Annexe 13 - Etude Du Volume de Retention
Annexe 13 - Etude Du Volume de Retention
Annexe 13 - Etude Du Volume de Retention
Rapport RINFSE00125-01
02/01/2012
BIGARD DISTRIBUTION
02
03
04
BURGE
EAP AGENCE SUD-EST DÉPARTEMENT INFRABAT
940 route de l’Aérodrome – BP 51260
84911 AVIGNON Cedex 9
Téléphone : 33(0)4.90.88.31.92.Télécopie
33(0) : 33(0)4.90.88.31.63.
e-mail : [email protected]
RINFSE00
00125-01/ CINFSE112205
CJ – RGN – LV
SOMMAIRE
1. Objectif de l’étude 5
3. Investigations de terrain 5
3.1 Fouilles au tractopelle 6
3.2 Essais de perméabilité 6
4. Contexte réglementaire 7
5. Analyse hydrologique 7
5.1 Analyse pluviométrique 7
5.2 Description du bassin versant 8
5.3 Détermination des débits de pointe ruisselés 8
5.3.1 Détermination du temps de concentration 8
5.3.2 Estimation du coefficient de ruissellement 9
5.3.3 Détermination du débit de pointe décennal 9
5.3.4 Estimation des volumes ruisselés pour une pluie décennale 10
7. Conclusion 15
ANNEXES 16
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TABLEAUX
Tableau 1 : Bilan de l’essai de perméabilité à charge variable pour le sondage
effectué en fond de fouille 7
Tableau 2 : Coefficient de Montana recueillis à la station pluviométrique
d’Orange (84) sur la période 1970-2009 8
Tableau 3 : Caractéristiques morphométriques du bassin versant drainé par le
projet 8
Tableau 4 : Estimation du temps de concentration 9
Tableau 5 : Estimation des coefficients de ruissellement en fonction de
l’occupation du sol 9
Tableau 6 : Occupation du sol 9
Tableau 7 : Débits de pointe décennal à l’exutoire du bassin versant intercepté
par le projet 10
Tableau 8 : Volumes décennaux ruisselés à l’exutoire du site 11
Tableau 9 : Ecart entre volume ruisselé et volume infiltré pour une pluie
décennale 14
FIGURES
Figure 1 : Dimensions du bassin de rétention 12
Figure 2 : Hauteur d’eau à stocker en fonction de la durée de la pluie 13
ANNEXES
Annexe 1 Courrier de la Direction Départementale de la Protection des
Populations du 30 juin 2011 17
Annexe 2 Localisation du site d’étude 18
Annexe 3 Extrait du plan cadastral 19
Annexe 4 Localisation de l’emprise du projet et du sondage 20
Annexe 5 Guide de gestion des eaux pluviales (MISE 84) 21
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1. Objectif de l’étude
Suite au dépôt du dossier ICPE du site du Pontet (84), la société BIGARD DISTRIBUTION a reçu un courrier
de demande de compléments à apporter de la part du service instructeur (Direction Départementale de la
Protection des Populations-DDPP), en particulier sur le bon dimensionnement du bassin de rétention existant
pour un épisode décennal, période de retour de référence pour le service instructeur. Le courrier de la DDPP
du 30 juin 2011 est joint en Annexe 1.
C’est dans ce cadre que la société BIGARD DITRIBUTION a sollicité BURGEAP pour la réalisation d’une note
hydraulique.
Le site, d’une superficie totale de 9710 m2, possède déjà un réseau d’eaux pluviales acheminant les eaux de
pluies vers le bassin de rétention. La présente note ne concerne pas l’étude du réseau situé en amont du
bassin et se contente de vérifier l’adéquation entre les caractéristiques de ce dernier et l’imperméabilisation
du site.
Le présente note technique, référencé RINFSE00125-01, constitue le rapport de synthèse de l’étude
hydrologique et hydraulique pour vérifier le dimensionnement du dispositif de rétention des eaux pluviales
existant pour une pluie décennale, conformément à l’offre technique référencée PINFSE00245.
Elle s’articule autour de deux phases principales :
• la réalisation d’une étude hydrologique basée sur l’analyse des pluies et de l’infiltration des eaux sur
la parcelle,
• la vérification du dimensionnement du dispositif de stockage des eaux pluviales.
Les éléments de départ de l’étude sont les suivants :
• le courrier de la DDPP du 30 juin 2011 (joint en Annexe 1),
• la visite de site du 16 novembre 2011 et les investigations de terrain du 23 décembre 2011,
• le plan transmis par l’architecte Monsieur DELLUC,
• les différents échanges avec la société BIGARD et avec la DDPP.
3. Investigations de terrain
Une visite du site a été réalisée le 16 novembre 2011. Elle a permis de localiser le bassin de rétention des
eaux pluviales ainsi que l’ensemble des installations de la société BIGARD.
Un plan de masse du site ainsi que la localisation du bassin de rétention est présenté en Annexe 4.
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Le site est occupé par des bâtiments, de la voirie et des parkings. Il est par conséquent presque entièrement
imperméabilisé, excepté le périmètre où est implanté le dispositif de rétention des eaux pluviales.
Le parcours du site a permis d’établir que le bassin versant drainé par le bassin de rétention est limité au site
lui-même,
même, ceinturé par des murs et des bordures.
Le réseau d’eaux pluviales débouche dans le bassin de rétention par une buse en Ø 400, dépourvue de
clapet anti-retour.
Des investigations complémentaires ont été réalisées le 23 décembre 2011. Elles ont consisté en la
réalisation d’une fouille au tractopelle (PM1) au fond du bassin de rétention de 0,9 m de profondeur et à la
réalisation d’un essaii d’infiltration (E1).
La localisation de la fouille est présentée en Annexe 4.
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Compte tenu de la nature des sols (moyennement perméable), le test d’infiltration a duré 50 minutes.
Tableau 1 :Bilan de l’essai de perméabilité à charge variable pour le sondage effectué en
fond de fouille
La valeur de perméabilité, mesurées au moyen d’un essai d’infiltration à charge variable, met en évidence
que les terrains situés au droit du bassin sont moyennement perméables.
Nous considèrerons par la suite la valeur d’infiltration calculée ci-dessus pour la vérification du
dimensionnement du bassin, à savoir 83 mm/h.
4. Contexte réglementaire
Un guide a été rédigé par la Mission Inter-Services de l’Eau du département du Vaucluse concernant la
composition des dossiers de déclaration au titre de la loi sur l’eau pour les projets d’aménagement de zone
d’activité (type ZA, ZI ou Zone commerciale) prévoyant un rejet des eaux pluviales au milieu naturel (projets
concernés par la rubrique 2.1.5.0 de la nomenclature).
Bien que le présent projet ne relève pas d’un dossier au titre de la loi sur l’eau (surface du bassin versant
intercepté par le projet inférieur à 1 ha), les préconisations de la police de l’eau en matière de gestion des
eaux pluviales font référence au niveau départemental.
Pour le calcul du volume d’eau à stocker, le niveau de protection et donc la fréquence des évènements
pluvieux à retenir est une période de retour décennale (sauf cas particulier : désordres dès la crue
décennale en aval). Le document mentionne que la pluie de retour 20 ans peut également être choisie
puisqu’elle est préconisée par la norme européenne EN 752-2 relative aux réseaux d’évacuation et
d’assainissement de zones résidentielles.
D’autre part, le débit de fuite maximal avant rejet au milieu naturel doit être de 13 l/s/hectare de surface
imperméabilisée.
Le guide de gestion des eaux pluviales concernant les projets d’aménagement de zones d’activités
artisanales, commerciales ou industrielles édité par la MISE du Vaucluse est joint en Annexe 5.
A noter que le bassin de rétention n’est pas concerné par la rubrique 3.2.3.0 de la nomenclature loi sur l’eau
dans la mesure où sa superficie est inférieure à 1000 m2.
5. Analyse hydrologique
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Nous avons recueilli les coefficients a et b de la formule de Montana, qui seront utilisés pour le calcul des
débits de pointes. Ils permettent de relier une intensité de pluie i(t) (en mm/h) avec la durée de l’épisode de
pluie correspondant t (en min) :
i(t) = a x t-b
Les coefficients a et b de Montana correspondant aux durées de pluie de 6 min à 2h et de 2h à 24h sont
présentés dans le tableau suivant.
Tableau 2 : Coefficient de Montana recueillis à la station pluviométrique d’Orange (84) sur la
période 1970-2009
Durée de la pluie 6 min à 2 h 2 h à 24 h
Durée de retour a b a b
5 ans 318 0,427 956 0,735
10 ans 342 0,412 1441 0,762
20 ans 362 0,397 2179 0,792
30 ans 387 0,394 2775 0,811
50 ans 403 0,392 3780 0,836
100 ans 437 0,388 5782 0,872
Longueur
Pente moyenne
Surface (m2) hydraulique
(%)
(m)
Dans le cadre de cette étude, nous nous intéresserons aux épisodes pluvieux de très courte durée (zone
totalement imperméabilisée). Le temps de concentration du bassin versant (temps mis par une goutte la
plus éloignée possible pour arriver à l’exutoire) est en effet très faible (en raison de la faible surface du
projet).
Le temps de concentration (en minutes) du basin versant a été évalué à l’aide de la méthode LCPC adaptée
aux petits bassins versants imperméabilisés :
.
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Avec :
• L : longueur hydraulique (m)
• V : vitesse d’écoulement (m/s), prise égale à 1 m/s.
Cette partie vise à estimer le coefficient de ruissellement du bassin versant pour une période de retour de
10 ans.
Pour ce faire, l’occupation du sol a été caractérisée en distinguant différentes classes, pour lesquelles un
coefficient propre a été attribué. Les classes et valeurs associées retenues sont les suivantes :
Tableau 5 : Estimation des coefficients de ruissellement en fonction de l’occupation du sol
Période de retour (ans) 10
Toitures 1
Bassin de rétention 1
Voirie 0,95
Sol enherbé 0,15
L’occupation du sol du site de l’étude est présentée dans le tableau suivant.
Tableau 6 : Occupation du sol
Occupation du sol Superficie (m2)
Voirie 3325
Chemin non imperméabilisé 95
Sol enherbé 6165
Bois 125
TOTAL 9710
La méthode utilisée pour le calcul des débits générés par différentes pluies est la méthode rationnelle (cf.
formule ci-dessous), adaptée à la petite taille du bassin versant de l’étude, qui donne le débit en fonction du
coefficient de ruissellement, de l’intensité I de la pluie et de la surface de la zone (A).
Q = Cr x I x A
Avec :
• Q : débit en m3/s,
• Cr : coefficient de ruissellement,
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• I : intensité de la pluie en mm/h,
• A : aire de la zone considérée en m2, soit 9 710 m².
L’intensité de la pluie I(t), a été calculée en utilisant la formule de Montana (cf. paragraphe 5.1.) qui donne
l’intensité en fonction du temps de concentration du bassin versant et des coefficients de Montana,
présentés précédemment.
Compte tenu des limites liées à l’estimation des coefficients de Montana, nous avons retenu une durée de
pluie minimale de 6 minutes, bien que le temps de concentration estimé soit inférieur à cette valeur.
Le débit de pointe calculé est le suivant :
Tableau 7 : Débit de pointe décennal à l’exutoire du bassin versant intercepté par le projet
Période de Intensité Débit de pointe
Cr Tc (minutes) Pluie (mm)
retour (ans) (mm/h) (l/s)
10 0,95 6,0 139,6 14,0 360
Les volumes ruisselés pour une pluie décennale ont été calculés à partir des coefficients a et b de la formule
de Montana, qui permettent de relier une intensité de pluie i(t) (en mm/h) avec la durée de l’épisode de
pluie correspondant t (en min) (cf. paragraphe 5.1.).
Le calcul du volume ruisselé tient compte du coefficient de perméabilité du bassin versant et de la durée de
la pluie, selon la formule suivante :
. .
. .
Avec :
• V : volume ruisselé en m3,
• Cr : coefficient de ruissellement, soit 0,95,
• A : aire de la zone considérée en m2, soit 9 710 m²,
• a et b : coefficients de la formule de Montana,
• t : durée de l’épisode de pluie en min.
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Les volumes décennaux ruisselés pour différentes durées de pluies sont présentés dans le tableau suivant :
Tableau 8 : Volumes décennaux ruisselés à l’exutoire du site
Durée de la pluie Durée de la pluie Hauteur précipitée Volume ruisselé
(min) (h) (mm) (m3)
0 0 0 0
6 0,1 14 130
10 0,2 19 170
20 0,3 28 260
30 0,5 35 320
60 1 52 480
90 1,5 66 600
120 2 77 710
180 3 83 760
720 12 115 1060
1440 24 136 1250
La pluie décennale de durée 2 h, durée souvent retenue pour dimensionner les ouvrages de stockage des
eaux pluviales, correspond à une lame d’eau précipitée de 77 mm et un volume ruisselé de 710 m3.
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Le schéma ci-dessous résume les principales dimensions du bassin :
Cependant, compte tenu de l’altitude des installations de BIGARD, la hauteur utile du bassin est inférieure à
sa profondeur. En effet, des débordements pourraient avoir lieu au droit des avaloires situés devant les
bâtiments bien avant que la cote de débordement du bassin soit atteinte (environ 50 cm sous le sommet des
berges), par mise en charge du réseau en amont.
Par sécurité, nous avons considéré une profondeur moyenne de 1,10 m et une largeur moyenne de talus de
1,5 m.
D’après ces hypothèses, le volume utile du bassin est estimé à 90 m3.
HYPOTHESES
• débit de fuite de l’ouvrage constant (égal au débit d’infiltration moyen en fond de bassin) ;
• transfert instantané de la pluie à l’ouvrage de retenue (phénomènes d’amortissement négligés) ;
• validité pour des petits bassins versants (quelques dizaines d’hectares) sans ouvrage de
stockage ou de régulation.
ETAPES DE CALCULS
• on calcule les intensités moyennes maximales pour une période de retour donnée (T) pour
différentes durées de pluie (t), de 0 à 1440 minutes (24 h) ;
i (T) = a(T). t –b(T)
• on calcule les hauteurs moyennes maximales précipitées pour une période de retour données
(T) pour différentes durées de pluie (t) ;
Hpréc = h (T) = i(T) . t = a(T) . t1-b(T)
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• à partir du débit de fuite constant Qf choisi, on calcule le débit de fuite spécifique qs, fonction
de la surface active (Sa) du bassin versant ;
qs = 6 Qf/Sa
Avec,
o qs : débit spécifique en mm/mn,
o Qf : débit de fuite global en m3/s,
o Sa : surface active du bassin versant en ha (Stotal * coefficient de ruissellement)
• on calcule la hauteur d’eau à stocker (H à stocker) pour chaque durée de pluie = la hauteur
d’eau précipitée - la hauteur d’eau évacuée.
La courbe des écarts en fonction de la durée de la pluie est présentée sur la figure suivante :
90.00
Courbe de vidange
80.00
70.00
60.00
H (mm)
50.00
40.00
20.00
10.00
0.00
0.00 20.00 40.00 60.00 80.00 100.00 120.00 140.00
Temps (mn)
Le dimensionnement du bassin doit être réalisé à partir de la valeur maximale de cet écart.
• connaissant la surface active (Sa), on en déduit le volume de stockage nécessaire :
V = Sa x H à stocker
En l’occurrence, cet écart n’admet pas de maximum car le débit de fuite du bassin est trop faible.
On peut néanmoins calculer la durée de pluie décennale que permet de stocker le bassin existant, ainsi que
le débit de fuite nécessaire si l’on souhaite conserver le volume actuel.
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6.3 Caractérisation du niveau de sécurité du bassin
En calculant la différence entre hauteur précipitée et hauteur infiltrée ramenée à la surface active du site, les
volumes décennaux à stocker, pour différentes durées de pluies sont présentés dans le tableau suivant.
Tableau 9 : Ecart entre volume ruisselé et volume infiltré pour une pluie décennale
Durée de la pluie Durée de la pluie Hauteur précipitée Hauteur infiltrée Volume à stocker
(min) (h) (mm) (mm) (m3)
0 0 0 0 0
60 1 52 1.41 470
Compte tenu de la vitesse d’infiltration des eaux en fond de bassin le volume du bassin permet de stocker
une pluie décennale de durée inférieure à 6 minutes.
Pour une pluie décennale de durée 2 h, durée souvent retenue pour dimensionner les ouvrages de stockage
des eaux pluviales, le volume d’eaux pluviales à stocker est de 700 m3.
Par conséquent, la capacité du bassin est très insuffisante pour stocker une pluie décennale de
durée 2 h.
Attention, il est important de noter que les valeurs de volume à stocker présentées ci-dessus sont calculées
à partir du débit de fuite actuel du bassin, et donc de la surface d’infiltration disponible en fond de bassin en
l’état actuel. Un bassin de surface plus importante présenterait un débit de fuite supérieur et nécessiterait
donc un volume à stocker plus faible.
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• h : profondeur utile de bassin de rétention (prise égale à 1,1 m),
• K : perméabilité du terrain en fond de bassin de rétention (m/s).
Il est important de préciser que ce volume nécessaire dépend directement du débit de fuite considéré, et
donc de la surface d’infiltration disponible en fond de bassin. Un bassin moins profond et d’emprise
supérieure devra ainsi offrir un volume plus faible.
7. Conclusion
Suite au dépôt du dossier ICPE du site du Pontet (84), la société BIGARD DISTRIBUTION a reçu un courrier
de demande de compléments à apporter de la part du service instructeur (Direction Départementale de la
Protection des Populations-DDPP), en particulier sur le bon dimensionnement du bassin de rétention existant
pour un épisode décennal.
L’essai de perméabilité réalisé au fond du bassin a montré que sa capacité d’infiltration était de l’ordre de
83 mm/h.
La présente étude hydrologique montre que le bassin de rétention existant, d’un volume utile d’environ
90 m3, ne permet même pas de stocker une pluie décennale de durée 6 min, qui correspond à un volume de
130 m3. Il est donc très insuffisant pour stocker une pluie décennale de durée 2 h.
Un bassin correctement dimensionné pour stocker une pluie décennale pourrait avoir les dimensions
suivantes : un volume de 630 m3, pour une surface en fond d’environ 570 m2.
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ANNEXES
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Annexe 1
Courrier de la Direction
Départementale de la Protection
des Populations du 30 juin 2011
Cette annexe contient 2 pages
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Annexe 2
Localisation du site d’étude
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LOCALISATION DU SITE D'ETUDE
RINFSE00125-01
BIGARD DISTRIBUTION - Site du Pontet (30)
Vérification du dimensionnement du bassin de rétention des eaux pluviales CINFSE112205
ANNEXE 2
LOCALISATION DU SITE D'ETUDE
Annexe 3
Extrait du plan cadastral
Cette annexe contient 1 page
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Département : DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES Le plan visualisé sur cet extrait est géré
VAUCLUSE ------------- par le centre des impôts foncier suivant :
AVIGNON
Commune :
EXTRAIT DU PLAN CADASTRAL INFORMATISÉ Cité Administrative 84098
LE PONTET ------------- 84098 AVIGNON Cedex 9
tél. 04 90 27 72 61 -fax 04 90 27 72 72
[email protected]
Section : AY
Feuille : 000 AY 01
Échelle d'origine : 1/1000 Cet extrait de plan vous est délivré par :
Échelle d'édition : 1/1000
1849100 1849200
3198700
3198700
3198600
3198600
1849100 1849200
Annexe 4
Localisation de l’emprise du
projet et du sondage
Cette annexe contient 1 page
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Annexe 5
Guide de gestion des eaux
pluviales (MISE 84)
Cette annexe contient 5 pages
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Mission Inter-Services de l’Eau de Vaucluse
IMPRIME N° 7
Principe général
Les projets d’urbanisation modifient la configuration naturelle des terrains sur lesquelles ils s’implantent
(imperméabilisation des sols, création de réseaux de collecte, dépôts de substances polluantes).
Ces modifications ont des conséquences sur l’écoulement des eaux pluviales du site (diminution de l’infiltration
naturelle, accélération des eaux, concentration des ruissellements, lessivage des polluants accumulés sur les
voiries…) ce qui entraîne des impacts sur les milieux naturel dans lequel ces eaux pluviales se rejettent in fine
(augmentation des volumes transférés et des débits de pointe donc du risque d’inondation et d’érosion,
dégradation de la qualité des eaux).
Le présent document n’introduit pas de nouvelles règles, son objectif est d’apporter des précisions sur
l’application de la réglementation existante afin de proposer aux maîtres d’ouvrages et leurs bureaux d’études
des solutions de gestion d’eaux pluviales à appliquer à leurs projets, tant sur le plan quantitatif que qualitatif, afin
de diminuer les impacts de ces projets sur les milieux naturels et ainsi de répondre aux objectifs fixés à l’article
L211-1 du Code de l’Environnement (gestion équilibrée de la ressource).
La présente note annule et remplace la doctrine MISE 84 du 9 avril 2004 « Aménagements et eaux pluviales »
Champ d’application
La présente note s’applique lorsque les 3 critères suivants sont remplis :
IMPRIMÉ N° 7
► Critère n° 1) Le projet est un aménagement de zone d’activité (type ZA, ZI ou Zone commerciale),
► Critère n° 2) La surface d’apport des eaux pluviales est supérieure à 1 ha (surface du projet + surface des
zones extérieures collectées vers le système pluvial du projet) (rubrique 2.1.5.0 du décret
nomenclature 93-743 modifié)
Remarque : S’il s’agit de l’extension d’une zone existante, les surfaces imperméables existantes
sont à prendre en compte si elles ne disposent pas de leur propre système de gestion des eaux
pluviales régulièrement déclaré ou autorisé.
{
• les rejets en plan d’eau sont à éviter en raison des phénomènes d’accumulation
de polluants et de leurs conséquences,
Attention :
• de même, les rejets en canaux ne sont pas souhaitables sauf à s’assurer du
respect des normes de qualité compatibles avec l’usage des eaux du canal
(irrigation en général) et d’obtenir l’accord du gestionnaire du canal.
Cas particuliers : Lorsque le rejet a lieu dans un réseau pluvial (conduites) alors :
Si le rejet du réseau dans le milieu naturel est en situation régulière (déclaration ou autorisation loi sur
l’eau) :
l’opération envisagée était prévue dans ce cadre : aucune démarche n’est nécessaire (sauf
prescriptions particulières de l’acte d’autorisation ou du récépissé de déclaration).
Le gestionnaire du réseau doit régulariser son installation existante au titre de l’antériorité (art.41
du décret 93-742) en intégrant le projet en cause et les futurs projets connus (dépôt d’un dossier
réglementaire).
Dans les deux cas, le débit rejeté dans le réseau devra être compatible à la fois avec la capacité du réseau lui-
même et également avec le milieu récepteur dans lequel il se déverse. De plus, l’aménageur devra
impérativement obtenir du gestionnaire du réseau son accord écrit, lequel sera joint au dossier d’autorisation ou
de déclaration réglementaire.
La surface d’apport = surface du projet + éventuels apports d’eau extérieurs si ceux-ci sont acheminés
vers le système de collecte et de stockage du projet
Voir également ci-dessous « calcul du volume à stocker – surface active »
Le volume de stockage est déterminé par la méthode des pluies (note de calcul jointe en annexe 1) dans
les conditions suivantes :
(cette méthode consiste, pour chaque pas de temps, à calculer la différence entre la hauteur d’eau
précipitée et la hauteur d’eau évacuée par l’ouvrage de fuite. Le volume à stocker sera calculé en prenant
la plus grande valeur de cette différence x la surface active)
Cas général : pluie décennale (station météo la plus proche, prise en compte des données sur la
période la plus longue possible), la pluie de retour 20 ans peut également être choisie puisqu’elle
est préconisée par la norme européenne EN 752-2 relative aux réseaux d’évacuation et
d’assainissement de zones résidentielles
Cas particulier : pluie centennale si des désordres (érosions, inondations) existent dès la crue
décennale sur des zones urbanisées en aval immédiat du projet, (ce sera notamment le cas pour
les rejets dans les milieux suivants : canal de vaucluse, rieu foyro, roubine de morières-cassagne),
Pour le calcul de la surface active, toutes les surfaces du projet doivent être prises en compte
(cela concerne également les zones bâties et non bâties des parcelles sauf à démontrer une
possibilité importante d’infiltration naturelle) y compris les éventuels apports d’eaux extérieurs,
avec des coefficients de ruissellement adaptés
Choix du système :
La gestion peut également être prévue à la parcelle (ou en regroupant plusieurs parcelles), dans ce cas le
système prévu pour chaque lot doit être décrit dans le dossier (type d’ouvrage, niveau de nappe, volume
de stockage, débit de fuite, ouvrages de sécurité, entretien…) et repris dans le règlement de la zone (à
joindre également au dossier réglementaire).
La zone d’activité devra alors comporter également un système de gestion pour les eaux des parties
communes (voiries…).
Le système de collecte doit être capable d’amener le débit voulu vers le(s) système(s) de stockage
(rétention ou infiltration) (cohérence de dimensionnement).
Dans le cas d’un bassin en remblai, un équipement de sécurité doit être mis en place en cas de défaillance
de l’ouvrage de vidange (colmatage…) ou d’événement pluvieux exceptionnel :
Afin d’éviter le remplissage du système de rétention par la nappe, le niveau du fond du bassin doit être
supérieur à celui de la nappe en hautes eaux (à préciser au dossier).
L’ouvrage de fuite doit être conçu (fil d’eau, pente) de manière à pouvoir vidanger l’intégralité du volume
utile du bassin avant l’arrivée de l’orage suivant.
De même, il est souhaitable qu’une cunette ou un modelé de terrain adapté soit réalisé en fond de bassin
de manière à ressuyer correctement l’ouvrage.
Dans le cas de sols argileux, on recommande la mise en place d’un lit (10 à 20 cm) de matériaux grossiers
(graviers, galets) en fond de bassin afin d’éviter la stagnation d’eau et ses conséquences sur ce type de sol
(vase, odeurs, moustiques…).
A noter que pour des zones industrielles la solution de l’infiltration n’est pas souhaitable.
L’infiltration doit permettre de vider le volume utile du bassin dans un temps suffisamment court (< 24 h)
avant l’arrivée d’un nouvel orage.
Dans les périmètres de protection de captages d’eau potables les systèmes d’infiltration d’eaux pluviales
seront prohibés
L’entretien du bassin (curage…) doit être effectué avec une fréquence adaptée de sorte à éviter les risques
de colmatage (a minima tous les 2 ans).
Dans tous les cas, le système de rétention ne doit pas être installé, sauf impossibilité technique démontrée
(sur la base d’une collecte gravitaire), dans une zone inondable et alors diminuer le volume d’expansion
naturel des crues (dans le cas particulier de bassin en zone inondable, l’installation sera réalisée dans la
zone d’aléa le plus faible).
De même, dans le cas d’un bassin en zone inondable, l’incidence de la crue du cours d’eau concerné sur
le fonctionnement du bassin de rétention sera examinée lors de l’instruction du dossier.
Pour tous les types de zones, il est nécessaire de prévoir un dispositif de confinement des eaux polluées
d’un volume suffisant afin d’éviter qu’une pollution accidentelle ne puisse rejoindre le milieu naturel.
Ce dispositif pourra être dimensionné de façon à recevoir les éventuelles eaux d’extinction d’incendie
susceptibles, elles aussi, d’être polluées.
Ce système doit être installé en amont de tous les autres systèmes de gestion des eaux pluviales
(décantation, régulation hydraulique, infiltration…).
La mise en place d’un système de dépollution est nécessaire pour toutes les zones d’activités.
Concernant la décantation :
Lorsque le rejet a lieu dans un milieu sensible (ex : 1ère catégorie piscicole, rejet direct en zone N2000,
étang à l’aval, usages irrigation, AEP, baignade…) alors le traitement devra être plus poussé afin
d’améliorer les performances du système de dépollution (filtres à sables, décantation plus longue…).
Pollution thermique :
Lorsque le rejet a lieu dans un milieu sensible et que le débit de rejet (débit de fuite) est très supérieur au
débit d’étiage du cours d’eau (QMNA 5) alors une attention particulière sera portée aux conséquences
éventuelles de la variation de température du milieu et des mesures correctives seront proposées dans le
dossier.
Système global
Les deux aspects (quantitatif et qualitatif) pourront être traités :
- soit au travers d’un système unique à condition de démontrer que ce système réponde bien aux
deux objectifs,
- soit au travers d’un système en série (le bassin de décantation étant placé en amont avec rejet
calibré vers le second et by-pass vers le second bassin pour des pluies supérieures à la fréquence
annuelle par exemple)
Quelque soit le système retenu, le dossier réglementaire devra mentionner la nature et la périodicité de
l’entretien, et en indiquer le responsable privé (association syndicale, collectivité..).
Le règlement de lotissement devra intégrer ces éléments et être joint au dossier.
Lorsque, en fin de réalisation de projet, le transfert de compétence de gestion des ouvrages est prévu (au profit
d’une association syndicale de propriétaire ou d’une collectivité) il est nécessaire que le nouveau bénéficiaire
déclare ce changement au Préfet dans les trois mois selon les conditions fixées par l’article 35 du décret
procédure (décret du 29 mars 93 modifié le 17 juillet 2006).
ð S.N.R.S. (Rhône et sa nappe) – subdivision d’Arles – 1, quai de la Gare Maritime – 13200 ARLES -' 04 90 96 00 85
Documents de référence :