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CHAPITRE PREMIER : DEFINITION DES CONCEPTS OPERATOIRES ET CONSIDERATION THEORIQUE SUR LA

DOUANE.

I.1. Définition des concepts

Tout travail scientifique n’aura de sens et de la valeur que lorsque ses résultats sont mis à la disposition
de praticiens ou de lecteurs et son contenu ne pose pas de problème de compréhension et
d’application.

C’est ainsi qu’avant d’aborder le fond de notre travail, il est utile et impérieux pour nous d’en définir les
principaux concepts de base afin de mieux cerner le sujet sous examen.

Douane

Le mot douane peut revêtir de trois sens différents. Il désigne l’administration publique chargée de
percevoir les droits et taxes sur les marchandises exportées ou importées ou encore fabriquées
localement. Ce mot désigne également le lieu où est installé le bureau de la douane ; c’est-à-dire
l’ensemble de bâtiment hangars, terre pleine, enclos, cours, quais, Beach ou s’effectuent les opérations
et les formalités douanières. La douane désigne également la taxe perçue par l’administration douanière
appelée droit des douanes (DD) qui représente les droits d’entrés et de sorties, taxes, redevances
perçue à l’occasion de l’importation du transit, de l’exportation ou de sortie des marchandises de
l’entrepôt[1]

Accises

Elles englobent toutes les marchandises assujetties aux droits d’accises et de consommations suivant
l’ordonnance loi N° 007/2012 du 20 septembre 2012 portant code des accises.[2] Le droit d’accise est
encore appelé droit de consommation qui est un impôt indirect qui frappe la consommation de certains
produits importés désignés par la loi.

Le fait générateur de droit d’accises est :

La production locale des biens de consommation désignés.

L’importation de ces mêmes produits sur le territoire national.

La frontière
L’expression « Frontière » dans la terminologie douanière, bénéficie d’un contenu plus sémantique, plus
étendu par rapport à ce qu’elle signifie en géographie. Ici, il faut le comprendre dans le sens de tout lieu
où l’on peut recevoir les marchandises qui entrent ou qui sortent d’un territoire. Ce qui confère aussi le
statut de frontière à l’aéroport et au port même si l’un et l’autre sont complètement situés en territoire
national.

Marchandises

En douane le terme « marchandise » est d’un entendement plus large par rapport au sens qui lui est
attribué en comptabilité. Sous le présent contexte, il traduit tout ce qui existe sur terre hormis les
personnes vivantes. Une dépouille mortelle est traitée aussi comme une marchandise, il en est de même
pour un cœur ou un rein à greffer sur un malade.

Recettes douanières

Les recettes douanières constituent l’ensemble des droits et taxes perçus par la douane pour le compte
de l’Etat. Elles sont considérées également comme le niveau d’entré des deniers publics dans le trésor
public. Elles constituent le niveau de la participation de la douane dans le budget de l’Etat. Elles sont
donc considérées comme apport pécuniaire de la douane dans la caisse de l’Etat.

C’est cette procédure qui consiste à renflouer le trésor public. Pour arriver à mobiliser les recettes dans
l’administration douanière en vue de renflouer le trésor public, la douane passe par plusieurs étapes qui
vont du fait générateur de l’évaluation de droit et taxes jusqu’aux paiements de dettes douanières.[3]

La fraude douanière

Le terme ou mot fraude vient du latin « Faus » ou « fraudais » qui signifie acte de mauvaise foi accompli
en contrevenant à la loi ou aux règlements et nuisant aux droits d’autrui. C’est la tromperie sur la
nature, l’origine, la qualité ou la quantité des marchandises (petit Larousse Illustré 2014 P 451)

Tarification douanière

La loi tarifaire contient toutes les modalités de taxation, c’est-à-dire pour taxer la marchandise à
l’importation ou à l’exportation la douane se réfère au tarif des droits et taxes à l’import et l’export.

Impact
Le dictionnaire français DICOS encarta 2009 le définit comme un ensemble de répression de quelque
chose sur une autre. Il est une influence ou une incidence décisive des événements sur le déroulement
de l’histoire.[5]

Déclaration de marchandise

L’acte fait par la forme prescrite par la douane, par lequel les intéressés indiquent le régime douanier à
assigner aux marchandises et communiquent les éléments dont la douane exige la déclaration pour
l’application de ses régimes.[6]

Dédouanement des marchandises

. Les formalités de dédouanement

C’est l’ensemble des procédures qui permettent à l’opérateur économique d’accomplir pour être en
possession de sa marchandise.

. Les services concernés au dédouanement

Cinq services sont concernés lors de dédouanement :

Office Congolaise de Contrôle (OCC)

Office de Gestion et Fret Multimodaux (OGEFREM)

Direction Générale de Douane et Accises (DGDA)

Commerce Extérieur

Fonds de Promotion de l’Industrie.[7]

11 FINANCES PUBLIQUES.

Les finances publiques ont pour objet l’étude des problèmes financiers concernant les
collectivités publiques, les mécanismes qui s’y rapportent et les règles juridiques qui leur sont
appliquées.
Le budget n’est pas un document comme les autres. Sa présentation, son contenu, sa procédure
d’adoption résultent de sa quadruple facette : Historique, Economique, Juridique et Politique.)

Nous appréhendons les finances publiques comme l’étude des règles et des opérations relatives
aux deniers publics. Selon le critère organique, les finances publiques peuvent aussi être présentées
comme l’ensemble des règles gouvernant les finances de l’Etat, des collectivités locales, des organismes
de sécurité sociale, des établissements publics et de toutes les autres personnes morales de droit public.
C’est un champ à la croisée du droit fiscal, du droit constitutionnel ainsi que de la comptabilité publique.

Pour mieux appréhender ce concept, nous devons le placer dans sa conception classique et moderne.

La conception classique des finances publiques a profondément évolué au 20ème siècle, époque
du libéralisme et jusqu’à la première guerre mondiale, prédomine l’idée que l’Etat doit limiter son
activité au strict minimum en veillant d’une part à la sécurité intérieure et extérieure du pays par
l’organisation de la police, l’armée et en assurant d’autre part l’infrastructure économique
indispensable, par la construction des routes, de chemin de fer, des ports, etc.

L’Etat ne doit pas jouer un rôle actif dans la vie économique qui doit être laissée entièrement à
l’initiative privée. Pour exercer sa mission, l’Etat doit disposer des ressources nécessaires.

En fonction de cette conception classique, les finances publiques peuvent se définir comme étant
la science de l’administration des recettes et des dépenses de l’Etat. Il doit calculer les dépenses à
couvrir et prévoir les ressources nécessaires en effectuant des prélèvements sur les biens des
particuliers, source d’éternel conflit entre l’Etat et les contribuables, s’accusant mutuellement de
gaspillage pour l’Etat et de fraude pour les assujettis.

La conception moderne, au 20ème siècle, le libéralisme cède la place au dirigisme. A l’Etat libéral se
succède l’Etat providence, chargé d’assurer le bien être de tous en intervenant en permanence dans la
vie économique et sociale.

Désormais, les finances publiques se définissent comme la science qui étudie les moyens utilisés par
l’Etat, tels que les taxes, l’impôt, les emprunts, les procédés monétaires en vue de couvrir les dépenses
et intervenir dans la vie économique et sociale
Par rapport à la conception classique, il y a changement tant au niveau des moyens qu’à celui des fins.
Alors que pour obtenir des ressources, les finances publiques traditionnelles utilisaient exclusivement
les impôts, les finances modernes font largement appel à l’emprunt et aux procédés monétaires.

Au niveau du but poursuivi, l’évolution est encore plus notable. Dans la conception classique, les
ressources de l’Etat ne pouvaient servir qu’à couvrir ses dépenses administratives. Dans la conception
moderne, par contre, les ressources de l’Etat sont largement utilisées pour intervenir dans le domaine
économique, social, familial, intellectuel, etc.

11 DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE.

Le développement économique est aussi une mutation sectorielle repérable par des coefficients :
part du secteur industriel, capital employé par travailleur, valeur ajoutée par salarié,... Le
développement économique est également repérable par des indicateurs sociaux : nombre de médecins
par habitant, taux d’alphabétisation, nombre d’étudiants, brevets déposés, etc.

Le développement est un phénomène de longue période : il inclut la croissance et même des phases de
crises.

Les expressions économie du développement, sociologie du développement, désignent les travaux des
économistes ou des sociologues centrés sur la question de savoir pourquoi certains pays sont
développés et d’autres ne les sont pas.

L’organisation des Nations Unies a défini le développement comme un développent « qui répond du
présent sans compromettre les capacités des générations futures à répondre aux leurs ».

I.2. ASPECT THEORIQUE SUR LES RECETTES DOUANIERES

I.2.1. NOTION SUR LES RECETTES DOUANIERES

Les recettes douanières constituent l’ensemble de droits et taxes perçus par la douane pour le compte
de l’Etat. Elles sont considérées également comme le niveau d’entrée des deniers publics dans le trésor
public. Elles constituent le niveau de participation de la douane dans le budget de l’Etat.
Pour arriver à mobiliser et maximiser les recettes dans l’administration de douane en vue de renflouer le
compte du trésor public, la douane passe par plusieurs étapes qui vont du fait générateur de
l’évaluation de droits et taxes jusqu’au paiement des dettes douanières. Les recettes douanières sont
des recettes perçues par la douane au compte de l’Etat considérant sa mission fiscale, celle de percevoir
les droits et taxes en faveur du trésor public. La nature des recettes perçues par la douane :

Droits et taxes à l’importation ;

Droits et taxes à l’exportation ;

Droits de consommation à l’importation ;

Droits d’accises locales ;

Autres perceptions comme la redevance administrative, les amendes transactionnelles, les amendes
contentieuses, T.E.O,

I.2.2. ACTES GENERATEURS DES RECETTES

Il s’agit ici de paramètres qui concourent à la réalisation des recettes douanières :

Importation ;

Exportation ;

Production locale.

Importation & Exportation

Les marchandises qui entrent et qui sortent sont passibles, selon le cas, des droits prévus par le tarif
douanier d’entrée ou de sortie.

En RDC, toutes les marchandises sont autorisées à être importées et exportées sauf celles soumises à
des restrictions et à des prohibitions fixées par des dispositions légales ou réglementaires.

Les droits et taxes perçus à l’occasion de l’importation sont entre autre les droits d’entrée ou droit de
douane (DD), les droits d’accises (DA) ou droits de consommation (DC) et la TVA, et ceux perçus à
l’occasion de l’exportation sont les droits de sortie (DS), droit de transit lorsque les marchandises
entrent dans le pays pour en ressortir en l’Etat ou après la livraison.

Les marchandises exportées sont exemptées au paiement de droits et taxes sauf les produits miniers et
leurs concentrés, les bois en grumes, le courant électrique, des huiles minérales, les mitrailles, le café
vert, l’eau douce qui doivent payer les droits.

Au terme de l’ordonnance loi N° 007/2012 du 21 septembre 2012 portant le code des accises, les
produits ci-après dénommés « produits d’accises » sont soumises au paiement de droits d’accises :[8]

Les alcools, les boissons alcooliques et boissons alcoolisées ;

Les eaux de tables, limonades et jus ;

Les tabacs fabriqués ;

Les produits pétroliers ;

Les huiles de graissages et lubrifiants ;

Les liquides pour frein hydraulique et autres liquides pour transmission,

Les parfums ;

Les produits de beautés ou de maquillages ;

Les préparations capillaires ;

Les savons, agent de surface organique, préparation lubrifiante et cirage, ainsi que crèmes pour
chaussure ;

Les articles et ouvrage en matière plastics

Les articles et ouvrage en caoutchouc

Les véhicules

Les télécommunications

En RDC, particulièrement au Sud-Kivu, qui est notre champ d’action, les recettes accisiennes locales
proviennent essentiellement de différentes firmes comme :
La BRALIMA dans la production locale de la bière de malt, de limonade ;

La société KOTECHA dans la fabrication des ouvrages en matière plastique ;

HONGO dans la fabrication des eaux de table ;

L’Amur MUGOTE dans la fabrication des eaux de table ;

Les ETS DATCO pour la communication cellulaire.

I.3. LES RECETTES DE L’ETAT

I.3.1. NOTION SUR LES RECETTES PUBLIQUES

Les recettes publiques sont composées pour l’essentiel des prélèvements obligatoires qui ne sont que
les sommes des impôts et cotisations sociales perçues par les administrations publiques et les
institutions et par des prélèvements non obligatoires composés des emprunts.

I.3.1.1. SOURCE DES RECETTES DE L’ETAT

Les recettes de l’Etat proviennent de deux sources :

Les recettes fiscales : proviennent des impôts qui forment plus de 96% des recettes totales ;

Les recettes non fiscales : ce sont principalement les revenus du patrimoine de l’Etat, les revenus des
activités individuelles et commerciales de l’Etat, la rémunération des services rendus (redevance
audiovisuelle par exemple) et les emprunts contractés par l’Etat.

Les trois formes de recettes fiscales[9]

Les impôts sur la consommation : la TVA et la taxe intérieure de consommation sur les produits
énergétiques (TIPE) appliquée depuis le premier janvier 2012 et qui remplace la taxe intérieure sur les
produits pétroliers (TIPP)

Le prélèvement sur les revenus : l’impôt sur le revenu (IR), l’impôt sur les sociétés (IS) et les revenus sur
les personnes qui exercent une profession commerciale, industrielle ou artisanale à leur compte, l’impôt
sur le bénéfice industriel et commercial (BIC).

L’impôt sur la propriété et le capital : composé de la taxe foncière (prélevée par les collectivités
territoriales), des impôts sur les plus-values (immobilières et mobilières) de l’ISF et des droits de
mutation (enregistrement, donation, succession).
Recettes de l’Etat par catégories

Impôt sur la consommation

La TVA

Taxe intérieur de consommation sur les produits énergétiques (TICPE)

Autres taxes (alcool, tabac)

Impôt sur les revenus :

Impôt sur le revenu (IR)

Impôt sur le social (IS)

Impôt sur le bénéfice industriel et commercial (BIC)

Contribution sociale généralisée (CSG)

Impôt sur la propriété et le capital :

Fiscalité des plus-values,

Droit de succession, de dotation ou de mutation,

Impôt de solidarité sur la fortune (ISF)

Recettes non fiscales :

Recette du patrimoine :

Revenu du domaine de l’Etat,

Revenu versé par les organismes publics,

Dividende des entreprises dont l’Etat est autoritaire,

Résultat d’opération de trésorerie

Recettes des activités industrielles et commerciales

Produits de jeux,

Recettes des amendes,

Dons et legs.
I.3. LES PROCEDURES DE DEDOUANEMENT DES MARCHANDISES EN DOUANE

A travers le programme économique de la RDC, le gouvernement a décidé de se mettre à la


hauteur de nouvelles exigences du commerce international, en recourant à l’informatisation des
procédures de dédouanement des marchandises importées et celles à exporter.

La migration de SYDONIA 2.7 vers SYDONIA++ et bientôt SYDONIA ++ vers SYDONIA worlds, inscrit ainsi
dans le cadre du programme de réforme et de modernisation de l’administration des douanes
congolaises. Il vient satisfaire les besoins d’amélioration de l’environnement de gestion des opérations
douanières.

Ainsi, SYDONIA ++ est un logiciel qui permet de prendre en compte toutes les procédures par une
célérité et une sélectivité de dédouanement rendant le trafic international plus fluide par l’autorisation
de traitement de la transmission directe des déclarations.

Les procédures de dédouanement se définissent comme les différentes formalités à accomplir lors de
l’exécution des obligations prévues par la législation douanière en vue d’assurer la mise à la
consommation de marchandises importées et la sortie de marchandises à exporter.

Ainsi, on distingue les procédures à l’importation et celles à l’exportation.

I.3.1. PROCEDURES A L’IMPORTATION

Les procédures de dédouanement à l’importation comprennent :

Les formalités de pré-dédouanement ;

Les formalités de dédouanement ;

Les formalités de post-dédouanement ;

Les formalités de pré-dédouanement sont constituées des formalités préliminaires qui consistent à
l’achat de marchandises à l’étranger, leur contrôles et leur acheminement jusqu’au premier bureau de
douane situé à la frontière du territoire de la R.D.Congo. Elles vont de la souscription de la licence
d’importation modelé LIB ainsi que l’obtention de toutes les autorisations nécessaires et s’acheminent
par la conduite en douane.
I.3.1.1. FORMALITES ET PROCEDURES DE PRE-DEDOUANEMENT A L’IMPORTATION

AVANT EMBARQUEMENT

Formalités de consultation et obtention d’identifiant unique (nouvelle identifiant unique) : le numéro


d’impôt.

Formalités et procédure pour l’obtention de LIB sous la règlementation du change en R.D.Congo.

Formalités et procédures d’envoi de l’ordre de contrôle avant embarquement à la société d’inspection


mandatée.

Procédures pour délivrance d’une attestation de vérification des marchandises contrôlées avant
embarquement (AV) ou l’avis de refus d’attestation (ARA).

Formalités et procédures de souscription de la fiche électronique de renseignement à l’importation


(FERI) et attestation de destination (AD).

APRES EMBARQUEMENT

Il s’en suit l’acheminement des marchandises à partir du lieu d’embarquement jusqu’à leur entrée en
République Démocratique du Congo. L’acheminement des marchandises embarquées peut être effectué
suivant la voie maritime, voie aérienne et la voie terrestre.

Voie maritime-avant l’arrivée

Voie maritime à l’arrivée

Voie Aéroportuaire-Avant l’arrivée

Voie Aéroportuaire-A l’arrivée

Voie fluviale/ Routière/ Ferroviaire-A l’arrivée

I.3.1.2. FORMALITES ET PROCEDURES DE DEDOUANEMENT A L’IMPORTATION ET POST-


DEDOUANEMENT

Les formalités proprement-dites impliquent l’intervention de l’administration douanière. Elles


commencent ainsi par la prise en charge des marchandises importées et se clôture par la sortie des
installations.
Les formalités de post-dédouanement consistent essentiellement aux tâches administratives accomplies
par la brigade douanière (contrôle à posteriori) et la présentation de déclaration de mise à la
consommation auprès de la banque en justification de la souscription de la licence IB.

I.3.1.3. PROCEDURES DE DEDOUANEMENT PROPREMENT DITES

1. CONDUITE EN DOUANE

Elle consiste à acheminer la marchandise importée de l’étranger depuis l’extrême frontière jusqu’au
bureau de douane le plus proche par la voie la plus directe ; toute importation doit se faire auprès d’un
bureau d’entrée légalement établi. Ensuite, le transporteur procède à la présentation de déclaration de
chargement. Juste après sur autorisation de la douane, les marchandises sont déchargées dans les
installations et sont alignées suivant les indications données par le bureau.

2. PRISE EN CHARGE

Elle permet à la douane de mettre sous sa gestion des marchandises déchargées. En d’autres termes,
c’est un ensemble des opérations qui, à l’importation, permettent à la douane de :

Réceptionner la déclaration de chargement

Identifier et pointer conjoint de marchandises par la douane

A leur arrivée dans un poste frontalier, les marchandises sont transférées dans un entrepôt rattaché à
un bureau remise au chef d’entrepôt des documents et pièces jointes ayant couvert le transfert.

Enregistrer la marchandise dans le registre général de prise en charge (registre 148) au magasin de
déchargement en vue de la placer sous contrôle de douane.

Signalons que, sans la prise en charge, il n’y a pas de dédouanement possible et par conséquent il ne
peut y avoir perception de droits.

3. LA DECLARATION DES MARCHANDISES EN DOUANE

Selon l’article 112 de l’ordonnance-loi n° 10/002 du 20 aout 2010 portant code des douanes,
toutes les marchandises importées ou exportées doivent faire l’objet d’une déclaration de marchandise
leur assignant un régime douanier. Les commissionnaires en douane agréés représentés par des
déclarants, devront saisir la déclaration électronique à domicile, c’est-à-dire à distance (dans un bureau)
s’il est doté des équipements lui facilitant la connexion au réseau de la DGDA. La saisie de la déclaration
électronique douanière peut exceptionnellement se faire dans la salle banalisée pour la personne ne
disposant pas d’équipement informatique pouvant se connecter au réseau de la DGDA.

L’article 113 du code des douanes stipule que la déclaration des marchandises doit être disposée à la
saisie dans un bureau de douane compétent pour l’opération douanière envisagée.

Cette déclaration doit être déposée :

1°. A l’importation dans le délai de 3jours francs (sans compter les dimanches et jours fériés) après
l’arrivée de marchandises au dit bureau.[10]

2°. A l’exportation, dès l’arrivée des marchandises au bureau ou si les marchandises sont arrivées avant
l’ouverture du bureau, dès cette ouverture.[11]

L’importateur ou son représentant motivera le choix d’un régime déterminé. Les marchandises en
magasin de déchargement ont un délai de 3 jours pour recevoir une destination douanière.

Les cases de la déclaration doivent être bien remplies et préciser l’origine et la provenance, les positions
tarifaires, la quantité, la valeur FOB, le fret et les frais d’assurances de la marchandise auxquels doivent
être joints les documents douaniers et commerciaux qui d’habitude accompagnent les
marchandises(lettre de transport, facture d’achat, police d’assurance, attestation de vérification BIVAC).
Conformément à l’article 107 point 4 du code des douanes, si le délai de 3 jours évoqué et dépassé, les
marchandises font l’objet d’un entreposage d’office dans un entrepôt public aux frais du propriétaire de
la marchandise et sont enregistrées dans le registre dit de compte d’entrepôt.

4. RECEVABILITE DE LA DECLARATION

La recevabilité consiste à réceptionner la déclaration saisie, stockée, et toutes les pièces jointes en vue
de leur examen du point de vue forme et conformité.

Elle consiste en un contrôle de :


La déclaration enregistrée dans le SYDONIA++,

La conformité des pièces jointes,

L’exactitude du régime douanier et le contrôle de forme de la déclaration et ses annexes, les


irrégularités constatées dans la forme et l’absence des documents dont la production est obligatoire
constituent les seules causes d’irrecevabilité légale. Suivant l’article 124 du code des douanes, la
déclaration des marchandises reconnue recevable est immédiatement enregistré.[12]

Dès que la déclaration est enregistrée, le système SYDONIA ++ lui attribue automatiquement un numéro
suivi de la date d’enregistrement. Une déclaration enregistrée ne peut plus être modifiée. Toutefois,
l’article 127 du même code, précise que le déclarant est autorisé à rectifier la déclaration des
marchandises enregistrées sous les réserves suivantes :

La rectification doit être demandée :

A l’importation, avant que le bureau de douane ait autorisé l’enlèvement des marchandises.

A l’exportation avant que les marchandises aient quittés le bureau de douane au lieu désigné à cet effet,
à moins que la demande ne porte sur la vérification de l’exactitude, même en l’absence de
marchandises.

La rectification ne peut être acceptée que si le bureau de douane a informé le déclarant de son intention
de procéder à un examen de la déclaration ou s’il a constaté l’inexactitude des énonciations de
déclaration des marchandises.

5. EXAMEN DE LA DECLARATION DE MARCHANDISES

L’examen de la déclaration est à la fois une étape de la procédure de dédouanement, le pouvoir


reconnu aux agents de douane et l’acte légal par lequel l’agent de douane procède nécessairement à
l’examen de la déclaration (écrite ou verbale) faite par le propriétaire. Actuellement, en appliquant les
dispositions de l’article 15 alinéas 2 de l’ordonnance-loi n° 10/002 du 20 aout 2010 portant code de
douane, dans la réalisation de contrôles, la douane recourt aux techniques de gestion de risques.[13]

En effet, selon cette disposition, le système SYDONIA ++ incorpore dans ses programmes les critères
de sélectivité en vue d’orienter la déclaration des marchandises dans un des circuits indiquant le type de
contrôle à opérer. On distingue :

Le circuit vert : ici, il n’y a pas d’examen de la déclaration, bulletin de liquidation, paiement de droits et
taxes et sortie de marchandise.

Le circuit bleu : contrôle a posteriori précède la sortie des marchandises après paiement de droits et
taxes.
Le circuit jaune : examen documentaire (de la déclaration et ses pièces jointes). La liquidation est
suspendue :

Si l’examen documentaire est favorable, la redirection de la déclaration au circuit vert pour la liquidation
de droits et taxes puis paiement et sortie de marchandise.

Si l’examen de la déclaration est négatif, redirection de la déclaration au circuit rouge, liquidation


suspendue.

Circuit rouge : liquidation suspendue suivie d’un PV de fraude en matière douanière, paiement de droits
et taxes plus amende et contre écriture.

Le code des douanes en vigueur en RDC prévoit en son article 129 que « dès que la déclaration de
marchandise est enregistrée, le bureau de douane procède, s’il le juge utile :

A un contrôle documentaire portant sur la déclaration des marchandises et les documents qui y sont
joints. Il peut exiger au déclarant de lui présenter d’autres documents en vue de s’assurer de
l’exactitude des énonciations de la déclaration des marchandises.

A la vérification de tout ou partie des marchandises déclarées avec, le cas échéant, prélèvement
d’échantillons en vue de leur analyse ou d’un contrôle approfondi. Le bureau de douane informe le
déclarant, par tout moyen de sa décision de procéder à la vérification des marchandises. »

Notons que la vérification des marchandises en douane est l’étape la plus complexe mais aussi la plus
importante de toutes les étapes ; elle a pour but de déterminer le montant de l’impôt douanier à
percevoir de manière exacte.

Selon Dominique DELDIQUE[14], la vérification est un mécanisme administratif ou une fonction


essentielle qui incombe à l’administration des douanes afin de contrôler l’adéquation entre la
déclaration douanière et la marchandise.

Dès lors, la vérification douanière s’effectue conformément aux articles 129,130 à 132 de l’ordonnance
loi n° 10/002 du 20 août 2010 portant code des douanes pour toute marchandise sous surveillance de la
douane avant son enlèvement et pour laquelle le vérificateur usera au-delà de ses sens d’autres moyens
dont :

Le tarif douanier
D’après Raymond BARRE[15], le tarif douanier est constitué de l’ensemble des droits de douane et est
alors un instrument légal établi par les autorités d’un pays pour la perception de droits de douane qui y
figurent sous forme de taux. Ces derniers permettent de calculer la contribution due au titre de droits de
douane portant sur la valeur CIF de marchandise. Selon le code douanier, le tarif est un ensemble de
droits en vigueur en un moment donné et applicable soit à l’importation, soit à l’exportation. Le tarif
douanier, à la lumière de ces deux définitions fait ressortir trois aspects à savoir : l’aspect juridique,
économique et fiscal.

Des balances, pied à coulisse, compte fils, lampe allumettes, serpent alcoomètre, etc. comme moyens
matériels.

Des moyens de transport de communication moderne et de l’outil informatique.

Des moyens de transport pour atteindre le lieu de travail.

La vérification se déroule généralement en deux phases successibles ci-après :

La vérification documentaire

Il s’agit d’une opération qui consiste à prendre connaissance et à contrôler des documents commerciaux
qui accompagnent la déclaration des marchandises.

Il s’agit, à ce niveau, d’examiner les annexes par pièces en s’assurant de la conformité avec les
documents présents à l’appui de la déclaration et les mentions qui y sont portées.

Elle est très importante car elle annonce ce que sera la vérification physique de sorte qu’elle permet de
recevoir bon nombre d’anomalies avant même de faire un rapprochement entre la déclaration et la
marchandise.

Il s’agit d’un contrôle de fond qui intervient après un contrôle de forme qui a eu lieu lors de la
recevabilité de la déclaration. Ce contrôle portera sur la régularité de la déclaration, de l’affectivité,
recevabilité, la validité de pièces jointes ainsi que leur application à la déclaration en douane afin
d’établir la concordance ou l’harmonie sur la déclaration en douane et les pièces jointes.

L’examen documentaire (contrôle de fond) nous aide à vérifier les anomalies liées :
A la position ou l’espèce tarifaire

La vérification documentaire établit la concordance ou la discordance entre la position tarifaire déclarée


et celle vérifiée sur les documents jointes et dans le tarif. Si l’incompatibilité ou discordance est établie
il y a :

fausse dénomination ou glissement tarifaire

soit dénomination sous glissement tarifaire

soit le non-déclaré

A la valeur en douane :

Elle est déterminée par l’article 4 de la loi numéro 009/03 du 18 mars 2003 relative à l’évaluation en
douane des marchandises importées et l’article 7 du GATT et par les articles 61 à 72 du code des
douanes.

Généralement, la douane retient la valeur transactionnelle qui est la valeur de la marchandise au lieu
d’introduction. Elle est souvent différente de la valeur commerciale, l’écart du cout de transport prise en
compte.

Le système d’évaluation du GATT est une technique de détermination de l’assiette imposable qui
considère comme élément d’évaluation, la valeur transactionnelle de la marchandise telle qu’elle
ressort des documents commerciaux, sous réserve d’éventuels ajustements opérés selon l’esprit de
l’article IV de l’accord sur l’évaluation de GATT.

Lorsque la valeur transactionnelle ne peut être admise parce qu’ayant été influencée par les relations
existantes entre les parties, il est recommandé de faire recours aux autres méthodes de substitution. Il
s’agit des méthodes ci-après :

méthode de la valeur transactionnelle,

méthode de la valeur transactionnelle de marchandises identiques,

méthode de la valeur transactionnelle de marchandises similaires

méthode de la valeur déductive,


méthode de la valeur calculée,

Méthode de la valeur de moyens raisonnables ou méthode de dernier recours.

Les six méthodes sont à utiliser dans un ordre contraignant. Seul l’ordre de la quatrième et cinquième
méthode périt inverti sur demande expresse et écrite de l’importateur.

La caractéristique fondamentale de ce système d’évaluation et l’esprit de ces méthodes, est qu’une


grande marge de liberté et de confiance est accordée aux usagés du commerce tandis que les pouvoirs
de l’administration douanière sont sensiblement réduits.

L’accord GATT cherche à tenir le plus près possible les éléments d’information contenus dans les
documents commerciaux.

Il importe à ce niveau de dire que cette évaluation ne retient pas la valeur la plus large possible tirée des
documents de référence comme les mercuriales, les catalogues, etc. mais, elle fait confiance aux termes
du contrat commercial le prix négocié par l’importateur et celui qui sera accepté.

Du point de vue de son importance, la valeur en douane permet non seulement de liquider ses droits de
douane, qu’il s’agisse, de procurer des ressources au trésor, d’encourager et de protéger les industriels
locaux au moyen des droits de douane mais aussi d’élaborer le commerce extérieur.

Ainsi, la valeur en douane de marchandises importées est leur valeur transactionnelle, qui équivaut au
prix effectivement payé ou à payer pour les marchandises lorsqu’elles sont vendues pour l’exportation à
destination du territoire douanier de la RDC.

Au poids de la marchandise

La discordance peut être établie entre le poids déclaré et celui résultant des documents joints. Dans ce
cas, il s’agira de :

L’excédent lorsque le surplus concerne la quantité pour les marchandises de même nature,

Du non déclaré lorsque le surplus porte sur les marchandises d’espèces différentes.
A la quantité de la marchandise

Si les quantités vérifiées sont excédentaires pour les marchandises dont l’espèce est correctement
déclarée, il y a dans ce cas un excédent.

Sur l’origine et la provenance

Celle-ci peut renseigner ou donner une idée sur le fret à payer et suggérer une idée sur les valeurs des
marchandises concernées dans les cas précités ou en toute circonstance.

Sur les droits et taxes

L’étude des cases de la déclaration permettant la perception de droits pour le compte du trésor public
doit inciter à bien s’assurer de la correcte évaluation du montant à percevoir en intégrant tous les
paramètres précédents et en s’assurant que tous les documents requis par les législations douanières et
connexes sont joints à la déclaration (facture, note de fret et d’assurance, licence d’importation,
attestation de vérification BIVAC, note technique de contrôle de l’OCC, etc.)

Le vérificateur est donc tenu de s’assurer, avant tout commencement de vérification, que le document
qui lui est présenté est recevable, c’est-à-dire :

Qu’il contient tous les renseignements nécessaires pour taxe et statistique sous conteste, les
marchandises qui y sont reprises ;

Que les marchandises ont été bien rangées dans la rubrique leur assignée ;

Que le calcul de droit effectué par le serveur est exact.

Si l’une des conditions ci-dessus n’est pas remplie, le vérificateur renvoie le document au bureau pour
régularisation.

La visite des marchandises

Elle permet à la douane de procéder à l’inspection des marchandises afin de s’assurer que leur nature,
leur origine, leur quantité, leur état et leur valeur sont conformes aux données de la déclaration des
marchandises.
Elle portera ainsi sur contrôle de la concordance entre la marchandise à vérifier et celle qui a été
déclarée. Pour le besoin de service, le vérificateur aura la possibilité de prélever des échantillons qui
doivent alors être consignés (quantités et nature) sur la déclaration.

A la fin des opérations de vérification, le vérificateur des douanes a l’obligation de consigner par écrit
ses constats et les signer ; ils auront la même valeur qu’un procès-verbal et ne pourront être contredits
que pour l’inscription en faux, ce qui est une procédure particulièrement complexe.

6. RECTIFICATION DE LA DECLARATION

Pour toute les requêtes de rectification introduite par les différents services, rédaction et dépôt
physique via le service client de la DGDA et/ou transmission par courrier électronique SYDONIA ++ d’une
note reprenant les renseignements supplémentaires à produire par la déclaration

Inspection de détails des requetés reçus dans le registre électronique de litiges.

En cas de constant d’erreur par le déclarant, avant la liquidation de la déclaration, dépôt auprès du
service client de la DGDA, de la demande de modification du déclarant et dans le registre électronique
de litiges.

7. LIQUIDATION OU PAIEMENT

La liquidation est le calcul de la créance due au trésor public. Cette étape est accomplie par le receveur
de douane qui doit s’assurer que toutes les cases sont dûment remplies, que tous les éléments
constitutifs de la valeur en douane (CIF) sont repris, le cours de change applicable étant celui en vigueur.

Veille du jour dépôt de la déclaration, liquidation de droits de douanes, de l’impôt sur le chiffre d’affaire,
de la surtaxe éventuelle et des autres taxes perçues.

8. ENLEVEMENT DES MARCHANDISES

L’enlèvement ou la main levée est accordé par le receveur du bureau de douane pour les marchandises
déclarées dès que la douane en a terminé la vérification ou au fur et à mesure que la vérification est
faite et que la douane après la décision ne les pas soumises à une vérification ; à ce moment la brigade
constate les preuves de paiement et le bon à enlever de marchandises

[1] Législation douanière disposition préliminaire article 1er décret du 29 janvier 1949 Pol 2.
[2] Ord. Loi N° 007/2012 du 21 septembre 2012 portant code des accises.

[3] Ordonnance loi N° 10/010/2010 du 20 aout 2010 portant code de douane.

[4] Petit Larousse 2004 P451

[5] Dictionnaire français DICOS encarta 2009

[6] Code de douane art. 5

[7] Ord. Loi N° 10/010/2010 du 20 aout 2010. Précitée.

[8] Ordonnance loi N° 007/2012 du 21 septembre 2012 portant code d’accise, art 3.

[9] http//www.la_finance_pour_tous.com/actualité/1-8
millons_de_menage_modestes_pourrait_sortir_de_l’impôt_sur_le_revenu

CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DU CADRE DE RECHERCHE

L’institution dans laquelle nous allons mener notre recherche est appelé "Direction Générale des
Douanes et Accises" DGDA en sigle. Elle est un service pourvoyeur des recettes de l’Etat Congolais, elle
fournit à ce dernier les ressources financières pour qu’il parvienne à réaliser ses objectifs sur le plan de
construction des hôpitaux, écoles, etc.
De ce fait chaque province est tenue de participer activement en terme de réalisation des recettes au
budget de l’Etat à concurrence d’un pourcentage assigné par rapport à ses potentialités.

La province douanière du Sud-Kivu ne peut se soustraire de cette mesure.

II.1. La Douane[1]

La douane est souvent utilisée dans un triple sens. Il exprime à la fois un impôt (impôt de douane), un
service de l’Etat (administration de douane), et une discipline scientifique (technique de douane).
Comme qui dirait respectivement «j’ai payé la douane", "je travaille à la douane", et "j’étudie la
douane".

II.1.1. HISTORIQUE DE LA DOUANE DANS LE MONDE

Dans sa subsistance, la douane se ramène à un mécanisme fiscal complexe; sans doute le plus
ancien de part la nature de prélèvement qu’il opère. Quoique ses origines ne soient pas formellement
établies, l’activité douanière remonte dans certaines régions anciennes à premières heures de
l’ouverture des nations au commerce mondial.

En effet, les prélèvements douaniers ont constitué de tous temps une taxe imposée sur les
marchandises franchissant la frontière d’un Etat, d’une province ou d’un fief, dans le cadre d’une
transaction commerciale.

Asakura H. pour sa part pense que: "les origines de la douane se confondent de ce fait, avec celle du
commerce international. L’auteur continue en disant que deux conditions doivent être réunies pour qu’il
y ait douane, à savoir : l’existence du commerce d’une part et celle de l’autorité publique, d’un
souverain ou d’un chef d’autre part".[2] C’est ce qui distingue le prélèvement douanier du pillage et de
la piraterie.

Dès lors, la douane tire son origine des différents bureaux de la civilisation humaine qui sont; la
Mésopotamie, l’Egypte, la Grèce, le bassin méditerranéen. On peut penser que ce sont ces régions qui
ont vu naître la douane avec le développement du trafic maritime. La région méditerranéenne qui
englobe la Grèce, le bassin du Nil, du Tigre et de l’Euphrate, de l’Indus et du Hung HV fait figure de
pionnière.[3]
Ainsi, saint Mathieu dont la mémoire est honorée comme patron de douaniers aurait été parmi le
tout premier douanier connu qui fut désigné receveur chargé de recouvrement des taxes de douane et
de péage à CAPERNAUM ou passaient les caravanes venant de l’orient et de la ville de Galilée sur le bord
du lac de Tibériade.

II.1.2. HISTORIQUE DE LA DOUANE AU CONGO[4]

La douane a été créée au Congo par la loi coloniale belge du 20 novembre 1913, sous l’appellation
de "l’office de douane coloniale". Au fil du temps les bases juridiques actuelles de l’organisation
douanière ont été posées par le décret du 29 janvier 1949 et l’ordonnance du 06 janvier 1950.

Après l’accession du pays à l’indépendance, tous les services disséminés sur le territoire national ont été
réunis sous une direction unique dénommée "Direction de Douanes et Accises" rattaché au ministère
des finances. Le personnel de cette direction relevait ainsi de l’autorité directe du secrétaire général aux
finances, régi par le statut général de la fonction publique.

L’office de douanes et accises," en sigle OFIDA a été créée par l’ordonnance présidentielle n°079/144 du
15 mai 1979 entant qu’une entreprise publique jouissant de la personnalité juridique. En 2008, est
intervenue la réforme des entreprises publiques du portefeuille qui, par quatre différentes lois
préconise des nouvelles dispositions partant à la fois de la transformation des entreprises publiques,
désengagement de l’Etat ainsi l’organisation des établissements publiques et la gestion du portefeuille
de l’Etat. Il s’agit respectivement des lois n°08/007 du 07 juillet 2008 portant disposition générale
relative au transformation des entreprises publiques, n°08/008 du 07 juillet 2008 portant la disposition
générale relative de désengagement de l’Etat des entreprises du portefeuille, n°08/009 du 07 juillet
2008 réglementant les dispositions applicables aux établissements publiques et n°08/010 du 07

l’Etat ainsi l’organisation des établissements publiques et la gestion du portefeuille de l’Etat. Il s’agit
respectivement des lois n°08/007 du 07 juillet 2008 portant disposition générale relative au
transformation des entreprises publiques, n°08/008 du 07 juillet 2008 portant la disposition générale
relative de désengagement de l’Etat des entreprises du portefeuille, n°08/009 du 07 juillet 2008
réglementant les dispositions applicables aux établissements publiques et n°08/010 du 07 juillet 2008
relative à l’organisation et à la gestion du portefeuille de l’Etat.
C’est dans ce processus global de réforme qu’est née en termes de décret n°09/43 du 03
décembre 2009 portant création de la Direction Générale des Douanes et Accises, DGDA en sigle,
préalablement transformée par le décret n°09/12 du 24 avril 2009 en un simple service public, doté de
l’autonomie de gestion mais sans personnalité morale.

II.2. MISSIONS ET ATTRIBUTIONS DE LA DOUANE

Depuis le 11 septembre 2011, les Etats-Unis imposent des nouvelles règles en matière de
commerce international. Les risques pour les opérateurs économiques de ne plus être compétitif s’ils n’y
adhèrent pas est réel. Ils se verront refuser l’entrée de leurs marchandises aux Etats-Unis. Il faut
développer ses propres systèmes informatiques capables de rassembler les données nécessaires pour
satisfaire aux règles imposées par les Etats-Unis.

D’une situation de monopole dans leurs pays respectifs, les administrations douanières se
retrouvent dans une situation concurrentielle. Qualité de service, coût de matérialisation, temps
d’immobilisation de la marchandise etc.,...Les opérateurs économiques peuvent désormais faire
marcher la concurrence. Cependant le nouveau rôle de la douane permet la facilitation des échanges, la
simplification et l’harmonisation des procédures en matière de commerce international.

Pour ce faire, il est utile d’offrir des procédures plus optimales en réduisant les coûts et les formalités
administratives par l’informatisation.

En outre, s’est vue confier de nouvelles missions en matière de sécurité et sureté. La politique de
sureté est une politique de prévention des actes de malveillance tel le terrorisme. Elle s’intéresse plutôt
à la protection des ouvrages, des aéroports et consiste à tout mettre en place pour recherche des armes,
explosifs et engins explosifs improvisés. La politique de sécurité quant à elle est une politique préventive
qui vise à identifier et prévenir les risques envers les personnes, respect des normes de sécurité, lutte
contre les trafics de stupéfiant ou de contrefaçons, etc...

C’est pourquoi, la douane étant un service public œuvrant pour favoriser la croissance économique, le
bien-être de la population et la protection de la société par l’application des législations douanière et
accisienne.

II.2.1. MISSIONS DE LA DOUANE


La douane étant un service public œuvrant pour la croissance économique, le bien être de la population
et la protection de la société par l’application de législation douanier, accisienne et connexes, travaille
avec le gouvernement, l’institution nationale et internationale ainsi que les opérateurs économiques
dans le but de créer un environnement favorable aux commerces et aux investissements.

Comme l’administration douanière est un service ayant soit exclusivement, soit accessoirement des
attributions en matière douanière: le décret n°09/43 du 03 décembre 2009 portant création et
organisation de la Direction Générale des Douanes et Accises, en sigle DGDA confié à celle-ci 19 missions
regroupées en 8 catégories :

Mission de percevoir les droits de douane[5]

La mission de percevoir les droits des douanes est celle qui consiste à la douane de percevoir pour le
compte du trésor public, les droits de douane sur les marchandises importées et exportées sur le
territoire de la République Démocratique du Congo.

Pour y arriver, il faut connaitre 3 éléments essentiels:

La valeur de la marchandise

L’origine de la marchandise

L’espèce tarifaire.

Mission de percevoir les droits d’accises

La douane a aussi la mission de percevoir pour le compte du trésor public à l’occasion de la production
locale et des quatorze produits désignés par l’ordonnance loi n° 007/2012 Du 21 Septembre 2012
portant code des accises. Ces quatorze produits sont repris dans notre premier chapitre.

Procédure normale pour les produits d’accises

Dépôt au début de chaque mois, au bureau de douane de rattachement, une déclaration de travail. Art
47 du code des accises
Dépôt, à la fin de chaque mois, au bureau de douane de rattachement de relevé des matières première
et des produits finis. Art 48 du code des accises

Dépôt, au plus tard le 2éme jours de l’expiration de la déquade (période allant du 1 janvier au 10
janvier) D’une déclaration des produits d’accises. Art 50 point 1, 2 du code des accises.

Enregistrement de la déclaration d’accises. Art 53 point 1 du code des accises.

contrôle de la déclaration des produits d’accises. Art 55 point 1 du code des accises

Liquidation des droits (calcul de la dette finale).Art 61 du code des accises.

Payement des droits d’accises. Art 64 et 66 du code des accises.

NB : La constitution des garanties est prés possible. Art 65 du code des accises.

Pour les produits d’accises local, il ya déclaration en 3 niveau:

déclaration d’information;

déclaration de produits finis et matières premières;

déclaration de payement des droits d’accises.

Mission de surveillance des frontières

La douane pour surveiller les frontières vise à :

lutter contre le blanchissement des capitaux

lutter contre les terrorismes

protéger l’espace économique national

lutter contre l’appauvrissement de la couche d’ozone.

Mission de recherche et répression des infractions aux législations douanières, accisiennes et connexes

Cette mission consiste pour la douane à lutter contre toute violation de la législation douanière,
accisienne et connexe prévue par la législation en vigueur.

Mission du commerce extérieur


L’objectif principal de la douane à ce niveau et d’aider les exportateurs nationaux de devenir plus
riches enfin de faire face aux commerces extérieurs. Pour y arriver la douane utilise quelques mesures
comme:

a) la lutte contre la contre façon;

b) l’intégration économique;

c) la promotion de la collaboration avec les administrations étrangères.

Mission d’élaboration de statistique du commerce extérieur

La douane à cette mission, elle donne des statistique du commerce extérieur aux services comme:

a) le parlement;

b) Ministère de santé;

c) Ministère des affaires étrangères;

d) La Fédération des Entreprises du Congo(F.E.C);

e) Ministère de l’économie;

f) les investisseurs, etc.

Mission de former les agents aux techniques modernes des douanes et accises

Parmi les techniques modernes de la douane il ya :

a) La gestion de risques

b) Contrôle à postériori.

Mission de représenter les services connexes aux frontières

La douane est la représentante des services connexes à la frontière et c’est à la douane de percevoir
pour le compte de services connexes et ces derniers payent des commissions à titre de service rendu à
la douane.

II.3. LES MOYENS D’ACTION DE LA DGDA[6]


Afin de permettre à la DGDA de réaliser ses missions, les pouvoirs publics l’ont doté des moyens à la fois
juridiques, matériels, financiers, technologiques et humains.

II.3.1. MOYENS JURIDIQUES

Il s’agit de tous les documents et textes de lois dont la plus part sont à ce jour devenus obsolète (c’est le
cas du décret du 29 janvier 1949 ou encore de l’ordonnance-loi du ... janvier 1950 qui datent de plus de
60 ans). A ce sujet le nouveau projet de loi visant l’adaptation de la législation douanière au nouveau
contexte national et international, introduit au parlement depuis 2003, se fait encore attendre.

II.3.2. MOYENS MATERIELS

La DGDA dispose des immeubles abritant ses nombreux bureaux et entrepôts à Kinshasa et à travers les
provinces y compris dans les chefs-lieux, des districts et territoires, les chariots automobiles sont
également impressionnants.

II.3.3. MOYENS FINANCIERS

Au départ, l’office a bénéficié d’une dotation provenant du Gouvernement pour son fonctionnement,
mais en accord avec l’assemblée nationale, il a été décidé de rétrocéder 5% de recettes réalisées à
l’office depuis octobre 1989. Cette rétrocession constitue à l’heure actuelle l’essentielle des moyens
d’action de la DGDA. A celle-ci, il convient d’ajouter des ressources de provenances diverses et variées
dont la nomenclature est définie ci-après:

la rétrocession: c’est la rétribution payée par l’Etat à l’office sur base de recettes réalisées pour le
compte du trésor public.

produit de vente d’imprimés: il est constitué de recette, provenant de la vente des imprimés de valeurs
et de carte de déclarants.

commission OGEFREM: commission représentant 0,59% de la valeur CIF payée par toutes marchandises
importées par voie maritime à l’OGEFREM, perçue par la DGDA pour compte de l’OGEFREM, cette
commission donne lieu à une rétribution dans le chef du percepteur appelé: commission OGEFREM.

la redevance informatique: il est constitué des recettes provenant de toutes déclarations qui passent par
voie de guichet unique.

la commission DGRAD: rétribution payée à la DGDA sur les amendes transactionnelles exigées par la
DGRAD pour défaut de licence d’importation lors du dédouanement de la marchandise.
la rétribution FPI: rémunération de 3% payée par le FPI à la DGDA sur la taxe représentant 2% de la
valeur CIF augmentée des droits d’entrées recouvrés par la DGDA.

la taxe rémunératoire sur les matières précieuses: la part revenant à la DGDA dans la répartition de la
taxe perçue à l’exportation des matières précieuses est de 0,01%.

II.3.4. LES MOYENS TEMPORELS

La gestion du temps est un facteur essentiel pour la DGDA dans le cadre de la réalisation des missions
qui lui sont dévouée. Les objectifs fixés par la DGDA doivent être réalisés au cours de l’exécution
budgétaire qui s’étend du 1er janvier au 31 décembre.

II.3.5. LES MOYENS TECHNOLOGIQUES

Avec l’avènement de la nouvelle technologie de l’informatique et de la communication, la DGDA


s’est doté des moyens modernes de facilitation des échanges. L’expérience de guichet unique amorcé
avec l’implantation du système SYDONIA au niveau de l’aéroport de N’DJILI à Kinshasa, a permis en
l’occurrence par l’informatisation des opérations douanières d’accroitre les recettes et de réduire le
circuit de dédouanement. Il a également permis de mettre en place une banque de données statistiques
fiables et de réduire l’ampleur de la fraude douanière. Malheureusement, les pillages du 23 au 24
septembre 1991 et de janvier 1993, ainsi que l’incendie de l’entrepôt de munition survenu le 14 avril
2000 à l’aéroport de N’DJILI ont anéanti tous ses efforts de modernisation.

A l’heure actuelle, quatre sites pilotes ont été crées: le premier est l’aéroport de Kinshasa, qui ne
couvre cependant pas toutes les procédures douanières prévues par SYDONIA; le deuxième, c’est le port
de Matadi qui est opérationnel depuis le 28 juin 2003; le troisième, la direction provinciale de Kinshasa
est depuis le 27 août 2007 et le quatrième, c’est le Katanga à Lubumbashi-ville et Kasumbalesa depuis
2008. Pour garantir une importation rapide et efficace tout en assurant la fluidité du trafic, un contrat de
partenariat a été signé par le gouvernement congolais et une société sud-africains (AUFS) pour assurer
la détection des marchandises illicites comme les armes à feu, les explosifs embarqués dans les
conteneurs. C’est l’implantation de scanners fixes ou mobiles, des caméras de surveillance permettant
de lutter efficacement contre la contrebande et le terrorisme international à travers les différentes
frontières.

II.3.6. LES MOYENS HUMAINS


L’article 23 du décret créant la DGDA prévoit à la date d’entrée en vigueur du présent décret, à la fin du
statut contractuel du personnel de l’office de douanes et accises. L’ensemble du personnel de l’ex OFIDA
est d’office versé à la Direction Générale de Douanes et Accises (DGDA).

L’organisation de ressources humaines de la DGDA est structurée en deux catégories:

Les marchandises de l’Etat pour la gestion quotidienne des entreprises; et les agents administratifs liés à
la direction par un statut personnel de carrière de service public de l’Etat; il s’agit du Directeur à
huissier, en passant par les Inspecteurs, les Contrôleurs, les Vérificateurs et les Commis.

Toutefois, le décret n°011/08 du 02 février 2011 règlemente l’administration du personnel de la DGDA;


On peut distinguer à ce niveau les cadres de commandement qui constituent l’organe intermédiaire
entre le sommet stratégique et la base. Cette catégorie assure la coordination, la supervision et la
gestion effective des activités tandis que les agents de collaboration et d’exécution constituent le centre
opérationnel et l’organe directement lié à la production.

II.4. STRUCTURE DE LA DGDA[7]

La structure de l’entreprise constitue à l’instar de tout corps social, un support essentiel de


l’organisation. Quelle soit spatiale ou organique ou les deux à la fois, toute structure doit être
dynamique et soumise à l’évolution sociale, technologique et environnementale.

L’article 9 du Décret N° 09/43 du 3 décembre prévoit la structure de la DGDA comme suit :

La Direction Générale des douanes et accises est dirigée par un Directeur Général appelé « Directeur
Générale de douanes et accises » assisté de deux directeurs généraux adjoints : l’un est chargé de
questions techniques et l’autre de l’administration et finance.

Le directeur général de douanes et accises et les directeurs généraux adjoints sont nommés, relevés et
le cas échéant, révoqués de leurs fonctions par l’ord. Du président de la République sur proposition du
gouvernement délibéré en conseil de ministres.

Le DG et DG adjoint ne peuvent être suspendus que par l’arrêté du ministre ayant les finances dans ses
attributions, qui en informe le gouvernement. A son article 10, le décret prévoit :
La Direction Générale de Douanes et Accises est constituée :

D’une administration centrale comprenant des directions centrales et des services centraux ainsi qu’une
brigade de douane qui est un corps spécialisé constitué d’un personnel en uniforme astreint à une
organisation et une discipline paramilitaire.

Des directions provinciales et des bureaux de douane

Des délégués de la douane à l’étranger.

Suivant les nécessités de fonctionnement de services et par délégation de pouvoir, le ministre ayant les
finances dans ses attributions crée ou désigne, par voie d’arrêté et sur proposition du directeur général
de douanes et accises, les unités de brigade, les bureaux de douanes ainsi que les représentations de
douanes à l’étranger.

Le DG de douanes et accises, organise, dirige, coordonne et contrôle l’ensemble des activités de la


direction générale de douanes et accises. A ce titre, il dispose de tous le pouvoirs nécessaires qui lui sont
reconnus par les lois et règlement en vigueur en vue de l’accomplissement des missions visées aux
articles 4 et 5 du présent décret, gère les ressources humaines et financières, ainsi que les biens
meubles et immeubles, présent et à venir, mise à la disposition de la direction générale de douanes et
accises (DGDA).

Il élabore un plan stratégique pluriannuel au début de chaque année au ministre ayant les finances dans
ses attributions, des mesures visant la mobilisation de recettes, ainsi que la réforme et la modernisation
de la douane.

A la fin de l’année, il présente au ministre ayant les finances dans ses attributions le rapport d’évaluation
de mesures visées ci-haut.

Le DG adjoint assiste la DG de la douane et accises dans l’exercice de ses fonctions. Il donne ses avis sur
les matières lui soumises par DG de douanes et accises[8]

II.4.1. Pouvoir Hiérarchique de la DGDA


L’article 24 du décret prévoit : sans préjudice de l’autonomie administrative et financière
reconnue à la DGDA par le présent décret, le ministre ayant les finances dans ses attributions exerce
conformément aux lois et règlements en vigueur, un contrôle hiérarchique sur le personnel s’exerce
sous la forme du pouvoir d’instruction. Il se traduit par l’émission d’ordre de services et de circulaires
pour le bon fonctionnement des services de la DGDA (Art 26). Le contrôle hiérarchique sur les actes
s’exerce, selon le cas, par voies d’avis préalable, d’annulation, de reformation et de substitution des
décisions prises par les autorités de la DGDA.[9]

II.4.2. Le cadre organique de la DGDA

L’organigramme fixe en schématisant les différents organes de l’entreprise. Il décrit les relations
hiérarchiques et fonctionnelles entre des organes. Ce faisant l’organigramme permet d’avoir une vision
globale de l’organisation et de déterminer le système d’autorité et d’identifier les mécanismes de
coordination des activités au sein de chaque unité. L’article 29 du décret stipule que : dans un délai qui
ne pourra pas excéder trois mois à dater de la signature du présent décret, le ministère ayant le finances
dans ses attributions, soumettra à la signature du premier ministre un projet de décret portant
publication du nouveau cadre organique de la DGDA. En date du 25 janvier 2011, le premier ministre
chef de gouvernement a signé le décret N° 011/06 du 25 janvier 2011 portant institution du cadre
organique de la DGDA.

CHAMP D’ACTION DE LA DGDA[10]

L’action de douane s’exerce sur l’ensemble du territoire douanier dans les conditions fixées par le
présent code.

Une zone de surveillance spéciale est organisée le long de frontières terrestres, maritimes, fluviales et
lacustres, ainsi que dans le périmètre des ports, aéroports, gares et autres point d’embarquement ou de
débarquement des marchandises et des personnes en trafic international. Elle constitue le rayon de
douanes.

Dans les rayons de douanes, tout transport, tout dépôt ou toute détention des marchandises doit être
couvert par des justifications d’origine déterminée par la décision du directeur général de douanes.

A défaut de ces justifications les marchandises sont réputées de :


De contrebande à l’exportation. Si elles sont de la nature des marchandises dont l’exportation est
prohibée ou soumise à des restrictions ;

De contrebande à l’importation dans tous les autres cas.

II.5. SITUATION GEOGRAPHIQUE

La DGDA a son siège à Kinshasa sur le boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe au
niveau de la place Royale. La Direction Provinciale du Sud-Kivu est installée à Bukavu dans l’avenue P.E
LUMUMBA au quartier NYALUKEMBA, commune d’IBANDA en République Démocratique du Congo.

La province du Sud-Kivu est située à l’Est de la RDC et présente de caractéristiques importantes dans
l’économie du pays suite aux frontières qu’elle partage avec le BURUNDI, la TANZANIE et le RWANDA.
Cela fait qu’on puisse placer les bureaux recettes et les succursales à nos frontières avec ces derniers. La
DGDA est représentée sur toutes les frontières par les bureaux recettes.

II.6. FONCTIONNEMENT

II.6.1. SERVICE DE RECETTES

Ce service comprend le service de la comptabilité de recette du trésor public, de ressources propres et


connexes. Il s’occupe de l’enregistrement des opérations ou de mouvements comptables qui se font au
niveau du bureau dans le journal ad hoc.

Le bureau recette Bukavu-ville est constitué de 3 services:

Recevabilité ou acceptation

Contrôle et liquidation

Comptabilité et informatique

Signalons que chaque bureau recette fonctionne selon les assignations et lesquelles varient selon les
mois. Le bureau comptabilité et informatique a pour rôle de compiler toute les données sur toute
l’étendue de la province en plus de faire un état de lieu de recette et dépense qui peuvent s’évaluer en 2
niveau:

Situation de pouvoir public


Entrée et dépense de services connexes.

II.6.2. SERVICE DE RESSOURCES PROPRES

Ce service de ressources propres a pour mission de déceler tous les fonds nécessaires pour le
fonctionnement de la maison ou de l’établissement. Ces ressources s’obtiennent par:

Produit vente imprimés: c’est une ressource qui se charge de la vente d’imprimés valorisés comme ID
(Importation définitive), BD (Bordereau en douane), SD (Sortie définitive), EU ( Enlèvement d’urgence),
CSV (Carte de sortie véhicule), CEV (Carte d’entrée véhicule), DSI (Déclaration simplifiée à l’importation),
DES ( Déclaration simplifié à l’exportation), IE (Importation en Exonération), PAC ( Passavant-à-caution
sommaire), TIC (Trafic international de conteneur), etc.

Taxes rémunératoires sur les produits miniers: en exportant les produits miniers (Or, Cassitérite,
Coltant) les opérateurs économiques paient la taxe rémunératoire.

Rétribution SONAS: cette taxe est perçue seulement à l’occasion de l’importation des véhicules suivants
la convention de la DGDA avec la SONAS.

Amende DGRAD: suivant la convention du DG avec la BIVAC, lorsque l’importateur arrive au pays sans
AVE (Attestation de Vérification) il est soumis au paiement des amendes qui sont réparties de la manière
suivante:

60% de l’amende versé à BIVAC

40% de l’amende sera versé comme suit : 10% à la DGDA comme commission et le reste à la DGRAD

Redevance: le DG a signé une convention avec la société Sud-Africaine AUFS (African Union Financial
Service) et cela dans le cadre de modernisation de la douane dans la communication.

II.6.3. SERVICE DE VERIFICATION

Ce service effectue deux contrôles notamment le contrôle documentaire et le contrôle physique.

Le contrôle documentaire: Contrôle de la déclaration validée afin de s’assurer de l’exactitude des


éléments (valeur, position tarifaire, qualité, poids)

Le contrôle physique : C’est la vérification de la marchandise elle-même, voir si les marchandises


déclarées correspondent aux marchandises déchargées.

II.6.4. SERVICE DE STATISTIQUE, DOCUMENTATION ET ETUDE ECONOMIQUE


Ce service a comme attributions:

Collecter les données propres à l’établissement de précision

Analyser les recettes constatées et des recettes encaissées

Centraliser la situation d’autres recettes (DGM, FPI, OGEFREM, SONAS, FONER,...)

Enregistrer les pièces comptables

Vérifier et rapprocher les pièces comptables

Etablir les feuilles d’observation,...

II.6.5. SERVICE DES ACCISES

Ce service s’occupe de la perception de droits sur toutes les marchandises assujetties aux droits
d’accises et des consommations suivant l’ordonnance loi n°68/10 du 06 janvier 1968. Les marchandises
qui sont, nous les avons citées bien avant.[11]

II.6.6. SERVICE DE CONTENTIEUX[12]

Il s’occupe de litiges de différends qui surviennent d’une part entre les agents et d’autres part par le
non-respect des procédures de dédouanement des marchandises.

Ces litiges concernent généralement le non-respect des étapes ci-après:

la conduite en douane

la prise en charge des marchandises

le dépôt de la déclaration

l’acceptation

le paiement de droit

la validation

la vérification

Rôles de ce service
Assister à la vente aux enchères publique

Veiller au respect de la législation douanière

Assister de l’administration dans le problème public

Conseiller juridique de la douane

Assurer le traitement des autres litiges,...

2.6.7. SERVICE DE RESSOURCES HUMAINES

Ce service regroupe deux bureaux: celui de la gestion de ressources humaines et celui de services
généraux.

Au niveau de ressources humaines, le gouvernement congolais surveille sa gestion en mettant à la


disposition des dirigeants des instruments de gestion qui fixent le cadre et le statut du personnel de la
DGDA par rapport aux autres agents de service public. Les services généraux quant à eux, s’occupent de
la logistique et de tâches suivantes:

L’entretien du bâtiment

L’entretien de véhicules

Les défilés

Les sports

Donner des jetons aux malades de soins médicaux à la DGDA

Donner également les bons aux malades transférés à d’autres hôpitaux.

60% de l’amende versé à BIVAC

40% de l’amende sera versé comme suit : 10% à la DGDA comme commission et le reste à la DGRAD

Redevance: le DG a signé une convention avec la société Sud-Africaine AUFS (African Union Financial
Service) et cela dans le cadre de modernisation de la douane dans la communication.

II.6.3. SERVICE DE VERIFICATION


Ce service effectue deux contrôles notamment le contrôle documentaire et le contrôle physique.

Le contrôle documentaire: Contrôle de la déclaration validée afin de s’assurer de l’exactitude des


éléments (valeur, position tarifaire, qualité, poids)

Le contrôle physique : C’est la vérification de la marchandise elle-même, voir si les marchandises


déclarées correspondent aux marchandises déchargées.

II.6.4. SERVICE DE STATISTIQUE, DOCUMENTATION ET ETUDE ECONOMIQUE

Ce service a comme attributions:

Collecter les données propres à l’établissement de précision

Analyser les recettes constatées et des recettes encaissées

Centraliser la situation d’autres recettes (DGM, FPI, OGEFREM, SONAS, FONER,...)

Enregistrer les pièces comptables

Vérifier et rapprocher les pièces comptables

Etablir les feuilles d’observation,...

II.6.5. SERVICE DES ACCISES

Ce service s’occupe de la perception de droits sur toutes les marchandises assujetties aux droits
d’accises et des consommations suivant l’ordonnance loi n°68/10 du 06 janvier 1968. Les marchandises
qui sont, nous les avons citées bien avant.[11]

II.6.6. SERVICE DE CONTENTIEUX[12]

Il s’occupe de litiges de différends qui surviennent d’une part entre les agents et d’autres part par le
non-respect des procédures de dédouanement des marchandises.

Ces litiges concernent généralement le non-respect des étapes ci-après:

la conduite en douane
la prise en charge des marchandises

le dépôt de la déclaration

l’acceptation

le paiement de droit

la validation

la vérification

Rôles de ce service

Assister à la vente aux enchères publique

Veiller au respect de la législation douanière

Assister de l’administration dans le problème public

Conseiller juridique de la douane

Assurer le traitement des autres litiges,...

2.6.7. SERVICE DE RESSOURCES HUMAINES

Ce service regroupe deux bureaux: celui de la gestion de ressources humaines et celui de services
généraux.

Au niveau de ressources humaines, le gouvernement congolais surveille sa gestion en mettant à la


disposition des dirigeants des instruments de gestion qui fixent le cadre et le statut du personnel de la
DGDA par rapport aux autres agents de service public. Les services généraux quant à eux, s’occupent de
la logistique et de tâches suivantes:

L’entretien du bâtiment

L’entretien de véhicules

Les défilés

Les sports

Donner des jetons aux malades de soins médicaux à la DGDA


Donner également les bons aux malades transférés à d’autres hôpitaux.p11

60% de l’amende versé à BIVAC

40% de l’amende sera versé comme suit : 10% à la DGDA comme commission et le reste à la DGRAD

Redevance: le DG a signé une convention avec la société Sud-Africaine AUFS (African Union Financial
Service) et cela dans le cadre de modernisation de la douane dans la communication.

II.6.3. SERVICE DE VERIFICATION

Ce service effectue deux contrôles notamment le contrôle documentaire et le contrôle physique.

Le contrôle documentaire: Contrôle de la déclaration validée afin de s’assurer de l’exactitude des


éléments (valeur, position tarifaire, qualité, poids)

Le contrôle physique : C’est la vérification de la marchandise elle-même, voir si les marchandises


déclarées correspondent aux marchandises déchargées.

II.6.4. SERVICE DE STATISTIQUE, DOCUMENTATION ET ETUDE ECONOMIQUE

Ce service a comme attributions:

Collecter les données propres à l’établissement de précision

Analyser les recettes constatées et des recettes encaissées

Centraliser la situation d’autres recettes (DGM, FPI, OGEFREM, SONAS, FONER,...)

Enregistrer les pièces comptables

Vérifier et rapprocher les pièces comptables

Etablir les feuilles d’observation,...

II.6.5. SERVICE DES ACCISES

Ce service s’occupe de la perception de droits sur toutes les marchandises assujetties aux droits
d’accises et des consommations suivant l’ordonnance loi n°68/10 du 06 janvier 1968. Les marchandises
qui sont, nous les avons citées bien avant.[11]

II.6.6. SERVICE DE CONTENTIEUX[12]


Il s’occupe de litiges de différends qui surviennent d’une part entre les agents et d’autres part par le
non-respect des procédures de dédouanement des marchandises.

Ces litiges concernent généralement le non-respect des étapes ci-après:

la conduite en douane

la prise en charge des marchandises

le dépôt de la déclaration

l’acceptation

le paiement de droit

la validation

la vérification

Rôles de ce service

Assister à la vente aux enchères publique

Veiller au respect de la législation douanière

Assister de l’administration dans le problème public

Conseiller juridique de la douane

Assurer le traitement des autres litiges,...

2.6.7. SERVICE DE RESSOURCES HUMAINES

Ce service regroupe deux bureaux: celui de la gestion de ressources humaines et celui de services
généraux.

Au niveau de ressources humaines, le gouvernement congolais surveille sa gestion en mettant à la


disposition des dirigeants des instruments de gestion qui fixent le cadre et le statut du personnel de la
DGDA par rapport aux autres agents de service public. Les services généraux quant à eux, s’occupent de
la logistique et de tâches suivantes:
L’entretien du bâtiment

L’entretien de véhicules

Les défilés

Les sports

Donner des jetons aux malades de soins médicaux à la DGDA

Source: Inspection de ressources humaines et des services généraux.

[1] Mongana MATSI Béatrice, Impact de la fraude douanière sur la maximisation des recettes publiques,
mémoire inédit, ISC/Bkv, 2013-2014.

[2] Asukura H. ; Histoire de la douane et tarif douanier, Bruxelles, OMD, 2003, P11

[3] SYNPHORIEN KASINDI Y. ; Le management des entreprises étatiques et paraétatiques à l’épreuve de


la motivation des besoins de ressources humaines (cas de la DGDA RDC), Ed. Du Pangolin, 2012.

[4] Idem, P140

[5] Vital BUNDU PHEMBA, Cours d’organisation et fonctionnement de la DGDA, cours inédit L2 Douane
ISC/Bukavu2015-2016

[6] SYNPHORIEN KASINDI Y. op cit.

[7] Décret N° 09/43 du 3 décembre portant la structure organisationnelle de la DGDA.


[8] Symphorien KASINDI Y., la législation fiscale et douanière congolaise P 124.

[9] Idem, P 125.

[10] Ord. Loi N° 10/002 du 20 Aout 2010 portant code de douanes.

[11] Ordonnance loi N° 08/002 du 16 mai 2008 modifiant et complétant l’ordonnance loi N° 68/10 du 16
janvier 1968. Portant code des accises

[12] MONGANA MATSI, TFC, Les contraintes liées à la mobilisation de recettes douanières, ISC/BKV,
2011-2012.

Donner également les bons aux malades transférés à d’autres hôpitaux.

II.7. ORGANISATION DE LA DGDA/SUD-KIVU

La Direction Provinciale de la DGDA/Sud-Kivu est constituée de 7 bureaux douaniers:

Le bureau douanier de Bukavu-ville

Le bureau douanier de Kamanyola

Le bureau douanier de Kalundu


Le bureau douanier de Baraka

Le bureau douanier de Kiliba

Le bureau douanier de Kavimvira

Le bureau douanier de Twangiza

Le bureau Bukavu-ville compte les services suivants:

Le service des recettes

Le service de vérification

Le service de brigade et lutte contre la fraude

Deux succursales : RUZIZI I et II

Un entrepôt public situé à la Brasserie dans l’enclos de VANNY BISHWEKA

Les succursalistes représentent les receveurs aux succursales; ils gèrent la succursale ainsi que d’autres
mouvements des marchandises à la frontière.

II.7.1. ORGANIGRAMME DE LA DGDA/SUD-KIVU

Source: Inspection de ressources humaines.

II.7.2. LEGENDE DE L’ORGANIGRAMME

D/A : Douanes et Accises

S/G : Service Généraux


Secrétariat

Contrôle

Vérification

Contrôle Kamanyola

Recette Bukavu-ville

Contrôle douane

Contrôle recette

Contrôle statistique et documentation

Contrôle accise

Contrôle personnel et SG

Contrôle contentieux

Contrôle brigade douanière

Contrôle pool A

Contrôle brigade Uvira

Recette Kalundu

Contrôle pool B

Vérification Bukavu-ville

Vérification Kamanyola

Vérification douane

Kamanyola

Vérification douane

Vérification comptabilité

Vérification statistique

Vérification accise

Vérification personnel et SG
Vérification contentieux

Commandant brigade douanière

Recette kiliba

Recette kavimvira

Recette Baraka

Recette Kamanyola

Contrôle de destination D/A

Luvungi

Luberizi

Colis postaux

Succursale Ruzizi I

Succursale Ruzizi II

Poste Bohozi

BRALIMA

SEP-CONGO

PHARMAKINA

Poste Idjwi-sud

Poste Idjwi-nord

Poste Kavumu

Poste Kalehe

Poste Birava

Dispensaire

Magasin

Phonie

Garde sentinelle
Garage

Protocole

Brigade douanière

Poste vugizo

Poste sange

Succursale kavimvira

Poste Mboko

Poste Dine

Poste Kazimia

Poste de Lueba-Lusenda

CHAPITRE TROISIEME : IMPACT DE LA DOUANE CONGOLAISE DANS LES FINANCES PUBLIQUES ET LE


DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE

Pour nous permettre de bien vérifier l’impact de la douane congolaise sur les finances publiques
et les développements socio-économiques, l’obligation nous incombe d’analyser les budgets de la
province du Sud-Kivu et la rétrocession de la DGDA pour les 3 années sous-examens et en suite, nous
essayerons de comparer les recettes prévues à celles réalisées enfin de dégager les écarts. Ce chapitre
qui boucle notre travail contient en son sein deux sections dont le premier abordera sur la provision du
développement social et le second quant à elle traitera sur le niveau des recettes douanières réalisées
par la DGDA/Sud-Kivu.

Section 1 : La provision budgétaire du développement social du Sud-Kivu 2013 à 2015

D’après la constitution du 18 février 2006[1], les finances du pouvoir central et celles des
provinces sont distinctes. La part des recettes à caractère national allouée aux provinces est établie à
40%. Elle est retenue à la source. L’assiette de rétrocession est basée sur les recettes provenant de trois
régies financières de la RDC à l’occurrence la DGDA, la DGI ainsi que la DGRAD. Cette rétrocession exclut
cependant les recettes sur les produits pétroliers ainsi que les prélèvements sur les grandes entreprises
recouvrées par la Direction des Grandes Entreprises.

III.1.1. Provision budgétaire 2013

Tableau N° 1

Budget exercice 2013 en Fc

Assemblé Provincial

Fonctionnement gouvernorat

Catastrophe naturelle et accident majeur

Construction et réhabilitation

115.862.648.172,7

54.832.200.727,77

42.404.420.141,82

3.931.041.331,60

51.707.304.044,75
Source : Prevision budgétaire 2013

Commentaire

Le budget de la province du sud Kivu prévoyait sur un budget de 115.862.648.172,7

Un montant de 54.832.200.727,77 pour le fonctionnement de l’ensemble provincial,42.404.420.141,82

Pour le fonctionnement du Gouvernorat ,3.931.041.331,60pour les catastrophes naturel et les accidents


majeurs et un montant de 51.707.304.044,75 pour la constriction et la réhabilitation.

III.1.2. Provision 2014

Tableau N° 2

Budget exercice 2014 en Fc

Assemblé Provincial

Fonctionnement gouvernorat

Catastrophe naturelle et accident majeur

Construction et réhabilitation

134.976.604.582,7
60.709.328.769,11

3.119.879.638,34

1.304.020.390,73

71.147.396.175,27

Source : Prevision budgétaire 2014

Commentaire

Le budget de la province du sud Kivu prévoyait sur un budget de 134.976.604.582,7

Un montant de60.709.328.769,11 pour le fonctionnement de l’ensemble provincial, 3.119.879.638,34

Pour le fonctionnement du Gouvernorat, 1.304.020.390,73 pour les catastrophes naturel et les


accidents majeurs et un montant de71.147.396.175,27 pour la constriction et la réhabilitation .

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