Polarite 12

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p E R I 0 D I Q u E

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N° 12 - 2ême année - mai 1980 ~

________.___ ~:::::· _ · ------ -------

édit.é e par le Centre Macrobiotique de Belgique a.s,b.l, • rue Champ N,-Dame 89


7830 Silly, fondé pour la diffusion du Principe Unique et de la Macrobiotique
1 eelon l'enseignement de Georges OHSAWA.

S 0 MMA I R E

.A BON ENTENDEUR p. 3
TEXTES CHOISIS de G. OHSAWA p. 4
A BOIRE ET A MANGER L. BERNAD p. 8
UNE AUTRE VISION DE LA SCIENCE L. KERVRAN p. 11
p. 14
J. SKALKA p. 17
NOUS TELEPHONEZ ••• NOUS VOUS REPONDONS p. 22
OTS YIN ET NOS MOTS YANG J. SKALKA p. 23
p. 24

Ed, resp, : E, Dame & J, Skalka

- ~
.................
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3

A bon e.nte.ndewr..,

Co~m~e pMm-<.6, votu .tJtou.veJLez daJ1..6 c.e. nwn~o le p1wgJt.a.mme. de no.tl!.e. 2ème. c.amp
de va.c.a.n.c.e.ô ma.cJWb.i..o:Uqu.e..ô a.ht6-i. qu.e. le..ô c.oncLi.ü.onl> de. palttic),pa-ü.on.

La. p.ta.c.e. nou.ô a. manqué. poWt plté.WeJL qu.e. vou.ô pou.vez paJtt.i..c.ipeJt à. c.e. camp a
vot.Jte gu..Ue, 1 joWt, 1 we.e.k.-e.nd, ou. p.e.u,&-i.e.Wt6 jouJt.6. Vou.ô pouvez même., .&-<.
votlte temp.& ~t c.ompté., ve.rt.Vt nou.ô Jtendlr.e v-LoUe u.ne. llO-ilr.é.e, palttic..ipe.Jt a
u.ne. a.c.t-i.vUé. ou. à. u.n Jte.pa.6.

'--'
Ce .&e.Jta. l' oc.c.cu,.i..on poWt nou.ô peu.t-ê:tlte. de 0a.Vr.e. c.onna-i.h.&a.nc.e. a.vec. :ta.nt d' am-<.6
i.n.v.i6ible.6 qu-i. nou.ô tJu.-i.ve.nt de.pu..U la. c.Jté.a.ilon de. notlte. c.e.ntJLe pa.Jt l' .ûtte.Jt-
m~e. de. notlte. Jte.vu.e "POLARITE" •
PoWt vou.ô, c.e. .&e.IU:t peu.t-ê:tlte. l' oc.c.cu,:.Wn d' a.voi.Jt u.n e.n.tl!.e.t-i.e.n a.ve.c. nou.ô au .&u.-

je.t de.: pJté.oc.c.u.pa-tion6 qu.' il ut po.Jr.6o-i.ô d-<.66-i.c.Ue d' ex.pJt.i.mVt pa.Jt l.cJr.li ou. a.u.
tUeyhone..

E.ta.n.t donné. l' oJtga.ni6a.ilon, .&uJttout. ma..tw.e..te.e., qu.e. Jte.pJté..&e.n:te. la. p.lt~n

d' u.ne. te.Ue. a.c.t-i.vUé., nou.6 ·voUil de.ma.ndonl> de noUil Jte.nvoye.Jt d'URGENCE te 0oJt-

mu.ta.Vr.e. d' -i.rt6CJLi.pwn, a. 0-<.n qu.e. noM puJ.-6.&-i.onl> pJte.ndJte. no.& ci..i6po.&.u..i..on.& e.n
temp.& u.:til.e..

Au. c.a.6 où., vou.ô vou.ô dé.Ud-i.e.z pl.Uil :talu:J., ou. .6-i. votlte dé.c.A.4-i.on ne deye.nd pM
de. votJLe volonté. e.t qu.e. voU6 e.nv-<.6a.gie.z .&e.u.leme.nt v otite. venue. paJrmi nou.4,
6a.Ue..ô-le. noU6 .&a.voi.Jt, nou.4 voUil c.ompte.JtoM pa11.m-i. "tell pltoba.ble..ô".

Q.u.oi qu.' il e.n .&oU, a.vec. nou.4 ou. .&an-6 noU..6 1 nou.4 vou.4 .6ou.ha.li:.on.& du ·va.c.a.nc.u
ple.-i.ne..ô d' e.n6e.i.gne.me.nâ daJ1..6 la. Jte.c.he.Jtc.he. de. la. lla.nté., du. bonhe.Wt e.t de. la
Ube.Jtté..
Le ComUt ·

P.s. Q.u.e.Uu qu.e. tJo-i.e.nt vo.& d-i.66ic.u.Ué.4, c.onta.c.te.z-nou.ô !


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o TEXTES CHOISIS o
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de Georges OHSAWA

. v~ chaque . YI.Wit~O paJuÛtlul éOU6 cette ILU.b!U.que un thM!e .tlu:r.Ué palt GeoJtge.6
OHSAWA. CeJt.;t;a;bu, l.ec.tewz..6, qui.. ne. l'ont pM connu, powr.Jta.,(_e.n-t; me c.h.oquû
pdlt ~a. man.i.èlte. de ~' exp!WneJL. Ceux quJ. l.' ont connu ttW.ouveJr.Ont c.e. ~tyle. qui..
ée.c.oue. le. le.c;te.uJL avec. c.omme. éèu.t but de. .te. l>oJr.ÜJL de. éa. t011.pe.utt :Ota.nquiU-
.lla.n.te. a6.in de. l.' .iJtcUeJL a dê.voileJL .liOn ju.gemen;t.
Voi.tô ·êtu c.oJtd.iAi..e.ment htvUê.é a noM 61Ult.e. paJtve.ni.lr. vo~ cJL.i.t.i..que.6, nou.6 vou.6
en Jt.emell.Cion6.

LE CAMP DE SAINTE-MARIE

VOUS ETES TROP RICHES POUR ENTRER DANS LE ROYAUME DES CIEUX.
Je suis un _peu étonné qu'on ne soit pas fatigué d'écouter mon pauvre français.
_Pendant un mois et demi, il a fallu parler beaucoup, parler tous les jours,
s:ans dimanche ni fête. Caùserie tous les matins, puis l'apr·ès-midi aussi a
partir du milieu de la deuxième période et très souvent après le diner a la
' , fin du camp, sans compter ma causerie et la lecture colTI11une pendant les repas.
Mais jè suis heureux d'avoir tant travaillé pour préparer mes causeries.
Je me levais à 2 heures du matin, et c'était une grande joie, cette prépara-
tion des conférences et la leçture des réponses à mes questionnaires quoti-
diens. Il y avait téllement dè travail que je n'ai pu aller que deux fois il
la mer que j'aime tant; je me contentais d'être au bord de la mer, de l'Jan-
tendre à travers 1es ténèbres, sous 1a 1une avant l'aube. ' '· ·
Deux cent -vingt-cinq heures de conférences ! Au Japon, j'ai organisé en qua-
rante ans environ 80 cours. dont le plus long a duré quatre semaines.
Habituellement, ils durent une à deux semaines. ·
Après avoir terminé le camp de Sainte-Marie, je suis content.
Qui . peut t.r availler co11111e cela sans être fatigué ?
C'est trê.s difficile de travailler ainsi pour quelqu'un qui est payé pour le
faire. Mais c'est possible, puisque, comme au camp de Chelles. je n'étais
pas payé. · ·
Travailler au moins 20 heures sur 24 pendant un mois et demi sans être payé 1
Quelle stupidité ! Mais je suis content, très content, puisque j'ai pu obser-
ver un peu cette parole : "Donnez gratuitement puisque vous avez reçu. g)7acieu-
sement". · · · ·· · ·'
Ma..U., c.' e.6.t la. dvuu..ètt.e 6o.i6, .te. dettrt.-i.vr. c.amp. Je. ne tte.c.ommenc.e/UU. jamw en
Euttope.. PoUJt.quo..L ? V' aboJtd le temp-6 me manque, en&ulie., c.' étaU .inu.til..e ou
~~que. La liberté, le bonheur et la justice ne sont que des mots en Occi-
dent. à plus forte raison la liberté infinie, le bonheur éternel, et la justice
5

absolue. On n'y croit pas ! On L>e .~>ctti.6rix.U de la Li.be.M:é. Umliée qu..i. ut.
un uda.vage en JLéa.f..,i;té, du borrhewt é.phé.mèAe qu..i. n'ut. qu.' u.n mal.hewr., et. de
la jMtic.e JLepJLél>ertt.ée paJL la. loi qu..i. ut R.o. jMtic.e. du. p.f.u.ô 6o1Lt phyL>-iqu.e-
me.nt, éc.o nomiqu.ément ou. .i.nte.Uec.tu.elieme.nt.
La Philosophie d'Extrême-Orient est la médecine qui contient la justice, le
bonheur et .la liberté infinie; elle est destinée aux malheureux, aux faibles
au point de vue force économique, physique, inte1_1ectue-1le, aux malfaiteürs
même. Tous les Occidentaux ou presque sont trop riches, trop forts physi-
quement et beaucoup trop intellectuels ou spirituels ! Ils sont prisonniers
de leur pauvre personnage, de leurs idées, de leurs opinions et passions et
les esclaves de leurs possessions matérielles, pourtant si illusoires, si
éphémères.

LA REPONSE QUE J'Al TROUVEE


Je suis heureux ! J'ai fini les cours les plus longs, les plus complets et
les plus systématiques de ma vie. Je ne recommencerai plus; j'ai donné trop
d'explications. Il n'est pas permis d'en donner davantage. Si je donne plus,
je détruis la liberté, l'indépendance de chacun en les gâtant. C'est nuisi-
ble, ce n'est pas permis.
Mais c'était amusant ! Je ne me suis jamais autant amusê de ma vie. Avant
tout, je m'amusais de mon pauvre français et ensuite de la mauvaise compré-
hension des chers amis "civilisés"• surtout de ceux qui m'écoutent depuis plus
de trois ou quatre ans (cela va de soi qu'il y en avait quelques-uns asse~
avancés parmi eux). )::
PoUJLqu.oi cette ma.uva..i..6e c.omp!L~ertl>ion u.rt.-lveJrAeU.e ? A plusieurs reprises, j'ai
demandé pourquoi et j'ai longuement médité. J'ai cherché ce "pourquoi" moi-
même, seul, combien de centaines de fois, jour et nuit, depuis quatre ans et
surtout dans ce dernier camp ! J'ai questionné tout le monde, en vain.
Jusqu'ici je n'ai trouvé par moi-même que la réponse suivante : si elle est
fausse, corrigez-moi sans cérémonie :
"On cherche et on veut être citoyen du royaume des cieux ou de l'infini tout
en s'attachant à ce monde fini et illusoire et infinitésimal." Ou plutôt,
"On veut avoir la citoyenneté du royaume des . cieux en même temps que celle de
ce petit monde fini. On veut avoi~-~. la puissance économique, intellectuelle ou
sociale qui peut contrôler ce p~ttt monde dit la Terre, qui n'est qu'une pous-
sière infinitésimale dans l'untvè'rs infini" •
. , .... 1 ' .

Ceci n'est pas du tout impossible d'ailleurs, si l'on a appris la Vérité de la


Constitution de l'uni~ers infini, avant tou.t. Mais ceci est abL>olument ~poh­
h.ible si l'on cherche-·à l'obtenir .sans avoir appris et compris la Constitution
de l'univers avant tou.t. C'est comme celui qui veut visiter un certain pays,
sans en connaltre la géographie et sans être muni d'une boussole.
En un..:_nfot. · en Occident, on est dualiste, on a peur, on veut se défier, on croit
que les connaissances ou l'intellectuelité pourront un jour remplacer Dieu, on
est arrogant. On est dépendant 5 c'est la mentalité d'esclave, on a 0oi t:.ûtn6
du .cho1>.~ -:tnc.onnu.u, ou. b.i.en on u:t. 6.id.Ue a u.ne op.i..rû..on, a u.ne pt..U.l>l>a.nc.e.,
powr. lü c.onvena.nc.u, ou. pou.JL te. pi..JU...6ilt, ou. paJL int~U ma.tWet.
6

Au fond, on est content du 11 Statu quo 11 • On n'est pas chercheur désespéré de


la liberté infinie, du bonheur éternel et de la justice absolue. On est
égoTste, égocentriquet on croit que tous les malheurs viennent de l'extérieur.
On ne réalise jamais profondément que chacun est le seul créateur de son bon-
heur ou de son malheur. On est le matérialiste ou le spiritualiste qui ne
connalt pas et ne cherche pas l'origine de la matière ou de la divinité et sa
raison d'être.
. ··s.
LiOCCIDENT NE SAIT PAS PENSER
Au camp de Sainte-Marie, j'ai posé chaque jour beaucoup de questions; tous les
matins, à partir de 2 ou 3 heures, j'examinais les réponses. Comme à Chelles,
j'en ai trouvé beaucoup plus de mauvaises que de bonnes. Ici en Occident, on
n'a pas l'habitude de penser et de juger; ou pf.uo e.xa.c..teme.nt, on ne. .6a.d:. pM
comment pe.nh~. Il y a sept étapes de penser et de juger, comme je l'ai ex-
pHqu,é dans La Philosophie de la Médecine d'Extrême-Orient (Le Livre du Ju-
gement); ces sept étapes de penser-juger se divisent en deux catégories an-
tagonistes : ·
1° Penser-juger absolu;
2° Penser-juger relatif: 1) physique, 2) sensoriel, 3) sentimental, 4) intel-
lectuel, 5) social, 6) idéologique.
Le penser..:.juger 1° est unique et absol,Ù, tandis que toutes les catégories du
penser-juge(2° sont relatifs. Pour chaque question, on doit répondre par le
penser-juger 1° dans la classe de philosophie d'Extrême-Orient.
C'est la réponse définitive.
· Nous avons en japonais ou en chinois deux mots au moins nettement différents
pour exprimer ces deux penser-juger si catégoriquement différents, Kangaeru (1°)
et Omou (2°).
Kangaeru (Kan = Dieu, gaeru = retourner à) signifie : penser-juger à l'infini,
jugement suprême, jugement dicté par Dieu.
Omo!,J veutdire : peser le poids~jugè·r,:_penser relatif, par rapport au fini.
Mes amis 'occidentaux pensent relativeroent, toujours physiquement ou sensoriel-
lement, souvent sentimentalement, parfois intellectue11ement, et c•est presque
toujours lé penser-juger éçonomique qui ~r,nu le le jugement final. McU-6 toU.6
c.e..6 jugeme.nt-6 Jteia.:ü.6.6 'about..LMe.nt 6-i.n.ai.em~~ à. ta. cont.Jta.dj_è:üon e;t a.u mai.he.Wt.

Four établir la liberté infinie, le bonheur éternel et la justice absolue au-


dessus de .toutes les contradictiOns qui aboutissent au néant, on. doil a.ppU-
qu,eJL te. jugeme.nl {lupltême.. La Philosophie d'Extrême-Orient e~t . ~traf)gè:re à. la
science. La science occidentale .ou moderne cherche ou s'efforce d.'é.t a.blir les
lois ou les constantes relatives dans ce monde fini, limité',et . êphêmth·e.• , C'est
un grand travail contradictoire. C'est pourquoi elle est fïnalënie'n fparvenue
à l'impuissance ou plutôt proche de la destruction, disons de .l'igno.rançe to-
tale, '"ignoramus, ignorabimus'~ (nous ignorons~ nous ignorerons}de Du Bois-
Reymond, 'où commence le grand univers de l'infini, de .l'.absolu, après av()ir
cherché, trouvé, établi et aboli elle-même tant de lois fondamentales !
Elle a abouti à la plus grande question: "La constitution de l'un'ivers infini",
devant laquelle elle est comme un enfant devant les ténèbres.
7

La science moderne n'a jamais pensé ou a toujours refusé de penser à cette


question grandiose "l'infini", jusqu'à la découverte du monde infinitésimal
dit 11 nuc1 éaire".
Elle est maintenant obligée de penser, mais elle est trop modeste pour y pé-
nétrer, et elle veut céder son rôle à la philosophie. La science ne doit-
elle pas grandir et devenir le "penser-juger suprême 11 ? En Extrême-Orient
et dans l'antiquité, l'homme était aussi arrivé à ce terminus de la science
il y a des milliers d'ann€es, et il avait abandonné la science pour la recher-
che de la liberté infinie, du bonheur éternel et de la justice absolue.

TOUJOURS YIN A COTE. DE YANG


La plus grande joie que j'ai ressentie au camp est le fait que beaucoup de
personnes rn •ont déc 1a ré : 11 J' é;ta.,.{)., ch.!Lé:tie.n (c.CLthoUque. ou p!totv.,ta.nt} de.pu.i..b
mon e.n6a.nc.e., maJ..6 je. ie. .6u.i6 de.ve.nu C.O!tp.6 e.t âme. a.pi'LM VOM a.voi.Jt éc.oute.'' •
J'en suis très heureux.
Mais il y av~it pourtant deux ou trois soi-disant chrétiens, phonographes ou
.superstitieux, mystiques ou esclaves, dont une enfant gâtée qui est tombée
malade et qui a importuné tout le monde au camp.
Il y a toujours Yin à côté de Yang.

LES QUESTIONS LES PLUS PASSIONNANTES


J'ai donné des réponses à des questions posées ces dernières années :
"Pourquoi les deux grandes chalnes de montagnes qui traversent les deux con-
tinents sont-elles diamétralement opposées dans leur orientation ?
Oüet comment sont fabriqués les deux continents de la terre ?
Qu'est-ce que la tache mongolique? etc ••• etc ••• "
Cette fois j'ai traité ces questions passionnantes
"Qu'est-ce que la pression sanguine (hypertension, hypotension, leur mécanis-
me, leur guérison) ?
Qu'~st-ce que la fièvre ? "

Pendant t rois semaines, j'ai préparé mes causeries pour que chacun puisse com-
prendre par soi-même, par son propre juger-penser, ces mystères que les plus
grands experts de la médecine d'aujourd'hui ne peuvent expliquer. 95 % des
~articipants du camp étaient hypertendus ou hypotendus. Le Professeur
Ka~a~. stupéfait par cette constatation, s'inquiétait beaucoup. Je n'arri-
va~s pas a ~rassurer. Mais quelques jours plus tard, il se précipitait sur
mo1 pour me11 don~ une bonne nouvelle : "grande amélioration générale, c'est
étonnant !
J'ai établi une liste de questions passionnantes qui vous aideront à appro-
fondir la compréhension du Principe Unique. EXercez-vous.
(à suivre)

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o A BOIRE ET A MANGER o ·:.,\ 1.


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LE D.ICTJONNAIRE DES ALIMENTS par L. BERNAD

ALGUES : Plante vivant dans l'eau sa1êe ou l'ea~ douce- plus Yin que l~s
plantes terrestres, elles pourront donc devenir plus Yang par leur prépara•
tion culinaire· les algues d'eau douce sont moins Yin que les algues mari-
nes· espèces employées : hiziki, nori, kombu, wakamé (voir ces mots).
Re.c.omma.nda.t.Wn : aide à l'élimination des toxines provenant des produt~~
animaux- favorise l'élaboration Yang (os, dents, etc.). .~
ANKAKE : Sauce à base d'arrow-root, assaisonnée de tamari - sert à lier des
légumes pour accompagner des pâtes complêtes, couscous.
~: Epinard sauvage- pousse en juin - plante Yin (verte et acide), les
feüTlles sqnt employées en nitukê, yangu.isées d'abor.d à l'huile puis au tamari.
Re.c..ornmancJ.a..ti.on : contre la fatigue des jamb~s. pour l~s enfants un peu Yin.
ARARE : Petits biscuits salés à la farine de riz - assez yanguisant~ ; à cro- .
quer en--dessert, en friandise co11111e goDter ou pour calmer la faim - servent
aussi dans les potages ou crêmes de céréales en guise de croOtons.
. .
;:. .. . . . :~ ~-
AWU : Poudre ti rée d •une sorte igname rond - pour usage externe - dé·l ayer
90% d'arbi et 10% de ging~re avec un peu d'.eau- étendre sur un ~pier . -
appl iquer sur toutes les parties enflées ou douloureuse.s . · ·, _,,,
Re.c.omma.nda;t..i.on : tuberculose, appendicite, pleurésie, arthrite, eczéma,tu-
meurs, lêpre, cancer.
ARMOISE: Plante sauvage à ramasser début jutn .. s'emploie en décocti~~; ·
Re.c.omma.nd.a.ti.on : décoction concentrée, bouillie 1/2 heure : contre les pa-
rasi~es intestinaux, une fois par mois, le matin à jeOn; en boisson jo,ùrna..~
.liêre: favorise la circulation du sang et le bon état du coeur •., : :';'·
ARROW- BOOI :.Fê((ules tirées de diverse.s racines d'ignames- plus ,yaog qu'une
farine (utilisation de la partie la .plus, Yang de la plante - blancheu,r :.-.. ,
transparence aprês cuisson - cuisson rèlpide parce qu avide d'eau.
1
·: -: ~,,·~ :·
U.:UU6a.t.<.on ; se délaye à froid pour sauce ankaké - peut remplacer le kQ~ot:zO:u
pour yanguisation des desserts.
AZUK~ : Légumineuse - sorte'.'d~ soja _imp.o~tt4~~ ~pon - pl~·~vang que les
lent1lles et · les pois chiches.
U.t.l.UJ,aü.cm :5 % à cuire en même t_emps que le .riz - cu.i ts à part : 10 à 20 %
avec les céréales - en soupe ou en boisson. · ·. · ·
R~ccmma~n : en soupé : faire bouillir une poignée d'azukis dans un litre
d'eau, ajouter de l'ea~. à plusieurs reprises, saler lorsqu'ils sont complète-
ment ramollis, cuire au moins une heure et demie avec un morceau de kombu :
pour diabétiques et malades atteints de néphrite. En légumes : combat la
constipation, recommandé aux intellectuels.
9

BANCHA : Thé vert ou thé de 3 ans, c'est-à-dire thé resté 3 ans sur le~ ar-
bres avant d'être ré col t é. . - ,_ ; .:-'
U.t.i.l.i..l>aJ;.ion : en boisson, faire griller légèrement une cuillerée à café ·de
thé pjr tasse. incorporer dans une tasse d'eau bouillante, laisser bouillir
quelqûes instants ·. Cette boisson est reconmandable ·à tout le monde. · ·
BARDANE : Plante sauvage poussant sur les bords des chemins et dans les t~r-
rains incultes, appelées coJTmunément 11 herbe aux teignêux". · · ·:
uti.i...iAa.:ti.on : Les racines ramassées au printemps et en automne se cuisènt en
nituké. Elles entrent dans la préparation du tekkah et de la carpe aux" ,
c.êrréale~. On trouve aussi des racines sèches qu'il convient de laiSser trem-
per , une nuit avant leur emploi. · · ·.. · · · · ., ·
Re.c.o~m~a.ndaü.on: .tonique cardiaque- revitalisant- 1 à 2 ·cuillerées -~ soupe
de jus de bardane. après avoir rapê la racine, guérissent• 'l'appendicite~
, / .

SARDAN.: Racines de bardanes torréfiées et moulues.


uti.i...iAa.:ti.on : en boisson. une cuillerée; à café par tass-e à'· faire· bouillir
quelques instants . ' ·· ·
R.ec.oi'II71CU'1Cla.:n : très yanguisante - contre les maladies cardiaques, l~s_ -~né-
mies -prise le soir, elle favorise le sommeil. · ··
BLE : Céréale la plus répandue en France .
Il~:(} : . ~ -1-: ...
~IM,.Uln : . . . .,. - !

- En grains : entiers~ .' d écortiquées ou goorgoot, boulghour;' couscous. sem()ule.


Les grains entiers ne sont digestes qu'après trempage et longue cuisson ou'
grillage et cuisson. Sous fonne de boulghour, goorgoot ou couscous. la.cuis-
son; est plus rapide, mais la:r:partie périphérique Yin étant éliminée, n ·n'est
pa~ recommandable· d'en faire le plat principal quotidien.

~ Les farines : intégrales ou légèrement bl utêes se consonment facilement en


pain, pâtes, gâteaux divers, crêpes, etc... ·
-En crème :,. faire griller des grains c.h:: blé, les moudre finement.
~ En déOQction : faire griller du blé et en faire bouillir une cuillerée à
soupe pour 150 g d'eau.
BOISSONS : Les thés : thé de 3 ans ou Bancha - thê haru - thé Yang-Yang -
Syo-Ban- thé kohren- thé dragon- thé soba- thé de riz · - thé mO.
· ..' ·. .~ . . .Les plantes sauvages : armoise - thym . ;. roma·rin - menthe - tilleul
.' -
pas... d ••ane •. ' . . .. -
Céréales ou racines torréfiées : riz - o'rge - bàrdan - dendélio -
yannoh - chicorée. (Voir chacun de ces mots)
BONUQ :: Poisson séché et présenté sous forme de flocons.
~~n : sert à yanguiser une crème de céréales, un potage ou un nituké -
.s',inçorppre dans les pâtés - ,,on. peut aussi en fairè des rr·i ands, des croquet-
tes • etc. .· · ···. · · ·
Potage express tonifiant : mettre dans un bol chauffé 1 cuillerée à café de
bonito, 120 g d'eau bouillante, 3 cuillerées à café de tamari, une· pincée de
persil,hâchê,,quelq1Jes- arares •ou croOtons grillées. ·
Rec.o~nd pour;· yanguiser un plat un peu Yin - pour les personnes af-
faiblies. · ·
10

~OULGHOUR : Blé débarrassé du gros son, précuit et séché.


U~ation : cuisson en grains avec 2 fois à 2 fois l/2 son volume d'eau;
consommé en plat accompagné de légumes en nituké - pour un potage, mettre
plus d'eau et cuire les légumes en même temps.
~HANA : Pois chiches grillés.
U~~n : en mastiquer 6 ou 7 comme dessert.
Recommandation : contre les constipations.
CHAPATI : Farine de blé ou de sarrasin, ou mélanger moitié l'un moitié l'au-
tre, délayée avec un peu d'eau et de sel de façon à obtenir une pâte de la -
consistance d'une pâte à tarte. Former des boulettes que l'on aplatit en
galettes. Les cuire au four ou sur le gril.
CHARDON : Ramasser les racines tendres. Les préparer en nituké, assaisonner
en fin :de cuisson de miso dilué ou de tamari.
Recommandation : contre les paralysies, la poliomyélite.
CHATAIGNES : en fruits ou en farine.
U.:t.U..ib~n : incorporer dans 1es desserts~

CHICOREE : En salade, pouvant servir à la préparation de nituké, yanguisée


au miso ou au tamari. Les racines torréfiées donnent une boisson assez
yangui sante.
COUSCOUS : Semoule de blé spécialement préparée à la vapeur. Vendu tout
prêt, il ne reste qu'à le cuire au couscoussier ou, à défaut, le faire légè-
rement blondir dans un peu d'huile d'olive, saler, recouvrir d'un centimètre
d'eau chaude, baisser la flamme, couvrir et laisser gonfler 10 à 15 minutes
sans remuer. Ensuite, aérer les grains à la fourchette.
CREMES : Avoine - blé - kokkoh - millet - orge - quatre céréales - riz -
sarrasin.
U~ation : étant faites à partir de graines grillées, il suffit de les dé-
layer à l'eau froide et de les cuire une demi-heure environ.
DENTIE : Préparation spéciale d'aubergine. Se mélange à 50 % de sel marin.
U~ation: pour les soins journaliers des dents.
Re.command.a.t..iiJn: calme l'irritation des gencives et les maux de dents. Cette
poudre étant très Yang, elle peut s'employer comme spécifique pour arrêter
une hémorragie par exemple.
DENDELI~ : Racines de pissenlits torréfiées et moulues.
U~~n. : en boisson : faire bouillir quelques instants une cuillerée à
café par tasse.
Recomma.rz.d.a.t..Lon : boisson assez yanguisante recommandée aux cardiaques et aux
anémiques. Purifie le sang.
DRAGON : Thé.
U~atlon : faire bouillir un demi paquet dans un litre d'eau pendant 30
minutes . jusqu'à réduction de l/2 litre. Prendre le l/2 litre en trois fois
dans la journée.
Recommandation : très bon pour toutes les maladies de la femme.
(à suivre)
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o UNE AUTRE VISION DE LA SCIENCE o


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LE SEL MARIN EN BIOLOGIE par L. KER VRAN

Le sel marin est l'élément indispensable à la vie humaine et irremplaçable.


On peut suivant les ressources locales, les habitudes alimentaires, adopter
ou écarter tel autre élément; jamais, nulle part au monde, chez quelque peu-
ple que ce soit, on ne peut se passer de sel marin.
De là, l'importance de la récolte et du commerce du sel dans tous les récits
antiques, et dans le désert saharien des caravanes font jusq~'à 1.000 km pour
aller chercher du sel (à Taoudeni, en plein Sahara à 1.000 km de Tombouctou,
1a barre de sel est 1' unité monétaire ! ) . '

C'est que la vie animale, née dans la mer, n'est venue sur terre qu'avec de
l'eau salée comme liquide nourricier: le plasma de notre sang contient · ènvi-
ron 9 grammes de chlorure de sodium au litre.
Cette teneur est sensiblement constante, et cependant nous ne. prenons pas une
balance pour doser exactement la quantité de sel marin que nous absorbons.
Et chose curieuse. il n'y a pas d'organe chargé de stocker ce sel pour servir
de volant régulateur.
Comment sans réserver, la teneur du sang en chlorure de sodium reste-t-elle
.sensiblement constante, malgré les irrégularités dans l'absorption et dans
l'excrétion?
C'est que le sodium possède une propriété qui a permis la vie : il peut na1-
tre ou dispara1tre dans l'organisme!
Et ceci n'avait pas été aperçu avant nos travaux. On savait, d'instinct, mê-
me chez les peuples les plus primitifs. qu'il est indispensable, que c'est un
élément vital, mais comment s'opérait cette constance?
On avait trouvé une explication : on ingère plus de sel qu'on a besoin; l'or-
ganisme rejette l'excédent, ne garde que ce qu'il faut.
TRANSMUTATION OU SODIUM
la réalité est plus complexe.
Il ne saurait être question de voir ici le détail de 1'analyse qui m'a conduit
cl montrer que la vie n'est pas de la chimie, mais plutôt de l'alchimie : la
Nature transmute un élément en un autre.
C'est ce que j'ai appelé des "transmutations biologiques".
Dans un ouvrage "Transmutations Biologiques" j'ai montré le passage du sodium
en potassium pourmaintenir 1'-équilibre thermique lors d'un travail de force
par grande chaleur. .
En fait, cette transmutation qui est abondante devant une menace de d~sêquili­
bre thermique, est aussi un fait constant dans tous les échanges métaboliques.
- ----- - - - - - - - - - - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -- --

12

Pour qu'un noyau d'atome de sodium devienne noyau d'atome de potassium, il


lui faut "agglomérer" un noyau d'atome d'oxygène.
Ce qu'on peut représenter par Na + 0_, K (ce n'est pas une formule de chi-
mie, ni de physique nucléaire, c'est la traduction d'une propriété nouvelle
de la matière que j'ai mise en évidence, où surtout les noyaux d'oxygène 0,
et d'hydrogène H peuvent s'accoler à un autre noyau ou s'en séparer).
Là où le sodium trouve de l'oxygène, il peut devenir potassium, à une condi-
tion : c'est qu'il s'y trouve un "agent" qui donne l'énergie nécessaire, et
c'est un, enzyme (une diastase). J'en ai calcul~ 1 'énergie et elle équivaut
à celle d'-un rayonnement ultra-violet moyen. _
On ·trouvera dans mon ouvrage précité de nombreux exemples de telle transmu-
tations dans la partie réservée au potassium.
C'est aîns,i ,que dans le plasma du sang le rapport Na/K est voisin de 16 chez
l'homme adulte; mais dans le globule rouge, riche en oxygène, en traversant
la paroi du globule, le sodium du plasma trouve l'oxygène et devient potas-
sium; et la quantité de potassium augmente de façon telle que la proportion
est inversée, et pas de peu, puisqu'on a alors K/Na = 180 ! (chez le tout
jeune enfant Na/l< = 5 environ dans son plasma, car du fait de seS:' échangés
actifs, du rythme é1evé de son pouls, i 1 transporte p1us d•oxygène, donc ·il
y aura plus de K que chez l'adulte.
Je. ne, m.'étendrai pas sur tout ceci, qu'on trouvera dans mon ouvrage précité.
Je n'y aj pas réservé de chapitre au sodium, parce que cet élément est si
important qu •on 1e retrouve partout ! 11 ne peut pas se 1ai sser enfermer
dans un· chapitre et c'est pourquoi, dans un deuxième ouvrage, je ne lui réser-
ve pas non plus de chapitre.
On ·1e trouve lié aussi au magnésium: en enlevant un noyau d'hydrogène (proton)
au magné~ium, il reste du sodium (~t inversément, la réaction est réversible).
C'est pourquoi sodium et~agnésium sont liés, dans l'eau de mer et le sel marin
(no1raffiné) comprend des sels de magn~sium.
Ce qui fait que le magnésium aussi est un régulateur, car s'il y a trop de so-
dium, l'organisme peut en faire du magnésium et~excrété par des travailleurs,
a été supérieur à ce qu'ils ava-ient ingéré, et que la moyenne, par homme et
par jour, de l'excédent a été, sur l'équipe-témoin, de près de 120 mg par jour.
PRODUCTION ENDOGENE DE SODIUM
Cependant je n'avais pas pu établir si, en retour, le magnésium pouvait deve-
nir sodium, par perte d'hydrogène. C'était probable, d'après diverses obser-
vations, mais je n'en avais pas la preuve directe.
Or, cette transmutation Mg-H~ Na est bien possible.
Je rappelle aussi que K - 0 ~Na est la réaction inverse de celle vue plus
haut, mais à peu près certaine d'après de nombreux recoupements; je n'avais
pas pu la prouver par une expérience directe.
0~, en 1ggz, le Professeur Baranger, chef du laboratoire de chimie de l'école
Polytechnique a bien voulu conduire ses recherches sur les germinations des
graines de façon à analyser simultanément plusieurs éléments au lieu de n'ana-
lyser que les variations quantitatives d'un seul élément, comme il le faisait
depuis plusieurs années.
13

Tant qu'il n'aura pas pub l ié les valeurs trouvées, je me garderai de citer
les nombres qu 1 i1 m'a montrés, mais je puis dire que :
- le calcium et le sodium ont toujours augmenté,
- le potassium et le magnésium ont toujours diminué.
Je détaillerai l'étude sur le calcium dans mon second ouvrage, mais les résul-
tats ci-dessus s'expliquent par les réactions de nuclidobiologie qu'on trou-
vera dans mon premier ouvrage : ' · ·'·
Ca_, K + H et Ca___.., Mg + 0 (toujours H et 0 qui se dép 1~cent ! )
Ainsi le calcaire augmente parce qu'il est "fabriqué" a partir ~u potassium
qui diminue donc, et a partir du magnésium qui diminue aussi~
Quant au Sodium, s'il augmente, c'est qu'il vient d'une diminuti~n de K et
de f•1g : Na~ K - 0 et Na-+ Mg - H
Ainsi la production de Na a partir de K et de Mg a bien été prouvée par une
analyse directe et une pesée. Les réactions sont donc bien réversibles et
._/
le phénomène est très accusé, puisque les ppids de Na ont augmenté suivant
les expériences, de 60 à 70 % (je rappelle d'ailleurs que le poids total de
Na dan~ une graine est faible, tandis que K est élevé).
CONCLUSION
Ceci nous montre que sous l'action de diastases, un organisme vivant (1ci une
graine qui germe) est capable de produire du sodium à partir de magnésium et
de potassium.
Dés lors comment se fier à la diététique pseudo scientifique moderne ?
Nous ne pouvons plus faire confiance à l'analyse et à la balance pour dir$
que nous avons ingéré tant de grammes de sodium puisque du sodium peut en
outre venir d'ailleurs ! Si du moins - ce qui est probable, mais non encore
prouvé directement - notre organisme peut aussi faire ces transm~tations par
les enzymes, en un autre point de l'organisme.
En tout cas, ce qui est certain, c'est que ce processus se vérifie pour des
graines germées; et il s'agissait, dans les expériences sus-visées, d'e' grai-
nes ayant germé avec un apport d'eau distillée! ··
Ceci éclaire un point resté empirique : dans certains régimes on introduit
des graines germées; on voit qu'elles peuvent suppléer à des carences; le:s
carences peuvent venir du manque d 1 un élément, mais aussi, sans que manque
cet élément, du mauvais fonctionnement des organes secrétant les enzymes né-
cessaires aux transmutations qui maintiennent l'équilibre (par exemple, rien
ne sert de donner du calcium minéral à l'organisme, il l'excrère tel quel ;
le calcium organique vient du magnésium surtout : Mg+ 0, d'où l'importance
du magnésium pour éviter la décalcification - si les enzymes sont secrétées -
il faut utiliser le sel marin naturel qui contient environ l/5 de sels magné-
siens- on verra aussi dans mon second ouvrage qu'il sert en outre à 11 fabri-
quer" le phosphore organique -. Ainsi ce produit minéral qu'est le sel marin
naturel (sel gris, brut) est transformé en produits organiques par l'organis-
me. C'est un élément ~ital indispensable, et c'est poûrquo~ j'ai cru devoir
attirer l'attention sur ces aspects nouveaux qui nous font mieux comprendre
son rôle, plus complexe qu'on l'avait admis jusqu'à présent.

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.~y!r;·:.

•. :
LE RHUMATisME CET ENNEMI ~

Selon l'Organisation mondiale de la Sant~ (O.M . S.), il y aurait dans leJmonde


cent millfons de rhumatisants. Ce chiffre énorme • • • surcharge le budQet
des sécurités sociales nationales. ·
Par affeëtions rhumatismales, on entend, d'une part, les atteintes des 'arti-
, cul~~;~~s. de nature sqit inflàlllTlatoire, soit dégénérative, dues au~ proc'essus
de Vlel'J1lssement ou d'usure et , d'autre part, des troubles se man1festant en
dehors des articulations, soit au niveau des muscles, des tendons, des liga-
ments .t:t des bo.urs.es . séreuses.
· Le ' r~ùinatism.e, en t.a~t qu'affection de l'organisme humain, a toujours existé.
· On ;e'n ·a retrol!vé dés traces sur 1es sque 1et tes de vertébrés ayant ha bi té no-
.. tre ·planète il y 'q des millions d'années. .· ··
'" Mais aujourd'hui -~ avec le rythme de vie exténuant que la plupart des gens con-
naissent dans les ·pays super-industrialisés, cette affection a gagné tellement
de terrain que tous les moyens de combat sont emp l oyés pour faire reculer cet
ennemi de l'homme.
Et.. po~nt avec. .ta. Ma.CJtob..Wtiqu.e. •• •
"La Dernière Heure" du 26 février 1980
CANCER EN SUEDE
tr
Un Suédois sur cinq meurt du cancer et si 1a tendance amor·cée ces . dernières
~1 '' années se poursuit, un sur trois succombera dans cinquante ans à tette mala-
~ die; constate l'Institut suédois de la statistique. ·
Depuis 1958, où l'on comptait 19.000 cas de cancer par an, cette ~aladie a
enregistré des progrès foudroyants, ind i que une publication de 1'.Ins titut. 1

· Il y a actUellement 35 . 000 malades atteints du cancer en Suède, ce qui repré-


sente une augmentation de 85 % par rapport à 1958.
L'Institut de la statisti.que précise que 80% des cançers peuvent avoir 'été
provoqués par dîVerses formes de pollution.
Selon nou.&, 4WL.tou.t a.Lûne.n-t.o..Vte..
~ ::
"Le Soir" du 6 avril 1980

MICRO~ONDES ET ESPACE
les fours à micro-qndes mal isolés gênent la réception du radio-télesèope gé-
ant de Jodrell Bank, dans le Chesshire (centre-ouest de l'Angleterre), a· ré-
. vélé le directeur de l'installation, Sir Bernard Lovell.
Dans un rapport co111Jluniqué aux autorités locales, Sir Bernard Lovell souligne
que _la plupart de ces fours, qui _peuvent cuire des plats en quelques minutes,
sont Si mal construits qu'ils émettent des ondes largement au-delà de la fré-
quence qui leur est assignée. D'où, selon Sir Bernard, un brouillage des si-
gnaux de très faible intensité en provenance de l'espace.
San4 c.ompt~ le-4 e. 00 et4 4e.c.o~e.4 e.nc.o~e igno~éh !
11
Le Soir du 26 juin 1979
11
15

PALUDISME&. c.hah~ez .te IU'LtW!.e.t, .U 1tev.ient a.u gai.op !

"Le paludisme réapparalt de façon a1annante dans les pays tropicaux et, s•in-
filtre dans les pays tempérés", a déclaré le docteur Schults, chercheur au
Centre national de contrôle des maladies d'Atlanta (Georgie).
"Les méthodes de contrôle de la maladie sont de moins en moins efficace et
les moustiques qui l'inoculent deviennent de plus en plus résistants aux in-
secticides", a-t-il e~pliquê au cours d'un intervieuw.
Le paludisme sévit dans une centaine de pays et un quart de la population
mondiale y est exposée.
11
Le Soir" du ?

FAUX MEDECIN

--· Le président de 11 Association des Médecins de la Sécurité sociale a été arrê-


té a Sao Paulo : il exercait depuis 13 ans dans . les hôpitaux de 1•assistance
publique grâce à un faux diplôme.
Le "docteur" Percy Goncalves, 58 ans, a expliqué qu'il a toujours eu la voca-
tion de la médecine et que ses patients ne se sont apparemment jamais plaints
de ses services.
A médit~ •••
"le Soir" du 19 mai 1980

LE MARèHE LIBRE AUX LEGUMES ET PRODUITS FERMIERS DE WEPION


N'y aurait-il pas de juste mesure entre la production agricole à grande échel-
le qui fait de plus en plus appel aux produits chimiques pour assurer sa ren-
tabilité et l'utopie biologique? Ne serait-il pas possible d'en revenir à
des conceptions de culture saine et d'élevage naturel, sans que, pour autant,
le taux de production tombe à un niveau insuffisant ?
Quelques "jardiniers" de la région namuroise ont décidé de relever le défi.
-- Cultivant d'abord pour eux-mêmes, qui son petit jardin. qui son verger; êle-
vant .pour ses besoins propres qui ses poulets, qui ses chèvres, les produc-
tel,lrs namurois qui vivent de plus en plus en véritable autarcie.~ alimentaire,
vendent leurs excédents dans un marché libre de produits "fermiers".
QUANTITE ••• QUALITE :
••• Au cours de~ trente dernières années, cependant, les tenants des théories
agro-industrielles ont incité les cultivateurs et les éleveurs a augmenter
sans cesse leurs productions pour atteindre une meilleure rentabilité.< Qui
dit rentabilité suppl êmentai re dit, par 1e fait même. recours à des appofnts
chimiques et des techniques artificielles qui, à long terme, ne s'avèrent pas
toujours payantes sur le plan de la qualité et de la saveur du produit propo-
sé au consommateur. Mieux ou pire, c'est selon, il semble que les usages de
produits chimiques et de pulvêrisatiqn ne pourront être continués indêfin'iment
sans risque pour la santé dei popul~tions.
Les adjuvants chimiques qui sont utilisés quotidiennement dans les grandes
entreprises agricoles risqueraient même de bouleverser complètement l'équili-
bre biologique de la terre, mettant en cause non seulement la survivance de
1
16

certaines espêcest mais même la culture de certains produits indispensables !


Refusant de consommer n'importe quel légume dont ils ne connaissent pas la
provenance et dont ils n'apprécient guère le goût et les qualités alimentaires,
les jardiniers" de l'agglomération namuroise se ·sont mis à cultiver leur pe-
11

tit morceau de terrain pour satisfaire leurs propres besoins.


Un système tout simple :
Sans avoir recours aux produits chimiques de quelque manière que ée soit, ils
ont rapidement constaté que leur production était èxcédentaire pour leurs
seuls besoins. L'idée leur vint donc, assez naturellement de pouvoir échan-
ger ou vendre ces produits. C'est ainsi qu'ils se sont regroupés en un cer-
cle privé au sein duquel ils peuvent vendre aisément leur surproduction. Le
cercle privé est en effet la seule formule légale qui leur p~rmette actuelle-
ment de vendre sans devoir se soumettre aux implications d'uri registre de
commerce ou à 1a T.V.A. Ils ont ainsi ouvert 1e premier marché libre de pro-
duits fermiers; à leur connaissance, ils seraient même les seuls à faire cette
expérience dans les pays de l'Europe verte. Les règles de fonctionnement du
cercle privé et du marché sont simples.
·Chaque producteur s'engage à ne présenter au marché que les produits excéden-
taires de son propre travail. Il évite d'avoir recours aux moyens chimiques
pour améliorer sa rentabilité et, de toute manière, il s'engage également de
permettre au consommateur-acheteur de venir vérifier chez lui l'exactitude
de la provenance du produit. Il ne faut donc pas s'attendre à trouver à ce
marché des produits exotiques_ tels que bananes ou ananas, ni des légumes ou
des fruits cultivés artificiellement en dehors de leur saison nonnale.
Par contre, et depuis six mois que le marché libre fonctionne tous. les same-
dis de 15 à 17 h dans les locaux de la criée aux fruits de Wépion, route St
Gérard, on a pu y trouver tous les légumes régionaux : pommes de terre, choux
de toutes espèces, carottes, cresson, salades, asperges, scarolles, chicons,
céleris, oignons, radis, ainsi que les pommes, poires, prunes, fraises, ven-
dus au meilleur prix puisque présentés au marché au moment de la pleine sai-
son, c'est-à-dire au moment où les prix sont les plus bas. A titre indièatif
on notera que les pommes de saison ont été vendues un moment à 4 F .le kilo.
Dans les produits proposés, on trouve aussi : des oeufs, des poulets, des
fromages de chèvre, etc.
Les membres du cercle privé, tant consommateurs que producteurs, sont évidem-
ment à la recherche d'une constante amélioration. Les contacts sont nombreux
dans le cercle qui groupe déjà près de trois cents personnes et où peuvent
s'échanger toutes les plantes à repiquer en légumes ou en fleurs.
Les Namurois ne sont pas loin de penser que, dans un avenir rapproché, leur
expérience pourrait inciter d'autres jardiniers à faire de même, elle pour-
rait aussi encourager un retour à une conception plus saine de l'agriculture
en général et à un plus grand respect des cycles naturels qu'il serait peut-
être dangereux de continuer à enfreindre.
Q.ue.U.e be-Ue ~ve !
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Le Soir" du 5 mai 1980 --~

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REFLEXIONS SUR ••• 0
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CONFERENCE DONNEE A BALATRE LE 24 AVRIL 1980, par Jacqùes SKALKA

MOYENS PRATIQUES POUR CONSERVER OU ROABLIR LA SANTE

Ce soir. je vais vous parler des moyens pratiques pour éviter la maladie et,
pour le cas échéant, rétablir la santé.
-.._/
L.es informations que je vais vous donner, je les ai ou bien expérimentées
sur moi-même, ou bien je les ai directement observées ·sur des personnes qui
ont choisi la Macrobiotique comme nouvelle ~rientation de leur vie.
Je vais traiter de quelques grands types de maladies, si celle qui vous con•
cerne ou vous intéresse n'entre pas dans le cadre de mon exposé, n'hésitez
pas a m'interroger lors du débat qui suivra.
MALADIES INFECTIEUSES : abcès, amygdalite, appendicite aigUe, bronchite,
cystite, fièvre en général et même la fièvre puerpérale, blennorragie, or-
chite, . etc •••
Supprimer tout ce qui est sucré sans exception, les fruits, les crudités (sauf
pour la crise d'appendicite aigüe : radis ou ramonache crue rapée, ou même
champignons crus), diminuer autant que possible les liquides, mais si l'in-
fection est telle que l'appétit est coupé _et l'ingestion des aliments diffi-
cile • ·1 e ma 1ade peut boire à sas i été de l'eau de source ou des j~j ~~n~s ._ te 1-
les que thé de trois ans. thé mO, armoise, verveine, tilleul, etc. Varier
les tisanes. Si l'infection n'est pas grandement améliorée après 2 ou 3
jours, supprimer toute alimentation d'origine animale.
Selon mes·observations, ce sont les ma1adies vênêriennes qui sont les plus
longues à guérir, il faut dire que pour en être atteint, l'organisme doit
déjà être bien affaibli.
MALADIES ALLERGIQUES : Asthmes, rhume des foins, eczéma, psoriasis, etc ...
Ces maladies sont courantes chez les gros mangeurs de sucreries et plus par-
ticulièrement de chocolat. La plupart de ces maladies sont considérées com-
me incurables par la médecine officielle, mais par la Macrobiotique, je ne
connais pas d'échec.
A vrai dire, oui, j'en connais un, il s'agit d'une petite fille qui est at-
teinte d'un eczéma produit par un traitement au pétrole pour éliminer des
poux. Malgré que la cause dernière fut connue. le pétrole, et malgré que
p~leum en homéopathie fut administré en forte dose, rien n'y fit. La
mère était désespérée, finalement elle s'efforça de nourrir son enfant
d1 une manière macrobiotique.
18

Parfois, les croates sèchent, mais elles ne disparaissent pas complètement.


Ensuite, il y a toujours aggravation. Et l'eczéma recommence à suppurer et
à tacher les draps. Voilà plus d'un an que j'essaie de persuader la mère
que son enfant mange régulièrement des sucreries, mais la mère est formelle
et a toute confiance dans les dires de son enfant qui prétend ne jamais y
toucher (combien est admirable une telle confiance !). Pour moi, l'eczéma
parle de lui-même, il est le fruit d'une excès qui est rejeté par l'organisme.
L'alimentation macrobiotique ne peut en aucun cas produire - un~tèlle ~êactibn,
si ce n'est que pendant 2 ou 3 jours tout au début, dans l'opération grand
nettoyage. Aux dernières nouvelles, la maman commence à ouvrir les yeux, et
d'après les dernières informations qu'elle a recueilli-es, il s'avérerait que
l'enfant effectivement se sucre à l'occasion, à l'école, chez les scouts, etc.
Ce comportement entrave sa guérison et de plus, lui donne toujours soif. Elle
boit beaucoup, et cela empêche les ,croQtes desécher et de dispara1tre.
Si vous connaissez une personne qui souffre d'une maladie allergique, observez-
la ·bien, vous constaterez rapidement qu'il s'agit souvent d'une ·personnalité
assez intrans,igeante qui peut difficilement accepter un compromis, capricieuse,
égocentrique, et surtout, excessive.
Heureusement, la maladie allergique l'empêche de s'auto-détruire.
·Les .maladies allergiques reflète manifestement un caractère difficile, et de
plus la médecine officielle parle de maladie psycho-somatique, c'est-à-dire
d'origine psychologique. Je veux bien le croire, mais quel est le mécanisme
au niveau physiologique? Personne ne répond ! Aussi, on ne peut soigner.
Méfiez--vous, je ne le répéterai jamais assez, de tout traitemen~ à la .corti-
sone, quels qu'ils soient, cachets, pommades, inhalateur, etc.
Selon nos observations, une nourriture ne comprenant que du riz complet pen-
dant une dizaine de jour doit, si pas guérir, grandement améliorer n•importe
quelle maladie allergique, à la condition de respecter les règles de la Ma-
crobiotique.
DOUL~RS : Névralgie, migraines, rhumatisme, arthrite, arthrose, -sciatiques,
hern1e discale, lumbago, et toutes douleurs.
La douleur est un excellent avertissement _pour nous signaler que nous avons
violé les lois naturelles, et que le moment est venu de modifier notre façon
. de vivre et d'~nvisager les choses.
Vinconvénient avec la t·1acrobiotique, c'est que les douleurs disparaissent
trop rapidement ! Alors, nous sommes trop vite rétablis et prêts à recommen-
cer les mêmes erreurs.
Il y a environ un mois, une dame est venue me voir. Elle souffrait de déman-
geaisons aux jambes, d'insomnie et de crises d'angoisse qui se manifestaient
da-ns la poitrine. Cela faisait plus de vingt ans que de spécialistes en spé-
cialistes,· de médecines officielles aux médecines parallèles, elle -tratnait
ses maux en désespérant d'une amélioration.
Je lui ai donné les directives macrobiotiques de Georges OHSAWA.
· Trois jours p_lus tard, vous avez bien entendu, trois jours plus tard, cette
dame me téléphone toute exhaltée :
- Monsieur, excusez-moi de vous déranger, mais je devais vous téléphoner, je
ne peux garder cela pour moi, il faut que j'en parle. Voilà, cela fait trois
jours que je pratique la Macrobiotique, et je dors bien, je n'ai plu-s de dé-
19

mangeaisons, et mes angoisses ont disparu. C'est incroyable, cela fait vingt
ans que j'essaie de me soignert et avec un changement d'alimentation tout
dispara1t.
Je ne vous ai pas dit que cette dame souffrait également d'arthrose aux bras,
elle ne pouvait plus lever les bras malgré plusieurs traitements. Aux derni-
ères .nouvelles, un bras est . considéré co11111e pratiquement guéri et l'autre est
grand'ément amêl iorê. Cela fait maintenant trois semaines que cette dame praw
tique la Macrobiotique, et les résultats obtenus dépassent tout entendement
scientifique. .. , · .. ·.
Eh bien •. hier j'ai ..appris qu•ene avait envisagé de manger â nouveau conme
avant pendant les \i/~el<-ends, heureusement elle n'en a rien fa,i t. ··
Qu ' est-ce que je vous. disais qu'avec la Macrobiotique l'·amêl ioration est trop
r11pide. ·
La plupart des douleurs disparaissent au bout de trois jours, ·en se· nourris-
sant simplement de céréales et de légumes cuits dans les proportions : ··
_céréales 90 %, légumes 10 %, avec un minimum de boissons.
Veuillez noter q(J~ le café plus particulièrement, qui était a l'origine un
remède des migraines. provoque en excès la migraine, la sciatique, le rhuma-
tisme, etc. Lorsque vous cessez la consommation du café, vous pouvez avoir
une réaction dans ce sens; il ne faut pas s'inquiéter outre mesure, il s'agit
d'une crise de déintoxication. ·,~: :·"'- '
J'ai c0nstaté sur moi-même que le café riche en c~t~ne (robusta) entra1nait
lors de sa suppression une migraine qui ne dêpasse 'jènfais 24 heures, tandis
que 1~ café pauvre en caféine (arabica) ne produisait a o~ w_ne migraine. · De
nombreuses migraines sont également produites par une surcharge du foie, plus
particulièrement par 1e sucre et 1es crudités. . , . .
Par contre en ce qui concerne la sciatique, le café et le thé · ~~~ a mettre
sur le même pied. · .· ·• , . . .
Comprenez bien, dans nos contrées, la douleur a pratiquem~nt toujours la)~ême
origine. Il y a gonflement, le corps par 1• intermédiaire de nQtre ~ystèmè
nerveux cherche a resserrer, ••• et c•est la douleur. ··
-- Si vous cessez d'alimenter la partie dilatée de votre organisme. le système
nerveux cessera de resserrer et la douleur s•évanouira comme par enchantement.
Pour certaines douleurs. la quantité de liquide est aussi importante que sa
qualité; il en est ainsi pour les rhumatismes en particulier. Selon nos étu-
des, les douleurs rt)umatismales sont pratiquement dues à un excès de liquide,
ce qui est confirmé par l'aggravation des douleurs par temps pluvieux.
· Observez les personnes qui souffrent de rhumatismes, arthrites, arthroses,
etc.~ vous pourrez toujours constater 1a .dilatation â différents niveaux.

MALADIES NERVEUSES : angoisses, dépression, nervosisme,_ etc.


"Tous les traitemen~allopathiques non seulement n'améliorent jamais 'ce genre
de maladies, mais de. plus aggravent l'état général." Ces mots, je les ai .
per~onnellement entendus de la bouche d'un chef de service du département
psychiatrique d'un hôpital de provirtce.
Toutes ces maladies se manifestent toujours par un manque très net des facul-
tés de concentration chez le malade. La partie du système nerveux dont le
rôle est de resserrer tout ce qui est dilaté, le parasympathique, n'a plus
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de tonus, et c'est le commencement de la désintégration. Les symptômes de


ces maladies se manifestent chaque fois que le système nerveux retrouve un
tant soit peu d'énergie. Le rôle des remèdes cl assiques est:annihiler tou-
te réaction nerveuse, alors le malade n'a plus de ressort et n'embête plus
personne.
La Macrobiotique propose de supprimer de l ' alimentation de tels malades tous
· les aliments qui ont tendance à solliciter trop brusquement le parasympathi-
que, c'est-à-dire le sucre, le café, les fruits, et les légumes d'origine
tropicale, les piments, le vinaigre, la moutarde~ le poivre, l'alcool, etc.
Si le malade est calme, on peut sa·Jer normalement sa nourriture; si le ma-
lade est violent, il faut sa 1er très peu, comme pour un enfant. N'hésitez pas
a vous montrer rude avec ce genre de malades, en général ils apprécient beau-
coup la nonchalance, la sieste, et parfois même ils sont carrément fainéants.
Il faut évidemment faire l'impossible pour que le malade prenne conscience de
son état, de la cause de sa maladie, et comment la Macrobiotique peut l'amé-
liorer. Il est évident que l'absorption de calmants, anti-dépressifs, et
autres anti-angoissants ne peut qu'affaiblir le parasympathi que dont le rôle
est de nous permettre de conserver un comportement normal devant n'importe
quelle situation même si notre état nerveux ne nous le permet pas.
DIVERS
Ln~offini~ : Evitez tout aliment Yin dilatateur, sucre, café, fruib\ crudités;
un peu de goma-sio o~ un grain de sel avant le coucher. Ne prenez jamais de
somnifères, vous eB $erez bientôt esclaves. Il faut dormir de 4 à 6 heures
par jour, pas pl~.
~éFQrra~ie~-: Vous avez tous entendu parler de cette terrible maladie qu'on
appelle f'hêmophilie. Cette maladie serait héréditaire, et la médecine clas-
siqve donne de la cortisone et propose ensuite 1 ablation de la rate jusqu'à
1

ce que ·mort s'en suive. En homéopathie, on obtient d'excellents résultats


avec des . cures de pho.ophoiUL6 a.pJtè-6 a.vo-Ur. éLiminé. bien e.n.tendu. .ta. c.oJL.t4one.
Nous avons eu l'Dccasion de conseiller un tel malade et nous avons pu consta-
ter que tant qu'il suivait la Macrobiotique dans les grandes lignes, il ne
faisait jamais d'hémorragie. Par contre, dès qu'il abusait de l'alcool notam-
ment, un accident survenait presque toujours.
· Il y a quelque temps, nous avons été rendre visite à une personne à Namur.
A la suite d'hémorragiesvaginales qui duraient depuis un mois, elle a subi
un traitement hormonal avec l'assurance que ses saignements allaient cesser
après trois mois. Et cela faH maintenant trois ans qu'elle perd du sang en
abondance journellement. Elle est devenue cancérophobe malgré qu'on lui ait
sectionné le nerf de l'angoisse il y a neuf ans.
Selon Georges OHSAWA, il n'y a pas de danger à l'hémorragie, sauf si elle
est due aux médicaments, c'est le sang le plus fluide qui s'en va d'abord.
Lorsqu'on a perdu un tiers de son sang, le coeur ralentit son action et le
sang peut alors se coaguler au niveau de la blessure puisque les éléments
les plus fluides ont été éliminés (l'évanouissement est alors très fréquent).
J'ai souvent expérimenté cette théorie, même à plusieurs reprises sur moi-
même, et je suis toujours là, comme d'ailleurs cette dame de Namur.
21

En Macrobiotique, on traite les hémorragiescomme les autres maladies qui


sont dues aux excès des aliments dilatateurs (alcool, sucre, café, fruits,
etc.). Pour les hémorragies hémorroïdales, il faut absolument supprimer
toutes protéines animales de l'alimentation. La cigarette semble également
être un frein à la guérison.
MALADIES DE COEUR ET CANCER : Selon Georges OHSAWA, ces maladies étant le
résultat d'excès alimentaires importants, surtout d'aliments très Yin {di-
latateurs), enes sont les plus facilement gué rissables. Mais il insiste
sur la nécessité du dévoi.lement de la compréhension du malade, sans quoi son
améliora.tion ou sa guérison ne sera qu'éphémère puisqu'il répétera sans ces-
se 1es mêmes erreurs . · ·
A la suite de mon exposé, vous aurez certainement remarqué que la Macrobioti-
que .prône toujours les mêmes moyens pour améliorer la santé, quelle que soit
la maladi'e. · C'est très étonnant, surtout si 11 on compare avec la médecine ·
qui a inventé un médicament pour chaque symptôme. · '
A la question : Vous donnez le même régime pour toutes les maladies, pourtant
toutes les maladies sont différentes ? ·
Georges OHSAWA répondait: Non., ce sont les symptômes qui sont .diffêrents. 1
Toutes les maladies ont une m~me origine : une mauvaise compréhension de 1 or-
dre de -l'univers! · ·
Voilà ce que la Macrobiotique peut nous enseigner, se nourrir et penser selon
l 1 ordre universel. Cette alimentation chasse de notre corps tous les éléments
qui Pencombrent et qui sont la cause du mauvais fonctionnement de notre phy-
sique, de notre psych isme, et surtout de notre jugement. ··
De toute façon, _les éléments nocifs contenus dans l' organisme des malades
sont différents d'une personne à Pautre, et lors de leur expulsion ils pro-
duisent des symptOmes différents selon 11 intoxication préalable. On aura
alors& pour une m@me cause, un processus de guérison apparemment différent, ·
mais en réalité le même.
-- Pour conclure, et _en attendant vos questions. je vais vous lire un extrait
d'un livre de Georges OHSAWA. "Le Zen Macrobiotique" : ·
"Il n'existe pas de maladies incurables. J''a·i vu des milliers de prétendues
maladies incurables, comme le diabète, des paralysies de toutes sortes • .la .·
lèpre, Pêpi'lepsie, l'asthme, etc·... guéries . en dix jours oil quelques sema inès
par notre Macrobiotique . de sotte que je suis convaincu qu'il n'y autait ~ plûs
de maux incurables si nous. appliquions tous cette méthode."

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·· .r .
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N.B. Etant donné l'abondance de la matière, la rubrique 11 Macrobiotiqûe


Témoignages" reprendra dans le prochain numéro.

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o VOUS NOUS TELEPHONEZ ••• NOUS VOUS REPONDONS o


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D. de B.
- Allo, je vous téléphone pour vous donner de mes nouvelles. C'est formida- .
ble combien j'ai retrouvé la santé depuis un peu plus de deu>.< mois que je
pratique laMacrobiotique. Je vous remercie beaucoup de vos conseils. Tous
mes maux ont pratiquement disparu, angoisses, arthrose, insomnie, constipation
et ceux que j'ai déjâ oubliés. Maintenant, je n'ai plus peur quand jé ne vais
pas à selles, j'attends un jour ou deux, si cela ne vient pas, cela arrive le
lendemain ou le surlendemain, mais comme vous me l'avez conseillé, je ne force
plus. Cela me para1t vrai qu'avec cette nourriture, la èonstipation ne prê-
~ent~~ucun inconvénient; avant si je n'allais pas â selles, je ne mé sentais
pas "dans mon assiette" et je prenais toute sort~ de chose pour y aller~
De plus, la collègue de bureau que je vous ai envoyée est enchantée l Elle n'a
plus eu aucune crise d'asthme depuis sa visite chez vous, et la main avec la-
quèlle elle avait tant de difficultés a retrouvé toutes ses capacités. Chaque
fois que je la vois, elle me remercie de lui avoir donné votre adresse.
De mon côté, je voudrais quand même vous demander quelque chose : la semaine
passée, pendant quatre jours, je me suis sentie plus faible. Est-ce normal 1
- Avez~vous mangé ou bu "autre chose" ?

- Non, non~ je n'oserais pas, je suis bien trop contente des résultats obtènus,
surtout que je mé trouvais trop forte et j'ai perdu 9 kilos depuis que j'a;i
conmencé. Je suis scrupuleusement vos directives depuis le commencement:
- Si vous ne faites pas d'erreurs, sachez que d'autres ennuis de ce genre ou
d'un autre genre pourront encore vous arriver. Après deux mois de Macrobioti-
que votre organisme n'est nettoyé que superficiellement, et chaque fois que vo-
tre.: corps se guérira d •un mal pl us profond, vous vous sentirez moins bien et
vous pourrez avoir différents symptômes en rapport avec votre mal profond.
Dans le cas présent, on peut supposer que votre corps avait besoin momentané-
ment de toute votre énergie pour éliminer le mal~ ce qui fait que vous avez·
ressenti comme un affaiblissement. Parfois, selon la gravité de la maladie,
ce sentiment de faiblesse apparaH beaucoup plus tôt. .
Dernièrement, une dame m'a téléphoné pour se plaindre que depuis. qu'elle man-
geait comme Ça", elle n'avait plus de force. Je l'ai encouragêe â persêvêrer,
11

et heureusement. tout en continuant à se nourrir de la même façon, elle a re-


trouvé tout son entrain. Cet exemple tend à confirmer mon hYpothêse. .
Vous avez pu d'ailleurs l'expérimenter sur vous-même puisque sans changer .vo-
tre alimentation, vous avez retrouvê vos forces. Il n•est donc pas du tout
nécessaire de consommer certains "aliments" lorsqu'on se sent faible.
Avant que vous ne raccrochiez, je tiens à vous remercier de m'avoir donner de
vos nouvelles, car en général, quand les gens vont mieux, il ne me le font pas
savoir, et je me demande toujours s'ils sont morts ou guéris l
Heureusement, c'est toujours parce qu'ils ont recouvré la santé et, qu'ils di-
sent, il ne v~ulent pas dêranger.
Cela ne me dérange jamais d'apprendre de bonnes nouvelles !!!
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o NOS MOTS YIN ET NOS MOTS YANG o


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SOLUTION DE LA GRILLE N~ 10

Horizontalement : 1) Dilatation- 2) Onirologie- 3) Mon- Vingt- 4) Ipomée-


-------- On- 5) Net- Mouron- 6) Art- Liant- 7) Taenia- Ni-
8) In ~ Tristes - 9) Ota - Réera - 10) Nébuleuses.

GRilLt N° 11
~

- . .., ..,
'
..., J
·- 1
HORIZONTAL~~ENT :
1) Telle une bonne nourriture ma·cro-
2 • biotique.
2) La grande mesure 3.000 km.
3 • • 3) De vie, peut nous enterrer - Bière -
A bien noter.
4 • 4) Excès d'aliments et de boissons-
Pour le roi.
5 • • 5) Diminué par l'usage- Belle his• ·
taire scandinave.
6 • 6) Roulé - Ils séparent les mots.
7) Ignorance- Adorateurs du soleil.
7 • 8) Un tel homme est rare, même hors
de prison - Prit sa première nour-
8 • riture.
9 • • 9) L'unique, c'est Yin et Yang- Au
L..______ . _ _
----- - -- ~ - ------ -~
'-------- " - -~ L_ --· ~

plus on le multiplie, au plus il


10 diminue.
10) Mémorise.
VERTICALEMENT :
1) Tel un enfant devant une découverte.
2) On y attend le train ou le bateau - Celle de Yin et Yang produit toute
chose et tout être.
3) Vautour- Policier sans queue.
4) Possède à l'envers- Il n'a pas peur.
5) Préparâtes une sauce avec de la farine- Unité de travail.
6) A la fin d'une bataille- Rapport- Aux extrêmes c'est ici.
7) Qui laissent des cicatrices.
8) Note - On a celui du pays.
9) Se propulsâtavec ses bras et ses jambes.
10) Marque d'affection.
y
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