Rapport HOUNSINOU Norbert - Compressed
Rapport HOUNSINOU Norbert - Compressed
Rapport HOUNSINOU Norbert - Compressed
UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
DECEMBRE 2017
COMAN S. A
Norbert HOUNSINOU
Classification: Public
UAC/EPAC/CAP/Promotion 2014 APMT-COMAN S.A
Dédicace .................................................................................................................... iv
Remerciements ........................................................................................................... v
INTRODUCTION ...................................................................................................... 1
CONCLUSION ........................................................................................................ 78
Bibliographie ............................................................................................................ 79
Annexe 1 ..................................................................................................................... a
Annexe 2 ..................................................................................................................... b
Dédicace
Dédicace
Je dédie cette œuvre à :
Remerciements
Remerciements
Nous ne saurions présenter cette œuvre sans porter notre gratitude à Dieu tout
puissant pour nous avoir accordé sa protection, et à tous ceux qui de près ou de loin
nous ont aidé de diverses manières. En particulier, nous adressons tous nos sincères
remerciements :
A tous les enseignants du CAP et en particulier à tous les professeurs qui ont
partagé avec nous leur savoir et leurs expériences ;
A vous tous les membres que nous avons la chance d'avoir pour constituer
notre jury ;
A vous tous nos chers parents et amis pour vos divers soutiens.
Nous ne trouvons pas les mots justes et sincères pour vous exprimer toute notre
gratitude.
Glossaire
BMS : (BROMMA Monitoring System). C‟est l‟outil de diagnostic sur le SCS2 des
spreader du fabricant BROMMA.
Cable Drum : C‟est le terme utilisé pour l‟enrouleur de câble électrique sur les
grues mobiles Liebherr de COMAN S.A.
CAN : (Controller Area Network). Bus série à deux fils utilisés pour des
communications à haute vitesse sans erreurs.
Gate out : Livraison de conteneur plein au client pour dépotage dans ses locaux.
Grue : Une grue est un appareil de levage et de manutention réservé aux charges
lourdes.
Manutention : Opération de chargement ou de déchargement des navires.
Moves Per Hour : Nombre de mouvements par heure des grues portuaires opérant
sur un navire.
Port : Infrastructure aménagée pour recevoir les navires, charger ou décharger leur
cargaison.
Work Order : Ordre de travail. Terme utilisé dans le contexte de IFS, le logiciel de
Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur de APM Terminals.
Avant - Propos
Nous avons été admis en stage pratique à COMAN.SA pour compléter la formation
théorique reçue pendant trois ans au Centre Autonome de Perfectionnement (CAP).
Notre mémoire n‟a pas la prétention d‟être un manuel de référence qui apporte des
solutions à tous les problèmes de maintenance à COMAN.SA ; il veut tout
simplement apporter sa modeste contribution à l‟amélioration du fonctionnement
de l‟enrouleur de câble afin de permettre à COMAN S.A de faire des économies sur
la maintenance des grues, bien sûr sans sacrifier la sécurité et la performance.
Constitution du jury
INTRODUCTION
Introduction
A issue de cette formation intense sanctionnée par des évaluations, les apprenants
admis sont mis en stage pendant trois mois et présentent un rapport de fin de stage
pour l‟obtention du diplôme de la licence professionnelle. C‟est ainsi que nous
avons été reçus par COMAN.SA. A la suite de nos contacts avec d‟une part, le
personnel d‟autre part les données de maintenance, décidé de nous concentrer sur
les installations de la section grue mobile de COMAN SA, qui représente l‟épine
dorsale des opérations au niveau de cette structure. Ceci nous a permis de nous
concentrer sur l‟amélioration de l‟enrouleur de câble des grues Mobiles entre autres
propositions d‟améliorations que nous a eu. Dans un premier temps nous ferons une
présentation complète de COMAN SA ; ensuite nous présenterons le déroulement
du stage, les travaux effectués, le développement de notre projet, et enfin, nous
conclurons.
PREMIÈRE PARTIE :
Comme on peut s‟en douter, l‟ex-CPU, à un moment donné de son évolution, était
devenu une institution prête à générer dans un avenir proche, des ingénieurs de
conception. Ce qui d‟ailleurs urgeait à partir du moment où, d‟année en année, les
besoins en formation d‟ingénieurs devenaient de plus en plus pressants, obligeant
ainsi à l‟ouverture du second cycle.
- le bio médical
- le génie civil
- la maintenance industrielle
- l‟électrotechnique etc.
APMT COMAN S.A est une compagnie de manutention d‟APM Terminals, filiale
du groupe AP-MOLLER MAERSK. Elle opère au sein du port autonome de
Cotonou.
A.P. Møller-Mærsk est un grand armateur opérant à travers le monde. Cette société
est la plus grande entreprise du Danemark. Connue aussi sous le simple nom de
Mærsk ou Maersk, le groupe est présent dans :
- la construction navale ;
- le transport aérien avec Maersk Air (qui fusionna en 2005 avec Sterling
Airways) ;
et de services vers les terres de l‟intérieur, avec des parts dans plus de 70
infrastructures portuaires, et des services de cargo dans plus de 130 emplacements,
et dans 58 pays de par le monde, parmi lesquels nous avons APMT COMAN SA au
Bénin.
Nous venons ainsi de présenter notre cadre de formation et celui de notre stage. La
suite fera le point du déroulement du stage au sein de COMANS SA.
DEUXIEME PARTIE
2-DEROULEMENT DU STAGE
2 TRAVAUX EFFECTUES
Nous avons eu, au cours de ce stage à parcourir principales les sections inspections
et planifications et grues mobiles. Nous vous présentons les détails dans les lignes
suivants.
- les inspections.
- la planification de tâches.
A l‟arrêt de courte durée des machines, on organise des inspections visuelles sur
certains organes sensibles comme les câbles d‟acier, les poulies etc. Cette
inspection, fait l‟objet de mise à jour du fichier journal des équipements. Ce fichier
servira à planifier des actions prochaines. Au cours de ces inspections, les petits
problèmes ne demandant pas une main d‟œuvre significative se règlent. Quant aux
autres, elles sont reportées à la section inspection pour faire objet de planification.
Voir sur la photo ci-après (figure 2.1) un câble d‟acier défectueux détecté par
inspection
L‟appareil de contrôle à ultrason (Figure 2.2) est un outil qui utilise les vibrations
en fonctionnement des équipements et les compare à un seuil de fonctionnement
normal. Il donne des informations sur les débuts de défaillance.
La caméra infrarouge (Figure 2.4) est un outil de diagnostic qui utilise la signature
thermique (Figure 2.3) des organes pour rendre compte de leur condition. Elle est
très efficace pour détecter les défauts au niveau des organes électriques, des
roulements, des paliers etc.
Elle est comparable à l‟analyse de sang chez l‟homme. Elle rend compte de l‟état
d‟usure des organes, d‟éventuelles fuites et contaminations, etc. Les prélèvements
se font à intervalles de temps réguliers. On envoie les prélèvements à un laboratoire
en Europe. Il analyse, commente les résultats et nous les renvoie (Figure 2.4). Se
basant sur les recommandations, des actions sont définies, planifiées, programmées
puis exécutées. Figure 2.5: Exemple de Résultat d‟analyse d‟huile.
Cette méthode de contrôle est utilisée pour détecter les fissures non visibles à l‟œil
nu sur des organes sensibles.
Etape 4 : Appliquer une mince couche du liquide révélateur (Couleur blanche) sur
la pièce et attendre une dizaine de minute. Au bout de ce temps, le pénétrant
apparait dans la couche du révélateur aux endroits où il y a des fissures sur la pièce
(Figure 2.7).
Se basant sur les données de maintenance et réparations mises à jour dans IFS, la
section s‟occupe des statistiques afin de déterminer les actions sur lesquelles se
focaliser pour améliorer les indicateurs de performances.
Les indicateurs de performances ainsi que les résultats des analyses sont présentés
de façon trimestrielle à tout le département technique, et mensuellement aux team
leaders.
Les indicateurs de performances sont des balises d‟orientation qui nous renseignent
sur notre position au regard des objectifs de la maintenance. Ils nous permettent de
mesurer notre niveau de maintenance.
TA - TNA (2.1)
GAv = x 100 (%)
TA
40,00%
20,00%
0,00%
TA - TTNA (2.2)
TAv = x 100 (%)
TA
80,00%
60,00%
Tav
40,00%
20,00%
0,00%
2.1.5.1.3 LA FIABILITE
La fiabilité est le rapport du temps opérationnel effectif de l‟équipement ou du
groupe d‟équipement par le temps opérationnel technique.
RH
RL = x 100 (%) (2.3)
RH + BDH
RELIABILITY RH*100/(RH+BDH)
100,00%
98,00%
96,00%
94,00%
92,00%
RL
90,00%
88,00%
86,00%
84,00%
82,00%
80,00%
RH
= x 100 (%)
U TA - TNA (2.4)
RH Formule : 2.4
= x 100
CU
TA - TNA
- U : (Utilization) le Coefficient d‟Utilisation.
RH
- RH : (Running Hours)
= le nombre Xd‟heures dans la période considérée
CU 100
TA - TNA
- TA : (Total Available time) le nombre d‟heures total de la période
considérée. RH
CU x
= 100
TA Available
- TNA: (Total Non - TNA time) le nombre d‟heures d‟indisponibilité
enregistré pour l‟équipement ou le groupe d‟équipement dans la période
considérée.
UTILIZATION TRH*100/(TAH-TNAH)
90,00%
80,00%
70,00%
60,00%
50,00%
U
40,00%
30,00%
20,00%
10,00%
0,00%
RH (2.5)
MTBF = x 100
NBD
140
120
100
80
60
40
20
0
Poids
IDs Types Fabricants Descriptions Capacités à Quantités
vides
MHC 01 et Grue mobiles
LHM500 S2 LIEBHERR 100t 480t 2
02 portuaires
Grue mobiles
MHC 03 LHM550 S4 LIEBHERR 140t 475t 1
portuaires
Grue mobiles
MHC 04 LHM550 S2 LIEBHERR 100t 475t 1
portuaires
Spreader
SP 01 à 03;
EH170U BROMMA télescopique 41/55t 10t 5
06-07
automatique
Spreader
SP 04 LAH006 STINIS télescopique 41t 10t 1
automatique
Spreader
SP 05 LAH157 STINIS télescopique 41/61t 14t 1
automatique
Les spreaders sont les équipements adaptés d‟attache que la grue utilise pour
prendre les conteneurs. La section Grue comporte trois types de spreaders à
savoir les spreaders semi-automatiques, les spreaders automatiques, et les
réhausses.
Ce sont des équipements de prise des conteneurs (Figure) utilisant un système très
astucieux pour son fonctionnement. Le verrouillage et le déverrouillage se font par
abaissement d‟une masse (pièce en rouge sur la photo) située sur un des câbles de
levage du spreader. Une fois que le spreader s‟est posé sur le conteneur et les
verrous bien logés à l‟intérieure des pièces de coin1, les quatre doigts situés à
proximité des verrous se lèvent et libèrent le système. L‟abaissement de la masse
par mou du câble inverse l‟état des verrous. (De verrouiller ils passent à l‟état
déverrouiller et vice versa). Ceci permet au spreader la prise et la dépose du
conteur. Comme avantage, il n‟a pas besoin d‟une source d‟énergie pour faire le
travail et élimine la présence humaine à proximité. Il a par contre pour
inconvénient de ne pas pouvoir équilibrer les charges ou de prendre différents types
de conteneurs sans changement d‟équipements. Ce type de spreader est utilisé
pour les grues de navire (mâts).
C‟est le type de spreader (Figure) utilisé par les grues mobiles. Contrairement au
spreader semi-automatique, il a une structure et un fonctionnement un peu plus
complexe. Il utilise l‟énergie électrique provenant de la grue comme source
d‟énergie. Les commandes pour la réalisation de chaque fonction proviennent de la
grue et passent par un réseau de fils électriques.
1
Les pièces de coin sont les points d’élingage du conteneur.
Nous n‟avons pas accès aux deux premiers programmes par contre nous arrivons à
intervenir sur le dernier.
o Le connecteur X2.
Ce connecteur est critique pour le nœud. C‟est ce connecteur qui assure son
fonctionnement.
Ce connecteur porte :
o Affichage
L‟affichage dispose de trois pages d‟information où chaque page a un maximum
de 8 caractères. Chaque page apparaît pendant 1 seconde. Ces pages indiquent ce
qui suit :
Page 3 : Page des messages. La page des messages présente uniquement des
informations alphanumériques, qui doivent être traduites manuellement pour leur
donner un sens.
Erreur (E)
Tout message d‟erreur entraîne l‟arrêt du système. Toutes les sorties sont
inhibées et le programme est arrêté. Les messages d‟erreur commencent par la
lettre E (exemple E102)
o Avertissement (warning W)
Les avertissements apportent des informations importantes sur l‟état du système.
Le système continue à fonctionner. Les messages d‟avertissement commencent
par la lettre W (exemple W60).
o Information (I)
Les informations indiquent l‟état de certains processus du système. Exemples
d‟informations pouvant être affichées sous cette rubrique : Etat de chargement
DEL 1 Ŕ 11 V, DEFAILLANCE
DEL 2 Ŕ 14 V, AVERTISSEMENT 2
DEL 3 Ŕ 17 V, AVERTISSEMENT
DEL 4 Ŕ 21 V, OK
Il n‟est recommandé de faire fonctionner ce système que sur le niveau OK, même si
tout semble fonctionner correctement. Les dispositifs connectés pourraient mal
fonctionner à des voltages inférieurs, rendant le comportement du système
imprévisible.
Une dernière DEL verte sert d‟indicateur de “mise en marche”.
Le CAN Open module.
Les CAN Open modules (Figure 2.23) sont des modules qui gèrent les capteurs et
les pré-actionneurs du spreader. Chacun gère huit (08) entrées et huit (08) sorties
non modifiables. Ils sont alimentés par une tension continue de 24V. Ils
communiquent en dérivation sur le CAN BUS (une paire de câble, le CAN LOW et
Le CAN HIGH).
Les réhausses (figure 2.24) sont des types de spreader conçus pour la manutention
des conteneurs avec des chargements hors gabarits. Elles ont un fonctionnement
purement mécanique et nécessitent une assistance humaine pour la prise et la
dépose des conteneurs. Elles ne s‟attèlent pas directement à la grue mais sont plutôt
manipulées par un spreader déjà attelé à la grue.
La figure 2.25 ci-dessous montre les différentes parties d‟une grue mobile.
Les grues (portuaires) mobiles (Figure) sont utilisées pour la manutention des
charges lourdes. Ici au niveau d‟APMT, elles sont utilisées pour charger et
décharger les navires de fret. La section grue mobile dispose de 4 grues avec en
projet l‟achat de 02 nouvelles de génération plus évoluée (LHM 600).
La grue mobile peut être divisée en cinq (05) fonctions principales à savoir :
Il est alimenté par une tension alternative triphasée de 400V/50Hz produite par le
générateur interne de 35KVA de la grue.
Cette source est la principale qui alimente la grue. Elle assure aussi la charge des
deux batteries de 200AH/12V. Ces batteries ne sont pas considérées comme des
sources au sens propre du terme parce qu‟elle accumule juste l‟énergie produite par
la génératrice. Elles servent de sources de backup et au démarrage du moteur
thermique de 670 KW de la grue. Cette génératrice est directement entrainée par le
moteur thermique à l‟aide d‟une courroie. Elle est montée directement sur le
moteur. Elle fait d‟ailleurs partie intégrante au moteur. Elle alimente aussi
l‟éclairage de secours à l‟intérieur et à l‟extérieure de la grue.
Elle est produite par un générateur de 35 kVA logé à l‟intérieure de la tour. Il est
entrainé par une pompe à pistons axiaux en circuit hydraulique fermé. Ce moteur
est entrainé par une pompe hydraulique à cylindrée variable. La pompe est
Nous avons une source de secours qui est un groupe diesel posé à l‟extérieur de la
grue et qui relaye le générateur interne quand la grue s‟arrête. Elle a une puissance
voisine du générateur intérieure (30 kVA). Elle joue le même rôle que le générateur
interne.
Cette fonction est la principale de la grue. Le modèle de grue mobile dont dispose
COMAN S.A étant autonome, elle tire son énergie du carburant fossile (ici, le
gasoil).
Sur cette boite sortent une dizaine de prises avec diverses démultiplications pour
accueillir les différentes pompes. Nous avons ici presque autant de pompes que de
fonctions dans la grue. On se retrouve donc avec une boite truffée de pompes.
o Le moteur thermique :
La grue est pourvue d‟un moteur diesel MAN de type D2842 LE103, d‟une
puissance 670 kW. C‟est la source principale d‟énergie de la grue. Il entraine
directement la boite de transfert par le biais de l‟arbre de transmission. Il est auto
accélérée et passe de la vitesse de ralenti (750 tr/min) à son régime maximal (1900
tr/min) dès la demande d‟une fonction. Il est géré par son unité EDC (Electronic
Légende :
1- Moniteur.
2- Unité Centrale.
3- Modules d‟entrée- sortie, Claviers et Manettes de Commande.
4- Capteurs.
o Le moniteur
C‟est un périphérique d‟entrée et sortie du système qui permet à l‟opérateur de
communiquer avec la machine. Il le renseigne les différents états de la machine et
transmet aussi certaines commandes. Il sert aussi d‟outil de diagnostic en cas de
panne. Il permet de consulter les états internes de chaque entrée et de chaque sortie.
Il communique avec l‟unité centrale par le biais d‟une communication TTY-RS232
ou LAN (par câble réseau).
o L’unité centrale.
C‟est le centre d‟intelligence de la machine. Il centralise tous les traitements au
niveau du système de communication et prend toutes les décisions. Il gère tous les
- les modules d‟entrée qui prennent les différents états des capteurs et les envoient à
l‟unité centrale par le biais de la ligne de communication CAN. Ils sont de trois
types (les modules d‟entrée analogiques, les modules d‟entrée digitaux et les
modules compteurs qui reçoivent des trains d‟impulsions)
- les modules de sortie qui reçoivent les états mis à jour depuis l‟unité centrale et
contrôlent les pré-actionneurs qui peuvent être des relais, des contacteurs, des
électrovannes etc. Ils sont de deux types (les modules de sortie analogiques et les
modules de sortie digitale)
o Les claviers.
Ils sont aussi des terminaux mais destinés, quant à eux, à des sélections de fonction,
insertion de valeur et autres.
o Les capteurs.
Ce sont des convertisseurs de grandeurs physiques ou mécaniques (couple, vitesse,
pression, débit température, angle etc.) en grandeurs électriques interprétables par
le système de contrôle (courant en milliampères).
o Les distributeurs.
Les distributeurs sont des pré-actionneurs qui permettent de contrôler les
actionneurs pour l‟accomplissement de la fonction demandée.
o Le moteur diesel.
Le moteur est la source principale d‟énergie de la machine. Il transforme l‟énergie
chimique contenue dans du gasoil en énergie mécanique qu‟il transmet à la boite.
o La boite de distribution.
C‟est une sorte de répartiteur de mouvement qui porte toutes les pompes.
o Les pompes.
Ce sont des générateurs hydrauliques qui prennent leur mouvement dans la boite et
produisent la puissance hydraulique (pression-débit) requise pour
l‟accomplissement de la fonction demandée.
o Le moteur hydraulique.
Il transforme à son tour l‟énergie hydraulique (pression-débit) produite par la
pompe en puissance mécanique (couple-vitesse) pour tourner le treuil.
o Les freins.
Ils permettent de maintenir le treuil dans son état d‟arrêt. Ils ne sont dynamiques
c‟est-à-dire qu‟ils ne sont pas faits pour éliminer l‟énergie cinétique du treuil.
Fonctionnement de l’ensemble
L‟opérateur active la manette de commande pour commander le treuil.
Notons ici que malgré le changement du sens des commandes la pression ne change
pas de sens. Les composants (moteurs et pompes) s‟échangent juste les fonctions.
La Figure 2.28 présente les cadrans de fonctionnement des pompes et moteurs.
Les tâches de maintenance systématiques ici sont définies par les compteurs
enregistrés journellement dans IFS. En comparant ces compteurs à un compteur de
déclanchement prédéfini par le système, un ordre de travail est automatiquement
généré.
- Graissage.
o Remplacement de pompes.
Durant notre stage sur la plupart des grues nous nous sommes confrontés à des
disfonctionnements qui nous ont souvent amené à remplacer des pompes après
diagnostic. Ainsi donc pour un problème de pompage dans fonctionnement de la
flèche de la grue 04, nous avons été obligés de remplacer la pompe principale et sa
valve de décharge. Le diagnostic a d‟abord commencé par le contrôle de
paramètres de fonctionnement qui montrent une instabilité dans la valeur de la
pression de gavage. Par élimination nous sommes arrivés à inculper la pompe de
la flèche et sa valve de soutirage.
axes d‟assemblage. Les rotules sont conçues avec des bandes lubrifiées à vie. Avec
l‟environnement du port les bandes captent rapidement la poussière et se grippent.
Le travail devient colossal puisqu‟on arrive même plus à les retirer les axes. Il faut
alors les bruler. On fait alors appel à la lance à oxygène. Le bilan financier est
souvent très lourd. La solution trouvée par le fabricant a été la graisse sèche (une
couche de carbone posée sur une bague en fibre de verre.
Les pannes sont les défaillances qui surviennent en cour d‟opération et rendent la
machine indisponible. Les conséquences indirectes sont difficiles à évaluer. Quant
aux conséquences directes on peut avoir :
- des perturbations dans l‟exécution des taches de maintenance aussi bien que
dans l‟approvisionnement des pièces pour résoudre la panne. De ces faits elles sont
à éviter. Le but de la maintenance étant d‟avoir au pire des cas 20% de pannes
contre 80% d‟actions préventives.
Nous allons développer ici les quelques-unes que nous avons eu à rencontrer.
déverrouillage de verrous mal verrouillés etc. On peut aussi avoir des pannes de
longues durées. On peut distinguer ici deux cas. Un premier cas où on ne peut pas
remplacer le spreader et laisser continuer la grue. Les opérations attendent jusqu‟à
la résolution du problème. C‟est le cas d‟un spreader qui se coince sur navire. Un
second où on a la possibilité de remplacer le spreader. On prend juste le temps de
remplacer le spreader et laisser continuer la grue. C‟est le cas d‟une défaillance
dans un circuit hydraulique du spreader ou un déclenchement persistant d‟un
disjoncteur etc.
Les modifications sont des adaptations que nous faisons sur l‟équipement pour
pallier à une défaillance perpétuelle ou pour avoir une fonctionnalité additionnelle.
Elles sont très rares car les équipements sont soumis à des normes très strictes. On
peut citer l‟installation de clé „bypass TTDS‟ qui permettent de bypasser le signal
TTDS quand celui-ci se déclenche par erreur sur un conteneur open-top par
exemple (l‟utilisation requiert une vérification de proximité du type de conteneur).
A la fin de chaque mois, chaque section fait le rapport de ses activités tout en
présentant le niveau de ses indicateurs de performance (en Anglais Key
Performance Indexes ou KPIs). Elle présente aussi une analyse comparative des
dites activités et commente les grandes lignes.
Elle est d‟une telle importance qu‟un système est dédié à sa gestion. Il s‟agit du
CMO. Il est un système de bases de données de sécurité. Toute équipe doit
commencer le travail par un briefing sécuritaire. Au cours de ce briefing on
rappelle les règles de sécurité relatives au travail à exécuter. Au cours de ce
briefing il est aussi question de communiquer sur les nouvelles dispositions et des
accidents importants survenus dans le groupe. Le grand nombre des
recommandations du groupe se trouve dans le GMR.
- un casque de chantier,
Nous pouvons dire pour finir cette partie, que parcourir ses diverses sections, a été
un facteur qui a encore plus concrétisé les connaissances que nous avons acquis au
CAP. C‟est d‟ici qu‟on a pu s‟armer des ressources nécessaires pour aborder notre
projet d‟amélioration objet de la partie suivante.
TROISIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE
Dans cette rubrique nous allons dans un premier temps, présenter le problème de
l‟enrouleur, puis analyser les causes profondes, proposer des solutions et pour finir,
faire l‟étude de la rentabilité de nos solutions.
3.1 PROBLEMATIQUE
- le mode automatique et
- le mode manuel.
La pompe envoie un débit constant de 48 L/min dans le système sous une pression
de 220 bars. Une puissance hydraulique d‟environ 1 kW est ainsi mise en jeu. Dans
les conditions d‟attente ou de fonctionnement en „pompe‟ du moteur (descente),
toute cette puissance est transformée en chaleur dans le régulateur. Ceci provoque
un échauffement excessif du bloc et accélère la destruction des joints ; le système
finit par tomber en panne. Cette perte s‟observe plus de 60% du temps de
fonctionnement de grue. Elle représente donc un manque à gagner important sur
l‟économie de carburant de la grue.
Pour résoudre le problème nous nous sommes proposés d‟agir sur les deux points
suivants, pour une économie de près de 60% sur le coût de la maintenance de
l‟enrouleur :
Afin d‟éviter les à-coups sur le câble nous nous proposons de contrôler la vitesse de
la roue au démarrage jusqu‟à ce que le câble soit tendu. Pour ce faire un capteur
détectera la vitesse de la roue. La pression va s‟établir graduellement dans le
système. Si un mouvement est détecté la pression sera figée à la valeur actuelle et
pourra continuer après l‟arrêt de la roue pour atteindre la valeur de
fonctionnement en automatique (220 bars) et s‟arrêter. Voir figure 3.2.
300
sur la pompe sera remplacé par un capteur de pression. Ainsi donc un calculateur
pourra contrôler la pression et le débit selon le besoin.
Fonctionnant ainsi le débit produit sera juste ce qu‟il faudra pour le maintien du
système et pour subvenir à la demande éventuelle de puissance.
350
300
250
200
Pression de la pompe
150
regulateur de débit
100
vitesse
50
0
-50 0 10 20 30 40 50 60 70 80
-100
On voit aisément sur la courbe que la production du débit (courbe orange) est
presque nulle dans la phase de la descente en mode automatique.
3.4.3 CONCEPTION
Nous proposons de voir parmi les plateformes déjà disponibles (cf.) sur les
équipements pour que la conception soit accessible à l‟équipe de maintenance.
Les deux figures suivantes montrent l‟aspect visuel d‟un capteur de pression
analogique et d‟un automate LOGO.
Dans l‟industrie, l‟action I est utilisée chaque fois que, pour des raisons
technologiques, il est nécessaire d‟obtenir une précision élevée (régulation de la
pression ou de la température dans un réacteur nucléaire).
Figure 3.7 : Courbes de réactions dans le temps des trois régulateurs à action
continue
En Résumé,
P → L'action P s‟apparente à la vitesse et à la rapidité. Elle répond de manière
instantanée à l‟écart constaté sur la grandeur à régler ; par son gain, elle permet de
vaincre les inerties du système. Le régulateur P est appréciable lorsque la précision n'est
pas essentielle.
(3.1)
Se basant sur son expérience en industrie, Siemens propose dans son LOGO
CONFORT des réglages typiques pour des systèmes industriels. Voir Tableau ci-
après.
(3.2)
Les coûts annuels liés à maintenance de l‟enrouleur de câble sont de deux ordres :
- Les coûts directs qui incluent la main d‟œuvre et les pièces détachées ;
- Les coûts indirects qui incluent les dommages et les pertes de production.
Nous n‟avons pas ici accès à tous les coûts. Nous allons donc faire nos estimations
avec les données disponibles.
Le manque à gagner total occasionné par les grues pour 2016 est :
Les quelques mois que nous avons passé au sein de cette compagnie nous ont
permis de découvrir une entreprise très dynamique toujours en train d‟anticiper sur
les situations. Tout le personnel est très ouvert et toujours prêt à donner tout son
savoir.
Nous avons par contre déploré le manque de moyens roulants vu que le terminal est
grand, non compact, et les règles de sécurités en vigueur interdisent de circuler à
pied. Nous avons aussi eu à déplorer une infrastructure digne du nom pour abriter
le garage aussi bien que l‟aire de maintenance des grues. Des projets seraient en
cours pour corriger tout ceci mais nous tenons quand même à le souligner parce
que nous pensons que cela joue aussi bien sur la santé des techniciens que sur les
indicateurs de performance du département technique.
CONCLUSION
Bibliographie
Bibliographie
Annexe 1
Annexe 1
PHOTOS
Grue mobile prenant un conteneur d‟un châssis avec son spreader automatique
Annexe 2
Annexe 2
Support de conception.pdf