Cours Méca Fluide Form

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BTS CONCEPTION DES PROCESSUS DE

REALISATION DE PRODUITS

Physique - Chimie

Mécanique des Fluides


Mécanique des Fluides
MECANIQUE : Etude des corps à l’équilibre ou en mouvement.

Fluide : milieu matériel parfaitement déformable : • liquide : peu compressible.


• gaz : compressible.
Etude du comportement des fluides et des forces internes associées.

• Hydrostatique : Etude des fluides au repos...fondée par Archimède.

• Hydrodynamique : Etude des fluides en mouvement.

Théorème d’Archimède

a- Le corps (cylindrique) a un poids P (5 N) dans l’air.


b- Immergé dans le liquide, il a un poids apparent Pa (3 N), il subit une poussée du liquide (2 N).
c- Ce poids apparent ne dépend pas de la profondeur d’immersion.
d- Le poids apparent dépend du liquide.

Un solide immergé dans un liquide subit une poussée vers le haut qui s’oppose à son poids.
Cette poussée représente la résultante de toutes les forces pressantes exercées par le liquide.
Son intensité correspond au poids du liquide déplacé pendant l’immersion totale.

Théorème

Tout corps solide complètement immergé


dans un fluide en équilibre, subit de la part de ce
fluide une poussée opposée au poids du fluide
déplacé.

Fa = ρ.V.g

Fa : poussée d’Archimède (N)


ρ : masse volumique du fluide (kg.m-3)
V : volume de fluide déplacé par le corps (m3)
g : accélération de la pesanteur (m.s-2)

Caractéristiques de la force Fa
- appliquée au centre de poussée C
(Centre de gravité du solide)
- direction verticale
- sens : vers le haut
- intensité Fa
La poussée d’Archimède exercée par l’air ambiant est faible (ρair = 1,293 kg.m-3).
Elle sera négligée quand la masse volumique des corps sur lesquels elle s’exerce, est environ 100
fois plus grande que celle de l’air.

Exercice 1 :
Un cube de longueur d’arête ℓ suspendu à un fil, est entièrement immergé dans un liquide de masse
volumique ρ en équilibre dans le champ de pesanteur.
Calculer l’intensité de la poussée d’Archimède exercée sur le solide immergé dans l’eau, le cube
est d’arête ℓ = 10 cm
(le cube est en cuivre : ρ = 8960 kg.m-3, ρeau = 1000 kg.m-3, g = 9,81 m.s-2)

Exercice 2 :
Une citerne à fioul de volume V = 2,03 m 3 est fixée par quatre points d’ancrage sur un socle de
béton.
La cuve est susceptible d’être totalement immergée dans l’eau d’une nappe phréatique.

Calculer :
1) L’intensité de la poussée d’Archimède qu’exerce l’eau sur la cuve.
2) Le poids de la cuve sachant qu’elle est à moitié remplie de fioul (ρ Fioul = 840 kg.m-3). La masse
de la cuve à vide est égale à 150 kg
ρeau = 1000 Kg.m-3
Mécanique des Fluides : Hydrostatique

Relation fondamentale de la statique des fluides

PB + ρ.g.ZB = PC + ρ.g.ZC (P + ρ.g.Z = Cste)

PB et PC : pressions du fluide aux points B et C


ZB et ZC : altitudes des points B et C
ρ : masse volumique du fluide
g : accélération de la pesanteur

P (Pa) ; z (m) ; ρ (kg.m-3) ; g (m.s-2)

- L’axe des altitudes doit être orienté suivant la verticale ascendante.


- L’origine des altitudes est indifférente, il est judicieux de la prendre au point le plus bas ou le plus
haut.
PC – PB = ρ.g.zB – ρ.g.zC = ρ.g.(zB – zC)

PC – PB = ρ.g.hBC = ΔP

hBC = zB - zC : dénivellation entre les deux surfaces planes isobares contenant les points B et C.
ΔP : différence de pression entre ces deux surfaces isobares.

Pression totale – pression relative

Ptotale = Patm + ρ.g.hAC

Peffective = ρ.g.hAC, elle représente la pression effective (ou relative)


pression uniquement due au fluide.

Dans de nombreux cas les effets de la pression atmosphérique se compensent quand elle agit sur
toutes les parois : seuls sont alors intéressants les effets de la pression due au fluide.

Exercice 3 :
Quelle est la pression due à l’eau au fond de la fosse de Mariannes* à 11022 m de profondeur.
(deau de mer = 1,03)
*
fosse sous-marine la plus profonde connue actuellement.
ρ (eau) = 103 kg.m-3
Exercice 4 : ρ (air) = 1,293 kg.m-3
Un récipient contient de l’alcool. Données : P
atmosphérique = 10 Pa
5
Calculer : A
g = 10 m.s -2

h
2) La pression effective au point B (due à l’alcool uniquement).
1) La pression totale au point B.
(La densité de l’alcool : dalcool = 0,8 et h = 13 cm) B
(On rappelle que dalcool = ρalcool / ρeau)

Dynamique des fluides incompressibles

Débit volumique et débit massique

Le débit est la quantité de matière (exprimée


par une masse ou un volume) qui passe à
chaque unité de temps à travers cette section.

S1 dm1

S’1

Si on choisit d’exprimer le débit en masse, alors on parlera de débit massique. Si on choisit en


dx1 
volume on parlera de débit volumique. On notera Qm le débit massique et Qv le débit
volumique.
V1
M
Débit massique : Débit volumique :
Qm = m/t dm2 Qv = V/t
(Kg/s) (m3/s)
S2
S’2

Relation entre débit massique et débit volumique 


dx2
V2
Qm = ρ.Qv

Équation de continuité

On peut démontrer la relation entre les sections S et les vitesses V et aboutir à


l’équation de continuité suivante :
S1 :
S2 :
V1 :
V2 :

Théorème de Bernoulli – Cas d’un écoulement sans échange de


travail (Ecoulement libre sans pompe ni turbine)
Supposons que :
- Le fluide est parfait et incompressible.
- L’écoulement est permanent.
- L’écoulement est dans une conduite parfaitement lisse.
On considère un axe (OZ) vertical dirigé vers le haut.
On note Z1, Z2 et Z respectivement les altitudes des centres de gravité des masses dm1, dm2 et
M.
On désigne par F1 et F2 respectivement les normes des forces de pression du fluide agissant au
niveau des sections S1 et S2.

En appliquant le théorème de l’énergie mécanique au fluide entre l’instant t et t’ : « La


variation de l’énergie mécanique est égale à la somme des travaux des forces extérieures. » et
en considérant que le fluide est incompressible ( ), On aboutit à l’équation de
Bernoulli : V1 :
 dm1
F1 S1

S’1
G1 Z1
L’unité de chaque terme de cette relation est le joule par kilogramme (J/kg)
On peut également écrire :

dx1
V1
M

Théorème de Bernoulli – Cas d’un écoulement avecdméchange


2 de
travail (Présence de pompe ouGde turbine) Z

Reprenons les mêmes hypothèses que précédemment. On suppose en plus qu’une machine
hydraulique est placée entre les sections S 1 et S2. Cette machine est caractérisée
S2 par une puissance
nette Pnet échangée avec le fluide, une puissance sur l’arbre P a et un certainS’rendement . Cette
 dm1  2
machine peut être soit une turbine soit une
S
pompe.
F2 
F1
1

- Dans le cas d’une pompe : le rendement est G F2 Z2


S’ donné par l’expression suivante :
2
1
G1  Z1
dx2 V2
- Dans ledx
cas 
1 d’une turbine : le rendement est donné par l’expression suivante :

V1
Entre les instant t et t’=(t+dt), le fluide échange un travail net M avec la machine
hydraulique. Wnet est supposé positif s’il s’agit d’une pompe et négatif s’il s’agit d’une turbine.
On désigne par F1 et F2 respectivement les normes des forces de pression du fluide agissant au niveau
des sections S1 et S2. dm2
G compris entre S1 et S2. Z
A l’instant t le fluide de masse (dm1 + M) est
A l’instant t’=(t+dt)
Pompele fluide de masse (M+dm2) est compris entre S’1 et S’2.
On applique le théorème de l’énergie mécanique au fluide entre t Set2 t’: « La variation de l’énergie

travail de la machine hydraulique



mécanique est égale à la somme des travaux des forces extérieures. », en considérant cette fois ci le
S’2
Turbine
Par conservation de la masse : F
et puisque le fluide G
est 2
incompressible : Z2 ,
2
on aboutit à l’équation de Bernoulli :

dx2
V2
On appelle puissance à l’arbre la puissance mécanique requise pour faire
fonctionner la pompe. On a donc la relation :
Phydraulique = η Pà l’arbre
Le rendement varie en fonction du point de fonctionnement, et dépend également de la machine.
Pour les machines usuelles, les catalogues de constructeurs indiquent qu'il se situe le plus
souvent entre 70 % et 90 %.

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