Comptabilite Des Societe Istck 2022-1
Comptabilite Des Societe Istck 2022-1
Comptabilite Des Societe Istck 2022-1
Objectif du cours
a) Objectifs généraux
b) Objectifs spécifiques
INTRODUCTION
L’Acte uniforme relatif au Droit Comptable et à l’Information Financière de l’OHADA
dispose, dans ses articles 1 et 2 :
Elle classe, saisit, enregistre dans sa comptabilité toutes opérations entrainant des
mouvements de valeur qui sont traitées avec des tiers ou qui sont constatées ou
effectuées dans le cadre de sa gestion interne ;
Elle fournit, après traitement approprié de ces opérations, les redditions des comptes
auxquelles elle est assujettie légalement ou de par ses statuts, ainsi que les
informations nécessaires aux besoins de divers utilisateurs.
Tout commerçant, personne physique ou morale, est soumis au respect des obligations
légales relatives à l’organisation et à la tenue de la comptabilité, par l’enregistrement des
opérations touchant à ses activités commerciales réalisées au sein de son entité ainsi
appelée entreprise.
Et sont astreintes à ces dispositions, toutes les entreprises soumis aux dispositions du droit
commercial, notamment les sociétés commerciales, produisant des biens et des services
marchands ou non, des activités économiques à titre principal ou accessoire, qui se fondent
sur des actes répétitifs.
A ce titre, l’entreprise doit tenir un journal enregistrant les opérations commerciales au jour
le jour, un grand livre avec une balance récapitulative, un livre d’inventaire, etc., et ce dans
le cadre du précis de la comptabilité générale.
Ainsi, la première partie sera consacrée à une brève présentation des caractéristiques
juridiques des contrats de sociétés commerciales, conformément à des dispositions
spécifiques l’Actes Uniforme relatif au Droit des Sociétés commerciales et Groupement
d’intérêt économique.
La deuxième partie sera, quant à elle, consacrée à la comptabilisation des opérations liées à
la création de sociétés et la réalisation des apports, à la transformation ainsi qu’à la
dissolution et liquidation des sociétés commerciales.
1ère Partie
1. Introduction
Les sociétés commerciales sont régies principalement par l’Acte Uniforme relatif au Droit des
Sociétés Commerciales et du Groupement d’intérêt Economique, qui fixe les dispositions
générales sur les sociétés commerciales, leurs formes juridiques, modalités de gestion et
m mécanismes de leur liquidation, applicables dans tous les pays partis au Traité OHADA.
Selon l’esprit de l’article 4 de l’Acte uniforme révisé adopté le 30 janvier 2014, une société
commerciale est créée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent, par un contrat,
d’affecter à une activité des biens en numéraire ou en nature, ou en industrie, dans le but de
partager le bénéfice ou de profiter de l’économie qui peut en résulter. Les associés
s’engagent à contribuer aux pertes dans les conditions prévues par le présent Acte uniforme.
1. Qualité de l’Associé
Toute personne physique ou morale peut être associée dans une société commerciale
lorsqu’elle ne fait l’objet d’aucune interdiction, incapacité ou incompatibilité visée
notamment par l’Acte uniforme.
A ce titre
Les mineurs et les incapables ne peuvent être Associés d’une société dans laquelle ils
seraient tenus des dettes sociales au –delà de leurs apports.
Deux époux ne peuvent être associés d’une société dans laquelle ils seraient tenus
des dettes sociales indéfiniment ou solidairement (exemple des sociétés en nom
collectif et en commandite simple).
2. Nombre d’associés
Le nombre d’associés ou d’actionnaires peut varier selon la forme juridique ou les réalités de
chaque société. Une société peut être constituée par deux ou plusieurs personnes (physique
ou morale) en qualité d’Associés (Actionnaires), ce qui consacre la pluralité d’Associés.
De même qu’une société commerciale peut être fondée par une seule personne
conformément à l’Article 5 de l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés et de Groupement
d’intérêt économique de l’OHADA, qui stipule qu’une société commerciale peut être
également créée par une seule personne, dénommée « Associé unique », par un acte écrit.
3. Classification des sociétés commerciales
Le caractère commercial d’une société est établi en fonction de sa forme ou de son objet.
Selon l’Art.6 de l’Acte uniforme de l’OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du
groupement d’intérêt économique, sont commerciales à raison de leur forme et quel que
soit leur objet :
Ici, c’est-à-dire d’après l’Acte uniforme, les sociétés commerciales sont groupées en deux
catégories que sont « sociétés des personnes et sociétés des capitaux ».
Sont celles formées essentiellement en considération de la personne des Associés. Elles sont
basées sur la solidarité réciproque de ceux –ci et entraînent pour eux du fait de la
responsabilité illimitée, des risques les plus étendus et leurs parts sont en principe
incessibles aux tiers.
La société en participation est celle dans laquelle les Associés conviennent qu’elle ne sera
pas immatriculée au registre du commerce et du crédit mobilier et qu’elle n’aura pas la
personnalité morale. Elle n’est pas soumise à publicité et son existence peut être prouvée
par tous moyens.
Les Associés en participation sont souvent connus sous les notions de syndicat ou de
consortium.
Sociétés de fait
Ici l’accent est mis plus sur le capital que sur la personnalité des Associés. La responsabilité
des Associés est limitée à leur mise ; et leurs droits sont généralement représentés par des
titres négociables appelés « actions » dont la cession est relativement facile de sorte que le
nombre et la personnalité des Actionnaires peuvent varier constamment.
Qui n’est pas à confondre avec la société par action à responsabilité limitée, forme reconnue
en droit commercial congolais, la société à responsabilité limitée est une société dans
laquelle les Associés ne sont responsables des dettes sociales qu’à concurrence de leurs
apports et dont les droits sont représentés par des parts sociales.
La SARL est une société de type hybride, qui est à cheval entre les sociétés des personnes et
des sociétés des capitaux.
Elle peut être créée par une personne physique ou morale, ou entre deux ou plusieurs
personnes physiques ou morales.
Le capital social minimum doit être l’équivalent d’un million (1 000 000) de FCFA1au moins et
divisé en parts sociales dont la valeur nominale ne peut être inférieure à cinq mille FCFA.
La société anonyme est une société dans laquelle les Actionnaires ne sont responsables des
dettes sociales qu’à concurrence de leurs apports et dont les droits des apports sont
représentés par des actions. La société anonyme peut ne comprendre qu’un seul
actionnaire.
Le capital social minimum est fixé à l’équivalent de 10 000 000 FCFA reparti en actions de
valeurs égales dont le montant minimum est également l’équivalent de 10 000 FCFA. Les
apports en nature souscrits sont libérés intégralement tandis que les apports de numéraire
sont libérés d’un minimum légal soit le quart (1/4).
Le groupement d’intérêt économique n’est pas une société commerciale. C’est une
personne morale qui a pour but exclusif de mettre en œuvre, pour une durée déterminée,
tous les moyens propres à faciliter ou à développer l’activité économique de ses membres, à
améliorer ou à accroître les résultats de cette activité.
Activités :
1
En attendant les dispositions particulières, il peut être pris en considération l’équivalent en monnaie locale.
- Son activité doit se rattacher essentiellement à l’activité économique de ses
membres et ne peut avoir qu’un caractère auxiliaire par rapport à celle-ci.
- Lorsque le GIE a une activité commerciale, il a la capacité de conclure des contrats ;
- Il peut émettre des obligations si ses membres sont de SA (sociétés anonymes).
Succursales
La succursale peut être l’établissement d’une société ou d’une personne physique étrangère.
Sous réserve de conventions internationales ou de dispositions législatives contraires, elle
est soumise au droit de l’Etat partie dans lequel elle est située.
Quand elle appartient à une personne étrangère, la succursale doit être apportée à une
société de droit, préexistante ou à créer, de l’un des Etats parties, deux ans au plus tard
après sa création, à moins qu’elle soit dispensée de cette obligation par un arrêté du
ministre chargé du commerce de l’Etat partie dans lequel la succursale est située.
Les succursales des sociétés déjà immatriculées dans un Etat membre doivent être
immatriculées au registre de l’Etat dans lequel elles sont établies dans le mois, de même que
pour les succursales des sociétés « étrangères ».
La création d’une société doit est soumise au respect de certaines règles ou conditions, et
doit comporter certaines indications importantes dans les statuts.
Les conditions de validité pour la constitution d’une société commerciale sont notamment :
- Le respect de règle générale de validité : consentement des parties, capacités
juridique, un objet et une cause licite.
- L’immatriculation au Registre de commerce et du crédit mobilier (RCCM).
- L’enregistrement auprès de l’administration fiscale.
- La publication du contrat de société pour information au tiers dans le journal
d’annonces légales (journal officiel ou moniteur) dans un délai de 15 jours.
Les statuts constituent soit le contrat de société, en cas de pluralité d’Associés, soit l’acte de
volonté d’une seule personne, en cas d’Associé unique.
Ils sont établis par acte notarié ou par acte sous seing privé, et doivent contenir certaines
mentions et énoncer :
Toute société est désignée par une dénomination sociale dans laquelle le nom d’un ou
plusieurs ou anciens Associés peut être inclus. Cette dénomination sociale doit figurer sur
tous les actes et documents émanant de la société et destinés aux tiers, et doit être
précédée ou suivie immédiatement en caractères lisibles de l’indication de la forme juridique
(SNS, SCS, SARL, SA, SAS) de la société, du montant de son capital social de l’adresse de son
siège social et de la mention de son immatriculation au registre du commerce et du crédit
mobilier.
b. Objet social
Toute société a un objet licite qui est l’activité qu’elle entreprend et qui doit être déterminée
et décrite dans ses statuts.
L’objet social peut être modifié, pour chaque forme de société, dans les conditions prévues
par le présent Acte uniforme, pour la modification des statuts.
c. Siège social
Toute société a un siège social qui doit être mentionné dans ses statuts et localisé par une
adresse o une indication géographique suffisamment reprise.
d. Durée de la société
- Par l’arrivée du terme prévu dans le contrat de société ou par l’expiration à terme (la
durée de la société ne peut excéder 99 ans à compter de sa date d’immatriculation),
sauf prorogation décidée par l’assemblée des Associés ;
- Par la réalisation ou l’extinction de son objet ;
- Par l’annulation du contrat de société ;
- Par l’interdiction d’un des Associés ou par la volonté unanime des Associés ;
- Pour toutes autres causes prévues par les statuts.
- Du fait de la perte de tout ou partie du capital.
e. Apports
Les apports représentent les biens dont les Associés transfèrent la propriété ou la jouissance
à la société et en contrepartie desquels ils reçoivent des droits dans le capital social
proportionnels à la valeur de leurs apports sous forme des titres sociaux (parts sociales ou
actions). On distingue :
Les apports en industrie (apports de main d’œuvre) : ils sont représentés par la mise à la
disposition de la société des connaissances techniques, du travail, du savoir-faire d’un
Associé. Ne pouvant généralement être réalisé, l’apport en industrie n’est pas un élément
constitutif du capital et il est de ce fait interdit dans certains types de sociétés, notamment
les sociétés anonymes .Mais l’apport en industrie donne lieu à l’attribution des titre sociaux,
ouvrant droit au vote et au partage des bénéfices et de l’actif net, à charge de contribuer aux
pertes .Les titres sociaux ainsi que les droits liés aux apports en industrie ne peuvent excéder
25 %des bénéfices, des pertes ni de l’ensemble de droit de vote .Et les titres liés aux apports
en industrie ne sont cessibles ni transmissibles et n’ont pas de valeur nominale.
f. Titres sociaux
La société émet des titres sociaux (actions ou parts sociales) en contrepartie des apports
faits par les Associé ou Actionnaires. Ils représentent les droits des Associés et sont
dénommés actions dans les sociétés des capitaux et parts sociales dans les autres sociétés.
1°) un droit sur les bénéfices réalisés par la société lorsque leur distribution a été décidée ;
2°) un droit sur les actifs nets de la société lors de leur répartition, à sa dissolution ou à
l’occasion d’une réduction de son capital ;
3°) le cas échéant, l’obligation de contribuer aux pertes sociales dans les conditions prévues
pour chaque forme de société ;
4°) le droit de participer et de voter aux décisions collectives des Associés, à moins que le
présent Acte uniforme en dispose autrement pour certaines catégories de titres sociaux.
g. Capital social
Toute société doit avoir un capital social librement déterminé et indiqué dans ses statuts. Le
capital social représente le montant des apports en capital faits par les Associés (Associé) à
la société.
Le capital social est divisé en parts sociales ou en action, selon la forme de la société.
Toutefois, un capital social minimum peut-être fixé et requis en raison de la forme ou de
l’objet de la société.
Le montant du capital social est librement déterminé par les Apporteurs. Toutefois l’Acte
uniforme relatif au droit des sociétés commerciales a fixé un capital social minimum à
certaines sociétés en raison de leur forme ou de leur objet.
Le capital social est fixe. Toutefois, il peut être augmenté ou réduit, pour chaque forme de
société, dans les conditions prévues par le présent Acte uniforme, pour la modification des
statuts.
2ème PARTIE :
Lors de la constitution d’une société, les associés mettent en commun des biens :
Toutefois, les écritures spécifiques liées aux conditions ou préalables de certaines sociétés
(sociétés à responsabilité limitée et sociétés anonymes) seront examinées particulièrement.
b) Ecritures de constitution
A la constitution, plusieurs comptes de capital peuvent être ouverts selon les cas spécifiques.
Il s’agit notamment :
1. Du compte 1011 capital souscrit, non appelé qui enregistre à son crédit les
promesses d’apport en espèces ou en nature, faites par les Apporteurs, par le
débit du compte109 Actionnaires, capital souscrit, non appelé.
2. Du compte1012 capital souscrit, appelé, non versé qui enregistre à son crédit la
fraction de capital en instance d’être effectivement libérée par les Apporteur
(Apporteurs).
3. Du compte 1013capital souscrit appeler, versé, non amorti, qui enregistre à son
crédit la part du capital effectivement libérée en contre partie du compte 1012
capital non versé.
4. Du compte 109 Actionnaires, capital souscrit non appelé qui retrace la créance de
la société sur les associés, pour la fraction du capital non encore appelé par les
organes compétents en cas de libération partielle. Des sous comptes peuvent
être ouverts, notamment par associé (apporteur), en vue d’un meilleur suivi de la
libération de leurs apports. Ce compte 109 figure en seconde ligne au passif du
bilan, en soustraction parmi les capitaux propres.
La promesse d’apports (dans les sociétés des personnes) ou la souscription (dans les sociétés
des capitaux) : c’est l’engagement formel pris par les associés d’apporter des biens par la
formation du capital social de la société. Les écritures seront peut-être différentes selon les
modalités de libération du capital (partielle ou intégrale).
C’est l’apport effectif des biens promis à la société. Les apports souscrits sont libérés à leurs
valeurs d’apports pure et simple à l’exception :
- Des biens grevés des dettes pour lequel on libère à la valeur mixte tout en faisant
apparaitre la dette au passif,
- Des créances reprises à une valeur d’apport inférieur à la valeur nominale : la
libération de la créance se fait (la différence) au crédit dans compte correcteur qui
peut être soit :
4621 : Associé, compte courant
4712 : créditeur divers
4911 : dépréciation compte client
A la libération, l’on débitera tous les comptes d’actifs concernés par le crédit des comptes
d’apport 4613 Apporteur, capital appelé non versé.
2(.) Immobilisation X
3(.) Stocks X
4(.) Tiers X
5(.) Trésorerie X
4613 Apporteur, cap. Appelé non versé X
Libération des apports
Si la libération des apports en numéraire s’est faite chez le notaire, l’écriture sera :
4732 Mandataire-Notaire X
4613 Apporteur, capital appelé non versé X
Après toutes les formalités, lorsque le notaire transfère les montants libérés à la société :
5... Trésorerie X
4732 Mandataire-Notaire X
Après la libération du capital, le compte 1012 capital souscrit appeler non versé devient sans
objet, d’où il sera soldé, pour la quote-part du capital effectivement libéré, en le virant dans
le compte 1013 capital souscrit appeler verser et non amorti par l’écriture suivante :
Si les frais de constitution sont détaillés par nature, ils seront enregistrés en débitant les
comptes de charge concernés par le crédit du ou des compte(s) financier (s) ou de créances
spécifique.
5… Trésorerie X
627 Frais de publicité X
6324 Honoraire X
646 Droits d’enregistrement X
4454 Etat, TVA récupérable X
Mandataire-Notaire
4732 Engagements des frais de constitution
Illustration pratiques
A. Apports en numéraires
Exemple 1.
Le 20 janvier N, EBONDO et BANDA décident de créer entre eux une société en Nom Collectif
(SNC) au capital de 5000 000 FC divisé en 200 parts sociales de 25 000 FC de nominale
chacune. BANDA souscrit 120 parts qu’il libère en contre un chèque bancaire et EBONDO
prend le reste de parts sociales contre les espèces. La réalisation de promesse s’est faite le
10 février comme suit :
Honoraires du notaire 72000 FC, frais d’actes 80 000FC et annonce au journal officiel 15 000
FC.
Avant d’enregistre les apports souscrits par les Associés, nous allons d’abord faire des calculs
extra comptables en déterminant la valeur et les formes d’apport (en nature et en
numéraire) dans le tableau des promesses d’apport.
Capital : 5 000 000 FC
4613 Apporteurs, capital appelé, non versé 5000 000 5000 000
4612 Apporteur, apport en numéraire
Constatation de l’exigibilité de la créance su les apporteurs
Après la libération effective des apports, l’on doit passer l’écriture de régularisation ou
reclassement du capital en virant le compte 1012 Capital souscrit appeler, non versé dans
1013 Capital souscrit appeler, versé, non amorti
Actif Passif
Chèque à encaisser 3000 000 Capital social 5000 000
Caisse 1833 000 Résultat -167.000
4833 000 4833 000
B. Apports mixtes
Exemple 2.
Le 5 juin N, une société en commandite simple, AMBA et Cie, est constituée entre deux
associés, AMBA, commandite et BAMBA, commanditaire, au capital divisé en 300 parts
sociales de 20 000FC de valeur nominale. AMBA souscrit 40 parts en nature et 60 parts en
numéraire, et BAMBA promet un chèque pour couvrir le reste de parts sociales.
Le 20 juillet, date de réalisation des promesses, AMBA vire par chèque la somme due
correspondant à ses promesses d’apport en numéraire dans le compte bancaire ouvert pour
la société, et il apporte les éléments ci-dessous pour ses parts en nature, en valeurs validées
par le rapport du commissaire aux apports :
Le 22 juillet, la société procède au règlement des frais par chèque bancaire comme suit :
annonce au journal officiel 30.000 FC, Honoraire d’avocats 80 000 FC Hors Taxes, TVA 16%,
et frais d’acte 70 000 FC.
Travail à faire :
60 en numéraire=60x20 000=1 200 000 FC
C.Bilan de constitution
Actif Passif
Fonds commercial 40.000 Capital social 6000.000
Logiciel 120.000 Résultat 1 -180.000
Bâtiment commercial 360.000
Matériel de transport 180.000
Marchandise 100.000
Etat, TVA récupérable 12.800
Chèque à encaisser 4.000.000
Banque 607.200
5.820 000 5.820.000
(1) : comme les frais de constitution ne sont pas activés (immobilisés), ils sont comptabilisés
en charge, et à ce niveau ils sont enregistrés dans le compte résultat en négatif
1. Cas des apports grevés de passif (dettes) exigible ou à titre onéreux
Il, s’agit ici d’une éventualité dans laquelle une partie de biens est apportée à la société à
charge pour elle d’en payer la valeur ou de rembourser les dettes de l’apporteur.
Dans cette catégorie, on retrouve également les apports mixtes : c’est-à-dire des apports
composés des éléments de l’actif et des dettes. Dans ce cas, on évalue la situation réelle
(situation nette comptable) de l’apport de l’associé/actionnaire.
Pour la détermination de l’apport net des Apporteurs représentant les droits sociaux, on
peut procéder ainsi :
En ce qui concerne le passif exigible ou les dettes, l’évaluation se fait dans le sens inverse.
Les calculs préliminaires devront faire ressortir les apports purs et simples ainsi que les apports à
titres onéreux.
Illustration :
Le 10/5/N, une société en Nom collectif ‘EBONDO et Cie’ est créée par deux associés,
EBONDO et KABAMBA, au capital composé de 1000 parts sociales de 10.000 FC chacune.
EBONDO a libération pour 75% des parts sociales par un virement dans le compte bancaire
de la société d’un montant de 5000.000 FC et le reste en espèces.
Bâtiment commercial 600.000 FC ; Amortissement sur Bâtiment 100.000 FC ; Mobilier de
bureau 200.000 FC ; Personnel, rémunération due 300.000 FC ; clients 600.000 FC ; Brevet
1.600.000 FC ; Matériel de transport 120.000 FC ; Matières premières 600.000 FC ; Emprunt
1.100.000 FC ; Fournisseurs 200.000 FC et Emballages commerciaux 800.000 FC ;
Après le rapport d’évaluation du commissaire aux apports, le mobilier de bureau est repris à
230.000 FC, le matériel de transport est amorti de 200.000 FC, le brevet sera repris à
1.750.000 FC et les dettes fournisseurs sont réévaluées à 215.000 FC.
- Présenter les tableaux d’analyse et des promesses des apports et passer les écritures
de souscription, de réalisation des promesses et celles relatives aux frais de
constitution ;
Souscripteur de 25% des parts sociales, soit 1000 x 25/100 = 250 parts sociales
Actif net comptable (ANC)= situation nette comptable (SNC) = valeur nette comptable 5VNC)
1) Brevet :
3) Mobilier de bureau :
Valeur d’apport 230.000 FC > valeur comptable 200.000 FC ¿ ⇒Plus – value de 30.000 FC.
4) Dettes fournisseurs :
Brevet 1.750.000 FC
Clients 600.000 FC
Emprunt 1.100.000 FC
Fournisseurs 215.000 FC
Comme KABAMBA reçoit 250 parts sociales, en contrepartie d’un montant de 2.500.000 FC, il ya
donc une différence (soulte) de 3.185.000 -2.500.000 = 685.5000 FC, qui sera imputée au crédit de
son compte courant.
Tableau de promesse des apports des apports des apports purs et simples
- Ecriture de souscription
Les sociétés des capitaux procèdent souvent par une libération fractionnée du capital sur
une durée déterminée.
De même que les sociétés à responsabilité limitée (SARL) ont la possibilité de libérer au
moins la moitié des apports en numéraire et le reste du capital sur une durée des deux ans à
compter de son immatriculation.
Compte 109 Actionnaire, capital souscrit, non appelé sera également débité par le crédit du
compte 1011 capital souscrit non appelé, pour la fraction non appelée du capital.
Promesse d’apports :
Ou encore une seule écriture en lieu et place des celles relatives à la promesse et à l’appel de fonds :
521 Banque X
4613 Apporteur, capital appelé non versé X
Réalisation des apports
Reclassement du capital
Illustration :
Le 5/1/N, trois actionnaires créent une société anonyme dénommée « KIN VISION SA »au capital de
10.000.000 FC représenté par 2000 actions, souscrit selon les proportions et modalités suivantes :
EBONDO (44% en nature), MBUMBA (16% en numéraire) et NKONGOLO (40% en numéraire). Les
statuts stipulent que les apports en numéraire doivent être libérés de 50% à la constitution tandis
que ceux en nature sont à libérer intégralement.
Le 26/1/N, les frais engagés pour la constitution sont de 180 000 FC pour droit d’enregistrement ,100
000 FC HT de frais de publicité et 320 000 FC HT des honoraires ? Payés contre espèces.
Le 20/6/N, la société procède à l’appel de fonds du solde, les actionnaires se sont tous libérés par
banque comme exigé le 20/7/N.
Travail demandé :
- Présenter les tableaux d’analyse et des promesses des apports et passer les écritures de
souscription, de réalisation des promesses et celles relatives aux frais de constitution ;
- Présenter le bilan de constitution
5/1/N
5/1/N
25/1/N
Reclassement du capital
Les incidents particuliers peuvent arriver à l’étape du processus de libération des fonds
(réalisation des promesses d’apport). Il s’agit notamment des versements anticipés,
versements tardifs et de la défaillance. Ces entrainent des opérations spécifiques qui
nécessitent d’être comptabilisées au sein de la société.
Les statuts peuvent prévoir que des associés effectuent des versements supérieurs à la
fraction du capital appelé. Cela peut donner de l’aisance à la trésorerie sans que tout le
capital souscrit ne soit libéré.
Lorsqu’un actionnaire libère une fraction supérieure à celle exigée, il y a donc un versement
anticipé. Ce versement anticipé est enregistré au crédit du compte « 4616 Apporteur,
versement anticipé ».
C’est un compte de passif qui exprime les dettes de la société envers les associés
(apporteurs) qui libèrent plus que ce qui est demandé.
Lors des appels ultérieurs de fonds, on réduira à due- concurrence les sommes à verser. A
l’appel de fonds, le 4616 Apporteur, versement anticipés sera débité par le crédit du compte
467 Apporteur, restant dû sur capital appelé. Toutefois, il peut être tenu compte de ces
versements anticipés pour le paiement des intérêts statutaires sur dividendes.
NB : les versements anticipés peuvent intervenir à la souscription au moment d’un appel,
autre moment.
Dans tous les cas, le compte 4616 Apporteur, versements anticipés n’a aucune incidence sur
les écritures relatives à la souscription et à l’appel. Ainsi, il intervient dans une écriture de
libération. Il est producteur d’intérêt au prorata de temps jusqu’au moment de l’appel de
fonds pour la fraction appelée.
Etant donné qu’un délai de versement est en général prévu pour la remise des fonds
appelés, à son expiration, les associés n’ayant pas respecté leurs obligations doivent alors de
plein droit les intérêts des sommes dues calculées au taux fixé dans les statuts ou au taux
légal (déterminé en fonction du taux d’escompte de la banque centrale) si les statuts n’ont
rien prévu. Il sera également mis à charge des associés retardataires, les frais ou toute
charge engagée par la société du fait du retard de la libération des fonds.
A la libération des apports par l’associé retardataire, les écritures suivantes sont passées :
521 Banque d
4613 Apporteurs, capital non versé A
7071 Frais facturés (frais de rappel imputé) B
775 Revenus de créances divers (intérêts c
retard)
Règlement de l’actionnaire
retardataire
1012 Capital souscrit, appelé non versé a
1013 Capital souscrit, appelé vers é
Régularisation du capital a
d=a+b+ c
L’apporteur retardataire. Ces frais étaient initialement enregistrés dans des comptes de
charges par nature.
Les apporteurs défaillant s peuvent être condamnés à des dommages et intérêt si la société
a subi un préjudice du fait de leur défaillance.
Après une mise en demeure dont le coût leur est imputé, la société peut :
NB : en RDC, le marché de bourse n’existe pas, on applique la vente sur duplicata, c'est-à-
dire par l’intermédiaire d’un agent de change ou par l’intermédiaire d’une institution
compétente comme la Banque Centrale du Congo.
L’actionnaire défaillant est redevable d’intérêt de retard calculé sur la partie appelée et non
libérée.
Le produit de la vente des actions revient à l’actionnaire mais les autres frais connexes
comme les commissions et autres entraînés par cette opération sont à sa charge.
Actionnaire défaillant
4617 Frais facturé c
7071 Revenus des créances diverses (intérêt) d
775 Etat, TVA facturée e
443 Imputation des frais et intérêt de retard f
Apporteur défaillant
4617 Banque
521 Réglementant à l’actionnaire défaillant du
solde
A = montant du capital appelé de l’actionnaire défaillant ;
20/07/N : une société anonyme, Congo KBK SA est créée entre KAMBU et divers, au capital
de 9000 000 FC divisé en Actions de 30.000 FC de valeur nominale chacune. La répartition de
souscriptions se présente comme suit :
KAMBU : 120 Actions, apporte un bâtiment industriel estimé à 950 00 FC ; des
matériels d’emballages 300 000 FC ; un matériel industriel 900 000 FC ; un brevet
d’invention 1200 000 FC ; et un logiciel de 450 000 FC.
Divers pour le reste d’actions de numéraire, qu’il libère intégralement en virant la
somme due dans le compte bancaire ouvert pour la société.
Les apports en numéraire doivent être libérés d’un quart conformément aux statuts.
Cependant, à la suite du rapport du commissaire aux apports, le brevet et le bâtiment
industriel ont été repris respectivement à 1 020 000 FC et 1100 000FC.
30/08/N : libération intégrale des apports en nature et de la fraction des apports en
numéraire exigée contre chèque bancaire, sauf l’actionnaire MBIYE, souscripteur de 50
Actions, qui libère pour la totalité de ses Actions.
03/05/N : Appel des deux quarts capitaux. Tous les actionnaires s’acquittent à la date
convenue, le 1/6/N+1, sauf l’Actionnaire TSASA, détenteur de 30 Action, qui ne s’est pas
exécuté. Après mise en demeure, ses actions sont vendues à 23.800 FC/Action contre un
virement bancaire le 30/07/N+1.
TD :
Calculs nécessaire :
¼ de 1.500.000=375.000 FC
20/07/N
4611 Apporteur, apport en nature 3.600.000
4612 Apporteurs, apport en numéraire 5.400.000
1011 Capital souscrit non appeler 9.000.000
Promesse d’apport
Appel de la première fraction du capital
20/07/N
30/08/N
Reclassement du capital
30/08/N
03/05/N+1
30 X30.000+ 900.000 FC
Reclassement du capital
Application °1 :
Le 5/1/N, trois Apporteurs créent une société anonyme dénommée « KIN VISION SA »au
capital de 10 000 000 FC, représenté par 2000 actions, souscrites selon les proportions et
modalités suivantes :
Actionnaire EBONDO (40% en nature), Actionnaire MBUMBA (44% en numéraire). Les statuts
stipulent que les apports en numéraire doivent être libérés de 50% à la constitution tandis
que ceux en nature sont à libérer intégralement.
Les frais engagés pour la constitution sont de 180 000 FC pour enregistrement d’acte,
100 000FC HT de frais bancaire et 320 000 FC HT des honoraires, payés contre espèces.
Le 20/6/N, la société procède à l’appel de fond du solde, les apporteurs se sont tous libérés
par banque comme exigé le 20/7/N.
Application n°2 :
Le 01/04/N, une société anonyme est constituée au capital de 10 000 000 F divisé en 1000
actions de numéraires libérée du minimum légal. Les fonds sont déposés à la banque.
Le 01/02/N+1, le conseil d’administration appelle le 2 ème quart et les fonds sont versés le
28/02/N+1 par virement bancaire. Toutefois, on constate que l’actionnaire A, détenteur de
200 actions, se libère intégralement.
Le 01/03/N+2, le conseil d’administration appelle le 3 ème quart et tous les associés concernés
se libèrent par virement bancaire le 31/03/N+2.
Travail à faire :
Application n°3
Les frais de constitution engagés s’élèvent à 1500 000 f dont droit d’enregistrement 500.000
F, frais de publicité 500 000 F et 500 000 F d’honoraires.
Application n°4 :
Trois frères, AMBA, BAMBA et KAMBA, héritent du patrimoine de leur père décédé le 5/1/N,
dont le testament indique ceci :
- AMBA prendra les biens ci-après à leurs valeurs respectives tracteurs 1.000.000 FC ;
Matériel informatique 500.000 FC et Mobilier de bureau 500.000 FC ;
- BAMBA : terrain agricole 1.200.000 FC ; Engrais chimique (autres
approvisionnements) 600.000 FC ; Matériel industriel 200.000 F.
- KAMBA : un chèque de 1.400.000 FC ; entrepôt 900.000 FC ; et 10 tonnes de maïs à
vendre évaluées à 200.000 FC de cout de production, avec à sa charge une dette à
payer au fournisseur LUMBU 500.000 FC.
Ils décident de constituer, le 30/5/N, une société à responsabilité limitée, Agro Business Sarl
au capital de 5000.000 FC, représenté par 500 parts sociales, souscrites dans les proportions
suivantes : AMBA 20%, BAMBA 40% et KAMBA 40%.
Le 20/4, ils libèrent tous les biens hérités et les mettent à la disposition de la société. Les
frais engagés pour la constitution sont 90 000 FC pour enregistrement d’acte et 60 000 FC DE
frais bancaire, payés par banque, et seront étalés sur 3 ans.
Travail demandé :
Présenter les tableaux d’analyse et des promesses des apports et passer les écritures
de souscription, de réalisation des promesses ;
Présenter le bilan de constitution
Application n°5 :
Le 2 janvier N, deux associés, TAMBA et MBAMBA créent entre eux une société à
responsabilité limité « TAMBA Sarl », au capital de 45 000 000 FC divisé en 3000 actions. Les
15 Février N, lors de la réalisation des promesses, TAMBA, qui a souscrit pour 2200 parts
sociales libère la moitié de son apport en espèces et le reste contre un chèque bancaire,
alors que MBAMBA apporte les biens ci-dessous : bâtiment commercial 3 600 000 FC ;
Matériel de transport automobile 2 100 000 FC ; matériel bureautique 1 500 000 FC ;
Fourniture de magasin 1 000 000 FC ; dettes envers les fournisseurs 500 000 FC ; Terrain
3 300 000 FC ; Mobilier de bureau 1 400 000 FC .Les frais de constitution réglés par chèque
bancaire le sont : Honoraires 90 000 FC et publicités 15 000 FC.
Application n°6
Trois vieux amis créent, le 5/1/2013, une société anonyme au capital reparti en 500 actions
dont les souscriptions et apports se présentent comme suit :
Le 1/10/N, le ¼ est appelé, tous les associés se sont libérés le 30/10 par banque.
Travail demandé :
Présenter les tableaux d'analyse et des promesses des apports et passer les écritures de
souscription de réalisation des promesses et celles relatives à l’appel de fonds ainsi qu’à la
libération du dernier quart, sachant que pour tout ce qui donne droit à des intérêts la
société à fixer le taux à 10% l'an.
Application n°7
Le 5 janvier 2012 une société en nom collectif est créée par deux Apporteurs, MBELA et
NGOY, au capital de 4500000 FC de 9000 FC /part sociale.
MBELA apporte le patrimoine de son Etablissement qui se présente comme suit : logiciel de
comptabilité 100 000 FC ; Terrain nu 400.000 FC ; Bâtiment commercial 600.000FC ; dettes
fiscales 100.000 FC créance sur Clients 500.000FC ; Mobilier de bureau 200.000 FC ; Matériel
de transport 500.000FC ; Titres immobilisés 300.000 FC ; Emprunt auprès de la BIC
400.000FC ; Fournisseurs, dettes en compte 400.000FC et chèque à encaisser 800.000FC ;
NGOY s’est engagé pour le reste du capital qu'il libère en raison de moitié en numéraire
(chèque) et l'autre moitié par un outillage industriel. Cet apport est intégralement libéré le
15 janvier. Les frais de 60.000 FC d’honoraire du notaire et 30 000 FC de publicité, ont été
payés par chèque le 20 janvier N.
Travail demandé : Présenter les tableaux d'analyse et des promesses des apports et passer
les écritures de souscription et de réalisation des promesses.
Application n°8 :
Le 5 janvier N+1, sur base de son patrimoine, Etablissement ALPHA s’associe avec BETA pour
créer une Société à responsabilité limitée au capital de 5 000 000 FC de 6250 FC/ part
sociale. BETA apporte le reste du capital en raison de ¾ en numéraire (chèque) et ¼ en
outillage commercial. Cet apport est intégralement libéré le 20 Février. Les frais de 110 000
FC d’honoraire du notaire et 40 000 FC de publicité, ont été payés par chèque le 25 Février
N.
Travail demandé : Présenter les tableaux d'analyse et des promesses des apports et passer
les écritures de souscription et de réalisation des promesses.
CHAPITRE III : EVALUATION DES TITRES SOCIAUX ET MODIFICATION DU CAPITAL
Les sociétés commerciales effectuent nombreuses opérations qui nécessitent souvent des
évaluations préalables.
La valeur d'échange dans le cadre d'une fusion (échange des parts sociales de la
société absorbée contre les parts de la société absorbante) ;
Les titres émis par les sociétés commerciales sont de plusieurs types. Il y a principalement les
actions ou parts sociales, qui sont des titres représentatifs de propriété ou copropriété pour
représenter tout ou une portion du capital d'une société, et des obligations qui sont des
titres représentatifs de créance.
Exemple
Pour l'exercice N, une SARL a décidé d'attribuer à chacune de ses actions, un dividende de
1600FC.
Parfois, au lieu de considérer les dividendes d'un seul exercice, le calcul est basé sur la
moyenne des dividendes de derniers exercices (3 à 5).
Exemple : les dividendes d'un titre au cours des trois derniers exercices sont égaux à 500 F
pour N-2, 600F pour N-1, 800F pour N. la société retient une moyenne pondérée égale à :
La valeur de rendement de l'action est représentée par le capital qui, placé à taux d'intérêt
donné, produira un revenu égal aux sommes revenant annuellement à un titre à partir des
bénéfices sous quelque forme que ce soit.
Exemple 1.
Pour l'exercice N, SARL a décidé d'attribuer aux actions un dividende de 1 600 FC, Elle a doté
les réserves de 6 000000 FC qui reviennent aux actions dont le nombre est de 6000.
Résultat moyen pondéré de la société par action =27 875 000/1000 =27 875 FC
1.valeur boursière
Cette méthode d'évaluation ne présente un intérêt que pour les entreprises dont les titres
sont cotés en bourse.
La valeur boursière résulte de la loi de l'offre et de la demande ; elle intègre les motivations
les plus diverses.
Le cours en bourse constitue souvent une référence légale. Le cours en bourse Intervient
également dans des moyennes effectuées entre plusieurs valeurs.
2. Moyenne de valeurs.
Pour tenir compte des différents aspects de la valeur d'une ou d'un titre, des moyennes sont
souvent proposées. Dans la méthode dite « des praticiens », on considère que la valeur
globale de l'entreprise est égale à la moyenne entre actif net global corrigé et la valeur de
rendement.
VMI +VR
La valeur du titre serait donc :
2
Dans ce type d'évaluation, la valeur d'un titre est égale à une quotepart de la valeur du
patrimoine de la société.
La valeur du patrimoine d'une société exprimée par son bilan est égale à l'actif net
comptable= biens - dettes.
L'actif net comptable résultant du bilan, devra donc le plus souvent faire l'objet de
correction.
DETTES
V = capitaux propres
Comptable : Vb = V/N
Il y a toutefois lieu de distinguer selon qu'il existe une seule catégorie d'ayant droit à l’actif
net ou plusieurs catégories.
2.Valeur mathématique intrinsèque : actif net comptable résultat du bilan corrigé par les
plus ou moins-values latentes appréciées dans une optique de continuité de l'exploitation.
3. Valeur de liquidation : l'actif net comptable est calculé dans une optique de liquidation de
l'entreprise. Il tient compte alors non seulement des plus ou moins-values latentes qui
résulteraient de la liquidation mais aussi des impôts et frais de liquidation.
Par ailleurs en cas de liquidation, des frais et impôts diminueraient la valeur. Soit F leur
montant. Ainsi : VL (V+ ∆’-F=) /N
Généralement VL est inférieur à Vi, surtout s'il s'agit d'une liquidation forcée, dans un temps
limité.
Remarque :
4. valeur coupons attaché aux valeurs anti-coupon : calcul de l'actif net à partie d'un bilan
avant répartition bénéfice ;
5. valeur coupon détaché ou valeur ex-coupon : calcul de l'actif net à partir d’un bilan après
répartition bénéfice.
L’augmentation du capital
L’amortissement du capital
La réduction du capital
1. Généralités
L'augmentation du capital est une opération relativement fréquente au cours de la vie des
sociétés commerciales.
L'augmentation du capital peut se faire sous des formes diverses conjuguées ou non,
présentées par le schéma ci-après :
Principales formes
b. Conditions
L’ancien capital doit être entièrement libéré (sauf pour le cas de l'augmentation par
apport en nature)
L’apport en nature en nature doit être intégralement libéré, l'apport en numéraire
doit être libéré au moins du minimum légal (pour les SA) et peut ainsi faire objet
d'appels.
c. modalités : les apports peuvent être faits par les associés ou par des tiers
(nouveaux associés)
d. Comptabilisation
Dans ce cas, le prix d'émission des parts nouvelles est égal à la valeur réelle des parts avant
augmentation de capital. Afin de ne pas léser les anciens associés. La différence entre ce prix
et la valeur nominale constitue la prime d'apport.
Exemple : la SARL au capital de8000.000 FC représenté par des parts de 4000FC désire
acquérir un entrepôt estimé par le commissaire aux apports à 2000.000FC, en procédant à
une augmentation de capital. La valeur réelle de la part avant augmentation du capital
s'élève à 5000FC. Frais de modification d’acte 6000FC et de publicité 20.000 FC payés par
banque.
5000
Prime d'apport5000-4000=1000 par part
Prime d'apport totale 1000 X 400parts =400.000FC
Augmentation du capital =400 parts X 4000 (valeur nominale) soit 1.600.000.
a) A la souscription
b) A la clôture de la souscription
Remarque : les comptes 109 Actionnaire, capital souscrit non appelé et 1011 Capital souscrit non
appelé sont utilisés lorsque le capital est libéré par fractions, pour constater la partie non libérée. Ces
deux comptes peuvent faire l'objet d'une écriture séparée.
En cas de libération partielle à l'augmentation, les appels de fonds ultérieurs se feront comme vu au
chapitre précédent.
Les frais d'augmentation de capital sont comptabilisés comme ceux de constitution dans les comptes
appropriés.
Exemple : La société Global Businessa constituée au capital de 3000.000 FC divisé en 500 actions
décider l'augmenter en émettant 400 nouvelles actions à 7000 FC. Les actions sont libérées du
minimum légal.
Calcul
1° capital = 3.000.000
500
1. Augmentation par incorporation des bénéfices et autres éléments des capitaux propres
Les organes compétents peuvent décider d'augmenter le capital par incorporation des bénéfices nets
ou d'autres éléments des capitaux propres, notamment les réserves (autres que les réserves légales,
statutaires ou règlementées), les primes liées aux capitaux, l'écart de réévaluation et le repos à
nouveau et ce, pour :
Accroître la garantie de créanciers car la stabilité du capital est plus grande que celle des
réserves.
Améliorer l'image de l'entreprise et satisfaire les associés (investisseurs).
Exemple : soit une société en nom collectif au capital de 2.000.000fc divisé en 10,000 parts sociales
décide d'augmenter son capital par incorporation des réserves évaluées à 300.000fc, du report de
100 000 FC et du bénéfice net de 600 000 FC
a) objectifs :
La société peut procéder à la conversion d'une partie de dettes exigibles en Capital afin soit
d'améliorer la trésorerie et alléger les charges financières, soit d'éviter une liquidation. De ce fait le
créancier concerné devient automatiquement associé.
b) Modalités :
Les parts nouvelles sont émises au pair à un prix inférieur à la valeur réelle avant l'augmentation mais
généralement supérieure à la valeur réelle après augmentation.
La différence entre valeur nominale (VN) et prix d'émission constitue la prime d'émission.
16 Emprunt X
4(.) Comptes de tiers X
1013 Capital souscrit appeler, versé, non amorti X
1054 Prime de conversion X
Conversion des dettes en capital
Droits de souscription et droits d'attribution
a) Droit de souscription
Lorsque la société dispose des réserves, et qu'elle procède à l'augmentation par l'arrivée des
nouveaux associés, ceux-ci auront droit à des réserves, ce qui risque de réduire la valeur réelle des
parts anciennes. Pour éviter cela :
2. on attribue des droits de souscription aux anciens associé. Ceux-ci permettent aux anciens associés
de compenser la perte de valeur constatée sur les anciennes parts par les gains réalisés sur les
nouvelles.
Exemple : une Société en nom collectif augmente son capital actuel de 1.000.000fc représenté par
10.000 parts de 100fc à 1.500.000 FC par émission de 5.000 parts de 130fc. Les réserves déjà
constitués se chiffrent à 600.000fc, l'associé AMBA détient 8.000 parts et AMBA 2000 parts ; AMBA a
utilisé la totalité de ses droits de souscription alors que BAMBA cède les siens à un nouvel apporteur
C.
Solution
1.000.000+600.000 : 1.600.000
10600.00
=160fc
10.000
2.250.000
5° valeur réelle après augmentation du capital : = 150fc
15.000
Total :12.000 parts.⇒1800.000fc
320.000 FC
Sa fortune avant l'augmentation égale à celle après l'augmentation, il n’ya donc ni perte ni gain.
Il lui faut acheter 2 Ds pour acquérir 1 part nouvelle que BAMBA n'a pas l'intention de souscrire.
Il doit :
b) Droit d'attribution
L'augmentation du capital par incorporation des réserves autres éléments des capitaux propres
entraine l'attribution des parts nouvelles gratuites de même valeur nominale que les anciennes.
La distribution des nouvelles parts gratuites entraîne la baisse de la valeur réelle des parts parce que
le montant du capital propre reste inchangé alors que le nombre de parts augmente. Ce survient
lorsque l'on décide de ne pas changer la valeur nominale des parts. Etant donné que certains
associés peuvent ne pas opter pour détenir un nombre de parts plus importants qu'avant, on
attribue à chaque part ancienne un droit (valeur réelle) d'attribution (DA) qui permet de compenser
la perte de valeur constatée sur les parts anciennes par le gain réalisé sur les parts nouvelles.
Exemple : société SARL BONDO au capital de 7.000.000 divisé en 35.000 parts de 200fc cotées à
260fc décide d'incorporer une réserve facultative au capital en répartissant 5.000 parts gratuites
entre ses Apporteurs.
Comptabiliser l’opération.
Solution :
9.100 .000
3° VR après incorporation = =227,50
40.000
4° DA =260-227,5 = 32,50fc
Exemple :la société BOA au capital de 5.000.000fc divisé parts de nominale haie 200fc cotées à 280fc,
augmente son capital en réalisant les deux opérations suivantes : émission à210fc l'une de 10.000
parts nouvelles de nominale 200fc et incorporation au capital d'une réserve en répartissant 5.000
parts gratuites.
a) Augmentation successive
1ère cas incorporation réserve puis apport.
3 parts anciennes = 1 part nouvelle, c'est à dire pour avoir une part nouvelle de 210fc, il faut disposer
3 DS de 5,83 chacun, soit = 227,50fc.
3° Vérification : Da + Ds
280 - 227.5
46,67+5,83 = 52,2.
52,5= 52,5
Ds = 280- 260 = 20
Parité : 25.000 parts anciennes pour 10.000 parts nouvelles
3° Vérification
Da + Ds =280-227,5
20 + 32,5 = 52,5
52,5= 52,5
b) Augmentation Simultanée
Dans ce cas, il faut passer directement de 25.000 parts d'une valeur réelle de280Fc à 40.000 parts
d'une valeur réelle de 227,5 FC.
Ds=7
2°) Da 25.000 parts anciennes pour 5000 parts nouvelles soit 5 parts anciennes pour 1 part nouvelle :
Da = 227,5
Da =
Da =45,5 FC
1) Annuler les pertes antérieures (assainissement de la situation financière) afin d’inciter les
nouveaux associés à entrer dans la société.
2) Rembourser une partie des apports lorsque le capital est trop important par rapport aux
besoins d’activités
La réduction peut s’opérer de différentes façons :
Diminution de la valeur nominale de chaque part sociale, qu’on appelle autrement « split
d’actions ».
Réduction du nombre de titres.
Annulation des titres.
1. Réduction par annulation de la fraction du capital non appelé
Dans le 1er cas, on s’abstiendra de procéder à des appels de fonds ultérieurs en débitant le compte
1011 « capital souscrit non appelé » par le crédit du compte 109 actionnaire capital souscrit non
appelé, c.à.d. ici on procédera à l’annulation de la créance de la société sur les Apporteurs, sauf si le
montant de la réduction est supérieur à la partie du capital non libéré.
Une société par action au capital de 300.000 FC représenté par 3000 actions appelées libérées de
moitié décide de le réduire à 150.000Fc.
Dans le 2ème cas (capital totalement libéré) : comptable ment, cette opération est constatée en
débitant le compte 1013 capital souscrit appeler, versé et non amorti ou 101 capital social par le
crédit du compte 4619 Apporteur, capital à rembourser.
Lors du règlement :
Exemple : Une société en nom collectif au capital de 2.000.000fc réduit ce capital de 500.000 fc en
remboursant à chacun des Apporteurs un quart de son apport par banque. L'apport de POKA étant
de 1.000.000 FC et ceux de PHOBA et DEKO de 500.000 FC chacun.
50 Titre de placement X
521 Banque X
Achat de ses propres actions
50 Titres de placement X
Exemple : Au bilan d’une S.A.R.L, il apparaît le compte perte antérieure d’un montant de 750.000. il
est décidé d’annuler cette perte par une réduction d’autant du capital.
N.B : la réduction peut parfois excéder légèrement la perte notamment afin d’obtenir une réduction
qui soit une fraction simple du capital pour faciliter les échanges d'actions. Dans ce cas la partie
excédentaire est enregistrée au crédit du compte prime d'émission.
5. Amortissement du Capital
L'action remboursée (lorsque son remboursement est total) est échangée contre un autre titre
appelé « Action de jouissance » auquel titre restent attachés :
La société prélève sur ses bénéfices des sommes équivalentes aux remboursements effectués. Une
réserve est créée qui remplace le capital. L'amortissement du capital ne peut donc se faire que s'il y a
des bénéfices. La constitution doit être préalable au remboursement du capital.
Illustration :
Une société anonyme KBK S.A au capital de 1500 000 FC, divisé en 2000 actions, décide d'amortir ce
dernier de 1.000.000FC en disposant, pour la reconstitution du capital, des éléments suivant :
Ces décisions ont été prises par une Assemblée Générale extraordinaire réunie. Il y a eu règlement
des sommes revenant aux associés ainsi que l’échange des actions ordinaires contre des actions de
jouissance.
Comptabilisation
Pour bien marquer que le capital se trouve reconstitué par prélèvement sur les bénéfices ou sur les
réserves, on lui donne la dénomination de « capital amorti ». Ce montant a un caractère de réserve
mais qui est « indisponible » jusqu’à la liquidation de la société.
Travaux pratiques
Exercice n°1
Le 15/05/2011, l’AGE de la société ABA FRUITS SA, a décidé d’augmenter son capital par émission de
250 actions de VN 500 UC au prix de 420 UC. Les actions sont libérées du minimum légal du 1 erau 30
juin aux guichets de la BIAC. Les frais relatifs à cette augmentation sont : frais d’impression des titres
25.000 UC, frais de publicité 35.000 UC, commissions 30.000 UC.
Travail demandé
Exercice n°2
Le conseil d’Administration d’une SARL a approuvé le 03 mai 2011, l’apport d’un meuble évalué à
3.000.000 UC. Cet apport est rémunéré par l’émission de 250 parts sociales de VN 10.000.
Travail demandé
Exercice n°3
La SARL ECKA au capital de 800.000 FC représenté par 4.000 actions de nominale 200 FC évaluées à
340 FC décide de procéder à une double augmentation de son capital :
- En émettant 2.000 actions en numéraire à 230 libérées intégralement une semaine après la
souscription
- En incorporant 200.000 FC de réserves facultatives
Travail demandé
Exercice n°4
La SARL MSM au capital de 1500.000 FC représenté par 15000 de nominal 100 FC évaluées
chacune à 130 FC, procède, suite à une décision de l'Assemblée Générale, à une
augmentation du capital par apports nouveaux afin de le ramenerà2000.000 FC. Elle émet à
cette occasion 5000 parts au pair en numéraire vendues à 120 FC.
Travail demandé.
Du fait que la société a une personnalité juridique distincte de celle des Apporteurs, il en
résulte des rapports divers entre les Apporteurs et la société. Ces rapports entraînent
l’ouverture des comptes spéciaux qui nécessitent la passation des écritures appropriées.
Cela découle de l’application des règles juridiques relatives au fonctionnement des sociétés
commerciales.
En dehors des opérations sur le capital tel que les apports étudiés suivis dans le compte 461
Apporteurs, Associés et groupes, opération sur le capital, les relations financières entre les
sociétés et les associés/actionnaires, notamment les dépôts et retraits, sont enregistrées.
Fréquemment les associés laissent des fonds à la disposition de la société : salaire non
prélevés, parts de bénéfices non prélevées.
Il arrive fréquemment que l’associé traite avec la société en son nom personnel. Pour cela,
on lui ouvre généralement un « compte courant, 462 Associé, compte courant » destiné à
suivre les opérations financières entre la société et l’Associé. Ce compte est débité des :
- Retrait de fonds
- Pertes à la charge de l’associé
Il est crédité des :
- Avances à la société
Le solde débiteur du compte courant exprime une dette et le solde créditeur une créance vis
à vis de la société.
S’il existe d'autres comptes ouverts au nom de l'Associé, ils sont soldés à la fin de l'exercice
par le compte courant.
Illustration
3000
Pour ce qui est des sociétés de capitaux (SA-SARL) il est interdit d’avoir des comptes
courants débiteurs.
Les comptes courants d'Apporteurs créditeurs sont rémunérés par des intérêts dont la
déductibilité est liée au respect de certaines conditions.
Exemple 1. Extrait de la balance d'une société anonyme au 31/12/N, les soldes suivants :
Le solde compte courant des Apporteurs est passé de 6 000 000 F 8 000 000 F le 30/04/ N, le
taux d’intérêt de la société est de 12%
Travail à faire
1° calcul des intérêts à verser en compte courant durant l'exercice N. Ecriture au journal de
la société avec taux de retenu à la source de 10%
Comptes courant
Echelle : TE+2
1° intérêts versés 6 000 000 x 12% x 4/12 = 240 000 + 8000 000 F x 8/12 = 880 000
2° a) Méthode n° 1
=733 333
a) Méthode n°2
Intérêt à réintégrer
146 667
=733 333
Exemple 2
3) Du 1/1/N au 31/3 N 8%
4) Du 1/4/N au 31/8/N 9%
5) Du 1/9/N au 31*/12/N 9,5%
Il, faut retenir que les personnes à qui les associés/actionnaires confient mandat de gestion
de la société perçoivent en général une rémunération en plus de la part du résultat réparti
entre tous associés.
Ainsi, à la fin de l'exercice, ils sont soldés par le débit du compte d’exploitation générale
(compte 66 charges du personnel) par le crédit du compte 4715 Rémunération
d’administrateurs pour les rémunérations ou indemnités de gérance accordées aux associés
pour leurs activités de gérants ou d’administrateurs, du compte 42 personnel pour ce qui
concerne le personnel.
A la fin de chaque mois, l’Associé MBILIA prélève au titre d’indemnité de gérance 10.000 FC.
Comptabiliser sa rémunération payée contre espèces à la fin du mois de mars N.
Les jetons sont alloués aux administrateurs qui peuvent être des associés ou non associés.
a) Société distributrice
b) Société bénéficiaire
De plus, dans les SA (sociétés anonymes), les administrateurs perçoivent des jetons de
présence comptabilisés eux aussi en charge au débit du compte 6581 jetons de présences et
autres rémunérations d'administrateurs. Le montant de cette rémunération est fixé par
assemblée générale des associés.
Les jetons de présence perçus par une société anonyme membre d’un conseil
d’administration d'une autre SA sont portés au compte créditeur 7581 jetons de présence et
autre rémunération d’administrateurs.
Journal de SA BATA ?
Les administrateurs peuvent recevoir d'autres rémunérations des honoraires alloués pour un
travail Occasionnel non salarié.
Ces rémunérations sont déductibles de l'assiette de l'impôt sur société lorsque les conditions
de déductibilité sont réunies.
Les gérants majoritaires qui détiennent plus de la moitié des parts sociales ; les
sommes versées en rémunération sont admises dans les frais généraux de la société
à condition qu'elles soient admises entre les mains des bénéficiaires à l'impôt su le
revenu.
Les gérants minoritaires : les rémunérations allouées sont considérées comme des
salaires donc déductives et soumise à la retenue à la source sur les traitements et
salaires au titre de l'impôt sur le revenu.
Section 2 : REPARTITION (AFFECTATION) DU RESULTAT
1. NOTION
Le résultat de la période pour une entreprise peut être positif ou négatif lorsqu'il est positif
on parle d'un bénéfice et lorsqu'il est négatif on parle d'une perte. Ce résultat peut subir
plusieurs affectations ou destinations
Ce bénéfice peut être conservé au sein de l'entreprise, soit distribué aux associés. La part
distribuée aux associés le sera sous forme de dividende. La part mise en réserve, aura pour
effet de consolider la surface financière de l'entreprise. Elle donne aux créanciers plus de
sécurité. Ces affectations se font selon les dispositions légales ou réglementaires et
statutaires.
Ainsi selon les considérations juridiques, du fait de la loi, des statuts et des décisions de
l'Assemblée générale, nous aurons les affectations éventuelles suivantes :
a) Les réserves
Les réserves accroissent les capitaux propres et comprennent les réserves dites légales
(destinées principalement à protéger les intérêts des créanciers de la société dans la mesure
où la responsabilité des associés est limitée à leurs apports), réserves réglementaires,
réserves statutaires et les réserves libres ou facultatives.
Cette serve peut également être constituée par prélèvement sur toute réserve disponible
(notamment primes liées au capital) taux 10% du bénéfice à repartir. Elle cesse d'être
obligatoire lorsque son montant atteint10% montant du capital.
Comprend :
Le premier dividende ou l'intérêt statutaire. Il est calculé sur le capital libéré et non
amorti. Le taux d'intérêt statutaire est un taux annuel calculé au prorata temporis.
Le second dividende ou superdividende.
d) le report à nouveau
C’est la partie du bénéfice non distribué, non affecté au compte de réserves. Ce report à
nouveau peut provenir :
Le report à nouveau antérieur peut être bénéficiaire (créditeur), dans ce cas, il vient en
augmentation du bénéfice à distribuer, mais n’entre pas dans le calcul de la réserve légale.
Le report à nouveau peut être déficitaire, dans ce cas, il vient en diminution du résultat de
l'exercice pour constituer le bénéfice à repartir, base de calcul de la réserve légale.
Nota : résultat déficitaire est soldé par virement au compte report à nouveau (solde
débiteur).
Tableau de répartition
Bénéfice à repartir C
Solde 1 E
Solde 2 H
Autres réserves - I
Solde 3 à calculer J
Non amorti
Solde 4 L
Solde 5 M
Levées et tantièmes prélevés - N
Solde 6 O
2ème dividendes (superdividendes) à calculer - P
Report à nouveau (N)
La prise en compte de la fiscalité dans la répartition des résultats est obligatoire du fait de la
loi.
Nous avons deux catégories d'impôts du point de vue du critère économique qui se base sur
la répartition finale de la charge fiscale :
L’impôt direct : l'impôt est direct s'il est supporté par celui qui le doit « le redevable légal »
qui est le contribuable ;
L’impôt t indirect : quand il ne reste pas à la charge de la personne qui le doit (redevable)
puisque cette personne répercute la charge fiscale sur un tiers, donc l'impôt indirecte n'est
pas supporté par le débiteur légal (redevable) mais par le débiteur de fait (contribuable).
Donc le redevable n'est pas le contribuable. Exemple de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
supportée par l'acheteur (contribuable) mais versé au trésor public par le vendeur qui l'a
incorporé dans le prix de vente.
L’impôt foncier ;
L’impôt sur le revenu locatif ;
L’impôt sur les valeurs mobilières (dividendes ou intérêts d'obligations)
L’impôt sur le revenu professionnel (bénéfice des sociétés)
La société qui a réalisé un résultat positif au cours d'un exercice comptable doit payer
l'impôt sur le bénéfice (35 %) avant la répartition de celui-ci et retenir à la source l'impôt sur
les valeurs mobilières (20 %) frappant les dividendes (revenus des Apporteur ou Apporteurs).
Application 1 : comptabiliser par les écritures la situation de la société en nom collectif KAMS
& Cie qui a réalisé un bénéfice brut (avant impôt) de 100 000 FC. Comptabiliser l'impôt sur le
bénéfice.
Le SYSCOHADA comptabilise l'impôt sur les bénéfices dans la classe 8 autres charges et
autres produits, spécifiquement dans le compte de 891 Impôt sur les bénéfices de
l'exercice.
Soient les extraits des soldes de comptes de charges et produits ci- dessous :
Exercice d’application.
Il s'agit de :
L’attribution de dividende
La constitution de réserves
L’attribution de tantièmes
La participation du personnel au bénéfice.
NB : un dividende est la part du bénéfice qui est attribué aux Apporteur ou aux porteurs de
sociales.
Application
Une société en nom collectif AMBA Cie a un capital de 100.000fc partagé en 1.000 parts de
100fc, réparties comme suit entre les Apporteurs :
Les statuts indiquent que les bénéfices doivent se répartir de LA manière suivante :
Versement à titre de premier dividende d'un intérêt de 4% sur le capital apporté par
chaque Associé ;
90% à tous les associés à titre de deuxième dividende, LA répartition se faisant
proportionnellement au nombre des parts possédées par chacun d'eux.
Le reliquat faire objet d'un report.
Sachant que le bénéfice net de l'exercice N, suivant impôt déduit s'élève à 10.600fc et que
les Apporteurs, réunis le 5 avril N+1, ont décidé sa mise en distribution.
Travail à faire.
Solution
1° tableau de répartition
3° Ecritures de répartition
Exercice 1
Extraits du bilan d'une SA au 31/12/N constituée au capital de 50 000 000 F, les soldes
créditeurs ci-après :
Le capital de la société comprend 2500 actions entièrement libérées depuis plus d'un an et
2500 actions libérées de moitié du 01/07/ N.
Exercice n°2
Pour cet exercice, le Conseil d'administration a proposé un dividende brut de 5,40 FC par
action et la dotation de 25.750 FC à la réserve facultative. Le capital social comprend 500
actions amorties de 20% Adoptant cette proposition, l'A.G a, en outre, décidé d’affecter le
reliquat au dividende à titre complémentaire.
Exercice n°3
Le passif exigible d'une société en nom collectif "X" est constitué d’un capital social de
2.000.000 FC, et le bénéfice brut réalisé à la fin de l’exercice comptable n équivaut à 25% du
capital.
Travail demandé
Exercice 4
Une société constituée au capital de 1000 actions présente les soldes débiteurs (SD) et
soldes créditeurs (SC) suivants :
Exercice 5
Une SARL créée il y a six ans avec un capital composé de 500 actions de 6.000 FC présente
les comptes ci-après :
- Réserves légales 10% sur le bénéfice net à affecter jusqu’à concurrence du maximum
légal
- Sur le solde 10% à la réserve facultative
- Sur le solde, sauf report à nouveau, il est attribué 20% au conseil d’administration et
120.000 FC aux parts de fondateurs.
Travail demandé
Travail à faire
Sachant que le capital divisé en 2500 actions est entièrement libéré depuis deux ans,
présenter le tableau de répartition et passer les écritures correspondantes.
Exercice n°7
I.I. Définition
Les emprunts obligataires sont des emprunts à long terme d'un moment important
contractés par une société, par l'Etat ou les par les collectivités locales, divisés en parts
égales représentées par des titres appelés obligations dont le remboursement, échelonné
sur la durée de l'emprunt, se fait par tirage au sort.
L'obligation est un titre représentatif d'une créance. Elle donne droit à un intérêt spécifié et
est remboursable suivant les modalités arrêtées lors de l'émission.
L'obligation est une créance à caractère collectif, c'est-à-dire c'est un emprunt souscrit
généralement par un grand nombre de prêteurs appelés obligataires. Les obligataires se
réunissent en assemblée générale pour donner leurs avis sur toute question pouvant
toucher à leurs droits.
Les obligations confèrent les mêmes droits de créance pour une même valeur nominale dans
une même émission. Elles peuvent être cotées en bourse. Les obligataires ne participent pas
à la gestion de comme les apporteurs
Valeur Nominale :
C'est celle qui est inscrite sur l'obligation. Son montant est fixé par la société émettrice et est
souvent multiple de 100 (2). Elle sert de base au calcul des intérêts.
a) Nombre d'obligations émises :
Il est déterminé par la société émettrice et égale au rapport montant de l'emprunt par valeur
nominale ou prix remboursement (si le remboursement est au-dessus du pair).
b) Durée de l'Emprunt :
Elle est déterminée en fonction de la destination des fonds empruntés, des charges de
l'emprunt et de la situation monétaire Elle varie entre 5 et 30 ans. Les obligations
représentatives d'emprunts à court et moyen terme sont souvent appelées bon de caisse,
certificat de trésorerie, bon du trésor.
c) Taux d'Intérêt :
d)Prix d'Emission :
C'est celui auquel l'obligation est offerte aux souscriptions au moment de l'émission. Il peut
être égal à la valeur nominal (émission au pair), inférieur à la valeur nominale (émission a
dessous du pair) ou rarement supérieur à la valeur nominal (émission au-dessus du pair).
Elle est constatée lorsque l'émission en dessous du pair. Son montant est égal à la différence
entre valeur nominale et prix d'émission ;
f)Valeur de Remboursement :
C’est le montant remboursé par l'émetteur au souscripteur. Elle est, minimum, égale à la
valeur donnée par la formule nominale et supérieure à la valeur nominale. Il détermine le
montant de prix de remboursement multiplié par nombre obligation.
Illustration :
SARL STAR émet 10000 obligations de valeur nominale 2000FC au prix de 18000FC
remboursables :
a) Au pair
b) Au prix de 2100FC
c) Déterminer le prix d'émission, le montant de l'emprunt, la prime d'émission, valeur
de remboursement.
Emprunts sont en général émis avec l'aide des banques entraînant des frais non négligeables
tels que :
Dépenses de publicité
Frais d'impression des titres
Commissions bancaires
1.4. Classification des obligations
1. Aspects généraux
Comme toutes les entreprises, les sociétés ayant besoin de fonds pour une longue durée
peuvent recourir à des prêts accordés par des banques ou des organismes financiers. Il s'agit
d'emprunts Indivis, (accordées par un seul et qui doivent être suivis selon les règles
habituelles la comptabilité des sociétés concernées. Les sociétés de capitaux ont de plus la
possibilité d'émettre sous certaines conditions des emprunts-obligations.
Le montant global, en général élevé, est divisé en parties égales, par un grand nombre de
prêteurs qui, en échange de leurs versements, deviennent titulaires des titres de créances
négociables, les obligations. Les sociétés qui émettent des emprunts-obligatoires bénéficient
en général de la garantie de la puissance publique.
Quatre conditions doivent être réunies pour l'émission d'un emprunt obligatoire :
Quand on recherche un financement de longue durée (ressources stables), le choix (s'il est
possible) est à faire entre augmentation de capital et emprunt obligatoire. S'il n'y a pas
d'autres contraintes, la comparaison coût et rentabilité des capitaux fournit un élément de
décision, D'autre part, il faut bien remarquer que le choix du financement dépend d'autres
éléments conjoncturels notamment des avantages fiscaux éventuellement accordés à l'une
ou l'autre des opérations financières.
Les sociétés anonymes et par actions (SAS) éprouvent parfois besoin de se financer par voie
d'emprunt à long bu en moyen terme. Les fonds peuvent être sollicités en bloc auprès d'une
seule personne morale ou physique (emprunt indivis) ou être sollicités par fractions auprès
des plusieurs personnes physiques ou morales (emprunt divis. Les emprunts obligatoires ou
emprunts obligatoires correspondent à cette dernière catégorie.
L’émission peut être publique ou privée. L'émission publique s'adresse au grand public ; elle
est réglementée par la loi ou les arrêts d'exécution alors que l'émission privée s'adresse à
l'épargne dite Institutionnelle (caisse d'épargne, société d'assurance, fonds de pension,) et
n'est pas réglementée.
Etant donné que le maniement des titres et des coupons lors de l'émission et des
remboursements exigent un travail administratif considérable, les sociétés émettrices se
déchargent souvent sur les banques moyennes paiement d’une commission. Ces banques
peuvent :
On distingue les :
a) Obligations nominatives (nom du propriétaire inscrit dans un registre spécial appelé
registre des obligations).
b) Obligations au porteur (transmissibles par simple tradition)
c) Obligations mixtes (quoique nominales, sont soumises des coupons au porteur
On distingue les :
a) Obligations au pair ou sans prime (la valeur de remboursement est égale à la valeur
d'émission)
b) Obligations à prime (la valeur de remboursement est supérieure à la valeur
d'émission. La différence constitue soit une prime d'émission, soit une prime de
remboursement, soit une double prime)
c) Obligations lots (à ne pas confondre aux obligations à prime dont elles sont proches
ici,
d) Obligation convertibles en action (elle peut, au terme d'un délai ou à une date
donnée, être transformée en action ou en une autre obligation)
e) Obligations échangeables (elle peut être échangée contre des actions à tout
moment)
f) Obligations Indexées (elles bénéficient d'une indexation sur l'intérêt servi, sur sa
valeur nominale ou sur les deux)
g) Obligations Participantes (donnent droit outre l'intérêt fixe, de participer au bénéfice
de la société émettrice)
h) Obligations à Coupon Zéro (n'a pas de coupon annuel, mais bénéficie d'une très forte
prime d'émission)
i) Obligation à Fenêtre (possède une faculté de remboursement anticipé avec des
pénalités dégressives dans le temps)
j) Obligations Perpétuelles (donne droit à une rémunération perpétuelle)
k) Obligation à Coupon Unique (possède un coupon unique versé en une seule fois en
même temps que le remboursement de celles-ci)
l) Obligation à Warrant (permettent au titulaire des titres de souscrire un nombre
donné d'actions ou obligations dans des conditions fixées à l'avance et à un prix
déterminé).
On a :
Les obligations sont les plus souvent libérées intégralement à la souscription et délivrées
directement contre espaces. Toutefois dans certains cas celle-ci peut se réaliser en deux
versements :
- Emission au pair
- Emission avec prime de remboursement.
Emission au pair
Principe général : comme dans le cas d'une augmentation de capital l'émission des
obligations a lieu en deux phases :
- La souscription
- La libération
La souscription
Elle est faite au moyen d'un bulletin de souscription établi sur papier libre. Il est remis au
souscripteur un récépissé de versement au moment du paiement.
Schéma comptable
Ecriture d'émission :
Ecriture de souscription
521 Banque x
4713 Obligataires, compte de souscription x
Versement des fonds
1
521 Banque x
1611 Emprunt x
Versement des fonds
Frais d'émission
Application : Une société Anonyme X émet au pair 5.000 obligations de nominal 50.000FC au
taux de 13% le 01/11/N. Les obligations sont souscrites et immédiatement libérées à la
même date par les obligataires.
Le nombre d'obligations émises n’est pas totalement souscrit. Dans ce cas, sauf convention
contraire, les obligataires peuvent renonce à la souscription.
Exemple.
Une société de la place émet au pair des obligations d'un montant de 40,000 FC (4.000
obligations de 1000.000F) ; 3000 obligations seulement ont été souscrites :
Travail à faire
Ecriture d'émission :
Écriture de souscription :
Application
La SDE émet au pair des obligations d'un montant de 40.000.000F (4.000 obligations de
10.000 F) libérables 7.000 F à la souscription et 3.000 F à l'attribution définitive, Les
souscriptions ont porté sur 5.000 obligations nouvelles à la source.
- A la clôture de l'exercice N
L'annuité d'amortissement n'est pas la même selon que nous appliquons le plan
d'amortissements constants ou d'annuités constantes.
Les primes afférentes la fraction d'emprunts ne peuvent en aucun cas être maintenues en
hors bilan.
Axt
Annuité = −n
1−( 1+t )
Où
A= montant de l'emprunt
t-=taux d'intérêt
n=durée de l'emprunt
Exemple :
1900
Remplir le tableau !
6
2ème cas : Tableau d'amortissements constants
Ecriture d'émission
Souscription
Ecriture de libération :
- Au 1/1/N+1
5211 Banque X
503 Obligations X
774 Revenu des valeurs mobilières de placement X
Avis de crédit : remboursement annuité
SECTION 3 : COMPTABILISATION DES OBLIGATIONS
Jusque-là nous avons présenté la comptabilisation des emprunts obligataires dans la société
émettrice. Cette section décrit les mécanismes de comptabilisation chez le détenteur des
obligations.
Pour rappeler, les obligataires sont les créanciers de la société émettrice. Ils se regroupent
en une masse dotée de la personnalité morale ayant pour rôle de détenteur les intérêts de
ses membres, notamment :
L’acquisition des obligations peut se faire soit lors de l'émission (au prix d'émission), soit
postérieurement à l'émission (au coût d'achat).
Lors de la souscription la dette est constatée au crédit du compte « 472 Versement restant à
effectuer sur titres de placement non libérés , 4813 Versement restant à effectuer sur titres
de participation et titres immobilisés non libérés, des comptes de trésorerie (521 banque, 53
établissement financière, 57 caisse) »par le débit soit du « compte titres à plus d’un an
(274) », soit « du compte 503 obligatoires » selon que l’intention est respectivement de
conserver durablement les obligations ou de réaliser un gain à brève échéance.
La cession des obligations peut déboucher sur une situation de perte ou de gain .et selon le
résultat de cession, les écritures se passeront comme suit.
503777 Obligations X
5211 Banque
677 Pertes sur cession titres de déplacement
503 Cession avec perte
c) Cas particuliers :
- Recherche du taux de placement ou de rendement (t)
Somme versée par le souscripteur = Valeur actuelle des annuités à recevoir, escompté au
taux t.
t R i
= .
1−( 1+t )−n E 1−( 1+i ' )−❑n
1−( 1+t ) n E n
= . 1−( 1+i ) −❑
t C i
t C i
n= .
1−( 1+t )−❑ E 1−( 1+i ' )−❑n
Somme nette perçue par l'emprunter = Valeur actuelle des Annuités escomptées au taux t'.
Cas 1 : R ˃ C
i n
E-f=R . 1−( 1+t ) −❑
1−( 1+i ' )−❑n t'
n
E−f n
1−( 1+ t ' ) −❑ . . 1−( 1+i ) −❑
t' R i'
t' R i'
= .
1−( 1+t ) −❑ E−f 1−( 1+i ' )−❑n
' n
Cas 2 : E < C
n
E−f n
1−( 1+ t ' ) −❑ = . 1−( 1+i ) −❑
t' C i
t' C i
= .
1−( 1+t ) −❑ E−f 1−( 1+i )−❑n
' n
i
Annuité constante : a= NC
1−( 1+i )−❑n
a
Nombre d'obligations amorties à la dernière échéance : un=
C ( 1+i )
d p=N
N.B :si R>C i i’
TRAVAUX PRATIQUES
Exercice n° 1
Une SARL a émis le 1.1.2010 un emprunt-obligations de 800.000 FC au taux de 5% ; émise à
492 FC, chaque obligation a une valeur nominale de 500 FC. L'emprunt est remboursable en
25 ans, les coupons annuels sont à l'échéance du 31.12 et les tirages annuels ont eu lieu à la
même date. Les obligations classées par la BCDC ont été entièrement libérées à la
souscription.
Les frais d'émission se sont élevés à 3000 FC et ils sont amortissables en 5 ans.
Dresser le tableau d'amortissement de l'emprunt pour les cinq premières années sachant
que l'annuité théorique permettant d'amortir un capital de 1 FC en 25 ans au taux de 5% l'an
est de 0,07095246.
Exercice n° 2
12000 000 12 000 600 000 2000 000 2 000 2600000 10 000
10 000 000 10 000 500 000 2000 000 2 000 2500000 8000
8 000 000 8 000 400 000 2000 000 2 000 2400000 6000
6 000 000 6 000 300 000 2000 000 2 000 2300000 4000
4 000 000 4 000 200 000 2000 000 2 000 2200000 2000
1. Journaliser les écritures d'émission et de fin de cette première année sachant que :
c) Les frais d'impression de titres, la commission bancaire et autres frais se sont chiffrés à
828.500 FC
Exercice n°3
Le placement des titres a été' confié à la BRS moyennant une commission de 2% sur le prix
d'émission, sachant que l'émission a été entièrement couverte. Les frais d'impression des
titres et de publicité ont coûté 3 000 000 F à la SA.
Travail à faire
Exercice n°4
Le 31/3/N+1 : U1 obligations
Le 31/3/N+2 : obligations
Le 31/3/N+3 : 2299 obligations
Les statuts de la société prévoient qu'en cas d'émission d'un emprunt obligatoire, il sera
imputé sur le bénéfice distribuable et après attribution d'un intérêt statutaire de 5% aux
25000 actions de 10 000 F composant le capital, une réserve pour amortissement d’emprunt
(soit 1131 réserves pour obligations amorties), le solde à la disposition de l'Assemblée
Générale pour constituer le superdividende. La dotation à la Réserve pour obligations
amorties doit être égale au financement correspondant aux obligations à rembourser durant
l'exercice au cours duquel les bénéfices sont affectés, En cas d'insuffisance de bénéfices, la
réserve doit être constituée par affectation d'autres réserves libres ou facultatives.
La réserve légale n'ayant pas atteint le maximum légal et doit être dotée au taux de 10% en
priorité.
Travail à faire :
Ecriture correspondante.
01/ 10/ N : La société Oméga, au capital de 1 000 000 000 (un milliard de francs) en
actions de 10 000F, émet un emprunt de 50 000 obligations réparties ainsi : - 25 000
obligations convertibles
20 000 obligations à bon de souscription d'actions ;
5 000 obligations ordinaires.
D'une valeur nominale de 10 000F, elles sont émises à 9 000F et remboursables à 12 000F le
30/09/N+5.
01/10/N+2 :(le capital est augmenté par souscription en numéraire réservée aux Apporteur
et aux obligataires à bons sur la base de 5 actions pour 2 actions nouvelles et 5 bons pour 2
actions nouvelles.
2°) sachant que la prime de remboursement est amortie sur la durée de l'emprunt passer
toutes les écritures nécessaires du 01/10/N au 30/09/N+5. Taux de la retenue à la source :
6%
Exercice n °6.
Une société anonyme émet un emprunt obligatoire de 200 000 000F et de valeur nominale
10 000F le 1er avril N.
La valeur d'émission des titres est de 9 500F et la valeur de remboursement est de 11.000F,
Le taux d'intérêt nominal est de 8%, Durée de remboursement : 10 ans ; date de jouissance
le 31 mars ; date d'inventaire de l'exercice le 31 décembre de chaque année ; taux retenue à
la source : 6%.
CHAPITRE V : CONSOLIDATION DES COMPTES
D'après le droit OHADA, toute entreprise qui a son siège social ou son activité principale
dans l'un des Etats-parties et qui contrôle de manière exclusive ou conjointe une ou
plusieurs autres entreprises, ou qui exerce sur elles une influence notable, établit et publie
chaque année les états financiers consolidés de l'ensemble constitué par toutes ces
entreprises, ainsi qu'un rapport sur la gestion de cet ensemble.
Le Bilan ;
Le Compte de résultat consolidé ;
Le Tableau de financement, selon le modèle du tableau de financement du Système
Comptable OHADA, avec certaines modifications dans la forme pour tenir compte
des spécificités liées à la consolidation ;
Des notes annexes dans lesquelles doit figurer en particulier un tableau de variation
du poste Intérêts minoritaires et du poste capitaux propres entre le début et la fin de
l'exercice.
Il existe trois types d'opérations, très proches par certains aspects, mais répondant à des
situations bien différentes et qu'il importe de ne pas confondre. Pour dresser la contraction,
il y a deux procédés :
1° Virement
Chaque établissement (sauf le siège) passe des écritures de virement de tous ses aspects au
siège qui, lui-même, les reprend par des écritures. Au début de l'exercice, le siège vire à
chaque succursale les éléments d'actif et de passif qui lui reviennent ; ce qui couvre le
compte de liaison.
2° le cumul
Procédé extra compte beaucoup plus simple : tous les comptes de même nature du siège et
des succursales sont totalisés. Les comptes de liaison se trouvent compensés. Aucune
écriture donc à passer, ni en fin d’exercice, ni au début de l’exercice nouveau.
1.2. Application
Clients 300
Banque x 75
Banque y 125
2.050 2.050.
Banque x 40
Banque z 120
1er procédé
1) Au niveau de la succursale
Sièges
Mobilier
Stock
Clients
Débiteurs divers
Banque x
Banque z
Fournisseurs
Effets à payes
Résultats
« Succursales »
2) Au niveau du siège
Mobilier
Stock
Clients
Débit divers
Banque x
Banque z
à « Succursales »
18 succursales
à Fournisseurs
Effets à payes
Résultats
Banque x 115
Banque y 125
2.420
Son objet est de présenter la situation d'ensemble d'une profession à partir des bilans de
toutes les entreprises entièrement indépendantes les unes des autres, de cette profession.
Il est procédé alors à une sommation des bilans, analogue à un cumul mais plutôt sur des
groupes de comptes que sur les comptes eux-mêmes.
Il est ainsi possible à chaque entreprise d'une profession de se comparer à ce bilan global, ou
bilan type qui en est extrait, pour étudier sa propre proposition. Une telle étude est souvent
des plus fructueuses pour l'entreprise, qui peut mieux se juger et se situer,
Généralités
La consolidation concerne les groupes de sociétés. Il s'agit ici des sociétés juridiquement
indépendantes les unes des autres, mais économiquement matérialisées par un lien de
participation entre elle.
L'intérêt de la consolidation est de présenter le groupe comme un tout aux yeux du public,
et notamment des clients, fournisseurs, banquiers, actionnaire ou acquéreurs éventuels
d'actions pour permettre de porter sur lui un jugement global, à la fois financier et
économique.
Depuis 19è siècle, un nombre de plus en plus grand concentrent leurs capitaux de façon à la
fois de répondre aux impératifs de production de masse et à résister à la concurrence. Cette
concentration se traduit souvent par l'augmentation des titres détenus par l'entreprise. Ces
titres proviennent des sociétés créées par elle ou de participations qu'elle a prise dans des
sociétés qu'elle veut contrôler.
Cette entreprise appelée société mère peut soit continuer à exploiter son activité première
et contrôler des sociétés qui vont prolonger cette activité sur le plan horizontal et/ou
vertical, soit l'abandonner pour la confier à une filiale et ne se limiter exclusivement qu'à la
gestion de ses titres et au contrôle des filiales (holding).
Très souvent les Apporteurs de la société mère n'arrivent plus à bien connaître tous les
intérêts auxquels ils participent par l'intermédiaire de filiales. C’est pourquoi il est plus en
plus nécessaire d'établir des règles rigoureuses pour assurer une information sincère.
Correcte des Apporteurs et tiers.
Ces liens économiques et traduisent par la prise de participation au capital. Les législations
des pays précisent généralement le caractère juridique des sociétés filiales et mères en
indiquant quelle est la fraction du capital que la société mère doit posséder pour que l'autre
société considérée comme filiale. Dans bien de cas, on parle de filiale lorsque la participation
du capital est supérieure à 50% et de participation lorsqu’elle est inférieure à 50%.
3. Types de Participation
schéma Situation
Dans la structure d'un groupe, y a lieu de distinguer la notion de propriété exprimée par le
pourcentage d’intérêt et celle de contrôle ou de pouvoir exprimer par le de contrôle.
a. % de la dernière participation
On distingue trois niveaux contrôle de la société mère sur les filiale ou participations :
C’est le cas lorsque soit on détient plus de 50% de droits de vote (contrôle), soit la majorité
des membres des organes d’administration, de gestion et de surveillance des filiales d’au
moins deux années successives sont membres de la société mère (contrôle de fait , soit
l’exercice de l’influence dominante est prévu par un contrat ou les statuts (contrôle
contractuel).
2° contrôle conjoint (pouvoir de décision partagé).
Société dite « multi-groupes » exploitées en commun par un nombre limité d’Apporteurs qui
décident par voie d’accord.
HANSD
E F H K L N
a)1° FILIALES : F et L
E F G H K L N
d'intérêt
Pourcentage 38 60 20 10 0 65 75
de contrôle
a) Définition et but
C'est la méthode qui consiste à intégrer dans les comptes consolidés l'ensemble des
éléments d'actifs et passifs des filiales. Après les retraitements et les éliminations
nécessaires, en substituant aux titres détenus par la société mère par les éléments
patrimoniaux qu'ils représentent.
1°Cumuler les comptes de bilan (et de résultat) des sociétés intégrées soit par des écritures,
soit dans un tableau de consolidation.
2°Eliminer les comptes réciproques (dettes et créances, bénéfice réalisé entre sociétés du
groupe).
3°Partager la situation nette entre le group et les minoritaires et éliminer les titres
Exemple : la société VODA est détentrice de 1200 actions de nominale 100fc de la société
OMANA, Les bilans simplifiés de deux sociétés sont les suivants au 31/12/2002,
Clients 800.000
Banque 300.000
9.200.000 9.200.000
Fournisseurs 600.000
6.800.000 6.800.000
a) Le stock marchandise de VODA comprend 480.000fc des marchandises lui vendues par
OMANA à crédit avec une marge de 2% du coût d’achat.
Prêt 400.000
Marchandises 1.500.000
Clients 800.000
Banque 300.000
4.000.000
Capital social
2.260.000
Réserves
840.000
Résultat net
2.200.000
Fournisseurs
Client VODA
En contrebalançant ce stock marchandise avec les intérêts des minoritaires dans la marge
brute, on retrouve 400.000fc qui est le coût d'achat.
Immobilisation corporelle
Résultat
NB : le compte amortissement être remplacé par immobilisation corporelle étant donné que
les bilans sont présentés aux valeurs nettes en actif.
De ce qui précède, les situations nettes de VODA et OMAN se présentent comme suit :
a) Pour VODA
Capital 4.000.000
Réserves 2.160.000
Résultat 740.000
6.900.000
b) Pour OMAN
Capital 2.000.000
Réserve 1.000.000
Report à nouveau 400.000
Résultat 530.000
3.930.000
Dans le cas d'espèce, le pourcentage d’intérêt de VODA sur OMAN est de 60% le tableau ci-
après offre les détails calculs.
Le suivi de tous les comptes mouvementés dans le journal à l'aide d'un grand livre permet de
dégager le bilan de consolidé ci-après :
Caisse 180.000
14.162.000
Voir support pages précédentes, spécifier seulement dans l'exemple que la maison mère
détient 1/3 des parts de la filiale.
1°Notions
C'est une méthode dans laquelle il y a seulement la valeur comptable nette des titres de
participation détenus par la société mère, de leur valeur déterminée d'après le bilan de la
société émettrice de ces titres.
Dans cette méthode, il n'y a ni cumul, ni éliminations, hormis celle de la valeur d'acquisition
des titres pour leur substituer leur valeur comptable au bilan de la société mise en
équivalence.
Cette méthode est souvent utilisée lorsque la société mère exerce une influence notable sur
la filiale en détenant au moins 20% des droits de vote.
2°cas pratique
Exemple : une société MALU détient 1/3 des actions d'une société T, titres acquis pour
350.000fc ; le bilan de la société T fait apparaître : capital 9.000.000, réserves 300.000,
résultat 60.000.
CHAPITRE VI :
Restructuration de sociétés
La fusion est l'intégration de deux ou plusieurs sociétés en une seule par transfert de leurs
biens et de leurs obligations. La société transférante est dissoute et ses sociétaires sont
indemnisés avec des actions de la société reprenante.
Fusion et Acquisition
Fusion Indemnisation
en actions
Acquisition Indemnisation
en liquidité
Il y a Fusion lorsqu’Indemnisation aux sociétaires de la société transférante s’effectue
avec des actions de la société reprenante.
Il y a acquisition lorsque le transfert des actifs et des dettes de la société est financé
avec des liquidités de la société reprenante.
Paiement
Par absorption
Par combinaison
L'acquisition d'une société s’effectue par la reprise totale ou partielle de ses actifs et de ses
passifs ou par la reprise de ses actions.
Fusion
Forme
Formes légales
économique
Dans les cas la fusion par absorption et la fusion par la combinaison, la ou les sociétés
transférantes sont dissoutes sans liquidation, Il y a succession universelle, c’est-à-dire que
les droits et les obligations des sociétés absorbées ou combinées sont repris par la nouvelle
société. Il n'y a donc pas de dissolution et d'imposition des réserves latentes.
C'est la réunion de deux ou plusieurs sociétés en une société nouvellement constituée. Les
sociétés transférantes sont dissoutes.
La gestion d'entreprise distingue égaiement, en plus des formes légales, la fusion virtuelle,
lorsque l’acquisition d’une société s'effectue sans dissolution et contre des actions de la
société reprenante.
La fusion virtuelle est une prise participation d'une société dans une autre. La société
contrôlée n’est pas dissoute. Le prix de la transaction est réglé par remise d’actions de la
société acquérant. Il y a formation d'un groupe.
actionnaires Actionnaires
Actions A
Société B
Société A
Actifs/passifs
o Décision de fusion de l’assemblée générale des actionnaires et contrat de fusion
entre les sociétés A et B.
o La société B est juridiquement dissoute ; ses actifs et ses passifs deviennent part de
A.
o La société B n’existant juridiquement plus, les actions B n’ont plus de valeur. Les
actionnaires B recoivent en échange des actions A.
o Les actions de A étant en possession des actionnaires A et non pas de la société A,
cette denière doit procéder à une augmentation du capital-actions et émetre les
actions A nécessaires à l’indemnisation des actionnaires B.
Actionnaires Actionnaires
Actions C
Société A Société B
Actifs/passifs Actifs/passifs
Société C
La scission est le transfert d'une partie ou de la totalité du patrimoine d'une société dans un
autre
D’un point de vue juridique, la scission est limitée aux sociétés de capitaux (société
anonyme, société par actions simplifiées, société à responsabilité limitée). Pour les autres
sujets de droit, le transfert du patrimoine ne peut s'effectuer que par dissolution du sujet
transférant et par constitution de nouveaux sujets de même forme juridique ou de formes
juridiques différentes.
"La scission de société de capitaux et de sociétés coopératives est autorisée.
Les sociétés de capitaux peuvent participer à la scission aussi bien en tant que sujet
transférant qu’en tant que sujet reprenant.
Contrat de scission pour des sujets ou existants ou projet de scission pour des sujets
nouvellement constitués.
Rapport écrit de scission des organes des sociétés participant à la scission
Vérification du contrat de scission ou du projet de scission, ainsi que rapport de
scission par un réviseur particulièrement qualité.
Information de l’assemblée générale si des modifications importantes du patrimoine
interviennent entre la conclusion du contrat de scission prise de décision de scission
par l'assemblée générale,
Dépôt du contrat de scission ou du projet de scission et droit de consultation
Décision de scission par l’assemblée générale.
Responsabilité solidaire participants à la scission pour les dettes non attribuées par le
contrat ou le projet de scission.
Formes
de scission
b. du transfert d'une ou de plusieurs parts de son patrimoine-il d'autres sujets contre remise
il ses Apporteurs de parts sociales ou de droits de sociétariat des sujets reprenant
(séparation), où
C. du transfert d'une ou de plusieurs parts de son patrimoine-il d'autres sujets contre remise
de parts sociales ou de droits de sociétariat des sujets reprenant ou d'un dédommagement
(dissociation).
Dans la scission par division, une entreprise A transfère la totalité de ses actifs et de ses
passifs à deux ou plusieurs entreprises (B et C) existantes ou nouvellement constituées. La
société transférante A est dissoute et radiée au registre du commerce. Les
sociétaires(Apporteurs) de A deviennent sociétaires de B et de C.
Exemple
Dans la scission par séparation, une entreprise A transfère une partie de ses actifs et de ses
passifs plusieurs entreprises (8 et C) existantes ou nouvellement constituées en échange de
parts sociales ou de droits de sociétariat. La société transférante A continue d'exister, car le
patrimoine n’a pas été transféré dans son intégralité. La société A deviennent sociétaires de
B et de C.
Exemple
La scission par division est une scission intégrale, alors que les scissions par séparation et par
dissociation sont des scissions partielles.
Scission
Généralités
Toute société créée prend fin un jour par sa dissolution. Celle-ci est soit une décision soit un
acte fin l'existence légale d'une société. Elle n'est pas à confondre à la liquidation qui est un
ensemble d'opérations juridique, commerciales et comptables, conséquentes à la
dissolution. Concrètement la liquidation consiste essentiellement à réaliser les éléments
d’actif et apurer le passif de l'entreprise.
La dissolution est un fait instantané alors que la liquidation se produit pendant une période
moins longue.
On distingue trois causes cause principales : cause de droit, cause volontaires et causes
judiciaires,
a) Causes de droit
• Arrivée du terme,
c) Causes volontaires
b) Causes juridiques
Réunion de tous les droits sociaux dans les mains d'un seul Apporteur ;
Mésentente entre Apporteur (société des personnes) ;
Liquidation judiciaire ;
Inexécution par un ou plusieurs Apporteurs de leurs obligations avec conséquence de
paralyser le fonctionnement de la société.
Procédure de Liquidation
Une fois la dissolution prononcée, tous les gérants deviennent de liquidateurs, sauf
disposition contraire des statuts. Les liquidateurs doivent sur le plan comptable :
a) Dresser l'inventaire des tous les éléments d'actif du passif et se faire remettre à cette
occasion les livres comptables et les documents sociaux. Au cours de cet inventaire
les actifs sont à évaluer à leur valeur de liquidation.
b) Dresser le bilan et le compte de résultat à la date de dissolution qui est celle de
clôture de l'exercice en cours.
c) Convoquer les Apporteurs en assemblée générale et leur faire rapport.
d) Réaliser l'actif en recouvrant les créances et cédant les immobilisations et stocks
d’une part et d’autre part apurer le passif en payant les dettes.
e) Rembourser le capital et repartir l'actif net ou le passif net.
A. Début de la liquidation
B. Opérations de liquidation
Réaliser l'actif :
o Céder les différents constituant les immobilisations et percevoir les divers produits
d'éléments d'actif ;
o Vendre les stocks ;
o Recouvrer les créances
Régler le passif :
Pendant cette période, les charges et pertes de liquidation sont enregistrées au débit du
compte 837 Charges liées aux opérations de liquidation et les produits au crédits du compte
847 produits liés aux opérations de liquidation. Cependant un seul et unique compte « 1384
résultat de liquidation ».
Le compte 847 produits liés aux opérations de liquidation ou le compte « 1384 résultat de
liquidation » est crédité :
Si les comptes 837 Charges liées aux opérations de liquidation et 847 produits liés aux
opérations de liquidation, ceux-ci seront soldés en contrepartie du compte 1384 Résultat de
liquidation.
Si le résultat de liquidation est positif :
Après réalisation de l'actif et apurement du passif, on établit une balance, mieux un bilan
définitif de liquidation où seuls restent ouverts.
• A l'actif, les comptes des avoirs à partager (ordinairement ce sont les comptes trésorerie et
des titres) ;
• Au passif, le compte capital et ceux d'autres éléments des capitaux propres (écart de
réévaluation, réserve, report à nouveau et résultat de liquidation.
D. clôture de la liquidation
1°La constatation des droits des associés s'effectue conformément aux mises.
Comptablement, l'on débite solde les comptes capitaux, réserve et report à nouveau le
crédit des Comptes courants des Associés.
101 Capital social X
11 Réserves X
N.B : La société est tenue de retenir à source la contribution sur les valeurs mobilières de
20% sur les réserves et report à nouveau distribué.
2°Le partage de l'avoir net s’effectue suivant les stipulations des statuts. En cas de silence de
statuts sur modalités relatives au partage du bénéfice.
3° Les règlements des Associés sont constatés en comptabilité en débitant leurs comptes
courants respectifs par le crédit des comptes des avoirs à partager.
N.B : Dans la pratique, le règlement est aisé lorsque les comptes de valeurs à partager ne
sont que des comptes financiers (disponibles). Si d'autres biens comme les immeubles, les
meubles, les titres, sont également à répartir, il se peut qu'il reste des soultes à régler entre
associés.
Une société à responsabilité limitée présente un bilan avant liquidation avec les éléments ci-
après :
3000 000
3000 000
La réalisation des éléments du patrimoine' se fait selon mes modalités suivantes, tout
paiement par banque ou contre chèque.
Bâtiments
Produit de cession
Frais de liquidation
1.800.000
400.000
150.000
20.000 SD : 2.395.000
25.000
1.960.000
380.000
120.000
SC : 2.460.000
D 521 Banque
C
Bilan
180.000 25000
Après
1960000
liquidation 400000
380000
120000 SD : 2.665.000
450000
Actif Net Passif net
65.000
2.665.000 2.665.000
11 Réserves 600.000
4621 665000
Banque 2.665.000
La société est tenue en outre de retenir à la source l'impôt mobilier de 20% sur les réserves
et report à nouveau mis à la disposition des associés ainsi que sur le boni de liquidation
distribué.
Après les opérations de liquidation, on remarque à cette étape que seuls les comptes des
situations nette restent au passif et ceux de trésorerie à l'actif, les autres étant soldés.
ACTIF Passif
550.000
240.000
5.774.000 5.774.00
A l'issue de ces opérations, tous les comptes disparaissent, car soldés, et la vie de la société
s’arrête effectivement. Comme on petit le constater, si l'actif net le permet, chaque Associé
reprend sa part du capital et de réserve. Le résultat de liquidation éventuelle est reparti
conformément aux statuts ou, dans leur silence, proportionnellement aux apports déduction
de l'impôt sur le bénéfice.
Si les dettes ne peuvent être payées par la société, les Apporteurs en sont soit solidairement
indéfiniment pour les payer, soit responsables du payement à concurrence de leurs mises.
Les statuts prévoient parfois pour le résultat de liquidation, une règle de répartition
différente de celle des bénéfices d'exercice. Dans ce cas, les bénéfices se répartissent
d'abord suivant la règle habituelle ; on procède ensuite à la répartition du résultat de
liquidation suivant la clause qui le concerne. Lorsque l'actif net est suffisant pour régler les
dettes sociales, on dit que la société en liquidation est solvable. Au cas contraire, elle est
insolvable. Etant donné que la responsabilité des Apporteurs va jusqu'au-delà de leur
apport, comme conséquence comptable, le compte « Apporteur sur compte de liquidation »
aura un solde débiteur, il demeure jusqu'au versement des associés des montants
supplémentaires.
TRAVAUX PRATIQUES
Exercice 1 :
Une société anonyme est mise en liquidation en mars N. Son bilan de liquidation présente
les soldes suivants :
Actif Passif
Amortissement/Mobilier (300.000)
Créance/CIients 170 000
Marchandises 600.000
Banque 50.000
Caisse 150.000
2.3000.000 2.3000.000
Bâtiment : 780.000 FC
Matériel de transport : 170.000
Mobilier de bureau : 550.000 FC
Créances recouvrées pour compte pour solde de tout compte :140.000 FC ;
Marchandises : 590.000 FC
Honoraires du liquidateur : 50.000 FC
Tous les éléments de passif exigible ont été apurés après réalisation complète de l'actif.
ACTIF PASSIF
700.000 700.000
I. OUVRAGES
1. AZAMA LANA et NGUYEN CHANH TAM : La Fiscalité au Congo, Kinshasa, Ed. Cadicec 1975,
2. Charley delMarmel, Droit commercial, Registre, Fascicule IV, Titre IV, Sociétés Liège, 1958.
7. Jean Richard SULZER, Comment construction le tableau de bord, Paris, Dunod, 1975,
10. LUKOMBE NGHENDA, Règles relatives aux organes des sociétés commerciales en Droit
Zaïrois, P.U.Z., Kinshasa, 1971.
12. NGUYEN CHANH TAM, LANA et Cie : Guide juridique de l'entreprise, Kinshasa, de Droit,
1973.
13. NGUYEN CHANH TAM, Philippe DARTOIS et Cie, Lexique de Droit des affaires Zaïrois,
Kinshasa, Faculté de Droit, 1973.
14. Pascal SIMON, Les comptes consolidés, éd. d'organisation, Paris, 1987.
18. Raymond Jacques, Traité complet de comptabilité des sociétés, Ed. Comptables,
Bruxelles, 1962.
19. République Démocratique du Congo : Département de l'Economie Nationale. Guide de
l'investisseur.
20. Robert MAESO, Comptabilité Générale Approfondie, éd. Dunod, Paris, 2003.
2.www ohada.com