Projet HautParleur Suspension
Projet HautParleur Suspension
Projet HautParleur Suspension
Remerciements
Nous tenions tout d'abord à remercier M. Florent Calvayrac, pour nous avoir permis
d'étudier au sein du Master de Modélisation Numérique en Physique et Mécanique et
de nous avoir guidé tout au long de ce projet.
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Table des matières
I) Historique du haut-parleur..........................................................................................5
II) Description et fonctionnement d'un haut-parleur .....................................................7
II.1) Description du haut-parleur :.........................................................................7
II.1.a) La partie structurelle : ......................................................................7
II.1.b) Le moteur...........................................................................................8
II.2) Fonctionnement.............................................................................................9
II.3) Domaine acoustique :..................................................................................10
III) Modèle géométrique et matériaux..........................................................................11
III.1) Géométrie...................................................................................................11
III.2) Matériaux...................................................................................................14
III.2.a) La membrane..................................................................................14
III.2.b) La suspension.................................................................................14
IV) Étude modale de la suspension..............................................................................16
V) Étude dynamique de la réponse du haut-parleur et de sa suspension......................20
V.1) Présentation de la méthode de simulation...................................................20
V.2) Intérêt de la suspension...............................................................................22
V.3) Effet du déplacement sur la réponse fréquentielle.......................................23
V.4) Réponse et amortissement de la membrane en fonction du matériau utilisé pour
la suspension.......................................................................................................25
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Introduction :
Le haut-parleur est une technologie assez rependue de nos jours. Que ce soit dans nos
téléphones portables, téléviseurs, voitures ou, plus communément, caché derrière la grille
ou le tissu de protection d'une enceinte, ce dernier est omniprésent dans notre vie
quotidienne. Cette technologie peut étonner au premier abord par sa relative simplicité
mais certaines parties du haut-parleur sont encore de nos jours à étudier.
Ce projet a été initié par Cyrille PINTON, fondateur de sa propre entreprise de création
et réparation de système audio. Il a en effet rencontré des problèmes liés à la résonance de
la suspension en caoutchouc de haut-parleur à des très basses fréquences. Le but de ce
projet est donc de déterminer l'influence de la suspension en caoutchouc d'un haut-parleur
sur la résonance de ce dernier, et donc sur la qualité de la restitution du spectre sonore
qu'il doit reproduire.
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Rédaction
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Planning du projet
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I) Historique du haut-parleur
Les premiers hauts parleurs naissent au milieu du XIXème siècle avec la volonté de
retranscrire un son préalablement enregistré (phonographe) ou un son transporté sur
une longue distance (téléphone). L'invention du haut-parleur coïncide ainsi avec
l'invention du téléphone puisque c'est le scientifique allemand Johann Philipp Reis qui
intégra le premier haut-parleur électrique dans le tout premier téléphone, il y a de cela
plus d'un siècle et demi. Ce tout premier haut-parleur était capable de retranscrire des
sons purs mais aussi une voix humaine mais de manière peu intelligible. Ce n'est qu'en
1876 qu'une voix humaine peut être retranscrite de manière compréhensible grâce au
haut-parleur intégré au premier téléphone breveté d’Alexander Graham Bell. Il est à
noter que quelque année plus tard, en 1881, Nikola Tesla de son coté développa et
incorpora un de ces tout premiers haut-parleurs pour sa version du téléphone, mais il
ne déposa pas de brevet. Parallèlement, Thomas Edison développa un système
permettant de retranscrire acoustiquement un son préalablement enregistré sur des
cylindres phonographiques de son invention. Il en découla un brevet déposé en Grande
Bretagne.
Dans les années 30, on commence à utiliser des combinaisons de deux à trois haut-
parleurs pour augmenter le volume acoustique et la réponse fréquentielle dans des
systèmes de restitution sonore (ce type de configuration se généralise notamment grâce
à l'arrivée du son au cinéma). A partir de ce moment et jusqu'aux années 40, les
recherches autour du haut-parleur se focalisent surtout sur son rendement, le plus
souvent au détriment de la bande passante et de la distorsion, grâce à l'utilisation de
pavillons qui éliminaient pour un long temps la nécessité d’une enceinte acoustique.
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Les années 50 et 60 furent marquées par l'apparition des premières enceintes
acoustiques qui permirent d'augmenter considérablement le rendement des hauts
parleurs et de produire une meilleure qualité sonore. A partir des années 70, l’industrie
de l’enceinte acoustique prit alors le chemin de la miniaturisation, grâce à des petits
hauts parleurs à résonance basse et à des équipages mobiles à fort déplacement le tout
noyé à l’arrière dans une abondante laine de verre.
Aujourd’hui il existe une assez large diversité de haut-parleurs, on peut citer par
exemple les hauts parleurs électrostatiques, piézoélectriques ou encore les hauts
parleurs à plasma. Mais le haut-parleur électrodynamique reste de nos jours la
technologie de restitution sonore la utilisé puisqu’elle représente plus de 90% des haut-
parleurs utilisés dans le monde.
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II) Description et fonctionnement d'un haut-
parleur
Le haut-parleur électrodynamique est un transducteur dont le rôle est de traduire les
variations de grandeur électrique à ses bornes en une modification d'une grandeur
acoustique, ceci grâce à un travail mécanique. En fait, c'est le déplacement de la
membrane, un solide de forme creuse le plus souvent, qui est à l'origine même des
variations de la pression acoustique du local d'écoute, elles-mêmes responsables du
son perçu par l'auditeur.
• Une membrane qui agit tel un piston et repousse les molécules d’air
environnantes. De la taille de cette membrane dépend directement la
gamme de fréquences retranscrites.
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II.1.b) Le moteur
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• Une bobine mobile disposée sur un support cylindrique au centre du haut-
parleur dans le sens axial, qui traverse par un courant et sous l’effet d’un
champ magnétique va imposer un déplacement a la membrane a laquelle
elle est rattaché. Du diamètre de la bobine dépendra en partie la puissance
du haut-parleur.
II.2) Fonctionnement
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La force F est proportionnelle à I si B est constant (ce qui est le cas si l'ensemble
magnétique est bien conçu) et si L est constant quel que soit le déplacement de la
bobine : il faut donc veiller à ce que la bobine soit montée symétriquement par rapport
au champ, de manière à ce que la longueur de fil qui sort de l'entrefer soit compensée
par celle qui rentre dans l'entrefer.
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III) Modèle géométrique et matériaux
III.1) Géométrie
Pour commencer nos travaux de simulation, nous avons commencé par modéliser un
haut-parleur sur SolidWorks. La partie électrodynamique n'étant pas au cœur de notre
problème, nous avons décidé de simplement modéliser la membrane ainsi que la
suspension d'un haut-parleur 18'' d'un haut-parleur existant et fonctionnel dont nous
pûmes trouver les dimensions sur internet.
Toutes les pièces utilisées pour notre simulation ne possédaient pas de géométrie
complexe, il nous était donc, une fois les différentes fonctions du logiciel reconnues,
possible de créer nos différentes pièces suivant le cheminement suivant :
Pour construire chacune des pièces, nous avons commencer par créer leur profil
plan.
Profil de la suspension
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Ensuite, à partir de ce simple segment, nous avons créé une surface plane.
Puis par simple rotation nous avons pu créer les pièces dans leur intégralité.
Pour ce qui est de l’assemblage des deux pièces, nous avons précéder ainsi :
Nous avons tout d’abord contraints les deux pièces sous SolidWorks grâce a des
contraintes coaxiale et de coïncidence. Ce qui nous a permis après ouverture du
modèle sous Abaqus, d’avoir un bon positionnement des pièce les unes par rapport aux
autres. Il nous juste suffit pour attacher les les deux pièce d’ajouter par la suite une
contraintes « Tie » sous Abaqus.
Les trois prochaines pages sont des mises en plan détaillées de nos pièces et de leur
assemblage.
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A partir de ce modèle 3D nous avons développé un modèle plus simple en 2D pour
la suite de cette étude.
Une fois l’assemblage importé sous Abaqus et une fois une contrainte définie entre
nos deux pièces, une condition aux limites doit être définie pour fixer le modèle de
façon réaliste. On a pour cela encastrer les nœuds situés sur la partie inférieure de la
suspension comme suit :
En
castrement de la suspension
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III.2) Matériaux
Pour le choix des matériaux à utiliser pour la suspension et la membrane, nous nous
sommes basé sur des document extraits de « Voice Coil », un périodique sur l'industrie
des haut-parleurs, que Cyrille Pinton a eu la gentillesse de nous fournir. Nos
simulation se feront donc avec des matériaux réellement utilisé pour ce type de
technologie.
III.2.a) La membrane
Les membranes de haut-parleurs sont fabriquées en matériaux rigides qui vont
pouvoir résister aux vibrations sans se déformer. La plupart sont en carton traité, mais
on en trouve également en Kevlar, en fibre de carbone tressées voire même en
aluminium. Pour notre simulation, nous avons utilisé une membrane en carbone.
Nous avons donc choisi d'utiliser une membrane en carbone, dont les propriétés sont
les suivantes :
Fibre de Carbone
Densité 1,81
Module d'Young (en Pa) 228.10⁹
Coefficient de Poisson 0.33
Propriétés de la fibre de carbone composant
la membrane
III.2.b) La suspension
Concernant les suspensions, elles sont maintenant faites à base d'élastomère,
comme le caoutchouc par exemple. Ces matériaux possèdent en effet des propriétés
très intéressantes : ils peuvent supporter de très grandes déformations avant rupture.
Dans notre cas, ils vont amortir le déplacement de la membrane pour que cette dernière
ne se déforme pas, ce qui altèrerait le son et, à terme, endommagerait cette dernière.
Le but de ce projet étant de déterminer l'influence de la suspension, nous avons
utilisé plusieurs matériaux différents pour définir notre suspension.
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Description rapide des matériaux utilisés pour nos simulations :
• Caoutchouc naturel : c'est un polymère hydrocarboné élastique confectionné a
partir du latex qui est produit naturellement par certaines plantes, mais il peut
également être synthétisée.
• Hytrel 3078 et Arnitel EL250 : ce sont des élastomères thermoplastiques poly
ether-ester qui possèdent la flexibilité du caoutchouc et aussi la robustesse des
matières plastiques.
• Santoprene 70 : C'est un élastomères thermoplastiques (TPE) obtenu par
mélange de caoutchouc EPDM et de polypropylène.
Malheureusement, le temps consacré à cette étape n’a pas été suffisant pour mettre
en œuvre des simulations avec une modélisation avancée de ces matériaux en
incorporant des effets de viscoélasticité et d’hyperélsaticité.
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IV) Étude modale de la suspension
La première étude que nous avons menée a été de trouver les modes de vibrations de
la structure. Le but était de déterminer s'il y avait une résonance de la suspension à une
fréquence correspondant au spectre audible (20 – 20000 Hz). Nous avons pour cela
effectué une recherche de modes avec différents types de maillage, sur notre modèle
3D mais aussi pour le modèle 2D puisque ce type de système est le plus souvent
modéliser par ce biais, pour déterminer quelle était la configuration optimale de
maillage à utiliser par la suite. La dernier point à noter est que pour la détermination
des modes propres, nous n'avons uniquement utilisé la suspension faite en caoutchouc
naturel qui nous servira ici de matériau témoin.
Sur les deux prochaines pages, nous avons représenté les six premiers modes propres
de la suspension obtenus à partir d'Abaqus.
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Les trois premiers modes propres de la suspension
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Quatrième au sixième modes propres de la suspension :
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Impact du maillage sur les premiers modes propres de la suspension
Ici, nous avons tenté de voir si le maillage a une certaine influence sur le calcul des
modes propres de la suspension du haut-parleur. Nous avons donc calculé les modes
propres de la suspension sous Abaqus avec différents maillages en modifiant le type
d'élément entre chaque calcul.
Les premiers modes propres calculés pour une suspension en caoutchouc naturel
nous permettent donc de mettre en évidence une fréquence de résonance aux alentours
de 27 Hz, c'est à dire à la limite du spectre audible dans les très basses fréquences. On
peut s'apercevoir également que le maillage choisi a un certain impact sur nos
résultats. En effet, en utilisant des éléments 3D linéaires, on obtient des variations de
fréquences non négligeables . On peut donc proscrire les éléments linéaires pour les
études à suivre. L'utilisation ici d'éléments 2D semble bien appropriée à ce type de
structure même si un calcul par éléments 3D quadratique semble plus précis.
Pour la suite de ce projet, pour un minimum de fiabilité dans nos résultats, nous
choisirons les éléments hexaédriques quadratiques pour mailler nos différentes pièces.
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V) Étude dynamique de la réponse du haut-
parleur et de sa suspension
Dans cette dernière partie nous consacrerons notre étude numérique à la réponse
fréquentielle de ce haut parleur ainsi que l'impact que peut avoir la suspension sur celle
ci et sur l'amortissement global de la membrane. Pour cela nous présenterons tout
d'abord la méthode de simulation employée pour cette étude. Puis nous comparerons
les réponses de modèle présentant ou non une suspension pour voir l'intérêt de celle ci.
Nous verrons ensuite que le choix de l'amplitude de notre condition aux limites peut
entrainer des non-linéarités dans la réponse du haut parleur. Finalement nous
observerons comment est amortit la membrane du haut parleur en fonction du matériau
utilisé pour la suspension.
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Amplitude du déplacement imposé en fonction du temps
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Nous avons choisi ce profil de déplacement imposé puisque si nous avions
commencer une simulation avec la membrane déjà tirée vers le bas, des problèmes de
stabilités se présentaient. En effet dans cette configuration le membrane vibrait
beaucoup lors de nos essais alors que nous n'avions pas encore lâché la membrane.
A cette condition aux limites nous avons affecté trois types d'amplitude globale A
pour le déplacement :
• A = 0.1mm pour voir le comportement avec une faible perturbation
• A = 1 mm pour étudier le comportement avec une perturbation moyenne
• A = 4 mm pour étudier ce comportement mais avec une amplitude forte
Nous verrons par la suite l'impact que peut avoir l'amplitude du déplacement choisi
sur la réponse du haut-parleur.
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On peut très vite remarquer que dans le cas où la suspension est présente
l'amortissement se fait de manière très brutale alors que pour le modèle contenant la
suspension l'amortissement se fait sur un lapse de temps beaucoup plus long, L'ajout
d'une suspension au haut parleur permet un bon amortissement de la membrane lors de
son déplacement, permettant ainsi de limiter son usure ce qui entrainerait une
détérioration de son.
Mais l'ajout de la suspension n'est pas sans conséquence, puisque comme nous
avons pu le voir dans les précédentes pages,celle-ci résonne à très basses fréquences,
mais une modification du matériau de la membrane peut permettre de décaler cette
fréquence vers le domaine non-audible.
Nous allons dès à présent tester sur un modèle composé d'une membrane en fibre de
carbone ainsi que d'une suspension en caoutchouc naturel, les trois amplitudes de
déplacement imposé pour en observer l'impact sur la réponse fréquentielle de ce
système.
Voici les trois réponse de notre système pour chacune des amplitude imposé (obtenu
par transformée de Fourier) :
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Réponse spectrale obtenue pour un déplacement moyen
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Première remarque sur ces différents spectres, on retrouve sur chaque graphique la
résonance calculée plutôt au alentour de 27Hz. La résonance de la suspension affecte
donc le haut parleur à des très basses fréquences. On peut également observer que
lorsque l'on augmente l'amplitude du déplacement imposé des non-linéarités dans la
réponse apparaissent faisant apparaître des harmoniques du mode propre de la
suspension.
Dans cette dernière partie nous allons lancer la simulation précédemment décrite
pour différents matériaux de suspension et pour une amplitude de déplacement
maximale, c'est a dire 4 mm. Le temps consacré à cette étude ne nous a pas permis
d'effectuer la simulation avec les trois amplitude précédemment utilisé. Nous allons
donc regarder la réponse ainsi que l'amortissement de la membrane. Pour cela nous
allons comme précédemment tracer le déplacement moyen des nœuds de la membrane
ainsi que la transformée de Fourier du signal associé.
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Matériau utilisé : Hytrel 3078 (Taux d'amortissement calculé: 0,13)
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Matériau utilisé : Santoprene 70 (Taux d'amortissement calculé: 0,18)
A partir de ces quatre signaux, nous avons ainsi obtenu les réponses spectrales
suivantes par transformée de Fourier :
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Réponse spectrale obtenue pour le matériau : Arnitel EL250
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Réponse spectrale obtenue pour le matériau : Caoutchouc naturel
En étudiant les spectres de ces mêmes courbes, nous pouvons observer l'impact de la
résonance de la suspension sur la réponse finale du haut-parleur. En effet la résonance
de la suspension est fortement présente sur tout les spectres étudiés ainsi que quelques
unes de ces harmoniques dû à l'amplitude maximale imposée sur la partie inférieure de
la membrane comme vu précédemment. On peut également observer que la fréquence
de résonance diffère pour chaque matériau utilisé, ainsi les matériaux Hytrel et Arnitel
résonnent vers 24 Hz alors que le caoutchouc naturel plutôt vers 28 Hz.
A partir de cette étape peut donc être réalisé une étude pour l'optimisation matérielle
de la suspension afin de décaler cette fréquence de résonance en jouant sur les
propriétés du matériau utilisé pour la suspension.
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Conclusion
Pour que cette étude soit complète, certains points pourraient être approfondis. En
effet, nous nous sommes rendu compte qu'il aurait peut être fallu tenir compte du
couple bobine/spider accroché à la membrane. Nous n'avons pas eu le temps de refaire
nos études, mais elles n'auraient pas changé dans leur déroulement, mais il est
probable qu'avec la masse de la bobine l'amortissement aurait été plus important.
Le deuxième point à approfondir concernerait la modélisation des matériaux de la
suspension. En effet, sur Abaqus il est possible de tenir compte des effets
d'hyperélasticités des élastomères composant cette suspension. Cette hyperélasticité
peut être à l'origine de phénomènes non linéaires et peut provoquer l'apparition
d'harmoniques non désirées qui altèreraient le son. On peut également définir dans
Abaqus des lois de comportements spécifiques à un matériau, il pourrait donc être
intéressant de trouver des lois régissant le comportement d'un caoutchouc pour
pouvoir faire nos simulations.
On pourrait également créer un modèle en thermique, pour prendre en compte
l'échauffement de la membrane et de la suspension au cours du fonctionnement du HP
ce qui induirait un léger changement de propriétés vibratoires.
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