La Mondialisation

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La mondialisation est un processus ancien mais accéléré après 1945, par l'interdépendance

des économies avec la création d'un marché mondial de marchandises, de capitaux et


d'informations. Il s'agit d'un facteur d'accroissement des inégalités spatiales entre les
centres et les périphéries plus ou moins bien intégrées. Quels sont les flux, les acteurs et
les enjeux de la mondialisation aujourd'hui ? Comment la mondialisation structure-t-elle
l'espace mondial ?

I. La mondialisation se caractérise par une explosion des flux de toute nature depuis 1945

II. La mondialisation a renforcé le rôle des firmes multinationales et consolide le poids des
pays nord

III. La mondialisation a mis en évidence la nécessité de gérer à un niveau international les


problèmes de la planète

La mondialisation entraîne le développement de plus en plus important de flux de natures


différentes et de réseaux

I. Des flux de plus en plus importants

A. Les flux migratoires

La mobilité humaine augmente sans cesse – les travailleurs, les réfugiés et les touristes font
partie de ces flux.
B. Les flux de marchandises

Grâce aux progrès des transports et à la réduction des droits douaniers – voir par exemple le
GATT et l’OMC, les échanges de marchandises ne cessent de croître. La majeure partie de
ces flux consiste en des produits manufacturés, qui représentent 75% de la valeur des
échanges mondiaux.
C. Les flux financiers et d’information

Ils sont de plus en plus importants. Les flux d’informations aident au fonctionnement des flux
financiers. Dans ce domaine, les États-Unis dominent.
II. La Triade, 3 grands centres d’impulsion

A. Une grande puissance


La Triade, composée des États-Unis, du Japon et de l’Europe occidentale, rassemble 70%
du commerce mondial et 50% de la richesse mondiale. Cette puissance lui permet d’agir sur
l’économie mondiale.
B. Des villes mondiales

New-York, Londres et Tokyo concentrent l’essentiel des activités.


III. Mondialisation

A. Une ouverture sur le monde

La mondialisation se définit comme le processus d’intégration d’un monde économique et


culturel qui s’unifie et à l’intérieur duquel les flux sont de plus en plus importants. C’est une
ouverture sur le monde des pays et des idées. Elle aide au développement du commerce
mondial.
B. Une uniformisation du monde

En favorisant la mobilité des flux, la mondialisation entraîne une certaine uniformisation de la


consommation. Elle renforce également le pouvoir des grands pôles mondiaux qui dominent
le monde. Conclusion : La mondialisation est le théâtre d’un développement constant des
flux mais elle peut aussi mener à une uniformisation.
Mots clés : mobilité, GATT, OMC, Triade, villes mondiales, uniformisation.

Les FTN sont essentielles au processus de la mondialisation. L'impact qu'elles ont sur les
territoires est important et leur puissance imposante. Toutefois, d'autres impacts plus ou
moins puissants peuvent agir sur le cours de la mondialisation ou contrecarrer les stratégies
des FTN.
1. Les acteurs institutionnels
a. Les organisations internationales

Il faut rappeler que la mondialisation se fait dans un cadre économique libéral, c’est-à-dire
que le commerce et la concurrence doivent être libres et sans entraves. Quelques grandes
institutions, nationales et internationales, en sont les garantes :

► Les institutions économiques et financières internationales


La mondialisation a pu se développer grâce à la libéralisation des échanges. La plupart
des organisations économiques internationales qui jouent un rôle actif dans la mondialisation
en 2014 sont nées des accords de Bretton Woods, passés en 1944 durant la Seconde
Guerre mondiale.
Banque mondiale, FMI, OMC, tous ces organismes servent à favoriser l'ouverture des
frontières au commerce et au développement économique :

 La Banque mondiale est une sorte de coopérative, dont les actionnaires sont des
États (189 au total). Sa mission est de fournir des fonds pour construire des
infrastructures et de réformer les systèmes économiques et sociaux des pays en
développement. Elle accorde également des prêts à des États en difficulté, soutient
les ONG, etc. ;
 FMI (Fonds monétaire international) veille à la stabilité financière et accorde
des prêts aux pays en difficulté ;
 Le GATT, qui s'est transformé en OMC (Organisation mondiale du commerce)
en 1995, est la plus importante de ces institutions, elle encourage les échanges
mondiaux, fixe les règles du commerce international et arbitre les litiges entre les
États.
 Le sommet du G20, enfin, créé en 1999, regroupe les 20 pays les plus puissants du
monde, du nord au sud, dans une tentative de gouvernance économique mondiale. Il
porte l'espoir d'une régulation ordonnée et coordonnée de la mondialisation
économique.

Les États
On pourrait penser que les États perdent de leur importance face à la puissance et aux
stratégies des FTN. Et, effectivement, ils semblent ne pas être capables d'entraver le
processus des délocalisations qui met des dizaines de milliers de personnes au chômage
dans les États du Nord. Cependant, ils n'en restent pas moins des acteurs majeurs de la
mondialisation. En effet, si les FTN ignorent de plus en plus les frontières, les États, eux,
ont la possibilité d'attirer des capitaux et des emplois en aménageant leurs
territoires (création ou amélioration d'infrastructures portuaires, création de zones-franches,
aides diverses, défiscalisations...). Ils jouent également un rôle de régulateurs de la
mondialisation (avec des aides ou l'imposition de taxes par exemple), et assurent les besoins
de leurs populations (travail, école, santé...) ainsi que des entreprises (en finançant des
programmes de recherche et de développement, en investissant...). En 2014, certains
d'entre eux travaillent à limiter les dérives de la mondialisation et notamment
les délocalisations.
Des ONG qui participent au mouvement de mondialisation
Les ONG (Organisations non gouvernementales) participent à la mondialisation en devenant
de petites ou moyennes entreprises – à l'instar de la Croix-Rouge ou de Médecins sans
frontières – qui interviennent dans de très nombreux endroits du monde. Elles constituent,
comme les FTN, des acteurs transnationaux qui investissent l'espace public international afin
de pallier les carences des États ou pour influencer leurs actions. Elles agissent dans de très
nombreux domaines : action humanitaire, aide au développement, défense des droits de
l'homme, protection de l'environnement... Certaines gèrent des budgets colossaux et
toutes génèrent des flux de capitaux, de personnes, de matériels et d'informations, voire de
valeurs. Nombre d'entre elles se sont imposées comme partenaires à part entière des États
ou des organisations intergouvernementales.

► Des ONG qui contestent la mondialisation


Plus de 500 000 ONG dans le monde contribuent à atténuer ou à contester les dérives de la
mondialisation. Les ONG sont des associations à but non lucratif qui entretiennent un rapport
autonome avec les puissances, qu'elles soient publiques ou privées. Certaines d'entre elles
contestent de manière virulente la mondialisation – ou du moins ses dérives. Elles emploient
des moyens qui participent traditionnellement à la mondialisation : elles utilisent
massivement Internet, lancent des campagnes d'information internationales et des cyber-
pétitions, publient des rapports annuels... Jamais les mouvements associatifs n'avaient
jusque-là pu bénéficier de tels moyens médiatiques et de communication pour faire entendre
leurs voix.
b. Les altermondialistes

Partout dans le monde, des citoyens estiment que la mondialisation libérale a


des conséquences graves. Ils ne contestent pas la mondialisation en elle-même, mais
souhaitent qu'elle soit moins soumise aux règles dures du libéralisme. Ils pensent qu’un
« autre monde est possible ». C'est pourquoi on nomme ces citoyens les
« altermondialistes ».

► Les altermondialistes s’opposent :


Ils demandent par exemple la mise sous tutelle de l'ONU et de l'OMC, l'annulation de la dette
des pays du Sud, proposent la mise en place de la RSE (Responsabilité sociale et
environnementale des entreprises) pour limiter les effets néfastes de leurs stratégies
uniquement fondées sur le profit. Ils partent du principe que les FTN ont une responsabilité
dans ces deux domaines, responsabilité dont elles doivent tenir compte dans leurs
stratégies.

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