BD 2
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Aminata Ngom
UCAD/FST/DMI/LACGAA
27 octobre 2020
Figure – Représentation d’un type d’associations un-à-un par une clé étrangère
Elle accorde une place importante à l’étude des formes normales. L’objectif
consiste à détecter et à analyser les dépendances à l’intérieur des tables
pour en éliminer les informations redondantes et les anomalies qui en
résultent.
Figure – Résumé
Exemples :
Le domaine des booléens : Db = 0, 1 Le domaine des couleurs
primaires :Dcp = jaune, rouge, bleu Le domaine des couleurs spectrales,
issues de la décomposition de la lumière solaire par un prisme :
Ds = violet, indigo, vert, bleu, jaune, rouge, orang .
La projection : Notation
La projection :Exemple
Considérons la relation CLIENT < NUCLI , NOCLI , PNCLI , DNCLI >.
Nous ne voudrions connaître que les noms et prénoms des clients qui
intéressent l’utilisateur X.
Figure – Projection
La sélection :Exemple
Considérons la relation CLIENT < NUCLI , NOCLI , PNCLI , DNCLI >. On
veut connaitre les clients qui ont 35 ans ou plus au 1er janvier 2008.
Figure – Restriction
L’intersection
L’intersection de deux relations R1 et R2 est une nouvelle relation R dont
les tuples appartiennent à R1 ET R2. Les trois relations R1, R2 et R ont le
même schéma.
Figure – Intersection
Figure – Union
La différence
La différence R1 − R2 de deux relations R1 et R2 est une nouvelle relation
R dont les tuples appartiennent à R1 ET n’appartiennent PAS à R2. Les
trois relations R1, R2 et R ont le même schéma. On notera : R = R1 − R2
Aucun exemplaire des tuples communs n’est conservé. La modélisation
graphique de la différence est la suivante :
Figure – Différence
Définition
La jointure thêta (ou join) est l’opération qui consiste, à partir du produit
cartésien de deux relations R1 (A0 1, A0 2...A0 n) et R2(A”1, A”2...A”n) et à
une condition de rapprochement C de ces deux relations, à créer une
nouvelle relation R conservant les tuples satisfaisant au prédicat. Le
principe est donc, à partir de deux relations R1 et R2 et avec une condition
de rapprochement (O), de construire une nouvelle relation R3.
Exemple
Reprenons l’exemple précédent de la bibliothèque dont le SI possède, entre
autres, deux relations : LIVRE < NULIV , TITLIV , NBPAGE > : et
ANNEX < NUAN, VILAN >. Nous ne voulons conserver que les livres dont
le nombre de pages NBPAGE est supérieur au numéro d’annexe NUAN
d’ANNEX. Le contenu de cette relation va se constituer en deux étapes :
1 D’abord un produit cartésien
2 Puis élimination des tuples qui ne vérifient pas la condition
(NBPAGE > NUAN)
Exemple
Nous ne voulons conserver que les livres dont le nombre de pages NBPAGE
est égal au numéro d’annexe NUAN d’ANNEX. Il faut construire la relation
EQUILA, issue de l’équijointure sur LIVRE et ANNEX, reposant sur la
condition NBPAGE de LIVRE = NUANd 0 ANNEX Pour ce faire :
1 D’abord, un produit cartésien :
2 Puis, élimination des tuples qui ne vérifient pas la condition
(NBPAGE = NUAN)
Exemple
Nous allons passer par plusieurs étapes pour obtenir la relation résultante :
D’abord, le produit cartésien des deux relations
Puis, élimination des tuples qui ne vérifient pas la relation de jointure
(NUAN= NUAN)
Nous supprimons l’attribut en double pour obtenir la relation finale.
Dans le cas d’une jointure externe, les tuples ne vérifiant pas la condition
de rapprochement seront conservés avec un signe distinctif dans la relation
résultante. Suivant l’appartenance des tuples conservés avec un signe
distinctif, à telle ou telle relation, nous parlerons de jointure externe
entière, gauche, droite. Pour une meilleur compréhension cette partie du
cours sera faite sous forme de travaux dirigés.