Evaluation Detaillee Materielle Et Logicielle
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CENTRE AGRHYMET
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ECOAGRIS
I- Introduction
Le développement du système « ECOAGRIS » a pour but d’une part d’instaurer une vision stratégique
fédérant les initiatives en cours dans la sous-région et d’autre part de servir de réceptacle pour les
interventions futures. Spécifiquement, les objectifs de ECOAGRIS est de permettre aux décideurs et
aux autorités compétentes d’avoir une vision globale des ressources agricoles en mettant à leur
disposition des informations et des analyses fiables pour :
Dans la phase pilote (octobre 2010 – aout 2013), le projet ECOAGRIS a été mis en œuvre dans sept
(07) pays de la CEDEAO dont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte-d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Niger et
le Sénégal. Dans cette phase, un certain nombre de thématiques a été également pris en compte
(agriculture, élevage, météorologie, suivi des marchés, statistiques agricoles, etc.).
Pour la deuxième phase, un nouveau programme d’appui à la mise en place de systèmes de réserves
alimentaires d’urgence dans la sous-région a été signé entre la CEDEAO et l’Union Européenne (UE),
et financé par l’UE. L’objectif principal de ce nouveau programme est de contribuer à répondre
efficacement aux crises alimentaires et renforcer la résilience des ménages pour une sécurité et une
souveraineté alimentaires durables pour la CEDEAO. Les systèmes d’information constituent un volet
important de ce programme et une centrale d’information doit être mise en place en s’appuyant sur
les acquis de la première phase du projet ECOAGRIS. Dans cette phase, le déploiement du projet
ECOAGRIS devra être étendu à tous les pays membres de la CEDEAO et du CILSS et couvrir un champ
plus large de thématiques. La phase pilote a été exécutée par l’United Nations Office for Project
Services (UNOPS). Pour la phase d’extension du projet, la CEDEAO a décidé de confier l’exécution du
ICOMG
projet au Centre régional AGRHYMET. Pour avoir une idée précise de ce qui a été fait dans la phase
pilote et évaluer le niveau d’appropriation du projet par les acteurs afin de réussir la phase
d’extension, AGRHYMET a décidé de faire un audit de l’exécution de la phase pilote dont le résumé
des termes de références est donné ci-dessous.
de prendre contact avec le SP/CONACILSS, le point focal national et les responsables des
services techniques dans la perspective de l’élaboration d’un cadre institutionnel ECOAGRIS ;
d’évaluer le degré de fonctionnalité du dispositif mis en place : fréquence des saisies et
remontées des données, contrôle qualité des données, type de données collectées suivant
chaque module thématique, organisation du travail ;
d’inventorier le matériel en état de fonctionnement : recensement des serveurs, des
ordinateurs de bureau, des logiciels fonctionnels (interface ECOAGRIS) ;
de revoir l’architecture technique mise en place : propositions d’amélioration de la chaine de
transmission, contrôle et archivage des données ;
de poursuivre la mise en place des comités techniques : diagnostic du choix des services
publics et privés associés à ECOAGRIS dans le pays et proposition d’amélioration ;
de discuter du schéma de la poursuite de la mise en œuvre du système ECOAGRIS :
proposition d’une feuille de route pour relancer le système au niveau national.
La première étape a consisté, dans chacun des sept(7) pays participant à la phase pilote du projet
ECOAGRIS, à effectuer des visites des services techniques concernés et à conduire des entretiens
directs avec les différents acteurs impliqués dans l’utilisation et la gestion du système d’information
ECOAGRIS (point focal national, responsables et points focaux des services techniques), à envoyer
des fiches d’évaluation à remplir et à récupérer des documents nécessaires à l’étude. Dans cette
première étape, des vérifications ont été menées sur le matériel informatique et le réseau installé au
niveau de chaque service technique, et si possible se connecter sur la plateforme en utilisant le login
du point focal attribué lors des formations.
Dans la deuxième phase nous avons effectué l’analyse de la mise en œuvre du système d’information
ECOAGRIS, dégagé les forces et les faiblesses et proposer une feuille de route pour mener à bien la
phase d’extension du projet.
ICOMG
La phase d’évaluation de l’existant couvre le matériel et les réseaux informatiques installés pour la
phase pilote du projet, l’utilisation qui a été faite du matériel et de la plateforme informatique, et le
cadre institutionnel mis en place pour la conduite du projet au niveau de chaque pays. Cette phase
de l’étude a permis d’analyser l’existant et de dégager une cartographie détaillée du système
d’information ECOAGRIS, ses forces et ses faiblesses.
Pendant ces rencontres, l’équipe a pu échanger avec les services techniques sur la situation du
matériel et du câblage réseau, l’utilisation de la plateforme ECOAGRIS et le cadre institutionnel mis
en place dans la phase pilote du projet suivant un guide d’entretien élaboré à cet effet.
A la fin, un compte rendu sur la situation du projet ECOAGRIS a été fait au SP/CONACILSS.
STRUCTURES Serveurs Postes de travail Onduleurs 10KVA Imprimantes Scanners Disques externes 1000 GO
ONASA 1 0 1 5 0 5 1 0 1 2 0 2 1 0 1 1 0 1
(SIM et SAP)
DPP 0 2 2 5 5 10 0 1 1 2 0 2 2 0 2 2 0 2
DPA (Elevage) 1 0 1 5 0 5 0 1 1 2 0 2 1 0 1 2 0 2
DPH (Pêche) 1 0 1 6 0 6 1 0 1 2 0 2 1 0 1 2 0 2
DNM 0 1 1 4 1 5 0 1 1 2 0 2 1 0 1 2 0 2
INRAB 0 1 1 5 0 5 0 1 1 2 0 2 1 0 1 1 0 1
INSAE 1 0 1 0 1 1 1 0 1 1 1 2 1 0 1 3 0 3
TOTAL 4 4 8 30 7 37 3 4 7 13 1 14 9 0 9 13 0 13
B : bon D : défectueux
ICOMG
Tous les services techniques ont bénéficié, sauf l’ INSAE, d’un câblage réseau interne permettant de
connecter les ordinateurs de bureau au serveur reçu. Ces réseaux locaux sont interconnectés au
point focal national par Boucle local radio (BLR). Des antennes pour la BLR ont été installées sur les
bâtiments abritant ces services. Les tests ont montrés un réseau fonctionnel au moment des
installations. Mais actuellement certaines antennes sont défectueuses (celle de l’ONASA a pris feu et
est tombée, l’INRAB a déménagé dans de nouveaux locaux, la DSA devenu point focal est une
nouvelle structure). Actuellement tous les réseaux locaux ainsi que les interconnexions ne sont pas
utilisés.
Câblage réseau
Structures Interconnexions (BLR) fonctionnelle
Fonctionnel Utilisé Endommagé
ONASA (SIM et SAP) Non Non Non non (pilonne a pris feu puis tombé)
Une première option a été d’utiliser un serveur au niveau de chaque service sectoriel et un serveur
national avant de transférer les données sur le serveur régional. Cette architecture n’a pas
fonctionné car trop lourde pour faire fonctionner. Une deuxième option a été de se connecter
directement au serveur régional à travers Internet.
ICOMG
Il y a eu une présentation de la plateforme après l’installation sur les différents serveurs. Une
deuxième formation a été organisée sur une nouvelle version, mais il y avait des problèmes qu’il
fallait corriger. Cependant rien n’a été fait par la suite et certains comptes créés lors de la formation
n’étaient plus fonctionnels.
La définition des indicateurs n’a pas tenu compte des spécificités du Bénin. Des réserves ont été
faites à ce sujet mais il n’y a pas eu de suite. Il faut donc revoir les indicateurs d’ECOAGRIS.
Deux (2) formations sur la plateforme ont été dispensées à Ouagadougou en 2012 pour les points
focaux nationaux et au MAEP à Cotonou en juillet pour les points focaux des services sectoriels. Lors
de la formation à Cotonou, un compte d’accès à la plateforme a été créé pour chaque service
technique pour la mise à jour des données directement sur le serveur régional à travers internet,
parce que les serveurs installés dans les services techniques et au niveau du point focal national
n’étaient pas fonctionnels. Actuellement aucune donnée n’a été saisie. Cela est dû principalement :
au manque de suivi du projet au niveau national qui n’a pas permis de lancer les activités
d’exploitation de la plateforme après la formation à Cotonou ;
au manque de moyens financiers pour animer le projet au plan national ;
à l’absence ou à la faiblesse de la connexion Internet dans les services techniques ;
au manque de motivation des points focaux au niveau des services techniques qui trouvent
que la saisie des données dans la plateforme est un travail supplémentaire ;
à la non maîtrise de l’utilisation de la plateforme (la formation reçue n’étant pas assez
poussée pour permettre la prise en main de la plateforme ECOAGRIS) ;
à l’insuffisance d’accompagnement du projet ECOAGRIS pour l’exploitation de la plateforme.
Tous les acteurs rencontrés ont reconnu que le dispositif de pilotage constitué d’un point focal et de
points focaux sectoriels est bon. Il faut simplement le faire fonctionner.
Au Bénin, le point focal national était initialement logé dans le service chargé des statistiques au
niveau de la Direction du Plan et de la Prospective (DPP) du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et
ICOMG
de la Pêche (MAEP). En 2013, le MAEP a été réformé amenant la création de la Direction des
Statistiques Agricoles (DSA). S’en est alors suivie une dispute entre la DPP et la DSA pour abriter le
point focal national et donc le flottement de la tutelle du point focal national. Finalement, le Ministre
chargé de l’Agriculture a tranché en faveur de la DSA.
Tout le monde a été unanime cependant pour dire que le Ministère chargé de l’agriculture est la
structure la mieux habilitée pour abriter en le point focal.
Le dispositif de pilotage a été jugé bon. Malheureusement, il n’a jamais fonctionné à cause :
Rendre opérationnels les réseaux et les interconnexions avec un bon débit Internet.
Renouveller tous le matétiel informatique qui est devenu vieillissant.
Former les points focaux sur les outils de traitement de données (SPSS, Excel, CSPRO, …).
Former les points focaux sur les méthodes de collecte et de traitement des données.
Doter les services de moyens techniques et financiers leur permettant de faires des enquêtes
et collecter les données dont ils ont besoins.
Recycler les points focaux à l’utilisation de la plateforme par des formations plus poussées.
Organiser des rencontres périodiques des points focaux pour échanger sur l’exécution des
activités et valider les données produites et devant être saisies sur la plateforme.
Mettre en place un système de motivation des points focaux.
ICOMG
Suivre et évaluer régulièrement les activités de ECOAGRIS dans les pays par le niveau
régional et rendre compte.
Formaliser la mise en place du groupe ECOAGRIS et nommer les points focaux par des actes
administratifs (décision, arrêté, note de service, etc.).
Suivre régulièrement l’implication des services techniques et des points focaux sectoriels (par
le point focal national).
Sensibiliser les autorités sur l’importance de ECOAGRIS.
Organiser une rencontre d’information et de sensibilisation entre le projet ECOAGRIS et les
responsables des structures impliquées.
Doter le point focal de moyens financiers lui permettant d’organiser les rencontres et les
ateliers sur ECOAGRIS.
ICOMG
La mission n’a pas pu rencontrer l’Office National du Commerce (ONAC) qui a reçu des équipements
mais n’était pas sur la liste des services techniques à auditer. Selon le point focal national, l’ONAC n’a
jamais participé aux activités du projet ECOAGRIS.
A la fin, un compte rendu sur la situation du projet ECOAGRIS a été fait au point focal national.
STRUCTURES Serveurs Postes de travail Onduleurs 10KVA Imprimantes Scanners Disques externes 1000 GO
DSS/MARHASA 2 0 2 10 0 10 0 1 1 1 1 2 2 0 2 2 0 2
DGESS/Elevage 1 0 1 8 0 8 0 1 1 2 0 2 2 0 2 2 0 2
INSD 1 0 1 0 0 0 0 1 1 2 0 2 1 0 1 3 0 3
SONAGESS 1 0 1 5 0 5 0 1 1 2 0 2 1 0 1 2 0 2
(SIM)
DGM 1 0 1 5 0 5 0 1 1 2 0 2 1 0 1 2 0 2
INERA 1 0 1 5 0 5 0 1 1 2 0 2 1 0 1 2 0 2
TOTAL 7 0 7 33 0 33 0 6 6 11 1 12 8 0 8 13 0 13
B : bon D : défectueux
ICOMG
Tous les services techniques ont bénéficié d’un câblage réseau local, sauf l’INSD, permettant de
connecter les ordinateurs de bureau au serveur ECOAGRIS sectoriel reçu. Ces réseaux locaux sont
interconnectés au point focal national par Boucle Local Radio (BLR). Des antennes pour la BLR ont été
installées sur les bâtiments abritant ces services. Tous les réseaux locaux étaient fonctionnels au
moment de l’installation. La plupart des interconnexions BLR étaient également fonctionnelles même
si le réseau était souvent indisponible. Cependant, le prestataire n’a pas impliqué les informaticiens
des structures concernées dans la mise en œuvre et le test des interconnexions, ce qui fait qu’il n’y a
pas eu de suivi du fonctionnement ou de maintenance du réseau. Actuellement presque toutes les
antennes BLR ont été débranchées parce que non utilisées.
L’architecture technique de remontée des données par un serveur sectoriel, un serveur national puis
le serveur régional n’était pas adaptée. Les services techniques n’ayant pas les moyens pour
maintenir le matériel réseau et les serveurs installés. L’avantage de cette architecture est qu’elle
permet de saisir les données sur les serveurs locaux même si les connexions ne fonctionnent pas,
puis de les transférer sur le serveur régional lorsque les connexions deviennent disponibles.
Une deuxième option était de se connecter directement au serveur régional en utilisant internet.
Mais dans la plupart des cas, la connexion internet était soit très lent (météo), soit indisponible
(agriculture , élevage).
Les services techniques de l’élevage et de l’agriculture ont déménagé dans d’autres bâtiments et ont
ainsi perdu leurs câblages réseau.
Câblage réseau
Interconnexions (BLR)
Structures
fonctionnelle
Fonctionnel Utilisé Endommagé
DSS/MARHA Non (marchait parfois Non (ont Non (mais ont Non (n’a jamais marché ;
SA mais ont déménagé) déménagé) déménagé) ont déménagé)
Non (marchait mais Non (mais ont Non (n’a jamais marché ;
Elevage ont déménagé) Non déménagé) ont déménagé)
SONAGESS
(SIM) Oui Non Non Non
Une première option pour l’utilisation de la plateforme était de saisir les données au niveau des
services techniques sur leurs serveurs puis les transférer vers un serveur national. Malheureusement,
les interconnexions n’étaient pas satisfaisantes et la CEDEAO a pris l’option de faire saisir
directement les données sur le serveur régional en utilisant Internet.
La plateforme elle-même n’était pas adaptée et ne pouvait pas être utilisée de manière conviviale.
Les fonctionnalités de la plateforme n’ont pas été bien présentées et ce qu’elle devait permettre de
faire n’a pas été bien compris. Il y a eu une présentation de la plateforme sur une version non
définitive après l’installation sur les différents serveurs. Une deuxième formation a été organisée sur
une version dite définitive, mais elle contenait toujours des bugs et était à parfaire. Le point focal
national ne peut pas se connecter car il y a un message d’erreur. De plus certains canevas pour la
saisie des données devaient être adaptés parce qu’ils étaient difficiles à renseigner. Au cours de cette
formation des comptes dits de test ont été créés et les comptes définitifs devaient être créés par la
suite par le prestataire après la correction des bugs. Mais le prestataire n’est plus jamais revenu et
les points focaux ne comprennent pas pourquoi c’est resté sans suite. Ils pensent que c’était peut-
être la fin de la première phase et qu’on attendait la deuxième phase du projet pour continuer. De
nouveaux utilisateurs sont venus, ont trouvé le matériel mais ne savaient pas quoi en faire.
Le choix des indicateurs n’était pas définitif car il y avait des spécificités par pays qu’il fallait prendre
en compte. Des indicateurs n’étaient pas réalistes car ne pouvaient pas être obtenus à partir des
données disponibles.
La plateforme n’a jamais été utilisée. Certains se sont connectés quelques fois sur la plateforme pour
voir s’il y a quelque chose ou par simple curiosité (Elevage). La non utilisation de la plateforme est
du surtout:
d) Projets similaires
Le cadre est bien pensé mais manque de moyens de fonctionnement. Le point focal national est logé
à la Direction des Statistiques Sectorielles (DSS) de la Direction de la Programmation et des
Statistiques Agricoles (DPSA) du Ministère en charge de l’agriculture.
Les points focaux sectoriels ont été nommés de manière informelle sur demande du point focal
national. Ce qui donne l’impression que c’est un groupe de travail privé et les responsables ne sont
pas sentis concernés. Les points focaux devaient être nommés de manière formelle.
Dans la plupart des services techniques, il y a deux points focaux de fait : un point focal du métier et
un informaticien comme à la météo, à l’agriculture, à l’élevage, etc.
Au démarrage du projet, il était bon de loger le point focal au niveau de la direction qui s’occupe des
statistiques agricoles. Donc la DPSA du ministère en charge de l’agriculture a été retenue par
consensus. Cependant, le point focal national est actuellement dans une sous-direction de la DPSA.
Ce qui ne lui donne pas le poids pour convoquer les points focaux au niveau des autres ministères et
diriger les rencontres. Il faut soit le loger dans un organe interministériel, soit doter conséquemment
le projet de moyens lui permettant de jouer son rôle de projet interministériel.
Saisir directement les données sur le serveur régional à l’image du projet Country Stat ; ou
alors doter les services techniques de moyens techniques leur permettant de maintenir les
serveurs et le réseau mis à leur disposition.
Améliorer l’accès à internet.
Renouveler les ordinateurs de bureaux car ceux reçus sont maintenant dépassés.
Parfaire la plateforme en corrigeant les bugs et en adaptant les canevas de saisie des
données au contexte du pays.
Former les acteurs sur les techniques innovantes de collecte, de traitement et de diffusion
des données.
Appuis pour la formation à l’utilisation des outils de statistique (SPSS, CSPRO, R, Bases de
données) ;
Contribuer à la réalisation de certaines enquêtes ;
Appuyer la collecte des données par Smartphones et/ou tablettes ;
Appuyer en carburant pour aller sur le terrain ;
Former les acteurs sur la sécurité alimentaire.
Organiser un atelier pour expliquer les objectifs du projet et les attentes, en impliquant les
techniciens (informaticiens) et les exploitants métiers.
Former les points focaux à l’utilisation de la plateforme.
Organiser des rencontres pour la saisie des données. Au cours de ces rencontres les données
à saisir sur la plateforme sont validées et de petits recyclages sur l’utilisation de la
plateforme sont effectués.
Donner le dispositif national de moyens pour animer les rencontres et pour collecter les
données non disponibles sur place.
Nommer formellement les points focaux par arrêté : un arrêté portant création du groupe
technique ECOAGRIS et un arrêté portant nomination des membres du groupe. L’arrêté
précise les attributions et le fonctionnement du groupe.
Signer un protocole d’accord avec le projet ECOAGRIS de la CEDEAO pour préciser le rôle et
les attributions de chacun.
Créer un comité de pilotage composé des premiers responsables (les directeurs
généraux) permettant de leur rendre compte de l’avancement du projet par les points
focaux.
ICOMG
Loger le projet soit au SP/CPSA (Secrétariat Permanent pour la Coordination des Programmes
de Statistiques Agricoles) qui relève du ministère chargé de l’agriculture mais coordonne
toutes les activités liées au monde rural dans le pays ; soit au Conseil National de la
Statistique qui gère la stratégie et les politiques liées aux statistiques de manière générale et
qui a un volet agricole.
Organiser des voyages d’étude et de partage d’expérience dans la sous-région en faveur des
points focaux.
Sensibiliser les responsables des ministères concernés sur le projet ECOAGRIS.
ICOMG
présentation de la phase pilote du projet par le point focal national Mme Chantal DONGO. Mme
DONGO a indiqué que le canevas de rapport a été rempli, compilé en synthèse et transmis au
CRA. Différentes difficultés n’ont pas permis de démarrer réellement le projet dans sa phase
pilote.
Présentation de la phase 2 du projet par le Coordonnateur du projet ECOAGRIS, Dr Moussa MAMA.
Au cours de cette réunion ou les différentes structures sectorielles étaient représentée, chacun a pu donner
son appréciation de la phase pilote ainsi que les souhaits pour la bonne marche de la seconde phase.
SODEXAM
INS
CNRA
MINAGRI-DPVSA
MINAGRI-DSDI
MIRAH
OCPV
ANADER
Un programme de passage de la mission dans les structures partenaires a été mis en place séance tenante, afin
de pouvoir vérifier l’effectivité de l’état de fonctionnement du matériel reçu par chacun et du réseau mis en
place.
Le Mercredi 29 juillet, en compagnie du point focal national, Mme DONGO, nous avons rencontré le Directeur
de la DSDI à qui le coordonnateur a présente Les enjeux de la deuxième phase du projet ECOAGRIS.
Un serveur défectueux se trouvant initialement à l’INS serait chez le prestataire (pour réparation) :
non confirmé. Beaucoup de problèmes de fonctionnement des onduleurs dus à des Problèmes
d’électricité et de compatibilité des prises.
D T B D T B D T B D T B D T
5 0 1 1 1 1 1 1
1 6 1 1 1 1 2 1 1 1 1
2 8 0 0 0 1 0 1 1 0 1 1 0 1
0 7 1 0 1 2 0 2 1 0 1 2 0 2
0 0 10 1 0 1 2 0 2 2 0 2 2 0 2
0 6 0 1 1 2 0 2 1 0 1 2 0 2
0 6 1 1 1 1 1 1 1 1
5 1 1 1 1 1 1 1
0 3 53 4 2 6 11 1 12 9 0 9 11 0 11
Câblage réseau
Interconnexions (BLR)
Structures
Fonctionnel Utilisé Endommagé fonctionnelle (oui/non)
(oui/non) (oui/non) (oui/non)
ANADER Non
(changement Non (pas de redéploiement sur
de site) le nouveau site)
Certaines données ne peuvent être obtenues qu’avec l’autorisation des autorités (par exemple le
salaire des chercheurs)
Des structures comme la SODEXAM ne peuvent pas donner gratuitement leurs données, car elles
sont vendues.
Contrystat : Un budget est alloue au point focal national qui rassemble les donnes des points
focaux pour renseigner une base de données qui permet de prendre des décisions sur le
domaine socio-économiques (CLOE) – primature
Reprendre la formation des utilisateurs ECOAGRIS compte tenu de la mobilité des agents des
différents services.
Organiser des formations régionales pour tous les acteurs du projet en vue d’une
harmonisation des outils, des procédures et des connaissances.
Doter le pays d’une fourniture internet de façon permanente (sur la période du projet).
faire en sorte que les acteurs soient en mesure de renseigner ces indicateurs ;
renforcer les capacités techniques, opérationnelles et financière du dispositif de collecte de
données au niveau national.
Le 06/08/2015 à 10h30, une rencontre des points focaux sectoriels a été organisée par le point focal
national. Au cours de cette rencontre, la mission a échangé avec les points focaux pour leur expliquer
l’objectif de la mission, le projet ECOAGRIS et la phase d’extension du projet. Les échanges ont
également porté sur la plateforme d’information d’ECOAGRIS, les données à saisir, les indicateurs, et
le cadre institutionnel mis en place pour piloter la première phase du projet ECOAGRIS. Un planning a
été élaboré pour permettre à la mission de rencontrer chaque point focal sectoriel pour avoir l’état
précis du matériel et du réseau et pour approfondir les questions et les besoins le concernant
spécifiquement. La mission a eu donc des rencontres avec les services suivants :
STRUCTURES Serveurs Postes de travail Onduleurs 10KVA Imprimantes Scanners Disques externes 1000 GO
SRID
GMA 1 0 1 5 0 5 1 0 1 1 0 1 1 0 1 2 0 2
PPMED 1 0 1 1 1 2 1 0 1 1 0 1 1 0 1 2 0 2
Fisheries 1 0 1 3 0 3 0 1 1 1 0 1 0 1 1 2 0 2
FRI 1 0 1 2 1 3 0 1 1 1 0 1 1 0 1 2 0 2
INSTI 0 1 1 2 3 5 0 2 2 2 0 2 1 0 1 1 0 1
GSS 0 0 0 0 3 3 1 0 1 1 0 1 1 0 1 3 0 3
GIDA 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
APD 0 1 1 0 4 4 1 0 1 2 0 2 1 0 1 2 0 2
TOTAL 4 2 6 13 13 26 4 4 8 9 0 9 6 1 7 14 0 14
B : bon D : défectueux
ICOMG
Presque tous les services n’ont pas bénéficié d’un câblage réseau local car ils avaient leur propre
réseau. La plupart de ces services ont été interconnectés au point focal national par Boucle Local
Radio (BLR). Les connexions BLR ont fonctionné au début mais presque tous ont été actuellement
enlevés (sauf à Food Research Institute). Le prestataire n’a pas impliqué les informaticiens des
structures concernées dans la mise en œuvre et le test des interconnexions, ce qui fait que ces
derniers ne savaient pas ce qui se passait et il n’y a pas eu de suivi.
L’architecture technique de remontée des données par un serveur sectoriel, un serveur national puis
le serveur régional n’a pas fonctionné. Une deuxième option a été proposée et qui consistait à saisir
les données sur le serveur régional en utilisant internet. Cependant aucun service n’a bénéficié d’une
connexion internet du projet ECOAGRIS.
SRID
Une formation a été faite sur la plateforme du 29 juillet au 1 er aout 2013 alors que tout le matériel
n’était pas encore installé. La plateforme elle-même n’était pas achevée et contenait encore
beaucoup de français. La version anglaise n’était pas prête. Pour les canevas de saisie des données, il
y avait des problèmes de terminologies et de définition qu’il fallait corriger.
Toutes les informations demandées ne sont pas possibles à renseigner car certaines données ne sont
pas disponibles, et certains indicateurs n’étaient pas réalistes. Le choix des indicateurs n’était pas
définitif car il y avait des spécificités par pays qu’il fallait prendre en compte.
Les moyens logistiques ne sont pas adéquats pour permettre aux agents sur le terrain de collecter les
données.
Il faut faire participer « Veterinanry » en tant que service technique car les données le concernant
doivent être prises en compte.
La plateforme n’a jamais été utilisée et personne n’a essayé de se connecter après la formation. La
non utilisation de la plateforme est du surtout au fait que la version anglaise n’était pas prête et qu’il
y avait des corrections à faire sur les canevas de saisies des données. Les ghanéens sont très
intéressés pour que le projet ECOAGRIS marche bien et pensent que c’est dans leurs intérêts. Mais
c’est frustrant car rien n’est fait pour que le projet fonctionne correctement.
De plus, le point focal national manquait de moyens pour animer le projet et ECOAGRIS a suggéré de
demander un appui du gouvernement ghanéen, ce qui n’a pas été possible.
d) Projets similaires
Les Ghanéens trouvent que le dispositif est très adapté. Cependant il a manqué les moyens et la
volonté pour le faire fonctionner.
ICOMG
Il n’y a pas eu de désaccord sur le choix du point focal national. Au Ghana le fait que les points focaux
ne soient pas nommés formellement ne semble pas être un problème.
II.4.6 Suggestions
Parfaire la plateforme en corrigeant les bugs et en adaptant les canevas de saisie des
données au contexte du pays ;
Il existe déjà des bases de données de projets similaires ou certaines informations dont
ECOAGRIS a besoin y sont déjà. Il faut chercher à fédérer ces bases de données ou à les faire
communiquer pour éviter les doubles saisies ;
Offrir une version anglaise.
Renforcer les capacités des points focaux pour la collecte et le traitement des
données notamment par smart phones et/ou tablettes ;
Former les acteurs sur les techniques statistiques de traitement des données ;
Utiliser les stations automatiques de météo pour collecter les données.
Remplacer les ordinateurs de bureau par des ordinateurs portables qui sont plus faciles à
amener sur le terrain et aussi le fait que la proximité de la mer détériore les ordinateurs de
bureau ;
Déléguer l’acquisition du matériel au point focal national pour faciliter le suivi du marché et
la maintenance des équipements en cas de défaillance ;
Organiser des formations de formateurs dans chaque pays qui pourront prendre le relais des
formations au besoin.
ICOMG
Réagir promptement pour corriger les insuffisances d’animation du projet pour rassurer les
points focaux, les services techniques et assurer le succès du projet.
Ajouter « Veterinanry » comme service technique participant.
ICOMG
Pendant ces rencontres, l’équipe a pu échanger avec les services techniques sur la situation du matériel et du câblage réseau, l’utilisation de la plateforme
ECOAGRIS et le cadre institutionnel mis en place dans la phase pilote du projet ECOAGRIS. La mission n’a pas pu rencontrer le point focal de la météorologie
qui était en déplacement. Le point sur le matériel, le réseau et les observations concernant ce service technique a été recueilli à travers le questionnaire qui
a été rempli et envoyé par la suite.
STRUCTURES Serveurs Postes de travail Onduleurs 10KVA Imprimantes Scanners Disques externes 1000 GO
CPS 0 2 2 0 6 6 0 2 2 0 2 2 0 1 1 1 0 1
DNPIA 0 1 1 0 4 4 0 1 1 2 0 2 1 0 1 1 0 1
DNP 1 0 1 5 0 5 0 1 1 2 0 2 1 0 1 2 0 2
OMA 1 0 1 4 0 4 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0
SAP 1 0 1 5 0 5 0 1 1 2 0 2 1 0 1 2 0 2
IER 1 0 1 4 0 4 0 1 1 0 0 0 0 0 0 1 0 1
DNM
TOTAL 4 3 7 18 10 28 1 6 7 6 2 8 3 1 4 7 0 7
B : bon D : défectueux
ICOMG
ICOMG
Certains services techniques ont bénéficié d’un câblage réseau local permettant de connecter les
ordinateurs de bureau au serveur reçu. A la pêche, le réseau local n’a jamais fonctionné et à l’OMA il
n’y a pas eu de câblage. Certains services ont également été interconnectés au point focal national
par Boucle local radio (BLR). Des antennes pour la BLR ont été installées sur les bâtiments abritant
ces services. Actuellement presque tout le câblage a été débranché parce que ce n’est pas utilisé. Au
Mali, aucun service n’a bénéficié d’une connexion Internet permettant d’accéder directement au
serveur régional ECOAGRIS.
Câblage réseau
Structures Interconnexions (BLR) fonctionnelle
Fonctionnel Utilisé Endommagé
DNM
Une première option a été d’utiliser un serveur au niveau de chaque service sectoriel et un serveur
national avant de transférer les données sur le serveur régional. Cette architecture n’a pas
fonctionné car trop lourde pour faire fonctionner. Une deuxième option a été de se connecter
directement au serveur régional à travers Internet.
ICOMG
Il y a eu une présentation de la plateforme après l’installation sur les différents serveurs. Une
deuxième formation a été organisée sur une nouvelle version, mais il y avait des problèmes qu’il
fallait corriger. Cependant rien n’a été fait par la suite et certains comptes créés lors de la formation
n’étaient plus fonctionnels.
La définition des indicateurs n’a pas tenu compte des spécificités du Mali. Des réserves ont été faites
à ce sujet mais il n’y a pas eu de suite. Il faut donc revoir les indicateurs de ECOAGRIS.
La plateforme n’a jamais été utilisée. Après l’installation du matériel et la formation sur la
plateforme, le projet semblait être arrêté. Des observations ont été faites sur la plateforme mais il
n’y a pas eu de suite. Les points focaux ont donc interpellé le point focal national pour lui dire qu’ils
allaient utiliser le matériel à d’autres fins.
d) Projets similaires
ContryStat ;
RAILS ;
ARIS 2 ;
DONATA.
Tous les acteurs rencontrés ont reconnu que le dispositif de pilotage constitué d’un point focal et de
points focaux sectoriels est bon. Il faut l’animer et le faire fonctionner.
Le point focal national au niveau du Mali est la Cellule de Planification et de Statistiques du secteur
du développement rural (CPS). La CPS a été consacré par décret comme étant le fédérateur de tout
ce qui concerne les statistiques du secteur rural. La CPS est responsable de l’Enquête Agricole de
Conjoncture (EAC), de l’annuaire des statistiques agricoles, et est également point focale du projet
CountryStat de la FAO.
Le dispositif de pilotage a été jugé bon. Il a manqué le suivi de la part d’abord de la CEDEAO puis au
niveau national. Des moyens n’ont pas été mis à la disposition du point focal national pour animer le
projet et prendre en charge les points focaux lors des rencontres. Les points focaux ont même saisie
la CEDEAO après la formation organisée à Bamako pour dire qu’ils ne participeraient plus à des
rencontres de ECOAGRIS dans ces conditions.
Rendre opérationnels les réseaux et les interconnexions avec un bon débit Internet.
Former les points focaux sur les méthodes de collecte et de traitement des données ;
Aider les régions à faire remonter les données statistiques par des ordinateurs portables
connectés à Internet ou par téléphones portables.
Parfaire la plateforme.
Former les points focaux à l’utilisation de la plateforme.
Offrir les moyens financiers aux points focaux pour animer le projet.
Adapter le pilotage au niveau national au contexte de chaque pays. Par exemple dans
certains pays les statistiques sont centralisées au niveau d’une seule structure. Au Mali, il
y a des structures qui sont responsables de statistiques sectorielles.
Formaliser la nomination des points focaux.
Voir dans chaque pays s’il y a des expériences similaires sur lesquelles on peut
s’appuyer et les intégrer au projet ECOAGRIS.
Permettre aux responsables des structures de participer aux rencontres d’ECOAGRIS à
l’image du PAM.
ICOMG
Il nous a été expliqué que beaucoup de points focaux ont quitté leur poste.
Rendez-vous a été pris par le SP avec le point focal national M. HASSAN Moussa le même jour.
Les rencontres avec les autres services concernés par la phase pilote du projet ont été organisées par
le point focal national.
Constat a été fait avec le SG que le projet dans sa phase pilote a souffert de manque de coordination
parce qu’il n’y avait pas de cadre formel.
Le SG a insisté sur la nécessité de mettre en place un cadre formel avec un répondant national.
STRUCTURES Serveur Poste de travail Onduleur 10KVA Imprimante Scanner Disque externe 1000 GO
Et écran
B D T B D T B D T B D T B D T B D T
DSA 1 1 5 5 1 1 2 2 2 2 2 2
ELEVAGE 1 1 5 5 1 1 2 2 1 1 2 2
SIMA 1 1 4 4 1 1. 2 2 1 1 2 2
METEO 1 1 4 4 1 1 2 2 1 1 2 2
SAP 1 1 4 4 0 0 2 2 2 2 2 2
INRAN 1 1 4 4 1 1 2 2 1 1 2 2
INS 0 5 5 1 1 2 2 1 1 2 2
DGA 2 2 5 5 1 1 2 2 2 2 2 2
HCI3N 1 1 3 3 1 1 2 2 1 1 1 1
TOTAL 9 9 38 38 7 1 8 17 17 12 12 17 17
ICOMG
L’interconnexion a été réalisée par Boucle Locale radio. Les antennes sont bien installées pour toutes
les structures mais la connexion, si elle a fonctionné quelques mois pour certains, pour d’autres, elle
n’a jamais fonctionnée.
Câblage réseau
Interconnexions (BLR)
Structures
Fonctionnel Utilisé Endommagé fonctionnelle (oui/non)
(oui/non) (oui/non) (oui/non)
INS
Pour certaines structures comme la METEO, La formation n’a concerné que la maintenance. Le
personnel chargé d’alimenter le système n’a pas été formé. Après la formation, plus de suivi et le
système n’a pas fonctionné.
Le système n’a jamais fonctionné en dehors des formations. L’architecture actuelle est très lourde.
Difficultés de produire certains indicateurs quand bien même les méthodologies existent,
c’est le cas des importations et exportations, du stock privé ; la production de ces indicateurs
demande des appuis financiers ;
Certains indicateurs prévus pour une structure ne sont tout simplement pas produits par eux.
Exemple : La quasi-totalité des indicateurs du SIM dans la plateforme ne sont pas produits
par le SIMA, il s’agit de flux transfrontaliers qui ne sont produits actuellement que par le
Mali. C’est aussi le cas du Bilan alimentaire positionné pour la SAP mais qui n’es produit que
par la DSA.
Certains indicateurs très importants ne sont pas pris en charge par la plateforme. Exemples :
o le taux de change du naira (monnaie du Nigeria);
o Les termes de changes des produits entre eux – oignons contre mil, etc. ;
o Les prix des céréales ;
o Les prix des intrants.
Pas utilisée
NigerInfo avec 2 séances de mise à jour par an sous forme de retraite. Il existe des
indicateurs sur 2 années
o Prise en charge, perdiems
o Dirigé par l’INS
CountryStat Niger financé par la FAO
o Un arrêté définit le pilotage par la DSA
o Séances/rencontre 2 fois par ans
RESIMAO (projet réseau des SIM)
o La plateforme du resimao a été créée en 2008, finance par le CTR (Allemagne),
puis par la CEDEAO,
o Y’a des distorsions qui ont été corrige en 2011. Nouvelle version avec .net.
o 3 niveaux d’administration (locale, nationale, et régionale)
o Existe en application mobile, SMS aux abonnes ;
o Le RESIMAO est un partenaire clé d’ECOAGRIS (portail d’ECOAGRIS)
o 12 pays sont concernés
o Fiancé par IFPRI, base à Dakar (www.ifpri.org), le projet ASTI concerne
uniquement la recherche.
Le SIMA a un budget autonome mis en place par l’Etat et les partenaires (UE, PAM). Le
personnel est signataire de la convention collective inter professionnelle, aucun
fonctionnaire. Les enquêteurs sont payes à la tâche. (5000 par fiche saisie)
Le dispositif de pilotage doit être redynamisé et le cas échéant le créer sous la présidence du
Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture.
La tutelle doit rester la même, c’est-à-dire le Ministère de l’Agriculture et cela compte tenu du
fondement de l’outil ECOAGRIS.
II.6.6 Suggestions
Mettre en place un contrat de maintenance avec les prestataires pour assurer la continuité
du fonctionnement.
Météo : besoin de 5000 pluviomètre SPA. En 2020, le mercure qui est utilisé dans les
stations sera interdit. Il faut prévoir d’acquérir 5 stations automatiques pour remplacer les
stations classiques.
Le matériel commence à être vieux et il faut penser àle remplacer pour la deuxième phase.
S’assurer que les indicateurs à saisir sont bien produits par les structures concernées.
Avoir une bonne base de données disponible.
Certains indicateurs demandent des niveaux de détail non disponible. Pour les produire, les
structures ont besoin d’un appui matériel et financier.
Mettre en place une architecture Web mais en tenant compte que les données pays doivent être
accessibles sur place
Plusieurs propositions pour le cadre institutionnel de pilotage. Les avis des structures divergent la
dessus mais tous pensent qu’il faut :
Le problème de ces structures c’est la mobilité du personnel alors que le point focal est souvent le
Directeur. L’INS est une structure avec plus de stabilité. Il faut donc:
Le coordonnateur a présenté le projet ECOAGRIS dans sa nouvelle phase et donner également les
attentes.
Les rencontres avec les autres services concernés par la phase pilote du projet ont été organisées par
le SP CONACILSS et le point focal national.
STRUCTURES Serveur Poste de travail Onduleur 10KVA Imprimante Scanner Disque externe 1000 GO
Et écran
B D T B D T B D T B D T B D T B D T
DAPSA 3 3 14 14 3 3 8 8 5 5 9 9
CSA 1 1 3 1 4 1 1 1 1 1 1 1 1
SE/CNSA 0 4 4 0 1 1 1 1 0
ISRA 1 1 4 4 1 1 1 1 1 1 0
ANAC (METEO) 1 1 5 5 1 1 1 1 1 1 1 1
CEP/ELEVAGE 1 1 4 4 0 1 1 1 1 1 1
CEP/PECHE 0 4 4 0 1 1 1 1 1 1
ANSD 1 1 1 1 1 1 1 1 0 1 1
TOTAL 8 0 8 39 1 40 6 1 7 15 0 15 11 0 11 10 0 14
NB : nous n’avons pas eu la situation exacte de la DAPSA. La quantité de matériel en leur possession a été faite en prenant la différence entre les quantités
livrées au SENEGAL et celles livrées aux autres structures sectorielles.
ICOMG
Câblage réseau
Interconnexions (BLR) fonctionnelle
Structures
Fonctionnel Utilisé Endommagé (oui/non)
(oui/non) (oui/non) (oui/non)
Aucune donnée saisie en dehors des formations. Il y’a des données manquantes concernant certains
indicateurs
Exemples:
Sur le volet recherche, l’effectif étant limités pour disposer des informations éparses dans les tiroirs ;
D’une façon générale, les données existent mais pas le cadre de leur acquisition et elles ne sont pas
agrégées ;
Pendant la formation, il n’y avait pas de template pour l’ANSD ;
Difficultés pour la collecte des informations pour renseigner les indicateurs.
Il est important pour la suite de travailler avec les météo pour arrêter les indicateurs pertinents.
Pas utilisée
Pas de Comité de pilotage nouveau ; le système essaie d’utiliser le comité de pilotage du PNIA, logé au
niveau de la primature, mais celui-ci reste non fonctionnel.
Les structures clés sont bien représentées.
Un peu lourd, étant donné que les données des structures ne fait plus l’objet d’un traitement
quelconque au niveau national, les données pourraient être directement transmises au niveau
régional.
Besoin d’ordinateur portable pour mobilité car les données gérées par la structure sont transversales.
Commencer à mettre en place l’organisation qui permettra de disposer de toutes les données et
informations avant de mettre en œuvre la plateforme informatique.
Commencer à mettre en place l’organisation qui permettra de disposer de toutes les données et
informations avant de mettre en œuvre la plateforme informatique.
Il est impératif de mettre en place un budget pour garantir le fonctionnement du cadre institutionnel. Il faut
penser à autonomiser les structures. Ce budget doit permettre une prise en charge financière des membres au
cours des différentes rencontres et autres ateliers de validation. Le mieux c’est d’envoyer les fonds à l’unité
concernée mais la gestion ne sera pas seulement confiée au point focal.
Un autre schéma consiste à regrouper les fonds au niveau d’une structure fédératrice qui rassemblerait les
pièces justificatives et en assurer la remontée
Certains acteurs souhaitent que les appuis catalytiques se fassent directement aux services techniques
Etant donné que les données entrant dans le cadre d’ECOAGRIS sont souvent transversales et font intervenir
des structures de ministères différents, la structure de pilotage doit être logée au sein du CONACILSS pour
éviter certaines difficultés et autres frustrations.
Autres suggestions :
Mettre à profit les instances existantes pour assurer le fonctionnement ;
S’adresser directement à chaque entité par rapport à la dotation plutôt que de passer par un point
focal national ;
Que chaque entité soit directement responsabilisée par rapport au projet ECOAGRIS ;
Il faut responsabiliser (point focal) a un niveau hiérarchique élevé ;
On pourrait repartir les moyens avec des clés de répartition par structure ;
La DAPSA peut gérer l’aspect technique.
Au niveau administratif (financier), le ministère des finances (trésor) peut détacher un comptable au
niveau de la structure focale ; mais il est important que la gestion technique et financière se fasse dans
la même structure.
ICOMG
ICOMG
STRUCTURES Serveurs Postes de travail Onduleurs 10KVA Imprimantes Scanners Disques externes 1000 GO
Bénin 7 0 7 33 0 33 0 6 6 11 1 12 8 0 8 13 0 13
Burkina 0 2 2 5 5 10 0 1 1 2 0 2 2 0 2 2 0 2
Cote d’Ivoire 7 1 8 50 3 53 4 2 6 11 1 12 9 0 9 11 0 11
Ghana 4 2 6 13 13 26 4 4 8 9 0 9 6 1 7 14 0 14
Mali 4 3 7 18 10 28 1 6 7 6 2 8 3 1 4 7 0 7
Niger 9 9 38 38 7 1 8 17 17 12 12 17 17
Sénégal 8 0 8 39 1 40 6 1 7 15 0 15 11 0 11 10 0 14
TOTAL 4 4 8 30 7 37 3 4 7 13 1 14 9 0 9 13 0 13
B : Bon D : Défectueux
ICOMG
Suggestions recueillies :
Doter les structures d’ordinateurs portables au lieu d’ordinateurs de bureau qui sont plus faciles à
amener sur le terrain. Au Ghana, la proximité de la mer de certaines structures fait engendre la
détérioration des ordinateurs de bureau.
Signer des contrats de maintenance avec le prestataire pour assurer les réparations du matériel
défectueux.
Déléguer la passation des marchés d’acquisition du matériel au point focal national pour faciliter le
suivi, la vérification et la maintenance du matériel toujours sous garantie.
L’architecture réseau consistait à utiliser un serveur au niveau de chaque service sectoriel, un serveur national
et le serveur ECOAGRIS régional. Les données devaient être saisies sur les serveurs sectoriels, transférées
périodiquement sur le serveur national puis sur le serveur régional. La plupart des services techniques ont
bénéficié d’un câblage réseau local permettant de connecter les ordinateurs de bureau au serveur sectoriel.
Cependant certains réseaux ont été câblés sommairement (par exemple à l'OMA au Mali, tout le câblage a été
fait dans une salle et repris par l'OMA; au PPMED au Ghana, le câblage n'a pas été fait). Les réseaux locaux ont
été interconnectés au point focal national par Boucle local radio (BLR).
ICOMG
Des antennes pour la BLR ont été installées sur les bâtiments abritant les services. Cependant au Ghana, toutes
les antennes ont été démontées sauf celle de FRI ; au Bénin l'antenne de l'ONASA a pris feu et est tombée.
Certains services ont également déménagé (l'INRAB au Bénin, l'élevage et la DSS au Burkina, l'ANADER en Côte
d'Ivoire), et d'autres ont été éclatés, créant de nouveaux services à considérer pour la suite du projet (la DSA
au Bénin).
Les tests ont montrés pour la plupart un réseau fonctionnel au moment des installations. Cependant, les
prestataires n’ont pas impliqué les informaticiens des structures concernées dans la mise en œuvre et le test
des interconnexions, ce qui fait qu’il n’y a pas eu de suivi du fonctionnement ou de maintenance du réseau.
Actuellement toutes les antennes BLR ont été débranchées parce qu’elles ne sont pas utilisées. La plupart des
réseaux locaux ont été également débranchés. Le tableau suivant donne la situation du réseau :
Niger 4 3 7 1 6 7
Sénégal 4 4 8 0 8 8
TOTAL 30 18 48 12 36 48
Cette architecture a l’avantage de permettre la saisie des données au niveau des services techniques même si
les interconnections tombent en panne. Cependant elle est trop lourde, demande beaucoup de moyens pour
assurer la maintenance des réseaux et des serveurs au niveau de tous les services techniques et n’a pas du
tout fonctionné.
Une deuxième option a été de connecter directement les services techniques au serveur régional à travers
Internet.
ICOMG
Cette architecture est beaucoup plus simple et facile à implémenter car il est possible de louer une connexion
internet à un prestataire qui peut assurer également la maintenance. Elle a marché dans presque tous les pays
(sauf au Ghana), même si ce n’est pas au niveau de tous les services.
Une troisième option pourrait être d’utiliser un serveur national également à travers internet.
Cette architecture a toujours le désavantage de nécessiter la maintenance d’un serveur au niveau de chaque
pays. L’avantage de cette architecture par rapport à la deuxième option est qu’il est possible de saisir les
données sur le serveur national même si le serveur régional n’est pas disponible. Mais il est très peu probable
que cela arrive, c’est-à-dire un serveur national fonctionne alors que le serveur régional ne fonctionne pas,
étant donné que le serveur régional bénéficiera surement de plus de moyens matériel, humain et financier
pour sa maintenance qu’un serveur national. De plus, il est prévu de répliquer le serveur régional dans 2 ou 3
autres pays.
certains indicateurs ne sont pas réalistes car le niveau de détail demandé ne peut pas être obtenu à
partir des données disponibles (Burkina, Ghana, Niger, Mali) ;
certains indicateurs ont été prévus pour des structures qui pourtant ne produisent pas ces indicateurs
(Niger: la quasi-totalité des indicateurs du SIM dans la plateforme ne sont pas produits par le SIMA ;
les flux transfrontaliers ne sont produits actuellement que par le Mali ; le Bilan alimentaire positionné
pour la SAP est plutôt produit la DSA) ;
certains indicateurs très importants ne sont pas pris en compte par la plateforme (Niger: le taux de
change du Naira ; les termes de changes des produits entre eux comme les oignons contre le mil, etc. ;
les prix des céréales ; les prix des intrants ; etc.) ;
des données manquent pour certains indicateurs (Sénégal : les stocks de produits d’élevage, les
données sur les dons de produits alimentaires, les stocks disponibles au niveau des exploitants, le
ICOMG
volet recherche, etc. ; de façon générale, les données existent mais pas le cadre de leur acquisition et
elles ne sont pas agrégées) ;
pendant la formation, il n’y avait pas de canevas de saisie pour l’ANSD (Sénégal) ;
certaines données ne peuvent être obtenues qu’avec l’autorisation des autorités (Ghana, Cote
d'Ivoire) ;
des structures comme la SODEXAM ne peuvent pas donner gratuitement leurs données qui sont
vendues (Cote d'Ivoire) ;
Suggestions recueillies :
III.1.3 La plateforme
Deux (02) formations ont été dispensées à Ouagadougou en 2012 pour les points focaux nationaux et au
niveau de chaque pays par la suite (en 2013) pour les points focaux des services sectoriels. Lors de la formation
au niveau des pays, un compte d’accès à la plateforme a été créé pour chaque service technique pour la mise à
jour des données directement sur le serveur régional à travers internet, parce que les serveurs installés dans
les services techniques et au niveau du point focal national n’étaient pas fonctionnels.
Lors des formations des bugs ont été constatés et le prestataire avait promis de les corriger. Mais il n'a plus
donné de suite. Après les formations, aucune donnée n’a été saisie dans la plateforme. Quelques points
focaux se sont connectés par la suite par simple curiosité, pour voir ce que la plateforme devient. Les
problèmes ci-dessous ont été rencontrés lors des formations :
certains points focaux ne pouvaient pas se connecter car il y avait des erreurs (Burkina, Mali) ;
certains canevas pour la saisie des données devaient être adaptés parce qu’ils étaient difficiles à
renseigner (Burkina) ;
des blocages liés à des champs obligatoires à remplir sans que les acteurs aient ces informations (Cote
d'Ivoire) ;
la plateforme n’était pas achevée et contenait encore beaucoup de français. La version anglaise n’était
pas prête (Ghana) ;
pour les canevas de saisie des données, il y avait des problèmes de terminologies et de définition qu’il
fallait corriger (Ghana) ;
ICOMG
Quelques données (très minimes) ont été saisies lors des formations. Après les formations plus rien n'a été fait
concernant le projet ECOAGRIS dans les pays, sauf au Ghana et au Sénégal ou une équipe est repassée en
2014. Mais pour tous les pays concernés, le projet ECOAGRIS s’est arrêté après les formations. Ci-dessous les
raisons que les points focaux avancent pour expliquer le non fonctionnement du projet :
après la formation, le prestataire devait installer la version corrigée de la plateforme qui prend en
compte les remarques et les bugs et lancer la saisie des données. Ce qui n’a pas été fait (tous les
pays);
après l'étape d'installation du matériel, tout est arrêté parce que les applications qui devaient
permettre la collecte des données n’ont jamais été livrées et mises en place (Bénin, Cote d'Ivoire,
Burkina) ;
le manque de moyens pour animer le projet au plan national (tous les pays);
Le manque de motivation des points focaux au niveau des services techniques (qui trouvent que la
saisie des données dans la plateforme est un travail supplémentaire) ;
à l’absence ou à la faiblesse de la connexion Internet dans les services techniques ;
à l’insuffisance d’accompagnement et de suivi de la part de la CEDEAO.
Suggestions recueillies :
remettre à niveau la plateforme en corrigeant les bugs et en prenant en comptes les modifications
nécessaires à la saisie correcte des données ;
il existe déjà des bases de données de projets similaires ou certaines informations dont ECOAGRIS a
besoin. Il faut chercher à fédérer ces bases de données ou à les faire communiquer pour éviter les
doubles saisies ;
éliminer les saisies supplémentaires lorsqu’on peut obtenir les données agrégées des données de plus
bas niveaux ;
recycler les points focaux à l’utilisation de la plateforme par des formations plus poussées;
organiser des rencontres périodiques des points focaux pour échanger sur l’exécution des activités et
valider les données produites et devant être publiées sur la plateforme ;
organiser des formations de formateurs dans chaque pays qui pourront prendre le relais des
formations au besoin.
mettre en place un budget de fonctionnement du projet pour la prise en charge des rencontres et
ateliers nationaux et motiver les points focaux ;
suivre et évaluer régulièrement les activités de ECOAGRIS dans les pays par le niveau régional et
rendre compte ;
former les points focaux ECOAGRIS à l’application des procédures de gestion financière de l’Union
Européenne.
Le ministère en charge de l’agriculture est la tutelle du point focal national dans tous les pays. Tout le monde
a été unanime pour dire que le Ministère chargé de l’agriculture est la structure la mieux habilitée pour abriter
le point focal national de ECOAGRIS qui est un système d’information sur l’Agriculture.
ICOMG
Tout le monde a été aussi unanime pour dire que le choix du point focal national n'a pas eu d'impact négatif
sur le mauvais fonctionnement du projet. Les raisons avancées pour expliquer le mauvais fonctionnement
sont:
Et les points focaux nationaux avancent qu'ils ne pouvaient pas prendre d'initiatives à cause:
Il y a eu quelques voix discordantes sur le choix du point focal national dans certains pays (Sénégal, Niger, Cote
d'Ivoire et dans une moindre mesure le Burkina):
au Bénin, du fait que le service qui abritait le point focal national a été érigé en Direction Générale, la
Direction des Statistiques Agricoles (DSA), l'ancienne direction générale de tutelle, la Direction du Plan
et de la Prospective (DPP), a voulu conservé la tutelle du point focal national. Finalement, le ministre
en charge de l'agriculture a tranché pour la nouvelle direction, la DSA ;
au Burkina, au Sénégal et au Niger, certains pensent que le point focal national devait être abrité dans
un organe interministériel ou un organe externe aux ministères. Mais ils reconnaissent en même
temps que cela est difficile à trouver ;
en Côte d'Ivoire, la tutelle du point focal (la DSDI/MINAGRI) n'est pas adaptée. Elle peut rester point
focal pour les aspects techniques uniquement ;
Suggestions recueillies :
nommer formellement les points focaux (décision, arrêté, note de service, etc.) en précisant les
attributions et le fonctionnement du groupe (tous les pays sauf le Ghana);
nommer des points focaux adjoints ;
doter le point focal de moyens financiers lui permettant d’organiser les rencontres et les ateliers sur
ECOAGRIS ;
signer un protocole d’accord avec la CEDEAO pour préciser le rôle et les attributions de chacun ;
créer un comité (de pilotage) composé des premiers responsables (les directeurs généraux)
permettant de leur rendre compte de l’avancement du projet par les points focaux (Burkina, Cote
d’Ivoire, Niger);
sensibiliser les responsables des ministères concernés sur le projet ECOAGRIS ;
loger le projet soit au SP/CPSA (Secrétariat Permanent pour la Coordination des Programmes de
Statistiques Agricoles) qui relève du ministère chargé de l’agriculture mais coordonne toutes les
activités liées au monde rural dans le pays ; soit au Conseil National de la Statistique qui gère la
stratégie et les politiques liées aux statistiques de manière générale et qui a un volet agricole
(Burkina);
attribuer le rôle de point focal national au SP/CONACILSS (Niger, Cote d'Ivoire, Sénégal) ;
mettre le point focal national sous la présidence du Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture
(Niger) ;
donner la tutelle du point focal national à l’INS ou le SIMA (NIGER) ;
ICOMG
La plateforme n’a jamais été utilisée. Après l’installation du matériel et les formations, le projet
semblait être arrêté sans que les points focaux ne sachent pourquoi.
Certains indicateurs ne sont pas possibles à avoir au niveau de certains pays soit parce que le niveau
de détail demandé n’est pas possible à renseigner à partir des données disponibles actuellement, soit
parce que les services ne produisent pas ces données.
La plateforme contient des erreurs et certains canevas ne sont pas adaptés ou sont à ajouter.
La version anglaise de la plateforme n’est pas prête.
Il y a quelques contestations.
Il faut réagir promptement pour corriger les insuffisances d’animation du projet pour rassurer les points
focaux, les services techniques et assurer le succès du projet.
ICOMG
organiser des ateliers dans les pays pour discuter du cadre institutionnel, de son fonctionnement
et de ses ressources. Le dispositif de pilotage du projet au niveau national doit s’adapter au
contexte de chaque pays (par exemple dans certains pays les statistiques sont centralisées au
niveau d’une seule structure. Dans d’autres, il y a des structures qui sont responsables des
statistiques sectorielles);
organiser un atelier pour discuter et revisiter les indicateurs de ECOAGRIS. Cet atelier doit
permettre d’arrêter un ensemble d’indicateurs de ECOAGRIS communs à tous les pays, de revoir
les canevas de saisie de ces indicateurs, de s’accorder sur les solutions de collecte des données
nécessaires dans les pays ou les données existantes ne permettent pas de produire les indicateurs
retenus pour ECOAGRIS ;
mettre à niveau la plateforme pour d'une part corriger les bugs et d'autre part corriger les canevas
de saisie des indicateurs ; produire une version anglaise complète ;
organiser un atelier de présentation et de validation de la plateforme regroupant tous les acteurs
des pays concernés ;
mettre à jour la plateforme pour prendre en compte les recommandations et suggestions issues
de l'atelier et installer la version dans le serveur régional ; acquérir en même temps le matériel
et mettre en place les connexions internet au niveau des services techniques participants (voir
proposition à la section III.3.2) ;
organiser des séances de formations des points focaux dans chaque pays et lancer le démarrage de
la saisie effective des données.
L’inconvénient d’avoir des serveurs au niveau des pays, que ce soit des serveurs sectoriels ou des serveurs
pays uniquement, réside dans la difficulté d’administration, de suivi et de maintenance de ces serveurs dans
les 17 pays qui participeront à la deuxième phase du projet. Le disfonctionnement d’un seul au niveau d’un
pays prive tout le système des données de ce pays.
ICOMG
Il est donc mieux de permettre aux différents services techniques d’accéder directement au serveur régional
(serveurs régionaux) où tous les efforts sont faits pour la disponibilité et la sécurité.
Dans cette architecture, la confidentialité des données (les données privées des services techniques et des
pays qui ne doivent pas être visibles pour tout le monde) est assurée directement par la plateforme. Les
données non encore validées restent privées et visibles par ceux qui sont autorisés à les voir, et deviennent
seulement visibles par tout le monde après validation par les responsables du projet au niveau des pays.
Il est également possible, au niveau base de données, de partitionner les tables de production par pays pour
regrouper les données et contrôler l’accès à ces données. Ce qui va éviter les pertes de performance d’accès
lorsque les données deviennent volumineuses.
Si des pays ont besoin de disposer de leurs données sur leur sol, il est possible d’installer des serveurs dans ces
pays qui seront mis à jours chaque fois que leurs données seront validées sur le serveur régional par les points
focaux de ces pays.
L'architecture cible de déploiement, répondant aux critères de disponibilité, fiabilité, et performance, permet
d’assurer qu’il n’y aura pas de perte de données, même en cas de sinistre. La configuration matérielle et
logicielle de la solution cible doit inclure les moyens permettant d’assurer, avec autant d’automatisme et de
transparence que possible et à tous les niveaux de l'architecture, la continuité de fonctionnement.
La solution consiste à utiliser deux sites, un principal et un site secondaire, et un système de backup distant. Le
site secondaire est un site de secours capable d’assurer la continuité des services en cas d’indisponibilité d’un
élément du site principal, en prenant automatiquement le relais si cela s’avérait nécessaire.
Le système d’archivage permet de sauvegarder de manière automatique les données. C’est un système
d’archivage automatique à distance, permettant de sauvegarder les données soit du site principal, soit du site
secondaire, et de restaurer ces données sur les serveurs d’exploitation.
ICOMG
A.1 Au Bénin
N° Nom et prénom(s) Fonction Téléphone E-Mail Structure
Irénée Bio Directeur Général de l'Office National d'Appui à la 0022995403191 [email protected] ONASA
ABOUDOU Sécurité Alimentaire (ONASA), S/CONACILSS 0022921331502
1
ABDOULAYE Responsable SIM 0022997876794 [email protected] ONASA/SIM
2 Mouphtaou
TOUMOUNDAGOU SAP 0022997587625 [email protected] ONASA:SAP
3 Pénaguie
BONI Paul Directeur de la Statistique Agricole (DSA), Point focal 0022995717376 [email protected] MAEP/DSA
4 national ECOAGRIS 0022997242496
FANDY Mignannou Point focal, Direction de la Production Animale (DPA) 0022995570360 [email protected] MAEP/DPA
5
GANGBAZO Point focal, Direction de la Production Halieutique 0022997882935 MAEP/DPH
6 kasseau Hermann (DPH) [email protected]
NOUWADJRO 0022997018122
7 Ablavie Micrette Documentaliste [email protected] MAEP/DPP
MIDINGOYI C. 0022996606629
8 Ahmed DNM/Climatologie [email protected] DNM
HETOUNGAN Informaticien, gestionnaire de Base de données et 0022997278304 INRAB
9 Epiphane chargé des TIC [email protected]
KINSOU 0022995861878 INSAE
10 COUTHON Ester Responsable Service Statistiques [email protected]
ALI O. Téré Chef du Service du Traitement de l’Information et des 0022995742145 MAEP/DSA/C-
11 Publications [email protected] STIP
HOUNKPE M. 0022995562825 MAEP/DSA/CD-
12 Thomas Cartographe [email protected] CSIG
13 OUNDE Georgette Informaticienne 0022994045204 [email protected] MAEP/DSA/P-
ICOMG
STIP
ICOMG
PARE Lassana Directeur des Statistiques Sectorielles (DSS), Point 00226 70288026 [email protected] DSS/MARHASA
1 Focal National
3 NEYA B. Samuel Chef, Service Etude et Suivi Evaluation 00226 70746033 [email protected] INERA
5 SIMPORE Koudaogo Directeur des Infrastructures et des Equipements 00226 70110223 [email protected] DGM
6 ZIDOUEMBA Macaire Chef, Service Informatique et Télécommunication 00226 70290294 [email protected] DGM
A.4 Au Ghana
N° Nom et prénom(s) Fonction Téléphone E-Mail Structure
A.5 Au Mali
N° Nom et prénom(s) Fonction Téléphone E-Mail Structure
KEITA Balla Chef d’Unité Statistique de la Cellule de Planification 00223 76122556 [email protected] CPS/SDR
et de Statistique du Secteur de Développement Rural
1
4 SARRO Alhousseyni Chef de Bureau Statistique et Suivi Evaluation 00 223 76015364 [email protected] DNP
KEITA Francis Point focal, Direction de la Production Animale (DPA) 00223 66768339 [email protected] OMA
5
A.6 Au Niger
A.7 Au Sénégal