Analyse I (G.

Favi) Sciences et Technologies du Vivant EPFL

Exercices — Corrigé 7

Exercice 1. [Suites récurrentes et Suites de Cauchy]

Déterminer si les suites suivantes sont de Cauchy ou non. Calculer leur limite dans l’affirmative.

i) xn1 4
x
5 n

1
5
pour tout n A 0 et x0 0.
ii) xn1 x2n pour tout n A 0 et x0 a > R.
º
iii) xn1 2xn pour tout n A 0 et x0 1.
iv) xn1 x2n  1 pour tout n A 0 et x0 0.

Solution: Pour certains points de cet exercice nous utiliserons le critère suivant qui donne une condition
suffisante pour qu’une suite soit de Cauchy:

Soit ˆxn  une suite numérique telle qu’il existe 0  λ  1 et c C 0 avec Sxn1  xn S B cλn . Alors ˆxn  est une
suite de Cauchy (et donc convergente).

i) Pour tout n C 1 on calcule Sxn1  xn S et on trouve

4 1 4 1 4
xn1  xn S
S V xn   ˆ xn1  V Sxn  xn1 S
5 5 5 5 5
n
Ainsi, pour tout n C 1 on a Sxn1  xn S ‰ 45 Ž Sx1  x0 S. Comme x1  x0 x1 1
5
on conclut que
n
Sxn1  xn S
1
5
4
‰ Ž
5
pour tout n C 0. Ainsi la suite est de Cauchy par le critère ci-dessus.
4
Pour trouver sa limite on résoud l’équation x x  15 et on trouve lim xn x 1
5 n ª
n
ii) On remarque que la suite s’écrit xn a2 (et on le prouve par récurrence). Ainsi, si SaS A 1 la suite
est non bornée et donc elle ne peut pas être de Cauchy. Si SaS 1 alors la suite est constante à partir
n
de n 1 c’est donc une suite de Cauchy et sa limite vaut 1. Si SaS  1 alors la suite xn a2 converge
vers 0, elle est donc de Cauchy.
iii) Observons d’abord que 1 B xn  2 pour tout n > N (se démontre par récurrence). Ensuite, pour tout
n > N on calcule Sxn1  xn S et on trouve

º º 2xn  2xn1 2 1
S xn1  xn S T 2xn  2xn1 T Wº º W  º Sxn  xn1 S º Sxn  xn1 S
2xn  2xn1 2 2 2
n º n
Donc, pour tout n > N on trouve Sxn1  xn S  Š º12 DZ Sx1  x0 S ˆ 2  1 Š º12 DZ . Donc la suite est de
º
Cauchy d’après le critère ci-dessus. Sa limite se trouve en résolvant l’équation x 2x et en tenant
compte des valeurs de la suite. On trouve x 0 ou x 2 et comme 1 B xn  2 pour tout n on en déduit
que x lim xn 2.
n ª
iv) Ici on observe facilement que la suite est non bornée. Elle n’est donc pas de Cauchy.

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Exercice 2. [Vrai ou Faux (Suites)]

V F

1) Si ˆyn  est sous-suite de ˆxn  et ˆzn  est sous-suite de ˆyn , alors ˆzn  est sous-suite de ˆxn . u j

2) Une suite qui vérifie Sxn1  xn S  10n pour tout n > N est de Cauchy. u j

3) Si lim Sxn4  xn S 0 alors ˆxn  est de Cauchy. j u

n ª

4) Une suite géométrique est toujours de Cauchy. j u

5) Si ˆxn  est de Cauchy et xn ~ 0 pour tout n > N, alors ˆ

1
xn
 est de Cauchy. j u

6) Toute suite constante est de Cauchy. u j

7) Une suite de Cauchy est toujours bornée. u j

8) Une sous-suite d’une suite de Cauchy est de Cauchy. u j

9) Si ˆx2n  est de Cauchy alors ˆxn  est aussi de Cauchy. j u

10) Si ˆxn  est de Cauchy alors lim Sxnk  xn S 0 pour tout k > N. u j
n ª

Solution:

1) Vrai. Cela découle du fait que la composition de deux fonction strictement croissantes f, g  N N est
encore strictement croissante.
2) Vrai. C’est un cas particulier du critère vu dans la solution de l’exercice 1.
º
3) Faux. On peut prendre xn n qui vérifie la condition mais qui est non bornée, donc pas de Cauchy.
4) Faux. Si la raison r de la suite géométrique vérifie SrS A 1 alors la suite n’est pas bornée et ne peut donc
pas être de Cauchy.
5) Faux. Prenons xn n11 . Cette suite est convergente donc de Cauchy. De plus xn A 0 pour tout n. Par
contre la suite des inverses x1n n  1 n’est pas bornée donc pas de Cauchy.

6) Vrai. Une suite constante est banalement de Cauchy car Sxm  xn S 0 pour tous m, n > N.
7) Vrai. On le montre avec la définition ou on utilise le fait qu’une suite de Cauchy est convergente donc
bornée.
8) Vrai. Comme une suite est de Cauchy si et seulement si elle est convergente et que tout sous-suite
d’une suite convergente est convergente on en déduit le résultat.
9) Faux. La suite xn ˆ 1n n’est pas de Cauchy (car non convergente) mais son carré l’est car x2n 1
pour tout n.
10) Vrai. On sait que pour tout ε A 0 il existe nε > N tel que si m, n C nε alors Sxm  xn S  ε. En prenant
m n  k on obtient que Sxnk  xn S  ε ce qui montre l’assertion.

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Exercice 3. [Séries – QCM calculatoire]

Étudier la convergence et/ou donner la valeur de chaque série ci-dessous

Q
ª º
5
1) k 1j ª u diverge j 0j
k 0

Q 8
ª
k 1 8
2) ª j diverge j 7
u
7
j

k 1

Q sin k
ª
3
3) ˆ k
 1j diverge u ª j 0j
k 0

Q
ª 1 1 1
4) Œº  º ‘ 0j ª j
2
j 1u
k 1 k k1

Qk1 1
ª
1 2 3
5) 2 2
j
3
j
4
u divergej

k 2

Qk
ª 1 1 2 3
6) 2 2
u
3
j
4
j ªj

k 0  5k  6

Qk
ª k2
7) 3
diverge 10 j 1u ªj

k 0  5k 2  8k  4

Q k k3 3
ª
13 11
8) ª j
6
j
6
u 2j
ˆ  
k 1

Solution:
º
1) Comme xn 5
n est une suite strictement positive et strictement croissante on a que la suite des
sommes partielles tend vers ª
1
2) Il s’agit d’une série géométrique de raison r 8
mais qui commence avec k 1. On a donc

Q 8 Q
ª ª 1 k 1 8 1
k
‹   1  1  1
1
k 1 k 0 8 1 8
7 7

3) La suite sinˆk 3 k ne converge pas vers 0 (Pour s’en convaincre il suffit de remarquer qu’il existe une
infinité d’entiers k pour lesquels sinˆk 3  A 12 par exemple). Donc la série de terme sinˆk 3 k diverge. Par
Q sin k
ª
3
contre il n’est pas évident de savoir si ˆ k
 ª ou ª ou aucun des deux cas n’est possible.
k 0
À ce jour je ne connais pas la réponse!

Q
n
1 1
4) Pour étudier ce genre de série on regarde les sommes partielles sn Œº  º ‘ et on remarque
k 1 k k1
que cette somme se simplifie:
1 1 1 1 1 1 1
sn º  º  º  º    º  º 1 º
1 2 2 3 n n1 n1

Q
ª 1 1 1
Donc Œº  º ‘ lim sn lim 1  º 1
k 1 k k1 n ª n ª n1

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5) On procède comme ci-dessus et on calcule la suite des sommes partielles. On trouve

Q k 1 1 Q 12 Q
n n
1 1 1 n 1 1 1 1 1 1
sn ‹   ‹   ˆ1    
2  k1 k1 2 k 2 k1 k1 2 2 n n1
k 2 k 2

Qk1 1
ª 1 1 3
Donc lim sn ˆ1   .
k 1
2  n ª 2 2 4

Qk
ª 1 1
6) On a que 2
en effet la somme partielle sn vaut
k 0  5k  6 2

Qk Q Q k12
n n n
1 1 1 1 1
 
2  5k  6 ˆ k  2ˆk  3  k3 2 n3
k 0 k 0 k 0

7) On regarde les sommes partielles encore une fois et on trouve

Qk Q Q
n n n
k2 1 1 1 1
3  5k 2  8k  4
 1
k 0 k 0 ˆk  1ˆk  2 k 0 ˆ k  1 ˆk  2 n2

Qk
ª k2
Donc 3
1
 5k
2  8k  4
k 0

8) On calcule la somme partielle sn et on trouve (si n C 3)

Q k k3 3 Q
n n
1 1 1 1 1 1 1
sn ‹   1    

k 1 ˆ  
k 1 k k3 2 3 n1 n2 n3

Q k k3 3
ª 1 1 11
On obtient donc 1 

k 1 ˆ   2 3 6

Exercice 4. [Vrai ou Faux (Séries)]

V F

Q 1011
ª k
1) La série k
converge u j

k 0

Q 910
ª k1
2) La série k
converge u j

k 0

Q
ª 3k  1 1
3) La série Œ  ‘ converge j u

k 0 2k 2k

Q
ª 1
4) La série ˆ 1k converge absolument u j

k 1 k2

Q
ª 2k  1
5) La série ˆ 1k ‹  converge absolument j u

k 0 3k  1

Q cosk k 11
ª ˆ  
6) La série 7
converge u j

k 2

Q5
ª 1
7) La série converge
5k
u j
k 
k 0

Solutions des exercices du 1 novembre 2018

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Q
ª k  1000 k
8) La série ‹  converge absolument u j

k 0 2k  1000

Q
ª º

9) La série Š k 2  2  k DZ converge j u

k 0

Q
ª π
10) La série ‹ 1  cosˆ  converge u j

k 0 k1

Q
º
ª k
11) La série converge j u

k 1 k

Q3
ª 1
12) La série k 1
converge u j

3k 

k 0 1
3k

Q
º º
ª k5 k
13) La série converge u j

k 1 k

Solution:

1) Vrai. Il s’agit ici d’une série géométrique de raison r 10

11
 1 donc (absolument) convergente.
2) Vrai. Si on multiplie cette série par 9 on trouve la série géométrique de raison r 9
10
 1 d’où la
convergence (absolue).
3) Faux. La série est géométrique de raison r 3
2
A 1 donc divergente
4) Vrai. Nous sommes en présence d’une série alternée du type xn ˆ1n un où un n12 (et on pourrait
appliquer le critère de Leibniz pour montrer qu’elle est convergente). Or ici nous aimerions vérifier la
convergence absolue. Or on a que Sxn S n12 et cette dernière série converge (comme établi en classe).

2n1 2 2n  1
5) Faux. Le terme Sxn S vaut ici 3n1
et comme lim
~ 0 on conclut que la série n’est pas
3 n ª 3n  1
absolument convergente (elle n’est même pas convergente par le même argument.
cosˆn1
6) Vrai. On a que 0 B Sxn S U
n7 1
U B T
1
n7 1
T pour tout n C 2 (Remarquez que la suite n’est pas définie
pour n 1, on doit donc commencer la somme à n 2.) Comme la série de terme n16 converge (vu en
classe) on en déduit que la série de terme n711 converge aussi. D’où la convergence de la série par le
critère de comparaison de séries.
5n  1
52n1 5
7) Vrai. On applique le critère de d’Alembert pour les séries: on a que U xxnn1 U 5n1  5n1 52n2 1
. Donc
5n1
xn1 1
lim V V  1 ce qui montre que la série est (absolument) convergente.
n ª xn 5
»
n  1000 1
8) Vrai. On utilise le critère des racines: On a que limsup n
xn S
S lim sup V V  1 d’où la
n ª n ª 2n  1000 2
convergence (absolue) de la série.
º
9) Faux. On regarde xn n2  2  n º 2
et on constate que, pour n C 2 on a n2  2  ˆn  12 . Par
n2 2n
conséquent xn A 2n21 A 3n
2
. Comme la série harmonique diverge, par le critère de comparaison la série
en question diverge aussi.

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10) Vrai. On a
2
π ˆ1 π ˆ2 π π2 π2 1
V 1  cos ‹ V 2 sin2 Œ ‘ B 2Œ ‘  ,
n1 2ˆn  1 2ˆn  1 2ˆn  12 2 n2

où on a utilisé la trigonométrie en (1) et l’inégalité sin x B x pour x C 0 en (2).

Q n1 Q
ª ª π
Comme la série 2
converge, la série ‹1  cos‹  converge (absolument) par le critère de

n 1 n 1 n1
comparaison.
º
11) Faux. On a que xn n
n
C n1 pour tout n C 1 et donc cette série diverge par le critère de comparaison
(vu que la série harmonique diverge).
1 32k 1
12) Vrai. On écrit xk 3k  1 3k ˆ32k 2
et on utilise le critère du quotient pour trouver
3k  1
3k

xk1 3k ˆ32k  2 32k2  1 1 ˆ32k  2ˆ32k2  1

xk 3  1 3 1 ˆ32k2  2
2k k  3 ˆ32k  1ˆ32k2  2
xk1 1
En prenant la limite lorsque k ª on trouve lim V V  1 ce qui montre que la série est
k ª xk 3
(absolument) convergente.
13) Vrai. Ici aussi il faut commencer la série par k 1. On procède comme suit. On a pour tout k C 1
º º
k5 k 5 5 5 1
0 º º  º º .
k kˆ k  5  k kˆ k  k 2 k 3~2

Q
º º

Q k1
ª k5 k ª
Par le critère de comparaison, la série converge (absolument) car 3~2
converge.
k 1 k k 1

Q k1 : la suite des sommes partielles s Q k 1

ª n
Ceci se démontre comme pour le cas de la série 2 n 3~2
est
k 1 k 1
croissante et bornée car
sn 1  ‰ 231~2  331~2 Ž  ‰ 431~2  531~2 Ž  . . .
B 1  2 ‰ 231~2  431~2  . . . Ž
B 1  232~2 ‰1  231~2  . . . Ž 1  º12 sn
º
1 2
et donc sn B 1 º .
1 º
2
21

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Exercice 5. [QCM théorique]

a) La suite xn cosˆ 2πn

7
 possède

j aucune sous-suite convergente

j exactement 7 sous-suites convergentes.
j un nombre fini de sous-suites convergentes.
u une infinité de sous-suites convergentes.

Qx
ª
b) Soit ˆxn  une suite numérique positive telle que k B 2. Alors
k 0

j Pour tout k > N on a xk B 1

2k
.
j On a que lim xn 2.
n ª

Q x B 128.
ª
7
u On a que k
k 0

La série Q x diverge.
ª
2
j
k
k 0

Q x et Q y
ª ª
c) Soient ˆxn , ˆyn  deux suites numériques telles que k k divergent. Alors
k 0 k 0

Q x y diverge.
ª
j La série k k
k 0

La série Q x y diverge.
ª
j k  k
k 0

Les séries Q αx et Q βy divergent pour tous α, β > R‡ .

ª ª
u k k
k 0 k 0

La série Q αx βy diverge pour tous α, β > R‡ .

ª
j ˆ k  k
k 0

Solution:

a) La suite xn cosˆ 2πn 7

 possède une infinité de sous-suites qui sont constantes à partir d’un certain

moment (et donc convergentes). Pour le voir on considère un entier p A 0 et on construit une sous-suite
xnk de xn de la façon suivante. On pose nk k si k B 7p et nk 7p  7ˆk  7p si k A 7p. Dans ce cas, on
voit que la sous-suite ainsi construite possède les mêmes termes que xn jusqu’au 7p-ème terme et elle
est constante (égale à 1) à partir de ce moment. Pour chaque valeur de p la sous-suite ainsi construite
est différente de la sous-suite construite avec pœ ~ p.

Q x B 2 par l’inégalité triangulaire et le fait que x

ª
b) Comme k k A 0 on voit que la somme partielle sn
k 0

Q x B Q x B 2 128
n n 7
7 7
vérifie sn k Œ k‘
k 0 k 0

Q αx Qx
ª ª
c) La bonne réponse est la troisième puisque, si k converge, alors k converge aussi. Pour les 3
k 0 k 0
autres options on peut trouver des contre-exemples.

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Exercice 6. [Séries à paramètre]

Étudier la convergence des séries suivantes en fonction de c > R:

Q
ª c k
1) ‹  où c ~ 1.
k 0 1c

Q kc
ª
k
2)
k 0

Q
ª πc k
3) ‹sinˆ 

k 0 2

Q ckk!
ª k
4) k
k 0

Solution:

Q
ª
 
k
c
T  1 c  12 .
c
1) La série géométrique converge (absolument)
‹  T
1c
1c k 0
Remarque: On pourrait aussi utiliser le critère de la racine et puis traiter le cas où le critère de la racine
ne permet pas de conclure (limite 1) séparément. En effet, quand T 1c c T 1 c 12 , on a la série 
Q1
ª
n
qui diverge.
n 1

2) Pour c 0 la convergence est évidente et on peut supposer que c x 0. Alors

xk1 k1
lim V V lim ‹ ScS S cS,
k ª xk k ª k
ce qui nous permet de conclure, grâce au critère de d’Alembert, que la série converge (absolument) si
ScS  1 et qu’elle diverge si ScS A 1. Si c 1, la série diverge.

1 pour tout n > N‡ et donc la série diverge.

n
3) Pour c 2k  1 avec k > N, on a T‰ sin‰ πc
2
ŽŽ T

Pour c x 2k  1 avec k > N, on a par le critère de la racine

»
πc
lim n San S Vsin‹ V  1,
n ª 2
et donc la série converge (absolument) et sa somme vaut (c’est une série géométrique de raison r
sinˆ πc
2
)

Q
ª πc k 1
‹sin‹  .
k 0 2 1  sin‰ πc
2
Ž

4) Pour c 0, la série converge et est égale à zéro. Soit c x 0. En utilisant le critère de d’Alembert, on a
xn1 cn1 ˆn  1! nn n n
ScS cS
S
lim lim lim Vc lim .
ª ˆn  1n1 cn n!
V V W W ‹  V
n ª xn n n ª n1 n ª ‰1  1 n e
Ž
n

Ainsi la série converge (absolument) si ScS  e et elle diverge si ScS A e (et on obtient aucune information
si ScS e).
Si c  e, la suite des valeurs absolues ˆSxn S est croissante:
e
Sxn1 S Sxn S
1 n
A Sxn S
‰1  Ž
n
1 n
car la suite bn ‰ 1 n
Ž croı̂t vers e.
Comme Sx1 S ScS e, il s’en suit que lim xn x 0 . Le critère nécessaire pour la convergence d’une série
n ª
n’est donc pas satisfait et la série diverge.

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