Dissertation Sur La Cobac

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La pression continue qui s'est exercée au XVll siècle sur l’extension de

compétences de l’Eat dans la sphère économique pour atténuer la thèse


libéralisme qui prône l’interdiction de l’Etat dans l’économie en limitant le rôle
de ce dernier à la politique regalienne à conduit aux différent types
d’intervention, parmis tant figure l’intervention au moyen d'acte administratif
unilatéral qui n’est autre que la régulation, le premier type de rapport de l'Etat
dans l’économie. Reguler signifie encadrer, sanctionner, interdire et autoriser.
l’Etat en tant que prescripteur va produire des normes pour organiser
l’économie du marché et cette regulation à deux aspects, c'est dans ce
contexte que s’inscrit la régulation ssectorielle qui est l’émotion d'un organe
spéciale régulation une activité précise.Mais, il se peut que les Etats compte
tenue de leurs proximité géographique acceptent d'abdiquer à leur
souveraineté au profit d'une organisation intenationale, afin de confier la
régulation d'une quelconque activité à la fameuse organisation c'est
notamment à ce juste titre que s'inscrit la cobac.La cobac est un organe de
régulation indépendante des activités bancaires dans la zone Cemac.
Historiquement, Le droit bancaire de la CEMAC repose principalement sur la
convention harmonisation du règlement bancaire d’États de la communauté
économique et monétaire de l’Afrique centrale qui a mis en place la convention
de 199O créant la COBAC. Si non la régulation tient ses racines aux États-Unis
au cours des années 70. Loin d'être dépourvu d’intérêt, ce sujet revêt un
double intérêt, théorique et pratique. L’intérêt théorique résulte du fait que
plusieurs acteurs ont eu à thematiser sur ce sujet en pense notamment au
professeur qui affirma : <<l’économie de marchés n’est pas exclusive de
regles>>>.Cette assertion traduit parfaitement la productivité des règles
etatique organisant le marché. L’intérêt pratique pacr que l’on constate une
prolifération d'organes d’intégrations assurant la régulation sectorielle. Ainsi la
commission bancaire de l’Afriquecentrale est-elle efficace? Pour répondre à
cette interrogation nous analyserons Peémièrement l’efficacité de la COBAC (l)
et dans un second temps, les défaillances de la cobac (II).
I. La COBAC  : une régulation efficace
Ici nous analyserons COBAC : une régulation détachée des techniques
dirigistres interne(A) COBAC : une régulation qui répond aux attentes des
opérations bancaire (B)
A. une régulation détachée des techniques dirigistres interne
Du point de vu organisationnel, les membres de la commission ont été mis en
place le 22 janvier 1993 dont le président est le gouverneur de la BEAC assisté
par le vice gouverneur et un secrétaire général, celui-ci assisté d’un secrétaire
adjoint assurant la prééminence administrative. Elle comporte également
onze(11) membres nommés pour un mandat de 3 ans renouvelable deux fois
sous proposition du gouverneur de la BEAC, une commission ou son suppléant
est représentant de la commission bancaire française désigné par le
gouverneur de la banque française. Du point de vu fonctionnel, La commission
bancaire de l'Afrique centrale est une autorité indépendante à l’égard des
États membres de la communauté chargée de délivrer les agréments aux
activités bancaire. La commission bancaire de l’Afrique centrale dispose de
plusieurs pouvoirs parmis tant nous avons le pouvoir consultatif en matière
d’activités bancaire le pouvoir repressif : sanctions assimilable aux amendes ou
encore sanctions purement administratives par exemple retrait d’agrément
ainsi que le pouvoir disciplinaire : qui résulte en une blâme. Il convient de noter
que la cobac en tant qu'organe de régulation à un caractère juridictionnel, ces
décisions sont susceptibles de recours devant la BEAC, c'est la cour de justice
de la CEMAC qui est juge en dernier ressort. Ainsi, c'est dans ce contexte que
le professeur Du Marais dans son ouvrage intitulé << droit public de la
régulation économique >> souligne que la régulation indépendante suppose la
combinaison de trois(3) pouvoirs à savoir :
-le pouvoir d’édicter les règles dans le secteur que l'organe soit elle-même à
l’origine de cette productivité des normes, d’autres part un pouvoir de
surveiller les opérations, ce pouvoir exécutif doivent effet se traduire par
l’exécution d’un contrôle sur l'application des normes : ici le régulateur doit
contrôler les comportements concurrentiels des opérateurs et enfin le pouvoir
de répression : sur sanctionnant les comportements attentatoire à la
concurrence.
B. COBAC  : une régulation qui répond aux attentes des opérations
bancaires
La fonction de la régulation économique est liée à la modernisation de l'Etat.
Dans les pays de la CEMAC, les premières autorités de régulation économique
sont d’une apparition récente, il s'agit par exemple en République du Congo de
la régulation du secteur de l’électricité crée par la loi numéro 16/2003 du 10
avril 2003, l'agence de régulation du secteur de l'eau instituée par la loi
numéro 13/2003. S’agissant de la régulation bancaire, il convient de rappeler
que le secteur bancaire des États de la CEMAC a été frappé par divers crises.
Dans l’année 80 la régulation en Afrique centrale était contrôlée par les
structures nationales mis en place au sein du conseil national du crédit de
chaque États membres, au congo cette mission était assignée à la commission
de contrôle de banques. Les enjeux important de la croissance économique et
du développement de la crédibilité du système bancaire moteur indispensable
d'une économie qui se veut moderne ont déterminé leaders économiques
sous instance des institutions de breton woods (FMI et la banque mondiale), et
de France. Consistant à réfléchir sur les mesures efficaces et de pérennité de
l’activité bancaire.il a fallu, alors supprimer les anciens techniques dirigistres
centralisés qui caractérisaient l'Afrique centrale. Ainsi plusieurs réformes ont
vu le jour parmis tant figure la commission de l'Afrique centrale pours outenir
le système bancaire de la sous-région. Parmis les mérites du cobac figurent
l’inventaire de la réécriture d’un dispositif de supervision bancaire. En effet
pour pallier aux systèmes ancien défaillant la COBAC a instauré des dispositifs
fondés sur le contrôle qui jusqu’à preuve du contraire ne semble pas faillible, à
ce titre nous pouvons noter : Le règlement de la COBAC 93/02 relatif aux fond
propres nettes investissements de crédit, le règlement de la cobac 3/11relatif
aux participants aux établissements de crédit dans le capital de l’entreprise, le
règlement de la cobac 0009/01 portant fiscalité du capital social minimum des
établissements de crédit etc. Dans cet même ordre d'idée on peut souligner
l’incorporation qu’à fait la cobac des règles du droit OHADA afin de garantir et
d’instaurer un climat d’affaires propice tout en assurant la sincérité des
informations bancaire, notamment en matière comptable. En fin on peut
accorder du crédit sur le contrôle bancaire effectué par la cobac, qui est un
contrôle sur pièce et au lieu de l’établissement de crédit. Article 10 de l’annexe
de la convention portant création de la cobac.
II. Les défaillances de la cobac
Ici nous examinons la Cobac : un démembrement de la BEAC (B) et
l’empiétement de la politique intégrationniste par les Etats membres (B)
A. La COBAC  : un démembrement de la BEAC
Les difficultés sont d'autant plus marquantes quant à la complexité de la
répartition des compétences entre la commission bancaire de l’Afrique
centrale et un autre superviseur mis en place par la communauté
économique et monétaire de l'Afrique centrale elle-même. On pense
notamment à la banque centrale des États de l’Afrique centrale, qui assure
même la tutelle de la commission bancaire de l’Afrique centrale. A s'en tenir
aux dispositions de l'article 5 de l’annexe portant création de la commission
bancaire de l’Afrique centrale << la banque centrale des Etat de l'Afrique
centrale assure son budget avec le concours de son personnel le
fonctionnement de la commission>>. Il serait impossible de parler de
l’indépendance de la commission bancaire de l’Afrique centrale lorsque
l'instance dirigeante et fonctionnelle est les mêmes que ceux de la BEAC. La
cobc est présidée par le gouverneur de la BEAC, on peut même aller loin en
transposant les allégations d’Odile Barron sur la déconcentration structurelle
de l'Etat :<< c’est toujours le même marteau qui frappe on a juste raccourci les
manches>>.c'est d’ailleurs ce qui a été dénoncé par le rapport du fond
monétaire international rapport N-06 321 sur l’évolution du système financier
et d’observation des normes et code du secteur financier aux termes duquel il
est souligné que :<<le niveau d’intermédiaire, l'un des plus faibles
d'Afrique,pâtit des limites imposées aux taux crediteur et débiteur qui ne
reflète pas les fondamentaux du marché, des lacunes des cadres juridique et
judiciaire du manque de fiabilité du système de paiement (…) le manque
d’indépendance de la commission bancaire de l’Afrique centrale nuit à
l’efficacité du contrôle.
B. l’empiétement de la politique integrasioniste par les Etats membres
Dans une organisation d’intégration, les Etats membres abdiquent à leur
souveraineté dans certains domaines au profit de l'organisation. Ce qui
revient à dire que le domaine cible relèverait daureavant de la compétence
exclusive de l’organisation, c'est avec cette philosophie que la cobac a été
instituée par les six (6) membres de l'organisation avec pour mission principale
la supervision des activités bancaire pour assurer ainsi le rôle de gendarme des
banques. Cependant l'on constate les manquements à l'observation de la
politique integrasioniste de la part des États de la sous-région, qui ont mis en
place dans le niveau interne d’autres acteurs qui intervienne dans la
régulation des opérateurs bancaires tels que le ministre des finances, le conseil
national de crédit ainsi que les associations professionnelles des établissements
de crédits. Avec la mis en place des acteurs preciter forcée est de constater que
les Etats n'accorde que le contrôle technique à la commission bancaire de
l’Afrique centrale, ces dernier conservent l’entière maîtrise de leur système
bancaire, l'initiative des enquêtes reste l'apanage des pouvoir étatique de
même l'ouverture des procédures. Au sens de l’article 2 de la convention de
1992 portant harmonisation de la réglementation bancaire des États de
l’Afrique centrale <<au sens du présent document, l’autorité monétaire est le
ministre chargé de la monnaie et de crédit>>. Cette chargé incombe aux
ministres des finances des Etats membres, de même l'article 3 du trait précité
dispose :<<l’autorité monétaire a pleine compétence sur les matières autre
que celle dévolues à la commission bancaire ou n'exige pas l'avis conforme de
celle-ci>>. Il convient de signaler l’élargissement des attributions des
ministères de finances au niveau d'integration.

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