Corrige Bac
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E XERCICE 1 7 points
Principaux domaines abordés : Probabilités conditionnelles et indépendance. Variables aléa-
toires.
0,3 G
2
3 R
0,7 G
2. a. D’après la loi des probabilités totales :
P (G) = P (B ∩G) + P (R ∩G)
1 0, 6
• P (B ∩G) = P (B ) × P B (G) = × 0, 6 = = 0, 2 ;
3 3
2 0, 6
• P (R ∩G) = P (R) × P R (G) = × 0, 3 = = 0, 2.
3 3
Donc P (G) = 0, 2 + 0, 2 = 0, 4.
P (G ∩ B ) P (B ∩G) 0, 2 2
b. Il faut trouver PG (B ) = = = = 0, 5.
P (G) P (G) 0, 4 =
1 0, 4 4 2
3. • P (B ) × P (G) = × 0, 4 = = = ;
3 3 30 15
1 2 1
• P (B ∩G) = × 0, 6 = 0, 2 = = .
3 10 5
Donc P (B ) × P (G) 6= P (B ∩G) : les évènements ne sont pas indépendants.
Corrigé du baccalauréat spécialité A. P. M. E. P.
4. Un même joueur fait dix parties. Les jetons tirés sont remis dans le sac après chaque
partie.
On note X la variable aléatoire égale au nombre de parties gagnées.
a. Les 10 épreuves sont indépendantes et à chacune la probabilité de gagner est
égale à 0,4. La variable aléatoire X suit donc une loi binomiale B(10 ; 0, 4).
b. On a P (X = 3 = 10 3 7
¡ ¢
3 × 0, 4 × (1 − 0, 4) ≈ 0, 215 au millième près.
c. La calculatrice donne P (X 6 3) ≈ 0, 3823, donc P (X > 4) ≈ 0, 6177, soit 0,618 au
millième près.
Il y a plus de 6 chances sur 10 de gagner au moins 4 parties.
5. a. On a p n = P (X > 1) = 1 − P (X = 0) = 1 − 0, 6n .
b. Il faut trouver le plus petit entier n tel que p n > 0, 99, soit :
1 − 0, 6n > 0, 99 ⇐⇒ 0, 01 > 0, 6n soit par croissance de la fonction logarithme :
ln 0, 01
ln 0, 01 > n ln0, 6 ⇐⇒ 6 n, car ln 0, 6 < 0.
ln 0, 6
ln 0, 01
Or ≈ 9, 02.
ln 0, 6
Il faut donc jouer au moins 10 parties pour avoir une probabilité d’en gagner une
avec une probabilité d’au moins 99 %.
E XERCICE 2 7 points
Principaux domaines abordés : Suites numériques. Algorithmique et programmation.
Un médicament est administré à un patient par voie intraveineuse.
f (t ) = 2, 5 − 1, 5e−0,2t ,
45 3 75
1. 3 h 45 min = 3 + = 3+ = 3+ = 3 + 0, 75 = 3, 75.
60 4 100
On a donc f (3, 75) = 2, 5 − 1, 5e−0,2×3,75 = 2, 5 − 1, 5 × e−0,75 ≈ 1,791 < 1, 8. Le traitement
n’est pas efficace au bout de 3 h 45 min.
2. Il faut trouver t tel que f (t ) > 1, 8, soit
7
2, 5 − 1, 5e−0,2t > 1, 8 ⇐⇒ 0, 7 > 1, 5e−0,2t ⇐⇒ 15
> e−0,2t , soit par croissance du loga-
rithme :
7 7 7
ln 15 > −0, 2t ⇐⇒ −5 ln 15 6 −5 × (−0, 2t ) car −5 < 0, soit enfin t > −5 ln 15 .
7
Or −5 ln 15 ≈ 3,810 7 soit 3 h et 0,810 7 × 60 = 48, 64 min soit environ 3 h 49 min.
3. Ce temps est inférieur à celui de la question 4. b. La perfusion est donc plus rapidement
efficace.
E XERCICE 3 7 points
Principaux domaines abordés : Manipulation des vecteurs, des droites et des plans de l’es-
pace. Orthogonalité et distances dans l’espace. Représentations paramétriques et équations
cartésiennes.
³ → − → − →−´
Le solide ABCDEFGH est un cube. On se place dans le repère orthonormé A ; ı , , k de
l’espace dans lequel les coordonnées des points B, D et E sont :
E G
F
→
− →
−
k
D
C
A→
−
ı
B
1. Voir l’annexe.
1 1
−→ −−→
2. On a PR 0 et QR −2 .
−2 0
°−→°2 °−−→°2
Donc PR2 = ° PR ° = 12 + 02 + 22 = 1 + 4 = 5 et QR= ° QR ° = 12 + (−2)2 + 02 = 1 + 4 = 5.
° ° ° °
p
Donc PR = QR = 5 : le triangle (PQR) est isocèle en R.
−→ −−→
3. Les vecteurs PR et QR ne sont pas colinéaires donc les points P, Q et R ne sont pas
alignés : les points P, Q et R définissent un plan.
−→ → −
4. a. • PR · u = 2 + 0 − 2 = 0 ;
−−→ → −
• QR · u = 2 − 2 + 0 = 0.
→
−
Donc le vecteur u (2 ; 1 ; −1) orthogonal à deux vecteurs non colinéaires du plan
(PQR) est normal à ce plan.
b. On sait qu’alors M (x ; y ; z) ∈ (PQR) ⇐⇒ 2x + 1y − 1z = d , d ∈ R.
En particulier P(0 ; 0 ; 1) ∈ (PQR) ⇐⇒ 2 × 0 + 1 × 0 − 1 × 1 = d ⇐⇒ −1 = d .
On a donc M (x ; y ; z) ∈ (PQR) ⇐⇒ 2x + y − z = −1.
→
−
c. Si d est orthogonale au plan (PQR) elle a pour vecteur directeur le vecteur u.
On a donc :
x − 0 = 2t 2t
−−→ →
− x =
M (x ; y ; z) ∈ (d ) ⇐⇒ EM = t u ⇐⇒ y − 0 = 1t , t ∈ R ⇐⇒ y = t ,t ∈
z − 3 = −1t −t + 3
z =
R.
d. Si L est le projeté orthogonal du point E sur le plan (PQR), la droite (LE) est per-
pendiculaire à ce plan donc l appartient à (d ) et ce point L appartient aussi au
plan (PQR). les coordonnées de L vérifient donc le système d’équations :
x − 0 = 2t
x = 2t
y − 0 = 1t
y=t
, t ∈ R ⇐⇒ , t ∈ R.
z − 3 = −1t
z = −t + 3
2x + y − z 2x + y − z = −1
= −1
En remplaçant x, y et z par leurs expressions en fonction de t dans la dernière
équation, on obtient :
1 2 1 8
µ ¶
2 × 2t + t − (−t + 3) = −1 ⇐⇒ 6t − 3 = −1 ⇐⇒ 6t = 2 ⇐⇒ t = . L ; ; . On
3 3 3 3
2 1 1 8
a donc x = , y = et z = 3 − = .
3 3 3 3
2
3
−→ 1 2 4 1 1 6
e. On a donc avec EL 3 , on déduit EL = 9 + 9 + 9 = 9 .
1
−
3 p
6
La distance de E au plan (PQR) est donc égale à EL = .
3
5. Si on prend EQR comme base la hauteur est [PE].
EQ × ER 2 × 1
On a A (EQR) = = = 1 et PE = 2, donc :
2 2
1 2
V (EPQR) = × 1 × 2 = .
3 3
1
6. On a aussi V (EPQR) = × A (PQR) = ×EL, soit
p 3
2 1 6 6 p
= × A (PQR) × ⇐⇒ A (PQR) = p = 6.
3 3 3 6
Rem. On peut retrouver cette aire en calculant l’aire de ce triangle isocèle directement
E XERCICE 4 7 points
Principaux domaines abordés : Étude de fonctions. Fonction logarithme.
Soit f une fonction définie et dérivable sur R. On considère les points A(1 ; 3) et B(3 ; 5).
On donne ci-dessous C f la courbe représentative de f dans un repère orthogonal du plan,
ainsi que la tangente (AB) à la courbe C f au point A.
Cf B
5
+
4
+
A
2
0
−7 −6 −5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 5 6 7
−1
−2
Partie A
1. On lit sur le graphique : f (1) = 3 et f ′ (1) = 1 (nombre dérivé égal au coefficient direc-
teur de la droite (AB)).
2. a. Comme a > 0 et x 2 > 0, on a ax 2 > 0, donc ax 2 +1 > 1 > 0 : la fonction f est donc
2ax
dérivable sur R et sur cet intervalle f ′ (x) = .
ax 2 + 1
b. Les résultats du 1. peuvent s’écrire :
ln(a + 1) + b = 3
f (1) = 3
½
⇐⇒ 2a .
f ′ (1) = 1 = 1
a +1
La deuxième équation donne 2a = a + 1 ⇐⇒ a = 1 et en reportant dans la pre-
mière :
ln(1 + 1) + b = 3 ⇐⇒ b = 3 − ln 2.
On a donc sur R, f (x) = ln x 2 + 1 + 3 − ln 2.
¡ ¢
Partie B
On admet que la fonction f est définie sur R par
f (x) = ln x 2 + 1 + 3 − ln(2).
¡ ¢
La fonction f est donc paire (la représentation graphique de f est donc symétrique
autour de l’axe des ordonnées).
2. On a lim x 2 = +∞ d’où lim x 2 +1 = +∞ et par composition lim ln ax 2 + 1 = +∞
¡ ¢
x→+∞ x→+∞ x→+∞
et enfin lim f (x) = +∞.
x→+∞
La fonction étant paire lim f (x) = lim f (x) = +∞.
x→−∞ x→+∞
3. Comme x 2 + 1 > 0 quel que soit le réel x, la fonction f est dérivable sur R et sur cet
2x
intervalle : f ′ (x) = 2 .
x +1
Le dénominateur étant supérieur à zéro le signe de f (′ x) est donc celui de 2x, donc :
f ′ (x) < 0 sur R∗− et f ′ (x) > 0 sur R∗+ . Conclusion f est décroissante sur R∗− et croissante
sur R∗+ .
Le nombre f (0) = ln 1+3−ln 2 = 3−ln 2 est donc le minimum de la fonction sur R. D’où
le tableau de variations :
x −∞ 0 +∞
f ′ (x) − 0 +
+∞ +∞
f (x)
3 − ln 2
4. D’après le tableau de variations l’équation f (x) = k admet deux solutions si k > 3−ln 2.
5. f (x) = 3 + ln 2 ⇐⇒ ln x 2 + 1 + 3 − ln(2) = 3 + ln(2) ⇐⇒ ln x 2 + 1 = 2 ln(2) ⇐⇒
¡ ¢ ¡ ¢
Partie C
On rappelle que la fonction f est définie sur R par f (x) = ln x 2 + 1 + 3 − ln(2).
¡ ¢
1+x = 0
½ ½
′′ 2 x = −1
3. On a donc f (x) = 0 ⇐⇒ 1 − x = 0 ⇐⇒ ⇐⇒ Donc
1−x = x = 1
S = {−1 ; 1}.
La dérivée seconde est positive quand le trinôme 1 − x 2 est positif soit sur l’intervalle
] − 1 ; 1[. Donc la fonction f est convexe sur ] − 1 ; 1[.
Q H
b
E R b
G
F
P b
→
−
k →
−
D
C
A →
−
ı
B