M06 - Mécanique Appliquée Et Résistance Des Matériaux - Résumé
M06 - Mécanique Appliquée Et Résistance Des Matériaux - Résumé
M06 - Mécanique Appliquée Et Résistance Des Matériaux - Résumé
- Point d’application : G
- Direction : verticale
- Sens : vers le bas
- Intensité : P= m x g
2. Hypothèses simplificatrices
2.1. Action ponctuelle ou charge concentrée
Chaque fois que l’effort de contact est concentré sur un point, l’action peut être représentée par une force perpendiculaire à la
surface de contact et appliquée sur le point de contact.
Exemple : Bille sur plan
On pourra remplacer une charge linéique uniforme par sa résultante C, telle que : C=qxl
Cette force sera appliquée au centre de la ligne de contact.
Exemple : cylindre sur plan.
𝑀𝑜 (𝐹⃗ ) = 𝐹 ∗ 𝑂𝐴 = 𝐹 ∗ 𝑑
(Unité : N.m)
Convention de signe :
c. Couple de forces
Un couple de force est un système formé de deux forces ayant même direction, même intensité et sens contraire, appliquées en
deux points différents non situés sur la même ligne d’action.
On appelle moment d’un couple C par rapport à un point O le produit de l’intensité de la force par la distance entre les droites
d’action.
Mo(C) = F. d
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴2∕1 = −𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1∕2
4. Isoler un système
Pour isoler un système :
a. Commencer par dessiner ce système seule ;
b. À l’emplacement de chaque contact, tracer l’action exercé ;
c. Tracer les actions à distance ; (quand elles ne sont pas négligées)
Exemple : on Isole le solide 2
CH 2 : RESOUDRE DES PROBLEMES EN STATIQUE
1. PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA STATIQUE (PFS)
L’équilibre d’un système matériel (corps ou ensemble de corps) ne dépend que des actions extérieures.
Lorsqu’un système est en équilibre dans un référentiel :
- La résultante de toutes les forces mécaniques extérieures appliquées au système est nulle.
- Le moment résultant en un point A quelconque de toutes actions mécaniques extérieures appliquées au système est nul.
D’une manière plus condensée : Lorsqu’un système matériel est en équilibre dans un référentiel, le torseur d’action mécanique en
un point A quelconque est nul.
La connaissance des caractéristiques mécaniques des matériaux. (Comportement sous l’effet d’une action mécanique) ;
L'étude de la résistance des pièces mécaniques. (Résistance ou rupture)
L'étude de la déformation des pièces mécaniques. (Déformations permanentes ou provisoires)
Ces études permettent de choisir le matériau et les dimensions d'une pièce mécanique en fonction des conditions de
déformation et de résistance requises.
1.2. Hypothèses
a. Le matériau
➢ Continuité : la matière est supposée continue car son aspect moléculaire est trop "fin" pour l'étude qui nous intéresse.
➢ Homogénéité : on supposera que tous les éléments de la matière, aussi petits soient-ils, sont identiques.
➢ Isotropie : on supposera qu'en tout point et dans toutes les directions, la matière a les mêmes propriétés mécaniques.
b. Notion de Poutre
La RDM étudie des pièces dont les formes sont relativement simples. Ces pièces sont désignées sous le terme de « poutres ».
On appelle poutre (voir fig.) un solide engendré par une surface plane (S) dont le centre de surface G décrit une courbe plane (C)
appelée ligne moyenne.
Plan de symétrie : les forces extérieures seront situées dans le plan de symétrie de la poutre ou alors disposées
symétriquement par rapport à ce plan.
Types d'actions mécaniques extérieures : deux types d'actions peuvent s'exercer sur la poutre :
• Charges concentrées ( F1 ou moment MC )
• Charges réparties p. (exprimées en N/m).
d. Les déformations
Les déformations étant petites devant les dimensions de
la poutre, les actions s'exerçant sur celle-ci seront
calculées à partir le principe fondamental de la statique.
Une poutre est sollicitée à la traction simple lorsqu'elle est soumise à deux forces directement opposées, appliquées au centre
de surface des sections extrêmes et qui tendent à l'allonger. Avec L = L0 + L
Une poutre est sollicitée à la compression simple lorsqu'elle est soumise à deux forces directement opposées, appliquées au
centre de surface des sections extrêmes et qui tendent à la raccourcir.
2.3. Le Cisaillement
Une poutre subit une sollicitation de cisaillement simple lorsqu'elle est soumise dans un plan (P) perpendiculaire à la ligne
moyenne à deux forces directement opposées.
La poutre tend à se séparer en deux tronçons E1 et E2 glissant l'un par rapport à l'autre dans le plan de section droite (P).
Une poutre est sollicitée en flexion plane simple lorsque le système des forces extérieures se réduit à un système coplanaire et
que toutes les forces sont perpendiculaires à la ligne moyenne.
2.5. La torsion simple
Une poutre est sollicitée en torsion simple lorsqu'elle est soumise à ses deux extrémités à des liaisons dont les efforts associés se
réduisent à deux couples opposés dont les moments sont parallèles à l'axe du cylindre.
1.2. Eprouvette
L’éprouvette est en général un barreau cylindrique rectifié terminé par deux têtes cylindriques. La partie médiane a pour section So
= 150mm² et longueur lo = 100mm.
l0
A B
F F
A' l 0 + l B'
Zone ABCD : c'est la zone des déformations permanentes. Si l'on réduit la valeur de F jusqu'à une valeur nulle,
l'éprouvette ne retrouve pas sa longueur initiale.
NB : On ne s'intéressera (pour l’instant) qu'à la zone des déformations élastiques.
2. Déformations élastiques
2.1. Module d’élasticité et coefficient du poisson
La propriété constatée ci-dessus a permis pour différents matériaux d'établir la relation :
2
𝑁 ∆𝑙 E en MPa (N/mm )
=𝐸
𝑆 𝑙 ∆𝑙 et 𝑙 en mm.
E est une caractéristique du matériau appelée module d'élasticité longitudinal ou module de Young.
Lors de cet essai, on met aussi en évidence une autre caractéristique de l’élasticité, il existe un rapport constant entre la
contraction relative transversale ( d / d) et l'allongement relatif longitudinal ( l / l).
On peut écrire :
∆𝑑 ∆𝑙
=𝜈
𝑑 𝑙
𝜈 sans unité
d et l en mm.
𝜈 est aussi une caractéristique du matériau (coefficient de Poisson), il est de l'ordre de 0,3 pour les métaux.
𝑁 Avec 𝜎 :
𝜎=
𝑆 contrainte normale d'extension en MPa.
N : effort normal d'extension en Newton.
S : aire de la section droite (S) en mm2.
N F l
Nous avons déjà vu que = et que = E , on peut en déduire que :
S S l
Unités : 𝜎 en Mpa
∆𝑙 E en Mpa
𝜎 = 𝐸 = 𝐸𝜀
𝑙 sans unité
l
est l'allongement élastique suivant x, il généralement noté 𝛆
l
2.4. Caractéristiques mécaniques d'un matériau
Allongement A%
𝑙 − 𝑙0 Avec :
𝐴% = ∗ 100
𝑙0 l0 : longueur initiale de l'éprouvette.
l : longueur de l'éprouvette à sa rupture.
Pour l'acier, on constate des valeurs de A% voisines de 20%.
𝜎𝑒
𝜎𝑝𝑒 =
𝑠
*
s est un coefficient de sécurité qui varie de 1,1 à 10 selon les domaines d'application.
La condition de résistance traduit simplement le fait que la contrainte réelle ne doit pas dépasser le seuil précédent, soit :
𝑁
𝜎𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 = < 𝜎𝑝𝑒
𝑠
2.6. Influence des variations de section
Si le solide étudié présente de fortes variations de section, les relations précédentes ne s'appliquent plus. On dit qu'il y a
concentration de contraintes. On doit alors pondérer nos résultats à l’aide d’un coefficient k, en posant :
❖ Zone OA : c'est la zone des déformations élastiques. Si l'on réduit la valeur de F jusqu'à une valeur nulle, l'éprouvette
retrouve sa forme initiale.
❖ Zone ABC : c'est la zone des déformations plastiques. Si l'on réduit la valeur de F jusqu'à une valeur nulle, l'éprouvette
ne retrouve pas sa forme initiale. (Déformations permanentes)
2. Déformations élastiques
2.1. Module d’élasticité transversal
L'essai précédent a permis pour différents matériaux d'établir la relation :
F ∆y Unités : F en Newton
=G
S ∆x S en mm2
G en MPa
∆𝑦 𝑒𝑡 ∆𝑥 𝑒𝑛 𝑚𝑚
G est une caractéristique appelée module d'élasticité transversal ou module de Coulomb.
T
𝜏=
S
𝜏𝑒
𝜏𝑝 =
s
s est un coefficient de sécurité qui varie de 1,1 à 10 selon les domaines d'application.
La condition de résistance traduit simplement le fait que la contrainte réelle ne doit pas dépasser le seuil précédent, soit :
𝑇
𝜏𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 = < 𝜏𝑝
𝑆
CH6 : FLEXION PLANE SIMPLE
1. Modélisation des liaisons
Lorsqu’on étudie l’équilibre et la déformation d’une poutre droite chargée de façon simple, c'est-à-dire dans le plan longitudinal
de symétrie et perpendiculairement à la ligne moyenne, la nature des liaisons mécaniques de la poutre avec le milieu extérieur
intervient aussi bien dans la détermination des sollicitations que dans l’étude des déformations. Nous devons donc modéliser
convenablement les actions de liaisons (ou action des appuis).
Nous allons modéliser les liaisons proprement dites, puis donner les actions mécaniques qu’elles provoquent
Une poutre est en équilibre hyperstatique lorsque le nombre de liaisons de la poutre avec le milieu extérieur est supérieur au
strict nécessaire pour maintenir l’équilibre.
Exemple 1 : Poutre en équilibre sur deux Exemple 2 : Poutre en équilibre sur trois appuis simples
appuis simples :
L’effort tranchant Ty dans une section S de la poutre est la somme algébrique de tous les efforts extérieurs situés à gauche de S.
Le moment fléchissant dans Mfz est la somme algébrique des moments par rapport à G (G est le centre de section S) de tous les
efforts extérieurs situés à gauche de S.
Dans le cas de la flexion plane simple, les contraintes se réduisent essentiellement à des contraintes normales. Les contraintes
de cisaillement sont négligeables.
La contrainte normale en un point M d'une section droite (s) est proportionnelle à la distance y entre ce point et le plan moyen
passant par G. 𝑀𝑓
𝜎= .𝑦
𝐼𝐺𝑧
Pour des raisons de sécurité, la contrainte normale e doit rester inférieure à une valeur limite appelée contrainte pratique à
l'extension pe
𝜎𝑒
𝜎𝑝𝑒 = Avec : s est un coefficient de sécurité
𝑠
La condition de résistance traduit simplement le fait que la contrainte réelle ne doit pas dépasser le seuil précédent, soit :
𝑀𝑓𝑚𝑎𝑥𝑖
𝜎𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 = 𝐼𝐺𝑧
< 𝜎𝑝𝑒
( )
𝑦𝑚𝑎𝑥𝑖
Si le solide étudié présente de fortes variations de sections, les relations précédentes ne s'appliquent plus. Il faut alors appliquer
un coefficient de concentration de contraintes.
CH7 : TORSION SIMPLE
1. Torseur de cohésion
1.1. Définition
Considérons une poutre P, en équilibre sous l’effet d’actions mécaniques
extérieures. Pour mettre en évidence les efforts transmis par la matière au niveau de
la section S, nous effectuons une coupure imaginaire dans un plan perpendiculaire
à la ligne moyenne. Elle sépare la poutre en deux tronçons E1 et E2, tel que
E=E1+E2.
Les actions mécaniques entre les deux tronçons sont les efforts intérieurs à la
poutre que l’on peut modéliser par un torseur appelé torseur de cohésion et dont
les éléments de réduction au point G centre de surface sont :
2. Torsion Simple
2.1. Essai de torsion
Un dispositif permet d'effectuer un essai de torsion sur une poutre encastrée à son extrémité G1 et soumise à un couple de torsion à
son extrémité G2. Cette machine permet de tracer le graphe du moment appliqué en G 2 en fonction de l'angle de rotation d'une
section droite.
2.2. Déformations élastiques
La propriété constatée ci-dessus a permis d'établir la relation :
Mt moment de torsion en N.mm
𝑀𝑡 . 𝑥
𝛼 = G module d'élasticité transversal en MPa
𝐺. 𝐼0
α en radian
Io moment quadratique polaire de (S) en mm4
𝛂
En définissant l'angle unitaire de torsion par : 𝛉 = (exprimé en rad/mm), notre relation devient alors :
𝐱
𝑀𝑡 = 𝐺. 𝜃. 𝐼0
Soit M un point de la section droite (S) de la poutre située à une distance ρ du centre G de la section.
Mt
τM = I0
Avec : τM contrainte de torsion en MPa.
(ρ)
Mt moment de torsion en N.mm
Io moment quadratique polaire de (S) en mm4
Contrairement aux phénomènes étudiés jusqu'à maintenant, la contrainte varie en fonction du point choisi dans une section droite.
Plus ce point est éloigné du centre de la section, plus la contrainte y sera importante.
2.4. Condition de résistance
Pour des raisons de sécurité, la contrainte de torsion doit rester inférieure à une valeur limite appelée contrainte pratique p
(voisine de la contrainte pratique de cisaillement).
τe
τp =
s Avec : s est un coefficient de sécurité.
La condition de résistance traduit simplement le fait que la contrainte réelle ne doit pas dépasser le seuil précédent, soit :
Mt
τréelle = I0
< 𝜏𝑝
( )
ρ𝑚𝑎𝑖
2.5. Influence des variations de section
Si le solide étudié présente de fortes variations de sections, les relations précédentes ne s'appliquent plus. Il faut alors appliquer un
coefficient de concentration de contraintes.