Rapport de Projet de Fin D'Etudes

Thème : PROJET DE CONSTRUCTION D’UNE NOUVELLE AGENCE
COOPEC DANS LARépublique

COMMUNEdeDECôte d’Ivoire
NIABLE : MODE DE PASSATION
DE MARCHE PAR CONSULTATION OUVERTE.
Union-Discipline-
Travail
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
Institut National Polytechnique

Félix Houphouët-BOIGNY
CYCLE : TECHNICIEN SUPERIEUR
OPTION : BATIMENT ET URBANISME
RAPPORT DE PROJET DE FIN D’ETUDES
THEME
Projet de construction d’une agence de COOPEC dans la
commune de Niablé : Mode de passation de Marché par
Consultation ouverte.
Période : Du 1er mai au 17 juillet 2021
MAITRE DE STAGE ENCADREUR DE STAGE
M. AMANE ELVIS M. Loua Jean-Marie
Ingénieur des Techniques Enseignant à l’INPHB
Présenté par
OKOU Yao Rodrigue

Élève Technicien Supérieur
en Bâtiment et Urbanisme
3ème Année
Rapport de Projet de Année

Fin d’Études, présenté par
académique OKOU YAO RODRIGUE
: 2020-2021
Élève Technicien supérieur en Bâtiment et Urbanisme troisième année/INPHB-ESTP-2018_2021

COOPEC DANS LA COMMUNE DE NIABLE : MODE DE PASSATION
DEDICACE
A
- Ma mère : AKA N’dri Eugénie.
- Mon père : OKOU Kouassi Augustin.
- Mon mentor : le Docteur KAUFFY Cyriaque
de la Pharmacie Sainte-Marie de Djékanou.
- M. Yapo Aké, Gendarme à la Gendarmerie
d’Agban (Abidjan).
Sans qui le présent rapport n’aurait vu le jour.
Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE

i
REMERCIEMENTS
Nos remerciements vont a priori à l’endroit de Dieu Tout-Puissant qui nous procure vie, force
et intelligence à perpétuité facilitant ainsi notre formation et à toutes ces personnes qui, d’une
manière ou d’une autre, ont participé à l’obtention et à la réussite de notre stage de production
et à la rédaction du présent rapport, notamment :
 Ces illustres personnalités qui nous ont accepté dans leur entreprise et ont accepté de
nous accorder leur formation, citons :
- M. AMANE ELVIS-PATRICK, Directeur de BetA pour son sens de l’Hospitalité
et sa détermination à former jeunes étudiants de notre envergure et pour avoir
décidé de nous consacrer son précieux temps en tant que Maître de stage ;
- Mme. Dorine LIHIRY, Responsable des Ressources Humaines d’avoir accepté de
nous recevoir en tant que membre temporaire de BetA.
- Mme KOUADIO, Assistante-Comptable / Secrétaire, pour avoir accepté de nous
assister lors de notre Stage malgré ses lourdes Tâches en mettant à notre disposition
tous les documents dont nous avions eu besoin ;
 Le personnel enseignant et administratif de l’ESTP, particulièrement :
- M. KONAN Dénis, Directeur de l’ESTP qui ne cesse d’œuvrer à rendre notre
formation la meilleure possible ;
- M. KOKO Akanza, Directeur des Etudes du Cycle Technicien Supérieur de l’ESTP
pour qui le souci majeur est le bien des étudiants ;
- M. AMARI Adangba Félix, Directeur du Département Bâtiment et Urbanisme pour
sa disponibilité à chaque fois que nous eûmes besoin de lui,
- Mme LIGUE Léontine, Inspectrice des Filières du Cycle Technicien Supérieur de
l’ESTP pour son suivi indéfectible à notre égard.
- M. LOUA Jean-Marie, Architecte-Urbaniste pour son encadrement inoubliable lors
de notre Stage ;
- M. YOH Patrick, Architecte pour son encadrement lors de notre Stage ;

ii
AVANT-PROPOS
Créé par le décret n°96-678 du 4 septembre 1996 suite à la fusion de quatre (4) grandes
écoles ivoiriennes, l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-BOIGNY (INPHB) de
Yamoussoukro est une école spécialisée dans la formation technique et professionnelle qui
forme des étudiants capables d’affronter le marché du travail à la fin de leur formation. Suite à
une restructuration, l’INPHB compte aujourd’hui neuf (9) écoles de formation ; à savoir :
- L’École Doctorale Polytechnique (EDP) ;

- L’École de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres (EFCPC) ;
- L’École Préparatoire (EP) ;
- L’École Supérieure d’Agronomie (ESA) ;
- L’École Supérieure de Commerce et d’Administration des Entreprises (ESCAE) ;
- L’École Supérieure d’Industrie (ESI) ;
- L’École Supérieure des Mines et Géologie (ESMG) ;
- L’École Supérieure du Pétrole et de l’Énergie (ESPE) ;
- L’École Supérieure des Travaux Publics (ESTP).
Cette dernière école (ESTP) à laquelle nous appartenons forme des Techniciens supérieurs et
des Ingénieurs de Conception en Hydraulique et Environnement, Route et Transport, Géomètre
et Bâtiment et Urbanisme (qui fait l’objet de notre formation actuelle).
Même si l’ESTP dispose d’enseignants hautement qualifiés, elle ne pouvait guère se limiter à
la simple théorie des cours magistraux et de travaux dirigés ou encore des essais dans ses
laboratoires. C’est pour quoi, un stage accompagne chacune des trois années de formation, et
ce indépendamment du cycle. Pour ce qui est de la troisième année, nous avons un Projet dit
de Fin d’Études qui permet aux étudiants de travailler sur des projets réels en vue de fournir
des résultats concrets tout en évaluant leur capacité à mettre en pratique leurs connaissances
théoriques en temps réel.
C’est dans cette optique que nous avons effectué un Projet de Fin d’Études durant la période
allant du 01 mars au 17 juillet 2021 au sein du Bureau d’études techniques et Aménagement
(BetA).
Durant cette période, nous avons appris à résoudre des problèmes et effectué des tâches sur
lesquelles vous serez renseignés au mieux dans les lignes qui suivent.

iii
SIGLES ET ABBREVIATIONS
BetA : Bureau d’études techniques et d’Aménagement.

MPT : Marché Public de Travaux.
COOPEC : Coopérative d’Épargne et de Crédit.
UNACOOPEC-CI : Union Nationale des COOPEC de Côte d’Ivoire.
DCE : Dossier de Consultation des Entreprises.
AO : Appel d’Offres.
CMP : Code du Marché Publics.
BOAMP : Bulletin Officiel d’Annonces des Marchés Publics.
JORCI : Journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire.
OPC : Ordonnancement, Pilotage et Coordination
CCAG : Cahier des Clauses Administratives Générales.
CCAP : Cahier des Clauses Administratives Particulières.
CCTG : Cahier des Clauses Techniques Générales.
CCTP : Cahier des Clauses Techniques Particulières.
CPT : Cahier des Prescriptions Techniques.
AE : Acte d’Engagement.
RC : Registre du Commerce.
DQE : Devis Quantitatif et Estimatif.
SODEMI : Société Des Mines.
DTU : Documents Techniques Unifiés.
RDM : Résistance Des Matériaux.
BAEL : Béton Armé aux États-Limites.
ELS : État-Limite de Service.
ELU : État-Limite Ultime.

iv
RESUME
Pour la construction de sa nouvelle agence à Niablé, UNACOOPEC-CI a souhaité,

conformément à la politique qualité dans laquelle elle s’est engagée et aux lois relatives au
Marché Public en Côte d’Ivoire, suivre un processus d’appel d’offres pour son projet.
Cependant, ne disposant pas de compétences en la matière, elle a décidé de solliciter le Bureau

d’études techniques et d’Aménagement (BetA) qui a été engagé en tant Maître d’œuvre du
projet.
C’est ainsi que dans le cadre de notre stage, le projet nous a été confié.
Notre tâche a consisté en l’élaboration de tout le processus d’appel d’offre ouvert allant de la
conception des plans architecturaux au choix des entreprises tout en passant par une brève étude
structurelle qui nous a permis l’élaboration du Dossier de Consultation des Entreprises (DCE).

v
ABSTRACT
In order to build its new agency in Niablé, UNACOOPEC-CI wanted, in accordance with the
political quality in which it engaged itself and laws relative to Public Contracts in Côte d’Ivoire,
to follow a tendering process for the project.
However, with no qualifications in the field, UNACOOPEC-CI decided to call for the help of
the enterprise « Bureau d’études techniques et d’Aménagement (BetA) » as a project manager.
It is in this case that project has been entrusted to us for our academic Internship.
Our task consisted in the elaboration of whole open tender precess, from the design of the
architectural plans to selection of companies, including a short structural study which allowed
us to elaborate the companies’ consultation files.

vi
SOMMAIRE
DEDICACE ............................................................................................................................... i
REMERCIEMENTS ............................................................................................................... ii
AVANT-PROPOS ................................................................................................................. iii
SIGLES ET ABBREVIATIONS ...........................................................................................iv
RESUME .................................................................................................................................. v
ABSTRACT .............................................................................................................................vi
SOMMAIRE ......................................................................................................................... vii
LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................ix
LISTE DES IMAGES .............................................................................................................. x
LISTE DES FIGURES............................................................................................................xi
LISTE DES ANNEXES ....................................................................................................... xii
INTRODUCTION .................................................................................................................... 1
PREMIERE PARTIE : CONSIDERATIONS THEORIQUES .................................................................................. 5
Chapitre I : Justification du choix du sujet .............................................................................................. 6
I-1. Motivation personnelle ............................................................................................ 6

I-2. Pertinence professionnelle ....................................................................................... 6
Chapitre II : Cadre de l’étude .................................................................................................................. 7
II-1. Présentation de la structure d’accueil ..................................................................... 7

II-2. Présentation globale du Projet .............................................................................. 11
II-3. Présentation de la zone d’étude ............................................................................ 13
DEUXIEME PARTIE : TRAVAUX EFFECTUES ................................................................................................ 16
Chapitre III : Description des Marchés Publics de Travaux (MPT) ......................................................... 17
III-1. Définition ............................................................................................................ 17

III-2. Mode de dévolution des MPT ............................................................................. 17
III-3. La nature des prix ................................................................................................ 18
III-4. Pièces constitutifs d’un marché .......................................................................... 20
III-5. Mode de consultation des entreprises ................................................................ 24
Chapitre IV : Études préliminaires ......................................................................................................... 27
IV-1. Plans pour le permis de construire ...................................................................... 27

IV-2. Étude structurelle ................................................................................................ 40

vii
IV-3. Devis quantitatif et estimatif (DQE) ................................................................. 101

Chapitre V : Constitution d'un Dossier de Consultation des Entreprises (DCE) .................................. 102
V-1. Composantes d’un DCE ..................................................................................... 102

V-2. Démarche rédactionnelle du DCE ...................................................................... 103
V-3. Montage du dossier de consultation ................................................................... 106
Chapitre VI : De la publication de l’offre au choix des entreprises ..................................................... 107
VI-1. La publication du Marché ................................................................................. 107

VI-2. Réception et Ouverture des plis ........................................................................ 109
TROISIEME PARTIE :................................................................................................................................. 115
BILAN, ANALYSE, CRITIQUES ET SUGGESTIONS....................................................................................... 115
Chapitre VII : Bilan et analyse .............................................................................................................. 116
VII-1. Bilan ................................................................................................................ 116

VII-2. Analyse ............................................................................................................ 117
Chapitre VIII : critiques et suggestions ................................................................................................ 118
VIII-1. Critiques ......................................................................................................... 118

VIII-2. Suggestions .................................................................................................... 118
CONCLUSION ...................................................................................................................... 119
ANNEXES ........................................................................................................................... xiv
BIBLIOGRAPHIE.............................................................................................................. xxx
WEBOGRAPHIE ..............................................................................................................xxxi
TABLE DES MATIERES .............................................................................................. xxxii

vii
i
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Fiche signalétique de BetA ...................................................................................... 7

Tableau 2: Personnel de BetA .................................................................................................... 9
Tableau 3: Caractéristiques des marchés de travaux ................................................................ 25
Tableau 4: contrainte admissible des natures de sol ................................................................ 41
Tableau 5: Règlements généraux de calculs ............................................................................ 44
Tableau 6 : Caractéristiques des matériaux .............................................................................. 44
Tableau 7 : Données pour descente de charge ......................................................................... 46
Tableau 8 : descente de charge sur la poutrelle ........................................................................ 50
Tableau 9: Fiche de calcul de la poutrelle ................................................................................ 50
Tableau 10 : récapitulatif du prédimensionnement .................................................................. 59
Tableau 11 : résultat du dimensionnement de la poutrelle ....................................................... 60
Tableau 12 : Descente de charge sur les travées de la poutre .................................................. 66
Tableau 13: Récapitulatif des moments en travée .................................................................... 70
Tableau 14 : Feuille de calcul de la travée 1 ............................................................................ 72
Tableau 15 : Descente de charges dur le poteau P16 ............................................................... 83
Tableau 16 : Les dimensions du poteau P16 ............................................................................ 84
Tableau 18 : Descente de charges sur la semelle filante .......................................................... 93
Tableau 20 : résultat du dimensionnement de la semelle filante .............................................. 95
Tableau 21 : Récapitulatif du DQE ........................................................................................ 101

ix
LISTE DES IMAGES
Image 1: Espace de loisirs de Bouaflé ..................................................................................... 10

Image 2 : COOPEC Andokoi ................................................................................................... 10
Image 3: Ancienne COOPEC de Niablé Image 4: Lot de la Nouvelle Agence ................. 11
Image 5: Vue panoramique du projet ....................................................................................... 12

x
LISTE DES FIGURES
Figure 1:Carte géographique de la Côte d'Ivoire ..................................................................... 14

Figure 2: Repérage du plancher à corps creux ......................................................................... 47
Figure 3: Esquisse de la poutrelle de type 16+4 ....................................................................... 49
Figure 4:Repérage du plancher en dalle pleine ........................................................................ 53
Figure 5: modélisation rdm de la dalle pleine .......................................................................... 56
Figure 6: Repérage de la poutre ............................................................................................. 61
Figure 7 : Modélisation RDM de la poutre .............................................................................. 63
Figure 8 : Travée isolée ............................................................................................................ 63
Figure 9 : Cas de chargement pour calcul du moment sur A2 ................................................. 68
Figure 10 : Repérage du poteau P16 ........................................................................................ 82
Figure 11 : vue en perspective d’une semelle isolée ................................................................ 87
Figure 12 : vue en perspective d’une semelle filante ............................................................... 93

xi
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : Extrait du DQE ..................................................................................................... xiv

Annexe 2 : Extrait du Règlement de Consultation .................................................................. xix
Annexe 3 : Extrait du Descriptif des travaux .......................................................................... xxi
Annexe 4 : Extrait Cahier des Clauses Techniques Particulières .......................................... xxvi
Annexe 5 : Procès-verbal de la commission ....................................................................... xxviii
Annexe 6 : Extrait du rapport d’analyses des offres ............................................................. xxix

xii
INTRODUCTION
I- CONTEXTE DE L’ETUDE
Au départ connu sous la nomination de Caisses Rurales d’Épargne et de Prêt (CREP), le

réseau Coopérative d’Épargne et de Crédit (COOPEC) remonte en Côte d’Ivoire aux années
1976 par la création de la première caisse à BOUNDIALI. Depuis lors, elle a subi plusieurs
mutations tout le long de son parcours. Ses différentes mutations se résument en six (6) grandes
étapes allant de 1976 à nos jours.
Le but des CREP était d’inciter les agriculteurs à la bancarisation et de leur permettre le libre
accès aux services bancaires. Pour cela, elles bénéficiaient de subventions d’équilibre et ne
supportaient aucune charge de structure.
Cependant, les CREP, jusque-là localisées dans les zones rurales, s’étendront aux zones
urbaines avec la création, en août 1985, de la première Caisse Urbaine dans la commune
d’Abobo, sous le nom de Coopérative d’Épargne et de Crédit d’Abobo (COOPECA). À partir
de cet instant, le mouvement prend la dénomination de CREP/COOPEC.
On assiste dès lors à la naissance de plusieurs agences un peu partout dans le pays.
La commune de NIABLE n’en est pas restée en marge quand elle bénéficia de sa toute première
agence en 2000.
Cependant, face à la démographie locale et environnante qui a plus que doublé depuis sa
création, l’agence de NIABLE se trouve inapte à accueillir et satisfaire toute sa clientèle du
point de vue espace et technologique.
C’est donc dans le but de pallier ce problème de commodités que le projet qui fait l’objet de
notre étude a été initié.
De plus, relativement à sa politique qualité, un appel d’offre ouvert est mis en place dans le but
de choisir les mieux-disantes en terme de résistance, d’économie et d’esthétique.
Pour l’étude de ce marché, le Bureau d’Études Techniques et d’Aménagement (BetA) a été

sollicité pour assurer les tâches d’assistance au maître d’ouvrage.
1
II- Problématique
La première vague de construction d’Agences COOPEC sur l’étendue du territoire ivoirien

s’étant fait dans le précipice a coûté à la commune de Niablé depuis 2000 d’une Agence très
restreinte tant dans sa capacité d’accueil que dans ses services qui se déroulaient bien dès sa
création. Cette restriction s’est donc faite sentir depuis les années 2015 face à une augmentation
bien accrue de la population desservie par l’Agence mais aussi et surtout face à l’évolution des
technologies bancaires.
Confrontés à ce problème, les dirigeants de la COOPEC de Niablé sous la tutelle de

UNACOOPEC-CI, ont eu l’idée de construire un nouveau local qui contribuera à satisfaire à la
demande de cette zone fortement peuplée.
Cependant, compte tenu de la démarche qualité qu’a entreprise la Coopérative, elle se voit
obligée de mener ce projet dans les règles. C’est ainsi qu’elle va se lancer sur dans le monde
des appels d’offre en Bâtiment.
Ainsi, ne disposant pas de qualification dans le domaine, la direction de ladite Coopérative va

confier les tâches d’études et de constitution des dossiers d’appel d’offre du projet au Bureau
d’études techniques et d’Aménagement (BetA) qui se présente comme assistant au maître
d’ouvrage.
C’est donc à ce moment-là que nous intervenons dans le cadre de notre Projet de Fin d’Études
pour élucider le Mode de passation de marché par consultation ouverte.
Ce thème soulève le problème suivant : comment s’élabore une passation de marché par
consultation ouverte ?
Pour mieux comprendre ce problème, nous essayerons d’apporter des réponses aux
interrogations suivantes :
- Qu’est-ce qu’un marché public ?

- Comment s’y prendre pour rédiger le Dossier de Consultation Des Entreprises (DCE)
d’un tel projet ?
- Quels sont les critères fondamentaux du choix des entreprises ?

2
III- Objectifs
De notre étude découle l’objectif général suivant : préparer et élaborer les documents
nécessaires à la procédure d’appel d’offre ouvert en vue de choisir une entreprise pour la
réalisation du projet.
Pour atteindre cette objectif dit général, nous nous proposons de suivre les étapes suivantes :
- Connaître le monde des marchés publics de Bâtiment ;

- Faire les études préalables au DCE ;
- Monter le DCE.
- Choisir la ou les entreprise(s) finale(s).
IV- Hypothèses
 Hypothèse générale :
L’élaboration d’une passation de marché à consultation ouverte répond à certaines spécificités,

exigences et démarches.
 Hypothèses spécifiques :
- Le marché public en Bâtiment présente des caractéristiques différentes en fonction des
projets ;
- Le montage du DCE demande certaines études préalables ;
- Le montage du DCE suit certaines réglementations ;
- Le choix final des entreprises suit certaines exigences.

3
V- Plan de travail
Pour faciliter la compréhension de notre travail, nous l’avons subdivisé en trois parties qui
animeront chacune notre étude. Ainsi, nous avons :
- PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE
Cette partie s’articulera autour de deux (2) chapitres définis comme suit :
 Chapitre I : Justification du choix du sujet

 Chapitre II : Cadre de l’étude
- DEUXIEME PARTIE : TRAVAUX EFFECTUES
Quant à cette partie, elle abordera trois principaux chapitres allant des études préliminaires liées
au sujet à la publication de l’offre en passant par le Dossier de Consultation des Entreprises
(DCE).
- TROISIEME PARTIE : BILAN, ANALYSE, CRITIQUES ET SUGGESTIONS

4
PREMIERE PARTIE :
CONSIDERATIONS
THEORIQUES
Cette partie est constituée de deux chapitres libellés comme suit :
 Chapitre I : Justification du choix du sujet.
 Chapitre II : Cadre de l’étude

5
Chapitre I : Justification du choix du sujet
I-1. Motivation personnelle
Aujourd’hui, plus que jamais, les passations de marchés deviennent de plus en plus courantes
car plusieurs de nos règlementations l’exigent et ce, dans n’importe lequel des domaines. Et
cette exigence n’exclut pas notre domaine d’apprentissage ; c’est, au contraire, l’un des
domaines-clés dans lesquels elle est la plus en vigueur.
Cependant, la méconnaissance des formes de marché et leurs différentes étapes fait que les
passations sont souvent mal faites au point que les règlements des cas de litiges se montrent
souvent difficiles.
C’est pourquoi, pour nous, avoir la possibilité de nous former dans cette branche est d’un atout
important.
Ainsi, sur deux (2) sujets qui nous ont été proposés, nous avons sauté sur le présent car, nous
avions la ferme volonté d’approfondir nos connaissances sur les marchés publics du Génie
Civil.
I-2. Pertinence professionnelle
Vu la part importante qu’occupent les marchés dans les projets de construction, y acquérir des
compétences depuis le monde académie est une garantie supérieure pour tout étudiant du
domaine du Bâtiment quant à son insertion professionnelle et augmente ses capacités à
influencer sa vie professionnelle dès le tout début. Ce sujet nous permettra de connaitre non
seulement les documents qui constituent un Dossier d’Appel d’Offre (DAO) mais aussi, d’en
constituer.

6
Chapitre II : Cadre de l’étude
II-1. Présentation de la structure d’accueil
« BETA » est une entreprise opérant dans trois principaux domaines d’activités :
 Les études techniques et architecturales des projets d’aménagement ;

 L’aménagement et la construction de nouveau bâtiment ;
 La réhabilitation et rénovation de bâtiments ;
II-1.1. Fiche signalétique
TABLEAU 1: FICHE SIGNALÉTIQUE DE BETA
BETA (Bureau d’Etude Techniques et

RAISON SOCIALE
d’Aménagements)
FORME JURIDIQUE SARL UNIPERSONNEL
REGIME D’IMPOSITION REEL SIMPLIFIE
SITUATION GEOGRAPHIQUE COCODY RIVIERA BONOUMIN
N° REGISTRE DE COMMERCE CI - ABJ - 2015 - B - 19899
COMPTE CONTRIBUABLE 15 40 567 C
ADRESSE 25 BP 648 ABIDJAN 25
TELEPHONE 22 49 49 89 / 59 20 16 26 / 86 77 95 96
[email protected]
ADRESSE ELECTRONIQUE
amane.beta@gmailcom
SOURCE : BETA
el

7
II-1.2. Compétences
L’entreprise « BETA » s’est dotée d’un personnel expérimenté et qualifié pour conduire
convenablement les travaux dans chacun des domaines d’activités.
En effet notre professionnalisme et nos compétences sont dédiés à chacune de vos

exigences. Doté d’un grand savoir-faire, motivé et sérieux, notre personnel vous assure des
prestations rapides et soignées, qui vous seront délivrées dans le respect de vos délais.
Tout au long de votre chantier, vous êtes suivi par un interlocuteur unique, qui s’assure du bon
déroulement de vos travaux et vous tient informé de leurs avancements.
Pour une qualité de travail en conformité avec les normes exigées, tous nos travaux en bâtiment
sont suivis par nos ingénieurs expérimentés. Ainsi vous aurez la certitude de confier vos projets
à de véritables professionnels.
II-1.3. Domaines d’activité
Nos prestations par domaine sont les suivantes :
les études techniques des projets d’aménagement :
 étude d’avant-projets ;
 montage de dossier de permis de construire ;
 plans d’exécution des lots architecturaux ;
 montage de dossier d’appel d’offres ;
 suivi et coordination des travaux.
la construction, l’aménagement, la réhabilitation et la rénovation de bâtiments :
 démolition ;
 maçonnerie, gros-œuvre (infrastructure et superstructure) ;
 travaux de cloison et faux plafond ;
 carrelage au sol, faïence et revêtement de façade ;
 électricité et climatisation ;
 plomberie sanitaire et assainissement ;
 menuiserie bois et aluminium ;
 peinture et revêtement souple.

8
II-1.4. Personnel
TABLEAU 2: PERSONNEL DE BETA
RESPONSABIL ANNEE
NOMS ET PRENOMS QUALIFICATION
ITE D’EXPERIENCE
AMANE A. N'guessan Directeur Ingénieur des Techniques du 8 ans
Elvis-P Général Bâtiment
Emeline Luce Plébou Assistante-
Kouassi épse Kouadio comptable
Amane Assalé N’dri Responsable
Herman Technique
AMANE A. Laudes Ingénieur Ingénieur civil, option 2 ans
Théophane S. Etudes Bâtiments, Pont et Chaussées
Acafou Aloyse Tatiana Technicienne
épse Dovi bureau d’étude
Kouassi Félix
Kossa Momine Francis
Ahoua Ricardo
Soro N’golo Amidou
Kouakou Nicolas Chef chantier Technicien Bâtiment 15 ans

Célestino Mendes Chef chantier Technicien Bâtiment 12 ans
Kouassi Konan Yves Chef Électricien Technicien Bâtiment 10 ans
SOURCE : BETA
NB : PERSONNEL TEMPORAIRE
Nous recrutons pour l’exécution des travaux, une main d’œuvre qualifié en fonctions des
besoins.

9
II-1.5. Nos réalisations
 Maitrise d’ouvrage délégué (Aménagement de l’Agence COOPEC ADJAME) :
 Conception et Étude technique

 Suivi et coordination des travaux
 Aménagement d’un Espace de Loisirs (Commune de Bouaflé) :

 Etude et Conception de Piscine Municipale et Espace de Détente
IMAGE 1: ESPACE DE LOISIRS DE BOUAFLÉ
SOURCE: BETA
 Maitrise d’ouvrage délégué (Aménagement de l’Agence COOPEC ANDOKOI) :
 Conception et Étude technique

 Suivi et coordination des travaux
IMAGE 2 : COOPEC ANDOKOI
SOURCE: BETA

10
II-2. Présentation globale du Projet
II-2.1. Contexte du projet
La commune de Niablé a bénéficié d’une agence de COOPEC dans les années 2000. Cependant,
la situation et la petitesse du local ne favorisent pas la politique commerciale de la coopérative.
De plus, le local, face à l’évolution technologique du moment s’avère ne pas être commode et
représentatif de UNACOOPEC-CI à Niablé.
C’est donc dans l’optique de s’adapter au divers changements du monde de la microfinance et

attirer un maximum de clients que le projet de construction d’une nouvelle agence dans la même
commune a été initié.
IMAGE 3: ANCIENNE COOPEC DE NIABLÉ IMAGE 4: LOT DE LA NOUVELLE AGENCE
SOURCE: PFE 2021
II-2.2. Présentation du projet
Le projet prévoit la construction d’un bâtiment de 180 m2 de type Rez-de-Chaussée sur une
parcelle 600 m2.
Dans l’on aura de façon exceptionnelle par rapport à l’existant :
 deux (2) guichets contre un (1) dans le bâtiment existant ;

 un (1) local technique qui n’existait pas dans la première agence ;
 un (1) groupe électrogène qui n’existait également pas dans la première agence.

11
Le marché n’étant pas encore achevé, il nous est un peu compliqué de fournir le coût global du
projet et sa durée d’exécution. Néanmoins, nos études préliminaires nous indiquent que le coût
hors-taxe (HT) s’élèvera au montant de 70.000.000 de Francs CFA pour une durée d’exécution
maximale de 3 mois.
IMAGE 5: VUE PANORAMIQUE DU PROJET
SOURCE: BETA
II-2.3. Intervenants du projet
II-2.3.1. Le maître d’ouvrage
Le maître d’ouvrage est le générateur du projet de construction. C’est donc la personne pour
qui l’ouvrage est construit, autrement dit le commanditaire. Il peut s’agir de l’État, d’une
collectivité territoriale, d’un promoteur (découvrir l'apport de la réalité virtuelle pour un
promoteur) ou même d’un particulier.
Ce dernier a de nombreuses missions à remplir telles s’assurer de la faisabilité du projet,

trouver le terrain, définir l’enveloppe financière prévisionnelle, organiser le financement,
sélectionner les maîtres d’œuvres et entrepreneurs mais aussi conclure les contrats avec ces
derniers.
Le maître d’ouvrage intervient dans un projet de construction de la conception des avant-
projets jusqu’à la livraison des bâtiments.
La maître du projet qui nous est confié est UNACOOPEC-CI.

12
II-2.3.2. Le maître d’œuvre
Le maître d’œuvre est le chef d’orchestre du projet de construction. Le plus souvent, il s’agit
de l’architecte qui a conçu et dessiné les bâtiments. Mais la maîtrise d’œuvre peut aussi être
confié à un technicien, à un bureau d’études ou même au maître d’ouvrage lui-même.
Il est chargé de veiller à la conformité architecturale, technique et économique du projet, de

diriger la bonne réalisation des travaux et d’assister le maître d’ouvrage lors des opérations
de réception.
Nous avons effectué nôtre stage auprès du maître d’œuvre représenté par l’entreprise BetA.
II-2.3.3. Les entreprises de construction
Les entreprises de construction sont sélectionnées par le maître d’ouvrage et ont pour mission
de construire l’ouvrage. Le donneur d’ordres peut retenir une entreprise générale qui va
s’engager pour la totalité des travaux, tous corps d’état confondus ou bien choisir une entreprise
par corps d’état si bien que chacune a la charge de la réalisation d’un lot.
La détermination des entreprises de construction constitue le fil conducteur de notre présente

étude.
II-3. Présentation de la zone d’étude
II-3.1. La commune de Niablé
« La Cité des Lauréats » est située au Sud-Est de la Côte d’Ivoire, à 28 kilomètres

d'Abengourou, chef-lieu de région de la Région de L'Indénié-Djuablin, à 238 kilomètres
d'Abidjan et s'étend jusqu'à la frontière du Ghana (à trois kilomètres d'Ossey-Koaudjokro,
premier village ghanéen).
Elle est donc limitée à l'Est par la république Sœur du Ghana, au Sud, à l'Ouest et au Nord-
Ouest par la sous-préfecture d'Abengourou et enfin au Nord-Est par la sous-préfecture
D'agnibilékro.
Elle a été communalisée depuis les années 1985 et depuis 2018, M. ÉDOUARD MESSOU, en
da qualité de maire, a pour vision la restructuration du système complet de gestion de

13
développement de la commune afin de lui donner des outils moderne et fiable en terme
d’infrastructures (Écoles, hôpitaux, Administration publique…). Cette vision va de pair avec le
projet de construction d’une nouvelle agence COOPEC dans ladite commune.
Elle a abrité, depuis 1975, les plus grands producteurs de Cacao de la Côte d’Ivoire ; d’où sa
nomination de « Cité des Lauréats ».
En plus du cacao, et du café, la culture de l'hévéa qui est en pleine expansion dans la région
participe aussi à l'évolution de la commune. En gros, la commune de Niablé est une zone phare
qui va de pair avec la vision de UNACOOPEC-CI qui au départ n’existait que pourservir de
caisse pour les agriculteurs et les retraités.
NIABLE
FIGURE 1:CARTE GÉOGRAPHIQUE DE LA CÔTE D'IVOIRE
SOURCE : PFE 2021

14
II-3.3. L’UNACOOPEC-CI
Créée en 1985 à la suite des Caisses Rurales d’Épargne et de Prêt (CREP), l’Union Nationale
de COOPEC de Côte d’Ivoire (UNACOOPEC-CI) est un regroupement de Coopératives
d’Épargne et de Crédit présente sur toute l’étendue du territoire national et certaines à
l’étranger.
Quant à la COOPEC, elle est une communauté financière et de personnes à vocation de leader
dans le secteur de la microfinance, dans sa zone géographique d’intervention. Dans ce cadre,
elle vise à être et à demeurer une institution performante et innovante.
Par une présence sur toute l’étendue de sa zone géographique d’intervention, la COOPEC
ambitionne d’offrir des services et solutions financiers et non financiers de qualité et innovants
principalement à ses sociétaires ainsi qu’aux usagers.
Aux fins d’accomplir sa mission et d’atteindre ses objectifs, la COOPEC, développe les valeurs
de probité, d’engagement, de transparence, de professionnalisme, de qualité de service, de
disponibilité et d’éthique.
Elle est actuellement dirigée par son Directeur Général en la personne de ISSIAKA SAVANE.
Son siège social se situe à Cocody, II Plateaux.

15
DEUXIEME PARTIE :
TRAVAUX
EFFECTUES
Elle est subdivisée en trois chapitres distincts :
 Chapitre III : Description des Marchés Publics de Travaux.
 Chapitre IV : Études préliminaires.
 Chapitre V : Rédaction du Dossier de Consultation des Entreprises.
 Chapitre VI : De la publication de l’appel d’offres au choix des
entreprises.

16
Chapitre III : Description des Marchés Publics de Travaux (MPT)
III-1. Définition
Les marchés publics de travaux sont les marchés conclus avec des entrepreneurs, qui ont pour
objet soit l'exécution, soit conjointement la conception et l'exécution d'un ouvrage ou de travaux
de bâtiment ou de génie civil répondant à des besoins précisés par le pouvoir adjudicateur qui
en exerce la maîtrise d'ouvrage. Un ouvrage est le résultat d'un ensemble de travaux de bâtiment
ou de génie civil destiné à remplir par lui-même une fonction économique ou technique.
III-2. Mode de dévolution des MPT
III-2.1. L’entreprise générale
C’est une entreprise qui est titulaire, à elle selle, de l’ensemble des lots d’un marché.
Elle a :
- la possibilité de n’exécuter par le moyen de son entreprise qu’une partie de des travaux
faisant l’objet du marché ;
- l’initiative des choix des sous-traitants ;
- la mission de maître de chantier en assurant les tâches d’ordonnancement et de pilotage ;
- la responsabilité personnelle du respect de toutes les obligations résultant du marché.
III-2.2. Le marché en lots séparés
Le maître confie les travaux à des entreprises distinctes qui passent un marché propre à celui-
ci.
On a affaire à des entreprises co-traitantes. La coordination des travaux est assurée par le maître
d’œuvre éventuellement assisté d’un OPC (Organisme de Pilotage de Chantier).
Le compte prorata s’avère nécessaire pour gérer les frais d’exploitation du chantier.
III-2.3. Le groupement d’entreprises
Il existe deux (2) sortes de groupements :

17
III-2.3.1. Le groupement solidaire
Les entreprises groupées sont solidaires lorsque chacune d’elles est engagée pour la totalité du
marché et doit pallier à d’éventuelles défaillances de ses partenaires.
III-2.3.2. Le groupement conjoint
Les entrepreneurs groupés sont conjoints lorsque les travaux étant divisés en lots dont chacun
d’eux se voit assigné à l’un des entrepreneurs ; chaque entrepreneur n’étant engagé que pour le
ou les lot(s) qui lui est (sont) assigné(s).
NB. : Indépendamment des cas cités, les entreprises doivent être représentées par un
mandataire (ou entreprise pilote), seul habilité à recevoir les ordres de service, à transmettre
les réclamations des autres entreprises et à présenter leur projet de décompte.
III-2.4. Les sous-traitants
Ce sont des entreprises liées avec l’entreprise titulaire du marché par un « contrat
d’entreprise ».
Cette convention stipule les conditions dans lesquelles les sous-traitants exécutent les travaux
pour le compte de l’entreprise titulaire. L’entreprise responsable du marché ou d’un lot peut
sous-traiter avec l’exécution de certaines parties de son marché, à condition d’avoir obtenue la
personne responsable du marché, l’acceptation des conditions de paiement de chaque contrat
de sous-traitance.
S’il existe une clause d’agrément de sous-traitant dans les textes du marché, l’entrepreneur
titulaire du marché ou du lot devra s’y soumettre.
L’entrepreneur titulaire demeure personnellement responsable de toutes les obligations

résultant du marché.
III-3. La nature des prix
III-3.1. Prix forfaitaire
Est dit prix forfaitaire, tout prix qui rémunère l’entrepreneur pour un ouvrage, une partie
d’ouvrage ou un ensemble déterminé de prestations définies par le marché.

18
Ce prix est fixé par avance à un montant invariable. Le détail des quantités à réaliser n’importe
pas ; c’est le résultat global qui compte.
III-3.2. Prix unitaire
On appelle prix unitaire tout prix qui n’est pas forfaitaire au sens défini ci-dessus, notamment
tout prix qui s’applique à une nature d’ouvrage ou à un élément dont les quantités ne sont
indiquées dans le marché qu’à titre prévisionnel. Pour calculer le montant à payer à
l’entrepreneur, il faut faire le détail des quantités exécutées et leur appliquer les prix unitaires
correspondant.
III-3.3. Autres modes de rémunération de l’entrepreneur
III-3.3.1. Travaux en régies
Le maître d’ouvrage demande à l’entrepreneur de lui fournir les moyens du travail qu’il veut
réaliser : personnel, matériel, matériaux, fournitures.
L’entrepreneur se fait payer sur base des prix de location, de cession, qui ont été préalablement
fixés par le contrat. Dans cette forme de prestations, l’entrepreneur à obligation de moyens.
III-3.3.2. Travaux sur dépenses contrôlées
Le maître définit les tâches à réaliser par l’entrepreneur. Celui-ci exécute et fait viser par le
maître d’ouvrage, la totalité des dépenses et frais engendrées par les travaux.
C’est sur la base des différentes dépenses, contrôlées systématiquement par le maître d’ouvrage
que l’entrepreneur est rémunéré. Dans cette forme de prestations, l’entrepreneur a obligation de
résultat.
III-3.4. Variation des prix
Les marchés peuvent être conclus :
- À prix fermes ;
- À prix fermes mais actualisables ;
- À prix révisable.
19
III-4. Pièces constitutifs d’un marché
Les pièces constitutives d’un marché sont les document graphiques et écrits qui donnent les
obligations réciproques du maître d’ouvrage et de l’entrepreneur.
Le dossier d’un marché comporte un ensemble de documents dont le nombre varie en fonction
de l’importance du projet.
III-4.1. Classification
Les documents d’un dossier de marché se répartissent en deux (2) grands groupes :
III-4.1.1. Les documents généraux
Ils varient peu d’un marché à un autre et n’ont pas besoin d’être rédigés à chaque marché et
d’être physiquement inclus dans les pièces du marché.
Ce sont :
- le cahier des clauses administratives générales (ccag) ;

- les normes concernant les matériaux ;
- les règles de calcul ;
- etc.
III-4.1.2. Documents particuliers
Ils décrivent de façon particulière la construction envisagée par le marché et constituent les
documents spécifiques du marché (dossier d’architecture, planning, ...).
En plus de la décomposition en documents généraux et en documents particuliers, les pièces du

marché se subdivisent en document à caractère administratif (les documents financiers sont
inclus dans ce groupe) et les documents à caractère technique. Ainsi, chaque pièce est :
- soit un document administratif particulier ;

- soit un document administratif général ;
- soit un document technique particulier ;
- soit un document technique général.

20
III-4.2. Pièces constitutives d’un marché
Ce sont les suivants :
III-4.2.1. Acte d’engagement (A.E)
Il fait partie de l’offre par l’entreprise. Il est encore appelé « soumission » car il inclut quelques
fois la mention « je me soumets… », il est signé par l’entrepreneur qui y décrit succinctement
les prestations qu’il s’engage à réaliser, avec précision du coût, de la nature des prix, de sa
domiciliation bancaire, du délai d’exécution etc. Le modèle de l’acte d’engagement est établi
par le Maître d’Œuvre et doit être repris sans modification par l’Entrepreneur.
III-4.2.2. Cahier des clauses administratives particulières
(CCAP)
Il note les prescriptions administratives applicables à l’Entrepreneur pour son marché, il est
établi par l’administration (marché public) pour constituer un document type, puis il est adopté
par le Maître d’Œuvre à l’affaire traitée. L’entrepreneur doit parapher chaque page et signer
l’ensemble avant de l’inclure dans son dossier d’offre. Dans le sommaire du CCAP, on
remarque en particulier les chapitres suivants :
 prix et mode d’évaluation des ouvrages,

 variation dans les prix, détails, pénalités de retard,
 contrôle et réception des travaux,
 contestation, arbitrage,
 mesures coercitives.
III-4.2.3. Cahier des clauses techniques particulières
(CCTP)
Il contient la description des ouvrages et les spécifications techniques. Il se décompose donc

fréquemment en descriptif des travaux et des clauses techniques :

21
 Descriptif des travaux : description précise des prestations à réaliser. Il

permet au Maître d’Œuvre de suivre le déroulement du marché et la bonne
exécution de ces prestations.
 Clauses techniques : la façon dont l’exécution des travaux doit être menée,
avec tous détails techniques concernant la nature et la qualité des matériaux et
fournitures ; le plus souvent, les clauses techniques sont composées d’une
première partie constituée de généralités et d’une deuxième partie chapitrée
par lots ou corps d’états. Par référence au CCTP, le Maître d’Œuvre peut
refuser telle ou telle exécution et faire reprendre les travaux jugés non
conformes.
À partir du CCTP, l’Entrepreneur peut faire des études de prix. Le CCTP est établi par le Maître
d’Œuvre. L’entrepreneur doit parapher chaque page et signer l’ensemble avant de l’inclure dans
son offre.
III-4.2.4. Dossier des plans d’architecte
Avec le devis descriptif, il constitue ce qu’on appelle le CPT (cahier des prestations techniques).
Les plans situent la position des ouvrages ou des appareils mentionnés dans le descriptif et
précisent les dispositions fonctionnelles de la construction. À partir d’eux, les bureaux d’études
peuvent établir leur plan de structure ou de réseaux.
III-4.2.5. État des lieux forfaitaires
Ce document n’existe pas toujours. La liste des prix par lots est en général incorporée à l’acte
d’enregistrement. En outre, ce document n’existe qu’à la condition que les prix soient
forfaitaires (ce qui est le cas en général sinon systématique en Bâtiment.
III-4.2.6. Bordereau des prix unitaires
Ce document consigne et définit parfaitement tous les prix unitaires utiles à la réalisation de la
construction. En particulier il doit y avoir
Une description précise de chaque prix et leur valeur écrite en lettres et en chiffres.

22
Compte tenu du fait que les marchés de bâtiment sont en général à prix forfaitaires, n’y a pas
de bordereau de prix unitaires. Les seuls prix
Unitaires qui pourraient apparaître dans un bordereau seraient ceux nécessaires à l’évaluation
financière des fondations à partir d’une certaine cote sous le sol.
Quand il existe le bordereau est préparé par le maître d’œuvre ; l’Entrepreneur le complète, le
paraphe et signe avant de l’inclure dans son offre.
III-4.2.7. Devis quantitatif et estimatif
Ce document n’est pas contractuel mais fait partie du dossier à titre indicatif ; il sert cependant
de base pour l’estimation des modifications c’est-à-dire, pour chiffrer le coût des moins-values
dues aux suppressions de prestations et des plus-values dues aux travaux supplémentaires (ces
modifications doivent être officiellement notifiées par ordre de service pour être prises en
compte).
Corps d’états par corps d’états, le DQE répertories tous les éléments d’ouvrage entrant dans la
construction définie ; on note les quantités respectives et on note leur coût prix par prix.
En général le maître d’œuvre prépare un cadre de DQE dans lequel il fait apparaître les postes
de façon précise ; en face de chaque poste il note une quantité sur laquelle l’administration ne
s’engage pas. L’Entrepreneur est tenu de répondre à chaque poste mais si ces quantités ne sont
pas conformes à celles du maître d’œuvre, il répond avec les quantités qu’il a lui-même
trouvées.
Quand il existe, le DQE ; est paraphé, signé par l’Entrepreneur et intégré dans son offre.
III-4.2.8. Calendrier d’exécution
Dans le cadre de son offre l’Entrepreneur s’est engagé dans un délai global (noté dans l’A.E) ;
il fournit en outre un document synthétique précisant les grandes étapes d’exécution des
travaux, en particulier les débuts et fins des corps d’états pour chaque bâtiment.
C’est ce qu’on appelle le calendrier enveloppe d’exécution qui est une pièce signée par
l’Entrepreneur et inclus dans l’offre.

23
Quand l’Entrepreneur est désigné, le maître d’œuvre lui demande alors de fournir un calendrier
détaillé d’exécution qu’il s’engage à respecter et qui soit au moins conforme au calendrier
enveloppe. Cette pièce devient contractuelle dès qu’elle est signée par le maître d’œuvre et
l’Entrepreneur.
III-4.2.9. Cahier des clauses techniques générales (CCTG)
En particulier le CCTG approuve les documents suivants (par ordre de priorité décroissante) :
cahier des charges DUT (document techniques unifiés), règles de calcul DUT, normes AFNOR,
avis techniques du CSTB (centre scientifique et technique du bâtiment), certaines notices
établies par les professionnels et agréées par les assureurs… Ces documents sont le recueil à
respecter dans les études et l’exécution des ouvrages. Ils n’apparaissent pas physiquement dans
le dossier du marché mais ceux qui sont nécessaires à son travail doivent en principe figurer
dans la bibliothèque de l’Entrepreneur ; de toute évidence, ils existent dans la bibliothèque du
maître d’œuvre.
III-4.2.10. Cahier des clauses administratives générales
(CCAG)
Le CCAG détermine le cadre administratif général dans lequel doivent s’harmoniser les
relations entre maître d’ouvrage et Entrepreneur ; il fixe des seuils, définit des processus,
impose des conditions, s’intéresse aux problèmes financiers, sociaux, …
Ce document n’apparaît pas physiquement dans le marché ; il est réputé parfaitement connu des
intervenants.
III-5. Mode de consultation des entreprises
III-5.1. Généralités
Les marchés publics sont en principe passés par la procédure d’appel d’offres. Toutefois, ils
peuvent être passés conformément aux règles prescrites par le code des Marchés Publics (CMP),
par la procédure de gré à gré.

24
III-5.2. Caractéristiques
TABLEAU 3: CARACTÉRISTIQUES DES MARCHÉS DE TRAVAUX
MODE DE
N° CONSULTATION MODALITES CARACTERISTIQUES
- Procédure d’attribution non négociée d’un marché au soumissionnaire ayant
APPEL D’OFFRES déposé l’offre évaluée conforme et mieux disant (prix, valeur technique, coût
OUVERT d’utilisation, garanties professionnelles et financières, délai) ; offre présentant

le meilleur rapport qualité/prix.
- Est dit ouvert, lorsque tout candidat répondant aux conditions fixés par le code
des marchés publics et précisés dans le dossier d’Appel d’Offres (DAO) peut
déposer une offre.
APPEL D’OFFRES
1
APPEL D’OFFRE OUVERT - Est dit ouvert avec présélection, lorsque seuls certains candidats sont, après
AVEC sélection dans les conditions prévues à l’article 85 du code des marchés
publics (besoins complexes nécessitant des compétences ou qualités
PRESELECTION
particulières), autorisés à déposer une offre :
- Étape 1 : les entreprises candidates sont invitées à remettre des propositions
techniques uniquement, sans indication de prix ;
APPEL D’OFFRE
- Étape 2 : les entreprises retenues au terme de l’étape 1 sont invitées à remettre
OUVERT EN DEUX
des propositions définitives assorties de leurs prix.
ETAPES

25
APPEL - Se pratique lorsque

D’OFFRE des motifs d’ordre technique, culturel ou esthétique justifient des recherches particulières ;
OUVERT
AVEC - Il est prévu des récompenses pour les auteurs des projets les mieux classés.
CONCOURS
AUTORISATION
2 APPEL D’OFFRE PREALABLE DU - Procédure dérogatoire à la procédure d’appel d’offre ouvert ;
OUVERT MINISTRE EN CHARGE - Mise en compétition des listes directement établies de candidats présents
DES MARCHES pour répondre à une commande de travaux, fournitures ou services

spécialisés ou requérant une technique particulière.
PUBLICS
MARCHE AUTORISATION
3 NEGOCIE OU PREALABLE DU - Libre attribution du marché à l’entrepreneur,
GRE A GRE MINISTRE EN CHARGE - Avec mise en compétition (simple demande de devis à quelques entreprises)
DES MARCHES - Sans mise en concurrence dans le cas d’urgence de travaux de faible
PUBLICS importance et de sécurité.
TRAVAUX SUR BON DE COMMANDE

4 MEMOIRE ET DU MAITRE - Pour des prestations simples et bien définies - Limité à une
SUR FACTURE D’OUVRAGE enveloppe financière.
SOURCE: PFE 2021

26
Chapitre IV : Études préliminaires
IV-1. Plans pour le permis de construire
C’est une autorisation d’urbanisme accordée par l’Administration à tous travaux, privés ou
publics, qui l’exigent. C’est un contrôle de la conformité du projet déposé aux règles
d’urbanisme en vigueur et, indirectement, aux règles techniques de construction. Mais les
servitudes de droit privé ne regardent pas l’Administration ! Le permis de construire est exigé
pour tout projet de construction, même enterrée ou sans fondations, à usage d’habitation ou
non, et pour tous travaux effectués sur des constructions existantes qui ont pour effet de changer
la destination, de modifier le volume ou l’aspect extérieur, de créer des niveaux
supplémentaires.
Certains travaux de moindre importance se contenteront de la déclaration préalable de travaux

tandis que d’autres travaux mineurs seront purement et simplement exonérés de toute
autorisation.
Le permis de construire est constitué d’une variété de plans regroupés en quatre (4) grands
groupes qui sont élucidés par des vues en 3D.
IV-1.1. Définitions
IV-1.1.1. Plans généraux
Les plans généraux regroupent le plan de situation, le plan de masse et le plan de distribution
de la construction.
IV-1.1.1.1. Le plan de situation

C’est une vue de dessus (une vue aérienne) du terrain (à bâtir ou avec bâtiment existant) ou de
l’ensemble de lots (lotissement) dans son environnement. Il indique la position géographique
du terrain et renseigne sur les moyens d’accès au terrain, son environnement et son tracé
général. Le plan de situation n’est souvent qu’une reproduction du plan cadastral, disponible en
mairie, où figurent les parcelles de terrain numérotées.
Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE 27

Le plan de situation du terrain doit permettre de localiser votre projet sur le territoire de la
commune afin de déterminer quelles sont les règles d’urbanisme qui s’y appliquent. Sur ce plan,
seront indiqués son échelle (1/5000 à 1/25000), la direction du Nord, et la parcelle concernée
est hachurée.
IV-1.1.1.2. Le plan de masse
C’est un plan qui permet de visualiser l’ensemble du projet. Plusieurs renseignements y figurent
tels que la masse (l’emprise des murs de la construction sans la toiture) du bâtiment avec
l’aménagement du lot.
Il doit permettre de vérifier que les futures constructions respectent les différentes règles
d’implantation et de hauteur, y compris par rapport aux constructions existantes s’il y en a. Ce
plan peut être établi d’après un extrait de cadastre ou un plan de géomètre. Y seront indiqués :
• son échelle, la direction du Nord, les cotes du terrain et l’implantation de la

construction et des bâtiments existants par rapport aux limites de propriété, l’endroit à partir
duquel les photos jointes ont été prises, ainsi que l’angle de prise de vue ;
• les longueurs, largeurs et hauteurs (mesurées à partir du terrain naturel) des bâtiments
existants et créés ;
• l’organisation des accès à la voie publique, l’emplacement pour le raccordement aux

réseaux ou l’installation du système d’assainissement individuel, • les arbres existants, ceux qui
seront plantés ou supprimés ;
• les parties du terrain qu’il est prévu de creuser pour réaliser le projet ;
• le branchement aux réseaux.
IV-1.1.1.3. Le plan de distribution
Il permet de représenter de manière succincte les différentes pièces et espaces du bâtiment.

IV-1.1.2. Les plans de niveaux
Il s’agit notamment du plan de cotation, du plan d’aménagement, du schéma d’électricité, du

schéma d’assainissement et du plan de toiture.
IV-1.1.2.1. Le plan de cotation

Le plan de cotation permet de dimensionner l’objet en vue de sa réalisation. Lorsqu’il est bien,
il facilite la communication entre les différents acteurs de la construction lors d’un projet. Il est
noté en dimensions réelles.
IV-1.1.2.2. Le plan d’aménagement

Il permet d’organiser de façon détaillée l’aménagement des différentes pièces du bâtiment
donnant à chaque pièce sa fonction.
IV-1.1.2.3. Le schéma d’électricité

Il permet d’exprimer les besoins en électricité dans le bâtiment. Il va répertorier sur le plan,
l’emplacement et le nombre de dispositifs électriques (les prises, les interrupteurs, les points
lumineux, …).
IV-1.1.2.4. Le schéma d’assainissement

Le schéma d’assainissement représente le réseau de passage des eaux pluviales, des eaux vannes
et des eaux usées ainsi que les conduits de transport de ces eaux. Il identifie l’emplacement des
dispositifs sanitaires (les siphons, les éviers, …) ainsi que leurs canaux.
IV-1.1.2.5. Le plan de toiture

C’est la vue de dessus de l’ouvrage en projet. Il représente de façon globale la toiture tout en
précisant les pentes des différentes parties qui la composent.
IV-1.1.3. Les coupes
Une coupe est un dessin du plan vertical généralement à l’échelle 1/50 supposée couper une
construction de façon à montrer les parties intérieures du projet, suivant la ligne de coupe
(exemple : coupe AA) proposée. Elles permettent une meilleure compréhension plane et
altimétrique du projet.
L’emplacement de la coupe doit permettre de montrer le plus grand nombre possible de détails
de construction : - jonction entre toiture et murs, - liaisons murs - planchers, - position des

fenêtres et portes fenêtres, … Donc, plus la construction présentera des formes architecturales
complexes (volumes imbriqués, pans de toitures multiples,), plus on représentera de coupes,
mais, souvent, une à deux coupes judicieusement choisies suffisent pour donner tous les
renseignements nécessaires.
IV-1.1.4. Les façades
De taille 1/50e ou 1/100e, ce plan a pour but de décrire les façades du ou des bâtiments.
C’est la projection orthogonale de la vue extérieure du bâtiment. Les façades représentent

l’élévation d’une construction. En Architecture, elles sont nommées selon leur position par
rapport aux quatre (04) points cardinaux (Nord, Sud, Est, Ouest). Elles sont les résultantes des
coupes.
IV-1.1.5. La volumétrie
Elle permet de présenter les volumes du bâtiment (Représentation 3D). Elle peut faire office de
maquette.
IV-1.2. Présentation des plans
Dans les pages qui suivront, nous présenterons les différents plans que nous avons élaborés au
cours de notre étude suivant la chronologie établie ci-après :
 Le plan de masse
 Le plan de distribution
 Le plan de cotation
 Le plan d’aménagement
 Le schéma d’électricité
 Le schéma d’assainissement
 Le plan de toiture
 Les coupes
 Les façades
 La volumétrie

Le plan de masse

Le plan de distribution

Les cotations

Le plan d’aménagement

Le schéma d’électricité

Le schéma
d’assainissement

Les coupes

Les façades

La volumétrie

IV-2. Étude structurelle
IV-.2.1. Étude et proposition de la structure porteuse
IV-2.1.1. Étude et nature du sol
Pour déterminer la nature du sol, l’on peut procéder de deux manières : une étude géotechnique
en laboratoire ou in situ ou une étude théorique par le biais de la carte géologique. N’ayant pas fait d’étude
géotechnique pour l’identification de la contrainte du sol, nous nous referons à la carte géologique de la
Côte d’Ivoire.
 Détermination de la nature du sol.
NIABLE
FIGURE 1 : CARTE GÉOLOGIQUE SIMPLIFIÉE DE LA CÔTE D’IVOIRE
SOURCE : SODEMI

Selon la carte géologique de la Côte d’Ivoire la commune de Niablé est fondée sur un sol
constitué en majorité de : anorthosite, norite et charnockite. Or, ce type de sol est réputé pour
sa forte composition Feldspath et en mica ; qui sont tous deux des minéraux des roches
volcaniques qui sont connus pour leur solidité.
 Détermination de la portance
Quand on sait que les roches volcaniques sont des roches stables, cohérentes ; donc solides, on
clairement affirmer que le sol de Niablé est du type rocheux mais d’une roche peu fissurée,
saine non désagrégée et de stratification favorable.
TABLEAU 4: CONTRAINTE ADMISSIBLE DES NATURES DE SOL
Nature du sol q (Mpa)

Roches peu fissurées saines non désagrégées
de stratification favorable 0,75 à 4,5
Terrain non cohérent à bonne compacité 0,35 à 0,75
Terrain non cohérent à moyenne compacité 0,20 à 0,40
Argile 0,03 à 0,30
SOURCE : DTU 13.12
Le tableau ci-dessus nous renseignement que notre sol support a une contrainte admissible
comprise entre 0,75 Mpa et 4,5 Mpa.
En nous positionnant dans le cas le plus défavorable, nous avons un sol de contrainte admissible
qadm = 0,8 Mpa.
IV-2.1.2. Nature et choix des fondations
Pour la structure à étudier (portance de 8 bars à 1,00 m), nous choisirons des fondations
superficielles comme indiqué par le laboratoire géotechnique. Ce sont des fondations de
profondeur inférieure à trois (3) mètres. Etant donné que la portance du sol est convenable nous
proposons comme assise du bâtiment des semelles isolées au niveau des poteaux et des semelles
filantes légèrement armées sous les murs.

IV-2.1.3. Étude de structuration
Notre projet de construction d’un bâtiment rez-de-chaussée avec une toiture dalle sera réalisé
avec un système « Poteaux-Poutres » avec des murs reposant sur des semelles filantes en
Béton armé afin de permettre au bâtiment de résister convenablement aux sollicitations et lui
fournir la capacité de résister aux charges supplémentaires dues à une augmentation de niveau
dans le futur. Dans le but de respecter la trame de la conception architecturale du bâtiment, de
faire moins de pression au sol et ensuite avoir une meilleure résolution de descente de charges
au niveau des poutres, poteaux, et des semelles de fondation, nous avons proposé un schéma de
structuration pour montrer comment sera structuré le bâtiment.
Schéma de structuration

IV-2.1.3.2. Détermination des éléments à

calculer
En vue de respecter une certaine homogénéité de la structure et de trivialiser la note de calcul,
nous étudierons spécialement les éléments de la structure les plus chargés :
 Poutrelle du panneau entre les files X1, X4, Y1 et Y2 ;

 Dalle pleine du panneau entre les files X3, X5, Y7 et Y8 ;
 Poutres 1 et 2 de la file X4.
 Poteau P16 ;
 Semelle isolée sous le poteau 16 ;
 Semelle filante sous le mur de la façade Nord.
IV-2.2. La note de calcul
IV-2.2.1. Hypothèses de calculs
IV-2.2.1.1. Méthode utilisée

Le dimensionnement est une étude qui suit une chronologie bien précise. Pour mener à bien
cette étude et de présenter parfaitement une note de calcul, nous avons suivi ma démarche
suivante :
 Hypothèses générales de calcul ;

 Prédimensionnement ;
 Hypothèses particulières ;
 Dimensionnement.
- Descente de charge sur l’élément de la structure à calculer ;
- Modélisation et RDM (Résistance Des Matériaux)
- Calcul des sections d’aciers par rapport à l’état de limite approprié ;
- Choix des armatures ;
- Dispositions constructives
- Tableau partiel des résultats du raisonnement.
 Schéma de ferraillage de l’élément.

IV-2.2.1.2. Règlements généraux de calculs

Les calculs des éléments en béton armé sont effectués selon les règles du Béton Armé aux États-
Limites (BAEL). La méthode d’analyse structurelle est celle de la Résistances Des Matériaux
(RDM).
TABLEAU 5: RÈGLEMENTS GÉNÉRAUX DE CALCULS
BETON ARME AUX ETATS LIMITES BAEL 91 modifié 99
NEIGE ET VENT NV 65
CHARGE PERMANENTE CM 66
CHARGE D’EXPLOITATION NF P 06-001
SOURCE : PFE 2021
IV-2.2.1.3. Caractéristiques des matériaux
Les caractéristiques des matériaux sont consignées dans les tableaux ci-dessous :
TABLEAU 6 : CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX
SYMBOLES ET GRANDEURS
NATURE DÉSIGNATIONS
FORMULES PHYSIQUES
Contrainte admissible à l’ELS 𝝈s 0,80 MPa
Coefficient de sécurité du béton γb 1,5

SOL
Coefficient de la durée
Θ 1
d’application des charges
Résistance caractéristique du béton

fc28 25 MPa
BETON à 28 jours d’âge (chantier courant)
Contrainte de traction ft28 = 0,6+0,06.fc28 2,1 MPa

Contrainte de calcul du béton à

l’ELS ou contrainte admissible du fbser = 𝝈bser = 0,6 fc28 15 MPa
béton en compression
Contrainte de calcul du béton à

fbu = 0,85. fc28 /( θ.γb) 14,17 MPa
l’ELU
Diamètre du plus gros granulat D 25 mm
En infrastructure e 5 cm
Enrobage
En superstructure e 3 cm
Coefficient de sécurité de l’acier en

γs 1,15
combinaison non accidentelle
Coefficient de fissuration Η 1,6
Coefficient d’équivalence
n 15
Acier/Béton
Limite élastique de l’acier HA feE500 500 MPa
Contrainte de calcul de l’acier à

l’ELS (en fissuration peu fsser= fe 500 MPa
préjudiciable)
Contrainte de calcul de l’acier à

fsu = fe / γs 434,78 MPa
l’ELU
ACIER
Module d’Young de l’acier Es 2.105 MPa
Limite élastique du treillis soudé feE500 500 MPa
Limite élastique des aciers

Fet 500 MPa
transversaux
SOURCE : PFE 2021

TABLEAU 7 : DONNÉES POUR DESCENTE DE CHARGE
DESIGNATIONS POIDS VOLUMIQUES OU SURFACIQUES
TOITURE DALLE
CHARGES PERMANENTES (G)
Enduit au mortier de ciment (3 cm) 0,30 kN/m2/cm
Chape au mortier de ciment 4 cm. ép. 0,40 kN/m2
Dalle à corps à corps creux (16+4) 2,85 kN/m2
Faux plafond en plâtre (3 cm) 0,30 kN/m2
Accrotère 1,3 kN/m2
CHARGES D’EXPLOITATION (Q)
Charge d’entretien 1 kN/m2
Équipements mécaniques 3,6 kN/m2
RDC
Enduit au mortier de ciment (3 cm) 0,30 kN/m2/cm
Carrelage marbre 1 kN/m2
Chape au mortier de ciment 4 cm. ép. 0,40 kN/m2
Dalle à corps à corps creux (16+4) 2,85 kN/m2
Faux plafond en plâtre (3 cm) 0,30 kN/m2
Agglos 1,3 kN/m2
CHARGES D’EXPLOITATION (Q)
Charge d’entretien 1 kN/m2
Charges d’utilisation 5 kN/m2
Poids des équipements mécaniques 3,6 kN/m2
SOURCE : PFE 2021

IV-2.3. Calcul du plancher de la toiture
La toiture du bâtiment sera constituée deux (2) types de plancher, c’est-à-dire une partie en
corps creux et une autre en dalle pleine (plus précisément, les parties du plancher en porte-à-
faux).
IV-2.3.1. Dimensionnement du plancher à corps creux
Cette étape consiste à déterminer la section d’acier des éléments porteurs du plancher en corps
creux à savoir les poutrelles. Le principe de calcul qui servira pour le dimensionnement est le
calcul de section d’une poutre en Té soumise à la flexion simple à l’ELS comme proposé par le
BAEL 91 modifié 99.
 Repérage du plancher
FIGURE 2: REPÉRAGE DU PLANCHER À CORPS CREUX
SOURCE : PFE 2021
IV-2.3.1.1. Prédimensionnement de la poutrelle
Le plancher retenu pour le prédimensionnement porte dans le sens de la plus petite portée avec
la poutrelle ayant la plus grande portée. Nous conserverons les résultats obtenus pour
l’ensemble des autres poutrelles.
C’est dans cette logique que nous avons choisi le plancher g pour effectuer nos calculs.

La hauteur h du plancher est donnée par la formule suivante :
𝐿
h ≥ 22,5 , avec : L, la longueur maximale des poutrelles et h, l’épaisseur du plancher
Dans le cas de notre projet L= 411 cm donc :
411
h≥ donc h ≥ 18,18. On décide alors de choisir h = 20 cm c’est-à-dire (16+4).
22,5
Par conséquent nous avons :
 dalle de compression h0 = 4 cm ;
 corps creux (hourdis) de 16 cm.
On a :
b0 = 12 cm et b = b0 + 2b1
𝐿 𝐿′
b1 ≤ min⁡(10 ; 2 ) avec : L, la portée du plancher et L’,longueur de l’entrevous
4,09 0,60
b1 ≤ min⁡( 10 ; ) → b1 ≤ min(0,409⁡; 0,30)
2
b1 ≤ 0,30 m
On choisit donc :
b1 = 24 cm
b = b0 + 2b1
b = 12 + 2×24
b = 60 cm
Ainsi nous avons un plancher a corps creux de type 16+4 de dimension :
 hauteur du plancher : h = 20 cm ;
 distance entre axes des poutrelles : b = 60 cm ;
 largeur de la poutrelle bo = 12 cm ;
 épaisseur de la table de compression : h0 = 5 cm.

Esquisse
FIGURE 3: ESQUISSE DE LA POUTRELLE DE TYPE 16+4
SOURCE : PFE 2021
IV-2.3.1.2. Descente de charge sur la poutrelle
La descente des charges consiste à étudier le cheminent des charges dans la structure depuis
leur point d’application jusqu’aux fondations. Elle s’est faite selon le principe de la zone
d’influence de l’élément considéré. La largeur d’influence de la poutrelle est de 0,60m.
Les charges supportées par celle-ci sont :
 charge permanente :
étanchéité multicouches .............……...………........……..… ….0,12 kN/m2 ;
chape au mortier de ciment .............……...………........……..… 0,40 kN/m2 ;
dalle à corps creux (16+4) ………………….........…………..…… 2,85 kN/m2 ;
faux-plafond en plâtre (3cm d’épaisseur) …………......................0,30 kN/m2.
 charge d’exploitation :
lieux de culte avec assistance debout ……………….…............ 1 kN/m2 ;
installation mécanique .............……...………........…………….. 3.60 kN/m2.
Le calcul total des charges est représenté dans le tableau suivant :

TABLEAU 8 : DESCENTE DE CHARGE SUR LA POUTRELLE
Dimensions Charges Permanentes G Surchages d'Exploitation

Poids Poids
Désignation des Poids volumiq TOTA Poids volumiq TOTA
N°
ouvrages surfaciq. . L surfaciq. . L
L l h/ép (KN/m2 (KN/m3 (KN/m (KN/m2 (KN/m3 (KN/m
(m) (m) (m) ) ) ) ) ) )
Etanchéité
1 multicouche 0,60 0,12 0,072
2 Chape 0,60 0,4 0,240
3 Enduit 0,60 0,30 0,180
Faux plafond
4 ep=3cm 0,60 0,30 0,180
5 Poids des conduits 0,60 3,60 2,160
6 Dalle à corps creux 0,60 2,85 1,710
7 charge d'entretien 0,60 1,00 0,600
TOTAL G 2,382 TOTAL Q 2,760
SOURCE : PFE 2021
IV-2.3.1.3. Dimensionnement de la poutrelle

TABLEAU 9: FICHE DE CALCUL DE LA POUTRELLE
Données
Largeur de la table b= 0,60 m
Largeur de la retombée bo = 0,12 m
Hauteur de la table ho = 0,05 m
Hauteur de la poutre h= 0,20 m
Longueur de la poutre l= 4,11 m
Dimensions caractéristiques
Enrobage e= 2,00 cm
Hauteur utile des aciers tendus d= 0,15 m
Hauteur utile des aciers comprimés d' = 0,04 m
Charges permanentes G= 2,38 KN/m
Surcharges d'exploitation Q= 2,76 KN/m

Combinaison d'actions à l'ELS G+Q Pser = 0,005 MN
Contrainte de l'acier utilisé Fe = 500 MPa
Contrainte du béton à 28 jours Fc28 = 25 MPa
Moment de service Pser. L2 / 8 Mser = 0,01 MN.m
Conditions de fissuration ( 1 ) FP ; ( 2 ) FTP Type : 1

Calcul des contraintes de travail

Contrainte limite du béton en
0.6 + ( 0.06 x Fc28 ) Ft28 = 2,10 MPa
traction
FP = mini ( 2/3 Fe ; maxi ( 1/2 Fe ; 110 x ((η x
Contrainte admissible des aciers Ftj )^0,5 )))
tendus 250,0
FTP = 0.80 .𝜎st.( FP ) σst = MPa
0
Contrainte admissible du béton σbc.ad
( 0,6 x Fc28 ) 15 MPa
comprimé =
Contrainte de travail du béton 𝜎𝑠𝑡. ℎ𝑜
σbc = 8,33 MPa
comprimé 15⁡(⁡d⁡ − ⁡ho⁡)
ℎ0 MN.
Moment repris par la table 0,5.σbc.h0.b.( d - ) Mtser = 0,010
3
m
Détermination du mode de calcul Si Mtser > Mser => Calcul rectangulaire
La section se calcule
Si Mtser < Mser => Calcul en T en T
Calcul des paramètres caractéristiques de la section

15⁡𝑥⁡𝜎𝑏𝑐. 𝑎𝑑
Coefficient de la fibre neutre α= 0,474
15⁡x⁡⁡σbc. ad⁡ + ⁡σst
Ordonnée de la fibre neutre αxd y= 0,15 m
𝑦
0,5.b.y.σbc.ad.(d - )-0,5.(b-bo).(y-ho).σbc.ad.
3
y−ho
Moment résultant du béton de .
𝑦
service y−ho
.( d - ho - )
3
Mrbser = 0,052 MN.m

Si Mrbser > Mser => Aciers simples
Mode de calcul de la section Aciers simples
Si Mrbser < Mser => Aciers comprimés
Détermination des sections d'aciers
ho
Bras de levier du couple interne min(d -⁡ ;0,99.d - 0,4.h0) Zs = 0,13 m
2
y⁡−⁡d′⁡ 165,0
Contrainte des aciers comprimés 15 x σbc.ad .⁡ σsc = MPa
𝑦
0
Section théorique des aciers
( Mser - Mrbser ) / (( d - d' ) x σsc ) Asc = 0,00 cm²
comprimés
Si Mrbser > Mser => ( Mser / ( Zb x σst )
Si Mrbser < Mser =>
Section théorique des aciers tendus Ast = 3,47 cm²
Mrbser /( Zb.σst ) + [( Mser - Mrbser ) / (( d - d' ). σst )]

Choix d'une section commerciale des aciers tendus

Lit n° 1 Ast 1
3 HA 12 3,39 cm²
Choix : =
Lit n° 2 Ast 2
1 HA 12 1,13 cm²
Choix : =
Ast = 4,52 cm²
SOURCE : PFE 2021
Schéma de ferraillage de la
poutrelle

IV-2.3.2. Dimensionnement de la dalle pleine
Comme pour le plancher a corps creux, il sera question de déterminer les sections d’acier
nécessaire pour supporter le plancher. Le calcul des armatures reviendra à étudier à la flexion
simple une poutre à l’ELU et la vérifier à l’ELS comme proposé par le BAEL 91 modifié 99,
en prenant comme largeur b=1 m.
 Repérage du plancher
FIGURE 4:REPÉRAGE DU PLANCHER EN DALLE PLEINE

SOURCE : PFE 2021
IV-2.3.2.1. Pré dimensionnement de la dalle

pleine
 Sens de portée de la dalle pleine
Les portées lx et ly d'un « panneau » de dalle sont mesurées entre axe des appuis :
⁡𝐥𝐱
- Si 0,4 ≤ =∝ ≤ 1, la dalle est considérée comme portant dans deux directions
⁡𝐥𝐲⁡

⁡𝐥𝐱
- Si ⁡𝐥𝐲⁡ =∝ ≤ 0,4, la dalle est considérée comme portant uniquement dans le sens de
sa petite portée.
⁡𝐥𝐱 ⁡𝟕𝟎
Alors : ∝= ⁡𝐥𝐲⁡ ∝= ⁡𝟑𝟑𝟕⁡ ∝= 0,21
Donc la dalle porte uniquement dans un seul sens car ∝< 𝟎, 𝟒.
 Épaisseur « h » de la dalle pleine
Le prédimensionnement de la hauteur des dalles est effectué selon les relations suivantes :
Lx
- h≥ pour les dalles sur appuis simples ;
20
Avec Lx la portée de la dalle
Lx
- h≥ pour les dalles continues.
35
La dalle à calculer est considérée comme un porte-à-faux encastré dans une poutre servant
d’appui :
Lx 80
h≥ h≥ h ≥ 4 cm
20 20
Pour des raisons de :
- Résistance à l'incendie ;
- Sollicitation d'effort tranchant ;
- État-limite de déformation.
Nous optons pour une dalle pleine d’épaisseur h = 15 cm.
IV-2.3.2.2. Descente de charge
La dalle pleine est soumise à deux types de charges à ce niveau : les charges uniformément
reparties et des charges ponctuelles due aux acrotères.
 Charges uniformément reparties

Les charges supportées par la dalle sont :

o Charge permanente
étanchéité multicouche .....................................……………….…… 0,12 kN/m2 ;
chape au mortier de ciment ……………..................……..… ………0,4 kN/m2 ;
faux-plafond en plâtre (3cm d’épaisseur) ………...…......................0,3 kN/m2 ;
enduit …………………………………………………………………….0,3 kN/m2.
Total charge permanente : G1 = 1,12 KN/m
o Charge d’exploitation
charges d’entretien ……………….……...........................................1 kN/m2 ;

poids des équipements…………………………………………………3,6 kN/m2.
Total charge d’exploitation : Q1 = 4,6 kN/m
 Charges ponctuelles
Charge ponctuelle de l’acrotère (enduit + agglos) ................................(1,3+0,3) ×1,00×0,70 =

1,12 kN
Total charge ponctuelle : G2 = 1,12 kN.
IV-2.3.2.3. Dimensionnement des aciers

 Combinaison des actions
- Charges uniformément reparties
ELU ELS
Pu1 = 1,35 G1 + 1.5 Q1 PS1 = G1 + Q1

PS1 = 1,12 + 4,6
Pu1 = 1,35 x1,12 + 1,5 x 4,6
PS1 = 5,72 KN/m
Pu1 = 8,41 KN/m

- Charges ponctuelles
ELS
ELU
PS2 = G2
Pu2 = 1,35 G2
PS2 = 1,12 KN
Pu2 = 1,35 x 1,12
Pu2 = 1,51 KN
 Calcul des moments du aux sollicitations

Pu2 = 1,51 kN
Pu1 = 8,41 kN/m
L = 80
FIGURE 5: MODÉLISATION RDM DE LA DALLE PLEINE

SOURCE : PFE 2021
ELU ELS
Pu1 ×l2 Ps1 ×l2

Mu = + Pu2 × l Ms = + Ps2 × l
2 2
8,41⁡×0,802 5,72⁡×0,802
M𝑢 = + 1,51 × 0,80 Ms = + 1,12 × 0,80
2 2
Mu = 3,11 kN.m Ms = 2,19 kN.m
 Calcul de d
d = min {0,9h ; h – e – 3cm}
d = min {0,9 x 15 ; 15 – 3 – 3}
d = min {13,5 ; 9}
d = 9 cm

 Calcul du moment réduit
𝑀𝑢
𝜇=
𝑏⁡𝑑 2 𝑓𝑏𝑢
𝟑,𝟏𝟏⁡⁡.106
𝜇=
1000⁡𝑥⁡902 𝑥⁡14,17⁡
𝝁 = 0,03
 Calcul de ɣ
𝑀𝑢
ɣ= 𝑀𝑠
𝟑,𝟏𝟏⁡
ɣ = 𝟐,𝟏𝟗⁡⁡⁡⁡
Ɣ = 1,42
 Calcul de 𝝁lu
Nous avons des aciers de classe Fe 500 ; d’où
𝝁lu = 0,344 ɣ + 0,0049 fc28 – 0,305
𝝁lu = 0,344 x 1,42 + 0,0049 x 25 – 0,305
𝝁lu = 0,31
Nous remarquons que 𝝁lu < 𝝁. Alors le calcul se fait sans aciers comprimés (Asc = 0)
 Calcul de α
α = 1,25 (1-√1 − 2𝜇)
α = 1,25 (1-√1 − 2 × 0,30⁡)
α = 0,46
 Calcul de z
z = d(1-0,4 α)
z = 9x(1-0,4 x 0,46)
z = 7,34 cm

 Calcul de la section d’aciers tendus

𝑀𝑢
Asx = 𝑧.𝑓𝑠𝑢
3,11⁡⁡.106
Asx = 73,4⁡×⁡437,78
Asx = 0,97 cm²/ml
 Vérification de la condition de non fragilité
𝑓𝑡𝑗
Ascnf = 0,23 b d 𝑓𝑒
2,1
Ascnf = 0,23 x 100 x 9 x 500
Ascnf = 0,87 cm².
Asx > Ascnf. Donc nous choisissons des aciers de section supérieure à Ast.
Choix des aciers : Nous choisissons 4HA6 = 1,13 cm² > 0,97 cm²
 Armatures de répartition (Asy)
Il s’agit des aciers de répartition. La section Asy est donnée par :
𝐴𝑠𝑥 1,13⁡
Asy = =
4 4
Asy = 0,28 cm2/ml
Choix des aciers : Nous choisissons 4HA6 = 1,13 cm² > 0,28 cm²
 Armatures transversales
Les dalles présentent en général une grande largeur en comparaison aux poutres, les contraintes
de cisaillement sont donc souvent très faibles et dans la plupart des cas les armatures
transversales (perpendiculaires au plan de la dalle) ne sont pas nécessaires.
Ceci est admis si les 2 conditions suivantes sont respectées :
- Pas de reprise de bétonnage dans l’épaisseur de la dalle ;
- La contrainte conventionnelle de cisaillement calculée en flexion simple doit respecter

0,07.fcj
cette inéquation : τu ≤ γb

Ainsi, la contrainte conventionnelle de cisaillement τu est donné par :
Pu = Pu1 + Pu2 = 8,41 + 1,12 = 9,53 kN/ml
u P .L 9,53×800
τu = ⁡ 2b.d = 2×1000×90 = 0,37⁡MPa.
0,07.fcj 0,07×25
Or: = = 1,17⁡MPa.
γb 1,5
𝟎,𝟎𝟕.𝐟𝐜𝐣
Ainsi, 𝛕𝐮 ≤ , il n’est donc pas nécessaire de disposer des armatures transversales car en
𝛄𝐛
plus il y’aura pas de reprise de bétonnage.
 Dispositions constructives
Étant donné que nous sommes en fissuration peu-préjudiciable l’article A.8.2,42 du BAEL
préconise d’utiliser les inéquations suivantes pour déterminer les espacements maximaux de ex
et ey selon la direction la plus sollicitée et la direction perpendiculaire à cette dernière.
 ex ≤ min{3. ep⁡; 33⁡cm}  ex ≤ min{3 × 15⁡; 33⁡cm}  ex ≤ 33⁡cm.
 ey ≤ min{4. ep⁡; 45⁡cm}  ey ≤ min{4 × 15⁡⁡; 45⁡cm}  ey ≤ 45⁡cm.
Alors les aciers principaux seront séparés de ex = 25 cm et les aciers de répartitions de ey = 25

cm.
La dalle en porte-à-faux prolonge le plancher ainsi pour une question d’équilibre, nous
prolongerons les aciers porteurs à une distance 1,5 de la portée du porte-à-faux.
TABLEAU 10 : RÉCAPITULATIF DU PRÉDIMENSIONNEMENT
DESIGNATION DE L’ELEMENT : DALLE PLEINE (i)
PRE-DIMENSIONNEMENT
Dimension de la Hauteur: cm
Hauteur (cm)
dalle pleine (cm) Min Max
Lx=70 / Ly=359 4 - h = 15
SOURCE : PFE 2021

TABLEAU 11 : RÉSULTAT DU DIMENSIONNEMENT DE LA POUTRELLE

DIMENSIONNEMENT
Diamètre Ld unitaire :
Armature Nbre Forme Espacement Kg/ml
Ø (mm) cm
Longitudinale 6 4/m 25 0,222 280
Repartition 6 4/m 25 0,222 280
SOURCE : PFE 2021
Schéma de ferraillage

IV-2.4. Calcul des poutres
IV-2.4.1. Sollicitation des poutres-établissement des formules
RDM
IV-2.4.1.1. Choix de la méthode de calcul des

moments
Figure 6: Repérage de la poutre

SOURCE : PFE 2021
 La méthode de Caquot - domaine de validité
La méthode de calcul des planchers à charge d 'exploitation relativement élevée, due à A.

Caquot, s'applique dans les cas où :
- les charges d 'exploitation sont susceptibles de variations rapides dans le temps et en position
; et où :
qB = somme des charges variables
g = somme des charges permanentes
Vérifient : {qB > 2.g ou qB > 5 KN/m2
- les poutres sont associées à une dalle générale (sections en T en travée). Cette méthode ne
devrait donc pas s'appliquer à ce bâtiment qui est destiné à un usage de bureaux. Mais, on peut
utiliser la méthode de Caquot minorée : charges permanentes = 2g / 3.

 La méthode forfaitaire- domaine de validité
La méthode forfaitaire de calcul des planchers à charge d 'exploitation modérée s'applique dans
les cas où :
a) les charges d'exploitation sont modérées c'est à dire où : qB = somme des charges
variables,
g = somme des charges permanentes, vérifient : qB ≥ 2.g
b) la fissuration ne compromet pas la tenue des revêtements ni celle des cloisons.
c) les éléments de plancher ont une même inertie dans les différentes travées,
d) les portées vérifient :
Les conditions a) et b) sont en concordance avec le bâtiment soumis à notre étude. Par contre
les conditions c) et d), sont restrictives. En effet, les poutres des planchers n'ont pas la même
inertie et de plus les portées ne sont pas toujours dans les rapports établis.
Conclusion : la méthode de Caquot sera retenue en prenant 2g/3 car les conditions c et d de
la méthode forfaitaire ne sont pas remplies.
IV-2.4.1.2. Évaluation des moments fléchissant

par la méthode de Caquot
 Travées fictives (l’i)
La méthode prévoit des réductions sur les longueurs réelles ( Ii ) des travées:
l’i = li ; pour les travées de rive sans porte-à faux,
l'i =0,8 l pour les travée s intermédiaires.

 Moments sur appuis - cas des charges réparties
Schéma RDM de la poutre
FIGURE 7 : MODÉLISATION RDM DE LA POUTRE
SOURCE : PFE 2021
N.B: Le moment maximal en travée s'obtient en chargeant la travée concernée et en déchargeant

les deux (2) travées voisines.
Soit une travée isolé d'une poutre continue.
FIGURE 8 : TRAVÉE ISOLÉE
SOURCE : PFE 2021
Les moments sur appui Mw et Me assurent la continuité de la poutre.
 Les réactions d 'appui
𝑃.𝑙 𝑀𝑤−𝑀𝑒
R1 = R2 =⁡ +
2 𝑙
 Effort tranchant
V(x) = R1 – P.x
𝑙 𝑀𝑒−𝑀𝑤
= P (2 – x) +
𝑙
Le moment fléchissant est maximal au point où V(x) = 0
𝑙 𝑀𝑤−𝑀𝑒 𝑙 𝑀𝑒−𝑀𝑤
P (2 – x) + = 0 ↔ - P ( – x) =
𝑙 2 𝑙
𝑙 𝑀𝑒−𝑀𝑤
X= +
2 𝑃.𝑙

𝑙 𝑀𝑤−𝑀𝑒 𝑙 𝑀𝑒−𝑀𝑤 𝑥2
Or M(x) = ∫ 𝑉(𝑥)𝑑𝑥 = ∫(P⁡(2 ⁡– ⁡x) ⁡ + ⁡ ⁡)𝑑𝑥 = (P 2 + )x - P 2 + K
𝑙 𝑙
Pour x = 0, M(0) = Mw ; donc K = Mw.
Et sa valeur maximale est :
𝑙 𝑀𝑒−𝑀𝑤 𝑥2
Mmax = M(x0) = (P 2 + )x0 - P 20 + Mw
𝑙
II.2.3.1.2. Efforts tranchants maxima sur appuis
Modélisation RDM
Figure : Cas de chargement pour effort tranchant extrême sur appui
𝑀𝑖−𝑀𝑖−1
VWi = V0w +
𝑙𝑤𝑖
𝑀𝑖+1−𝑀𝑖
Vei = V0e +
𝑙𝑒𝑖
V0w et V0e : efforts tranchants sur appui Gi des travées de référence en valeur algébrique,
Mi-1, Mi et Mi-1 : moments sur appuis avec leurs signes.
N.B. : Les valeurs maximales de l'effort tranchant sur un appui s'obtiennent en chargeant les 2
travées adjacentes et en déchargeant les 2 travées les encadrant.

 Efforts tranchants sur appui d'une travée de référence
Modélisation RDM d’une travée
𝑙
V(x) = P(2 – x), Donc pour une travée :
𝑙
L'appui de gauche (x = 0) : Vw = P⁡2
𝑙
L'appui de droite (x = l): Ve = - P⁡2

IV-2.4.2. CAS DES POUTRES DE LA FILE X5
TABLEAU 12 : DESCENTE DE CHARGE SUR LES TRAVÉES DE LA POUTRE

Travée 1
Aire
Dimensions tributair Charges Permanentes G Surcharges d'Exploitation
Désignation
e
N° des
Poids Poids Poids Poids
ouvrages L l h/ép TOTAL TOTAL
S (m2) surfacique volumique surfacique volumiques
(m) (m . (m) (KN/m) (KN/m)
(KN/m2) (KN/m3) (KN/m2) (KN/m3)
Étanchéité
1 3,88 7,78 0,12 0,241
multicouche
2 Chape 3,88 7,78 0,4 0,802
3 Enduit 3,88 7,78 0,30 0,602
Faux
4 plafond 3,88 7,78 0,30 0,602
ép.=3cm
Poids des
5 3,88 7,78 3,60 7,219
conduits
Dalle à
6 3,88 7,78 2,85 5,715
corps creux
charge
7 3,88 7,78 1,00 2,005
d'entretien

Travée 2
Aire
Dimensions Charges Permanentes G Surcharges d'Exploitation
tributair
Désignation
N° l Poids Poids Poids Poids
des ouvrages L h/ép TOTAL TOTAL
(m S (m2) surfaciques volumiques surfaciques volumiques
(m) (m) (KN/m) (KN/m)
) (KN/m2) (KN/m3) (KN/m2) (KN/m3)
Étanchéité
1 3,15 5,37 0,12 0,205
multicouche
2 Chape 3,15 5,37 0,4 0,682
3 Enduit 3,15 5,37 0,30 0,511

Faux plafond
4 3,15 5,37 0,30 0,511
ép.=3cm
Poids des
5 3,15 5,37 3,60 6,137
conduits
Dalle à corps
6 3,15 5,37 2,85 4,859
creux
charge
7 3,15 5,37 1,00 1,705
d'entretien
Travée 1 Travée 2
L1 G1 Q1 L2 G1 Q2
4,09 7,96 9,22 3,32 6,77 7,84
Source : PFE 2021

Modélisation de la poutre
SCHÉMA 1: MODÉLISATION DE LA POUTRE

Source : PFE 2021
IV-2.4.2.1. Moments maximaux sur appuis

Mi : moment sur appui Ai.
Déjà, les moments M1 = M3 = 0
Pour obtenir le moment max. sur A2, il faut charger les travées l1 et l2.
Modélisation des travées
FIGURE 9 : CAS DE CHARGEMENT POUR CALCUL DU MOMENT SUR A2
Source : PFE 2021

⁡𝑃𝑊 𝑙′3𝑤 +⁡𝑃𝑒 𝑙′3𝑒
Mi =
8.5(𝑙′𝑤+⁡𝑙′𝑒⁡⁡⁡)
À l’ELU,
⁡(1.35∗7.96+1.5∗9.22)4.083 +(1.35∗6.77+1.5∗7.84)3.323
Mu2 = = 38,70 kN.m
8.5(4.08+3.32)

À l’ELS,
⁡(7.96+9.22)×4.083 +(6.77+7.84)×3.323
Ms2 = = 27,05 kN.m
8.5×(4.08+3.32)
IV-2.4.2.2. Moments max. en travées

Sur l1 :
Il faut d'abord calculer les moments sur les appuis A1 et A2 en considérant le nouveau cas de
charge.
M1 = 0
⁡(1,35⁡×⁡7,96+1,5⁡×⁡9,22)×⁡4,083 +(1,35⁡×⁡6.67)⁡×⁡3,323
Mu2 = = 31,78 kN.m
8,5⁡×⁡(4.08+3,32)
⁡(7,96+9,22)⁡×⁡4,083 +(6,67)⁡×⁡3,323
Mser2 = = 22.43 kN.m
8,5⁡×⁡(4.09+3.32)
𝑙 𝑀𝑒−𝑀𝑤 4.08 31,78−0

X=2 + = + = 2,36 m.
𝑃.𝑙 2 (1,35⁡×⁡7.96+1.5⁡×⁡9,22)⁡×⁡4,08
4,08 31,78−0
Mtu max = ((1,35 × 7,96 + 1,5 × 9,22) × + ) ×⁡2.36 - (1,35 × 7,96 + 1,5 ×
2 4,09
2.362
9,22) × = 68,26 kN.m.
2
4,08 22,43−0 2,362

Mtser max = ((7,96 + 9,22) × + )⁡×⁡2,36 - (7,96 + 9,22) × + 0 = 47,84
2 4,09 2
kN.m
Sur l2 :
Pu1 = 1,35 x 7,96 = 10,75 kN/m
Pu2 = 1,35 x 6,77+1,5 x 7,84 = 20,90 kN/m
Ps1 = 7,96 kN/m
Ps2 = 6,77+7,84 = 14,61 kN/m
Il faut charger la poutre l2 et décharger l1.

M3 = 0
10,75×4,083 +20,90×3,323
Mu2 = = 23,77 kN.m
8.5×(4,08+3,32)
7,96×4,083 +14,61⁡×3,323
Mser2 = = 17,09 kN.m
8.5(4.08+3.32)
𝑙 𝑀𝑒−𝑀𝑤 3,32 0−23,77

X= + = + = 1,31 m.
2 𝑃.𝑙 2 20,90×3,32
3,32 0−23,77⁡ 1,312

Mtu max = (20,90⁡ × + )⁡×1,31 - 20,90⁡ × + 23,77 = 41,91kN.m
2 3,32 2
3.32 0−17,09⁡ 1.312

Mtser max = (14,61 × + )⁡×1,31 -⁡14,61 × + 17,09 = 29,58 kN.m
2 3,32 2
TABLEAU 13: RÉCAPITULATIF DES MOMENTS EN TRAVÉE
Travées L1 L2
Mtu max (kN.m) 68,26 41,91
Mtser max (kN.m) 47,84 29,58
SOURCE : PFE 2021
IV-2.4.2.3 Calcul des efforts tranchants extrêmes

sur appuis de la poutre
𝑀𝑖−𝑀𝑖−1
VWi = V0w + 𝑙𝑤𝑖
𝑀𝑖+1−𝑀𝑖
Vei = V0e + 𝑙𝑒𝑖
 Détermination des efforts tranchants des travées de référence

𝑙
Vw = P⁡2
𝑙
Ve = - P⁡2

Pu1 = 1,35⁡×⁡7,96+1,5×9,22 = 24,58 kN/m
Ps1 = 7,96+9,22 = 17,18 kN/m
Pu2 = 1,35 ×⁡6,77+1,5 ×⁡7,84 = 20,90 kN/m
Ps2 = 6,77+7,84 = 14,61 kN/m
Appui 1 :
V0w1 = 0
4,08
V0e1 = 24,58 x = 50,14 kN.
2
V0w1 = 0
4,08
V0e1 = 17,18 x = 35,05 kN.
2
Appui 2 :
4,08
V0w2 = - 24,58 × = - 50,14 kN.
2
3,32
V0e2 = 20,90 × = 34,69 kN.
2
4,08
V0w1 = - 17,18 × 2
= - 35,05 kN.
3,32
V0e1 = 14,61 × = 24,25 kN.
2
Appui 3 :
3,32
V0w3 = - 20,90 × = - 34,69 kN.
2
V0e3 = 0 kN.
3,32
V0w3 = - 14,61⁡× = - 24,25 kN.
2
V0e3 = 0 kN.

Une fois les efforts tranchants des travées de référence calculés, il suffit de lire les moments sur
appuis correspondant au cas de chargement et procéder au calcul des efforts tranchants
maximaux sur appuis. Voir page suivante pour calcul des efforts tranchants de la poutre.
Tableau 6 : Calcul des efforts tranchants sur appuis de la poutre

Mi - 1 Mi + 1 Mi Vow Voe Vwi Vei
Poutre Lwi Lei
ELU ELS ELU ELS ELU ELS ELU ELS ELU ELS ELU ELS ELU ELS
1 0,00 0,00 38,70 27,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 50,14 35,05 4,08 - - 59,63 41,68
Appuis 2 0,00 0,00 0,00 0,00 38,70 27,05 -50,14 -35,05 4,08 34,69 24,25 3,32 -40,65 -28,42 23,03 16,10
3 38,70 27,05 0,00 0,00 0,00 0,00 -34,69 -24,25 3,32 0,00 0,00 0,00 -46,35 -32,40 - -
Source : PFE 2021
IV-2.4.2.4. Calcul des aciers longitudinaux

IV-2.4.2.4.1. Méthode de calcul
Les calculs ont été menés suivant l'organigramme de calcul d'une poutre rectangulaire en
fissuration préjudiciable. Cet organigramme présenté à la page suivante est tiré de l'ouvrage
intitulé « Pratique du BAEL 91 ». La combinaison qui a été considérée pour l’ensemble des
calculs des poutres est l’État Limite Ultime (ELS). Notons que toutes les poutres sont soumises
à une flexion simple.
IV-2.4.2.4.2. Planche de calcul des

poutres
 Travée 1
TABLEAU 14 : FEUILLE DE CALCUL DE LA TRAVÉE 1
Données de calcul
Hauteur de la poutre h= 0,25 M
Dimensions caractéristiques Largeur de la poutre b= 0,15 M
Enrobage e= 3,00 cm
Hauteur utile des aciers tendus : =MIN(0,9*F9;F9-
d= 0,19 M
e-3 cm )
Contrainte de l'acier utilisé Fe = 500, MPa
Contrainte du béton à 28 jours Fc28 = 25,0 MPa
MN.
Moment de service Mser = 0,01
m
Conditions de fissuration ( 1 ) FP , ( 2 ) FTP Type : 1,00

Calcul des contraintes admissibles

Contrainte de compression du béton ( 0.6 x Fc28 ) Σbc 15 MPa
Contrainte limite de traction du béton 0.6 + ( 0.06 x Fc28 ) Ft28 = 2,10 MPa
FP = mini(2/3 Fe;maxi(0,5Fe;110x(ηFtj)^0,5 ))
Contrainte limite de traction des aciers σst 250 MPa
FTP = 0.80 x σst ( FP )
Calcul des caractéristiques de la section
Coefficient de la fibre neutre σbc / (σbc + (σst / 15 )) αrb = 0,47
Mrbser MN.
Moment résistant du béton de service 0.5 xσbc x b x αrb ( 1 - ( αrb / 3 )) x d² 0,02
= m
condition à vérifier Mser < Mbser Vérifié
moment réduit du béton de service 15 * Mser / (b* d^2 * σst ) µser 0,06
Lecture du coefficcient α α= 0,25
Bras de levier du couple interne d*(1- α/3) Zb = 0,17 M
Détermination des sections théoriques des armatures

Section des aciers tendus Mser / ( st x Zb ) Ast = 1,27 cm²
VERIFICATION A L'ELU
Caractéristiques de la section
Hauteur utile des aciers comprimés d' = 5,00 cm
Contrainte de compression du béton à
l'ELU ( 0,85 * Fc28)/1,5 fbu = 14,17 Mpa
Contrainte de traction de l'acier à 434,7
l'ELU Fe / 1,15 fsu = 8 Mpa
0,000 MN.
Moment maxi. Ultime Mu = 1 m
Position de l'axe neutre ((Ast - Asc)/(0,8* b))*(fsu / fbu) yu= 0,03 MN
0,8 × b * yu × fbu× (d - 0,4 × yu) + Asc ×fsu × MN.
Moment limite ultime (d-d') MuL = 0,01 m
Condition de passage Mu < MuL Vérifié
Condition de non fragilité
Section d'aciers à la non fragilité 0,23*b*d*Ft28/Fe AsNF = 0,28
Section d'aciers finale
Section des aciers tendus max( Ast, Asc, AsNF ) Astf = 1,27 cm2
Choix de sections commerciales 2 HA 12

CALCUL DES ESPACEMENTS

Diametre d'aciers longitudinaux choisi Фl = 1,20 cm
Фt ≥ Фl/3 Фt ≥ 0,40
Diamètre d'aciers transversaux
Valeur choisie Фt = 0,60 cm
Diametre du plus gros granulat D= 2,50 cm
eh ≥ max(2*Фl, 1,5*D) eh≥ 3,75
Espacement horizontal
Valeur choisie eh = 3,75 cm
Nombre de lits d'aciers (b - 2 * (e +Фt ) + eh ) / ( Фl + eh) n= 2,00

Espacement horizontal final (b- 2 * ( e+ Фt) - nФl ) / (n - 1) eh = 5,40 cm
COMPOSITION DES LITS
Lit n° 1 Choix 1 2 HA 12
Choix de sections commerciales Lit n° 2 Choix 2
Lit n° 3 Choix 3
POUTRE - JUSTIFICATION A L'EFFORT TRANCHANT
Données
Largeur de la poutre b= 0,15 m
Dimensions caractéristiques Hauteur totale de la poutre h= 0,25 m
Hauteur utile de la poutre d= 0,19 m
Contrainte du béton à 28 jours Fc28 = 25 MPa
Effort tranchant ultime Vu = 0,06 MN
Coefficient K K = 0 si ( reprise de bétonnage , FTP )
K = 1 si ( flexion simple , FPP et FP ) K= 1
Fissuration : (1) FPP, (2) FP, (3) FTP 2
Contrainte limite de traction du béton 0.6 + ( 0.06 x Fc28 ) Ft28 = 2,10 MPa
Contrainte tangente de travail Vu / ( b x d ) ζu = 1,98 MPa
Contrainte tangente de travail
FPP = mini [( 0.2 x Fc28 ) /1.5 ; 5 MPa ]
admissible
FP et FTP = mini [( 0.15 x Fc28 ) /1.5; 4 MPa ] ζuadm= 2,50 MPa
Vérification ζu < ζu adm Vérifié

Détermination des armatures transversales

Diamètre des armatures filantes Фl = 12 Mm
Diamètre maxi des aciers transversaux mini (Фt ; h / 35 ; b / 10 ) Фt max = 0,71 Mm
Choix des armatures transversales Фt = 6 Mm
Section des armatures transversales At = 0,57 cm²
Espacement maxi des aciers
mini [0.9 x d ;40 cm ; ( At x Fe ) /( 0.4 x b )] St maxi 17,1 Cm
transversaux
Espacement des aciers transversaux 0.9.At.Fe / [1.15.b( u - ( 0.3 x Ft28 x K ))] St' = 7,48 Cm
Vérification St < St maxi et St > 7 cm Vérifié
Espacement choisi Si aciers comprimés => St maxi = 15Фl St = 7 Cm
Répartition des cours d'armatures

Espacement suivant Caquot 1° cours = St / 2 sur appui 1°cours 3,74 Cm
Nombre de cours n = entier ( l / 2 ) n= 2
Suite de Caquot Choisir dans la liste le nombre immédiatement inférieur à St
Suite : 7 , 8 , 9 , 10 , 11 , 13 , 16 , 20 , 25 , 35 , 40
Justification aux appuis

Appui ( 1 ) rive , ( 2 ) intermédiaire Choix : 1
Profondeur minimale d' appui ( 3.75 x Vu ) / ( b x Fc28 ) a= 5,67 cm
MN.
Moment ultime Uniquement s' il s' agit d' un appui intermédiaire Mu = 0,000
m
Réaction d'appui Uniquement s' il s' agit d' un appui intermédiaire Ru = 0,000 MN
Contrainte moyenne de compression Ru / ( a x b ) mb = 0,00 MPa
Vérification mb < 0.867 x Fc28 Vérifié
Section minimale d' armature sur appui rive = ( Vu x 1.15 ) / Fe
intermédiaire = (1.15 / Fe) x [Vu - ( Mu / 0.9 d )] As = 1,30 cm²
Caractéristique de la poutre Section commerciale des aciers tendus Ast = 1,27 cm²
Contrôle de la section minimale sur
As < Ast Non vérifié
appui
Condition de non fragilité ( Ast / ( b x d )) > 0.23 x ( Ft28 / Fe ) Vérifié
Source : PFE 2021

 Travée 2
TABLEAU 15 : FEUILLE DE CALCUL DE LA TRAVÉE 2
Données de calcul
Hauteur de la poutre h = 0,25
Dimensions caractéristiques Largeur de la poutre b = 0,15 m
Enrobage e= 3,00 cm
Hauteur utile des aciers tendus :
d = 0,19 m
=min(0,9*h;h-e-3 cm )
Fe 500, MP
Contrainte de l'acier utilisé
= 00 a
Fc2 25,0 MP
Contrainte du béton à 28 jours
8= 0 a
Ms 0,02 MN
Moment de service
er = 62 .m
Typ
Fissuration (1) FP , ( 2 ) FTP 1,00
e:

Contrainte de compression du 15,0
( 0.6 x Fc28 ) σbc MPa
béton 0
Contrainte limite de traction du Ft2
0.6 + ( 0.06 x Fc28 ) 2,10 MPa
béton 8
FP=mini ( 2/3 Fe;maxi (0,5Fe;110((η.Ftj
Contrainte limite de traction des 250,
)^0,5 σst MPa
aciers 00
FTP = 0,8. σst ( FP )

Calcul des caractéristiques de la section

αrb
Coefficient de la fibre neutre σbc / (σbc + (σst / 15 )) 0,47
=
Mrbs MN
Moment résistant du béton de service 0,5.σbc. b.αrb (1 - (αrb /3 )).d² 0,03
er = .m
condition à vérifier Mser < Mbser Vérifié
moment réduit du béton de service 15.Mser / (b. d2.σst ) µser 0,29
Lecture du coefficient α α = 0,38
Bras de levier du couple interne d .( 1 - α / 3 ) Zb = 0,17 m
Détermination des sections théoriques des armatures

Section des aciers tendus Mser / (σst .Zb ) Ast 6,32 cm²
VERIFICATION A L'ELU
Caractéristiques de la section
Hauteur utile des aciers
comprimés d' = 5,00 cm
Contrainte de compression du fbu 14,1
béton à l'ELU 0,85.Fc28/1,5 = 7 Mpa
Contrainte de traction de l'acier fsu 434,
à l'ELU Fe / 1,15 = 78 Mpa
MN.
Moment maxi. Ultime Mu 0,03 m
Position de l'axe neutre ((Ast - Asc)/(0,8* b))*(fsu / fbu) yu= 0,16 MN

Moment limite ultime 0,8.b. yu.fbu.(d - 0,4.yu) + Asc.fsu * (d-d') MuL 0,03 MN.m
Condition de passage Mu < MuL Vérifié

Condition de non fragilité
Section d'aciers à la non AsN
fragilité 0,23*b*d*Ft28/Fe = 0,28
Section d'aciers finale
Section des aciers tendus max( Ast, Asc, AsCNF ) Astf 6,32 cm2
Choix de sections commerciales 6 HA 12

CALCUL DES ESPACEMENTS

Diamètre d'aciers longitudinaux Фl= 1,20 cm
Фt ≥ Фl/3 Фt ≥ 0,40
Diamètre d'aciers transversaux
Valeur choisie Фt = 0,60 cm
Diametre du plus gros granulat D = 2,50 cm
eh ≥ max(2*Фl, 1,5*D) eh≥ 3,75
Espacement horizontal
Valeur choisie eh = 3,75 cm
Nombre de lits d'aciers (b - 2 . (e +Фt ) + eh ) / ( Фl + eh) n = 2,00

Espacement horizontal final (b- 2. ( e+ Фt) - nФl ) / (n - 1) eh = 5,40 cm
COMPOSITION DES LITS
Lit n° 1 4HA 12
Choix de sections commerciales Lit n° 2 2HA 12
Lit n° 3
POUTRE2 - JUSTIFICATION A L'EFFORT TRANCHANT

B.A.E.L 91 révisé 99
Données
Largeur de la poutre b = 0,15 m
Dimensions caractéristiques Hauteur totale de la poutre h = 0,25 m
Hauteur utile de la poutre d = 0,19 m
Fe
Contrainte de l'acier utilisé 500 MPa
=
Contrainte du béton à 28 jours Fc28 25 MPa
Effort tranchant ultime Vu 0,06 MN
Coefficient K K = 0 si ( reprise de bétonnage , FTP )
K = 1 si ( flexion simple , FPP et FP ) K= 0
Conditions de fissuration ( 1 ) FPP , ( 2 ) FP , ( 3 ) FTP 2


Contrainte limite de traction du
0.6 + ( 0.06 x Fc28 ) Ft28 2,10 MPa
béton
Contrainte tangente de travail Vu / ( b x d ) ζu = 1,98 MPa
Contrainte tangente de travail FPP = mini [( 0.2 x Fc28 ) /1.5 ; 5 MPa ]
Admissible FP et FTP = mini[( 0,15.Fc28 ) /1.5 ; 4 MPa ] ζu,ad 2,50 MPa
Vérification ζu < ζu adm Vérifié
Détermination des armatures transversales

Diamètre des armatures Фl
12 mm
filantes =
Diamètre maxi des aciers
mini (Фl , h / 35 , b / 10 ) Фt.m 0,71 mm
transversaux
Choix des armatures
Фt = 6 mm
transversales
Section des armatures
At = 0,57 cm²
transversales
Espacement maxi des aciers transversaux mini [ 0.9 x d , 40 cm , ( At x Fe ) / ( 0.4 x b )] Stma 17,1 cm
Espacement des aciers ( 0.9 x At x Fe ) / [ b x 1.15 x (ζu - ( 0.3 x
St' = 7,48 cm
transversaux Ft28 x K ))]
Vérification St < St maxi et St > 7 cm Vérifié
Espacement choisi Si aciers comprimés => St maxi = 15Фl St = 7 cm
Répartition des cours d'armatures

1°cou 3,74 cm
Espacement suivant Caquot 1° cours = St / 2 sur appui
r
Nombre de cours n = entier ( l / 2 ) n= 2

Choisir dans la liste le nombre
Suite de Caquot
immédiatement inférieur à St
Suite : 7 , 8 , 9 , 10 , 11 , 13 , 16 , 20

Justification aux appuis

Cho
Appui( 1 ) rive , ( 2 ) intermédiaire 1
ix :
Profondeur minimale d' appui ( 3.75 x Vu ) / ( b x Fc28 ) a= 5,67 cm
Uniquement s' il s' agit d' un appui Ru
Réaction d'appui 0,00 MN
intermédiaire =
Section minimale d' armature
rive = ( Vu x 1.15 ) / Fe
sur appui
intermédiaire = ( 1.15 / Fe ) x [ Vu - ( Mu / 0.9 As
1,30 cm²
d )] =
Ast
Caractéristique de la poutre Section commerciale des aciers tendus 6,32 cm²
=
Contrôle de la section
As < Ast Vérifié
minimale sur appui
Condition de non fragilité ( Ast / ( b x d )) > 0.23 x ( Ft28 / Fe ) Vérifié
Source : PFE 2021
Schéma de ferraillage de la poutre

IV-2.5. Calcul des poteaux
IV-2.5.1. Pré dimensionnement des poteaux
On vérifie que λ≥50
𝑙𝑓
Or λ = 𝑖 où 𝑙𝑓 ⁡ = ⁡0,7. 𝑙0 ⁡⁡𝑒𝑡⁡⁡𝑙0 ⁡ = ℎ
Avec h : hauteur entre la face supérieure du plancher bas et la face inférieure du plancher haut
du rez-de-chaussée.
Dans notre cas, h = 3.20 m.
𝑙0 = ⁡3.00⁡⁡𝑙𝑓 ⁡ = ⁡2,21⁡𝑚
𝐼 𝑎𝑏 3
i=√𝐴 ; I = et A = a.b
12
𝑏2
d’où i = √12
𝑙𝑓⁡ 𝑙𝑓 𝑙𝑓√12 2,21√12

≥ 50 ↔ 2
→ b≥ = =0,145 m
𝑖 50 50
√𝑏
12
On prendra 𝒃⁡ = ⁡𝟏𝟓⁡𝒄𝒎
On prendra un poteau carré de section 15x15 cm2.
Les poteaux ayant la même hauteur, leur côté minimal sera de 15 cm. Par contre, vu les bases
(b ≥ 15 cm) de poutres qu’ils supportent, nous avons décidé que chaque côté aurait la dimension
de base de la poutre qui vient dans sa direction.
Ainsi, nous eûmes :
- 18 poteaux de section 15 x 15 cm ;
- 1 poteau de section 69 x 30 cm.

IV-2.5.2. Dimensionnement du poteau P16
IV-2.5.2.1. Présentation du poteau
Nous dimensionnerons le poteau P16, qui est le poteau le plus sollicité parmi ceux de section
15 x20 cm.
Figure 10 : Repérage du poteau P16

SOURCE : PFE 2021

IV-2.5.2.2. Descente de charges

TABLEAU 15 : DESCENTE DE CHARGES DUR LE POTEAU P16
POTEAU P16 (20x15)

Aire
tributair Surcharges
Dimensions e Charges Permanentes G d'Exploitation
Désignation
N Poids
des ouvrages Poids Poids
h/ép volumiqu TOTA TOTA
L (m) l (m) S (m2) surfacique surfacique
(m) e L (KN) L (KN)
(KN/m2) (KN/m2)
(KN/m3)
Étanchéité
1 multicouche 11,94 0,12 1,433
2 Chape 11,94 0,4 4,776
3 Enduit 11,94 0,30 3,582
Faux plafond
4 ép.=3cm 11,94 0,30 3,582
Poids des
5 conduits 11,94 3,60 42,984
Dalle à corps
6 creux 11,94 2,85 34,029
charge
7 d'entretien 11,94 1,00 11,940
3,73 0,15 0,25 25 3,497
8 Poutre
3,20 0,20 0,40 25 6,4
SOURCE : PFE 2021
IV-2.5.2.3. Calcul des armatures

Ce dimensionnement consistera à déterminer les sections des aciers (longitudinaux et
transversaux) et leurs dispositions constructives.

Les calculs ont été faits à l’aide d’une feuille de calcul que nous avons mis en place
conformément à l’organigramme de calcul de poteaux soumis à une compression centrée,
menés uniquement et toujours à l’ELU.
Les résultats sont consignés dans le tableau suivant :
TABLEAU 16 : LES DIMENSIONS DU POTEAU P16
Données
Dimensions du poteau Grand coté du poteau b= 0,20 m
Petit côté du poteau a= 0,15 m
Enrobage e= 3,00 cm
Contrainte de calcul de l'acier Fsu = 434,783
Contrainte du béton a 28 jours Fc28 = 25 MPa
Hauteur d'étage Lo = 2,8 m
Poteau de rive : ( 1 ) oui ; ( 2 ) non Type : 2
Charges permanentes G= 57,299 KN
Surcharges d'exploitation Q= 54,924 KN
Effort ultime 1.35 G + 1.5 Q Nu = 0,160 MN
Nu/2 appliq. avt 28 j ===>> K= 1.2
Coefficient réducteur
Nu/2 appliq. avt 90 j ===>> K= 1.1 On remplace Fc28 par Fcj
Nu/2 appliq. aps 90 j ===>> K= 1 K= 1,1
Résultats
Périmètre de la section (2xa)+(2xb) u= 0,70 m
Section réduite de béton ( a - 0.02 ) x ( b - 0.02 ) Br = 0,0234 m²
si poteau de rive : Lf = Lo , sinon Lf
Longueur de flambement Lf = 1,96 m
= 0,7 Lo
Élancement 120,5 *Lf / a λ= 45,26
Contro
Control : Élancement <70 Vérifié
l:
Si λ > 50 : α = ( 0,6 ( 50 / λ )² ) / K
Coefficient d'élancement si λ < 50 :α = (0,85/(1+ 0,2 (λ / 35 )² α= 0,630
))/ K

[( Nu/α ) - ((Br.Fc28 ) / 1,35 )].(1 / Fsu

Section théorique d'acier Ath = -4,13 cm²
)
Section maximale d'acier (5%B) Amaxi = 15,00 cm²
Section de calcul minimale maxi ( 0.2 % B ; 4 x u ) Amin = 2,80 cm²
Contrô
Contrôle : Ath < Amaxi Vérifié
le :
Section d'acier à disposer As = 2,80 cm2
Choix
Choix d'une section commerciale Choix des filants dans les angles 4 HA 10
1
Diamètre des armatures
Фl = 10 mm
comprimées
Dispositions constructives
Diamètre des aciers
Фt ≥ Фl /3 Фt = 0,6 cm
transversaux
Espacement des aciers St = mini ( a+10 cm ; 15 Фl; 40 cm
St = 15,00 cm
transversaux )
lr = 0,6 ls(soit 50 Фl pour HA 500 et RL
Jonctions par recouvrement Lr = 30 cm
235 )
Espacement maxi des aciers
c ≤ min( a +10 cm; 40 cm ) c≤ 25
comprimés
nb ≥ (b + c - 2 x ( Фt + e))/(Фl + c) nb ≤ 1,453
nombre de barres suivant b
nb = 2
cb = (b - 2 x ( Фt + e) - n*Фl ) /
Espacement réel des aciers suivant b 10,8 Cm
(n - 1) c=
na ≥ (a + c - 2 x ( Фt + e))/(Фl + c) 1,261
nombre de barres suivant a
2
Espacement réel des aciers suivants ca = (a - 2 x ( Фt + e) - n*Фl ) / (n
5,8 Cm
a - 1) c=
si λ < 35 =>> As à placer dans les
angles
Armatures longitudinales Aciers le long de b
si λ > 35 =>> As à placer le long de
b
SOURCE : PFE 2021

Schémas de ferraillage de P16

IV-2.6. Calcul des semelles
IV-2.6.1. Dimensionnement de la semelle du poteau P16
La semelle étudiée ci-après est celle qui reprend les charges du poteau p16 de section 20 x 15
cm. Son dimensionnement se fera à l’Etat Limite de Service. La contrainte admissible à l’ELS
est : ̅̅̅
𝛔𝐬 = 𝟖⁡𝐛𝐚𝐫⁡(𝟎, 𝟖⁡𝐌𝐏𝐚 = 𝟎, 𝟎𝟖⁡𝐤𝐍⁡/𝐜𝐦²⁡).
FIGURE 11 : VUE EN PERSPECTIVE D’UNE SEMELLE ISOLÉE

SOURCE : PFE 2021
IV-2.6.1.1. Descente de charges sur la semelle

isolée
Pour le prédimensionnement de la semelle, nous utiliserons les charges supportées par le poteau
P16, on a donc alors :
G = 265,947 kN et Q= 202,224 kN
 Combinaison d’actions à l’ELS
Ns1 = G + Q
Ns1 = 468,171 kN.

IV-2.6.1.2. Dimensionnement théorique de la

semelle
𝐍𝐬
𝐒≥
𝛔𝐬
̅̅̅
Soit les dimensions suivantes :
- A : petit côté de la semelle ;

- B : grand côté de la semelle ;
- a x b : les côtés du poteau P16.
 Méthode de la semelle homothétique du poteau
La dimension B est donnée par la formule suivante :
𝐛 𝐍𝐬𝟏
𝐁≥√ ×
𝐚 ̅̅̅
𝛔𝐬
𝟐𝟓 𝟒𝟔𝟖. 𝟏𝟕𝟏⁡
𝐁≥√ ×
𝟏𝟓 𝟎, 𝟎𝟖
𝐁 ≥ 𝟗𝟖. 𝟕𝟔⁡𝐜𝐦
Nous choisissons B = 100 cm.
D’où :
𝐚 𝟏𝟓
𝐀= ×𝐁= × 𝟏𝟎𝟎⁡ = 𝟔𝟎⁡𝐜𝐦
𝐛 𝟐𝟓
Alors A = 70 cm.
 Détermination de la hauteur de la semelle (h)
Cette hauteur est donnée par la condition de rigidité :
𝑩−𝒃 𝟏𝟎𝟎−𝟐𝟓
≤ 𝒅𝒃 ≤ 𝑩 − 𝒃  ≤ 𝒅𝒃 ≤ 𝟏𝟎𝟎 − 𝟐𝟓  𝟏𝟖, 𝟕𝟓 ≤ 𝒅𝒃 ≤ 𝟕𝟓⁡𝒄𝒎
𝟒 𝟒
𝑨−𝒂 𝟕𝟎−𝟏𝟓
≤ 𝒅𝒂 ≤ 𝑨 − 𝒂  ≤ 𝒅𝒂 ≤ 𝟕𝟎 − 𝟏𝟓  𝟏𝟑, 𝟕𝟓 ≤ 𝒅𝒂 ≤ 𝟓𝟓⁡𝒄𝒎
𝟒 𝟒
Où da et db représentent la position des aciers les plus bas dans les sens a et b respectivement.

Nous choisissons donc :da = db =20 cm.
Soit : h = db + 5cm = 20 +5
h =25 cm.
IV-2.6.1.3. Vérification de la contrainte à l’ELS

Il est à présent possible de vérifier si la condition liée à la contrainte admissible du sol est
respectée. Les dimensions A, B et h trouvées précédemment nous permettront de déterminer la
charge totale exercée par
Soit Gs le poids propre de la semelle, Gr : Le poids du remblai, ρT le poids volumique du

remblai : ρT = 20 kN/m3 et ρb le poids volumique du béton : ρb = 25kN/m3.
 Poids propre du remblai
Gr = ɣ × (A×B – a × b) x h’
Avec h’ = hf – (h+ 0,05) = 1,00 – (0,25+0,05) = 0.8 m. (hf : profondeur de la fouille)
Gr =20 × (0,70×1,00 - 0,15×0,25) x 0,8
Gr =10.60 kN
 Poids propre de la semelle
GS =A x B x h x ρb
GS =0,70 x 1,00 x 0,25 x 25
GS = 4.38 kN
Soit Ns, la charge totale exercée sur le sol :
Ns = Ns1 + Gr + GS = 468.171 + 10.60 + 4.38 = 483.121 kN.
𝐍𝐬 𝟒𝟖𝟑.𝟏𝟐𝟏⁡⁡⁡
On a ainsi : =⁡ = 𝟎, 𝟎𝟔𝟗⁡𝐤𝐍⁡/𝐜𝐦² = 𝟎, 𝟔𝟗𝐌𝐏𝐚
𝐒 𝟕𝟎×𝟏𝟎𝟎
Or 𝛔𝐬 = 𝟎, 𝟖⁡𝐌𝐏𝐚.
̅̅̅
𝐍𝐬
Nous avons ̅̅̅
𝛔𝐬 > alors la contrainte à l’ELS est donc vérifiée.
𝐒

IV-2.6.1.4. Vérification du non poinçonnement

La condition à vérifier est la suivante :
𝑁𝑢1×(𝑎−2×ℎ)(𝑏−2×ℎ) 1,13ℎ×(𝑎+𝑏+2ℎ)×𝑓𝑐28
F ≤ F’ Avec F = Nu - et F’=
𝐴×𝐵 𝛾𝑏
 Déterminons Nu et Nu1
Nu= 1,35 (G + GS + Gr) +1,5Q
Nu= 1,35x483,121+ 1,5 x 202.224
Nu= 955,549 kN
Nu1= 1,35G +1,5Q
Nu1 = 1,35 x 265.947 +1,5 x 202,224
Nu1 = 662,364 kN
 Calculons ainsi F
𝑁𝑢1×(𝑎−2×ℎ)(𝑏−2×ℎ)
F = Nu -
𝐴×𝐵
662.364⁡⁡×(15−2×25)(25−2×25)
F = 955.549-
70×100
F = 872.754 kN
1,13ℎ×(𝑎+𝑏+2ℎ)×𝑓𝑐28
F’=
𝛾𝑏
1,13×25(15+25+2×25)×2,5
F’=
1,5
F’= 4237.500 kN
Nous avons donc F˂ F’, il n’y a donc pas de risque de poinçonnement et nous pouvons
conclure que les dimensions de la semelle sont satisfaisantes.
La section de la semelle du poteau à retenir est de 70x90 cm² d’hauteur 25 cm

IV-2.6.1.5. Calcul de la section d’acier

Sachant que A = B, les sections d’aciers valent :
𝐍𝐮 . (𝐀 − 𝐚)
𝐀 𝐬,𝐚 ⁡ ≥
𝟖𝐝𝐚 . 𝐟𝐬𝐮
𝟗𝟓𝟓, 𝟓𝟒𝟗 × (𝟕𝟎 − 𝟏𝟓)

𝐀 𝐬,𝐚 ⁡ ≥
𝟖 × 𝟐𝟎 × 𝟒𝟑, 𝟕𝟕𝟖
𝐀 𝐬,𝐚 ≥ 𝟕, 𝟓𝟎⁡𝐜𝐦𝟐
Nous choisissons donc 10HA10 de section réelle 7.85 cm² dans le sens de A.
𝐍𝐮 . (𝐁 − 𝐛)
𝐀 𝐬,𝐛 ⁡ ≥
𝟖𝐝𝐛 . 𝐟𝐬𝐮
𝟗𝟓𝟓, 𝟓𝟒𝟗 × (𝟏𝟎𝟎 − 𝟐𝟓)

𝐀 𝐬,𝐛 ⁡ ≥
𝟖 × 𝟐𝟎 × 𝟒𝟑, 𝟕𝟕𝟖
𝐀 𝐬,𝐛 ≥ 𝟏𝟎, 𝟗𝟏⁡𝐜𝐦𝟐
Nous choisissons donc 10HA12 de section réelle 11,31 cm² dans le sens de B.
IV-2.6.1.6 Dispositions constructives

- Calcul des espacements ex et ey
A = 2e + (n-1)ex + 2∅𝑡
𝐴−2(𝑒+∅𝑡 )
ex = 𝑛−1
70−2×(5+1.2)
ex = 9
ex = 5,555 cm
B = 2e + (n-1)ey + 2∅𝑡
𝐵−2(𝑒+∅𝑡 )
ey = 𝑛−1
100−2×(5+1)
ey = 9
ey = 8,666 cm.
Nous choisissons ex=6 cm et ey= 9 cm

Les espacements maximaux ex et ey des aciers doivent respecter les conditions suivantes :
ex ⁡ ≤ min{3. h⁡; 33⁡cm}  ex ≤ min{3 × 25⁡; 33⁡cm}  ex ≤ 33⁡cm.
ey ⁡ ≤ min{4. h⁡; 45⁡cm}  ey ≤ min{4 × 25⁡; 45⁡cm}  ey ≤ 45⁡cm.
Les espacements sont donc vérifiés.
DESIGNATION DE L’ELEMENT : SEMELLE ISOLEE S16

PREDIMENSIONNEMENT
Longueur: cm Largeur : cm Hauteur: cm Dimensions:
Min Max Min Max min max Lxlxh
𝟗𝟖. 𝟕𝟔 - 𝟔𝟎 - 𝟏𝟖, 𝟕𝟓 𝟕𝟓 100x70x25
SOURCE : PFE 2021
Schéma de ferraillage Semelle

16

IV-2.6.2. Dimensionnement de la semelle filante
Les semelles que nous allons calculer dans cette partie sont les semelles continues (semelles
filantes) sous la maçonnerie en soubassement.
IV-2.6.2.1- Descente de charges sur la semelle

filante
TABLEAU 18 : DESCENTE DE CHARGES SUR LA SEMELLE FILANTE
Charges Permanentes G
N° Désignation des ouvrages Poids TOTA
h/ép Poids surfaciques
l (m) volumique L
(m) (KN/m2)
s (KN/m3) (KN/m)
Maçonnerie de remplissage du
1 0,15 1,3 0,195
RDC (15 creux)
2 Enduit 0,03 0,3 0,009
3 Chainage haut 0,15 0,15 25 0,563
4 chainage bas 0,15 0,15 25 0,563
5 Raidisseurs 0,15 3 25 11,250
Agglomérés de soubassement
6 0,2 5,46 1,092
(20 plein)
TOTAL 13,671
SOURCE : PFE 2021
IV-2.6.2.2. Combinaisons d’actions

Pu = 1,35G
Pu = 1,35 x 13,671
Pu = 18.456 kN/m
IV-2.6.2.3. Dimensionnement de la semelle
FIGURE 12 : VUE EN PERSPECTIVE D’UNE SEMELLE FILANTE

SOURCE : PFE 2021

 Largeur de la semelle
La largeur de la semelle sur un mètre linéaire de longueur est évaluée par :
Pu
A≥ σ
sol ⁡×⁡1,00
18.456
A≥ 0.8⁡×⁡1,00
A≥ 0,23⁡𝑚
Pour des raisons de sécurité de l’ouvrage et conformément aux dimensions minimales admises,
nous retiendrons une semelle filante de largeur A= 60 cm.
 Hauteur de la semelle
La largeur de la semelle A= 60 cm et la largeur du mur de soubassement 𝐚 = 𝟐𝟎𝐜𝐦
La condition des semelles rigides nous impose :
𝐴−𝑎 60−20
𝑑≥ = = 10 cm alors 𝑑 = 15⁡𝑐𝑚
4 4
𝐻 ≥ 𝑑 + 5⁡𝑐𝑚
𝐻 ≥ 15 + 5⁡𝑐𝑚
𝐻 ≥ 20⁡𝑐𝑚
D’où 𝑯 = 𝟐𝟎⁡𝒄𝒎
La semelle aura pour largeur A= 60 cm et pour hauteur⁡𝑯 = 𝟐𝟎𝒄𝒎.
La condition des semelles rigides étant vérifiée, il n’est plus nécessaire de vérifier les conditions
de poinçonnement, de compression maximale et de cisaillement maximal du béton.
IV-2.6.2.4. Calcul des sections d’aciers

 Section d’aciers dans la nappe supérieure
𝑃𝑢(𝐴−𝑎)⁡
𝐴𝑥 ≥ ⁡x 1 ml
8.𝑑.𝑓𝑠𝑢
18.456⁡𝑥⁡(60−20)
Ax≥ ⁡ × 100
8×15×437.78
Ax = 1,41 cm²/m

On choisira comme aciers transversaux 3HA10 = 2,36 cm².
 Section d’aciers dans la nappe inférieure
𝑨𝑿𝒕
𝑨𝒀 =
𝟒
1,41
𝑨𝒀 = 4
𝑨𝒀 ⁡= 0,35 cm²/m
Vu que la section d’acier est très petite, nous utiliserons le ferraillage minimum des semelles
qui est de 4HA8 pour les Fe 500. Soit une section réelle de 2,01 cm².
PRE-DIMENSIONNEMENT
Longueur: cm Largeur: cm Hauteur (cm) Dimensions:
Min Max Min Max Min Max lxh
- - 25 - 15 60x20
SOURCE : PFE 2021
TABLEAU 20 : RÉSULTAT DU DIMENSIONNEMENT DE LA SEMELLE FILANTE
DIMENSIONNEMENT
Diamètre
Armature Nbre Forme Esp cm Kg/ml Ld unitaire : cm
Ømm
Longitudinale 10 3 23 0,616 100
Transversale 8 4 32 0,394 70
SOURCE : PFE 2021

Schéma de ferraillage de la
semelle filante

IV-2.7. Plans d’exécution
Nous présenterons les plans d’exécution que nos études ont engendrés suivant la chronologie
ci-dessous établie :
- Plan de fondation.
- Plan de coffrage du dallage.
- Plan de coffrage du plancher haut (toiture).




IV-3. Devis quantitatif et estimatif (DQE)
L’étude structurelle nous a permis d’avoir une idée fixe quant aux dimensions des ouvrages
élémentaires du projet. Nous avons donc pu nous en servir en comparaison avec les données de
l’entreprise pour évaluer les quantités de matériaux.
Nous vous présentons ici le récapitulatif. Pour ce qui est du détail, voir Annexe 1.
TABLEAU 21 : RÉCAPITULATIF DU DQE
N° Désignations U TOTAL HT
I Lot n° 1 – GENERALITES Ens 175 000

II Lot n° 2 - GROS-ŒUVRE – MACONNERIE Ens 22 013 647
III Lot n° 3 – ETANCHEITE Ens 1 938 880
IV Lot n° 4 - MENUISERIE ALUMINIUM – VITRERIE Ens 1 995 500
V Lot n° 5 - MENUISERIE BOIS Ens 415 870
VI Lot n° 6 - METALLERIE – SERRURERIE Ens 1 725 540
VII Lot n° 7 - REVETEMENTS SCELLES Ens 2 522 459
VIII Lot n° 8 - FAUX-PLAFOND Ens 802 080
IX Lot n° 9 - CLIMATISATION-VENTILATION Ens 3 030 000
X Lot n° 10 - PLOMBERIE SANITAIRE Ens 3 005 306
XI Lot n° 11 - ELECTRICITE COURANT FORT Ens 4 700 500
XII Lot n° 12 - COURANT FAIBLE Ens 5 231 500
XIII Lot n° 13 – PEINTURE Ens 7 477 161
XIV Lot n° 14 - SECURITE INCENDIE Ens 2 410 750
XV Lot n° 15 - VIDEOSURVEILLANCE NUMERIQUE Ens 2 570 600
TOTAL HORS TAXES 60 014 793

TVA (18%) 10 802 663
TOTAL GENERAL TTC 70 817 456
Arrêté le présent devis a la somme de :

Soixante-dix mille huit cent dix-sept mille quatre cent cinquante-six Francs CFA toute taxe
comprise
SOURCE 1 : PFE 2021

Chapitre V : Constitution d'un Dossier de Consultation des Entreprises

(DCE)
Le Dossier de Consultation des Entreprises (DCE) est un dossier transmis au candidat par le
pouvoir adjudicateur. Il comporte les pièces nécessaires à la consultation des candidats à un
marché.
V-1. Composantes d’un DCE
Les pièces listées ci-dessous (liste non exhaustive) sont destinés à faire partie du Dossier de
Consultation des Entreprises :
1 - Règlement de la consultation (RC)
2 - Acte d'engagement et ses annexes éventuelles
3 - CCAP - Cahier des Clauses Administratives Particulières
4 - CCTP - Cahier des Clauses Techniques Particulières
5 - Contrat de maintenance de préférence rédigé par le pouvoir adjudicateur
6 - Questionnaire Technique et Fonctionnel (questionnaire ou cadre de réponse)
7 - Pièces relatives aux prix (notamment pour les deux premières) qui peuvent comprendre :
Décomposition du prix global et forfaitaire (DPGF)
Bordereau des prix unitaires (BPU)
Détail quantitatif estimatif (DQE)
8 - Autres documents susceptibles de faire partie du DCE (plans, ...).

V-2. Démarche rédactionnelle du DCE
La rédaction d’un DCE doit être faite minutieusement car, le DCE est le document auquel l’on
fait recours en cas de contentieux.
À ce titre, l’on doit recourir à un certain nombre de phases qui peut différer relativement à
l’ampleur du Marché : quant à notre marché, nous avons privilégié quatre (4) principales phases
qui sont les suivantes :
Phase 1 - Définition des besoins, détermination des principales caractéristiques du

marché, estimation des montants.
 Définition des besoins
La définition préalable des besoins est une obligation posée par le code de la commande
publique et la réglementation antérieure.
La nature et l’étendue des besoins à satisfaire doivent être déterminées avec précision avant tout
appel à la concurrence ou toute négociation non précédée d’un appel à la concurrence.
Si l'autorité adjudicatrice ne dispose pas des compétences nécessaires pour les définir, elle a
intérêt à faire appel à un prestataire externe pour accomplir cette mission, en utilisant
éventuellement un marché de définition.
Pendant longtemps, le pouvoir adjudicateur définissait souvent ses besoins par la rédaction d’un
cahier des charges décrivant la solution souhaitée ne laissant au candidat qu’une obligation de
moyens. Cependant le besoin peut se définir également sous forme d’un cahier des charges
fonctionnel décrivant des résultats à atteindre, le candidat s'engageant à une obligation de
résultats.
Dans la procédure d'appel d’offres ce dernier peut se conduire sous une forme classique ou sous
la forme d'une procédure de dialogue compétitif. Quelle que soit la forme adoptée, et sous
réserve du respect des dispositions réglementaires, l'obligation de résultats est recommandée.
Pour la procédure de dialogue compétitif, elle est implicite, pour l'appel d'offres classique
l'obligation de résultats a intérêt à être précisée au CCAP ; auquel cas il faut évidemment définir
les résultats attendus.

 Détermination des principales caractéristiques du marché
À ce stade, il est également nécessaire de déterminer les principales caractéristiques du marché

qui peuvent être :
le planning ;
les délais d'exécution ;
l' allotissement ;
le fractionnement ;
les contraintes juridiques et techniques ( critères de sélection des candidats et

d'attribution des offres, types de délais relatifs à la maintenance, délai de réception des
candidatures et des offres, temps de réponse, sécurités à prévoir, ...) ;
les obligations du titulaire (de moyens, de résultats, d'information, de conseil, de mise

en garde, ...) ;
la durée du marché (la durée de la maintenance est notoirement plus longue que celle
de l'acquisition) ;
la forme des prix ;
les pénalités (pour la livraison, pour la maintenance) ; ...
 Estimation des montants
Les montants des marchés doivent être estimés, les sommes doivent être disponibles au budget.
L'estimation doit être sincère. Il ne s'agit pas de sous-estimer un appel d'offres de manière à le
rendre infructueux pour passer ensuite à un marché négocié, cette pratique étant sanctionnée
par le juge administratif.
Phase 2 - Rédaction de l'avis d'appel public à la concurrence (AAPC)
La rédaction de l'AAPC est contraignante pour les procédures formalisées, comme notamment
l'appel d'offres car, elle doit se conformer, lorsque tel est le cas, au modèle ivoirien dont le

formulaire n'est pas particulièrement simple à compléter. La jurisprudence en la matière est très
abondante.
C'est le pouvoir adjudicateur qui est responsable de son contenu. En dehors des exceptions
prévues dans les procédures adaptées ainsi que dans les marchés sans publicité ni mise en
concurrence, tout marché ou accord-cadre d’un montant égal ou supérieur à vingt millions de
Francs CFA HT est précédé d’une publicité.
Phase 3 - Rédaction du Dossier de Consultation des Entreprises (DCE).
Cette prestation fait partie de l'Assistance au Maître d’Ouvrage (AMO) en marchés publics.
Phase 4 - Réponses aux questions des candidats.
Avant d'établir leurs offres les candidats ont la possibilité de poser des questions pour préciser
les dispositions du DCE. Ces questions peuvent se poser à deux stades de la procédure :
- Suite à l'étude du DCE par les candidats,
- Suite aux visites des sites du pouvoir adjudicateur par les candidats si le marché les
prévoit.
Plutôt que de fournir les coordonnées téléphoniques d'un correspondant qui ne sera pas
susceptible de fournir forcément toutes les mêmes réponses à chacun des candidats, il est
préférable de recenser les questions écrites de tous les candidats puis de procéder à une diffusion
égalitaire de toutes les questions et réponses.
Il faut être vigilant sur les réponses qui doivent être formulées avec précision (et qui ne doivent
pas contredire les dispositions du DCE, auquel cas il faut aménager la hiérarchie contractuelle
des questions/réponses en conséquence) car, elles sont destinées à devenir des annexes de l'acte
d'engagement.

V-3. Montage du dossier de consultation
Comme énoncées dans la partie précédente, les pièces du DCE se scindent en deux principaux
types : il s’agit entre autres des pièces écrites et des pièces graphiques.
V-3.1. Les pièces écrites
Les pièces écrites du DCE peuvent être classifiées en deux catégories. Nous avons :
- Les pièces spécifiques aux marchés ;

- Les pièces générales et indépendantes des types de marchés.
Dans cette partie, nous nous évertuerons de présenter quelques extraits des pièces spécifiques à
notre marché compte tenu de leurs volumes. Quant aux pièces générales, nous les présenterons
en annexe ou dans la bibliographie pour celles volumineuses.
V-3.1.1. Le Règlement de Consultation (RC)
(Annexe 2)
V-3.1.2. Le descriptif des travaux
(Annexe 3)
V.3.1.3- Cahier des clauses techniques particulières
(CCTP)
(Annexe 4)
V-3.1.4. Détail quantitatif et estimatif
(Annexe 5)
V.3.2- Les pièces graphiques

Étant donné que les pièces graphiques en question ici ne sont que la constellation des plans que
nous avons déjà présentés le chapitre III du présent rapport, nous ne les ajouterons ici encore
dans le but de ne pas répéter les mêmes éléments.

Chapitre VI : De la publication de l’offre au choix des entreprises
VI-1. La publication du Marché
L'acheteur public réalise la passation d'un marché en organisant la publication de l'appel d'offre.
La publicité de l'annonce passe par plusieurs étapes.
Lorsque le montant du projet est égal ou supérieur 30 000 000 de Francs CFA HT, l'acheteur
public informe les entreprises intéressées du lancement d'un avis d'appel d'offres par la
publicité. Cette dernière permet aux opérateurs économiques d'accéder librement à la
commande publique et d'assurer une véritable mise en concurrence. La publication est affichée
dans le Bulletin Officiel d'Annonces des Marchés Publics (BOAMP).
VI-1.1. L'organisation de la publicité
Le code des marchés publics (CMP) définit les conditions de publicité d'un appel d'offres. Le
pouvoir adjudicateur fixe librement les modalités de publicité adéquates en se basant sur les
caractéristiques du marché. Dans le cas où les besoins du marché valent plus de 30 000 000 de
Francs CFA HT, un avis d'appel public à la concurrence doit être publié dans le BOAMP ou
dans un journal d'annonces légales. Cet avis est rédigé conformément au modèle mis en vigueur
par le ministre de l'Économie. Le coût des prestations attendues n'y figurent pas
obligatoirement. L'acheteur public choisit lui-même un journal spécialisé dans le secteur
économique pour publier son annonce, et ce quels que soient la nature et le montant des
fournitures, services et travaux en cause. De cette manière, la publicité reste conforme aux
principes de l'article 40 alinéa 1 du CMP. Chaque publication est régie par un arrêté du ministre
chargé de l'économie. Lorsque le montant des besoins du marché dépasse les seuils énoncés ci-
dessus, le pouvoir adjudicateur est tenu de communiquer un avis d'appel public à la concurrence
dans le Journal officiel de l'Union européenne en plus du BOAMP et de son profil d'acheteur.
L'avis est alors établi conformément au modèle instauré par le règlement de la Commission
Européenne sur les formulaires standards de publication d'avis des marchés publics. Le
BOAMP le publie dans les six jours suivant sa date de réception. Le contenu des avis doit rester
conforme aux modèles adressés à l'Office précité.

VI-1.2. Le type de publicité
Les seuils fixés précédemment conditionnent le choix du type de publicité. Lorsqu'ils sont
dépassés, les avis publiés au BOAMP et au Journal officiel de la République de Côte d’Ivoire
(JORCI) doivent respecter le format des formulaires obligatoires établis par la Côte d’Ivoire.
En outre, l'acheteur est tenu de publier un avis de pré-information et réalise des publicités
complémentaires. Il doit être publié au JORCI et sur le profil d'acheteur du pouvoir
adjudicateur. Quant à la publicité complémentaire, elle est facultative et permet à ce dernier de
choisir parmi toute une variété d'offres. Elle peut être réalisée par un journal de presse quotidien
ou par une presse spécialisée. Elle est surtout préconisée pour assurer le passage de
l'information au sein des entreprises. Les avis de publicité au JORCI doivent contenir 650 mots
au maximum, soit l'équivalent d'une page du JORCI, sous peine de refus de publication. Cette
condition est valable pour les avis sur papier scanné envoyés par courrier électronique. Aucune
limitation du nombre de mots n'est imposée pour l'avis publié sur le site officiel de l'acheteur
public. La publication d'un avis en ligne s'effectue dans un délai de cinq jours après dépôt du
formulaire en ligne, contre douze jours pour la transmission sur support en papier. Le contenu
d'un avis publié sur le BOAMP et le JORCI doit être identique.
VI-1.3. Les objectifs de la publicité
Les mesures de publicité garantissent le respect des principes de réponse à un appel d'offre de
marchés publics, notamment la liberté d'accès à la commande publique, l'égalité de traitement
des candidatures et la transparence de la procédure. Les règles du traité ayant permis l'institution
de l'Union européenne en sont la source. La publicité est utile sur deux points. Tout d'abord,
elle offre à toutes les catégories d'entreprise l'opportunité d'accès à la commande publique.
Ensuite, elle augmente les chances du pouvoir adjudicateur d'obtenir une offre économiquement
avantageuse tout en garantissant la bonne gestion des deniers publics. La liberté d'accès et de
réponse étant instaurée, les entreprises ont la possibilité d'adresser une offre spontanée à
l'acheteur public, de manière à pallier les besoins qui n'ont pas été énoncés dans l'avis d'appel
public à la concurrence. Celle-ci peut donner suite au projet, mais à condition d'organiser une
procédure de mise en concurrence à l'attention de tous les opérateurs économiques
potentiellement intéressés par sa concrétisation. La garantie d'impartialité de sélection est ainsi
soulevée. Au cours de la procédure de mise en concurrence, le pouvoir adjudicateur doit veiller
à traiter les dossiers des candidats en reprenant leurs cahiers des charges et à diffuser des

informations commerciales ou techniques dans le respect du secret des affaires. Les offres de
concours et les propositions spontanées doivent être traitées de manière distincte. En effet, les
candidats aux offres de concours sont disposés à participer gratuitement, matériellement ou
financièrement à l'exécution des travaux. Ce type d'offres n'est pas un marché public, mais un
contrat unilatéral dont les obligations sont à la charge du seul cocontractant.
N.B. : Pour notre cas, l’appel à candidature a été publié à Fraternité Matin le 12 avril 2021
et six (6) entreprises y ont postulé.
VI-2. Réception et Ouverture des plis
VI-2.1. Réception des plis (Cf. Art. 67 du CMP de Côte d’Ivoire)
1) Le délai de réception des offres ou candidatures ne peut être supérieur au délai de publicité
de l’appel d’offres.
2) Si un événement vient à rendre impossible la réception des offres aux date et heure limites
fixées dans le règlement particulier d’appel à la concurrence, le délai de réception des offres est
prolongé d’au moins un jour avec affichage sur le lieu du dépôt.
3) Si, en réponse à la demande écrite d’un candidat, des informations supplémentaires

concernant le marché de nature à avoir des conséquences sur la teneur des offres sont fournies
par écrit à ce candidat, l’autorité contractante, le maître d’ouvrage délégué ou le maître d’œuvre
s’il existe, doit porter ces mêmes informations à la connaissance des autres candidats et les
diffuser par les moyens définis aux articles 63 et 85 du présent CMP.
4) Si, pendant le délai de réception des offres et au moins dix jours avant la date limite, l’autorité
contractante, le maître d’ouvrage délégué ou le maître d’œuvre s’il existe, estime que des
modifications doivent être apportées aux conditions de participation ou au dossier d’appel à la
concurrence ou que la date limite de réception des offres doit être retardée, celles-ci et le report
qui en découle sont portés à la connaissance des candidats par les moyens définis aux articles
63 et 85 du présent Code. Les candidats ayant déjà remis leurs offres peuvent alors modifier
celles-ci par additif ou substitution globale ou partielle ou se déclarer déliés de leurs
engagements.

N.B. : Les offres des candidats ont été reçues le 01er mai 2021. Cependant, sur les six (6)
entreprises, seulement quatre (4) ont pu déposer leurs offres à temps ; les deux (2) autres ont
été recalées sur le champ.
Parmi les quatre (4), nous avions par odre de dépôt :
- EBEN-CÔTE D’IVOIRE ;
- ART-DECOR ;
- NAAR-TRAVAUX ;
- WORLD COPORATION.
VI-2.2. Ouverture des plis
Selon Art.68. « Si aux date et heure limites de réception des offres, il n’a pas été reçu un
minimum de trois plis, la Commission restitue les offres éventuellement reçues aux candidats
et ouvre un nouveau délai pour le dépôt des offres ; ce délai ne peut être inférieur à quinze jours.
L’autorité contractante, le maître d’ouvrage délégué ou le maître d’œuvre, s’il existe, porte alors
ce nouveau délai à la connaissance du public et des candidats par les moyens prévus aux articles
63 ou 85 du présent Code.
A l’issue de ce nouveau délai, la Commission peut procéder aux opérations de dépouillement

quel que soit le nombre de plis. La Structure administrative chargée des marchés publics peut
exceptionnellement accorder des délais réduits dans des circonstances particulières. »
Après la date et l’heure limites fixées pour la réception des offres, seuls sont ouverts les plis
reçus dans les conditions définies aux articles 65 à 67 ci-dessus, en présence des
soumissionnaires qui le souhaitent ou de leurs représentants (cf. Art. 69).
Avant d’ouvrir une offre, l’on vérifie si elle est scellée comme indiqué dans le RPAO.
Une fois ouverte, l’on vérifie également conformément RPAO la présence des deux offres
distictes à l’intérieur.
NB. : Tous ces deux (2) critères sont éliminatoires.
Dans l’offre technique nous vérifiions l’existence et la mise à jour de :
- Attestation de mise à jour délivrée par la CNPS ;

- Attestation de régularité fiscale ;

- Délai d’exécution ;
- Certificat de visite du site.
Dans l’offre financière, nous avons relevé les montants de chaque entreprise qui serviront
de base de comparaison.
Ce était le 14 mai 2021 à Abengourou.
Les membres du comité étaient :
- Le chef de comité : PCA de COOPEC Abengourou ;

- Le maitre d’ouvrage : UNACOOPEC-CI, représentée par son directeur ;
- Le maître d’œuvre :BetA, représenté par son gérant, Monsieur Amané ;
- Les entreprises soumissionnaires.
La commission a commencé à 11 heures 35 minutes pour prendre fin à 13 heures.
Procès-Verbal de l’ouverture des plis : Annexe 5.
VI-2.3. Choix des entreprises
 Mode d'évaluation des offres
1- PIECES ADMINISTRATIVES ET PRESENTATION DE L'OFFRE
- Pièces administratives notées sur 7 points
Les points sont attribués lorsque les pièces correctement remplies sont fournies.
- Présentation de l'offre notée sur 5 points
Les trois (5) points sont répartis comme suit :

5 points si le dossier est fourni en trois (3) exemplaires classés et reliés sinon il n'est attribué
aucun point.
2 - CAPACITE FINANCIERE notée sur 10 points
Les bilans des trois (3) dernières années devront être fournis.

Pour :
- 3 bilans positifs : 10 points

- 2 bilans positifs : 7 points
- 1 bilan positif : 4 points
Les entreprises ayant moins de trois (3) ans d'existence devront fournir les bilans des années
d'activités ou produire un document des impôts attestant que l'activité est nouvelle. La totalité
des points leur sera accordée.
3 - RESSOURCES HUMAINES ET EQUIPEMENTS
– Personnel
Qualification :
La qualification du personnel est notée sur 10 points. Cette note est obtenue si l'entreprise
dispose du personnel requis.
Ce poste concerne les cadres et agents de Maîtrise autres que le directeur ou le gérant de
l'entreprise.
NB. :
- Les points ne sont attribués que si les copies certifiées conformes des diplômes et les
CV sont fournis.
- Les copies certifiées conformes des diplômes datant de moins de six mois
Les points sont attribués de la manière suivante :
- 1 Ingénieur avec CV et copies des diplômes = 5 points

- 1 Technicien Supérieur avec CV et copies des diplômes = 3 points
- 1 BT avec CV et copies des diplômes = 2 points
- Expérience professionnelle
L'expérience du personnel est notée sur 10 points en fonction des CV et des diplômes des agents
de maîtrise et des cadres.

Chaque agent est noté sur 10 points et la somme des points du personnel est divisée par l’effectif
:
- Plus de 8 ans = 10 points

- De 5 à 7 ans = 6 points
- De 0 à 4 ans = 4 points
NB : Les agents de l'administration publique ne peuvent en aucun cas être pris en compte pour
la notation du personnel.
- Matériel de chantier
Les 5 points sont obtenus lorsque le parc de l'entreprise comporte un échantillonnage complet
du matériel nécessaire à la réalisation du chantier.
Si quelques matériels courants sont manquants ou en nombre insuffisant, 3 points sont attribués.
Il n'est attribué aucun point si le parc de l'entreprise est notoirement insuffisant pour réaliser les
travaux.
4. REFERENCES (TRAVAUX NEUFS)
Expérience dans des projets similaires (entendez projets de nature et de

complexité comparable dans l'ensemble au Projet objet de l'Appel d'Offres).
Seules sont prises en compte les références complètes (montant et nature des Travaux, noms et
coordonnées des Maîtres d'Ouvrage et Maîtres d’œuvre, date et délai d'exécution)
accompagnées des attestations de bonne exécution des travaux réalisés au cours des quatre (4)
dernières années.
Soit X le chiffre d'affaires cumulé annuel des travaux calculés à partir de ces références.
- 5 points sont attribués par année si X > ou = A

- 3 points sont attribués par année si B < ou = X< ou =A
- 0 point si X < B
A et B étant définis comme suit :
A = ESTIMATION ADMINISTRATIVE (MF CFA)

B =1/2 ESTIMATION ADMINISTRATIVE (MF CFA)

5. CONNAISSANCE DES LIEUX
Attestation de visite
Les 5 points sont attribués lorsque l'attestation de visite du site correctement remplie et visée
est fournie, sinon 0 point.
6. PLANNING D'EXECUTION DES TRAVAUX
Planning d'exécution des travaux
Les 10 points sont attribués si le planning est fourni et conforme au délai sinon 0 point.
Tableau des critères de notation

Les offres dont l'évaluation se soldera par une note globale inférieure à 70 points seront
éliminées.
Sera également éliminée toute entreprise ayant un marché résilié et toute entreprise ayant en
cours un projet de construction dont la réalisation connaît de gros retards.
___________________________________________________________________________
Sur base de ceci, l’entreprise WORLD CORPORATION qui avait, à la différence des autres,
tous ses documents dministratifs à jour et aussi qui a fournie l’offre la mieux-disante a été
retenue pour les travaux à l’unanimité de la commission le 01er juin 2021.
La signature du marché a eu lieu le 10 juin 2021 au siège de UNACOOPEC-CI sis aux 2

Plateaux à Cocody.
Le début des travaux est prévu pour le 01er juillet 2021. Et d’ici septembre 2021, le bâtiment
devrait être livré.
Dans le document en annexe 6, nous vous présenterons un extrait du rapport d’analyse des
offres techniques et financières des offres fournies par les entreprises.

TROISIEME PARTIE :
BILAN, ANALYSE,
CRITIQUES ET
SUGGESTIONS
Nous l’avons repartie en deux parties :
Chapitre VII : Bilan et Analyse.
Chapitre VIII : Critiques et Suggestions.

Chapitre VII : Bilan et analyse
VII-1. Bilan
Le bilan du stage sera fait sous deux volets : un bilan académique et un bilan professionnel.
VII-1.1. Bilan académique
Aux termes de cette période de stage passés au sein de l’entreprise BETA, nous pouvons
dire que ce fut une chance pour nous, apprenant, de découvrir le nœud indéniable qui existe
entre les connaissances théoriques et les réalités de l’entreprise. Car, l’on pourrait dire que
certes la connaissance théorique n’est pas indispensable pour réussir la pratique mais vu les
difficultés auxquelles nous avons été confrontés, nous diront qu’il nous serait problématique
voire impossible d’y arriver sans les bases que nous donnent les cours faits en classes. Pour
notre cas par exemple la connaissance des éléments de base en étude structurelle et en passation
de marché depuis l’école nous a permis de ne pas être dépaysé face à certains problèmes
rencontrés.
Le plaisir pour nous était de voir que les cours et les conseils de nos différents
enseignants ont favorisé et facilité notre apport dans l’Étude de projets réels. Il sonne notre
alarme sur le fait de bien suivre les cours en classe et de prendre note lorsque les professeurs
nous donnent des conseils car l’enseignement n’est pas seulement lié au cours qu’ils nous
dispensent mais également dans leurs différents conseils qu’ils nous prodiguent.
Nous avons découvert aussi par ce stage certaines fonctionnalités du logiciel de dessin
AUTOCAD rendant encore plus facile et rapide son utilisation et par la même, des logiciels de
calcul de structure tels que Robot Structural Analysis et Tékla Structure. Ces logiciels qui sont
aujourd’hui un moyen efficace et dont l’usage est quasiment indispensable pour les entreprises
du Génie Civil parce qu’ils permettent d’éviter les dessins et les calculs faits à la main qui
demandent plus de temps de réalisation.
Nous avons également su maîtriser les différents contours des marchés publics du
Bâtiment.

VII-1.2. Bilan professionnel
Au niveau professionnel, ce stage a été, pour nous l’occasion de voir les départements qui
interviennent sur un projet en phase étude et leurs impératifs et aussi de comprendre qu’un
projet peut être dynamique tant que sa mise en œuvre n’est pas encore terminée car les « goûts
» et les exigences de celui à qui l’ouvrage est destiné peuvent varier au cours du temps. Nous
avons aussi vu l’importance de chacun de ces intervenants dans la conception et l’étude d’un
projet notamment le bureau d’étude technique lorsqu’il est employé en tant qu’Assistant au
Maître d’Ouvrage pour une passation de marché.
Nous avons su créer un climat de confiance entre nous et nos supérieurs ainsi que nos
subordonnés.
Mais aussi, nous avons su nous porter garant de l’étude d’ une passation de marché.
Après avoir fait le bilan de notre travail, il s’en suit de l’analyser pour en ressortir la (les)
valeur(s) ajoutée(s) qu’il nous donne. C’est ce qui justifie le prochain point.
VII-2. Analyse
L’analyse que nous faisons sur ce temps de stage est plus positive que négative dans la mesure
où nous avons :
- Contribué à la phase d’étude de plusieurs projets réels ;

- Mettre en pratique nos connaissances acquises en classe ;
- Vu quelques exigences (obligations) auxquelles doit répondre un bureau d’études lors
de la phase étude d’une passation de marché ;
- Découvert quelques réalités du monde professionnel, ce qui nous incite dorénavant à
mieux nous préparer aussi bien moralement que physiquement pour affronter cet
univers qui nous attend après les classes.
Ce stage, n’ayant pas été parfait (comme nous l’aurions souhaité), il convient bien
évidemment de décrier ce que nous avons constaté comme défauts ayant manqués à sa
perfection et d’apporter quelques tentatives de solutions. Nous aboutissons ainsi au point
suivant.

Chapitre VIII : critiques et suggestions
VIII-1. Critiques
L’autre difficulté majeure à laquelle nous avons fait face lors de notre stage était que parfois
nos encadreurs et maître de stage n’étaient pas souvent disponibles (trop occupés).
Aussi, l’indisponibilité de notre encadreur de stage a beaucoup affecté la rédaction de ce
rapport à tel point nous avons fait référence à d’autres professeurs pour finir à temps.
Tout problème ayant une ou plusieurs solution(s), nous tenterons de proposer au moins une
solution pour chaque critique faite ci-dessus. C’est ce qui fera l’objet du point suivant qui
concerne les suggestions.
VIII-2. Suggestions
Le problème d’indisponibilité des encadreurs de stage est un problème monnaie courante.

Face à cela, nous suggérons que le département devrait vérifier la disponibilité des professeurs
avant de leur confier la tâche d’encadreurs.
Et une fois chaque encadreur attribué, le département devrait au fur à mesure vérifier que tout
se passe au mieux.
Ce n’était simplement que notre point de vue.

CONCLUSION
En définitive, nous pouvons affirmer qu’effectivement la passation de marché quel que soit le
type de consultation requiert certaines spécificités et démarches à suivre. L’on doit de prime
abord définir les caractéristiques du projet à travers des études préliminaires qui incluent études
structurales et DQE. Cette étapes préliminaire nous ouvre sur la constitution des documents du
dossier de consultation des entreprises qui est elle-même une étape cruciale au marché car, il
s’agit là du point focal de règlement de tous les litiges que ce soit avant, pendant ou après les
travaux du chantier. Après cela, l’on peut passer à la publication de l’appel d’offre pour le choix
des entreprises de réalisation.
Pour nous, c’est une chance inouïe de participer à l’étude d’un marché pareil car, à ne point dire
faux, cela nous a permis de non seulement accroître nos connaissances en la matière mais aussi,
d’avoir une main mise sur les modes de passation de marché et une maitrise totale des pièces
constitutives.
Et cela n’aurait pas été possible si nous n’eûmes pas l’occasion de de passer notre stage au sein
de BetA et les explications de notre maître de stage qui n’installa aucune barrière en lui et nous.

ANNEXES
ANNEXE 1 : EXTRAIT DU DQE

Quantité Prix
N° Désignations U Prix total
s unitaire
I Lot n° 1 – GENERALITES
1) Généralités
For
Levés topographiques 1,00 PM PM
f
Installation de chantier Ens 1,00 75 000 75 000
Implantation des ouvrages Ens 1,00 100 000 100 000
Total Lot n° 1 175 000
Lot n° 2 - GROS-ŒUVRE -
II
MACONNERIE
1) Terrassement
Débroussaillage m² 580,00 200 116 000
Fouilles en rigoles m3 127,42 3 000 382 260
Fouilles en trou m3 23,67 3 000 71 010
Remblais provenant des fouilles m3 50,97 1 500 76 452
Remblais compacté sous dallage m3 56,00 2 000 112 000
Nivellement définitif sous dallage m² 176,00 800 140 800
Sous-total 1) 898 522
Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE xiv

2) Ouvrages en Fondation batiment

principal et annexe
Béton de propreté m3 9,00 75 000 675 000
Semelles filantes
Béton B2 m3 21,40 85 000 1 819 000
Acier HA Kg 642,00 900 577 800
Semelles isolées
Béton B2 m3 15,17 85 000 1 289 450
Acier HA Kg 455,10 900 409 590
Montage de Mur de soubassement en
m² 87,69 10 000 876 880
agglos plein de 15cm
Chainage bas en BA dosés à 350kg/m3
Béton m3 4,56 85 000 387 549
Acier Kg 227,97 900 205 173
Coffrage m² 27,36 3 000 82 069
Amorce des poteaux et raidisseurs en BA
dosés à 350kg/m3
Béton m3 0,99 85 000 84 533
Acier Kg 89,51 900 80 555
Coffrage m² 5,97 3 000 17 901
Regard maconne de dimension 60x60x50 U 8,00 35 000 280 000
F/P d'une Fosse septique en maçonnerie de
U 1,00 600 000 600 000
15 usagers (L=6m - l=2,5m- P=2,5)
F/P d'un Puits perdus de 11 à 20 usagers
U 1,00 250 000 250 000
(Diam=2,4m - P = 3m)
Dallage d'épaisseur 8 cm (y/c film polyane
m² 174,00 8 500 1 479 000
et treillis soudé)
Dallage en BA pour parking et passage
exterieur dosés à 350kg/m3 (y/c film
m² 59,72 10 500 627 060
polyane et treillis soudé) finition
bouchardee
Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE xv

Sous-total 2) 9 741 559
Ouvrages en Elévation du Batiment

3)
principal et annexe
Montage de Mur en agglos creux de 15cm m² 376,54 6 000 2 259 264
Montage de Mur en agglos creux de 10cm m² 70,74 5 000 353 700
Chainage haut en BA dosés à 350kg/m3
Béton m3 2,51 85 000 213 350
Acier Kg 125,50 900 112 950
Coffrage m² 33,48 2 500 83 700
Poteaux et raidisseurs en BA dosés à
350kg/m3
Béton m3 2,93 85 000 249 050
Acier Kg 263,70 900 237 330
Coffrage m² 17,58 2 500 43 950
Poutre en BA dosés à 350kg/m3
Béton m3 7,17 85 000 609 416
Acier Kg 716,96 900 645 264
Coffrage m² 43,02 2 500 107 544
Paillasse du guichet en BA dosés à
350kg/m3
Béton m3 0,32 85 000 26 860
Acier Kg 28,44 900 25 596
Coffrage m² 1,90 2 500 4 740
Voile en BA dosés à 350kg/m3 (Coffre-fort)
Béton m3 1,10 85 000 93 840
Acier Kg 77,28 900 69 552
Coffrage m² 6,62 2 500 16 560
Planchers en corps creux y compris nervure
m² 178,24 22 000 3 921 280
et dalle de compression (16+4)
Accrotère en BA
Béton m3 4,86 85 000 413 100
Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE xvi

Acier Kg 170,10 900 153 090

Coffrage m² 69,64 2 500 174 090
Enduit dosé à 400 kg/m3 en sou-face de
m² 178,24 2 000 356 480
dalle
Enduit dosé à 400 kg/m3 sur ouvrage en
m² 601,43 2 000 1 202 860
maçonnerie
Sous-total 3) 11 373 566
Total Lot n° 2 22 013 647
III Lot n° 3 – ETANCHEITE
Terrasses inaccessibles autoprotégées

Forme de pente au mortier de ciment m² 178,24 2 000 356 480
Etanchéïté en partie courant comprenant: 1
EIF + 1 écran de semi-indépendance + 1 m² 178,24 7 500 1 336 800
feuille de bitume
Relevés d'étanchéité dito ci-dessus Ml 70,40 1 500 105 600
Ouvrages divers
Entrée d'eau + crapaudine U 4,00 35 000 140 000
Total Lot n° 3 1 938 880
XI
Lot n° 14 - VIDEOSURVEILLANCE
V
Enregistreur numerique 04 entrées

DVR 16 entrées U 1,00 475 000 475 000
Caméras
Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE xvii

Caméras fixes extérieures IR U 4,00 59 500 238 000

Caméras dôme U 8,00 85 000 680 000
Pûpitre de commande U 1,00 150 000 150 000
Support de dôme U 8,00 20 000 160 000
Alimentation de dôme Ft 8,00 38 000 304 000
Alimentation 12V U 8,00 21 000 168 000
Protection électrique U 12,00 12 000 144 000
Fiche BNC U 12,00 1 800 21 600
Fiche RCA U 12,00 2 500 30 000
Fiche T U 12,00 2 500 30 000
Ens
Câbles et consommables divers 1,00 50 000 50 000
.
Ens
Main doeuvre et mise en service 1,00 120 000 120 000
.
Total Lot n° 14 2 570 600
TOTAL HORS TAXES (FCFA) 60 014 793
Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE xvii
i

ANNEXE 2 : EXTRAIT DU RÈGLEMENT DE

CONSULTATION
PREAMBULE
L’article 42 du code des marchés publics précise que : « Les marchés et accords-cadres passés
après mise en concurrence font l’objet d’un règlement de la consultation qui est un des
documents de la consultation. Ce règlement est facultatif si les mentions qui doivent y être
portées figurent dans l’avis d’appel public à la concurrence ».
MARCHES PRIVES DE CONSTRUCTION
Procédure utilisée : appel d’offres ouvert.
ARTICLE 1 - POUVOIR ADJUDICATEUR

1.1. Nom et adresse du pouvoir adjudicateur : COOPEC ABENGOUROU.
1.2. Adresse auprès de laquelle des informations complémentaires peuvent être obtenues : BetA
sis à la Riviera Bonoumin. Contact : 2722494989
Les renseignements complémentaires éventuels sur les cahiers des charges sont
communiqués sept jours au plus tard avant la date limite de remise des offres.
L’agence se réserve le droit d’apporter, au plus tard sept jours calendaires avant la date
limite de remise des offres, des modifications de détail au dossier de consultation.
ARTICLE 2 - OBJET DU MARCHÉ

2.1. Marché de construction d’une agence de microfinance.
La présente consultation a pour objet l’exécution des prestations de construction d’une

nouvelle agence de COOPEC à NIABLE.
Ces prestations sont divisées en huit lots :
- lot n°1 : Terrassements ;
- lot n° 2 : Gros-œuvre _ Maçonnerie ;
- lot n° 3 : Revêtements scellés ;

- lot n° 4 : Faux-plafond ;
Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE xix

- lot n° 5 : Plomberie-Sanitaire ;
- lot n° 6 : Électricité ;
- lot n° 7 : Menuiserie Aluminium ;
- lot n° 8 : Peinture-Étanchéité.
Les candidats peuvent présenter une offre pour un seul lot, pour plusieurs lots, pour tous les
lots. Un candidat ne peut pas présenter plusieurs offres pour un même lot.
2.2. Lieu d’exécution des prestations : commune de Niablé.
2.3. Nomenclature applicable aux lots
ARTICLE 3 - DUREE DU MARCHE

Le marché est conclu pour une durée de quatre-vingts dix jours à compter de la date limite de
la remise des offres. Leur prise d’effet interviendra au plus tôt à la date de leur notification ou
postérieurement à celle-ci en fonction de la décision du pouvoir adjudicateur, dans les
conditions prévues aux clauses contractuelles.
ARTICLE 4 - LES PRIX

4.1 . Régime de prix
Le prix des prestations faisant l’objet du contrat actuel est un prix unitaire pour
l’ensemble des prestations de construction de bâtiments de service. Ce régime de prix a
été adopté du fait de l’allotissement du marché.
4..2. Les révisions de prix
Le prix définitif est révisable.
Les révisions de prix interviendront chaque année à la date anniversaire de la prise d’effet
du marché.
La révision intervient exclusivement en fonction des variations économiques.
Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE xx

ANNEXE 3 : EXTRAIT DU DESCRIPTIF DES TRAVAUX
I- GENERALITES
1) Dispositions réglementaires et servitudes (liste non limitative)

Il est rappelé que les documents suivants sont applicables au marché et le seul fait pour
l’entrepreneur d’avoir déposé sa soumission implique qu’il en a parfaite connaissance.
Documents Techniques Unifiés (DTU) compris tous additifs, relatifs aux travaux de
terrassement, fondations, maçonnerie, bétons, bétons armés, enduits, chapes, canalisations et
en particuliers :
- D.T.U N°12 - Terrassement pour le bâtiment ;

- D.T.U N°13.2 - Fondations profondes ;
- D.T.U N°20 - Maçonneries, béton armé ;
- D.T.U. N°20.11 - Parois et murs en maçonnerie ;
- D.T.U N°21.3 et D.T.U N°21.4 - Béton armé ;
- D.T.U N°26.1 - Enduits aux mortiers de liants hydrauliques ;
- D.T.U N°26.2 - Chapes et dalles à base de liants hydrauliques ;
- D.T.U. N°60.32 et D.T.U. N°60.33 - Canalisations en PVC ;
- Au fascicule N°70 du Cahier des Prescriptions communes applicables aux marchés
de l’état notamment :
* Fascicule N° 1 : Disposition générales et communes aux différentes natures de travaux ;
* Fascicule N°2 : Travaux de terrassement ;
* Fascicule N°7 : Reconnaissance des sols ;
* Aux normes françaises homologués ou normes européennes s’y substituant.
2) Règles de calculs - D.T.U
Compris tous additifs, annexes et errata.
- Règles B.A.E.L édition de 1991 modifié 99 ;

- Règles F.B. - d’Avril 1980 ;
Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE xxi

- Règles N.V. 65/67 - Neige et Vent et N 84.
3) Réglementations diverses
Normes Françaises AFNOR concernant les règles, dimensions, tolérances, analyses,
essais, etc. relatives aux travaux de bâtiment et aux matériaux de construction :
- Règles de l’art de la profession ;
- Règlement sanitaire départemental ;
- Recueil des Eléments et Ensemble Fabriqués (REEF) ;
- Réglementations, arrêtés, décrets et circulaires des services locaux intéressés émis à
la date de la réalisation de l’œuvre.
Sécurité :
Les arrêtés, décrets et tous textes officiellement applicables et notamment :
- Les règlements relatifs à la protection contre les risques d’incendie, les règles de
sécurité ainsi que les arrêtés concernant les établissements classés ;
- Les arrêtés et dispositions réglementaires concernant l’hygiène et la sécurité des
travailleurs.
Servitudes :
Les travaux sont soumis à la réglementation en vigueur en ce qui concerne les conditions de
salubrité, protection de l’environnement, des nuisances de chantier, servitudes d’accès, etc.
Observations :
L’énumération ci-avant n’est pas limitative, mais rappelle simplement les principaux
documents réglementaires applicables au marché.
II- DEVIS DESCRIPTIF

Il est spécifié que ce devis descriptif est non limitatif ; il énumère les ouvrages finis et
éventuellement les ouvrages préparatoires ou les diverses sujétions indispensables pour
mener l’exécution à bonne fin. Tous les travaux seront exécutés conformément aux normes
et réglementations techniques et administratives en vigueur en Côte d’Ivoire.
Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE xxii

L’entrepreneur ne pourra prétexter d’aucune omission pour ne pas effectuer des travaux
conformes aux règles de l’art dont l’utilité se sera relevée au cours de l’exécution.
Ce descriptif est accompagné d’un cadre quantitatif avec des quantités déterminées que les
entreprises pourront elles-mêmes vérifier suivant les documents graphiques notamment les
plans d’état des lieux et les plans d’exécution joints au dossier. Ce cadre quantitatif n’est pas
exhaustif, il pourra être complété par d’autres éléments que le soumissionnaire jugera
nécessaires, dans ce cas, par des documents additifs. Le Maître d’œuvre se réserve
cependant le droit de contrôle de ces quantités définies par les soumissionnaires.
Pour mieux appréhender les problèmes éventuels des différentes prestations, il est vivement
conseillé aux soumissionnaires de se rendre sur le site de construction.
1) Documents Techniques :
Les travaux comprendront les fournitures nécessaires au complet achèvement suivant les
prescriptions en vigueur et les règles de l'art. Outre les prescriptions techniques générales du
présent descriptif, l'entrepreneur devra se référer au document ci-après tenant compte du
niveau de prestation en ce qui concerne la qualité des matériaux employés et leur mise en
œuvre. Il s’agit des éléments cités dans les généralités : Les documents particuliers
nécessaires à l'exécution du projet sont constitués par :
- Le présent devis descriptif ;

- Le devis quantitatif ;
2) Décomposition des lots :
- Lot n° 01 : Généralités
- Lot n° 02 : Maçonnerie - Gros Œuvre
- Lot n° 03 : Étanchéité
- Lot n° 04 : Menuiserie aluminium-Vitrerie / Métallerie-Serrurerie
- Lot n° 05 : Menuiserie Bois
- Lot n° 06 : Revêtements scellés
- Lot n° 07 : Faux-plafond
Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE xxii
i

- Lot n° 08 : Plomberie - Sanitaires

- Lot n° 09 : Électricité – Climatisation
- Lot n° 10 : Peinture
- Lot n° 11 : Sécurité incendie
- Lot n° 12 : Vidéosurveillance
III- DESCRIPTION DES LOTS
1) LOT N° 1 - GENERALITES
L’Entrepreneur du présent lot aura la charge de l’installation du chantier et prendra
soin de nettoyer les locaux après le repli du chantier. Il sera tenu d’aménager des aires de
stockage des matériaux et matériels et prendra des dispositions pour la fourniture d’eau et
d’électricité. Il aura en charge la réalisation des éléments suivants préalable à l’ouverture du
chantier :
- Les travaux de terrassement ;

- Une clôture de chantier ;
- Un magasin pour les ouvriers ;
- Un local gardiennage ;
- Un bureau pour l’entrepreneur ;
- Une salle de réunion ;
- Des toilettes pour l’administration (visiteurs, architectes et maître d’ouvrage).
…
2) LOT N° 2 – GROS-ŒUVRE - MACONNERIE
2.1 Prescriptions Techniques
2.1.1 Maçonnerie
Les prescriptions applicables sont celles du cahier des charges applicables aux travaux de
maçonnerie et de béton DTU 20 et additif n°1.
a) Béton armé préfabriqué ou coulé sur le chantier
Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE xxiv

Granulométrie : les prescriptions sont celles des normes NFP18400 à 18409. Au minimum,
la granulométrie des bétons sera constituée à partir des 2 sortes de granulats : - sable 0.08/4
- gravier 4/25
L'entrepreneur devra faire une étude granulométrique et remettre au Maître d'œuvre, avant
les travaux, les caractéristiques qualitatives et quantitatives ainsi que la provenance des
matériaux employés.
b) Ciment
Les prescriptions applicables sont celles définies par les normes NF P 15300 et P 15301 de
décembre 78. L'emploi des liants hydrauliques, n'ayant pas perdu totalement leur chaleur de
fabrication, est interdit. Le type de liants hydrauliques doit tenir compte de l’environnement
lagunaire du site de construction : le ciment CPJ 32,5 R sera préconisé.
c) Vibration
La vibration des bétons est obligatoire. La taille et la puissance des pervibrateurs seront
appropriées aux masses de béton mises en œuvre et aux coffrages utilisés. Ils pourront être
externes ou internes selon les possibilités de l'entreprise. L'attention de l'entreprise est attirée
sur le soin à apporter à la vibration des bétons.
d) Acier
Les aciers utilisés devront avoir leur fiche d'homologation (utilisation conforme au BAEL 91
modifié 98) conformément aux normes NF 35015 et 35016 d'avril 80. Les nuances utilisées
seront les suivantes :
- Acier à haute adhérence : FeE 500

- Treillis soudé en fils tréfilé d'acier à haute limite élastique : Fe Te 500.
e) Plancher hourdis
Ils seront exécutés suivant les prescriptions du fabricant publiés par le CSTB.
f) Réservation - fourreaux et trous de scellement

En règle générale, l'entrepreneur titulaire du lot Gros-œuvre que ce soit dans les éléments
coulés en place.
Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE xxv

ANNEXE 4 : EXTRAIT CAHIER DES CLAUSES

TECHNIQUES PARTICULIÈRES
PRESCRIPTIONS COMMUNES A TOUS LES LOTS
ART. 1 : LISTE DES LOTS DE TRAVAUX ET CORPS D’ETAT
Lot n° 01 : Généralités
Lot n° 02 : Maçonnerie - Gros Œuvre
Lot n° 03 : Étanchéité
Lot n° 04 : Menuiserie aluminium-Vitrerie / Métallerie-Serrurerie
Lot n° 05 : Menuiserie Bois
Lot n° 06 : Revêtements scellés
Lot n° 07 : Faux-plafond
Lot n° 08 : Plomberie - Sanitaires
Lot n° 09 : Électricité – Climatisation
Lot n° 10 : Peinture
Lot n° 11 : Sécurité incendie
Lot n° 12 : Vidéosurveillance
ART. 2 : OBJET DES MARCHES

Le présent cahier des clauses techniques particulières régit des travaux de construction d’une
nouvelle agence de COOPEC à NIABLE.
Les travaux seront exécutés pour le compte de la COOPEC NIABLE.
Le représentant légal du Maître de l’Ouvrage est Monsieur … PCA de la COOPEC NIABLE.
L’assistance au maître d’ouvrage est assurée par l’entreprise BetA représentée par son directeur
M. AMANÉ Elvis-Patrick.
Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE xxvi

Le présent marché est un marché public de travaux à procédure adaptée, à prix unitaires, à lots
séparés, sur appel d’offres publiques.
Les candidats sont informés qu’en cas de recours gracieux, hiérarchique et contentieux sur
le permis de construire, les travaux ne seront et ne pourront pas commencer tant qu’une
solution amiable, le cas échéant un jugement soit rendu. Les candidats retenus pour le
marché ne pourront prétendre à aucune indemnité. Les candidats retenus ne pourront pas
non plus prétendre à quelconque indemnité en cas de recours gracieux, hiérarchique ou
contentieux affectant le marché.
La série de prix unitaires, exprimés en Franc CFA, réputés hors TVA, fait partie des pièces
consécutives du marché.
ART. 3 : OBJET DES TRAVAUX
Les travaux faisant l’objet de ce marché sont réputés comprendre :
- la production sur le chantier de toutes les fournitures nécessaires à la bonne exécution des
travaux.
- Les frais d’outillage et de matériel y compris éventuellement les locations d’engins et de
véhicules.
- L’évaluation de l’état et la protection du bâti existant.
- Les installations de clôtures et baraques de chantier et l’organisation des travaux.
- Les trous, scellement et menus ouvrages propres à chaque lot.
- L’établissement des repères de mesure et leur conservation jusqu’à l’achèvement de
l’ouvrage.
- Le matériel nécessaire au à la climatisation.
- L’obligation de présenter ou exécuter selon les cas les différents échantillons ou fabrication
dans les délais.
i

ANNEXE 5 : PROCÈS-VERBAL DE LA COMMISSION
ii

ANNEXE 6 : EXTRAIT DU RAPPORT D’ANALYSES DES

OFFRES
Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE xxix

BIBLIOGRAPHIE
[1] Victoria FROMAGEAT, Mémoire : La Place de la Négociation dans les Marchés

Publics ; Université de Montpellier ; 2011.
[2] Règles BAEL 91 révisées 99 : Règles techniques de conception, de calcul des ouvrages
et de conception en Béton Armé suivant la méthode d’États-Limites.
[3] Journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire du mercredi 11 décembre 2019.
[4] Rokiatou TRAORE, Mémoire : Les procéd ures de passation de marché ; École
Supérieure d’Économie de Bamako ; 2011.
[5] François NABARE ; Rapport : Dimensionnement Béton Armé d’un Immeuble R+5 ;
Université Cheikh Anta Diop ; 2001.
[6] M. Athanas KONIN, Cours de Béton Armé, cycle Techniciens Supérieurs, INPHB.
[7] Jean Aloyse SARR, Rapport : Étude d’exécution en Béton Armé de la nouvelle direction
technique de la SOCOCIM ; Université Cheikh Anta Diop ; 2009.
[8] Marc Dossou DOKOUI, Rapport : Passation de marchés publics communaux du Bénin :
Quelle stratégie pour freiner la corruption et asseoir la bonne gouvernance locale ; Université
Senghor ; 23 mars 2011.
[9] Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG).
[10] Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP).
[11] Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG).
[12] Bordereaux de Prix Unitaires (BPU).
Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE xxx

WEBOGRAPHIE
[1] http://construction-gc.e-monsite.com/pages/conception-des-structures-en-beton/les-
charges-permanentes.html
[2] https://www.memoireonline.com/02/12/5378/m_Conception-et-dimensionnement-d-
un-btiment--usage-domestique--trois-niveaux17.html
[3] https://www.seac-gf.fr/seac-infos-bati-infos-charges-d-exploitation.pdt30.p163.php
[4] https://www.appeloffres.net/?ve=0&pays=45
[5] https://unacoopec.com/index.php/nous-connaitre/vision-missions/itemlist/category/2-
presentation
[6]https://www.google.com/search?q=appel+d%27offres&oq=appel+d%27offres&aqs=chrom
e..69i57j69i60.4172j0j4&client=ms-android-transsion-itel-rev1&sourceid=chrome-
mobile&ie=UTF-8
[7] https://www.marchespublics.ci/outils-de-gestion/dossier-d-appel-d-offre
[8] http://www.uemoa.int/fr/appels-doffres
[9] https://www.afdb.org/fr/about-us/corporate-procurement/procurement-notices/current-
solicitations
[10]https://www.algeriemarches.com/sinscrire?gclid=Cj0KCQjw5uWGBhCTARIsAL70sLK
MWqEXUNN97Vg1mCVwl2cbKbM65tyclgGTiWVDPn68j1qCKAmWQxUaAsUdEALw_
wcB
[11] https://www.acpformation.fr/formation/elaborer-un-dossier-de-consultation-des-
entreprises-dce
[12]https://www.territorial.fr/PAR_TPL_IDENTIFIANT/20583/TPL_CODE/TPL_OVN_CH
APITRE_FICHE/2698-consultation-diriger-un-service-de-restauration-municipale-ou-
scolaire.htm
Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE xxxi

TABLE DES MATIERES
DEDICACE ............................................................................................................................... i
REMERCIEMENTS ............................................................................................................... ii
AVANT-PROPOS ................................................................................................................. iii
SIGLES ET ABBREVIATIONS ...........................................................................................iv
RESUME .................................................................................................................................. v
ABSTRACT .............................................................................................................................vi
SOMMAIRE ......................................................................................................................... vii
LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................ix
LISTE DES IMAGES .............................................................................................................. x
LISTE DES FIGURES............................................................................................................xi
LISTE DES ANNEXES ....................................................................................................... xii
INTRODUCTION .................................................................................................................... 1
PREMIERE PARTIE : CONSIDERATIONS THEORIQUES .................................................................................. 5
Chapitre I : Justification du choix du sujet .............................................................................................. 6
I-1. Motivation personnelle ............................................................................................ 6

I-2. Pertinence professionnelle ....................................................................................... 6
Chapitre II : Cadre de l’étude .................................................................................................................. 7
II-1. Présentation de la structure d’accueil ..................................................................... 7

II-1.1. Fiche signalétique ................................................................................................................. 7
II-1.2. Compétences......................................................................................................................... 8
II-1.3. Domaines d’activité............................................................................................................... 8
II-1.4. Personnel .............................................................................................................................. 9
II-1.5. Nos réalisations ................................................................................................................... 10
II-2. Présentation globale du Projet .............................................................................. 11

II-2.1. Contexte du projet .............................................................................................................. 11
II-2.2. Présentation du projet ........................................................................................................ 11
II-2.3. Intervenants du projet ........................................................................................................ 12
II-2.3.1. Le maître d’ouvrage ..................................................................................................... 12
II-2.3.2. Le maître d’œuvre ........................................................................................................ 13
i

II-2.3.3. Les entreprises de construction ................................................................................... 13
II-3. Présentation de la zone d’étude ............................................................................ 13

II-3.1. La commune de Niablé ........................................................................................................ 13
II-3.3. L’UNACOOPEC-CI ................................................................................................................. 15
DEUXIEME PARTIE : TRAVAUX EFFECTUES ................................................................................................ 16
Chapitre III : Description des Marchés Publics de Travaux (MPT) ......................................................... 17
III-1. Définition ............................................................................................................ 17

III-2. Mode de dévolution des MPT ............................................................................. 17
III-2.1. L’entreprise générale ......................................................................................................... 17
III-2.2. Le marché en lots séparés .................................................................................................. 17
III-2.3. Le groupement d’entreprises ............................................................................................. 17
III-2.3.1. Le groupement solidaire ............................................................................................. 18
III-2.3.2. Le groupement conjoint .............................................................................................. 18
III-2.4. Les sous-traitants .............................................................................................................. 18
III-3. La nature des prix ................................................................................................ 18

III-3.1. Prix forfaitaire .................................................................................................................... 18
III-3.2. Prix unitaire ........................................................................................................................ 19
III-3.3. Autres modes de rémunération de l’entrepreneur ........................................................... 19
III-3.3.1. Travaux en régies ........................................................................................................ 19
III-3.3.2. Travaux sur dépenses contrôlées ................................................................................ 19
III-3.4. Variation des prix ............................................................................................................... 19
III-4. Pièces constitutifs d’un marché .......................................................................... 20

III-4.1. Classification....................................................................................................................... 20
III-4.1.1. Les documents généraux ............................................................................................ 20
III-4.1.2. Documents particuliers ............................................................................................... 20
III-4.2. Pièces constitutives d’un marché ....................................................................................... 21
III-4.2.1. Acte d’engagement (A.E)............................................................................................. 21
III-4.2.2. Cahier des clauses administratives particulières (CCAP) ............................................ 21

III-4.2.3. Cahier des clauses techniques particulières (CCTP) .................................................... 21
III-4.2.4. Dossier des plans d’architecte .................................................................................... 22
III-4.2.5. État des lieux forfaitaires ............................................................................................ 22
III-4.2.6. Bordereau des prix unitaires ....................................................................................... 22
ii

III-4.2.7. Devis quantitatif et estimatif ...................................................................................... 23

III-4.2.8. Calendrier d’exécution ................................................................................................ 23
III-4.2.9. Cahier des clauses techniques générales (CCTG) ........................................................ 24
III-4.2.10. Cahier des clauses administratives générales (CCAG) .............................................. 24
III-5. Mode de consultation des entreprises ................................................................ 24

III-5.1. Généralités ......................................................................................................................... 24
III-5.2. Caractéristiques.................................................................................................................. 25
Chapitre IV : Études préliminaires ......................................................................................................... 27
IV-1. Plans pour le permis de construire ...................................................................... 27

IV-1.1. Définitions .......................................................................................................................... 27
IV-1.1.1. Plans généraux ............................................................................................................ 27
IV-1.1.2. Les plans de niveaux ....................................................................................................... 29
IV-1.1.3. Les coupes ................................................................................................................... 29
IV-1.1.4. Les façades .................................................................................................................. 30
IV-1.1.5. La volumétrie .............................................................................................................. 30
IV-1.2. Présentation des plans ....................................................................................................... 30
IV-2. Étude structurelle ................................................................................................ 40

IV-.2.1. Étude et proposition de la structure porteuse ................................................................. 40
IV-2.1.1. Étude et nature du sol................................................................................................. 40
IV-2.1.2. Nature et choix des fondations ................................................................................... 41
IV-2.1.3. Étude de structuration ................................................................................................ 42
IV-2.2. La note de calcul ............................................................................................................... 43
IV-2.2.1. Hypothèses de calculs ................................................................................................. 43
IV-2.3. Calcul du plancher de la toiture ......................................................................................... 47

IV-2.3.1. Dimensionnement du plancher à corps creux ............................................................ 47
IV-2.3.2. Dimensionnement de la dalle pleine .......................................................................... 53
IV-2.4. Calcul des poutres .............................................................................................................. 61
IV-2.4.1. Sollicitation des poutres-établissement des formules RDM ........................................... 61
IV-2.4.2. CAS DES POUTRES DE LA FILE X5 .................................................................................... 66
IV-2.5. Calcul des poteaux ............................................................................................................. 81
IV-2.5.1. Pré dimensionnement des poteaux ............................................................................ 81
IV-2.5.2. Dimensionnement du poteau P16 .................................................................................. 82
v

IV-2.6. Calcul des semelles ............................................................................................................ 87

IV-2.6.1. Dimensionnement de la semelle du poteau P16 ........................................................ 87
IV-2.6.2. Dimensionnement de la semelle filante ..................................................................... 93
IV-2.7. Plans d’exécution ............................................................................................................... 97
IV-3. Devis quantitatif et estimatif (DQE) ................................................................. 101

Chapitre V : Constitution d'un Dossier de Consultation des Entreprises (DCE) .................................. 102
V-1. Composantes d’un DCE ..................................................................................... 102

V-2. Démarche rédactionnelle du DCE ...................................................................... 103
V-3. Montage du dossier de consultation ................................................................... 106
V-3.1. Les pièces écrites .............................................................................................................. 106
V-3.1.1. Le Règlement de Consultation (RC) ........................................................................... 106
V-3.1.2. Le descriptif des travaux ............................................................................................ 106
V.3.1.3- Cahier des clauses techniques particulières (CCTP)................................................... 106
V-3.1.4. Détail quantitatif et estimatif .................................................................................... 106
V.3.2- Les pièces graphiques ....................................................................................................... 106
Chapitre VI : De la publication de l’offre au choix des entreprises ..................................................... 107
VI-1. La publication du Marché ................................................................................. 107

VI-1.1. L'organisation de la publicité ........................................................................................... 107
VI-1.2. Le type de publicité .......................................................................................................... 108
VI-1.3. Les objectifs de la publicité .............................................................................................. 108
VI-2. Réception et Ouverture des plis ........................................................................ 109

VI-2.1. Réception des plis (Cf. Art. 67 du CMP de Côte d’Ivoire)................................................. 109
VI-2.2. Ouverture des plis ............................................................................................................ 110
VI-2.3. Choix des entreprises ....................................................................................................... 111
TROISIEME PARTIE :................................................................................................................................. 115
BILAN, ANALYSE, CRITIQUES ET SUGGESTIONS....................................................................................... 115
Chapitre VII : Bilan et analyse .............................................................................................................. 116
VII-1. Bilan ................................................................................................................ 116

VII-1.1. Bilan académique ............................................................................................................ 116
VII-1.2. Bilan professionnel.......................................................................................................... 117
VII-2. Analyse ............................................................................................................ 117

Chapitre VIII : critiques et suggestions ................................................................................................ 118
v

VIII-1. Critiques ......................................................................................................... 118

VIII-2. Suggestions .................................................................................................... 118
CONCLUSION ...................................................................................................................... 119
ANNEXES ........................................................................................................................... xiv
BIBLIOGRAPHIE.............................................................................................................. xxx
WEBOGRAPHIE ..............................................................................................................xxxi
TABLE DES MATIERES .............................................................................................. xxxii
vi

Rapport de Projet de Fin D'Etudes

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Rapport de Projet de Fin D'Etudes

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Rapport de Projet de Fin D'Etudes

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Thème : PROJET DE CONSTRUCTION D’UNE NOUVELLE AGENCE

COOPEC DANS LARépublique

Institut National Polytechnique

CYCLE : TECHNICIEN SUPERIEUR

OPTION : BATIMENT ET URBANISME

RAPPORT DE PROJET DE FIN D’ETUDES

MAITRE DE STAGE ENCADREUR DE STAGE

M. AMANE ELVIS M. Loua Jean-Marie

Ingénieur des Techniques Enseignant à l’INPHB

OKOU Yao Rodrigue

Rapport de Projet de Année

Élève Technicien supérieur en Bâtiment et Urbanisme troisième année/INPHB-ESTP-2018_2021

Sans qui le présent rapport n’aurait vu le jour.

Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE

Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE

- L’École Doctorale Polytechnique (EDP) ;

Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE

BetA : Bureau d’études techniques et d’Aménagement.

Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE

Pour la construction de sa nouvelle agence à Niablé, UNACOOPEC-CI a souhaité,

Cependant, ne disposant pas de compétences en la matière, elle a décidé de solliciter le Bureau

Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE

Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE

AVANT-PROPOS ................................................................................................................. iii

SIGLES ET ABBREVIATIONS ...........................................................................................iv

SOMMAIRE ......................................................................................................................... vii

LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................ix

LISTE DES IMAGES .............................................................................................................. x

LISTE DES FIGURES............................................................................................................xi

LISTE DES ANNEXES ....................................................................................................... xii

PREMIERE PARTIE : CONSIDERATIONS THEORIQUES .................................................................................. 5

Chapitre I : Justification du choix du sujet .............................................................................................. 6

I-1. Motivation personnelle ............................................................................................ 6

II-1. Présentation de la structure d’accueil ..................................................................... 7

III-1. Définition ............................................................................................................ 17

IV-1. Plans pour le permis de construire ...................................................................... 27

Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE

IV-3. Devis quantitatif et estimatif (DQE) ................................................................. 101

V-1. Composantes d’un DCE ..................................................................................... 102

VI-1. La publication du Marché ................................................................................. 107

VII-1. Bilan ................................................................................................................ 116

VIII-1. Critiques ......................................................................................................... 118

ANNEXES ........................................................................................................................... xiv

TABLE DES MATIERES .............................................................................................. xxxii

Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Fiche signalétique de BetA ...................................................................................... 7

Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE

LISTE DES IMAGES

Image 1: Espace de loisirs de Bouaflé ..................................................................................... 10

Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE

LISTE DES FIGURES

Figure 1:Carte géographique de la Côte d'Ivoire ..................................................................... 14

Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Extrait du DQE ..................................................................................................... xiv

Rapport de Projet de Fin d’Études, présenté par OKOU YAO RODRIGUE

Au départ connu sous la nomination de Caisses Rurales d’Épargne et de Prêt (CREP), le

Pour l’étude de ce marché, le Bureau d’Études Techniques et d’Aménagement (BetA) a été