La Mondialisation
La Mondialisation
La Mondialisation
I. La mondialisation se caractérise par une explosion des flux de toute nature depuis 1945
II. La mondialisation a renforcé le rôle des firmes multinationales et consolide le poids des
pays nord
La mobilité humaine augmente sans cesse – les travailleurs, les réfugiés et les touristes font
partie de ces flux.
B. Les flux de marchandises
Grâce aux progrès des transports et à la réduction des droits douaniers – voir par exemple le
GATT et l’OMC, les échanges de marchandises ne cessent de croître. La majeure partie de
ces flux consiste en des produits manufacturés, qui représentent 75% de la valeur des
échanges mondiaux.
C. Les flux financiers et d’information
Ils sont de plus en plus importants. Les flux d’informations aident au fonctionnement des flux
financiers. Dans ce domaine, les États-Unis dominent.
II. La Triade, 3 grands centres d’impulsion
Les FTN sont essentielles au processus de la mondialisation. L'impact qu'elles ont sur les
territoires est important et leur puissance imposante. Toutefois, d'autres impacts plus ou
moins puissants peuvent agir sur le cours de la mondialisation ou contrecarrer les stratégies
des FTN.
1. Les acteurs institutionnels
a. Les organisations internationales
Il faut rappeler que la mondialisation se fait dans un cadre économique libéral, c’est-à-dire
que le commerce et la concurrence doivent être libres et sans entraves. Quelques grandes
institutions, nationales et internationales, en sont les garantes :
La Banque mondiale est une sorte de coopérative, dont les actionnaires sont des
États (189 au total). Sa mission est de fournir des fonds pour construire des
infrastructures et de réformer les systèmes économiques et sociaux des pays en
développement. Elle accorde également des prêts à des États en difficulté, soutient
les ONG, etc. ;
FMI (Fonds monétaire international) veille à la stabilité financière et accorde
des prêts aux pays en difficulté ;
Le GATT, qui s'est transformé en OMC (Organisation mondiale du commerce)
en 1995, est la plus importante de ces institutions, elle encourage les échanges
mondiaux, fixe les règles du commerce international et arbitre les litiges entre les
États.
Le sommet du G20, enfin, créé en 1999, regroupe les 20 pays les plus puissants du
monde, du nord au sud, dans une tentative de gouvernance économique mondiale. Il
porte l'espoir d'une régulation ordonnée et coordonnée de la mondialisation
économique.
Les États
On pourrait penser que les États perdent de leur importance face à la puissance et aux
stratégies des FTN. Et, effectivement, ils semblent ne pas être capables d'entraver le
processus des délocalisations qui met des dizaines de milliers de personnes au chômage
dans les États du Nord. Cependant, ils n'en restent pas moins des acteurs majeurs de la
mondialisation. En effet, si les FTN ignorent de plus en plus les frontières, les États, eux,
ont la possibilité d'attirer des capitaux et des emplois en aménageant leurs
territoires (création ou amélioration d'infrastructures portuaires, création de zones-franches,
aides diverses, défiscalisations...). Ils jouent également un rôle de régulateurs de la
mondialisation (avec des aides ou l'imposition de taxes par exemple), et assurent les besoins
de leurs populations (travail, école, santé...) ainsi que des entreprises (en finançant des
programmes de recherche et de développement, en investissant...). En 2014, certains
d'entre eux travaillent à limiter les dérives de la mondialisation et notamment
les délocalisations.
Des ONG qui participent au mouvement de mondialisation
Les ONG (Organisations non gouvernementales) participent à la mondialisation en devenant
de petites ou moyennes entreprises – à l'instar de la Croix-Rouge ou de Médecins sans
frontières – qui interviennent dans de très nombreux endroits du monde. Elles constituent,
comme les FTN, des acteurs transnationaux qui investissent l'espace public international afin
de pallier les carences des États ou pour influencer leurs actions. Elles agissent dans de très
nombreux domaines : action humanitaire, aide au développement, défense des droits de
l'homme, protection de l'environnement... Certaines gèrent des budgets colossaux et
toutes génèrent des flux de capitaux, de personnes, de matériels et d'informations, voire de
valeurs. Nombre d'entre elles se sont imposées comme partenaires à part entière des États
ou des organisations intergouvernementales.