Système de Protection Du Turbo-Alternateur: Soutenue Le: 30/06/2018
Système de Protection Du Turbo-Alternateur: Soutenue Le: 30/06/2018
Système de Protection Du Turbo-Alternateur: Soutenue Le: 30/06/2018
Présenté par
Ahsene Mehidi
Intitulé
Soutenue le : 30/06/2018
TC Transformateur de courant
Chapitre1
Introduction ………………………………………………………………….……..3
Conclusion …………………………………………………………………..……….14
Chapitre 2
Introduction ………………………………………………………………………………………………………… 15
Conclusion ……………………………………………………………….………………………………………. 25
Chapitre 3
Introduction ………………………………………………………………..………………………………….. 26
III-2-1-2- Protections contre les défauts entre phases (ANSI standard 87G) …………… 33
Conclusion ……………………………………………………………………………………………..…………………… 50
Chapitre 4
Introduction ……………………………………………………………………………………………………………….. 51
IV -2-4 Le condenseur……………………………………………………………………………………….……………………. 53
IV -2-5 La salle de commande principale …………………………………………………….…………………………. 54
Introduction générale
Dans ce présent travail, une étude théorique du système de protection des turbo-
alternateurs est présentée, dans le but de connaitre et identifier ces différents défauts et la
façon avec laquelle il faut réagir pour la mise en marche sans interruption de cet élément.
Le travail théorique est soutenu par une partie pratique qui consiste à un stage
pratique effectuée à la centrale de production de l’énergie électrique de Jijel. Ce stage
nous a permet de consulter de près toutes les installations de protection des turbo-
alternateurs de la centrale. L’objectif de stage est de signaler les inconvénients du système
de protection qui est analogique et relativement ancien afin de proposer des améliorations
en se basant sur les techniques numériques.
Le premier chapitre est consacré à une recherche bibliographique pour la définition des
alternateurs, le deuxième chapitre est consacré a une étude des différents éléments d’un
système de protection, dans le troisième chapitre les différents défauts du turbo-
alternateur ainsi que ces protection approprié sont étudiés ,le dernier chapitre et consacré
Page 1
Introduction générale
Nous terminerons notre mémoire par une conclusion générale et des perspectives.
Page 2
Chapitre 1 Alternateurs synchrone
Introduction
Ce chapitre est consacré à la présentation du turbo-alternateur de la centrale thermique.
Nous commençons par sa construction puis son principe de fonctionnement comme acteur dans le
processus de génération de l’énergie électrique. Le raccordement de l’alternateur au réseau et sa
mise à la terre seront aussi abordés.
I-1-Machine synchrone
L’énergie électrique est généralement produite par les machines synchrones qui sont
caractérisées par une vitesse de rotation constante. Le champ magnétique rotorique est généré
habituellement par un circuit d’excitation figure I.2.
Page 3
Chapitre 1 Alternateurs synchrone
Lorsque le rotor est excité par un courant continu, il produit un champ tournant, qu’il entraîne
avec lui. Ce champ tournant engendre une force électromotrice dans chacune des phases de
l’enroulement stator (phénomène d’induction). Si les phases sont connectées sur une charge
(réseau), il apparaît des courants triphasés dans les conducteurs des barres du stator. L’ensemble
de ces courants du stator produit un champ tournant dans le même sens et à la même vitesse que le
rotor (machine synchrone). Le champ tournant induit (stator) se compose avec le champ de
l’inducteur (rotor) et donne naissance à une force électromotrice en charge : Cette force
électromotrice est décalée d’un angle (dit angle interne) par rapport à la force électromotrice qui
serait engendrée à vide par le courant inducteur seul
I-2 Turbo-alternateur
Page 4
Chapitre 1 Alternateurs synchrone
- Le rotor
- Le stator
- La carcasse
- Le système d’excitation
I-2-1-1 Carcasse
La carcasse des turboalternateurs est souvent conditionnée pour le transport, elle se caractérise
par sa forme monobloc. Elle comporte souvent un ensemble de châssis transversaux, raccordés
mutuellement par des tuyaux, des poutres et des nervures.
Afin d’assurer le fonctionnement le plus silencieux possible en évitant de transmettre aux
fondations la vibration du circuit magnétique, celui-ci est fixé dans la carcasse par l’intermédiaire
d’une suspension élastique qui, par sa flexibilité radiale, affaiblit l’amplitude des vibrations
transmises à la carcasse.
Page 5
Chapitre 1 Alternateurs synchrone
- Rôle mécanique : Elle supporte les pôles et transmet les forces de réaction au bâti par
l’intermédiaire des pattes de fixation ou des brides d’accouplement.
- Rôle magnétique : Elle véhicule les lignes d’induction correspondantes au flux principal
et au flux auxiliaire d’aide à la commutation ;
Sur le dessus de la carcasse du stator se fixent les caissons des réfrigérants de gaz. Après
1'installation du turbo-alternateur dans la centrale, ces caissons doivent êtres rapportés par soudure
sur la carcasse du stator de manière a assuré l'étanchéité au gaz.
Le circuit magnétique est, comme dans tous les alternateurs de puissance importante, constitué
de tôles magnétiques comprimées au fur a mesure de leur empilage à faibles pertes de puissance.
La partie active de la carcasse s’appelle la culasse, elle sert à véhiculer les lignes d’induction magnétique.
Elle peut être massive ou feuilletée selon les caractéristiques électromagnétiques attendues de la machine.
On peut citer :
a- La culasse massive : Elles sont le plus souvent réalisées en acier laminé, par cintrage
puis soudage d’une épaisse tôle, de façon à obtenir une forme cylindrique ou polygonale.
b-La culasse feuilletée : Ces culasses utilisées pour des machines à courant redressé ou
pulsé nécessitant des constantes de temps rapides, sont obtenues par empilage de tôles
d’acier selon les caractéristiques magnétiques recherchées, et serrées entre deux flasques
en acier par l’intermédiaire de tiges tranversantes.
Le circuit magnétique est suspendu dans le corps par l’intermédiaire d’une lame à ressort
« montage flexible » de façon à amortir les vibrations causées par les harmoniques. Les encoches
du circuit magnétique du stator sont ouvertes (Figure I.3).
Page 6
Chapitre 1 Alternateurs synchrone
Le stator est composé d’un empilage de plusieurs milliers de tôles magnétiques spéciales,
isolées entre elles et ayant une forme d’une couronne.
Le champ magnétique tournant des alternateurs de grande puissance est établi par la
circulation d’un courant dans les enroulements des pièces polaires. La densité du champ
magnétique étant un des facteurs déterminants de la valeur de la tension induite et sur lequel on
peut agir, on s’en servira pour faire varier la tension aux bornes de l’alternateur. L’enroulement
statique est généralement logé dans des encoches pratiquées dans le stator. Ces encoches
contiennent des barres composées d’un ensemble de brins en cuivre transposés suivant le procédé
Reubel (voir figure ci-après). Le niveau des puissances élevées de certaines machines entraîne des
contraintes liées aux efforts électrodynamiques.
Les encoches du noyau du stator sont ouvertes . L'enroulement du stator est en barres à
deux couches du type en panier donc il y on a 60 barres, trois phase, nombre de sortie -6- (3sorties
de phase et 3 sorties neutre), Les bornes sortie coté neutre seront réalisées par un cloisonnement,
Les bornes sortie coté phase seront séparées par des cloisonnement individuels et auront les
caractéristiques correspondant aux condition d’installation et de service (Humidité et condensation
éventuelles a l’arrêt, température de marche), Et le montage de l’enroulement est imbriquer
,nombre de pair de pole égale a un, avec un pas de douze. Pour une conception identique de la
construction de la tête de bobine, l’agrandissement du diamètre provoque une diminution de la
fréquence propre des vibrations a quatre noeuds. Celle-ci peut alors se rapprocher de la fréquence
double du courant statorique qui provoque les vibrations.
Page 7
Chapitre 1 Alternateurs synchrone
Il est refroidi intérieurement par l'eau (distillat) circulant dans des conducteurs creux, c’est
un refroidissement indirect.
Figure I.6 : Les encoches du stator figure I.7 : La tête de Barre statorique
I-2-1-5 Rrotor
Dans le cas des machines synchrones, il représente l’inducteur c’est la partie tournante de
l’alternateur il est alimenté par un courant continue (DC), c’est lui qui crée un champ
magnétique tournant dans l’entrefer, la construction d’un turbo-alternateur est très spécialisée
et les rotors pour ces machines ne sont pas traités ici (figure I.8). Cependant, même à
l’intérieur de la catégorie des alternateurs à pôles saillants, des formes tout à fait différentes de
construction de rotor sont utilisées, en fonction de la taille.
Page 8
Chapitre 1 Alternateurs synchrone
Le rotor est porté a ces extrémité un ventilateur (Figure I.9 et I.11) coté turbine et un
compresseur coté excitation (figure I.10) et d’un diffuseur (Figure I.12), et le rôle de ces
derniers dernier est d’assuré une bonne circulation d’hydrogène et de bon refroidissement a
l’intérieur du génératrice
Figure I.9 Ventilateur sans palles coté turbine Figure I.10 Compresseur.
La vitesse des turbines à vapeur et des turbines à gaz est généralement grande 3000 tours
par minute, le nombre de pôles est généralement 2. La grande vitesse exige une économie
d’espace, mais la force centrifuge intense exige que les pièces polaires fassent partie intégrante du
Page 9
Chapitre 1 Alternateurs synchrone
Rotor. En effet, les conducteurs des enroulements polaires sont solidement fixés dans des
encoches taillées dans la masse même du rotor, d’où le nom de rotor à pôles lisses.
La vitesse des turbines hydrauliques étant faible, le nombre de pôles doit être grand. Ce
nombre de pôles exige beaucoup d’espace, mais par contre, les problèmes de force centrifuge, en
ce qui concerne la fixation des pièces polaires, sont éliminés. Les pièces polaires individuelles que
l’on fixe autour d’un noyau constituent ce que l’on appelle le rotor à pôles saillants. Ces pièces
polaires sont constituées d’un noyau et d’un enroulement dans lequel circule le courant
d’excitation.
( A) (B)
Figure I-13 type des rotor ( pole lisse (A) , pole saillant (B) )
Dans le tambour du rotor sont fraisées les rainures recevant l'enroulement d'excitation.
L’enroulement du rotor est composé de conducteur en forme d’auge. Deux conducteur de ce type,
raccordes par paire, forme un canal de circulation du gaz de réfrigération. Les conducteurs sont
Page 10
Chapitre 1 Alternateurs synchrone
réalisés en cuivre de résistance mécanique élevée avec addition de l’argent. L'isolement par
rapport á la masse est assuré par un manchon en stratifié a fibre de verre et l'isolation entre spires
par des joints en stratifié a fibre de verre aussi, L’enroulement est maintenu en place sur le rotor
par des cales trapézoïdales en duralumin [3].
I-2-1-7 Excitatrice
On a vu que l'on doit faire appel à une source d'énergie externe pour faire fonctionner les
alternateurs. L'excitatrice remplit cette fonction. Il s'agit en fait d'une petite génératrice de courant
continu, qui alimente les enroulements inducteurs de l'alternateur.
La tension produite grâce à l'excitatrice est acheminée aux enroulements inducteurs par l'entremise
des balais et des bagues collectrices.
a) Excitatrice mobile
L'excitatrice mobile est montée directement sur l'arbre de l'alternateur. En réglant le courant
d'excitation de la génératrice, on règle le courant dans le rotor de l'alternateur.
b) Excitatrice statique
L'excitatrice statique est une machine plus récente que la précédente. Elle se compose d'une source
d'alimentation électrique munie de redresseurs à semi-conducteurs. L'avantage de ce type
d'excitatrice réside dans l'absence de pièces mobiles et de balais, ce qui diminue les coûts
d'entretien de la machine [4].
Ils assurent le bon fonctionnement de l’alternateur, parmi les systèmes auxiliaires Sur les
très grosses machines on trouve:
Page 11
Chapitre 1 Alternateurs synchrone
indispensable de la carcasse alternateur au niveau des liaisons entre les parties fixes
(carcasse) et la partie tournante (rotor). Cette étanchéité est indispensable du fait de
l’hydrogène sous pression.
Un système de refroidissement eau stator : il permet l’évacuation des pertes des
Barres stator par circulation d’eau directement dans le conducteur.
Sur les machines hydraulique et les petites machines en général, le refroidissement est assuré par
de l’air [3].
Deux méthodes principales sont utilisées pour le raccordement d’un turboalternateur au système
de puissance, le raccordement direct et le raccordement indirect.
Raccordement direct :
Raccordement indirect :
la figureI .17 montre la configuration d’un raccordement indirect ou appelé raccordement d’unité.
Le primaire d’un transformateur élévateur est raccordé au turboalternateur et son secondaire est
raccordé au jeu de barre. Un transformateur de soutirage est raccordé aussi à la sortie du
turboalternateur pour assurer l’alimentation de l’unité. [6]
Page 12
Chapitre 1 Alternateurs synchrone
Deux méthodes principales sont généralement utilisées pour la mise à la terre de l’enroulement
statorique. Elles sont celle à travers une petite impédance et celle à travers une grande impédance.
Mise à la terre à travers une petite impédance : la figure ci-après montre un alternateur mis à la
terre à travers une résistance ou une réactance. La résistance ou la réactance est sélectionnée pour
limiter la contribution d’un défaut à la terre à un courant allant de 200A à 150% du courant
nominal de l’alternateur. Ce type de mise à la terre est généralement pratiqué quant le
raccordement du turboalternateur au système de puissance est direct.
Mise à la terre à travers une grande impédance : la figure ci-après montre un alternateur mis à la
terre en utilisant un transformateur de distribution avec une résistance au secondaire. Cette
méthode de mise à la terre permet de réduire le courant de défaut à la terre à un niveau bas. Elle
est utilisée pour les turboalternateurs raccordés au système de puissance à travers un
transformateur élévateur [6].
Page 13
Chapitre 1 Alternateurs synchrone
Le couplage est l’opération qui consiste à connecter les bornes de l’alternateur à celles du réseau
triphasé pour débiter de la puissance électrique.
On n’effectue le couplage que lorsque les bornes homologues de l’alternateur et du réseau sont au
même potentiel ; sinon la connexion s’accompagne de courants importants susceptibles de
provoquer des chutes de tension, la disjonction des appareils de protection et un couple important
qui pourront causer la rupture de l’accouplement rotor turbine. Pour éviter cela, il faut réaliser les
conditions :
Conclusion
Cette partie est essentielle pour entrainer l’étude des systèmes de protection de l’alternateur.
Page 14
Chapitre 2 Nécessité du système de protection
Introduction
Ce chapitre est consacré a la présentation du système de protection d’un alternateur ainsi que les
qualités requise pour sa mise en marche.
Les principales anomalies de fonctionnement d’un système de puissance sont de différent forme
( court-circuit , surcharge …etc.) , ces anomalies sont souvent représenté par les termes défaut ,
défaillance et des pannes .[6]
Défaut : Écart entre une caractéristique réelle d’une entité et la caractéristique voulue, cet
écart dépassant des limites d'acceptabilité. Note : Un défaut dans le système n’affecte pas en
général l’aptitude du système à accomplir une fonction requise. Par conséquent, on peut
constater que le défaut ne conduit pas toujours à une défaillance. De ce fait, le défaut est vu
comme une opinion sur le bon fonctionnement [11]
Défaillance: un événement qui survient lorsque le service délivré dévie du service
correct, soit parce qu’il n’est plus conforme à la spécification, soit parce que la spécification ne
décrit pas de manière adéquate la fonction du système.[12]
Panne : La panne est l’inaptitude d’un dispositif à accomplir une fonction requise. Dès
l’apparition d’une défaillance, caractérisé par la cessation du dispositif à accomplir sa fonction,
le dispositif sera déclaré en panne.[13]
Il apparaît alors que le système de protection joue un rôle très important en assurant l’élimination
des défauts de fonctionnement qui peuvent causer un endommagement coûteux à l’équipement
du réseau. Pour ce faire, un tel système devrait acquérir certaines caractéristiques à travers
éléments bien précis. [6]
Les défauts sont donc des incidents qu’il faut éliminer le plus vite possible, c’est le rôle des
protections dont la rapidité de fonctionnement est des performances prioritaires. Le temps
d’élimination des courts-circuits comprend deux composantes principales :
Page 15
Chapitre 2 Nécessité du système de protection
Le temps d’ouverture des disjoncteurs, avec les disjoncteurs modernes (SF6 ou à vide),
ces derniers sont compris entre 1 et 3 périodes. [8]
Tout équipement de protection doit être suffisamment sensible pour fonctionner de manière
fiable, en cas de besoin, il doit être capable de choisir entre les conditions pour lesquelles un
fonctionnement rapide est requis et celles pour lesquelles aucune opération ou opération de
temporisation n'est requise
La sensibilité et la sélectivité sont essentielles pour assurer que les disjoncteurs appropriés seront
déclenchés, mais la vitesse est le «gain». [9]
II-2-2 Fiabilité
Une protection a un fonctionnement correct lorsqu’elle émet une réponse à un défaut sur le
réseau en tout point conforme à ce qui attendu. A l’inverse, le fonctionnement incorrect
comporte deux aspects qui sont le défaut de fonctionnement et le fonctionnement intempestif. Le
défaut de fonctionnement ou non fonctionnement lorsqu’une protection qui aurait de fonctionner
n’a pas fonctionné. Le fonctionnement intempestif est un fonctionnement non justifié, soit en
l’absence de défaut, soit en présence d’un défaut pour laquelle la protection n’aurait pas à
fonctionner.
En effet, la fiabilité d’une protection, qui est la probabilité de ne pas avoir de fonctionnement
incorrect c-à-d évité les déclenchements intempestifs, est une combinaison entre sûreté et
sécurité. La sûreté est la probabilité de ne pas avoir de défaut de fonctionnement. Tandis que la
sécurité est la probabilité de ne pas avoir de fonctionnement intempestif [8].
D’avoir un équipement de protection-relais fiable est une exigence de base, Quand relais de
protection ne fonctionne pas correctement, les caractéristiques d'atténuation alliées sont en
grande partie inefficace. Par conséquent, il est essentiel que l'équipement de relais de protection
soit intrinsèquement fiable, et que son application, son installation et sa maintenance soient de
nature à assurer que ses capacités maximales seront réalisées.
Page 16
Chapitre 2 Nécessité du système de protection
d’endommagé, la protection. Contrasté avec la plupart des autres éléments d'un système
électrique, les relais de protection reste inactif la plupart du temps. Certains types d'équipement
de relais peuvent devoir fonctionner seulement une fois dans plusieurs années [9]
Elément de
coupure
Relais de
protection
Transformate
urs de mesure
Les équipements chargés de la protection des éléments du réseau sont des dispositifs de mesure
à basse tension (BT) précis, rapides mais délicats ; ils utilisent de plus en plus des composants
électroniques et sont fonctionnellement reliés à des automatismes numériques dont la fiabilité
n’est assurée que par la mise en œuvre dans un environnement électrique et climatique sain. Les
grandeurs mesurables par ces dispositifs sont à relativement faible niveau, soit, typiquement, de
l’ordre de 1A pour les courants et de 100V pour les tensions ; elles sont normalisées, de
façon à les rendre indépendantes des réseaux, autorisant ainsi une standardisation des
équipements.
Il est indispensable d’utiliser un dispositif intermédiaire entre la ligne (ou le câble) et les
équipements à basse tension, pour les deux raisons suivantes :
réduction des valeurs des courants et des tensions à des valeurs compatibles avec les appareils de
mesure et de protection ;
Page 17
Chapitre 2 Nécessité du système de protection
découplage de ces appareils vis-à-vis des hautes tensions, permanentes ou transitoires, des
réseaux.
Ce dispositif, appelé souvent réducteur de mesure, est chargé de délivrer aux équipements BT un
courant ou une tension de bas niveau, qui soit une image fidèle du courant (respectivement, de la
tension) en ligne. À cette fonction de normalisation des grandeurs s’ajoute évidemment celle
d’assurer l’isolement galvanique entre grandeurs primaires et secondaires.[6]
La notion de transformateur de courant est un abus de langage, mais elle a été popularisée dans
l'industrie. L'expression « transformateur d'intensité » est sans doute plus exacte. On utilise
fréquemment les abréviations TC ou TI.
La fonction d’un transformateur de courante phase est de fournir à son secondaire (Is) un courant
proportionnel au courant primaire (Ip) mesuré. L’utilisation concerne autant la mesure
(comptage) que la protection.
Page 18
Chapitre 2 Nécessité du système de protection
La fonction d’un transformateur de tension est de fournir à son secondaire une tension image de
celle qui lui est appliquée au primaire. L’utilisation concerne autant la mesure que la protection.
Les transformateurs de tension (TT ou TP) sont constitués de deux enroulements, primaire et
secondaire, couplés par un circuit magnétique.
Il s'agit donc d'un appareil utilisé pour la mesure de fortes tensions électriques. Il sert à faire
l'adaptation entre la tension élevée d'un réseau électrique HTA ou HTB (jusqu'à quelques
centaines de kilovolts) et l'appareil de mesure (voltmètre, ou wattmètre par exemple) ou le relais
de protection, qui eux sont prévus pour mesurer des tensions de l'ordre de la centaine de volts.
La caractéristique la plus importante d'un transformateur de tension est donc son rapport de
transformation, par exemple 400 000 V/100 V.
Page 19
Chapitre 2 Nécessité du système de protection
Les régimes transitoires qui affectent le plus le fonctionnement des transformateurs de tension est
l’apparition de court-circuit sur le réseau. La mise hors tension et l’accroissement brutal de la
fréquence varie de quelques centaines d’hertz à quelques kilohertz. Dans le cas des
transformateurs de tension ses oscillations s’amortissent rapidement : l’erreur qui en résulte est
négligeable après 10 à 20 ms.[10]
Les relais de protection sont des appareils qui reçoivent un ou plusieurs informations à caractère
analogique (courant, tension, puissance,… etc.) et le transmettent à un ordre de fermeture ou
ouverture d’un circuit de commande lorsque ces informations reçues atteignent des valeurs
supérieures ou inférieures à certaines limites qui sont fixées d’avance. En effet, le rôle des relais
de protection consiste à détecter tout phénomène anormal pouvant se produire sur un réseau
électrique tel que les défauts de court-circuit. Les relais peuvent être classés en trois familles.
Sont basés sur le principe d’un disque d’induction actionné par des bobines alimentées par les
transformateurs de courant et de tension (Figure II-4). Un ressort de rappel réglable détermine la
limite de l’action du disque sur un déclencheur. Les équipements électromécaniques sont des
assemblages de fonctions : détection de seuils et temporisation. Ils avaient l’avantage d’être
robustes, de fonctionner sans source d’énergie auxiliaire et d’être peu sensibles aux perturbations
électromagnétiques. Ces relais se démarquent par leur solidité et leur grande fiabilité, pour cette
raison, leur entretien est minime. Ils sont réputés pour leur fiabilité dans les environnements de
travail les plus délicats.
Page 20
Chapitre 2 Nécessité du système de protection
La technologie statique analogique, apparue vers 1970, qui utilise des circuits intégrés
analogiques et logiques a fait apparaître les relais analogiques qui sont composés grossièrement
de trois blocs:
Un bloc de sortie, comprenant un temporisateur, par exemple un circuit RC, et un relais de sortie
électromécanique.
Les principaux avantages des relais analogiques sure les relais électromagnétiques sont leur
sensibilité, leur précision, leur faible puissance de fonctionnement (quelques VA), et permettent
de réduire les dimensions des transformateurs de courant. Par contre, ils nécessitent souvent une
alimentation auxiliaire et leurs circuits analogiques sont affectés par les interférences
électromagnétiques.
La technologie numérique a fait son apparition au début des années 1980. Avec le
développement des microprocesseurs et des mémoires, les puces numériques ont été intégrées
aux équipements de protection. Les protections numériques, sont basées sur le principe de la
transformation de variables électriques du réseau, fournies par des transformateurs de mesure, en
Page 21
Chapitre 2 Nécessité du système de protection
signaux numériques de faible tension. Ces dispositifs nécessitent une source auxiliaire, offrent un
excellent niveau de précision et un haut niveau de sensibilité. Ils procurent de nouvelles
possibilités, comme l’intégration de plusieurs fonctions pour réaliser une fonction de protection
complète dans une même unité, le traitement et le stockage de données et l’enregistrement des
perturbations du réseau (perturbographe). Cette génération intègre des possibilités d’autotest et
d’autocontrôle qui augmente leur continuité de fonctionnement tout en réduisant la durée et la
fréquence des opérations de maintenance.
Tous les paramètres d'un réseau électrique peuvent être utilisés pour sa surveillance et la
détection de défauts. Il s'agit le plus souvent de mesure du courant et de la tension du réseau.
En général, quand un défaut de court-circuit se produit le courant augmente et la tension baisse.
A travers la variation de ces deux grandeurs, d'autres paramètres varient également et on obtient
des mesures de paramètres plus complexes :
Déphasage par comparaison des phases ;
Composante homopolaire par addition et composante inverse par des circuits déphaseurs.
Le principe de fonctionnement d'un relais est basé sur la détection de ces variations à l'intérieur
de sa zone de protection. Les relais sont caractérisés par leurs grandeurs d'entrée auxquelles ils
répondent. La majorité des relais de protection utilisés dans les réseaux électriques sont décrit ci
dessous.
II-3-4-4-1 Relais de mesure de courant
Les relais de courant mesurent un courant ou une combinaison de courants (courant direct,
inverse, homopolaire). Il en existe une grande variété qui se différencie par la définition de la
grandeur mesurée et du mode de temporisation :
Page 22
Chapitre 2 Nécessité du système de protection
Valeur mesurée sur une demi-alternance, sur deux demi-alternances successives, sur la valeur
moyenne de plusieurs demi-alternances, à pourcentage, etc.
Les relais de tension peuvent être à maximum de tension ou à minimum de tension. La mesure
s’effectue sur une valeur instantanée ou sur une valeur de crête, éventuellement sur une valeur
moyenne. Ce type de relais est habituellement temporisé. La mesure s’effectue sur les tensions
simples, les tensions composées, les tensions directes, inverses ou homopolaires. Dans certains
cas, pour rendre ces relais insensibles au niveau général de tension du réseau, la mesure est
réalisée en comparant la valeur de la tension entre phase et neutre et la valeur de la tension
composée entre phases en quadrature (par exemple, comparaison de la tension simple V avec la
tension composée U en repérant par A, B, C les phases et par N le neutre).
Le relais d’impédance prend en compte en permanence les grandeurs d’une même phase pour
évaluer l’impédance du réseau sur cette phase. Cette évaluation d’impédance est réalisée en
général sur les trois phases, soit entre phase et neutre, soit entre phases. Elle peut être également
réalisée sur des grandeurs symétriques : tensions et courants directs, inverses ou homopolaires.
Pour étudier ce type de relais, il est intéressant d’utiliser le diagramme des impédances (R, X)
qui permet de représenter directement la grandeur mesurée par le relais.
La mesure de la puissance dans un réseau triphasé peut être effectuée par différentes manières
Par des relais de puissance dits à angle dont l’angle θ affectant la mesure est obtenu par
un raccordement particulier des grandeurs V et I (alimentation par exemple du relais par le
courant de la phase A et la tension entre les deux phases A et B).
Page 23
Chapitre 2 Nécessité du système de protection
Ce type de relais apparaît aujourd’hui comme une excellente opportunité pour améliorer à la fois
la puissance transitée sur un réseau et la qualité de service. Le concept direction est très
important dans plusieurs applications des relais de protection. Ce type de protection fonctionne à
partir du courant, de la tension et du sens de l’écoulement de l’énergie. Il agit lorsque
simultanément le courant ou la puissance dépasse un seuil et que l’énergie se propage dans une
direction prédéfinie. Les protections directionnelles sont utiles sur tout élément du réseau où le
sens d’écoulement de l’énergie est susceptible de changer, notamment lors d’un court circuit
entre phases et/ou d’un défaut à la terre (défaut monophasé). Les protections directionnelles sont
un moyen complémentaire aux protections à maximum de courant, permettant d’assurer une
bonne isolation de la portion du réseau en défaut.
Un disjoncteur est destiné à établir, supporter et interrompre des courants, sous sa tension
assignée. Dans les conditions normales et anormales du réseau. Il est très généralement associé à
un système de protection (relais), qui détecte le défaut et envoi des ordres au disjoncteur pour
éliminer automatiquement le défaut ou pour remettre en service un circuit lorsque le défaut a été
éliminé. Sa fonction principale est d’interrompre le flux de courant détecté lors d’un défaut. Le
principe de base de tous les disjoncteurs est d’essayer de détecter le passage du courant par la
valeur zéro et d’interrompre le flux de courant à ce moment.
Page 24
Chapitre 2 Nécessité du système de protection
pour ouvrir. De plus pour distinguer entre un défaut permanent et un défaut temporaire le
concept d’auto-enclenchement est utilisé. Quand le disjoncteur déclenche il reste ouvert un
certain temps ensuite il ferme automatiquement. Cette action permet au relais de vérifier si le
défaut continu d’exister, et dans ce cas de déclencher de nouveau. Si le défaut a disparu, le relais
ne fonctionne pas et la ligne va rester en service [6].
Conclusion
Dans ce chapitre, et après présentation des différents défauts qui peuvent avoir lieu dans un
alternateur nous avons étudié le système de protection et ces éléments.
Page 25
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
Introduction
La naissance des défauts dans un alternateur et un pourcentage indéniable, ces défaut rendre le
système unifiable et interrompe la continuité de son fonctionnement et même perturbe d’autre
élément du système, les éléments décrit précédemment dans le chapitre II sert a détecter, signaler et
faire les actions nécessaire pour l’élimination de ces anomalies
Dans ce qui suit, une présentation des défauts majeur qui se produire dans un alternateur selon son
origine dans la machine, ces perturbation sur la machine et le système de puissance
Ensuite on fais rappeler les protection associé a chaque défaut, de manière a connaitre les relais et la
technique d’actionnement de ce dernier.
Nous distinguerons deux types de défauts à détecter par les relais de protections, selon
leur origine :
les défauts d’origine interne, dont la source est une avarie d’un composant de la
machine électrique tournante ;
les défauts d’origine externe, dont la source est localisée en dehors de la machine
électrique, mais dont les conséquences peuvent entraîner des dégradations dans
celle-ci.
III-1-1-1 Défauts d’origine interne
L’isolation des conducteurs formant l’enroulement statorique peut se rompre ou se percer par
des causes :
Page 26
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
entre les trois phases, souvent par évolution d’un court-circuit biphasé (extension
d’arc) ;
Un court-circuit peut aussi se produire entre deux spires ou deux barres d’une même
phase.
L’isolation des conducteurs de l’enroulement rotorique peut également être défaillante, le plus
souvent par des causes :
Les groupes constitués d’une turbine ou d’un moteur thermique et d’un alternateur peuvent
être soit connectés directement à un système de distribution (réseau d’usine, autoproducteur),
soit raccordés au système général de production-transport-distribution d’électricité, ou
réseau par l’intermédiaire d’un transformateur élévateur de tension, appelé transformateur
principal (TP) (figure III-1). Les groupes de centrales hydrauliques peuvent également se
trouver raccordés par paires sur deux primaires d’un transformateur ou en parallèle sur un
jeu de barres, l’énergie étant évacuée par un transformateur commun HTA/HTB. Dans une
centrale de production, l’énergie nécessaire aux auxiliaires est prélevée, soit en amont, soit en
aval du transformateur principal, par un transformateur de soutirage (TS).
Page 27
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
et/ou le TS ;
- sur la liaison entre le TP et le système électrique ;
- sur les alimentations des services auxiliaires.
Page 28
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
Tableau III-1 – Conséquences des défauts sur les machines et le système ou processus-Alternateurs
Conséquences sur la machine Conséquences sur le système ou le
Défaut processus
Effet Temps Action Fonctionnement Temps Action
(1) (1)
ORIGINE INTERNE
Masse du Dégradation de 0,1 s D Perte de la fonction – –
stator l’isolation production
Court-circuit Fusion des 0,1 s D Perte de la fonction – –
entre phases conducteurs. Fusion production
du stator du circuit
magnétique
Page 29
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
Page 30
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
III-2-1-1- Protection contre les défauts enroulements statoriques – Masse (ANSI standard
,51GN, 59GN)
Nous considérons, le cas d’un alternateur unique, débitant sur un réseau par l’intermédiaire d’un jeu
de barres ou de gaines coaxiales et d’un transformateur élévateur. Le point neutre de l’alternateur est
raccordé à la terre par une résistance.
Le défaut à la masse, qu’il ait son origine sur un enroulement statorique ou sur le bobinage primaire
du transformateur principal (et de celui de soutirage dans le cas d’un soutirage amont) doit être
éliminé très rapidement, les dommages pouvant devenir très graves s’ils atteignent le circuit
magnétique.
La protection la plus courante répond au principe de détection directe. Le courant de défaut est
mesuré dans la connexion du point neutre à la terre, à travers une résistance de limitation (figure III-
2). Le courant traversant le défaut est donné par la formule :
Avec :
Idéf : courant de défaut,
Page 31
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
Dans le cas où la mise à la terre du point neutre est à travers un transformateur, le secondaire est
chargé par une résistance R , une disposition qui permet d’utiliser une résistance de faible valeur, de
construction robuste, tout en présentant une valeur équivalente au primaire du transformateur
suffisamment élevée pour limiter le courant de défaut à quelques dizaines d’ampères. Le défaut est
détecté par une mesure de courant dans la résistance R, ou de tension à ses bornes avec
respectivement les fonctions (51GN), (59GN) (III-3). [ 6]
Figure III-2: Protection contre le default stator Mass turbo-alternateur mise a La terre travers une
petite impedance
Figure III-3 : Protection contre un default stator-mass pour un turbo-alternateur mise a la mass a
travers une grande impédance [6]
Page 32
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
le bloc-relais est alimenté a partir des transformateurs de tension , couplés du coté des bornes
neutres et ligne de l’alternateur.
La tension du fonctionnement du bloc relais du 1er harmonique selon les condition de l’adaptation a
l’insensibilité a la tension de triple fréquence ,due a la distorsion de la forme sinusoïdale de la
courbe de tension de phase de l’alternateur est adoptée égale a : U=15V . [15]
Dans les encoches du circuit magnétique, un défaut entre phases est toujours accompagné, ou
précédé, par un défaut à la masse. Il sera donc détecté par le relais de mise à la masse du stator
décrit précédemment.
Dans les têtes de bobines, à l’extérieur du circuit magnétique, on est fondé à admettre que, le plus
souvent, le défaut intéresse très vite la masse, ne fût-ce que parce que l’arc est soufflé par la
ventilation interne. Toutefois, cette certitude n’est pas absolue et le délai supplémentaire introduit
peut entraîner une aggravation des dégâts, et un allongement du temps de réparation, donc du coût
d’un incident.
Pour les alternateurs de taille moyenne et importante, les fortes puissances en jeu justifient ainsi,
pour des raisons économiques, l’installation d’une protection différentielle longitudinale.
Page 33
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
Le principe utilisé répond au critère de détection directe. Sur chaque phase, un relais mesure la
différence des courants I1 et I2, entrant et sortant de cette phase (figure III4).
Cette différence, due au courant de défaut, est rapportée au courant circulant dans la phase.
La protection est donc constituée par un ensemble triphasé de relais différentiel à pourcentage. Le
courant minimal de défaut définissant le seuil de fonctionnement de la protection est donné par la
relation :
-Transformateurs de courant: Pour éviter les fonctionnements intempestifs suite à des défauts
extérieurs à l’alternateur, les TC doivent se comporter de façon rigoureusement symétrique, surtout
du point de vue magnétique, en régimes subtransitoire et transitoire et sous l’effet des composantes
apériodiques. L’erreur correspondante doit être très inférieure au seuil de fonctionnement dans une
plage de 0 à 5 fois le courant assigné. Pour cela, les TC d’une même phase doivent être appairés,
c’est-à-dire avoir des caractéristiques (erreur, courbe de magnétisation) identiques ou pour le moins
très proches.. Les résistances de filerie du câblage secondaire des TC doivent aussi être égales et
aussi faibles que possible.
-Relais de protection : Un relais à maximum de courant à pourcentage est disposé sur chaque
phase. La valeur de réglage, exprimée en pourcentage du courant de phase, est typiquement de 10 à
20 %. Toutefois, en cas de défaut monophasé extérieur à l’alternateur, le courant différentiel peut
atteindre une valeur proche de celle d’un défaut entre phases, situé à proximité de la connexion de
neutre, du fait des particularités constructives (erreurs de TC, sensibilité du relais). Pour éviter les
déclenchements intempestifs, le relais doit donc être désensibilisé et suivre une loi à seuil constant,
pour les faibles courants de défaut.[14]
Page 34
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
Un seul défaut à la terre ne crée pas de problème majeur dans le générateur, mais si le second défaut
à la terre survient, une partie du bobinage devient court-circuitée et le champ magnétique résultant
Page 35
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
est déséquilibré dans le système. et par conséquent il peut y avoir des dommages mécaniques
majeurs aux roulements du générateur. Il y a trois méthodes disponibles pour détecter les types de
défaut dans le rotor. Les méthodes sont :
Méthode du potentiomètre
Méthode d'injection AC
Méthode d'injection DC
[16]
Cette protection nécessite l’accès au rotor (par bagues). Les circuits d’excitation et rotor sont
normalement isolés, un premier défaut n’a donc pas de conséquence fâcheuse sur le le
fonctionnementde l’alternateur (fixation du potentiel d’excitation à la terre). Par contre un deuxième
défaut (sur la seconde polarité) correspond à un court-circuit franc, d’autant que la probabilité
d’avoir un second défaut est plus grande lorsqu’il s’est déjà produit un premier défaut, donc une
partie du bobinage devient court-circuitée et le champ magnétique résultant est déséquilibré dans le
système ce qui provoque fusion de l’arbre, vibrations excessives. et par conséquent il peut y avoir
des dommages mécaniques majeurs aux roulements du générateur. Il est nécessaire de surveiller
l’isolement pour détecter le premier défaut (figureIII-6) [15]
Différentes méthodes ont été étudiées pour la protection contre ce type de défauts. On rappelle ici
la méthode récente appelée méthode d’injection.
Le principe de méthode consiste à placer une source de tension alternative (sinusoïdale ou à forme
d’onde rectangulaire, selon les fournisseurs) à basse fréquence entre le circuit rotorique et la masse,
et à mesurer ainsi la résistance d’isolement (figure III-7). Cette disposition assure la séparation
galvanique entre la source et l’alimentation en courant continu de l’inducteur et permet de distinguer
Page 36
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
Le module d’injection est un générateur de tension dont la fréquence est de quelques hertz ou un
sous-multiple de la fréquence du réseau (par exemple : fn/4). La valeur de la résistance d’injection
est de quelques centaines d’ohms. Le module de détection réalise une mesure de tension aux bornes
d’une résistance shunt de quelques kilos ohms, insérée dans le circuit.
La sensibilité du relais est réglée pour détecter une résistance d’isolement du rotor inférieure à 1 à 5
kΩ, typiquement. Le (ou les) condensateur(s) de couplage, d’une capacité de quelques microfarads,
doit être dimensionné pour la tension maximale susceptible d’apparaître entre rotor et masse, soit
quelques kilovolts, pendant les régimes transitoires de l’alternateur.
D’autres utilise une injection à haute fréquence (HF) comme montre la figure
FigureIII-7 Protection contres les défauts enroulement rotorique masse Avec la méthode d’injection
Page 37
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
- D’un transformateur de courant, de rapport Ipn /5 A ou Ipn /1 A, Ipn étant le courant normalisé
immédiatement supérieur à la valeur maximale permanente du courant statorique Ia ; par exemple à
la puissance apparente S = Sn : U = 0,95 Un ; Ia = 1,05In, Sn, Un, In donnant les valeurs assignées
de puissance apparente, tension et courant de l’alternateur ;
- D’un relais de protection, à maximum de courant, réglé à une valeur comprise entre 1,1 et 1,2In et
temporisé de quelques secondes (2 à 10 s) ; éventuellement, un deuxième relais, réglé à une valeur
supérieure (1,2In ou plus), et temporisé (5 à 10 s)
La protection vise l’ouverture du disjoncteur d’alternateur précédée de la fourniture du signal [15 ]
[14].
Les alternateurs, ou, plus spécifiquement, les amortisseurs du rotor, supportent, par
conception, un taux de composante inverse :
Défini par la norme internationale CEI 34.1. Les valeurs admissibles sont fixées, selon la
taille des machines, tant en régime permanent (entre 5 et 10 %), qu’en régime transitoire de
durée t, exprimé en capacité thermique par le produit i 2t = k (avec k compris entre 5 et 20
secondes ).
Page 38
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
La détection d’un courant inverse nécessite l’emploi d’un ensemble de filtres déphaseurs,
I2 = ⅓ I u + a 2 I v + a I w (III-4)
I 2 = ⅓ [ I u – I v + a I w – I v ] ( III-5)
Les courants I u , I v , I w sont appliqués au relais par l’intermédiaire de transformateurs.
Les tensions observées aux bornes des secondaires sont les images des courants ( I u – I v )
et ( I w – I v ) .
Le relais de protection,
2 à maximum de composante inverse de courant, est temporisé selon la
loi i 2t = Cte , avec un seuil minimal réglable en valeurs de i 2 (figure III-9).[14]
Page 39
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
Figure III-8 Protection contre les déséquilibres du courant statorique. Principe de détection
Figure III-9 Protection contre les déséquilibres du courant statorique. Loi de déclenchement
Page 40
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
* Seuil alarme avec réglage de 80 à 90% du courant inverse permanent admissible. Une
temporisation de 5 à 60 s sera utilisée.
Le seuil de démarrage de cette intégration sera fixé de 80 à 90% du courant inverse permanent
admissible
Le seuil minimal doit correspondre, selon la loi ci-dessus, à un temps suffisant pour que
l’opérateur du réseau ait le temps d’effectuer les manœuvres destinées à rétablir l’équilibre
des phases (typiquement 15 à 20 min). [14] [17 ]
En outre, le critère de retour de puissance est utilisé pour les grands groupes turboalternateurs de
centrales nucléaires, pour éviter les survitesses lors de la séquence d’arrêt de la ligne d’arbre. Ce
critère permet de s’assurer qu’il n’y a plus aucune arrivée de vapeur à la turbine, avant de
déconnecter le groupe du réseau.
La consommation de puissance par un groupe turboalternateur est détectée par une mesure de la
puissance active négative (par rapport au sens normal de circulation de l’énergie).
Page 41
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
Pour éviter les fonctionnements intempestifs de la protection, notamment lors d’incidents sur le
réseau, le relais doit être temporisé d’une valeur fixe (typiquement 2 à 10 s) et, éventuellement, être
associé à un intégrateur d’oscillations, pour les grands groupes.
Le relais de protection, à maximum de puissance active directionnelle, est réglé à un seuil de l’ordre
de 60 à 80 % de la puissance consommée en moteur. Il doit avoir une précision de l’ordre de 0,5 %
Pn, et être temporisé (avec intégrateur éventuel). [ 14]
Les surtensions aux bornes du stator sont principalement dues à un fonctionnement défectueux de la
régulation de tension, éventuellement concomitant avec des manœuvres sur le réseau (insertion de
condensateurs proches, perte brusque de la charge) et/ou un niveau de tension initial du réseau
relativement élevé.
La protection répond au principe de détection directe. Les défauts, dans ce cas, étant a priori
équilibrés, la mesure peut ne se faire que sur une seule phase, avec :
un transformateur de tension
un relais de protection, à maximum de tension, réglé à un seuil compris entre 1,2 et 1,5Un, en
fonction des performances de la régulation de tension ; un premier seuil réglé entre 1,1 et 1,2Un
peut actionner une alarme .[14]
Page 42
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
Le relais de protection, à minimum de tension directe, est donc associé à un filtre déphaseur
élaborant cette tension [14]
Une perte de synchronisme a pour conséquences des oscillations de puissance active (fourniture,
absorption) d’amplitude importante, dont la période est comprise entre quelques secondes et
quelques dizaines de secondes. Si l’état du système de production-transport est critique, ou, en cas
d’excitation insuffisante de l’alternateur, celui-ci peut décrocher du réseau. Cela entraîne une ou
plusieurs rotations d’angle interne, correspondant à une augmentation continue de l’angle, au-delà
de la limite naturelle de stabilité proche de 90o (l’alternateur effectue ce que l’on appelle
couramment des tours électriques).
Ces phénomènes ont une importance rapidement croissante avec la taille des machines. Des
alternateurs de puissance faible ou moyenne (typiquement quelques dizaines de méga voltampères)
acceptent un fonctionnement asynchrone (marche couplée en absence d’excitation) de quelques
minutes, à puissance réduite, si le couple mécanique fourni par la turbine est inférieur au couple
électrique asynchrone maximal et si le réseau peut fournir par ailleurs une puissance réactive
suffisante. Dans de tels cas, la protection contre les pertes de synchronisme ou les pertes d’excitation
peut être réalisée selon des principes simples tels que, par exemple :
_mesure de l’impédance du réseau vue des bornes de la machine (relais à minimum d’impédance
capacitive) ;
Page 43
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
Pour assurer, cependant, la discrimination entre les actions de déclenchement et d’îlotage, et laisser
au groupe la possibilité de se resynchroniser naturellement, après le fonctionnement des protections
du réseau, le déclenchement du groupe ne doit être provoqué qu’après détection de quelques tours
d’angle interne et non au premier tour. De la même façon, l’îlotage ne doit être provoqué qu’après
plus d’une dizaine d’oscillations de puissance.
_un dispositif de mesure de l’angle interne (déphasage entre la référence rotorique et le passage par
zéro de la tension statorique) ;
_un comparateur qui émet une impulsion quand l’angle interne dépasse la valeur réglée.
_Le relais de retour de puissance est un relais triphasé à maximum de puissance active ; une
impulsion est émise quand la puissance dépasse un seuil négatif (typiquement – 5 % Pn), puis
revient au-dessus d’un seuil positif (typiquement 5 %Pn).
L’action du relais par la voie angle interne provoque le déclen- chement du groupe, pour
quelques tours électriques (deux à quatre), en moins d’une minute;
Page 44
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
L’action du relais par la voie retour de puissance provoque l’îlo- tage pour un nombre
d’oscillations de puissance (entre 12 et 20), en moins d’une à cinq minutes.[14]
L’alternateur ne doit être séparé du réseau que si les actions automatiques destinées à rétablir
l’équilibre production-consommation ont échoué .
Dans le cas où la fréquence du système diminue rapidement, il est courant de déconnecter les
charges non essentielles jusqu'à ce que l'équilibre charge-production puisse être rétabli.[18]
Le relais de mesure est un relais à deux fonctions, maximum et minimum de fréquence; il est
verrouillé sur baisse anormale de la tension surveillée (typiquement 40 % Un). [14]
A la baisse de fréquence au-dessus de 47Hz avec le temps de 10s la protection vise l’arrêt de la
tranche. Il est possible de transferer l’action de cette protection a l’arret de la tranche sans
temporisation avec une plaquette
A la baisse de fréquence au dessous de 46Hz la protection agit avec temporisation et vise l’arrêt de
la tranche
la hausse de fréquence au dessus de 52Hz est admissible et la protection agit sans temporisation et
vise l’arrêt de la tranche [15]
III-2-2-7 Protection contre la perte du signal des transformateurs de tension (ANSI standard
60, 60FL)
Page 45
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
Pour les turboalternateurs, on met généralement des transformateurs de mesure dans la zone de
protection. Ces transformateurs sont généralement connectés en étoile mise à la terre et
généralement ils ont des fusibles au primaire et au secondaire.
Les transformateurs de mesure sont utilisés pour donner une image parfaite de la tension aux relais
de protection et aussi au régulateur de tension. Si un fusible s’effondre dans le circuit du
transformateur, la tension à son secondaire est réduite ce qui provoque un fonctionnement des relais
et aussi le régulateur de la tension qui rend ainsi l’alternateur surexcité. Les fonctions de protection
21, 32,40 sont immédiatement touchées. Une solution qui consiste en une protection contre la perte
du signal du transformateur de tension s’avère donc nécessaire. La méthode la plus utilisée pour
détecter une perte du signal du transformateur de mesure est un relais comparateur de tension. Ce
relais compare les tensions entres les trois enroulements secondaires de deux transformateurs de
tension. Quand un fusible s’effondre, un déséquilibre de tensions aura lieu ce qui provoque le
fonctionnement du relais réglé généralement à 15% de différence entre les deux tensions. Cette
protection est schématisée dans la figureIII-10 , Quand un seul transformateur de tension est utilisé
pour la protection du turboalternateur, la méthode décrite ne peut pas être réalisée. Une autre
méthode consistant en la vérification des composantes directes et indirecte de la tension est
implémentée. Un déséquilibre de tension provoque une augmentation de la composante inverse et
une diminution de la composante directe. Ce principe de protection est utilisé avec la protection
numérique.[6]
Page 46
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
Une perte totale ou partielle de l’excitation de l’alternateur est déterminante pour l’alternateur lui-
même et pour le système de puissance. Cette condition de fonctionnement anormale doit être détecté
le plus rapidement possible pour isoler l’alternateur du système pour éviter son endommagent. Une
perte d’excitation a aussi son impact sur tout le système de puissance puisqu’elle cause une perte de
la puissance réactive.
La méthode la plus utilisée pour détecter une perte du courant d’excitation et celle
Page 47
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
La méthode la plus utilisée pour détecter une perte du courant d’excitation et celle Consistant en
l’utilisation d’un relais à impédance. Pou un alternateur qui perd son excitation en étant en
fonctionnement, l’impédance vu de ses sorties aura la caractéristique montrée sur la Figure III-12
Pour les anciens systèmes de protection, on utilise un relais à impédance à une zone (Mho à une
zone). Les relais moderne utilisés sont à double zone (figure III-12)
Le relais fonctionne une fois l’impédance vu de la sortie de l’alternateur tombe dans le cercle
définissant la caractéristique du relais [6]
Une configuration typique des différentes fonctions de protection est représentée sur la figure III-13,
une configuration contenant toutes les fonctions décrites précédemment.
Page 48
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
Isoler la partie mis au défaut pour minimiser l’influence du reste du système de puissance sur
l’élément mis au défaut,
Minimiser ou prévenir l’endommagent à l’équipement,
Donner la possibilité d’un retour rapide au servie de l’élément touché. Il existe
Page 49
Chapitre3 protection des turbo-Alternateurs
Les fonctions qui provoquent le declenchement disjencteur comme action sont : 21 ,24 ,40 ,46 ,59N
,78 ,81 ,87G .
24,32,40.
49,64f [6]
Conclusion
Dans ce chapitre on a vu les differents protection associès aux defauts d’origine internes et externs
de l’alternateur , qui sert en premier lieu a détecter et éliminer la propagation nuisible de ces dernier.
Page 50
Chapitre 4 Etude du système de protection de la centrale de production
De l’énergie électrique de Jijel
Introduction
IV -1-1 Historique
La centrale thermique de Jijel est située à l’Est du pays à 210 km à vol d’oiseau, au bord
de la mer méditerranée, elle est implantée à 12 km à l’Est de chef lieu de wilaya à proximité :
- Du port de DJENDJEN
- De la route nationale 43
Elle s’étend sur une superficie de 36 Hectares. La centrale thermique est composée
principalement de 03 turbos alternateurs (turbines à vapeur) d’une puissance unitaire de
210MW.
Page 51
Chapitre 4 Etude du système de protection de la centrale de production
De l’énergie électrique de Jijel
IV -2-Groupes de production :
Il y a trois groupes, chaque un est constitué des équipements suivants :
IV-2-1 La chaudière
Données sur la chaudière: Pression maximum permise en amont
• Au gaz : 0,05 MPa
• Au fuel : 3,5 MPa
Écoulement du Gaz : horizontal
Elle est destinée à la production de la vapeur à haute pression et possède les caractéristiques
suivantes :
IV -2-2 La turbine
On appelle turbomachine, toute machine dans laquelle un fluide échange de l’énergie avec
une ou plusieurs roues (ou rotor) munies d’aubes (ou ailettes) et tournant autour d’un axe
mécaniques. Une turbine à vapeur est une turbomachine motrice dont le rôle est de
Page 52
Chapitre 4 Etude du système de protection de la centrale de production
De l’énergie électrique de Jijel
IV -2-3 L’alternateur
Comme toutes machines tournantes, la machine synchrone est constituée de deux parties
essentielles la partie statorique et rotorique. Ces deux parties regroupent des
Organes électriques tel que par exemples les conducteurs, des organes magnétiques ou circuits
magnétiques, et finalement des organes mécaniques tel que par exemple les ventilateurs,
l’arbre avec le rotor et les flasques.
Le stator : étant l’induit qui est généralement fixe ce chois est fait pour des
raisons techniques où il est difficile de recueillir des tensions élevées aux bornes
d’un alternateur qui tourne, donc il est délicat de faire tourner un ensemble de
circuits de courants élevés.
Le rotor : représente l’inducteur, c’est la partie tournante de l’alternateur il est
alimenté par un courant continue (DC), c’est lui qui crée un champ magnétique
tournant dans l’entrefer.
Page 53
Chapitre 4 Etude du système de protection de la centrale de production
De l’énergie électrique de Jijel
est formé de milliers de tubes de petit diamètre dans lesquels circule l’eau de refroidissement.
Il est refroidi par l’eau de la mer. La vapeur passe à l’extérieur de ces tubes et se transforme
en eau par condensation. L’eau récupérée est envoyée dans la chaudière à une pression de 175
bars par des pompes pour un nouveau cycle.
IV -2-5 La salle de commande principale
Pour commander et contrôler le fonctionnement des équipements relatifs aux trois groupes,
la Centrale dispose d’une salle de contrôle située dans le bâtiment de commande.
Le service maintenance est doté d’un logiciel GMAO pour la gestion des travaux, des
pièces de rechange et des coûts de maintenance. Il existe également un autre logiciel GEIDE
qui permet la gestion de la documentation Quant au logiciel SAP, il est utilisé actuellement
pour la gestion comptable et le contrôle gestion; il a la faculté d’englober toutes les activités
de gestion.
Page 54
Chapitre 4 Etude du système de protection de la centrale de production
De l’énergie électrique de Jijel
mer.
Les éléments du panneau de surveillance montré sur la figure (IV-3) sont schématisé sur
la figure suivante
Page 55
Chapitre 4 Etude du système de protection de la centrale de production
De l’énergie électrique de Jijel
Page 56
Chapitre 4 Etude du système de protection de la centrale de production
De l’énergie électrique de Jijel
Page 57
Chapitre 4 Etude du système de protection de la centrale de production
De l’énergie électrique de Jijel
Les fonctions de protection assuré par les panneaux de protection d’alternateur dont le
principe de fonctionnement et d’actionnement de presque tout ces dernier est décrit
précédemment dans le chapitre III sont classé dans le tableau suivant :
Cette protection intervient en cas de court-circuit entre les phases de l’enroulement statorique,
Elle est également sensible aux doubles courts-circuits dont l’un est situé au niveau de
l’alternateur
La protection utilise le relais différentiel de courant KH16, cette protection est principale ,
son actionnement est instantanée sans temporisation
Page 58
Chapitre 4 Etude du système de protection de la centrale de production
De l’énergie électrique de Jijel
cette protection met l’alternateur et le réseau a l’abri du régime asynchrone de qui peut avoir
lieu en cas de perte d’excitation
la perte d’excitation et détectée grâce a un jeu de relais de résistance branché sur les
transformateurs de courant TA9 et le transformateur de tension tv2
en cas de coupure du circuit de tension du relais de résistance, une alarme respective est
envoyé a la salle de commande
La protection utilise un relais de tension TV2 des bornes de phase de l’alternateur. Le contrôle
du régime de fonctionnement du groupe utilise les relais de courant triphasé Kh19 inséré dans
les circuits des transformateur TA9 des bornes des bornes de phase de l’alternateur et des
relais de courant triphasé TA12.
Cette protection évite au rotor d’alternateur les surcharge de courant d’excitation provoquées
par des régimes anormaux du réseaux de distribution
Page 59
Chapitre 4 Etude du système de protection de la centrale de production
De l’énergie électrique de Jijel
La protection utilise les relais Kh20, 21,38 et 64 branché sur le circuit d’excitation par
l’intermédiaire du transformateur de courant, la protection comprend
- Organe de signalisation
- Organe intégrale
La protection est réalisée autour du relais de courant KH39 inséré dans le circuit d’une des
phases du transformateur de courant TA2 des bornes du neutre de l’alternateur
Lorsque le courant statorique dépasse 120% de la valeur nominale , une alarme est envoyé
avec une temporisation de 6S ; le déclenchement suivi d’arrêt de la turbine , avec une
temporisation de 600s
Cette protection assure a travers le relais Kh39 le contrôle d’isolement entre les circuits
d’excitation et la terre , lorsque la valeur d’isolement des circuits d'excitation descend au
dessous de 4kΩ une alarme est envoyée en salle de commande
Cette protection est réalisé autour du relais K36 branché sur le transformateur de courant de
courant TA6 des bornes de phases de l’alternateur et sur le transformateur de tension TV4.
Page 60
Chapitre 4 Etude du système de protection de la centrale de production
De l’énergie électrique de Jijel
l’un des relais branché sur le transformateur de tension TV2 des bornes de phase d’alternateur
(voire III-2-2-6)
Par conséquence, il est favorable d’accéder les nouvelles technologies des systèmes de
protection numérique qui offre les avantages suivants:
Apres prise d’information sur les systèmes actuel de protection des alternateurs, la nouvel
technologie de ‘SEL’ peut être associé a remplacer notre système inconvénient
Page 61
Chapitre 4 Etude du système de protection de la centrale de production
De l’énergie électrique de Jijel
Page 62
Chapitre 4 Etude du système de protection de la centrale de production
De l’énergie électrique de Jijel
Conclusion
Page 63
Conclusion générale
Dans ce travail nous avons abordé la protection contre les défauts dans le turbo-
alternateur. Ces défaut rendre le système défaillant et interrompe sa continuité de service.
Cette étude consiste à l’association des dispositifs nécessaires à l’élimination des défauts
formant éventuellement un système de protection qui garantie la délivrance de l’énergie
électrique à l’utilisateur sans interruption.
Dans la première partie, nous avons présenté le turbo alternateur, ses éléments et son
principe de fonctionnement.
Dans la deuxième partie et après une présentation des différents éléments d’un
système de protection, nous avons procédé à une étude générale d’un des protections
associées au défaut de l’alternateur.
Ce travail à été soutenu par une expérience pratique réalisée lors d’un stage à la
centrale de production de l’énergie électrique de Jijel. Pendant ce stage nous avons consulté
de près toute la chaine de protection des turbo-alternateurs de la centrale. Malgré la fiabilité
du système de protection actuel de la centrale basé sur des techniques analogiques anciennes,
nous avons constaté la nécessité d’introduire des techniques numériques plus rapides et plus
efficaces.
Page 64
Référence bibliographique
Référence bibliographique
[3] Machine synchrone triphasée © Fabrice Sincère ; version 3.0.4 cours en ligne
[4] https://www.maxicours.com/soutien-scolaire/electrotechnique/bac-
pro/132570.html
[7] http://electronique1.blogspot.com/2011/02/couplage-dun-alternateur-sur-le-
reseau.html
[8] http://thesis.univ-biskra.dz/1873/3/chapitre%2001.pdf
[9] « the art and science of protective relaying », Edition C.Russell Mason
[11] http://wwwljk.imag.fr/membres/Olivier.Gaudoin/FIMA/Terminologie
Maintenance.pdf
Référence bibliographique
[13] https://perso.esiee.fr/~alanit/cours_diagnostic/diagnostic/diagnostic.pdf
[16] https://www.electrical4u.com/generator-protection/
[18] https://www.manualslib.com/manual/1201552/Siemens7sr210.html?page
=28#manual