6ème - Réseau Trophique
6ème - Réseau Trophique
6ème - Réseau Trophique
Animation
Comportements éco-citoyens
Durée : 2 heures
Lieu : en classe
Mots-clés :
Faune et flore aquatiques, insectes, crustacés, vers, mollusques, réseaux
trophiques, chaînes alimentaires, prédation, décomposeurs, producteurs
(primaires, secondaires, tertiaires…), sels minéraux, éléments organiques
pollution et dégradation des milieux aquatiques, espèces introduites, gestes
éco-citoyens, développement durable.
Objectifs pédagogiques :
Classeur pédagogique
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2 Cerner la responsabilité de l’Homme dans la dégradation de l’eau et des milieux
aquatiques à travers la pollution du milieu (impact sur le réseau trophique) et
l’introduction d’espèces envahissantes (programme de sciences de la vie et de la
terre).
Les élèves sont amenés à s’interroger sur l’influence de l’Homme sur les cours d’eau
par rapport à l’aménagement du territoire, ses besoins alimentaires ou industriels.
Deux planches photographiques permettent d’identifier les différentes origines de
pollutions humaines :
- rejets industriels, pollutions diffuses agricoles, infrastructures routières, stations
d’épuration obsolètes…
- dégradation des milieux aquatiques : aménagements en minéraux des berges,
rectification du lit, introduction d’espèces exotiques…
3 Sensibiliser à l’adoption d’un comportement et de gestes éco-citoyens
(développement durable) vis-à-vis de la ressource en eau et des milieux
aquatiques (spécificité apportée par le garde-rivière).
Les élèves ont pu entrevoir l’impact des activités humaines sur les cours d’eau. Le
garde-rivière anime une discussion sur les possibilités individuelles d’actions envers
la protection des milieux aquatiques et plus largement de la ressource en eau.
Matériel nécessaire :
• Préparation de l’animation
Filet surber
2 bidons de prélèvement d’eau
Bacs en plastique
Pinces fines
Bottes
Gants
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• Matériels établissements scolaires
Loupe à main d’observation
Rétroprojecteur
Réfrigérateur
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Identification d’un animal aquatique à l’aide d’une clé scientifique
simplifiée :
A l’issue de la phase d’observation et de représentation (dessin scientifique), les
élèves sont amenés à identifier les animaux aquatiques à l’aide d’une clé
d’identification simplifiée.
Cette clé est distribuée à chaque élève. Après avoir expliqué son principe et son
fonctionnement, chaque élève exploite la clé jusqu’à l’identification de l’animal
observé.
A l’issue de l’identification, l’animateur vérifie rapidement le résultat de la démarche
de chaque élève et la réoriente (voire valide étape par étape) jusqu’à ce que l’élève
ait déterminé l’espèce considérée.
Chaque élève reporte ensuite le nom vernaculaire de l’animal sur la feuille du dessin
scientifique ainsi que le nom de la station, le nom du cours d’eau, la date de
prélèvement, le nombre de pattes et le groupe taxonomique.
Le garde-rivière donne aux élèves les informations sur le régime alimentaire des
espèces étudiées. Le garde-rivière, en interrogeant les élèves, cherche à identifier
les autres êtres vivants des cours d’eau. La liste est complétée avec les êtres vivants
suivants :
- végétaux aquatiques (besoins nutritifs non précisés),
- le phytoplancton (végétaux microscopiques ; besoins nutritifs non précisés),
- le zooplancton se nourrit de phytoplancton,
- les poissons se nourrissent de zooplancton, de petits êtres vivants aquatiques,
et /ou de végétaux,
- certains oiseaux d’eau se nourrissent de poissons.
- végétaux aquatiques,
- phytoplancton,
- zooplancton,
- poisson « fourrage » (ex : le vairon, le gardon, l’ablette…) ,
- poisson carnassier (ex : la truite fario, le brochet),
- oiseaux piscivores (ex : le martin-pêcheur, le héron cendré, la sterne…).
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Chaque dessins est fixé sur une étiquette autocollante repositionnable. L’animateur
fournit également à chaque groupe un panneau (format A2) sur lequel est
schématisée une coupe transversale d’un ruisseau. Un pêcheur en action est
également représenté sur la berge du cours d’eau.
Les élèves positionnent les dessins sur le panneau puis reconstituent la chaîne
alimentaire en reliant les différentes espèces par des flèches autocollantes
repositionnables. L’animateur propose aux élèves de formuler une phrase du type
« … est mangé par… » afin de relier correctement les différentes espèces dans le
sens de la circulation de la matière.
L’animateur vérifie les chaînes alimentaires construites par les différents groupes.
Pour terminer (si les élèves ne l’ont pas déjà fait), l’animateur fait relier aux élèves la
truite fario au pêcheur représenté sur la berge (dit « grand prédateur » ou « super
prédateur »).
Les élèves peuvent ainsi apprécier l’interdépendance alimentaire des êtres vivants
aquatiques.
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1 ou 2 élèves doivent placer les étiquettes repositionnables des êtres vivants (utilisés
dans la construction des chaînes alimentaires) au niveau trophique qui leur
correspond :
- producteurs primaires, secondaires, tertiaires…
- décomposeurs (de la matière organique : cadavres, débris végétaux,
excréments…, en sels minéraux).
Le garde-rivière interroge ensuite les élèves sur les besoins nutritifs des végétaux
(base de la pyramide) : les sels minéraux. Le garde-rivière positionne une étiquette
« Sels minéraux » sur la zone grise de la pyramide et la relie avec une flèche aux
producteurs.
Le garde-rivière interroge ensuite les élèves sur le devenir des cadavres d’animaux,
les débris végétaux (feuilles, plantes mortes, branches…) et les excréments. Les
élèves doivent associer leur décomposition au rôle des décomposeurs.
Le garde-rivière explique alors que la matière organique morte est « digérée » par les
décomposeurs en positionnant les flèches en les reliant aux différents niveaux
trophiques (P, C1, C2, C3). Pour terminer, l’animateur précise aux élèves que les
décomposeurs transforment la matière organique « morte » en sels minéraux. Une
flèche nommée « recyclage de la matière » est alors positionnée sur le panneau.
Les élèves entrevoient ainsi la production de matières par les êtres vivants et le cycle
de la matière (recyclage de la matière).
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L’animateur peut faire le parallèle avec l’activité des décomposeurs du sol dans le
compost du jardin et tout simplement dans le sol.
Synthèse pédagogique :
des êtres vivants des cours d’eau. Les cadavres d’animaux et débris végétaux
Impacts :
- dégradation de la qualité de l’eau des rivières et des nappes
souterraines,
- disparition des espèces sensibles à la qualité de l’eau,
- mortalité importante de faune en cas de pollutions,
- accumulation des pesticides dans les chaînes alimentaires.
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● Planche 2 : photographies de dégradation des milieux aquatiques (aménagements
de berges minérales, rectification du lit, introduction d’espèces exotiques…).
Impacts :
- appauvrissement de la qualité « d’accueil » du milieu pour les êtres
vivants (faune / flore),
- déséquilibre des chaînes alimentaires par les espèces introduites (ex :
écrevisses exotiques, Tortue de Floride, plantes envahissantes telles
que la Jussie, la Renouée du Japon…
Synthèse pédagogique :
Les élèves ont pu entrevoir l’impact des activités humaines sur les milieux
aquatiques (dégradation physique des cours d’eau, dégradation de la qualité des
eaux continentales…).
L’animation se termine par une réflexion collective sur les attitudes responsables vis
à vis des zones humides, des usages domestiques de l’eau,...La notion de
développement durable est utilisée.
Les points suivants doivent sortir de la discussion :
- Arrêter le gaspillage de l’eau potable en adoptant individuellement des
comportements éco-citoyens vis-à-vis des ressources naturelles en eau
(illustrations par des exemples)…
- Limiter au maximum l’utilisation de produits toxiques pour l’environnement,
- Ne pas introduire d’espèces exotiques dans la nature,
- Privilégier les produits alimentaires et d’entretiens ménagers biologiques.
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Synthèse pédagogique :
dans la nature,
√ Il faut respecter les animaux et les végétaux qui vivent dans la nature,
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