Fiche de Lecture
Fiche de Lecture
Fiche de Lecture
« Il faut de l’esprit pour bien parler, l’intelligence suffit pour bien écouter » André
Gide
Nationalité : malienne
Date et lieu de naissance : 10 avril 1928 à Bamako (République du Mali)
Appartenance littéraire : Ecrivain malien de la première génération (à l’instar de
ses congénères Cheikh Hamidou KANE, CAMARA Laye, Ferdinand OYONO). Il a
effectivement connu le passage du monde traditionnel au monde moderne. Il
traite du déracinement, de l’acculturation, de la colonisation.
Autres publications : La mort de Chaka (1961 - avec Sous l’orage), Les dirigeants
africains face à leurs peuples (1964) ; Le sang des masques (1976) ; Noces sacrées
(1977)
II. ŒUVRE
4. Thèmes de l’oeuvre :
1. Les personnages :
- Sibiri : aîné autoritaire des enfants du père Benfa ; pur produit de la tradition.
pour lui, la tradition est la référence, confident de son père et son homme lige.
- Maman Téné : épouse du père Benfa et mère de Kany. Femme résignée, n’osant
affirmer ni son désaveu des décisions de son mari, ni son alliance avec Kany.
- Djigui : vit au village. Il est le sage de la tradition ; il tente une médiation entre
son cadet Benfa et ses enfants modernistes (Kany et Birama).
Situation sociale :
Le premier cadre spatial c’est la ville où vit la famille de Benfa. C’est le lieu où
commence et finit le récit.
Le deuxième lieu est le village où vit Djigui.
QUELQUES CITATIONS
"Si tu ouvres ta porte à tout le monde, les paresseux seront nombreux" (Tiéman le
soigneur [p. 118])
"Le séjour dans l’eau ne fait jamais d’un tronc d’arbre un crocodile" (Père Djigui [p.
125])
"La panthère a ses tâches au-dehors, l’homme a les siennes en dedans"
"Ma fille à moi ne verra jamais les portes [de l’école]" Fadiga le muezzin (p. 22)
"L’homme n’est rien sans les hommes, il vient dans leurs mains et s’en va dans
leurs mains" (proverbe [p. 27])
"Les pintades regardent celle qui les guide" (Tiémoko [p. 36])
"Nos pères disaient : "j’ai plus peur de celui qui me respecte que de celui qui me
menace" " (id. [p. 37])
"La meilleure connaissance est celle qui mène les hommes vers les hommes" (id.
proverbe [p. 37])
"Les jeunes, parce qu’ils savent lire, écrire, veulent nous mener. J’ai toujours eu
des difficultés avec mes enfants qui sont à l’école. Cette fois-ci, je leur prouverai
que je suis encore en vie" (Le père Benfa [p. 159])