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SUSE Linux Enterprise

Server
11 SP1 www.novell.com
23 Avril 2010 Guide de déploiement
Guide de déploiement
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Toutes les informations de cet ouvrage ont été regroupées avec le plus grand soin. Cela ne garantit
cependant pas sa complète exactitude. Ni Novell, Inc., ni SUSE LINUX Products GmbH, ni les auteurs,
ni les traducteurs ne peuvent être tenus responsables des erreurs possibles ou des conséquences qu'elles
peuvent entraîner.
Table des matières

À propos de ce guide ix

1 Planification de SUSE Linux Enterprise Server 1


1.1 Remarques concernant le déploiement d'un système d'exploitation SUSE Linux
Enterprise Server . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Déploiement du système d'exploitation SUSE Linux Enterprise Server . . . 4
1.3 Exécution de SUSE Linux Enterprise Server . . . . . . . . . . . . . . . 4

Partie I Considérations relatives à l'installation d'architectures spécifiques


7

2 Installation sur des systèmes x86, AMD64, Intel 64 et Itanium 9


2.1 Exigences requises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2 Configuration système pour Linux . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.3 Considérations relatives à l'installation . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.4 Support de démarrage et d'installation . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.5 Procédure d'installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.6 Contrôle de l'installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.7 Gestion des problèmes de démarrage et d'installation . . . . . . . . . 22

3 Installation sur IBM POWER 25


3.1 Configuration requise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.2 Préparation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4 Installation sur IBM System z 45
4.1 Informations générales et spécifications . . . . . . . . . . . . . . . 45
4.2 Préparation de l'installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
4.3 Types de connexion réseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
4.4 Fichier parmfile — Automatisation de la configuration du système . . . . 76
4.5 Utilisation de l'émulateur de terminal vt220 . . . . . . . . . . . . . . 83
4.6 Informations détaillées sur les systèmes IBM System z . . . . . . . . . 84

Partie II Déploiement manuel 89

5 Stratégies de déploiement 91
5.1 Déploiement pour dix postes de travail au maximum . . . . . . . . . . 91
5.2 Déploiement pour 100 postes de travail au maximum . . . . . . . . . 93
5.3 Déploiement sur plus de 100 postes de travail . . . . . . . . . . . . 101

6 Installation avec YaST 103


6.1 Choix de la méthode d'installation . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
6.2 Workflow d'installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
6.3 IBM POWER : démarrage du système pour l'installation réseau . . . . . 106
6.4 IBM System z : démarrage du système pour l'installation . . . . . . . . 107
6.5 Démarrage système pour l'installation . . . . . . . . . . . . . . . . 107
6.6 Écran de démarrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
6.7 Bienvenue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
6.8 IBM System z : configuration du disque dur . . . . . . . . . . . . . 114
6.9 Vérification des supports . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116
6.10 Mode d'installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
6.11 Horloge et fuseau horaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
6.12 Scénario de base serveur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
6.13 Paramètres d'installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
6.14 Réalisation de l'installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126
6.15 Configuration du système installé . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130
6.16 Login graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142

7 Mise à jour de SUSE Linux Enterprise 143


7.1 Mise à jour de SUSE Linux Enterprise . . . . . . . . . . . . . . . . 143
7.2 Déploiement des Service Packs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150
7.3 Mise à jour de type « atomic » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158
7.4 Changements logiciels entre la version 11 et la version 11 SP1 . . . . . 161
8 Configuration des composants matériels avec YaST 163
8.1 Informations sur le matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
8.2 Configuration de la carte graphique et du moniteur . . . . . . . . . . 164
8.3 Configuration du clavier et de la souris . . . . . . . . . . . . . . . 166
8.4 Configuration des cartes son . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169
8.5 Configuration d'une imprimante . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173
8.6 Configuration d'un scanner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180

9 Installation et suppression de logiciels 183


9.1 Définition des termes utilisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183
9.2 Utilisation de l'interface Qt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184
9.3 Gestion des services et des dépôts de logiciels . . . . . . . . . . . . 190
9.4 Maintien du système à jour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192

1 0 Installation de produits complémentaires 203


10.1 Produits complémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203
10.2 Pilotes binaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204
10.3 SUSE Software Development Kit (SDK) 11 . . . . . . . . . . . . . . 204

1 1 Accès à Internet 205


11.1 Connexion Internet directe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205
11.2 Connexion Internet via le réseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208

1 2 Gestion des utilisateurs avec YaST 211


12.1 Boîte de dialogue Gestion des utilisateurs et des groupes . . . . . . . 211
12.2 Gestion des comptes utilisateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213
12.3 Options supplémentaires des comptes utilisateur . . . . . . . . . . . 216
12.4 Modification des paramètres par défaut des utilisateurs locaux . . . . . 223
12.5 Affectation des utilisateurs à des groupes . . . . . . . . . . . . . . 224
12.6 Gestion des groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225
12.7 Modification de la méthode d'authentification des utilisateurs . . . . . 227

1 3 Modification des paramètres de langue et de pays avec YaST 229


13.1 Modification de la langue du système . . . . . . . . . . . . . . . . 230
13.2 Modifications des paramètres du pays et de l'heure . . . . . . . . . . 234

1 4 Installation à distance 237


14.1 Scénarios d'installation à distance . . . . . . . . . . . . . . . . . 237
14.2 Configuration du serveur qui contient les sources d'installation . . . . . 246
14.3 Préparation du démarrage du système cible . . . . . . . . . . . . . 257
14.4 Démarrage du système cible pour l'installation . . . . . . . . . . . . 268
14.5 Surveillance du processus d'installation . . . . . . . . . . . . . . . 272

1 5 Configuration avancée des disques 277


15.1 Utilisation de l'outil de partitionnement de YaST . . . . . . . . . . . 277
15.2 Configuration de LVM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 287
15.3 Configuration de Soft RAID . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294

1 6 Gestion des abonnements 299


16.1 Utilisation des paramètres du kernel pour accéder à un serveur SMT . . 300
16.2 Configuration des clients via un profil AutoYaST . . . . . . . . . . . 302
16.3 Configuration des clients via le script clientSetup4SMT.sh . . . . . . . 303
16.4 Enregistrement des clients dans l'environnement de test SMT . . . . . . 304

Partie III Création d'images et de produits 305

1 7 KIWI 307
17.1 Configuration préalable requise pour l'installation de KIWI . . . . . . . 307
17.2 Présentation du processus de construction de KIWI . . . . . . . . . . 308
17.3 Description d'une image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309
17.4 Création d'applicatifs avec KIWI . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312
17.5 Pour plus d'informations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314

1 8 Création de produits complémentaires avec le Add-on Creator 315


18.1 Création d'images . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315
18.2 Structure des produits complémentaires . . . . . . . . . . . . . . . 317
18.3 Pour plus d'informations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 318

1 9 Création d'images avec le YaST Product Creator 319


19.1 Conditions préalables nécessaires pour utiliser le Product Creator . . . . 319
19.2 Création d'images . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 319
19.3 Pour plus d'informations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321

2 0 Déploiement de pré-installations personnalisées 323


20.1 Préparation de la machine principale . . . . . . . . . . . . . . . . 324
20.2 Personnalisation de l'installation de Firstboot . . . . . . . . . . . . . 324
20.3 Clonage de l'installation principale . . . . . . . . . . . . . . . . . 334
20.4 Personnalisation de l'installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . 335

Partie IV Installations automatisées 337

2 1 Installation automatisée 339


21.1 Installation de masse simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 339
21.2 Installation automatique basée sur des règles . . . . . . . . . . . . 352
21.3 pour plus d'informations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358

2 2 Déploiement automatique des images de préchargement 359


22.1 Déploiement manuel du système à partir d'une image de secours . . . . 360
22.2 Déploiement automatisé avec le démarrage PXE . . . . . . . . . . . 361
À propos de ce guide
Il existe de nombreuses façons d'installer SUSE Linux Enterprise Server. Il est
impossible d'évoquer toutes les combinaisons de démarrage, du serveur d'installation,
d'installations automatisées ou de déploiement d'images. Ce manuel doit vous aider à
choisir la méthode la plus appropriée pour déployer votre installation.

Partie I, « Considérations relatives à l'installation d'architectures spécifiques » (p. 7)


Les instructions de déploiement standard diffèrent selon l'architecture utilisée. Pour
connaître les différences et les conditions relatives à l'architecture, reportez-vous
à cette section.

Partie II, « Déploiement manuel » (p. 89)


La plupart des tâches requises au cours des installations sont décrites ici. Elles
incluent la configuration manuelle de votre ordinateur, ainsi que les installations
des logiciels supplémentaires et les installations à distance.

Partie III, « Création d'images et de produits » (p. 305)


Les installations en masse nécessitent souvent la préparation d'images ou de produits
fournis avec les fonctionnalités, nécessaires dans ce cas précis. De nombreuses
options décrites permettent à l'administrateur de préparer ces méthodes de
déploiement.

Partie IV, « Installations automatisées » (p. 337)


Pour effectuer des installations sans surveillance, utilisez l'installation avec
AutoYaST ou préparez une image avec Kiwi ou Firstboot. Cette section décrit les
méthodes permettant de déployer ces installations avec un minimum d'interventions
de l'utilisateur.

Plusieurs chapitres de ce manuel contiennent des liens vers des ressources de


documentation supplémentaires, y compris des documentations disponibles sur le
système ou sur Internet.

Pour obtenir un aperçu de la documentation associée à votre produit et des dernières


mises à jour disponibles, visitez le site http://www.novell.com/
documentation ou reportez-vous à la section suivante.
1 Documentation disponible
Nous fournissons des versions HTML et PDF de nos livres dans différentes langues.
Les manuels suivants destinés aux utilisateurs et aux administrateurs de ce produit sont
disponibles :

Guide de déploiement (p. 1)


Indique comment installer un ou plusieurs systèmes et exploiter les fonctionnalités
inhérentes au produit pour une infrastructure de déploiement. Vous pouvez choisir
entre différentes approches qui vont d'une installation locale ou d'un serveur
d'installation réseau au déploiement en masse à l'aide d'une technique d'installation
automatisée, commandée à distance et hautement personnalisée.

Administration Guide (Guide d'administration) (↑Administration Guide (Guide


d'administration))
Présente les tâches d'administration système telles que la maintenance, la
surveillance et la personnalisation d'un système initialement installé.

Security Guide (Guide de la sécurité) (↑Security Guide (Guide de la sécurité))


Présente les concepts de base de la sécurité système, couvrant les aspects de la
sécurité locale et réseau. Explique comment utiliser les logiciels de sécurité intégrés
au produit comme Novell AppArmor (qui permet de spécifier par programme les
fichiers qu'il peut lire, écrire et exécuter) ou le système d'audit qui collecte
efficacement les informations sur les événements liés à la sécurité.

System Analysis and Tuning Guide (Guide d'analyse système et de personnalisation)


(↑System Analysis and Tuning Guide (Guide d'analyse système et de personnalisation))
Guide d'administrateur pour la détection, la résolution des problèmes et
l'optimisation du système. Indique comment inspecter et optimiser votre système
à l'aide d'outils de surveillance et comment gérer efficacement les ressources.
Contient également un aperçu des problèmes courants et de leurs solutions, de l'aide
supplémentaire et des ressources de documentation.

Virtualization with Xen (Virtualisation avec Xen) (↑Virtualization with Xen


(Virtualisation avec Xen))
Présente la technologie de virtualisation de votre produit. Il présente les différents
domaines d'application et les types d'installation de chacune des plates-formes
prises en charge par SUSE Linux Enterprise Server et décrit brièvement la procédure
d'installation.

x Guide de déploiement
Storage Administration Guide (Guide d'administration du stockage)
Fournit des informations sur la gestion des périphériques de stockage sur un serveur
SUSE Linux Enterprise Server.

En plus des manuels complets, plusieurs guides de démarrage rapide sont disponibles :

Guide rapide d'installation (↑Guide rapide d'installation)


Répertorie les configurations système requises et indique comment installer SUSE
Linux Enterprise Server depuis un DVD ou une image ISO.

Linux Audit Quick Start (Guide de démarrage rapide Linux Audit)


Explique brièvement comment activer et configurer le système d'audit et comment
exécuter les principales tâches telles que la configuration des règles d'audit, la
génération de rapports et l'analyse des fichiers journaux.

Novell AppArmor Quick Start (Guide de démarrage rapide Novell AppArmor)


Permet de comprendre les principaux concepts de Novell® AppArmor.

Les versions HTML de la plupart des manuels de produits de votre système installé
sont disponibles sous /usr/share/doc/manual ou dans les centres de
documentation de votre ordinateur. Les dernières mises à jour de la documentation sont
disponibles à l'adresse http://www.novell.com/documentation à partir de
laquelle vous pouvez télécharger les versions PDF ou HTML des manuels de votre
produit.

2 Commentaires
Pour soumettre vos commentaires, vous disposez de plusieurs options :

Bogues et demandes d'amélioration


Pour connaître les services et les options de support disponibles pour votre produit,
visitez le site http://www.novell.com/services/.

Pour signaler les bogues d'un composant du produit, visitez le site http://
support.novell.com/additional/bugreport.html.

Envoyez vos demandes d'amélioration sur le site https://secure-www


.novell.com/rms/rmsTool?action=ReqActions.viewAddPage
&return=www.

À propos de ce guide xi
Commentaires utilisateur
Nous souhaiterions connaître vos commentaires et suggestions sur ce guide et les
autres documentations fournies avec ce produit. Utilisez la fonction des
commentaires des utilisateurs située en bas de chaque page de la documentation
en ligne ou accédez au site http://www.novell.com/documentation/
feedback.html, puis saisissez vos commentaires.

3 Conventions relatives à la
documentation
Les conventions typographiques suivantes s'appliquent dans ce manuel :

• /etc/passwd : noms de répertoires et de fichiers

• espace réservé : remplacez espace réservé par la valeur réelle

• PATH : variable d'environnement PATH

• ls, --help : commandes, options et paramètres

• user : utilisateurs ou groupes

• Alt, Alt + F1 : touche ou combinaison de touches sur lesquelles appuyer ; les touches
apparaissent en majuscules comme sur un clavier

• Fichier, Fichier > Enregistrer sous : options de menu, boutons

• ►amd64 em64t ipf: ce paragraphe n'est utile que pour les architectures spécifiées.
Les flèches marquent le début et la fin du bloc de texte. ◄

►ipseries zseries: ce paragraphe n'est utile que pour les architectures spécifiées.
Les flèches marquent le début et la fin du bloc de texte. ◄

• Les pingouins qui dansent (chapitre Pingouins, ↑Autre manuel) : référence au


chapitre d'un autre manuel.

xii Guide de déploiement


Planification de SUSE Linux
Enterprise Server
La mise en œuvre d'un système d'exploitation est une opération qui doit être préparée
1
avec soin, qu'elle se produise dans un environnement informatique existant ou créé de
toutes pièces. SUSE Linux Enterprise Server 11 SP1 offre de nombreuses nouvelles
fonctionnalités. Il est impossible de décrire la totalité de ces nouveautés dans le présent
document. Vous trouverez ci-après la liste des principales améliorations qui peuvent
présenter un certain intérêt.

Virtualisation Xen 4.0


Exécute plusieurs machines virtuelles sur un serveur unique, chacune exécutant sa
propre instance du système d'exploitation. Pour plus d'informations, reportez-vous
à Virtualization with Xen (Virtualisation avec Xen) (↑Virtualization with Xen
(Virtualisation avec Xen)).

YaST
Plusieurs nouvelles options de configuration ont été développées pour YaST. Elles
sont normalement décrites dans les chapitres ayant trait à la technologie impliquée.

SPident
L'utilitaire de gestion SPident propose une vue d'ensemble des logiciels de base
installés et explicite le niveau du Service Pack actuel du système.

Services d'annuaire
Plusieurs services d'annuaire compatibles LDAP sont disponibles :

• Microsoft Active Directory

• OpenLDAP

Planification de SUSE Linux Enterprise Server 1


Novell AppArmor
Renforcer votre système grâce à la technologie Novell AppArmor. Ce service est
décrit en détail dans le manuel Partie « Confining Privileges with Novell
AppArmor » (↑Security Guide (Guide de la sécurité)).

AIDE
Système de détection d'intrusions qui peut être configuré de manière à détecter les
modifications du système non autorisées.

iSCSI
iSCSI constitue une solution simple et raisonnablement peu onéreuse pour connecter
des ordinateurs Linux à des systèmes de stockage centralisés. Pour plus
d'informations sur la solution iSCSI, reportez-vous au SLES 11 SP1: Storage
Administration Guide (↑SLES 11 SP1: Storage Administration Guide).

NFS (Network File System - système de fichiers réseau) version 4


À partir de la version 10, SUSE Linux Enterprise Server prend également en charge
la version 4 de NFS. Vous obtenez ainsi des performances optimisées, une sécurité
renforcée et un protocole « avec état ».

OCFS (Oracle Cluster File System - système de gestion des fichiers en grappes d'Oracle)
version 2
OCFS2 est un système de fichiers de journalisation d'utilité générale complètement
intégré au kernel Linux version 2.6 et ultérieure. Pour une présentation générale
d'OCFS2, reportez-vous au guide High Availability Guide (Guide de haute
disponibilité).

Vidage en cas de panne du kernel Linux


Le débogage des problèmes liés au kernel est désormais bien plus simple grâce à
Kexec et à Kdump. Ces technologies sont disponibles sur les plates-formes x86,
AMD64, Intel 64 et POWER.

2 Guide de déploiement
1.1 Remarques concernant le
déploiement d'un système
d'exploitation SUSE Linux
Enterprise Server
Au début de la phase de planification, vous devez tenter de définir les objectifs du projet
et les fonctions requises. Cette étape doit être répétée pour chaque projet. Vous devrez
chaque fois répondre aux questions suivantes :

• Combien d'installations va-t-il falloir effectuer ? Les méthodes de déploiement les


mieux adaptées varient en fonction de cette réponse. Voir également Chapitre 5,
Stratégies de déploiement (p. 91).

• Le système sera-t-il exécuté en tant qu'hôte physique ou en tant que machine


virtuelle ?

• Le système se situera-t-il dans un environnement hostile ? Pour obtenir une vue


d'ensemble des conséquences possibles, reportez-vous au Chapitre 1, Security and
Confidentiality (↑Security Guide (Guide de la sécurité)).

• Comment allez-vous obtenir les mises à jour régulières ? Tous les correctifs sont
fournis en ligne pour les utilisateurs enregistrés. Pour l'enregistrement et les
correctifs, reportez-vous à la base de données de l'assistance technique (http://
www.novell.com/linux/suse/portal/index.html).

• Avez-vous besoin d'aide pour votre installation locale ? Novell propose des
formations, une assistance technique et des services de conseil pour tous les aspects
afférents à SUSE Linux Enterprise Server. Pour plus d'informations, reportez-vous
au site http://www.novell.com/products/server/.

• Avez-vous besoin de produits tiers ? Vérifiez que le produit requis est également
pris en charge par la plate-forme choisie. Novell peut vous aider à prendre en charge
des logiciels sur d'autres plates-formes, au besoin.

Planification de SUSE Linux Enterprise Server 3


1.2 Déploiement du système
d'exploitation SUSE Linux
Enterprise Server
Pour garantir le parfait fonctionnement de votre système, essayez d'utiliser
systématiquement un matériel certifié. Le processus de certification du matériel est
continuel. La base de données des matériels certifiés est régulièrement mise à jour.
Vous trouverez le formulaire de recherche des matériels certifiés à la page http://
developer.novell.com/yessearch/Search.jsp.

En fonction du nombre d'installations souhaitées, il peut être avantageux de recourir à


des serveurs d'installation, voire de complètement automatiser les installations. Pour
plus d'informations, reportez-vous à la Chapitre 5, Stratégies de déploiement (p. 91).
Avec les technologies de virtualisation Xen, il est conseillé d'envisager le recours aux
systèmes de fichiers racine réseau ou aux solutions de stockage réseau (iSCSI, par
exemple).

SUSE Linux Enterprise Server vous propose une vaste gamme de services. Pour obtenir
la vue d'ensemble des informations documentées dans le présent ouvrage, reportez-vous
à About This Guide (↑Administration Guide (Guide d'administration)). La plupart des
configurations requises peuvent être réalisées avec YaST, l'utilitaire de configuration
de SUSE. En outre, de nombreuses configurations manuelles sont décrites dans les
sections correspondantes.

En plus de l'installation logicielle de base, il est conseillé d'étudier la possibilité de


former les utilisateurs finals des systèmes, ainsi que les membres de votre service
d'assistance technique.

1.3 Exécution de SUSE Linux


Enterprise Server
Le système d'exploitation SUSE Linux Enterprise Server est un système éprouvé et
stable. Malheureusement, cela n'empêche pas les pannes matérielles ou autres, qui
risquent de bloquer le système ou de faire perdre des données. Pour toute tâche

4 Guide de déploiement
informatique sérieuse présentant des risques de perte de données, il est vivement
recommandé de procéder à une sauvegarde régulière.

Pour une sécurité optimale, notamment en ce qui concerne les données, vous devez
régulièrement effectuer des mises à jour de toutes les machines utilisées. Si vous utilisez
un serveur d'importance stratégique, il est vivement recommandé que vous disposiez
d'une deuxième machine identique (pré-exploitation) sur laquelle vous pourrez tester
les modifications avant de les appliquer au système de production. De plus, vous aurez
également la possibilité de changer de machine en cas de panne matérielle.

Planification de SUSE Linux Enterprise Server 5


Partie I. Considérations relatives
à l'installation d'architectures
spécifiques
Installation sur des systèmes
x86, AMD64, Intel 64 et
Itanium
Cette section décrit les étapes nécessaires pour préparer l'installation de SUSE Linux
2
Enterprise Server sur les ordinateurs x86, AMD64, Intel 64 et Itanium. Il présente les
étapes requises pour préparer les différentes méthodes d'installation et apporte des
informations utiles. La liste des configurations matérielles requises donne un aperçu
des systèmes pris en charge par SUSE Linux Enterprise Server. Vous trouverez ici des
informations sur les méthodes d'installation possibles et sur plusieurs problèmes connus
fréquents. Vous apprendrez également comment contrôler l'installation, fournir des
supports d'installation et démarrer par les méthodes habituelles.

2.1 Exigences requises


Pour que ces instructions restent gérables, certaines hypothèses techniques ont été
faites :

• avoir une certaine expérience en matière informatique et connaître le vocabulaire


technique de base ;

• connaître la documentation de votre système et le réseau sur lequel il s'exécute ;

• avoir une connaissance de base des systèmes Linux.

Pour plus d'informations sur la documentation associée à votre produit et pour les
dernières mises à jour de cette documentation, reportez-vous à http://www.novell
.com/documentation.

Installation sur des systèmes x86, AMD64, Intel 64 et Itanium 9


2.2 Configuration système pour Linux
Le système d'exploitation SUSE® Linux Enterprise Server peut être déployé sur des
plates-formes matérielles très diverses. Il est impossible de répertorier toutes les
combinaisons de matériels prises en charge par SUSE Linux Enterprise Server.
Cependant, vous trouverez ci-dessous des informations sur la configuration minimale
requise pour vous aider lors de la phase de planification.

Pour garantir le bon fonctionnement d'une configuration d'ordinateur donnée, recherchez


les ordinateurs certifiés par SUSE. Une liste de ces ordinateurs est disponible sur le site
http://developer.novell.com/yessearch/Search.jsp.

2.2.1 Matériel pour systèmes x86


Les ordinateurs x86 permettent de créer des systèmes hautes performances à petit prix.
Les conditions requises pour exécuter SUSE Linux Enterprise Server sur cette plate-
forme sont les suivantes :

UC
Le nombre d'unités centrales prises en charge dépend du kernel utilisé. Les voici :

Tableau 2.1 UC prises en charge par le kernel

Kernel Type d'unité centrale la plus Nombre maximum


ancienne d'unités centrales

kernel-default PentiumPro, Athlon 32

kernel-pae Pentium II, Athlon XP 128

Prérequis système liés à la mémoire


512 Mo minimum requis La mémoire recommandée est de 1 Go. Pour un système
multiprocesseurs, 256 Mo par processeur sont requis. Les systèmes dotés de moins
de 1 Go de mémoire principale requièrent un espace mémoire d'échange
supplémentaire qui fait passer la mémoire virtuelle à 1 Go.

10 Guide de déploiement
Configuration requise pour le disque dur
La configuration du disque dur requise dépend fortement de l'installation. En règle
générale, pour que le système fonctionne correctement, vous devez avoir plus
d'espace disque que n'en nécessite le logiciel d'installation. La configuration
minimale des différents éléments est la suivante :

Système Configuration requise pour le


disque dur

Interface X Window System minimale 1,2 Go

Bureau GNOME 3,2 Go

Bureau KDE 2,7 Go

Tous les modèles 10 Go

Méthodes de démarrage
Pour l'installation, l'ordinateur peut démarrer à partir d'un DVD, d'un disque dur
USB, d'une disquette ou du réseau. Un serveur de démarrage spécifique est requis
pour un démarrage sur le réseau. Ce serveur de démarrage peut être configuré avec
SUSE Linux Enterprise Server. Pour l'utilisation de disques durs USB, le BIOS et
le microprogramme doivent prendre en charge le démarrage à partir de périphériques
USB. Créez un disque dur USB de démarrage au moyen de l'outil mkbootdisk,
situé sur le premier DVD d'installation, dans le répertoire /boot/i386/ ou
/boot/x86_64. Pour plus d'informations, lisez la documentation disponible
dans le répertoire /boot.

2.2.2 Matériel pour systèmes Itanium


L'architecture Itanium 64 bits permet l'exploitation de gros serveurs.

UC
II (les anciennes unités centrales Itanium ne sont plus prises en charge). Les
processeurs bicoeurs et la technologie Hyperthread sont également pris en charge.

Installation sur des systèmes x86, AMD64, Intel 64 et Itanium 11


Nombre maximum d'unités centrales
Un maximum de 4096 UC sont prises en charge. Pour le calcul du nombre d'UC,
un processeur bicoeur compte double, tout comme deux UC de la même famille
utilisant la technologie Hyperthread. Par exemple, 512 processeurs bicoeurs,
512 processeurs monocoeur avec technologie Hyperthread ou encore
256 processeurs bicoeurs avec technologie Hyperthread donnent un total de
1024 UC.

Mémoire
Il est conseillé d'avoir au minimum 1 Go de RAM par socket de processeur.

Configuration requise pour le disque dur


La configuration de disque dur requise dépend fortement de l'installation choisie.
En règle générale, pour que le système fonctionne correctement, vous devez avoir
plus d'espace disque que n'en nécessite le logiciel installé. La configuration minimale
des différents éléments est la suivante :

Système Configuration requise pour le disque dur

Minimum 4 Go

Recommandé 10 Go

Méthodes de démarrage
Les options disponibles pour le démarrage de l'ordinateur dépendent de votre
matériel. Toutes les méthodes de démarrage disponibles sur la machine doivent
fonctionner. Un serveur de démarrage spécifique est requis pour un démarrage
PXE sur le réseau. Vous pouvez également utiliser SUSE Linux Enterprise Server
pour configurer cette option.

2.2.3 Matériel pour ordinateurs AMD64 et


Intel 64
Les architectures AMD64 et Intel 64 permettent une migration simple du logiciel x86
vers 64 bits. Tout comme l'architecture x86, elles représentent une alternative rentable.

12 Guide de déploiement
UC
Toutes les unités centrales disponibles sur le marché à ce jour sont prises en charge.
Cela comprend les processeurs bicoeurs.

Nombre maximum d'unités centrales


Le nombre maximum d'unités centrales prises en charge par AMD64 et Intel 64
est de 128.

Prérequis système liés à la mémoire


512 Mo de mémoire minimum requis. Les prérequis système dépendent de
l'application. Cependant, la configuration système minimale recommandée est de
1024 ou de 512 Mo par unité centrale sur les ordinateurs multiprocesseurs. La
limite supérieure théorique de la quantité de mémoire prise en charge par le kernel
est de 512 Go.

Configuration requise pour le disque dur


La configuration de disque dur requise dépend fortement de l'installation choisie.
L'espace requis pour cette architecture est semblable à celui de l'architecture x86
mais vous devez en allouer aux bibliothèques de compatibilité. La configuration
minimale des différents éléments est la suivante :

Système Configuration requise pour le


disque dur

Interface X Window System minimale 1,4 Go

Bureau GNOME 3,5 Go

Bureau KDE 3 Go

Tous les modèles 8,5 Go

Méthodes de démarrage
L'ordinateur peut être démarré depuis un CD ou un réseau. Un serveur de démarrage
spécifique est requis pour un démarrage sur le réseau. Cela peut être configuré avec
SUSE Linux Enterprise Server.

Installation sur des systèmes x86, AMD64, Intel 64 et Itanium 13


2.3 Considérations relatives à
l'installation
Cette section aborde plusieurs facteurs à prendre en compte avant d'installer SUSE
Linux Enterprise Server sur un matériel x86, AMD64, Intel 64, ou Itanium.

2.3.1 Type d'installation


SUSE Linux Enterprise Server est généralement installé comme un système
d'exploitation indépendant. Avec l'introduction de Xen, il est également possible
d'exécuter plusieurs instances de SUSE Linux Enterprise Server sur le même matériel.
Cependant, l'installation du module Domain-0 de contrôle pour Xen s'effectue comme
une installation classique avec des paquetages supplémentaires. L'installation des invités
Xen est décrite au Chapitre 3, Setting Up Virtual Machines (↑Virtualization with Xen
(Virtualisation avec Xen)).

2.3.2 Méthodes de démarrage


Selon le matériel utilisé, les méthodes de démarrage suivantes sont disponibles pour la
première procédure de démarrage (avant l'installation de SUSE Linux Enterprise Server).

Tableau 2.2 Options de démarrage

Option de Utilisation
démarrage

Un lecteur de CD ou Il s'agit de la méthode de démarrage la plus simple. Le système


de DVD requiert un lecteur de CD ou de DVD disponible en local.

Des disquettes ou Les images requises pour créer des disques de démarrage se
des disques USB trouvent sur le premier CD ou DVD dans le répertoire /boot.
Reportez-vous également au fichier README situé dans le
même répertoire. Le démarrage depuis une clé USB n'est
possible que si le BIOS de la machine prend en charge cette
méthode.

14 Guide de déploiement
Option de Utilisation
démarrage

PXE ou bootp Doit être pris en charge par le BIOS ou le microprogramme


du système utilisé. Cette option nécessite qu'un serveur de
démarrage soit installé sur le réseau. Cette tâche peut être
traitée par un système SUSE Linux Enterprise Server séparé.

Disque dur Vous pouvez également démarrer SUSE Linux Enterprise


Server à partir du disque dur. Pour ce faire, copiez le kernel
(linux) et le système d'installation (initrd) depuis le
répertoire /boot/loader du premier CD ou DVD vers le
disque dur, puis ajoutez une entrée appropriée au chargeur de
démarrage.

2.3.3 Source d'installation


Lors de l'installation de SUSE Linux Enterprise Server, les données d'installation doivent
être accessibles sur le réseau, sur une partition du disque dur ou sur un DVD local. Pour
effectuer une installation depuis le réseau, vous avez besoin d'un serveur d'installation.
Pour mettre les données d'installation à disposition, configurez un ordinateur dans un
environnement Unix ou Linux en tant que serveur NFS, HTTP, SMB ou FTP. Pour
rendre les données d'installation disponibles depuis un ordinateur Windows, libérez les
données avec SMB.

La source d'installation est particulièrement facile à sélectionner si vous configurez un


serveur SLP sur le réseau local. Pour plus d'informations, reportez-vous à la Section 14.2,
« Configuration du serveur qui contient les sources d'installation » (p. 246).

2.3.4 Cible d'installation


La plupart des installations sont effectuées sur un disque dur local. Par conséquent, il
est nécessaire que les contrôleurs du disque dur soient accessibles au système
d'installation. Si un contrôleur spécifique (comme un contrôleur RAID) requiert un
module de kernel supplémentaire, fournissez un disque de mise à jour du module de
kernel au système d'installation.

Installation sur des systèmes x86, AMD64, Intel 64 et Itanium 15


Tous les types de périphériques de bloc peuvent servir de cibles d'installation, à condition
qu'ils offrent un espace disque et une vitesse suffisants pour exécuter un système
d'exploitation. Il peut s'agir de périphériques de bloc réseau comme iSCSI ou SAN.
Il est également possible d'effectuer des installations sur des systèmes de fichiers réseau
offrant des autorisations Unix standard. Cependant, il peut être difficile de démarrer
ces systèmes de fichiers, qui doivent être pris en charge par initramfs avant que le
système ne démarre. Ces installations peuvent s'avérer utiles si un même système doit
être démarré dans différents emplacements ou si vous souhaitez utiliser les fonctions
Xen comme migration du domaine.

2.3.5 Autres méthodes d'installation


SUSE Linux Enterprise Server propose plusieurs méthodes de contrôle de l'installation :

• Installation sur la console

• Installation avec une console série

• Installation avec AutoYaST

• Installation avec des images KIWI

• Installation avec SSH

• Installation avec VNC

Par défaut, la console graphique est utilisée. Si vous devez installer un grand nombre
d'ordinateurs similaires, il est recommandé de créer un fichier de configuration
AutoYaST ou une image KIWI préchargée et de le (ou la) rendre accessible au processus
d'installation. Reportez-vous également à la documentation d'autoyast2 au
Chapitre 21, Installation automatisée (p. 339) et celle de KIWI au Chapitre 17, KIWI
(p. 307).

16 Guide de déploiement
2.4 Support de démarrage et
d'installation
Lors de l'installation du système, le support de démarrage peut être différent du support
d'installation du système. Toutes les combinaisons de supports pris en charge pour le
démarrage et l'installation peuvent être utilisées.

2.4.1 Support de démarrage


Le démarrage d'un ordinateur dépend des performances du matériel utilisé et de la
disponibilité du support pour l'option de démarrage correspondante.

Démarrage à partir d'un DVD


Il s'agit de la méthode la plus courante pour démarrer un système. Très simple pour
la plupart des utilisateurs d'ordinateurs, elle requiert néanmoins un grand nombre
d'interactions pour chaque processus d'installation.

Démarrage à partir d'un disque dur USB ou d'une disquette


En fonction du matériel utilisé, il est possible de démarrer le système à partir d'un
disque dur USB ou d'une disquette. Le support en question doit être créé avec
l'utilitaire mkbootdisk, disponible avec sa documentation sur le premier CD ou
DVD dans le répertoire /boot/<architecture>.

Démarrage à partir d'un réseau


Vous ne pouvez démarrer un ordinateur directement depuis le réseau que s'il est
pris en charge par le BIOS ou le microprogramme de l'ordinateur. Cette méthode
de démarrage nécessite qu'un serveur de démarrage fournisse les images de
démarrage requises sur le réseau. Le protocole exact dépend de votre matériel.
Plusieurs services, tels que TFTP, DHCP ou pxeboot, sont généralement nécessaires.
Si vous avez besoin d'un serveur de démarrage, consultez également la
Section 14.1.3, « Installation à distance avec démarrage et fonction Wake on
LAN/VNC » (p. 241).

Installation sur des systèmes x86, AMD64, Intel 64 et Itanium 17


2.4.2 Support d'installation
Le support d'installation contient tous les paquetages et méta-informations nécessaires
pour installer un serveur SUSE Linux Enterprise Server. Le système d'installation doit
pouvoir y accéder après le démarrage en vue de l'installation. Plusieurs options
permettant de fournir le support d'installation au système sont disponibles avec SUSE
Linux Enterprise Server.

Installation à partir d'un DVD


Toutes les données nécessaires sont fournies sur le support de démarrage. En
fonction de l'installation sélectionnée, une connexion réseau ou des supports
supplémentaires peuvent être nécessaires.

Installation réseau
Si vous envisagez d'installer plusieurs systèmes, il est plus facile de fournir les
supports d'installation via le réseau. Il est possible d'effectuer l'installation via
plusieurs protocoles courants, comme NFS, HTTP, FTP ou SMB. Pour plus
d'informations sur l'exécution d'une telle installation, reportez-vous au Chapitre 14,
Installation à distance (p. 237).

2.5 Procédure d'installation


Cette section présente les étapes requises pour effectuer une installation complète de
SUSE® Linux Enterprise Server dans le mode requis. Partie II, « Déploiement manuel »
(p. 89) contient une description complète de la procédure d'installation et de
configuration du système avec YaST.

2.5.1 Démarrage depuis une unité locale


interchangeable
Vous pouvez utiliser le CD, les disquettes et les Memory Stick USB pour procéder à
une installation. Réglez votre ordinateur en fonction de vos besoins :

1. Assurez-vous que le lecteur est entré comme lecteur amorçable dans le BIOS.

2. Insérez le support de démarrage dans le lecteur et lancez la procédure de démarrage.

18 Guide de déploiement
3. Le menu de démarrage du CD, du DVD, de la disquette ou du disque USB permet
de transférer différents paramètres vers le système d'installation. Reportez-vous
également à la Section 14.4.2, « Utilisation des options de démarrage
personnalisées » (p. 269). Si vous souhaitez effectuer l'installation sur le réseau,
indiquez à cet endroit la source d'installation.

4. Si vous rencontrez des problèmes au cours de l'installation, utilisez les paramètres


sans échec pour le démarrage.

2.5.2 Installation via le réseau


Un serveur d'installation est requis pour effectuer l'installation via une source réseau.
La procédure d'installation du serveur est décrite à la Section 14.2, « Configuration du
serveur qui contient les sources d'installation » (p. 246).

Si vous avez un serveur SLP, sélectionnez SLP comme source d'installation dans le
premier écran de démarrage. Lors de la procédure de démarrage, sélectionnez les sources
d'installation disponibles à utiliser.

Si le DVD est disponible sur le réseau, utilisez-le comme source d'installation. Dans
ce cas, spécifiez le paramètre install=<URL> avec des valeurs appropriées à l'invite
de démarrage. Pour plus d'informations sur ce paramètre, reportez-vous à la
Section 14.4.2, « Utilisation des options de démarrage personnalisées » (p. 269).

2.6 Contrôle de l'installation


Vous pouvez contrôler l'installation de différentes manières. La méthode la plus courante
consiste à installer SUSE® Linux Enterprise Server depuis la console de l'ordinateur.
D'autres options sont disponibles pour différentes situations. Pour plus d'informations
sur les méthodes d'installation possibles, reportez-vous Chapitre 5, Stratégies de
déploiement (p. 91).

Installation sur des systèmes x86, AMD64, Intel 64 et Itanium 19


2.6.1 Installation sur la console de
l'ordinateur
Pour installer SUSE Linux Enterprise Server, la méthode la plus simple consiste à
utiliser la console de l'ordinateur. Avec cette méthode, un programme d'installation
graphique vous guide tout au long du processus d'installation. Cette méthode
d'installation est décrite en détail au Chapitre 6, Installation avec YaST (p. 103).

Vous pouvez tout de même effectuer l'installation sur la console sans mode graphique
établi. Le programme d'installation textuel offre la même fonctionnalité que la version
graphique. Pour quelques conseils sur la navigation dans ce mode, reportez-vous à la
section « Navigation in Modules » (Chapitre 3, YaST in Text Mode, ↑Administration
Guide (Guide d'administration)).

2.6.2 Installation à l'aide d'une console série


Pour cette méthode d'installation, vous avez besoin d'un deuxième ordinateur, connecté
par un câble modem nul à celui sur lequel vous installez SUSE Linux Enterprise Server.
Selon le matériel, la console série est parfois déjà en mesure d'accéder au
microprogramme ou au BIOS de l'ordinateur. Si cela est possible, vous pouvez effectuer
toute l'installation avec cette méthode. Pour activer l'installation de la console série,
vous devez également spécifier le paramètre console=ttyS0 à l'invite de démarrage,
entre la fin du démarrage et le lancement du système d'installation.

Sur la plupart des ordinateurs, il y a deux interfaces série : ttyS0 et ttyS1. Pour
l'installation, vous avez besoin d'un programme de terminal tel que minicom ou screen.
Pour initialiser la connexion série, lancez l'application Screen (Écran) dans une console
locale en entrant la commande suivante :

screen /dev/ttyS0 9600

Cela signifie que l'écran reçoit les données du premier port série avec un débit en bauds
de 9 600. À partir de maintenant, l'installation est semblable à l'installation en mode
texte sur ce terminal.

20 Guide de déploiement
2.6.3 Installation avec le protocole SSH
Si vous n'avez pas d'accès direct au matériel informatique et si, par exemple, vous devez
lancer l'installation depuis une console de gestion, contrôlez tout le processus
d'installation sur le réseau. Pour ce faire, saisissez les paramètres UseSSH=1 et
SSHPassword=<secret> à l'invite de démarrage. Un daemon SSH est ensuite
lancé dans le système. Vous pouvez alors vous connecter au système en tant qu'utilisateur
root avec le mot de passe « secret ». Pour vous connecter, utilisez la commande
ssh -X root@<ipaddr>.

Si votre réseau local ne comporte aucun serveur DHCP disponible, affectez


manuellement une adresse IP au système d'installation. Pour ce faire, saisissez l'option
HostIP=<ipaddr> à l'invite de démarrage.

Dès que vous êtes logué dans le système d'installation, lancez l'installation grâce à la
commande yast pour une installation en mode texte ou à la commande yast2 pour
une installation graphique. Vous êtes ensuite guidé tout au long du processus
d'installation. Cette procédure est décrite en détail à la Section 14.1.5, « Installation à
distance simple via une configuration réseau dynamique/SSH » (p. 244).

2.6.4 Installation via VNC


Si vous ne pouvez pas accéder directement au système, mais que vous souhaitez effectuer
une installation graphique, installez SUSE Linux Enterprise Server via VNC. Cette
méthode est décrite en détail à la Section 14.5.1, « Installation VNC » (p. 273).

Étant donné que des clients VNC appropriés sont également disponibles pour d'autres
systèmes d'exploitation tels que Microsoft Windows et MacOS, l'installation peut
également être contrôlée depuis des ordinateurs exécutant ces systèmes d'exploitation.

2.6.5 Installation avec AutoYaST


Si vous devez installer SUSE Linux Enterprise Server sur plusieurs ordinateurs présentant
une configuration matérielle similaire, il est recommandé d'effectuer les installations
avec AutoYaST. Dans ce cas, installez une instance de SUSE Linux Enterprise Server,
puis utilisez-la pour créer les fichiers de configuration AutoYaST nécessaires.

Installation sur des systèmes x86, AMD64, Intel 64 et Itanium 21


AutoYaST est décrit en détail au Chapitre 21, Installation automatisée (p. 339).

2.7 Gestion des problèmes de


démarrage et d'installation
Avant livraison, SUSE® Linux Enterprise Server est soumis à un programme de test
approfondi. Malgré cela, des problèmes peuvent survenir lors du démarrage ou de
l'installation.

2.7.1 Problèmes liés au démarrage


Des problèmes de démarrage peuvent empêcher le lancement du programme d'installation
de YaST sur votre système. Il peut aussi arriver que votre système ne démarre pas une
fois l'installation terminée.

Le système installé démarre, mais pas le support


Modifiez le microprogramme ou le BIOS de l'ordinateur pour corriger la séquence
de démarrage. Pour ce faire, reportez-vous au manuel du matériel.

L'ordinateur se bloque
Modifiez la console de votre ordinateur pour rendre les sorties du kernel visibles.
Assurez-vous de vérifier les dernières sorties. Pour ce faire, appuyez sur Ctrl + Alt
+ F10. Si vous ne parvenez pas à résoudre le problème, consultez l'équipe de support
de SUSE Linux Enterprise Server. Pour consigner tous les messages système au
démarrage, utilisez une connexion série, comme décrit dans la Section 2.6,
« Contrôle de l'installation » (p. 19).

Chargeur de démarrage Itanium


Si vous avez modifié manuellement le kernel ou initrd sur votre système, exécutez
la commande /sbin/elilo avant d'arrêter l'ordinateur. Si vous oubliez cette
étape, vous risquez de ne pas pouvoir démarrer votre système.

Disquette de démarrage
La disquette de démarrage est une solution provisoire utile si vous rencontrez des
difficultés lors de la configuration d'autres options ou si vous souhaitez reporter la
décision concernant le mécanisme de démarrage final. Une disquette de démarrage
peut également être une solution adaptée par rapport à OS/2 ou à Windows NT.

22 Guide de déploiement
Pour plus de détails sur la création des disquettes de démarrage, reportez-vous à la
section « Creating Boot CDs » (Chapitre 8, The Boot Loader GRUB, ↑Administration
Guide (Guide d'administration)).

Avertissement de virus après l'installation


Des variantes BIOS vérifient la structure du secteur de démarrage (MBR) et affichent
de manière erronée un avertissement de virus après l'installation de GRUB ou de
LILO. Pour résoudre ce problème, entrez dans le BIOS et recherchez les paramètres
ajustables correspondants. Par exemple, désactivez la protection anti-virus. Vous
pourrez réactiver cette option ultérieurement. Cependant, cela n'est pas nécessaire
si Linux est le seul système d'exploitation utilisé.

2.7.2 Problèmes liés à l'installation


Si un problème inattendu survient pendant l'installation, des informations sont nécessaires
pour en déterminer la cause. Suivez les instructions ci-après pour résoudre le problème :

• Vérifiez les sorties sur les différentes consoles. Vous pouvez passer d'une console
à l'autre avec la combinaison de touches Ctrl + Alt + Fn. Par exemple, pour obtenir
un shell dans lequel exécuter différentes commandes, appuyez sur Ctrl + Alt + F2.

• Tentez de lancer l'installation en mode de sécurité intégrée. Si l'installation


fonctionne normalement, il existe une incompatibilité qui entraîne l'échec d'ACPI
ou d'APIC. Dans certains cas, une mise à jour du BIOS ou du microprogramme
résout ce problème.

• Saisissez la commande dmesg pour vérifier les messages système sur une console
dans le système d'installation.

2.7.3 Redirection de la source de démarrage


vers le DVD de démarrage
Pour faciliter le processus d'installation et éviter des installations accidentelles, votre
système est paramétré par défaut pour un démarrage à partir du premier disque dur sur
le DVD d'installation de SUSE Linux Enterprise Server. À ce stade, un chargeur de
démarrage installé prend généralement le contrôle du système. Cela signifie que le DVD

Installation sur des systèmes x86, AMD64, Intel 64 et Itanium 23


de démarrage peut rester dans le lecteur lors d'une installation. Pour démarrer
l'installation, choisissez une option d'installation dans le menu de démarrage du support.

24 Guide de déploiement
Installation sur IBM POWER
Ce chapitre décrit la procédure de préparation à l'installation de SUSE® Linux Enterprise
3
Server sur les systèmes IBM POWER.

3.1 Configuration requise


3.1.1 Configuration matérielle requise
Le système d'exploitation SUSE® Linux Enterprise Server peut fonctionner sur une
large gamme de plates-formes matérielles. Vous trouverez ci-dessous des informations
sur la configuration minimale requise pour vous aider lors de la phase de planification.

Pour garantir le bon fonctionnement d'une configuration d'ordinateur donnée, recherchez


le matériel certifié par SUSE. Une liste de ces ordinateurs est disponible sur le site
http://developer.novell.com/yessearch/Search.jsp.

Modèles pSeries et System p


Ces systèmes fonctionnent avec un kernel PPC64.

Tableau 3.1 Modèles pris en charge

Modèles pSeries p615, p630, p650, p655, p670, p690

Installation sur IBM POWER 25


Modèles de serveur eServer p, 505, 510, 520, 550, 560Q, 570, 570+, 575,
System p5, OpenPower et ATX 575+, 590, 595, 710, 720, 185

Poste de travail ATX 185

Tous les modèles basés sur POWER3, POWER4, PPC970 et RS64 qui étaient pris en
charge par SUSE Linux Enterprise Server 9 sont désormais exclus de cette prise en
charge.

Une installation standard requiert au moins 256 Mo de RAM. L'installation d'un système
standard requiert au moins 2,0 Go d'espace disque.

Des informations récentes, classées par modèle, concernant les installations Linux sur
System p sont disponibles sur le site http://www-03.ibm.com/systems/p/.

BladeCenter
Les systèmes BladeCenter JS12, BladeCenter JS20, BladeCenter JS21 et
BladeCenter JS22 sont pris en charge.

3.1.2 Configuration logicielle


IBM pSeries, IBM eServer p, System p5 et OpenPower
Vous trouverez la dernière version du microprogramme sur le site http://www-912
.ibm.com/eserver/support/fixes/fixcentral. Pour rechercher le modèle
de votre système, sélectionnez UNIX servers (Serveurs UNIX), puis Hardware microcode
and firmware (Matériel - Microcode et microprogrammes). Vous pouvez également
sélectionner dans cette page les mises à jour de la console HMC (Hardware Management
Console - console de gestion du matériel).

JSxx BladeCenter
Vous trouverez la dernière version du microprogramme pour BladeCenter sur le site
http://www-304.ibm.com/systems/support/supportsite.wss/

26 Guide de déploiement
docdisplay?lndocid=MIGR-63017&brandind=5000020 (Logiciels et
pilotes de périphériques — IBM BladeCenter).

3.2 Préparation
Ce chapitre décrit en détail les étapes de préparation requises avant de procéder
effectivement à l'installation. La procédure d'installation dépend du système utilisé.
Reportez-vous à la documentation suivante :

• Pour les systèmes IBM eServer p5, reportez-vous à la Section 3.2.1, « Préparation
de l'installation sur les modèles IBM eServer p5, System p et OpenPower » (p. 28).

• Pour les systèmes IBM pSeries, reportez-vous à la Section 3.2.2, « Préparation de


l'installation sur les modèles IBM pSeries » (p. 35).

• Pour les serveurs lame IBM JS20/JS21/JS22, reportez-vous à la Section 3.2.3,


« Préparation d'une installation sur IBM JSxx BladeCenter » (p. 40).

Si SUSE® Linux Enterprise Server doit être installé sur plusieurs systèmes ou partitions,
il est recommandé de créer une source d'installation réseau. Vous pouvez utiliser la
même source pour procéder à des installations simultanées sur plusieurs partitions ou
systèmes. Pour plus d'informations sur la configuration d'une source d'installation réseau,
reportez-vous à la Section 14.2.1, « Configuration d'un serveur d'installation à l'aide de
YaST » (p. 247).

L'installation peut être contrôlée avec un client VNC. Pour plus d'informations sur
VNC, reportez-vous à la Section 14.1.1, « Installation à distance simple via une
configuration réseau statique/VNC » (p. 238).

Pour faire partie de la liste de diffusion linuxppc-dev, inscrivez-vous à l'aide des


formulaires disponibles à l'adresse https://ozlabs.org/mailman/listinfo/
linuxppc-dev. Les liens suivants sont intéressants pour les opérations de maintenance
d'une installation :

• Le portail disponible à l'adresse http://www.novell.com/support/


products/server/ est un outil d'aide efficace pour aider les clients à résoudre
leurs problèmes. Un article correspondant est publié chaque fois que SUSE découvre
qu'un cas spécial pourrait engendrer de sérieux problèmes. Effectuez une recherche
dans le portail à l'aide des mots-clés PPC ou POWER.

Installation sur IBM POWER 27


• Recherchez les alertes de sécurité à l'adresse suivante : http://www.novell
.com/linux/security/securitysupport.html. SUSE tient également
à jour deux listes de diffusion, auxquelles toute personne peut s'abonner, en relation
avec la sécurité.

• suse-security — Discussion d'ordre général concernant la sécurité pour


Linux et SUSE. Toutes les alertes de sécurité pour SUSE Linux Enterprise Server
sont envoyées sur cette liste.

• suse-security-announce — Liste de diffusion de SUSE signalant


exclusivement les alertes de sécurité.

3.2.1 Préparation de l'installation sur les


modèles IBM eServer p5, System p et
OpenPower
Cette section décrit en détail la procédure préparatoire de l'installation de SUSE® Linux
Enterprise Server sur des systèmes IBM eServer p5. Elle explique comment procéder
à l'installation à partir d'un lecteur de CD-ROM intégré et via le réseau.

Cette section part du principe que vous avez configuré votre console HMC (Hardware
Management Console - console de gestion du matériel) et qu'elle est connectée à votre
système. Pour plus d'informations sur l'utilisation de l'assistant pour configurer la console
HMC, reportez-vous à la section « Configuring the HMC using the Guided Setup Wizard
(Configuration de la console HMC à l'aide de l'assistant de configuration guidée) »,
accessible à l'adresse : http://publib.boulder.ibm.com/infocenter/
systems/scope/hw/topic/iphai_p5/confighmcgs.htm?

Fonctions modernes des systèmes IBM eServer p5


Les systèmes IBM eServer p5 offrent la possibilité de partitionner le système. Ainsi,
jusqu'à 254 systèmes d'exploitation peuvent fonctionner simultanément sur un même
ordinateur. Ces systèmes d'exploitation sont installés dans les partitions LPAR (partitions
logiques). Une ou plusieurs de ces partitions peuvent contenir un environnement SUSE
Linux Enterprise Server.

28 Guide de déploiement
Pour préparer une partition LPAR pour SUSE Linux Enterprise Server, configurez le
système sur la console HMC (Hardware Management Console – console de gestion du
matériel). Pour plus d'informations, reportez-vous à la documentation IBM à l'adresse
suivante : http://publib.boulder.ibm.com/infocenter/systems/
scope/hw/topic/iphbi/iphbikickoff.htm

Espace disque
Avant d'installer SUSE Linux Enterprise Server, vérifiez que vous disposez de
suffisamment d'espace disque. L'installation d'un système standard requiert au moins
4 Go d'espace disque libre.

Assignation d'un périphérique d'installation à une


partition LPAR
SUSE Linux Enterprise Server peut être installé à partir d'un lecteur de CD-ROM ou
de DVD ou à l'aide d'une source d'installation réseau. Assurez-vous que le lecteur de
CD-ROM, le lecteur de DVD ou le périphérique réseau est accessible pour la partition
LPAR concernée.

Figure 3.1 HMC : Gestion des serveurs—Propriétés

Installation sur IBM POWER 29


Procédure 3.1 Assignation d'un lecteur de CD-ROM ou de DVD à une partition
LPAR

1 Ouvrez l'application HMC et accédez à (Server and Partition (Serveur et partition)


> Server Management (Gestion des serveurs).

2 Dans la liste des serveurs disponibles, développez le serveur et la partition à


installer.

3 Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le profil à utiliser pour l'installation,
puis sélectionnez Properties (Propriétés)—Voir Figure 3.1, « HMC : Gestion
des serveurs—Propriétés » (p. 29).

4 Dans la boîte de dialogue Logical Partition Profile Properties (Propriétés du


profil de la partition logique), sélectionnez l'onglet Physical I/O (E/S physiques).

5 Dans la zone Managed system I/O devices (Périphériques E/S des systèmes gérés),
sélectionnez l'option Other Mass Storage Controller (Autre contrôleur de stockage
grande capacité) dans le bus d'installation. Pour assigner ce lecteur de CD-ROM
à la partition, cliquez sur Add as required (Ajouter comme requis).

Vous devez obtenir un résultat comparable à celui présenté à la Figure 3.2, « HMC :
Périphériques E/S des systèmes gérés » (p. 31).

30 Guide de déploiement
Figure 3.2 HMC : Périphériques E/S des systèmes gérés

Insérez maintenant le CD1 ou le DVD1 de SUSE Linux Enterprise Server dans le


lecteur.

Procédure 3.2 Assignation d'un périphérique réseau à une partition LPAR

1 Ouvrez l'application HMC et accédez à (Server and Partition (Serveur et partition)


> Server Management (Gestion des serveurs).

2 Dans la liste des serveurs disponibles, ouvrez le serveur et la partition à installer.

3 Cliquez avec le bouton droit de la souris sur le profil à utiliser pour l'installation,
puis sélectionnez Properties (Propriétés)—Voir Figure 3.1, « HMC : Gestion
des serveurs—Propriétés » (p. 29).

4 Dans la boîte de dialogue Logical Partition Profile Properties (Propriétés du


profil de la partition logique), sélectionnez l'onglet Physical I/O (E/S physiques).

5 Dans la zone Managed system I/O devices (Périphériques E/S des systèmes gérés),
sélectionnez PCI 10/100/1000Mbps Ethernet UTP 2-port (PCI 10/100/1000

Installation sur IBM POWER 31


Mbits/s Ethernet UTP 2 ports) dans le bus d'installation. Cliquez ensuite sur Add
as required (Ajouter comme requis).

Si vous envisagez d'effectuer l'installation à l'aide d'un adaptateur Ethernet virtuel,


reportez-vous à la documentation IBM.

Si SUSE Linux Enterprise Server doit être installé sur plusieurs partitions, créez une
source d'installation réseau. Ainsi, vous n'aurez pas besoin de changer de CD-ROM au
cours de l'installation. La même source peut également être utilisée pour l'installation
simultanée de plusieurs systèmes. Pour plus d'informations sur la configuration de la
source d'installation réseau, reportez-vous à la Section 14.2.1, « Configuration d'un
serveur d'installation à l'aide de YaST » (p. 247).

Démarrage de l'installation
Pour lancer l'installation, redémarrez le système. Cliquez avec le bouton droit de la
souris sur le nom du profil, sélectionnez Activate (Activer), puis cliquez sur OK dans
la boîte de dialogue suivante.

Utilisez la console écran ou connectez-vous à une console série, comme le décrit la


documentation IBM. Pour lancer une console série, le plus simple est d'ouvrir un terminal
VTerm lors de l'activation de la partition. Pour ce faire, activez l'option Open a terminal
window or console session (Ouvrir une fenêtre de terminal ou une session de console)
dans la boîte de dialogue Activate Logical Partition (Activer la partition logique).

Entrez dans le microprogramme du système. Pour cela, appuyez sur la touche F1 ou 1


lorsque vous utilisez une console série ou une console virtuelle pendant la phase de
vérification du système, lors du redémarrage.

IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM
IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM
IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM
IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM
IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM
IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM
IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM
IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM
IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM IBM

1 = SMS Menu 5 = Default Boot List


8 = Open Firmware Prompt 6 = Stored Boot List

32 Guide de déploiement
memory keyboard network scsi speaker

Pendant la phase de vérification des périphériques SCSI, appuyez sur la touche F1 ou 1.


Sélectionnez 5. Choisissez l'option Boot Options (Sélectionner les options de démarrage)
pour accéder à la boîte de dialogue correspondante :

Version SF220_004
SMS 1.5 (c) Copyright IBM Corp. 2000,2003 All rights reserved.
---------------------------------------------------------------------
Main Menu
1. Select Language
2. Setup Remote IPL (Initial Program Load)
3. Change SCSI Settings
4. Select Console
5. Select Boot Options

---------------------------------------------------------------------
Navigation Keys:

X = eXit System Management Services


---------------------------------------------------------------------
Type the number of the menu item and press Enter or select Navigation
Key:5

Sélectionnez 1. Choisissez l'option Install/Boot Device (Sélectionner le périphérique


d'installation/de démarrage) pour définir le périphérique d'installation. Accédez à 7.
List all Devices (Afficher tous les périphériques) pour afficher la liste des périphériques
disponibles :

Version SF220_011
SMS 1.5 (c) Copyright IBM Corp. 2000,2003 All rights reserved.
--------------------------------------------------------------------------
Select Device
Device Current Device
Number Position Name
1. - Virtual Ethernet
( loc=U9111.520.10D3CCC-V1-C3-T1 )
2. - Ethernet
( loc=U787A.001.DNZ00XG-P1-T5 )
3. - Ethernet
( loc=U787A.001.DNZ00XG-P1-T6 )
4. - IDE CD-ROM
( loc=U787A.001.DNZ00XG-P4-D3 )
5. 1 SCSI 73407 MB Harddisk
( loc=U787A.001.DNZ00XG-P1-T10-L8-L0 )

--------------------------------------------------------------------------

Installation sur IBM POWER 33


Navigation keys:
M = return to Main Menu
ESC key = return to previous screen X = eXit System Management Services
--------------------------------------------------------------------------
Type the number of the menu item and press Enter or select Navigation Key:

Démarrage à partir du lecteur de CD-ROM


Sélectionnez le lecteur de CD-ROM (4 dans cet exemple) :
SMS 1.5 (c) Copyright IBM Corp. 2000,2003 All rights reserved.
--------------------------------------------------------------------------
Select Task

IDE CD-ROM
( loc=U787A.001.DNZ00XG-P4-D3 )

1. Information
2. Normal Mode Boot
3. Service Mode Boot

--------------------------------------------------------------------------
Navigation keys:
M = return to Main Menu
ESC key = return to previous screen X = eXit System Management Services
--------------------------------------------------------------------------
Type the number of the menu item and press Enter or select Navigation Key:

Choisissez 2. Normal Mode Boot (Mode de démarrage normal) pour procéder à


l'installation à partir de ce périphérique. Dans l'écran suivant, choisissez 1. Yes (Oui)
pour confirmer votre choix et quitter la boîte de dialogue System Management Services
(Services de gestion du système), puis démarrer à partir du périphérique.

Le système lit les données à partir du lecteur de CD-ROM et l'utilitaire yaboot est lancé :

Welcome to SuSE:SLE-11:GA!

Type "install" to start the YaST installer on this CD/DVD


Type "slp" to start the YaST install via network
Type "rescue" to start the rescue system on this CD/DVD

Welcome to yaboot version 1.3.11.SuSE

34 Guide de déploiement
Enter "help" to get some basic usage information
boot:

Saisissez install et appuyez sur Entrée.

Pour continuer l'installation à partir d'une source d'installation réseau plutôt que d'un
CD-ROM (voir la section intitulée « Assignation d'un périphérique d'installation à une
partition LPAR » (p. 29)), ajoutez l'option manual au nom du kernel (install).

Pour une installation avec une connexion VNC, ajoutez les paramètres vnc=1 et
vncpassword=motdepasse au nom du kernel (install). Pour plus d'informations
sur VNC, reportez-vous à la Section 14.1.1, « Installation à distance simple via une
configuration réseau statique/VNC » (p. 238).

Démarrage à partir d'une source réseau


Sélectionnez un périphérique Ethernet qui a accès à la source d'installation (2 dans le
présent exemple).

Étapes supplémentaires
Procédez de la façon décrite au Chapitre 6, Installation avec YaST (p. 103) pour lancer
l'installation du logiciel avec linuxrc et YaST.

3.2.2 Préparation de l'installation sur les


modèles IBM pSeries
Cette section décrit en détail la procédure préparatoire de l'installation de SUSE® Linux
Enterprise Server sur des systèmes pSeries. Elle décrit l'installation à partir d'un lecteur
de CD-ROM intégré ou d'une source réseau.

Fonctions spéciales des systèmes IBM pSeries p630,


p655, p670 et p690
Les systèmes p630, p655, p670 et p690 permettent de partitionner le système de manière
statique, tout comme les systèmes eServer p5/System p5 (pour ces derniers, reportez-
vous à la Section 3.2.1, « Préparation de l'installation sur les modèles IBM eServer p5,

Installation sur IBM POWER 35


System p et OpenPower » (p. 28)). Ainsi, jusqu'à 16 systèmes d'exploitation peuvent
fonctionner simultanément sur un même ordinateur. Ces systèmes d'exploitation sont
installés dans les partitions LPAR (partitions logiques). Une ou plusieurs de ces partitions
peuvent contenir un environnement SUSE Linux Enterprise Server.

Pour préparer une partition LPAR pour SUSE Linux Enterprise Server, configurez le
système sur la console HMC (Hardware Management Console – console de gestion du
matériel). Pour plus d'informations, reportez-vous au Redbook IBM eServer pSeries
690 System Handbook (SG24-7040-00), accessible à la page http://www.redbooks
.ibm.com/redbooks/SG247040/.

Remarques importantes concernant la configuration :

• Le nombre recommandé maximal de processeurs pour une partition LPAR SUSE


Linux Enterprise Server est égal à huit, correspondant au nombre maximal de
processeurs que le kernel peut gérer de manière efficace.

• Pour l'installation, sélectionnez le mode de démarrage SMS pour la partition


concernée.

• Le terminal HMC (Hardware Management Console - console de gestion du matériel)


utilisé pour entrer les données au cours de l'installation est une émulation VT320.
Cette émulation peut réagir de manière inattendue avec certaines applications. Dans
la mesure du possible, optez plutôt pour un terminal XTerm pour la communication
avec la partition LPAR.

Espace disque
Avant d'installer SUSE Linux Enterprise Server, vérifiez que vous disposez de
suffisamment d'espace disque. Il est recommandé d'utiliser un disque dur à part.

SUSE Linux prend également en charge les installations sur des espaces de stockage
rattachés à Fibre Channel. Avant de lancer l'installation, configurez l'adaptateur FCHBA
(Fiber Channel Host Bus Adapter), le commutateur SAN Fabric et le système de stockage
de manière qu'ils fournissent un accès de l'adaptateur FCHBA aux unités logiques
(LUN) cibles sur le système de stockage, via le commutateur SAN Fabric.

Bien configurés, les périphériques de stockage SAN sont répertoriés parmi les disques
durs existants de votre système. L'option Create Custom Partitioning Setup (Créer une

36 Guide de déploiement
configuration de partitionnement personnalisé) ouvre la boîte de dialogue décrite à la
Section 15.1, « Utilisation de l'outil de partitionnement de YaST » (p. 277).

Configuration de la source d'installation


Si vous prévoyez d'effectuer l'installation à partir d'un CD-ROM, insérez le CD 1 dans
le lecteur. En mode LPAR, le CD-ROM doit être inclus dans le profil de la partition à
installer. Si SUSE Linux Enterprise Server doit être installé sur plusieurs partitions,
créez une source d'installation réseau. Ainsi, vous n'aurez pas besoin de changer de
CD-ROM au cours de l'installation. La même source peut également être utilisée pour
l'installation simultanée de plusieurs systèmes. Pour plus d'informations sur la
configuration de la source d'installation réseau, reportez-vous à la Section 14.2.1,
« Configuration d'un serveur d'installation à l'aide de YaST » (p. 247).

Démarrage de l'installation
Pour lancer l'installation, redémarrez le système. Entrez ensuite dans le microprogramme
du système. Pour cela, appuyez sur la touche F1 ou 1 lorsque vous utilisez une console
série pendant la phase de vérification du système, lors du redémarrage. Voir Figure 3.3,
« Accès au microprogramme système » (p. 37).

Figure 3.3 Accès au microprogramme système

1 = Menu SMS 5 = Liste d'amorçage par défaut


8 = Ouvrir l'invite du microprogramme 6 = Liste d'amorçage stockée

mémoire clavier réseau scsi haut-parleur

Installation sur IBM POWER 37


Pendant la phase de vérification des périphériques SCSI, appuyez sur la touche F1 ou 1.
Sélectionnez 6 MultiBoot (Démarrage multiple) pour ouvrir la boîte de dialogue
Multiboot (Démarrage multiple). Reportez-vous à Figure 3.4, « Boîte de dialogue
Multiboot (Démarrage multiple) » (p. 38).

Figure 3.4 Boîte de dialogue Multiboot (Démarrage multiple)

Version M2P01113
(c) Copyright IBM Corp. 2000 Tous droits réservés.
------------------------------------------------------------------------
Multi-amorçage

1 Sélection du logiciel
2 Valeurs logicielles par défaut
3 Sélectionner le périphérique à installer
4 Sélectionner les périphériques d'amorçage
5 Invite OK
6 Démarrage en multi-amorçage <ACTIVÉ>

.------.
|X=Quitter|
`------'
===>3

Sélectionnez 3 pour définir le périphérique d'installation. La liste des périphériques


disponibles s'affiche. Voir Figure 3.5, « Installation du système d'exploitation » (p. 39).

38 Guide de déploiement
Figure 3.5 Installation du système d'exploitation

Installer le système d'exploitation

Périphérique Périphérique
Numéro Nom
1 Disquette
2 ID bande SCSI=0 ( emplacement=50322f5a )
3 SCSI CD-ROM id=1 ( emplacement=50322f5a )
4 Ethernet ( Intégré )
5 Adaptateur SysKonnect PCI FDDI ( emplacement=4 )
6 Ethernet ( emplacement=2 )
7 Aucun

.------.
|X=Quitter|
`------'

===>3

Démarrage à partir du lecteur de CD-ROM


Sélectionnez le lecteur de CD-ROM concerné (3 dans le présent exemple). Le système
lit les données à partir du lecteur de CD-ROM et affiche la chaîne identstring.

->1 SuSE:SLE-11:GA<-

Une fois que vous avez sélectionné 1, l'utilitaire yaboot démarre.

Welcome to SuSE:SLE-11:GA!

Type "install" to start the YaST installer on this CD/DVD


Type "slp" to start the YaST install via network
Type "rescue" to start the rescue system on this CD/DVD

Saisissez install et appuyez sur Entrée. Vous pouvez aussi vous contenter d'appuyer
sur Entrée pour démarrer le programme d'installation (option par défaut).

Pour effectuer l'installation à partir d'une source réseau (reportez-vous à la la section


intitulée « Configuration de la source d'installation » (p. 37)), ajoutez manual au

Installation sur IBM POWER 39


kernel dans la commandeinstall. Pour une installation via VNC, ajoutez les
paramètres vnc=1 et vncpassword=password à install. Pour plus
d'informations sur VNC, reportez-vous à la Section 14.1.1, « Installation à distance
simple via une configuration réseau statique/VNC » (p. 238).

En mode LPAR, le CD-ROM doit être inclus dans le profil de la partition à installer.

Démarrage à partir d'une source réseau


Sélectionnez un périphérique Ethernet qui a accès à la source d'installation (6 dans le
présent exemple).

Étapes supplémentaires
Procédez de la façon décrite au Chapitre 6, Installation avec YaST (p. 103) pour lancer
l'installation du logiciel avec linuxrc et YaST.

3.2.3 Préparation d'une installation sur IBM


JSxx BladeCenter
Cette section décrit en détail la procédure préparatoire de l'installation de SUSE® Linux
Enterprise Server sur les serveurs lame JSxx. Elle explique comment procéder à cette
installation à l'aide du lecteur de CD-ROM du système BladeCenter, ainsi que via le
réseau.

Création d'une source d'installation réseau


Si SUSE Linux Enterprise Server doit être installé sur plusieurs partitions, créez une
source d'installation réseau. Ainsi, vous n'aurez pas besoin de changer de CD au cours
de l'installation. La même source peut également être utilisée pour l'installation
simultanée de plusieurs systèmes. Pour plus d'informations sur la configuration d'une
source d'installation réseau, reportez-vous à la Section 14.2.1, « Configuration d'un
serveur d'installation à l'aide de YaST » (p. 247).

40 Guide de déploiement
Espace de stockage sur le disque dur
Avant d'installer SUSE Linux Enterprise Server, vérifiez que vous disposez de
suffisamment d'espace disque. Il est recommandé d'utiliser un disque dur dédié.

Remarques et informations
Informations de présentation :

• Adresse du site des serveurs lame JSxx : https://www-304.ibm.com/


systems/support/supportsite.wss/brandmain?brandind=
5000020

Préparation du système pour le démarrage


Préparation pour un démarrage à partir du lecteur de CD-ROM
Si vous envisagez de procéder à l'installation à partir d'un CD-ROM, procédez de la
manière décrite dans cette section.

Assignez le lecteur de CD-ROM au serveur lame choisi pour l'installation. Pour cela,
ouvrez un navigateur Web, connectez-vous au module de gestion du serveur lame, puis
loguez-vous. Une fois logué, sélectionnez la fonction Remote Control (Contrôle à
distance) dans le menu Blade Tasks (Tâches des serveurs lame), puis activez Start
Remote Control (Lancer le contrôle à distance). Une nouvelle fenêtre s'ouvre. Assignez
le lecteur de CD-ROM au serveur lame de votre choix dans le menu Change Media
Tray Owner (Changer le propriétaire du porte-supports).

Configurez le lecteur de CD-ROM en tant que périphérique de démarrage. Pour cela,


dans le module de gestion du BladeCenter, sélectionnez Blade Tasks (Tâches des
serveurs lame), puis Configuration. Sélectionnez le serveur lame JSxx dans la section
Séquence de démarrage. Dans la page Blade Boot Sequence (Séquence de démarrage
du serveur lame), affectez la valeur CD-ROM à l'entrée 1st Device (1er périphérique).

Insérez le CD 1 dans le lecteur de CD-ROM, puis redémarrez le serveur lame.

Installation sur IBM POWER 41


Préparation pour un démarrage à partir du réseau
Si vous envisagez de procéder à l'installation via le réseau, procédez de la manière
décrite dans cette section.

Connectez-vous au module de gestion du BladeCenter grâce à un navigateur Web, puis


loguez-vous. Configurez le réseau comme périphérique de démarrage en accédant au
menu Configuration, depuis la pageBlade Tasks (Tâches des serveurs lame). Sélectionnez
le serveur lame JSxx dans la section Boot Sequence (Séquence de démarrage) et
définissez 1st Boot Device (1er périphérique de démarrage) sur Network — BOOTP
(Réseau — BOOTP) sur la page Blade Boot Sequence (Séquence de démarrage du
serveur lame).

Redémarrage et connexion à la console du serveur lame JSxx


Dans le module de gestion du BladeCenter, redémarrez le serveur lame JSxx à l'aide
de l'option Power/Restart (Mettre sous tension/Redémarrer) du menu Blade Tasks
(Tâches des serveurs lame). Un tableau s'affiche : sa colonne Pwr (Alim.) indique l'état
de l'alimentation des serveurs lame. Cochez la case du serveur lame de votre choix,
puis redémarrez ce dernier en sélectionnant Power On Blade (Mettre le serveur lame
sous tension).

Connectez-vous au système BladeCenter à l'aide de la commande telnet


bladecenter, puis loguez-vous.

username: user
password: ********
system>

La commande env -T system:blade[n° de la baie] détermine à quel


serveur lame JSxx sont destinées les commandes ultérieures. Vous pouvez afficher les
serveurs lame installés dans le système BladeCenter grâce à la commande list -l
3.

system> list -l 3
system
mm[1] primary
power[1]
power[2]
power[3]
power[4]
blower[1]

42 Guide de déploiement
blower[2]
switch[1]
switch[3]
blade[1]
sp
cpu[1]
cpu[2]
blade[3]
sp
blade[4]
sp
blade[6]
sp
blade[8]
sp
cpu[1]
cpu[2]
blade[9]
sp
cpu[1]
cpu[2]
blade[10]
sp
blade[11]
sp
blade[13]
sp
mt
system>

La cible de la commande est alors déterminée. Pour travailler avec, par exemple, le
serveur lame n° 9, entrez env -T system:blade[9]. Exécutez la commande
console pour établir une connexion série via un réseau local (connexion SOL ou
Serial over LAN) à la console du serveur lame JSxx.

system> env -T system:blade[9]


OK
system:blade[9]> console

Démarrage de l'installation
À la fin de la vérification système, le chargeur de démarrage de SUSE Linux Enterprise
Server démarre.

Welcome to SuSE:SLE-11:GA!

Type "install" to start the YaST installer on this CD/DVD

Installation sur IBM POWER 43


Type "slp" to start the YaST install via network
Type "rescue" to start the rescue system on this CD/DVD

Welcome to yaboot version 1.3.11.SuSE


Enter "help" to get some basic usage information
boot:

Sélectionnez install dans le menu, puis appuyez sur la touche Entrée.

Pour une installation avec une connexion VNC, ajoutez les paramètres vnc=1 et
vncpassword=motdepasse dans la ligne de commande du kernel
(install).

Étapes supplémentaires
Procédez de la façon décrite au Chapitre 6, Installation avec YaST (p. 103) pour lancer
l'installation du logiciel avec linuxrc et YaST.

44 Guide de déploiement
Installation sur IBM System z
Ce chapitre décrit la procédure de préparation à l'installation de SUSE® Linux Enterprise
4
Server sur les systèmes IBM System z. Il fournit toutes les informations nécessaires
pour préparer l'installation sur le côté LPAR et z/VM.

4.1 Informations générales et


spécifications
Cette section fournit des informations de base sur la configuration système requise (telle
que le matériel pris en charge), le niveau MicroCode et le logiciel. Elle traite également
des différents types d'installation, de la manière d'exécuter un IPL pour la première
installation et des informations sur l'IOCDS.

4.1.1 Configuration système requise


Cette section répertorie le matériel pour les systèmes IBM System z pris en charge par
SUSE Linux Enterprise Server. Elle traite ensuite du niveau MicroCode (MCL) utilisé
dans votre système IBM System z pour l'installation. Vous trouverez des informations
sur les autres logiciels à installer et à utiliser pour l'installation à la fin de cette section.

Matériel
SUSE Linux Enterprise Server est exécuté avec succès sur les plates-formes suivantes :

Installation sur IBM System z 45


• IBM Series z9 (z9-EC) 2094

• IBM Series z9 (z9-BC) 2096

• IBM Series z10 (z10-EC) 2097

• IBM Series z10 (z10-BC) 2098

Prérequis système liés à la mémoire


Des méthodes d'installation différentes ont des prérequis système liés à la mémoire
différents lors de l'installation. Une fois l'installation terminée, l'administrateur système
peut réduire la mémoire pour obtenir la taille souhaitée. SUSE recommande :

768 Mo Pour une installation sous z/VM.

1 Go Pour une installation sous LPAR.

REMARQUE : prérequis système liés à la mémoire pour des sources


d'installation à distance

Pour une installation depuis une source NFS, FTP ou SMB, ou à chaque fois
que VNC est utilisé, le minimum de mémoire requis pour que la tentative
d'installation n'échoue pas est de 512 Mo. Souvenez-vous que le nombre de
périphériques visibles par un invité z/VM ou une image LPAR affecte la
configuration de mémoire requise. Une installation avec des centaines de
périphériques accessibles peut nécessiter plus de mémoire (même si ces
périphériques ne sont pas utilisés pour l'installation).

Espace disque requis


La configuration du disque dur requise dépend fortement de l'installation. En règle
générale, pour que le système fonctionne correctement, vous devez avoir plus d'espace
disque que n'en nécessite le logiciel d'installation. La configuration minimale des
différents éléments est la suivante :

2,6 Go Installation par défaut

46 Guide de déploiement
3,6 Go+ Recommandée (avec bureau graphique, paquetages de
développement et java).

Connexion réseau
Une connexion réseau est requise pour communiquer avec le système SUSE Linux
Enterprise Server. Il peut s'agir d'une ou de plusieurs des connexions ou des cartes
réseau suivantes :

• OSA Express Ethernet (y compris Fast et Gigabit Ethernet)

• HiperSockets ou Guest LAN

• 10 GBE, VSWITCH

Les interfaces suivantes sont toujours incluses mais ne sont plus prises en charge :

• CTC (ou CTC virtuel)

• ESCON

• Interface réseau IP pour IUCV

Options IPL
Pour une installation LPAR, l'option Load from CD-ROM or Server (Charger depuis
un CD-ROM ou un serveur) est la meilleure façon d'exécuter un IPL sur le kernel
d'installation et initrd (disque virtuel initial). Si cette option n'est pas disponible et si
vous ne pouvez pas utiliser z/VM pour installer le système, vous devez exécuter un IPL
à partir d'une bande associée à un canal avec le kernel tapeipl, le fichier parmfile et le
fichier initrd. Vous devez donc accéder à un lecteur de bandes (3480, 3490 ou 3590
par exemple).

Niveau MicroCode, APAR et correctifs


Cette version de SUSE Linux Enterprise Server est basée sur la mise à jour de mai 2008
du flux de développement d'IBM developerWorks (http://www.ibm.com/
developerworks/linux/linux390/development_recommended.html).
Les restrictions et la configuration système requise mentionnées sur le site Web ci-

Installation sur IBM System z 47


dessus s'appliquent également à cette version de SUSE Linux Enterprise Server, sauf
cas contraire mentionné dans ce manuel. Il est recommandé de toujours utiliser le niveau
de service le plus élevé. Contactez l'assistance technique IBM pour connaître la
configuration minimale requise.

z/VM
z/VM 5.2

z/VM 5.3

z/VM 5.4

Négociez l'ordre d'installation avec votre support IBM, car il peut être nécessaire d'activer
les APAR VM avant d'installer les nouveaux niveaux MicroCode.

Logiciel
Pour installer SUSE Linux Enterprise Server via NFS ou FTP non basés sur Linux,
vous risquez de rencontrer des problèmes avec le logiciel du serveur NFS ou FTP. Le
serveur FTP standard de Windows peut générer des erreurs. L'installation via SMB sur
ces machines est donc généralement recommandée.

Pour vous connecter au système d'installation de SUSE Linux Enterprise Server, utilisez
l'une des méthodes suivantes :

SSH avec émulation de terminal (compatible xterm)


SSH est un outil Unix standard qui doit être présent sur tout système Unix ou Linux.
Pour Windows, il existe un client SSH appelé Putty. Il est gratuit et disponible sur
le site http://www.chiark.greenend.org.uk/~sgtatham/putty/.

Client VNC
Pour Linux, un client VNC appelé vncviewer est inclus dans SUSE Linux Enterprise
Server dans le paquetage tightvnc. Pour Windows, tightvnc est également
disponible. Vous pouvez le télécharger sur le site http://www.tightvnc
.com/. Vous pouvez également utiliser le client Java VNC et un navigateur Web
Java.

48 Guide de déploiement
Serveur X
Vous trouverez une mise en oeuvre du serveur X adaptée sur tous les postes de
travail Linux ou Unix. Il existe de nombreux environnements commerciaux de
systèmes X Window pour Windows et Macintosh. Certains d'entre eux peuvent
être téléchargés sous la forme de versions d'essai gratuites. Vous pouvez obtenir
une version d'essai du serveur Mocha X Server de MochaSoft sur le site http://
www.mochasoft.dk/freeware/x11.htm.

ASTUCE : Informations complémentaires

Reportez-vous au fichier README situé dans le répertoire racine du DVD 1 de


SUSE Linux Enterprise Server avant d'installer SUSE Linux Enterprise Server sur
IBM System z. Ce fichier complète la documentation présentée dans ce manuel.

4.1.2 Types d'installation


Cette section présente les différents types d'installations possibles avec SUSE Linux
Enterprise Server pour les systèmes IBM System z. En fait, deux types d'installation
sont fournis :

LPAR
Installation de SUSE Linux Enterprise Server à l'aide d'une partition logique
(LPAR).

VM (z/VM)
Installation de SUSE Linux Enterprise Server en tant que système d'exploitation
invité dans z/VM.

Selon le mode d'installation (LPAR ou VM), il existe plusieurs manières de démarrer


le processus d'installation et d'exécuter un IPL sur le système installé.

LPAR
Si vous installez SUSE Linux Enterprise Server pour les systèmes IBM System z dans
une partition logique séparée (LPAR), autorisez SUSE Linux Enterprise Server à utiliser
une quantité spécifique de mémoire physique sur votre système. Décidez également du
nombre de processeurs que SUSE Linux Enterprise Server va utiliser. Dans ce mode,

Installation sur IBM System z 49


vous pouvez exécuter simultanément différents systèmes d'exploitation sur votre système
IBM System z.

z/VM
Exécuter SUSE Linux Enterprise Server pour IBM System z dans z/VM signifie que
SUSE Linux Enterprise Server est un système invité dans z/VM. Avec ce mode,
l'avantage est que vous contrôlez entièrement SUSE Linux Enterprise Server depuis
z/VM. Cela s'avère très utile pour le développement du kernel ou le débogage basé sur
le kernel. Il est également très facile d'ajouter ou de supprimer du matériel vers et depuis
les invités Linux. La création d'invités SUSE Linux Enterprise Server supplémentaires
est simple et vous pouvez exécuter des centaines d'instances Linux simultanément.

4.1.3 Options IPL


Cette section fournit les informations nécessaires pour exécuter un IPL pour la première
installation. Selon le type d'installation, différentes options doivent être utilisées. La
bande associée du canal, le lecteur VM, le chargement depuis un CD-ROM ou encore
les options de serveur sont traitées. L'installation des paquetages logiciels, via le réseau,
ne requiert pas de support IPL.

Bande associée ESCON ou FICON


L'exécution d'un IPL depuis une bande associée à un canal est possible sur tous les
systèmes connectés à une bibliothèque de bandes. La seule condition préalable est que
le serveur LPAR d'installation (ou qui permet l'exécution de z/VM) doit être autorisé
à accéder au lecteur de bande. Pour ce faire, la déclaration IODEVICE dans l'IOCDS
doit comporter l'attribut SHARED ou PART=<LPARName>.

Lecteur VM
Pour exécuter un IPL depuis un lecteur VM, transférez tout d'abord les fichiers
nécessaires vers le lecteur. Vous pouvez ensuite créer facilement plusieurs IPL. Il s'agit
de la méthode recommandée sur z/VM. Pour une meilleure administration, il est
recommandé de créer un utilisateur linuxmnt qui détient un minidisque avec les
fichiers et les scripts requis pour IPL. Les invités Linux peuvent ensuite accéder à ce
minidisque en lecture seule.

50 Guide de déploiement
Chargement depuis un CD ou DVD-ROM ou depuis
un serveur
Pour exécuter un IPL dans une partition LPAR, vous pouvez charger directement l'image
du kernel à partir de SE, depuis le CD/DVD-ROM de HMC ou à partir de tout système
distant accessible via FTP. Vous pouvez exécuter cette fonction depuis HMC. Le
processus d'installation requiert un fichier avec une assignation de l'emplacement des
données d'installation dans le système de fichiers et les emplacements de la mémoire
où les données doivent être copiées. Pour SUSE Linux Enterprise Server, ce fichier
s'intitule suse.ins et est situé dans le répertoire racine du système de fichiers sur le
DVD 1.

Dans le volet de navigation gauche de HMC, développez Systems Management and


Servers (Gestion des systèmes et serveurs) et sélectionnez le système que vous voulez
utiliser. Sélectionnez la partition LPAR dans laquelle vous souhaitez démarrer SUSE
Linux Enterprise Server dans la table de partition LPAR située dans la zone de contenu
supérieure du volet droit. Dans la section Tasks (Tâches), développez Recovery
(Récupération), puis cliquez sur Load from CD-ROM, DVD, or Server (Charger à
partir du CD-ROM, du DVD ou du serveur).

Sélectionnez maintenant Hardware Management Console CD-ROM/DVD (CD-


ROM/DVD de la console de gestion du matériel) ou FTP Source (Source FTP). Si vous
avez choisi la seconde option, fournissez l'adresse ou le nom du serveur, ainsi que vos
informations d'identification. Si le fichier suse.ins ne se trouve pas dans le répertoire
racine du serveur, indiquez le chemin d'accès à ce fichier. Accédez au menu Select the
software to load (Sélectionner le logiciel à charger) et sélectionnez l'entrée suse.ins.
Cliquez sur OK pour démarrer l'installation.

Chargement depuis un DVD associé à SCSI


Pour exécuter un IPL depuis un DVD SCSI, vous devez avoir accès à un adaptateur
FCP connecté à un lecteur de DVD. Vous devez récupérer des valeurs comme WWPN
et LUN sur le lecteur de SCSI. Pour plus de détails, reportez-vous à la la section intitulée
« Exécution d'un IPL à partir d'un DVD SCSI associé FCP » (p. 61).

Installation sur IBM System z 51


4.1.4 IOCDS
Cette section fournit des informations nécessaires sur l'IOCDS et sur le mode de
personnalisation de certains paramètres pour le partage de cartes réseau ou de DASD
parmi plusieurs LPAR. Dans l'IOCDS, chpid et les types de périphériques connectés
aux systèmes IBM System z sont définis. Les ressources peuvent être dédiées ou
partagées entre les LPAR.

AVERTISSEMENT : partage de périphériques (DASD)

Ne partagez pas les disques DASD en écriture parmi les LPAR car vous risquez
de perdre des données. Prenez en compte la définition des ressources
nécessaires lors de la planification de la configuration de SUSE Linux Enterprise
Server sur les systèmes IBM System z.

Cet exemple montre comment dédier un DASD à un LPAR spécifique. Ce LPAR est
désigné sous le terme LPAR1.

Exemple 4.1 Dédicace de DASD à un LPAR


CHPID PATH=FD,TYPE=DSD,SHARED
CNTLUNIT CUNUMBR=FD00,PATH=FD,UNITADD=((00,256)),UNIT=3990-2
IODEVICE ADDRESS=(FD03,1),CUNUMBR=FD00,UNIT=3390,PART=LPAR1

Pour partager un DASD entre les LPAR, supprimez la partie PART=LPAR1 dans la
définition IOCDS. Cette action peut être utile pour des raisons de disponibilité ou pour
le partage de données par les LPAR en lecture seule.

Plusieurs systèmes Linux peuvent utiliser le même périphérique réseau si vous le


partagez entre les LPAR ou les invités z/VM. Cela réduit le nombre de périphériques
réseau qui doivent être fournis au système Linux. D'autre part, vous pouvez fournir
plusieurs périphériques réseau à un système Linux pour les rendre accessibles en cas
d'échec de la connexion.

Vous pouvez utiliser des cartes réseau comme OSA-Express de deux différents modes.
Ces modes sont appelés mode QDIO et mode non-QDIO. Définissez-les dans les IOCDS
à l'aide de l'instruction TYPE. Le mode QDIO est beaucoup plus rapide que le mode
non-QDIO, mais il utilise trois adresses de périphériques au lieu de deux en mode non-
QDIO. Prenez en compte le nombre limité d'adresses de périphériques lorsque vous
planifiez la configuration de votre environnement IBM System z Linux.

52 Guide de déploiement
Exemple 4.2 Partage de OSA Express Card parmi les LPAR (non-qdio) sur z9
CHPID PATH=(FE),SHARED,PARTITION=((LPAR1,LPAR2)),TYPE=OSE
CNTLUNIT CUNUMBR=FE00,PATH=(FE),UNIT=OSA
IODEVICE ADDRESS=(FE00,016),CUNUMBR=(FE00),UNIT=OSA
IODEVICE ADDRESS=(FEFE,001),CUNUMBR=(FE00),UNIT=OSAD

Exemple 4.3 Partage de OSA Express Card parmi les LPAR (qdio) sur z9
CHPID PATH=(FE),SHARED,PARTITION=((LPAR1,LPAR2)),TYPE=OSD
CNTLUNIT CUNUMBER=FE00,PATH=(FE),UNIT=OSA
IODEVICE ADDRESS=(FE00,016),CUNUMBR=(FE00),UNIT=OSA
IODEVICE ADDRESS=(FEFE,001),CUNUMBR=(FE00),UNIT=OSAD

4.2 Préparation de l'installation


Dans cette section, vous trouverez les informations nécessaires pour rendre les données
accessibles pour l'installation, pour installer SUSE Linux Enterprise Server de plusieurs
façons différentes et pour préparer et utiliser l'IPL du système d'installation de SUSE
Linux Enterprise Server. Vous trouverez également des informations sur la configuration
et l'installation réseau.

4.2.1 Mise à disposition des données


d'installation
Cette section fournit des informations détaillées sur la mise à disposition des données
d'installation de SUSE Linux Enterprise Server des systèmes IBM System z. Selon
l'ordinateur que vous utilisez et l'environnement système, choisissez une installation
NFS ou FTP. Si vous exécutez des postes de travail Microsoft Windows dans votre
environnement, vous pouvez également utiliser le réseau Windows (y compris le
protocole SMB) pour installer SUSE Linux Enterprise Server sur votre système IBM
System z.

ASTUCE : exécuter un IPL depuis un DVD

Depuis le développement du Service Pack 1 de SUSE Linux Enterprise Server


Version 10, il est possible d'exécuter un IPL depuis un DVD et d'utiliser ce
dernier comme support d'installation. Cela peut s'avérer très pratique si vous
êtes confronté à des restrictions concernant la configuration d'un serveur

Installation sur IBM System z 53


d'installation fournissant un support d'installation sur votre réseau. Le prérequis
consiste en un lecteur de DVD SCSI associé à un protocole FCP.

Utilisation d'un poste de travail Linux ou d'un DVD


de SUSE Linux Enterprise Server
Si votre poste de travail Linux s'exécute dans votre environnement informatique, utilisez
le poste de travail pour fournir les données d'installation au processus d'installation
IBM System z au moyen du serveur NFS ou FTP. Si le poste de travail Linux s'exécute
sous SUSE Linux Enterprise Server, vous pouvez configurer un serveur d'installation
(NFS or FTP) à l'aide du module YaST Serveur d'installation, comme décrit à la
Section 14.2.1, « Configuration d'un serveur d'installation à l'aide de YaST » (p. 247).

Avec un serveur NFS


Utilisez le serveur NFS (network file system - système de fichiers réseau) pour mettre
à disposition le support d'installation.

IMPORTANT : exportation de périphériques installés avec NFS

Exporter la racine du système de fichiers (/) n'entraîne pas l'exportation des


périphériques installés, comme un DVD. Désignez explicitement le point
d'installation dans /etc/exports :
/media/dvd *(ro)

Une fois ce fichier modifié, redémarrez le serveur NFS en exécutant la


commande rcnfsserver restart.

Avec un serveur FTP


La configuration d'un serveur FTP sur un système Linux entraîne l'installation du logiciel
serveur lui-même, par exemple wuftpd ou proftpd, ainsi que d'autres tâches de
configuration. Si vous utilisez YaST, l'installation est simple : sélectionnez le paquetage
à installer et lancez l'installation. Ignorez la configuration du serveur FTP si aucun
serveur FTP anonyme ne doit être utilisé pour l'installation. Utilisez plutôt une connexion
FTP avec un nom d'utilisateur et un mot de passe valides. Vous souhaitez peut-être
créer un compte utilisateur uniquement pour cette tâche. Vous n'avez pas besoin de
démarrer le daemon FTP manuellement. Il peut être démarré par inetd si une connexion

54 Guide de déploiement
FTP est requise. Pour activer les nouveaux paramètres, entrez rcinetd restart
ou rcxinetd restart.

SUSE Linux Enterprise Server sur DVD


Le DVD1 de SUSE Linux Enterprise Server pour le système IBM System z contient
une image Linux amorçable pour les postes de travail Intel, ainsi qu'une image pour le
système System z.

Sur les postes de travail Intel, démarrez depuis ce DVD, répondez aux questions
concernant la langue et la configuration du clavier, puis sélectionnez Démarrer le
système de secours. Pour cette opération, 64 Mo minimum de mémoire vive sont requis.
Aucun espace disque n'est requis, car tout le système de secours réside dans la mémoire
vive du poste de travail. Cette approche nécessite que vous soyez familier avec Linux
et la mise en réseau car vous devez configurer manuellement la mise en réseau du poste
de travail.

Pour le System z, exécutez l'IPL de votre invité LPAR/VM depuis ce DVD, comme
décrit à la la section intitulée « Exécution d'un IPL à partir d'un DVD SCSI associé
FCP » (p. 61). Après avoir entré les paramètres de votre réseau, le système d'installation
considère le DVD comme la source des données d'installation. Puisque System z ne
peut pas avoir de terminal associé prenant en charge X11, choisissez entre une
installation VNC ou SSH. SSH fournit également une installation graphique par le
tunnelage de la connexion x via SSH grâce à ssh -X.

Utilisation d'un poste travail Microsoft Windows


Si un poste de travail Microsoft Windows est disponible sur votre réseau, utilisez cet
ordinateur pour mettre à disposition le support d'installation. Pour ce faire, le moyen
le plus simple est d'utiliser le protocole SMB, déjà inclus dans le système d'exploitation
Windows. Assurez-vous de cocher la case SMB over TCP/IP (SMB sur TCP/IP) pour
activer l'encapsulation de paquetages SMB dans les paquetages TCP/IP. Pour plus
d'informations, reportez-vous à l'aide en ligne de Windows ou à la documentation
Windows traitant de la mise en réseau. Vous pouvez également utiliser FTP. Un logiciel
tiers pour Windows est également requis dans ce cas.

Installation sur IBM System z 55


Avec un serveur SMB
Pour mettre à disposition le support d'installation avec le serveur SMB, insérez le DVD 1
de SUSE Linux Enterprise Server dans le lecteur de DVD du poste de travail Windows.
Créez ensuite un nouveau partage en utilisant la lettre du lecteur de DVD-ROM et
mettez-le à disposition de toutes les personnes sur le réseau.

ASTUCE : chemin d'installation SMB pour YaST

Pour plus d'informations sur la syntaxe du chemin d'installation pour YaST,


reportez-vous au fichier README situé dans le répertoire supérieur du DVD 1.

Avec un serveur NFS


Reportez-vous à la documentation fournie avec le produit tiers qui active les services
du serveur NFS pour votre poste de travail Windows. Le lecteur de DVD-ROM contenant
les DVD SUSE Linux Enterprise Server doit se trouver dans le chemin NFS disponible.

Avec un serveur FTP


Reportez-vous à la documentation fournie avec le produit tiers qui active les services
du serveur FTP sur votre poste de travail Windows. Le lecteur de DVD-ROM contenant
les DVD SUSE Linux Enterprise Server doit se trouver dans le chemin FTP disponible.

Le serveur FTP faisant partie de certaines versions de Microsoft Windows implémente


uniquement un sous-ensemble de la commande FTP définie et n'est pas adapté pour
fournir les données d'installation. Cependant, d'autres produits (tels que le serveur FTP
qui fait partie de Hummingbird Exceed ou WAR-FTPD) sont opérationnels.

Utilisation d'un lecteur de DVD SCSI associé à FCP


Après avoir exécuté un IPL depuis le DVD SCSI, comme décrit à la la section intitulée
« Chargement depuis un DVD associé à SCSI » (p. 51), le système d'installation utilise
le DVD comme support d'installation. Dans ce cas, vous n'avez pas besoin des supports
d'installation sur le serveur FTP, NFS ou SMB. Cependant, vous avez besoin des données
de configuration réseau pour votre SUSE Linux Enterprise Server car vous devez
configurer le réseau au cours de l'installation afin d'effectuer une installation graphique
avec VNC ou X via un tunnel SSH.

56 Guide de déploiement
4.2.2 Types d'installation
Cette section traite des étapes à exécuter pour installer SUSE Linux Enterprise Server
pour tous les modes d'installation et du mode de recherche des informations appropriées.
Une fois les préparations décrites dans les chapitres précédents effectuées, suivez la
présentation du mode d'installation souhaité pour installer SUSE Linux Enterprise
Server sur votre système.

Comme le mentionne la Section 4.2.1, « Mise à disposition des données d'installation »


(p. 53), il existe deux différents modes d'installation pour Linux sur les systèmes IBM
System z :

• Installation LPAR

• Installation z/VM

Procédure 4.1 Présentation de l'installation des partitions LPAR

1 Préparez les périphériques requis pour l'installation. Voir la section intitulée


« Installation LPAR » (p. 58).

2 Exécutez un IPL sur le système d'installation. Voir la section intitulée


« Installation LPAR » (p. 61).

3 Configurez le réseau. Voir Section 4.2.5, « Configuration réseau » (p. 67).

4 Connectez-vous au système d'installation de SUSE Linux Enterprise Server. Voir


Section 4.2.6, « Connexion au système d'installation de SUSE Linux Enterprise
Server » (p. 70).

5 Lancez l'installation avec YaST et exécutez un IPL sur le système installé. Voir
Chapitre 6, Installation avec YaST (p. 103).

Procédure 4.2 Présentation de l'installation z/VM

1 Préparez les périphériques requis pour l'installation. Voir la section intitulée


« Installation z/VM » (p. 59).

2 Exécutez un IPL sur le système d'installation. Voir la section intitulée


« Installation z/VM » (p. 63).

Installation sur IBM System z 57


3 Configurez le réseau. Voir la section intitulée « Installation z/VM » (p. 68).

4 Connectez-vous au système d'installation de SUSE Linux Enterprise Server. Voir


Section 4.2.6, « Connexion au système d'installation de SUSE Linux Enterprise
Server » (p. 70).

5 Lancez l'installation avec YaST et exécutez un IPL sur le système installé. Voir
Chapitre 6, Installation avec YaST (p. 103).

4.2.3 Préparez l'exécution de l'IPL sur le


système d'installation de SUSE Linux
Enterprise Server
Installation LPAR
Configurez le système IBM System z à démarrer dans ESA/S390 ou dans le seul mode
de Linux doté d'un profil d'activation approprié et d'IOCDS. Pour plus d'informations
sur cette procédure, reportez-vous à la documentation IBM.

IOCDS : Connexion et configuration des périphériques


Une installation de SUSE Linux Enterprise Server nécessite au moins deux
périphériques : un DASD et un périphérique de connexion réseau. Pour exécuter un
IPL à partir d'une bande, vous devez disposer d'un lecteur de bande. Les périphériques
sont configurés et connectés à un LPAR dans l'IOCDS (fichier de configuration des
entrées-sorties). Cet exemple définit un DASD, un périphérique réseau OSA-2 et un
lecteur de bande pour LPAR Z1. Pour plus d'informations sur la configuration de
l'IOCDS pour Linux, reportez-vous à la documentation matérielle IBM de votre machine.

58 Guide de déploiement
Exemple 4.4 Exemple d'IOCDS
CHPID PATH=(CSS(0),FD),PCHID=120,TYPE=FC
CHPID PATH=(CSS(0),FE),PCHID=320,TYPE=OSD
CHPID PATH=(CSS(0),10),PCHID=3A0,TYPE=CNC

CNTLUNIT CUNUMBR=FD00,PATH=((CSS(0),FD)),UNITADD=((00,1)),UNIT=2105
IODEVICE ADDRESS=(FD00,1),CUNUMBR=(FD00),UNIT=3390B,UNITADD=00

CNTLUNIT CUNUMBR=FE20,PATH=((CSS(0),FE)),UNIT=OSA
IODEVICE ADDRESS=(FE20,1),CUNUMBR=(FE20),UNIT=OSA
IODEVICE ADDRESS=(FEFE,1),CUNUMBR=(FE20),UNIT=OSAD

CNTLUNIT CUNUMBR=100A,PATH=((CSS(0),10)),UNIT=3480,UNITADD=((0A,1))
IODEVICE ADDRESS=(100A,1),CUNUMBR=(100A),UNIT=3480,UNITADD=00

Reportez-vous à la la section intitulée « Installation LPAR » (p. 61).

Installation z/VM
Ajout d'un invité Linux
Pour commencer, connectez et formatez un ou plusieurs DASD dans le système que
l'invité Linux doit utiliser dans z/VM. Créez ensuite un nouvel utilisateur dans z/VM.
Cet exemple illustre le répertoire pour un utilisateur LINUX1 avec le mot de passe
LINPWD, une mémoire de 256 Mo (pouvant atteindre 1024 Mo), une mémoire vive
étendue de 32 Mo (XSTORE), des minidisques (MDISK), deux unités centrales et un
périphérique OSA QDIO.

ASTUCE : Affectation de mémoire aux invités z/VM

Lorsque vous affectez de la mémoire à un invité z/VM, assurez-vous que la


taille de la mémoire est adaptée aux besoins de votre type d'installation
préférée. Reportez-vous à la la section intitulée « Prérequis système liés à la
mémoire » (p. 46). Pour définir la taille de la mémoire sur 512 Mo, utilisez la
commande CP DEFINE STORAGE 512M. À la fin de l'installation, réinitialisez
la taille de la mémoire vers la valeur souhaitée.

Installation sur IBM System z 59


Exemple 4.5 Configuration d'un répertoire z/VM
USER LINUX1 LINPWD 256M 1024M G
*____________________________________________
* LINUX1
*____________________________________________
* This VM Linux guest has two CPUs defined.

CPU 01 CPUID 111111


CPU 02 CPUID 111222
IPL CMS PARM AUTOCR
IUCV ANY
IUCV ALLOW
MACH ESA 10
OPTION MAINTCCW RMCHINFO
SHARE RELATIVE 2000
XSTORE 32M
CONSOLE 01C0 3270 A
SPOOL 000C 2540 READER *
SPOOL 000D 2540 PUNCH A
SPOOL 000E 3203 A
* OSA QDIO DEVICE DEFINITIONS
DEDICATE 9A0 9A0
DEDICATE 9A1 9A1
DEDICATE 9A2 9A2
*
LINK MAINT 0190 0190 RR
LINK MAINT 019E 019E RR
LINK MAINT 019D 019D RR
* MINIDISK DEFINITIONS
MDISK 201 3390 0001 0050 DASD40 MR ONE4ME TWO4ME THR4ME
MDISK 150 3390 0052 0200 DASD40 MR ONE4ME TWO4ME THR4ME
MDISK 151 3390 0253 2800 DASD40 MR ONE4ME TWO4ME THR4ME

Cet exemple utilise un minidisque 201 comme disque d'un invité. Le minidisque 150
avec 200 cylindres est le périphérique de commutation Linux. Le disque 151 avec
2 800 cylindres contient l'installation Linux.

A ce stade, ajoutez (en tant qu'utilisateur MAINT) l'invité au répertoire utilisateur avec
la commande DIRM FOR LINUX1 ADD. Saisissez le nom de l'invité (LINUX1) et
appuyez sur la touche F5. Configurez l'environnement de l'utilisateur avec :
DIRM DIRECT
DIRM USER WITHPASS

La dernière commande renvoie un numéro de fichier du lecteur. Ce numéro est requis


pour exécuter la commande suivante :
RECEIVE <number> USER DIRECT A (REPL)

60 Guide de déploiement
Assignez les répertoires à l'invité à l'aide de la commande DISKMAP USER DIRECT
A. Vous pouvez désormais vous loguer sur Invité en tant qu'utilisateur Linux1.

Si l'option dirmaint n'est pas disponible, reportez-vous à la documentation IBM


pour configurer cet utilisateur.

Reportez-vous à la la section intitulée « Installation z/VM » (p. 63).

4.2.4 Exécution d'un IPL sur le système


d'installation de SUSE Linux Enterprise
Server
Installation LPAR
Il existe différents moyens d'exécuter un IPL sur SUSE Linux Enterprise Server dans
un LPAR. La méthode recommandée est d'utiliser la fonction Load from CD-ROM or
server (Charger depuis un CD-ROM ou un serveur) de SE ou HMC.

Exécution d'un IPL à partir d'un DVD-ROM


Cochez le LPAR à installer, puis sélectionnez Load from CD-ROM or server (Charger
depuis un CD-ROM ou un serveur). Ne remplissez pas le champ relatif à l'emplacement
du fichier ou saisissez le chemin d'accès au répertoire racine du premier DVD-ROM,
puis sélectionnez Continuer. Dans la liste des options qui s'affiche, choisissez
l'emplacement par défaut. Operating system messages (Messages du système
d'exploitation) doit afficher les messages de démarrage du kernel.

Exécution d'un IPL à partir d'un DVD SCSI associé FCP


Vous pouvez utiliser la procédure LOAD en sélectionnant SCSI comme Type de
chargement pour exécuter un IPL à partir de SCSI. Entrez le WWPN (Worldwide port
name, Identifiant unique de port) et le LUN (Logical unit number, Identifiant d'unité
logique) fournis par votre pont ou stockage SCSI (16 chiffres — ne pas oublier les 0 à
droite). Le sélecteur du programme de démarrage doit être 2. Utilisez votre adaptateur
FCP comme Adresse de chargement et exécutez un IPL.

Installation sur IBM System z 61


Exécution d'un IPL à partir d'une bande associée ESCON ou
FICON
Si vous ne pouvez pas exécuter d'IPL à partir du DVD, créez une bande associée à un
canal à partir de laquelle vous exécutez un IPL sur l'image d'installation de SUSE Linux
Enterprise Server. Utilisez le bouton LOAD dans SE ou HMC avec l'adresse du
périphérique de bande comme adresse de chargement pour exécuter un IPL sur le
système d'installation de SUSE Linux Enterprise Server.

Il existe plusieurs façons de créer une bande sur laquelle un IPL peut être exécuté. Vous
pouvez par exemple copier les fichiers :
/boot/s390x/tapeipl.ikr
/boot/s390x/parmfile
/boot/s390x/initrd

comme fichiers binaires à partir du DVD 1 (par exemple, en utilisant le serveur FTP
depuis un poste de travail Linux)

Nommez-les
SLES11 IMAGE
SLES11 PARM
SLES11 INITRD

et écrivez-les sur une bande avec REXX comme dans l'exemple.

IMPORTANT : Transfert de fichiers binaires à l'aide du serveur FTP

Ne téléchargez pas les fichiers au format fixed 80. Enregistrez-les au format


fixed 1024. Utilisez la commande FTP locsite fix 1024.

62 Guide de déploiement
Exemple 4.6 Script REXX pour créer une bande sur laquelle exécuter un IPL
'REWIND 181'
'FILEDEF IN1 DISK' SLES11 IMAGE A
'FILEDEF IN2 DISK' SLES11 PARM A
'FILEDEF IN3 DISK' SLES11 INITRD A
'FILEDEF OUT TAP1 (RECFM F BLOCK 1024 LRECL 1024 PERM'
say 'Writing: ' left(file1,23)
'MOVEFILE IN1 OUT'
say 'Writing: ' left(file2,23)
'MOVEFILE IN2 OUT'
say 'Writing: ' left(file3,23)
'MOVEFILE IN3 OUT'
say 'Done.'
'REWIND 181'
exit

La bande de ce script est connectée au format 181. Ajustez le script en fonction de vos
besoins.

Installation z/VM
Cette section traite du système d'installation sur lequel exécuter un IPL pour installer
SUSE Linux Enterprise Server pour IBM System z sur un système z/VM.

Exécution d'un IPL à partir du lecteur z/VM


Vous avez besoin d'une bonne connexion TCP/IP et d'un programme client FTP dans
votre invité z/VM récemment défini pour transférer le système d'installation via FTP.
La configuration de TCP/IP pour z/VM ne sera pas abordée dans ce manuel. À ce
propos, reportez-vous à la documentation IBM appropriée.

Connectez-vous en tant qu'invité Linux z/VM pour exécuter un IPL. Mettez à disposition
le contenu du répertoire /boot/s390x sur le DVD 1 de SUSE Linux Enterprise
Server pour IBM System z au moyen du serveur FTP sur votre réseau. Depuis ce
répertoire, récupérez les fichiers vmrdr.ikr, initrd, parmfile et sles11
.exec. Transférez les fichiers avec une taille de blocs fixe de 80 caractères. Spécifiez
la taille en exécutant la commande FTP locsite fix 80. Il est important de copier
les fichiers vmrdr.ikr (kernel Linux) et initrd (image d'installation) comme
fichiers binaires. Pour cela, utilisez le mode de transfert binary. Les fichiers
parmfile et sles11.exec doivent être transférés en mode ASCII.

Installation sur IBM System z 63


L'exemple montre les étapes requises. Dans cet exemple, vous pouvez accéder aux
fichiers requis via le serveur FTP à l'adresse IP 192.168.0.3. Le login est lininst.
Ces informations peuvent varier selon le réseau.

64 Guide de déploiement
Exemple 4.7 Transfert de fichiers binaires via le serveur FTP
FTP 192.168.0.3
VM TCP/IP FTP Level 530
Connecting to 192.168.0.3, port 21
220 ftpserver FTP server (Version wu-2.4.2-academ[BETA-18](1)
Thu Feb 11 16:09:02 GMT 2010) ready.
USER
lininst
331 Password required for lininst
PASS
******
230 User lininst logged in.
Command:
binary
200 Type set to I
Command:
locsite fix 80
Command:
get /media/dvd1/boot/s390x/vmrdr.ikr sles11.image
200 PORT Command successful
150 Opening BINARY mode data connection for /media/dvd1/boot/s390x/vmrdr.ikr
(6757376 bytes)
226 Transfer complete.
6757376 bytes transferred in 8.826 seconds.
Transfer rate 766.70 Kbytes/sec.
Command:
get /media/dvd1/boot/s390x/initrd sles11.initrd
200 PORT Command successful
150 Opening BINARY mode data connection for /media/dvd1/boot/s390x/initrd
(12654815 bytes)
226 Transfer complete.
12194534 bytes transferred in 16.520 seconds.
Transfer rate 766.70 Kbytes/sec.
Command:
ascii
200 Type set to A
Command:
get /media/dvd1/boot/s390x/parmfile sles11.parmfile
150 Opening ASCII mode data connection for /media/dvd1/boot/s390x/parmfile
(71 bytes)
226 Transfer complete.
71 bytes transferred in 0.092 seconds.
Transfer rate 0.71 Kbytes/sec.
Command:
get /media/dvd1/boot/s390x/sles11.exec sles11.exec
150 Opening ASCII mode data connection for /media/dvd1/boot/s390x/sles11.exec
(891 bytes)
226 Transfer complete.
891 bytes transferred in 0.097 seconds.
Transfer rate 0.89 Kbytes/sec.
Command:
quit

Installation sur IBM System z 65


Utilisez le fichier sles11.exec de script REXX que vous venez de télécharger pour
exécuter un IPL sur le système d'installation Linux. Ce script charge le kernel, le fichier
parmfile et le disque virtuel initial dans le lecteur pour exécuter un IPL.

Exemple 4.8 SLES11 EXEC


/* REXX LOAD EXEC FOR SUSE LINUX S/390 VM GUESTS */
/* LOADS SUSE LINUX S/390 FILES INTO READER */
SAY ''
SAY 'LOADING SLES11 FILES INTO READER...'
'CP CLOSE RDR'
'PURGE RDR ALL'
'SPOOL PUNCH * RDR'
'PUNCH SLES11 IMAGE A (NOH'
'PUNCH SLES11 PARMFILE A (NOH'
'PUNCH SLES11 INITRD A (NOH'
'I 00C'

Grâce à ce script, vous pouvez exécuter un IPL sur le système d'installation de SUSE
Linux Enterprise Server à l'aide de la commande sles11. Le kernel Linux démarre
et imprime ses messages de démarrage.

Pour continuer l'installation, passez à la la section intitulée « Installation z/VM » (p. 68).

Exécution d'un IPL à partir d'un DVD SCSI associé FCP


Pour exécuter un IPL dans z/VM, préparez le processus IPL de SCSI en utilisant le
paramètre SET LOADDEV :
SET LOADDEV PORTNAME 200400E8 00D74E00 LUN 00020000 00000000 BOOT 2

Une fois le paramètre LOADDEV configuré avec les valeurs appropriées, exécutez un
IPL sur votre adaptateur FCP, par exemple :
IPL FC00

Pour continuer l'installation, passez à la la section intitulée « Installation z/VM » (p. 68).

Exécution d'un IPL à partir d'une bande associée ESCON ou


FICON
Si vous ne pouvez pas exécuter d'IPL à partir d'un lecteur z/VM, créez une bande
associée à un canal à partir de laquelle vous exécutez un IPL sur l'image d'installation
de SUSE Linux Enterprise Server. Pour plus d'instructions, reportez-vous à la la section
intitulée « Exécution d'un IPL à partir d'une bande associée ESCON ou FICON » (p. 62).

66 Guide de déploiement
Pour continuer l'installation, passez à la la section intitulée « Installation z/VM » (p. 68).

4.2.5 Configuration réseau


Patientez jusqu'à ce que le kernel ait terminé ses routines de démarrage. Si vous effectuez
une installation en mode basique ou dans un LPAR, ouvrez le menu Operating System
Messages (Messages du système d'exploitation) sur HMC ou SE.

Pour commencer, choisissez Démarrer l'installation ou le système dans le menu principal


linuxrc, puis Démarrer l'installation ou la mise à jour pour lancer le processus
d'installation. Sélectionnez Réseau comme support d'installation, puis sélectionnez le
type de protocole réseau sur lequel l'installation sera utilisée. La Section 4.2.1, « Mise
à disposition des données d'installation » (p. 53) décrit comment mettre à disposition
les données d'installation pour différents types de connexions réseau. Actuellement,
FTP, HTTP, NFS et SMB/CIFS (partage de fichiers Windows) sont pris en charge.

Configurez maintenant le périphérique réseau sur lequel recevoir les données


d'installation : OSA-2 ou OSA Express ou HiperSockets. Vous pouvez toujours utiliser
les adaptateurs réseau suivants bien qu'ils ne soient plus pris en charge : CTC, ESCON
et IUCV. Choisissez ensuite l'interface de bus CCW et le support physique (Ethernet).
Par conséquent, le pilote respectif est installé et les messages de kernel correspondants
s'affichent.

Lorsque vous poursuivez l'installation, linuxrc affiche une liste de canaux de lecture,
d'écriture et, si applicable, de données fonctionnels. Après avoir saisi les adresses pour
chaque canal, vous devrez peut-être également saisir des informations supplémentaires,
telles que le nom de port des cartes Ethernet OSA.

Ensuite, choisissez d'utiliser ou non la configuration automatique DHCP pour configurer


les paramètres de l'interface réseau. Etant donné que DHCP fonctionne uniquement sur
quelques périphériques et qu'il requiert des paramètres de configuration matérielle
spécifiques, il est préférable de cliquer sur NO (Non) à cet endroit. Lorsque vous cliquez
sur NO, vous êtes invité à indiquer les paramètres réseau du périphérique réseau
d'installation :

• L'adresse IP du système à installer

• Le masque de réseau correspondant

• L'adresse IP d'une passerelle pour accéder au serveur

Installation sur IBM System z 67


• L'adresse IP du serveur de noms de domaine (DNS)

Si vous utilisez une carte réseau OSA Express, vous êtes invité à indiquer un numéro
de port relatif. Cela a été ajouté pour permettre la prise en charge des nouveaux
périphériques réseau OSA Express 3 dotée de 2 ports. Si vous n'utilisez pas de
périphérique OSA Express 3, veuillez entrer 0. Les cartes OSA Express peuvent aussi
s'exécuter dans un mode de « prise en charge de la couche OSI de niveau 2 » ou utiliser
un mode commun plus ancien « couche de niveau 3 ». Le mode de la carte affecte tous
les systèmes qui partagent le périphérique, y compris les systèmes sur d'autres LPAR.
Si vous avez un doute, veuillez spécifier 2 pour assurer une compatibilité avec le mode
par défaut utilisé par les autres systèmes d'exploitation, comme z/VM et z/OS. Consultez
votre administrateur de matériel pour obtenir plus d'informations sur ces options.

Installation z/VM
Une fois que le kernel a terminé ses routines de démarrage, répondez à quelques
questions concernant la configuration du réseau. Sélectionnez tout d'abord le type de
connexion réseau à utiliser : OSA Express ou HiperSockets. Dans cet exemple
d'installation, OSA Express est utilisé.

Le système affiche une configuration OSA possible. Choisissez d'utiliser QDIO ou LCS
OSA. Ensuite, choisissez le support physique que vous souhaitez utiliser, puis saisissez
les adresses de périphériques. Si vous préférez une autre configuration, saisissez l'adresse
du périphérique du canal de lecture OSA (0.0.0700 dans cet exemple), puis celle du
canal d'écriture OSA (0.0.0701) et celle du canal de contrôle OSA (0.0.0702). Une fois
les canaux saisis, insérez le nom du port auquel la carte OSA est connectée.

SUSE Linux Enterprise Server tente désormais de charger le module réseau en créant
une ligne de paramètre avec les informations fournies et en affichant tous les modules
chargés. Le chargement a été exécuté avec succès si vous obtenez des résultats de ce
type :

68 Guide de déploiement
Exemple 4.9 Paramètres du pilote de périphérique réseau
(portname YSW2)
(Port 0)
qdio: 0.0.0702 OSA on SC 3 using AI:1 QEBSM:0 PCI:1 TDD:1 SIGA:RW AO
qeth.736dae: 0.0.0700: Device is a Guest LAN QDIO card (level: V540)
with link type GuestLAN QDIO (portname: YSW2)
qeth.47953b: 0.0.0700: Hardware IP fragmentation not supported on eth0
qeth.066069: 0.0.0700: Inbound source MAC-address not supported on eth0
qeth.d7fdb4: 0.0.0700: VLAN enabled
qeth.e90c78: 0.0.0700: Multicast enabled
qeth.5a9d02: 0.0.0700: IPV6 enabled
qeth.184d8a: 0.0.0700: Broadcast enabled
qeth.dac2aa: 0.0.0700: Using SW checksumming on eth0.
qeth.9c4c89: 0.0.0700: Outbound TSO not supported on eth0

Ensuite, saisissez votre adresse IP, le masque de réseau et la passerelle par défaut. Pour
effectuer une installation sur iucv ou ctc, entrez des informations supplémentaires,
comme l'adresse pair (pour un adaptateur poste à poste) ou le nom du port.

Pour finir, saisissez l'adresse IP du serveur DNS et la taille de la MTU. La taille de la


MTU doit toujours correspondre à celle utilisée par le réseau auquel vous vous connectez.

Un résumé s'affiche ensuite. Confirmez que votre entrée est correcte. Avant le démarrage
du réseau, saisissez un mot de passe valide uniquement lors de l'installation. Après
avoir exécuté un IPL sur le système installé, saisissez le mot de passe racine real.

Une fois tous les paramètres de base configurés, le réseau démarre. Vérifiez la sortie
de ifconfig qui devrait contenir deux entrées : une connexion de bouclage (lo) et une
connexion (eth0, ctc0, escon0, iucv0 ou hsi0) avec les paramètres adéquats.

Exemple 4.10 Exemple de fichier ifconfig


/sbin/ifconfig eth0 :
Link encap:Ethernet HWaddr 02:00:01:00:00:27
inet addr:192.168.0.1 Bcast:192.168.0.255 Mask:255.255.255.0
inet6 addr: fe80::200:100:100:27/64 Scope:Link
UP BROADCAST RUNNING MULTICAST MTU:1492 Metric:1
RX packets:0 errors:0 dropped:0 overruns:0 frame:0
TX packets:0 errors:0 dropped:0 overruns:0 carrier:0
collisions:0 txqueuelen:1000
RX bytes:0 (0.0 Mb) TX bytes:0 (0.0 Mb)

Installation sur IBM System z 69


4.2.6 Connexion au système d'installation
de SUSE Linux Enterprise Server
Après avoir configuré votre connexion réseau, linuxrc demande les détails de la source
d'installation choisis précédemment lors du processus, comme l'adresse IP du serveur
et le répertoire dans lequel se trouvent les données.

Pour finir, linuxrc souhaite connaître le type d'affichage que vous souhaitez utiliser
pour contrôler la procédure d'installation. Vous pouvez choisir parmi X11 (système
X Window), VNC (protocole Virtual Network Computing) et SSH (mode texte ou
installation X11 via un shell sécurisé).

Lancement de l'installation pour VNC


1 Une fois que l'option d'installation VNC a été choisie, le serveur VNC démarre.
Une brève information affichée dans la console fournit des informations sur
l'adresse IP et le numéro d'affichage requis pour une connexion à l'aide de
vncviewer. Une URL est également indiquée à cet endroit pour accéder au
navigateur Java et vous connecter au système d'installation.

2 Démarrez une application client VNC sur votre système client. Utilisez vncviewer
ou le client Java VNC et un navigateur Web Java.

3 Saisissez l'adresse IP et le numéro d'affichage du système d'installation de SUSE


Linux Enterprise Server lorsque vous y êtes invité.

Si vous vous connectez via un navigateur Java, saisissez une URL contenant
l'adresse IP du système d'installation et le numéro de port approprié au format :
http://<IP address of installation system>:5801/

4 Une fois la connexion établie, démarrez l'installation de SUSE Linux Enterprise


Server avec YaST.

70 Guide de déploiement
Lancement de l'installation pour le système X
Window
IMPORTANT : Mécanisme d'authentification X

L'installation directe avec le système X Window repose sur un mécanisme


d'authentification primitif basé sur des noms d'hôte. Ce mécanisme est désactivé
sur les versions courantes de SUSE Linux Enterprise Server. Il est préférable de
procéder à une installation avec SSH ou VNC.

1 Assurez-vous que le serveur X permet au client (le système installé) de se


connecter. Définissez la variable
DISPLAYMANAGER_XSERVER_TCP_PORT_6000_OPEN="yes" dans le
fichier /etc/sysconfig/displaymanager. Ensuite, redémarrez le
serveur X et permettez la connexion du client au serveur à l'aide de xhost
<client IP address>.

2 À l'invite du système d'installation, saisissez l'adresse IP de la machine exécutant


le serveur X.

3 Patientez jusqu'à ce que YaST s'ouvre, puis démarrez l'installation.

Lancement de l'installation pour SSH


Pour se connecter à un système d'installation avec le nom earth en utilisant SSH, exécutez
ssh -X earth. Si votre poste de travail s'exécute sur Microsoft Windows, utilisez
le client ssh et telnet et l'émulateur de terminal Putty, disponible sur le site http://
www.chiark.greenend.org.uk/~sgtatham/putty/. Choisissez Enable
X11 forwarding (Activer le réacheminement X11) dans le terminal putty sous Connexion
> SSH > X11.

Une invite de connexion apparaît. Saisissez root et connectez-vous en saisissant votre


mot de passe. Saisissez la commande yast2 pour démarrer YaST.

Passez à la description détaillée de la procédure d'installation qui se trouve au Chapitre 6,


Installation avec YaST (p. 103).

Installation sur IBM System z 71


4.3 Types de connexion réseau
SUSE Linux Enterprise Server pour IBM System z inclut des pilotes réseau pour les
périphériques OSA (Ethernet et Gigabit Ethernet) et HiperSockets. Ce chapitre traite
de la configuration dans le système d'installation de SUSE Linux Enterprise Server.

AVERTISSEMENT : les interfaces CTC, ESCON et IUCV ne sont plus prises


en charge.

Les interfaces CTC, ESCON et IUCV ne sont plus officiellement prises en charge.
Pour des raisons de compatibilité, vous pouvez encore utiliser ces interfaces.
Toutefois, à partir de la prochaine édition de SUSE Linux Enterprise Server,
elles ne seront plus prises en charge.

4.3.1 HiperSockets
Sélectionnez votre périphérique dans la liste des périphériques réseau. Puis, saisissez
les numéros de canaux de lecture (0.0.700 par exemple), d'écriture (0.0.701 par exemple)
et de données (0.0.702 par exemple) du périphérique réseau.

72 Guide de déploiement
Exemple 4.11 Types de connexion réseau pris en charge et paramètres des pilotes
Choose the network device.

1) IBM parallel CTC Adapter (0.0.0600)


2) IBM parallel CTC Adapter (0.0.0602)
3) IBM parallel CTC Adapter (0.0.0604)
4) IBM Hipersocket (0.0.0700)
5) IBM Hipersocket (0.0.0701)
6) IBM Hipersocket (0.0.0702)
7) IBM OSA Express Network card (0.0.050c)
8) IBM OSA Express Network card (0.0.050d)
9) IBM OSA Express Network card (0.0.050e)
10) IBM OSA Express Network card (0.0.f401)
11) IBM OSA Express Network card (0.0.f400)
12) IBM OSA Express Network card (0.0.f402)
13) IBM IUCV

> 4

Device address for read channel [0.0.700]


>[0.0.700]

Device address for write channel


> 0.0.701

Device address for data channel


> 0.0.702

Choisissez une configuration manuelle, puis entrez l'adresse IP, le masque de réseau,
l'adresse de diffusion, l'adresse IP de la passerelle et la liste de recherche du serveur
DNS.

Installation sur IBM System z 73


Exemple 4.12 Nom du périphérique réseau
Automatic configuration via DHCP?

1) Yes
2) No

> 2

Enter your IP address


> 192.168.0.20

Enter your netmask. For a normal class C network, this is usually


255.255.255.0 [255.255.255.0]
> 255.255.255.0

Enter the IP address of the gateway. Leave empty if you don't need one
> 192.168.0.1

Enter your search domains, separated by a space:


> example.com

4.3.2 Gigabit Ethernet avec le module qeth


Sélectionnez une Carte réseau IBM OSA Express dans la liste des
périphériques réseau, puis 1 pour Ethernet. Lorsque vous y êtes invité, saisissez les
numéros des canaux de lecture, d'écriture et de données du périphérique réseau, par
exemple 0.0.0600, 0.0.0601 et 0.0.0602, ainsi que le nom du port, le cas
échéant. Choisissez si vous souhaitez activer la prise en charge de la couche OSI de
niveau 2.

74 Guide de déploiement
Exemple 4.13 Paramètres du pilote de périphérique réseau
Detecting and loading network drivers
netiucv.8db02b: driver initialized

Choose the network device.


1) IBM OSA Express Network card (0.0.09a0)
2) IBM OSA Express Network card (0.0.09a1)
3) IBM OSA Express Network card (0.0.09a2)
4) IBM OSA Express Network card (0.0.0600)
5) IBM OSA Express Network card (0.0.0601)
6) IBM OSA Express Network card (0.0.0602)
7) IBM IUCV

> 4

Please choose the physical medium.


1) Ethernet
2) Token Ring

> 1

Enter the relative port number


> 0

Device address for read channel


[0.0.0600]> 0.0.0600

Device address for write channel


> 0.0.0601

Device address for data channel


> 0.0.0602

Portname to use
> DT70

Enable OSI Layer 2 support?


1) Yes
2) No

> 2

Ignorez ensuite la configuration DHCP et saisissez l'adresse IP et le masque de réseau.


Entrez maintenant l'adresse IP de la passerelle (le cas échéant), le ou les domaines de
recherche et l'adresse IP du serveur DNS.

Installation sur IBM System z 75


Exemple 4.14 Configuration réseau
Automatic configuration via DHCP?

1) Yes
2) No

> 2

Enter your IPv4 address.


Example: 192.168.5.77/24
> 192.168.0.20

Enter your netmask. For a normal class C network, this is usually


255.255.255.0
[255.255.255.0]> 255.255.255.0

Enter the IP address of the gateway. Leave empty if you don't need one
> 192.168.0.2

Enter your search domains, separated by a space:


> example.net

Enter the IP address of your name server. Leave empty or enter "+++" if you
don't need one
> 192.168.0.1

4.4 Fichier parmfile — Automatisation


de la configuration du système
Vous pouvez en partie automatiser le processus d'installation en spécifiant les paramètres
déterminants dans le fichier parmfile. Le fichier parmfile contient toutes les
données requises pour la configuration réseau et la configuration DASD. Il peut en
outre être utilisé pour configurer la méthode de connexion au système d'installation de
SUSE Linux Enterprise Server et l'instance de YaST exécutée ici. L'intervention de
l'utilisateur se limite donc à l'installation de YaST à l'aide des boîtes de dialogue YaST.

Vous pouvez transférer les paramètres suivants à la routine d'installation. Ils sont alors
considérés comme des valeurs par défaut pour l'installation. Toutes les adresses IP, les
noms de serveurs et les valeurs numériques ne sont que des exemples. Remplacez ces
valeurs par celles dont vous avez besoin dans votre scénario d'installation.

Le nombre de lignes dans le fichier parmfile est limité à 10. Spécifiez plusieurs
paramètres par ligne. Les noms de ces paramètres ne tiennent pas compte des majuscules

76 Guide de déploiement
et des minuscules. Séparez les paramètres par des espaces. Vous pouvez spécifier les
paramètres dans n'importe quel ordre. Conservez toujours la chaîne
PARAMETER=value sur la même ligne. Par exemple :
Hostname=s390zvm01.suse.de HostIP=10.11.134.65

ASTUCE : utilisation de IPv6 au cours de l'installation

Par défaut, vous ne pouvez assigner à votre machine que des adresses réseau
IPv4. Pour activer IPv6 au cours de l'installation, entrez l'un des paramètres
suivants lors de l'invite de démarrage : ipv6=1 (accepter IPv4 et IPv6) ou
ipv6only=1 (n'accepter que IPv6).

Certains paramètres figurant ci-dessous sont requis. S'ils sont manquants, le processus
automatique s'interrompt et vous êtes invité à saisir manuellement la valeur.

4.4.1 Paramètres généraux


AutoYaST=<URL> Manual=0
Le paramètre AutoYaST indique l'emplacement du fichier de contrôle autoinst
.xml pour l'installation automatique. Le paramètre Manuel contrôle si les autres
paramètres sont uniquement des valeurs par défaut qui doivent être approuvées par
l'utilisateur. Définissez ce paramètre sur 0 si toutes les valeurs doivent être acceptées
et si vous voulez qu'aucune question ne soit poser. Le fait de définir le paramètre
AutoYaST entraîne la définition du paramètre Manual sur 0.

Info=<URL>
Indique l'emplacement d'un fichier à partir duquel il est possible de lire plus
d'options. Cela permet d'ignorer la limite de 10 lignes (et de 80 caractères par ligne
sous z/VM) dans le fichier parmfile. Plus d'informations sur le fichier Info sont
disponibles à la Section 21.1.5, « Création du fichier info » (p. 348). Puisque le
fichier Info n'est accessible que par le réseau sur System z, vous ne pouvez pas
l'utiliser pour spécifier les options requises à la configuration du réseau, c'est-à-dire
les options décrites dans la Section 4.4.2, « Configuration de l'interface réseau »
(p. 78). Par ailleurs, les options spécifiques à linuxrc, comme l'option de débogage,
doivent être spécifiées dans le fichier parmfile pour être prises en compte.

Installation sur IBM System z 77


ASTUCE : Création d'un fichier avec les informations sur l'auto-installation

À la toute fin de l'installation d'un système, vous pouvez cocher Cloner ce


système pour Autoyast. Cela crée un profil prêt à l'emploi tel que /root/
autoinst.xml pouvant être utilisé pour créer des clones de cette installation
particulière. Pour créer un fichier d'auto-installation de toutes pièces ou pour
en modifier un, utilisez le module YaST Installation automatique. Pour plus
d'informations sur AutoYaST, reportez-vous au Chapitre 21, Installation
automatisée (p. 339).

4.4.2 Configuration de l'interface réseau


IMPORTANT : Configuration de l'interface réseau

Les paramètres évoqués dans cette section s'appliquent uniquement à l'interface


réseau utilisée lors de l'installation. Configurez des interfaces réseau
supplémentaires dans le système installé en suivant les instructions de la
section « Configuring a Network Connection Manually » (Chapitre 18, Basic
Networking, ↑Administration Guide (Guide d'administration)).

Hostname=zseries.example.com
Entrez le nom d'hôte complet.

Domain=example.com
Chemin de recherche du domaine pour DNS. Cela vous permet d'utiliser des noms
d'hôtes plus courts à la place des noms d'hôtes complets.

HostIP=192.168.1.2
Saisissez l'adresse IP de l'interface à configurer.

Gateway=192.168.1.3
Spécifiez la passerelle à utiliser.

Nameserver=192.168.1.4
Spécifiez le serveur DNS responsable.

78 Guide de déploiement
InstNetDev=osa
Saisissez le type d'interface à configurer. osa, hsi. ctc, escon et iucv sont
des valeurs possibles. (Les CTC, ESCON et IUCV ne sont plus officiellement prises
en charge).

Pour les interfaces de type hsi et osa, spécifiez un maque réseau approprié et
une adresse de diffusion facultative :
Netmask=255.255.255.0
Broadcast=192.168.255.255

Pour les interfaces de type ctc, escon et iucv (les interfaces CTC, ESCON et
IUCV n'étant plus officiellement prises en charge), saisissez l'adresse IP du pair :
Pointopoint=192.168.55.20

OsaInterface=<lcs|qdio> OsaMedium=<eth|tr>
Pour les périphériques réseau osa, spécifiez l'interface hôte (qdio ou lcs) et le
support physique (eth pour Ethernet ou tr pour Token Ring, Anneau à jeton).

Layer2=<0|1>
Pour les périphériques Ethernet QDIO osa et hsi, spécifiez si vous souhaitez
activer ou non la prise en charge de la couche OSI niveau 2.

OSAHWAddr=02-00-65-00-01-09
Pour les périphériques Ethernet QDIO osa prenant en charge la couche 2, spécifiez
l'adresse MAC manuelle. Notez que cette adresse diffère de l'adresse HW, qui
contient l'adresse MAC par défaut détectée par linuxrc.

PortNo=<0|1>
Pour les périphériques réseau osa, spécifiez le numéro de port, à condition que le
périphérique prenne en charge cette fonction). La valeur par défaut est 0.

Chaque interface requiert des options de configuration spécifiques :

• Interfaces ctc et escon (les interfaces CTC et ESCON n'étant plus officiellement
prises en charge) :
ReadChannel=0.0.0424
WriteChannel=0.0.0425

Installation sur IBM System z 79


ReadChannel indique le canal de lecture à utiliser. WriteChannel correspond
au canal d'écriture.

• Pour l'interface ctc (qui n'est plus officiellement prise en charge), indiquez le
protocole à utiliser pour cette interface :
CTCProtocol=<0/1/2>

Les entrées correctes sont les suivantes :

0 Mode compatibilité, également pour les pairs non Linux autres


que OS/390 et z/OS (mode par défaut)

1 Mode étendu

2 Mode compatibilité avec OS/390 et z/OS

• Type de périphérique réseau osa avec interface lcs :


ReadChannel=0.0.0124
Portname=1

ReadChannel représente le numéro de canal utilisé dans cette configuration.


Pour dériver un deuxième numéro de port à partir de ce numéro, ajoutez un numéro
à ReadChannel. Portnumber est utilisé pour spécifier le port associé.

• Interface iucv :
IUCVPeer=PARTNER

Entrez le nom de la machine du pair.

• Type de périphérique réseau osa avec interface qdio pour OSA-Express Gigabit
Ethernet et OSA-Express High-speed Token Ring :
ReadChannel=0.0.0524
WriteChannel=0.0.0525
DataChannel=0.0.0526
Portname=FEF400

Pour ReadChannel, saisissez le numéro du canal de lecture. Pour


WriteChannel, saisissez le numéro du canal d'écriture. DataChannel spécifie

80 Guide de déploiement
le canal de données. Pour Portname, saisissez un nom de port approprié. Assurez-
vous que le canal de lecture porte un numéro de périphérique égal.

• Interface hsi pour HiperSockets et LAN invités VM :


ReadChannel=0.0.0624
WriteChannel=0.0.0625
DataChannel=0.0.0626

Pour ReadChannel, saisissez le numéro du canal de lecture approprié. Pour


WriteChannel et DataChannel, saisissez les numéros des canaux d'écriture
et de données.

4.4.3 Spécification de la source


d'installation et de l'interface YaST
Install=nfs://server/directory/DVD1/
Indiquez l'emplacement de la source d'installation à utiliser. nfs, smb
(Samba/CIFS), ftp et http sont des protocoles possibles.

Si une URL ftp ou smb est indiquée, spécifiez le nom d'utilisateur et le mot de
passe avec l'URL. Ces paramètres sont facultatifs et un login anonyme ou invité
est supposé si ces paramètres ne sont pas indiqués.
Install=ftp://user:password@server/directory/DVD1/

Dans le cas d'une installation Samba ou CIFS, vous pouvez également spécifier le
domaine à utiliser :
Install=smb://workdomain;user:password@server/directory/DVD1/

UseSSH=1 UseVNC=1 Display_IP=192.168.42.42


Selon le paramètre que vous avez spécifié, un serveur X distant, SSH ou VNC sera
utilisé pour l'installation. UseSSH active l'installation SSH, UseVNC démarre un
serveur VNC sur la machine d'installation et Display_IP entraîne une tentative
de connexion de la part du système d'installation à un serveur X à l'adresse indiquée.
Un seul de ces paramètres doit être défini à la fois.

Installation sur IBM System z 81


IMPORTANT : Mécanisme d'authentification X

L'installation directe avec le système X Window repose sur un mécanisme


d'authentification primitif basé sur des noms d'hôte. Ce mécanisme est
désactivé sur les versions courantes de SUSE Linux Enterprise Server. Il est
préférable de procéder à une installation avec SSH ou VNC.

Pour permettre une connexion entre YaST et le serveur X distant, exécutez


xhost <Adresse IP> avec l'adresse de la machine d'installation sur la machine
distante.

Pour VNC, indiquez un mot de passe composé de 6 à 8 caractères pour l'installation :


VNCPassword=<a password>

Pour SSH, indiquez un mot de passe composé de 6 à 8 caractères pour l'installation :


SSHPassword=<a password>

4.4.4 Exemple des fichiers Parmfile


Pour une installation automatique avec AutoYaST dans une partition LPAR, il est
préférable que le fichier parmfile ne contienne qu'une longue ligne. Si, pour une question
de lisibilité, plusieurs lignes sont souhaitées, utilisez des caractères blancs au début et
à la fin de chaque ligne. Le nombre maximum de lignes dans un fichier parmfile est de
10.

Pour recevoir les messages d'erreur potentiels sur la console, utilisez


linuxrclog=/dev/console

Exemple 4.15 Fichier parmfile pour une installation avec NFS, VNC et IUCV et
AutoYaST avec HTTP
ramdisk_size=131072 root=/dev/ram1 ro init=/linuxrc TERM=dumb
instnetdev=iucv iucvpeer=ROUTER01 pointopoint=192.168.0.1
hostip=192.168.0.2
nameserver=192.168.0.3
install=nfs://192.168.0.4/SLES/SLES-11-s390x/DVD1
autoyast=http://192.168.0.5/autoinst.xml
linuxrclog=/dev/console usevnc=1
vncpassword=testin

82 Guide de déploiement
Exemple 4.16 Fichier parmfile pour une installation avec NFS, SSH et HSI et
AutoYaST avec NFS
ramdisk_size=131072 root=/dev/ram1 ro init=/linuxrc TERM=dumb
AutoYast=nfs://192.168.1.1/autoinst/s390.xml
Hostname=zseries.example.com HostIP=192.168.1.2
Gateway=192.168.1.3 Nameserver=192.168.1.4
InstNetDev=hsi layer2=0
Netmask=255.255.255.128 Broadcast=192.168.1.255
readchannel=0.0.702c writechannel=0.0.702d datachannel=0.0.702e
install=nfs://192.168.1.5/SLES-11-s390x/DVD1/
UseSSH=1 SSHPassword=testing linuxrclog=/dev/console

4.5 Utilisation de l'émulateur de


terminal vt220
Des niveaux MicroCode récents permettent d'utiliser un émulateur de terminal vt220
intégré en plus du terminal de mode ligne standard. Le terminal vt220 est connecté à
/dev/ttyS1. Le terminal de mode ligne est connecté à /dev/ttyS0. Si l'émulation
vt220 est disponible, une icône pour la console ASCII vt220 intégrée apparaît en regard
de l'icône pour la console 3215 sur HMC/SE.

Pour activer la prise en charge vt220 sur votre machine, définissez /etc/inittab
en tant qu'utilisateur root. Recherchez la ligne suivante et supprimez le signe # d'en-
tête :
#2:2345:respawn:/sbin/mingetty --noclear /dev/ttyS1 xterm

Enregistrez le fichier et exécutez la commande telinit q pour transférer les


modifications apportées à /etc/inittab à init. Le terminal vt220 est ensuite prêt
à l'emploi. Si ce n'est pas le cas, appuyez sur Entrée au niveau du terminal jusqu'à ce
que l'invite de connexion apparaisse.

Assurez-vous de ne pas appliquer les modifications ci-dessus à un système ne prenant


pas en charge les émulateurs de terminal vt220. Sinon, vous risquez de ne pas pouvoir
vous connecter à ce système et le message suivant s'affichera :
INIT respawning too fast, disabled for 5 minutes.

Installation sur IBM System z 83


Pour rediriger les messages du kernel au moment du démarrage de la console du système
vers le terminal vt220, ajoutez les entrées suivantes à la ligne parameters dans
/etc/zipl.conf :
console=ttyS0 console=ttyS1

La ligne parameters générée ressemble à l'exemple suivant :


parameters = "root=/dev/dasda2 TERM=dumb console=ttyS0 console=ttyS1"

Enregistrez les modifications dans le fichier /etc/zipl.conf, exécutez la commande


zipl et redémarrez le système.

4.6 Informations détaillées sur les


systèmes IBM System z
IBM a publié un certain nombre de documents très intéressants sur les plates-formes
System z. Vous pouvez les consulter à l'adresse http://www.redbooks.ibm
.com.

4.6.1 IBM System z avec SUSE Linux


Enterprise Server
Pour obtenir une documentation technique détaillée sur les kernels et les applications
sur des plates-formes IBM System z avec SUSE Linux Enterprise Server rendez-vous
à l'adresse suivante :

• http://www.ibm.com/developerworks/linux/linux390/
documentation_novell_suse.html

4.6.2 Matériel
Pour obtenir un aperçu des informations techniques de certains systèmes, reportez-vous
aux ouvrages suivants :

84 Guide de déploiement
• IBM System z10 Enterprise Class Technical Introduction (Introduction aux
caractéristiques techniques d'IBM System z10 Enterprise Class) (SG24-7515)

• IBM System z9 Business Class Technical Introduction (Introduction aux


caractéristiques techniques d'IBM System z9 Business Class) (SG24-7241)

• IBM eServer zSeries 990 Technical Introduction (Introduction technique à IBM


eServer zSeries 990) (SG24-6863)

• IBM eServer zSeries 900: Technical Guide (Guide des caractéristiques techniques
d'IBM eServer zSeries 990) (SG24-5975)

• Linux on zSeries Fibre Channel Protocol Implementation Guide (Guide de mise


en œuvre du protocole Fibre Channel pour Linux sur zSeries) (SG24-6344)

4.6.3 General Documents about Linux on


IBM System z (Documentation
générale sur Linux sur les systèmes
IBM System z)
Vous trouverez des informations générales sur Linux sur les systèmes IBM System z
dans les documents suivants :

• Linux on IBM eServer zSeries and S/390: ISP and ASP Solutions (Linux sur les
systèmes IBM eServer zSeries et S/390 : Solutions FAI et FAH) (SG24-6299)

Ces documents ne reflètent peut-être pas l'état courant de Linux, mais les principes du
déploiement Linux décrits à cet endroit restent justes.

4.6.4 Problèmes techniques sur Linux sur les


systèmes IBM System z
Pour plus d'informations techniques sur le kernel Linux et ses domaines d'application,
reportez-vous aux documents suivants. Pour obtenir des versions mises à jour de ces
documents, reportez-vous au site http://www.ibm.com/developerworks/
linux/linux390/index.html.

Installation sur IBM System z 85


• Linux on System z Device Drivers, Features, and Commands (Linux pour pilotes
de périphériques System z, fonctionnalités et commandes)

• Complément à l'interface d'application binaire zSeries ELF

• Linux on System z Device Drivers, Using the Dump Tools (Linux pour pilotes de
périphériques System z, utilisation des outils de vidage)

• IBM System z9-109 Technical Introduction (Introduction aux caractéristiques


techniques d'IBM System z9-109) (SG26-6669)

• IBM System z10 Enterprise Class Technical Guide (Guide des caractéristiques
techniques d'IBM System z10 Enterprise Class) (SG24-7516)

Vous pouvez également consulter le site http://www.redbooks.ibm.com pour


obtenir le Livre rouge sur le déploiement des applications Linux.

• Linux on IBM eServer zSeries and S/390: Application Development (Linux sur les
systèmes IBM eServer zSeries et S/390 : Développement des Applications) (SG24-
6807)

4.6.5 Configuration avancée sur Linux sur


les systèmes IBM System z
Reportez-vous aux Redbook, Redpaper et liens suivants pour obtenir des scénarios IBM
System z plus complexes :

• Linux on IBM eServer zSeries and S/390: Large Scale Deployment (Linux sur les
systèmes IBM eServer zSeries et S/390 : Déploiement à grande échelle) (SG24-
6824)

• Linux on IBM eServer zSeries and S/390: Performance Measuring and Tuning
(Linux sur les systèmes IBM eServer zSeries et S/390 : Mesure et Ajustement des
Performances) (SG24-6926)

• Linux with zSeries and ESS: Essentials (Linux avec zSeries et ESS : Les bases
essentielles) (SG24-7025)

86 Guide de déploiement
• IBM TotalStorage Enterprise Storage Server Implementing ESS Copy Services
with IBM eServer zSeries (IBM TotalStorage Enterprise Storage Server avec ESS
Copy Services sur IBM eServer zSeries) (SG24-5680)

• Linux on IBM zSeries and S/390: High Availability for z/VM and Linux (Linux
sur les systèmes IBM zSeries et S/390 : Haute disponibilité pour z/VM et Linux)
(REDP-0220)

• Gestion et planification des segments enregistrés

http://publibz.boulder.ibm.com/epubs/pdf/hcsg4a00.pdf

• Linux on System z documentation for « Development stream » (Linux avec une


documentation sur les systèmes System z pour le « Flux de développement »)

http://www.ibm.com/developerworks/linux/linux390/
development_documentation.html

Installation sur IBM System z 87


Partie II. Déploiement manuel
Stratégies de déploiement
Plusieurs méthodes permettent de déployer SUSE Linux Enterprise Server. Vous pouvez
5
choisir entre différentes approches qui vont d'une installation locale à l'aide d'un support
physique ou d'un serveur d'installation réseau au déploiement en masse à l'aide d'une
technique d'installation automatisée, commandée à distance et hautement personnalisée.
Sélectionnez la méthode qui répond à vos besoins.

5.1 Déploiement pour dix postes de


travail au maximum
Si vous déployez SUSE Linux Enterprise Server sur un à dix postes de travail, la méthode
la plus simple et la plus facile réside dans l'installation manuelle classique, décrite à la
Chapitre 6, Installation avec YaST (p. 103). L'installation manuelle peut s'effectuer de
plusieurs manières selon vos besoins :

Installation à partir du support de SUSE Linux Enterprise Server (p. 92)


Envisagez cette approche si vous voulez installer un poste de travail unique non
connecté.

Installation à partir d'un serveur réseau en utilisant SLP (p. 92)


Envisagez cette approche si vous avez un poste de travail unique ou un petit nombre
de postes de travail et si un serveur d'installation réseau annoncé via SLP est
disponible.

Stratégies de déploiement 91
Installation à partir d'un serveur réseau (p. 93)
Envisagez cette approche si vous avez un poste de travail unique ou un petit nombre
de postes de travail et si un serveur d'installation réseau est disponible.

Tableau 5.1 Installation à partir du support de SUSE Linux Enterprise Server

Source d'installation Kit de supports de SUSE Linux Enterprise Server

Tâches nécessitant • Insertion du support d'installation


l'intervention manuelle
• Démarrage de la cible d'installation

• Changement du support

• Détermination de l'étendue d'installation de YaST

• Configuration du système avec le système YaST

Tâches contrôlées à distance Aucun

Détails Installation à partir du support de SUSE Linux


Enterprise Server (p. 103)

Tableau 5.2 Installation à partir d'un serveur réseau en utilisant SLP

Source d'installation Serveur d'installation réseau contenant le support


d'installation de SUSE Linux Enterprise Server

Tâches nécessitant • Insertion du disque de démarrage


l'intervention manuelle
• Démarrage de la cible d'installation

• Détermination de l'étendue d'installation de YaST

• Configuration du système avec YaST

Tâches contrôlées à Aucune, mais cette méthode peut être combinée avec
distance VNC

92 Guide de déploiement
Détails Section 6.1.1, « Installation à partir d'un serveur réseau
en utilisant SLP » (p. 105)

Tableau 5.3 Installation à partir d'un serveur réseau

Source d'installation Serveur d'installation réseau contenant le support


d'installation de SUSE Linux Enterprise Server

Tâches nécessitant • Insertion du disque de démarrage


l'intervention manuelle
• Fourniture d'options de démarrage

• Démarrage de la cible d'installation

• Détermination de l'étendue d'installation de YaST

• Configuration du système avec YaST

Tâches contrôlées à Aucune, mais cette méthode peut être combinée avec
distance VNC

Détails Section 6.1.2, « Installation depuis une source réseau


sans SLP » (p. 105)

5.2 Déploiement pour 100 postes de


travail au maximum
Avec le nombre croissant de postes de travail à installer, vous ne souhaitez certainement
pas installer et configurer chaque poste manuellement. Il existe un grand nombre
d'approches automatisées ou semi-automatisées, ainsi que plusieurs options permettant
d'effectuer une installation avec une intervention minime, voire nulle, de l'utilisateur.

Avant d'envisager une approche entièrement automatisée, tenez compte du fait que plus
le scénario devient complexe, plus elle est longue à configurer. Si votre déploiement
doit être limité dans le temps, il peut être judicieux de sélectionner une approche moins

Stratégies de déploiement 93
complexe pouvant être réalisée bien plus rapidement. L'automatisation se justifie pour
les déploiements à grande échelle et pour ceux qui doivent s'effectuer à distance.

Choisissez parmi les options suivantes :

Installation à distance simple via une configuration réseau statique/VNC (p. 95)
Envisagez cette approche dans un scénario de taille petite à moyenne avec une
configuration réseau statique. Un réseau, un serveur d'installation réseau et une
application de visualisation VNC sont requis.

Installation à distance simple via une configuration réseau dynamique/VNC (p. 96)
Envisagez cette approche dans un scénario de taille petite à moyenne avec une
configuration réseau dynamique par l'intermédiaire de DHCP. Un réseau, un serveur
d'installation réseau et une application de visualisation VNC sont requis.

Installation à distance avec démarrage et fonction Wake on LAN/VNC (p. 96)


Envisagez cette approche dans un scénario de taille petite à moyenne impliquant
une installation via le réseau et sans intervention physique avec les cibles
d'installation. Un réseau, un serveur d'installation réseau, des images de démarrage
réseau, un matériel cible amorçable sur le réseau et une application de visualisation
VNC sont requis.

Installation à distance simple via une configuration réseau statique/SSH (p. 97)
Envisagez cette approche dans un scénario de taille petite à moyenne avec une
configuration réseau statique. Un réseau, un serveur d'installation réseau et une
application client SSH sont requis.

Installation à distance via une configuration réseau dynamique/SSH (p. 98)


Envisagez cette approche dans un scénario de taille petite à moyenne avec une
configuration réseau dynamique par l'intermédiaire de DHCP. Un réseau, un serveur
d'installation réseau et une application client SSH sont requis.

Installation à distance avec démarrage PXE et fonction Wake on LAN/SSH (p. 98)
Envisagez cette approche dans un scénario de taille petite à moyenne impliquant
une installation via le réseau et sans intervention physique avec les cibles
d'installation. Un réseau, un serveur d'installation réseau, des images de démarrage
réseau, un matériel cible amorçable sur le réseau et une application client SSH sont
requis.

94 Guide de déploiement
Installation de masse simple (p. 99)
Envisagez cette approche pour les déploiements de grande taille sur des machines
identiques. Si elle est configurée pour utiliser le démarrage réseau, l'interaction
physique avec les systèmes cibles n'est pas nécessaire. Un réseau, un serveur
d'installation réseau, une application de contrôle à distance (application de
visualisation VNC ou client SSH, par exemple) et un profil de configuration
AutoYaST sont requis. Si vous utilisez un démarrage réseau, une image de
démarrage réseau et un matériel amorçable sur le réseau sont également requis.

Installation automatique basée sur des règles (p. 100)


Envisagez cette approche pour les déploiements de grande taille vers des types de
matériels hétérogènes. Si elle est configurée pour utiliser le démarrage réseau,
l'interaction physique avec les systèmes cibles n'est pas nécessaire. Un réseau, un
serveur d'installation réseau, une application de contrôle à distance (une application
de visualisation VNC ou un client SSH, par exemple) et plusieurs profils de
configuration AutoYaST, ainsi qu'une configuration de règles AutoYaST sont
requis. Si vous utilisez un démarrage réseau, une image de démarrage réseau et un
matériel amorçable sur le réseau sont également requis.

Tableau 5.4 Installation à distance simple via une configuration réseau statique/VNC

Source d'installation Réseau

Préparation • Configuration d'une source d'installation

• Démarrage à partir du support d'installation

Contrôle et surveillance À distance : VNC

Mieux adapté pour Scénarios de taille petite à moyenne avec des matériels
hétérogènes

Inconvénients • Chaque machine doit être configurée


individuellement

• L'accès physique est nécessaire pour le démarrage

Stratégies de déploiement 95
Détails Section 14.1.1, « Installation à distance simple via une
configuration réseau statique/VNC » (p. 238)

Tableau 5.5 Installation à distance simple via une configuration réseau


dynamique/VNC

Source d'installation Réseau

Préparation • Configuration de la source d'installation

• Démarrage à partir du support d'installation

Contrôle et surveillance À distance : VNC

Mieux adapté pour Scénarios de taille petite à moyenne avec des matériels
hétérogènes

Inconvénients • Chaque machine doit être configurée


individuellement

• L'accès physique est nécessaire pour le démarrage

Détails Section 14.1.2, « Installation à distance simple via une


configuration réseau dynamique/VNC » (p. 239)

Tableau 5.6 Installation à distance avec démarrage et fonction Wake on LAN/VNC

Source d'installation Réseau

Préparation • Configuration de la source d'installation

• Configuration du démarrage DHCP, TFTP, PXE et


WOL

• Démarrage à partir du réseau

96 Guide de déploiement
Contrôle et surveillance À distance : VNC

Mieux adapté pour • Scénarios de taille petite à moyenne avec des


matériels hétérogènes

• Installation complète à distance ; déploiement sur


plusieurs sites

Inconvénients Chaque machine doit être configurée manuellement

Détails Section 14.1.3, « Installation à distance avec démarrage


et fonction Wake on LAN/VNC » (p. 241)

Tableau 5.7 Installation à distance simple via une configuration réseau statique/SSH

Source d'installation Réseau

Préparation • Configuration de la source d'installation

• Démarrage à partir du support d'installation

Contrôle et surveillance À distance : SSH

Mieux adapté pour • Scénarios de taille petite à moyenne avec des


matériels hétérogènes

• Connexions à faible bande passante à la cible

Inconvénients • Chaque machine doit être configurée


individuellement

• L'accès physique est nécessaire pour le démarrage

Détails Section 14.1.4, « Installation à distance simple via une


configuration réseau statique/SSH » (p. 242)

Stratégies de déploiement 97
Tableau 5.8 Installation à distance via une configuration réseau dynamique/SSH

Source d'installation Réseau

Préparation • Configuration de la source d'installation

• Démarrage à partir du support d'installation

Contrôle et surveillance À distance : SSH

Mieux adapté pour • Scénarios de taille petite à moyenne avec des


matériels hétérogènes

• Connexions à faible bande passante à la cible

Inconvénients • Chaque machine doit être configurée


individuellement

• L'accès physique est nécessaire pour le démarrage

Détails Section 14.1.5, « Installation à distance simple via une


configuration réseau dynamique/SSH » (p. 244)

Tableau 5.9 Installation à distance avec démarrage PXE et fonction Wake on


LAN/SSH

Source d'installation Réseau

Préparation • Configuration de la source d'installation

• Configuration du démarrage DHCP, TFTP, PXE et


WOL

• Démarrage à partir du réseau

Contrôle et surveillance À distance : SSH

98 Guide de déploiement
Mieux adapté pour • Scénarios de taille petite à moyenne avec des
matériels hétérogènes

• Installation complète à distance ; déploiement sur


plusieurs sites

• Connexions à faible bande passante à la cible

Inconvénients Chaque machine doit être configurée individuellement

Détails Section 14.1.6, « Installation à distance avec démarrage


PXE et fonction Wake on LAN/SSH » (p. 245)

Tableau 5.10 Installation de masse simple

Source d'installation Réseau de préférence

Préparation • Rassemblement d'informations sur le matériel

• Création du profil AutoYaST

• Configuration du serveur d'installation

• Distribution du profil

• Configuration du démarrage réseau (DHCP, TFTP,


PXE, WOL)

OU

Démarrage de la cible à partir du support d'installation

Contrôle et surveillance Local ou distant par l'intermédiaire de VNC ou de SSH

Mieux adapté pour • Scénarios de grande taille

• Matériel identique

Stratégies de déploiement 99
• Aucun accès au système (démarrage réseau)

Inconvénients S'applique uniquement aux machines ayant un matériel


identique

Détails Section 21.1, « Installation de masse simple » (p. 339)

Tableau 5.11 Installation automatique basée sur des règles

Source d'installation Réseau de préférence

Préparation • Rassemblement d'informations sur le matériel

• Création des profils AutoYaST

• Création des règles AutoYaST

• Configuration du serveur d'installation

• Distribution du profil

• Configuration du démarrage réseau (DHCP, TFTP,


PXE, WOL)

OU

Démarrage de la cible à partir du support d'installation

Contrôle et surveillance Local ou distant par l'intermédiaire de SSH ou de VNC

Mieux adapté pour • Matériels hétérogènes

• Déploiement sur plusieurs sites

Inconvénients Configuration de règle complexe

100 Guide de déploiement


Détails Section 21.2, « Installation automatique basée sur des
règles » (p. 352)

5.3 Déploiement sur plus de 100


postes de travail
La plupart des considérations concernant les scénarios d'installation de taille moyenne
de Section 5.1, « Déploiement pour dix postes de travail au maximum » (p. 91) restent
vraies pour les déploiements à grande échelle. Toutefois, avec un nombre croissant de
cibles d'installation, les avantages d'une méthode d'installation entièrement automatisée
l'emportent sur ses inconvénients.

Il est rentable de consacrer beaucoup de temps à la création d'une structure de classes


et de règles sophistiquée dans AutoYaST pour satisfaire les exigences d'un site de
déploiement de grande taille. Le fait de ne pas avoir à toucher chaque cible séparément
peut vous faire gagner un temps considérable selon l'étendue de votre projet d'installation.

Si les paramètres utilisateur sont à définir lors du premier démarrage, vous pouvez aussi
créer des images préchargées avec les programmes Kiwi et Firstboot. Pour déployer
ces images, il vous sera même possible d'utiliser un serveur de démarrage PXE, spécialisé
dans cette tâche. Pour plus d'informations, reportez-vous à la Chapitre 17, KIWI (p. 307),
à la Chapitre 21, Installation automatisée (p. 339) et à la Chapitre 20, Déploiement de
pré-installations personnalisées (p. 323).

Stratégies de déploiement 101


Installation avec YaST
Une fois votre matériel préparé pour l'installation de SUSE® Linux Enterprise Server,
6
comme décrit à la Partie I, « Considérations relatives à l'installation d'architectures
spécifiques » (p. 7), et la connexion avec le système d'installation établie, l'interface
de l'assistant système YaST de SUSE Linux Enterprise Server apparaît. YaST vous
guide tout au long de la procédure d'installation et de configuration.

6.1 Choix de la méthode d'installation


Après avoir sélectionné le support d'installation, choisissez une méthode d'installation
et une option de démarrage appropriées qui correspondent à vos besoins :

Installation à partir du support de SUSE Linux Enterprise Server


Choisissez cette option si vous souhaitez effectuer une installation autonome et si
vous ne désirez pas avoir recours à un réseau vous fournissant les données
d'installation ou l'infrastructure de démarrage. L'installation se déroule selon la
procédure décrite dans la Section 6.2, « Workflow d'installation » (p. 106).

Installation à partir d'un serveur réseau


Choisissez cette option si un serveur d'installation est disponible sur votre réseau
ou si vous souhaitez utiliser un serveur externe en tant que source de vos données
d'installation. Ce programme d'installation peut être configuré pour démarrer soit
à partir d'un support physique (disquette, CD/DVD ou disque dur), soit via un
réseau utilisant PXE/BOOTP. Reportez-vous à la Section 6.1.1, « Installation à
partir d'un serveur réseau en utilisant SLP » (p. 105), à la Section 6.1.2, « Installation

Installation avec YaST 103


depuis une source réseau sans SLP » (p. 105) ou à la Chapitre 14, Installation à
distance (p. 237) pour plus d'informations.

SUSE Linux Enterprise Server prend en charge plusieurs options de démarrage


différentes ; choisissez votre option en fonction du matériel à votre disposition et du
scénario d'installation que vous préférez. Un démarrage via le support SUSE Linux
Enterprise Server est l'option la plus simple, mais des besoins particuliers peuvent
entraîner des configurations particulières :

Tableau 6.1 Options de démarrage

Option de Description
démarrage

DVD Il s'agit de l'option de démarrage la plus simple. Elle peut être


utilisée si votre système comporte un lecteur DVD-ROM local pris
en charge par Linux.

PXE ou Le démarrage depuis le réseau doit être pris en charge par le


BOOTP microprogramme ou le BIOS du système et un serveur de
démarrage doit être disponible sur le réseau. Cette tâche peut
également être gérée par un autre système SUSE Linux Enterprise
Server. Reportez-vous à Chapitre 14, Installation à distance (p. 237)
pour plus d'informations.

Disque dur L'installation de SUSE Linux Enterprise Server peut également


être lancée depuis le disque dur. Pour cela, copiez sur le disque
dur le kernel (Linux) et le système d'installation (initrd) qui
se trouvent dans le répertoire /boot/architecture/ du
support d'installation, puis ajoutez une entrée appropriée au
chargeur de démarrage existant de l'installation précédente de
SUSE Linux Enterprise Server.

ASTUCE : démarrage depuis un DVD sur des machines UEFI

►amd64 em64t: Le DVD1 peut être utilisé comme support de démarrage


pour les machines équipées de UEFI (Unified Extensible Firmware Interface).
Pour obtenir des informations spécifiques à ce sujet, reportez-vous à la

104 Guide de déploiement


documentation du fournisseur. Si le démarrage échoue, essayez d'activer le
CSM (Compatibility Support Module) dans votre microprogramme. ◄

6.1.1 Installation à partir d'un serveur


réseau en utilisant SLP
Si la configuration de votre réseau prend en charge OpenSLP et que la source
d'installation du réseau a été configurée pour s'annoncer via SLP (reportez-vous à la
Section 14.2, « Configuration du serveur qui contient les sources d'installation » (p. 246)),
démarrez le système, appuyez sur F4 depuis l'écran de démarrage, puis sélectionnez
SLP dans le menu.

Le programme d'installation configure la connexion réseau par DHCP et accède à


l'emplacement de la source d'installation réseau depuis le serveur OpenSLP. Si la
configuration réseau automatique DHCP échoue, vous êtes invité à saisir manuellement
les paramètres appropriés. L'installation se déroule alors selon la procédure décrite ci-
dessous, à l'exception de l'étape de configuration réseau, qu'il faut effectuer avant
d'ajouter des répertoires supplémentaires. Cette étape n'est pas nécessaire puisque le
réseau est déjà configuré et actif.

6.1.2 Installation depuis une source réseau


sans SLP
Si la configuration de votre réseau ne prend pas en charge OpenSLP pour l'extraction
des sources d'installation réseau, démarrez le système, puis appuyez sur F4 depuis l'écran
de démarrage pour sélectionner le protocole réseau souhaité (NFS, HTTP, FTP ou
SMB/CIFS). Indiquez l'adresse du serveur et le chemin du support d'installation.

Le programme d'installation configure automatiquement la connexion réseau par DHCP.


Si la configuration échoue, vous êtes invité à entrer les paramètres appropriés
manuellement. L'installation récupère les données d'installation via la source indiquée.
L'installation se déroule alors selon la procédure décrite ci-dessous, à l'exception de
l'étape de configuration réseau, qu'il faut effectuer avant d'ajouter des répertoires
supplémentaires. Cette étape n'est pas nécessaire puisque le réseau est déjà configuré
et actif.

Installation avec YaST 105


6.2 Workflow d'installation
L'installation de SUSE Linux Enterprise Server est divisée en trois étapes principales :
la préparation, l'installation et la configuration. Lors de la phase de préparation, vous
configurez quelques paramètres de base, tels que la langue, l'heure, le paramétrage du
disque dur et l'étendue de l'installation. Lors de la phase d'installation non interactive,
le logiciel est installé et le système est préparé au premier démarrage. Dès que
l'installation est terminée, la machine redémarre le nouveau système et la configuration
finale du système commence. Durant cette étape, l'accès Internet et l'accès au réseau,
tout comme les connexions avec les composants matériels (les imprimantes, par exemple)
sont configurés.

6.3 IBM POWER : démarrage du


système pour l'installation réseau
Pour les plates-formes IBM POWER, le système démarre (IPL, chargement du
programme initial), comme décrit à la Section 3.2, « Préparation » (p. 27). Pour une
installation réseau, SUSE Linux Enterprise Server n'affiche aucun écran de démarrage
et aucune ligne de commande du chargeur de démarrage sur ces systèmes. Lors de
l'installation, chargez manuellement le kernel. Au démarrage, YaST affiche son écran
d'installation dès qu'une connexion a été établie avec le système d'installation via VNC,
X, ou SSH. Puisqu'il n'y a ni écran de démarrage, ni ligne de commande de chargeur
de démarrage, les paramètres du kernel ne peuvent pas être saisis à l'écran, mais ils
doivent être inclus dans l'image du kernel à l'aide de l'utilitaire mkzimage_cmdline.

ASTUCE : IBM POWER : étapes suivantes

Pour effectuer l'installation, suivez la procédure d'installation avec YaST décrite


à partir de la Section 6.7, « Bienvenue » (p. 113).

106 Guide de déploiement


6.4 IBM System z : démarrage du
système pour l'installation
Pour les plates-formes IBM System z, le système démarre (IPL, chargement du
programme initial), comme décrit à la Section 4.2.4, « Exécution d'un IPL sur le système
d'installation de SUSE Linux Enterprise Server » (p. 61). SUSE Linux Enterprise Server
n'affiche aucun écran de démarrage sur ces systèmes. Au cours de l'installation, chargez
le kernel, initrd et parmfile manuellement. Au démarrage, YaST affiche son écran
d'installation dès qu'une connexion a été établie avec le système d'installation via VNC,
X, ou SSH. Puisqu'il n'y a aucun écran de démarrage, les paramètres du kernel ou ceux
de démarrage ne peuvent pas être saisis à l'écran, ils doivent donc être spécifiés dans
un fichier parmfile (reportez-vous à la Section 4.4, « Fichier parmfile — Automatisation
de la configuration du système » (p. 76)).

ASTUCE : IBM System z : étapes suivantes

Pour effectuer l'installation, suivez la procédure d'installation avec YaST décrite


à partir de la Section 6.7, « Bienvenue » (p. 113).

6.5 Démarrage système pour


l'installation
Vous pouvez installer SUSE Linux Enterprise Server à partir de sources d'installation
locales, telles que les CD ou DVD de SUSE Linux Enterprise Server, ou à partir d'une
source réseau d'un serveur FTP, HTTP, NFS ou SMB. Toutes ces approches nécessitent
l'accès physique au système à installer, ainsi que l'intervention de l'utilisateur au cours
de l'installation. Les bases de la procédure d'installation restent les mêmes, quelle que
soit la source d'installation. Les exceptions éventuelles sont mises en relief dans la
description de workflow suivante.Pour savoir comment effectuer des installations non
interactives et automatisées, reportez-vous à la Partie IV, « Installations automatisées »
(p. 337).

Installation avec YaST 107


6.6 Écran de démarrage
L'écran de démarrage comporte une série d'options relatives à la procédure d'installation.
L'option Démarrer depuis le disque dur démarre le système installé. Elle est sélectionnée
par défaut, car le CD est souvent laissé dans le lecteur. Sélectionnez l'une des autres
options à l'aide des touches de direction et appuyez sur Entrée pour la démarrer. Les
options possibles sont :

Installation
Mode d'installation normal. Toutes les fonctions matérielles modernes sont activées.
Si l'installation échoue, reportez-vous à F5 Kernel (p. 110) pour savoir quelles
options de démarrage peuvent désactiver les fonctions susceptibles de poser
problème.

Réparation du système installé


Démarre le système de réparation graphique. Des informations supplémentaires
sur la réparation d'un système installé sont disponibles dans la section « Recovering
a Corrupted System » (Chapitre 32, Common Problems and Their Solutions,
↑Administration Guide (Guide d'administration)).

Système de secours
Lance un système Linux de base sans interface graphique. Pour plus d'informations,
reportez-vous à la section intitulée « Using the Rescue System » (Chapitre 32,
Common Problems and Their Solutions, ↑Administration Guide (Guide
d'administration)).

Vérifier le support d'installation


Cette option n'est disponible que si vous effectuez une installation depuis un support
créé à partir des images ISO téléchargées. Dans ce cas, il est recommandé de vérifier
l'intégrité du support d'installation. Cette option démarre le système d'installation
avant de vérifier automatiquement le support. Si le contrôle s'exécute avec succès,
la routine d'installation normale démarre. Si un support corrompu est détecté, la
routine d'installation s'interrompt.

Test du microprogramme
Lance un vérificateur de BIOS qui valide l'interface ACPI et les autres composants
de votre BIOS.

108 Guide de déploiement


Test de la mémoire
Teste la RAM de votre système via des répétitions de cycles de lecture et d'écriture.
Le test se termine par un redémarrage. Pour plus d'informations, reportez-vous à
la section « Fails to Boot » (Chapitre 32, Common Problems and Their Solutions,
↑Administration Guide (Guide d'administration)).

Figure 6.1 Écran de démarrage

Utilisez les touches de fonction spécifiées dans la barre en bas de l'écran pour modifier
la langue, la résolution de l'écran, la source d'installation ou pour ajouter un pilote
supplémentaire acheté chez votre fournisseur de matériel :

F1 Aide
Permet d'obtenir une aide contextuelle sur l'élément actif de l'écran de démarrage.
Utilisez les touches de direction pour naviguer, Entrée pour suivre un lien et Esc
pour quitter l'écran d'aide.

F2 Langue
Sélectionnez la langue d'affichage et la disposition du clavier correspondante pour
l'installation. La langue par défaut est l'anglais (américain).

Installation avec YaST 109


F3 Mode vidéo
Permet de sélectionner divers modes d'affichage graphique pour l'installation.
Sélectionnez le mode texte si l'installation graphique pose problème.

F4 Source
L'installation est normalement effectuée à partir du support d'installation inséré.
Sélectionnez à cet endroit d'autres sources, telles que les serveurs FTP ou NFS. Si
l'installation est déployée sur un réseau doté d'un serveur SLP, cette option permet
de sélectionner une source d'installation disponible sur le serveur. Pour plus
d'informations sur le protocole SLP, reportez-vous à la Chapitre 19, SLP Services
in the Network (↑Administration Guide (Guide d'administration)).

F5 Kernel
Si vous rencontrez des problèmes avec l'installation classique, ce menu vous propose
de désactiver des fonctions susceptibles de poser problème. Si votre matériel ne
prend pas en charge l'interface ACPI (interface avancée de configuration et de
gestion de l'énergie), sélectionnez Pas d'ACPI pour effectuer une installation sans
prise en charge de l'interface ACPI. Pas d'APIC local désactive la prise en charge
de l'APIC (contrôleur programmable d'interruptions avancé) qui peut causer des
problèmes avec certaines installations matérielles. Paramètres sécurisés démarre
le système en désactivant le mode DMA (pour les lecteurs de CD/DVD-ROM),
ainsi que les fonctions de gestion de l'énergie.

Si vous avez un doute, essayez dans un premier temps les options suivantes :
Installation—ACPI désactivé ou Installation—Paramètres sécurisés. Les utilisateurs
expérimentés peuvent également utiliser la ligne de commande (Options de
démarrage) pour entrer ou modifier les paramètres du kernel.

F6 Pilote
Appuyez sur cette touche pour indiquer au système que vous disposez d'une mise
à jour d'un pilote en option pour SUSE Linux Enterprise Server. Si Fichier ou URL
est sélectionné, le chargement des pilotes a lieu avant le début de l'installation. Si
vous sélectionnez Oui, vous êtes invité à insérer le disque de mise à jour au cours
du processus d'installation.

ASTUCE : utilisation de IPv6 au cours de l'installation

Par défaut, vous ne pouvez assigner à votre machine que des adresses réseau
IPv4. Pour activer IPv6 au cours de l'installation, entrez l'un des paramètres

110 Guide de déploiement


suivants lors de l'invite de démarrage : ipv6=1 (accepter IPv4 et IPv6) ou
ipv6only=1 (n'accepter que IPv6).

Après avoir lancé le processus d'installation, SUSE Linux Enterprise Server charge et
configure un système Linux de base qui permet d'exécuter la procédure d'installation.
Pour afficher les messages de démarrage et les mentions de copyright lors de ce
processus, appuyez sur Échap. Une fois le processus terminé, le programme d'installation
YaST démarre et affiche le programme d'installation graphique.

ASTUCE : installation sans souris

Si le programme d'installation ne détecte pas correctement votre souris, utilisez


la touche Tabulation pour naviguer, les touches de direction pour le défilement
et la touche Entrée pour confirmer une sélection. Le libellé de certains boutons
ou champs de sélection comporte une lettre soulignée (mnémonique). Utilisez
Alt + Lettre pour sélectionner directement un bouton ou un élément au lieu
d'y accéder à l'aide de la touche Tab.

6.6.1 Spécification de données pour l'accès


à un serveur SMT
Par défaut, les mises à jour de SUSE Linux Enterprise Server sont fournies par le Novell
Customer Center. Si votre réseau est doté d'un serveur SMT qui fournit une source de
mise à jour locale, vous devez fournir l'URL de ce serveur au client. Le client et le
serveur communiquent exclusivement via un protocole HTTPS. Ainsi, vous devez
également saisir le chemin du certificat de serveur s'il n'a pas été généré par une autorité
de certification. Cette information peut être entrée soit à l'invite de démarrage (comme
décrit ici), soit lors du processus d'enregistrement, comme décrit à la la section intitulée
« Serveur d'enregistrement local » (p. 135).

smturl
URL du serveur SMT. L'URL a un format défini
https://FQN/center/regsvc/, FQN correspondant au nom d'hôte complet
du serveur SMT. Exemple :
smturl=https://smt.example.com/center/regsvc/

Installation avec YaST 111


smtcert
Emplacement du certificat du serveur SMT. Spécifiez l'un des emplacements
suivants :

URL
Emplacement distant (HTTP, HTTPS ou FTP) depuis lequel il est possible de
télécharger le certificat. Exemple :
smtcert=http://smt.example.com/smt-ca.crt

Disquette
Spécifie un emplacement sur une disquette. La disquette doit être insérée au
moment du démarrage. Si elle n'est pas dans son lecteur, vous ne serez pas
invité à l'insérer. La valeur doit commencer par la chaîne floppy suivie du
chemin du certificat. Exemple :
smtcert=floppy/smt/smt-ca.crt

Chemin local
Chemin complet du certificat sur la machine locale. Exemple :
smtcert=/data/inst/smt/smt-ca.cert

Interactif
Utilisez ask pour ouvrir un menu contextuel vous permettant d'indiquer le
chemin du certificat, lors de l'installation. N'utilisez pas cette option avec
AutoYaST. Exemple
smtcert=ask

Désactiver l'installation du certificat


Utilisez done si le certificat doit être installé par un produit complémentaire
ou si vous utilisez un certificat délivré par une autorité de certification officielle.
Exemple :
smtcert=done

AVERTISSEMENT : attention aux fautes de frappe

Assurez-vous d'entrer des valeurs correctes. Si smturl n'a pas été saisi
correctement, il n'est pas possible d'enregistrer la source de mise à jour. Si une
valeur incorrecte est saisie pour smtcert, le chemin local du certificat vous sera
demandé.

112 Guide de déploiement


Si smtcert n'est pas précisé, il sera défini par défaut : http://FQN/smt.crt,
FQN étant le nom du serveur SMT.

6.6.2 Configuration d'un serveur de données


alternatif pour supportconfig
Par défaut, les données supportconfig (reportez-vous au Chapitre 2, Gathering System
Information for Support (↑Administration Guide (Guide d'administration)) pour plus
d'informations) rassemblées sont envoyées au Novell Customer Center. Il est également
possible de configurer un serveur local pour qu'il collecte ces données. Si un tel serveur
est disponible sur votre réseau, vous devez définir l'URL du serveur sur le client. Cette
information doit être saisie à l'invite de démarrage.

supporturl
URL du serveur. L'URL a le format http://FQN/Path/ FQN doit être le nom
d'hôte complet du serveur et Path doit être remplacé par l'emplacement sur le
serveur. Exemple :
supporturl=http://support.example.com/supportconfig/data/

6.7 Bienvenue
Démarrez l'installation de SUSE Linux Enterprise Server par le choix de votre langue.
La modification de la langue a pour conséquence la présélection de la disposition du
clavier correspondante. Vous pouvez remplacer cette disposition en sélectionnant une
autre disposition de clavier dans le menu déroulant. La langue choisie détermine
également le fuseau horaire à utiliser pour l'horloge système. Ce paramètre, ainsi que
la sélection de langues secondaires à installer sur votre système, peut être modifié
ultérieurement dans le Résumé de l'installation, en comme décrit à la Section 6.13,
« Paramètres d'installation » (p. 121). Pour de plus amples informations sur les paramètres
de langue sur un système installé, reportez-vous à la Chapitre 13, Modification des
paramètres de langue et de pays avec YaST (p. 229).

Lisez attentivement l'accord de licence affiché sous la sélection de la langue et du


clavier. Cliquez sur Traductions de la licence pour accéder aux traductions de la licence.
Si vous acceptez les conditions d'utilisation, cochez J'accepte les conditions de la
licence, puis cliquez sur Suivant pour poursuivre l'installation. Si vous refusez l'accord

Installation avec YaST 113


de licence, vous ne pourrez pas installer SUSE Linux Enterprise Server ; cliquez sur
Annuler pour mettre fin à l'installation.

Figure 6.2 Bienvenue

6.8 IBM System z : configuration du


disque dur
Lors de l'installation sur les plates-formes IBM System z, la boîte de dialogue de
sélection de la langue est suivie d'une boîte de dialogue permettant de configurer les
disques durs connectés. Sélectionnez DASD, disques SCSI Fibre Channel connectés
(ZFCP) ou iSCSI pour l'installation de SUSE Linux Enterprise Server.

ASTUCE : ajout de disques DASD ou zFCP ultérieurement

L'ajout de disques DASD ou zFCP est possible lors du workflow d'installation


et également à l'affichage de la proposition d'installation. Pour ajouter des
disques lors de cette étape, cliquez sur Expert et faites défiler la liste. Les entrées
DASD et zFCP sont tout en bas de la liste.

114 Guide de déploiement


Après avoir ajouté les disques, relisez la table de partition. Retournez sur l'écran
de proposition d'installation et choisissez Partitionnement, puis sélectionnez
Relire la table de partition. Ceci met à jour la nouvelle table de partition.

6.8.1 Configuration des disques DASD


Après avoir sélectionné Configurer les disques DASD, une vue d'ensemble liste tous
les DASD disponibles. Pour obtenir une image claire des périphériques disponibles,
utilisez le champ de saisie situé au-dessus de la liste pour spécifier la plage des canaux
à afficher. Pour filtrer la liste selon cette plage, sélectionnez Filtre.

Figure 6.3 IBM System z : sélection d'un DASD

Spécifiez les DASD à utiliser pour l'installation en sélectionnant les entrées


correspondantes dans la liste. Cliquez sur Sélectionner ou sur Désélectionner. Activez
et mettez les DASD à disposition pour l'installation en sélectionnant Procéder à l'action
> Activer. Pour formater les DASD, sélectionnez Procéder à l'action > Formater
directement ou utilisez l'outil de partitionnement de YaST ultérieurement, comme décrit
à la Section 15.1, « Utilisation de l'outil de partitionnement de YaST » (p. 277).

6.8.2 Configuration des disques zFCP


Pour utiliser des disques zFCP pour l'installation de SUSE Linux Enterprise Server,
sélectionnez Configurer des disques zFCP dans la boîte de dialogue de sélection. Cette
option ouvre une boîte de dialogue répertoriant les disques ZFCP disponibles sur le

Installation avec YaST 115


système. Dans cette boîte de dialogue, sélectionnez Ajouter pour ouvrir une autre boîte
de dialogue dans laquelle entrer les paramètres zFCP.

Pour mettre à disposition un disque zFCP pour l'installation de SUSE Linux Enterprise
Server, choisissez un Numéro de canal disponible dans la liste déroulante. Obtenir des
WWPN (identifiant unique du port) et Obtenir des LUN (identifiant d'unité logique)
génèrent des listes avec les WWPN et FCP-LUN disponibles parmi lesquels choisir.
Une fois que vous avez terminé, quittez la boîte de dialogue zFCP en cliquant sur
Suivant et la boîte de dialogue de configuration générale de disque dur en cliquant sur
Terminer pour passer au reste de la configuration.

6.9 Vérification des supports


La boîte de dialogue de vérification du support apparaît si vous effectuez une installation
depuis un support créé à partir d'images ISO téléchargées. Si vous effectuez l'installation
à partir du kit de supports d'origine, la boîte de dialogue ne s'ouvre pas.

La vérification du support permet de contrôler l'intégrité du support. Pour la démarrer,


sélectionnez le lecteur contenant le support d'installation, puis cliquez sur Démarrer la
vérification. La vérification peut durer un certain temps.

Pour tester plusieurs supports, attendez qu'un message de résultat apparaisse dans la
boîte de dialogue avant de changer de support. Si le dernier support vérifié n'est pas
celui avec lequel vous avez démarré l'installation, YaST vous demande de sélectionner
le support approprié avant de continuer l'installation.

En cas d'utilisation d'images ISO (par exemple pour l'installation de produits


complémentaires), cliquez sur Vérifier le fichier ISO et choisissez l'image via la boîte
de dialogue du fichier.

AVERTISSEMENT : Échec de la vérification du support

Si la vérification du support échoue, cela signifie que votre support est


endommagé. Ne poursuivez pas l'installation car celle-ci peut échouer ou
entraîner la perte de vos données. Remplacez le support endommagé et
redémarrez le processus d'installation.

Si la vérification du support s'exécute avec succès, cliquez sur Suivant pour continuer
l'installation.

116 Guide de déploiement


6.10 Mode d'installation
Après une analyse système (durant laquelle YaST recherche des périphériques de
stockage et les autres systèmes installés sur votre machine), les modes d'installation
s'affichent.

Nouvelle installation
Sélectionnez cette option pour démarrer une nouvelle installation depuis le début.

Mise à jour
Sélectionnez cette option pour mettre à jour une installation existante avec une
version plus récente. Pour plus d'informations sur la mise à jour du système,
reportez-vous à la Chapitre 7, Mise à jour de SUSE Linux Enterprise (p. 143).

Réparation du système installé


Choisissez cette option pour réparer un système endommagé déjà installé sur la
machine. De plus amples informations sont disponibles au section « Recovering a
Corrupted System » (Chapitre 32, Common Problems and Their Solutions,
↑Administration Guide (Guide d'administration)).

Figure 6.4 Mode d'installation

Installation avec YaST 117


Sélectionnez Inclure des produits complémentaires depuis un autre support pour inclure
des produits complémentaires pendant l'installation. Un produit complémentaire peut
être une extension, un produit tiers ou un logiciel supplémentaire pour votre système.

Cliquez sur Suivant pour continuer. Si vous avez choisi d'inclure un produit
complémentaire, passez à la Section 6.10.1, « Produits complémentaires » (p. 118),
sinon, ignorez la section suivante et passez directement à la Section 6.11, « Horloge et
fuseau horaire » (p. 119).

6.10.1 Produits complémentaires


Les produits complémentaires peuvent être installés à partir d'une source locale (CD,
DVD ou répertoire) ou à partir d'une source réseau (HTTP, FTP, NFS, CIFS...). Lorsque
vous exécutez une installation depuis une source réseau, vous devez commencer par
configurer le réseau (à moins que vous n'exécutiez une installation réseau ; dans ce cas,
la configuration réseau existante est utilisée). Choisissez Oui, lancer la configuration
du réseau et poursuivez comme décrit à la la section intitulée « Configuration du réseau »
(p. 119). Si un produit complémentaire est disponible en local, sélectionnez Non, ignorer
la configuration du réseau.

Cliquez sur Suivant et indiquez la source du produit. Les types de sources disponibles
sont CD, DVD, Disque dur, Périphérique de stockage de masse USB, Répertoire local
ou Image ISO locale (si aucun réseau n'a été configuré). Si le produit complémentaire
se trouve sur un support amovible, le système monte automatiquement le support et lit
son contenu. Si le produit complémentaire se trouve sur un disque dur, choisissez Disque
dur pour effectuer l'installation à partir d'un disque dur non monté ou Répertoire
local/Image ISO locale pour effectuer l'installation à partir du système de fichiers local.
Les produits complémentaires peuvent être livrés sous la forme d'un répertoire ou d'un
ensemble de fichiers rpm. Dans ce dernier cas, cochez Répertoire RPM uniquement.
Lorsqu'un réseau est disponible, vous pouvez choisir entre des sources à distance
supplémentaires comme HTTP, SLP, FTP, etc. Il est également possible de spécifier
directement une URL.

Cochez Télécharger les fichiers de description du dépôt pour télécharger directement


les fichiers décrivant le dépôt. Si cette option n'est pas cochée, les fichiers seront
téléchargés après le lancement de l'installation. Continuez en cliquant sur Suivant et
insérez un CD ou DVD si nécessaire. Suivant le contenu du produit, vous devrez peut-
être accepter des licences d'utilisation supplémentaires.

118 Guide de déploiement


Il est également possible de configurer les produits complémentaires ultérieurement.
Pour utiliser des produits complémentaires sur un système déjà installé, suivez la
procédure décrite au Chapitre 10, Installation de produits complémentaires (p. 203).

Configuration du réseau
Lorsque vous souhaitez configurer un réseau, YaST recherche les cartes réseau
disponibles. Si plusieurs cartes réseau sont détectées, vous devez choisir la carte à
configurer dans la liste. Si aucun adaptateur réseau Ethernet n'est connecté, un
avertissement apparaît. Assurez-vous que le câble réseau est bien branché et choisissez
Oui, l'utiliser.

Si votre réseau est doté d'un serveur DHCP, choisissez Configuration automatique de
l'adresse (via DHCP). Pour configurer manuellement le réseau, choisissez Configuration
de l'adresse statique et indiquez l'Adresse IP, le Masque de réseau, l'IP de la passerelle
par défaut et l'IP du serveur DNS.

Certains réseaux ont besoin d'un serveur proxy pour accéder à Internet. Cochez la case
Utiliser le proxy pour accéder à Internet et saisissez les spécifications appropriées.
Cliquez sur Accepter pour procéder à la configuration du réseau. La procédure
d'installation se poursuit par la configuration des dépôts et des produits complémentaires,
comme décrit à la Section 6.10.1, « Produits complémentaires » (p. 118).

6.11 Horloge et fuseau horaire


Dans cette boîte de dialogue, sélectionnez votre région et votre fuseau horaire. Ces
deux paramètres sont prédéfinis en fonction de la langue d'installation choisie. Pour les
modifier, utilisez la carte ou les listes déroulantes Région et Fuseau horaire. Si vous
choisissez d'utiliser la carte, placez le curseur de la souris près de votre pays et cliquez
pour faire un zoom. Choisissez maintenant votre pays ou région en cliquant dessus.
Cliquez avec le bouton droit pour faire un zoom arrière.

Installation avec YaST 119


Figure 6.5 Horloge et fuseau horaire

Pour configurer l'horloge, choisissez si l'Horloge matérielle [est] définie sur UTC ou
non. Si un autre système d'exploitation est exécuté sur votre machine, par exemple
Microsoft Windows, il est probable que votre système utilise plutôt l'heure locale. Si
seul Linux est exécuté sur votre machine, définissez l'horloge matérielle sur UTC et
demandez que le changement entre heure standard et heure d'été se fasse
automatiquement.

Si un réseau est déjà configuré, vous pouvez configurer la synchronisation horaire à


l'aide d'un serveur NTP.Cliquez sur Changer pour modifier les paramètres NTP ou pour
configurer l'heure Manuellement. Pour plus d'informations sur la configuration du
service NTP, reportez-vous au Chapitre 20, Time Synchronization with NTP
(↑Administration Guide (Guide d'administration)). Lorsque vous avez terminé, cliquez
sur Accepter pour continuer l'installation.

6.12 Scénario de base serveur


Dans SUSE Linux Enterprise Server, vous pouvez choisir entre trois scénarios de base.
La sélection du paquetage dépend du scénario choisi.

120 Guide de déploiement


Machine physique
Choisissez ce scénario si l'installation a lieu sur une machine « réelle » sans le
logiciel XEN.

Machine virtuelle
Choisissez ce scénario si l'installation a lieu sur une machine virtuelle, comme
XEN.

Hôte de virtualisation XEN


Choisissez ce scénario si l'installation a lieu sur une machine qui doit servir d'hôte
XEN.

Figure 6.6 Scénario de base serveur

6.13 Paramètres d'installation


Lors de la dernière étape avant l'installation, vous pouvez modifier les paramètres
d'installation proposés par YaST, mais aussi ceux que vous avez définis jusqu'à présent.
Les paramètres de base peuvent être modifiés depuis l'onglet Description et les options
avancées depuis l'onglet Experts. Pour apporter des modifications, cliquez sur Changer,
puis sélectionnez la catégorie à changer ou cliquez sur les éléments. Chaque fois que

Installation avec YaST 121


vous configurez un des éléments de ces boîtes de dialogue, vous revenez à la fenêtre
Paramètres d'installation, qui est mise à jour en conséquence.

Figure 6.7 Paramètres d'installation

ASTUCE : restauration des paramètres par défaut

Vous pouvez réinitialiser tous les changements vers les paramètres par défaut
en cliquant sur Changer > Réinitialiser aux valeurs par défaut. YaST affiche alors
à nouveau la proposition de départ.

6.13.1 Partitionnement (Description)


Vérifiez et modifiez, si nécessaire, la configuration de la partition proposée par le
système. Lorsque vous modifiez la configuration de la partition, vous pouvez partitionner
vous-même un disque spécifique ou, si vous choisissez Partitionnement personnalisé,
vous devrez appliquer votre propre schéma de partitionnement. La modification de la
configuration de la partition ouvre la fonctionnalité de partitionnement en mode expert
décrit dans la Section 15.1, « Utilisation de l'outil de partitionnement de YaST » (p. 277).

122 Guide de déploiement


REMARQUE : Utilisation de minidisques dans z/VM

Si SUSE Linux Enterprise Server est installé sur des minidisques dans z/VM, qui
résident sur le même disque physique, le chemin d'accès des minidisques
(/dev/disk/by-id/) n'est pas unique, mais correspond a l'ID du disque physique.
Ainsi, si deux minidisques ou plus sont sur le même disque physique, ils auront
tous le même ID.

Pour éviter les problèmes relatifs au montage des minidisques, montez-les


toujours « par chemin » ou par « par UUID ».

6.13.2 Démarrage (Expert)


►zseries: Ce module ne peut pas être utilisé pour configurer le chargeur de démarrage
(zipl) sur des plates-formes IBM System z. ◄

YaST propose une configuration de démarrage pour votre système. Les autres systèmes
d'exploitation de votre ordinateur, comme Microsoft Windows ou d'autres installations
Linux, sont détectés et ajoutés automatiquement au chargeur de démarrage. Cependant,
SUSE Linux Enterprise Server démarre par défaut. Vous pouvez normalement adopter
les réglages proposés sans modification. Si une configuration personnalisée vous est
nécessaire, modifiez les paramètres proposés en fonction de votre système. Pour plus
d'informations, reportez-vous à section « Configuring the Boot Loader with YaST »
(Chapitre 8, The Boot Loader GRUB, ↑Administration Guide (Guide d'administration)).

6.13.3 Logiciel (Description)


SUSE Linux Enterprise Server comporte toute une série de modèles de logiciels
correspondant à divers types d'applications. Cliquez sur Logiciel pour démarrer la
sélection des modèles et modifier la formule d'installation selon vos besoins. Sélectionnez
votre type de logiciel dans la liste. Une description de ce modèle s'affiche dans la partie
droite de la fenêtre. Chaque modèle contient les paquetages logiciels nécessaires pour
des fonctions spécifiques (serveur Web et LAMP ou serveur d'impression). Pour une
sélection plus détaillée des paquetages logiciels à installer, sélectionnez Détails pour
basculer vers le gestionnaire de logiciels de YaST.

Vous pouvez également installer des paquetages logiciels supplémentaires ou en


supprimer de votre système quand vous le souhaitez grâce au gestionnaire de logiciels

Installation avec YaST 123


YaST. Pour plus d'informations, reportez-vous à Chapitre 9, Installation et suppression
de logiciels (p. 183).

Figure 6.8 Tâches système et sélection de logiciels

REMARQUE : Bureau par défaut

Le bureau par défaut de SUSE Linux Enterprise Server est GNOME. Pour installer
KDE, cliquez sur Logiciels et sélectionnez Environnement de bureau KDE dans
Environnements graphiques.

6.13.4 Langue (Description)


Vous pouvez modifier la Langue du système que vous avez définie lors de la première
étape de l'installation. Vous avez également la possibilité d'ajouter des langues
supplémentaires. Pour ajuster les paramètres de langue du système, sélectionnez Langue.
Choisissez une langue dans la liste. La première langue est celle du système. Vous
pouvez adapter la disposition du clavier et le fuseau horaire à cette langue si les
paramètres actuels ne lui correspondent pas. L'option Détails vous permet d'ajuster les
paramètres de langue pour l'utilisateur root, de définir un format de codage UTF-8
ou de préciser la langue (par exemple, anglais d'Afrique du Sud).

124 Guide de déploiement


Vous pouvez choisir des langues secondaires. Ainsi, vous pourrez les utiliser quand
vous le souhaitez sans devoir installer des paquetages supplémentaires. Pour plus
d'informations, reportez-vous à Chapitre 13, Modification des paramètres de langue et
de pays avec YaST (p. 229).

6.13.5 Produits complémentaires (Expert)


Si vous aviez ajouté une source pour un support complémentaire, il apparaît ici. Ajoutez,
supprimez ou modifiez des produits complémentaires si nécessaire. Il s'agit de la même
boîte de dialogue de configuration que celle décrite précédemment dans la Section 6.10.1,
« Produits complémentaires » (p. 118).

6.13.6 Disposition du clavier (Expert)


Pour modifier la disposition du clavier, sélectionnez Disposition du clavier. Par défaut,
cette disposition correspond à la langue d'installation choisie. Sélectionnez une
configuration de clavier dans la liste. Utilisez le champ Test en bas de la boîte de dialogue
pour vérifier si vous pouvez correctement saisir les caractères spéciaux de cette
disposition. Des options d'ajustement de divers paramètres sont disponibles dans le
Mode Expert. Lorsque vous avez terminé, cliquez sur Accepter pour revenir au résumé
de l'installation.

6.13.7 Fuseau horaire (Expert)


Ici, vous pouvez ajuster les paramètres de fuseau horaire et d'horloge. Si un réseau est
configuré, vous pouvez configurer un client NTP (Protocole de synchronisation de
l'heure sur un réseau) qui synchronise automatiquement votre ordinateur avec un serveur
horaire. Il s'agit de la même configuration que celle décrite dans la Section 6.11,
« Horloge et fuseau horaire » (p. 119).

6.13.8 Niveau d'exécution par défaut


(Expert)
SUSE Linux Enterprise Server peut être démarré à différents niveaux d'exécution.
Normalement, aucune modification n'est requise à cet endroit. Cependant, le cas échéant,

Installation avec YaST 125


cette boîte de dialogue permet de modifier le niveau d'exécution par défaut. Reportez-
vous à la section « Configuring System Services (Runlevel) with YaST » (Chapitre 7,
Booting and Configuring a Linux System, ↑Administration Guide (Guide
d'administration)) pour de plus amples informations sur la configuration des niveaux
d'exécution.

6.13.9 Système (Expert)


Cette boîte de dialogue récapitule l'ensemble des informations matérielles recueillies
par YaST au sujet de votre ordinateur. Le programme de détection du matériel démarre
lorsque vous le lancez. Selon votre système, cela peut prendre quelques minutes. Pour
plus d'informations sur un élément donné, sélectionnez cet élément dans la liste et
cliquez sur Détails. Cliquez sur Enregistrer sous pour enregistrer la liste détaillée sur
un système de fichiers local ou sur une disquette. Les utilisateurs expérimentés peuvent
également modifier la configuration PCI ID et les paramètres du kernel en choisissant
Paramètres du kernel.

6.13.10 Kdump (Expert)


Grâce à kdump, vous pouvez enregistrer un dump du kernel et analyser ce qui s'est
passé (en cas de problème). Utilisez cette boîte de dialogue pour activer et configurer
kdump. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 16, Kexec and Kdump
(↑System Analysis and Tuning Guide (Guide d'analyse système et de personnalisation)).

6.14 Réalisation de l'installation


Après avoir configuré tous les paramètres d'installation, cliquez sur Installer dans la
fenêtre Paramètres d'installation pour commencer l'installation. Des logiciels peuvent
nécessiter une confirmation de licence. Si votre sélection de logiciels en inclut, les
boîtes de dialogue de confirmation de licence s'affichent. Cliquez sur Accepter pour
installer le paquetage logiciel. Si vous n'acceptez pas les conditions d'utilisation de la
licence, cliquez sur Je refuse et le paquetage logiciel ne sera pas installé. Dans la boîte
de dialogue suivante, confirmez l'installation en cliquant de nouveau sur Installer.

126 Guide de déploiement


L'installation dure généralement entre 15 et 30 minutes, selon les performances de votre
système et les logiciels sélectionnés. Après avoir préparé le disque dur, enregistré et
restauré les paramètres utilisateurs, l'installation logicielle commence.

Une fois cette installation terminée, le système de base est configuré. « Terminer
l'installation de base » inclut, entre autres, l'installation du gestionnaire de démarrage
et l'initialisation des polices. Puis YaST démarre le nouveau système Linux pour lancer
sa configuration.

ASTUCE : clés d'hôte SSH existantes

Si vous installez SUSE Linux Enterprise Server sur une machine comportant des
installations Linux, le programme d'installation importe automatiquement la
clé d'hôte SSH avec le temps d'accès le plus récent depuis une installation
existante.

6.14.1 IBM System z : procédure IPL sur un


système installé
Dans la plupart des cas, YaST redémarre automatiquement le système installé sur la
plate-forme IBM System z. Mais il y a des exceptions : les installations dans lesquelles
le chargeur de démarrage est situé sur un périphérique FCP, dans des environnements
avec LPAR sur une machine dont la version est inférieure à z9 ou dont la version de
z/VM est inférieure à la 5.3. Dans ces cas-là, le chargeur de démarrage est installé sur
le périphérique contenant le répertoire /boot. Si le répertoire /boot n'est pas sur une
partition séparée, il est sur la même partition que le système de fichiers racine/.

Si un redémarrage automatique n'est pas possible, YaST affiche une boîte de dialogue
contenant des informations sur les périphériques qui doivent effectuer un IPL. Acceptez
l'option d'arrêt et effectuez un IPL après cet arrêt. La procédure varie selon le type
d'installation :

Installation LPAR
Dans IBM System z HMC, sélectionnez Charger, Effacer, puis entrez l'adresse de
chargement (l'adresse périphérique du périphérique contenant le répertoire /boot
avec le chargeur de démarrage). Si vous utilisez un disque ZFCP comme
périphérique de démarrage, choisissez Charger depuis SCSI et indiquez l'adresse

Installation avec YaST 127


de chargement de votre adaptateur FCP, du WWPN et du LUN du périphérique de
démarrage. À présent, démarrez le processus de chargement.

Installation z/VM
Loguez-vous à la machine virtuelle (VM – Virtual Machine) invitée (voir
Exemple 4.5, « Configuration d'un répertoire z/VM » (p. 60) pour la configuration)
en tant que LINUX1 et effectuez la procédure IPL sur le système installé :
IPL 151 CLEAR

151 est un exemple d'adresse du périphérique de démarrage DASD. Remplacez


cette valeur par la véritable adresse.

Si vous utilisez un disque ZFCP comme périphérique de démarrage, indiquez le


ZFCP WWPN et le LUN du périphérique de démarrage avant d'initialiser l'IPL.
La longueur du paramètre est limitée à huit caractères. Les numéros plus longs
doivent être séparés par des espaces :
SET LOADDEV PORT 50050763 00C590A9 LUN 50010000 00000000

Enfin, initialisez l'IPL :


IPL FC00

FC00 est un exemple d'adresse de l'adaptateur ZFCP. Remplacez cette valeur par
la véritable adresse.

6.14.2 IBM System z : connexion au système


installé
Après avoir réalisé l'initialisation IPL du système installé, établissez une connexion
avec celui-ci pour terminer l'installation. Les étapes de cette procédure varient selon le
type de connexion utilisé au départ.

Utilisation de VNC pour se connecter


Un message du terminal 3270 vous demande de vous connecter au système Linux en
utilisant un client VNC. Toutefois, ce message passe facilement inaperçu, car il est
mélangé à des messages de kernel et le processus de terminal peut se terminer avant

128 Guide de déploiement


que vous n'ayez pu en avoir connaissance. Si rien ne se produit pendant cinq minutes,
tentez d'initialiser une connexion au système Linux en utilisant une visionneuse VNC.

Si vous vous connectez en utilisant un navigateur compatible Java, entrez l'URL


complète, constituée de l'adresse IP du système installé et du numéro de port, de la
façon suivante :
http://<IP of installed system>:5801/

Utilisation de X pour se connecter


Lors de l'initialisation IPL du système installé, assurez-vous que le serveur X utilisé
pour la première phase de l'installation est prêt et toujours disponible avant de démarrer
depuis le DASD. YaST s'ouvre sur ce serveur X pour terminer l'installation. Des
complications peuvent survenir si le système est démarré mais qu'il ne peut pas se
connecter au serveur X dans les délais.

Utilisation de SSH pour se connecter


IMPORTANT : IBM System z : connexion à partir d'un système Linux ou
UNIX

Démarrez SSH dans un XTerm. Les autres émulateurs de terminal ne prennent


pas complètement en charge l'interface de type texte de YaST.

Un message du terminal 3270 vous demande de vous connecter au système Linux en


utilisant un client SSH. Toutefois, ce message passe facilement inaperçu, car il est
mélangé à des messages de kernel et le processus de terminal peut se terminer avant
que vous n'ayez pu en avoir connaissance.

Une fois que le message apparaît, utilisez SSH pour vous loguer au système Linux en
tant que root. Si la connexion est refusée ou expirée, attendez l'expiration du timeout
de connexion, puis réessayez (ce délai dépend des paramètres du serveur).

Lorsque la connexion est établie, exécutez la commande


/usr/lib/YaST2/startup/YaST2.ssh. La simple exécution de la commande
yast ne suffit pas dans le cas présent.

YaST entreprend ensuite de terminer l'installation des paquetages restants et de créer


une configuration système initiale.

Installation avec YaST 129


6.15 Configuration du système
installé
Le système est désormais installé mais il n'est pas configuré pour être utilisé. Le matériel,
le réseau et les autres services ne sont pas encore configurés.

6.15.1 Configuration système


Une fois qu'il a redémarré, le système commence la configuration manuelle. Si, lors
d'une de ces étapes, la configuration échoue, alors le système redémarre et reprend la
configuration à partir de la dernière étape réalisée avec succès.

Mot de passe de l'administrateur système « root »


root est le nom du superutilisateur, l'administrateur du système. Contrairement aux
utilisateurs classiques, qui peuvent ou non être autorisés à exécuter des commandes
administratives sur le système, l'utilisateur root peut exécuter autant de commandes
qu'il le souhaite, par exemple pour modifier la configuration système, installer des
programmes et configurer un nouveau matériel. Si des utilisateurs oublient leur mot de
passe ou rencontrent d'autres difficultés avec le système, l'root peut les aider. Le
compte root ne doit être utilisé que pour l'administration du système, la maintenance
et les réparations. Ne vous loguez pas en tant qu'utilisateur root pour les tâches
quotidiennes, car une seule erreur peut provoquer la perte irrémédiable de fichiers
système.

À des fins de vérification, le mot de passe d'root doit être saisi deux fois. N'oubliez
pas le mot de passe d'root. Une fois défini, ce mot de passe ne peut pas être récupéré.

Lorsque vous entrez un mot de passe, les caractères sont représentés par des points à
l'écran, vous ne pouvez donc pas voir la chaîne que vous saisissez. Si vous n'êtes pas
certain d'avoir entré la bonne chaîne, utilisez le champ Tester disposition du clavier
pour vérifier qu'il n'y a pas d'erreur.

SUSE Linux Enterprise Server peut utiliser les algorithmes de codage DES, MD5 ou
Blowfish pour vos mots de passe. Le type de codage par défaut est Blowfish. Pour le

130 Guide de déploiement


modifier, cliquez sur Options pour experts > Type de codage et sélectionnez le nouveau
type.

L'root peut être modifié à tout moment sur le système installé. Pour cela, exécutez
YaST et démarrez Sécurité et Utilisateurs > Gestion des utilisateurs et des groupes.

Nom d'hôte et nom de domaine


Le nom d'hôte est le nom de l'ordinateur sur le réseau. Le nom de domaine est le nom
du réseau. Un nom d'hôte et un domaine sont proposés par défaut. Si votre système fait
partie d'un réseau, le nom d'hôte doit être unique sur ce réseau, alors que le nom de
domaine doit être le même pour tous les hôtes situés sur ce réseau.

Dans de nombreux réseaux, le système reçoit son nom via DHCP. Dans ce cas, il n'est
pas nécessaire de modifier les noms d'hôte et de domaine proposés. Sélectionnez plutôt
Modifier le nom d'hôte via DHCP. Pour pouvoir vous connecter au système à l'aide de
ce nom d'hôte, même s'il est connecté au réseau, sélectionnez Écrire le nom d'hôte dans
/etc/hosts.

Pour modifier les paramètres du nom d'hôte après l'installation, dans YaST, cliquez sur
Périphériques réseau > Paramètres du réseau. Pour plus d'informations, reportez-vous
à section « Configuring the Network Card with YaST » (Chapitre 18, Basic Networking,
↑Administration Guide (Guide d'administration)).

Configuration réseau
ASTUCE : IBM System z : configuration réseau

Pour les plates-formes IBM System z, une connexion réseau opérationnelle est
nécessaire lors de l'installation pour se connecter au système cible, à la source
d'installation et au terminal YaST contrôlant le processus. Les différentes étapes
nécessaires à la configuration du réseau sont décrites dans la Section 4.2.5,
« Configuration réseau » (p. 67). Les plates-formes IBM System z ne prennent
en charge que les types d'interface réseau mentionnées ici (OSA Ethernet, OSA
Gigabit Ethernet, OSA Express Fast Ethernet, Escon et IUCV). La boîte de dialogue
de YaST affiche simplement l'interface avec ses paramètres déjà configurés. Il
suffit de confirmer cette boîte de dialogue pour continuer.

Installation avec YaST 131


Par défaut, l'option Méthode traditionnelle sans l'applet NetworkManager est activée.
Si vous le souhaitez, vous pouvez également utiliser NetworkManager pour gérer tous
vos périphériques réseau. Néanmoins, la méthode traditionnelle est l'option préférée
pour les solutions serveur. Pour plus d'informations sur NetworkManager, reportez-
vous au Chapitre 23, Using NetworkManager (↑Administration Guide (Guide
d'administration)).

Vous pouvez également configurer le réseau une fois l'installation du système terminée.
Si vous l'annulez maintenant, votre système reste hors ligne et ne peut récupérer aucune
des mises à jour disponibles. Pour configurer votre connexion réseau ultérieurement,
sélectionnez Sauter la configuration, puis cliquez sur Suivant.

Les paramètres réseau suivants peuvent être configurés lors de cette étape :

Paramètres réseau généraux


Activez ou désactivez l'utilisation de NetworkManager comme expliqué ci-dessus.
Vous pouvez également modifier l'état de la prise en charge IPv6 ici. Par défaut,
le support IPv6 est activé. Pour le désactiver, cliquez sur Désactiver IPv6. Pour
plus d'informations sur IPv6, reportez-vous à la section « IPv6—The Next
Generation Internet » (Chapitre 18, Basic Networking, ↑Administration Guide
(Guide d'administration)).

Pare-feu
Par défaut, SuSEfirewall2 est activé sur toutes les interfaces réseau configurées.
Pour désactiver complètement le pare-feu sur cet ordinateur, cliquez sur Désactiver.
Si le pare-feu est activé, vous pouvez Ouvrir le port SSH afin d'autoriser les
connexions à distance via secure shell. Pour ouvrir la boîte de dialogue de
configuration détaillée du pare-feu, cliquez sur Pare-feu. Pour de plus amples
informations, reportez-vous à la section « Configuring the Firewall with YaST »
(Chapitre 15, Masquerading and Firewalls, ↑Security Guide (Guide de la sécurité)).

Services
Le serveur CIM (Common Information Model) est démarré par défaut. Cliquez sur
Désactiver pour éviter que le serveur ne démarre automatiquement au moment du
démarrage. Pour plus d'informations sur les services CIM, reportez-vous au
Chapitre 30, Web Based Enterprise Management using SFCB (↑Administration
Guide (Guide d'administration)).

132 Guide de déploiement


Interfaces réseau
Toutes les cartes réseau détectées par YaST sont listées ici. Si vous avez déjà
configuré une connexion réseau au cours de l'installation (comme décrit à la la
section intitulée « Configuration du réseau » (p. 119)), la carte utilisée pour cette
connexion est listée comme étant Configurée. Si vous cliquez sur Interfaces réseau,
la boîte de dialogue Paramètres réseau s'ouvre. Vous pouvez y modifier les
configurations existantes, configurer les cartes réseau qui ne le sont pas encore ou
ajouter et configurer des cartes supplémentaires. Reportez-vous à la Section 11.2,
« Connexion Internet via le réseau » (p. 208) pour obtenir les listes de contrôle des
éléments nécessaires à la configuration de différents types de connexion et à la
section « Configuring the Network Card with YaST » (Chapitre 18, Basic
Networking, ↑Administration Guide (Guide d'administration)) pour obtenir les
détails de configuration.

Connexions DSL, Adaptateurs RNIS et Modems


Si votre ordinateur est équipé d'un modem DSL interne, d'une carte Fritz ADSL
interne, d'une carte RNIS ou d'un modem, lorsque vous cliquez sur un de ces
éléments, la boîte de dialogue de configuration s'ouvre. Reportez-vous à Chapitre 11,
Accès à Internet (p. 205) pour des informations détaillées.

Administration à distance VNC


Pour activer l'administration à distance de votre machine via VNC, cliquez sur
Administration à distance VNC. Choisissez Autoriser l'administration à distance
dans la boîte de dialogue suivante et ajustez vos paramètres de pare-feu en
conséquence.

Mandataire
Si un serveur proxy contrôle l'accès Internet de votre réseau, configurez les URL
du proxy et les détails d'authentification dans cette boîte de dialogue.

ASTUCE : réinitialisation de la configuration réseau aux valeurs par défaut

Pour que vos paramètres réseau retrouvent les valeurs par défaut, cliquez sur
Changer > Réinitialiser aux valeurs par défaut. Cela annule toutes les
modifications qui avaient été apportées.

Test de la connexion Internet


Après avoir configuré une connexion Internet, vous pouvez la tester. Pour cela, YaST
établit une connexion avec le serveur SUSE Linux Enterprise Server et télécharge les

Installation avec YaST 133


dernières notes de version. Lisez-les à la fin du processus d'installation. Un test réussi
est également une condition préalable pour l'ajout automatique de dépôts par défaut et
la mise à jour en ligne.

Si vous disposez de plusieurs interfaces réseaux, vérifiez que la carte souhaitée est
utilisée pour la connexion à Internet. Si ce n'est pas le cas, cliquez sur Changer le
périphérique.

Pour démarrer le test, sélectionnez Oui, tester la connexion à Internet, puis cliquez sur
Suivant. Dans la boîte de dialogue suivante, observez la progression du test et ses
résultats. Des informations détaillées sur le processus du test sont disponibles via l'option
Afficher les journaux. Si le test échoue, cliquez sur Précédent pour retourner à la
configuration réseau et corriger les entrées.

Cliquez ensuite sur Suivant. Si le test est réussi, les dépôts de logiciels officiels de SUSE
Linux Enterprise Server et le dépôt de mise à jour seront configurés. Le premier
téléchargement des données du dépôt peut durer un certain temps.

Si vous ne voulez pas tester la connexion à ce stade, sélectionnez Non, ignorer ce test
puis Suivant. Cela annule également le téléchargement des notes de version, la
configuration de Customer Center et la mise à jour en ligne. Ces étapes peuvent être
effectuées après la configuration initiale du système.

Configuration de Novell Customer Center


Pour obtenir un support technique et les mises à jour des produits, vous devez enregistrer
et activer vos produits avec le Novell Customer Center. La configuration du Novell
Customer Center vous aide à accomplir ces tâches. Des informations détaillées sur le
Novell Customer Center sont disponibles sur le site http://www.novell.com/
documentation/ncc/.

Si vous êtes hors ligne ou si vous voulez ignorer cette étape, sélectionnez Configurer
ultérieurement. Cela annulera la mise à jour en ligne de SUSE Linux Enterprise Server.

Dans Inclure pour commodité, indiquez si vous souhaitez envoyer des informations
supplémentaires non demandées, comme le Profil matériel ou des Informations
facultatives lors de votre enregistrement. Cette opération simplifie le processus
d'enregistrement. Cliquez sur Détails pour obtenir des informations détaillées sur la
façon dont les données seront collectées. Afin d'obtenir des informations sur les données
qui seront envoyées pour votre produit, le serveur de Novell sera connecté. Lors de

134 Guide de déploiement


cette première connexion, aucune autre donnée que l'ID de votre produit n'est envoyée
aux serveurs de Novell.

Afin de bénéficier de la prise en charge, cochez bien Code d'enregistrement. Après


avoir cliqué sur Suivant, vous êtes invité à saisir le code. Pour plus d'informations sur
le support technique, reportez-vous au site http://www.novell.com/products/
server/services_support.html.

REMARQUE : protection des données

Aucune information n'est transmise à quiconque extérieur à Novell. Ces données


sont utilisées à des fins statistiques et pour améliorer votre confort concernant
la prise en charge des pilotes et votre compte Web. Vous trouverez le lien vers
notre politique de confidentialité en cliquant sur Détails. Vous pouvez consulter
les informations transmises dans le fichier journal à l'emplacement /root/
.suse_register.log.

Outre l'activation et l'enregistrement de votre produit, ce module ajoute les dépôts


officiels de mise à jour à votre configuration. Ces dépôts fournissent des solutions en
cas de bogues connus ou de problèmes de sécurité. Ils peuvent être installées via une
mise à jour en ligne.

Pour conserver ces dépôts valides, sélectionnez Synchroniser régulièrement avec le


Customer Center. Grâce à cette option, vos dépôts sont vérifiés, les nouveaux catalogues
disponibles sont ajoutés et les catalogues obsolètes sont supprimés. Cette option n'affecte
pas les dépôts ajoutés manuellement.

Cliquez ensuite sur Suivant. La connexion avec le serveur de Novell est établie. Suivez
les instructions affichées à l'écran pour terminer l'enregistrement.

Serveur d'enregistrement local


Si votre société fournit un serveur d'enregistrement local pour remplacer le Novell
Customer Center, alors vous devez spécifier l'URL du serveur. Le client et le serveur
communiquent exclusivement via un protocole HTTPS. Ainsi, vous devez également
saisir le chemin du certificat de serveur s'il n'a pas été généré par une autorité de
certification. Ouvrez la boîte de dialogue en cliquant sur Avancé > Serveur
d'enregistrement local

Installation avec YaST 135


Serveur d'enregistrement
URL du serveur d'enregistrement. L'URL a un format défini
https://FQN/center/regsvc/ FQN doit être le nom d'hôte complet du
serveur d'enregistrement. Exemple :
https://smt.example.com/center/regsvc/

Emplacement du certificat de l'AC (Autorité de certification) du serveur


Emplacement du certificat du serveur d'enregistrement. Spécifiez l'un des
emplacements suivants :

URL
Emplacement distant (HTTP, HTTPS ou FTP) depuis lequel il est possible de
télécharger le certificat. Exemple :
http://smt.example.com/smt-ca.crt

Disquette
Spécifie un emplacement sur une disquette. La disquette doit être insérée avant
de continuer. La valeur doit commencer par la chaîne floppy suivie du chemin
du certificat. Exemple :
floppy/smt/smt-ca.crt

Chemin local
Chemin complet du certificat sur la machine locale. Exemple :
/data/inst/smt/smt-ca.cert

Interactif
Utilisez ask pour ouvrir un menu contextuel vous permettant d'indiquer le
chemin du certificat. N'utilisez pas cette option avec AutoYaST. Exemple
ask

Désactiver l'installation du certificat


Utilisez done si le certificat doit être installé par un produit complémentaire
ou si vous utilisez un certificat délivré par une autorité de certification officielle.
Exemple :
done

136 Guide de déploiement


Mise à jour en ligne
Si une connexion Internet a été établie et si les mises à jour sont disponibles, sélectionnez
l'exécution d'une mise à jour en ligne YaST. Si des paquetages corrigés sont disponibles
sur les serveurs, téléchargez-les et installez-les maintenant pour corriger les erreurs ou
problèmes de sécurité connus. Pour obtenir des instructions détaillées, reportez-vous à
la Chapitre 1, YaST Online Update (↑Administration Guide (Guide d'administration)).
Des instructions expliquant comment effectuer une mise à jour en ligne sur un système
installé sont disponibles dans Section 9.4, « Maintien du système à jour » (p. 192) ou
Chapitre 1, YaST Online Update (↑Administration Guide (Guide d'administration)).
Cette étape est annulée si aucune mise à jour n'est disponible ou si aucune connexion
à Internet n'a été établie. Les correctifs résolvant les problèmes de sécurité et les
correctifs recommandés s'appliquant à votre installation sont automatiquement
présélectionnés. Cliquez sur J'accepte pour les installer et sur Suivant pour poursuivre
la configuration système.

Configuration des services


Après le test de la connexion Internet et le téléchargement des premières mises à jour,
une boîte de dialogue s'ouvre, dans laquelle vous pouvez activer et configurer trois
périphériques réseau.

Gestion des AC
L'objectif d'une AC (autorité de certification) est de garantir une relation de
confiance parmi tous les services réseau communiquant les uns avec les autres. Si
vous n'avez pas d'AC, vous pouvez sécuriser les communications de serveur avec
SSL et TLS pour chaque service individuel. Par défaut, une AC est créée et activée
au cours de l'installation. Plus d'informations sur la création d'une AC avec YaST
sont disponibles dans le Chapitre 17, Managing X.509 Certification (↑Security
Guide (Guide de la sécurité)).

Serveur OpenLDAP
Vous pouvez exécuter un service LDAP sur votre hôte pour disposer d'une fonction
centralisée gérant un ensemble de fichiers de configuration. Généralement, un
serveur LDAP gère les données des comptes utilisateurs, mais, avec SUSE Linux
Enterprise Server, il peut également servir pour la messagerie, les données DHCP
et DNS. Par défaut, un serveur LDAP est configuré au cours de l'installation. Si
vous décidez de ne pas utiliser de serveur LDAP, le module YaST relatif aux
serveurs de messagerie ne fonctionnera pas car il dépend de la fonctionnalité LDAP.

Installation avec YaST 137


Cependant, vous pouvez configurer un serveur de messagerie sur votre système
avec l'aide du module Agent de réacheminement de message électronique. Pour
plus d'informations sur LDAP et sa configuration avec YaST, reportez-vous au
Chapitre 4, LDAP—A Directory Service (↑Security Guide (Guide de la sécurité)).

Services
Le serveur CIM (Common Information Model) est démarré par défaut. Cliquez sur
Désactiver pour éviter que le serveur ne démarre automatiquement au moment du
démarrage. Pour plus d'informations sur les services CIM, reportez-vous au
Chapitre 30, Web Based Enterprise Management using SFCB (↑Administration
Guide (Guide d'administration)).

Si vous le souhaitez, vous pouvez ignorer cette configuration pour le moment. Lorsque
l'installation est terminée, configurez et démarrez ces services avec l'aide de YaST.

ASTUCE : réinitialisation de la configuration des services vers les valeurs


par défaut

Vous pouvez restaurer les paramètres par défaut en cliquant sur Changer >
Réinitialiser aux valeurs par défaut. Cela annule toutes les modifications qui
avaient été apportées.

Méthode d'authentification des utilisateurs


Si l'accès au réseau a été configuré avec succès lors des étapes précédentes de
l'installation, vous pouvez désormais choisir entre plusieurs options de gestion des
utilisateurs. Si aucune connexion réseau n'a été configurée, créez des comptes utilisateurs
locaux. Vous pouvez également importer des utilisateurs d'une installation antérieure,
s'ils sont disponibles. Dans cette boîte de dialogue, modifiez aussi le type de codage
du mot de passe.

Par ailleurs, vous pouvez ajouter des comptes utilisateurs supplémentaires ou modifier
la méthode d'authentification des utilisateurs dans le système installé. Pour plus
d'informations sur la gestion des utilisateurs, reportez-vous au Chapitre 12, Gestion des
utilisateurs avec YaST (p. 211).

La méthode d'authentification par défaut est Local (/etc/passwd). Si une version


antérieure de SUSE Linux Enterprise Server ou un autre système utilisant /etc/
passwd est détecté, alors vous pouvez importer des utilisateurs locaux. Pour cela,

138 Guide de déploiement


cochez la case Lire les données utilisateurs à partir d'une installation précédente, puis
cliquez sur Choisir. Dans la boîte de dialogue suivante, sélectionnez les utilisateurs à
importer et terminez l'opération en cliquant sur OK.

Entrez manuellement les utilisateurs locaux en cliquant sur Suivant. La boîte de dialogue
Nouvel utilisateur local s'ouvre. Après avoir saisi le prénom et le nom, vous pouvez
soit accepter la proposition d'identifiant, soit spécifier un nouveau Nom d'utilisateur
qui sera utilisé pour se loguer. Pour finir, entrez un mot de passe pour l'utilisateur.
Saisissez-le une seconde fois pour confirmer (et vous assurer que vous n'avez pas
commis d'erreur de frappe). Afin d'assurer une sécurité efficace, le mot de passe doit
contenir entre cinq et huit caractères. La longueur maximale d'un mot de passe est
de 72 caractères. Cependant, si aucun module de sécurité spécial n'est chargé, seuls les
huit premiers caractères sont utilisés pour distinguer le mot de passe. Les mots de passe
respectent la casse. Les caractères spéciaux (ASCII 7 bits) et les chiffres de 0 à 9 sont
autorisés. D'autres caractères spéciaux, comme les trémas ou les caractères accentués,
ne sont pas autorisés.

Les mots de passe que vous saisissez sont vérifiés afin de s'assurer qu'ils apportent une
sécurité suffisante. Si vous choisissez un mot de passe facile à deviner, comme un mot
du dictionnaire ou un nom, un avertissement s'affiche. Pour une question de sécurité,
il est fortement conseillé d'utiliser des mots de passe compliqués.

Vous disposez de deux possibilités supplémentaires :

Recevoir les messages système


Si vous cochez cette case, les messages créés par les services du système sont
envoyés à l'utilisateur. Ils ne sont normalement envoyés qu'à l'root (l'administrateur
système). Cette option est utile pour le compte le plus fréquemment utilisé, car il
est vivement recommandé de se connecter uniquement à titre exceptionnel en tant
qu'utilisateur root.

Les messages envoyés par les services du système sont stockés dans la boîte aux
lettres locale /var/spool/mail/nom d'utilisateur, où nom
d'utilisateur est le nom de login de l'utilisateur sélectionné. Pour lire les
messages électroniques après l'installation, vous pouvez utiliser tout client de
courrier électronique, par exemple KMail ou Evolution.

Installation avec YaST 139


Login automatique
Cette option logue automatiquement l'utilisateur actuel au système au démarrage.
Cela est surtout utile si l'ordinateur ne sert qu'à un seul utilisateur. Pour que le login
automatique fonctionne, cette option doit être activée de façon explicite.

AVERTISSEMENT : Login automatique

Lorsque le login automatique est activé, le système accède directement à votre


bureau, sans qu'aucune authentification ne soit requise. Si vous stockez des
données sensibles sur votre système, n'activez pas cette option si l'ordinateur
est également accessible par d'autres personnes.

Pour saisir d'autres d'utilisateurs, utilisez le module de gestion des utilisateurs, comme
décrit au Chapitre 12, Gestion des utilisateurs avec YaST (p. 211).

Lorsque vous utilisez un serveur réseau pour l'authentification des utilisateurs, vous
pouvez configurer l'accès aux services suivants :

LDAP
Les utilisateurs sont gérés de façon centralisée sur un serveur LDAP, pour tous les
systèmes membres du réseau. De plus amples informations sont disponibles au
section « Configuring an LDAP Client with YaST » (Chapitre 4, LDAP—A
Directory Service, ↑Security Guide (Guide de la sécurité)).

NIS
Les utilisateurs sont gérés de façon centralisée sur un serveur NIS, pour tous les
systèmes membres du réseau. Pour plus d'informations, reportez-vous à la
section « Configuring NIS Clients » (Chapitre 3, Using NIS, ↑Security Guide (Guide
de la sécurité)).

Domaine Windows
L'authentification SMB est souvent employée dans les réseaux mixtes Linux et
Windows. Des informations plus détaillées sont disponibles à la section « Samba
Server in the Network with Active Directory » (Chapitre 24, Samba, ↑Administration
Guide (Guide d'administration)) et à la section « Configuring a Linux Client for
Active Directory » (Chapitre 5, Active Directory Support, ↑Security Guide (Guide
de la sécurité)).

Parallèlement à l'administration utilisateur via LDAP et NIS, vous pouvez utiliser


l'authentification Kerberos. Pour cela, sélectionnez Configurer l'authentification

140 Guide de déploiement


Kerberos. Pour plus d'informations sur Kerberos, reportez-vous au Chapitre 6, Network
Authentication with Kerberos (↑Security Guide (Guide de la sécurité)).

Notes de mise à jour


Lorsque vous avez fini de configurer l'authentification utilisateur, YaST affiche les
notes de version. Il est conseillé de les lire car elles contiennent des informations
importantes et à jour, qui n'étaient pas disponibles au moment de l'impression des
manuels. Si vous avez testé la connexion à Internet avec succès, lisez la version la plus
récente des notes de version provenant des serveurs de SUSE Linux Enterprise Server.
Dans YaST, cliquez sur Divers > Notes de mise à jour ou démarrez le centre d'aide et
de support de SUSE pour afficher les notes de version après l'installation.

Configuration du matériel
À l'issue de l'installation, YaST ouvre une boîte de dialogue pour la configuration d'une
imprimante, d'un système audio et de cartes TV. Cliquez sur les composants individuels
pour démarrer la configuration du matériel. Dans la majorité des cas, YaST détecte et
configure automatiquement les périphériques.

ASTUCE : IBM System z : configuration du matériel

Sur les plates-formes IBM System z, il n'existe aucun écran pouvant être pris
en charge par XFree. Ainsi, vous ne trouverez aucune entrée Cartes graphiques
sur ces systèmes.

Vous pouvez ignorer certains périphériques et les configurer ultérieurement, comme


décrit au Chapitre 8, Configuration des composants matériels avec YaST (p. 163). Pour
ignorer la configuration, sélectionnez Sauter la configuration et cliquez sur Suivant.

ASTUCE : réinitialisation de la configuration du matériel aux valeurs par


défaut

Vous pouvez annuler tous les changements apportés à la configuration du


matériel en cliquant sur Changer > Réinitialiser aux valeurs par défaut. YaST
affiche alors à nouveau la proposition de départ.

Installation avec YaST 141


Installation terminée
Après une installation réussie, YaST affiche la boîte de dialogue Installation achevée.
Dans cette boîte de dialogue, indiquez si votre système nouvellement installé doit être
cloné pour AutoYaST. Pour cloner votre système, sélectionnez Cloner ce système pour
AutoYaST. Le profil du système actuel est stocké dans /root/autoyast.xml.
L'option de clonage est sélectionnée par défaut.

Le système AutoYaST permet d'installer un ou plusieurs systèmes SUSE Linux


Enterprise Server automatiquement sans intervention de l'utilisateur. Les installations
de AutoYaST s'effectuent en utilisant un fichier de contrôle doté des données
d'installation et de configuration.Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 21,
Installation automatisée (p. 339). Terminez l'installation de SUSE Linux Enterprise
Server en cliquant sur Terminer dans la dernière boîte de dialogue.

6.16 Login graphique


ASTUCE : IBM System z : aucun login graphique

Le login graphique n'est pas disponible sur les plates-formes IBM System z.

SUSE Linux Enterprise Server est désormais complètement installé et configuré. À


moins que vous n'ayez activé la fonction de login automatique ou personnalisé le niveau
d'exécution par défaut, vous devriez voir à l'écran le login graphique dans lequel il faut
saisir un nom d'utilisateur et un mot de passe pour se loguer au système. Sur les systèmes
mono-utilisateur où le login automatique est activé, le bureau démarre automatiquement.

142 Guide de déploiement


Mise à jour de SUSE Linux
Enterprise
SUSE® Linux Enterprise permet de mettre à jour un système existant vers la nouvelle
7
version sans avoir à le réinstaller complètement. Aucune installation nouvelle n'est
requise. Les anciennes données, comme les répertoires personnels et la configuration
du système, sont conservées. Au cours du cycle de vie du produit, vous pouvez appliquer
des Service Packs pour accroître la sécurité du système et corriger les défauts du logiciel.
Effectuez les installations à partir d'un lecteur de DVD local ou d'une source d'installation
réseau centralisée.

7.1 Mise à jour de SUSE Linux


Enterprise
Suivez les étapes indiquées dans cette section si vous souhaitez mettre à niveau SUSE
Linux Enterprise Server 10 SP3 ou 11 GA vers SUSE Linux Enterprise Server 11 SP1.
Veillez à installer d'abord le correctif le plus récent sur l'ancien système.

REMARQUE : conditions liées à la version du système

Pour connaître les conditions exactes liées à la version du système vers laquelle
vous pouvez effectuer une mise à niveau, reportez-vous aux notes de versions
fournies avec le produit de mise à jour. Les notes de version contiennent des
informations supplémentaires sur les procédures de mise à jour.

La taille des logiciels tend à « augmenter » de versions en versions. Il convient donc


de vérifier l'espace de partition disponible avec df avant d'effectuer la mise à jour. Si

Mise à jour de SUSE Linux Enterprise 143


vous estimez que vous allez manquer d'espace disque, enregistrez vos données avant
d'effectuer la mise à jour, puis repartitionnez votre système. Il n'existe pas de règle
précise concernant l'espace de chaque partition. L'espace requis dépend de votre profil
particulier de partitionnement, du logiciel sélectionné et des numéros de versions du
système.

7.1.1 Préparation
Avant d'effectuer la mise à jour, copiez les anciens fichiers de configuration sur un
support séparé (périphérique de bande, disque dur amovible, clé USB ou lecteur flash
USB, par exemple) pour protéger les données. Cela concerne principalement les fichiers
stockés dans /etc, ainsi que certains répertoires et fichiers sous /var. Vous pouvez
également écrire les données de l'utilisateur de /home (les répertoires HOME) dans un
support de sauvegarde. Sauvegardez ces données en tant que root. Seul l'utilisateur
root a le droit de lecture sur tous les fichiers locaux.

Avant de commencer votre mise à jour, prenez note de la partition root. La commande
df / énumère le nom de périphérique de la partition root. Dans l'Exemple 7.1, « List
with df -h » (p. 144), la partition root à écrire est /dev/sda3 (montée en tant que
/).

Exemple 7.1 List with df -h

Filesystem Size Used Avail Use% Mounted on


/dev/sda3 74G 22G 53G 29% /
tmpfs 506M 0 506M 0% /dev/shm
/dev/sda5 116G 5.8G 111G 5% /home
/dev/sda1 44G 4G 40G 9% /data

7.1.2 Problèmes possibles


Si vous mettez à jour un système par défaut depuis la version précédente vers cette
version, YaST identifie et effectue les modifications nécessaires. Selon la
personnalisation que vous avez effectuée, certaines étapes (ou l'ensemble de la procédure
de mise à jour) peuvent échouer et votre recours consiste alors à recopier vos données
de sauvegarde. Vérifiez les points suivants avant de démarrer la mise à jour du système.

144 Guide de déploiement


Vérification du mot de passe et du groupe dans /etc
Avant de mettre à jour le système, vérifiez que /etc/passwd et /etc/group ne
contiennent pas d'erreurs de syntaxe. Pour ce faire, lancez les utilitaires de vérification
pwck et grpck en tant qu'utilisateur root pour éliminer les erreurs signalées.

PostgreSQL
Avant de mettre à jour PostgreSQL (postgres), videz les bases de données. Reportez-
vous à la page de manuel pg_dump. Cela n'est nécessaire que si vous avez réellement
utilisé PostgreSQL avant votre mise à jour.

7.1.3 Mise à jour avec YaST


Après la procédure de préparation décrite dans Section 7.1.1, « Préparation » (p. 144),
vous pouvez maintenant mettre à jour votre système :

1 Si vous le souhaitez, vous pouvez préparer un serveur d'installation. Pour des


informations de base, reportez-vous à la Section 14.2.1, « Configuration d'un
serveur d'installation à l'aide de YaST » (p. 247).

2 Démarrez le système comme pour l'installation décrite à la Section 6.5,


« Démarrage système pour l'installation » (p. 107). Dans YaST, choisissez une
langue et sélectionnez Mise à jour dans la boîte de dialogue Mode d'installation.
Ne sélectionnez pas Nouvelle installation. Ajoutez également des dépôts pour
vous assurer que toutes les mises à jour de logiciels sont disponibles. Pour plus
d'informations sur l'installation des dépôts, reportez-vous à la Section 6.10.1,
« Produits complémentaires » (p. 118).

3 YaST détermine s'il existe plusieurs partitions root. S'il n'y en a qu'une, passez
à l'étape suivante. S'il en existe plusieurs, sélectionnez-en une et confirmez en
cliquant sur Suivant (/dev/sda3 était sélectionné dans l'exemple de la
Section 7.1.1, « Préparation » (p. 144)). YaST lit l'ancien fstab de cette partition
pour analyser et monter les systèmes de fichiers qu'il énumère.

Mise à jour de SUSE Linux Enterprise 145


AVERTISSEMENT : noms de périphériques persistants

Toutes les entrées situées sous /etc/fstab qui spécifient les partitions
à monter à l'aide du nom de périphérique kernel doivent être remplacées
en utilisant n'importe quelle méthode prise en charge avant l'exécution
d'une mise à jour. Les noms de périphérique kernel ne sont pas persistants
et donc non suffisamment fiables pour être utilisés dans le cadre de la
procédure de mise à jour. Vous pouvez utiliser le partitionneur en mode
expert de YaST en modifiant la méthode utilisée dans les paramètres des
options fstab ; pour plus d'informations, reportez-vous à la Section 15.1,
« Utilisation de l'outil de partitionnement de YaST » (p. 277).

4 Vérifiez les dépôts précédemment utilisés, le cas échéant. Activez tous les dépôts
que vous voulez encore utiliser et à partir desquels vous souhaitez mettre à jour
un logiciel tiers. Cliquez sur Changer l'état pour chaque élément de la liste, si
nécessaire.

5 Si vous ajoutez des dépôts pendant la procédure de mise à niveau conformément


à la recommandation ci-dessus, vous pouvez activer ceux de votre choix.

6 Dans la boîte de dialogue Paramètres d'installation, définissez les paramètres


selon vos besoins. Normalement, la plupart des paramètres par défaut peuvent
rester tels quels. Dans la section Mettre à jour les options, pensez à sélectionner
Mettre à jour avec Installation de nouveaux logiciels et fonctionnalités. Si vous
souhaitez améliorer ultérieurement votre système, sélectionnez le logiciel proposé
dans les sous-menus Paquetages ou ajoutez la prise en charge de langues
supplémentaires. Toutefois, ces réglages peuvent également être effectués
ultérieurement avec YaST.

Vous avez également la possibilité d'effectuer des sauvegardes de différents


composants du système. La sélection de sauvegardes ralentit le processus de mise
à niveau. Utilisez cette option si vous n'avez pas de sauvegarde récente du
système.

7 Confirmez la mise à niveau en cliquant sur Démarrer la mise à jour.

Une fois l'installation de mise à niveau de base terminée, testez la connexion Internet
conformément aux instructions indiquées dans la boîte de dialogue YaST. Pour finir,
YaST met à jour le logiciel restant et affiche les notes de version. Cliquez sur Terminer
pour écrire la configuration de YaST.

146 Guide de déploiement


7.1.4 Mise à niveau de distribution avec
zypper
L'utilitaire zypper de la ligne de commande vous permet d'effectuer une mise à niveau
vers la prochaine version de votre distribution. Il permet surtout d'initier le processus
de mise à niveau système à partir du système en cours d'exécution.

Cette fonctionnalité est utile pour les utilisateurs avancés qui souhaitent exécuter des
mises à niveau à distance ou des mises à niveau sur plusieurs systèmes configurés de
la même façon. La mise à niveau avec YaST décrite dans la Section 7.1.3, « Mise à
jour avec YaST » (p. 145) est recommandée aux utilisateurs inexpérimentés.

Avant de commencer la mise à niveau avec zypper


Pour éviter toute erreur inattendue lors du processus de mise à niveau à l'aide de
zypper, limitez les configurations risquées.

Effectuez une mise à niveau à partir de la dernière version (SUSE Linux Enterprise 11)
vers cette version (SUSE Linux Enterprise 11 SP1) — N'oubliez aucune version de
Service Pack intermédiaire. Autrement dit, ne procédez pas à une mise à niveau directe
depuis SUSE Linux Enterprise 10 SP3 ou version antérieure vers ce Service Pack (SUSE
Linux Enterprise 11 SP1), ni de SUSE Linux Enterprise 11 vers SUSE Linux Enterprise
11 SP2, une fois disponible. Assurez-vous que toutes les mises à jour en ligne disponibles
sont correctement appliquées avant de démarrer la mise à niveau du système.

Fermez toutes les applications et tous les services inutiles et déloguez tous les utilisateurs
normaux.

Désactivez les dépôts tiers avant de procéder à la mise à niveau ou réduisez le niveau
de priorité de ces dépôts pour vous assurer que les paquetages des dépôts système par
défaut seront prioritaires. Activez-les de nouveau après la mise à niveau et modifiez
leur chaîne de version de façon à ce qu'elle corresponde au numéro de version de la
distribution du système mis à niveau en cours d'exécution.

Mise à jour de SUSE Linux Enterprise 147


Procédure de mise à niveau
AVERTISSEMENT : vérifiez la sauvegarde de votre système

Avant de démarrer la procédure de mise à niveau, assurez-vous que la


sauvegarde de votre système est à jour et peut être restaurée. Ceci est très
important car vous devez effectuer plusieurs des étapes suivantes manuellement.

1 Exécutez la mise à jour en ligne pour vous assurer que la pile de gestion des
logiciels est à jour. Pour plus d'informations, reportez-vous à la Chapitre 1, YaST
Online Update (↑Administration Guide (Guide d'administration)).

2 Configurez les dépôts que vous souhaitez utiliser en tant que source de mise à
jour. Il est essentiel de bénéficier de ce droit. Vous pouvez utiliser YaST (voir
Section 9.3, « Gestion des services et des dépôts de logiciels » (p. 190)) ou
zypper (voir section « Using Zypper » (Chapitre 4, Managing Software with
Command Line Tools, ↑Administration Guide (Guide d'administration))).

ASTUCE : noms des dépôts

Les noms des dépôts utilisés dans les étapes suivantes peuvent varier
légèrement en fonction de vos personnalisations.

Pensez à préparer ou à mettre à jour votre serveur d'installation. Pour des


informations de base, reportez-vous à la Section 14.2.1, « Configuration d'un
serveur d'installation à l'aide de YaST » (p. 247).

Pour afficher vos dépôts actuels, saisissez :


zypper lr -u

2a Augmentez le numéro de version des dépôts système depuis 11 vers 11-SP1


et ajoutez les nouveaux dépôts 11_SP1 à l'aide de commandes telles que :
server=http://download.example.org
zypper ar $server/distribution/11-SP1/repo/oss/ SLE-11-SP1
zypper ar $server/update/11-SP1/ SLE-11-SP1-Update

Supprimez ensuite les anciens dépôts :


zypper rr SLE-11
zypper rr SLE-11-Update

148 Guide de déploiement


2b Désactivez les dépôts tiers et autres dépôts openSUSE Build Service car
zypper dup est garanti pour fonctionner uniquement avec les dépôts par
défaut :
zypper mr -d repo-alias

Vous pouvez également diminuer le niveau de priorité de ces dépôts.

REMARQUE : traitement des dépendances non résolues

zypper dup supprimera tous les paquetages présentant des


dépendances non résolues, mais conservera ceux des dépôts
désactivés tant que les dépendances seront satisfaites.

zypper dup garantit que tous les paquetages installés proviennent de l'un
des dépôts disponibles. Il ne prend en compte ni la version, ni l'architecture,
ni le fournisseur des paquetages installés. Ainsi, il émule une nouvelle
installation. Les paquetages qui ne sont plus disponibles dans les dépôts sont
considérés comme orphelins. De tels paquetages sont désinstallés si leurs
dépendances ne peuvent pas être satisfaites. Dans le cas contraire, ils restent
installés.

2c Une fois ceci effectué, vérifiez la configuration de vos dépôts avec :


zypper lr -d

3 Rafraîchissez les métadonnées locales et le contenu des dépôts à l'aide de la


commande zypper ref.

4 Accédez à zypper depuis le dépôt 11 SP1 à l'aide de la commande zypper in


zypper.

5 Effectuez la mise à niveau de distribution actuelle en exécutant la commande


zypper dup. Vous êtes invité à confirmer la licence de SUSE Linux Enterprise
et de certains paquetages. Ceci dépend de l'ensemble des paquetages installés.

6 Exécutez une configuration système de base à l'aide de SuSEconfig.

7 Redémarrez le système en exécutant shutdown -r now.

Mise à jour de SUSE Linux Enterprise 149


7.2 Déploiement des Service Packs
Les Service Packs permettent de mettre à jour une installation de SUSE Linux Enterprise.
Il existe plusieurs manières d'utiliser un Service Pack. Vous pouvez mettre à jour
l'installation existante ou lancer une nouvelle installation à l'aide du support Service
Pack. Les scénarios possibles de mise à jour de votre système et de configuration d'une
source d'installation réseau centralisée sont présentés dans la Section 14.2,
« Configuration du serveur qui contient les sources d'installation » (p. 246).

ASTUCE : modifications de l'installation

Lisez les instructions d'installation sur le support Service Pack pour connaître
les changements supplémentaires.

7.2.1 Installation d'un Service Pack


REMARQUE

Pour mettre à niveau un système SUSE Linux Enterprise 11 existant vers un


Service Pack SUSE Linux Enterprise 11, reportez-vous à la Section 7.2.2, « Mise
à niveau vers un Service Pack (migration) » (p. 153).

L'installation d'un Service Pack SUSE Linux Enterprise est très similaire à celle du
support SUSE Linux Enterprise original. Comme pour l'installation originale, vous
pouvez choisir d'effectuer l'installation à partir d'un lecteur de DVD local ou d'une
source d'installation réseau centralisée.

Installation à partir d'un lecteur de DVD local


Avant de procéder à une nouvelle installation d'un Service Pack SUSE Linux Enterprise,
assurez-vous que tous les supports d'installation de Service Packs (DVD) sont
disponibles.

150 Guide de déploiement


Procédure 7.1 Démarrage à partir du support du Service Pack

1 Insérez le premier support du Service Pack SUSE Linux Enterprise et démarrez


votre machine. Un écran de démarrage similaire à celui de l'installation originale
de SUSE Linux Enterprise 11 s'affiche.

2 Sélectionnez Installation et poursuivez les instructions d'installation de YaST


dans le Chapitre 6, Installation avec YaST (p. 103).

Installation réseau
Avant de lancer l'installation réseau d'un Service Pack SUSE Linux Enterprise, assurez-
vous que les exigences suivantes sont respectées :

• Une source d'installation réseau est configurée en fonction de Section 14.2,


« Configuration du serveur qui contient les sources d'installation » (p. 246).

• Une connexion réseau est établie sur le serveur d'installation et l'ordinateur cible,
avec un service de noms, DHCP (facultatif, mais requis pour le démarrage PXE)
et OpenSLP (facultatif).

• Le DVD 1 du Service Pack SUSE Linux Enterprise, afin de démarrer le système


cible ou un système cible configuré pour le démarrage PXE en fonction de la
Section 14.3.5, « Préparation du système cible pour le démarrage PXE » (p. 267).

Installation réseau — Démarrage depuis un DVD


Pour effectuer une installation réseau en utilisant le DVD du Service Pack comme
support de démarrage, procédez de la façon suivante :

1 Insérez le DVD 1 du Service Pack SUSE Linux Enterprise et démarrez votre


machine. Un écran de démarrage similaire à celui de l'installation originale de
SUSE Linux Enterprise 11 s'affiche.

2 Sélectionnez Installation pour démarrer le kernel du Service Pack, puis appuyez


sur F3 pour sélectionner un type de source d'installation réseau (FTP, HTTP,
NFS ou SMB).

3 Fournissez les informations appropriées sur les chemins ou sélectionnez SLP


comme source d'installation.

Mise à jour de SUSE Linux Enterprise 151


4 Sélectionnez le serveur d'installation approprié parmi ceux proposés ou utilisez
l'invite de saisie des options de démarrage pour indiquer le type de source
d'installation et son emplacement actuel, comme dans Section 6.1.2, « Installation
depuis une source réseau sans SLP » (p. 105). YaST se lance.

Terminez l'installation conformément aux instructions du Chapitre 6, Installation


avec YaST (p. 103).

Installation réseau — Démarrage PXE


Pour effectuer une installation réseau d'un Service Pack SUSE Linux Enterprise via le
réseau, procédez de la façon suivante :

1 Ajustez la configuration de votre serveur DHCP afin de fournir les informations


relatives à l'adresse requises pour le démarrage de PXE, conformément à la
Section 14.3.5, « Préparation du système cible pour le démarrage PXE » (p. 267).

2 Configurez le serveur TFTP qui devra contenir l'image de démarrage requise


pour le démarrage de PXE.

Pour ce faire, utilisez le premier CD ou le premier DVD de votre Service Pack


SUSE Linux Enterprise et suivez les instructions contenues dans la Section 14.3.2,
« Configuration d'un serveur TFTP » (p. 260).

3 Préparez le démarrage de PXE et Wake-on-LAN sur l'ordinateur cible.

4 Lancez le démarrage du système cible et utilisez VNC pour vous connecter à


distance à la routine d'installation s'exécutant sur cet ordinateur. Pour plus
d'informations, reportez-vous à la Section 14.5.1, « Installation VNC » (p. 273).

5 Acceptez l'accord de licence, puis sélectionnez une langue, un bureau par défaut
et les autres paramètres d'installation.

6 Cliquez sur Installer pour lancer l'installation.

7 Poursuivez l'installation comme d'habitude (saisissez le mot de passe de


l'utilisateur root, effectuez la configuration réseau, testez votre connexion
Internet, activez le service de mise à jour en ligne, sélectionnez la méthode
d'authentification utilisateur et saisissez un nom d'utilisateur et un mot de passe).

152 Guide de déploiement


Pour plus d'informations sur l'installation de SUSE Linux Enterprise, reportez-
vous au Chapitre 6, Installation avec YaST (p. 103).

7.2.2 Mise à niveau vers un Service Pack


(migration)
Il existe deux méthodes permettant de mettre à niveau le système vers le niveau de
fonctionnalité du Service Pack. La première consiste à démarrer le système depuis le
support du Service Pack. La seconde consiste à exécuter la mise à jour en ligne de YaST
ou une applet de mise à niveau de bureau, puis à sélectionner le correctif Mettre à jour
vers le Service Pack X. En mettant à jour le nouveau niveau de fonctionnalité, des
fonctions supplémentaires telles que de nouveaux pilotes ou des améliorations logicielles
sont disponibles pour votre système.

AVERTISSEMENT : n'oubliez pas le correctif Mettre à jour vers le Service


Pack.

Si vous ne sélectionnez pas le correctif Mettre à jour vers le Service Pack, votre
système restera au niveau de fonctionnalité précédent et vous obtiendrez des
correctifs de bogues et des mises à niveau de sécurité pendant une période
limitée (pour SUSE Linux Enterprise 11 GA, cette période s'étend désormais à
six mois). Pour garantir l'intégrité du système, il est donc recommandé de
changer de niveau de fonctionnalité le plus tôt possible.

D'autres méthodes de mise à niveau exécutent les commandes zypper manuellement


en utilisant le CD de correctifs ou un système SMT installé localement.

REMARQUE

Sur les systèmes System z, l'option de mise à jour du CD de correctifs n'est pas
disponible.

Mise à jour de SUSE Linux Enterprise 153


Démarrage à partir du support du Service Pack en
vue de la mise à jour
Démarrez le système à partir du support du Service Pack et sélectionnez Mettre à jour
en tant que mode d'installation dans YaST. Pour plus d'informations sur la procédure
de mise à jour, reportez-vous à la Section 7.1.3, « Mise à jour avec YaST » (p. 145).

Utilisation de la mise à jour en ligne de YaST


Avant de lancer la mise à jour en ligne de YaST vers le niveau de fonctionnalité du
Service Pack, assurez-vous que les conditions suivantes sont remplies :

• Le système doit rester en ligne tout au long du processus de mise à jour car ce
dernier nécessite l'accès à Novell Customer Center.

• Si votre configuration implique un logiciel tiers ou supplémentaire, testez cette


procédure sur une autre machine pour vous assurer que les dépendances ne sont
pas brisées par la mise à jour.

• Assurez-vous que l'intégralité de la procédure se termine avec succès. Faute de


quoi, le système devient incohérent.

ASTUCE : utilisation de la migration en ligne de YaST

Vous pouvez également utiliser la procédure de migration en ligne de YaST.


Pour exécuter cette procédure, connectez-vous en tant qu'utilisateur root et
exécutez yast2 wagon à partir de la ligne de commande.

154 Guide de déploiement


Figure 7.1 Mise à jour de la gestion des paquetages

Mise à jour de SUSE Linux Enterprise 155


Figure 7.2 Mise à jour vers un Service Pack

REMARQUE

Lors de la migration via la procédure de mise à jour en ligne de YaST, la pile


de gestion des paquetages est mise à jour. Ainsi, il est préférable d'éviter
d'utiliser tout outil de gestion logicielle tel que zypper ou une applet de mise
à jour de bureau. Il est recommandé d'interrompre les applets de mise à jour
de bureau pendant la migration.

1 Dans un système SUSE Linux Enterprise en cours d'exécution, sélectionnez


Ordinateur > YaST > Logiciel > Mise à jour en ligne.

Si vous n'êtes pas logué en tant que root, entrez le mot de passe root à l'invite.

2 La boîte de dialogue Mise à jour en ligne apparaît. Plusieurs correctifs sont


présélectionnés. Faites défiler la liste de correctifs et vérifiez que le déclencheur

156 Guide de déploiement


de mise à jour des Service Packs est présélectionné. Cliquez ensuite sur Appliquer
pour installer les mises à jour sélectionnées.

3 Confirmez l'installation. La Mise à jour en ligne redémarre automatiquement.

4 Ensuite, cliquez sur Accepter pour appliquer toutes les mises à jour disponibles
avec un nouveau kernel. Une fois les mises à jour installées, redémarrez le
système.

5 Après le redémarrage de la Mise à jour en ligne, faites défiler la liste de correctifs,


puis sélectionnez Mettre à jour vers un Service Pack
(slessp0-sle11-sp1-migration) comme sur l'Figure 7.2, « Mise à jour
vers un Service Pack » (p. 156). Confirmez la sélection.

Le correctif slessp0-sle11-sp1-migration est marqué comme


optional. Si vous ne le sélectionnez pas, votre système restera au niveau de
fonctionnalité GA et vous obtiendrez les correctifs de bogues et les mises à jour
de sécurité pendant une période limitée (six mois après la mise à disposition du
Service Pack 1).

6 La boîte de dialogue Téléchargement du patch et installation suit la progression


de l'installation du correctif de migration. Lorsque la section Progression totale
atteint 100 %, l'installation prend fin automatiquement .

7 Redémarrez le système.

Utilisation de zypper
Utilisez zypper si vous avez besoin d'une solution inscriptible pour la mise à jour.

Avant de procéder à la mise à jour en ligne à l'aide de zypper pour augmenter le


niveau de fonctionnalité du Service Pack, assurez-vous que les conditions indiquées
dans la la section intitulée « Utilisation de la mise à jour en ligne de YaST » (p. 154)
sont respectées.

Ceci correspond à la séquence de commande minimale nécessaire pour migrer le système


vers le niveau de correctif SP1 :
zypper ref -s ❶
zypper up -t patch ❷
zypper up -t patch ❸

Mise à jour de SUSE Linux Enterprise 157


grep '<product>' /etc/products.d/*.prod ❹
zypper in -t product SUSE_SLES-SP1-migration ❺
suse_register -d 2 -L /root/.suse_register.log ❻
zypper ref -s ❼
zypper mr --disable repo-alias ❽
zypper mr --enable repo-alias ❾
zypper dup ❿
suse_register -d 2 -L /root/.suse_register.log ⓫
reboot

❶ Rafraîchissez tous les services et dépôts.


❷ Mettez à jour les correctifs, notamment la pile de gestion des paquetages.
❸ Mettez à jour les correctifs restants en utilisant la pile de gestion des paquetages
qui vient d'être mise à jour.
❹ Lisez les informations produit relatives à la migration...
❺ ... et utilisez le nom récupéré précédemment pour procéder à l'installation.
❻ Enregistrez le produit.
❼ Rafraîchissez tous les services et dépôts.
❽ Désactivez les anciens dépôts (GA).
❾ Activez les nouveaux dépôts (SP1).
❿ Mettez à niveau la distribution avec zypper.
⓫ Enregistrez de nouveau les nouveaux produits. Les anciens GA sont remplacés
par les nouveaux dépôts de mise à jour SP1.

7.3 Mise à jour de type « atomic »


La mise à jour de type « atomic » est basée sur des outils permettant de gérer deux
copies du système et de récupérer facilement les données en cas d'échec de la mise à
jour. Les outils fournis requièrent une configuration de partition de disque spécifique.
Chaque copie du système réside sur une partition principale propre. Si une mise à jour
échoue, vous pouvez toujours revenir à l'état précédent du système, disponible sur l'autre
partition.

158 Guide de déploiement


7.3.1 Installation
AVERTISSEMENT : Configuration de partitionnement stricte

La mise en œuvre du partitionnement de disque doit respecter des exigences


strictes : la première partition root, /dev/sda1, ne doit pas occuper plus de
la moitié de l'espace disque. Les outils créent ensuite /dev/sda2 pour la
seconde partition root du système. Les autres partitions, le cas échéant, sont
partagées sur les deux partitions root ; vous devez ainsi prendre leur taille en
compte et réduire la taille de la première partition de façon appropriée, ce qui
constitue un calcul délicat :

La taille du disque complet moins la taille de sda1 moins sda2 représente


l'espace libre destiné aux partitions supplémentaires.

1 Installez le système à l'aide de /dev/sda1 en tant que partition root unique


occupant moins de la moitié de la taille entière du disque.

2 Personnalisez le système installé si nécessaire. Assurez-vous que le paquetage


multi-update-tools est installé.

3 Exécutez multi-update-setup --partition, qui crée la seconde


partition root du système (/dev/sda2) de taille similaire.

4 Partitionnez le reste du disque si nécessaire et poursuivez les personnalisations


(*).

5 Exécutez multi-update-setup --clone pour copier le système sur


l'autre partition. Cette commande permet également de changer l'entrée / (root)
dans le répertoire /etc/fstab du système cible.

6 Si nécessaire, effectuez d'autres personnalisations(*).

7 Exécutez multi-update-setup --bootloader pour initialiser la


configuration du chargeur de démarrage. Le menu du chargeur de démarrage
contiendra ensuite une entrée permettant de démarrer l'autre système.

Mise à jour de SUSE Linux Enterprise 159


AVERTISSEMENT : chargeur de démarrage GRUB obligatoire

L'installation du chargeur de démarrage GRUB est obligatoire. Les outils


ne sont pas compatibles avec d'autres chargeurs de démarrage.

8 S'il n'y a aucune personnalisation à effectuer marquée d'une astérisque (*),


exécutez multi-update-setup --complete pour effectuer les trois
étapes.

7.3.2 Mise à jour de l'autre système


Exécutez multi-update. Cette commande exécute zypper dans un environnement
chroot et met à jour l'autre système, quel que soit celui qui est actif. Son menu de
démarrage affiche l'heure de démarrage par défaut.

7.3.3 Dépannage
Si le chargeur de démarrage du système mis à jour est endommagé après la mise à jour,
vous devez changer l'indicateur « Actif » et le définir pour la partition root de l'autre
système afin de le démarrer.

Si le système mis à jour ne démarre pas du tout, vous devez accéder au menu du chargeur
de démarrage et sélectionner l'autre système.

Pour plus d'informations sur GRUB, reportez-vous au Chapitre 8, The Boot Loader
GRUB (↑Administration Guide (Guide d'administration)).

7.3.4 Pour plus d'informations


Pour plus d'informations, reportez-vous au fichier situé sous /usr/share/doc/
packages/multi-update-tools/README fourni avec le paquetage
multi-update-tools.

160 Guide de déploiement


7.4 Changements logiciels entre la
version 11 et la version 11 SP1
REMARQUE : Changements logiciels entre SLES 11 et SLES 11 SP1

Pour obtenir la liste détaillée des changements logiciels entre SUSE Linux
Enterprise Server 10 et SUSE Linux Enterprise Server 11 SP1, reportez-vous aux
notes de version du Service Pack. Vous pouvez les afficher dans le système
installé en utilisant le module YaST relatif aux notes de version.

Mise à jour de SUSE Linux Enterprise 161


Configuration des composants
matériels avec YaST
YaST permet de configurer des éléments matériels au moment de l'installation, mais
8
aussi sur un système déjà installé. Vous pouvez configurer la prise en charge de matériel
audio, d'imprimantes ou de scanners, ou encore identifier les composants connectés à
votre ordinateur en utilisant le module YaST Informations sur le matériel.

ASTUCE : Paramètres de la carte graphique, du moniteur, de la souris et


du clavier

La carte graphique, le moniteur, la souris et le clavier peuvent être configurés


avec les outils KDE ou GNOME.

8.1 Informations sur le matériel


Utilisez le module YaST Informations sur le matériel pour en savoir plus sur votre
matériel ou pour accéder à des informations telles que le fournisseur et le modèle d'un
composant afin de le configurer correctement.

1 Démarrez YaST et cliquez sur Matériel > Informations sur le matériel. La


détection du matériel démarre immédiatement et il peut s'écouler un certain temps
avant que les informations sur le matériel s'affichent sous forme d'arborescence
dans une fenêtre distincte.

2 Dans l'arborescence des informations sur le matériel, cliquez plusieurs fois sur
les icônes + pour développer les informations sur un périphérique spécifique.

Configuration des composants matériels avec YaST 163


3 Cliquez sur Enregistrer sous... pour enregistrer le résultat dans un fichier.

4 Cliquez sur Fermer pour quitter l'aperçu des informations sur le matériel.

8.2 Configuration de la carte


graphique et du moniteur
Après l'installation, vous pouvez modifier la configuration de votre système graphique
(carte graphique et moniteur) en fonction de vos besoins. Ce type de modification peut
s'avérer nécessaire en cas de problèmes d'accessibilité ou de mises à niveau matérielles.

AVERTISSEMENT : Modification des fréquences du moniteur

Malgré les mécanismes de sécurité, la prudence est de rigueur lorsque vous


modifiez manuellement les fréquences autorisées de votre moniteur. Des valeurs
incorrectes peuvent endommager votre moniteur. Reportez-vous au manuel
du moniteur avant tout changement de fréquences.

Modifiez la résolution si les polices sont trop petites ou si les cercles sont difformes.
Procédez de la façon suivante :

1 Dans YaST, cliquez sur Matériel > Carte graphique et moniteur. SaX2 vérifie
les ressources système et ouvre une fenêtre.

2 Assurez-vous que le moniteur est correctement détecté. Si ce n'est pas le cas,


cliquez sur Changer pour sélectionner le modèle approprié dans la liste.

3 Sélectionnez si nécessaire les paramètres Résolution et Couleurs appropriés.

164 Guide de déploiement


4 Testez la nouvelle configuration avant de l'appliquer au système. Cliquez sur Ok
pour décider de la marche à suivre pour votre configuration (Tester, Enregistrer
ou Annuler.)

Pour activer un second moniteur, procédez comme suit :

1 Dans YaST, cliquez sur Matériel > Carte graphique et moniteur. SaX2 vérifie
les ressources système et affiche la boîte de dialogue Propriétés de la carte
graphique et de l'écran.

2 Assurez-vous que le moniteur est correctement détecté. Si ce n'est pas le cas,


cliquez sur Changer pour sélectionner le modèle approprié dans la liste.

3 Activez Activer le mode duplex et cliquez sur Configurer pour obtenir une
configuration avancée.

4 Assurez-vous que le second moniteur est correctement détecté. Si ce n'est pas le


cas, cliquez sur Changer pour sélectionner le modèle approprié dans la liste.

5 Déterminez si vous souhaitez utiliser le second moniteur en mode Multihead


cloné ou Multihead Xinerama, puis cliquez sur Ok.

6 Testez la nouvelle configuration avant de l'appliquer au système. Cliquez sur Ok


pour décider de ce qu'il faut faire de votre configuration (Tester, Enregistrer ou
Annuler.)

Configuration des composants matériels avec YaST 165


REMARQUE : redémarrage du serveur X

Les modifications effectuées ne prendront effet qu'après le redémarrage du


serveur X. Si vous souhaitez redémarrer le serveur X maintenant, déloguez-vous
du système graphique, puis reloguez-vous.

8.3 Configuration du clavier et de la


souris
Reconfigurez les périphériques d'entrée tels que le clavier ou la souris, ou ajoutez
plusieurs de ces périphériques à l'aide des modules YaST relatifs aux claviers et aux
souris.

8.3.1 Configuration du clavier


Si vous souhaitez remplacer un clavier standard à 104 touches par un clavier multimédia
ou utiliser une autre configuration linguistique ou nationale, procédez comme suit :
1 Dans YaST, cliquez sur Matériel > Configuration du clavier. L'outil de
configuration SaX2 lit les ressources système et affiche la boîte de dialogue
Propriétés du clavier.

166 Guide de déploiement


2 Sélectionnez le modèle de votre clavier dans la liste Type.

3 Sélectionnez le pays dans la liste Disposition.

4 En fonction du pays sélectionné, vous pouvez choisir une certaine Variante. Les
sélections s'appliquent immédiatement à des fins de test.

5 Vous pouvez éventuellement activer l'option Dispositions supplémentaires.


Cochez une ou plusieurs cases dans la liste. Cette fonctionnalité s'avère utile si
vous voulez basculer entre plusieurs langues ou scripts dans le système d'exécution
sans reconfigurer l'ordinateur.

6 Avant d'enregistrer la configuration, utilisez le champ Test en bas de la boîte de


dialogue pour vérifier si les caractères spéciaux tels que les trémas et les caractères
accentués peuvent être saisis et s'affichent correctement.

7 Cliquez sur OK pour quitter la boîte de dialogue de configuration et cliquez sur


Enregistrer dans le message suivant pour appliquer vos modifications.

Configuration des composants matériels avec YaST 167


REMARQUE : Configuration de la disposition du clavier de la console

En cliquant sur Enregistrer comme décrit à l'Étape 7 (p. 167), la configuration


de la disposition du clavier de la console s'exécute. Si vous souhaitez modifier
la disposition du clavier de la console, vous pouvez soit exécuter la commande
yast keyboard (interface du mode texte), soit sélectionner les paramètres
KEYTABLE et YAST_KEYBOARD dans /etc/sysconfig/keyboard.

8.3.2 Modèle de souris


En général, la souris est détectée automatiquement, mais vous pouvez configurer le
modèle de votre souris manuellement si la détection automatique ne fonctionne pas.
Reportez-vous à la documentation de votre souris pour obtenir une description du
modèle. Pour modifier la configuration de votre souris, procédez comme suit :

1 Dans YaST, cliquez sur Matériel > Modèle de souris. L'outil de configuration
SaX2 lit les ressources système et affiche la boîte de dialogue Propriétés de la
souris.

2 Cliquez sur Changer et sélectionnez le modèle de votre souris dans la liste qui
s'affiche.

3 Cliquez sur OK pour quitter la boîte de dialogue de configuration et appliquez


vos modifications en cliquant sur Enregistrer.

Dans la section Options de la boîte de dialogue, définissez les différentes options de


votre souris.

Activer l'émulation 3 boutons


Si votre souris ne possède que deux boutons, un troisième bouton est émulé lorsque
vous appuyez simultanément sur les deux boutons.

Activer la roulette de la souris


Cochez cette case pour utiliser une souris à molette.

Inverser l'axe des X / Inverser l'axe des Y


Sélectionnez ces options si vous souhaitez modifier la direction du pointeur de la
souris.

168 Guide de déploiement


Inverser les boutons pour les gauchers
Cochez cette case pour que l'assignation des boutons soit adaptée aux utilisateurs
gauchers.

Émuler la roulette avec le bouton de la souris


Si votre souris est dépourvue de molette mais si vous souhaitez disposer d'une
fonctionnalité similaire, vous pouvez lui affecter un bouton supplémentaire.
Sélectionnez le bouton à utiliser. Lorsque vous appuyez sur ce bouton, les
mouvements de la souris se traduisent par des commandes de molette. Cette fonction
est particulièrement utile avec les trackballs.

8.4 Configuration des cartes son


YaST détecte automatiquement la plupart des cartes son et les configure avec les valeurs
appropriées. Si vous souhaitez modifier les paramètres par défaut ou si vous devez
configurer une carte son qui n'a pas pu être configurée automatiquement, utilisez le
module YaST relatif au son. Ce module vous permet également de configurer des cartes
son supplémentaires ou de modifier leur ordre.

Pour démarrer le module de son, lancez YaST, puis cliquez sur Matériel > Son. Vous
pouvez également ouvrir directement la boîte de dialogue Configuration du son à partir
d'une ligne de commande en exécutant la commande yast2 sound & en tant
qu'utilisateur root.

Configuration des composants matériels avec YaST 169


La boîte de dialogue affiche toutes les cartes son déjà configurées.

Si YaST ne détecte pas votre carte son automatiquement, configurez-la manuellement


en suivant la Procédure 8.1, « Configuration d'une nouvelle carte son » (p. 171). Pour
ce faire, vous devez connaître le fournisseur et le modèle de votre carte son. En cas de
doute, reportez-vous à la documentation de votre carte son pour obtenir les informations
requises. Pendant la configuration, vous pouvez choisir parmi différentes options de
configuration :

Configuration automatique rapide


Vous n'avez pas besoin d'exécuter la procédure suivante ; la carte son est configurée
automatiquement. Vous pouvez définir le volume ou toutes les options que vous
souhaitez modifier ultérieurement.

Configuration normale
Permet de régler le volume de sortie et de tester le son pendant la configuration.

Configuration avancée avec possibilité de changer les options


Pour les utilisateurs avancés uniquement. Permet de personnaliser tous les
paramètres de la carte son.

170 Guide de déploiement


IMPORTANT : Configuration avancée

Utilisez cette option uniquement si vous savez exactement ce que vous


faites. Sinon, ne modifiez pas les paramètres et utilisez les options de
configuration normale ou automatique.

Procédure 8.1 Configuration d'une nouvelle carte son

1 Dans la boîte de dialogue Configuration du son de YaST, cliquez sur Ajouter.

2 Sélectionnez le fournisseur et le modèle de votre carte son, puis cliquez sur


Suivant.

Pour accéder à une liste de références répertoriant les cartes son prises en charge
par ALSA avec leur module de son correspondant, accédez au répertoire /usr/
share/doc/packages/alsa/cards.txt ou visitez le site http://
www.alsa-project.org/alsa-doc/.

3 Sélectionnez l'une des options de configuration, puis cliquez sur Suivant.

4 Si vous avez choisi Configuration normale, vous pouvez maintenant tester la


configuration du son et régler le volume. Commencez aux alentours de 10 %
pour éviter d'endommager vos haut-parleurs ou vos tympans.

5 Une fois toutes les options définies selon votre choix, cliquez sur suivant.

La boîte de dialogue Configuration du son affiche la carte son qui vient d'être
configurée ou modifiée.

6 Pour supprimer la configuration d'une carte son que vous n'utilisez plus,
sélectionnez l'entrée correspondante, puis cliquez sur Supprimer.

7 Cliquez sur OK pour enregistrer les modifications et quitter le module YaST


relatif au son.

Procédure 8.2 Modification des configurations de cartes son

1 Pour modifier la configuration d'une carte son individuelle (pour les utilisateurs
avancés uniquement), sélectionnez l'entrée de la carte son dans la boîte de dialogue
Configuration du son, puis cliquez sur Modifier.

Configuration des composants matériels avec YaST 171


Vous accédez ainsi à la section Options avancées de la carte son dans laquelle
vous pouvez configurer plusieurs paramètres. Pour plus d'informations, cliquez
sur Aide.

2 Pour régler le volume d'une carte son déjà configurée ou pour tester la carte son,
sélectionnez l'entrée correspondante dans la boîte de dialogue Configuration du
son, puis cliquez sur Autre. Sélectionnez l'option de menu correspondante.

3 Pour la lecture des fichiers MIDI, sélectionnez Autre > Démarrer le séquenceur.

4 Lorsqu'une carte son prise en charge est détectée (comme une carte son Creative
Soundblaster Live, Audigy ou AWE), vous pouvez également installer
des fontes sonores pour lire les fichiers MIDI :

4a Insérez le CD-ROM du pilote d'origine dans votre lecteur de CD ou de DVD.

4b Sélectionnez Autre > Installer les fontes sonores pour copier SF2
SoundFonts™ sur votre disque dur. Les fontes sonores sont enregistrées
dans le répertoire /usr/share/sfbank/creative/.

5 Si vous avez configuré plusieurs cartes son dans votre système, vous pouvez
modifier l'ordre de vos cartes. Pour configurer une carte son en tant que
périphérique principal, sélectionnez la carte dans la section Configuration du
son, puis cliquez sur Autre > Définir comme carte primaire. Le périphérique
audio ayant l'index 0 est le périphérique par défaut utilisé par le système et les
applications.

6 Pour activer ou désactiver le système audio PulseAudio, cliquez sur Autre >
Configuration PulseAudio. S'il est activé, la daemon PulseAudio est utilisé pour
lire les sons. Désactivez l'option Prise en charge PulseAudio si vous souhaitez
utiliser une autre option au niveau du système.

Le volume et la configuration de toutes les cartes son s'enregistrent lorsque vous cliquez
sur OK et que vous quittez le module YaST relatif au son. Les paramètres de mixage
sont enregistrés dans le fichier /etc/asound.conf et les données de configuration
ALSA sont ajoutées à la fin des fichiers /etc/modprobe.d/sound et /etc/
sysconfig/hardware.

172 Guide de déploiement


8.5 Configuration d'une imprimante
YaST peut être utilisé pour configurer une imprimante locale directement reliée à votre
machine (généralement avec un port USB ou parallèle), ainsi que les impressions avec
les imprimantes réseau. Il est également possible de partager les imprimantes sur le
réseau et d'ajouter des « pilotes » tiers (fichiers PostScript Printer Description (PPD)).
Pour plus d'informations sur l'impression (informations générales, détails techniques
et dépannage), reportez-vous au Chapitre 10, Printer Operation (↑Administration Guide
(Guide d'administration)).

Dans YaST, cliquez sur Matériel > Imprimante pour lancer le module relatif aux
imprimantes. La vue Configurations d'imprimantes s'ouvre par défaut en affichant la
liste de toutes les imprimantes disponibles et configurées. Cette vue est particulièrement
utile en cas d'accès à un grand nombre d'imprimantes via le réseau. À partir de cette
vue, vous pouvez également Imprimer une page de test sur l'imprimante sélectionnée
et configurer les imprimantes locales.

8.5.1 Configuration des imprimantes locales


Si une imprimante locale non configurée est détectée, YaST démarre automatiquement
pour la configurer. YaST peut configurer automatiquement l'imprimante si le port USB
ou parallèle peut être configuré automatiquement et si l'imprimante connectée peut être
détectée. Le modèle de l'imprimante doit également figurer dans la base de données
utilisée lors de la détection automatique du matériel.

Si le modèle de l'imprimante est inconnu ou n'est pas détecté automatiquement,


configurez-le manuellement. Il existe deux raisons possibles pour lesquelles l'imprimante
n'est pas détectée automatiquement :

• L'imprimante ne s'identifie pas correctement. Ce problème peut survenir sur des


périphériques très anciens. Essayez de configurer votre imprimante conformément
à la description indiquée dans la la section intitulée « Configuration manuelle »
(p. 174).

• Si la configuration manuelle ne fonctionne pas, la communication entre l'imprimante


et l'ordinateur est impossible. Vérifiez le câblage et les fiches pour vous assurer
que l'imprimante est correctement connectée. Si tel est le cas, le problème n'est
peut-être pas lié à l'imprimante, mais plutôt au port USB ou parallèle.

Configuration des composants matériels avec YaST 173


Configuration manuelle
La configuration manuelle se divise en trois étapes. Commencez par spécifier le type
de connexion, puis choisissez un pilote et nommez la file d'attente d'impression en vue
de la configuration.

Pour de nombreux modèles d'imprimantes, plusieurs pilotes sont disponibles. Lors de


la configuration de l'imprimante, YaST utilise généralement le pilote marqué comme
recommended par défaut. En principe, il n'est pas nécessaire de modifier le pilote ;
celui défini comme recommended offre souvent les meilleurs résultats. Toutefois, si
vous souhaitez qu'une imprimante couleur imprime uniquement en noir et blanc, il est
recommandé d'utiliser un pilote qui ne prend pas en charge l'impression couleur, par
exemple. Si vous rencontrez des problèmes de performances avec une imprimante
PostScript lors de l'impression de graphiques, il peut s'avérer utile de passer d'un pilote
PostScript à un pilote PCL (si votre imprimante prend en charge PCL).

Si aucun pilote n'est répertorié pour votre imprimante, vous pouvez essayer de
sélectionner un pilote générique avec une langue standard appropriée dans la liste.
Reportez-vous à la documentation de votre imprimante pour déterminer le langage
(ensemble de commandes contrôlant l'imprimante) pris en charge par votre imprimante.
Si cela ne fonctionne pas, reportez-vous à la la section intitulée « Ajout de pilotes avec
YaST » (p. 175) pour trouver une autre solution.

Une imprimante n'est jamais utilisée directement, mais toujours via une file d'attente
d'impression. Cette file d'attente garantit que les travaux simultanés peuvent être mis
en attente et traités les uns après les autres. Chaque file d'attente d'impression est affectée
à un pilote spécifique et l'imprimante peut comporter plusieurs files d'attente. Cela
permet de configurer une seconde file d'attente sur une imprimante couleur qui imprime
uniquement en noir et blanc, par exemple. Pour plus d'informations sur les files d'attente
d'impression, reportez-vous à la section « The Workflow of the Printing System »
(Chapitre 10, Printer Operation, ↑Administration Guide (Guide d'administration)).

Procédure 8.3 Ajout d'une nouvelle imprimante locale

1 Démarrez le module YaST relatif aux imprimantes en cliquant sur Matériel >
Imprimante.

2 Cliquez sur Ajouter dans l'écran Configurations d'imprimantes.

174 Guide de déploiement


3 Si votre imprimante figure déjà sous Déterminer la connexion, passez
à l'étape suivante. Sinon, démarrez l'Assistant de connexion et sélectionnez le
type de connexion (par exemple, Port USB pour une imprimante USB).

4 Entrez le nom du fournisseur et/ou le nom du modèle dans le champ situé sous
Assigner un pilote, puis cliquez sur Rechercher.

5 Sélectionnez le pilote recommandé qui correspond le mieux à votre imprimante.


Si aucun pilote approprié n'est affiché,

5a vérifiez votre terme de recherche ;

5b élargissez votre recherche en cliquant sur Plus de pilotes ;

5c ajoutez un pilote selon la procédure décrite dans la la section intitulée « Ajout


de pilotes avec YaST » (p. 175).

6 Spécifiez le paramètre Taille du papier par défaut.

7 Attribuez un nom spécifique à la file d'attente de l'imprimante dans le champ


Définir un nom.

8 L'imprimante est désormais configurée avec les paramètres par défaut et prête à
l'emploi. Cliquez sur OK pour revenir à la vue Configurations d'imprimantes.
L'imprimante qui vient d'être configurée apparaît désormais dans la liste
d'imprimantes.

Ajout de pilotes avec YaST


Si aucun pilote approprié n'est disponible dans la boîte de dialogue Assigner un pilote
lors de l'ajout d'une nouvelle imprimante, le fichier PPD (PostScript Printer Description,
faisant généralement référence au « pilote de l'imprimante ») de votre modèle ne sera
pas disponible. Pour plus d'informations sur les fichiers PPD, reportez-vous à la
section « Installing the Software » (Chapitre 10, Printer Operation, ↑Administration
Guide (Guide d'administration)).

Vous pouvez vous procurer les fichiers PPD directement auprès du fournisseur de votre
imprimante ou à partir du CD de pilotes de l'imprimante. Pour plus de détails, reportez-
vous à la section « No Suitable PPD File Available for a PostScript Printer »

Configuration des composants matériels avec YaST 175


(Chapitre 10, Printer Operation, ↑Administration Guide (Guide d'administration)).
Vous pouvez également accéder aux fichiers PPD à l'adresse http://www
.linuxfoundation.org/en/OpenPrinting/, la « base de données
d'imprimantes OpenPrinting.org ». Lorsque vous téléchargez des fichiers PPD à partir
du site OpenPrinting.org, n'oubliez pas qu'ils affichent toujours l'état du dernier support
Linux, qui ne correspond pas forcément à celui de SUSE Linux Enterprise Server.

Procédure 8.4 Ajout d'un fichier PPD

1 Démarrez le module YaST relatif aux imprimantes en cliquant sur Matériel >
Imprimante.

2 Cliquez sur Ajouter dans l'écran Configurations d'imprimantes.

3 Cliquez sur Ajouter un pilote dans la section Assigner un pilote.

4 Entrez le chemin d'accès complet au fichier PPD dans la zone de saisie sous
Rendre un fichier de description d'imprimante
disponible ou sélectionnez le fichier à partir d'une boîte de dialogue en
cliquant sur Parcourir.

5 Cliquez sur OK pour revenir à l'écran Ajouter une nouvelle


imprimante.

6 Pour utiliser directement ce fichier PPD, suivez la Procédure 8.3, « Ajout d'une
nouvelle imprimante locale » (p. 174). Sinon, cliquez sur Annuler.

Modification d'une configuration d'imprimante locale


En modifiant la configuration existante d'une imprimante locale, vous ne pouvez pas
modifier uniquement les paramètres de base tels que le type de connexion et le pilote,
mais vous devez également définir les paramètres par défaut du format du papier, de
la résolution, de la source du support, etc. Vous pouvez changer l'identifiant d'une
imprimante en modifiant ses descriptions.

Procédure 8.5 Modification d'une imprimante locale

1 Démarrez le module YaST relatif aux imprimantes en cliquant sur Matériel >
Imprimante.

176 Guide de déploiement


2 Dans l'écran Configurations d'imprimantes, sélectionnez une imprimante locale
dans la liste, puis cliquez sur Modifier.

3 Modifiez le type de connexion ou le pilote, conformément à la Procédure 8.3,


« Ajout d'une nouvelle imprimante locale » (p. 174). Cela ne devrait être nécessaire
que si vous rencontrez des problèmes avec la configuration actuelle.

4 Définissez cette imprimante comme imprimante par défaut en sélectionnant


Imprimante par défaut.

5 Modifiez les paramètres par défaut en cliquant sur Toutes les options du pilote
actuel. Pour modifier un paramètre, développez la liste des options en cliquant
sur le signe +. Modifiez le paramètre par défaut en cliquant sur une option.
Cliquez sur OK pour appliquer vos modifications.

8.5.2 Configuration de l'impression via le


réseau avec YaST
Les imprimantes réseau ne sont pas détectées automatiquement. Elles doivent être
configurées manuellement à l'aide du module YaST relatif aux imprimantes. En fonction
de votre configuration réseau, vous pouvez imprimer sur un serveur d'impression (CUPS,
LPD, SMB ou IPX) ou directement sur une imprimante réseau (via TCP de préférence).
Accédez à la vue de configuration réseau en sélectionnant Imprimer via le réseau dans
le volet gauche du module YaST relatif aux imprimantes.

Utilisation de CUPS
Dans un environnement Linux, CUPS est généralement utilisé pour imprimer via le
réseau. La configuration la plus simple consiste à imprimer via un seul serveur CUPS
auquel tous les clients peuvent accéder directement. L'impression via plusieurs serveurs
CUPS nécessite l'exécution du daemon CUPS local qui communique avec les serveurs
CUPS distants.

Procédure 8.6 Impression via un seul serveur CUPS

1 Démarrez le module YaST relatif aux imprimantes en cliquant sur Matériel >
Imprimante.

Configuration des composants matériels avec YaST 177


2 Ouvrez l'écran Imprimer via le réseau à partir du volet gauche.

3 Sélectionnez Tout imprimer directement via un serveur CUPS distant et spécifiez


le nom ou l'adresse IP du serveur.

4 Cliquez sur Tester le serveur pour vous assurer que vous avez sélectionné le
nom/l'adresse IP appropriée.

5 Cliquez sur OK pour revenir à l'écran Configurations d'imprimantes. Toutes les


imprimantes disponibles via le serveur CUPS sont désormais répertoriées.

Procédure 8.7 Impression via plusieurs serveurs CUPS

1 Démarrez le module YaST relatif aux imprimantes en cliquant sur Matériel >
Imprimante.

2 Ouvrez l'écran Imprimer via le réseau à partir du volet gauche.

3 Sélectionnez Accepter les informations en provenance des serveurs suivants.

4 Spécifiez les serveurs que vous souhaitez utiliser sous Paramètres


généraux. Vous pouvez accepter les connexions à partir de tous les réseaux
disponibles, à partir du réseau local ou à partir d'hôtes spécifiques. Si vous
choisissez la dernière option, vous devrez également spécifier les noms d'hôtes
ou les adresses IP.

5 Confirmez en cliquant sur OK, puis sur Oui lorsque vous êtes invité à démarrer
un serveur CUPS local. Une fois le serveur démarré, vous retournez à l'écran
Configurations d'imprimantes. Toutes les imprimantes disponibles sont désormais
répertoriées.

Utilisation de serveurs d'impression autres que CUPS


Si votre réseau offre des services d'impression via des serveurs autres que CUPS, lancez
le module YaST relatif aux imprimantes en cliquant sur Matériel > Imprimante, puis
ouvrez l'écran Imprimer via le réseau à partir du volet gauche. Démarrez l'Assistant de
connexion et sélectionnez le type de Connexion approprié. Demandez à votre
administrateur réseau des détails sur la configuration d'une imprimante réseau dans
votre environnement.

178 Guide de déploiement


8.5.3 Partage des imprimantes sur le réseau
Les imprimantes gérées par un daemon CUPS local peuvent être partagées sur le réseau,
transformant ainsi votre machine en serveur CUPS. Généralement, vous partagez une
imprimante en activant le « mode de navigation » CUPS. Si la navigation est activée,
les files d'attente de l'imprimante locale sont mises à disposition sur le réseau pour
écouter les daemons CUPS distants. Il est également possible de configurer un serveur
CUPS dédié qui gère toutes les files d'attente d'impression et auquel les clients distants
peuvent accéder directement. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire d'activer la navigation.

Procédure 8.8 Partage des imprimantes

1 Démarrez le module YaST relatif aux imprimantes en cliquant sur Matériel >
Imprimante.

2 Ouvrez l'écran Partager les imprimantes dans le volet gauche.

3 Sélectionnez Autoriser l'accès distant.

4 Sélectionnez Pour les ordinateurs dans le réseau local et activez le mode de


navigation en sélectionnant également Publier les imprimantes par défaut dans
le réseau local.

5 Ajoutez l'interface réseau qui sera utilisée par le serveur CUPS. Si vous souhaitez
partager votre ou vos imprimantes avec tous les hôtes du réseau, sélectionnez
également Publier les imprimantes par défaut via l'interface réseau ci-dessous.

6 Si vous souhaitez limiter l'accès à votre serveur CUPS à certains réseaux ou


adresses IP, spécifiez ces derniers dans les deux zones de saisie.

7 Cliquez sur OK pour redémarrer le serveur CUPS et revenir à l'écran


Configurations d'imprimantes.

8 Si un pare-feu est utilisé, assurez-vous que l'accès au port 631 via IPP est autorisé.
Si vous utilisez SUSEFirewall2, autorisez le service CUPS (voir
section « Configuring the Firewall with YaST » (Chapitre 15, Masquerading
and Firewalls, ↑Security Guide (Guide de la sécurité)) pour plus d'informations).

Configuration des composants matériels avec YaST 179


8.6 Configuration d'un scanner
Vous pouvez configurer un scanner USB ou SCSI avec YaST à tout moment. Le
paquetage sane-backends contient des pilotes matériels et les autres outils
nécessaires pour utiliser un scanner. Les scanners connectés à un port parallèle doivent
être configurés manuellement. Si vous disposez d'un périphérique HP tout-en-un,
reportez-vous à la Section 8.6.1, « Configuration d'un périphérique HP tout-en-un »
(p. 181). Vous trouverez des instructions sur la configuration d'un scanner à la
Section 8.6.3, « Numérisation sur le réseau » (p. 182).

Procédure 8.9 Configuration d'un scanner USB ou SCSI

1 Connectez votre scanner USB ou SCSI à votre ordinateur et allumez-le.

2 Lancez YaST et sélectionnez Matériel > Scanner. YaST crée la base de données
du scanner et tente de détecter automatiquement le modèle du périphérique.

3 Si votre scanner est correctement détecté, vous pouvez le tester en sélectionnant


Autre > Test.

Si un scanner USB/SCSI n'est pas correctement détecté, cliquez d'abord sur Autre
> Redémarrer la détection. Si cette manipulation n'entraîne aucun résultat ou si
votre scanner est connecté à un port parallèle, configurez-le manuellement,
conformément à la Procédure 8.10, « Configuration d'un scanner connecté à un
port parallèle » (p. 180).

4 Cliquez sur OK pour quitter l'écran de configuration.

Procédure 8.10 Configuration d'un scanner connecté à un port parallèle

1 Connectez votre scanner à votre ordinateur, puis allumez-le.

2 Lancez YaST et sélectionnez Matériel > Scanner. YaST charge la base de données
du scanner.

3 Cliquez sur Ajouter et sélectionnez un scanner dans la liste.

4 Utilisez les options Autre > Test pour vous assurer que vous avez sélectionné le
bon pilote.

180 Guide de déploiement


5 Cliquez sur OK pour quitter l'écran de configuration.

8.6.1 Configuration d'un périphérique HP


tout-en-un
Un périphérique HP tout-en-un peut être configuré avec YaST, même s'il est connecté
au port parallèle ou s'il est mis à disposition sur le réseau. Si vous disposez d'un
périphérique USB HP tout-en-un, démarrez la configuration conformément à la
Procédure 8.9, « Configuration d'un scanner USB ou SCSI » (p. 180). S'il est correctement
détecté et si le Test s'exécute avec succès, le périphérique est prêt à l'emploi.

Si votre périphérique USB n'est pas correctement détecté ou si votre périphérique HP


tout-en-un est connecté au port parallèle ou est disponible sur le réseau, exécutez le
gestionnaire de périphériques HP :

1 Lancez YaST et sélectionnez Matériel > Scanner. YaST charge la base de données
du scanner.

2 Lancez le gestionnaire de périphériques HP en cliquant sur Autre > Lancer hp-


setup, puis suivez les instructions à l'écran. Après avoir utilisé le gestionnaire de
périphériques HP, le module YaST relatif aux scanners redémarre
automatiquement la détection automatique.

3 Si votre scanner est correctement détecté, vous pouvez le tester en sélectionnant


Autre > Test.

Dans le cas contraire, configurez-le manuellement en suivant la Procédure 8.10,


« Configuration d'un scanner connecté à un port parallèle » (p. 180).

4 Cliquez sur OK pour quitter l'écran de configuration.

8.6.2 Partage d'un scanner sur le réseau


Avec SUSE Linux Enterprise Server, il est possible de partager un scanner sur le réseau.
Pour ce faire, configurez votre scanner de la façon suivante :

1 Configurez le scanner comme décrit dans la Section 8.6, « Configuration d'un


scanner » (p. 180).

Configuration des composants matériels avec YaST 181


2 Sélectionnez Autre > Numérisation via le réseau.

3 Entrez les noms d'hôtes des clients (séparés par une virgule) autorisés à utiliser
le scanner sous Paramètres du serveur > Clients autorisés pour saned, puis
quittez la boîte de dialogue de configuration en cliquant sur OK.

8.6.3 Numérisation sur le réseau


Pour utiliser un scanner partagé sur le réseau, procédez comme suit :

1 Lancez YaST et sélectionnez Matériel > Scanner.

2 Ouvrez le menu de configuration du scanner réseau en cliquant sur Autre >


Numérisation via le réseau.

3 Entrez le nom d'hôte de la machine à laquelle le scanner est connecté sous


Paramètres du client > Serveurs utilisés pour le méta-pilote net.

4 Cliquez sur OK pour quitter l'écran. Le scanner réseau apparaît maintenant dans
la fenêtre de configuration du scanner et est prêt à l'emploi.

182 Guide de déploiement


Installation et suppression de
logiciels
Dans l'outil de gestion des logiciels de YaST, recherchez les composants logiciels
9
à ajouter ou à supprimer. YaST résout toutes les dépendances. Vous pouvez ajouter des
dépôts de logiciels supplémentaires à votre configuration pour installer des paquetages
qui ne sont pas fournis avec vos supports d'installation et laisser YaST les gérer.
Maintenez votre système à jour en gérant les mises à jour de logiciels à l'aide de l'applet
de mise à jour.

YaST vous permet de modifier la liste des logiciels de votre système. Ce module YaST
est disponible en deux variantes (types de distribution Linux) de toolkit : Qt et ncurses ;
la variante Qt est décrite ici.

9.1 Définition des termes utilisés


Dépôt
Répertoire local ou distant contenant des paquetages logiciels et des informations
supplémentaires sur ces paquetages (métadonnées de paquetage).

Alias (de dépôt)


Nom court donné à un dépôt et utilisé par plusieurs commandes de l'outil zypper.
L'alias peut être choisi par l'utilisateur lors de l'ajout d'un dépôt ; il doit être unique.

Produit
Un produit dans son ensemble, SUSE Linux Enterprise Server par exemple.

Installation et suppression de logiciels 183


Modèle
Liste installable des paquetages nécessaires à une action particulière. On peut citer
en exemple Système de base, qui fournit le système de base de openSUSE
ou Système de base de GNOME, qui contient tous les paquetages logiciels
nécessaires à l'exécution de l'environnement de bureau GNOME.

Logiciel
Fichier compressé au format RPM qui contient les fichiers d'un programme
particulier.

Correctif
Un ou plusieurs paquetages logiciels (paquetages complets, correctifs patchrpm
ou correctifs deltarpm). Un correctif peut également provoquer des dépendances
vis-à-vis de logiciels qui ne sont pas encore installés.

Correctif
Terme générique désignant un produit, un modèle, un logiciel ou un correctif. Les
types les plus utilisés sont le logiciel ou le correctif.

correctif patchrpm
Correctif ne contenant que les fichiers qui ont été mis à jour depuis sa première
diffusion pour SUSE Linux Enterprise Server 11 SP1. Sa taille de téléchargement
est généralement bien plus petite que celle du paquetage logiciel.

Correctif deltarpm
Correctif ne contenant que les différentiels binaires compris entre deux versions
définies d'un paquetage. Il a la taille de téléchargement la plus petite. Avant son
installation, le paquetage RPM doit être reconstruit sur la machine locale.

9.2 Utilisation de l'interface Qt


L'interface Qt de YaST s'ouvre par défaut lors de l'utilisation des bureaux KDE, icewm
et autres. Elle est également utilisée lorsque YaST est appelé depuis un terminal distant.
Démarrez le gestionnaire de logiciels à partir du centre de contrôle YaST en sélectionnant
Logiciel > Gestionnaire de logiciels.

184 Guide de déploiement


9.2.1 Recherche de paquetages ou de
modèles
Le gestionnaire de logiciels YaST peut installer des paquetages ou des modèles à partir
de tous les dépôts actifs. Il offre plusieurs vues et filtres qui facilitent la recherche du
logiciel. Changez de vue en cliquant sur Vue et en sélectionnant l'une des vues
répertoriées ci-dessous. La vue sélectionnée s'ouvre dans un nouvel onglet.

Recherche
L'interface de recherche de paquetages est la vue par défaut du gestionnaire de
logiciels. Entrez le mot sur lequel la recherche va être effectuée, puis appuyez sur
Entrée. Affinez votre recherche en spécifiant les champs Rechercher dans et en
modifiant le champ Mode de recherche.

Modèles
Répertorie tous les modèles pouvant être installés sur votre système.

Groupes de paquetages
Répertorie tous les paquetages classés par groupes tels que Graphiques,
Programmation ou Sécurité.

Groupes RPM
Répertorie tous les paquetages classés par groupes et sous-groupes tels que
Productivité > Graphiques > Visualiseurs.

Installation et suppression de logiciels 185


Dépôts
Filtre permettant de trier les paquetages par dépôt. Pour sélectionner plusieurs
dépôts, maintenez la touche Ctrl enfoncée en cliquant sur les noms des dépôts. Le
« dépôt pseudo » @System répertorie tous les paquetages actuellement installés.

Langues
Filtre permettant de répertorier tous les paquetages nécessaires pour ajouter une
nouvelle langue système.

ASTUCE : Recherche de paquetages n'appartenant pas à un dépôt actif

Pour répertorier tous les paquetages qui n'appartiennent pas à un dépôt actif,
sélectionnez Vue > dépôts > @System, puis Filtre secondaire > Paquetages non
pris en charge. Par exemple, cela s'avère utile si vous avez supprimé un dépôt
et si vous souhaitez vous assurer qu'il ne reste plus de paquetage provenant
de ce dépôt.

9.2.2 Installation et suppression des


paquetages ou des modèles
1 Recherchez les paquetages conformément à la procédure décrite dans la
Section 9.2.1, « Recherche de paquetages ou de modèles » (p. 185).

2 Les paquetages trouvés s'affichent dans le volet droit. Pour installer ou supprimer
un paquetage, cliquez dessus avec le bouton droit de la souris et sélectionnez
Installer ou Supprimer. Si l'option appropriée n'est pas disponible, vérifiez l'état
du paquetage marqué par le symbole situé en regard de son nom. Appuyez sur
Maj + F1 pour obtenir de l'aide.

ASTUCE : Application d'une action sur tous les paquetages


répertoriés

Pour appliquer une action sur tous les paquetages répertoriés dans le
volet droit, choisissez une action dans Paquetage > Tout dans cette liste.

Pour installer un modèle, cliquez avec le bouton droit de la souris sur son nom
et sélectionnez Installer. Il est impossible de supprimer des modèles.

186 Guide de déploiement


3 Si votre choix entraîne un conflit de dépendances qui ne peut pas être résolu
automatiquement, vous devez résoudre manuellement ce conflit en suivant la
procédure décrite dans la Section 9.2.3, « Contrôle des dépendances logicielles »
(p. 188).

4 Pour sélectionner davantage de paquetages, répétez les étapes ci-dessus. Après


quoi, cliquez sur Accepter pour démarrer l'installation.

ASTUCE : Vérification de la sélection de paquetages

YaST conserve une liste de toutes les actions entreprises lors du


démarrage de l'installation. Pour consulter cette liste, sélectionnez Vue
> Résumé de l'installation. Tous les paquetages qui changeront d'état
sont affichés par défaut. Cochez la case sous Afficher les paquetages avec
leur état pour filtrer cette liste. Appuyez sur Maj + F1 pour obtenir des
détails sur les indicateurs d'état.

Pour réappliquer l'état d'un paquetage, cliquez dessus avec le bouton


droit de la souris et sélectionnez Conserver si sa suppression ou sa mise
à jour a été programmée, ou Ne pas installer si son installation a été
programmée. Pour abandonner toutes les modifications et fermer le
gestionnaire de logiciels, cliquez sur Annuler et Abandonner.

5 Certains paquetages, comme les bibliothèques partagées, dépendent d'autres


paquetages. YaST résout automatiquement ces dépendances. Par ailleurs, certains
paquetages ne peuvent pas coexister avec d'autres sur le système. Dans ces cas-
là, la liste des paquetages qui ont été automatiquement sélectionnés en vue d'une
installation, d'une mise à jour ou d'une suppression s'affiche. Cliquez sur
Continuer pour les accepter.

6 Une fois que les paquetages sélectionnés sont installés ou supprimés, le


gestionnaire de paquetages YaST termine le processus automatiquement.

REMARQUE : Installation de paquetages sources

Actuellement, le gestionnaire de logiciels YaST ne permet pas l'installation de


paquetages sources. Pour y parvenir, utilisez l'outil de la ligne de commande
zypper. Pour plus d'informations, reportez-vous à la la section intitulée
« Installing Source Packages » (Chapitre 4, Managing Software with Command
Line Tools, ↑Administration Guide (Guide d'administration)).

Installation et suppression de logiciels 187


ASTUCE : Mise à jour des paquetages

Pour mettre à jour tous les paquetages à partir d'un dépôt spécifique,
sélectionnez le dépôt selon la procédure décrite dans la Section 9.2.1,
« Recherche de paquetages ou de modèles » (p. 185), puis cliquez sur Paquetage
> Tout dans cette liste > Mettre à jour si une version plus récente est disponible.

Pour mettre à jour tous les paquetages installés, sélectionnez Paquetage > Tous
les paquetages > Mettre à jour si une version plus récente est disponible.

Le fait de sélectionner Mettre à jour sans condition plutôt que Mettre à jour si
une version plus récente est disponible permettra de « mettre à jour » tous les
paquetages sélectionnés vers la version du dépôt ayant la plus haute priorité,
même si cela implique de redéfinir le paquetage avec une version moins récente.
Cette option se révèle utile, par exemple pour garantir que le paquetage a été
sélectionné à partir d'un dépôt spécifique.

9.2.3 Contrôle des dépendances logicielles


La plupart des paquetages dépendent d'autres paquetages. Par exemple, si un paquetage
utilise une bibliothèque partagée, il dépend alors du paquetage fournissant cette
bibliothèque. Par ailleurs, certains paquetages ne peuvent pas coexister les uns avec les
autres (par exemple, vous pouvez installer un seul agent de réacheminement de messages
électroniques : Sendmail ou Postfix), sous peine d'engendrer un conflit. Lors de
l'installation ou de la suppression d'un logiciel, le gestionnaire de logiciels s'assure que
tous les conflits ou dépendances sont résolus pour garantir l'intégrité du système.

S'il n'existe qu'une solution permettant de résoudre une dépendance ou un conflit, ces
derniers sont résolus automatiquement. Les solutions multiples entraînent toujours un
conflit qui nécessite une résolution manuelle. Si la résolution du conflit implique un
changement de fournisseur ou d'architecture, elle doit également être exécutée
manuellement. Lorsque vous cliquez sur Accepter pour lancer l'installation, vous obtenez
un aperçu de toutes les actions déclenchées par le résolveur que vous devez confirmer.

Par défaut, les dépendances sont automatiquement contrôlées. Un contrôle est exécuté
à chaque fois que l'état d'un paquetage change (par exemple, lors de la définition d'un
paquetage en vue de son installation ou de sa suppression). En général, cette opération
est utile mais peut vite devenir fastidieuse lors de la résolution manuelle d'un conflit
de dépendances. Pour désactiver ce paramètre, désélectionnez Dépendances >

188 Guide de déploiement


Vérification automatique. Pour exécuter un contrôle de dépendance manuel, sélectionnez
Dépendances > Vérifier maintenant. Une vérification de cohérence est effectuée à
chaque fois que vous confirmez votre sélection avec Accepter.

Pour vérifier les dépendances d'un paquetage, cliquez dessus avec le bouton droit de la
souris, puis sélectionnez Afficher les informations sur le solutionneur. Une carte des
dépendances s'affiche. Les paquetages déjà installés s'affichent dans un cadre vert.

REMARQUE : Résolution manuelle des conflits de paquetages

Si vous n'êtes pas un utilisateur expérimenté, il est recommandé de suivre les


suggestions de YaST relatives au traitement des conflits de paquetages pour
pouvoir les résoudre. Gardez à l'esprit que toute modification peut déclencher
d'autres conflits. Vous pouvez donc rapidement faire face à une accumulation
de conflits. Dans de telles circonstances, annulez le gestionnaire de logiciels,
abandonnez toutes vos modifications et recommencez.

Figure 9.1 Gestion d'un conflit dans le gestionnaire de paquetages

Installation et suppression de logiciels 189


9.3 Gestion des services et des dépôts
de logiciels
Ajoutez des dépôts de logiciels supplémentaires à votre système pour installer des
logiciels tiers. Par défaut, les dépôts de produits tels que SUSE Linux Enterprise Server-
DVD 11 SP1 et un dépôt de mises à jour correspondant sont automatiquement configurés
lors de l'enregistrement de votre système ; pour plus d'informations sur l'enregistrement,
reportez-vous à la la section intitulée « Configuration de Novell Customer Center »
(p. 134). En fonction du produit sélectionné initialement, un dépôt de produits
complémentaires distinct pour les langues, avec des traductions, des dictionnaires, etc.,
peut également être configuré.

À ce stade, vous pouvez également gérer les abonnements aux Services. Dans ce
contexte, un service est un service d'index de dépôts (RIS - Repository Index Service)
qui peut contenir un ou plusieurs dépôts de logiciels. Un tel service peut être modifié
de façon dynamique par son administrateur ou son fournisseur.

AVERTISSEMENT : Approbation des sources de logiciels externes

Avant d'ajouter des dépôts de logiciels externes à votre liste de dépôts, assurez-
vous qu'ils sont approuvés. SUSE Linux Enterprise Server décline toute
responsabilité en cas de problème dû à un logiciel installé à partir de dépôts
de logiciels tiers.

9.3.1 Ajout de dépôts de logiciels


Pour ajouter des dépôts de produits, ouvrez le centre de contrôle YaST, accédez au
volet Logiciel, puis cliquez sur Dépôts de logiciels. Procédez de la façon suivante :

1 Cliquez sur Ajouter.

2 Sélectionnez le type de dépôt. Normalement, vous souhaitez vous en tenir à


l'option par défaut Spécifier l'URL.... Sélectionnez l'option appropriée pour les
CD ou les DVD de produits complémentaires. Chaque dépôt fournit des fichiers
décrivant son contenu. Sélectionnez Télécharger les fichiers de description du
dépôt pour télécharger ces fichiers maintenant. Si l'option n'est pas sélectionnée,

190 Guide de déploiement


YaST téléchargera automatiquement les fichiers s'ils sont requis ultérieurement.
Cliquez sur Suivant.

3 Vous pouvez également fournir les données requises ou insérer le support. Cliquez
sur Continuer pour valider. YaST passe un certain temps à télécharger et à
analyser les métadonnées du dépôt. Après quoi, vous pouvez installer le logiciel
à partir de ce dépôt, conformément à la description indiquée dans la Section 9.2,
« Utilisation de l'interface Qt » (p. 184).

9.3.2 Gestion des propriétés des dépôts


L'aperçu Dépôts de logiciels configurés des Dépôts de logiciels vous permet de modifier
les propriétés des dépôts suivantes :

État
L'état du dépôt peut être Activé ou Désactivé. Les paquetages que vous pouvez
installer ne proviennent que des dépôts activés. Pour désactiver temporairement
un dépôt, cliquez sur Désactiver. Si vous souhaitez supprimer totalement un dépôt,
cliquez sur Supprimer.

ASTUCE

Double-cliquez sur le nom d'un dépôt pour modifier son état.

Rafraîchir
Lors du rafraîchissement d'un dépôt, la description de son contenu (noms des
paquetages, versions, etc.) est téléchargée sur un cache local utilisé par YaST. Il
suffit d'effectuer cette manipulation une fois pour les dépôts statiques, comme les
CD ou les DVD, alors que les dépôts dont le contenu est souvent modifié doivent
être rafraîchis fréquemment. La façon la plus simple de conserver le cache d'un
dépôt à jour consiste à sélectionner Rafraîchir automatiquement. Pour effectuer un
rafraîchissement manuel, cliquez sur Rafraîchir.

Priorité
La Priorité d'un dépôt est une valeur comprise entre 0 et 200, où 0 correspond à
la priorité la plus élevée. Si un paquetage est disponible dans plusieurs dépôts, le
dépôt ayant la plus haute priorité est prioritaire. Cela s'avère utile si vous souhaitez
attribuer à un dépôt local (un DVD, par exemple) une priorité supérieure pour éviter

Installation et suppression de logiciels 191


de télécharger inutilement des paquetages à partir d'Internet, même s'ils ont un
numéro identique ou supérieur.

IMPORTANT : Priorité ou version

Le dépôt ayant la priorité la plus élevée est prioritaire dans tous les cas.
Ainsi, assurez-vous que le dépôt de mises à jour a toujours la priorité la
plus élevée (20 par défaut), faute de quoi vous risquez d'installer une
version obsolète qui ne sera pas mise à jour avant la prochaine mise à jour
en ligne.

Nom et URL
Pour modifier le nom ou l'URL d'un dépôt, sélectionnez-le dans la liste, puis cliquez
sur Modifier.

9.3.3 Gestion des clés de dépôts


Pour garantir leur intégrité, les dépôts de logiciels peuvent être signés avec la clé GPG
du mainteneur des dépôts. À chaque fois que vous ajoutez un nouveau dépôt, YaST
vous propose d'importer sa clé. Vérifiez-la comme toutes les autres clés GPG et assurez-
vous qu'elle ne change pas. Si vous détectez un changement de clé, il est possible que
le dépôt soit à l'origine du problème. Désactivez le dépôt en tant que source d'installation
jusqu'à ce que la cause du changement de clé soit identifiée.

Pour gérer toutes les clés importées, cliquez sur Clés GPG... dans le module Dépôts de
logiciels. Sélectionnez une entrée avec la souris pour afficher les propriétés de la clé.
Cliquez sur Ajouter, Modifier ou Supprimer pour ajouter, modifier ou supprimer des
clés.

9.4 Maintien du système à jour


Novell propose en permanence des correctifs de sécurité logiciels pour votre produit.
L'applet du programme de mise à jour vous informe sur la disponibilité des correctifs
et vous permet ainsi de les installer facilement en quelques clics.

192 Guide de déploiement


9.4.1 Utilisation de l'applet du programme
de mise à jour KDE
L'applet du programme de mise à jour se trouve dans la barre système de votre tableau
de bord et représente la tête de la mascotte SUSE (Geeko), qui change en fonction de
la disponibilité et de la pertinence des correctifs, ainsi que de l'état du programme de
mise à jour. Lorsque l'icône change, une info-bulle affichant l'état actuel apparaît
également. L'applet démarre par défaut. Sélectionnez Applications > Système > Applet
bureau > Applet de mise à jour en ligne dans le menu principal pour lancer l'applet
manuellement.

État de l'icône de l'applet de mise à jour en ligne

Tête verte de Geeko avec flèches vertes


Aucun correctif n'est disponible.

Tête verte de Geeko avec flèches jaunes


L'applet du programme de mise à jour est occupée (elle peut être en train de vérifier
les mises à jour ou d'installer un logiciel, par exemple).

Triangle rouge avec point d'exclamation


Des correctifs de sécurité sont disponibles.

Étoile orange avec flèche


Des correctifs recommandés sont disponibles.

Carré bleu avec flèche


Des correctifs facultatifs sont disponibles.

Triangle jaune avec point d'exclamation


Une erreur s'est produite.

Cercle bleu avec point d'interrogation


Aucun dépôt de mise à jour n'est défini. Lorsque vous cliquez sur l'applet du
programme de mise à jour dans cet état, vous devez déterminer si vous souhaitez
vérifier les mises à jour. Si vous acceptez, le module YaST Configuration de la
mise à jour en ligne se lance.

Installation et suppression de logiciels 193


Installation de correctifs
L'applet du programme de mise à jour en ligne propose deux modes d'installation des
correctifs : le mode d'installation simple installe automatiquement tous les correctifs
de sécurité et les correctifs recommandés alors que le mode détaillé vous permet de
choisir les correctifs à installer.

Procédure 9.1 Installation de correctifs : mode simple

1 Lorsque l'applet de mise à jour indique la disponibilité des correctifs, vous pouvez
cliquer dessus pour ouvrir la fenêtre d'installation de logiciels.

2 Vous pouvez choisir d'ignorer l'installation des correctifs recommandés et de


ceux qui nécessitent un redémarrage. Il est recommandé d'installer les deux types
de correctifs.

3 Cliquez sur Installer pour lancer l'installation des correctifs.

4 Si c'est la première fois que vous installez des correctifs, vous serez invité à entrer
le nom d'utilisateur et le mot de passe root pour continuer. Si vous cochez
Mémoriser l'autorisation, vous n'aurez plus à saisir le mot de passe.

5 Vous pouvez surveiller l'état de l'installation en passant la souris sur l'icône de


l'applet de mise à jour.

Figure 9.2 Applet du programme de mise à jour KDE : affichage simple des mises
à jour

Procédure 9.2 Installation des correctifs : mode détaillé

1 Lorsque l'applet de mise à jour indique la disponibilité des correctifs, vous pouvez
cliquer dessus pour ouvrir la fenêtre d'installation du logiciel.

194 Guide de déploiement


2 Une liste détaillée de tous les correctifs s'affiche. Cliquez sur le nom d'un correctif
pour obtenir plus d'informations. Sélectionnez ou désélectionnez un correctif en
cochant ou en décochant la case appropriée. Par défaut, les correctifs de sécurité
et les correctifs recommandés sont présélectionnés.

3 Cliquez sur Installer pour lancer l'installation des correctifs.

4 Si c'est la première fois que vous installez des correctifs, vous serez invité à entrer
le nom d'utilisateur et le mot de passe root pour continuer. Si vous cochez
Mémoriser l'autorisation, vous n'aurez plus à saisir le mot de passe.

5 Vous pouvez surveiller l'état de l'installation en passant la souris sur l'icône de


l'applet de mise à jour.

Figure 9.3 Applet du programme de mise à jour KDE : affichage détaillé des mises
à jour

Vous serez invité à spécifier le mot de passe root après avoir cliqué sur Installer. Le
programme de mise à jour procède à l'installation des correctifs. Consultez la barre
système (KDE) ou la zone de notification (GNOME) pour accéder aux messages d'état
et à la barre de progression.

Installation et suppression de logiciels 195


La mise à jour en ligne de YaST offre des fonctionnalités avancées permettant de
personnaliser l'installation des correctifs. Pour plus d'informations, reportez-vous au
Chapitre 1, YaST Online Update (↑Administration Guide (Guide d'administration)).

Installation de nouvelles versions logicielles


De nouvelles versions logicielles sont disponibles dans les dépôts de logiciels fournis
par la communauté openSUSE. Par défaut, aucun dépôt de ce type n'est préconfiguré.
Pour ajouter un dépôt, cliquez avec le bouton droit de la souris sur l'icône du programme
de mise à jour, puis sélectionnez Ajouter/Supprimer des sources de mise à jour. Vous
devez spécifier le mot de passe root pour lancer le module Dépôts de logiciels
configurés.

AVERTISSEMENT : Approbation des sources de logiciels externes

Avant d'ajouter des dépôts de logiciels externes à votre liste de dépôts, assurez-
vous qu'ils sont approuvés. SUSE Linux Enterprise Server décline toute
responsabilité en cas de problème dû à un logiciel installé à partir de dépôts
de logiciels tiers.

Par défaut, l'applet du programme de mise à jour ne surveille pas les dépôts de nouvelles
versions logicielles. Pour activer cette fonctionnalité, ouvrez la fenêtre de configuration
conformément à la description indiquée dans la la section intitulée « Configuration de
l'applet du programme de mise à jour » (p. 197), puis cochez la case Afficher les mises
à niveau disponibles quand l'interface dorsale les fournit. Lorsque l'icône du programme
de mise à jour signale que des mises à jour sont disponibles, cliquez dessus pour ouvrir
la fenêtre d'installation des logiciels. Cliquez sur Détails, puis sur l'onglet Mettre à
niveau pour afficher la liste des nouvelles versions logicielles. Vous pouvez soit
sélectionner un seul paquetage unique en cochant la case en regard d'une entrée
spécifique, soit cliquer sur Sélectionner tous les paquetages. L'option Installer lance
l'installation des paquetages logiciels sélectionnés. Vous êtes alors invité à spécifier le
mot de passe root. Consultez la barre système (KDE) ou la zone de notification
(GNOME) pour accéder aux messages d'état et à la barre de progression.

196 Guide de déploiement


Configuration de l'applet du programme de mise à
jour
Par défaut, le programme de mise à jour se lance à la connexion. Il vérifie les mises à
jour toutes les 24 heures, affiche les notifications récurrentes toutes les heures et surveille
la disponibilité des correctifs. Pour modifier ce comportement, cliquez avec le bouton
droit de la souris sur l'icône de l'applet, puis sélectionnez Configurer l'applet.

Figure 9.4 Applet du programme de mise à jour KDE : configuration

La boîte de dialogue de configuration permet également de modifier les paramètres


suivants :

Vérifier les mises à jour toutes les


Permet de définir l'intervalle (en heures) entre les vérifications des mises à jour.

Rappeler la disponibilité de mises à jour...


Permet de définir l'intervalle (en minutes) entre les notifications.

Installation et suppression de logiciels 197


Démarrer automatiquement le programme de mise à jour lors de la connexion
Permet de démarrer automatiquement l'applet lorsque l'utilisateur se logue. Cette
option est activée par défaut.

Interface dorsale
Permet de choisir parmi les différentes interfaces dorsales. Le plug-in ZYpp est
utilisé par défaut. Si vous préférez le plug-in PackageKit, assurez-vous que le
paquetage kde4-kupdateapplet-packagekit est installé.

Toujours afficher la vue détaillée


Activez cette option si vous préférez la vue détaillée qui répertorie tous les correctifs
avec des résumés, plutôt que la vue simple.

Vérifier la présence de mises à jour seulement si le système est connecté au secteur


Cette option bloque la vérification des mises à jour lorsque le système fonctionne
sur batterie afin d'économiser de l'énergie. Cette option est activée par défaut, mais
s'applique uniquement aux ordinateurs portables.

Vérifier la présence de mises à jour seulement lorsque le système est sous faible charge
Cette option bloque la vérification des mises à jour si le système est sous faible
charge. Cette option est activée par défaut.

Rechercher des pilotes appropriés lorsqu'un nouveau périphérique est connecté


Si votre dépôt contient les pilotes nécessaires, le programme de mise à jour peut
installer automatiquement les pilotes pour du matériel tel que des périphériques
USB.

9.4.2 Utilisation de l'applet du programme


de mise à jour GNOME
L'applet du programme de mise à jour se trouve dans la zone de notification de votre
tableau de bord. Son icône change selon la disponibilité et la pertinence des correctifs,
ainsi que selon l'état du programme de mise à jour. L'applet se lance par défaut.
Sélectionnez Ordinateur > Autres applications > Système > Mettre à jour le système.

198 Guide de déploiement


REMARQUE : visibilité de l'icône

Par défaut, l'icône de l'applet du programme de mise à jour n'apparaît dans


la zone de notification que si des correctifs sont disponibles.

Boîte ouverte avec un globe


Le programme de mise à jour est occupé (il peut par exemple vérifier les mises à
jour ou installer des logiciels).

Étoile rouge avec point d'exclamation


Des correctifs de sécurité sont disponibles.

Étoile orange avec flèche vers le haut


Des correctifs importants sont disponibles.

Étoile jaune avec flèche vers le bas


Des correctifs facultatifs sont disponibles.

Triangle jaune avec point d'exclamation


Une erreur s'est produite.

Installation de correctifs
L'applet de mise à jour logicielle propose deux modes d'installation des correctifs : le
mode d'installation simple installe automatiquement tous les correctifs de sécurité. Les
correctifs importants ou facultatifs peuvent être installés avec le mode détaillé, qui vous
permet de choisir les correctifs à installer.

Procédure 9.3 Installation de correctifs : mode simple

1 Lorsque de nouveaux correctifs sont disponibles, un message de notification


indiquant les mises à jour disponibles s'affiche. Cliquez sur Installer uniquement
les mises à jour de sécurité pour lancer l'installation de tous les correctifs de
sécurité disponibles.

2 Entrez le mot de passe root dans l'écran d'authentification, puis cliquez sur
S'authentifier pour continuer.

Installation et suppression de logiciels 199


Procédure 9.4 Installation des correctifs : mode détaillé

1 Lorsque de nouveaux correctifs sont disponibles, un message de notification


indiquant les mises à jour disponibles s'affiche. Cliquez sur Installer toutes les
mises à jour pour ouvrir la fenêtre de mise à jour de logiciels. Si vous avez déjà
fermé le message de notification, vous pouvez également cliquer sur l'icône de
mise à jour de logiciels et sélectionner Afficher les mises à jour.

2 Un aperçu du nombre de correctifs par catégorie s'affiche. Pour afficher une liste
détaillée de tous les correctifs et de leur description, cliquez sur Revoir. Cette
option permet d'accéder à la description, au numéro de version, au dépôt et (le
cas échant) à un lien vers Bugzilla, le système de suivi des bogues de Novell.
Sélectionnez ou désélectionnez un correctif en cochant ou en décochant la case
appropriée. Par défaut, tous les correctifs sont présélectionnés.

3 Cliquez sur Installer pour lancer l'installation des correctifs.

4 Entrez le mot de passe root dans l'écran d'authentification, puis cliquez sur
S'authentifier pour continuer.

Figure 9.5 Visionneur de mises à jour de logiciels GNOME : vue détaillée des mises
à jour

200 Guide de déploiement


Vous serez invité à spécifier le mot de passe root après avoir cliqué sur Appliquer les
mises à jour ou sur Mettre à jour le système. Le programme de mise à jour exécute
l'installation des correctifs. Une fois l'installation terminée, sélectionnez Installer plus
de mises à jour ou Fermer pour fermer le visionneur de mises à jour de logiciels.

La mise à jour en ligne de YaST offre des fonctionnalités avancées permettant de


personnaliser l'installation des correctifs. Pour plus d'informations, reportez-vous au
Chapitre 1, YaST Online Update (↑Administration Guide (Guide d'administration)).

Configuration de l'applet du programme de mise à


jour
Pour configurer l'applet du programme de mise à jour, cliquez avec le bouton droit de
la souris sur l'icône du programme dans le tableau de bord, puis sélectionnez Préférences.
La boîte de dialogue de configuration vous permet de modifier les paramètres suivants:

Vérifier la présence de mises à jour


Définissez la fréquence de vérification des mises à jour : Toutes les heures,
Journalière, Hebdomadaire ou Jamais.

Installer automatiquement
Déterminez si les correctifs doivent être installés automatiquement ou non (par
défaut). L'installation automatique peut être sélectionnée soit pour les correctifs de
sécurité uniquement, soit pour tous les correctifs.

Afficher la notification/Lorsque des mises à jour sont disponibles


Affiche une notification lorsque des mises à jour sont disponibles. Cette option est
activée par défaut.

Installation et suppression de logiciels 201


Figure 9.6 Applet du programme de mise à jour GNOME : configuration

202 Guide de déploiement


Installation de produits
complémentaires
Les produits complémentaires sont des extensions système. Vous pouvez installer un
10
produit complémentaire tiers ou une extension système spéciale de SUSE Linux
Enterprise Server (par exemple, un CD avec prise en charge des langues supplémentaires
ou avec pilotes binaires). Pour installer un nouveau produit complémentaire, sélectionnez
Logiciel > Produits complémentaires. Vous pouvez sélectionner différents types de
supports de produits, comme un CD, FTP, un périphérique de stockage de masse USB
(disques ou lecteurs flash USB) ou un répertoire local. Vous pouvez également utiliser
directement des fichiers ISO. Pour ajouter un produit complémentaire en tant que support
de fichier ISO, sélectionnez Image ISO locale, puis entrez le Chemin d'accès à l'image
ISO. Le Nom du dépôt est arbitraire.

10.1 Produits complémentaires


Pour installer un nouveau produit complémentaire, procédez comme suit :

1 Cliquez sur Logiciel > Produits complémentaires pour afficher un aperçu des
produits complémentaires installés.

2 Sélectionnez le type de dépôt du produit complémentaire, puis cliquez sur Suivant.

3 Vous pouvez également fournir les données requises ou insérer le support. Cliquez
sur Continuer pour valider. YaST met un certain temps à télécharger et à analyser
les métadonnées du dépôt.

Installation de produits complémentaires 203


4 Après avoir ajouté avec succès le support du produit complémentaire, le
gestionnaire de logiciels démarre et vous pouvez installer les paquetages. Pour
plus d'informations, reportez-vous à la Chapitre 9, Installation et suppression de
logiciels (p. 183).

10.2 Pilotes binaires


Certains matériels nécessitent des pilotes binaires uniquement pour fonctionner
correctement. Si cela concerne votre matériel, reportez-vous aux notes de version pour
obtenir plus d'informations sur la disponibilité des pilotes binaires pour votre système.
Pour lire les notes de version, ouvrez YaST et sélectionnez Divers > Notes de version.

10.3 SUSE Software Development Kit


(SDK) 11
SUSE Software Development Kit 11 est un produit complémentaire de SUSE Linux
Enterprise 11. Il s'agit d'un ensemble d'outils permettant de développer des applications.
En réalité, pour concevoir un système complet, SUSE Software Development Kit 11
inclut tous les outils Open Source utilisés pour créer le produit SUSE Linux Enterprise
Server. De cette façon, si vous êtes un développeur, un distributeur de logiciels
indépendant (ISV) ou un revendeur indépendant (IHV), vous disposez de tous les outils
pour transporter les applications vers toutes les plates-formes prises en charge par SUSE
Linux Enterprise Desktop et SUSE Linux Enterprise Server.

SUSE Software Development Kit contient également des environnements de


développement intégrés (IDE), des débogueurs, des éditeurs de code et d'autres outils
associés. Il prend en charge la plupart des langages de programmation, y compris C,
C++, Java et la majorité des langages de script. Pour votre confort, SUSE Software
Development Kit comprend plusieurs paquetages Perl non inclus dans SUSE Linux
Enterprise.

Pour plus d'informations, reportez-vous au http://developer.novell.com/


wiki/index.php/SUSE_LINUX_SDK. Utilisez le programme d'installation de
produits complémentaires et le gestionnaire de paquetages YaST pour installer SUSE
Software Development Kit 11.

204 Guide de déploiement


Accès à Internet
Si vous avez choisi de ne pas configurer l'accès à Internet pendant l'installation, vous
11
pourrez exécuter cette tâche à tout moment à l'aide de YaST. La configuration de votre
ordinateur pour accéder à Internet dépend de votre environnement. Si l'ordinateur sur
lequel vous procédez à l'installation fait partie du réseau déjà connecté à Internet, il
vous suffit de raccorder la machine au réseau. Si vous effectuez l'installation sur une
machine directement connectée à Internet, le matériel et l'accès au FAI (Fournisseur
d'accès Internet) doivent être configurés.

Veuillez vous reporter aux listes de contrôle ci-dessous pour vous assurer que vous
disposez de toutes les données nécessaires avant de démarrer la configuration de l'accès
à Internet.

11.1 Connexion Internet directe


Si votre ordinateur est directement connecté à Internet, commencez par configurer le
matériel utilisé pour cette tâche. Il peut s'agir d'un périphérique interne (comme une
carte RNIS) ou externe (un modem, par exemple). Généralement, ces périphériques
sont détectés automatiquement.

Spécifiez ensuite les données fournies par votre FAI (comme les informations de
connexion, la passerelle ou le nom du serveur). Votre FAI devrait vous avoir transmis
une fiche technique répertoriant toutes les données nécessaires.

Si vous avez configuré avec succès votre matériel et les données du FAI, utilisez
NetworkManager pour gérer la connexion Internet. Reportez-vous à rubrique

Accès à Internet 205


Chapitre 23, Using NetworkManager (↑Administration Guide (Guide d'administration))
pour plus d'informations.

11.1.1 Liste de contrôle DSL


Il existe différents types de périphériques DSL disponibles qui utilisent différentes
méthodes de protocole point à point (PPP - Point-to-Point Protocol) :

• Carte Ethernet classique connectée au module DSL externe utilisant le protocole


PPPoE (PPP over Ethernet). En Autriche, le protocole utilisé est le protocole PPTP
(Point-to-Point Tunneling Protocol). Avec le protocole PPTP, le modem externe
dispose également d'une adresse IP statique.

• Modem DSL interne utilisant le protocole PPPoATM (PPP over ATM)

• Carte ADSL Fritz utilisant CAPI pour ADSL

Le module de configuration DSL contient déjà les données des principaux FAI de
certains pays. Si votre FAI n'est pas répertorié, vous devrez connaître le mode de
résolution des noms (DNS) et d'allocation des adresses IP (dans la plupart des cas, ces
données sont automatiquement communiquées lors de la connexion). Même si votre
FAI ne figure pas dans la liste, vous devrez entrer au moins votre login et votre mot de
passe.

Pour plus de détails relatifs à la configuration, reportez-vous à la section « DSL »


(Chapitre 18, Basic Networking, ↑Administration Guide (Guide d'administration)).

11.1.2 Liste de contrôle RNIS


Si votre carte RNIS n'est pas détectée automatiquement, vous devrez spécifier le
fournisseur et le nom du périphérique.

REMARQUE : modem RNIS ou adaptateur de terminal

Si vous utilisez un modem RNIS externe ou un adaptateur de terminal, reportez-


vous plutôt à la Section 11.1.3, « Liste de contrôle du modem » (p. 207).

Pour configurer le périphérique RNIS, vous devez disposer des données suivantes :

206 Guide de déploiement


• Protocole RNIS (dépend de votre pays)

• Indicatif régional et numéro de téléphone

• Type d'interface (SyncPPP ou RawIP). En cas de doute, sélectionnez SyncPPP car


RawIP n'est utilisé que pour les connexions avec certains systèmes téléphoniques.

• Adresses IP locale et distance pour le serveur de connexion et la passerelle, dans


le cas où votre fournisseur vous a communiqué une adresse IP statique.

• Le module de configuration RNIS contient déjà les données des principaux FAI de
certains pays. Si votre FAI n'est pas répertorié, vous devrez connaître le mode de
résolution des noms (DNS) et d'allocation des adresses IP (dans la plupart des cas,
ces données sont automatiquement communiquées lors de la connexion). Même si
votre FAI ne figure pas sur la liste, vous devez entrer au moins votre login et votre
mot de passe.

Pour plus de détails relatifs à la configuration, reportez-vous à la section « ISDN »


(Chapitre 18, Basic Networking, ↑Administration Guide (Guide d'administration)).

11.1.3 Liste de contrôle du modem


Si votre modem n'est pas détecté automatiquement, vous devez spécifier s'il est connecté
à un port série ou à un port USB. Notez que les modems USB et les modems internes
ne sont pas tous pris en charge par SUSE® Linux Enterprise Server.

Le module de configuration du modem contient déjà les données des principaux FAI
de certains pays. Si votre FAI n'est pas répertorié, vous devrez connaître son numéro
d'appel, ainsi que le mode de résolution des noms (DNS) et d'allocation des adresses
IP (dans la plupart des cas, ces données sont automatiquement communiquées lors de
la connexion). Même si votre FAI ne figure pas sur la liste, vous devez entrer au moins
votre login et votre mot de passe.

Pour plus de détails relatifs à la configuration, reportez-vous à la section « Modem »


(Chapitre 18, Basic Networking, ↑Administration Guide (Guide d'administration)).

Accès à Internet 207


11.1.4 Liste de contrôle du modem câble
L'accès à Internet via le câble TV nécessite un modem câble. Un tel modem est relié à
l'ordinateur via un câble Ethernet. Il est donc nécessaire de configurer votre carte réseau
de façon appropriée. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section « Cable
Modem » (Chapitre 18, Basic Networking, ↑Administration Guide (Guide
d'administration)).

11.2 Connexion Internet via le réseau


Si votre machine fait partie d'un réseau déjà connecté à Internet, il sera très facile
d'accéder à Internet (il vous suffit pour cela de configurer votre carte réseau et de
connecter votre machine au réseau existant). Ceci ne s'applique pas uniquement aux
réseaux des grandes entreprises, mais également aux petits réseaux privés. Même si la
machine sur laquelle vous effectuez l'installation n'est connectée qu'à un routeur (un
routeur DSL, par exemple), elle fait partie d'un réseau. Le fait d'utiliser un adaptateur
réseau sans fil ou câblé n'a pas d'importance.

REMARQUE : services de routage et de noms

Dans les sections suivantes, nous partons du principe que le réseau est connecté
à Internet et fournit des services de routage et de noms. Si ces services sont
fournis par un routeur, assurez-vous que le routeur est correctement configuré
avant de configurer le client.

11.2.1 Liste de contrôle du réseau


Si votre réseau propose le protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol),
cochez la case appropriée au moment de la configuration de la carte réseau (tous les
paramètres nécessaires seront fournis par le serveur DHCP).

Si le protocole DHCP n'est pas disponible, demandez à votre administrateur réseau les
détails suivants :

• Nom d'hôte

• Serveur de noms

208 Guide de déploiement


• Passerelle

Pour plus de détails sur la configuration des cartes réseau câblées, reportez-vous à la
section « Configuring the Network Card with YaST » (Chapitre 18, Basic Networking,
↑Administration Guide (Guide d'administration)). Pour les cartes réseau sans fil,
reportez-vous à la section « Configuration with YaST » (Chapitre 15, Wireless LAN,
↑Administration Guide (Guide d'administration)).

Accès à Internet 209


Gestion des utilisateurs avec
YaST
Lors de l'installation, vous avez choisi une méthode d'authentification des utilisateurs.
12
Cette méthode s'effectue au niveau local (via /etc/passwd) ou, si une connexion
réseau est établie, via NIS, LDAP, Kerberos ou Samba (voir la section intitulée
« Méthode d'authentification des utilisateurs » (p. 138). Avec YaST, vous pouvez à tout
moment créer ou modifier les comptes utilisateur et changer de méthode
d'authentification.

Un ID utilisateur (UID) est attribué à chaque utilisateur et permet de l'identifier sur le


système. En dehors des utilisateurs qui peuvent se loguer à votre machine, il existe
également un certain nombre d'utilisateurs système destinés à un usage interne
exclusivement. Chaque utilisateur est affecté à un ou plusieurs groupes. Comme pour
les utilisateurs système, il existe également des groupes système destinés à un usage
interne.

12.1 Boîte de dialogue Gestion des


utilisateurs et des groupes
Pour gérer les utilisateurs et les groupes, démarrez YaST et cliquez sur Sécurité et
Utilisateurs > Gestion des groupes et des utilisateurs. Vous pouvez également ouvrir
directement la boîte de dialogue Gestion des utilisateurs et des groupes depuis une
ligne de commande en exécutant yast2 users &.

Gestion des utilisateurs avec YaST 211


Figure 12.1 Gestion des utilisateurs et des groupes YaST

En fonction de l'ensemble d'utilisateurs que vous choisissez d'afficher et de modifier


dans la boîte de dialogue (utilisateurs locaux, utilisateurs réseau, utilisateurs système),
la fenêtre principale présente plusieurs onglets. Ces derniers vous permettent d'exécuter
les tâches suivantes :

Gestion des comptes utilisateur


À partir de l'onglet Utilisateurs, vous pouvez créer, modifier, supprimer ou
désactiver temporairement les comptes utilisateur, comme décrit à la Section 12.2,
« Gestion des comptes utilisateur » (p. 213). Pour en savoir plus sur les options
avancées, telles que l'application des stratégies de mot de passe, l'utilisation de
répertoires privés codés, l'authentification par empreinte ou la gestion des quotas
de disque, reportez-vous à la Section 12.3, « Options supplémentaires des comptes
utilisateur » (p. 216).

Modification des paramètres par défaut


Les comptes utilisateur locaux sont créés en fonction des paramètres définis dans
l'onglet Paramètres par défaut pour les nouveaux utilisateurs. Pour en savoir plus
sur la modification de l'affectation aux groupes et le chemin d'accès par défaut ou

212 Guide de déploiement


les autorisations d'accès aux répertoires, reportez-vous à la Section 12.4,
« Modification des paramètres par défaut des utilisateurs locaux » (p. 223).

Affectation des utilisateurs à des groupes


Pour savoir comment modifier l'affectation d'utilisateurs individuels à des groupes,
reportez-vous à la Section 12.5, « Affectation des utilisateurs à des groupes »
(p. 224).

Gestion des groupes


L'onglet Groupes vous permet d'ajouter, de modifier ou de supprimer des groupes
existants. Reportez-vous à la Section 12.6, « Gestion des groupes » (p. 225) pour
obtenir des informations sur cette procédure.

Modification de la méthode d'authentification des utilisateurs


Si votre machine est connectée à un réseau fournissant des méthodes
d'authentification des utilisateurs, telles que NIS ou LDAP, vous pouvez choisir
parmi plusieurs méthodes d'authentification dans l'onglet Paramètres
d'authentification. Pour plus d'informations, reportez-vous à Section 12.7,
« Modification de la méthode d'authentification des utilisateurs » (p. 227).

Pour la gestion des utilisateurs et des groupes, la boîte de dialogue offre une
fonctionnalité similaire. Vous pouvez facilement passer de la gestion des utilisateurs à
celle des groupes en sélectionnant l'onglet approprié en haut de la boîte de dialogue.

Les options de filtre vous permettent de définir l'ensemble d'utilisateurs ou de groupes


que vous souhaitez modifier : dans l'onglet Utilisateurs ou Groupes, cliquez sur Définir
le filtre pour afficher et modifier les utilisateurs ou les groupes en fonction de certaines
catégories comme Utilisateurs locaux ou Utilisateurs LDAP, par exemple (si vous faites
partie d'un réseau utilisant LDAP). Les options Définir le filtre > Personnaliser le filtre
vous permettent également de définir et d'utiliser un filtre personnalisé.

En fonction du filtre sélectionné, les options suivantes ne seront pas toutes accessibles
dans la boîte de dialogue.

12.2 Gestion des comptes utilisateur


YaST permet de créer, de modifier, de supprimer ou de désactiver temporairement des
comptes utilisateur. Ne modifiez les comptes utilisateur que si vous êtes un utilisateur
expérimenté ou un administrateur.

Gestion des utilisateurs avec YaST 213


REMARQUE : Modification des ID d'utilisateurs existants

La propriété des fichiers est liée à l'ID de l'utilisateur, et non à son nom. Suite
à la modification d'un ID utilisateur, les fichiers du répertoire privé de
l'utilisateur appliquent automatiquement cette modification. Néanmoins, après
une telle modification, l'utilisateur n'est plus propriétaire des fichiers qu'il a
créés ailleurs que dans le système de fichiers, sauf si la propriété de ces fichiers
a été modifiée manuellement.

La section suivante explique comment définir des comptes utilisateur par défaut. Pour
certaines options supplémentaires, telles que le login automatique, le login sans mot de
passe, la configuration de répertoires privés codés ou la gestion des quotas pour les
utilisateurs et les groupes, reportez-vous à la Section 12.3, « Options supplémentaires
des comptes utilisateur » (p. 216).

Procédure 12.1 Ajout ou modification des comptes utilisateur

1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestion des utilisateurs et des groupes dans YaST
et cliquez sur l'onglet Utilisateurs.

2 Sélectionnez l'option Définir le filtre pour définir l'ensemble d'utilisateurs que


vous souhaitez gérer. La boîte de dialogue affiche la liste des utilisateurs du
système et des groupes auxquels ils appartiennent.

3 Pour modifier les options d'un utilisateur existant, sélectionnez une entrée et
cliquez sur Modifier.

Pour créer un nouveau compte utilisateur, cliquez sur Ajouter.

4 Entrez les données de l'utilisateur appropriées dans le premier onglet, comme les
paramètres Nom d'utilisateur (utilisé pour se connecter) et Mot de passe. Ces
données sont suffisantes pour créer un nouvel utilisateur. Si vous cliquez sur OK
maintenant, le système affectera automatiquement un ID utilisateur et définira
toutes les autres valeurs en fonction des paramètres par défaut.

5 Si vous souhaitez modifier des détails supplémentaires comme l'ID ou le chemin


d'accès au répertoire privé de l'utilisateur, sélectionnez l'onglet Détails.

Si vous devez déplacer le répertoire privé d'un utilisateur existant, entrez le


chemin d'accès au nouveau répertoire privé ici et transférez le contenu du

214 Guide de déploiement


répertoire actuel à l'aide de l'option Déplacer vers un nouvel emplacement. Faute
de quoi, le nouveau répertoire ne contiendra aucune donnée existante.

6 Pour obliger les utilisateurs à modifier régulièrement leur mot de passe ou définir
d'autres options de mot de passe, sélectionnez Paramètres de mot de passe et
modifiez les options.

7 Une fois toutes les options modifiées, cliquez sur OK.

8 Cliquez sur Options pour experts > Écrire les modifications maintenant pour
enregistrer toutes les modifications sans quitter la boîte de dialogue Gestion des
utilisateurs et des groupes. Cliquez sur OK pour fermer la boîte de dialogue de
gestion et enregistrer les modifications. Un utilisateur qui vient d'être ajouté peut
désormais se loguer au système à l'aide du nom de login et du mot de passe que
vous avez créés.

ASTUCE : Concordance des ID utilisateur

Pour un nouvel utilisateur (local) d'ordinateur portable qui doit également


s'intégrer à un environnement réseau dans lequel il possède déjà un ID
utilisateur, il est utile de faire correspondre l'ID utilisateur (local) avec celui du
réseau. Cela garantit que la propriété des fichiers créés par l'utilisateur « hors
ligne » est identique à la propriété des fichiers qui auraient été créés
directement sur le réseau.

Procédure 12.2 Désactivation ou suppression de comptes utilisateur

1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestion des utilisateurs et des groupes dans YaST
et cliquez sur l'onglet Utilisateurs.

2 Pour désactiver temporairement un compte utilisateur sans le supprimer,


sélectionnez l'utilisateur dans la liste, puis cliquez sur Modifier. Activez l'option
Désactiver le login de l'utilisateur. L'utilisateur ne peut pas se loguer à votre
machine tant que vous n'avez pas réactivé le compte.

3 Pour supprimer un compte utilisateur, sélectionnez un utilisateur dans la liste,


puis cliquez sur Supprimer. Choisissez si vous souhaitez également supprimer
le répertoire privé de cet utilisateur ou si vous préférez conserver les données
qu'il contient.

Gestion des utilisateurs avec YaST 215


12.3 Options supplémentaires des
comptes utilisateur
En plus des paramètres d'un compte utilisateur par défaut, SUSE® Linux Enterprise
Server propose des options supplémentaires, telles que l'application de stratégies de
mot de passe, l'utilisation de répertoires privés codés ou la définition de quotas de disque
pour les utilisateurs et les groupes.

12.3.1 Login automatique et login sans mot


de passe
Si vous utilisez un environnement de bureau KDE ou GNOME, vous pouvez configurer
un Login automatique pour un utilisateur spécifique, ainsi qu'un Login sans mot de
passe pour tous les utilisateurs. Le login automatique connecte automatiquement
l'utilisateur à l'environnement du bureau au démarrage. Cette fonctionnalité ne peut être
activée que pour un utilisateur à la fois. Le login sans mot de passe permet à tous les
utilisateurs de se loguer au système après avoir entré leur nom d'utilisateur dans le
gestionnaire de connexion.

AVERTISSEMENT : Risque lié à la sécurité

L'activation des options Login automatique ou Login sans mot de passe sur une
machine à laquelle plusieurs personnes peuvent accéder présente un risque
de sécurité. Si les utilisateurs n'ont pas besoin de s'authentifier, ils pourront
accéder à votre système et à vos données. Si votre système contient des données
confidentielles, n'utilisez pas cette fonctionnalité.

Si vous souhaitez activer les options de login automatique ou de login sans mot de
passe, accédez à la section Gestion des utilisateurs et des groupes dans YaST, puis
sélectionnez Options pour experts > Paramètres de login.

216 Guide de déploiement


12.3.2 Applications des stratégies de mot
de passe
Sur tout système comportant plusieurs utilisateurs, il est judicieux d'appliquer au moins
des stratégies de base en matière de sécurité des mots de passe. Les utilisateurs doivent
modifier leurs mots de passe régulièrement et utiliser des mots de passe forts qui ne
peuvent pas être exploités facilement. Pour les utilisateurs locaux, procédez comme
suit :

Procédure 12.3 Configuration des paramètres de mot de passe

1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestion des utilisateurs et des groupes dans YaST,
puis sélectionnez l'onglet Utilisateurs.

2 Sélectionnez l'utilisateur pour lequel vous souhaitez modifier les options du


mot de passe, puis cliquez sur Modifier.

3 Sélectionnez l'onglet Paramètres du mot de passe.

4 Pour que l'utilisateur modifie son mot de passe à sa prochaine connexion,


sélectionnez Forcer la modification du mot de passe.

5 Pour obliger les utilisateurs à modifier leur mot de passe, renseignez les
paramètres Durée maximale d'un mot de passe (en jours) et Durée minimale
d'un mot de passe (en jours).

6 Pour rappeler aux utilisateurs de modifier leur mot de passe avant qu'il n'expire,
définissez le paramètre Délai de publication d'un avertissement (en jours)
avant l'expiration d'un mot de passe.

7 Pour limiter la période durant laquelle l'utilisateur peut se loguer après


l'expiration de son mot de passe, modifiez la valeur du paramètre Délai (en
jours) pendant lequel le login est encore utilisable après l'expiration du mot
de passe.

8 Vous pouvez également spécifier une date d'expiration particulière pour un


mot de passe. Renseignez le paramètre Date d'expiration au format
AAAA-MM-JJ.

Gestion des utilisateurs avec YaST 217


9 Pour plus d'informations sur les options et les valeurs par défaut, cliquez sur
Aide.

10 Cliquez sur OK pour appliquer vos modifications.

12.3.3 Gestion des répertoires privés codés


Pour protéger les données des répertoires privés contre le vol et la suppression du disque
dur, vous pouvez créer des répertoires privés codés pour les utilisateurs. Ceux-ci sont
codés avec LUKS (Linux Unified Key Setup), qui génère une image et une clé d'image
pour l'utilisateur. La clé d'image est protégée par le mot de passe de login de l'utilisateur.
Lorsque l'utilisateur se logue au système, le répertoire privé codé est monté et l'utilisateur
peut accéder à son contenu.

REMARQUE : Périphériques de lecture d'empreintes et répertoires privés


codés

Si vous souhaitez utiliser un périphérique de lecture d'empreinte, vous ne devez


pas utiliser de répertoires privés codés. Sinon, le login échoue car le décodage
effectué pendant le login n'est pas compatible avec un périphérique de lecture
d'empreintes actif.

Avec YaST, vous pouvez créer des répertoires privés codés pour les utilisateurs nouveaux
et existants. Pour coder ou modifier les répertoires privés d'utilisateurs existants, vous
devez connaître leur mot de passe de login actuel. Par défaut, toutes les données des
utilisateurs existants sont copiées sur le nouveau répertoire privé codé, mais ne sont
pas supprimées du répertoire non codé.

AVERTISSEMENT : Restrictions de sécurité

Le codage du répertoire privé d'un utilisateur n'offre pas une sécurité élevée
par rapport aux autres utilisateurs. Si un niveau de sécurité élevé est requis, le
système ne doit pas être physiquement partagé.

Pour plus d'informations sur les répertoires privés codés et les actions à entreprendre
pour augmenter la sécurité, reportez-vous à la section « Using Encrypted Home
Directories » (Chapitre 11, Encrypting Partitions and Files, ↑Security Guide (Guide
de la sécurité)).

218 Guide de déploiement


Procédure 12.4 Création de répertoires privés codés

1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestion des groupes et des utilisateurs dans YaST,
puis cliquez sur l'onglet Utilisateurs.

2 Pour coder le répertoire privé d'un utilisateur existant, sélectionnez l'utilisateur,


puis cliquez sur Modifier.

Vous pouvez également cliquer sur Ajouter pour créer un nouveau compte
utilisateur et entrer les données de l'utilisateur appropriées dans le premier onglet.

3 Dans l'onglet Détails, sélectionnez Utiliser un répertoire personnel codé. L'option


Taille du répertoire en Mo vous permet de spécifier la taille du fichier image
codé à créer pour cet utilisateur.

4 Cliquez sur OK pour appliquer vos paramètres.

5 Entrez le mot de passe de login actuel de l'utilisateur si YaST vous y invite.

6 Cliquez sur Options pour experts > Écrire les modifications maintenant pour
enregistrer toutes les modifications sans quitter la boîte de dialogue de gestion.

Gestion des utilisateurs avec YaST 219


Cliquez sur OK pour fermer la boîte de dialogue de gestion et enregistrer les
modifications.

Procédure 12.5 Modification ou désactivation des répertoires privés codés

Évidemment, vous pouvez également désactiver le codage d'un répertoire privé ou


modifier la taille du fichier image à tout moment.

1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestion des utilisateurs et des groupes dans YaST,
puis sélectionnez la vue Utilisateurs.

2 Sélectionnez un utilisateur dans la liste, puis cliquez sur Modifier.

3 Pour désactiver le codage, accédez à l'onglet Détails et désactivez l'option Utiliser


un répertoire personnel codé.

Si vous souhaitez agrandir ou diminuer la taille du fichier image codé pour cet
utilisateur, modifiez le paramètre Taille du répertoire en Mo.

4 Cliquez sur OK pour appliquer vos paramètres.

5 Entrez le mot de passe de login actuel de l'utilisateur si YaST vous le demande.

6 Cliquez sur Options pour experts > Écrire les modifications maintenant pour
enregistrer toutes les modifications sans quitter la boîte de dialogue Gestion des
utilisateurs et des groupes. Cliquez sur OK pour fermer la boîte de dialogue de
gestion et enregistrer les modifications.

12.3.4 Utilisation de l'authentification par


empreinte
Si votre système inclut un lecteur d'empreintes, vous pouvez utiliser l'authentification
biométrique en plus de l'authentification standard via un login et un mot de passe. Après
l'enregistrement de leur empreinte, les utilisateurs peuvent se loguer au système en
passant leur doigt sur le lecteur ou en saisissant leur mot de passe.

Les empreintes peuvent être enregistrées avec YaST. Pour obtenir des informations
détaillées sur la configuration et l'utilisation de l'authentification par empreinte, reportez-
vous au Chapitre 7, Using the Fingerprint Reader (↑Security Guide (Guide de la

220 Guide de déploiement


sécurité)). Pour obtenir la liste des périphériques pris en charge, visitez le site http://
reactivated.net/fprint/wiki/Supported_devices.

12.3.5 Gestion des quotas


Pour éviter l'épuisement des capacités du système sans notification, les administrateurs
peuvent définir des quotas pour les utilisateurs et les groupes. Les quotas peuvent être
définis pour un ou plusieurs systèmes de fichiers et restreindre la quantité d'espace
disque pouvant être utilisée et le nombre d'inodes (index nodes - nœuds d'index) pouvant
être créés ici. Les inodes sont des structures de données sur un système de fichiers qui
stockent des informations de base sur un fichier ordinaire, un répertoire ou un autre
objet du système de fichiers. Ils stockent tous les attributs d'un objet du système de
fichiers (comme la propriété des utilisateurs et des groupes, les autorisations de lecture,
d'écriture ou d'exécution), à l'exception du nom et du contenu du fichier.

SUSE Linux Enterprise Server permet d'utiliser des quotas soft et hard. Les quotas
souples (soft) définissent généralement un niveau d'avertissement qui informe les
utilisateurs qu'ils approchent de leur limite, alors que les quotas stricts (hard) définissent
la limite à partir de laquelle les requêtes d'écriture sont refusées. En outre, il est possible
de définir des intervalles bonus qui permettent aux utilisateurs ou aux groupes de
dépasser temporairement leur quota, sous certaines limites.

Procédure 12.6 Activation de la prise en charge des quotas pour une partition

Pour configurer des quotas pour certains utilisateurs et groupes, vous devez commencer
par activer la prise en charge des quotas pour la partition concernée dans le
partitionneur en mode expert de YaST.

1 Dans YaST, sélectionnez Système > Partitionneur, puis cliquez sur Oui pour
poursuivre.

2 Dans le Partitionneur en mode expert, sélectionnez la partition pour laquelle


vous souhaitez activer les quotas, puis cliquez sur Modifier.

3 Cliquez sur Options Fstab et activez l'option Activer la prise en charge des
quotas. Si le paquetage quota n'est pas déjà installé, il le sera une fois que vous
aurez confirmé le message approprié en cliquant sur Oui.

4 Confirmez vos modifications et quittez le Partitionneur en mode expert.

Gestion des utilisateurs avec YaST 221


Procédure 12.7 Définition de quotas pour les utilisateurs et les groupes

Vous pouvez désormais définir des quotas souples ou stricts pour des utilisateurs ou
des groupes spécifiques, ainsi que des délais sous forme d'intervalles bonus.

1 Dans la section Gestion des utilisateurs et des groupes de YaST, sélectionnez


l'utilisateur ou le groupe pour lequel vous souhaitez définir les quotas, puis cliquez
sur Modifier.

2 Dans l'onglet Plug-Ins, sélectionnez l'entrée du quota et cliquez sur Lancer pour
ouvrir la boîte de dialogue Configuration des quotas.

3 Dans Système de fichiers, sélectionnez la partition à laquelle vous souhaitez


appliquer le quota.

4 Sous Limites de taille, limitez la quantité d'espace disque. Entrez le nombre de


blocs de 1 Go que l'utilisateur ou le groupe peut avoir sur cette partition. Spécifiez
une valeur pour les champs Limite douce et Limite dure.

5 Par ailleurs, vous pouvez limiter le nombre d'inodes que l'utilisateur ou le groupe
peut avoir sur cette partition. Sous Limites I-nodes, entrez les valeurs des champs
Limite douce et Limite dure.

222 Guide de déploiement


6 Vous ne pouvez définir des intervalles bonus que si l'utilisateur ou le groupe a
déjà dépassé la limite douce de taille ou d'inodes spécifiée. Sinon, les champs
d'entrée relatifs au délai ne seront pas activés. Spécifiez le délai pendant lequel
l'utilisateur ou le groupe est autorisé à dépasser les limites définies ci-dessus.

7 Cliquez sur OK pour confirmer vos paramètres.

8 Cliquez sur Options pour experts > Écrire les modifications maintenant pour
enregistrer toutes les modifications sans quitter la boîte de dialogue Gestion des
utilisateurs et des groupes. Cliquez sur OK pour fermer la boîte de dialogue de
gestion et enregistrer les modifications.

SUSE Linux Enterprise Server fournit également des outils de ligne de commande tels
que repquota ou warnquota qui permettent aux administrateurs système de
contrôler l'utilisation du disque ou d'envoyer des notifications par e-mail aux utilisateurs
qui dépassent leur quota. Avec quota_nld, les administrateurs peuvent également
transmettre à D-BUS les messages du kernel relatifs aux quotas dépassés. Pour plus
d'informations, reportez-vous à la page de manuel repquota, warnquota et
quota_nld (mot de passe de l'utilisateur root requis).

12.4 Modification des paramètres par


défaut des utilisateurs locaux
Lorsque vous créez de nouveaux utilisateurs locaux, certains paramètres par défaut sont
utilisés par YaST. Ces paramètres incluent par exemple le groupe principal et les groupes
secondaires auxquels appartient l'utilisateur ou les autorisations d'accès au répertoire
privé de l'utilisateur. Vous pouvez modifier ces paramètres par défaut selon vos besoins
:

1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestion des utilisateurs et des groupes dans YaST
et sélectionnez l'onglet Paramètres par défaut pour les nouveaux utilisateurs.

2 Pour modifier le groupe principal auquel les nouveaux utilisateurs doivent


automatiquement appartenir, sélectionnez un autre groupe dans Groupe par
défaut.

Gestion des utilisateurs avec YaST 223


3 Pour modifier les groupes secondaires des nouveaux utilisateurs, ajoutez ou
changez les groupes dans Groupes secondaires. Les noms des groupes doivent
être séparés par des virgules.

4 Si vous ne voulez pas utiliser /home/nom_utilisateur comme chemin


d'accès par défaut aux répertoires privés des nouveaux utilisateurs, modifiez le
paramètre Préfixe du chemin d'accès pour le répertoire personnel.

5 Pour modifier les répertoires privés récemment créés, changez la valeur umask
dans Umask pour le répertoire privé. Pour plus d'informations sur la valeur
umask, reportez-vous au Chapitre 10, Access Control Lists in Linux (↑Security
Guide (Guide de la sécurité)) et à la page de manuel umask.

6 Pour obtenir des informations sur les options individuelles, cliquez sur Aide.

7 Cliquez sur OK pour appliquer vos modifications.

12.5 Affectation des utilisateurs à des


groupes
Les utilisateurs locaux sont affectés à plusieurs groupes en fonction des paramètres par
défaut accessibles depuis la boîte de dialogue Gestion des utilisateurs et des groupes,
dans l'onglet Paramètres par défaut pour les nouveaux utilisateurs. La section suivante
explique comment modifier l'affectation d'un utilisateur individuel à un groupe. Si vous
devez modifier les affectations aux groupes par défaut pour les nouveaux utilisateurs,
reportez-vous à la Section 12.4, « Modification des paramètres par défaut des utilisateurs
locaux » (p. 223).

Procédure 12.8 Modification de l'affectation d'un utilisateur à un groupe

1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestion des utilisateurs et des groupes dans YaST
et cliquez sur l'onglet Utilisateurs. La liste des utilisateurs et des groupes auxquels
ils appartiennent s'affiche.

2 Cliquez sur Modifier et sélectionnez l'onglet Détails.

3 Pour modifier le groupe principal auquel l'utilisateur appartient, cliquez sur


Groupe par défaut et sélectionnez le groupe dans la liste.

224 Guide de déploiement


4 Pour affecter l'utilisateur à des groupes secondaires supplémentaires, cochez les
cases correspondantes dans la liste Groupes supplémentaires.

5 Cliquez sur OK pour appliquer vos modifications.

6 Cliquez sur Options pour experts > Écrire les modifications maintenant pour
enregistrer toutes les modifications sans quitter la boîte de dialogue Gestion des
utilisateurs et des groupes. Cliquez sur OK pour fermer la boîte de dialogue de
gestion et enregistrer les modifications.

12.6 Gestion des groupes


Avec YaST, vous pouvez également ajouter, modifier ou supprimer des groupes en
toute simplicité.

Procédure 12.9 Création et modification de groupes

1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestion des groupes et des utilisateurs dans YaST,
puis cliquez sur l'onglet Groupes.

2 L'option Définir le filtre permet de définir l'ensemble de groupes que vous


souhaitez gérer. La boîte de dialogue affiche la liste des groupes du système.

3 Pour créer un nouveau groupe, cliquez sur Ajouter.

4 Pour modifier un groupe existant, sélectionnez-le et cliquez sur Modifier.

5 Vous pouvez entrer ou modifier les données dans la boîte de dialogue suivante.
La liste de droite présente un aperçu de tous les utilisateurs et utilisateurs système
disponibles qui peuvent être membres du groupe.

Gestion des utilisateurs avec YaST 225


6 Pour ajouter des utilisateurs existants au nouveau groupe, sélectionnez-les dans
la liste Membres du groupe en cochant la case correspondante. Il vous suffit de
décocher la case pour les supprimer du groupe.

7 Cliquez sur OK pour appliquer vos modifications.

8 Cliquez sur Options pour experts > Écrire les modifications maintenant pour
enregistrer toutes les modifications sans quitter la boîte de dialogue Gestion des
utilisateurs et des groupes.

Pour pouvoir supprimer un groupe, celui-ci ne doit contenir aucun membre. Pour
supprimer un groupe, sélectionnez-le dans la liste, puis cliquez sur Supprimer. Cliquez
sur Options pour experts > Écrire les modifications maintenant pour enregistrer toutes
les modifications sans quitter la boîte de dialogue Gestion des utilisateurs et des groupes.
Cliquez sur OK pour fermer la boîte de dialogue de gestion et enregistrer les
modifications.

226 Guide de déploiement


12.7 Modification de la méthode
d'authentification des
utilisateurs
Si votre machine est connectée à un réseau, vous pouvez modifier la méthode
d'authentification que vous avez définie pendant l'installation. Les options suivantes
sont disponibles :

NIS
Les utilisateurs sont gérés de façon centralisée sur un serveur NIS, pour tous les
systèmes membres du réseau. Pour plus de détails, reportez-vous à la Chapitre 3,
Using NIS (↑Security Guide (Guide de la sécurité)).

LDAP
Les utilisateurs sont gérés de façon centralisée sur un serveur LDAP, pour tous les
systèmes membres du réseau. Pour obtenir des détails sur LDAP, reportez-vous au
Chapitre 4, LDAP—A Directory Service (↑Security Guide (Guide de la sécurité)).

Vous pouvez gérer les utilisateurs LDAP à l'aide du module YaST relatif aux
utilisateurs. Tous les autres paramètres LDAP, y compris les paramètres par défaut
des utilisateurs LDAP, doivent être définis à l'aide du module YaST relatif aux
clients LDAP, comme décrit dans la section « Configuring an LDAP Client with
YaST » (Chapitre 4, LDAP—A Directory Service, ↑Security Guide (Guide de la
sécurité)).

Kerberos
Avec Kerberos, un utilisateur s'enregistre une fois, puis est approuvé dans tout le
réseau pendant toute la session.

Samba
L'authentification SMB est souvent employée dans les réseaux mixtes Linux et
Windows. Pour plus de détails, reportez-vous à la Chapitre 24, Samba
(↑Administration Guide (Guide d'administration)).

eDirectory LDAP
L'authentification eDirectory est utilisée dans les réseaux Novell.

Pour modifier la méthode d'authentification, procédez comme suit :

Gestion des utilisateurs avec YaST 227


1 Ouvrez la boîte de dialogue Gestion des utilisateurs et des groupes dans YaST.

2 Cliquez sur l'onglet Paramètres d'authentification pour afficher un aperçu des


méthodes d'authentification disponibles et des paramètres actuels.

3 Pour changer de méthode d'authentification, cliquez sur Configurer et sélectionnez


la méthode d'authentification que vous souhaitez modifier. Cela vous permet
d'accéder directement aux modules YaST relatifs à la configuration des clients.
Pour plus d'informations sur la configuration du client approprié, reportez-vous
aux sections suivantes :

NIS : section « Configuring NIS Clients » (Chapitre 3, Using NIS, ↑Security


Guide (Guide de la sécurité))

LDAP : section « Configuring an LDAP Client with YaST » (Chapitre 4,


LDAP—A Directory Service, ↑Security Guide (Guide de la sécurité))

Samba : section « Configuring a Samba Client with YaST » (Chapitre 24,


Samba, ↑Administration Guide (Guide d'administration))

4 Après avoir accepté la configuration, revenez à l'aperçu Gestion des utilisateurs


et des groupes.

5 Cliquez sur OK pour fermer la boîte de dialogue de gestion.

228 Guide de déploiement


Modification des paramètres
de langue et de pays avec
YaST
Si vous travaillez dans différents pays ou dans un environnement multilingue, votre
13
ordinateur nécessite une configuration spécifique. SUSE® Linux Enterprise Server
peut traiter différents paramètres locaux en parallèle. Un paramètre local est un
ensemble de paramètres qui définit les paramètres de langue et de pays utilisés dans
l'interface utilisateur.

La langue principale du système a été sélectionnée au cours de l'installation et les


paramètres du clavier et du fuseau horaire ont été modifiés. Toutefois, vous pouvez
installer des langues supplémentaires sur votre système et déterminer les langues
installées à utiliser par défaut.

Pour ce faire, utilisez le module YaST relatif aux langues, conformément à la description
indiquée dans la Section 13.1, « Modification de la langue du système » (p. 230). Installez
des langues secondaires pour obtenir des localisations optionnelles si vous souhaitez
démarrer des applications ou des bureaux dans des langues autres que la langue
principale.

En dehors de cela, le module YaST relatif au fuseau horaire vous permet de régler les
paramètres de pays et de fuseau de votre ordinateur de façon appropriée. Il permet
également de synchroniser l'horloge de votre système par rapport au serveur horaire.
Pour plus d'informations, reportez-vous à la Section 13.2, « Modifications des paramètres
du pays et de l'heure » (p. 234).

Modification des paramètres de langue et de pays avec YaST 229


13.1 Modification de la langue du
système
En fonction de la façon dont vous utilisez votre bureau et si vous souhaitez basculer
l'intégralité du système dans une autre langue ou uniquement l'environnement du bureau,
plusieurs possibilités s'offrent à vous:

Modification globale de la langue du système


Procédez conformément à la description de la Section 13.1.1, « Modification des
langues système avec YaST » (p. 230) et de la Section 13.1.2, « Modification de la
langue système par défaut » (p. 233) pour installer des paquetages localisés
supplémentaires avec YaST et définir la langue par défaut. Les modifications
s'appliqueront quand vous vous serez relogué. Pour vous assurer que les
modifications ont été appliquées dans tout le système, redémarrez ce dernier ou
fermez, puis redémarrez tous les services, applications et programmes en cours
d'exécution.

Modification de la langue du bureau uniquement


Si vous avez déjà installé les paquetages de la langue souhaitée pour votre
environnement de bureau avec YaST, comme décrit ci-dessous, vous pouvez changer
la langue de votre bureau à l'aide du centre de contrôle du bureau. Après le
redémarrage du serveur X, l'ensemble du bureau s'affiche dans la nouvelle langue.
Les applications qui ne font pas partie de l'environnement de votre bureau ne sont
pas affectées par cette modification et peuvent toujours apparaître dans la langue
définie dans YaST.

Modification temporaire de la langue dans une seule application


Vous pouvez définir une seule application dans une autre langue (qui a déjà été
installée avec YaST). Pour ce faire, démarrez l'application depuis la ligne de
commande en spécifiant le code de langue, comme décrit dans la Section 13.1.3,
« Basculement des langues pour des applications individuelles » (p. 234).

13.1.1 Modification des langues système


avec YaST
YaST distingue deux catégories de langues:

230 Guide de déploiement


Langue principale
La langue principale définie dans YaST s'applique à l'ensemble du système, y
compris YaST et l'environnement de bureau. Cette langue est utilisée lorsqu'elle
est disponible, sauf si vous spécifiez une autre langue.

Langues secondaires
Installez des langues secondaires pour transformer votre système en système
multilingue. Les langues secondaires installées peuvent être sélectionnées
manuellement pour une situation spécifique. Vous pouvez ainsi utiliser une langue
secondaire pour démarrer une application dans une certaine langue, par exemple
pour effectuer du traitement de texte dans cette langue.

Avant d'installer des langues supplémentaires, déterminez celle qui sera utilisée par
défaut par le système (langue principale) à l'issue de l'installation.

Pour accéder au module YaST relatif aux langues, démarrez YaST et cliquez sur Système
> Langue. Vous pouvez également ouvrir directement la boîte de dialogue Langues à
partir d'une ligne de commande en exécutant yast2 language & en tant
qu'utilisateur root.

Procédure 13.1 Installation de langues supplémentaires

Lors de l'installation de langues supplémentaires, YaST permet également aux


utilisateurs root de définir différents paramètres locaux. Voir Étape 4 (p. 232).

Modification des paramètres de langue et de pays avec YaST 231


L'option Paramètres locaux pour l'utilisateur root détermine la façon dont les variables
locales (LC_*) du fichier /etc/sysconfig/language sont définies pour
l'utilisateur root. Vous pouvez soit les définir sur le même paramètre local que pour
les utilisateurs normaux, et aucune modification de langue ne les affectera, soit définir
uniquement la variable RC_LC_CTYPE sur les mêmes valeurs que pour les utilisateurs
normaux. Cette variable définit l'emplacement des appels de fonction spécifiques aux
langues.

1 Pour ajouter des langues dans le module YaST relatif aux langues, sélectionnez
les Langues secondaires que vous souhaitez installer.

2 Pour définir une langue en tant que langue par défaut, définissez-la en tant que
Langue principale.

3 En outre, adaptez le clavier pour la nouvelle langue principale, ainsi que le fuseau
horaire, le cas échéant.

ASTUCE

Pour accéder aux options avancées du clavier ou du fuseau horaire,


sélectionnez Matériel > Configuration du clavier ou Système > Date et
heure dans YaST pour ouvrir les boîtes de dialogue correspondantes.
Pour plus d'informations, reportez-vous aux sections Section 8.3.1,
« Configuration du clavier » (p. 166) et Section 13.2, « Modifications des
paramètres du pays et de l'heure » (p. 234).

4 Pour modifier les paramètres de langue spécifiques à l'utilisateur root, cliquez


sur Détails.

4a Définissez Paramètres locaux pour l'utilisateur root sur la valeur souhaitée.


Pour plus d'informations, cliquez sur Aide.

4b Décidez si vous souhaitez ou non Utiliser le codage UTF-8 pour l'utilisateur


root.

5 Si votre paramètre local n'a pas été inclus dans la liste des langues principales
disponibles, essayez de le spécifier à l'aide de l'option Paramètre local détaillé.
Toutefois, certaines de ces localisations peuvent être incomplètes.

232 Guide de déploiement


6 Confirmez vos modifications en cliquant sur OK dans les boîtes de dialogue. Si
vous avez sélectionné des langues secondaires, YaST installe les paquetages
logiciels localisés des langues supplémentaires.

Votre système est désormais multilingue. Cependant, pour démarrer une application
dans une langue autre que la langue principale, vous devez définir explicitement la
langue souhaitée, comme expliqué dans la Section 13.1.3, « Basculement des langues
pour des applications individuelles » (p. 234).

13.1.2 Modification de la langue système


par défaut
1 Pour modifier la langue système par défaut, démarrez le module YaST relatif
aux langues.

2 Sélectionnez la langue de votre choix en tant que Langue principale.

IMPORTANT : Suppression des anciennes langues système

Si vous basculez vers une autre langue principale, les paquetages logiciels
localisés de l'ancienne langue principale seront supprimés du système.
Si vous souhaitez modifier la langue du système par défaut tout en
conservant l'ancienne langue principale en tant que langue
supplémentaire, ajoutez-la en tant que Langue secondaire en cochant la
case correspondante.

3 Modifiez les options du clavier et du fuseau horaire si nécessaire.

4 Confirmez vos modifications en cliquant sur OK.

5 Une fois que YaST a appliqué les modifications, redémarrez toutes les sessions
X (par exemple, en vous déloguant, puis en vous reloguant) pour que YaST et
les applications du bureau s'affichent dans la nouvelle langue.

Modification des paramètres de langue et de pays avec YaST 233


13.1.3 Basculement des langues pour des
applications individuelles
Après avoir installé la langue de votre choix avec YaST, vous pouvez exécuter une
application dans une autre langue.

Applications standard X et GNOME


Lancez l'application en utilisant la commande suivante:
LANG=language application

Par exemple, pour démarrer f-spot en allemand, exécutez LANG=de_DE f-spot.


Pour les autres langues, utilisez le code de langue approprié. Pour obtenir une liste
de tous les codes de langues disponibles, exécutez la commande locale -av.

Applications KDE
Lancez l'application en utilisant la commande suivante:
KDE_LANG=language application

Par exemple, pour démarrer digiKam en allemand, exécutez


KDE_LANG=de digikam. Pour les autres langues, utilisez le code de langue
approprié.

13.2 Modifications des paramètres du


pays et de l'heure
À l'aide du module YaST relatif à la date et à l'heure, réglez la date, l'heure et les
informations du fuseau horaire de votre système en fonction de la région dans laquelle
vous travaillez. Pour accéder au module YaST, démarrez YaST et cliquez sur Système
> Date et heure. Vous pouvez également ouvrir directement la boîte de dialogue Horloge
et fuseau horaire à partir d'une ligne de commande en exécutant la commande yast2
timezone & en tant qu'utilisateur root.

234 Guide de déploiement


Commencez par sélectionner une région générale, comme l'Europe. Sélectionnez un
fuseau horaire approprié correspondant à celui dans lequel vous travaillez, par exemple,
l'Allemagne.

En fonction des systèmes d'exploitation exécutés sur votre poste de travail, réglez les
paramètres de l'horloge matérielle de façon appropriée:

• Si un autre système d'exploitation est exécuté sur votre machine, par exemple
Microsoft Windows*, il est probable que votre système utilise l'heure locale plutôt
que l'heure UTC. Si tel est le cas, désélectionnez Horloge matérielle définie sur
UTC.

• Si seul Linux est exécuté sur votre machine, définissez l'horloge matérielle sur UTC
et demandez que le changement entre heure standard et heure d'été se fasse
automatiquement.

Vous pouvez modifier la date et l'heure manuellement ou opter pour la synchronisation


de votre machine avec un serveur NTP, en permanence ou seulement pour régler votre
horloge matérielle.

Procédure 13.2 Réglage manuel de la date et de l'heure

1 Dans le module YaST relatif au fuseau horaire, cliquez sur Changer pour définir
la date et l'heure.

Modification des paramètres de langue et de pays avec YaST 235


2 Sélectionnez Manuellement et saisissez les valeurs de date et d'heure.

3 Confirmez vos modifications en cliquant sur Accepter.

Procédure 13.3 Définition de la date et de l'heure avec un serveur NTP

1 Cliquez sur Changer pour définir la date et l'heure.

2 Sélectionnez Synchroniser avec le serveur NTP.

3 Entrez l'adresse d'un serveur NTP si elle n'est pas prédéfinie.

4 Cliquez sur Synchroniser maintenant pour que l'heure de votre système soit
correctement définie.

5 Si vous souhaitez utiliser NTP en permanence, activez l'option Sauvegarder


configuration NTP.

6 Le bouton Configurer vous permet d'accéder à la configuration avancée du serveur


NTP. Pour plus de détails, reportez-vous à la section section « Configuring an
NTP Client with YaST » (Chapitre 20, Time Synchronization with NTP,
↑Administration Guide (Guide d'administration)).

7 Confirmez vos modifications en cliquant sur Accepter.

236 Guide de déploiement


Installation à distance
SUSE® Linux Enterprise Server peut être installé de différentes manières. Outre
14
l'installation classique à partir d'un support abordée à la Chapitre 6, Installation avec
YaST (p. 103), vous avez le choix entre plusieurs approches réseau ; vous pouvez même
envisager une installation entièrement automatique de SUSE Linux Enterprise Server.

Chaque méthode est présentée par le biais de deux petites listes de contrôle : une liste
des conditions préalables et une description de la procédure de base. Des informations
supplémentaires vous sont ensuite fournies pour toutes les techniques utilisées dans ces
scénarios d'installation.

REMARQUE

Dans les sections suivantes, le système destiné à héberger votre nouvelle


installation SUSE Linux Enterprise Server est appelé système cible ou cible
d'installation. Le terme dépôt (anciennement appelé « source d'installation »)
désigne toutes les sources de données d'installation. Il s'agit notamment des
supports physiques, tels que les CD et DVD, et des serveurs réseau qui
transfèrent les données d'installation sur votre réseau.

14.1 Scénarios d'installation à


distance
Cette section présente les scénarios d'installation à distance les plus courants. Pour
chaque scénario, vérifiez soigneusement la liste des conditions préalables et suivez la

Installation à distance 237


procédure correspondante. Si vous avez besoin d'instructions détaillées pour une étape
précise, cliquez sur les liens fournis à cet effet.

IMPORTANT

La configuration du système X Window ne fait partie d'aucun processus


d'installation à distance. À la fin de l'installation, loguez-vous au système en
tant qu'utilisateur root, entrez telinit 3, puis démarrez SaX2 pour
configurer le matériel graphique, comme décrit dans la Section 8.2,
« Configuration de la carte graphique et du moniteur » (p. 164).

14.1.1 Installation à distance simple via une


configuration réseau statique/VNC
Ce type d'installation nécessite toujours un certain niveau d'accès physique au système
cible pour démarrer l'installation. L'installation même est entièrement contrôlée par un
poste de travail distant qui utilise VNC pour se connecter au programme d'installation.
Une intervention de l'utilisateur est nécessaire, comme pour l'installation manuelle
décrite dans le Chapitre 6, Installation avec YaST (p. 103).

Pour ce type d'installation, assurez-vous de respecter les exigences suivantes :

• Dépôt distant: NFS, HTTP, FTP ou SMB avec connexion réseau établie.

• Système cible avec connexion réseau établie.

• Système de contrôle avec connexion réseau établie et logiciel de visualisation VNC


ou navigateur Java (Firefox, Konqueror, Internet Explorer, Opera, etc.).

• Support de démarrage physique (CD, DVD ou lecteur flash USB) pour le démarrage
du système cible.

• Adresses IP statiques valides affectées au dépôt et au système de contrôle.

• Adresse IP statique valide à affecter au système cible.

Pour effectuer ce type d'installation, procédez de la façon suivante :

238 Guide de déploiement


1 Configurez le dépôt conformément à la description indiquée dans la Section 14.2,
« Configuration du serveur qui contient les sources d'installation » (p. 246).
Choisissez un serveur réseau NFS, HTTP ou FTP. Pour un dépôt SMB, reportez-
vous à la Section 14.2.5, « Gestion d'un dépôt SMB » (p. 255).

2 Démarrez le système cible en utilisant le DVD1 du kit de supports SUSE Linux


Enterprise Server.

3 Lorsque l'écran de démarrage du système cible apparaît, utilisez l'invite de saisie


des options de démarrage pour définir les options VNC appropriées et l'adresse
du dépôt. Cette opération est décrite en détail à la Section 14.4, « Démarrage du
système cible pour l'installation » (p. 268).

Le système cible démarre dans un environnement texte, qui indique l'adresse


réseau et le numéro d'affichage grâce auxquels toute application de
visualisation VNC ou tout navigateur peut contacter l'environnement d'installation
graphique. Les installations VNC s'annoncent via OpenSLP. Si les paramètres
du pare-feu l'autorisent, il est possible de les trouver à l'aide de Konqueror en
mode service:/ ou slp:/.

4 Sur le poste de travail de contrôle, ouvrez une application de visualisation VNC


ou un navigateur Web et connectez-vous au système cible, comme décrit à la
Section 14.5.1, « Installation VNC » (p. 273).

5 Effectuez l'installation en suivant la procédure décrite au Chapitre 6, Installation


avec YaST (p. 103). Pour la dernière partie de l'installation, reconnectez-vous au
système cible après son redémarrage.

6 Achevez l'installation.

14.1.2 Installation à distance simple via une


configuration réseau dynamique/VNC
Ce type d'installation nécessite toujours un certain niveau d'accès physique au système
cible pour démarrer l'installation. La configuration du réseau s'effectue à l'aide du
protocole DHCP. L'installation même est entièrement contrôlée à partir d'un poste de
travail distant qui utilise VNC pour se connecter au programme d'installation ; elle
nécessite toujours une intervention de l'utilisateur pour les besoins de configuration
réels.

Installation à distance 239


Pour ce type d'installation, assurez-vous de respecter les exigences suivantes :

• Dépôt distant: NFS, HTTP, FTP ou SMB avec connexion réseau établie.

• Système cible avec connexion réseau établie.

• Système de contrôle avec connexion réseau établie et logiciel de visualisation VNC


ou navigateur Java (Firefox, Konqueror, Internet Explorer ou Opera).

• Démarrez le système cible en utilisant le DVD1 du kit de supports SUSE Linux


Enterprise Server.

• Serveur DHCP en cours d'exécution qui fournit des adresses IP.

Pour effectuer ce type d'installation, procédez de la façon suivante :

1 Configurez le dépôt conformément à la description indiquée dans la Section 14.2,


« Configuration du serveur qui contient les sources d'installation » (p. 246).
Choisissez un serveur réseau NFS, HTTP ou FTP. Pour un dépôt SMB, reportez-
vous à la Section 14.2.5, « Gestion d'un dépôt SMB » (p. 255).

2 Démarrez le système cible en utilisant le DVD1 du kit de supports SUSE Linux


Enterprise Server.

3 Lorsque l'écran de démarrage du système cible apparaît, utilisez l'invite de saisie


des options de démarrage pour définir les options VNC appropriées et l'adresse
du dépôt. Cette opération est décrite en détail à la Section 14.4, « Démarrage du
système cible pour l'installation » (p. 268).

Le système cible démarre dans un environnement texte, qui indique l'adresse


réseau et le numéro d'affichage grâce auxquels toute application de
visualisation VNC ou tout navigateur peut contacter l'environnement d'installation
graphique. Les installations VNC s'annoncent via OpenSLP. Si les paramètres
du pare-feu l'autorisent, il est possible de les trouver à l'aide de Konqueror en
mode service:/ ou slp:/.

4 Sur le poste de travail de contrôle, ouvrez une application de visualisation VNC


ou un navigateur Web et connectez-vous au système cible, comme décrit à la
Section 14.5.1, « Installation VNC » (p. 273).

240 Guide de déploiement


5 Effectuez l'installation en suivant la procédure décrite au Chapitre 6, Installation
avec YaST (p. 103). Pour la dernière partie de l'installation, reconnectez-vous au
système cible après son redémarrage.

6 Achevez l'installation.

14.1.3 Installation à distance avec


démarrage et fonction Wake on
LAN/VNC
Ce type d'installation est entièrement automatique. La machine cible est démarrée et
lancée à distance. L'intervention de l'utilisateur n'est nécessaire que pour l'installation
réelle. Cette approche est adaptée aux opérations de déploiement sur plusieurs sites.

Pour effectuer ce type d'installation, assurez-vous de respecter les contraintes suivantes :

• Dépôt distant: NFS, HTTP, FTP ou SMB avec connexion réseau établie.

• Serveur TFTP.

• Serveur DHCP en cours d'exécution pour votre réseau.

• Système cible, branché et connecté au réseau, compatible avec le démarrage PXE,


la prise en charge réseau et la fonction Wake on LAN.

• Système de contrôle avec connexion réseau établie et logiciel de visualisation VNC


ou navigateur Java (Firefox, Konqueror, Internet Explorer ou Opera).

Pour effectuer ce type d'installation, procédez de la façon suivante :

1 Configurez le dépôt conformément à la description indiquée dans la Section 14.2,


« Configuration du serveur qui contient les sources d'installation » (p. 246).
Choisissez un serveur réseau NFS, HTTP ou FTP, ou configurez un dépôt SMB
en suivant la procédure décrite à la Section 14.2.5, « Gestion d'un dépôt SMB »
(p. 255).

2 Configurez un serveur TFTP de manière à ce qu'il contienne une image de


démarrage qui peut être extraite par le système cible. Cela est décrit à la
Section 14.3.2, « Configuration d'un serveur TFTP » (p. 260).

Installation à distance 241


3 Configurez un serveur DHCP de manière à fournir des adresses IP à toutes les
machines et indiquez l'emplacement du serveur TFTP au système cible. Cela est
décrit à la Section 14.3.1, « Configuration d'un serveur DHCP » (p. 257).

4 Préparez le système cible pour le démarrage PXE. Cette opération est décrite
plus en détail à la Section 14.3.5, « Préparation du système cible pour le
démarrage PXE » (p. 267).

5 Lancez le processus de démarrage du système cible à l'aide de la fonction Wake


on LAN. Cela est décrit à la Section 14.3.7, « Wake on LAN » (p. 267).

6 Sur le poste de travail de contrôle, ouvrez une application de visualisation VNC


ou un navigateur Web et connectez-vous au système cible, comme décrit à la
Section 14.5.1, « Installation VNC » (p. 273).

7 Effectuez l'installation en suivant la procédure décrite au Chapitre 6, Installation


avec YaST (p. 103). Pour la dernière partie de l'installation, reconnectez-vous au
système cible après son redémarrage.

8 Achevez l'installation.

14.1.4 Installation à distance simple via une


configuration réseau statique/SSH
Ce type d'installation nécessite toujours un certain niveau d'accès physique au système
cible pour démarrer l'installation et déterminer l'adresse IP de la cible d'installation.
L'installation même est entièrement contrôlée à partir d'un poste de travail distant qui
utilise le protocole SSH pour se connecter au programme d'installation. Une intervention
de l'utilisateur est nécessaire, comme pour l'installation standard décrite dans le
Chapitre 6, Installation avec YaST (p. 103).

Pour ce type d'installation, assurez-vous de respecter les exigences suivantes :

• Dépôt distant: NFS, HTTP, FTP ou SMB avec connexion réseau établie.

• Système cible avec connexion réseau établie.

• Système de contrôle doté d'une connexion réseau établie et d'un logiciel client SSH
fonctionnel.

242 Guide de déploiement


• Démarrez le système cible en utilisant le DVD1 du kit de supports SUSE Linux
Enterprise Server.

• Adresses IP statiques valides affectées au dépôt et au système de contrôle.

• Adresse IP statique valide à affecter au système cible.

Pour effectuer ce type d'installation, procédez de la façon suivante :

1 Configurez le dépôt conformément à la description indiquée dans la Section 14.2,


« Configuration du serveur qui contient les sources d'installation » (p. 246).
Choisissez un serveur réseau NFS, HTTP ou FTP. Pour un dépôt SMB, reportez-
vous à la Section 14.2.5, « Gestion d'un dépôt SMB » (p. 255).

2 Démarrez le système cible en utilisant le premier CD, DVD ou lecteur flash USB
du kit de supports SUSE Linux Enterprise Server.

3 Lorsque l'écran de démarrage du système cible apparaît, utilisez l'invite de saisie


des options de démarrage pour définir les paramètres adaptés à la connexion
réseau, l'adresse du dépôt et l'activation de la fonctionnalité SSH. Cette opération
est décrite en détail à la Section 14.4.2, « Utilisation des options de démarrage
personnalisées » (p. 269).

Le système cible démarre dans un environnement texte, qui indique l'adresse


réseau grâce à laquelle tout client SSH peut contacter l'environnement
d'installation graphique.

4 Sur le poste de travail de contrôle, ouvrez une fenêtre de terminal et connectez-


vous au système cible, comme décrit à la la section intitulée « Connexion au
programme d'installation » (p. 275).

5 Effectuez l'installation en suivant la procédure décrite au Chapitre 6, Installation


avec YaST (p. 103). Pour la dernière partie de l'installation, reconnectez-vous au
système cible après son redémarrage.

6 Achevez l'installation.

Installation à distance 243


14.1.5 Installation à distance simple via une
configuration réseau dynamique/SSH
Ce type d'installation nécessite toujours un certain niveau d'accès physique au système
cible pour démarrer l'installation et déterminer l'adresse IP de la cible d'installation.
L'installation même est entièrement contrôlée à partir d'un poste de travail distant qui
utilise VNC pour se connecter au programme d'installation ; elle nécessite toujours une
intervention de l'utilisateur pour les besoins de configuration réels.

Pour ce type d'installation, assurez-vous de respecter les exigences suivantes :

• Dépôt distant: NFS, HTTP, FTP ou SMB avec connexion réseau établie.

• Système cible avec connexion réseau établie.

• Système de contrôle doté d'une connexion réseau établie et d'un logiciel client SSH
fonctionnel.

• Support de démarrage physique (CD, DVD ou lecteur flash USB) pour le démarrage
du système cible.

• Serveur DHCP en cours d'exécution qui fournit des adresses IP.

Pour effectuer ce type d'installation, procédez de la façon suivante :

1 Configurez la source du dépôt en suivant la procédure décrite à la Section 14.2,


« Configuration du serveur qui contient les sources d'installation » (p. 246).
Choisissez un serveur réseau NFS, HTTP ou FTP. Pour un dépôt SMB, reportez-
vous à la Section 14.2.5, « Gestion d'un dépôt SMB » (p. 255).

2 Démarrez le système cible en utilisant le premier CD, DVD ou lecteur flash USB
du kit de supports SUSE Linux Enterprise Server.

3 Lorsque l'écran de démarrage du système cible apparaît, utilisez l'invite de saisie


des options de démarrage pour transmettre les paramètres adaptés à la connexion
réseau, l'emplacement de la source d'installation et l'activation de la
fonctionnalité SSH. Pour obtenir des instructions détaillées sur l'utilisation de
ces paramètres, reportez-vous à la Section 14.4.2, « Utilisation des options de
démarrage personnalisées » (p. 269).

244 Guide de déploiement


Le système cible démarre dans un environnement texte, qui vous indique l'adresse
réseau grâce à laquelle tout client SSH peut contacter l'environnement
d'installation graphique.

4 Sur le poste de travail de contrôle, ouvrez une fenêtre de terminal et connectez-


vous au système cible, comme décrit à la la section intitulée « Connexion au
programme d'installation » (p. 275).

5 Effectuez l'installation en suivant la procédure décrite au Chapitre 6, Installation


avec YaST (p. 103). Pour la dernière partie de l'installation, reconnectez-vous au
système cible après son redémarrage.

6 Achevez l'installation.

14.1.6 Installation à distance avec


démarrage PXE et fonction Wake on
LAN/SSH
Ce type d'installation est entièrement automatique. La machine cible est démarrée et
lancée à distance.

Pour effectuer ce type d'installation, assurez-vous de respecter les contraintes suivantes :

• Dépôt distant: NFS, HTTP, FTP ou SMB avec connexion réseau établie.

• Serveur TFTP.

• Serveur DHCP en cours d'exécution pour votre réseau. Ce serveur doit fournir une
adresse IP statique à l'hôte à installer.

• Système cible, branché et connecté au réseau, compatible avec le démarrage PXE,


la prise en charge réseau et la fonction Wake on LAN.

• système de contrôle doté d'une connexion réseau établie et d'un logiciel client SSH.

Pour effectuer ce type d'installation, procédez de la façon suivante :

1 Configurez le dépôt conformément à la description indiquée dans la Section 14.2,


« Configuration du serveur qui contient les sources d'installation » (p. 246).

Installation à distance 245


Choisissez un serveur réseau NFS, HTTP ou FTP. Pour la configuration d'un
dépôt SMB, reportez-vous à la Section 14.2.5, « Gestion d'un dépôt SMB »
(p. 255).

2 Configurez un serveur TFTP de manière à ce qu'il contienne une image de


démarrage qui peut être extraite par le système cible. Cela est décrit à la
Section 14.3.2, « Configuration d'un serveur TFTP » (p. 260).

3 Configurez un serveur DHCP de manière à fournir des adresses IP à toutes les


machines et indiquez l'emplacement du serveur TFTP au système cible. Cela est
décrit à la Section 14.3.1, « Configuration d'un serveur DHCP » (p. 257).

4 Préparez le système cible pour le démarrage PXE. Cette opération est décrite
plus en détail à la Section 14.3.5, « Préparation du système cible pour le
démarrage PXE » (p. 267).

5 Lancez le processus de démarrage du système cible à l'aide de la fonction Wake


on LAN. Cela est décrit à la Section 14.3.7, « Wake on LAN » (p. 267).

6 Sur le poste de travail de contrôle, démarrez un client SSH et connectez-vous au


système cible, comme décrit à la Section 14.5.2, « Installation SSH » (p. 275).

7 Effectuez l'installation en suivant la procédure décrite au Chapitre 6, Installation


avec YaST (p. 103). Pour la dernière partie de l'installation, reconnectez-vous au
système cible après son redémarrage.

8 Achevez l'installation.

14.2 Configuration du serveur qui


contient les sources
d'installation
Selon le système d'exploitation exécuté sur la machine à utiliser comme source
d'installation réseau pour SUSE Linux Enterprise Server, vous pouvez configurer le
serveur de plusieurs manières. La méthode la plus simple consiste à utiliser YaST sur
SUSE Linux Enterprise Server 11 SP1 ou openSUSE 11.1 et versions ultérieures.

246 Guide de déploiement


ASTUCE

Vous pouvez même utiliser une machine Microsoft Windows comme serveur
d'installation pour le déploiement de Linux. Reportez-vous à rubrique
Section 14.2.5, « Gestion d'un dépôt SMB » (p. 255) pour plus d'informations.

14.2.1 Configuration d'un serveur


d'installation à l'aide de YaST
YaST fournit un outil graphique qui permet de créer des dépôts réseau. Il prend en
charge les serveurs d'installation réseau HTTP, FTP et NFS.

1 Loguez-vous en tant qu'utilisateur root à la machine qui doit jouer le rôle de


serveur d'installation.

2 Démarrez YaST > Divers > Serveur d'installation.

3 Sélectionnez le type de dépôt (HTTP, FTP ou NFS). Le service sélectionné est


lancé automatiquement à chaque démarrage du système. Si un service du type
sélectionné est déjà en cours d'exécution sur votre système et si vous souhaitez
le configurer manuellement, désactivez la fonction de configuration automatique
du service de serveur en sélectionnant Ne configurer aucun des services réseau.
Dans les deux cas, définissez le répertoire du serveur dans lequel placer les
données d'installation.

4 Configurez le type de dépôt requis. Cette étape concerne la configuration


automatique des services de serveur. Elle est ignorée lorsque la configuration
automatique est désactivée.

Définissez un alias pour le répertoire racine du serveur FTP ou HTTP sur lequel
les données d'installation doivent figurer. Par la suite, le dépôt sera situé sous
ftp://IP-serveur/Alias/Nom (FTP) ou sous
http://IP-serveur/Alias/Nom (HTTP). Nom désigne le nom du dépôt,
dont la définition s'effectue à l'étape suivante. Si vous avez sélectionné NFS à
l'étape précédente, définissez des caractères joker et des options d'exportation.
Le serveur NFS sera accessible sous nfs://IP-serveur/Nom. Pour plus
d'informations sur le serveur NFS et les exportations, reportez-vous au

Installation à distance 247


Chapitre 25, Sharing File Systems with NFS (↑Administration Guide (Guide
d'administration)).

ASTUCE : Paramètres de pare-feu

Assurez-vous que les paramètres du pare-feu de votre système serveur


autorisent le trafic au niveau des ports pour HTTP, NFS et FTP. Dans le
cas contraire, activez Ouvrir port dans pare-feu ou sélectionnez d'abord
Détails du pare-feu.

5 Configurez le dépôt. Avant la copie des supports d'installation vers leur


destination, définissez le nom du dépôt (choisissez plutôt une abréviation du
produit et de la version facile à mémoriser). YaST permet de fournir des
images ISO des supports au lieu des copies des DVD d'installation. Pour ce faire,
sélectionnez la case à cocher correspondante et indiquez le chemin du répertoire
sous lequel trouver les fichiers ISO localement. Selon le produit à distribuer avec
le serveur d'installation, vous devrez peut-être ajouter des CD de produits
complémentaires ou de Service Packs comme dépôts supplémentaires. Pour
annoncer votre serveur d'installation sur le réseau via OpenSLP, sélectionnez
l'option correspondante.

ASTUCE

Pensez à annoncer votre dépôt via OpenSLP si la configuration du réseau


prend en charge cette option. Cela vous évite d'entrer le chemin
d'installation réseau sur chaque machine cible. Les systèmes cibles sont
simplement démarrés à l'aide de l'option de démarrage SLP ; ils
trouveront le dépôt réseau sans qu'aucune autre opération de
configuration ne soit nécessaire. Pour plus d'informations sur cette option,
reportez-vous à la Section 14.4, « Démarrage du système cible pour
l'installation » (p. 268).

6 Téléchargez les données d'installation. La copie des supports d'installation


constitue l'étape la plus longue dans la configuration d'un serveur d'installation.
Insérez les supports dans l'ordre demandé par YaST et attendez la fin de la
procédure de copie. Lorsque les sources ont été entièrement copiées, revenez à
l'aperçu des dépôts existants et fermez la configuration en sélectionnant Terminer.

Le serveur d'installation est désormais entièrement configuré et prêt à fonctionner.


Il démarre automatiquement en même temps que le système. Aucune autre

248 Guide de déploiement


intervention n'est nécessaire. Si vous avez désactivé la configuration automatique
du service réseau à l'aide de YaST lors de la première étape, configurez et
démarrez manuellement ce service.

Pour désactiver un dépôt, sélectionnez le dépôt à supprimer, puis sélectionnez Supprimer.


Les données de l'installation sont supprimées du système. Pour désactiver le service
réseau, utilisez le module YaST correspondant.

Si votre serveur d'installation doit fournir les données d'installation de plusieurs produits
de cette version, démarrez le module YaST relatif aux serveurs d'installation et
sélectionnez Ajouter dans l'aperçu des dépôts existants pour configurer le nouveau
dépôt.

14.2.2 Configuration manuelle d'un dépôt


NFS
La configuration d'une source NFS en vue d'une opération d'installation s'effectue
généralement en deux étapes. Dans un premier temps, créez l'arborescence qui contient
les données d'installation et copiez les supports d'installation vers cette arborescence.
Exportez ensuite le répertoire qui contient les données d'installation vers le réseau.

Pour créer un répertoire qui contient les données d'installation, procédez de la façon
suivante :

1 Loguez-vous en tant qu'utilisateur root.

2 Créez un répertoire destiné à contenir les données d'installation et accédez à ce


répertoire. Par exemple :
mkdir install/product/productversion
cd install/product/productversion

Remplacez produit par l'abréviation du nom du produit et versionproduit


par une chaîne qui contient le nom et la version du produit.

3 Pour chaque DVD contenu dans le kit de supports, exécutez les commandes
suivantes :

Installation à distance 249


3a Copiez tout le contenu du DVD d'installation vers le répertoire du serveur
d'installation :
cp -a /media/path_to_your_DVD_drive .

Remplacez chemin_vers_votre_lecteur_DVD par le chemin réel


qui permet d'accéder au lecteur de DVD. En fonction du type de lecteur
utilisé dans le système, il peut s'agir de cdrom, cdrecorder, dvd ou
dvdrecorder.

3b Renommez le répertoire en incluant le numéro du DVD :


mv path_to_your_DVD_drive DVDx

Remplacez x par le numéro réel de votre DVD.

Sous SUSE Linux Enterprise Server, vous pouvez exporter le dépôt par NFS à l'aide
de YaST. Procédez de la façon suivante :

1 Loguez-vous en tant qu'utilisateur root.

2 Sélectionnez YaST > Services réseau > Serveur NFS.

3 Cliquez sur Démarrer et Ouvrir port dans pare-feu, puis cliquez sur Suivant.

4 Sélectionnez Ajouter un répertoire et recherchez le répertoire contenant les


sources d'installation (ici, il s'agit du répertoire versionproduit).

5 Sélectionnez Ajouter hôte et entrez les noms d'hôte des machines vers lesquelles
exporter les données d'installation. Au lieu d'indiquer les noms d'hôte, vous
pouvez également utiliser des caractères joker, des plages d'adresses réseau ou
simplement le nom de domaine de votre réseau. Entrez les options d'exportation
appropriées ou laissez celles par défaut ; ces dernières fonctionnent correctement
dans la plupart des configurations. Pour plus d'informations sur la syntaxe utilisée
lors de l'exportation des partages NFS, reportez-vous à la page de manuel
consacrée à l'exportation.

6 Cliquez sur Terminer. Le serveur NFS qui contient le dépôt de SUSE Linux
Enterprise Server est démarré et intégré automatiquement au processus de
démarrage.

250 Guide de déploiement


Si vous préférez exporter manuellement le dépôt via NFS plutôt qu'utiliser le module
YaST relatif aux serveurs NFS, procédez de la façon suivante :

1 Loguez-vous en tant qu'utilisateur root.

2 Ouvrez le fichier /etc/exports et entrez la ligne de commande suivante :


/productversion *(ro,root_squash,sync)

Cette commande permet d'exporter le répertoire /versionproduitvers


tout hôte membre de ce réseau ou capable de se
connecter à ce serveur. Pour limiter l'accès à ce serveur, remplacez
le caractère joker générique * par des masques de réseau ou des noms de domaine.
Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel consacrée à
l'exportation. Enregistrez et quittez ce fichier de configuration.

3 Pour ajouter le service NFS à la liste des serveurs démarrés au cours du démarrage
du système, exécutez les commandes suivantes :
insserv /etc/init.d/nfsserver

4 Démarrez le serveur NFS avec la commande rcnfsserver start. Si,


ultérieurement, vous devez changer la configuration de votre serveur NFS,
modifiez le fichier de configuration et redémarrez le daemon NFS à l'aide de la
commande rcnfsserver restart.

L'annonce du serveur NFS via OpenSLP permet de communiquer l'adresse de ce


serveur à tous les clients du réseau.

1 Loguez-vous en tant qu'utilisateur root.

2 Créez le fichier de configuration /etc/slp.reg.d/install.suse.nfs


.reg avec les lignes suivantes:

# Register the NFS Installation Server


service:install.suse:nfs://$HOSTNAME/path_to_repository/DVD1,en,65535
description=NFS Repository

Remplacez chemin_vers_dépôt par le chemin réel de la source d'installation


de votre serveur.

Installation à distance 251


3 Démarrez le daemon OpenSLP avec rcslpd start.

Pour plus d'informations sur OpenSLP, reportez-vous à la documentation relative au


paquetage, située dans /usr/share/doc/packages/openslp/, ou le
Chapitre 19, SLP Services in the Network (↑Administration Guide (Guide
d'administration)). Pour plus d'informations sur NFS, reportez-vous au Chapitre 25,
Sharing File Systems with NFS (↑Administration Guide (Guide d'administration)).

14.2.3 Configuration manuelle d'un dépôt


FTP
La création d'un dépôt FTP est très similaire à celle d'un dépôt NFS. Un dépôt FTP peut
également être annoncé sur le réseau à l'aide d'OpenSLP.

1 Créez un répertoire qui contient les sources d'installation, comme décrit à la


Section 14.2.2, « Configuration manuelle d'un dépôt NFS » (p. 249).

2 Configurez le serveur FTP pour distribuer le contenu de votre répertoire


d'installation :

2a Loguez-vous en tant qu'utilisateur root et installez le paquetage vsftpd


à l'aide du gestionnaire de logiciels YaST.

2b Entrez dans le répertoire racine du serveur FTP :


cd /srv/ftp

2c Créez un sous-répertoire qui contient les sources d'installation dans le


répertoire racine FTP :
mkdir repository

Remplacez dépôt par le nom du produit.

2d Montez le contenu du dépôt d'installation dans l'environnement racine modifié


du serveur FTP :
mount --bind path_to_repository /srv/ftp/repository

252 Guide de déploiement


Remplacez les variables chemin_vers_dépôt et dépôt par des valeurs
adaptées à votre configuration. Pour que ces modifications soient permanentes,
ajoutez-les au fichier /etc/fstab.

2e Démarrez vsftpd à l'aide de vsftpd.

3 Annoncez le dépôt via OpenSLP si votre configuration réseau prend en charge


cette opération:

3a Créez le fichier de configuration /etc/slp.reg.d/install.suse


.ftp.reg avec les lignes suivantes:

# Register the FTP Installation Server


service:install.suse:ftp://$HOSTNAME/repository/DVD1,en,65535
description=FTP Repository

Remplacez dépôt par le nom réel du répertoire de dépôt de votre serveur.


La ligne service: doit être entrée sous forme de ligne continue.

3b Démarrez le daemon OpenSLP avec rcslpd start.

ASTUCE : configuration d'un serveur FTP avec YaST

Si vous préférez utiliser YaST plutôt que de configurer manuellement le serveur


d'installation FTP, reportez-vous à la Chapitre 28, Setting up an FTP server with
YaST (↑Administration Guide (Guide d'administration)) pour plus d'informations
sur l'utilisation du module YaST relatif aux serveurs FTP.

14.2.4 Configuration manuelle d'un dépôt


HTTP
La création d'un dépôt HTTP est très similaire à celle d'un dépôt NFS. Un dépôt HTTP
peut également être annoncé sur le réseau à l'aide d'OpenSLP.

1 Créez un répertoire qui contient les sources d'installation en suivant la procédure


décrite à la Section 14.2.2, « Configuration manuelle d'un dépôt NFS » (p. 249).

Installation à distance 253


2 Configurez le serveur HTTP pour distribuer le contenu de votre répertoire
d'installation :

2a Installez le serveur Web Apache conformément à la description proposée à


la section « Installation » (Chapitre 27, The Apache HTTP Server,
↑Administration Guide (Guide d'administration)).

2b Accédez au répertoire racine du serveur HTTP (/srv/www/htdocs) et


créez un sous-répertoire qui contiendra les sources d'installation:
mkdir repository

Remplacez dépôt par le nom du produit.

2c Créez un lien symbolique à partir de l'emplacement des sources d'installation


vers le répertoire racine du serveur Web (/srv/www/htdocs) :
ln -s /path_to_repository /srv/www/htdocs/repository

2d Modifiez le fichier de configuration du serveur HTTP (/etc/apache2/


default-server.conf) de manière à ce qu'il suive les liens
symboliques. Remplacez la ligne suivante :
Options None

par
Options Indexes FollowSymLinks

2e Rechargez la configuration du serveur HTTP à l'aide de la commande


rcapache2 reload.

3 Annoncez le dépôt via OpenSLP si votre configuration réseau prend en charge


cette opération:

3a Créez le fichier de configuration /etc/slp.reg.d/install.suse


.http.reg avec les lignes suivantes:

# Register the HTTP Installation Server


service:install.suse:http://$HOSTNAME/repository/DVD1/,en,65535
description=HTTP Repository

254 Guide de déploiement


Remplacez dépôt par le chemin réel du dépôt sur votre serveur. La ligne
service: doit être entrée sous forme de ligne continue.

3b Démarrez le daemon OpenSLP à l'aide de rcslpd restart.

14.2.5 Gestion d'un dépôt SMB


À l'aide du protocole SMB, vous pouvez importer les sources d'installation depuis un
serveur Microsoft Windows et démarrer le déploiement Linux sans même disposer
d'une machine Linux.

Pour configurer un partage Windows exporté où est stocké votre dépôt SUSE Linux
Enterprise Server, procédez de la façon suivante :

1 Loguez-vous à votre machine Windows.

2 Créez un nouveau dossier qui contiendra l'intégralité de l'arborescence


d'installation et nommez-le INSTALL, par exemple.

3 Exportez ce partage en suivant la procédure décrite dans votre documentation


Windows.

4 Accédez à ce partage et créez un sous-répertoire nommé produit. Remplacez


produit par le nom du produit.

5 Accédez au dossier INSTALL/produit et copiez chaque DVD dans un dossier


distinct, par exemple DVD1 et DVD2.

Pour utiliser un partage SMB monté comme dépôt, procédez de la façon suivante:

1 Démarrez la cible d'installation.

2 Sélectionnez Installation.

3 Appuyez sur la touche F4 pour sélectionner le dépôt.

Installation à distance 255


4 Choisissez SMB, puis saisissez le nom ou l'adresse IP de la machine Windows,
le nom du partage (INSTALL/produit/DVD1 dans cet exemple), le nom
d'utilisateur et le mot de passe.

Lorsque vous appuyez sur Entrée, YaST démarre. Vous pouvez procéder à
l'installation.

14.2.6 Utilisation d'images ISO du support


d'installation sur le serveur
Plutôt que de copier manuellement les supports physiques dans votre répertoire serveur,
vous pouvez monter les images ISO du support d'installation sur votre serveur
d'installation, puis les utiliser comme dépôt. Pour configurer un serveur HTTP, NFS
ou FTP qui utilise des images ISO à la place des copies de support, procédez de la façon
suivante :

1 Téléchargez les images ISO et enregistrez-les sur la machine à utiliser comme


serveur d'installation.

2 Loguez-vous en tant qu'utilisateur root.

3 Choisissez et créez un emplacement approprié pour stocker les données


d'installation, comme décrit à la Section 14.2.2, « Configuration manuelle d'un
dépôt NFS » (p. 249), à la Section 14.2.3, « Configuration manuelle d'un dépôt
FTP » (p. 252) ou à la Section 14.2.4, « Configuration manuelle d'un dépôt HTTP »
(p. 253).

4 Créez des sous-répertoires pour chaque DVD.

5 Pour monter et décompresser chaque image ISO dans son emplacement final,
exécutez la commande suivante :
mount -o loop path_to_iso path_to_repository/product/mediumx

Remplacez chemin_vers_iso par le chemin de votre copie locale de l'image


ISO, chemin_vers_dépôt par le répertoire source de votre serveur, produit
par le nom du produit et supportx par le type (CD ou DVD) et le nombre de
supports que vous utilisez.

256 Guide de déploiement


6 Procédez de même pour monter toutes les images ISO nécessaires à votre produit.

7 Démarrez votre serveur d'installation comme d'habitude, en suivant la procédure


décrite à la Section 14.2.2, « Configuration manuelle d'un dépôt NFS » (p. 249),
à la Section 14.2.3, « Configuration manuelle d'un dépôt FTP » (p. 252) ou à la
Section 14.2.4, « Configuration manuelle d'un dépôt HTTP » (p. 253).

Pour monter automatiquement les images ISO lors du démarrage, ajoutez les entrées
correspondantes dans /etc/fstab. Dans le cas ci-dessus, l'entrée ressemblerait à
l'exemple suivant :
path_to_iso path_to_repository/product
medium auto loop

14.3 Préparation du démarrage du


système cible
Cette section expose les tâches de configuration nécessaires pour les scénarios de
démarrage complexes. Elle contient des exemples de configuration « prêts à l'emploi »
pour le protocole DHCP, le démarrage PXE, le protocole TFTP et la fonction Wake on
LAN.

14.3.1 Configuration d'un serveur DHCP


Vous pouvez configurer un serveur DHCP de deux manières différentes. YaST fournit
au processus une interface graphique pour SUSE Linux Enterprise Server. Les utilisateurs
peuvent également éditer manuellement les fichiers de configuration. Pour plus
d'informations sur les serveurs DHCP, reportez-vous aussi à Chapitre 22, DHCP
(↑Administration Guide (Guide d'administration)).

Configuration d'un serveur DHCP avec YaST


Pour annoncer l'emplacement du serveur TFTP aux clients du réseau et spécifier le
fichier image de démarrage que la cible d'installation doit utiliser, ajoutez deux
déclarations à la configuration de votre serveur DHCP.

Installation à distance 257


1 Loguez-vous en tant qu'utilisateur root à la machine qui héberge le
serveur DHCP.

2 Sélectionnez YaST > Services réseau > Serveur DHCP.

3 Suivez l'assistant de configuration pour la configuration de base du serveur DHCP.

4 Sélectionnez Paramètres expert, puis Oui lorsque vous êtes averti que vous allez
quitter la boîte de dialogue de démarrage.

5 Dans la boîte de dialogue Déclarations configurées, sélectionnez le sous-réseau


dans lequel le nouveau système doit se trouver et cliquez sur Éditer.

6 Dans la boîte de dialogue Configuration du sous-réseau, sélectionnez Ajouter


pour ajouter une nouvelle option à la configuration du sous-réseau.

7 Sélectionnez nom de fichier et entrez la valeur pxelinux.0.

8 Ajoutez une autre option (serveur-suivant) et configurez sa valeur sur


l'adresse du serveur TFTP.

9 Sélectionnez OK et Terminer pour achever la configuration du serveur DHCP.

Pour configurer DHCP afin de fournir une adresse IP statique à un hôte spécifique,
entrez les Paramètres expert du module de configuration du serveur DHCP (Étape 4
(p. 258)) et ajoutez une nouvelle déclaration du type d'hôte. Ajoutez les options
matériel et adresse-fixe à cette déclaration de l'hôte et fournissez les valeurs
appropriées.

Configuration manuelle d'un serveur DHCP


Le serveur DHCP n'a plus qu'une opération à effectuer, hormis fournir une allocation
d'adresse automatique aux clients du réseau : déclarer l'adresse IP du serveur TFTP et
le fichier qui doit être utilisé par les routines d'installation sur la machine cible.

1 Loguez-vous en tant qu'utilisateur root à la machine qui héberge le


serveur DHCP.

2 Ajoutez les lignes suivantes à la configuration de sous-réseau du fichier de


configuration du serveur DHCP, situé dans /etc/dhcpd.conf :

258 Guide de déploiement


subnet 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 {
range dynamic-bootp 192.168.1.200 192.168.1.228;
# PXE related stuff
#
# "next-server" defines the tftp server that will be used
next-server ip_tftp_server:
#
# "filename" specifies the pxelinux image on the tftp server
# the server runs in chroot under /srv/tftpboot
filename "pxelinux.0";
}

Remplacez ip_du_serveur_tftp par l'adresse IP réelle du serveur TFTP.


Pour plus d'informations sur les options disponibles dans dhcpd.conf, reportez-
vous à la page de manuel dhcpd.conf.

3 Redémarrez le serveur DHCP en exécutant la commande rcdhcpd restart.

Si vous avez l'intention d'utiliser le protocole SSH pour le contrôle distant d'une
installation PXE et Wake on LAN, indiquez de manière explicite l'adresse IP que le
protocole DHCP doit fournir à la cible d'installation. Pour ce faire, modifiez la
configuration DHCP mentionnée ci-dessus, conformément à l'exemple suivant :
group {
# PXE related stuff
#
# "next-server" defines the tftp server that will be used
next-server ip_tftp_server:
#
# "filename" specifies the pxelinux image on the tftp server
# the server runs in chroot under /srv/tftpboot
filename "pxelinux.0";
host test {
hardware ethernet mac_address;
fixed-address some_ip_address;
}
}

L'instruction d'hôte présente le nom d'hôte de la cible d'installation. Pour lier le nom
d'hôte et l'adresse IP à un hôte, vous devez connaître et indiquer l'adresse matérielle du
système (MAC). Remplacez toutes les variables utilisées dans cet exemple par les
valeurs réelles qui correspondent à votre environnement.

Une fois le serveur DHCP redémarré, une adresse IP statique est fournie à l'hôte spécifié ;
vous pouvez ainsi vous connecter au système via la fonctionnalité SSH.

Installation à distance 259


14.3.2 Configuration d'un serveur TFTP
Configurez un serveur TFTP, en utilisant YaST sous SUSE Linux Enterprise Server et
SUSE Linux Enterprise Server, ou manuellement, sous tout autre système d'exploitation
Linux qui prend en charge xinetd et tftp. Le serveur TFTP fournit l'image de démarrage
au système cible lorsque ce dernier démarre et envoie une requête à ce sujet.

Configuration d'un serveur TFTP à l'aide de YaST


1 Loguez-vous en tant qu'utilisateur root.

2 Sélectionnez YaST > Services réseau > Serveur TFTP et installez le paquetage
demandé.

3 Cliquez sur Activer pour vous assurer que le serveur est démarré et inclus dans
les routines de démarrage. Aucune autre action de votre part n'est nécessaire pour
vérifier la réussite de cette opération. xinetd démarre tftpd au moment du
démarrage.

4 Cliquez sur Ouvrir port dans pare-feu pour ouvrir le port approprié dans le pare-
feu exécuté sur votre machine. Si aucun pare-feu n'est en cours d'exécution sur
votre serveur, cette option n'est pas disponible.

5 Cliquez sur Parcourir pour rechercher le répertoire de l'image de démarrage. Le


répertoire par défaut /tftpboot est créé et sélectionné automatiquement.

6 Cliquez sur Terminer pour appliquer vos paramètres et démarrer le serveur.

Configuration manuelle d'un serveur TFTP


1 Loguez-vous en tant qu'utilisateur root et installez les paquetages tftp et
xinetd.

2 S'ils ne sont pas disponibles, créez les répertoires /srv/tftpboot et /srv/


tftpboot/pxelinux.cfg.

3 Ajoutez les fichiers nécessaires à l'image de démarrage, comme décrit à la


Section 14.3.3, « Utilisation du démarrage PXE » (p. 261).

260 Guide de déploiement


4 Modifiez la configuration de xinetd sous /etc/xinetd.d pour vous assurer
que le serveur TFTP se lance au démarrage:

4a S'il n'existe pas, créez dans ce répertoire un fichier nommé tftp, à l'aide
de la commande touch tftp. Exécutez ensuite chmod 755 tftp.

4b Ouvrez le fichier tftp et ajoutez les lignes suivantes :


service tftp
{
socket_type = dgram
protocol = udp
wait = yes
user = root
server = /usr/sbin/in.tftpd
server_args = -s /srv/tftpboot
disable = no
}

4c Enregistrez le fichier et redémarrez xinetd en exécutant rcxinetd


restart.

14.3.3 Utilisation du démarrage PXE


Certaines informations techniques de base, ainsi que les spécifications PXE complètes,
sont disponibles dans la spécification de l'environnement PXE (Preboot Execution
Environment), à l'adresse http://www.pix.net/software/pxeboot/
archive/pxespec.pdf.

1 Accédez au répertoire du dépôt de l'installationboot/<architecture>/


loader et copiez les fichiers linux, initrd, messagebiostest et
memtest dans le répertoire /srv/tftpboot en entrant la commande
suivante :
cp -a linux initrd message biostest memtest /srv/tftpboot

2 Installez le paquetage syslinux directement à partir de vos DVD d'installation


à l'aide de YaST.

Installation à distance 261


3 Copiez le fichier /usr/share/syslinux/pxelinux.0 vers le
répertoire/srv/tftpboot en entrant la commande suivante :
cp -a /usr/share/syslinux/pxelinux.0 /srv/tftpboot

4 Accédez au répertoire du dépôt de l'installation et copiez le fichier isolinux


.cfg dans /srv/tftpboot/pxelinux.cfg/default en entrant la
commande suivante :
cp -a boot/<architecture>/loader/isolinux.cfg
/srv/tftpboot/pxelinux.cfg/default

5 Modifiez le fichier /srv/tftpboot/pxelinux.cfg/default et


supprimez les lignes commençant par gfxboot, readinfo et framebuffer.

6 Insérez les entrées suivantes sur les lignes d'ajout des libellés failsafe et
apic par défaut :

insmod=module du kernel
Cette entrée permet d'indiquer le module de kernel du réseau nécessaire pour
prendre en charge l'installation réseau sur le client PXE. Remplacez module
du kernel par le nom du module approprié de votre périphérique réseau.

netdevice=interface
Cette entrée définit l'interface réseau du client à utiliser pour l'installation
du réseau. Elle n'est nécessaire que si le client est équipé de plusieurs cartes
réseau et elle doit être adaptée en conséquence. Dans le cas d'une carte réseau
unique, vous pouvez omettre cette entrée.

install=nfs://ip_serveurinst/chemin_vers_dépôt/DVD1
Cette entrée définit le serveur NFS et le dépôt de l'installation client.
Remplacez ip_serveurinst par l'adresse IP réelle de votre serveur
d'installation. chemin_vers_dépôt doit être remplacé par le chemin
d'accès réel au dépôt. Les dépôts HTTP, FTP ou SMB sont désignés de
manière semblable, à l'exception du préfixe de protocole, qui doit être http,
ftp ou smb.

262 Guide de déploiement


IMPORTANT

Si vous devez transmettre d'autres options de démarrage aux routines


d'installation, notamment des paramètres de démarrage SSH ou VNC,
ajoutez-les dans l'entrée install. Pour obtenir une présentation
des paramètres, accompagnée de quelques exemples, reportez-vous
à la Section 14.4, « Démarrage du système cible pour l'installation »
(p. 268).

ASTUCE : modification des noms de fichier Kernel et Initrd

Il est possible d'utiliser des noms de fichier différents pour les images
kernel et initrd. Cette caractéristique vous sera utile si vous souhaitez
fournir des systèmes d'exploitation différents depuis le même serveur
de démarrage. Cependant, n'oubliez pas que les noms de fichier fournis
par TFTP pour le démarrage PXE ne peuvent contenir qu'un seul point.

Retrouvez ci-dessous un exemple de fichier


/srv/tftpboot/pxelinux.cfg/default. Modifiez le préfixe du
protocole pour que le dépôt corresponde à votre configuration réseau, puis
indiquez la méthode de connexion que vous préférez au programme d'installation
en ajoutant les options vnc et vncpassword ou usessh et sshpassword
à l'entrée install. Les lignes séparées par une barre oblique inversée (\)
doivent être entrées sous forme de ligne continue, sans saut de ligne ni barre
oblique inversée (\).
default harddisk

# default
label linux
kernel linux
append initrd=initrd ramdisk_size=65536 \
install=nfs://ip_instserver/path_to_repository/product/DVD1

# repair
label repair
kernel linux
append initrd=initrd splash=silent repair=1 showopts

# rescue
label rescue
kernel linux
append initrd=initrd ramdisk_size=65536 rescue=1

Installation à distance 263


# bios test
label firmware
kernel linux
append initrd=biostest,initrd splash=silent
install=exec:/bin/run_biostest showopts

# memory test
label memtest
kernel memtest

# hard disk
label harddisk
localboot 0

implicit 0
display message
prompt 1
timeout 100

Remplacez ip_serveurinst et chemin_vers_dépôt par les valeurs


utilisées dans votre configuration.

La section suivante offre une brève référence aux options PXELINUX utilisées
dans cette configuration. Pour plus d'informations sur les options disponibles,
reportez-vous à la documentation du paquetage syslinux, située sous /usr/
share/doc/packages/syslinux/.

14.3.4 Options de configuration PXELINUX


Les options répertoriées à cet endroit constituent un sous-ensemble de toutes les options
disponibles pour le fichier de configuration PXELINUX.

DEFAULT options kernel...


Définit la ligne de commande de kernel par défaut. Si PXELINUX démarre
automatiquement, il agit comme si les entrées qui figurent après DEFAULT avaient
été saisies à l'invite de démarrage, et ce à une exception près : l'option auto est
ajoutée automatiquement, ce qui indique un démarrage automatique.

Si aucun fichier de configuration n'existe ou si l'entrée DEFAULT n'apparaît pas


dans le fichier de configuration, la valeur par défaut est le nom de kernel « linux »,
sans autres options.

264 Guide de déploiement


APPEND options...
Ajoute une ou plusieurs options à la ligne de commande du kernel. Celles-ci sont
ajoutées pour les démarrages automatique et manuel. Les options sont ajoutées en
tout début de ligne de commande du kernel ; en règle générale, elles peuvent être
remplacées par les options de kernel entrées de manière explicite.

LABEL libellé KERNEL image APPEND options...


Indique que si le libellé est entré comme étant le kernel à démarrer, PXELINUX
doit démarrer à la place l'image, et les options d'ajout APPEND spécifiées doivent
être utilisées à la place de celles spécifiées dans la section principale du fichier
(avant la première commande LABEL). La valeur par défaut de la variable image
est identique à celle de libellé ; si aucune option APPEND n'est fournie, l'entrée
globale (le cas échéant) est utilisée par défaut. Vous pouvez utiliser jusqu'à
128 entrées LABEL.

GRUB utilise la syntaxe suivante :


title mytitle
kernel my_kernel my_kernel_options
initrd myinitrd

PXELINUX utilise la syntaxe suivante :


label mylabel
kernel mykernel
append myoptions

Les libellés sont tronqués comme s'il s'agissait de noms de fichier et ils doivent
être uniques après cette opération. Par exemple, les deux libellés « v2.6.30 » et
« v2.6.31 » ne pourraient pas être différenciés sous PXELINUX car, une fois
tronqués, ils portent tous deux le même nom de fichier DOS.

Il n'est pas impératif d'utiliser un kernel Linux ; vous pouvez avoir recours à un
secteur de démarrage ou un fichier COMBOOT.

APPEND -
N'ajoute rien. APPEND suivi d'un seul tiret, utilisé comme argument dans une
section LABEL peut servir à remplacer un APPEND global.

Installation à distance 265


LOCALBOOT type
Sous PXELINUX, si vous remplacez une option KERNEL par LOCALBOOT 0,
vous appelez ce libellé précis, et entraînez le démarrage du disque local et non du
kernel.

Argument Description

0 Effectue un démarrage normal.

4 Effectue un démarrage local avec le pilote UNDI (Universal


Network Driver Interface - Interface de pilote réseau
universelle) qui réside toujours en mémoire.

5 Effectue un démarrage local avec l'intégralité de la pile PXE,


y compris le pilote UNDI, qui réside toujours en mémoire.

Aucune autre valeur n'est définie. Si vous ne savez pas à quoi correspondent les
piles UNDI et PXE, indiquez 0.

TIMEOUT timeout
Indique la durée d'attente (en 1/10e de seconde) dans l'invite de démarrage, avant
que le démarrage automatique soit lancé. Le timeout est annulé dès que l'utilisateur
commence à saisir des données ; le système considère que l'utilisateur termine la
commande initiée. Un timeout de zéro désactive entièrement le timeout (il s'agit
également de la valeur par défaut). La valeur maximale de timeout est 35 996 (un
peu moins d'une heure).

PROMPT val_drapeau
Si l'option val_drapeau a pour valeur 0, cet argument affiche l'invite de
démarrage uniquement si vous appuyez sur les touches Maj ou Alt, ou si vous
définissez les touches Verr. Maj. ou Défil (option par défaut). Si val_drapeau
a la valeur 1, cet argument affiche toujours l'invite de démarrage.
F2 filename
F1 filename
..etc...
F9 filename
F10 filename

Affiche le fichier indiqué à l'écran lorsque vous appuyez sur une touche de fonction
à l'invite de démarrage. Cette option peut être utilisée pour implémenter l'aide en

266 Guide de déploiement


ligne sur le pré-lancement (normalement pour les options de ligne de commande
du kernel). Afin d'assurer une compatibilité avec les versions antérieures, vous
pouvez également utiliser la touche F10 à la place de F0. Il n'y a actuellement aucun
moyen de lier les noms de fichier aux touches F11 et F12.

14.3.5 Préparation du système cible pour le


démarrage PXE
Préparez le BIOS du système pour le démarrage de l'environnement PXE en incluant
l'option PXE dans l'ordre de démarrage du BIOS.

AVERTISSEMENT : Ordre de démarrage du BIOS

Ne placez pas l'option PXE avant l'option de démarrage du disque dur dans le
BIOS. Le système essaierait sinon de se réinstaller chaque fois que vous le
démarrez.

14.3.6 Préparation du système cible pour la


fonction Wake on LAN (réveil à
distance)
Pour la fonction Wake on LAN (WOL), vous devez activer l'option BIOS appropriée
avant d'effectuer l'installation. Notez également l'adresse MAC du système cible. Ces
informations sont nécessaires pour lancer la fonction Wake on LAN.

14.3.7 Wake on LAN


La fonction Wake on LAN permet à une machine d'être activée par un paquet réseau
spécial qui contient l'adresse MAC de la machine. Comme chaque machine au monde
dispose d'un identificateur MAC unique, vous ne risquez pas d'activer par erreur la
mauvaise machine.

Installation à distance 267


IMPORTANT : réveil à distance sur différents segments du réseau

Si la machine de contrôle n'est pas située sur le même segment réseau que la
cible d'installation à réveiller, vous devez configurer les requêtes WOL afin
qu'elles soient envoyées en mode multidiffusion ou contrôler à distance une
machine de ce segment réseau afin qu'il joue le rôle de l'expéditeur de ces
requêtes.

Les utilisateurs de SUSE Linux Enterprise Server peuvent utiliser un module YaST
appelé WOL afin de configurer facilement Wake on LAN. Les utilisateurs d'autres
versions de systèmes d'exploitation basés sur SUSE Linux peuvent avoir recours à un
outil de ligne de commande.

14.3.8 Wake on LAN avec YaST


1 Loguez-vous en tant qu'utilisateur root.

2 Démarrez YaST > Services Réseau > WOL.

3 Cliquez sur Ajouter, puis entrez le nom d'hôte et l'adresse MAC du système cible.

4 Pour activer cette machine, sélectionnez l'entrée appropriée et cliquez sur


Réveiller.

14.4 Démarrage du système cible


pour l'installation
Il existe deux manières différentes de personnaliser le processus de démarrage pour
l'installation, en plus de celles exposées dans la Section 14.3.7, « Wake on LAN »
(p. 267) et Section 14.3.3, « Utilisation du démarrage PXE » (p. 261). Vous pouvez
utiliser les options de démarrage par défaut et les touches de fonction, ou vous servir
de l'invite de saisie des options de démarrage fournie dans l'écran de démarrage de
l'installation, afin de transmettre les options correspondantes dont le kernel d'installation
peut avoir besoin pour ce matériel particulier.

268 Guide de déploiement


14.4.1 Utilisation des options de démarrage
par défaut
Les options de démarrage sont décrites en détail dans le Chapitre 6, Installation avec
YaST (p. 103). Il suffit généralement de sélectionner Installation pour démarrer le
processus de démarrage de l'installation.

Dans le cas où des problèmes surviennent, utilisez Installation—ACPI Désactivé ou


Installation—Paramètres sans échec. Pour plus d'informations sur le dépannage du
processus d'installation, reportez-vous à la section « Installation Problems » (Chapitre 32,
Common Problems and Their Solutions, ↑Administration Guide (Guide
d'administration)).

La barre de menu située au bas de l'écran propose certaines fonctionnalités avancées


indispensables dans certaines configurations. À l'aide des touches de fonction (F), vous
pouvez indiquer des options supplémentaires à transmettre aux routines d'installation ;
vous n'avez, pour cela, pas besoin de connaître la syntaxe précise de ces paramètres
(reportez-vous à la Section 14.4.2, « Utilisation des options de démarrage
personnalisées » (p. 269)). La Section 6.6, « Écran de démarrage » (p. 108) fournit une
description détaillée des touches de fonction disponibles.

14.4.2 Utilisation des options de démarrage


personnalisées
L'utilisation de l'ensemble approprié d'options de démarrage facilite la procédure
d'installation. De nombreux paramètres peuvent également être configurés ultérieurement
à l'aide des routines linuxrc, mais l'utilisation des options de démarrage s'avère plus
simple. Dans certaines configurations automatisées, les options de démarrage peuvent
être fournies par initrd ou un fichier info.

Le tableau suivant répertorie tous les scénarios d'installation mentionnés dans ce chapitre,
et indique les paramètres requis pour le démarrage et les options associées. Il suffit de
toutes les ajouter dans l'ordre dans lequel elles apparaissent dans ce tableau pour obtenir
une chaîne d'options de démarrage à transmettre aux routines d'installation. Par exemple
(toutes sur une seule ligne) :
install=xxx netdevice=xxx hostip=xxx netmask=xxx vnc=xxx vncpassword=xxx

Installation à distance 269


Remplacez toutes les valeurs xxx de cette chaîne par les valeurs adaptées à votre
configuration.

Tableau 14.1 Scénarios d'installation (démarrage) utilisés dans ce chapitre

Scénario Paramètres nécessaires Options de démarrage


d'installation pour le démarrage

Chapitre 6, Installation Aucun : le système Aucune n'est nécessaire


avec YaST (p. 103) démarre
automatiquement

Section 14.1.1, • Emplacement du • install=(nfs,http,


« Installation à distance serveur d'installation ftp,smb)://chemin
simple via une • Périphérique réseau _vers_supportinst
configuration réseau • Adresse IP • netdevice=un
statique/VNC » (p. 238) • Masque de réseau
_périphérique
• Passerelle
_réseau (nécessaire
• Fonctionnalité VNC
seulement si plusieurs
• Mot de passe VNC
périphériques réseau sont
disponibles)
• hostip=une_adresse
_ip
• netmask=un_masque
_réseau
• gateway=passerelle
_ip
• vnc=1
• vncpassword=un
_motdepasse

Section 14.1.2, • Emplacement du • install=(nfs,http,


« Installation à distance serveur d'installation ftp,smb)://chemin
simple via une • Fonctionnalité VNC _vers_supportinst
configuration réseau • Mot de passe VNC • vnc=1
dynamique/VNC »
(p. 239)

270 Guide de déploiement


Scénario Paramètres nécessaires Options de démarrage
d'installation pour le démarrage

• vncpassword=un
_motdepasse

Section 14.1.3, • Emplacement du Ne s'applique pas ; processus


« Installation à distance serveur d'installation géré par PXE et DHCP
avec démarrage et • Emplacement du
fonction Wake on serveur TFTP
LAN/VNC » (p. 241) • Fonctionnalité VNC
• Mot de passe VNC

Section 14.1.4, • Emplacement du • install=(nfs,http,


« Installation à distance serveur d'installation ftp,smb)://chemin
simple via une • Périphérique réseau _vers_supportinst
configuration réseau • Adresse IP • netdevice=un
statique/SSH » (p. 242) • Masque de réseau
_périphérique
• Passerelle
_réseau (nécessaire
• Fonctionnalité SSH
seulement si plusieurs
• Mot de passe SSH
périphériques réseau sont
disponibles)
• hostip=une_adresse
_ip
• netmask=un_masque
_réseau
• gateway=passerelle
_ip
• usessh=1
• sshpassword=un
_motdepasse

Installation à distance 271


Scénario Paramètres nécessaires Options de démarrage
d'installation pour le démarrage

Section 14.1.5, • Emplacement du • install=(nfs,http,


« Installation à distance serveur d'installation ftp,smb)://chemin
simple via une • Fonctionnalité SSH _vers_supportinst
configuration réseau • Mot de passe SSH • usessh=1
dynamique/SSH » • sshpassword=un
(p. 244)
_motdepasse

Section 14.1.6, • Emplacement du Ne s'applique pas ; processus


« Installation à distance serveur d'installation géré par PXE et DHCP
avec démarrage PXE et • Emplacement du
fonction Wake on serveur TFTP
LAN/SSH » (p. 245) • Fonctionnalité SSH
• Mot de passe SSH

ASTUCE : Informations complémentaires concernant les options de


démarrage linuxrc

Vous trouverez plus d'informations sur les options de démarrage linuxrc utilisées
pour le démarrage d'un système Linux à l'adresse http://en.opensuse
.org/Linuxrc.

14.5 Surveillance du processus


d'installation
Vous disposez de plusieurs options pour surveiller à distance le processus d'installation.
Si vous avez indiqué les options de démarrage correctes lors du démarrage de
l'installation, vous pouvez utiliser VNC ou SSH pour contrôler l'installation et la
configuration du système à partir d'un poste de travail distant.

272 Guide de déploiement


14.5.1 Installation VNC
Un logiciel de visionneuse VNC vous permet de contrôler à distance l'installation de
SUSE Linux Enterprise Server depuis n'importe quel système d'exploitation. Cette
section vous explique comment effectuer une configuration à l'aide d'une application
de visualisation VNC ou d'un navigateur Web.

Préparation de l'installation VNC


Pour préparer une installation VNC, il suffit de fournir, sur la cible d'installation, les
options de démarrage appropriées lors du démarrage initial de l'installation (reportez-
vous à la Section 14.4.2, « Utilisation des options de démarrage personnalisées » (p. 269)).
Le système cible démarre dans un environnement texte et attend qu'un client VNC se
connecte au programme d'installation.

Le programme d'installation annonce l'adresse IP et le numéro d'affichage nécessaires


à l'établissement d'une connexion pour l'installation. Si vous disposez d'un accès physique
au système cible, ces informations sont fournies juste après le démarrage du système
en vue de l'installation. Entrez ces informations à l'invite du logiciel client VNC et
fournissez votre mot de passe VNC.

La cible d'installation s'annonçant via OpenSLP, vous pouvez récupérer les informations
relatives à l'adresse de la cible d'installation par le biais d'un navigateur SLP ; aucun
contact physique avec l'installation n'est alors nécessaire, dans la mesure où votre
configuration réseau et toutes les machines qui y figurent prennent en charge OpenSLP :

1 Lancez le fichier KDE et le navigateur Web Konqueror.

2 Entrez service://yast.installation.suse dans la barre d'adresse.


Le système cible apparaît alors sous forme d'icône dans l'écran de Konqueror.
Cliquez sur cette icône pour lancer la visionneuse VNC KDE dans laquelle
effectuer l'installation. Vous pouvez également exécuter le logiciel de
visualisation VNC en entrant l'adresse IP fournie, à la fin de laquelle vous ajoutez
:1, pour afficher la machine sur laquelle s'effectue l'installation.

Installation à distance 273


Connexion au programme d'installation
Il existe globalement deux manières de se connecter à un serveur VNC (la cible
d'installation dans le cas présent). Vous pouvez démarrer une application de
visualisation VNC distincte sur n'importe quel système d'exploitation ou vous connecter
à l'aide d'un navigateur Web Java.

À l'aide de VNC, vous pouvez contrôler l'installation d'un système Linux à partir de
tout autre système d'exploitation (notamment d'autres versions de Linux, Windows ou
Mac OS).

Sur une machine Linux, assurez-vous que le paquetage tightvnc est installé. Sur
une machine Windows, installez le port Windows de cette application ; il est disponible
sur la page d'accueil de TightVNC (http://www.tightvnc.com/download
.html).

Pour vous connecter au programme d'installation qui s'exécute sur la machine cible,
procédez de la façon suivante :

1 Démarrez la visionneuse VNC.

2 Entrez l'adresse IP et le numéro d'affichage de la cible d'installation, tels qu'ils


sont fournis par le navigateur SLP ou le programme d'installation :
ip_address:display_number

Une fenêtre s'ouvre sur votre bureau : elle affiche les écrans de YaST comme
dans une installation locale classique.

Lorsque vous utilisez un navigateur Web pour vous connecter au programme


d'installation, vous n'avez plus besoin d'un logiciel VNC ou du système d'exploitation
sous-jacent. Tant que l'application du navigateur prend en charge la fonctionnalité Java,
vous pouvez utiliser n'importe quel navigateur (Firefox, Internet Explorer, Konqueror,
Opera, etc.) pour effectuer l'installation de votre système Linux.

Pour effectuer une installation VNC, procédez de la façon suivante :

1 Lancez le navigateur Web souhaité.

2 Entrez la ligne suivante à l'invite de saisie d'adresse :


http://ip_address_of_target:5801

274 Guide de déploiement


3 Entrez votre mot de passe VNC lorsque vous y êtes invité. La fenêtre de
navigation affiche désormais les écrans de YaST comme dans une installation
locale classique.

14.5.2 Installation SSH


Grâce à SSH, vous pouvez contrôler à distance l'installation de votre machine Linux à
l'aide du logiciel client SSH.

Préparation de l'installation SSH


Hormis l'installation du paquetage logiciel approprié (OpenSSH pour Linux et PuTTY
pour Windows), il suffit de transmettre les options de démarrage correspondantes afin
d'activer SSH pour l'installation. Reportez-vous à la Section 14.4.2, « Utilisation des
options de démarrage personnalisées » (p. 269) pour plus d'informations. OpenSSH est
installé par défaut sur tous les systèmes d'exploitation basés sur SUSE Linux.

Connexion au programme d'installation


1 Récupérez l'adresse IP de la cible d'installation. Si vous disposez d'un accès
physique à la machine cible, il suffit d'utiliser l'adresse IP que la routine
d'installation fournit à la console après le démarrage initial. Prenez sinon
l'adresse IP qui a été attribuée à cet hôte précis lors de la configuration du serveur
DHCP.

2 Sur la ligne de commande, entrez la commande suivante :


ssh -X root@ip_address_of_target

Remplacez adresse_ip_cible par l'adresse IP réelle de la cible d'installation.

3 Lorsque vous êtes invité à saisir un nom d'utilisateur, entrez root.

4 Lorsque vous y êtes invité, entrez le mot de passe qui a été défini avec l'option
de démarrage SSH. Une fois l'authentification réussie, une invite de ligne de
commande pour la cible d'installation apparaît.

Installation à distance 275


5 Entrez yast pour lancer le programme d'installation. Une fenêtre s'ouvre : elle
affiche les écrans normaux de YaST, décrits à la Chapitre 6, Installation avec
YaST (p. 103).

276 Guide de déploiement


Configuration avancée des
disques 15
Les configurations système élaborées nécessitent de configurer les disques d'une certaine
manière. Toutes les tâches de partitionnement courantes peuvent être effectuées avec
YaST. Pour obtenir une dénomination persistante avec les périphériques de bloc, utilisez
les périphériques situés sous/dev/disk/by-id ou /dev/disk/by-uuid. Conçu
pour être bien plus flexible que le partitionnement physique utilisé dans les
configurations standard, le modèle LVM (Logical Volume Management - Gestion des
volumes logiques) est un modèle de partition de disque. La fonction d'instantané permet
de sauvegarder les données en toute simplicité. Le réseau RAID (Redundant Array of
Independent Disks - Réseau redondant de disques indépendants) offre une intégrité,
des performances et une tolérance aux pannes accrues des données. SUSE® Linux
Enterprise Server prend également en charge les E/S réparties sur plusieurs chemins.
Pour plus d'informations, reportez-vous au chapitre sur les E/S réparties sur plusieurs
chemins dans le Storage Administration Guide (Guide d'administration du stockage).
En cas de démarrage avec SUSE Linux Enterprise Server 10, il est également possible
d'utiliser iSCSI comme disque en réseau.

15.1 Utilisation de l'outil de


partitionnement de YaST
Le partitionneur en mode expert, illustré à la Figure 15.1, « Outil de partitionnement
de YaST » (p. 278), permet de modifier manuellement le partitionnement d'un ou de
plusieurs disques durs. Des partitions peuvent être ajoutées, supprimées, redimensionnées
et modifiées. Ce module YaST vous donne également accès aux configurations
logicielles RAID, EVMS et LVM.

Configuration avancée des disques 277


AVERTISSEMENT : nouveau partitionnement du système en cours
d'exécution

S'il est possible de repartitionner un système en cours d'exécution, le risque


de commettre une erreur qui engendrerait une perte de données est très
important. Évitez de repartitionner un système installé et si vous devez vraiment
le faire, sauvegardez par avance toutes vos données.

Figure 15.1 Outil de partitionnement de YaST

ASTUCE : IBM System z : noms des périphériques

Les systèmes IBM System z reconnaissent uniquement les disques durs DASD
et SCSI. Les disques durs IDE ne sont pas pris en charge. Pour cette raison, ces
périphériques apparaissent dans la table de partition au format de fichier dasda
ou sda pour le premier périphérique reconnu.

Toutes les partitions existantes ou proposées de l'ensemble des disques durs connectés
sont affichées dans la liste de l'Espace de stockage disponible de la boîte de dialogue
de l'outil de partitionnement en mode expert de YaST. Les disques durs complets sont
répertoriés sous forme de périphériques sans numéros, tels que /dev/sda (ou /dev/
dasda). Les partitions sont répertoriées comme des parties de ces périphériques, par
exemple /dev/sda1 (ou /dev/dasda1, respectivement). La taille, le type, l'état

278 Guide de déploiement


de codage, le système de fichiers et le point de montage des disques durs et de leurs
partitions sont également affichés. Le point de montage indique l'emplacement où la
partition apparaît dans l'arborescence du système de fichiers Linux.

La Vue système de gauche propose plusieurs vues fonctionnelles. Utilisez ces vues pour
rassembler des informations sur les configurations de stockage existantes ou pour
configurer des fonctions comme RAID, Gestion des volumes, Crypter des
fichiers ou encore NFS.

Si vous ouvrez cette boîte de dialogue au cours de l'installation, l'espace disque libre
est également répertorié et automatiquement sélectionné. Pour fournir plus d'espace
disque à SUSE® Linux Enterprise Server, libérez l'espace requis en commençant par
le bas de la liste et en remontant progressivement (c'est-à-dire de la dernière partition
d'un disque à la première). Par exemple, si vous disposez de trois partitions, vous ne
pouvez pas consacrer exclusivement la seconde à SUSE Linux Enterprise Server et
réserver la première et la troisième à d'autres systèmes d'exploitation.

15.1.1 Types de partitions


ASTUCE : IBM System z : disques durs

Sur les plates-formes IBM System z, SUSE Linux Enterprise Server prend en
charge les disques durs SCSI et les DASD (Direct Access Storage Devices –
périphériques de stockage à accès direct). Si les disques SCSI peuvent être
partitionnés comme indiqué ci-dessous, les DASD ne peuvent pas avoir plus
de trois entrées de partition dans leurs tables de partition.

Chaque disque dur possède une table de partition pouvant accepter quatre entrées.
Chaque entrée d'une table de partition correspond à une partition principale ou à une
partition étendue. Une seule entrée de partition étendue est cependant autorisée.

Une partition principale se compose simplement d'une plage de cylindres continue


(zones de disque physiques) affectée à un système d'exploitation en particulier. Si vous
n'utilisez que des partitions principales, vous serez limité à quatre partitions par disque
dur. En effet, la table de partition ne permet pas d'en définir davantage. On utilise donc
également des partitions étendues. Ces dernières constituent également des plages de
cylindres de disques continues, mais elles ont la particularité de pouvoir être subdivisées
en partitions logiques. Les partitions logiques ne nécessitent pas d'entrées dans la table

Configuration avancée des disques 279


de partition. En d'autres termes, une partition étendue est un conteneur de partitions
logiques.

Si vous avez besoin de plus de quatre partitions, créez une partition étendue en guise
de quatrième partition (ou avant). Cette partition étendue doit couvrir l'intégralité de la
plage restante de cylindres libres. Vous pouvez ensuite créer plusieurs partitions logiques
au sein de cette partition étendue. Le nombre maximum de partitions logiques est de
15 sur les disques SCSI, SATA et Firewire, tandis qu'elle atteint 63 pour les disques
(E)IDE. Le type de partition utilisé pour Linux n'a aucune importance. Les partitions
principale et logique fonctionnent normalement.

ASTUCE : disque dur ayant un label de disque GPT

Pour les architectures utilisant le label de disque GPT, le nombre de partitions


principales n'est pas limité. Il est donc inutile de recourir aux partitions logiques.

15.1.2 Création d'une partition


Pour créer une partition, sélectionnez Disques durs, puis un disque dur avec de l'espace
disponible. La modification peut être effectuée dans l'onglet Partitions :

1 Sélectionnez Ajouter. Si vous disposez de plusieurs disques durs, une boîte de


dialogue de sélection apparaît, dans laquelle vous pouvez sélectionner le disque
à utiliser pour créer la nouvelle partition.

2 Choisissez le type de partition (principale ou étendue). Créez jusqu'à quatre


partitions principales ou jusqu'à trois partitions principales et une partition étendue.
Vous pouvez créer plusieurs partitions logiques au sein de la partition étendue
(reportez-vous à la Section 15.1.1, « Types de partitions » (p. 279)).

3 Sélectionnez le système de fichiers à utiliser et un point de montage. YaST


propose un point de montage pour chaque partition créée. Pour utiliser une
méthode de montage différente, comme le montage par étiquette, sélectionnez
Options Fstab.

4 Indiquez des options de système de fichiers supplémentaires si votre configuration


l'exige. Cette étape est nécessaire si vous avez besoin de noms de périphériques
permanents, par exemple. Pour plus de détails sur les options disponibles, reportez-
vous à la Section 15.1.3, « Modification d'une partition » (p. 281).

280 Guide de déploiement


5 Cliquez sur OK > Terminer pour appliquer la configuration du partitionnement
et quitter le module.

Si vous avez créé la partition lors de l'installation, vous revenez à l'écran de


présentation de l'installation.

15.1.3 Modification d'une partition


Lorsque vous créez une nouvelle partition ou que vous modifiez une partition existante,
vous pouvez définir différents paramètres. Pour les nouvelles partitions, les paramètres
par défaut définis par YaST sont généralement suffisants et ne nécessitent aucune
modification. Pour modifier manuellement la configuration de votre partition, procédez
de la façon suivante :

1 Sélectionnez la partition.

2 Cliquez sur Éditer pour modifier la partition et fixer les paramètres :

ID du système de fichiers
Même si vous ne souhaitez pas formater la partition à ce stade, affectez-lui
un ID de système de fichiers pour vous assurer qu'elle sera inscrite dans le
registre. Les valeurs possibles sont Linux, Linux Swap, LVM Linux et RAID
Linux.

Système de fichiers
Pour modifier le système de fichiers de la partition, cliquez sur Formater la
partition et sélectionnez le type de système de fichiers dans la liste Système
de fichiers.

AVERTISSEMENT : changement de système de fichiers

Le changement de système de fichiers et le reformatage de partitions


effacent irrémédiablement toutes les données de la partition.

Pour plus de détails sur les différents systèmes de fichiers, reportez-vous au


Storage Administration Guide (Guide d'administration du stockage).

Configuration avancée des disques 281


Codage du système de fichiers
Si vous activez le codage, toutes les données sont écrites sur le disque dur
sous forme codée. Cela accroît la sécurité des données sensibles, mais ralentit
le système en raison du temps requis par le codage. Pour plus d'informations
sur le codage des systèmes de fichiers, reportez-vous au Chapitre 11,
Encrypting Partitions and Files (↑Security Guide (Guide de la sécurité)).

Options Fstab
Définissez les divers paramètres compris dans le fichier d'administration du
système de fichiers global (/etc/fstab). Les paramètres par défaut doivent
convenir à la plupart des configurations. Vous pouvez, par exemple, modifier
l'identification du système de fichiers et passer d'un nom de périphérique à
une étiquette de volume. Pour l'étiquette de volume, vous pouvez utiliser
tous les caractères à l'exception de la barre oblique (/) et de l'espace.

Pour obtenir des noms de périphériques permanents, utilisez l'option de


montage Device ID , UUID (Identifiant unique universel) ou LABEL. Dans
SUSE Linux Enterprise Server, les noms de périphériques permanents sont
activés par défaut.

REMARQUE : IBM System z - montage par chemin

Sur les plates-formes IBM System z, le montage par ID pose


problème ; lors de la copie de disque à disque les périphériques sont
donc, par défaut, montés par chemin dans /etc/fstab.

Si vous utilisez l'option de montage LABEL pour monter une partition,


définissez une étiquette qui convient à la partition sélectionnée. Vous pouvez,
par exemple, utiliser l'étiquette de partition HOME pour une partition à monter
sur /home.

Si vous prévoyez d'utiliser des quotas sur le système de fichiers, utilisez


l'option de montage Activer la prise en charge des quotas. Vous devez activer
cette option pour pouvoir définir des quotas utilisateur dans le module YaST
Gestion des utilisateurs. Pour plus d'informations sur la configuration des
quotas utilisateurs, reportez-vous à la Section 12.3.5, « Gestion des quotas »
(p. 221).

282 Guide de déploiement


Point de montage
Définissez le répertoire au niveau duquel la partition doit être montée dans
l'arborescence du système de fichiers. Sélectionnez l'une des propositions
de YaST ou entrez un autre nom.

3 Sélectionnez OK > Terminer pour activer la partition.

REMARQUE : redimensionnement des systèmes de fichiers

Pour redimensionner un système de fichiers existant, sélectionnez la partition


et cliquez sur Redimensionner. Souvenez-vous qu'il est impossible de
redimensionner une partition déjà montée. Pour redimensionner une partition,
vous devez la démonter avant d'exécuter l'outil de partitionnement.

15.1.4 Options avancées


Après avoir sélectionné un disque dur (comme sda) dans le volet Vue système, vous
pouvez accéder au menu Expert... en bas à droite de la fenêtre Partitionnement en mode
expert. Le menu contient les options suivantes :

Créer une nouvelle table de partition


Cette option permet de créer une nouvelle table de partition sur le périphérique
sélectionné.

AVERTISSEMENT : Création d'une nouvelle table de partition

La création d'une nouvelle table de partition sur un périphérique supprime


définitivement toutes les partitions et leurs données du périphérique.

Cloner ce disque
Cette option permet de cloner la disposition de la partition du périphérique et ses
données sur d'autres disques disponibles.

Configuration avancée des disques 283


15.1.5 Options avancées
Après avoir sélectionné Disques durs dans le volet Vue système, vous pouvez accéder
au menu Configurer... en bas à droite de la fenêtre Partitionnement en mode expert. Le
menu contient les options suivantes :

Configurer iSCSI
Pour accéder à SCSI sur les périphériques de bloc IP, vous devez d'abord configurer
iSCSI. Cela entraîne l'affichage de périphériques disponibles supplémentaires dans
la liste de la partition principale.

Configurer multipath
Cette option permet de configurer l'amélioration multipath vers les périphériques
de stockage de masse pris en charge.

15.1.6 Autres conseils de partitionnement


Cette section présente quelques conseils et astuces sur le partitionnement, pour vous
aider à prendre les bonnes décisions lorsque vous configurez votre système.

ASTUCE : nombre de cylindres

Des outils de partition différents peuvent compter les cylindres d'une partition
en commençant par 0 ou par 1. Pour calculer le nombre de cylindres, calculez
la différence entre le dernier et le premier numéros de cylindre, puis ajoutez 1.

Utilisation d'espace d'échange (swap)


L'espace d'échange (swap) est utilisé pour augmenter la mémoire physique disponible.
Ainsi, il est possible d'utiliser davantage de mémoire que la mémoire physique RAM
disponible. Jusqu'à la version 2.4.10, le système de gestion de la mémoire des kernels
exigeait de l'espace d'échange pour des raisons de sécurité. Si vous n'aviez pas deux
fois plus d'espace d'échange que de RAM, les performances du système en pâtissaient.
Ces limitations ne sont plus d'actualité.

Linux utilise une page appelée « La moins récemment utilisée » (LRU) pour sélectionner
les pages à déplacer de la mémoire vers le disque. Par conséquent, les applications en

284 Guide de déploiement


cours d'exécution disposent de plus de mémoire disponible et la mise en cache fonctionne
mieux.

Si une application tente d'allouer autant de mémoire qu'elle peut en obtenir, des
problèmes d'espace d'échange surviendront. Il existe trois cas principaux :

Système sans espace d'échange


L'application se dote de toute la mémoire qui peut être libérée. Tous les caches sont
libérés, donc toutes les autres applications en cours d'exécution sont ralenties. Après
quelques minutes, le mécanisme OOM Killer (qui supprime les processus utilisant
trop de mémoire) du kernel s'active et supprime le processus.

Système avec espace d'échange moyen (128 à 512 Mo)


Le système est d'abord ralenti, comme un système sans espace d'échange. Une fois
que toute la RAM physique a été utilisée, il passe sur l'espace d'échange. À ce
moment, le système est très lent et il est impossible d'exécuter des commandes à
distance. Il reste dans cet état pendant 10 à 15 minutes (selon la vitesse des disques
durs qui exécutent l'espace mémoire d'échange) jusqu'à ce que l'outil OOM Killer
du kernel résolve le problème. Vous aurez besoin d'une quantité relativement
importante d'espace d'échange si l'ordinateur doit effectuer une « Hibernation »
(sauvegarde du contenu de la mémoire vive sur le disque dur). Dans ce cas, l'espace
d'échange doit être assez important pour contenir les données de la mémoire (512 Mo
à 1 Go).

Système avec grand espace d'échange (plusieurs gigaoctets)


Dans ce cas, il est préférable de ne pas avoir d'application non contrôlée qui effectue
frénétiquement des échanges. Si ce problème survient, le système mettra plusieurs
heures à retrouver son état normal. D'autres processus risquent de subir des
défaillances et délais d'attente importants, donc de quitter le système dans un état
non défini, même si le processus défectueux est supprimé. Dans ce cas, éteignez,
puis rallumez la machine et essayez de la faire fonctionner à nouveau. Un grand
volume d'espace d'échange est inutile, sauf si une application nécessite cette
configuration. Les applications concernées (notamment les bases de données ou
les programmes de manipulation d'images) bénéficient souvent d'une option qui
permet d'utiliser directement l'espace de disque dur dont elles ont besoin. Il est
recommandé de tirer parti de cette option plutôt que d'utiliser beaucoup d'espace
d'échange.

Si votre système est sous contrôle mais s'il a besoin de plus d'espace d'échange après
quelque temps, vous pouvez augmenter l'espace d'échange en ligne. Si vous avez préparé

Configuration avancée des disques 285


une partition pour l'espace d'échange, ajoutez simplement cette partition à l'aide de
YaST. Si vous ne disposez d'aucune partition disponible, vous pouvez utiliser un fichier
d'échange pour augmenter l'espace d'échange. Ces fichiers sont généralement plus lents
que les partitions, mais par rapport à la mémoire RAM physique, ces deux types
d'éléments sont lents et la différence est négligeable.

Procédure 15.1 Ajout manuel d'un fichier d'échange

Pour ajouter un fichier d'échange dans un système en cours d'exécution, procédez de


la façon suivante :

1 Créez un fichier vide sur votre système. Par exemple, si vous souhaitez ajouter
à /var/lib/swap/swapfile un fichier d'échange de 128 Mo, utilisez les
commandes suivantes :
mkdir -p /var/lib/swap
dd if=/dev/zero of=/var/lib/swap/swapfile bs=1M count=128

2 Initialisez ce fichier d'échange grâce à la commande suivante :


mkswap /var/lib/swap/swapfile

3 Activez le fichier d'échange grâce à la commande :


swapon /var/lib/swap/swapfile

Pour désactiver ce fichier d'échange, utilisez la commande suivante :


swapoff /var/lib/swap/swapfile

4 Vérifiez les espaces d'échange disponibles actuellement grâce à la commande :


cat /proc/swaps

À ce stade, il ne s'agit que d'espace d'échange temporaire. Après le prochain


redémarrage, il ne sera plus utilisé.

5 Pour activer ce fichier d'échange de façon permanente, ajoutez à /etc/fstab


la ligne suivante :
/var/lib/swap/swapfile swap swap defaults 0 0

286 Guide de déploiement


15.1.7 Partitionnement et LVM
Pour accéder à la configuration LVM, cliquez sur Gestion des volumes dans la boîte
de dialogue du partitionneur en mode expert. Cependant, si une configuration LVM
fonctionnelle existe déjà sur votre système, celle-ci s'active automatiquement dès que
vous entrez pour la première fois en mode de configuration LVM au cours d'une session.
Dans ce cas, aucun disque contenant une partition (appartenant à un groupe de volumes
activé) ne peut être repartitionné. En effet, le kernel Linux ne peut pas lire la table de
partition modifiée d'un disque dur si une partition du disque est en cours d'utilisation.
Toutefois, si vous disposez déjà d'une configuration LVM fonctionnelle sur votre
système, aucun repartitionnement physique ne devrait être nécessaire. Modifiez plutôt
la configuration des volumes logiques.

Au début de chaque volume physique, des informations sur le volume sont écrites dans
la partition. Pour réutiliser une partition de ce type avec un gestionnaire différent de
LVM, il est conseillé de supprimer le début de ce volume. Par exemple, avec le groupe
de volumes system et le volume physique /dev/sda2, utilisez la commande
dd if=/dev/zero of=/dev/sda2 bs=512 count=1.

AVERTISSEMENT : Système de fichiers pour le démarrage

Le système de fichiers utilisé pour le démarrage (système de fichiers root ou


/boot) ne doit pas être stocké sur un volume logique LVM. Stockez-le plutôt
sur une partition physique normale.

Pour plus d'informations sur le LVM, reportez-vous au Storage Administration Guide


(Guide d'administration du stockage).

15.2 Configuration de LVM


Cette section décrit brièvement les bases du gestionnaire de volume logique (LVM -
Logical Volume Manager) et ses fonctionnalités polyvalentes. Pour plus d'informations
sur la configuration de LVM avec YaST, reportez-vous à la Section 15.2.2,
« Configuration de LVM avec YaST » (p. 290).

Configuration avancée des disques 287


AVERTISSEMENT

L'utilisation de LVM peut induire une augmentation des risques, notamment


en ce qui concerne la perte de données. Mais les risques comprennent
également le crash des applications, les pannes de courant ou les commandes
défectueuses. Aussi, avant d'implémenter LVM ou de reconfigurer des volumes,
enregistrez vos données. Ne travaillez jamais sans avoir au préalable fait une
sauvegarde.

15.2.1 Gestionnaire de volume logique


Le gestionnaire de volume logique (LVM) permet de distribuer de manière flexible de
l'espace disque dur sur plusieurs systèmes de fichiers. La raison de son développement
est liée au fait que, parfois, ce n'est qu'après le partitionnement qu'il faut modifier cette
segmentation initiale de l'espace disque dur. Parce qu'il est difficile de modifier des
partitions sur un système en cours d'exécution, LVM propose une réserve virtuelle (un
groupe de volumes [VG]) d'espace mémoire, que vous pouvez utiliser au besoin pour
créer des volumes logiques (LV). Le système d'exploitation accède à ces volumes
logiques au lieu d'accéder aux partitions physiques. Les groupes de volumes pouvant
s'étendre sur plusieurs disques, différents disques ou portions de disque peuvent donc
constituer un seul et même groupe de volumes. De cette façon, LVM propose en quelque
sorte un espace disque physique abstrait qui permet d'en modifier la segmentation avec
beaucoup plus de facilité et de sécurité que le repartitionnement physique. Pour obtenir
des informations de base sur le partitionnement physique, reportez-vous à la
Section 15.1.1, « Types de partitions » (p. 279) et à la Section 15.1, « Utilisation de
l'outil de partitionnement de YaST » (p. 277).

288 Guide de déploiement


Figure 15.2 Partitionnement physique VS LVM

Figure 15.2, « Partitionnement physique VS LVM » (p. 289) Appuyez-vous sur la pour
comparer le partitionnement physique (à gauche) et la segmentation LVM (à droite).
À gauche, un seul disque a été divisé en trois partitions physiques (PART), dotées
chacune d'un point de montage (MP) qui permet au système d'exploitation d'accéder à
ces partitions. À droite, les deux disques ont été divisés respectivement en deux et trois
partitions physiques. Deux groupes de volumes LVM (VG 1 et VG 2) ont été définis.
Le groupe de volumes VG 1 comporte les deux partitions du disque DISK 1 et une
partition du disque DISK 2. Le groupe de volumes VG 2 contient les deux partitions
restantes du disque DISK 2. Dans LVM, les partitions des disques physiques incorporées
dans un groupe de volumes sont appelées « volumes physiques » (ou PV pour Physical
Volume). Parmi les groupes de volumes, quatre volumes logiques (de LV 1 à LV 4)
ont été définis. Il peuvent être utilisés par le système d'exploitation via les points de
montage associés. La limite entre les différents LV n'a pas besoin d'être alignée sur la
limite d'une partition. Reprenez dans cet exemple la limite entre LV 1 et LV 2.

Fonctions de LVM :

• Plusieurs disques durs ou partitions peuvent être combinés au sein d'un même
volume logique de grande ampleur.

• Si la configuration est adaptée, il est possible d'agrandir un volume logique (tel que
/usr) lorsque l'espace libre vient à manquer.

• Grâce à LVM, vous pouvez même ajouter des disques durs ou des volumes logiques
sur un système en cours d'exécution. Pour ce faire, vous devez néanmoins disposer
d'un matériel échangeable à chaud adapté.

Configuration avancée des disques 289


• Il est possible d'activer un « mode segmentation » qui distribue le flux de données
d'un LV sur plusieurs PV. Si les PV résident sur différents disques, la performance
de lecture et d'écriture s'en trouve améliorée, comme avec RAID 0.

• La fonction d'instantané assure l'homogénéisation des sauvegardes (notamment


pour les serveurs) sur le système en cours d'exécution.

Ces fonctionnalités rendent LVM totalement adapté à une utilisation sur les ordinateurs
privés ou les petits serveurs très sollicités. Si votre stock de données croît en permanence
(comme avec les bases de données, les archives de musique ou les répertoires utilisateur),
LVM est exactement l'outil qu'il vous faut. En effet, il permet de disposer de systèmes
de fichiers plus volumineux que le disque dur physique. Un autre avantage de LVM
est que vous pouvez ajouter jusqu'à 256 volumes logiques. Toutefois, l'utilisation de
LVM diffère de celle de partitions conventionnelles. Pour obtenir des instructions, ainsi
que d'autres informations relatives à la configuration de LVM, reportez-vous aux
HOWTO (guides pratiques) officiels de LVM, disponibles à l'adresse suivante :
http://tldp.org/HOWTO/LVM-HOWTO/.

À partir du kernel version 2.6, LVM version 2 est disponible, garantissant une
compatibilité descendante avec la précédente version de LVM, ainsi que la gestion
continue des anciens groupes de volumes. Lorsque vous créez de nouveaux groupes de
volumes, vous pouvez utiliser soit le nouveau format de LVM, soit sa version à
compatibilité descendante. LVM 2 ne requiert aucun correctif de kernel. Il utilise le
système de transfert du périphérique intégré au kernel 2.6. Ce kernel ne prend en charge
que LVM version 2. Par conséquent, lorsque LVM est mentionné dans cette section,
cela correspond systématiquement à LVM version 2.

15.2.2 Configuration de LVM avec YaST


Pour configurer LVM avec YaST, utilisez le partitionneur en mode expert de YaST
(voir Section 15.1, « Utilisation de l'outil de partitionnement de YaST » (p. 277)), Gestion
du volume du volet Vue système. Cet outil de partitionnement permet de modifier et de
supprimer des partitions existantes, mais également d'en créer de nouvelles, destinées
à LVM. La première tâche à accomplir consiste à créer des PV qui fournissent de
l'espace à un groupe de volumes :

1 Sélectionnez un disque dur dans Disques durs.

2 Placez-vous sur l'onglet Partitions.

290 Guide de déploiement


3 Cliquez sur Ajouter et indiquez la taille du PV souhaitée sur le disque.

4 Cliquez sur Ne pas formater la partition et remplacez l'ID du système de fichiers


par 0x8E Linux LVM. Ne montez pas cette partition.

5 Répétez cette procédure jusqu'à ce que vous ayez défini tous les volumes
physiques souhaités sur les disques disponibles.

Création de groupes de volumes


Si votre système ne comprend aucun groupe de volumes, vous devrez en ajouter un
(reportez-vous à la Figure 15.3, « Création d'un groupe de volumes » (p. 292)). Il est
possible de créer des groupes supplémentaires en cliquant sur l'option Gestion du volume
du volet Vue système, puis sur Ajouter un groupe de volumes. En règle générale, un
seul groupe de volumes suffit.

1 Entrez un nom pour le VG, par exemple système.

2 Sélectionnez la Taille des étendues physiques souhaitée. Cette valeur définit la


taille d'un bloc physique dans un groupe de volumes. Tout l'espace disque d'un
groupe de volumes est géré par l'intermédiaire de blocs de cette taille.

ASTUCE : volumes logiques et taille des blocs

La taille possible d'un LV dépend de la taille de bloc utilisée dans le


groupe de volumes. La taille par défaut est de 4 Mo, ce qui permet une
taille maximale de 256 Go pour les volumes physiques et logiques. La
taille physique doit être augmentée (par exemple, portée à 8, 16
ou 32 Mo) si vous avez besoin de volumes logiques de plus de 256 Go.

3 Ajoutez les PV préparés au VG en sélectionnant le périphérique, puis en cliquant


sur Ajouter. Vous pouvez sélectionner plusieurs périphériques à la fois. Pour ce
faire, appuyez sur Ctrl tout en sélectionnant les périphériques.

4 Sélectionnez Terminer pour que le groupe de volumes soit disponible lors des
prochaines étapes de la configuration.

Configuration avancée des disques 291


Figure 15.3 Création d'un groupe de volumes

Si plusieurs groupes de volumes sont définis et si vous souhaitez ajouter ou supprimer


des PV, sélectionnez le groupe de volumes dans la liste Gestion du volume. Accédez
ensuite à l'onglet Description et sélectionnez Redimensionner. Le fenêtre suivante
permet d'ajouter ou de supprimer des PV dans le groupe de volumes sélectionné.

Configuration des volumes logiques


Une fois le groupe de volumes peuplé de volumes physiques, définissez les volumes
logiques que le système d'exploitation doit utiliser dans la boîte de dialogue suivante.
Choisissez le groupe de volumes actuel et accédez à l'onglet Volumes logiques. Utilisez
les options Ajouter, Modifier, Redimensionner et Supprimer des volumes logiques si
nécessaire, jusqu'à épuisement de l'espace du groupe de volumes. Assignez au moins
un LV à chaque groupe de volumes.

292 Guide de déploiement


Figure 15.4 Gestion des volumes logiques

Cliquez sur Ajouter et placez-vous sur la fenêtre popup qui s'ouvre (elle ressemble à
un assistant) :

1. Entrez le nom du LV. Pour une partition à monter dans /home, un nom explicite
comme HOME peut être utilisé.

2. Sélectionnez la taille et le nombre de segments du LV. Si vous n'avez qu'un seul


PV, il est inutile de sélectionner plusieurs segments.

3. Choisissez le système de fichiers à utiliser sur le LV, ainsi que le point de montage.

L'utilisation de segments permet de distribuer le flux de données du LV parmi plusieurs


PV (segmentation). Si les PV résident sur des disques durs différents, cela améliore
généralement les performances de lecture et d'écriture (comme RAID 0). Toutefois,
pour qu'un volume logique de segmentation comportant n segments soit créé
correctement, l'espace disque dur requis par ce LV doit pouvoir être distribué de manière
égale sur les n volumes physiques. Si, par exemple, seuls deux volumes physiques sont
disponibles, il est impossible de créer un volume logique à trois segments.

Configuration avancée des disques 293


AVERTISSEMENT : Segmentation

À ce stade, YaST ne peut pas vérifier l'exactitude de vos entrées relatives à la


segmentation. Toute erreur à ce stade ne sera visible qu'au moment de
l'implémentation de LVM sur le disque.

Si vous avez déjà configuré LVM sur votre système, vous pouvez également utiliser
les volumes logiques existants. Avant de poursuivre, assignez à ces volumes logiques
les points de montage appropriés. Cliquez sur Terminer pour revenir au partitionneur
en mode expert de YaST et terminer vos opérations grâce à cet outil.

15.3 Configuration de Soft RAID


L'objectif de la technologie RAID (Redundant Array of Independent Disks - Réseau
redondant de disques indépendants) consiste à combiner plusieurs partitions de disque
dur en un seul disque dur virtuel, plus volumineux, afin d'optimiser les performances
et/ou la sécurité des données. La plupart des contrôleurs RAID utilisent le protocole
SCSI car il gère mieux un nombre de disques plus important que le protocole IDE. En
outre, le protocole SCSI est plus adapté au traitement parallèle des commandes. Certains
contrôleurs RAID prennent en charge les disques durs IDE ou SATA. Soft RAID
présente les mêmes avantages que les systèmes RAID, tout en vous épargnant le coût
supplémentaire des contrôleurs RAID matériels. Toutefois, cette technologie sollicite
les ressources de l'unité centrale et ses exigences en termes de mémoire sont inadaptées
aux ordinateurs hautes performances.

Grâce à SUSE® Linux Enterprise Server, vous pouvez combiner plusieurs disques durs
dans un même système Soft RAID. RAID exploite plusieurs stratégies pour combiner
plusieurs disques durs en un seul système RAID, chacune avec des objectifs, des
caractéristiques et des avantages différents. Ces variantes sont généralement appelées
niveaux RAID.

Les niveaux RAID courants sont les suivants :

RAID 0
Ce niveau améliore les performances de l'accès aux données, en répartissant des
blocs de chaque fichier sur plusieurs disques. En réalité, il ne s'agit pas vraiment
d'une configuration RAID, car elle n'assure pas la sauvegarde des données, mais
le nom RAID 0 attribué à ce système est devenu un standard. Dans la configuration

294 Guide de déploiement


RAID 0, au moins deux disques sont mutualisés. Les performances sont très
satisfaisantes, mais, en cas de défaillance d'un seul disque dur, tout le système RAID
est détruit et vos données sont perdues.

RAID 1
Ce niveau assure un degré de sécurité acceptable pour vos données, car elles sont
copiées sur un autre disque, selon un système 1:1, appelé mise en miroir de disques
durs. Si un disque est détruit, une copie de son contenu est toujours disponible sur
un autre disque. Tous les disques, sauf un, peuvent être endommagés sans mettre
vos données en danger. Toutefois, si le dommage n'est pas détecté, les données
endommagées peuvent être mises en miroir sur le disque sain. Ceci risque d'entraîner
une perte des données. Dans le cadre du processus de copie, les performances
d'écriture sont réduites par rapport à l'utilisation d'un accès disque unique (10 à 20
% plus lent), mais l'accès en lecture est beaucoup plus rapide par rapport à l'accès
à un disque dur physique normal. En effet, les données étant dupliquées, elles
peuvent être consultées en parallèle. En général, le niveau 1 offre une vitesse de
lecture presque deux fois supérieure à celle d'un disque unique et une vitesse
d'écriture presque égale.

RAID 2 et RAID 3
Ce ne sont pas des implémentations RAID courantes. Le niveau 2 segmente les
données au niveau du bit, et non du bloc. Le niveau 3 segmente les données au
niveau de l'octet avec un disque de parité dédié et ne peut pas gérer plusieurs
requêtes simultanées. Ces deux niveaux sont rarement utilisés.

RAID 4
Le niveau 4 segmente les données en blocs, comme le niveau 0, mais utilise un
disque de parité dédié. En cas de défaillance du disque de données, les données de
parité servent à créer un disque de remplacement. Cependant, le disque parallèle
risque de créer un goulot d'étranglement lors de l'accès en écriture.

RAID 5
RAID 5 est un compromis optimisé entre le niveau 0 et le niveau 1, en ce qui
concerne les performances et la redondance. L'espace disque dur équivaut au nombre
de disques utilisés moins un. Les données sont réparties sur les disques durs, comme
avec le RAID 0. Des blocs de parité sont créés sur l'une des partitions pour des
raisons de sécurité. Ils sont liés les uns aux autres par l'opérateur OR exclusif
(XOR) ; le contenu peut ainsi être reconstruit, avec ce même opérateur, par le bloc
de parité correspondant, en cas de défaillance du système. RAID 5 ne gère pas les

Configuration avancée des disques 295


défaillances simultanées de plusieurs disques. Si un disque dur tombe en panne,
remplacez-le dès que possible pour éviter tout risque de perte de données.

Autres niveaux RAID


D'autres niveaux RAID ont été développés (RAIDn, RAID 10, RAID 0+1, RAID 30,
RAID 50, etc.), dont certains dans le cadre de configurations propriétaires, créées
par des fabricants de matériel. Ces niveaux étant peu répandus, ils ne sont pas
détaillés ici.

15.3.1 Configuration de Soft RAID avec YaST


Pour configurer RAID avec YaST, utilisez l'outil de partitionnement en mode expert
de YaST, décrit à la Section 15.1, « Utilisation de l'outil de partitionnement de YaST »
(p. 277). Cet outil de partitionnement permet de modifier et de supprimer des partitions
existantes, et d'en créer de nouvelles pour les utiliser avec Soft RAID :

1 Sélectionnez un disque dur dans Disques durs.

2 Placez-vous sur l'onglet Partitions.

3 Cliquez sur Ajouter et indiquez la taille de la partition RAID souhaitée sur ce


disque.

4 Cliquez sur Ne pas formater la partition et remplacez l'ID du système de fichiers


par 0xFD Linux RAID. Ne montez pas cette partition.

5 Répétez cette procédure jusqu'à ce que vous ayez défini tous les volumes
physiques souhaités sur les disques disponibles.

Pour RAID 0 et RAID 1, au moins deux partitions sont nécessaires ; pour RAID 1, vous
devez même en avoir exactement deux, pas plus. Si vous utilisez RAID 5, vous avez
besoin d'au moins trois partitions. Il est recommandé d'utiliser des partitions de même
taille. Les partitions RAID doivent être situées sur des disques durs différents afin de
diminuer le risque de perte de données au cas où l'une des partitions serait défectueuse
(RAID 1 et 5) et afin d'optimiser les performances de RAID 0. Après avoir créé toutes
les partitions à utiliser avec RAID, cliquez sur RAID > Ajouter un RAID pour démarrer
la configuration de RAID.

296 Guide de déploiement


Dans la boîte de dialogue suivante, choisissez entre les niveaux RAID 0, 1, 5, 6 ou 10.
Sélectionnez ensuite toutes les partitions de type « Linux RAID » ou « Linux native »que
doit utiliser le système RAID. Aucune partition d'échange ou DOS n'est affichée.

Figure 15.5 Partitions RAID

Pour ajouter une partition non assignée au volume RAID sélectionné, cliquez d'abord
sur la partition, puis sur Ajouter. Assignez toutes les partitions réservées pour RAID.
Sinon, l'espace de ces partitions reste inutilisé. Après avoir assigné toutes les partitions,
cliquez sur Suivant pour sélectionner les Options RAID disponibles.

À la dernière étape, définissez le système de fichiers à utiliser, ainsi que le codage et


le point de montage du volume RAID. Une fois la configuration terminée (cliquez sur
Terminer), vous pouvez voir le périphérique /dev/md0, ainsi que les autres, signalés
par RAID dans le programme de partitionnement en mode expert.

15.3.2 Dépannage
Reportez-vous au fichier /proc/mdstat pour savoir si une partition RAID a été
endommagée. En cas de défaillance système, arrêtez votre système Linux et remplacez
le disque dur défectueux par un nouveau disque partitionné de la même manière.
Redémarrez ensuite votre système et entrez la commande mdadm /dev/mdX --add
/dev/sdX. Remplacez « X » par vos identificateurs de périphérique. Cette commande
intègre automatiquement le nouveau disque dur dans le système RAID et le reconstruit
complètement.

Configuration avancée des disques 297


Bien que vous puissiez accéder à toutes les données lors de la reconstruction, vous
rencontrerez peut-être des problèmes de performances jusqu'à ce que le RAID soit
complètement reconstruit.

15.3.3 pour plus d'informations


Vous trouverez des instructions de configuration, ainsi que d'autres détails sur
Soft RAID, dans les HOWTO (Guides pratiques), à l'adresse suivante :

• /usr/share/doc/packages/mdadm/Software-RAID.HOWTO.html

• http://en.tldp.org/HOWTO/Software-RAID-HOWTO.html

Des listes de diffusion concernant Linux RAID sont disponibles, notamment à l'adresse
http://marc.theaimsgroup.com/?l=linux-raid.

298 Guide de déploiement


Gestion des abonnements
Toute machine sous SUSE Linux Enterprise Server 11 ou SUSE Linux Enterprise
16
Desktop 11 peut être configurée de façon à s'enregistrer auprès d'un serveur Subscription
Management Tool local afin de télécharger des mises à jour logicielles au lieu de
communiquer directement avec Novell Customer Center et les serveurs NU. Pour utiliser
un serveur SMT en vue de l'enregistrement du client et en tant que source de mise à
jour locale, vous devez commencer par configurer le serveur SMT de votre réseau. Le
logiciel du serveur SMT est distribué sous forme de produit complémentaire de SUSE
Linux Enterprise Server et sa configuration est décrite dans le Subscription Management
Tool Guide. Il n'est pas nécessaire d'installer de produit complémentaire sur les clients
à configurer en vue de leur enregistrement auprès d'un serveur SMT.

Pour enregistrer un client auprès d'un serveur SMT, vous devez spécifier au client l'URL
du serveur. Puisque le client et le serveur communiquent via le protocole HTTPS pendant
l'enregistrement, vous devez également vous assurer que le client approuve le certificat
du serveur. Si votre serveur SMT est défini de façon à utiliser le certificat par défaut
du serveur, le certificat de l'autorité de certification (AC) sera disponible sur le serveur
SMT via le protocole HTTP à l'adresse http://FQDN/smt.crt (FQDN représentant
le nom de domaine complet). Dans ce cas, vous n'avez pas à vous préoccuper du certificat
: le processus d'enregistrement téléchargera automatiquement le certificat AC à partir
d'ici, sauf configuration contraire. Vous devez entrer un chemin d'accès au certificat
AC du serveur si le certificat a été émis par une autorité de certification externe.

REMARQUE : enregistrement auprès du sous-domaine *.novell.com

Si vous tentez de vous enregistrer auprès de n'importe quel sous-domaine


*.novell.com, le certificat ne sera pas téléchargé pendant l'enregistrement

Gestion des abonnements 299


(pour des raisons de sécurité) et la gestion des certificats ne sera pas effectuée.
Dans de telles circonstances, utilisez un autre nom de domaine ou une adresse
IP simple.

Il existe plusieurs façons de fournir ces informations et de configurer la machine du


client en vue de l'utilisation du serveur SMT. La première consiste à fournir les
informations requises via les paramètres du kernel au moment du démarrage. La seconde
consiste à configurer les clients en utilisant un profil AutoYaST. Il existe également
un script distribué avec Subscription Management Tool, clientSetup4SMT.sh,
qui peut être exécuté sur un client afin d'enregistrer ce dernier auprès d'un serveur SMT
spécifié. Ces méthodes sont décrites dans les sections suivantes :

16.1 Utilisation des paramètres du


kernel pour accéder à un serveur
SMT
Tout client peut être configuré de façon à utiliser SMT en fournissant les paramètres
du kernel regurl et regcert pendant le démarrage de la machine. Le premier
paramètre est obligatoire et le second est facultatif.

regurl
URL du serveur SMT. L'URL doit être au format suivant :
https://FQDN/center/regsvc/, FQDN représentant le nom complet de
l'hôte du serveur SMT. Ce nom doit être identique au nom de domaine complet du
certificat du serveur utilisé sur le serveur SMT. Exemple :
regurl=https://smt.example.com/center/regsvc/

regcert
Emplacement du certificat AC du serveur SMT. Spécifiez l'un des emplacements
suivants :

URL
Emplacement distant (HTTP, HTTPS ou FTP) depuis lequel il est possible de
télécharger le certificat. Exemple :
regcert=http://smt.example.com/smt.crt

300 Guide de déploiement


Disquette
Spécifie un emplacement sur une disquette. La disquette doit être insérée au
moment du démarrage. (Si elle n'est pas dans son lecteur, vous ne serez pas
invité à l'insérer). La valeur doit commencer par la chaîne floppy, suivie du
chemin d'accès au certificat. Exemple :
regcert=floppy/smt/smt-ca.crt

Chemin local
Chemin complet du certificat sur la machine locale. Exemple :
regcert=/data/inst/smt/smt-ca.cert

Interactif
Utilisez ask pour ouvrir un menu contextuel vous permettant d'indiquer le
chemin d'accès au certificat lors de l'installation. N'utilisez pas cette option
avec AutoYaST. Exemple :
regcert=ask

Désactivation de l'installation du certificat


Utilisez done si le certificat doit être installé par un produit complémentaire
ou si vous utilisez un certificat délivré par une autorité de certification officielle.
Exemple :
regcert=done

AVERTISSEMENT : attention aux fautes de frappe

Assurez-vous d'entrer des valeurs correctes. Si regurl n'a pas été saisi
correctement, il sera impossible d'enregistrer la source de mise à jour.

Si une valeur incorrecte est saisie pour regcert, le chemin local d'accès au
certificat vous sera demandé. Si regcert n'est pas précisé, il sera défini par
défaut sur http://FQDN/smt.crt, FQDN représentant le nom du serveur
SMT.

AVERTISSEMENT : modification du certificat du serveur SMT

Si le serveur SMT obtient un nouveau certificat auprès d'une nouvelle autorité


de certification non approuvée, les clients devront récupérer le fichier du
certificat de la nouvelle autorité de certification. Cette étape est automatique

Gestion des abonnements 301


dans le cadre du processus d'enregistrement, mais uniquement si une URL a
été utilisée au moment de l'installation pour récupérer le certificat ou si le
paramètre regcert a été ignoré, entraînant ainsi l'utilisation de l'URL par
défaut. Si le certificat a été chargé avec une autre méthode (disquette ou
chemin local), il ne sera pas mis à jour.

16.2 Configuration des clients via un


profil AutoYaST
Les clients peuvent être configurés de façon à s'enregistrer auprès du serveur SMT via
un profil AutoYaST. Pour obtenir des informations d'ordre général sur la création des
profils AutoYaST et la préparation de l'installation automatique, reportez-vous au
Chapitre 21, Installation automatisée (p. 339). Dans cette section, seule la configuration
spécifique à SMT est décrite.

Pour configurer les données spécifiques à SMT à l'aide de AutoYaST, procédez comme
suit :

1 Loguez-vous en tant qu'utilisateur root, démarrez YaST et sélectionnez Divers


> Installation automatique pour ouvrir l'interface client AutoYaST.

Vous pouvez ouvrir l'interface client AutoYaST depuis une ligne de commande
en exécutant yast2 autoyast.

2 Vous pouvez ouvrir un profil existant en cliquant sur Fichier > Ouvrir, créer un
profil basé sur la configuration système actuelle en cliquant sur Outils > Créer
un profil de référence ou utiliser simplement un profil vide.

3 Sélectionnez Assistance > Configuration de Novell Customer Center. Un aperçu


de la configuration actuelle s'affiche.

4 Cliquez sur Modifier.

5 Pour effectuer automatiquement l'enregistrement durant l'installation, sélectionnez


Exécuter l'enregistrement du produit. Vous pouvez inclure des informations de
votre système via les options Profil matériel et Informations facultatives.

302 Guide de déploiement


6 Définissez l'URL du serveur SMT et éventuellement l'emplacement du certificat
SMT. Les valeurs possibles sont les mêmes que pour les paramètres du kernel
regurl et regcert (voir Section 16.1, « Utilisation des paramètres du kernel
pour accéder à un serveur SMT » (p. 300)). La seule exception réside dans le fait
que la valeur ask du paramètre regcert ne fonctionne pas dans AutoYaST,
car elle nécessite l'intervention de l'utilisateur. Si vous l'utilisez, le processus
d'enregistrement sera ignoré.

7 Exécutez toutes les autres configurations requises pour les systèmes à déployer.

8 Sélectionnez Fichier > Enregistrer sous, puis attribuez un nom de fichier au


profil, tel que autoinst.xml.

16.3 Configuration des clients via le


script clientSetup4SMT.sh
Le script /usr/share/doc/packages/smt/clientSetup4SMT.sh est fourni
avec SMT. Il permet de configurer une machine cliente afin qu'elle utilise un serveur
SMT ou de la reconfigurer pour qu'elle utilise un autre serveur SMT.

Pour configurer une machine cliente afin qu'elle utilise SMT avec le script
clientSetup4SMT.sh, suivez les étapes ci-après :

1 Copiez le script /usr/share/doc/packages/smt/clientSetup4SMT


.sh depuis votre serveur SMT sur la machine cliente.

2 Loguez-vous en tant qu'utilisateur root et exécutez le script sur la machine


cliente. Le script peut s'exécuter de deux façons. Dans le premier cas, le nom du
script est suivi de l'URL d'enregistrement : ./clientSetup4SMT.sh
URL_enregistrement, par exemple, ./clientSetup4SMT.sh
https://smt.example.com/center/regsvc. Dans le second cas, le
nom du script est suivi de l'option --host et du nom d'hôte du serveur SMT :
./clientSetup4SMT.sh --host nom_hôte_server, par exemple,
./clientSetup4SMT.sh --host smt.example.com.

3 Le script télécharge le certificat AC du serveur. Acceptez-le en appuyant sur y.

Gestion des abonnements 303


4 Le script exécute toutes les modifications requises sur le client. Toutefois,
l'enregistrement en lui-même n'est pas effectué par le script.

5 Procédez à l'enregistrement en exécutant suse_register ou en lançant le


module yast2 inst_suse_register sur le client.

16.4 Enregistrement des clients dans


l'environnement de test SMT
Pour configurer un client de façon à ce qu'il s'enregistre dans l'environnement de test
plutôt que dans l'environnement de production, modifiez /etc/suseRegister
.conf sur la machine cliente en définissant :
register = command=register&testenv=1

Pour plus d'informations sur l'utilisation de SMT dans un environnement de test,


reportez-vous au Subscription Management Tool Guide.

304 Guide de déploiement


Partie III. Création d'images et
de produits
KIWI
KIWI est un système permettant de créer des images du système d'exploitation. Une
17
image est un répertoire constitué d'un fichier contenant le système d'exploitation, ses
applications, ses configurations, la structure du système de fichiers du système
d'exploitation, les métadonnées supplémentaires possibles, ainsi que les données de
géométrie des disques et de la table de partition (en fonction du type d'image). Avec
KIWI vous pouvez créer des CD et des DVD Live, des clés USB, un disque virtuel
pouvant être lu dans des systèmes entièrement virtuels tels que VMware, des images
XEN en vue d'une paravirtualisation dans un hyperviseur, ainsi qu'un environnement
PXE en vue d'un démarrage depuis le réseau.

17.1 Configuration préalable requise


pour l'installation de KIWI
Pour créer des images avec KIWI, les conditions préalables suivantes doivent être
remplies :

1. Libérer suffisamment d'espace disque pour l'opération.

2. KIWI est divisé en plusieurs paquetages utilisés avec différents types d'images.
Dans tous les cas, vous aurez besoin du paquetage de base kiwi. En fonction de
votre image cible, vous aurez besoin des paquetages suivants :

KIWI 307
Type d'image Nom du paquetage

Support d'installation kiwi-desc-oemboot

Virtualisation kiwi-desc-xenboot

Clés USB kiwi-desc-usbboot

Client réseau kiwi-desc-netboot

3. Installez le paquetage kiwi-doc. Vous pouvez consulter plusieurs exemples de


configuration pour vous faire une idée de sa structure et de son contenu.

4. Prenez connaissance du fichier de configuration de KIWI et de sa structure. Ce


fichier est basé sur un schéma RELAX NG et est documenté dans le paquetage
kiwi situé sous /usr/share/doc/packages/kiwi/kiwi.html. Vous
aurez besoin de ce document si vous souhaitez créer le fichier de configuration de
toutes pièces et si vous souhaitez insérer des éléments ou des attributs.

17.2 Présentation du processus de


construction de KIWI
Le processus de construction de KIWI se divise en trois étapes :

1. Extension physique (préparation) Cette étape prépare le contenu de votre


nouveau système de fichiers. Lors de cette étape, le répertoire racine est créé. Vous
déterminez les paquetages qui sont installés sur votre image et les fichiers de
configuration utilisateur qui sont inclus.

2. Extension logique (création) Cette étape est possible si l'étape de préparation


s'est exécutée avec succès. Au cours de cette étape, l'image du système d'exploitation
est créée en fonction de la première étape.

3. Déploiement Le type d'image obtenu peut être déployé via différentes méthodes
telles qu'une installation sur un disque dur ou une lecture par un système de
virtualisation (VMware, Qemu, VirtualBox).

308 Guide de déploiement


17.3 Description d'une image
KIWI a besoin d'une description de l'image pour construire un type d'image. La
description de l'image est un répertoire contenant au moins un fichier config.xml
ou présentant une extension *.kiwi.

17.3.1 Contenu de la description d'une


image
Le tableau suivant contient des informations supplémentaires facultatives. Toutefois,
la majorité de ces informations sont obligatoires pour garantir le fonctionnement du
prochain système d'exploitation :

Tableau 17.1 Fichiers et répertoires supplémentaires en vue de la description d'une


image

Fichier/Répertoire Description

config/ Sous-répertoire facultatif. Contient des scripts Bash


exécutés après l'installation de tous les paquetages
de l'image.

config.sh Script de configuration facultatif créé lors de la


création de l'extension physique.

config.xml Fichier de configuration pour chaque description


d'image. Voir Section 17.3.2 (p. 310).

config-cdroot.tgz Archive uniquement utilisée pour les images ISO.

config-cdroot.sh Manipulation de données extraites de


config-cdroot.tgz.

config-yast-autoyast Fichier de configuration créé par AutoYaST.


.xml

KIWI 309
Fichier/Répertoire Description

config-yast-firstboot Fichier de configuration permettant de contrôler


.xml le service Firstboot de YaST.

images.sh Script de configuration facultatif créé pendant la


création de l'étape de préparation.

root/ Contient d'autres répertoires, des fichiers


spécifiques et des scripts modifiés après
l'installation de tous les paquetages de l'image.

17.3.2 Le fichier config.xml


Toutes les informations relatives à la description d'une image sont stockées dans le
fichier central XML de configuration config.xml. À chaque exécution de KIWI,
config.xml est validé par rapport à un schéma RELAX NG (visitez le site http://
www.relaxng.org pour plus d'informations sur ce langage de schéma). Ainsi, il
est recommandé d'utiliser un éditeur XML approprié prenant en charge le langage
RELAX NG ou de se reporter à la documentation relative au schéma dans le fichier
HTML /usr/share/doc/packages/kiwi/schema/kiwi.xsd.html.

Le fichier de configuration est divisé en plusieurs parties :

• Description de l'auteur, coordonnées et brève explication

• Options de préférence nécessaires dans le cadre de la phase d'extension logique

• Noms, répertoires privés et mots de passe des utilisateurs

• Liens d'accès aux dépôts

• Liste des paquetages utilisés pour le type d'image défini

• Autres informations moins importantes indiquées dans le fichier HTML ci-dessus


de la documentation sur le schéma RELAX NG

L'exemple suivant montre un élément paramétrable du fichier :

310 Guide de déploiement


Exemple 17.1 Fichier de configuration de KIWI
<image schemeversion="2.0" name="..."> ❶
<description type="system"> ❷
<author>...</author>
<contact>...</contact>
<specification>...</specification>
</description>
<preferences> ❸
<type primary="true" boot="..." flags="...">iso</type>
<type boot="..." filesystem="ext3" format="vmdk">vmx</type>
<type boot="..." filesystem="ext3">xen</type>
<type boot="..." filesystem="squashfs" flags="unified">oem</type>
<version>2.7.0</version>
<size unit="M">780</size>
<packagemanager>zypper</packagemanager>
<rpm-check-signatures>False</rpm-check-signatures>
<rpm-force>False</rpm-force>
<locale>en_US.UTF-8</locale>
<oem-swap>no</oem-swap>
<oem-boot-title>USB</oem-boot-title>
</preferences>
<users group="users"> ❹
<user name="root" pwd="" home="/root"/>
</users>
<repository type="rpm-md"> ❺
<source path="/home/rpmdir"/>
</repository>
<packages type="image" patternPackageType="onlyRequired"> ❻
<package name="yast2-live-installer"/>
<package name="pam"/>
<!-- List of packages reduced -->
</packages>

❶ Élément racine de tous les fichiers de configuration de KIWI. Chaque fichier doit
comporter un numéro de version. Un attribut facultatif kiwirevision peut
être utilisé pour spécifier une révision SVN de KIWI.
❷ Contient des descriptions obligatoires avec des informations sur l'auteur des
descriptions de cette image, son adresse et une brève explication.
❸ Contient des préférences obligatoires avec des informations sur la version de cette
image, le gestionnaire de paquetages utilisé, les types d'images pris en charge et
d'autres paramètres.
❹ L'élément facultatif users contient la liste de tous les utilisateurs ajoutés à
l'image. L'élément user contient le nom, le chemin d'accès au répertoire privé,
le mot de passe et le shell de l'utilisateur.
❺ Contient une liste obligatoire de dépôts utilisés par le gestionnaire de paquetages.

KIWI 311
❻ Contient une liste obligatoire des paquetages inclus dans l'image.

Pour plus d'informations sur le fichier de configuration, consultez la page HTML ci-
dessus.

17.4 Création d'applicatifs avec KIWI


Cette section explique comment créer des applicatifs avec KIWI. Un applicatif est un
système d'exploitation spécifiquement conçu pour une tâche particulière. Par exemple,
vous pouvez créer un applicatif destiné aux programmes de bureau.

17.4.1 Création d'une source d'installation


locale
Tous les exemples figurant dans les paquetages kiwi-doc ont besoin d'une source
d'installation valide pour créer une image. Généralement, les exemples utilisent une
connexion à une ressource réseau. Plus la bande passante du réseau est élevée, plus la
création d'image est rapide. Si vous ne disposez pas d'un réseau rapide ou si vous ne
souhaitez pas l'utiliser, créez une ressource d'installation locale. Procédez de la façon
suivante :

1 Prenez votre DVD d'installation.

2 Ouvrez un shell et loguez-vous en tant qu'utilisateur root.

3 Créez le répertoire de votre installation locale. Les exemples utilisent


généralement le chemin /image/CDs/full-VERSION-ARCH. Remplacez
les variables VERSION et ARCH par les valeurs appropriées.

4 Montez le support. Remplacez la variable LECTEUR par le périphérique


correspondant (généralement dvd, cdrom, etc.) :
mount -o loop /dev/DRIVE /mnt

5 Copiez l'intégralité du contenu du support dans le répertoire d'installation :


cp -a /mnt/* /images/CDs/full-VERSION-ARCH

312 Guide de déploiement


Pour utiliser la source d'installation locale, il vous suffit de l'activer dans l'élément
repository :
<repository type="...">
<!-- Remove the comment markers in the next line -->
<!-- <source path="/image/CDs/full-VERSION-ARCH" -->
<source path="opensuse://openSUSE:11.0/standard"/>
</repository>

17.4.2 Création d'une image


Une image est une image de disque virtuel contenant toutes les partitions, toutes les
informations sur le chargeur de démarrage et tous les paquetages comme sur un disque
réel. Pour créer une image ISO, procédez comme suit :

1 Installez les paquetages kiwi et kiwi-doc et résolvez les éventuelles


dépendances.

2 Ouvrez un shell et loguez-vous en tant qu'utilisateur root.

3 Copiez le répertoire /usr/share/doc/packages/kiwi/examples/


suse-11.0/suse-oem-preload dans votre répertoire actuel.

4 Ouvrez le fichier config.xml et localisez l'élément repository. Si vous


souhaitez utiliser une source d'installation locale, reportez-vous à la Section 17.4.1
(p. 312) pour obtenir plus d'informations.

5 Exécutez KIWI à l'aide de la commande suivante pour préparer la première étape


(« extension physique ») :
kiwi --prepare suse-oem-preload --root oem

6 Construisez l'image ISO :


kiwi --create oem --type iso --destdir /tmp/myoem

17.4.3 Création de l'image de


préchargement avec NFS
Pour créer une image avec la fonctionnalité NFS, procédez comme suit :

KIWI 313
1 Ouvrez un shell et loguez-vous en tant qu'utilisateur root.

2 Copiez le répertoire /usr/share/doc/packages/kiwi/examples/


suse-11.1/suse-oem-preload dans votre répertoire actuel.

3 Ouvrez le fichier suse-oem-preload/config.xml et localisez l'élément


packages avec l'attribut type="image".

4 Insérez la ligne suivante entre <packages type="image"> et


</packages>, puis enregistrez le fichier :
<package name="nfs-client"/>

5 Reconstruisez l'image en suivant la description indiquée à l'Étape 5 (p. 313).

17.5 Pour plus d'informations


Pour plus d'informations sur KIWI, consultez les documents suivants :

• http://developer.berlios.de/projects/kiwi—Page d'accueil de
KIWI

• file:///usr/share/doc/packages/kiwi/kiwi.pdf—Description
étendue du système de création d'images KIWI

314 Guide de déploiement


Création de produits
complémentaires avec le
Add-on Creator
Un produit complémentaire est un support spécifique, généralement un CD ou un DVD,
18
qui permet d'ajouter des fonctionnalités à votre produit. Le Add-on Creator a été
développé pour aider nos clients et nos partenaires et simplifier la distribution des
logiciels tiers de tous les produits SUSE.

18.1 Création d'images


Pour créer un CD de produit complémentaire, procédez comme suit :

1 Démarrez YaST et ouvrez le module Créateur de produit complémentaire.


Une fenêtre s'ouvre.

2 Si vous n'avez pas exécuté ce module auparavant, cliquez sur Créer un nouveau
produit complémentaire pour démarrer. Si vous avez déjà créé un produit
complémentaire, la fenêtre affiche la liste de tous les produits complémentaires
créés. Cliquez sur Ajouter pour démarrer.

3 Entrez le nom et la version de votre produit complémentaire et renseignez les


options supplémentaires suivantes :

• Sélectionnez le produit sur lequel le produit complémentaire est basé.

Création de produits complémentaires avec le Add-on Creator 315


• Sélectionnez le chemin d'accès aux paquetages complémentaires. Cela
s'avère nécessaire si vous avez besoin de paquetages RPM supplémentaires
non inclus dans votre produit de base (cette étape est facultative).

• Sélectionnez le chemin avec les paquetages du produit requis (cette étape


est facultative).

4 Rectifiez la définition du produit et indiquez les noms du produit


complémentaire, des architectures du produit et du fournisseur. Désactivez
N'afficher que les mots-clés requis pour afficher davantage de mots-clés.

5 Modifiez les descriptions des paquetages. Cliquez sur Ajouter une langue pour
insérer une nouvelle langue et ajouter des descriptions traduites (cette étape
est facultative).

6 Ajoutez de nouveaux modèles. Ceux-ci permettent de regrouper vos paquetages


RPM. Cliquez sur Nouveau pour ajouter le nom d'un nouveau modèle et
modifier les attributs respectifs dans la liste ci-dessous (cette étape est
facultative).

7 Modifiez les paramètres de sortie. Entrez un chemin d'accès à votre répertoire


de sortie et modifiez le nom de l'image ISO (cette modification est facultative).
Vous pouvez également modifier d'autres fonctions :

• Cliquez sur Configurer le module... pour entrer des fichiers et personnaliser


le workflow de votre produit.

• Cliquez sur Fichiers en option... pour ajouter des fichiers à votre produit
complémentaire. La première partie peut être utilisée pour insérer les
informations relatives au produit complémentaire dans le fichier info
.txt. Utilisez les fichiers de licence pour afficher une fenêtre comportant
les boutons J'accepte et Je refuse avant le début de l'installation. Il est
possible d'ajouter davantage de fichiers dans la section README.

La seconde partie peut être utilisée pour stocker les fichiers COPYRIGHT
et COPYING dans différentes langues.

8 Signez votre produit complémentaire avec votre clé GPG. Le fait de signer
votre produit avec votre clé GPG prouve l'origine de votre produit. Si vous

316 Guide de déploiement


n'avez pas de clé, commencez par en créer une et entrez deux fois la phrase
secrète correspondante.

9 Vérifiez que votre produit figure dans l'aperçu et sélectionnez Terminer.

10 Utilisez le bouton Construire pour démarrer le processus. Le bouton Terminer


ferme la fenêtre.

18.2 Structure des produits


complémentaires
Si vous créez un produit complémentaire, l'aperçu suivant contient la structure des
fichiers et des répertoires :

ARCHIVES.gz
Contient le contenu compressé par Gzip de tous les fichiers RPM. Il s'agit d'une
liste de commandes rpm avec les options -qil pour chaque fichier RPM.

Changelog
Contient toutes les modifications des fichiers RPM.

content
Contient les informations relatives à votre produit complémentaire.

content.asc
Contient le fichier de signature de GnuPG.

content.key, gpg-pubkey-NUMÉRO.asc
La clé publique GPG.

INDEX.gz
Contient une liste de tous les fichiers RPM compressés avec gzip.

ls-lR.gz
Contient une liste de tous les fichiers du support de votre produit complémentaire.

Création de produits complémentaires avec le Add-on Creator 317


media.N/
Contient les fichiers et les informations de base relatives à l'ensemble des supports
du produit complémentaire. Le répertoire est numéroté. Ainsi, media.1/
correspond au premier support du produit complémentaire. Les numéros des supports
supplémentaires sont consécutifs.

suse/
Contient les sous-répertoires et les informations spécifiques à l'architecture, à
l'exception de noarch/, qui concerne les paquetages indépendants de l'architecture,
et de src/, qui concerne les paquetages sources. Les paquetages des logiciels
propriétaires sont stockés sous nosrc/.

18.3 Pour plus d'informations


Pour plus d'informations, reportez-vous aux documents suivants :

• http://en.opensuse.org/KIWI—Projet KIWI

• http://en.opensuse.org/Creating_YaST_Installation
_Sources—Création d'une source d'installation YaST

• http://en.opensuse.org/Standards/YaST2_repository
_metadata—Description des métadonnées YaST

• http://developer.novell.com/wiki/index.php/Creating
_Add-ons—

318 Guide de déploiement


Création d'images avec le
YaST Product Creator
Le YaST Product Creator est une interface graphique unifiée, destinée aux programmes
19
KIWI et Add-on Creator. Il a été développé pour fournir une fonctionnalité de création
d'images à un endroit. Tous les outils intégrés dans le YaST Product Creator sont
également disponibles sous forme d'applications ou de modules YaST distincts.

19.1 Conditions préalables nécessaires


pour utiliser le Product Creator
Avant de pouvoir créer des images avec le YaST Product Creator, assurez-vous de
remplir les conditions préalables suivantes :

1. Installez le paquetage yast2-product-creator à partir du SDK. Ce paquetage


nécessite d'autre paquetages. Assurez-vous de remplir toutes les dépendances. Le
SDK peut être téléchargé à l'adresse suivante : http://developer.novell
.com/wiki/index.php/SUSE_LINUX_SDK.

2. Libérez suffisamment d'espace disque pour cette opération.

19.2 Création d'images


Le Product Creator utilise KIWI pour créer l'image d'un produit. Si vous souhaitez
développer manuellement de telles images, reportez-vous au Chapitre 17, KIWI (p. 307).

Création d'images avec le YaST Product Creator 319


Pour créer une image, procédez comme suit :

1 Si vous démarrez le Product Creator pour la première fois, entrez le nom de la


configuration et choisissez la méthode permettant d'ajouter des paquetages à
l'image ISO.

Si vous avez déjà utilisé le Product Creator, sélectionnez Ajouter pour créer une
nouvelle définition de produit, entrez le nom de la configuration et choisissez la
méthode.

2 Sélectionnez ou désélectionnez les sources de paquetages. Pour sélectionner une


source, sélectionnez-la dans le tableau, puis cliquez sur Sélectionner. Exécutez
le Add-on Creator en appuyant sur Créer nouveau... Pour plus d'informations,
reportez-vous au Chapitre 18, Création de produits complémentaires avec le
Add-on Creator (p. 315). Pour ajouter une source différente, commencez par
ajouter la source dans le module YaST Sources d'installation, puis exécutez de
nouveau le Product Creator. Après avoir sélectionné la source, cliquez sur Suivant.

REMARQUE : architectures cible non prises en charge

Ne modifiez pas l'architecture cible. KIWI ne prend actuellement pas en


charge la création d'architectures différentes.

3 Entrez le chemin qui vous permettra de créer le répertoire des éléments


paramétrables. Sélectionnez Créer un fichier image ISO ou Créer uniquement
une arborescence de répertoires. Utilisez les autres options pour insérer les
métadonnées. Cliquez sur Suivant.

4 Modifiez le contenu du fichier isolinux.cfg s'il fait partie de la configuration.


Dans la plupart des cas, vous pouvez le laisser tel quel. Si le fichier ne fait pas
partie de la configuration, ajoutez-le maintenant dans Charger le fichier. Cliquez
sur Suivant.

5 Sélectionnez votre logiciel. Toutes les dépendances de paquetages sont


automatiquement résolues lorsque vous cliquez sur Suivant.

6 Signez votre produit avec Signer numériquement le produit sur le support si


nécessaire. Fournissez une clé pour la configuration de votre produit. Le fait de
signer votre produit avec votre clé GPG prouve l'origine de votre produit. Après
avoir configuré la clé, cliquez sur Suivant.

320 Guide de déploiement


7 Consultez le résumé. Pour modifier une option, sélectionnez Retour. Pour
confirmer la configuration de votre nouveau produit, cliquez sur Terminer.

La définition de votre produit est désormais terminée. Le Product Creator vous permet
de sélectionner l'une des actions suivantes :

• Créer un produit Crée une image ISO du produit sélectionné. Si un élément


manque, le processus sera interrompu. Corrigez l'erreur et recommencez la
configuration.

• Créer une image avec KIWI... Utilisez le menu déroulant pour choisir parmi
les différents formats cibles, tels que les supports Live ou les images Xen.

19.3 Pour plus d'informations


Vous trouverez plus d'informations sur la création d'images système et les sujets associés
dans les documents suivants :

• Chapitre 17, KIWI (p. 307)

• http://en.opensuse.org/KIWI—Projet KIWI

• /usr/share/doc/packages/kiwi/kiwi.pdf—Documentation KIWI

Création d'images avec le YaST Product Creator 321


Déploiement de
pré-installations
personnalisées
Le déploiement de pré-installations personnalisées de SUSE Linux Enterprise Server
20
sur plusieurs machines identiques vous évite d'installer chacune d'entre elles séparément
et fournit une méthode d'installation standardisée aux utilisateurs finaux. Avec YaST
firstboot, créez des images de pré-installation personnalisées et déterminez le workflow
des dernières étapes de la personnalisation qui impliquent l'intervention de l'utilisateur
(contrairement à AutoYaST, qui permet d'effectuer des installations entièrement
automatisées ; pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 21, Installation
automatisée (p. 339)).

Pour créer une installation personnalisée, l'exécuter sur votre matériel et personnaliser
le produit final, procédez comme suit:

1 Préparez la machine principale dont le disque doit être cloné sur les machines
clientes. Pour plus d'informations, reportez-vous à Section 20.1, « Préparation
de la machine principale » (p. 324).

2 Personnalisez le workflow Firstboot. Pour plus d'informations, reportez-vous à


Section 20.2, « Personnalisation de l'installation de Firstboot » (p. 324).

3 Clonez le disque de la machine principale et exécutez l'image sur le disques des


clients. Pour plus d'informations, reportez-vous à Section 20.3, « Clonage de
l'installation principale » (p. 334).

4 Veillez à ce que l'utilisateur final personnalise l'instance de SUSE Linux Enterprise


Server. Pour plus d'informations, reportez-vous à Section 20.4, « Personnalisation
de l'installation » (p. 335).

Déploiement de pré-installations personnalisées 323


20.1 Préparation de la machine
principale
Pour préparer une machine principale pour un workflow Firstboot, procédez comme
suit:

1 Insérez le support d'installation dans la machine principale.

2 Démarrez la machine.

3 Exécutez une installation normale en incluant toutes les étapes de configuration


nécessaires et attendez que la machine installée démarre. Installez également le
paquetage yast2-firstboot.

4 Pour définir votre propre workflow YaST d'étapes de configuration pour


l'utilisateur final ou pour ajouter vos modules YaST à ce workflow, passez à la
Section 20.2, « Personnalisation de l'installation de Firstboot » (p. 324). Sinon,
passez directement à l'Étape 5 (p. 324).

5 Activez Firstboot en tant qu'utilisateur root:

Créez un fichier vide /var/lib/YaST2/reconfig_system pour


déclencher l'exécution de Firstboot. Ce fichier sera supprimé une fois la
configuration de Firstboot exécutée avec succès. Créez ce fichier à l'aide de la
commande suivante:
touch /var/lib/YaST2/reconfig_system

6 Passez à Section 20.3, « Clonage de l'installation principale » (p. 334).

20.2 Personnalisation de l'installation


de Firstboot
La personnalisation de l'installation de Firstboot peut impliquer différents composants.
Leur personnalisation est facultative. Si vous n'effectuez aucune modification, Firstboot

324 Guide de déploiement


exécutera l'installation en utilisant les paramètres par défaut. Les options suivantes sont
disponibles :

• Personnalisation des messages destinés à l'utilisateur, comme décrit dans la


Section 20.2.1, « Personnalisation des messages YaST » (p. 325).

• Personnalisation des licences et des opérations de licence, comme décrit dans la


Section 20.2.2, « Personnalisation de l'opération de licence » (p. 327).

• Personnalisation des notes de version à afficher, comme décrit dans la Section 20.2.3,
« Personnalisation des notes de version » (p. 327).

• Personnalisation de l'ordre et du nombre de composants impliqués dans l'installation,


comme décrit dans la Section 20.2.4, « Personnalisation du workflow » (p. 328).

• Configuration des scripts facultatifs supplémentaires, comme décrit dans la


Section 20.2.5, « Configuration des scripts supplémentaires » (p. 333).

Pour personnaliser l'un de ces composants, modifiez les fichiers de configuration


suivants:

/etc/sysconfig/firstboot
Permet de configure les différents aspects de Firstboot (comme les notes de version,
les scripts et les opérations de licence).

/etc/YaST2/firstboot.xml
Permet de configurer le workflow d'installation en activant ou en désactivant les
composants, ou bien en ajoutant des composants personnalisés.

Fournissez des traductions pour ce type de workflow d'installation personnalisé,


comme décrit dans la Section 20.2.6, « Élaboration des traductions du workflow
d'installation » (p. 333).

20.2.1 Personnalisation des messages YaST


Par défaut, une installation de SUSE Linux Enterprise Server contient plusieurs messages
par défaut situés et affichés à certains stades du processus d'installation. Ils incluent un
message de bienvenue, un message relatif à la licence et un message de félicitations à
l'issue de l'installation. Vous pouvez remplacer l'un de ces messages par une version

Déploiement de pré-installations personnalisées 325


qui vous est propre et inclure cette dernière dans l'installation. Pour inclure votre propre
message de bienvenue, procédez comme suit:

1 Loguez-vous en tant qu'utilisateur root.

2 Ouvrez le fichier de configuration /etc/sysconfig/firstboot et


appliquez les modifications suivantes:

2a Définissez FIRSTBOOT_WELCOME_DIR sur le chemin du répertoire dans


lequel vous souhaitez stocker les fichiers contenant le message de bienvenue
et les versions localisées, par exemple:
FIRSTBOOT_WELCOME_DIR="/usr/share/firstboot/"

2b Si le nom du fichier de votre message de bienvenue est différent de welcome


.txt et welcome_local.txt (avec local correspondant à un code
de langue ISO 639 tel que cs ou de), spécifiez le modèle du nom de fichier
dans FIRSTBOOT_WELCOME_PATTERNS. Par exemple :
FIRSTBOOT_WELCOME_PATTERNS="mywelcome.txt"

Si cette variable n'est pas définie, la valeur par défaut welcome.txt sera
utilisée.

3 Créez le fichier de bienvenue et les versions localisées, puis placez-les dans le


répertoire spécifié dans le fichier de configuration /etc/sysconfig/
firstboot.

Procédez de la même façon pour configurer les messages personnalisés de licence et


de fin d'installation. Leurs variables sont FIRSTBOOT_LICENSE_DIR et
FIRSTBOOT_FINISH_FILE.

Définissez le paramètre SHOW_Y2CC_CHECKBOX sur Yes si l'utilisateur doit être en


mesure de démarrer YaST directement après l'exécution de l'installation.

326 Guide de déploiement


20.2.2 Personnalisation de l'opération de
licence
Vous pouvez personnaliser la façon dont le système d'installation réagit au refus de
l'accord de licence par un utilisateur. Le système peut réagir de trois façons à ce scénario:

arrêter
L'installation de Firstboot s'interrompt et le système tout entier s'éteint. Ce mode
correspond au paramétrage par défaut.

continuer
L'installation de Firstboot continue.

ignorer
L'installation de Firstboot s'interrompt, mais le système tente de démarrer.

Définissez le paramètre LICENSE_REFUSAL_ACTION sur la valeur de votre choix.

20.2.3 Personnalisation des notes de version


Si vous avez modifié l'instance de SUSE Linux Enterprise Server que vous déployez
avec Firstboot, vous devrez probablement informer les utilisateurs finaux des aspects
importants de leur nouveau système d'exploitation. Une installation standard utilise les
notes de version (affichées pendant l'une des étapes finales de l'installation) pour
communiquer des informations importantes aux utilisateurs. Pour afficher vos propres
notes de version modifiées dans le cadre de l'installation de Firstboot, procédez comme
suit:

1 Créez votre propre fichier de notes de version. Utilisez le format RTF comme
dans le fichier donné en exemple dans /usr/share/doc/release-notes,
puis enregistrez le résultat sous la forme RELEASE-NOTES.en.rtf (pour la
langue anglaise).

2 Stockez les versions localisées facultatives à côté de la version originale et


remplacez la partie en du nom du fichier par le code de langage ISO 639
approprié, par exemple fr pour la langue française.

Déploiement de pré-installations personnalisées 327


3 Ouvrez le fichier de configuration de Firstboot depuis /etc/sysconfig/
firstboot et définissez FIRSTBOOT_RELEASE_NOTES_PATH sur le
répertoire actuel dans lequel les fichiers de notes de version sont stockés.

20.2.4 Personnalisation du workflow


Par défaut, un workflow Firstboot standard inclut les composants suivants:

• Sélection de la langue

• Bienvenue

• Accord de licence

• Nom d'hôte

• Réseau

• Heure et date

• Desktop

• Mot de passe root

• Méthode d'authentification des utilisateurs

• Gestion des utilisateurs

• Configuration du matériel

• Terminer la configuration

Cette disposition standard d'un workflow d'installation de Firstboot n'est pas obligatoire.
Vous pouvez activer ou désactiver certains composants, ou encore intégrer vos propres
modules au workflow. Pour modifier le workflow Firstboot, modifiez manuellement
le fichier de configuration de Firstboot /etc/YaST2/firstboot.xml. Ce fichier
XML est un sous-ensemble du fichier standard control.xml utilisé par YaST pour
contrôler le workflow d'installation.

Pour afficher un aperçu des propositions, reportez-vous à l'Exemple 20.1, « Configuration


des écrans de propositions » (p. 329). Cet exemple fournit suffisamment de contexte

328 Guide de déploiement


pour modifier le workflow d'installation de Firstboot. La syntaxe de base du fichier de
configuration de Firstboot (plus la façon dont les principaux éléments sont configurés)
est décrite dans cet exemple.

Exemple 20.1 Configuration des écrans de propositions


<proposals config:type="list">❶
<proposal>❷
<name>firstboot_hardware</name>❸
<mode>installation</mode>❹
<stage>firstboot</stage>❺
<label>Hardware Configuration</label>❻
<proposal_modules config:type="list">❼
<proposal_module>printer</proposal_module>❽
</proposal_modules>
</proposal>
<proposal>

</proposal>
</proposals>

❶ Conteneur de toutes les propositions qui doivent faire partie du workflow Firstboot
❷ Conteneur d'une proposition individuelle
❸ Nom interne de la proposition
❹ Mode de cette proposition. N'effectuez aucune modification ici. Pour une
installation de Firstboot, ce paramètre doit être défini sur installation.
❺ Stade du processus d'installation auquel cette proposition est appelée. N'effectuez
aucune modification ici. Pour une installation de Firstboot, ce paramètre doit être
défini sur firstboot.
❻ Libellé à afficher sur la proposition
❼ Conteneur de tous les modules de l'écran de proposition
❽ Un ou plusieurs modules de l'écran de proposition

La section suivante du fichier de configuration de Firstboot contient la définition du


workflow. Tous les modules devant faire partie du workflow d'installation de Firstboot
doivent être répertoriés ici.

Déploiement de pré-installations personnalisées 329


Exemple 20.2 Configuration de la section workflows

<workflows config:type="list">
<workflow>
<defaults>
<enable_back>yes</enable_back>
<enable_next>yes</enable_next>
<archs>all</archs>
</defaults>
<stage>firstboot</stage>
<label>Configuration</label>
<mode>installation</mode>
… <!–– list of modules ––>
</modules>
</workflow>
</workflows>

La structure principale de la section workflows est très similaire à celle de la section


proposals. Un conteneur contient les éléments du workflow, y compris les
informations sur les étapes, les libellés et le mode (tout comme les propositions
présentées dans l'Exemple 20.1, « Configuration des écrans de propositions » (p. 329)).
La principale différence est la section defaults, qui contient les informations de
base relatives à la conception des composants du workflow:

enable_back
Inclut le bouton Retour dans toutes les boîtes de dialogue.

enable_next
Inclut le bouton Suivant dans toutes les boîtes de dialogue.

archs
Spécifie les architectures matérielles sur lesquelles ce workflow doit être utilisé.

Exemple 20.3 Configuration de la liste des composants du workflow

<modules config:type="list">❶
<module>❷
<label>Language</label>❸
<enabled config:type="boolean">false</enabled>❹
<name>firstboot_language</name>❺
</module>
<modules>

330 Guide de déploiement


❶ Conteneur de tous les composants du workflow
❷ Définition du module
❸ Libellé affiché avec le module
❹ Paramètre permettant d'activer ou de désactiver ce composant dans le workflow
❺ Nom du module. Le module lui-même doit être situé sous /usr/share/YaST2/
clients et comporter le suffixe de fichier .ycp.

Pour modifier le nombre ou l'ordre des écrans de propositions pendant l'installation de


Firstboot, procédez comme suit:

1 Ouvrez le fichier de configuration de Firstboot sous /etc/YaST2/firstboot


.xml.

2 Supprimez ou ajouter des écrans de propositions ou modifiez l'ordre des écrans


existants:

• Pour supprimer une proposition dans son intégralité, supprimez l'élément


proposal, ainsi que tous ses sous-éléments depuis la section proposals,
puis supprimez l'élément module approprié (avec ses sous-éléments) du
workflow.

• Pour ajouter une proposition, créez un nouvel élément proposal et


renseignez tous les sous-éléments requis. Assurez-vous que la proposition
existe en tant que module YaST dans /usr/share/YaST2/clients.

• Pour modifier l'ordre des propositions, déplacez les éléments module


appropriés contenant les écrans de propositions dans le workflow. Notez
qu'il peut y avoir des dépendances avec d'autre étapes de l'installation qui
requièrent un ordre particulier des propositions et des composants du
workflow.

3 Appliquez vos modifications et fermez le fichier de configuration.

Vous pouvez toujours modifier le workflow des étapes de la configuration lorsque les
valeurs par défaut ne correspondent pas à vos besoins. Activez ou désactivez certains
modules du workflow (ou ajoutez vos modules personnalisés).

Déploiement de pré-installations personnalisées 331


Pour modifier l'état d'un module dans le workflow Firstboot, procédez comme suit:

1 Ouvrez le fichier de configuration /etc/YaST2/firstboot.xml.

2 Changez la valeur de l'élément enabledde true en false pour désactiver


le module ou de false en true pour le réactiver.

<module>
<label>Time and Date</label>
<enabled config:type="boolean">true</enabled>
<name>firstboot_timezone</name>
</module>

3 Appliquez vos modifications et fermez le fichier de configuration.

Pour ajouter un module personnalisé au workflow, procédez comme suit:

1 Créez votre propre module YaST et stockez le fichier du module nom_module


.ycp dans /usr/share/YaST2/clients.

2 Ouvrez le fichier de configuration /etc/YaST2/firstboot.xml.

3 Déterminez à quel point du workflow votre nouveau module doit être exécuté.
Ce faisant, assurez-vous que les dépendances possibles avec d'autres étapes du
workflow sont prises en compte et résolues.

4 Créez un nouvel élément module à l'intérieur du conteneur modules et ajoutez


les sous-éléments appropriés:
<modules config:type="list">

<module>
<label>my_module</label>
<enabled config:type="boolean">true</enabled>
<name>filename_my_module</name>
</module>
</modules>

4a Entrez le libellé à afficher sur votre module dans l'élément label.

4b Assurez-vous que le paramètre enabled est défini sur true pour que votre
module soit inclus dans le workflow.

332 Guide de déploiement


4c Entrez le nom du fichier de votre module dans l'élément name. Ignorez le
chemin entier et le suffixe .ycp.

5 Appliquez vos paramètres et fermez le fichier de configuration.

ASTUCE : pour plus d'informations

Pour plus d'informations sur le développement de YaST, visitez le site http://


en.opensuse.org/YaST/Development. Vous trouverez des informations
détaillées sur YaST Firstboot sur le site http://forgeftp.novell.com/
yast/doc/SL11.1/tdg/inst_in_general_chap.html.

20.2.5 Configuration des scripts


supplémentaires
Firstboot peut être configuré de façon à exécuter des scripts supplémentaires après
l'exécution du workflow Firstboot. Pour ajouter des scripts à la séquence Firstboot,
procédez comme suit:

1 Ouvrez le fichier de configuration /etc/sysconfig/firstboot et assurez-


vous que le chemin d'accès spécifié pour SCRIPT_DIR est correct. La valeur
par défaut est /usr/share/firstboot/scripts.

2 Créez votre script shell, stockez-le dans le répertoire spécifié, puis appliquez les
autorisations du fichier appropriées.

20.2.6 Élaboration des traductions du


workflow d'installation
Selon l'utilisateur final, il peut être souhaitable de proposer des traductions du workflow
personnalisé. Ces traductions peuvent s'avérer nécessaires si vous avez personnalisé le
workflow en modifiant le fichier /etc/YaST2/firstboot.xml, comme décrit
dans la Section 20.2.4, « Personnalisation du workflow » (p. 328). Cette procédure
diffère de la méthode de localisation des messages YaST personnalisés, décrite dans
la Section 20.2.1, « Personnalisation des messages YaST » (p. 325).

Déploiement de pré-installations personnalisées 333


Si vous avez modifié /etc/YaST2/firstboot.xml et les chaînes, générez un
nouveau fichier modèle de traduction (fichier .pot) et utilisez la chaîne d'outil
gettext pour traduire les fichiers. Pour finir, placez les fichiers traduits dans les
répertoires YaST locaux (/usr/share/YaST2/locale) sous forme de fichiers
.mo compilés. Procédez de la façon suivante :

1 Remplacez le paramètre textdomain:


<textdomain>firstboot</textdomain>

par exemple par


<textdomain>firstboot-oem</textdomain>

2 Utilisez xgettext pour extraire les chaînes traduisibles du fichier modèle de


traduction (fichier .pot), par exemple firstboot-oem.pot:
xgettext -L Glade -o firstboot-oem.pot /etc/YaST2/firstboot.xml

3 Démarrez le processus de traduction. Regroupez ensuite les fichiers traduits


(fichiers .code_LL.po) de la même façon que les traductions des autres projets,
puis installez les fichiers firstboot-oem.mo compilés.

Si vous avez besoin des traductions de modules YaST supplémentaires ou modifiés,


fournissez-les sous forme de module. Si vous vous contentez de modifier un module
existant, veillez à modifier également son instruction textdomain pour éviter tout effet
secondaire indésirable.

20.3 Clonage de l'installation


principale
Clonez le disque de la machine principale en utilisant l'un des mécanismes de création
d'images disponible et déployez ces images sur les machines cibles. Pour plus
d'informations sur la création d'images, reportez-vous au Chapitre 17, KIWI (p. 307).

334 Guide de déploiement


20.4 Personnalisation de l'installation
Une fois l'image du disque cloné démarrée, Firstboot se lance et l'installation se poursuit
comme indiqué dans la Section 20.2.4, « Personnalisation du workflow » (p. 328). Seuls
les composants inclus dans la configuration du workflow Firstboot sont démarrés.
Toutes les autres étapes de l'installation sont ignorées. L'utilisateur final définit les
paramètres de langue, de clavier, de réseau et de mot de passe pour personnaliser le
poste de travail. Une fois ce processus terminé, un système installé par Firstboot se
comporte comme toute autre instance de SUSE Linux Enterprise Server.

Déploiement de pré-installations personnalisées 335


Partie IV. Installations
automatisées
Installation automatisée
AutoYaST vous permet d'installer SUSE® Linux Enterprise sur un grand nombre de
21
machines en parallèle. Flexible, la technologie AutoYaST s'adapte aux déploiements
sur matériels hétérogènes. Ce chapitre vous indique comment préparer une installation
automatisée simple et concevoir un scénario avancé impliquant différents types de
matériels et d'objectifs d'installation.

21.1 Installation de masse simple


IMPORTANT : Matériel identique

Ce scénario suppose la mise en oeuvre de SUSE Linux Enterprise sur un ensemble


de machines ayant exactement la même configuration matérielle.

Pour préparer une installation AutoYaST en masse, procédez de la façon suivante :

1 Créez un profil AutoYaST contenant les détails d'installation nécessaires à votre


déploiement, comme décrit à la Section 21.1.1, « Création d'un profil AutoYaST »
(p. 340).

2 Déterminez la source du profil AutoYaST et les paramètres à transférer aux


routines d'installation, comme décrit à la Section 21.1.2, « Distribution du profil
et détermination du paramètre AutoYaST » (p. 342).

3 Déterminez la source des données d'installation de SUSE Linux Enterprise comme


indiqué dans Section 21.1.3, « Fourniture des données d'installation » (p. 345).

Installation automatisée 339


4 Déterminez et configurez le scénario de démarrage pour l'installation automatique
comme indiqué dans Section 21.1.4, « Configuration du scénario de démarrage »
(p. 346).

5 Transférez la ligne de commande aux routines d'installation en ajoutant les


paramètres manuellement ou en créant un fichier info comme indiqué dans
Section 21.1.5, « Création du fichier info » (p. 348).

6 Démarrez le processus d'installation automatique comme décrit dans


Section 21.1.6, « Initialisation et surveillance de l'installation automatique »
(p. 352).

21.1.1 Création d'un profil AutoYaST


Un profil AutoYaST, à l'usage de AutoYaST, définit la liste des éléments à installer,
ainsi que la configuration à effectuer pour obtenir un système final prêt à l'emploi. Il
peut être créé de différentes manières :

• En clonant une nouvelle installation à partir d'une machine de référence vers un


ensemble de machines identiques.

• En utilisant l'interface graphique de AutoYaST pour créer un profil et l'adapter à


vos besoins.

• En utilisant un éditeur XML et en créant entièrement un profil.

Pour cloner une nouvelle installation de référence, procédez de la façon suivante :

1 Effectuez une installation normale.

2 Après avoir effectué la configuration manuelle et lu les notes de version,


sélectionnez l'option Cloner ce système pour AutoYaST si elle n'est pas activée
par défaut. Cela crée un profil prêt à l'emploi tel que /root/autoyast.xml
pouvant être utilisé pour créer des clones de cette installation particulière.

Pour utiliser l'interface graphique de AutoYaST en vue de créer un profil à partir d'une
configuration système et de le modifier selon vos besoins, procédez de la façon suivante :

1 Démarrez YaST en tant qu'utilisateur root.

340 Guide de déploiement


2 Sélectionnez Divers > Installation automatique pour lancer l'interface client
graphique de AutoYaST.

3 Sélectionnez Outils > Créer un profil de référence pour préparer AutoYaST à


mettre la configuration système actuelle en miroir dans un profil AutoYaST.

4 Tout comme les ressources par défaut (telles que le chargeur de démarrage, le
partitionnement et la sélection des logiciels), vous pouvez ajouter d'autres aspects
de votre système au profil en sélectionnant les éléments de la liste dans Créer
un fichier de contrôle de référence.

5 Cliquez sur Créer pour que YaST rassemble les informations système et les
écrive dans un nouveau profil.

6 Pour continuer, effectuez l'une des actions suivantes :

• Si le profil est terminé et correspond à vos besoins, sélectionnez Fichier >


Enregistrer sous et entrez le nom de fichier du profil (par exemple,
autoyast.xml).

• Modifiez le profil de référence en sélectionnant les Groupes et les Modules


de configuration appropriés (tels que « Matériel/Son »), puis en cliquant sur
Modifier. Le module YaST correspondant démarre ; toutefois, les paramètres
ne sont pas appliqués au système, mais écrits dans le profil AutoYaST.
L'opération terminée, sélectionnez Fichier > Enregistrer sous et saisissez le
nom du profil.

7 Quittez le module AutoYaST en sélectionnant Fichier > Quitter.

Installation automatisée 341


Figure 21.1 Édition d'un profil AutoYaST grâce à l'interface client de AutoYaST

21.1.2 Distribution du profil et


détermination du paramètre
AutoYaST
Le profil AutoYaST peut être distribué de différentes manières. Selon le protocole
utilisé à cet effet, différents paramètres de AutoYaST indiquent l'emplacement du profil
aux routines d'installation sur le client. L'emplacement du profil est transmis aux routines
d'installation au moyen de l'invite de démarrage ou d'un fichier info chargé au
démarrage. Les options suivantes sont disponibles :

Emplacement Paramètre Description


du profil

Fichier autoyast=file://chemin Les routines d'installation


recherchent le fichier de
contrôle dans le chemin
spécifié (par rapport au
répertoire racine source

342 Guide de déploiement


Emplacement Paramètre Description
du profil

directory — file:///
autoyast.xml s'il se
trouve dans le répertoire de
niveau supérieur d'un
CD-ROM).

Périphérique autoyast=device://chemin Lance la recherche par les


routines d'installation du
fichier de contrôle dans un
périphérique de stockage.
Seul le nom du
périphérique est
nécessaire — évitez
d'utiliser/dev/sda1 ;
préférez sda1.

Disquette autoyast=floppy://chemin Lance la recherche par les


routines d'installation du
fichier de contrôle dans
une disquette du lecteur
correspondant. Cette
option est particulièrement
utile si vous voulez
démarrer à partir du
CD-ROM.

NFS autoyast=nfs://serveur/ Lance la recherche par les


chemin routines d'installation du
fichier de contrôle sur un
serveur NFS.

HTTP autoyast=http://serveur/ Lance la recherche par les


chemin routines d'installation du
fichier de contrôle sur un
serveur HTTP.

Installation automatisée 343


Emplacement Paramètre Description
du profil

HTTPS autoyast=https://serveur/ Les routines d'installation


chemin recherchent le fichier de
contrôle sur un serveur
HTTPS.

TFTP autoyast=tftp://serveur/ Lance la recherche par les


chemin routines d'installation du
fichier de contrôle sur un
serveur TFTP.

FTP autoyast=ftp://serveur/ Les routines d'installation


chemin recherchent le fichier de
contrôle sur un serveur
FTP.

Remplacez les espaces réservés serveur et chemin par des valeurs adaptées à votre
configuration.

AutoYaST comporte une fonction qui permet de lier certains profils à l'adresse MAC
du client. Sans avoir à modifier le paramètre autoyast=, vous pouvez faire installer
par la même configuration plusieurs instances différentes en utilisant des profils
différents.

Pour ce faire, procédez de la façon suivante :

1 Créez des profils en utilisant l'adresse MAC du client comme nom de fichier et
placez-les sur le serveur HTTP où sont stockés vos profils AutoYaST.

2 Omettez le chemin exact incluant le nom de fichier lors de la création du paramètre


autoyast=, par exemple :
autoyast=tftp://192.168.1.115/

3 Démarrez l'installation automatique.

YaST tente de déterminer l'emplacement du profil de la façon suivante :

344 Guide de déploiement


1. YaST recherche le profil en utilisant sa propre adresse IP en majuscules
hexadécimales , par exemple, 192.0.2.91 donne C000025B.

2. Si le fichier est introuvable, YaST retire un chiffre hexadécimal et effectue une


nouvelle tentative. Cette action se répète huit fois jusqu'à ce que le fichier portant
le nom correct soit trouvé.

3. Si cette tentative échoue de nouveau, YaST recherche un fichier ayant l'adresse


MAC des clients comme nom de fichier. L'adresse MAC de l'exemple de client est
0080C8F6484C.

4. Si le fichier dont le nom correspond à l'adresse MAC est introuvable, YaST


recherche un fichier nommé default (en minuscules). La séquence d'adresses
dans laquelle YaST recherche le profil AutoYaST ressemble à l'exemple suivant :

C000025B
C000025
C00002
C0000
C000
C00
C0
C
0080C8F6484C
default

21.1.3 Fourniture des données d'installation


Les données d'installation peuvent être fournies au moyen des CD ou des DVD du
produit ou en utilisant une source d'installation réseau. Si les CD du produit sont utilisés
comme source d'installation, l'accès physique au client à installer est nécessaire, car le
processus de démarrage doit être lancé manuellement et les CD doivent être changés.

Pour fournir les sources d'installation sur le réseau, configurez un serveur d'installation
réseau (HTTP, NFS, FTP) comme décrit dans Section 14.2.1, « Configuration d'un
serveur d'installation à l'aide de YaST » (p. 247). Utilisez un fichier info pour
transmettre l'emplacement du serveur aux routines d'installation.

Installation automatisée 345


21.1.4 Configuration du scénario de
démarrage
Le client peut être démarré de différentes manières :

Démarrage réseau
Comme pour une installation distante normale, l'installation automatique peut être
initiée avec Wake on LAN et PXE, l'image de démarrage et le fichier de contrôle
peuvent être récupérés via TFTP, et les sources d'installation à partir d'un serveur
d'installation réseau quelconque.

CD-ROM amorçable
Vous pouvez utiliser le support SUSE Linux Enterprise d'origine pour démarrer le
système pour l'installation automatique et récupérer le fichier de contrôle à partir
d'un emplacement réseau ou d'une disquette. Vous pouvez également créer un CD-
ROM personnalisé contenant les sources d'installation et le profil AutoYaST.

Les sections qui suivent décrivent brièvement les procédures de démarrage réseau ou
de démarrage à partir du CD-ROM.

Préparation du démarrage réseau


Le démarrage réseau avec Wake on LAN, PXE et TFTP est abordé dans Section 14.1.3,
« Installation à distance avec démarrage et fonction Wake on LAN/VNC » (p. 241).
Pour que la configuration présentée dans cette section fonctionne en mode d'installation
automatique, modifiez le fichier de configuration PXE Linux proposé (/srv/tftp/
pxelinux.cfg/default) de manière que le paramètre autoyast pointe vers
l'emplacement du profil AutoYaST. Un exemple d'entrée d'une installation standard
ressemble à cela :

default linux

# default label linux


kernel linux
append initrd=initrd install=http://192.168.1.115/install/suse-enterprise/

Le même exemple d'installation automatique se présente de la façon suivante :

346 Guide de déploiement


default linux

# default label linux


kernel linux
append initrd=initrd install=http://192.168.1.115/install/suse-enterprise/
\
autoyast=nfs://192.168.1.110/profiles/autoyast.xml

Remplacez les exemples d'adresses IP et de chemins par les données utilisées dans votre
configuration.

Préparation au démarrage à partir du CD-ROM


Il existe plusieurs méthodes pour lesquelles le démarrage à partir du CD-ROM peut
jouer un rôle dans les installations de AutoYaST. Sélectionnez l'un des scénarios
suivants :

Démarrage à partir du support de SUSE Linux Enterprise, récupération du profil sur le


réseau
Utilisez cette approche si un scénario totalement basé sur le réseau n'est pas possible
(par exemple, si votre matériel ne prend pas en charge PXE) et si vous avez l'accès
physique au système à installer au cours de la plus grande partie du processus.

Vous aurez besoin :

• Du support de SUSE Linux Enterprise

• D'un serveur réseau fournissant les données du profil (reportez-vous à la


Section 21.1.2, « Distribution du profil et détermination du paramètre AutoYaST »
(p. 342) pour plus de détails)

• D'une disquette contenant le fichier info qui indique aux routines d'installation
où trouver le profil

OU

De l'accès à l'invite de démarrage du système à installer où vous entrez


manuellement le paramètre autoyast=

Installation automatisée 347


Démarrage et installation à partir du support de SUSE Linux Enterprise, récupération
du profil sur une disquette
Utilisez cette approche si un scénario d'installation totalement basé sur le réseau
risque de ne pas fonctionner. Vous devez accéder physiquement au système à
installer pour activer la machine cible ou, dans le deuxième cas, pour entrer
l'emplacement du profil à l'invite de démarrage. Dans les deux cas, il se peut que
vous deviez changer de support selon l'étendue de l'installation.

Vous aurez besoin :

• Du support de SUSE Linux Enterprise

• D'une disquette contenant le profile et le fichier info

OU

De l'accès à l'invite de démarrage de la cible pour entrer le paramètre autoyast=

Démarrage et installation à partir d'un support personnalisé, récupération du profil à


partir du support
Si vous avez seulement besoin d'installer un nombre limité de paquetages logiciels
et si le nombre de cibles est relativement faible, il peut être judicieux de créer votre
propre CD personnalisé contenant les données d'installation et le profil lui-même,
en particulier si aucun réseau n'est disponible dans votre configuration.

21.1.5 Création du fichier info


Les routines d'installation sur la cible doivent connaître tous les composants de la
structure AutoYaST. Pour respecter cette condition, créez une ligne de commande
contenant tous les paramètres requis pour localiser les composants de AutoYaST, les
sources d'installation et les paramètres nécessaires au contrôle du processus d'installation.

Vous pouvez le faire manuellement en transmettant ces paramètres à l'invite de


démarrage de l'installation ou en fournissant un fichier nommé info lu par les routines
d'installation (linuxrc). La première méthode nécessite l'accès physique à un client
quelconque à installer, ce qui rend cette approche inadaptée aux déploiements de grande
taille. La seconde permet de fournir le fichier info sur un support préparé et inséré
dans les lecteurs du client avant l'installation automatique. Vous pouvez également
utiliser le démarrage PXE et inclure les paramètres linuxrc au fichier pxelinux.cfg/

348 Guide de déploiement


default comme illustré dans la section intitulée « Préparation du démarrage réseau »
(p. 346).

Les paramètres suivants sont généralement utilisés pour linuxrc. Pour plus d'informations,
reportez-vous à la documentation du paquetage AutoYaST, dans /usr/share/doc/
packages/autoyast.

IMPORTANT : Séparation des paramètres et des valeurs

Lorsque vous transmettez des paramètres à linuxrc à l'invite de démarrage,


utilisez = pour séparer les paramètres et les valeurs. Lorsque vous utilisez un
fichier info, séparez le paramètre de la valeur avec :.

Mot clé Valeur

netdevice Le périphérique réseau à utiliser pour la configuration


réseau (pour les requêtes BOOTP/DHCP). Nécessaire
uniquement si plusieurs périphériques réseau sont
disponibles.

hostip Lorsque la valeur est vide, le client envoie une requête


BOOTP. Sinon, le client est configuré en utilisant les
données spécifiées.

netmask Masque de réseau du réseau sélectionné.

gateway Passerelle par défaut.

nameserver Serveur de noms.

autoyast Emplacement du fichier de contrôle à utiliser pour


l'installation automatique, par exemple
autoyast=nfs//192.168.1.110/profiles/.

install Emplacement de la source d'installation, par exemple


install=nfs://192.168.1.110/CDs/.

Installation automatisée 349


Mot clé Valeur

vnc Si la valeur est définie sur 1, permet l'installation VNC


contrôlée à distance.

vncpassword Mot de passe pour VNC.

usessh Si la valeur est définie sur 1, permet l'installation SSH


contrôlée à distance.

Si votre scénario d'installation automatique implique la configuration du client via


DHCP et une source d'installation réseau et si vous souhaitez surveiller le processus
d'installation par le biais de VNC, votre fichier info ressemblera à l'exemple suivant:
autoyast:profile_source install:install_source vnc:1 vncpassword:some_password

Si vous préférez une configuration réseau statique lors de l'installation, votre fichier
info ressemblera à cela :

autoyast:profile_source
install:install_source
hostip:some_ip
netmask:some_netmask
gateway:some_gateway

Chaque option doit être entrée sous forme de chaîne continue sur une ligne distincte.

Les données info peuvent être mises à disposition de linuxrc de plusieurs manières :

• Sous la forme d'un fichier enregistré sur une disquette ou un CD-ROM qui se trouve
sur l'unité du client au moment de l'installation. Ajoutez le paramètre info, par
exemple info=floppy:/info ou info=cd:/info.

• Sous forme de fichier dans le répertoire racine du disque RAM initial utilisé pour
démarrer le système fourni à partir du support d'installation personnalisé ou via le
démarrage PXE.

• Sous la forme d'un élément du profil AutoYaST. Dans ce cas, le fichier AutoYaST
doit être nommé info pour que linuxrc l'analyse. Un exemple de cette approche
est donné ci-dessous.

350 Guide de déploiement


• Par le biais d'une URL qui pointe vers l'emplacement du fichier info. Dans ce cas,
la syntaxe ressemble à info=http://www.example.com/info.

linuxrc recherche une chaîne (start_linuxrc_conf) dans le profil qui représente


le début du fichier. Si elle est trouvée, il analyse le contenu en commençant par cette
chaîne et en finissant lorsque la chaîne end_linuxrc_conf a été trouvée. Les
options sont stockées dans le profil de la façon suivante :
....
<install>
....
<init>
<info_file>
<![CDATA[
#
# Don't remove the following line:
# start_linuxrc_conf
#
install: nfs:server/path
vnc: 1
vncpassword: test
autoyast: file:///info

# end_linuxrc_conf
# Do not remove the above comment
#
]]>

</info_file>
</init>
......
</install>
....

linuxrc charge le profil contenant les paramètres de démarrage au lieu du fichier info
classique. Le paramètre install: pointe vers l'emplacement des sources d'installation.
Les paramètres vnc et vncpassword indiquent si VNC est utilisé pour la surveillance
de l'installation. Le paramètre autoyast signale à linuxrc que le fichier info doit
être traité comme un profil AutoYaST.

Installation automatisée 351


21.1.6 Initialisation et surveillance de
l'installation automatique
Après avoir fourni toute l'infrastructure mentionnée ci-dessus (profil, source d'installation
et fichier info), vous pouvez poursuivre et démarrer l'installation automatique. Selon
le scénario choisi pour le démarrage et la surveillance du processus, l'interaction physique
avec le client peut être nécessaire :

• Si le système du client démarre à partir d'un support physique quelconque, qu'il


s'agisse du support du produit ou de CD personnalisés, vous devez les insérer dans
les lecteurs du client.

• Si le client n'est pas activé via Wake on LAN, vous devez au moins activer la
machine cliente.

• Si vous n'avez pas choisi l'installation automatique contrôlée à distance, les


commentaires graphiques de AutoYaST sont envoyés au moniteur connecté au
client ou, si vous utilisez un client sans moniteur, à une console série.

Pour activer l'installation automatique contrôlée à distance, utilisez les paramètres VNC
ou SSH décrits dans Section 21.1.5, « Création du fichier info » (p. 348) et connectez-
vous au client à partir d'une autre machine comme indiqué dans Section 14.5,
« Surveillance du processus d'installation » (p. 272).

21.2 Installation automatique basée


sur des règles
Les sections suivantes présentent le principe de l'installation basée sur des règles avec
AutoYaST et fournissent un exemple de scénario vous permettant de créer votre propre
configuration d'installation automatique.

352 Guide de déploiement


21.2.1 Présentation de l'installation
automatique basée sur des règles
L'installation de AutoYaST basée sur des règles vous permet de gérer des
environnements matériels hétérogènes :

• Votre site contient-il des matériels de fournisseurs différents ?

• Les machines de votre site ont-elles des configurations matérielles différentes (par
exemple, avec des périphériques différents ou des tailles de mémoire et de disque
différentes) ?

• Avez-vous l'intention d'effectuer l'installation des différents domaines et souhaitez-


vous pouvoir les distinguer ?

Globalement, l'installation automatique basée sur des règles génère un profil personnalisé
pour correspondre à un scénario hétérogène en fusionnant plusieurs profils en un seul.
Chaque règle décrit une caractéristique de la configuration (par exemple, la taille du
disque) et indique à AutoYaST quel profil appliquer aux éléments qui respectent la
règle. Plusieurs règles décrivant différentes caractéristiques de la configuration sont
regroupées dans un fichier rules.xml de AutoYaST. La pile de règles est ensuite
traitée et AutoYaST génère le profil final en fusionnant les différents profils qui
correspondent aux règles AutoYaST. Pour illustrer cette procédure, reportez-vous au
Section 21.2.2, « Exemple de scénario d'installation automatique basée sur des règles »
(p. 355).

L'installation AutoYaST basée sur des règles vous offre une grande souplesse de
planification et d'exécution de votre déploiement SUSE Linux Enterprise. Vous pouvez :

• Créer des règles pour chacun des attributs prédéfinis du système dans AutoYaST

• Combiner plusieurs attributs du système (par exemple la taille de disque et


architecture du kernel) dans une même règle en utilisant des opérateurs logiques

• Créer des règles personnalisées en exécutant des scripts de shell et en transmettant


leur résultat à la structure AutoYaST. Le nombre de règles personnalisées et limité
à cinq.

Installation automatisée 353


REMARQUE

Pour plus d'informations sur la création et l'utilisation de règles avec AutoYaST,


reportez-vous à la documentation du paquetage, dans /usr/share/doc/
packages/autoyast2/html/index.html, chapitre Règles et classes.

Pour préparer une installation AutoYaST en masse basée sur des règles, procédez de
la façon suivante :

1 Créez plusieurs profils AutoYaST qui contiennent les détails d'installation


nécessaires à votre configuration hétérogène, comme décrit à la Section 21.1.1,
« Création d'un profil AutoYaST » (p. 340).

2 Définissez les règles de correspondance aux attributs du système de votre


configuration matérielle comme indiqué dans Section 21.2.2, « Exemple de
scénario d'installation automatique basée sur des règles » (p. 355).

3 Déterminez la source du profil AutoYaST et les paramètres à transférer aux


routines d'installation, comme décrit à la Section 21.1.2, « Distribution du profil
et détermination du paramètre AutoYaST » (p. 342).

4 Déterminez la source des données d'installation de SUSE Linux Enterprise comme


indiqué dans Section 21.1.3, « Fourniture des données d'installation » (p. 345).

5 Transférez la ligne de commande aux routines d'installation en ajoutant les


paramètres manuellement ou en créant un fichier info comme indiqué dans
Section 21.1.5, « Création du fichier info » (p. 348).

6 Déterminez et configurez le scénario de démarrage pour l'installation automatique,


comme décrit à la Section 21.1.4, « Configuration du scénario de démarrage »
(p. 346).

7 Démarrez le processus d'installation automatique, comme décrit à la


Section 21.1.6, « Initialisation et surveillance de l'installation automatique »
(p. 352).

354 Guide de déploiement


21.2.2 Exemple de scénario d'installation
automatique basée sur des règles
Pour avoir une connaissance de base de la création des règles, réfléchissez à l'exemple
suivant, décrit dans Figure 21.2, « Règles AutoYaST » (p. 356). Une exécution de
AutoYaST installe la configuration suivante :

Un serveur d'impression
Cette machine n'a besoin que d'une installation minimale sans environnement de
bureau et un nombre limité de paquetages logiciels.

Postes de travail du service Ingénierie


Ces machines ont besoin d'un environnement de bureau et d'un ensemble étendu
de logiciels de développement.

Ordinateurs portables du service des Ventes


Ces machines ont besoin d'un environnement de bureau et d'un ensemble limité
d'applications spécialisées (bureautique et agenda, par exemple).

Installation automatisée 355


Figure 21.2 Règles AutoYaST

Répertoire AutoYaST

Ordinateurs du service
d'ingénierie
Fichier rules.xml

Règle 1

Règle 2 Profil ing.

Règle 3

Profil commercial

Portables du service
commercial

Processus de fusion Profil de serveur


d'impression

Serveur d'impression

Dans une première étape, utilisez l'une des méthodes décrites dans Section 21.1.1,
« Création d'un profil AutoYaST » (p. 340) pour créer des profils pour chaque cas
d'utilisation. Dans cet exemple, vous allez créer print.xml, engineering.xml
et sales.xml.

356 Guide de déploiement


Ensuite, créez des règles pour distinguer les trois types de matériel et indiquer à
AutoYaST quel profil utiliser. Utilisez un algorithme similaire à ce qui suit pour
configurer les règles :

1. La machine a-t-elle l'adresse IP 192.168.2.253 ? Faites-en le serveur d'impression.

2. La machine possède-t-elle du matériel PCMCIA et un jeu de puces Intel ?


Considérez-la comme un ordinateur portable Intel et installez la sélection de logiciels
du service des ventes.

3. Si rien de ce qui précède n'est vrai, considérez la machine comme un poste de


travail de développeur et effectuez l'installation en conséquence.

Dans les grandes lignes, cela se traduit par un fichier rules.xml dont le contenu est
le suivant :

<?xml version="1.0"?>
<!DOCTYPE autoinstall SYSTEM "/usr/share/autoinstall/dtd/rules.dtd">
<autoinstall xmlns="http://www.suse.com/1.0/yast2ns"
xmlns:config="http://www.suse.com/1.0/configns">
<rules config:type="list">
<rule>
<hostaddress>
<match>192.168.2.253</match>
<match_type>exact</match_type>
</hostaddress>
<result>
<profile>print.xml</profile>
<continue config:type="boolean">false</continue>
</result>
</rule>
<rule>
<haspcmcia>
<match>1</match>
<match_type>exact</match_type>
</haspcmcia>
<custom1>
<script>
if grep -i intel /proc/cpuinfo > /dev/null; then
echo -n "intel"
else
echo -n "non_intel"
fi;
</script>
<match>*</match>
<match_type>exact</match_type>
</custom1>
<result>

Installation automatisée 357


<profile>sales.xml</profile>
<continue config:type="boolean">false</continue>
</result>
<operator>and</operator>
</rule>
<rule>
<haspcmcia>
<match>0</match>
<match_type>exact</match_type>
</haspcmcia>
<result>
<profile>engineering.xml</profile>
<continue config:type="boolean">false</continue>
</result>
</rule>
</rules>
</autoinstall>

Lorsque vous distribuez le fichier de règles, assurez-vous que le répertoire rules se


trouve sous le répertoire profiles spécifié dans l'URL autoyast=protocole:
ipserveur/profiles/. AutoYaST recherche un sous-répertoire rules contenant
un fichier nommé rules.xml, puis charge et fusionne les profils spécifiés dans le
fichier de règles.

Le reste de la procédure d'installation automatique s'effectue comme d'habitude.

21.3 pour plus d'informations


Pour des informations détaillées sur la technologie AutoYaST, reportez-vous à la
documentation installée avec le logiciel. Elle se trouve sous /usr/share/doc/
packages/autoyast2. L'édition la plus récente de cette documentation se trouve
à l'adresse http://www.suse.de/~ug/autoyast_doc/index.html.

358 Guide de déploiement


Déploiement automatique des
images de préchargement
Avec KIWI, vous pouvez créer des images du système d'exploitation. Ce chapitre décrit
22
le processus de déploiement d'une image système sur une machine cliente vide. Pour
ce faire, vous devez créer une image de préchargement qui contient une image BRUTE
amorçable. Ce fichier se divise en deux parties importantes: une table de partition et le
système d'exploitation actuel. Cette image BRUTE sera enregistrée sur le disque dur
vide et le système d'exploitation occupera l'espace disque restant lors du démarrage
initial.

Pour créer ce type d'image, reportez-vous à la Section 17.4.2, « Création d'une image »
(p. 313). Lorsque vous créez l'image ISO, vous pouvez trouver le fichier BRUT dans le
dossier de destination. Il existe plusieurs façons de copier une image brute sur un disque.

• Insérez le disque dans un serveur de déploiement et transférez l'image sur le


périphérique brut.

• Fournissez l'image brute à l'aide d'un serveur HTTP ou FTP et transférez-la sur le
disque de la machine cliente.

• Créez une image de démarrage réseau pour récupérer l'image et la transférer sur le
disque. Ceci est une bonne méthode pour le déploiement de masse.

• Démarrez un disque de secours et effectuez manuellement le transfert à partir de


l'image de secours.

Pour un démarrage rapide, il est recommandé d'utiliser l'une des méthodes décrites dans
la Section 22.1, « Déploiement manuel du système à partir d'une image de secours »
(p. 360).

Déploiement automatique des images de préchargement 359


22.1 Déploiement manuel du système
à partir d'une image de secours
Déploiement avec un fichier ISO généré à partir de KIWI:

1. Gravez l'image ISO obtenue via le processus de création de KIWI sur le CD/DVD.
Reportez-vous à la Section 17.4.2, « Création d'une image » (p. 313).

2. Démarrez la machine cliente à partir de ce support.

3. Sélectionnez le disque dur sur lequel vous allez procéder à l'installation.

4. Redémarrez la machine cliente depuis le disque dur.

Déploiement sur un système de secours:

1. Démarrez la machine cliente avec un système de secours. De tels systèmes sont


disponibles sur tous les CD ou DVD d'installation SUSE.

2. Loguez-vous en tant qu'utilisateur root. N'entrez pas de mot de passe.

3. Configurez votre réseau. Si le protocole DHCP est disponible sur votre réseau,
utilisez uniquement la commande ifup-dhcp eth0. Si vous devez effectuer
cette procédure manuellement, utilisez la commande ip pour configurer votre
réseau. Le protocole DHCP de sortie vous indique également l'adresse IP de
l'ordinateur.

4. Utilisez un port inutilisé de votre réseau, comme 1234, et transférez les données
entrantes sur le disque à l'aide de la commande suivante:
netcat -l -p 1234 > /dev/sda

5. Sur le serveur de création d'images, envoyez l'image brute vers la machine cliente
à l'aide de la commande:
netcat <IP of client> 1234 < $HOME/preload_image/<image_name>

6. Une fois l'image transférée, supprimez le système de secours de votre lecteur de


CD ou DVD et éteignez la machine cliente. Lors du redémarrage, le chargeur

360 Guide de déploiement


de démarrage GRUB doit être démarré sur le client et le système Firstboot prend
le relais.

22.2 Déploiement automatisé avec le


démarrage PXE
Lorsque vous effectuez plusieurs installations d'un système d'exploitation sur un matériel
similaire, il est intéressant de préparer un déploiement de masse du système d'exploitation
et de réduire le temps requis pour le déploiement réel. Ce chapitre décrit ce processus.
L'objectif consiste simplement à brancher un ordinateur, à le connecter à un réseau, à
lancer un démarrage réseau et à attendre qu'il s'éteigne.

Les actions suivantes doivent être exécutées dans l'ordre afin d'accomplir cette tâche:

Configuration d'un serveur de démarrage et d'installation


Une machine dédiée est nécessaire et doit être préparée pour proposer un démarrage
PXE ainsi qu'un serveur FTP ou Web pour fournir une image de préchargement.
Il est recommandé de doter la machine de suffisamment de mémoire pour conserver
toutes les données d'installation nécessaires. Pour une installation par défaut, vous
devez disposer d'une mémoire de 4 Go minimum. Toutes les tâches nécessaires
peuvent être exécutées avec SUSE Linux Enterprise Server. Pour plus de détails,
reportez-vous à la Section 22.2.1, « Configuration d'un serveur de démarrage et
d'installation » (p. 362).

Préparation d'une image de préchargement


L'installation s'effectue en copiant une image brute du système d'exploitation sur
le nouveau disque dur. Les fonctionnalités et les paramètres doivent être
attentivement préparés et testés. Pour fournir une telle image, KIWI peut être utilisé
(disponible dans le SDK du système d'exploitation SUSE Linux Enterprise). Vous
trouverez plus d'informations sur la création d'images avec KIWI dans le
Chapitre 17, KIWI (p. 307). Pour plus de détails sur les exigences liées à l'image de
préchargement, reportez-vous à la Section 22.2.2, « Création d'une image de
préchargement » (p. 363).

Création d'un système initial pour le déploiement


Cette tâche nécessite une bonne connaissance de Linux. Vous trouverez une
description de la procédure à suivre et un exemple d'installation dans la

Déploiement automatique des images de préchargement 361


Section 22.2.3, « Création d'un système initial pour déployer une image de
préchargement » (p. 363).

Configuration du serveur de démarrage en vue d'un déploiement automatique


Le démarrage PXE doit démarrer le système d'installation, qui à son tour récupère
l'image de préchargement à partir du serveur et la copie sur le disque dur.

22.2.1 Configuration d'un serveur de


démarrage et d'installation
Quatre étapes permettent d'effectuer cette tâche après l'installation de SUSE Linux
Enterprise Server:

1 Configurez la source d'installation en suivant la procédure décrite à la


Section 14.2, « Configuration du serveur qui contient les sources d'installation »
(p. 246). Choisissez un serveur réseau HTTP ou FTP.

2 Configurez un serveur TFTP pour conserver une image de démarrage (qui sera
créée à l'étape suivante). Cela est décrit à la Section 14.3.2, « Configuration d'un
serveur TFTP » (p. 260).

3 Configurez un serveur DHCP de manière à fournir des adresses IP à toutes les


machines et indiquez l'emplacement du serveur TFTP au système cible. Cela est
décrit à la Section 14.3.1, « Configuration d'un serveur DHCP » (p. 257).

4 Préparez le démarrage PXE du serveur d'installation. Cette opération est décrite


plus en détail à la Section 14.3.3, « Utilisation du démarrage PXE » (p. 261).

Notez que le processus d'installation actuel gagnera en rapidité si vous dotez cette
machine de suffisamment de mémoire pour héberger l'image de préchargement. Par
ailleurs, l'utilisation de Gigabit Ethernet accélère considérablement le processus de
déploiement par rapport à des réseaux plus lents.

362 Guide de déploiement


22.2.2 Création d'une image de
préchargement
Le processus de création d'images avec KIWI est décrit dans la Section 17.4.2, « Création
d'une image » (p. 313). Toutefois, pour créer une image utile en vue du déploiement de
masse, plusieurs considérations doivent être prises en compte:

• Une image de préchargement typique utilise le type suivant:


<type primary="true" filesystem="ext3" boot="oemboot/suse-SLES11">vmx</type>

• Pendant la configuration d'une image de préchargement, le processus de création


d'image s'exécute plusieurs fois. Les dépôts nécessaires pour créer l'image doivent
être disponibles sur l'ordinateur local.

• En fonction de l'usage souhaité de l'image de préchargement, la configuration de


Firstboot peut avoir son importance. Pour plus de détails sur Firstboot, reportez-
vous au Chapitre 20, Déploiement de pré-installations personnalisées (p. 323). Avec
cette méthode, vous pouvez également demander à l'utilisateur d'effectuer des
configurations initiales au premier démarrage du système.

• De nombreuses fonctionnalités supplémentaires peuvent être configurées dans


l'image, comme l'ajout de dépôts de mise à jour ou l'exécution d'une mise à jour au
démarrage initial. Toutefois, il est impossible de décrire toutes les possibilités dans
ce document et la création de l'image de préchargement nécessite (selon les
exigences) des connaissances approfondies du système de création d'images KIWI,
ainsi que plusieurs autres technologies utilisées dans SUSE Linux Enterprise Server.

L'image actuelle à déployer doit être disponible sur le serveur FTP ou HTTP que vous
avez spécifié·sur le serveur d'installation.

22.2.3 Création d'un système initial pour


déployer une image de
préchargement
Afin d'exécuter un déploiement automatique, il est nécessaire de démarrer un système
Linux initial sur l'ordinateur cible. Lors d'une installation typique, le kernel et le système

Déploiement automatique des images de préchargement 363


de fichiers RAM initial sont lus depuis un support de démarrage et lancés par le BIOS.
Les fonctionnalités nécessaires peuvent être mises en œuvre dans le système de fichiers
RAM, qui, avec le kernel, fera office de système initial.

Les principales fonctionnalités devant être fournies par le système initial sont l'activation
de l'accès au disque dur et la mise à disposition de la connexion réseau. Ces deux
fonctions dépendent du matériel sur lequel vous voulez effectuer le déploiement. En
théorie, il est possible de créer un système initial de toutes pièces, mais pour simplifier
cette tâche, vous pouvez également modifier le système de fichiers RAM utilisé par la
machine pendant le démarrage.

La procédure suivante montre comment créer le système de fichiers RAM initial requis:

1 Effectuez une installation standard de SUSE Linux Enterprise Server sur le


système cible.

2 Installez le paquetage busybox sur le système.

3 Créez un nouveau système de fichiers RAM à l'aide de la commande suivante:


mkinitrd -f busybox -D eth0

Notez que eth0 représente le périphérique Ethernet auquel votre câble réseau
est relié. Le paramètre -f busybox ajoute le binaire MultiCall busybox
au système de fichiers RAM. Après quoi, de nombreuses commandes Unix
standard seront disponibles dans ce système.

4 Copiez le nouveau système de fichiers RAM et le kernel sur votre serveur de


démarrage à l'aide de la commande:
scp /boot/initrd /boot/vmlinuz pxe.example.com:

Remplacez pxe.example.com par le nom de votre serveur de démarrage local


ou son adresse IP.

5 Loguez-vous à votre serveur de démarrage en tant qu'utilisateur root et créez


un répertoire dans lequel vous pourrez modifier le système de fichiers RAM:
mkdir ~/bootimage

6 Définissez votre répertoire de travail sur ce répertoire à l'aide de la commande


cd ~/bootimage.

364 Guide de déploiement


7 Décompressez le système de fichiers RAM initial précédemment copié à l'aide
de la commande:
zcat ../initrd | cpio -i

8 Modifiez le fichier run_all.sh.

9 Recherchez la ligne suivante, supprimez-la, ainsi que le reste du fichier:


[ "$debug" ] && echo preping 21-nfs.sh

10 Ajoutez les lignes suivantes à la fin des fichiers run_all.sh:


[ "$debug" ] && echo preping 92-install.sh
[ "$debug" ] && echo running 92-install.sh
source boot/92-install.sh
[ "$modules" ] && load_modules

11 Créez un nouveau script boot/92-install.sh avec le contenu suivant:


#!/bin/bash
if [ "$(get_param rawimage)" ]; then
rawimage=$(get_param rawimage)
if [ "$(get_param rawdevice)" ]; then
rawdevice=$(get_param rawdevice)
echo "wget -O ${rawdevice} ${rawimage}"
wget -O ${rawdevice} ${rawimage}
sync
sleep 5
echo "DONE"
fi
fi
# /bin/bash
/bin/poweroff -f

12 Si vous souhaitez avoir un shell de débogage avant l'arrêt de l'ordinateur,


supprimez le signe de commentaire devant /bin/bash.

13 Exécutez ce script à l'aide de la commande chmod 755


boot/92-install.sh.

14 Créez un nouveau système de fichiers RAM initial à l'aide des commandes:


mkdir -p /srv/tftpboot
find . | cpio --quiet -H newc -o | gzip -9 -n > \
/srv/tftpboot/initrd.boot

Déploiement automatique des images de préchargement 365


15 Copiez le kernel dans ce répertoire:
cp ../vmlinuz /srv/tftpboot/linux.boot

Le système de fichiers RAM initial est maintenant prêt à traiter deux nouveaux
paramètres de ligne de commande de kernel. Le paramètre rawimage=<URL> permet
d'identifier l'emplacement de l'image de préchargement. Toute URL comprise par wget
peut être utilisée. Le paramètre rawdevice=<device> permet d'identifier le
périphérique de bloc du disque dur sur la machine cible.

22.2.4 Configuration du serveur de


démarrage
La configuration du serveur de démarrage est abordée en détails dans différents chapitres.
Voir Section 22.2.1, « Configuration d'un serveur de démarrage et d'installation »
(p. 362). Cette section comporte une liste des étapes nécessaires pour configurer le
système.

• Configurez un serveur DHCP. Le sous-réseau dans lequel les machines sont


installées requiert les lignes supplémentaires suivantes:
filename "pxelinux.0";
next-server 192.168.1.115;

Dans cet exemple, 192.168.1.115 correspond à l'adresse IP du serveur PXE


pxe.example.com.

• Configurez un serveur PXE en suivant les instructions de la Section 14.3.3,


« Utilisation du démarrage PXE » (p. 261). Lors de la modification de /srv/
tftpboot/pxelinux.cfg/default, ajoutez les entrées suivantes:
default bootinstall
label bootinstall
kernel linux.boot
append initrd=initrd.boot \
rawimage=ftp://192.168.1.115/preload/preloadimage.raw rawdevice=/dev/sda

• Configurez un serveur FTP et copiez votre image de préchargement dans /srv/


ftp/preload/preloadimage.raw.

366 Guide de déploiement


Testez votre configuration en démarrant le système cible avec le démarrage réseau PXE.
Celui-ci copiera·automatiquement l'image de préchargement préparée sur·le disque dur
et éteindra la machine lorsqu'elle sera prête.

Déploiement automatique des images de préchargement 367

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