Ville Et Sociétés en Europe Au XIXe Siècle

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 4

Ville et sociétés en Europe au XIXe siècle

L’exposition univ de Paris en 1900, qui fête la fée électricité et dont le thème est le bilan d’un
siècle, célèbre Paris, ville Lumière. Les palais d’expo sont construits comme le grd et pt palais, des gares
sont inaugurés (de Lyon ou d’Orsay) et plus de 50 millions de visiteurs, elle démontre la grandeur de
la ville et de la société industrielle et urbaine. C’est à cette occasion qu’on inaugure une première ligne
de métro et grds ponts d’acier (alma). Le fait urbain est une grande nouveauté du XIXe s et cela depuis
des siècles. En effet, il faut remonter jusqu’au grd défrichement créateur d’espaces de communauté
villageoises, pr voir augmenter le nombre des villes et la pop urbaine. Or cette R urbaine, du XIXe s, est
totalement en // avec la RI euro, on peut donc dire que ville et société urbaine s’est parlé d’une
croissance d’une civilisation nouvelle, industrielle et urbaine. On pourra voir l’énorme poussée urbaine
puis les villes meltingpots sociaux, et enfin repenser la ville.

I. Enorme poussée urbaine au XIXes


A. Croissance urbaine

Ce qui est caractéristique de ce siècle est que des villages deviennent de véritable ville et de pts villes
deviennent d’immense agglomération. Alors que de grds villes deviennent de véritables métropoles.
Ms se méfier de la def de ville car avec les progrès de la demo hist on tend à donner une def précise
de la ville, par ex : en Fr, est ville tt pop agglomérée de 2000 hab au moins. Ex : Merthyr Tydfill au pays
de Galles, pt village qui vivote jusqu’au XIXes puis brusquement atteint les 80 mille hab, de fait, si en
1801, 23 villes seulement atteignent les 100 mille hab, elles sont 42 au milieu du 19emes et 135 en
1900. Et si en 1800, 2 villes seulement font figure de monstre (Londres et Paris avec plus de 500 000)
en 1900, il y en a 19, cela est dû à une pop urbaine en constante croissance.

B. Une constante croissance de la pop urbaine

En 1801, la pop urbaine est de 2% de la pop totale euro, en 1913, c’est 15% de la pop totale. Il y a donc
une rupture avec une perspective multiséculaire qui voyait stagner les villes et la pop urbaine, ceci est
dû :

- A l’exode rural

- Le dev des transports locaux puis inter-régionaux

- Ms aussi à la très forte croissance demo de l’Europe au XIXe

- Une Révolution techn liée à la RI qui fait que le textile, l’acier et le charbon qui sont des
industries à fortes concentrations de pop sont aussi les bases de la RI, ce sont des industries
dites « peuplantes ». La croissance phénoménale du village en ville de Tydfill est liée à la
présence de fer et de rouille d’où la création de forge très importantes à Cyfarthfa. Et le 21 fev
1804, c’ets là que circule entre Merthyr Tydfill et Cyfarthfa, que circule la première locomotive
à vapeur. Le plus grd nombre de ville ds une typologie urbaine du XIXes, sont les villes
industrielles qui connaissent une forte croissance à côté de ville admni et de ville touristique.
C. L’extension des villes

Emil Verhaeren en 1895, publie son recueil les villes tentaculaires ds lequel il déplore les villes qui
croissent comme des pieuvres et envahissent le milieu rural, de fait, les villes sont au début du siècle
à la limite de leur expansion indust, ms très vite ds le courant du siècle, elles vont se dilater à l’ext de
ces limites : destruction des remparts, et se répandent en englobant des villages proches dès le milieu
du siècle. C’est le cas en 1867, du Ring à vienne construit sur les anciens remparts et où sont localisés
aux nouvelles infrastructures correspondant au fonctions nouvelles, mm pr les remblas à Barcelone en
1860, en 1859, à envers, Copenhague, Cologne = deviennent des villes ouvertes. Sauf Paris puisque
Paris est en contrecourant des autres car en 1840, Adolphe Thiers construit des murailles, un rempart
« rend paris murmurant », des murailles très larges or le terrain vient vite à manquer, les prix des
terrains et bâtiments augmentent ce qui créait une énorme spéculation décrite par Zola ds La Curée
d’où une spécialisation et une différenciation sociale des quartiers.

II. Des villes meltingpots sociaux


A. Aristocrates et grd bourgeois

Ils font parti de la catégorie sociale la plus élevée et ont à cœur d’avoir des hôtels particuliers, notta
autour des nouveaux parcs urbains => par ex à Paris, ds le parc Monceau. Ces hab sont caractérisée
par une aération importante, belle architecture = tt ce qui est du tape-à-l’œil.

B. Classes moyennes

La verticalité domine, en effet, le fait que l’on manque de place ds les centre villes, va faire que l’on va
bâtier des immeubles de rapport, vont substituer une architecture horizontale à une architecture
verticale, tel les immeubles du Paris d’Haussmann qui sont des immeubles conçus ms avec une
hiérarchisation sociale verticale, en effet els ascenseurs n’existent pas encore, plus on s’élève ds
l’immeuble, moins on est riches jusqu’aux chambres de bonne qui servent à la domestication des
appartements ou à des perso moins fortunées. Zola ds Pot-Bouille, illustre parfaitement cette
distanciation sociale verticale.

C. La misère ouvrière

Les pauvres se logent là où ils peuvent et ds quoi ils peuvent, le problème est que les centres villes
devinent hors de prix et que l’on a tendance à reléguer les ouv aux périphéries urbaines. Donc on
aboutit à des villes qui avec les travaux d’urbanisation des centres, deviennent de moins en moins
accessibles aux plus pauvres, relégués ds les faubourgs qui constituent de véritables banlieues ouv qui
sont autant de lieux dangereux. Toutefois, ds certaines villes, els propriétaires n’hésitent pas à louer
n’importe quoi à ces misérables, ce qui a fait dire à Victor Hugo « Caves de Lille on meurt sous vos
voutes de pierre », les poprio louent des caves insalubres, sans chauffages ni rien, qui louent pourtant
à des prix pas modiques à des miséreux.
III. Repenser la ville
A. A la recherche d’une nouvelle architecture urbaine

En effet, au XIXe, apparaissent tt une série de penseurs, architectes ou pas qui réfléchissent sur la ville
idéale, qui donneront naissance au siècle suivant à de grds penseurs et architectes comme Le Corbusier
ou Oskar Niemeyer (architecte de Brazzilia), la ville est complètement à repenser ms très souvent, c’est
la porte ouverte aux plus grandes spéculations, comme Zola l’exprime ds La Curé. Toutefois ds ces
villes à repenser, on fait très attention à avoir une régularité urbaine ds l’architecture et ds les services
proposés : ds l’architecture avce un alignement des façades en hauteur comme en largeur, la création
de trottoir, et de rues suffisamment larges alors la pensée politique n’est pas loin car les rues sont
suffisante larges pr éviter les barricades ms aussi pr faire mieux passer les canons. Ms aussi soucis
d’hygiène pr avoir des espaces mieux aérés, on s’occupe donc de la voirie, des inductions d’eau, des
égouts, et de l’enlèvement des ordures ménagères. Tt cela à un coût, c’est l’augmentation et la
création d’impôts locaux. De fait, cela éloigne encore plus les plus pauvres des centres villes, qui vont
reproduire aux abords des villes les anciens taudis des centres : les slums en Angl, les Backen en All. Il
faut attendre le début du XXe, pr voir apparaitre une législation sur l’habitat ouv avec en Fr dès 1914,
des habitations familiales (ancêtres des habitations à loyer modéré), de fait ds les centres, on fait
attention aux conforts des pops puisque désormais les plus pauvres en sont exclus, et on passe de
l’attention de gaz à tt les étages, ds l’entrée des immeubles, à l’invention de l’électricité à tt les étages.
Ms aussi, ce qui avait été un grd drame sous l’ancien R, à l’alimentation des pops, les grds villes se
dotent de véritables halles, que Zola décrit ds Le ventre de Paris où il décrit les grds halles du châtelet
imaginés par l’architecte Baltard.

B. Les tares de la civilisation urbaine

On ne peut empêcher la création de taudis ce qui donne l’impression à la pop urbaine d’être encerclée
par des pops dangereuses, « barbares qui campent aux abords de nos villes », créer autour des villes
une insécurité puisqu’en Fr, en 1880, on estime que 22 hab sur 100 mille Hab se retrouvent en
correctionnelle ds les villes alors qu’ils ne sont que la moitié ds les campagnes. De fait, ces barbares
qui campent aux ports de nos villes, sont marqué par des fléaux, il y a encore de grds épidémies de
choléra (1832 1836, raconté par E.Sue ds Les mystères de Paris). Ces pops malheureuses acculées ds
des faubourgs qui le ne sont pas moins, sont la porte ouverte à surmortalité, abandon d’enfants, au
suicide et à la prostitution.

C. Fuir la ville

En effet on constate au début du XXes, de nouveaux déplacements ds des villes spécifiques liés aux
loisir ou à la santé = invention du tourisme à grd échelle (club fr aleppins crée en 1874 et que Eugène
Labiche publique en 1860, Le voyage de M.Perrichon = la ville de chamonix accueille 25 mille touristes
en 1900. De mm, la ville de Vichy, 7 mille curistes en 1852 et 60 mille en 1890. Au début du XXes, un
mouv à la fois utopiste et réel, celui du dev des cités jardins ou la campagne à la ville, en effet ds
certaines grds métropoles, de véritables quartiers naissent comme Bougival à Prais, ou Levallois Peret,
constitué d’un pt pavillonnaire avec jardin, destiné aux classes moyennes qui veulent fuir la ville, ou à
Londres, le quartier de Camden Heath.
CCL : le fait majeur du XIXe en relation avec RI et R agricole entraîne l’existence d’un autre fait majeur,
celui du fait urbain, il touche tt la société en générale, qui se définit désormais comme industriel et
urbaine ms reste au XXes, à inventer la ville où on cohabite certes ms où surtout on coexiste, se côtoie
et se rencontre vrmt.

Vous aimerez peut-être aussi