Projet FS

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Sommaire

Introduction
I. Présentation du projet
1. Données du projet
2. travail demandé
II. Généralités sur les fondations
1. définitions
2. types de fondations
3. fondations superficielles
4. fondations profondes
4.1. types de pieux
4.2principe de fonctionnement
4.3 Essai de chargement statique sous une compression axiale
4.4 Evolution de la résistance de pointe en fonction de la profondeur
4.5 définition et mécanisme de frottement latéral positif et négatif
4.6 Détermination de la contrainte de rupture qu
4.7 Détermination du frottement latéral unitaire
4.8 Dimensionnement des fondations profondes sous différents types
de chargements
4.9 Comportement d'un groupe de pieux
III. Note de calcul
1. Justification au recours à une fondation profonde
2. Dimensionnement de la fondation
3. Ferraillage du pieu
VI. Description du programme Excel
Introduction
Les fondations sont des éléments fondamentaux dans un projet de
construction car la pérennité de l'ouvrage dépend de leur qualité. Les
fondations reprennent et transmettent au sol toutes les charges -
permanentes, accidentelles et charges d'exploitation. Il est donc
important qu'elles soient calculées ct réalisées avec le plus grand soin.

La différence existante entre le nombre de programmes de calcul des


fondations superficielles et ceux de calcul des fondations profondes est
surprenante. Si les programmes de calcul de fondations superficielles sont
assez nombreux et vulgarisés, il n'en est pas de
même pour les programmes des fondations profondes. Ces derniers sont plutôt
rares et peu accessibles dans notre environnement, aussi bien aux étudiants
qu'aux professionnels. Aussi, la pratique des fondations profondes n'est pas
courante et la documentation fait défaut.

Actuellement, il existe, dans la sous région, très peu d'entreprises capables de


réaliser ce genre de fondations et la plupart des fondations réalisées dans la
sous région, même celles de certains grands ouvrages telles que les ponts, sont
superficielles parce que leur calcul est relativement simple et leur réalisation
est plutôt facile et assez bien maîtrisée, or, compte tenu des désordres liés au
tassement des sols ou à un remaniement parfois imprévisible du sol, il est
préférable de recourir à des fondations profondes pour un meilleur ancrage et
une fiabilité accrue.
Cette étude sera principalement axée sur les fondations profondes et en béton
armé. Nous nous focaliserons surtout sur l'aspect géotechnique des fondations
profondes dont nous présenterons les différentes méthodes de calcul. Les
différentes méthodes exposées reposent sur la détermination de la pression
limite de pointe pour laquelle on recourt à l'essai in situ (essai pressiométrique
et formules dynamiques) et sur l'évaluation du frottement latéral.
I. Présentation du projet:
1.Données du projet:
Le présent projet consiste en un bâtiment à 7 étage dont le Rez-de-
chaussée comporte un magasin, les six étages sus-jacentes sont
destinés à servir de parking et le septième étage consiste en une salle
de congrès.

Des sondages pressiométriques réalisés tous les mètres dans le site


considéré fournissent les profils des pressions limites à prendre en
compte.

Le chargement appliqué à la fondation est composé de:

-une charge permanente de valeur caractéristique Gmax=5MN

-une action variable de valeur caractéristique Q1k=3.8MN

La résistance à la compression à 28 jours est fc28=22MPa

2. Travail demandé:

 justifier le recours à une fondation profonde dans ce projet


 Dimensionner la fondation adoptée en justifiant vos choix
 vérifier le dimensionnement de cette fondation vis-à-vis des
états limites de mobilisation du sol
 Calculer le tassement de cette fondation sous le chargement
donné
 Déterminer le ferraillage nécessaire pour cette fondation
 Elaborer un code de calcul informatique permettant le
dimensionnement et la vérification d'une fondation profonde
sur pieux

Essai Pressiométrique      
prof (m) Ep (Mpa) Pl* (Mpa) σh0 (Mpa)
1 7,8 0,8 0,07
2 10 1,2 0,14
3 7,8 0,79 0,23
4 10 1,01 0,36
5 7,3 0,67 0,49
6 6,7 0,81 0,62
7 7 0,68 0,76
8 7,6 0,7 0,89
9 4,9 0,42 1,02
10 7,3 0,7 1,15
11 10 0,97 1,28
12 12 2,3 1,42
13 18 1,77 1,55
14 12 2,4 1,68
15 20 1,87 1,81
16 24 2,6 1,94
17 18 1,73 2,08
18 4,1 0,32 2,21
19 10,5 0,92 2,34
20 20 1,86 2,47
21 33,5 3,3 2,6
22 108 7,6 2,74
23 82 5,8 2,87
24 100,5 7,6 3
25 36 2,7 3,13
26 38 3 3,26
27 38,5 2,7 3,4
28 40,5 3,3 3,53
29 47 3,2 3,66
30 31 2,7 3,79
II. Généralités sur les fondations:
1.Définition:
On appelle fondation la base des ouvrages qui se trouve en contact avec le
terrain d'assise et dont la fonction est de transmettre à ce dernier le poids de
l'ouvrage, les surcharges prévues et accidentelles auxquelles peut être soumis
l'ouvrage. Une fondation est donc destinée à transmettre au sol, dans les
conditions les plus favorables, les charges provenant de la superstructure.

2.Types de fondations:
Le type de fondation est déterminé par son allure générale et ses proportions
et non par la différence de niveau entre la surface d'assise et le terrain naturel.
On peut distinguer deux grands types de fondation: les fondations superficielles
et les fondations profondes. La distinction entre ces deux types de fondations
se fait généralement en adoptant les critères suivants:

D
 B < 4 fondations superficielles (semelles filantes ou isolées, radier)
D
 4 < B <10 fondations semi profondes
D
 B ≥10 fondations profondes

D: profondeur de la base de la fondation par rapport au terrain naturel


B: largeur ou diamètre de la fondation.

 Au sens strict, les fondations semi profondes ne sont pas un type de fondation.
Selon leur mode d'exécution et la nature du sol, on peut les assimiler aux unes
ou autres ou encore adopter un calcul intermédiaire.

3.Les fondations superficielles:


Lorsque le terrain résistant se trouve à une faible profondeur et qu'on peut
facilement y accéder. la fondation est établie directement sur le sol à proximité
de la surface. On réalise alors, en général, un élargissement ou empattement
de la base des murs ou des piliers.
On appelle "fondations profondes" toutes les fondations dont l'encastrement D
dans le sol de fondations n'excède pas quatre ou cinq fois la largeur B (le plus
petit coté). Pour un ouvrage, on pourra opter pour des fondations superficielles
si les sols sont assez homogènes et comportent des couches porteuses assez
proches de la surfaces; autrement , le choix se portera sur les fondations semi
profondes ou profondes.
Parmi les fondations superficielles, on distingue:
-Les semelles filantes
-les semelles isolées
-Les radiers ou dallage

 Lors du dimensionnement d'une fondation,


deux éléments sont à considérer:
la capacité portante et le tassement

4. Les fondations profondes:


Souvent, les couches superficielles d'un terrain sont compressibles, molles, peu
résistantes et l'amélioration de leur portance s'avère difficile voire impossible
ou trop coûteuse alors que les couches sous-jacentes sont résistantes à partie
d'une certaine profondeur.

Si la fondation est exécutée directement sur ces couches de faible résistance,


des tassements incompatibles à la stabilité de l'ouvrage pourraient se produire.
Il est don naturel, et parfois nécessaire, de fonder l'ouvrage sur ce substratum.

Une fondation profonde est caractérisée par la manière dont le sol sollicité
pour résister aux charges appliquées:
-résistance de pointe
- par frottement latéral
-résistance de pointe et frottement latéral
Au delà de D/B>6 et D>3 nous sommes dans le domaine
des fondations profondes
D'une manière générale, les fondations sont souvent désignées par le terme de
"pieu".

II.4.1.types de pieu:
Il existe plusieurs dizaines de types de pieux en France et à l’étranger.
Une description exhaustive est donnée par l’actuelle norme expérimentale P
11-212 / DTU 13-2 de septembre 1992. Les principaux types de pieux sont les
suivants.
II.4.1.1 Pieux battus :

Ce sont des pieux soit façonnés à l’avance soit à tube battu exécutés en
place. Pour les premiers il s’agit essentiellement de pieux en métal et de pieux
préfabriqués en béton armé, pour les seconds de pieux battus moulés.
Les pieux métalliques sont généralement sous forme de tube ou en
forme de H. Les tubes peuvent être ouverts ou fermés à leur base. Les pieux
métalliques sont mis en œuvre par battage ou par vibration.
Les pieux en béton armé sont fabriqués sur des aires proches du
chantier. Ils sont mis en œuvre par battage ou par vibration.
L’exécution des pieux battus moulés consiste d’abord à battre un tube
muni à sa base d’une plaque métallique dans le sol, à mettre, si nécessaire, en
place la cage d’armatures, puis à remplir le tube de béton pendant son
extraction.
II.4.1.2 Pieux forés :
Leur exécution nécessite un forage préalable exécuté dans le sol avec
les outils appropriés avec ou sans protection d’un tubage ou de boue
permettant d’assurer la stabilité des parois du forage. Après mise en place, si
nécessaire, de la cage d’armatures, le pieu est bétonné en utilisant une
colonne de bétonnage, selon la technique du tube plongeur qui descend
jusqu’à la base du pieu.
On fera une place à part aux pieux à la tarière creuse qui ont connu un
très fort développement ces dix dernières années et qui sont très utilisées dans
les fondations de bâtiment. Le principe consiste à visser dans le sol une tarière
à axe creux sur une longueur totale au moins égale à la longueur du pieu à
réaliser, puis à l’extraire du sol sans dévisser pendant que, simultanément, le
béton est injecté par l’axe creux de la tarière. On distingue trois types de
tarière creuse : les tarières creuses sans enregistrement des paramètres de
forage et de bétonnage (type 1), les tarières creuses (type 2) avec
enregistrement des paramètres de forage et de bétonnage (profondeur,
pression de béton, quantité de béton), et ces mêmes tarières équipées en plus
d’un tube de bétonnage télescopable rétracté pendant la perforation et
plongeant dans le béton pendant le bétonnage (type 3) Ces pieux ne peuvent,
évidemment, être armés qu’après l’opération de bétonnage. La mise en place
des armatures sous leur propre poids ou par vibration devient délicate pour
des pieux d’une longueur supérieure à 12 -15m.
Au-delà, des techniques de béton armé de fibres en acier ont été
développées et permettent d’injecter directement dans le sol les fibres
mélangées au béton. Grâce à l’amélioration spectaculaire du matériel de
forage on peut exécuter des pieux de 600 à 1200mm de diamètre jusqu’à
des profondeurs allant jusqu’à 30-35m. Actuellement les pieux à la tarière
creuse sont parmi les moins chers sur le marché français.

II.4.1.3 Puits :
Les puits sont des fondations creusées à la main. De section circulaire, ils
doivent avoir un diamètre supérieur à 1,20m ; de section quelconque ils
doivent avoir une largeur minimale de 0,80m et une section minimale de 1,1
m 2.
Les parois du puits sont soutenues par un blindage qui peut-être récupéré ou
abandonné. Après curage du fond du puits, le forage est bétonné à sec.

II.4.2. Principe de fonctionnement:


 cas d'un pieu isolé:
Un pieu transmet au sol les charges qu'il supporte:
-par l'appui de sa base sur le sol résistant (effort de pointe Qp)
-par le frottement latéral entre le sol et le pieu (effort Qs)

L'effort de pointe est proportionnel à:


-section de la base du pieu
-à la résistance du substratum

L'effort de frottement latéral est proportionnel à:


-la surface de contact entre le pieu et le sol
-au coefficient de frottement pieu-sol(rugosité du pieu, pression latéral,
coefficient de frottement interne au sol)

Le frottement latéral du pieu n'est mobilisable que s'il y a déplacement relatif


entre le pieu et le sol.

Si le pieu a tendance à s'enfoncer dans le sol stable, le frottement sol-pieu


génère un effort vertical ascendant (effort positif)

Si au contraire, le pieu étant immobile, le sol à tendance à tasser, le frottement


sol-pieu est négatif. Cela à pour conséquence de surcharger le pieu. Pour
remédier à ce problème (couches compressibles, remblais récents non
stabilisés. on chemisera le pieu par un tubage afin de diminuer l'effet du
frottement négatif.
 Cas d'un groupe de pieu:
D'une part, lorsque les pieux sont suffisamment rapprochés, il ne suffit pas
vérifier la résistances d'un pieu isolé. En effet, il arrive que la charge limite d'un
groupe de pieux Qgu soit inférieure à la somme des charges limites de chaque
pieu isolé Qui.
Le coefficient d'efficacité du groupe de pieu se définit comme suit:
Q gu
Ce=
∑ Qui

D'une autre part, la diffusion de contraintes en profondeur sous un groupe de


pieux est différente de celle sous un pieu isolé. Il se produit un effet radier

II.4.3.Essai de chargement statique d’un pieu sous compression


axiale :

L’essai sera exécuté suivant la norme NF 94–150–1 de décembre 1999.


C’est un essai à charges contrôlées, essai par paliers de fluage, qui consiste à
mettre le pieu en charge par incréments ΔQ égaux à 0,1Q max jusqu’à Qmax. Il
permet de déterminer la charge limite conventionnelle Qle et la charge critique
de fluage conventionnelle Qce. Pendant chaque palier de fluage, maintenu 60
minutes, on enregistre le déplacement de la tête du pieu en maintenant la
charge rigoureusement constante. Pour chaque palier Qn on calcule la pente
αn du segment de la courbe de déplacement en fonction du logarithme
décimal du temps entre 30 et 60 minutes (Fig.2a). La charge critique de fluage
est déterminée par la construction effectuée sur la courbe de αn en fonction de
la charge au palier Qn (Fig.2b).

Cette courbe permet de distinguer une première partie pour laquelle le


fluage est faible et peut être supporté par la structure portée par la fondation
profonde et une seconde partie où le fluage du sol entraînerait des
déplacements incompatibles avec le bon fonctionnement de la structure.

Droites et courbes de fluage des 2ème, 5ème, 7èmeet 9èmepalier


Détermination de la charge critique de fluage Qce (vitesses de fluage αn et
calcul de Qce)

Considérons, pour simplifier, un pieu de longueur D, dans un sol


homogène mécaniquement, soumis à un chargement vertical de compression
axiale. Si on enregistre pendant le chargement du pieu l’effort et le
déplacement en tête on obtient la courbe effort-déplacement de la figure 3 .

Essai de chargement de pieu. Courbe effort déplacement en tête.


Cette courbe donne la charge limite QLE ou Qu qui correspond à la
rupture du sol pour un grand déplacement. Cette charge limite est équilibrée
par deux réactions limites : la résistance de pointe qu qui donne la charge
limite de pointe Qpu = qu. A (A : section droite de la pointe du pieu) et le
frottement latéral qs qui s’exerce sur la surface latérale du pieu qui donne la
charge limite de frottement latéral Qsu = qs.π.B.D (Fig.3).

QLE= Qsu+ Qpu


Pour atteindre cette charge limite QLE, le pieu s’est déplacé en tête de s t
et en pointe de sp (st > sp)
Si on considère maintenant le chargement progressif du pieu de la charge 0 à la
charge QLE on constate qu’on mobilise d’abord le frottement latéral puis
l’effort de pointe. Sous une charge Q la tête du pieu se déplace de s t et la
pointe de sp (st > sp) et tout point du fût du pieu se déplace de s par rapport au
sol. Toutes les mesures qui ont été faites sur chantier montrent qu’on mobilise
beaucoup plus vite le frottement latéral qs que la résistance de pointe qu (Fig.
4). On peut estimer en première approximation qu’il faut de l’ordre de 5mm
pour atteindre le frottement latéral limite et de l’ordre de 5cm pour atteindre
la résistance de pointe limite.

Loi de mobilisation Loi de mobilisation


simplifiée frottement latéral simplifiée de la résistance
unitaire qs de pointe qu
Le pieu se déplaçant plus vers la tête que vers la pointe et le frottement
latéral se mobilisant beaucoup plus vite que la résistance de pointe, le pieu
mobilisera d’abord sous les premières charges Q le frottement latéral. Quand
le frottement latéral sera complètement mobilisé les charges supplémentaires
seront transmises à la pointe. Enfin quand la résistance de pointe sera
complètement mobilisée, on atteindra la rupture totale du sol.

En général, compte tenu des coefficients de sécurité appliqués aux


résistances limites, le pieu sous les charges de service travaillera
essentiellement au frottement latéral et peu en pointe.
Toutefois, des pieux courts et/ou des pieux traversant des terrains très
médiocres travailleront principalement en pointe (Fig.5).

Fig.5 Pieu court traversant un sol très médiocre ancré dans un sol
résistant

II.4.4.Evolution de la résistance de pointe qu en fonction de la


profondeur :
Quand on enfonce un pieu à partir de la surface du sol dans un terrain
homogène, la résistance de pointe augmente pratiquement linéairement en
fonction de la profondeur jusqu’à une profondeur appelée profondeur critique
Dc et reste quasi-constante ensuite (Fig.6). La valeur de Dc varie avec le type de
sol, elle augmente avec le diamètre du pieu et la résistance du sol. Pour
simplifier et dans les cas courants on pourra adopter les valeurs de D c
préconisées par la norme DTU 13-2 / P 11-212 :
- pour une seule couche de sol Dc = 6B avec un minimum de 3m,
- pour un sol multicouche pour lequel la contrainte effective σv’ due au poids
des terrains au-dessus de la couche d’ancrage est au moins égale à 100kPa
(environ 7 à 10m de terrain) Dc = 3B avec un minimum de 1.5m ; c’est la règle
classique des 3 diamètres d’ancrage du pieu dans la couche résistante.

Fig.18.6 Evolution de la résistance de pointe qu en fonction de la


profondeur d’enfoncement du pieu

II.4.5Définitions et mécanismes du frottement latéral positif et


négatif :
Pour qu’il y ait frottement latéral il faut qu’il y ait un déplacement relatif entre
le pieu et le sol. Si le pieu se déplace plus vite que le sol, le sol par réaction en
s’opposant au déplacement exercera un frottement latéral positif fp, vers le
haut (Fig.7). Si le sol se déplace plus vite que le pieu (terrain médiocre qui tasse
(ss)sous des surcharges appliquées au niveau de la surface du sol), le sol en
tassant entraîne le pieu vers le basset lui applique un frottement négatif fn qui
le surcharge (Fig.7). Pour un même pieu on pourra avoir la partie supérieure
soumise à un frottement négatif et la partie inférieure à un frottement positif.
Le point neutre est le point pour lequel le déplacement du pieu est égal à celui
du sol.

Mécanismes du frottement latéral positif et négatif

Augmente donc avec la consolidation du sol et devient maximal à long


terme (généralement plusieurs années).
Le frottement négatif maximal dépend :
- de la compressibilité du sol,
- des surcharges de longue durée appliquées sur le terre-plein,
- de l’interface entre le sol et le pieu.
Il pourra être évalué conformément à la méthode de COMBARIEU préconisée
par le fasc.62–titreV.
II.4.6.Détermination de la contrainte de rupture sous la pointe qu
pour un élément de fondation à partir des essais au pressiomètre
MENARD (fasc.62-titreV).
Les valeurs de la résistance de pointe qu ont été établies empiriquement à
partir d’essais de chargement de pieux. La banque de données qui a permis de
fournir les valeurs de qu est basée sur les résultats d’environ 200 essais sur des
chantiers de référence concernant l’ensemble des types de pieux utilisés en
France dans la plupart des natures des sols.
On ne traite dans ce chapitre que la méthode pressiométrique, la méthode
pénétrométrique étant similaire(cf.fasc.62-titreV).
La contrainte de rupture est donnée par l’expression :

qu=Kp.Ple*

II.4.6.1 Calcul de la pression limite nette équivalente : P

Schémas de calcul de la pression limite nette équivalente


Dans une formation porteuse homogène, elle est calculée par l’expression :
Avec :
b = min (a,h)
a = la moitié de la largeur B de l’élément de fondation si celle-ci est
supérieure à 1m et à 0,50m dans le cas contraire.
h = ancrage dans la couche porteuse.

est obtenu en joignant par des segments de droite sur une échelle linéaire
les différentes

II.4.6.2 Détermination du facteur de portance kp :


La valeur de kp, facteur de portance, est fixée par le tableau ci-dessous en
fonction de la nature du sol et du mode de mise en œuvre , quelle que soit la
géométrie de la section droite de l’élément de fondation
Cette valeur n’est applicable qu’au-delà de la profondeur critique Dc, en deçà
on pourra appliquer une interpolation linéaire entre 0 et Dc.
II.4.7Détermination du frottement latéral unitaire qs pour un élément
de fondation à partir des essais au pressiomètre MENARD (fasc.62-
titreV) :
Les valeurs du frottement latéral unitaire qs ont été établies, également,
empiriquement à partir d’essais de chargement pieux. La banque de données
qui a permis de fournir les valeurs de q s est basée environ sur les résultats de
200 essais sur des chantiers de référence concernant l’ensemble des types de
pieux utilisés en France dans la plupart des natures de sol.
La valeur du frottement latéral qs, à une profondeur z, est donnée par les
courbes du jeu d’abaques ci-dessous en fonction de la valeur de la pression
limite nette (z). La courbe à utiliser est fonction de la nature du sol et de
l’élément de fondation considéré.
(1) Réalésage et rainurage en fin de forage.
(2) Pieux de grandes longueurs (supérieure à 30m).
(3) Forage à sec, tube non louvoyé.
(4) Dans le cas des craies, le frottement latéral peut être très faible pour
certains types de pieux. Il convient d’effectuer une étude spécifique dans
chaque cas.
(5) Sans tubage ni virole foncé perdu (parois rugueuses).
(6) Injection sélective et répétitive à faible débit.

II.4.8 Dimensionnement des fondations profondes sous différents types de


chargement (fasc.62-titreV).
En 2005, en attendant les normes françaises d’application de l’EC7-1
(novembre 2004) il subsiste deux règlements concernant le calcul des
fondations profondes. La norme P 11-212 / DTU13-2 s’applique au calcul des
fondations profondes de bâtiment, le fascicule 62 titre V aux fondations de
génie civil. Dans ce chapitre on présentera seulement le fascicule 62 titre V.
L’utilisation de la norme P 11-212 / DTU13-2 est similaire.
II.4.8.1.Principes du calcul :

Les principes de justification des fondations profondes sont conformes à


la théorie générale du calcul aux états limites qui consiste, pour un état
limite donné, à vérifier que la charge axiale de calcul reste égale ou
inférieure à la charge maximum de l’élément de fondation.
On distingue :
- les états limites ultimes (ELU) qui ont pour objet de s’assurer que la
probabilité de ruine de l’ouvrage est acceptable,
- les états limites de service (ELS) qui ont pour objet des s’assurer qu’un
seuil de déplacement jugé critique est acceptable.
La charge axiale de calcul résulte, pour une situation donnée, de la
détermination de la sollicitation de calcul à partir d’une combinaison d’actions.
Les actions sont multipliées par des coefficients de pondération γ et il est
appliqué un coefficient de méthode de 1,125 dans le calcul de la sollicitation
due aux actions.
La charge maximum, dans un état limite donné, est obtenue en divisant par un
coefficient de sécurité partiel la charge limite de ce même état.

II.4.8.2 Situations et actions :


a- Situations :
La justification de la structure est envisagée pour différentes actions :
- situations en cours de construction;
- situations en cours d’exploitation;
- situations accidentelles.
b- Actions :
Les actions sont classées en actions permanentes, variables et
accidentelles :
- G actions permanentes;
- Q actions variables;
- FA actions accidentelles.
Les valeurs représentatives des actions sont :
- pour les actions permanentes : Gk ;
- pour les actions variables :
 valeurs caractéristiques Qikde l’action Qi ;
 valeurs de combinaison ψ0i .Qik ;
 valeurs fréquentes ψ1i .Qik
 valeurs quasi-permanentes ψ2i .Qik
Les actions sont transmises aux fondations profondes :
Directement par la structure (exemple charges de ponts routiers
définies par le fasc.61 titreII), en tenant compte éventuellement de
l’interaction sol-structure.
Par le sol :
 actions dues à un déplacement d’ensemble du sol :
♦Tassement du sol entraînant un frottement négatif (action
permanente Gsn);
♦ Instabilité du sol pour des fondations dans une pente entraînant
des poussées latérales (action permanente Gsp);
♦ Fluage du sol, dans le cas par exemple de fondations profondes
implantées à proximité d’un remblai sur sol compressible
entraînant des poussées latérales (action permanente Gsn).
 actions dues à l’eau:
♦ pressions interstitielles en tenant compte des forces
d’écoulement si elles existent (action G w, avec γw = 10

kN/m3)
♦effets hydrodynamiques (poussée de courant, houles, séisme..).
II.4.8.3. Combinaisons d’actions et sollicitations de calcul :

Les sollicitations (efforts internes) dans les fondations profondes sont


calculées à partir des actions (efforts externes) en tenant compte de modèles
de comportement plus ou moins complexes et représentatifs de la réalité.
VIII/3.1 Combinaisons d’actions et sollicitations de calcul vis à vis des états-limites
ultimes :
a- Combinaisons fondamentales :

Le « + » signifie qu’il faut combiner toutes les actions indiquées pour une
combinaison donnée.
Gmax : actions permanentes défavorables,
Gmin : actions permanentes favorables,
Gw : actions des pressions statiques de l’eau,
Gsn : actions éventuelles de frottement négatif,
Gsp: actions éventuelles de poussées latérales,
Fw : actions hydrodynamiques,
Q1k : valeur caractéristique de l’action variable de base,
ψ0iQik: valeur de combinaison d’une action variable d’accompagnement.
RQ :Les sollicitations dues au frottement négatif ont été isolées
car elles ne se cumulent pas intégralement avec celles dues aux
actions variables. Pour les justifications on prendra le maximum,
soit des actions permanentes et du frottement négatif, soit des
actions permanentes et des surcharges.

γGwvaut 1 ; lorsque la pression interstitielle présente un caractère


favorable,

1,05 lorsque la pression interstitielle présente un caractère défavorable.


γsnvaut 1.2 ou 1 ; sa valeur étant choisie de manière à obtenir l’effet le plus
défavorable,
γspvaut 1.2 ou 0.6 ; sa valeur étant choisie de manière à obtenir l’effet le
plus défavorable,
γFwvaut 1,2 ou 0,9 ; sa valeur étant choisie de manière à obtenir l’effet le
plus défavorable.
γF1Q1vaut 1,33 dans le cas général,

1,20 pour les charges d’exploitation étroitement bornées ou de caractère


particulier.
b- Combinaisons accidentelles :
FA : valeur nominale de l’action accidentelle,
ψ11Q1k : valeur fréquente d’une action variable Q1,
ψ2iQik: valeur quasi permanente d’une autre action Qi .
VIII/3.1.3 Combinaisons vis à vis des états-limites de stabilité d’ensemble  :

VIII/3.2 Combinaisons d’actions et sollicitations de calcul vis-à-vis des


états-limites de service
VIII/3.2.1 Combinaisons rares :

VIII/3.2.2 Combinaisons fréquentes :

VIII/3.2.3 Combinaisons quasi permanentes :

II.4.8.4 Justification d’une fondation profonde soumise à un effort axial


a- Etats-Limites de mobilisation locale du sol
Elles consistent à vérifier que la sollicitation axiale de calcul, y compris
éventuellement les frottements négatifs, reste inférieure à Qmax déterminée
dans les deux états limites (ELU et ELS).

L’expression des charges limites en compression Qu et en traction Qtu


d’un élément de fondation profonde est la suivante.

• Qu = Qpu + Qsu

• Qtu = Qsu

Avec Qpu : effort limite mobilisable sous la pointe de l’élément de fondation


Qsu : effort limite mobilisable par frottement latéral sur la hauteur
concernée du fût de celui-ci par le frottement positif.

Les charges de fluage en compression Qc et en traction Qtcd’un élément


de fondation profonde sont évaluées, à défaut d’essai en place, à partir de Q pu
et de Qsu par les relations suivantes.
• pour les éléments de fondation mis en œuvre par excavation du sol :

Qc = 0,5.Qpu + 0,7.Qsu

Qtc= 0,7.Qsu
• pour les éléments de fondation mis en œuvre avec refoulement du sol

Qc = 0,7.Qpu + 0,7.Qsu = 0,7.Qu

Qtc= 0,7.Qsu

La vérification vis à vis des états limites ultimes est donc faite par
rapport à la charge limite Qu et la vérification vis à vis des états limites de
service par rapport à la charge critique de fluage Qc .
Généralement le coefficient k2 prend les valeurs suivantes :

Eléments du groupe A : 1,00

Eléments du groupe B :

 dont le rapport de la plus petite dimension nominale d (m)à la longueur


est inférieure à 1/20 ; 1,05.
 dont la plus petite dimension nominale d (m) est inférieure à 0,60m ;
1,30 – (d/2).
 réunissant les deux conditions précédentes ; 1,35 – (d/2).
 autres cas ; 1,00.

Pour les aciers de béton armé les règles du B.A.E.L sont applicables.
On mène les vérifications vis à vis des états ultimes de résistance sous
sollicitations normales sous les sollicitations de calcul précédemment définies.
Pour les vérifications sous les états limites de service sous sollicitations
normales, les règles B.A.E.L sont complétées, d’une part en limitant la
contrainte moyenne de compression du béton sur la surface comprimée à
0,3.fc (au lieu de 0,6.fc), d’autre part, lorsque la fissuration est considérée
comme peu nuisible, la contrainte de traction des armatures est limitée à 2/3 ×
fe.
Les éléments de fondation métalliques sont justifiés suivant le fascicule
61 titre V du C.P.C. On minore la limite élastique σe de l’acier par un coefficient
de sécurité γa de 1,25 pour les combinaisons fondamentales et par 1 pour les
combinaisons accidentelles. Lorsque les éléments de fondation métallique ne
sont pas munis d’une protection contre la corrosion, les calculs justificatifs sont
conduits en neutralisant, sur le périmètre extérieur, et intérieur pour un tube
non rempli de béton, une épaisseur sacrifiée à la corrosion.
Le tableau 5 (article C.4.2,22 du fascicule 62 titre V) donne, à défaut de valeur
fixée par le marché, la diminution d’épaisseur suivant la durée de l’ouvrage et
la corrosivité des sols. La corrosivité des sols est évaluée suivant la norme NF A
05-251. Toutefois on adoptera une épaisseur sacrifiée minimum de 2 mm sur
l’ensemble du périmètre.

II.4.9 Comportement des groupes de pieux:


Le comportement des groupes de pieux revêt différents aspects qui sont
abordés dans ce paragraphe.
Le pieu qui fait partie d'un groupe a un comportement différent de celui du
pieu isolé examiné dans les paragraphes précédents.
Les modifications dont il y a lieu de tenir compte concernent:
-la force portante sous sollicitations axiale
-le tassement
-les réactions latérales et les poussées latérales du sol
- le frottement négatif.
Deux causes différentes sont à l'origine de ces effets de groupe:
— la mise en place d’un ensemble de pieux crée un remaniement
du sol qui est différent de celui qui est produit par la mise en
place d’un pieu isolé, dont le comportement sert de référence. La réaction du
sol, sous et autour du pieu, est modifiée ;
— la charge appliquée sur un pieu a une influence, en termes
d’efforts et de déplacements, sur le comportement des pieux
voisins. Cette influence peut être chiffrée par des méthodes rationnelles telles
que la méthode des éléments finis. Toutefois, l’application courante de telles
méthodes se heurte à un certain nombre de difficultés :
• lois de comportement du sol souvent mal connues,
• aspect tridimensionnel du problème difficile à prendre en
compte,
• état initial du sol après mise en place des pieux difficile, sinon
impossible, à appréhender.
o Modification du comportement d'un pieu par effet du groupe:
D'une façon générale , et sous le cadre de la modification de la capacité
portante sous sollicitations axiales, on définit un coefficient d'efficacité Ce tel
que
chargelimite du groupe
C e=
N × chargelimite du pieu isolé
N: nombre de pieux
Pour un sol cohérent le coefficient d'efficacité est ris égal à 1pour un entraxe de
8 diamètres.

III. Note de calcul:


1. Justification du recours à une fondation profonde:
Une fondation est dite profonde D/B>6 et D>3 ne sont pas vérifiées.
Dans notre vérification on fixe B la largeur de la semelle et on varie D de 1.5m à
3m. donc on aura 3 cas à traiter.

D'une autre part, on adoptera le principe de justification d'une fondation


superficielle et le calcul des tassements par la méthode pressiométrique.

III.1.1. 1er cas: (D=1.5m et B=1.5m)


 1ère vérification:
D 1.5
= =1<6 et D=1.5< 3
B 1.5
 Condition non vérifiée

 2ème vérification:
 Critère de rupture:
q ' u−q ' 0
q ' ref ≤ q ' 0+ i δβ ×
γq
- iδβ: coefficient minorateur dépendant de l'inclinaison δ de la charge
sur la verticale et de la pente β du sol de fondation sur l'horizontale.
iδβ=1 dans le cas d'une charge verticale(δ=0°) et un sol horizontal

- q'u: contrainte effective de rupture de la semelle sous une charge


verticale centrée.

- q'0: contrainte verticale effective initiale du sol au niveau de la


fondation.
h
q ' 0=∫ γ . dz−(h−z w ) γ w
0

on est loin de la nappe donc;


h
q ' 0=∫ γ . dz=γ sol × D
0

--> q ' 0=14 × 1.5=21 KN /m²

- γq: coefficient de sécurité sous les différents états limites


(γq=2 à l'ELU) et (γq=3 à l'ELS)

puisqu'on travaille à l'ELS γq=3

1.5B+D=3.75m
Lorsque les présentent des variations de résistances entre les
profondeurs D et D+1.5 B, la pression limite Ple* est égale à la
moyenne géométrique des valeurs de pl* mesurées sur cette
épaisseur
P¿¿ =√n P ¿l1 × P¿l 2 ×(…)× P¿ln
P¿l 1=10 kg /cm² à z=1.5m
P¿l 2=12 kg /cm² à z=2m
¿
Pl 3=7.9 kg /cm² à z=3m
¿
Pl 4 =9.55 kg /cm² à z=3.75m
P¿¿ =√n 10× 12× 7.9× 9.55=9.75 kg/ cm ²

-Kp: coefficient de pression de terre au repos


sable grave --> 1<Pl<2 --> sable grave B (moyennement lâche)
B De
K p =1+ 0.5×(0.6 +0.4 × )×
L B
-De: hauteur d'encastrement équivalente
D
1
De = ¿ ×∫ P¿l ( z )× dz
P¿ 0
application numérique:

1
De = × ( 0.8× 1+1× 1.5 )=2.35 m
0.975
K p =1+ 0.5×( )2.35
1.5
=1.78
(ELS): q ' ref =Gmax + Q1 k =5+3.8=8.8 MN

8.8
A=B²=225m² --> q ' ref = 2.25 =3.91 MN /m²

3.91 MN 1.78−0.975
q ' ref = ≤ 0.021+ =0.599 MN /m ²
m 2
3

 Condition non vérifiée

 3ème vérification:
La méthode pressiométrique ne s'applique qu'aux fondations dont la
largeur est faible par rapport à l'épaisseur des couches compressibles.
Le tassement total est défini par: S=Sc+Sd

-Sc: tassement de consolidation dans la zone située directement sous la


semelle où les contraintes sont élevées, zone dénommée "domaine
sphérique"
α
Sc =
9 Ec
( q' −σ ' v 0 ) λc × B
-Sd: tassement dû à des déformations de cisaillement. Ces déformations
se fot à volume constant, appelé "domaine déviatorique"
α
2 B
Sd =
9 Ed
( q −σ v 0 ) B0 (λ d × )
' '
B0
α: coefficient rhéologique
q': contrainte effective appliquée à la semelle
B0: largeur de référence
Ed et Ec: modules pressiométrique moyens pondérés dans les domaines
shériques et déviatoriques.
σ'v0: contrainte verticale effective au niveau (z) de la fondation.

application numérique:
q'=3.91MN/m²
σ'v0=0.021MN/m²
B0=0.6m
α=1/3
semelle carrée λc=1.1 et λd=1.12
3 1 1 1
o Ec=E1 = + +
E1 8.9 10 9.45 --> E1=9.433MPa
2 1 1
o = +
E2 10.55 7.8
--> E2=8.968MPa
4 1 1 1 1
o = + + +
E3,5 7.8 10 7.3 7.15
--> E3,5=7.92MPa
4 1 1 1 1
o = + + +
E6,8 7.15 6.7 7 7.3
--> E6,8=7.03MPa
8 1 1 1 1 1 1 1 1
o = + + + + + + +
E9,16 7.3 7.6 4.9 7.3 10 26.5 18 21.5
E9,16=9.21MPa
4 1 1 1 1 1
= + + + + =8.62 MPa
Ed 9.433 0.85× 8.968 7.92 0.25 ×7.03 0.25 ×9.21

1
Sc = ( 3.91−0.021 ) ×1.1 ×1.5=0.025 m
3 ×9 × 9.433

1/ 3
2
Sd = ( 3.91−0.021 ) 0.6(1.12 × 1.5 ) =0.0084 m
98.62 0.6

S=0.084+0.025  S=10.9cm
Le tassement est assez important pour penser à la fondation superficielle.
le sol ne peut pas supporter cette charge

III.1.2. 2ème cas: (D=1.5m et B=2m)


 1ère vérification:
D 1.5
= =0.75< 6 et D=1.5<3
B 2
 Condition non vérifiée

 2ème vérification:
 Critère de rupture:
q ' u−q ' 0
q ' ref ≤ q ' 0+ i δβ ×
γq
q ' 0=14 × 1.5=21 KN /m²
γq=3 à l'ELS)
1.5B+D=4.5m

P¿ =√ P l1 × Pl 2 ×(…)× P ln
¿ n ¿ ¿ ¿

P¿l 1=10 kg /cm² à z=1.5m


¿
Pl 2=12 kg /cm² à z=2m
¿
Pl 3=7.9 kg /cm² à z=3m
P¿l 4 =10.1 kg/cm ² à z=4m
¿
Pl 5=8.4 kg/cm ² à z=4.5m
P¿¿ =√n 10× 12× 7.9× 10.1× 8.4=9.7 kg / cm²
application numérique:

1
De= × ( 0.8 ×1+1 ×1.5 )=2.4 m
0.97
K p =1+ 0.5× ( )2.4
1.5
=1.8

(ELS): q ' ref =Gmax + Q1 k =5+3.8=8.8 MN

8.8
A=B²=4m² --> q ' ref = 4 =2.22 MN /m ²

1.58−0.97
q ' ref =2.22 MN /m ² ≤0.021+ =0.53 MN / m ²
3

 Condition non vérifiée

 3ème vérification:
q'=2.22MN/m²
σ'v0=0.021MN/m²
B0=0.6m
α=1/3
semelle carrée λc=1.1 et λd=1.12
3 1 1 1
o Ec=E1 = + +
E1 8.9 10 8.9 --> E1=9.259MPa
3 1 1 1
o = +
E2 8.9 7.8 8.9
+ --> E2=8.498MPa
5 1 1 1 1 1
o = + + +
E3,5 8.9 10 7.3 6.7 6.85
+ --> E3,5=7.757MPa
5 1 1 1 1 1
o = + +
E6,8 6.85 7 7.6 4.9 6.1
+ + --> E6,8=5.43MPa
10 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
o = + + + + + + + + +
E9,16 6.1 7.3 10 26.5 1180 25 20 24 18 11.05
E9,16=12.903MPa

4 1 1 1 1 1
= + + + + =8.331 MPa
Ed 9.259 0.85× 8.498 27.75 2.5× 5.434 2.5 ×12.903

1
Sc = ( 2.2−0.021 ) ×1.1 ×2=0.0086 m
3 ×9 × 9.259
1/ 3
2 ( 2
Sd = 2.2−0.021 ) 0.6 (1.12× ) =0.068 m
9 ×8.62 0.6

S=0.0086+0.068  S=7.6cm

III.1.3. 3ème cas: (D=1.5m et B=3m)


 1ère vérification:
D 1.5
= =0.5< 6 et D=1.5<3
B 3
 Condition non vérifiée

 2ème vérification:
 Critère de rupture:
q ' u−q ' 0
q ' ref ≤ q ' 0+ i δβ ×
γq
q ' 0=14 × 1.5=21 KN /m²
γq=3 à l'ELS)
1.5B+D=6m

P¿¿ =√n P ¿l1 × P¿l 2 ×(…)× P¿ln


¿
Pl 1=10 kg /cm² à z=1.5m
P¿l 2=12 kg /cm² à z=2m
P¿l 3=7.9 kg /cm² à z=3m
¿
Pl 4 =10.1 kg/cm ² à z=4m
P¿l 5=6.7 kg/cm ² à z=4.5m
P¿l 5=8.1 kg /cm² à z=6m

P¿ =√ 10× 12× 7.9× 10.1× 6.7 ×8.1=8.966 kg/cm ²


¿ n

application numérique:

1
De= × ( 0.8 ×1+1 ×1.5 )=2.567 m
0.896
K p =1+ 0.5× ( )
2.4
1.5
=1.8

(ELS): q ' ref =Gmax + Q1 k =5+3.8=8.8 MN

8.8
A=B²=9m² --> q ' ref = 9 =0.97 MN /m²
1.427−0.896
q ' ref =0.97 MN /m² ≤ 0.021+ =0.447 MN /m ²
3

 Condition non vérifiée

 3ème vérification:
q'=0.97MN/m²
σ'v0=0.021MN/m²
B0=0.6m
α=1/3
semelle carrée λc=1.1 et λd=1.12
4 1 1 1 1
o Ec=E1 = + + +
E1 8.9 10 7.8 8.9 --> E1=8.83MPa
3 1 1 1
o = + +
E2 8.9 10 8.65
--> E2=9.149MPa
5 1 1 1 1 1
o = + + +
E3,5 8.9 10 7.3 6.7 6.85
+ --> E3,5=7.757MPa
5 1 1 1 1 1
o = + + +
E6,8 6.85 7 7.6 4.9 6.1
+ --> E6,8=5.43MPa
10 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
o = + + + + + + + + +
E9,16 6.1 7.3 10 26.5 1180 25 20 24 18 11.05
E9,16=12.903MPa

4 1 1 1 1 1
= + + + + =8.331 MPa
Ed 9.259 0.85× 8.498 27.75 2.5× 5.434 2.5 ×12.903

1
Sc = ( 2.2−0.021 ) ×1.1 ×2=0.0003 m
3 ×9 × 9.259

2 ( ) 2 1/ 3
Sd = 2.2−0.021 0.6 (1.12× ) =0.051 m
9 ×8.62 0.6

S=0.0086+0.068  S=5.4cm

2. Dimensionnement de la fondation:
Pré dimensionnement :
Pour cet exemple, on opte pour un pieu battu sans refoulement de
diamètre D = 0.8 m dont on veut déterminer la longueur et le
ferraillage. Ce pieu est soumis à une charge permanente
G = 5 MN et une charge d’exploitation Q = 3.8MN.
La détermination des valeurs des forces de pointe et de
frottement à partir de l’essai pressiométrique se fait comme suit :
Force de pointe :
Qp = Kp * Ap * ple
Avec Kp : facteur de portance dont la valeur dépend de la
nature du sol et du mode de mise en œuvre du pieu (avec ou sans
refoulement du sol)
Ap : section de la pointe du pieu, Ap = 0.502 m2
Ple : pression limite nette équivalente donnée par

Avec :
 a = 0.5 m
 h = ancrage dans la couche porteuseh=3x0.8=2.4m
 b = min (a, h)=0.5m
 Pl* = est obtenu en joignant par des segments de droite sur
une échelle linéaire les différents Pli*
Force de frottement :
La valeur du frottement latéral unitaire « qs» est déterminée à
partir d’abaques en fonction de la nature du sol et des pressions
limites.
Cette valeur est à multiplier par le périmètre du pieu. De plus, on
doit lui ajouter la valeur de la force de frottement des couches
supérieures.
Exemple de calcul :
On explicitera le calcul pour la couche d'argile rougeâtre compacte
située à une profondeur de 21 m :
Force de pointe :
La valeur de Kp est donnée dans un tableau en fonction de la nature
et la classe de la couche du sol et le mode de mise en œuvre du pieu :
dans cette couche la pression limite Pl= 6.36 MPa, donc il s’agit
d’un argile rougeâtre compacte de classe c , en plus le pieu est foré à
la boue donc il est mis en place sans refoulement de sol, ainsi
Kp = 1.3
Ple* : pression limite nette équivalente donnée par la moyenne des
valeurs des pressions situées dans l’intervalle allant de (D-b)= 22.9 m
jusqu’à (D+3a)= 24.9 m.
24.9
1
 Cette valeur est P = ∫ P¿l ( z ) . dz
¿
¿
2 22.9
aire 1=5.89
aire2=24.64
aire342.36
aire4=46.35
4

∑ aire i=119.24  P¿¿ =59.62 kg/cm ²


i=1
*
qu=Kp*Ple =1.3*5.962=7.75MPa
2
π ×∅ forage
Q pu= A × qu= ×q u
4
Qpu=3.89MPa
Force de frottement :Qs

Qs=As x qs =P x ∑
i
qsi ×e i

e i épaisseur de couche i .


P : périmètre du pieu
Couche1 :
Pl*moy=1.01 et h1=2.7m
Plmoy=1.01 d’ou Sable B courbe Q2
Ainsi qs1 =0.06Mpa
Couche2 :
Pl*moy=0.9 et h2=1.4m
Plmoy=0.95 d’ou Sable B courbe Q2
Ainsi qs2 =0.055Mpa
Couche3 :
Pl*moy=0.715 et h3=4.2m
Plmoy=0.78 d’ou Sable Bcourbe Q2
Ainsi qs3 =0.045Mpa
Couche4 :
Pl*moy=0.42 et h4=1.375m
Plmoy=0.52 d’où Argile Acourbe Q1
Ainsi qs4=0.02Mpa
Couche5 :
Pl*moy=0.7 et h5=0.875
Plmoy=0.82 d’ou Sable A courbe Q1
Ainsi qs5 =0.045Mpa
Couche6 :
Pl*moy=0.97 et h6=0.875m
Plmoy=1.1 d’ou Sable B courbe Q2
Ainsi qs6=0.06Mpa
Couche7 :
Pl*moy=2.17 et h7=6m
Plmoy=2.29 d’ou Sable C courbe Q3
Ainsi qs7=0.12Mpa
Couche8 :
Pl*moy=0.32 et h8=1m
Plmoy=0.54 d’ou argile A courbe Q1
Ainsi qs8=0.01Mpa
Couche9 :
Pl*moy=0.92 et h9=0.875m
Plmoy=1.15 d’ou Sable B courbe Q2
Ainsi qs9=0.055Mpa
Couche10 :
Pl*moy=1.86 et h10=1.375m
Plmoy=2.11 d’ou Sable B courbe Q2
Ainsi qs10=0.08Mpa
Couche11:
Pl*moy=0.97 et h11=2.4m
Plmoy=1.1 d’ou Argile C courbe Q1
Ainsi qs11=0.06Mpa

11
Qsu =π × ∅ forage × ∑ ( q si × hi )
i=1

Qsu=3.849 MPa

3. Justification d'une fondation profonde soumise à une effort


axial:
3.1Combinaisons fondamentales:
A l'ELU: 1.35G+1.5Q=12.45 MN
A l'ELS: G+Q= 8.8 MN
3.2Combinaisons accidentelles:
A l'ELU: 1.35G+1.5Q=12.45 MN
A l'ELS: G+Q= 8.8 MN
3.3 Etats limites:
Qu=Qpu+Qsu=3.89+3.849=7.739MPa
Qc=0.5 Qpu+0.7 Qsu=4.639MPa

Vérification:
Etats limites ultimes Qmax condition
12.45 7.739/1.4=5.52 Non vérifiée
12.45 7.739/1.2 Non vérifiée

Etats limites service Qmax condition


8.8 4.639/1.1=4.21 Non vérifiée
8.8 4.639/1.4=3.31 Non vérifiée

 Il suffit que l'une des conditions soit non vérifiée pour dir eque le pieu
ne peut pas supporter la charge.
Dans ce qui suit on adoptera un pieu de 1.2m de diamètre et nous
donnons les valeur suivantes:
Qpu=5.18MPa
Qsu=6.15 MPa

Vérification:
Etats limites ultimes Qmax condition
12.45 11.33/1.4=8.09 Non vérifiée
12.45 24.8/1.2 Non vérifiée

Etats limites service Qmax condition


8.8 13.04/1.1=11.85 vérifiée
8.8 13.04/1.4=9.31 vérifiée

De même pour le pieu de 1.2m de diamètre, ile ne peut pas supporter
la charge.
D'où l'utilisation d'un groupe de pieux comme solution

le sol est supposé cohérent donc le coefficient d'efficacité est pri égale à 1
d'où:
charge limite du groupe = N* charge limite d'un pieu isolé

On adoptera un groupe composé de 2 pieux de 1.2m de diamètre donc:


 Q pu=2 ×5.18=10.36 MPa
Qsu=2× 6.15=12.3 MPa

Vérification:
Etats limites ultimes Qmax condition
12.45 22.66/1.4=16.18 vérifiée
12.45 22.66/1.2 vérifiée

Etats limites service Qmax condition


8.8 13.75/1.1=12.5 vérifiée
8.8 13.75/1.4=9.82 vérifiée

 donc ce groupe de pieux peut supporter la charge pour une


profondeur de 21m

3.Ferraillage du pieu:
3.1.Dimensionnement d’une semelle sur un pieu :
a-Hypothèses:

 La fissuration est considérée comme préjudiciable.


 Etant donné que la contrainte admissible du sol n’est pas importante
et pour être plus prudent on a décidé de fonder les semelles sur des
pieux qui augmente le contrainte sous les semelles.
 L’enrobage des armatures et de 7cm.
 La contrainte admissible du sol 1.8 bars (c’est une valeur fournie par
le dossier géotechnique).

1/Armatures longitudinales

Al =
γs
[
×
Pu

Br × f c
f e ∝( λ) 0.9× γ b ]
lf
λ= ; l f =K l 0
i

f e =400 MPa ; γ s =1.15 ; γ b=1.5


K=0.7 (Encastrement dans un massif de fondation)

l 0=15 m (Longueur du pieu) : choix ou se trouve un bon sol


I min 4 2
πϕ πϕ
i= =0.25 ; I min = ; B=
B 64 4

A.N :

l f =0.7 ×24.6=17.22 m

2
π 0.8 2
B= =1.1309m
4

I min =0.1017 m4

i=
√ 0.1017
1.1309
=0.3 m

17.22
λ= =57.4
0.3

Cas des pieux : λ> 50

∝ ( λ )=0.6 ( )
50 2
λ
=0.6 ( )
57.4 2
50
=0.79

2 2
π ( ϕ−0.02 ) π ( 1.2−0.02 )
Br = = =1.093 m ²
4 4

SEMELLE RECTANGULAIRE SOUMISE À UNE CHARGE CENTREE :

 charges : 

Nupieux=1.35G/2+1.5Q/2

G max +G semelle +G pieux


G=
2
−3 π × 1.2²
G pieux =γ b × V pieux=25. 10 × × 24.6=0.695 MN
4

−3
G semelle =γ b × V semelle =25.10 ×1.2 × 4.2× 0.8=100.8 kN

5000+100.8
G= +695.54=3245.94 kN
2

3800
Q= =1900 kN
2

N u=1.35 × 3245.94+1.5 ×1900=7232.019 kN

Al =
[ 7.232019 1.093 ×22 1.15
0.718

0.9 ×1.5
×
400 ]
=¿-0.022≤ 0

{
4 c m2
× πd=15.07 cm ²
Amin =max m A min=15.08 cm ²
0.2× B
=22.62 cm ²
100

5×B
Amax = =500.48 cm²
100


or Al ≤ 0.005× 1 Al =A min=35 cm ²
B

On va prendre un enrobage de 7cm d'où 12HA20

π ×( d−2 c) π ×(120−2×7)
e p= = =27,75 cm ≥10 cm
12 12

Alchoisi =37,7 cm ²

vérification à l'ELS:

σ bc ≤ σ bc =0,6 × f c 28 =13,2 MPa

Ns
σ bc= =4.33 MPa ≤ 13.2 MPa
B+15 × Alchoisi
2/Armatures transversales:
∅ max
l
≤ ∅ t ≤ 12mm 6.66 ≤ ∅ t ≤ 12mm
3

on prend ∅ t =8 mm

Espacement entre les barres:

{
40 cm
en zone courante St =min a+10 cm=130
min
15 × ∅ l =30 cm

St =30 cm

en zone de recouvrement
∅.f e
ls = (scellement droit )
π . τs

τ s=0.6 × ψ ² s × f t 28=2.592 MPa

l s =98024 cm

l r =0.6 ×l s =0.6 ×98024=58.94 cm

l r −10 cm
Sr = ≤ S t donc 24.45 ≤ 30 cm(vérifiée)
2

Le poteau de section (45 x 45) cm2

On a une seule semelle sur deux pieux correspondant au


poteau(45x45) cm².
Diamètre du pieu : B=1.2 m
a : côté carré du poteau
d : Hauteur utile de la semelle

3/Dimensions de la semelle
0.5(a’ – a/2) ≤ d ≤ 0.7 (a’ – a/2)

 138.75 ≤ d ≤ 195.25 cm

On choisit d =140 cm

θ=arctg
( 4.d
'
2 b −b )
=arctg (4.140
2 ×300−45 )
=45.25 °

 Largeur de la semelle
critère de résistance du béton
Pu 12.45
bs≥ = =2.021
0.2× d × f c28 0.2× 1.4 ×22

b s ≥ ∅ pieux +b ' +6 à 10 cm=2.46 m

b s=4.3 m

 Section d'acier inférieure:

{ }
2
Pu . b' b b
Ai= × max 1.1(1− ' );(1− ' 2 )
4 ×d × f su 2b 2b
Ai=184.56 cm ²

9 HA 40
 Ai= 9 HA 32 {
 vérification de la section du béton:
Pu 12.45
2 × S0 ≥ = =¿1.246
0.9 × f c 28 × sin ²θ 0.9× 22× sin ²45.25

 Acier de répartition:
des armatures supérieures As=0.1*Ai=18.46cm²

 espacement des cadres verticaux et horizontaux:


Av Ah
≈ ≈ 0.002 bs=0.3902 cm²
Sv Sh
on prend Sv=Sh=20cm

 choix du pré-poteau:
le bon choix est un pré-poteau de 1.5*1m
Pu
vérifiant a × b ≥ 0.9 × f × sin ² θ
c 28×
VI Description du programme Excel:
1-Données à introduire:

-tableau de l'essai pressiométrique


-tableau des couches et leurs niveau inférieur
-détails indiqués avec une fléche bleu 
2-Calcul effectué:
le programme est responsable de tout calcul fait après l'introduction des
données. En fait, il permet de faire un calcul pour un essai effectué sur 30
mètres.
Les résultats seront présentés dans un tableau comme suit:
Conclusion
En conclusion, la détermination des dimensions des fondations
spéciales des bâtiments a pour objet la conservation d'un état
d'équilibre stable. Donc une meilleure conception qui reflète une
meilleure résistance et encore avec le moindre coût.

D’autre part, ce stage m’as permis de découvrir le mode de


fonctionnement d’un bureau d’étude et les secrets de sa réussite qui
sont nécessairement la bonne organisation du travail et le respect

Certes, le monde professionnel est un domaine passionnant, un


domaine qui contient beaucoup de diversité.
c’est le champ lexical qui nous attire vers ce monde mystérieux.

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