Automatique Continue: Bernard BAYLE
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Bernard BAYLE
Enseignant responsable
Bernard Bayle : Pr. Télécom Physique Strasbourg.
Chercheur dans l’équipe AVR d’ICube.
http://eavr.u-strasbg.fr/~bernard
Organisation
CM : 12 × 1h45 (' 50 min.+10 min. de pause+50 min.)
TD : 10 × 1h45
TP : 1 × 4h Matlab + 3 × 4h Automatique
Cours Automatique Continue
Enseignant responsable
Bernard Bayle : Pr. Télécom Physique Strasbourg.
Chercheur dans l’équipe AVR d’ICube.
http://eavr.u-strasbg.fr/~bernard
Quelques règles :
Portable éteint.
Mains sur la table.
Je détruis :
Les 20 minutes (et je sors les étudiants les lisant).
Les téléphones qui sonnent en cours.
Notion de système
Système
Etymologiquement : ensemble organisé.
Notion de système
Système
Etymologiquement : ensemble organisé.
Système et Automatique
Procédé de nature quelconque : électrique, mécanique,
chimique, économique, . . . d’entrée u et de sortie y .
Notion de système
Système
Etymologiquement : ensemble organisé.
Système et Automatique
Procédé de nature quelconque : électrique, mécanique,
chimique, économique, . . . d’entrée u et de sortie y .
Système dynamique
Procédé évoluant au cours du temps sous l’action de son
entrée u.
Notion de système asservi
Système asservi
Contre-réaction : entrée du système ajustée en réaction aux
informations de sortie.
Notion de système asservi
Système asservi
Contre-réaction : entrée du système ajustée en réaction aux
informations de sortie.
A la douche . . .
Douche à un bouton. . .
Notion de système asservi
Système asservi
Contre-réaction : entrée du système ajustée en réaction aux
informations de sortie.
A la douche . . .
Douche à un bouton. . .
. . . après la douche brûlante, la douche à deux robinets. . .
Notion de système asservi
Système asservi
Contre-réaction : entrée du système ajustée en réaction aux
informations de sortie.
A la douche . . .
Douche à un bouton. . .
. . . après la douche brûlante, la douche à deux robinets. . .
. . . un thermostat et c’est réglé !
Notion de système asservi
Système asservi
Contre-réaction : entrée du système ajustée en réaction aux
informations de sortie.
A la douche . . .
Douche à un bouton. . .
. . . après la douche brûlante, la douche à deux robinets. . .
. . . un thermostat et c’est réglé !
A quoi ça sert ?
Avoir la température désirée. . .
Notion de système asservi
Système asservi
Contre-réaction : entrée du système ajustée en réaction aux
informations de sortie.
A la douche . . .
Douche à un bouton. . .
. . . après la douche brûlante, la douche à deux robinets. . .
. . . un thermostat et c’est réglé !
A quoi ça sert ?
Avoir la température désirée. . .
. . . le débit d’eau chaude baisse ?
Systèmes asservis au cours du temps (1)
Théories classiques
Stabilité - Maxwell, Routh, Lyapunov, 1868-1893.
Servomécanismes - Nyquist, Bode, Evans, 1932-1947.
Théories modernes
Représentation d’état, Bellman, Kalman, Pontryagin, 1950.
Ce que vous allez apprendre. . .
Modélisation
Ecriture des lois de la physique, lorsque les paramètres du
système sont relativement bien connus.
Ce que vous allez apprendre. . .
Modélisation
Ecriture des lois de la physique, lorsque les paramètres du
système sont relativement bien connus.
Identification d’un modèle dans le cas contraire.
Ce que vous allez apprendre. . .
Modélisation
Ecriture des lois de la physique, lorsque les paramètres du
système sont relativement bien connus.
Identification d’un modèle dans le cas contraire.
Analyse
Caractérisation des différentes propriétés du système.
Ce que vous allez apprendre. . .
Modélisation
Ecriture des lois de la physique, lorsque les paramètres du
système sont relativement bien connus.
Identification d’un modèle dans le cas contraire.
Analyse
Caractérisation des différentes propriétés du système.
Commande
Modification de l’entrée du système par un correcteur. Mise en
œuvre de ce correcteur.
Objectifs et cadre de l’étude
Systèmes étudiés
Cas des systèmes monovariables : c’est-à-dire possédant une
seule entrée u et une seule sortie y .
Objectifs et cadre de l’étude
Systèmes étudiés
Cas des systèmes monovariables : c’est-à-dire possédant une
seule entrée u et une seule sortie y .
Analogique ou numérique ?
Cas des systèmes à temps continu : u(t) et y (t) fonctions d’une
variable continue.
Objectifs et cadre de l’étude
Systèmes étudiés
Cas des systèmes monovariables : c’est-à-dire possédant une
seule entrée u et une seule sortie y .
Analogique ou numérique ?
Cas des systèmes à temps continu : u(t) et y (t) fonctions d’une
variable continue.
Linéaire ou non ?
Etude des systèmes au comportement linéaire : soit linéaires,
soit linéarisés autour d’un point de fonctionnement.
Première partie I
1 Modélisation
Mise en équation d’un système physique
Propriétés des systèmes à temps continu
Représentations temporelles des systèmes
Représentation par fonction de transfert
Correspondances entre représentations
1 Modélisation
Mise en équation d’un système physique
Propriétés des systèmes à temps continu
Représentations temporelles des systèmes
Représentation par fonction de transfert
Correspondances entre représentations
1 Modélisation
Mise en équation d’un système physique
Propriétés des systèmes à temps continu
Représentations temporelles des systèmes
Représentation par fonction de transfert
Correspondances entre représentations
Description
Energie électrique : alimentation de l’induit mobile (rotor)
Champ magnétique de l’inducteur (séparé et constant)
Forces électriques (addition=balais+collecteur) : rotation
Système : entrée=alimentation induit, sortie=rotation rotor
Premier exemple : moteur à courant continu (2)
Modélisation
Mécanique : principe fondamental de la dynamique
Electrique : loi des mailles
Entrée=tension d’induit, sortie=vitesse de rotation du rotor
i(t)
R L
i(t)
γ(t) e(t)
u(t) f u(t)
ω(t)
Premier exemple : moteur à courant continu (3)
Modélisation
Modélisation mécanique : γ − f ω = J dω
dt
di
Modélisation électrique : Ri + L dt +e =u
Loi couple (par construction) : γ = Km i
Loi vitesse (par construction) : e = Ke ω
i(t)
R L
i(t)
γ(t) e(t)
u(t) f u(t)
ω(t)
Premier exemple : moteur à courant continu (4)
Equations mécaniques : γ − f ω = J dωdt et γ = Km i
di
Equations électriques : Ri + L dt + e = u et e = Ke ω
Relation entrée-sortie
Equation différentielle d’ordre 2, linéaire à coef. constants.
Deuxième exemple : suspension (1)
Description
Véhicule : masse mv
Modèle suspension : ressort amorti (ks , fs )
Roue : masse mr , modèle roue + pneu : ressort idéal (kr )
Système : entrée=profil route, sortie=altitude véhicule
système à l’équilibre
mv zv
4
ks fs
zr
mr
caillou !
kr
~z zc
~x
Deuxième exemple : suspension (2)
Modélisation
Deux solides à l’équilibre
Mécanique : principe fondamental de la statique
Equilibre
−kr ∆lr
−ks ∆ls
ks fs
mv
véhicule 4
mr roue
kr
ks fs −mr g
ks ∆ls
− m4v g
Deuxième exemple : suspension (3)
Modélisation
Deux solides en mouvement
Mécanique : principe fondamental de la dynamique
−ks (zv − zr )
−fs dtd (zv − zr )
ks fs
véhicule mv
zv 4
mr roue
zr
kr
ks fs fs dtd (zv − zr )
ks (zv − zr )
zc
Deuxième exemple : suspension (4)
Modélisation
mv d 2 zv dzv dzr
Véhicule : 4 dt 2 = −ks (zv − zr ) − fs dt − dt
2
Roue : mr ddtz2r = −kr (zr − zc ) + ks (zv − zr ) + fs dzv
dt − dzr
dt
−kr (zr − zc )
−ks (zv − zr )
−fs dtd (zv − zr )
véhicule mv
zv 4
mr roue
zr
fs dtd (zv − zr )
ks (zv − zr )
Relation entrée-sortie
Relation entrée zc - sortie zv ?
Troisième exemple : régulateur de niveau (1)
Description
Réservoir alimenté en liquide
Niveau réglé par une vanne d’entrée
Système : entrée=débit vanne, sortie=niveau liquide
vanne entrée
q0 + qe
h0 + h
vanne sortie
q0 + qs
R
Troisième exemple : régulateur de niveau (2)
Modélisation
Point de fonctionnement nominal (q0 , h0 )
Résistance du tuyau de sortie : variations hauteur de
liquide/débit de sortie (variations notées h et qs )
Hauteur de liquide : fonction de la section C et de la
différence de débit entrée - sortie
vanne entrée
q0 + qe
h0 + h
vanne sortie
q0 + qs
R
Troisième exemple : régulateur de niveau (3)
Modélisation
Résistance (selon nature de l’écoulement)
hauteur de liquide
h0 + h
α
h0
q0 q0 + qs débit de sortie
h
R = tan α(q0 ) = qs
Relation entrée-sortie
Equation différentielle d’ordre 1, linéaire à coef. constants.
Quatrième exemple : échangeur thermique (1)
Description
Echange thermique entre circuit de vapeur et circuit d’eau
Débit de vapeur réglé par une vanne d’entrée
Système : entrée=débit vapeur, sortie=température eau
wv
θve
θee
θe θm
θv
Quatrième exemple : échangeur thermique (2)
Modélisation
Chaleur amenée par la vapeur : qv = wv cv (θve − θv )
(wv : débit massique et cv : chaleur massique de la vapeur)
Bilan de chaleur : qe = θv −θ
R
e
wv
θve
θee
θe θm
θv
Quatrième exemple : échangeur thermique (3)
Equations du système :
Quatrième exemple : échangeur thermique (3)
Equations du système :
Flux de chaleur net, vapeur :
θv −θe
Cv dθ
dt = wv cv (θve − θv ) − R
v
Quatrième exemple : échangeur thermique (3)
Equations du système :
Flux de chaleur net, vapeur :
θv −θe
Cv dθ
dt = wv cv (θve − θv ) − R
v
θv −θe
Flux de chaleur net, eau : Ce dθ
dt = we ce (θee − θe ) +
e
R
Quatrième exemple : échangeur thermique (3)
Equations du système :
Flux de chaleur net, vapeur :
θv −θe
Cv dθ
dt = wv cv (θve − θv ) − R
v
θv −θe
Flux de chaleur net, eau : Ce dθ
dt = we ce (θee − θe ) +
e
R
Mesure : θm (t) = θe (t − τ )
Quatrième exemple : échangeur thermique (3)
Equations du système :
Flux de chaleur net, vapeur :
θv −θe
Cv dθ
dt = wv cv (θve − θv ) − R
v
θv −θe
Flux de chaleur net, eau : Ce dθ
dt = we ce (θee − θe ) +
e
R
Mesure : θm (t) = θe (t − τ )
Relation entrée-sortie
Système non linéaire avec retard.
Plan
1 Modélisation
Mise en équation d’un système physique
Propriétés des systèmes à temps continu
Représentations temporelles des systèmes
Représentation par fonction de transfert
Correspondances entre représentations
Définition
Soit y1 (t) et y2 (t) les réponses d’un système Σ excité
séparément par les entrées u1 (t) et u2 (t) et α ∈ R.
u1 (t) y1 (t)
Σ
Principe de superposition.
Invariance
Définition
Soit y (t) la réponse d’un système Σ d’entrée u(t).
Définition
Un signal f (t) à temps continu est causal si f (t) = 0, ∀t < 0.
Définition
Soit y (t) la réponse d’un système d’entrée u(t).
Hypothèse
Tous les signaux et systèmes étudiés sont causaux.
Linéarité et invariance des systèmes étudiés
Invariance
Commande appliquée à l’instant t + τ : même sortie qu’en
appliquant cette commande à l’instant t, décalée de τ .
MCC : échauffement du circuit = variation de la résistance
Linéarité
Linéarité : hypothèses de modélisation.
Suspension : pas de frottement sec
Niveau de liquide : étude en un point de fonctionnement
Echangeur thermique : non linéaire ?
Retard
Sans influence sur la linéarité et l’invariance.
Plan
1 Modélisation
Mise en équation d’un système physique
Propriétés des systèmes à temps continu
Représentations temporelles des systèmes
Représentation par fonction de transfert
Correspondances entre représentations
Propriété
Un système à temps continu linéaire et invariant sans retard est
décrit par une équation différentielle linéaire à coefficients
constants.
Notations
n m
X d i y (t) X d i u(t)
ai = bi
dt i dt i
i=c i=0
Représentation externe par une équation différentielle
Propriété
Un système à temps continu linéaire et invariant sans retard est
décrit par une équation différentielle linéaire à coefficients
constants.
Notations
n m
X d i y (t) X d i u(t)
ai = bi
dt i dt i
i=c i=0
ai et bi ∈ R tel que ac , an , b0 et bm 6= 0
Représentation externe par une équation différentielle
Propriété
Un système à temps continu linéaire et invariant sans retard est
décrit par une équation différentielle linéaire à coefficients
constants.
Notations
n m
X d i y (t) X d i u(t)
ai = bi
dt i dt i
i=c i=0
ai et bi ∈ R tel que ac , an , b0 et bm 6= 0
n, m ∈ N tel que m 6 n pour un système causal
Représentation externe par une équation différentielle
Propriété
Un système à temps continu linéaire et invariant sans retard est
décrit par une équation différentielle linéaire à coefficients
constants.
Notations
n m
X d i y (t) X d i u(t)
ai = bi
dt i dt i
i=c i=0
ai et bi ∈ R tel que ac , an , b0 et bm 6= 0
n, m ∈ N tel que m 6 n pour un système causal
n : ordre du système, c 6 n : classe du système
Représentation externe par une équation différentielle
Propriété
Un système à temps continu linéaire et invariant sans retard est
décrit par une équation différentielle linéaire à coefficients
constants.
Notations
n m
X d i y (t) X d i u(t)
ai = bi
dt i dt i
i=c i=0
ai et bi ∈ R tel que ac , an , b0 et bm 6= 0
n, m ∈ N tel que m 6 n pour un système causal
n : ordre du système, c 6 n : classe du système
y (t) : n CI pour y et m CI pour u
Relation entrée-sortie du MCC
Entrée : tension d’induit u
Sortie : vitesse de rotation du rotor ω
d 2 ω RJ + Lf dω Rf + K 2 K
2
+ + ω= u
dt LJ dt LJ LJ
Relation entrée-sortie du MCC
Entrée : tension d’induit u
Sortie : vitesse de rotation du rotor ω
d 2 ω RJ + Lf dω Rf + K 2 K
2
+ + ω= u
dt LJ dt LJ LJ
n = 2 : système d’ordre 2
Relation entrée-sortie du MCC
Entrée : tension d’induit u
Sortie : vitesse de rotation du rotor ω
d 2 ω RJ + Lf dω Rf + K 2 K
2
+ + ω= u
dt LJ dt LJ LJ
n = 2 : système d’ordre 2
c = 0 6 n : système de classe 0
Relation entrée-sortie du MCC
Entrée : tension d’induit u
Sortie : vitesse de rotation du rotor ω
d 2 ω RJ + Lf dω Rf + K 2 K
2
+ + ω= u
dt LJ dt LJ LJ
n = 2 : système d’ordre 2
c = 0 6 n : système de classe 0
dω
ω(t) : 2 CI pour ω, dt (0) et ω(0)
Représentation d’état du système (1)
Propriété
Un système à temps continu linéaire et invariant sans retard est
décrit par une infinité de représentations sous forme de
systèmes différentiels d’ordre un, à coefficients constants.
Représentation d’état
dx
dt = Ax + Bu
y = Cx + Du
Représentation d’état du système (2)
Notations
dx
dt = Ax + Bu, équation d’évolution, d’état
y = Cx + Du, équation de sortie, de mesure
Représentation d’état du système (2)
Notations
dx
dt = Ax + Bu, équation d’évolution, d’état
y = Cx + Du, équation de sortie, de mesure
Notations
dx
dt = Ax + Bu, équation d’évolution, d’état
y = Cx + Du, équation de sortie, de mesure
Notations
dx
dt = Ax + Bu, équation d’évolution, d’état
y = Cx + Du, équation de sortie, de mesure
Notations
dx
dt = Ax + Bu, équation d’évolution, d’état
y = Cx + Du, équation de sortie, de mesure
Notations
dx
dt = Ax + Bu, équation d’évolution, d’état
y = Cx + Du, équation de sortie, de mesure
Notations
dx
dt = Ax + Bu, équation d’évolution, d’état
y = Cx + Du, équation de sortie, de mesure
Notations
dx
dt = Ax + Bu, équation d’évolution, d’état
y = Cx + Du, équation de sortie, de mesure
di
Ri + L + Kω = u
dt
dω
Ki − f ω = J
dt
Modèle d’état du MCC
Entrée u, sortie ω
Variables d’état indépendantes x1 = ω et x2 = i
dx2
Rx2 + L + Kx1 = u
dt
dx1
Kx2 − fx1 = J
dt
Modèle d’état du MCC
Entrée u, sortie ω
Variables d’état indépendantes x1 = ω et x2 = i
dx2
Rx2 + L + Kx1 = u
dt
dx1
Kx2 − fx1 = J
dt
Représentation d’état
! ! !
− Jf K
d x1 J x1 0
= + u,
dt x2 − KL − RL x2 1
L
x1
y = 1 0
x2
Modèle d’état du MCC
Entrée u, sortie ω
dω
Variables d’état indépendantes x1 = ω et x2 = dt
Modèle d’état du MCC
Entrée u, sortie ω
dω
Variables d’état indépendantes x1 = ω et x2 = dt
d 2 ω RJ + Lf dω Rf + K 2 K
+ + ω = u
dt 2 LJ dt LJ LJ
Modèle d’état du MCC
Entrée u, sortie ω
dω
Variables d’état indépendantes x1 = ω et x2 = dt
dx2 RJ + Lf Rf + K 2 K
+ x2 + x1 = u
dt LJ LJ LJ
dx1
x2 =
dt
Modèle d’état du MCC
Entrée u, sortie ω
dω
Variables d’état indépendantes x1 = ω et x2 = dt
dx2 RJ + Lf Rf + K 2 K
+ x2 + x1 = u
dt LJ LJ LJ
dx1
x2 =
dt
Représentation d’état
! ! !
d x1 0 1 x1 0
= 2 + u,
dt x2 − Rf LJ
+K
− RJ+Lf x2 K
LJ LJ
x1
y = 1 0
x2
Plan
1 Modélisation
Mise en équation d’un système physique
Propriétés des systèmes à temps continu
Représentations temporelles des systèmes
Représentation par fonction de transfert
Correspondances entre représentations
Définition
Soit f (t) un signal à temps continu, prenant la valeur f (t) à
l’instant t. La transformée de Laplace de f (t) est définie par :
Z +∞
F (s) = L{f (t)} = f (t)e−st dt.
0
Propriété
Soit s = σ + jω. La transformée de Laplace est généralement
définie sur un demi-plan complexe pour lequel σ ∈ ]σ0 , +∞[.
La valeur σ0 définissant la limite de convergence est appelée
abscisse de convergence de la transformée.
Transformée de Laplace : calcul
Tables de transformées
Autant que possible, on utilise des tables de transformées
pré-calculées :
δ(t) → 1
U(t) → 1s
...
Calcul
Calcul direct de l’intégrale
Exemple de calcul
Calcul de la transformée de Laplace de f (t) = e−at U(t).
Exemple de calcul
Calcul de la transformée de Laplace de f (t) = e−at U(t).
Définition (s = σ + jω) :
Z +∞
F (s) = e−at e−st dt,
0
Z +∞
= e−at e−(σ+jω)t dt,
0
Z +∞
= e−(σ+a)t e−jωt dt.
0
Exemple de calcul
Calcul de la transformée de Laplace de f (t) = e−at U(t).
Calcul :
Z +∞
F (s) = e−(s+a)t dt,
0
" #t→+∞
e−(s+a)t
= −
s+a
t=0
1
=
s+a
Exemple de calcul
Calcul de la transformée de Laplace de f (t) = e−at U(t).
Définition
Soit F (s) la transformée de Laplace de f (t). La transformée de
Laplace inverse de F (s) s’écrit :
Z
−1 1
f (t) = L {F (s)} = F (s)est ds.
2πj Γ
Tables de transformées
Décomposition en éléments simples pour utiliser les tables de
transformées.
Conditions initiales
n o
Dérivation en t : L dfdt(t) = sF (s) − f (0)
RJ + Lf LJ K
Ω(s) + 2
sΩ(s) + 2
s2 Ω(s) = U(s),
Rf + K Rf + K Rf + K 2
Relation entrée-sortie du MCC en t
Variable t :
RJ + Lf dω(t) LJ d 2 ω(t) K
ω(t) + 2
+ 2 2
= u(t),
Rf + K dt Rf + K dt Rf + K 2
RJ + Lf LJ K
Ω(s) + 2
sΩ(s) + 2
s2 Ω(s) = U(s),
Rf + K Rf + K Rf + K 2
Relation entrée-sortie :
n m
X d i y (t) X d i u(t)
ai = bi .
dt i dt i
i=c i=0
Fonction de transfert : définition
Soit un système linéaire invariant sans retard d’entrée u(t) et
de sortie y (t).
soit :
Y (s) = G(s)U(s).
Fonction de transfert : définition
Soit un système linéaire invariant sans retard d’entrée u(t) et
de sortie y (t).
Définition
On appelle fonction de transfert (FT) du système la fraction
rationnelle :
Y (s)
G(s) = .
U(s)
Le terme synonyme transmittance est souvent utilisé.
Fonction de transfert : propriétés
Caractéristiques :
racines de N(s) : m zéros
racines de D(s) : n pôles
zéros et les pôles ∈ C
Fonction de transfert : propriétés
b0 + b1 s + . . . bm sm
G(s) =
ac sc + ac+1 sc+1 + . . . + an sn
Caractéristiques :
racines de N(s) : m zéros
racines de D(s) : n pôles
zéros et les pôles ∈ C
b0
K = ac : gain statique
Fonction de transfert : propriétés
Caractéristiques :
racines de N(s) : m zéros
racines de D(s) : n pôles
zéros et les pôles ∈ C
bm
an : coefficient de gain
Relation entrée-sortie du MCC en s :
RJ + Lf LJ 2 K
1+ 2
s+ 2
s Ω(s) = U(s),
Rf + K Rf + K Rf + K 2
L
τel = ,
R
RJ
τem = ,
Rf + K 2
K
et KG = .
Rf + K 2
Fonction de transfert du MCC
Caractéristiques :
pas de zéro
pôles (tels que D(s) = 0) ?
On montre (. . .) :
KG
Ω(s) τel τem
G(s) = = ,
U(s) s+ 1
s+ 1
τel τem
1
p1 = −
τel
1
et p2 = − .
τem
Plan
1 Modélisation
Mise en équation d’un système physique
Propriétés des systèmes à temps continu
Représentations temporelles des systèmes
Représentation par fonction de transfert
Correspondances entre représentations
soit :
soit :
det(sI − A) = 0.
Calcul des pôles
Fonction de transfert :
Y (s)
= C(sI − A)−1 B + D,
U(s)
coT (sI − A)
= C B + D,
det(sI − A)
C coT (sI − A) B
= + D.
det(sI − A)
det(sI − A) = 0.
d dz
(Pz) = P = APz + Bu,
dt dt
y = CPz + Du,
Passage fonction de transfert/représentation d’état (1)
d dz
(Pz) = P = APz + Bu,
dt dt
y = CPz + Du,
soit :
dz
= P −1 APz + P −1 Bu,
dt
y = CPz + Du.
Passage fonction de transfert/représentation d’état (2)
1
Xi (s) = U(s),
s − λi
Passage fonction de transfert/représentation d’état (2)
dxi
= λi xi + u.
dt
Passage fonction de transfert/représentation d’état (3)
λ1 0 ... ... ... 0 1
0 λ2 0 ... ... 0 1
dx . . . ... ... . . . . . . . . .
x + . . . u,
=
. . .
dt ... ... . . . . . . . . .
. . .
0 ... ... 0 λn−1 0 1
0 ... ... ... 0 λn 1
y = α1 α2 . . . . . . . . . αn x + Du.
Y (s) N(s) b0 + b1 s + . . . bm sm
G(s) = = = ,
U(s) D(s) a0 + a1 s + . . . + sn
Passage fonction de transfert/représentation d’état (6)
Y (s) N(s) b0 + b1 s + . . . bm sm
G(s) = = = ,
U(s) D(s) a0 + a1 s + . . . + sn
Y (s) N(s) b0 + b1 s + . . . bm sm
G(s) = = = ,
U(s) D(s) a0 + a1 s + . . . + sn
Y (s) N(s) b0 + b1 s + . . . bm sm
G(s) = = = ,
U(s) D(s) a0 + a1 s + . . . + sn
dx1
= x2 ,
dt
... ...
dxn−1
= xn .
dt
Passage fonction de transfert/représentation d’état (6)
Y (s) N(s) b0 + b1 s + . . . bm sm
G(s) = = = ,
U(s) D(s) a0 + a1 s + . . . + sn
dxi d i x1
= .
dt dt i
Passage fonction de transfert/représentation d’état (7)
Il vient :
d n x1 d n−1 x1
= −a n−1 − . . . − a0 x1 + u,
dt n dt n−1
Passage fonction de transfert/représentation d’état (7)
Il vient :
dxn dxn−1
= −an−1 − . . . − a0 x1 + u,
dt dt
Passage fonction de transfert/représentation d’état (7)
Il vient :
dxn
= −an−1 xn − . . . − a0 x1 + u.
dt
Passage fonction de transfert/représentation d’état (7)
soit :
0 1 0 ... ... ... 0 0
0 0 1 0 0
... ... 0
dx
= . . . . . . . .. ... ... ... x + . . . u.
dt
0 ... ... ... ... 0 1 . . .
−a0 −a1 . . . ... ... . . . −an−1 1
0 1 0 ... ... ... 0 0
0 0 1 0 0
... ... 0
dx
x + . . . u
= . . . . . . . .. ... ... ...
dt
0
... ... ... ... 0 1 . . .
−a0 −a1 . . . ... ... . . . −an−1 1
y = b0 − a0 bn b1 − a1 bn . . . bn−1 − an−1 bn x + bn u.
1 Modélisation
Mise en équation d’un système physique
Propriétés des systèmes à temps continu
Représentations temporelles des systèmes
Représentation par fonction de transfert
Correspondances entre représentations
1 Modélisation
Mise en équation d’un système physique
Propriétés des systèmes à temps continu
Représentations temporelles des systèmes
Représentation par fonction de transfert
Correspondances entre représentations
Problème
1 Résolution de l’équation d’état :
dx
= Ax + Bu.
dt
2 Obtention de la réponse du système :
y = Cx + Du.
Représentation d’état : calcul de la réponse (2)
dx
= Ax.
dt
Matrice de transition
On montre :
x(t) = Φ(t, t0 )x(t0 ).
avec Φ(t, t0 ) matrice de transition , d’ordre n tq :
dΦ(t, t0 )
= AΦ(t, t0 ), ∀t > t0 .
dt
Représentation d’état : calcul de la réponse (3)
dx
= Ax + Bu.
dt
On montre : Z t
x(t) = Φ(t, τ )Bu(τ )dτ.
t0
Représentation d’état : calcul de la réponse (4)
Réponse complète
Réponse complète du système, par superposition :
Z t
x(t) = Φ(t, t0 )x(t0 ) + Φ(t, τ )Bu(τ )dτ,
t0
Représentation d’état : calcul de la réponse (4)
Réponse complète
Réponse complète du système, par superposition :
Z t
x(t) = Φ(t, t0 )x(t0 ) + Φ(t, τ )Bu(τ )dτ,
t0
Réponse complète
Réponse complète du système, par superposition :
Z t
x(t) = Φ(t, t0 )x(t0 ) + Φ(t, τ )Bu(τ )dτ,
t0
Matrice de transition
Pour un système linéaire invariant :
Φ(t, t0 ) = eA(t−t0 )
où :
A2 t 2 An t n
eAt = 1 + At + + ... + + ...
2! n!
Réponse complète
Réponse complète du système, par superposition :
Z t
y (t) = C eA(t−t0 ) x(t0 ) + eA(t−τ ) Bu(τ )dτ + Du(t).
t0
Représentation d’état : calcul de la réponse (6)
ai2 t 2 an t n
eai t = 1 + ai t + + ... + i + ...
2! n!
Représentation d’état : calcul de la réponse (6)
ai2 t 2 an t n
eai t = 1 + ai t + + ... + i + ...
2! n!
Méthode générale
Dans le cas où A est non diagonale : diagonalisation préalable
Ad = P −1 AP, puis changement de variable d’état ou :
eAt = PeAd t P −1 .
Représentation d’état : calcul de la réponse (6)
ai2 t 2 an t n
eai t = 1 + ai t + + ... + i + ...
2! n!
Autres méthodes
Transformée de Laplace, théorème de Sylvester.
Moteur à courant continu Maxon F2260, bobinage 885
Problème : calculer la sortie y (t) = ω(t) en réponse à une
tension constante de 12 V pour les CI en t = 0 :
avec x1 = ω et x2 = i.
Valeur numérique du modèle :
R = 1, 44 Ω
L = 5, 6 10−4 H
J = 1, 29 10−4 kg.m2
f = 7, 19 10−5 N.s.m−1
K = 0, 10 N.m.A−1
Moteur à courant continu Maxon F2260, bobinage 885
Expression numérique de la représentation d’état :
! ! !
d x1 −0, 55768 775, 19 x1 0
= + u,
dt x2 −178, 57 −2571, 4 x2 1785, 7
x1
y = 1 0
x2
Moteur à courant continu Maxon F2260, bobinage 885
Diagonalisation de la représentation d’état :
−55, 58 0
Ad =
0 −2516, 4
0, 9975 −0, 2945
P =
−0, 07080 0, 9557
dz
= P −1 APz + P −1 Bu,
dt
y = CPz + Du.
Moteur à courant continu Maxon F2260, bobinage 885
Diagonalisation de la représentation d’état :
239, 3745
z(0) =
17, 9099
dz −55, 58 0 563, 9
= z+ u,
dt 0 −2516, 4 1910, 3
y = 0, 9975 −0, 2945 z
Moteur à courant continu Maxon F2260, bobinage 885
Réponse :
Z t
−1
y (t) = CP Φ(t, 0)z(0) + Φ(t, τ )P Bu(τ )dτ ,
0
avec : −55,58(t−τ )
e 0
Φ(t, τ ) =
0 e−2516,4(t−τ )
soit :
y (t) = 238, 77 e−55,58t −5, 2738 e−2516,4t +121, 45(1−e−55,58t )−2, 6825(1−e−2516,4t )
ou :
y (t) = 118, 77 + 117, 32 e−55,58t − 2, 5913 e−2516,4t U(t).
Représentation externe : calcul de la réponse (1)
Méthode directe
Résolution de l’équation différentielle entrée-sortie :
n m
X d i y (t) X d i u(t)
ai = bi
dt i dt i
i=c i=0
Problématique au delà de n = 2.
Transformée de Laplace
On utilise la transformée de Laplace et donc la FT du système,
si les CI sont nulles.
Représentation externe : calcul de la réponse (2)
D’après la définition de la FT, avec des CI sont nulles :
Y (s) = G(s)U(s).
Théorème
La réponse d’un système linéaire invariant d’entrée u(t) et de
sortie y (t) peut s’écrire sous la forme :
R = 1, 44 Ω
L = 5, 6 10−4 H
J = 1, 29 10−4 kg.m2
f = 7, 19 10−5 N.s.m−1
K = 0, 10 N.m.A−1
d’où :
9, 8975
Y (s) = U(s),
(1 + 0, 0184s)(1 + 0, 0004s)
Moteur à courant continu Maxon F2260, bobinage 885
Fonction de transfert :
9, 8975
G(s) = ,
(1 + 0, 0184s)(1 + 0, 0004s)
d’où :
9, 8975 12
Y (s) = ,
(1 + 0, 0184s)(1 + 0, 0004s) s
Moteur à courant continu Maxon F2260, bobinage 885
Fonction de transfert :
9, 8975
G(s) = ,
(1 + 0, 0184s)(1 + 0, 0004s)
d’où :
118, 77
Y (s) = .
s(1 + 0, 0184s)(1 + 0, 0004s)
Moteur à courant continu Maxon F2260, bobinage 885
Décomposition en éléments simples :
118, 77
Y (s) = ,
s(1 + 0, 0184s)(1 + 0, 0004s)
devient :
118, 77 2, 2308 9, 9808 10−4
Y (s) = − + ,
s 1 + 0, 0184s 1 + 0, 0004s
Moteur à courant continu Maxon F2260, bobinage 885
On connait :
1
L{e−at U(t)} =
s+a
donc :
t τ
L{e− τ U(t)} = .
1 + τs
La transformée inverse de Laplace de :
donne :
y (t) = 118, 77 − 121, 45 e−55,58t + 2, 6825 e−2516,4t U(t).
Réponse impulsionnelle (1)
Réponse impulsionnelle
Réponse impulsionnelle : réponse à une impulsion de Dirac.
Réponse impulsionnelle (2)
Réponse impulsionnelle du système :
Réponse impulsionnelle
g(t) = L−1 {G(s)} : réponse impulsionnelle du système.
Réponse impulsionnelle (2)
Réponse impulsionnelle du système :
Réponse impulsionnelle
g(t) = L−1 {G(s)} : réponse impulsionnelle du système.
Remarque
Faible intérêt pratique.
Approximation de l’impulsion de Dirac
Z +∞
f (τ )δ(τ )dτ = f (0).
−∞
ϕ(t)
1
a
0 a t
Réponse indicielle
Définition
On appelle réponse indicielle d’un système sa réponse à un
échelon unité : (
0, si t < 0,
U(t) =
1, si t > 0.
Remarque
Intérêt pratique : caractérisation (identification) du système.
Réponse indicielle
D1
105 %
100 %
95 %
90 %
Amplitude
10 %
tm t1 Temps
t5%
Systèmes du 1er ordre : réponse temporelle (1)
Définition
Un système linéaire invariant à temps continu d’ordre un est
décrit par une équation différentielle d’ordre un à coefficients
constants reliant son entrée u(t) et sa sortie y (t) :
dy (t)
y (t) + τ = Ku(t)
dt
où τ et K sont des constantes réelles non nulles ; τ est la
constante de temps du système et K son gain statique.
t
La réponse indicielle est y (t) = α + βe− τ avec α et β deux
constantes réelles dépendant des CI.
Systèmes du 1er ordre : réponse temporelle (2)
Détermination des paramètres de :
t
y (t) = α + βe− τ .
A l’instant t = 0 :
y (0) = α + β.
Systèmes du 1er ordre : réponse temporelle (2)
Détermination des paramètres de :
t
y (t) = α + βe− τ .
dy (t)
Quand t → ∞, dt =0:
lim y (t) = K ,
t→∞
et lim y (t) = α,
t→∞
Systèmes du 1er ordre : réponse temporelle (2)
Détermination des paramètres de :
t
y (t) = α + βe− τ .
α = K,
β = y (0) − K .
Systèmes du 1er ordre : réponse temporelle (2)
Détermination des paramètres de :
t
y (t) = α + βe− τ .
Finalement :
t t
y (t) = K (1 − e− τ ) + y (0)e− τ .
Réponse indicielle
16
14
12
10
Amplitude
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06
Temps (s)
63 %
Amplitude
τ 3τ
Temps
Définition
Un système linéaire invariant à temps continu d’ordre deux est
décrit par une équation différentielle d’ordre deux à coefficients
constants reliant son entrée u(t) et sa sortie y (t).
Systèmes du 2nd ordre : réponse temporelle (1)
Définition
On considère des systèmes dont l’équation différentielle se met
sous la forme canonique :
dy (t) d 2 y (t)
ωn2 y (t) + 2ξωn + = K ωn2 u(t),
dt dt 2
où ξ, ωn et K sont des constantes réelles strictement positives
Systèmes du 2nd ordre : réponse temporelle (1)
Définition
On considère des systèmes dont l’équation différentielle se met
sous la forme canonique :
dy (t) d 2 y (t)
ωn2 y (t) + 2ξωn + = K ωn2 u(t),
dt dt 2
où ξ, ωn et K sont des constantes réelles strictement positives
ξ : coefficient d’amortissement
ωn : pulsation propre non amortie ou pulsation naturelle
K : gain statique
Systèmes du 2nd ordre : réponse temporelle (2)
Réponse indicielle fonction de la valeur de ξ :
p
−ξωn t sin( 1 − ξ 2 ω t + ϕ),
α + βe n si 0 < ξ < 1,
α + (β + γt)e −ξω n t , si ξ = 1,
√ √
−(ξ+ ξ 2 −1)ω t −(ξ− ξ 2 −1)ω t
α + βe + γe , si ξ > 1,
n n
14
ξ=0,2
12
ξ=0,42
10
ξ=0,71
Amplitude
ξ=1
8
ξ=1,5
ξ=3,48
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25
Temps (s)
Temps de réponse
Pas de loi simple : abaques ou simulation.
Temps de réponse
Pas de loi simple : approximation.
Approximation :
deux pôles réels, associés à deux constantes de temps
(τ1 >> τ2 )
− τt − τt
α + βe 1 + γe 2 ⇒ t5% ' 3τ1
deux pôles complexes : la réponse indicielle est comprise
à l’intérieur d’une enveloppe exponentielle connue :
p 3
α + βe−ξωn t sin( 1 − ξ 2 ωn t + ϕ) ⇒ t5 % '
ξωn
Réponse indicielle
20
18
16
14
12
Amplitude
10
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25
Temps (s)
10
8
Amplitude
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (sec)
π − √ ξπ
t1 = p , D1 = e 1−ξ2 .
1 − ξ 2 ωn
90
80
Amplitude du premier dépassement (%)
70
60
50
40
30
20
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Amortissement
1 Modélisation
Mise en équation d’un système physique
Propriétés des systèmes à temps continu
Représentations temporelles des systèmes
Représentation par fonction de transfert
Correspondances entre représentations
Définition
On considère le cas d’un système linéaire invariant de FT G(s),
en régime permanent sinusoïdal de pulsation ω. On appelle
G(s = jω) réponse harmonique.
Propriété
La réponse du système à une entrée sinusoïdale A sin ωt est :
Définition
On considère le cas d’un système linéaire invariant de FT G(s),
en régime permanent sinusoïdal de pulsation ω. On appelle
G(s = jω) réponse harmonique.
Analyse harmonique
Analyse harmonique : étude de la fonction G(jω) :
comportement fréquentiel du système (signal périodique)
diagrammes mettant en correspondance module et
argument
Diagrammes harmoniques (1)
Diagramme de Bode
Le diagramme de Bode est constitué de deux courbes :
module en décibels (dB) : GdB (ω) = 20 log10 |G(jω)|
argument en degrés (deg) : ϕ(ω) = Arg{G(jω)}
Vocabulaire
On utilise traditionnellement les termes de gain et de phase,
plutôt que les termes modules et argument.
Diagrammes harmoniques (2)
Diagramme de Nyquist
Le diagramme de Nyquist est le lieu de G(jω) dans le plan
complexe, lorsque ω varie de −∞ à +∞.
Remarque
Ce diagramme est orienté selon les ω croissants. En général
on choisi l’échelle du diagramme de Nyquist de sorte que le
point complexe d’abscisse −1, dit point critique apparaisse et
puisse être situé par rapport au lieu de G(jω).
Diagrammes harmoniques (4)
Lieu de Black-Nichols
Le lieu de Black-Nichols est le lieu orienté des points de
coordonnées (ϕ(ω), GdB (ω)) lorsque ω varie de −∞ à +∞. On
tache aussi de faire apparaître le point critique de coordonnées
(−180, 0) sur ce lieu.
Remarque
Ce diagramme est orienté selon les ω croissants. En général
on choisi l’échelle du diagramme de Nyquist de sorte que le
point complexe d’abscisse −1, dit point critique apparaisse et
puisse être situé par rapport au lieu de G(jω).
Moteur à courant continu Maxon F2260, bobinage 885
Valeur numérique des paramètres du modèle :
KG
Ω(s) τel τem
G(s) = = ,
U(s) s+ 1
s+ 1
τel τem
L
τel = ,
R
RJ
τem = ,
Rf + K 2
K
et KG = .
Rf + K 2
9, 8975
G(s) = .
(1 + 0, 0184s)(1 + 0, 0004s)
Diagramme de Bode
20
0
Amplitude(dB)
−20
−40
−60
−80
0 1 2 3 4 5
10 10 10 10 10 10
−20
−40
−60
Phase (deg)
−80
−100
−120
−140
−160
0 1 2 3 4 5
10 10 10 10 10 10
Pulsation (rad/s)
Diagramme de Nyquist
1
−1
Axe imaginaire
−2
−3
−4
−5
−6
−2 0 2 4 6 8 10
Axe réel
Lieu de Black−Nichols
20
10
−10
−20
Gain (dB)
−30
−40
−50
−60
−70
Fonction de transfert
La FT d’un système du premier ordre est donc :
Y (s) K
G(s) = = .
U(s) 1 + τs
Systèmes du 1er ordre : réponse harmonique (1)
Réponse harmonique
La réponse harmonique associée est :
K
G(jω) = .
1 + jτ ω
−20
0 1 2 3 4
10 10 10 10 10
−10
Phase (deg)
−20
−30
−40 −45
−50
−60
−70
−80 ωc
−90
0 1 2 3 4
10 10 10 10 10
Pulsation (rad/s)
20 K
dB
15
10
5
Gain (dB)
−5
−10
−15
−90
−20
−180 −160 −140 −120 −100 −80 −60 −40 −20
Phase (deg)
−1
Axe imaginaire
−2
−3
−4
−5
K
−2 0 2 4 6 8 10
−1 Axe réel K/2 = 5
Fonction de transfert
La FT du système du second ordre est :
Y (s) K ωn2
G(s) = = 2 .
U(s) ωn + 2ξωn s + s2
Systèmes du 2nd ordre : réponse harmonique (1)
Fonction de transfert
La FT du système du second ordre est :
Y (s) K ωn2
G(s) = = 2 .
U(s) ωn + 2ξωn s + s2
Fonction de transfert
La FT du système du second ordre est :
Y (s) K ωn2
G(s) = = 2 .
U(s) ωn + 2ξωn s + s2
Axe imaginaire
ωn
p1 p
ωn 1 − ξ2
p
-ωn 1 − ξ2
p2
Systèmes du 2nd ordre : réponse harmonique (2)
K ωn2
Description de la réponse harmonique : G(jω) = 2
ωn −ω 2 +2jξωn ω
.
ω ωn K K KdB = 20 log10 K 0
K K
ωn 2jξ 2ξ KdB − 6 − 20 log10 ξ −90
−K ωn2 K ωn2
ω ωn ω2 ω2
KdB + 40 log10 ωn − 40 log10 ω −180
Systèmes du 2nd ordre : réponse harmonique (3)
Résonance
√
Si ξ 6 22 , il peut y avoir un phénomène de résonance,
c’est-à-dire que le gain passe par un maximum en :
p
ωr = 1 − 2ξ 2 ωn .
1
Gr = p
2ξ 1 − ξ 2
Diagramme de Bode
K
20 dB
Amplitude(dB)
0
−4
ξ= 0,2 0d
−20 B/d
0,42 éca
0,71 de
−40 1
1,5
3,48
−60
0 1 2 3 4
10 10 10 10 10
−20
−40
−60
Phase (deg)
−80 −90
−100
−120
−140
−160
−180 ωc
0 1 2 3 4
10 10 10 10 10
Pulsation (rad/s)
K ξ= 0,2
20 dB
0,42
10 0,71
1
0
1,5
Gain (dB)
−10
3,48
−20
−30
−40
−50
−5 1,5 3,48
0,71 1
0,42
ξ= 0,2
−10
Axe imaginaire
−15
−20
−25
−10 −5 0 5 K= 10 15
Axe réel
1 Modélisation
Mise en équation d’un système physique
Propriétés des systèmes à temps continu
Représentations temporelles des systèmes
Représentation par fonction de transfert
Correspondances entre représentations
9, 8975
G(s) = .
1 + 0, 0184s
1
G1 (jω) = ,
1 + 0, 0184jω
1
G2 (jω) =
1 + 0, 0004jω
KdB = 20
(−1)
ω
0
(−1)
(KG1 )dB
1
τem
ω
0
−90
Arg{KG1 }
−180
KdB = 20
(−1)
ω
0
(−1)
(−1) (G2 )dB
(KG1 )dB
1 1
τem τel
ω
0
Arg{G2 }
−90
Arg{KG1 }
−180
KdB = 20
(−1)
ω
0
(−1)
(−1) (G2 )dB
(KG1 )dB
(−
2)
GdB
1 1
τem τel
ω
0
Arg{G2 }
−90
Arg{KG1 }
−180 Arg{G}
KdB = 20
(−1)
ω
0
(−1)
(KG1 )dB
(−
2)
GdB
1
τem
ω
0
−90
Arg{KG1 }
−180 Arg{G}
0
−0.02
−0.04
−0.06
−0.08
Amplitude
−0.1
−0.12
−0.14
−0.16
−0.18
−0.2
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 0.12
Temps (s)
τ1 = 1 s
τ2 = 0, 1 s
τ3 = 0, 01 s
Caractéristiques
Tracé du diagramme de Bode
Tracé du lieu des pôles et zéros
Exemple 2
K (1 + τ1 s)
G(s) = 2
1 + ωs2 + ωs 2 (1 + τ3 s)
2
1
avec τ1 > ω2 > τ3 .
A. N. :
τ1 = 1 s
ω2 = 10 rad/s
τ3 = 0, 01 s
Caractéristiques
Tracé du diagramme de Bode
Tracé du lieu des pôles et zéros
Plan
1 Modélisation
Mise en équation d’un système physique
Propriétés des systèmes à temps continu
Représentations temporelles des systèmes
Représentation par fonction de transfert
Correspondances entre représentations
1 Modélisation
Mise en équation d’un système physique
Propriétés des systèmes à temps continu
Représentations temporelles des systèmes
Représentation par fonction de transfert
Correspondances entre représentations
Contexte
Notions fondamentales pour l’étude des systèmes en vue de
leur commande, définies à partir du modèle d’état du système
considéré
Objectif
Caractérisation d’après les critères de Kalman.
Commandabilité (1)
Définition
Commandabilité d’un système = capacité à voir son
comportement évoluer sous l’action de sa commande (son
entrée).
dx
= Ax + Bu
dt
est commandable si et seulement si la matrice de
commandabilité :
C = B AB . . . An−1 B
est de rang n.
dh
RC + h = Rqe .
dt
vanne entrée
q0 + qe
h0 + h
vanne sortie
q0 + qs
R
Modèle d’état
Modèle physique :
dh
RC + h = Rqe .
dt
dx 1 1
=− x+ u
dt RC C
Commandabilité
1
Système commandable car B = C 6= 0
hr
vanne entrée
q0 + qe
qr
h0 + h
vanne sortie
q0 + qs
R
Commandabilité
1 1
− RC
C = (B AB) = C 2
.
0 0
Définition
Observabilité d’un système = possibilité de déterminer son état
à partir des mesures de sa sortie.
dx
= Ax + Bu,
dt
y = Cx + Du
CAn−1
est de rang n.
h0 + h
vanne sortie
q0 + qs
R
dx 1 1
= − x+ u,
dt RC C
y = x,
Observabilité
Système observable car C = 1.
hr
vanne entrée
q0 + qe
qr
h0 + h
vanne sortie
q0 + qs
R
Observabilité
C 1 0
O= = 1 1 .
CA − RC Rr C
1 Modélisation
Mise en équation d’un système physique
Propriétés des systèmes à temps continu
Représentations temporelles des systèmes
Représentation par fonction de transfert
Correspondances entre représentations
Etat d’équilibre
Un état d’équilibre est un état du système qui reste non modifié
lorsque le système est abandonné à lui-même.
Ax = 0.
Conclusions :
si KerA = 0 : x = 0 est unique solution ;
si KerA 6= 0, alors rang A 6= n et donc det A = 0 : ∃x 6= 0
Stabilité et état d’équilibre (3)
Cas où det A 6= 0
Cas du MCC, sortie=vitesse de rotation, entrée=tension
d’induit : !
− Jf K
J
A= .
− KL − RL
fR K2
Alors det A = JL + JL > 0.
Le seul état d’équilibre possible du système est obtenu quand
x1 = ω = 0 et x2 = i = 0. . .
Remarque
Il n’existe qu’une seule solution au système en x = 0. Le seul
état d’équilibre est donc l’origine de l’espace d’état.
Stabilité et état d’équilibre (4)
Cas où det A = 0
Cas du MCC, sortie=position angulaire θ :
0 1 0
A=
0 − Jf K
J
0 − KL − RL
Remarque
Dans ce cas KerA 6= 0 et ∃ une infinité d’états d’équilibre tous
compris dans un espace de dimension n−rang A, que l’on
obtient en résolvant Ax = 0.
Stabilité et état d’équilibre (5)
Vocabulaire
Différents types d’équilibre :
équilibre instable
équilibre asymptotiquement stable
équilibre simplement stable
le
tab
ins
si
n
m able
io
pl
at
em
rb
st
r tu
en
pe
t
t
en
m
le e
ab qu
st toti
p
ym
as
nouvel équilibre
équilibre initial
Stabilité BIBO
Théorème
Un système linéaire invariant à temps continu est stable si tous
ses pôles sont à partie réelle strictement négative.
Théorème
Un système linéaire invariant à temps continu est stable si tous
ses pôles sont à partie réelle strictement négative.
Critère de Routh-Hurwitz
Soit D(s) = an sn + an−1 sn−1 + · · · + ac sc le dénominateur de la FT considérée. Le
système est stable si les ai , ∀i = c, c + 1, . . . , n sont de
même signe et du même signe que les éléments de la première
colonne du tableau suivant (dit tableau de Routh) :
an an−2 an−4 ...
an−1 an−3 an−5 ...
c b −bn−1 cn−3
dn−1 = n−1 n−3
c
... ... ...
n−1
Critère de Routh-Hurwitz
Le nombre de changements de signe dans la première colonne
indique le nombre de pôles instables du système.
Système d’ordre un
Fonction de transfert :
Y (s) K
G(s) = =
U(s) 1 + τs
Unique pôle p = − τ1 .
Condition de stabilité
Un tel système est stable si τ > 0.
Stabilité des systèmes d’ordre un, deux et trois (2)
Condition de stabilité
Pôles complexes : système stable ssi ξωn > 0.
Pôlespréels : le système est stable système stable ssi
(ξ − ξ 2 − 1)ωn > 0.
Tableau de Routh
a3 a1 0
a2 1 0
a1 a2 −a3
a2 0 0
1 0 0
0 0 0
Conclusions :
système stable ssi a1 a2 > a3
sinon, il existe deux pôles à partie réelle négative (deux
changements de signe)
Stabilité des systèmes d’ordre un, deux et trois (6)
Exemples numériques :
éq. car. : s3 + 2s2 + s + 1 = 0, racines : −1, 755 et −0, 123 ± 0, 745j : stable ;
éq. car. : 2s3 + s2 + s + 1 = 0, racines : −0, 739 et 0, 119 ± 0, 814j : instable ;
éq. car. : s3 + s2 + s + 1 = 0, racines : −1 et ±j : limite de stabilité.
Etude d’un cas
On s’intéresse à un procédé de fonction de transfert :
5000
F1 (s) = .
s3 + 61s2 + 560s + 500
0, 2s + 1
F2 (s) = 5000 .
s3 + 61s2 + 560s + 500
Pôles :
système du troisième ordre sans zéro.
on remarque que p1 = −1 est racine du polynôme
dénominateur, ce qui nous permet de factoriser :
p2 = −10
p3 = −50
Conclusion
Pôles du système tous réels et négatifs : système stable.
Critère de Routh-Hurwitz :
1 560 0
61 500 0
61×560−1×500
551, 8 = 61 0 0
500 0 0
0 0 0
Conclusion
Tous les coefficients du polynôme dénominateur et tous les
éléments de la première colonne du tableau de Routh sont
positifs : système stable.
Etude d’un nouveau cas
On s’intéresse maintenant à un procédé de fonction de
transfert :
0, 2s + 1
F2 (s) = 5000 .
s3 + 61s2 + 560s + 500
Critère de Routh-Hurwitz ?
Conclusion
Un zéro n’introduit pas d’exception : le système reste stable.
Deuxième partie II
Schéma général
Schéma bouclé : entrée du procédé corrigée selon la différence
entre grandeur de référence et grandeur de mesure
Correcteur : produit la commande du procédé.
perturbation
mesure
capteur
bruit
Notion de système asservi (2)
mesure
capteur
bruit
Schéma d’un système asservi (2)
Schéma bloc
P(s)
+
Yr (s) + E(s) U(s) + Y (s)
C(s) G1 (s) G2 (s)
−
Ym (s) +
H2 (s) H1 (s)
B(s)
Schéma d’un système asservi (3)
Schéma bloc
P(s)
+
Yr (s) + E(s) U(s) + Y (s)
C(s) G1 (s) G2 (s)
−
Ym (s) +
H2 (s) H1 (s)
B(s)
Vocabulaire et notations
Schéma d’un système asservi (3)
Schéma bloc
P(s)
+
Yr (s) + E(s) U(s) + Y (s)
C(s) G1 (s) G2 (s)
−
Ym (s) +
H2 (s) H1 (s)
B(s)
Vocabulaire et notations
Yr (s) : référence (ou grandeur de consigne)
Schéma d’un système asservi (3)
Schéma bloc
P(s)
+
Yr (s) + E(s) U(s) + Y (s)
C(s) G1 (s) G2 (s)
−
Ym (s) +
H2 (s) H1 (s)
B(s)
Vocabulaire et notations
Y (s) : sortie (ou grandeur réglée)
Schéma d’un système asservi (3)
Schéma bloc
P(s)
+
Yr (s) + E(s) U(s) + Y (s)
C(s) G1 (s) G2 (s)
−
Ym (s) +
H2 (s) H1 (s)
B(s)
Vocabulaire et notations
Ym (s) : mesure
Schéma d’un système asservi (3)
Schéma bloc
P(s)
+
Yr (s) + E(s) U(s) + Y (s)
C(s) G1 (s) G2 (s)
−
Ym (s) +
H2 (s) H1 (s)
B(s)
Vocabulaire et notations
E(s) : erreur (ou écart) de l’asservissement
Schéma d’un système asservi (3)
Schéma bloc
P(s)
+
Yr (s) + E(s) U(s) + Y (s)
C(s) G1 (s) G2 (s)
−
Ym (s) +
H2 (s) H1 (s)
B(s)
Vocabulaire et notations
C(s) : correcteur
Schéma d’un système asservi (3)
Schéma bloc
P(s)
+
Yr (s) + E(s) U(s) + Y (s)
C(s) G1 (s) G2 (s)
−
Ym (s) +
H2 (s) H1 (s)
B(s)
Vocabulaire et notations
U(s) : commande du procédé
Schéma d’un système asservi (3)
Schéma bloc
P(s)
+
Yr (s) + E(s) U(s) + Y (s)
C(s) G1 (s) G2 (s)
−
Ym (s) +
H2 (s) H1 (s)
B(s)
Vocabulaire et notations
P(s) : perturbation
Schéma d’un système asservi (3)
Schéma bloc
P(s)
+
Yr (s) + E(s) U(s) + Y (s)
C(s) G1 (s) G2 (s)
−
Ym (s) +
H2 (s) H1 (s)
B(s)
Vocabulaire et notations
B(s) : bruit de mesure
Schéma d’un système asservi (3)
Schéma bloc
P(s)
+
Yr (s) + E(s) U(s) + Y (s)
C(s) G1 (s) G2 (s)
−
Ym (s) +
H2 (s) H1 (s)
B(s)
Vocabulaire et notations
CG(s) = C(s)G1 (s)G2 (s) : fonction de transfert de la chaîne
directe (ou chaîne d’action)
Schéma d’un système asservi (3)
Schéma bloc
P(s)
+
Yr (s) + E(s) U(s) + Y (s)
C(s) G1 (s) G2 (s)
−
Ym (s) +
H2 (s) H1 (s)
B(s)
Vocabulaire et notations
H(s) = H1 (s) H2 (s) : fonction de transfert de la chaîne de
retour (ou chaîne de contre-réaction)
Fonction de transfert d’un système asservi (1)
Ym (s)
H(s)
Définitions
Fonction de transfert d’un système asservi (1)
Ym (s)
H(s)
Définitions
Fonction de transfert en boucle ouverte du système :
FTBO : C(s)G(s)H(s),
notée CGH(s)
Fonction de transfert d’un système asservi (1)
Ym (s)
H(s)
Définitions
Fonction de transfert en boucle fermée du système :
Y (s)
FTBF :
Yr (s)
Fonction de transfert d’un système asservi (2)
Yr (s) + E(s) U(s) Y (s)
C(s) G(s)
−
et finalement :
Y (s) CG(s)
= .
Yr (s) 1 + CGH(s)
Equation caractéristique
Equation des pôles : 1 + CGH(s) = 0
Fonction de transfert d’un système asservi (3)
En notant :
N(s)
CG(s) = ,
D(s)
on a :
Y (s) CG(s) N(s)
= = .
Yr (s) 1 + CG(s) N(s) + D(s)
Fonction de transfert d’un système asservi (3)
Equation caractéristique
Equation des pôles : N(s) + D(s) = 0.
Influence des pôles et zéros de la BO sur les pôles de la BF.
Régulation de la vitesse du rotor d’un MCC
Commande = tension d’entrée yr pour une vitesse de rotation
désirée ωr . Mesure = vitesse du rotor est mesurée par une
Kω
Régulation de la vitesse du rotor d’un MCC
Commande = tension d’entrée yr pour une vitesse de rotation
désirée ωr . Mesure = vitesse du rotor est mesurée par une
BO : CG(s)
(−1)
ω
0
(−
2)
ϕ(ω)
1 1
τ1 τ2 ω
0
−90
−180
Comportement fréquentiel d’un système asservi
(
Y (jω) CG(jω) ' CG(jω), si CGH(jω) 1,
= → 1
Yr (jω) 1 + CGH(jω) ' H(jω) , si CGH(jω) 1.
H(s) = 1 ω
0
ϕ(ω)
ω
0
−90
−180
Comportement fréquentiel d’un système asservi
(
Y (jω) CG(jω) ' CG(jω), si CGH(jω) 1,
= → 1
Yr (jω) 1 + CGH(jω) ' H(jω) , si CGH(jω) 1.
H(s) = 1 (−1) ω
0
(−
2)
BO : CG(s)
ϕ(ω)
1 1
τ1 ωc τ2 ω
0
−90
−180
Comportement fréquentiel d’un système asservi
(
Y (jω) CG(jω) ' CG(jω), si CGH(jω) 1,
= → 1
Yr (jω) 1 + CGH(jω) ' H(jω) , si CGH(jω) 1.
H(s) = 1 (−1) ω
0
BF
(−
2)
BO : CG(s)
ϕ(ω)
1 1
τ1 ωc τ2 ω
0
−90
−180
Plan
état
mesure
capteur
bruit
Représentation d’état du système corrigé (1)
Retour d’état
Loi de commande u proportionnelle à l’état :
u = −Kx,
où : K = K1 K2 . . . Kn en monovariable.
Représentation d’état du système corrigé (1)
Retour d’état
Loi de commande u proportionnelle à l’état :
u = −Kx,
où : K = K1 K2 . . . Kn en monovariable.
u = −Kx,
où : K = K1 K2 . . . Kn en monovariable.
u − u∞ = −K (x − x∞ )
u − u∞ = −K (x − x∞ )
Reformulation du problème
Calculer x∞ et u∞ tels que y∞ = yr .
Représentation d’état du système corrigé (3)
Equations d’état du système en régime permanent :
0 = Ax∞ + Bu∞ ,
y∞ = Cx∞ + Du∞ .
Représentation d’état du système corrigé (3)
Equations d’état du système en régime permanent :
0 = Ax∞ + Bu∞ ,
y∞ = Cx∞ + Du∞ .
En posant :
x∞ = N x y∞ ,
u∞ = Nu y∞ ,
Représentation d’état du système corrigé (3)
Equations d’état du système en régime permanent :
0 = Ax∞ + Bu∞ ,
y∞ = Cx∞ + Du∞ .
En posant :
x∞ = N x y∞ ,
u∞ = Nu y∞ ,
il vient :
0 A B Nx
y∞ = y
1 C D Nu ∞
Représentation d’état du système corrigé (3)
Equations d’état du système en régime permanent :
0 = Ax∞ + Bu∞ ,
y∞ = Cx∞ + Du∞ .
En posant :
x∞ = N x y∞ ,
u∞ = Nu y∞ ,
il vient :
0 A B Nx
y∞ = y
1 C D Nu ∞
soit :
0 A B Nx
= .
1 C D Nu
Représentation d’état du système corrigé (4)
Après inversion :
−1
Nx A B 0
=
Nu C D 1
Représentation d’état du système corrigé (4)
Après inversion :
−1
Nx A B 0
=
Nu C D 1
l’équation initiale :
u = u∞ − K (x − x∞ )
Représentation d’état du système corrigé (4)
Après inversion :
−1
Nx A B 0
=
Nu C D 1
l’équation initiale :
u = u∞ − K (x − x∞ )
conduit donc à :
u = Nu y∞ − K (x − Nx y∞ ).
Représentation d’état du système corrigé (4)
Après inversion :
−1
Nx A B 0
=
Nu C D 1
l’équation initiale :
u = u∞ − K (x − x∞ )
conduit donc à :
u = Nu y∞ − K (x − Nx y∞ ).
u = Nu yr − K (x − Nx yr ).
Représentation d’état du système corrigé (5)
Expression finale du retour d’état
On trouve :
u = −Kx + N̄yr ,
avec N̄ = Nu + KNx .
y
yr + u dx
dt
= Ax + Bu
N̄
y = Cx + Du
−
x
K
Représentation d’état du système corrigé (5)
Expression finale du retour d’état
Modèle d’état du système corrigé en boucle fermée :
dx
= (A − BK )x + B N̄yr ,
dt
y = (C − DK )x + D N̄yr .
yr dx
= (A − BK )x + B N̄yr y
dt
y = (C − DK )x + D N̄yr
Exemple de commande par retour d’état (1)
dω
x1 = ω et x2 = dt
! ! !
d x1 0 1 x1 0
= 2 + u,
dt x2 − Rf LJ
+K
− RJ+Lf x2 K
LJ LJ
x1
y = 1 0
x2
Exemple de commande par retour d’état (1)
Technologie :
mesure de la vitesse angulaire du rotor
mesure du courant d’induit = réalisation du variateur
mesure de l’accélération angulaire du rotor
Exemple de commande par retour d’état (2)
x2 = i
K2
x1 = ω
K1
I(s)
Ω(s)
Similitudes
Retour d’état : u = N̄ωr − K1 ω − K2 i.
Boucles imbriquées : U(s) = Cω (s)Ci (s)Ωr (s) − Cω (s)Ci (s)Ω(s) − Ci (s)I(s).
Exemple de commande par retour d’état (4)
Similitudes
Retour d’état : u = N̄ωr − K1 ω − K2 i.
Boucles imbriquées : U(s) = Cω (s)Ci (s)Ωr (s) − Cω (s)Ci (s)Ω(s) − Ci (s)I(s).
Avec :
K1
Cω (s) = et Ci (s) = K2
K2
on a le retour d’état U(s) = K1 Ωr (s) − K1 Ω(s) − K2 I(s).
Exemple de commande par retour d’état (4)
Similitudes
Retour d’état : u = N̄ωr − K1 ω − K2 i.
Boucles imbriquées : U(s) = Cω (s)Ci (s)Ωr (s) − Cω (s)Ci (s)Ω(s) − Ci (s)I(s).
Avec :
K1
Cω (s) = et Ci (s) = K2
K2
on a le retour d’état U(s) = K1 Ωr (s) − K1 Ω(s) − K2 I(s).
Exemple de commande par retour d’état (4)
Similitudes
Retour d’état : u = N̄ωr − K1 ω − K2 i.
Boucles imbriquées : U(s) = Cω (s)Ci (s)Ωr (s) − Cω (s)Ci (s)Ω(s) − Ci (s)I(s).
Avec :
K1
Cω (s) = et Ci (s) = K2
K2
on a le retour d’état U(s) = K1 Ωr (s) − K1 Ω(s) − K2 I(s).
Généralités
Notions et critères de stabilité définis dans le cas généralrstent
valables dans le cas d’un système asservi :
calcul des pôles du système
critère de Routh appliqué à la FTBF
Particularités
On dispose de plusieurs autres outils et résultats pour étudier
la stabilité d’un système en boucle fermée à partir du modèle
de la boucle ouverte.
Critère de Nyquist (1)
Principe
Critère de Nyquist : basé sur le tracé dans le diagramme de
Nyquist du lieu de la réponse harmonique en boucle ouverte ou
lieu de Nyquist.
Controur de Nyquist
Préalable au tracé du lieu de Nyquist : définition du contour de
Nyquist CN .
Critère de Nyquist (2)
jω1
+∞ +∞
0 Axe réel 0 Axe réel
−jω1
CN CN
Critère de Nyquist (3)
Principe du critère
Stabilité en BF : dépend de la manière dont le lieu de Nyquist
entoure le point critique.
Critère de Nyquist
Soit un système possèdant P pôles à partie réelle > 0. Soit N
le nombre de tours fait par le lieu de Nyquist autour du point
critique, comptés positivement dans le sens trigonométrique.
Alors, le nombre de pôles instables du système en BF est :
Z = P − N.
Critère de Nyquist (3)
Principe du critère
Stabilité en BF : dépend de la manière dont le lieu de Nyquist
entoure le point critique.
Précaution
Attention : les tours sont comptés dans le sens trigo alors que
le CN est orienté dans le sens anti-trigo.
Critère de Nyquist (3)
Principe du critère
Stabilité en BF : dépend de la manière dont le lieu de Nyquist
entoure le point critique.
Corollaire
Système est stable en BF si le lieu fait P tours autour du point
critique.
Critère de Nyquist (4)
Cas du MCC
On s’intéresse à la position θ du rotor. Par intégration de la
fonction de transfert en vitesse :
Θ(s) KG
= .
U(s) s (1 + τel s) (1 + τem s)
Critère de Nyquist (4)
Cas du MCC : hypothèses
Modèle d’ordre deux :
Θ(s) KG
G(s) = =
U(s) s (1 + τem s)
Yr (s) Θ(s)
Kp G(s)
+
−
Y (s)
Kθ
Critère de Nyquist (5)
Axe imaginaire
Paramétrage du contour de Nyquist :
+∞
partie du contour à partie imaginaire
positive
partie entourant l’origine : s = ρejα ,
+∞ avec α croissant de 0 à π2 et ρ tendant
0 Axe réel vers 0.
points de l’axe imaginaire : s = jω avec
ω ∈ [ρ, +∞[
CN fermeture du contour : s = ρejα avec α
décroissant de π2 à 0 et ρ tendant vers
l’infini.
Critère de Nyquist (5)
Axe imaginaire
Paramétrage du contour de Nyquist :
+∞
partie du contour à partie imaginaire
positive
partie entourant l’origine : s = ρejα ,
+∞ avec α croissant de 0 à π2 et ρ tendant
0 Axe réel vers 0.
points de l’axe imaginaire : s = jω avec
ω ∈ [ρ, +∞[
CN fermeture du contour : s = ρejα avec α
décroissant de π2 à 0 et ρ tendant vers
l’infini.
Critère de Nyquist (5)
Axe imaginaire
Paramétrage du contour de Nyquist :
+∞
partie du contour à partie imaginaire
positive
partie entourant l’origine : s = ρejα ,
+∞ avec α croissant de 0 à π2 et ρ tendant
0 Axe réel vers 0.
points de l’axe imaginaire : s = jω avec
ω ∈ [ρ, +∞[
CN fermeture du contour : s = ρejα avec α
décroissant de π2 à 0 et ρ tendant vers
l’infini.
Critère de Nyquist (5)
Axe imaginaire
Paramétrage du contour de Nyquist :
+∞
partie du contour à partie imaginaire
positive
partie entourant l’origine : s = ρejα ,
+∞ avec α croissant de 0 à π2 et ρ tendant
0 Axe réel vers 0.
points de l’axe imaginaire : s = jω avec
ω ∈ [ρ, +∞[
CN fermeture du contour : s = ρejα avec α
décroissant de π2 à 0 et ρ tendant vers
l’infini.
Critère de Nyquist (6)
KCGH
CGH(s) = s(1+τem s) avec KCGH = Kp KG Kθ
Lieu de Nyquist
Critère de Nyquist (6)
KCGH
CGH(s) = s(1+τem s) avec KCGH = Kp KG Kθ
Lieu de Nyquist
Contour : partie du contour de Nyquist entourant l’origine : s = ρejα , avec α croissant
de 0 à π2 et ρ tendant vers 0
Lieu, image du contour :
KCGH
CGH(s) = = r ejβ ,
ρejα
KCGH
avec r = ρ
tendant vers +∞ et β = −α décroissant de 0 à − π2 .
Critère de Nyquist (6)
KCGH
CGH(s) = s(1+τem s) avec KCGH = Kp KG Kθ
Lieu de Nyquist
Contour : points de l’axe imaginaire s = jω avec ω ∈ [ρ, +∞[
Lieu image du contour :
KCGH
CGH(jω) = .
jω (1 + jτem ω)
Pas de particularité remarquable : tracé à partir du calcul de la partie réelle et de la
partie imaginaire de CGH(jω) lorsque ω varie de 0+ à +∞ :
KCGH
CGH(s) = s(1+τem s) avec KCGH = Kp KG Kθ
Lieu de Nyquist
π
Contour : fermeture du contour s = ρejα avec α décroissant de 2
à 0 et ρ tendant vers
l’infini.
Lieu, image du contour :
KCGH
CGH(s) = ,
τem ρ2 e2jα
réduit à l’origine car dans ce cas ρ tend vers +∞.
Critère de Nyquist (7)
Lieu de Nyquist :
Première partie :
CGH(s) = r ejβ ,
Axe imaginaire K
avec r = CGH tendant vers +∞ et β = −α
ω → 0− ρ
décroissant de 0 à − π2 .
Deuxième partie : lorsque ω varie de 0+ à +∞ :
Axe imaginaire
ω → 0−
ω → −∞ Axe réel
−1 ω → +∞ +∞
N
ω → 0+
Attention
Si on ne néglige plus le pôle électrique du système, pour Kp
assez grand. . .
Axe imaginaire
ω → 0−
−1 ω → +∞ Axe réel
ω → −∞ +∞
N
ω → 0+
Critère de Nyquist (9)
Attention
Si on ne néglige plus le pôle électrique du système, pour Kp
assez grand : N = −2 alors que l’on a toujours P = 0.
Alors Z = 2 : le système en BF possède une paire de pôles
instables (pôles complexes conjugués).
Axe imaginaire
ω → 0−
−1 ω → +∞ Axe réel
ω → −∞ +∞
N
ω → 0+
Critère du revers (1)
Hypothèses
Version simplifiée du critère de Nyquist, quand le système est à
minimum de phase (pôles et zéros à partie réelle négative
uniquement et pas de terme de retard).
Critère du revers
Soit un système à minimum de phase.
Le système est stable en BF si en parcourant le lieu de
transfert de la boucle ouverte selon les ω croissants on laisse le
point critique à gauche dans le plan de Nyquist (ou à droite
dans le plan de Black).
Critère du revers (2)
Cas du MCC
Système à phase minimale : on applique le critère du revers.
CGH(jω) CGH(jω)
Marge de phase
Marge de gain
1
MG = ,
|CGH(jω−180 )|
ou :
MGdB = −20 log10 |CGH(jω−180 )|
avec ω−180 tel que Arg{CGH(jω−180 )} = −180 deg.
Marges de stabilité (2)
Théorème
Le système est stable en boucle fermée si la marge de phase
(la marge de gain) du système en boucle ouverte est positive.
Stabilité relative
La valeur de la marge de phase permet donc de donner une
image de la stabilité du système, comme l’amortissement.
Marges de stabilité (3)
1
0.9
0.8
0.7
Coefficient d’amortissement
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
10 20 30 40 50 60 70 80
Marge de phase (deg)
Axe imaginaire
ωc
CGH(jω)
Marges de stabilité (4)
Marges de stabilité et diagrammes harmoniques
Les marges de stabilité peuvent être observées indifféremment
dans l’un ou l’autre des diagrammes harmoniques.
GdB
ωc ω−180 ω
MGdB
GdB (ω−180 )
ϕ(deg )
ωc ω−180 ω
−90
ϕ(ωc )
Mϕ
−180
Lieu des racines (1)
Définition
Lieu des racines (lieu d’Evans) : lieu des pôles de la fonction de
transfert en BF lorsque le gain Kp de la chaîne directe varie de
0 à +∞.
H(s)
Règle n. 2 : n branches ;
n points de départ, pour Kp = 0, confondus avec les pôles
de la FTBO ;
m points d’arrivée, pour Kp = +∞, confondus avec les
zéros de la FTBO.
Lieu des racines (2)
0.8
0.6
0.4
0.2
Im
−0.2
−0.4
−0.6
−0.8
−1
−5 −4.5 −4 −3.5 −3 −2.5 −2 −1.5 −1 −0.5 0
Re
Lieu des racines d’un système du 3ème ordre, en boucle fermé
On s’intéresse au lieu des racines du procédé de fonction de
transfert :
1
G3 (s) =
s(s − p1 )(s − p2 )
en boucle fermée, le retour étant unitaire.
Lieu des racines
10
2
Im
−2
−4
−6
−8
−10
−14 −12 −10 −8 −6 −4 −2 0 2 4
Re
Plan
Précision statique
La précision statique du système est caractérisée par l’erreur
en régime permanent en réponse à un échelon.
Cette erreur est appelée erreur statique (ou erreur de position).
D’après le théorème de la valeur finale :
Précision dynamique
On parlera de précision dynamique dès que l’entrée du
système évolue de manière continue dans le temps : par
exemple on désigne par erreur de vitesse la valeur de l’erreur
quand l’entrée du système est une rampe.
Précision (2)
Sans perturbation ni bruit de mesure, l’expression de l’erreur
est :
E(s) = Yr (s) − H(s)Y (s),
et donc :
CGH(s)Yr (s)
E(s) = Yr (s) − .
1 + CGH(s)
Finalement :
Yr (s)
E(s) = .
1 + CGH(s)
Précision (3)
L’expression générale de l’erreur d’un système asservi est :
sYr (s)
ε∞ = lim .
s→0 1 + CGH(s)
Avec :
K 1 + β1 s + . . .
CGH(s) =
sc 1 + α1 s + . . .
On établit le tableau suivant :
E0 V0
entrée échelon Yr = rampe Yr =
s s2
E0
classe 0 ∞
1+K
V0
classe 1 0
K
classe 2 0 0
Précision (4)
Dualité stabilité-précision
20 log10 Kp
(Kp > 1)
ωc ωc0 > ωc ω
Kp GdB (ω)
GdB (ω)
ϕ(ω)
1 1
τ1 τ2 ω
−90
Mϕ
Mϕ0 < Mϕ
−180
Plan
Problème posé ?
La commande u(t) d’un système à temps continu peut être
modifiée en asservissant ce système à l’aide d’un correcteur.
Les paramètres de réglages sont :
la forme du correcteur :
série
boucle interne
retour d’état
etc.
les paramètres du correcteur :
réglage des actions proportionnelle, intégrale et dérivée
réglage d’un correcteur par retour d’état
Commande : généralités (2)
Exemples :
dépassement maximal
précision statique ou dynamique
temps de réponse
bande passante
etc.
Commande : généralités (3)
H(s)
Correcteurs PID : introduction
H(s)
Action proportionnelle :
précision améliorée / stabilité diminuée
temps de montée réduit et plus de dépassement
temps de réponse pas forcément diminué
Correcteurs PID : introduction
H(s)
Action intégrale :
classe du système augmentée : précision améliorée
marge de phase diminuée de 90 deg par l’ajout d’une
intégration pure
saturation : dispositif d’anti-saturation
Correcteurs PID : introduction
H(s)
Action dérivée :
augmentation de la bande passante du système
augmentation de la stabilité, à bande passante égale
correcteur dérivé non causal : correction approchée, par
avance de phase
Correcteurs PID : introduction
H(s)
Actions combinées :
P = proportionnel
PI = proportionnel et intégral (ou retard de phase)
PD = proportionnel et dérivé (ou avance de phase)
PID = proportionnel, intégral et dérivé
Adéquation correcteurs/systèmes à asservir (1)
Correcteur PI
1 Kp (1 + τi s)
C(s) = Kp 1 + = .
τi s τi s
Avantages :
intégration : convient donc bien lorsque l’on souhaite
annuler l’erreur statique d’un système de classe 0
correcteur le plus utilisé
Inconvénient :
action intégrale : saturation éventuelle de la commande
Correcteur PI
1+τi s
C(s) = Kp τi s
CdB (ω)
PI
20 log10 Kp
ϕ(ω)
1
τi ω
PI
−90
Correcteur à retard de phase
1+τi s
C(s) = aKp 1+aτi s , avec a > 1
CdB (ω)
20 log10 aKp
retard de phase ω
20 log10 Kp
ϕ(ω)
1 1
aτi τi ω
retard de phase
ϕm
−90
Comparaison correcteur PI et correcteur à retard de phase
1+τi s
C(s) = aKp 1+aτi s , avec a > 1 → PI approché, si a 1
CdB (ω)
20 log10 aKp
retard de phase ω
PI
20 log10 Kp
ϕ(ω)
1 1
aτi τi ω
retard de phase
PI
ϕm
−90
Adéquation correcteurs/systèmes à asservir (2)
Avantages :
augmentation de la phase dans une certaine bande de
fréquence
système corrigé plus stable : convient donc bien pour la
correction des systèmes peu stables (systèmes de classe
supérieure ou égale à un)
Inconvénient :
PD idéal non causal : non réalisable physiquement
Correcteur PD
C(s) = Kp (1 + τd s)
20 log10 Kp ω
ϕ(ω)
90 PD idéal
ω
1
τd
Correcteur à avance de phase
1+τd s
C(s) = Kp 1+aτd s , avec a < 1
CdB (ω)
Kp
20 log10 a
avance de phase
20 log10 Kp ω
ϕ(ω)
90
ϕM
avance de phase
ω
1 1
τd aτd
Comparaison correcteur à avance de phase et PD
1+τd s
C(s) = Kp 1+aτd s , avec a < 1 → PD approché, si a 1
20 log10 Kp
ω
ϕ(ω)
90 PD idéal
ϕM
avance de phase
ω
1 1
τd aτd
Adéquation correcteurs/systèmes à asservir (3)
1−a 1
sin ϕM = à ωM = √ .
1+a aτd
Intérêt
Ce correcteur est bien évidemment plus général que les
correcteurs précédents. Il a vocation à corriger des systèmes
plus délicats à régler. Il n’est cependant pas nécessaire
d’utiliser ce type de correcteur si le cahier des charges peut
être rempli par un des correcteurs précédemment évoqués.
Approche le correcteur PID idéal.
Plan
Correction PI
Réglage d’un correcteur PI :
1 Kp (1 + τi s)
C(s) = Kp 1 + = .
τi s τi s
Hypothèse
Système de classe zéro avec deux pôles réels, associés aux
constantes de temps τ1 et τ2 , τ1 τ2 .
GHdB (ω)
1
τ2 ω
1
τ1
ϕ(ω)
1 1
τ1 τ2 ω
−90
−180
CGHdB (ω) pour Kp = 1
(−
1)
GHdB (ω)
1
τ2 ω
1
τ1
(−
2)
ϕ(ω)
1 1
τ1 τ2 ω
Arg (CGH(ω))
−90
−180
CGHdB (ω)
(−
CGHdB (ω) pour Kp = 1 1)
GHdB (ω)
1
ωc τ2 ω
1
20 log Kp τ1
(−
2)
ϕ(ω)
1 1
τ1 ωc τ2 ω
Arg (CGH(ω))
−90
Mϕ désirée
Mϕ
−180
Synthèse de correcteur PI
1
G(s) =
(s + 1)(s + 5)
1 + τd s
C(s) = Kp
1 + aτd s
en utilisant le diagramme de Bode.
Hypothèse
Système est de classe 1 avec un pôle réel, associé à la
constante de temps τ1 .
(−
1)
(−
2)
.
ϕ(ω)
GHdB (ω)
1
τ1 ω
−90
−180
(−
1)
(−
1)
(−
2)
ϕ(ω)
GHdB (ω)
1 1 1
τ1 τd
ωc aτd ω
−90
Mϕ
−180
(−
1)
(−
2)
(−
1) ω
20 log Kp
(−
2)
CGHdB (ω)
ϕ(ω)
GHdB (ω)
1 1 1
τ1 τd
ωc aτd ω
−90
−180
Synthèse de correcteur à avance de phase
150
G(s) =
s(s + 5)
H(s)
Méthode du lieu des racines (2)
Axe imaginaire
ωn
p1 p
ωn 1 − ξ2
p
-ωn 1 − ξ2
p2
15
15
10
10 0.84
5
5
Axe imaginaire
−5
5
−10 0.84
10
−15
15
0.62
−20
20
0.46 0.34 0.24 0.17 0.11 0.05
−25
−15 −10 −5 25 0
Axe réel
Méthode du lieu des racines (4)
Méthodes de Ziegler-Nichols
Essais :
identification de la réponse indicielle
identification du régime critique
t
tr tr + τ
coefficients du correcteur
type de correcteur Kp τi τd
1
P
αtr
0, 9 tr
PI
αtr 0, 3
1, 2
PID 2tr 0, 5tr
αtr
Plan
y
yr + u dx
dt
= Ax + Bu
N̄
y = Cx + Du
−
x
dx
= (A − BK )x + B N̄yr ,
dt
y = (C − DK )x + D N̄yr .
Commande par retour d’état (2)
dx
= (A − BK )x + B N̄yr ,
dt
y = (C − DK )x + D N̄yr .
Equation caractéristique
det (sI − (A − BK )) = 0 : degré n paramétrée par les n gains
K1 , K2 , . . . , Kn .
Problème : placement de n pôles p1 , p2 , . . . , pn donnant
l’équation caractéristique : (s − p1 )(s − p2 ) . . . (s − pn ) = 0.
Commande par retour d’état (3)
Soit :
f K
s 0 −J J
0
sI − (A − BK ) = − − 1 K1 K2 ,
0 s − KL − RL L
ou :
f
− KJ
s+ J
sI − (A − BK ) = K +K1
L s + R+K L
2
Commande par retour d’état (5)
Equation caractéristique sI − (A − BK ) :
2 f R + K2 f (R + K2 ) + K (K + K1 )
s + + s+ = 0.
J L LJ
On déduit :
f R + K2
+ = 2ξωn ,
J L
f (R + K2 ) + K (K + K1 )
= ωn2 ,
LJ
Commande par retour d’état (5)
Equation caractéristique sI − (A − BK ) :
2 f R + K2 f (R + K2 ) + K (K + K1 )
s + + s+ = 0.
J L LJ
f
K2 = L(2ξωn − ) − R,
J
LJωn2 − f (R + K2 )
K1 = − K.
K
Commande par retour d’état (6)
Remarque
Dans le cas précédent l’identification reste faisable
analytiquement car le système n’est pas d’ordre trop élevé.
Toutefois, au delà du second ordre, la résolution devient vite
fastidieuse.
Problème
Trouver une méthode systématique pour un système d’ordre
quelconque.
Commande par retour d’état (7)
Modèle dans sa forme canonique commandable :
0 1 0 ... ... ... 0
0 0 1 0 ... ... 0 0
... ... ... ... ... ... ... 0
dx
= ... ... ... ... ... ... . . . x + . . . u.
dt 0
... ... ... ... ... ...
. . .
0 0 ... ... ... 0 1 1
−a0 −a1 ... ... ... ... −an−1
Retour d’état :
0 1 0 ... ... ... 0
0 0 1 0 ... ... 0
... ... ... ... ... ... ...
A − BK = ... ... ... ... ... ... ... .
... ... ... ... ... ... 0
0 0 ... ... ... 0 1
−a0 − K1 −a1 − K2 ... ... ... ... −an−1 − Kn
Commande par retour d’état (8)
Kn = αn−1 − an−1 ,
Kn−1 = αn−2 − an−2 ,
...
K1 = α0 − a0 .
Synthèse de correcteur par retour d’état, exemple (2)
! ! !
d x1 0 1 x1 0
= + u,
dt x2 −ω02 0 x2 1
x1
y = 1 0 .
x2
Remarque
Résolution possible car la représentation d’état du système est
sous forme canonique commandable.
Généralisation
Si ce n’est pas le cas, on recherche le changement de variable
x = Pz transformant le couple (A, B) en (Ac , Bc ), sous forme
canonique commandable.
Une fois obtenue la matrice de gain Kc du retour d’état
u = −Kc z, si l’on souhaite conserver la représentation d’état
initiale, on transformera la matrice de gain pour déduire les
gains nécessaires à la commande du système dans son état
initial : K = Kc P −1 .
Commande par retour d’état (10)
Formule d’Ackerman
Permet de déterminer la matrice de gain du retour d’état :
calcul du changement de variable pour mettre le système
dans sa forme canonique commandable
calcul de la matrice de gain
transformation de cette matrice pour appliquer le retour
d’état dans la représentation initiale
Commande par retour d’état (11)
Formule d’Ackerman
Soit C la matrice de commandabilité associée à la paire (A, B).
Alors, la matrice de gain :
K = 0 0 . . . 0 1 C−1 Pα (A),
Limitations
Intérêt pratique/faible robustesse : non validité en cas de
mauvais conditionnement de la matrice de commandabilité.
Système d’ordre élevé : formule d’Ackerman inapplicable.
Synthèse de correcteur par retour d’état, exemple (2)
! ! !
d x1 0 1 x1 0
= + u,
dt x2 −ω02 0 x2 1
x1
y = 1 0 .
x2