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Revue du Contrôle de la Comptabilité et de l’Audit

ISSN: 2550-469X
Numéro 9 : Juin 2018

VOLATILITE DU PRIX DU PETROLE ET CROISSANCE


ECONOMIQUE AU MAROC : UNE ETUDE
ECONOMETRIQUE

VOLATILITY OF THE PRICE OF OIL AND ECONOMIC


GROWTH IN MOROCCO: AN ECONOMETRIC STUDY

AZAMI HASSANI KHALID

Enseignant chercheur

Faculté polydisciplinaire de TAZA

Université Sidi Mohammed Ben Abdellah

Maroc

[email protected]

Date de soumission : 12/03/2019


Date d’acceptation : 22/06/2019
Pour citer cet article :
AZAMI HASSANI K. (2019) «VOLATILITE DU PRIX DU PETROLE ET CROISSANCE ECONOMIQUE
AU MAROC : UNE ETUDE ECONOMETRIQUE» Revue du contrôle, de la comptabilité et de l’audit
« Numéro 9 : Juin 2019 / Volume 4 : numéro 1 » p : 354 - 364

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ISSN: 2550-469X
Numéro 9 : Juin 2018

Résumé :

Plusieurs hypothèses ont été testées par les économistes pour expliquer la relation entre la
volatilité des prix du pétrole et l’évolution des indicateurs économiques. Pour ce travail on va
tester trois hypothèses :

- L’hypothèse d’une relation symétrique (RASCHE et TATOM en 1977, MORK et Hall en


1980, J.HAMILTON en 1983)

- L’hypothèse d’une relation asymétrique (MORK en 1989, J.HAMILTON en 1996 et en


2005)

- L’hypothèse d’une relation d’effets différenciés en fonction de la conjoncture économique


(RAYMOND et RICH en 1997).

L’objectif de ce travail est de tester ces hypothèses pour le cas marocain, et ce a travers une
étude économétrique des données du prix du pétrole et du taux de croissance du produit
intérieur brut marocain sur une période de Janvier 1980 à Décembre 2013 (étude
semestrielles).

Mots clés : volatilité, pétrole, prix, croissance, Maroc

Abstract

Many hypothesis have been tested by a lot of economists in order to explain the relation
between oil’s price and economics’ indicators .In this working paper, we are going to test
three hypothesis:

- Hypothesis of a symmetrical relation;

-Hypothesis of asymmetric relation;

-Hypothesis of a relation between differentiated effects with economic environment.

The main purpose of this working paper, is testing the hypothesis above, in the Moroccan’s
case, with an econometric study of oil’s price and the growth’s rate of mrorroccan’s Gross
Domestic product in the period between 19th January 1980 and December 2013(half-yearly
study).

Key words: volatility, oil, price, growth, Morocco.

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Numéro 9 : Juin 2018

Introduction

Depuis le 19ème siècle, le pétrole s’est imposé à l’ensemble des économies comme facteur
essentiel de nos usines et de nos ateliers. Le tournant de l'industrialisation du début du XXe
siècle a fait du pétrole une ressource essentielle aux applications multiples : énergie et
transports, pétrochimie principalement. Son rôle dans l'économie mondiale ne s'est pas encore
démenti et le pétrole reste une ressource essentielle, convoitée et disputée. Il est toujours
l’élément clef des conflits et des rapports de force qui dominent dans le monde. Ainsi la
maîtrise de ses sources a toujours représenté l’un des moyens complémentaires qui renforcent
le pouvoir de négociation des pays qui le possèdent ou qui ont une certaine influence sur lui,
sauf que, de nos jours, c’est la détermination de son prix qui semble se poser comme
l’élément décisif.

En effet, L’étude historique de l’évolution du prix du pétrole permet de constater le caractère


instable et volatile de ce prix. Cette volatilité a été l’origine de plusieurs crises économique
mondiale de puis le siècle dernier jusqu'à nos jours (choc pétrolier de 1973, Le choc pétrolier
de 1979, choc pétrolier de 2008), ce qui a poussé les économistes de se pencher sur la
question de l’influence de la volatilité du prix du pétrole sur la sphère économique.

Plusieurs hypothèses ont été testées par les économistes pour expliquer la relation entre la
volatilité des prix du pétrole et l’évolution des indicateurs économiques. Dans ce travail, on
propose de regrouper ces hypothèses en trois catégories à savoir : L’hypothèse d’une relation
symétrique (RASCHE et TATOM en 1977, MORK et Hall en 1980, J.HAMILTON en 1983),
L’hypothèse d’une relation asymétrique (MORK en 1989, J.HAMILTON en 1996 et en
2005), L’hypothèse d’une relation d’effets différenciés en fonction de la conjoncture
économique (RAYMOND et RICH en 1974).

Au Maroc, à l’instar de tous les pays, l’énergie constitue le moteur principal de son économie
et sa population croissante, notre pays importe plus de 97% de ses approvisionnements en
énergie.

Cette forte dépendance de l’extérieur combinée à la tendance haussière des cours des produits
énergétiques, notamment du pétrole qui représente près de 60% de notre consommation
énergétique totale pèse sur la facture énergétique nationale, ainsi que sur la performance de
l’économie nationale.

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Etant donné que le Maroc est un pays importateur net d’énergie, avec une très grande
dépendance vis a vis du pétrole dont le prix est en volatilité continue. Ce travail cherche à
répondre aux questions suivantes :

- Comment les volatilités du prix du pétrole influence la croissance économique au


Maroc ?

- Quelle est la nature des relations qui existe entre la volatilité du prix du pétrole et le
taux de croissance économique marocain ?

Pour répondre à ces questions, nous avons mené une étude économétrique des données du
prix du pétrole et du taux de croissance marocain sur une période de Janvier 1980 à Décembre
2013 (étude semestrielles).

Ce travail sera structuré comme suit : dans un premier lieu nous revenons sur les principaux
fondements théoriques qui traitent la question de la volatilité du prix du pétrole et la
croissance économique. Un deuxième point sera consacré à l’étude des perspectives
historiques de la croissance marocaine, pour mettre en lumière les principales caractéristiques
et évolution de l’économie marocaine. Le troisième point quant à lui sera réserve à l’étude de
stationnarité des variables de notre étude économétrique. Dans le quatrième point on va
présenter les résultats de l’analyse des chocs. Le cinquième point sera réservé au test de
causalité, le sixième point présentera l’Etude périodiques à travers le modèle de régression
simple.

1. fondement théoriques

- Une « relation symétrique » entre le prix du pétrole et les indicateurs économiques signifie
qu’une hausse (baisse) des prix du pétrole entraine une récession (expansion) économique et
une dégradation (amélioration) des indicateurs macroéconomiques des pays importateurs nets
du pétrole, en revanche, une hausse (baisse) des prix du pétrole entraine une expansion
(récession) économique et une amélioration (dégradation) des indicateurs macroéconomiques
des pays exportateurs nets du pétrole.

- Une « relation asymétrique » signifie que seules les hausses du prix du pétrole peuvent avoir
des répercussions sur les indicateurs économiques des pays importateurs du pétrole, autrement
dit, dans ce cas l’activité économique est plus sensible aux chocs pétroliers qu’aux contre-

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chocs, en effet, même si la hausse des prix du pétrole peut entrainer une récession
économique des pays importateurs du pétrole, une baisse des prix peut ne pas entrainer une
expansion économique de ces pays. Cette hypothèse a été aussi testée pour le cas des pays
exportateurs pour prouver qu’une baisse des prix peut entrainer une récession économique
alors qu’une hausse peut ne pas avoir un effet de relance ou d’expansion économique.

- Enfin, une « relation qui dépend de la conjoncture économique » signifie qu’il existe un effet
différencié de la volatilité du prix du pétrole sur les indicateurs économiques, cet effet dépend
des cycles économiques et des éléments caractérisant l’économie d’un pays durant ce cycle.
Ainsi, la volatilité des prix du pétrole peut exercer une influence sur l’activité économique
comme elles peuvent n’avoir aucune influence sur celle-ci.

2. Perspective historique de la croissance marocaine :

Le Maroc figure parmi les pays importateurs net d’énergie. L’agriculture, les mines, le
commerce et l’industrie sont les secteurs qui fournissent les contributions les plus implorantes
à son PIB. Cependant le modèle de développement industriel choisi à travers les plans de
développement s’est traduit par une pétrolarisation de l’économie et par une dépendance de
plus en plus accrue à l’égard d’une source d’énergie importé dans sa quasi-totalité.

L’analyse de l’historique de l’économie marocaine dégage trois phases distinctes de


croissance (graphique 1).

 Après l’indépendance jusqu’au 1970.

 Les années 1990.

 La période récente à partir des années 2000.

Figure 1: Taux de croissance réel du PIB et taux d’inflation en % du Maroc de 1960 à 2012.

Source : Macroéconomie & Développement, Juin 2014.


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2.1 Après l’indépendance jusqu’au 1970

L’économie marocaine a enregistré au cours de cette période une accélération de son rythme
de croissance pour atteindre une croissance annuelle moyenne de 5.4% au cours des années
1970. A noter que cette période a été marqué par la mise en œuvre de plans de développement
économique et social visant à renforcer le tissu économique et accompagner les
transformations sociales du pays.

Parmi ces plans on trouve ceux des années 1960 à savoir les plans de 1960-1964 et celui de
1965-1967 qui visent le développement de l’agriculture et la mise en place d’une industrie de
base, dans le but de consolider l’indépendance économique du pays et de valoriser ses
ressources nationales.

Le Maroc, pendant cette période, a pratiqué un fort interventionnisme visant deux objectifs
principaux, la mise en place d’une politique de substitution aux importations et la promotion
des exportations. Cet interventionnisme s’est traduit par des investissements publics et la mise
en place d’un système de protection de l’industrie marocaine naissante ainsi que le
développement des exportations (plan quinquennal 1973-1977).

2.2 Les années 1990.

Cette période a été marquée par de nombreux chocs comme le choc pétrolier, la baisse des
prix du phosphate, l’augmentation des taux d’intérêt, la sécheresse, ce qui a engendré la baisse
de la croissance. Pendant cette période, le gouvernement a mis en place un programme
d’ajustement structurel (PAS)1 pour sortir l’économie marocaine de cette situation de crise.
Ce programme est constitué d’un ensemble de mesures de stabilisation et d’ajustement visant
notamment la maîtrise de la demande interne, la libéralisation du commerce extérieur et du
régime de change, la restructuration du secteur public, la déréglementation des prix et la
modernisation du secteur financier. La mise en œuvre du PAS a connue deux grandes phases
distinctes.

La première phase (1982-1987), de la mise en œuvre du PAS a engendré une contraction de la


demande intérieure, un ralentissement de l’activité économique et une aggravation du
chômage.

1
Ce programme été élaborées par le gouvernement et appuyées par une série d’accords de confirmation avec
le Fonds monétaire international (FMI) et de prêts d’ajustement sectoriel de la Banque mondiale.
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Pendant la seconde phase du PAS (1988-1995), la situation des finances publiques et des
comptes externes s’est améliorée. Cette période a néanmoins été marquée par une forte
volatilité de la croissance économique comparativement à la période antérieure, en raison des
fréquentes sécheresses. En effet, le secteur agricole représente toujours à cette période 17 %
du PIB global. De ce fait, les fluctuations de l’activité agricole se répercutent sur l’ensemble
de l’économie nationale compte tenu de l’effet d’entraînement qu’il exerce sur l’ensemble de
l’activité économique par le biais des revenus. Le net ralentissement de la croissance tient
également au fléchissement de l’investissement public et privé, à la décélération de la
demande étrangère et principalement européenne adressée au Maroc et à la baisse de la
compétitivité relative des exportations marocaines par rapport aux autres pays émergents 2.

2.3 La période récente à partir des années 2000.

A partir de 2000, le Maroc a connu une croissance soutenu. En effet, celle-ci s’est
notablement renforcée et s’est stabilisée autour de 5 % en moyenne au cours de la décennie
2000. Cette croissance vient de l’application d’un nouveau régime de croissance marqué par
la diminution du taux d’inflation et la reprise des investissements publics et privés, ainsi que
du renforcement des réserves officielles grâce à l’amélioration des comptes extérieur et de
l’amélioration de la conjoncture internationale notamment la croissance des IDE et des
transferts des migrants. Les investissements directs étrangers (IDE) ont permis de relancer la
dynamique de croissance après la fin de la vague d’investissements dans le secteur du textile
au cours de la première moitié des années 1990. De la même manière, la hausse marquée des
transferts des migrants en part du PIB a également favorisé la croissance de la demande
intérieure, au travers de l’investissement et de la consommation. Enfin, le développement du
tourisme en provenance d’Europe et des services off-shore a soutenu les exportations du
Maroc, ajoutant à cela la croissance du crédit au secteur privé. Cette dernière, combinée à la
hausse des IDE, s’est notamment traduite par une hausse notable de l’investissement et de la
consommation des ménages.

Toutefois, le rythme de croissance de l’économie marocaine est demeuré inférieur à la


moyenne observée dans les pays émergents et en développement (tableau 1).

2
La détérioration de cette compétitivité relative est imputable à la hausse des coûts de production suite
notamment à la revalorisation des salaires (salaire minimum interprofessionnel garanti SMIG), au
renchérissement du coût des matières premières, en particulier du pétrole, et à l’appréciation du taux de
change effectif réel.
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Tableau 1 : comparaisons internationales des taux de croissance réels (en %)

Source : Macroéconomie & Développement, Juin 2014.

2.4 Depuis 2008 : la dégradation des performances économiques.

L’amélioration de la performance économique marocaine constatée depuis le début des


années 2000 s’est traduite par un régime de croissance orienté vers les facteurs internes de la
demande mais aussi par le renforcement de la dépendance du Maroc aux pays de la zone euro
à travers les exportations et les transferts des MRE ainsi que la dépendance énergétique quasi
totale de l’extérieur. Cette dépendance était porteuse d’incertitudes quant à la pérennité de la
croissance du pays.

En effet depuis 2008, le Maroc a subi une série de chocs externes qui ont dégradé notablement
ses principaux équilibres macroéconomiques. La contraction de l’économie mondiale,
l’envolée des cours mondiaux des matières premières (en particulier le pétrole), l’instabilité
politique régionale avec l’éclatement du printemps arabe et la crise européenne ont pesé sur
les performances économiques du pays. Dans ce contexte, la croissance marocaine, bien que
relativement robuste par rapport aux autres pays importateurs de pétrole de la région, a ralenti
depuis 2010 pour s’établir à 4,3 % en moyenne, contre 5,1 % au cours des années 2000.

3. Etude de stationnarité

Pour étudier la stationnarité des séries des variables nous avons utilisé le teste ADF.

Tableau 2 : Résultats Finaux du Test ADF

TDC : Taux de croissance


D1PP : Différence d’ordre 1 du prix du pétrole
Source : Tableau réalisé par nos soins

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4. Analyse des chocs


L’analyse des chocs nous amène à examiner les réponses des variables économiques suite à
un choc pétrolier (à la hausse ou à la baisse).

On remarque que l’effet d’un choc pétrolier se ressentie à partir de la première période mais
son intensité n’est pas forte. Ainsi à partir de la deuxième période il augmente pour s’affaiblir
à partir de la troisième période.

Figure 2 : Fonction de réponses impulsionnelles.

Source : Figure réalisée par nos soins

5. Test de causalité

D’après les résultats la volatilité du prix du pétrole n’influence pas à court terme le taux de
croissance à un seuil de 15%.

Tableau 3 : Test de causalité entre le prix du pétrole et taux de croissance

Source : Tableau réalisé par nos soins

6. Etude périodiques à travers le modèle de régression simple

Dans ce paragraphe on va étudier la relation entre la volatilité du prix du pétrole et le taux de


croissance sous deux périodes distinctes : la première où le prix du pétrole suit une tendance
baissière et la deuxième où le prix du pétrole suit une tendance haussière.

D’après le tableau (4), on constate que pendant la période baissière le coefficient estimé est de
-0.362, ce qui signifie que la volatilité du prix du pétrole et le taux de croissance varie dans un

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sens inverse. C'est-à-dire lorsque le prix du pétrole baisse le taux de croissance augmente et
inversement lorsque le prix du pétrole augmente le taux de croissance baisse.

Pendant la période haussière, le coefficient estimé est de 0.001 qui n’est pas significativement
différent de zéro. Ce qui veut dire que la volatilité du prix du pétrole n’a pas d’influence sur le
taux de croissance marocain pendant la période des chocs pétroliers.

Tableau 4 : Etude périodique du taux de croissance

Source : Tableau réalisé par nos soins

Conclusion

L’étude économétrique des données semestrielle marocaines de janvier 1980 à décembre 2013
à révéler les résultats suivantes :

- l’analyse de la Fonction de réponses impulsionnelles a montré que l’effet d’un choc


pétrolier se ressentie à partir de la première période mais son intensité n’est pas
forte.

- Le test de causalité quant à lui a révélé que la volatilité du prix du pétrole n’a pas
d’influence à court terme sur le taux de croissance.

- L’étude périodique des données marocaines par la régression simple a montré que la
volatilité du prix du pétrole influence de façon symétrique le taux de croissance du
PIB.

Il faut signaler qu’au Maroc, le niveau d’anticipation aux chocs externes est quasi-absent. Le
taux de dépendance énergétique était de 96,2 % en moyenne entre 2000 et 2010. En fait, la
facture énergétique représentait 25.2 % du total des importations nationales dont la facture
pétrolière constituait entre 85 et 90 %.

Face à cette réalité inquiétante, le Maroc a pris à partir de la fin de 2013 et au début de 2014
des mesures dans le cadre du système d’indexation pour éliminer les subventions en faveurs
de l’essence et du fioul et réduire les subventions en faveur du diesel, ainsi qu’en juin 2014
pour éliminer la subvention au fuel destiné à la production d’électricité. Ces mesures visent à

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réduire les charges de la caisse de compensation. Bien que le niveau de subventionnement


reste très élevé dans le domaine très sensible du gaz en bouteille (butane), les mesures
annoncées jusqu’à présent ont un impact considérable sur le coût budgétaire des subventions
et sur la consommation énergétique.

Il faudrait néanmoins noter que le Maroc, est considéré actuellement comme un leader
régional en matière de développement des énergies renouvelables.

Certes la stratégie marocaine en matière des énergies renouvelables est très ambitieuse, mais
pour pouvoir assurer la réussite de cette stratégie à long terme, il faut maintenir les efforts et
le soutien de l’Etat, facilité l’utilisation des technologies photovoltaïques et encourager le
développement de la recherche dans les énergies nouvelles et le transfert de technologie.

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