Firstborn Factor Israelite Return

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PREMIER-NÉ FACTEUR
DANS LE
PLAN DE RACHAT
PAR
EPHRAIM & RIMONA FRANK

Facteur premier-né
Dans Le plan de rédemption
Copyright © 2010 par Ephraim et Rimona Frank
Imprimé à Jérusalem, Israël. Deuxième édition.
ISBN : 978-965-555-516-5
Ephraim et Rimona Frank (shevet achim)

ISRAËL
[email protected]
www.israelitereturn.com
Autres livres d'Ephraïm Frank:

Retour au pays
Psaumes de prière
PREMIER-NÉ FACTEUR
DANS LE PLAN DE RACHAT
Avis de non-responsabilitéÿ: ce livre suppose la véracité absolue des Écritures,
prendre leur contenu au pied de la lettre sans utiliser le soi-disant supérieur
méthodes de critique ou d'évaluation. En fait, nous n'avons eu recours à aucune
matériel biblique supplémentaire. Nous avons plutôt tenté d'aligner les Écritures
et ainsi laisser "l'Écriture interpréter l'Écriture" à la fois de l'hébreu, comme
ainsi que les traductions anglaises (NKJV/BibleWorks à moins que
spécifié autrement).
Voici les termes hébreux utilisés à la place de leur anglais
traductionsÿ:
Élohim - Dieu
El Shaddai - Dieu Tout-Puissant
YHVH – le SEIGNEUR
Yeshoua - Jésus
Messie - Christ
Tanach - Ancien Testament
Torah - Loi
BCE (Avant l'ère commune) - BC (Avant Christ)

"Ainsi parle l'Éternel [YHVH]:

'Israël est mon fils, mon premier-né.'"
(Exode 4:22)
"Consacrez-Moi tous les premiers-nés, tout ce

qui ouvre le sein parmi les enfants d'Israël... c'est
Mien."
(Exode 13:2)
"Comme il est écrit dans la loi/Torah de l'Éternel

[YHVH], 'Tout mâle qui ouvre l'utérus sera appelé
saint à l'Éternel [YHVH].'"
(Luc 2:23)
TABLE DES MATIÈRES
PRÉFACE viii
AVANT-PROPOS ix
DÉCOUVRIR LES CONCEPTS FONDAMENTAUX
Chapitre 1 Retour à la bergerie 1
Chapitre 2 A la recherche du premier royaume de YHVH 5
chapitre 3 La brebis perdue de la maison d'Israël 8
Chapitre 4 Un royaume éternel 11
Chapitre 5 Dominion - Règle 14
DYNAMIQUE SPIRITUELLE DANS LE RÉCIT DE LA CRÉATION
Chapitre 6 Au commencement 16
Chapitre 7 Les deuxième et troisième jours 19
Chapitre 8 Les quatrième, cinquième et sixième jours 22
Chapitre 9 Le principe de la semence 25
ÉTABLIR L'ORDRE DANS L'HUMANITÉ
Chapitre 10 Chacun dans son propre ordre 28
Chapitre 11 Prémices 30
Chapitre 12 Généalogie du premier-né 33
Chapitre 13 Un autre royaume 36
LES PATRIARCHES - PREMIERS-NÉS RÉDEMPTEURS
ABRAHAM - APPEL ET ACCOMPLISSEMENT
Chapitre 14 Abram 39
Chapitre 15 Tester un Rédempteur 42
Chapitre 16 L'alliance 46
Chapitre 17 Épouse et concubine 50
Chapitre 18 Le sceau de l'alliance 52
Chapitre 19 Le fils de la promesse 55
Chapitre 20 Positionnement du premier-né 58
Chapitre 21 Le test ultime de l'obéissance 61
ISAAC ET SES FILS
Chapitre 22 Trouver une épouse 63
Chapitre 23 Les jumeaux 65
Chapitre 24 Isaac accorde des bénédictions 69
LES LEÇONS DE JACOB
Chapitre 25 Coup de foudre 72
Chapitre 26 Rouler et négocier 74
Chapitre 27 Jacob rentre chez lui 77
Chapitre 28 Le match de lutte 80
Chapitre 29 De Sichem à Béthel 83
LES FILS DE JACOB SONT POSITIONNÉS
Chapitre 30 Benjamin - Fils de la main droite 87
Chapitre 31 Querelles de famille 90
Chapitre 32 La leçon de Juda 93
Chapitre 33 La préparation de Joseph 97
Chapitre 34 Un rêve devenu réalité 100
Chapitre 35 Un changement de direction 104
MODÈLES POUR LA RÉALISATION ULTÉRIEURE
Chapitre 36 Rencontre mémorable 106
Chapitre 37 Joseph révèle son identité 109
Chapitre 38 Jacob l'Avocat 112
Chapitre 39 Jacob donne les bénédictions du droit de naissance 115
Chapitre 40 L'enterrement du patriarche 119

DE L'EGYPTE A TRAVERS LE DESERT JUSQU'A LA PROMESSE
TERRAIN
Chapitre 41 Un libérateur selon l'ordre de Lévi 122
Chapitre 42 Préparatifs de guerre 127
Chapitre 43 Doute, incrédulité, rébellion 131
Chapitre 44 Ennemis de la nation 136
Chapitre 45 La solution de YHVH à la désobéissance 138
LA MONTÉE, LA CHUTE ET LA RESTAURATION D'ISRAËL
Chapitre 46 Israël rejette YHVH comme roi 140
Chapitre 47 Deux camps en conflit 144
Chapitre 48 Le péché de Jéroboam 150
Chapitre 49 Jugement et prophétie 153
YHVH RÉSOUT LE PROBLÈME CARDIAQUE
Chapitre 50 Le cœur du problème 157
Chapitre 51 Préparation pour une autre alliance 160
Chapitre 52 Un parent rédempteur 163
Chapitre 53 La prêtrise restaurée au premier-né 166
Chapitre 54 Yeshoua et l'autorité du Royaume 170
Chapitre 55 Les prévenus, les appelés et les élus de YHVH 173
Chapitre 56 Yeshoua glorifié 177
Chapitre 57 Restaurer le royaume intérieur 181
Chapitre 58 L'avenir en un coup d'œil 186
EN CONCLUSION 190
ATTENTION 191
PRÉFACE
Si le contenu et l'essence de la Parole de Dieu/Elohim devaient être condensés ou distillés
en un seul terme, « rédemption » serait un choix probable. Après avoir examiné et sondé
ce concept profond, on découvre qu'il est alimenté par le premier facteur fruit-premier-né.
Cependant, la rédemption n'est pas seulement une idée ou une théorie ; il se manifeste à travers les êtres humains
- des individus, des familles et des nations, dans leurs vies et leurs histoires. Le livre que tu es
sur le point de lire suit les histoires bibliques familières mais fondamentales et déterminantes, mettant en lumière
détails qui travaillent ensemble pour former progressivement des modèles rédempteurs et judiciaires éternels
qui sont aussi valables aujourd'hui qu'elles l'ont toujours été.
Le Souverain de l'univers, le Créateur du monde, le Créateur du ciel et de la terre,
s’appelle « le Dieu/ Elohim d’Abraham, le Dieu/ Elohim d’Isaac et le Dieu/ Elohim de
Jacob » (Exode 3ÿ:ÿ6). Comment se fait-il qu'un Dieu universel, la source et l'initiateur de tout,
semble se condenser en limitant son attachement à l'identité de ces trois hommes
et leur progéniture, qui dans les termes d'aujourd'hui est un peuple insignifiant et apparemment minuscule
groupe, et à une terre tout aussi minuscule et relativement sans importance d'un point de vue mondain.
perspective? Le fait que le Tout-Puissant soit ainsi affilié exige une analyse approfondie
enquête sur Sa Parole.
Le Tout-Puissant a également déterminé que la rédemption ne peut être réalisée avant l'apparition
de ceux qui sont appelés, "les fils de Dieu/ Elohim" pour qui "toute la création
gémissements » (Romains 8:19, 22) et « les sauveurs [qui] monteront sur la montagne de Sion » (Abdias
1:21 traduction littérale). Qui sont-ils et pourquoi les a-t-il choisis ?
Tels sont les principaux sujets abordés dans ce livre.
viii
AVANT-PROPOS
Le plan de rédemption de Dieu est un sujet très vaste, couvrant de nombreux aspects du monde terrestre
au céleste. Ce livre n'est en aucun cas une tentative d'épuiser ce vaste thème.
Nous nous concentrerons plutôt sur l'un des principaux composants de la rédemption - le premier fruit
facteur premier-né. Nous suivrons ce fil cramoisi alors qu'il serpente à travers le
Écritures, décrivant l'histoire du plan rédempteur de Dieu avec ses statuts, ses lois,
ordonnances, promesses et alliances qu'il a faites avec son peuple élu, ceux qui sont
Sa possession - le "premier-né". Leur rôle dans son plan, dans l'établissement de son royaume sur
la terre telle qu'elle est au ciel, est d'une importance primordiale. En effet, il est écrit qu'Abraham
et sa progéniture choisie héritera du monde (réf. Romains 4:13).
"Dieu/ Elohim a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique…" (Jean 3:16), est
un verset biblique préféré de tous les temps. Les Écritures nous informent également que ce monde a été sous
la domination spirituelle d'un autre royaume et gouverné par son prince - Satan. Cependant,
selon la citation ci-dessus, le Créateur Tout-Puissant aime tellement ce domaine terrestre
qu'Il a envoyé Son Fils pour le racheter, non sans impliquer un peuple qu'Il a
déjà choisi et qu'il identifie comme « premier-né » ou « prémices ».
Pourtant, pour assumer le rôle qui lui est destiné de premier-né, il y a des qualifications qui doivent être
rencontré. Nous examinerons ces conditions préalables, ainsi que les devoirs donnés par Dieu assignés
au premier-né. Dès le début, lorsque la population mondiale était composée de
seulement deux individus, l'humanité a été désignée deux positions principales - celle de la royauté et
prêtrise. Même si la «ÿchuteÿ» de l'homme a entraîné la séparation d'avec le Créateur,
Les principes de son royaume sont toujours valables et opérationnels et n'ont jamais été supprimés.
Ces principes, ainsi que les statuts, lois et ordonnances de la Torah qui les accompagnent
(communément appelée la «ÿloiÿ»), caractérisent la Parole de YHVH/le SEIGNEUR, et ont laissé
leur marque sur "His-story".
ix
Nous retracerons le facteur premier-né, ainsi que les schémas rédempteurs et les amers
conflits qui ont surgi au sujet du droit d'aînesse et de l'héritage, depuis l'époque de Caïn
et Abel jusqu'à notre époque. Une grande partie du livre est consacrée à la vie des
les ancêtres, car ils forment un microcosme de ce qui est le macrocosme d'aujourd'hui. C'est dans le
cours de leur vie que ces schémas rédempteurs se développent et se manifestent,
plus tard pour être appliqué à la nation d'Israël dans son ensemble. Les fonctions royales et sacerdotales
qui forment ensemble l'office des premiers-nés furent très vite séparés les uns des autres
autre, comme le droit d'aînesse a été divisé. Cet événement a eu son effet sur l'histoire de la nation,
la formation de la maison royale, la scission en deux royaumes, et enfin, les exils des
peuple d'Israël.
L'histoire de la rédemption culmine avec la venue du premier-né Kinsman Redeemer,
qui incarnait et accomplissait parfaitement tous les principes du royaume de YHVH. Ainsi fut-il
donné l'autorité de transmettre sa vie de résurrection dans le cœur de ceux qui sont connus d'avance,
appelé et choisi par Son Père - YHVH, permettant la restauration de l' aspect spirituel
du royaume. Le processus d'accélération de la rédemption conduit finalement aux royaumes de
ce monde devenant le royaume de Dieu/Elohim et Son Messie (réf. Apocalypse
11h15ÿ; Abdias 1:21).
Des termes tels que royaume d'Elohim, rédemption, alliances, premier-né, prémices,
la royauté et le sacerdoce peuvent sembler à l'esprit moderne anciens, dépassés et ésotériques.
Pourtant, pour ceux d'entre nous qui attendent son apparition et la pleine restauration de
Royaume de YHVH, toutes ces idées devraient être de plus en plus présentes…
Car, qu'on y croie ou non, ils ont toujours existé et sont aujourd'hui
plus proche que jamais d'être réalisé, car notre Père rétablit toutes les choses à propos desquelles Il avait
parlé par la bouche « de tous ses saints prophètes depuis le commencement du monde » (Actes 3ÿ:21).
X
Chapitre 1
Retour à la bergerie
En tant que bébé d'après-guerre grandissant aux États-Unis à la fin des années 1940 et 1950, j'ai
(Éphraïm) baignait dans une culture de liberté et de tolérance religieuse qui
était parfois appelé «le rêve américain». Les membres de ma famille étaient purs et durs
luthériens et, par conséquent, j'ai fait la connaissance d'un Seigneur et Sauveur dont le premier
nom que je connaissais était «ÿJésusÿ» et dont le nom de famille était «ÿChristÿ». Mes parents priaient avant
chaque repas que Jésus viendrait et serait notre invité. Ne pas voir une plaque supplémentaire sur le
table, j'ai supposé que parce qu'il ne s'était jamais présenté, ils avaient cessé de mettre une place pour
lui. Tous les dimanches avant d'aller à l'église, j'enfilais la chemise blanche amidonnée attendue
et noeud papillon. Les mois d'hiver ont produit encore plus de souffrance car on m'a fait porter
sous-vêtements en laine épineux et qui démange. J'ai interprété que tout cet inconfort devait être
subi 'pour l'amour du Christ.'
Après avoir obtenu mon diplôme d'études secondaires, j'ai fréquenté un collège luthérien où des cours bibliques
ont été placés au bas de ma liste de priorités. Puis en 1966, avec un baccalauréat en biologie
derrière moi, je me suis enrôlé dans l'armée américaine. Heureusement, ma période de service n'incluait pas
Vietnam et par ce que j'ai ressenti comme un coup de chance, j'ai été en poste en Californie. C'était
là que j'ai commencé à m'intéresser aux philosophies orientales populaires telles que
La Méditation Transcendantale (MT), le Yoga et la Grande Fraternité Blanche («ÿBlancheÿ»
indiquant la pureté spirituelle et non la suprématie raciale). J'avais faim de justice et
la vertu, des valeurs que je n'avais pas vues à l'église. Pourtant, ma vie pendant cette période était
déroutante, du moins en partie à cause de la surconsommation de boissons alcoolisées que je
pratiqué pendant mon temps libre.
Même dans cet état sombre, cependant, un scintillement de lumière a commencé à filtrer dans ma confusion.
dérange. Pour une raison indéfinissable, j'étais « bricolé » par le Dieu de la Bible.
En peu de temps, je suis devenu un croyant rempli de l'Esprit, qualifié à l'époque de « charismatique ».
Les Écritures sont devenues vivantes et pendant que je lisais ma Bible, elles étaient du lait pour une âme assoiffée - "Comme
nouveau-nés, désirez le lait pur de la parole, afin que vous grandissiez ainsi »
-1-
(1 Pierre 2:2).
Une chanson que nous chantions et que je grattais sur ma guitare à presque toutes les réunions était : « Seek Ye
D'abord le royaume de Dieu et sa justice » (Matthieu 6:33 KJV). Bien que
significative à l'époque, sa signification réelle était aussi éloignée de moi que les études universitaires
sont des jeux de la maternelle. Il faudrait des années avant que l'Esprit du Dieu Vivant
commencerait à ouvrir mon esprit, par une compréhension révélatrice, à ce que ces premiers
apôtres enseignés à partir de la Torah (Loi) de Moïse, des Écrits et des Prophètes (réf. Actes
28:23) concernant le royaume des cieux.
En 1976, ma nouvelle vie dans le Messie s'est encore transformée lorsque j'ai fait une tournée en Israël.
Un sentiment des plus irrésistibles de rentrer à la maison m'a accueilli lorsque j'ai baissé les yeux sur le
rivage de cette terre depuis la fenêtre de l'avion 747. Le sens plus complet de ce
épisode devrait attendre, cependant, au portail de mes expériences de vie futures.
Un autre de ces événements « éclairants » m'a rencontré à la fin de 1982. Alors que je vivais avec mon nouveau
Mariée israélienne dans un kibboutz en Haute Galilée et étudiant l'hébreu, j'ai été frappée par un major
réalisation révélatrice. Le cours d'hébreu de trois mois était presque terminé et nous étions
étudier la portion hebdomadaire de la Torah (Parasha) un vendredi matin. La section que j'avais
été assigné à lire se trouve être Genèse 48:8-20. Comme je suis venu à la partie sur
Israël/Jacob prononçant une bénédiction sur la tête d'Éphraïm, déclarant que sa postérité
deviendrais m'lo ha-goyim – « plénitude des nations » (ou « Gentils »), j'étais soudain
arrêté dans mon élan alors que la révélation m'électrisait. Après les cours, je suis retourné dans ma chambre et
attrapé ma bible interlinéaire hébreu-grec de Green. Je l'ai ouvert au même texte et
relisez-le, cette fois en anglais. La question qui m'est venue à l'esprit au sujet de
« la plénitude des Gentils » était : « Est-ce la même plénitude des Gentils que Paul mentionne dans
Romains 11ÿ:25ÿ?ÿ»
La réponse a éclaté au plus profond de mon être comme une bombe : « Oui, bien sûr ! Où
pensez-vous qu'il l'a obtenu de? J'ai eu le souffle coupé et j'ai éclaté en sanglots lorsque le
réalité de la fidélité d'un Elohim qui respecte l'alliance a touché mon âme. j'avais maintenant le
-2-
réponse à la question de savoir pourquoi, étant issu d'une famille païenne, je me sentais si chez moi en Israël et
avait une parenté si étroite avec le peuple juif. L'apôtre Paul a écrit : « Car je ne
désirez, frères, que vous ignoriez ce mystère, de peur que vous ne soyez sages dans
votre propre opinion, que l'aveuglement en partie est arrivé à Israël jusqu'à la plénitude de la
Les Gentils sont entrés. Ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : « Le Libérateur
sortira de Sion, et il détournera l'impiété de Jacob…' » (Romains 11:25-
26). Sur ce, une série de questions ont commencé à se poser dans mon esprit. Pourquoi Yacob ?
Qu'est-ce que « tout Israël » a à voir avec la « plénitude des Gentils qui entrent » ? À venir
dans quoi?
Au cours des mois suivants de relecture du Tanach (Ancien Testament) et surtout du
Torah, j'ai commencé à réaliser qu'il y avait des références continues à deux personnes différentes
groupes en Israël, fréquemment appelés «ÿmaisonsÿ». Ésaïe 8:14 déclare : « Il sera comme un
sanctuaire, mais une pierre d'achoppement et un rocher d'offense à la fois [littéralement, deux] les
maisons d'Israël. La référence la plus évidente aux deux maisons ou "deux bâtons" se trouve
dans Ézéchiel 37:16 : « Quant à toi, fils de l'homme, prends pour toi un bâton/ arbre et écris dessus :
« Pour Juda et pour les enfants d'Israël, ses compagnons. Ensuite, prenez un autre bâton et
écrivez dessus : « Pour Joseph, le bois d'Éphraïm, et pour toute la maison d'Israël, son
compagnons.'"
Alors que je commençais à découvrir de nombreuses autres écritures qui parlaient de Juda et de Joseph/Ephraïm,
mon cœur s'est enflammé. Je suis devenu convaincu qu'une grande partie de la Parole de Dieu s'adressait
'deux familles', 'deux bâtons/arbres' et 'deux maisons' - la maison de Juda et la maison de
Israël. De plus, il y avait un destin distinct pour chacun d'eux. Vrais croyants
besoin d'entendre ce message! Cependant, ai-je eu une surprise à venir…
À l'été 1983, ma femme et moi avons quitté le kibboutz. Nous avons senti que nous devions répandre
cette étonnante nouvelle de leur identité et de leur destinée aux Israélites perdus qui devaient maintenant être
'trouvé' sous la forme des croyants de la nouvelle alliance. Ce sont ceux dont on parle
ont la même foi que leur père, Abraham (voir Romains 4ÿ:16 ; Galates 3ÿ:29).
-3-
Je ne savais pas combien peu seraient prêts à l'époque à entendre parler d'une idée aussi nouvelle,
ou de s'y intéresser. En tout cas, je suis allé de l'avant et j'ai poursuivi ce qui brûlait dans mon
os, rassemblant autant d'écritures que je pouvais trouver qui parlaient de ce concept. De
De septembre 1983 à mars 1984, alors que je vivais dans la nouvelle colonie de Ma'ale Adumim à l'est de
Jérusalem, j'ai travaillé sur cette entreprise.1 C'est à cette époque que le
Père a amené dans nos vies Angus et Batya Wootten, qui partageaient la même
l'interprétation des Écritures et l'enseignait depuis plusieurs années. Les rencontrer était
une réponse à la prière, car il semblait jusque-là que nous étions bien seuls avec cette idée.
Après plusieurs années de partage de ce que nous avons compris comme étant l'enseignement des "deux maisons", c'est-à-dire
la maison d'Israël/Ephraïm et la maison de Juda, je me tournai un jour vers le Père en
prière. Je ne voulais pas me concentrer uniquement sur cette révélation, mais je désirais plutôt chercher plus loin
compréhension du plan de rédemption de YHVH et du rôle qu'Israël, tout Israël, devait
jouer dedans.
1
Publié sur http://thussayseloheyisrael.blogspot.com/. Le livre, Firstborn Factor, est basé sur les textes
rassemblés dans ce manuscrit.
-4-
Chapitre 2
A la recherche du premier royaume de YHVH
Au petit matin de la lecture des Écritures en 1994, je suis devenu intrigué comme
jamais auparavant par Actes 28. Paul était assigné à résidence à Rome « pour l'espérance d'Israël »
(verset 20). Il convoqua les dirigeants juifs pour leur expliquer pourquoi il était venu
là. Ces dirigeants avaient entendu parler de cette secte du judaïsme qui « parlait contre
partout" (Actes 28:22). Par conséquent, après avoir écouté Paul, ils lui fixèrent une date pour
clarifier et expliquer sa position à beaucoup sur cette question. Quand le jour arriva, Paul
« rendit solennellement témoignage du royaume de Dieu [Elohim], les persuadant au sujet de Jésus
[Yeshoua] à la fois de la Loi [Torah] de Moïse et des Prophètes, du matin au
soir » (Actes 28:23).
En lisant le verset 23, quelque chose a bondi en moi avec un grand "QUOI, Paul était
enseignant le royaume d'Elohim à partir de la Torah et des Prophètes ? Je n'avais jamais entendu, dans
toutes mes années, l'Evangile du royaume présenté à partir de la Torah et des Prophètes !
"Où dans la Torah se trouve le royaume d'Elohim?" J'ai prié. Je me suis tourné vers mon Père céleste
et lui a demandé de me montrer. Je suis parti au travail ce matin-là dans un état d'absolu
perplexité. Comment était-il possible qu'après vingt ans d'être croyant et
chantant cette chanson, "Cherchez d'abord le royaume de Dieu", je pourrais encore être si ignorant de
quelque chose de si important ? J'avais lu plusieurs fois les paraboles de Jésus/Yeshoua concernant
le royaume d'Elohim, mais n'a pas réalisé que Yeshoua et Ses apôtres étaient en fait
l'enseignement sur le royaume de la Torah et des Prophètesÿ! Vraiment, je rentre dans les chaussures de
ceux qui ont des oreilles mais n'entendent pas, et des yeux mais ne voient pas !
Au cours des semaines suivantes, j'ai commencé à étudier les Écritures et j'ai noté tout ce qui parlait ou
fait référence au royaume d'Elohim. Un matin, je me suis réveillé avec une 'incitation du Saint-Esprit' à
relisez le premier chapitre des Actes. Le cadre pour cela était quarante jours après le retour de Yeshoua
résurrection et il était sur le mont des Oliviers avec ses disciples. Il venait de dépenser tout
ces jours-là, leur parlant du royaume d'Elohim. Puis, juste avant qu'il ne quitte ce
terre, les disciples lui ont posé une question très franche : « Veux-tu en ce moment restaurer la
-5-
royaume à Israël ? (Actes 1:6). Dans leur cœur, ils supposaient que c'était ce qu'Il était
tout le long, mais ils sont devenus terriblement déçus et découragés lorsque le
Les Romains L'ont crucifié. Tous leurs espoirs sont morts avec lui. Cependant, à leur grand étonnement
Il est ressuscité des morts trois jours après avoir été mis dans la tombe et a ravivé leur foi.
C'était la raison de la question : « Voulez-vous à ce moment restaurer le royaume à
Israël?"
Ce qui m'a frappé dans la question des disciples, c'est l'utilisation du terme «ÿrestaurerÿ». La très
l'emploi de ce verbe signifiait que le royaume avait été en Israël à un moment donné dans le passé,
mais où et quand ? Comment a-t-il été perçu ? À quoi cela ressemblait-il? Pourquoi Israël ?
La question de la « restauration » m'a beaucoup touché, car par le passé j'avais toujours
supposait que le royaume ne serait établi qu'au retour de Yeshoua. Plus je
étudié la réponse de Yeshoua à ses disciples, plus mes pensées originales sur la question
modifié. "Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les saisons que le Père a mis dans les siens
autorité. Mais vous recevrez une puissance lorsque le Saint-Esprit sera venu sur vous ; et tu
seront mes témoins à Jérusalem, et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'à la fin de
la terre » (Actes 1ÿ: 7-8). Ce qui semblait peser lourd dans la réponse de Yeshoua était sa
déclaration concernant les témoins. «ÿTémoins de quoiÿ?ÿ» J'ai insisté. Était-ce à la restauration
du royaume à Israël ? Si tel était le cas, alors j'aurais beaucoup plus de questions à poser et
devait prendre plus au sérieux l'exhortation de Yeshoua à "chercher d'abord le royaume d'Elohim
et sa justice » (Matthieu 6:33). Il était également vital que je comprenne
sur la corrélation du royaume de YHVH avec la restauration actuelle de la nation de
Israël.
En règle générale, la plupart des gens sont enclins à rechercher d'abord de la nourriture, des boissons, des vêtements et un abri, ce qui
équivaut à la recherche de provisions. Cependant, Yeshua déclare que c'est quelque chose que nous
il ne faut pas s'inquiéter, car notre Père céleste sait déjà que nous avons ces besoins.
Yeshoua ajoute que nous ne devons même pas « nous inquiéter de demain » (Matthieu 6ÿ:ÿ34). En réalité,
Il accordait tant d'importance à rechercher d' abord le royaume de son Père, qu'il
voulait que l'attention de ses disciples soit entièrement concentrée sur elle. Après tout, c'était la restauration
-6-
du royaume à Israël qui était l'une des principales raisons de sa venue, comme prédit dans
le message délivré par un ange à Myriam, sa mère : « Et voici, tu
concevoir dans ton sein et enfanter un fils, et appellera son nom Yeshua. Il sera
grand, et sera appelé le Fils du Très-Haut; et YHVH Elohim lui donnera le
trône de son père David. Et il régnera sur la maison de Jacob pour toujours, et sur
Son royaume n'aura pas de fin » (Luc 1:31-33 emphase ajoutée).
En répondant à la question de Ses disciples sur le Mont des Oliviers (réf. Actes 1:6), Yeshua a également
souligné qu'ils « recevront une puissance lorsque le Saint-Esprit sera venu sur vous… » (Actes
1:8). D'où viendra ce pouvoir et dans quel but ? Le pouvoir viendrait
avec le Saint-Esprit. Alors, qu'est-ce que Yeshua implique vraiment ici à propos du royaume ? Dans le
Épître aux Romains, Paul l'apôtre, a clarifié la déclaration du Messie, "Car le
royaume d'Elohim ne mange pas et ne boit pas (en répétant les paroles de Yeshua); mais
la justice, la paix et la joie dans le Saint-Esprit » (Romains 14ÿ:ÿ17, italiques ajoutés).
Ainsi, il apparaît que le royaume d'Elohim vient avec le Saint-Esprit. de Yeshoua
blessures et son sang, versés pour le pardon des péchés, ont ouvert la voie à l'Esprit de
Elohim pour retrouver l'accès au cœur de l'homme.
- sept -
chapitre 3
La brebis perdue de la maison d'Israël
Comment une personne remplie de l'Esprit de YHVH devient-elle témoin de la restauration
du royaume à Israël ? Au moment de la déclaration de Yeshua sur le Mont des Oliviers, avait
la plupart des Israélites du royaume du nord n'ont pas été dispersés à travers le monde
depuis plusieurs siècles ? S'ils n'avaient pas perdu leur identité et n'étaient pas devenus ce que le prophète Osée
appelle, "pas Mon peuple"ÿ? (Osée 1:9).
Les seuls Israélites connus à l'époque de Yeshua étaient les Judéens, composés principalement de
Juda, Lévi et Benjamin, plus un petit reste des autres tribus. Leur terre, maintenant
appelée «ÿPalestineÿ», faisait partie de l'Empire romain. Se pourrait-il que lorsque Yeshua eut
chargea Ses disciples d'aller vers « toutes les nations » et de les introduire au Saint
l'Esprit, via la nouvelle alliance, qu'il les envoyait chercher les « brebis perdues du
maison d'Israël » ? En effet, selon Yeshoua, Lui-même « n'a été envoyé que pour
[ces] brebis perdues » (Matthieu 15:24). N'étaient-ils pas ces "parias d'Israël" (Isaïe 11:12)
destiné, par la nouvelle alliance, à recevoir l'Esprit et ainsi témoigner de la restauration
du royaume à Israël ? (réf. Ésaïe 44ÿ:3 ; Jérémie 31ÿ:31 ; Ézéchiel 37ÿ:27).
Selon Esaïe 49ÿ:6, la tâche du Serviteur de YHVH est de « relever les tribus de Jacob »
et pour "restaurer les préservés d'Israël", ce qui est une condition préalable pour que Sa Lumière
« jusqu'aux nations », et son salut absolu atteint « jusqu'aux extrémités de la terre ».
De toute évidence, Yeshua n'a pas accompli cela pendant qu'il était sur terre. Cependant, après la
Père l'a élevé à la gloire, il était en mesure de répandre le Saint-Esprit sur un
résidu racheté et à travers eux pour commencer à accomplir Sa commission en tant que
Serviteur. Cela pourrait-il être un indice des "grandes oeuvres" dont Yeshoua a parlé à Son
disciples ? (réf. Jean 14:12). Ces « grands travaux » pourraient-ils constituer le relèvement de la
toute la maison d'Israël de leurs tombes dans la « vallée des ossements desséchés » ? (réf. Ézéchiel 37:1-
14).
-8-
En ce qui concerne le début de ce processus rédempteur, le prophète Michée, qui a prévu le
origines et le lieu de naissance du Messie (réf. Michée 5: 2), ajoute ce qui suit: "Par conséquent, il
les abandonnera jusqu'au moment où celle qui est en travail aura accouché; puis le
reste de ses frères retournera vers les enfants d'Israël » (Michée 5:3). Le verbe
abandonner se rapporte à ceux que YHVH avait appelés "pas Mon peuple", mais qui sont aussi les
frères de son Serviteur. Ceux-ci ont été abandonnés jusqu'à ce qu'une naissance significative prenne
place. Après cette naissance (de Yeshua), ces frères commenceraient à retourner dans leur famille,
aux enfants d'Israël. Ainsi, lorsque les apôtres allèrent dans le monde, ils cherchèrent
pour les "brebis perdues de la maison d'Israël", "le reste des frères". Ils étaient
pêchant aussi ceux à propos desquels il a été dit, "... et qu'ils deviennent une multitude de
poissons [traduction littérale] au milieu de la terre » et « … ils seront la plénitude de la
Gentils/ nations » (Genèse 48:16, 19 traduction littérale). Ce sujet sera approfondi
dans un chapitre ultérieur.
Lorsque les principaux sacrificateurs et les pharisiens rassemblèrent le Sanhédrin pour décider quoi faire
avec Yeshoua, Caïphe, le Souverain Sacrificateur, fit la déclaration suivante : « Tu sais
rien du tout, et vous ne considérez pas non plus qu'il soit avantageux pour nous qu'un seul homme meure pour
le peuple, et non que toute la nation [Juda et ses compagnons] périsse »
(Jean 11:49b-50). L'évangéliste ajoute à ces mots ce qui suit : « Maintenant, il
n'a pas dit de sa propre autorité; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que
Yeshoua mourrait pour la nation, et pas seulement pour cette nation, mais aussi qu'il
rassemblez en un seul les enfants d'Elohim qui ont été dispersés à l'étranger » (Jean 11:51-
52 italiques ajoutés). Qui sont ces enfants dispersés d'Elohim ? Et qui a fait le
le prophète Osée appelle-t-il les «ÿfils de l'Élohim vivantÿ»ÿ? (réf. Osée 1:10).
Jean conclut son récit par un commentaire très symbolique et prophétique : « C'est pourquoi
Yeshua ne marchait plus ouvertement parmi les Juifs, mais partait de là dans le pays
près du désert, dans une ville appelée Éphraïm, et il y resta avec ses disciples »
(Jean 11:54 accents ajoutés). Yeshua lui-même dit à propos de cette autre partie de la nation :
« J'ai d'autres moutons qui ne sont pas de cette bergerie ; Je dois les amener aussi, et ils entendront
-9-
Ma voix; et il y aura un seul troupeau et un seul berger » (Jean 10:16 ; voir aussi Ézéchiel
37:22, 24ÿ; Michée 2:12-13).
Pourquoi Yeshoua était-il si catégorique sur le fait de ne venir qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël ?
Dans Nombres 18:15, il est dit clairement que tous les premiers-nés doivent être rachetés. Ainsi, avant qu'il
peut appliquer la rédemption à l'humanité dans son ensemble, Il doit racheter le premier-né désigné
nation de l'humanité, à savoir Israël. Cette loi de rédemption est essentielle car YHVH
fils premiers-nés rachetés (Israël), pour qui la création gémissante et en travail
attend” (réf. Romains 8:19-22), doivent être révélés en premier. Ce que ce processus a impliqué dans
le passé et impliquera dans l'avenir, est le thème central de ce livre.
- dix -
Chapitre 4
Un royaume éternel
« YHVH est bon pour tous, et ses tendres miséricordes s'étendent sur toutes ses œuvres. Toutes vos oeuvres
Je te louerai, ô YHVH, et tes saints te béniront. Ils parleront de la gloire
de ton royaume, et parle de ta puissance, pour faire connaître aux fils des hommes sa puissance
actes, et la glorieuse majesté de son royaume. Ton royaume est un royaume éternel,
et ta domination subsiste de génération en génération » (Psaume 145ÿ:ÿ9-13).
Après avoir lu ces versets un jour, les questions suivantes ont inondé mon esprit : « Quoi, ou
qui sont ces œuvres pour lesquelles YHVH a pitié ? et, "Qui sont ces saints qui
bénis YHVH et parle de la gloire de son royaume et de sa puissance, faisant connaître au
fils des hommes Ses actes puissants et la majesté de Son royaume ? Certaines des réponses à
ces questions ont commencé à faire surface alors que je lisais Esaïe 29 : « C'est pourquoi ainsi parle YHVH, qui
racheté Abraham, concernant la maison de Jacob: 'Jacob n'aura plus honte maintenant,
et son visage ne pâlira plus maintenant ; mais quand il voit ses enfants, l'ouvrage de mes mains,
au milieu de lui, ils sanctifieront mon nom, et sanctifieront le Saint de Jacob, et craindront le
Élohim d'Israël. Ceux-là aussi qui se sont égarés en esprit viendront à comprendre, et ceux
celui qui s'est plaint apprendra la doctrine' » (versets 22-24, italiques ajoutés).
En lisant le texte d'Isaïe 29, j'ai compris que les rachetés d'Abraham et les
les enfants de Jacob sont l'ouvrage des mains de YHVH. Ce sont ceux qui porteront Son
son nom et en rende témoignage, avec la gloire de son royaume, aux fils des hommes.
J'ai demandé plus loin, "Mais qui sont ceux qui se sont trompés d'esprit et qui ont besoin d'en venir à une
entente?" Cela aussi recevrait une réponse en temps voulu, mais le verset qui ressortait et
retenu mon attention était celui au milieu du Psaume 145 : « Ton royaume est un
royaume éternel, et ta domination subsiste de génération en génération » (verset 13,
italiques ajoutés). Si tel était le cas, alors pourquoi les disciples ont-ils posé des questions sur la restauration
Le royaume de YHVH à Israël ? A-t-il été déposé à tout moment de son trône ? Est-ce que son
les gens ont-ils déjà douté de sa souverainetéÿ? J'ai continué à interroger.
- 11 -
Après de nombreuses années de «ÿchacun faisant ce qui était droit à ses propres yeuxÿ» en Israël (réf.
Juges 17:6), YHVH a suscité le prophète Samuel. Mais avant longtemps, ce dernier apporta
son grief au Tout-Puissant, à savoir que le peuple ne l'avait pas écouté ; Au lieu,
ils avaient rejeté son autorité. YHVH fit remarquer à Samuel que ce n'était pas lui qui
qu'ils rejetaient, mais plutôt Lui-même qu'ils avaient tenté de renverser en tant que
Roi. «Et YHVH dit à Samuel: 'Ecoute la voix du peuple à propos de tout ce qui
te disent-ils, car ils ne t'ont pas rejeté, mais ils m'ont rejeté d'être roi
sur eux' » (1 Samuel 8:7 NAS emphase ajoutée).
Ce petit mot de quatre lettres - roi - m'a brillé comme un néon à minuit. de YHVH
régner sur la maison de Jacob était la preuve de l'existence du royaume sur la terre.
Cependant, lorsque le peuple choisit un homme pour régner (comme Saül, David et Salomon), il
rejetaient en fait YHVH comme leur roi. Pourtant, à ma grande surprise, j'ai découvert que
David et Salomon étaient réellement assis sur le trône (position d'autorité) de YHVH :
Salomon s'assit sur le trône de YHVH comme roi à la place de David son père, et prospéra ;
et tout Israël lui obéit » (1 Chroniques 29ÿ:23). Elohim surveillait toujours Ses plans
et des buts pour son peuple, bien qu'ils l'aient rejeté comme leur souverain. Le sien
principes du royaume étaient en vigueur en dépit du fait que ce sont des hommes qui occupaient Son
trône.
Équipé de cette nouvelle compréhension, mes pensées se sont maintenant retournées vers la déclaration
que j'avais lu plus tôt au sujet du royaume et de la domination de YHVH à chaque génération.
«Eh bien, si son royaume et sa domination ont été dans chaque génération, alors ils doivent avoir
été dans le premier », ai-je conclu. J'ai ensuite commencé à tourner les pages de la Bible
au premier chapitre du premier livre, demandant au Saint d'Israël de m'instruire. C'était
le début d'un chemin que je suis encore aujourd'hui, au moment même où j'écris ces lignes.
Ainsi, c'est avec crainte et tremblement que nous devons répondre à l'exhortation de Yeshoua à
« Cherchez premièrement le royaume de YHVH et sa justice, et toutes ces choses vous seront
ajouté à vous » (Matthieu 6:33). Prions avec l'apôtre Paul : « Que le
Elohim de notre Roi et Messie Yeshoua, le Père de gloire, puisse nous donner l'esprit de
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sagesse et révélation dans sa connaissance, et que les yeux de notre intelligence
peut être éclairé; afin que nous sachions quelle est l'espérance de son appel et quelles sont les
richesses de la gloire de son héritage dans les saints, et l'infinie grandeur de son
puissance envers nous qui croyons, selon l'action de sa grande puissance, qu'il
travaillé dans le Messie quand il l'a ressuscité des morts et l'a fait asseoir à sa droite
dans les lieux célestes » (Ephésiens 1:17-20 mes altérations). Amen.
- 13 -
Chapitre 5
Domination - Règle
Alors que je me tournais vers le premier chapitre de la Genèse, j'ai commencé à le lire dans la prière verset par verset.
Mais c'est surtout un mot qui a illuminé le chemin vers une meilleure compréhension : « Alors
Elohim a dit : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance ; laissez-les avoir
domination - vayirdu - sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur les
bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre »
(Genèse 1:26 emphase ajoutée).
Avec cette découverte, mes pensées éclatèrent joyeusement : « Bien sûr, domination ; de YHVH
la règle du royaume et la souveraineté étaient déjà présentes au début, avec Adam et
Veille!" L'homme et sa femme avaient tous deux reçu le pouvoir délégué de gouverner et de servir
tous les autres êtres vivants que YHVH avait créés dans les cinquième et sixième jours. Deux
versets plus tard, le même mot retint mon attention : « Et Elohim les bénit,
et Elohim leur dit : Soyez féconds et multipliez ; remplissez la terre et soumettez -la; ont
domination - u'rdu - sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout être vivant
chose qui bouge sur la terre' » (Genèse 1:28 emphase ajoutée).
Le Créateur n'a pas renoncé à sa propre souveraineté, mais a plutôt confié un double rôle à
homme (homme et femme) : « Et YHVH Elohim prit l'homme et le mit dans le
Jardin d'Eden [délectez-vous] de le cultiver [travailler/servir] et de le garder [veiller] » (Genèse 2ÿ:ÿ15).
L'homme devait être un eved (serviteur) et un shomer (gardien). Comme serviteurs et gardiens
l'homme et la femme 'marcheraient avec' le Créateur; en d'autres termes, ils auraient un
relation intime avec Lui et ainsi recevoir de Lui Vie et Lumière. Ils devaient
transmettre cette Vie et cette Lumière à la création. Cependant, l'homme ne devait pas régner ou avoir
domination sur les autres êtres humains. Cette position était réservée à Elohim seul, Qui
était Roi des rois (ou Souverain) et surtout. Parce que le Créateur a soufflé sa vie dans
l'homme, si celui-ci dominait sa propre espèce, il constituerait une forme de
domination sur Elohim. L'autorité qui a été accordée à l'homme/femme dans YHVH
- 14 -
royaume sur terre était donc celui d'un roi-serviteur et d'un prêtre-gardien, gouvernant et
servant toutes les autres créatures vivantes.
Cet arrangement royal et sacerdotal de l'ordre du royaume de YHVH, dans lequel l'humanité était
pour fonctionner, peut être défini après le nom ou le titre d'un individu qui apparaîtra plus tard
- Melchisédek - prêtre du Très Haut Elohim (réf. Genèse 14:18). Décrit comme roi
et prêtre (Hébreux 7), il incarne l'état idéal dans lequel les deux offices peuvent être
unifié, sous la condition d'impeccabilité. Ainsi, avant sa chute Adam (mâle-femelle)
correspondent vraiment au rôle de "Melchisédek".
Tant qu'Adam et Eve maintenaient leur unité avec Elohim par l'obéissance, cela
l'état d'harmonie prévaudrait. Mais si l'homme ne respecte pas les instructions du Créateur,
il subirait les conséquences d'une relation brisée avec Lui. Elohim, pleinement
conscient de la faiblesse inhérente à l'homme naturel et de ce que cette limitation entraînerait, avait
préparé un chemin avant même la fondation du monde pour restaurer l'union de l'humanité
avec lui-même. Le plan de YHVH pour faire face à la rébellion de l'homme, et sa subordination à
L'autorité du royaume de Satan est évoquée dans son adresse à ce dernier : « Et je mettrai
inimitié entre toi et la femme, et entre ta postérité et sa postérité ; Il va meurtrir
ta tête, et tu lui écraseras le talon » (Genèse 3:15). (« Talon » est akev en hébreu,
qui est la racine du mot Yaacov/Jacob.)
Dès le début, le Créateur a déterminé que l'humanité serait consciente de
le fait qu'Il est fidèle à accomplir ce qu'Il a déclaré. C'est un élément fondamental
principe démontré dans l'acte même de la création : "Et Elohim dit... Et il en fut ainsi..."
YHVH a déclaré sans équivoque qu'il "veille sur sa parole pour l'accomplir"
(réf. Jérémie 1:12 NAS), et qu'Il accomplira et accomplira tout ce qu'Il a dit
par la bouche de tous Ses saints prophètes depuis le commencement du monde (réf. Actes 3:21). Il y a,
donc une assurance et une garantie que Son plan rédempteur, soutenu par Son
fidélité, trouvera son plein accomplissement dans la plénitude des temps et des saisons.
- 15 -
Chapitre 6
Au début
(Genèse chapitre 1)
Réfléchissons maintenant au récit de la Création afin de renforcer notre compréhension de
La fidélité d'Elohim à Sa Parole. Sa Parole, ainsi que Son royaume, est une manifestation de
Lui-même. Ce que YHVH dit est ce qui sera, car Il s'appelle : « Je serai ce que je
sera » (traduction littérale en hébreu d'Exode 3:14 ; E'he'ye Asher E'heye). Son Esprit est
la puissance qui exécute ce qu'Il décrète par Sa Parole. Voir sa caractéristique de
cohérence nous aidera à mieux comprendre Son plan de rédemption, tel qu'il est révélé dans
Processus de création. Cette compréhension aura également des implications importantes pour notre propre
la foi dans les alliances, les promesses et les prophéties que YHVH fera plus tard.
Les premières lignes de l'Ecriture, "Au commencement Elohim créa les cieux et la
terre » (Genèse 1:1), comprennent une déclaration d'intention. Au premier couplet du deuxième
chapitre, il est écrit : « Ainsi furent les cieux et la terre, et toute leur armée,
terminé » (Genèse 2ÿ:ÿ1). Ce qui s'est passé entre ces deux versets était le processus et
l'ordre de la création jusqu'à son achèvement à la fin du sixième jour, car "le septième jour
Elohim termina son oeuvre qu'il avait faite, et il se reposa le septième jour de toute
son œuvre qu'il avait faite » (Genèse 2:2).
Selon Genèse 1:2, « La terre était informe et vide… » Le lieu
où le processus de création devait avoir lieu était appelé "terre" (eretz), bien qu'à ce moment-là
point il (la terre) n'avait pas encore pris sa forme actuelle. Cette transformation se produirait
seulement le troisième jour de la manifestation de la Parole d'Elohim.
"Et les ténèbres étaient sur le visage de l'abîme..." Quel genre de ténèbres était sur le visage
de l'abîme, et comment cet état de ténèbres est-il arrivé ? Nous comprenons qu'à
un point dans l'éternité passée il y avait un ange, une entité spirituelle créée appelée Lucifer
(Hey'lel Ben Shachar), dont le nom signifie fils de l'aube, donc porteur de lumière. Cette
l'entité convoitait la position du Très-Haut et est donc abordée par ce qui suit, "Comment
- 16 -
tu es tombé du ciel, ô Lucifer, fils du matin ! (Ésaïe 14:12). Cette
la rébellion constituait le péché. Ainsi, lorsqu'il fut expulsé du ciel et jeté dans un
abîme appelé shéol (réf. Isaïe 14:15; Luc 10:18), sa lumière a été retirée de lui, comme
était la lumière de tous les autres êtres angéliques qui s'étaient rebellés en même temps (voir 2
Pierre 2:4). Ce royaume (qui comprenait le shéol) de profondes ténèbres spirituelles était maintenant décrit
par le terme tohoo va'vohoo - sans forme ni vide (réf. Genèse 1:2).
Elohim avait un but précis en tête pour cette sphère spirituelle appelée ténèbres (voir Esaïe
45:7). Le contraste entre la lumière et les ténèbres était une partie essentielle de Son plan, car le
les ténèbres étaient destinées à devenir le moyen par lequel Il était sur le point de se manifester
Sa Parole et Se révéler. Le principe de "la lumière sort des ténèbres" et par le même
la «ÿvie hors de la mortÿ» symbolique est au cœur même de la rédemption. Par conséquent, l'Esprit de
Elohim planait, ou brassait, au-dessus de ces "eaux spirituelles", qui étaient maintenant les
domaine de Lucifer, indiquant que YHVH n'avait pas perdu sa souveraineté.
"Alors Elohim dit: 'Que la lumière soit'" (Genèse 1:3). Gardant à l'esprit que tout
qui a été apportée par la Parole d'Elohim a révélé des aspects de Sa nature, la Lumière était
aussi un type de manifestation de Lui-même. Cette Lumière n'était pas la lumière naturelle, car la
les luminaires n'avaient pas encore été créés, mais l'essence même de la nature du Créateur ! C'est le
la plus haute forme de Vie et la quintessence de Son être. Cette Lumière contient également tous les
lois, statuts et ordonnances qui régissent Son royaume et son administration, tels qu'ils sont révélés à la
lumière de la Torah.2 Parce qu'Elohim est la Lumière, par nécessité Il a dû séparer la Lumière
de l' obscurité. S'il n'avait pas séparé l'un de l'autre, il n'y aurait pas eu
l'obscurité, car la Lumière l'aurait engloutie. Cependant, cette séparation ne ferait que
surviennent le deuxième jour.
Suite au récit des activités ci-dessus, Genèse 1: 5 dit: "Et il y eut un soir,
et il y eut un matin, un jour » (traduction littérale, emphase ajoutée). Parce que là
n'existait pas encore de corps célestes, ce jour ne pouvait être une unité de temps. Ainsi, dans ce contexte,
2
Un idiome hébreu bien connu est Torah-Ora (ou "Torah Or" réf. Proverbes 6:23 traduction littérale), c'est-à-dire -
"Torah-Lumière." L'application et la référence aux lois de la Torah sont faites tout au long de cet écrit, même aux
événements qui se produisent avant le «ÿdon officielÿ» de la Torah (écrite) au Sinaï.
- 17 -
« Jour » signifie Lumière spirituelle (« Elohim appela la lumière Jour », verset 5). Le fait qu'il soit
"un" (echad) et non "premier" (jour) fait référence à l'essence du Créateur Lui-même (YHVH
Echad - YHVH est Un), Qui est l'intégralité et la plénitude de la Vie. YHVH, étant
que "Un jour" est donc le fondement même à partir duquel tout le reste
émaner.
- 18 -
Chapitre 7
Les deuxième et troisième jours

C'est le deuxième jour qu'Elohim dit : « Qu'il y ait un firmament (ra'kee'ah) dans le
milieu des eaux, et qu'il sépare les eaux des eaux..." "Et Elohim appela
le ciel du firmament (sha'mayim) » (Genèse 1:6, 8). Notez qu'Il a séparé "les eaux de
eaux » et non « eaux de la terre ». YHVH a séparé les eaux auxquelles étaient confrontés
Sa Lumière et Son Esprit des eaux qui faisaient face aux ténèbres.
Elohim n'a pas appelé le firmament "bon", car il ne serait là que pour garder les deux zones
séparés jusqu'à ce que Son plan de rédemption se réalise. Ensuite, comme décrit par
Isaïe le prophète et Jean l'apôtre : « Toute l'armée des cieux sera dissoute, et
les cieux seront enroulés comme un rouleau; toute leur armée tombera comme la feuille tombe
de la vigne, et comme du fruit qui tombe d'un figuier » (Ésaïe 34ÿ:4) ; « Alors le ciel
[firmament] reculé comme un rouleau quand il est enroulé ; et chaque montagne et île était
déplacé hors de sa place » (Apocalypse 6:14).
À ce stade du processus de création, il existe trois espaces séparés et distincts, ou
cieux: 1) un niveau supérieur extérieur ou troisième ciel (réf. 2 Corinthiens 12:2), qui est le
demeure du Très-Haut et est le royaume de la Lumièreÿ; 2) une zone intermédiaire appelée
le firmament ou deuxième ciel; et 3) le niveau inférieur ou la profondeur qui est imprégnée de
ténèbres spirituelles. Après le troisième jour, ce niveau inférieur sera appelé "terre" avec son
l'atmosphère et ses masses d'eau naturelles appelées "mers". Si seulement nous pouvions prendre du recul et
voir à quel point cette zone d'obscurité est infiniment petite, comparée à l'énorme
l'univers des deuxième et troisième cieux, cela nous donnerait une perspective plus précise sur
la suprématie de YHVH sur la terre.
Le troisième jour de la création, un aspect très important de la Parole manifestée de YHVH vient
en vue : " Et Elohim dit : " Que les eaux sous les cieux se rassemblent
en un seul endroit, et que la terre sèche apparaisse; et c'était ainsi. Et Elohim appela le sec
- 19 -
terre terre; et le rassemblement des eaux, il l'appela mers, et Elohim vit que
c'était bon » (Genèse 1:9-10). Le Créateur a pris les eaux qui étaient sous le
firmament, les eaux qui étaient dans un état de ténèbres, et les ont rassemblées et comprimées
ensemble pour provoquer la formation de la terre sèche ou de la terre et de ses mers. Fait intéressant, dans
En hébreu, le verbe utilisé pour le «ÿrassemblementÿ» des eaux (yikavu) partage sa racine avec le
mot pour l'espoir (tikvah), suggérant que "l'espoir" était intégré dans ce qui était autrement
dépourvue de Vie et de Lumière spirituelles, et Elohim l'appela "bonne". Paul y fait allusion
l'Ecriture dans sa lettre à Tite, où il mentionne "l'espérance de la vie éternelle qu'Elohim,
qui ne peut pas mentir, promis avant le commencement des temps » (1:2, emphase ajoutée).
Le Créateur a choisi ce royaume de ténèbres spirituelles, et tout ce qu'Il avait l'intention de créer
dans cette sphère, comme une scène sur laquelle Il se révélerait finalement Lui-même et Son
la nature. La lumière ne peut pas être vue dans la lumière, car un milieu opposé (l'obscurité) est nécessaire dans
ordre de le voir. Si toute lumière naturelle devait être éteinte, on ne verrait rien.
Néanmoins, lorsque la lumière apparaît, elle est réfléchie par tous les objets et éléments qui sont
autour de. Ainsi, ce qui est visible, ce sont en fait les différentes teintes, ou couleurs, du
rayons de lumière invisibles. En d'autres termes, ce que nous voyons est en fait l'invisible.
Voici comment la Bible décrit le principe ci-dessus : « Par la foi, nous comprenons que le
mondes ont été encadrés par la parole d'Elohim, de sorte que les choses qui se voient n'ont pas été faites
des choses visibles » (Hébreux 11ÿ:ÿ3). « Bien que nous ne regardions pas les choses qui
sont vus, mais aux choses qui ne sont pas vues. Car les choses qui se voient sont
temporaires, mais les choses qui ne se voient pas sont éternelles » (2 Corinthiens 4ÿ:18). "Pour
depuis la création du monde Ses attributs invisibles sont clairement vus, étant compris
par les choses qui sont faites, même sa puissance éternelle… » (Romains 1:20).
Avant la fin du troisième jour, Elohim créa de l'herbe, des herbes et des arbres fruitiers, chacun avec son
propre semence distincte. Quel était l'état de la vie de ces plantes, puisqu'il n'y avait pas
la lumière naturelle du troisième jour, sans laquelle la végétation ne peut exister ? Cette question
conduit sans équivoque à la conclusion qu'Elohim a créé la semence en premier.
- 20 -
Comme tout bon cultivateur, YHVH sait à quoi ressemblera la plante mature, en ce sens que la graine
contient en lui la ressemblance même de l'herbe, de l'herbe ou de l'arbre respectif dans lequel il sera
grandir. Bien que la graine soit complètement différente de celle qui en est issue, après
tombant au sol et arrosé, il grandira pour ressembler à son ancêtre. La
description dans Genèse 2:5 donne une indication de cet ordre, ou processus : « avant toute plante
des champs était dans la terre et avant qu'aucune herbe des champs n'ait poussé. Pour YHVH
Elohim n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n'y avait pas d'homme pour cultiver la terre"
(traduction littérale). Chaque plante ou herbe qui jaillit du sol commence son
existence en tant que graine. Nous examinerons de plus près le «ÿprincipe de la semenceÿ» au chapitre 9.
- 21 -
Chapitre 8
Les quatrième, cinquième et sixième jours

Quand Elohim créa le firmament le deuxième jour, comme nous l'avons vu dans le précédent
chapitre, il n'a pas été déclaré "bon". Cependant, le soleil, la lune et les étoiles qui ont été placés
dans le firmament le quatrième jour ont été déclarés "bons". YHVH destiné au
une plus grande lumière pour gouverner le jour naturel, et la moindre lumière avec toutes les étoiles pour gouverner le
nuit naturelle. Il les créa pour illustrer un ordre divin, ainsi que pour des signes
et les saisons (réf. Genèse 1:14-18).
Prenons, par exemple, la promesse faite aux ancêtres que leur semence serait comme la
étoiles du ciel. Serait-ce plus qu'une simple référence à des chiffres, suggérant que
ils devaient également devenir une lumière et une influence gouvernante dans ce domaine de la spiritualité.
ténèbres? De plus, comme les étoiles, seraient-ils utilisés pour les signes et pour les saisons dans
Le calendrier de rédemption de YHVHÿ? Une autre illustration concernant les corps célestes et
leur lien avec la progéniture d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, se voit dans la vie de
un Israélite, Joseph, dans les rêves duquel sa famille est apparue comme le soleil, la lune et les étoiles
(réf. Genèse 37:9). Yeshoua était aussi appelé « l'étoile brillante du matin » (réf.
Apocalypse 22:16), révélant le fait qu'il occupe une position tout à fait unique parmi les
"étoiles de Jacob" (réf. Nombres 24:17).
La réalité spirituelle de YHVH est démontrée quotidiennement. Pendant la journée, nous ne pouvons pas voir les étoiles ou
la lune, car leur lumière est absorbée dans l'éclat de la présence de la plus grande lumière,
tout comme dans la vie des rachetés : « Ta vie est cachée avec le Messie en Elohim »
(Colossiens 3:3). Cela donne l'exemple de ce qui va se passer en fin de nuit
ordre, lorsque le jour de la rédemption du Père se lèvera pleinement à travers son Fils : « Le soleil
ne sera plus votre lumière le jour, et la lune ne vous éclairera plus pour la clarté ;
mais YHVH Elohim sera pour vous une lumière éternelle, et votre Elohim votre gloire. Ton
le soleil ne se couchera plus, et ta lune ne se retirera plus ; car YHVH Elohim fera
sois ta lumière éternelle » (Ésaïe 60ÿ:19-20 ; se référer également à Apocalypse 21ÿ:23).
- 22 -
Au cours du processus de création, le Créateur a produit par Sa Parole une
évolution des formes de vie. Bien que la Parole créatrice ait émané du royaume de la Lumière,
il s'est matérialisé dans les êtres vivants qui sont sortis soit des eaux, soit de la sécheresse
sol, tous deux plongés dans les ténèbres spirituelles. Comme les plantes, alors maintenant le
les reptiles et les oiseaux portaient chacun le caractère unique de leur espèce particulière, témoignant
à un aspect de la vie et de la nature du Créateur qui était intégré en eux.
L'intention d'Elohim était que chaque espèce se multiplie et remplisse la terre. L'environnement
était parfait pour ce processus de croissance, mais chaque espèce avait besoin du soutien continu d'Elohim.
règle, gestion et administration. Le Créateur a terminé le cinquième jour avec un autre
soir et un autre matin, en le prononçant "bon".
Le sixième jour, Elohim créa une forme encore plus élevée de nephesh chaya (âme vivante). Ces
les types étaient imprégnés d'instincts et de capacités d'apprentissage qui pouvaient répondre à
discipline, ou formation, par une autre espèce encore, l'homme, qui était le dernier sur la liste des
création. Contrairement à ceux qui se reproduisent par ponte (dépôt d'œufs), ces sixième jour
créatures, qui doivent porter leurs petits dans leur propre corps pendant un terme, seraient
reproduisant en plus petit nombre. Ils dépendraient également pour leur survie d'un plus
écosystème sophistiqué.
Les bases avaient maintenant été posées par Elohim pour la couronne de Sa création, celle
genre qui deviendrait l'expression et le cœur de sa propre nature, et serait donné
la responsabilité de nommer, d'administrer, de gouverner et de servir le reste des créatures vivantes qui
avait été présenté auparavant.
«Alors Elohim dit: 'Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance; laisse les
dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur tous
la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur le sol" (Genèse 1:26
italiques ajoutés). "Et YHVH Elohim forma l'homme de la poussière de la terre, et respira
dans ses narines le souffle de la vie ; et l'homme est devenu une âme vivante (littéralement) » (Genèse
2:7).
- 23 -
Comme nous le voyons dans la citation ci-dessus, YHVH Elohim a créé Adam à partir de la poussière de la terre.
La terre et sa poussière sont sorties des « eaux spirituelles inférieures », un royaume qui
était gouverné par le monde spirituel des ténèbres. L'homme naturel allait être YHVH
L'expression ou le conduit d'Elohim pour soumettre, gouverner et mettre en ordre ce domaine de
chaos, désordre et rébellion potentiels. En d'autres termes, mâle et femelle auraient le
l'autorité déléguée pour établir le royaume de YHVH ici sur terre, tel qu'il existe au ciel.
Mais parce qu'Adam et Eve ont été créés à partir de cette substance très terreuse et naturelle,
ils avaient une faiblesse inhérente qui finirait par se manifester et s'exprimer. Paul
décrit cette condition : « … semé dans la corruption … semé dans le déshonneur … semé dans
la faiblesse … semé un corps naturel…” (1 Corinthiens 15:42-44). Pourtant YHVH a planté
dans l'homme naturel un mystère. Un examen plus approfondi des paroles qu'il a prononcées lorsqu'il
créé Adam nous permettra d'entrevoir cette ambiguïté : « Faisons l'homme dans notre
image, selon notre ressemblance » (Genèse 1:26). Comment se fait-il que l'homme et la femme
pourrait ressembler à Elohim et pourtant être terrestre? Comment quelque chose créé à partir d'une substance
des ténèbres soit une expression de la Lumière ? Ceci sera discuté dans le chapitre suivant.
Tout comme nous l'avons vu dans les jours précédents de la création, Elohim veillait sur Son
Parole pour faire, accomplir, accomplir, accomplir et mener à bien ce qu'il avait
désigné pour cela. Ce qu'il a dit s'est accompli, et même maintenant, dans notre génération, cela
devrait être notre réalité. Sa Parole est une onction (une force motrice et déterminante) dans et
sur la vie de ceux à qui il a été dit, et leur progéniture, jusqu'à ce que tout ce qui a été
promis est rempli.
« Ta fidélité dure de génération en génération ; Tu as établi la terre, et elle demeure »
(Psaume 119:90).
- 24 -
Chapitre 9
Le principe de la graine
(Genèse Chapitres 1:26 à 2:7)
Le Créateur, qui est Esprit, Verbe, Vie et Lumière (gloire), s'est fait connaître dans la
choses qu'Il a créées. Il a aussi créé l'homme à son image et à sa ressemblance. Mais, de quelle manière
l'homme exprime-t-il l' image et la ressemblance du Créateur ?
Afin de comprendre comment YHVH Elohim pouvait voir l'homme naturel et terrestre dans Son propre
image et ressemblance, il faut s'appuyer sur l'un des commentaires des apôtres. "Et c'est comme ça
écrit, 'le premier homme Adam est devenu un être vivant.' Le dernier Adam est devenu un donneur de vie
esprit. Cependant, le spirituel n'est pas le premier, mais le naturel, et ensuite le spirituel. La
le premier homme était de la terre, fait de poussière; le second Homme est le Seigneur des cieux » (1
Corinthiens 15:45-47).
Elohim forma l'homme de la poussière de la terre et souffla dans ses narines le souffle de vie
- neshama - et ainsi il est devenu une âme vivante (nephesh chaya). L'homme était le seul
créature façonnée dans laquelle le Créateur a exhalé Son propre souffle/Esprit. Néanmoins,
La vie spirituelle d'Adam (neshama) resterait dans sa forme embryonnaire jusqu'à ce que
la saison viendrait pour qu'Adam (la "semence") soit "semé" sur la terre, et finalement
entrer dans la vie de la nouvelle création (réf. 2 Corinthiens 5ÿ:17 ; Galates 6ÿ:15).
Paul décrit l'homme naturel comme une entité qui est semée : « Mais quelqu'un dira : 'Comment
les morts ressuscités ? Et avec quel corps viennent-ils ? Insensé, ce que tu sèmes est
pas rendu vivant à moins qu'il ne meure. Et ce que vous semez, vous ne semez pas ce corps qui sera,
mais un simple grain [semence] -- peut-être du blé ou un autre grain. Mais Elohim lui donne un corps
comme il lui plaît, et à chaque postérité son propre corps » (1 Corinthiens 15ÿ:ÿ35-38).
Ces versets décrivent ce que j'appelle le principe de la semence. YHVH Elohim donne à la semence son
apparence extérieure comme Il l'a déterminé. Il le sème, il tombe par terre et meurt, et
lorsqu'il est arrosé, il reprend vie sous une toute nouvelle forme, tandis que la coque extérieure s'estompe
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une façon. Après cela, la nouvelle figure ou forme ressemblera à la plante mère,
et portera la même « image et ressemblance ». Ainsi, la partie charnelle de l'homme
disparaissent, tandis que la vie intérieure, après avoir été rachetée des conséquences de la Chute, quand
L'Esprit de YHVH l'arrose, sortira de la poussière et ressemblera à son géniteur,
et dans le cas de l'homme comme son Père céleste.
Le commandement de YHVH à l'homme de se multiplier et de remplir la terre n'était pas uniquement dans le but de
propageant la «semence extérieure» (la partie naturelle de l'homme). L'intention était aussi pour le
la vie intérieure, qui est la « vie embryonnaire » du Créateur, à perpétuer. Du
début, Elohim avait prévu de se révéler par l'intermédiaire de la
ténèbres - un véhicule totalement opposé à Sa propre nature. Comme dans le cas où une graine est
semé et enterré ou enfoui dans le sol, il est caché dans les 'ténèbres', comme cela a été mentionné
concernant la flore au troisième jour de la création. L'obscurité est nécessaire dans le premier
étapes, pour la croissance et le développement normaux de la graine (y compris l'homme
embryon). Par conséquent, YHVH a permis les ténèbres spirituelles aussi bien que naturelles pour Son
fins. Voici ce qu'il dit lui-même : « Je forme la lumière et crée les ténèbres, je fais
la paix et créer la calamitéÿ; Moi, YHVH, je fais toutes ces choses » (Esaïe 45ÿ:7).
Paul utilise une autre analogie pour décrire ce phénomène de « vie camouflée » : « Mais nous
tous, à visage découvert, contemplant comme dans un miroir la gloire de YHVH, sont
transformés en la même image de gloire en gloire, comme par l'Esprit de YHVH » (2
Corinthiens 3:18). "Transformé" est traduit du mot grec metamorphoo. Comme
nous savons, c'est ce qui arrive à une chenille à l'intérieur de son cocon. Combien d'entre nous,
en regardant cette chenille (l'homme naturel), peut-on voir le papillon (l'homme de la nouvelle création)ÿ?
L'esprit qui a été soufflé au cœur de l'homme l'a imprégné du tzelem (image) et
d'moot (ressemblance) du Créateur. Examinons le sens de ces deux mots.
Dans tzelem (image) est caché le mot tzel (ombre), une forme qui n'a pas la sienne
existence en dehors de l'objet qui bloque la lumière et projette sa forme sur une zone donnée.
Ainsi, la relation du Créateur à l'homme qu'Il avait créé est comparable à
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la relation d'un objet tridimensionnel à son ombre. Fait intéressant, le tzelem est également
le terme que l'Écriture emploie parfois pour décrire les faux dieux, c'est-à-dire les images et
idoles (par exemple, Daniel 3:1-18). L'homme naturel, étant sans honneur/gloire inhérent,
prend l'image et la ressemblance (tzelem) de ce qu'il adore (réf. Romains 1:23-25;
Apocalypse 14:9), que ce soit une idole ou YHVH.
Le deuxième mot hébreu, d'moot, vient de la racine dam, c'est-à-dire « sang ». Ainsi, le
Neshama et sa nature résidaient dans le "sang" d'Adam, "car la vie... est dans le sang"
(réf. Lévitique 17:11). Tant que l'esprit de l'homme a eu une relation intime avec le
Esprit d'Elohim, il resterait sous "l'ombre du Tout-Puissant" et refléterait Son
la nature. Cependant, à cause de la désobéissance d'Adam en prenant l'Arbre de
Connaissance du Bien et du Mal, la présence de YHVH en lui disparut, laissant son esprit
vulnérable à la nature spirituelle du royaume de Satan. Le mâle et la femelle n'avaient pas à
apprendre à avoir peur ou à mentir ; cette disposition s'est manifestée immédiatement lorsqu'ils
tomba sous « l'ombre de la mort » (tzalmavet). La vie d'Adam (la neshama qui était dans le
sang) était maintenant contaminée par la nature des ténèbres spirituelles appelées « Péché ». Paul
écrit à propos de cette vérité de la Torah dans sa lettre aux croyants de Rome : « Par conséquent, tout comme
par un seul homme le péché est entré dans le monde, et la mort par le péché, et ainsi la mort s'est propagée à
tous les hommes… » (Romains 5:12).
Et ainsi, la désobéissance et le péché de l'homme ont provoqué la rupture tragique de sa relation
avec le Créateur. Mais puisque l'homme a été formé de la poussière de la terre, et qu'il a donc été
intrinsèquement faible et corruptible avant même qu'il ait péché, il fallait s'y attendre.
Néanmoins, Elohim a pris en compte cette inévitabilité. Ainsi, la rédemption n'était pas une
après coup, c'était déjà dans le plan même avant la création (réf. 1 Pierre 1:18-20).
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Chapitre 10
Chacun dans son ordre

(Genèse chapitre 3 et 1 Corinthiens chapitre 15)
Dans son analogie horticole, Paul fait référence à un ordre de rédemption : « Car comme en Adam [le
semence] tous meurent, de même dans le Messie tous revivront. Mais chacun dans son ordre :
Messie les prémices, puis ceux qui sont au Messie lors de sa venue [apparition] » (1
Corinthiens 15:22-23).
Comme expliqué dans le chapitre précédent, lorsque l'homme "naturel" a pris part à l'Arbre du
Connaissance du Bien et du Mal, il a commencé à exprimer sa nature, qui a mûri en une mort
produire des fruits. Sa capacité à servir la création en tant que roi-serviteur et
veilleur-prêtre vite devenu égoïste, et à l'exploitation de la création
pour ses propres fins. Par la suite, l'homme a administré la mort plutôt que la vie. Comme il est devenu un
esclave du royaume du péché et de la mort, celui sur lequel il régnait a commencé à travailler et à
gémissant, et lui aussi. Pourquoi YHVH assignerait-il l'homme à une si haute position de
responsabilité, connaissant sa faiblesse et son potentiel de désobéissance ? Au naturel
l'esprit, cela semble être une folie.
Cependant, la "folie" du Créateur a déjoué le dieu de ce monde de ténèbres
(réf. 1 Corinthiens 1:25). En cachant Son 'souffle' dans des 'coquilles' de terre qui ont été fusionnées
avec la nature des ténèbres, YHVH a camouflé cette étincelle de vie afin qu'en la saison des
en semant, le grain tomberait au sol, comme indiqué ci-dessus, et serait brisé. À ceci
la lumière intérieure sera libérée et le véritable état d'être de l'homme sera révélé.
C'est « le mystère caché depuis des siècles et des générations, mais maintenant
révélé à ses saints. A eux Elohim voulut faire connaître quelles sont les richesses de
la gloire de ce mystère parmi les Gentils/ nations, qui est le Messie [Son Esprit] dans
vous, l'espérance de la gloire » (Colossiens 1:26-27). « … la révélation du mystère gardé
secret depuis que le monde a commencé, mais maintenant il a été rendu manifeste, et par la prophétie
Les Ecritures ont été portées à la connaissance de toutes les nations, selon le commandement du
Elohim éternel, pour l'obéissance à la foi… » (Romains 16:25-26).
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Comme mentionné au début de ce chapitre, Paul explique qu'il y a un ordre divin dans
ce processus : « Car, comme en Adam tous meurent, de même en le Messie tous revivront, mais
chacun dans son ordre… » (1 Corinthiens 15ÿ:ÿ22-23, italiques ajoutés). Écrivant au
douze tribus d'Israël, Jacques les appelle les "prémices" de cette réalité spirituelle cachée dans
l'humanité : « De sa propre volonté, il nous a engendrés par la parole de vérité, afin que nous soyons un
sorte de prémices de ses créatures » (Jacques 1ÿ:ÿ18). Pourquoi James a-t-il pointé les douze
tribus, les qualifiant de prémices de ce nouvel ordre ? Pourquoi les fils de Jacob ont-ils été choisis
et prédestiné à cette fin? Pourquoi YHVH Elohim appelle-t-il Israël son premier-né et
le premier de ses produits? (réf. Exode 4:22 ; Jérémie 2:3). Pourquoi appelle-t-il aussi
Éphraïm un premier-néÿ? (réf. Jérémie 31:9). Qu'est-ce qui se cache derrière cette première administration de fruits
l'ordre de la rédemption et du royaume de YHVH sur terreÿ? Afin de comprendre cela
arrangement, nous devrons continuer à examiner ce qui est écrit dans la Torah, en particulier
dans la Genèse. Car ce qu'on y trouve forme un modèle de ce qui devient une véritable
réalité aujourd'hui, et est régie judiciairement par la Parole.
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Chapitre 11
Premiers fruits
(Genèse Chapitre 4)
Alors que nous suivons l'histoire du royaume de YHVH et sa restauration à tout Israël, le
le thème récurrent du « facteur premier fruit-premier-né » nous accompagnera tout le long du chemin
à travers. L'importance du principe du facteur premier fruit-premier-né au sein de la famille des
Adam et Eve deviennent évidents tout de suite, comme indiqué dans Genèse 4. Lorsque leurs fils
Caïn et Abel devinrent majeurs, chacun d'eux apporta une offrande à YHVH Elohim.
Parce qu'il travaillait la terre et qu'il faisait pousser des récoltes, Caïn a fait une offrande "du fruit
du sol » (verset 3). Abel, d'autre part, qui gardait des troupeaux de moutons et de chèvres,
prit « les premiers-nés de son troupeau » (verset 4) et les offrit au Créateur. YHVH a fait
n'a pas accepté la contribution de Caïn, mais il a regardé favorablement celle d'Abel. Cela avait un
effet néfaste sur Caïn qui est devenu très en colère. Incapable de vaincre la tentation du péché,
il a finalement assassiné son frère. Plusieurs questions demandent à être répondues. Pourquoi a-t-il
YHVH n'a-t-il pas considéré l'offrande de Caïn, mais a-t-il accepté celle d'Abel ? Qu'est-ce qui a poussé Caïn à abriter le mal
désirs contre son frère? Pourquoi YHVH a-t-il demandé à Caïn où était son frère lorsqu'il
déjà su? Pourquoi Caïn a-t-il rétorqué sur la défensive en disant : « Suis-je le gardien de mon frère ?
(verset 9).
En réfléchissant à ces questions et en étudiant plus avant les lois, les statuts et les ordonnances de la Torah, je
découvert quelques écritures intéressantes qui jettent plus de lumière sur la raison de YHVH
le rejet de l'offrande de Caïn et son acceptation de celle d'Abel. "Consacrez-Moi tous les
premier-né, tout ce qui ouvre le sein parmi les enfants d'Israël, tant de l'homme que de la bête;
c'est à moi » (Exode 13:2). De plus, « Les prémices des prémices de votre terre, vous les
fais entrer dans la maison de YHVH ton Elohim » (Exode 23:19). Le statut que tous
premiers-nés et tous les premiers fruits appartiennent à YHVH est un élément essentiel du principe de
le facteur premier-né.
Certains prétendent que parce que Caïn cultivait la terre, qui était maudite, YHVH
ne pouvait pas accepter son offrande. Cependant, si tel était le cas, Caïn était-il en faute d'avoir été
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un fermier? De plus, si le sol était maudit, pourquoi YHVH a-t-il mis ce qui précède
ordonnance dans la Torah? « Caïn apporta une offrande du fruit de la terre à YHVH »
(Genèse 4:3). L'examen de cette écriture de plus près révèle pourquoi Elohim n'a pas accepté
son offrande, comme Caïn gardait pour lui les prémices de la terre. Cet injuste
comportement avait une conséquence très dévastatrice, et était la raison pour laquelle le péché était déjà
le traque. Puisque Caïn était un premier-né et ne s'appartenait pas, il a eu naissance
droits qui l'attendaient s'il se qualifiait en obéissant aux justes de YHVH

des instructions.
Contrairement à son frère, Abel a fait preuve de justice. Notez qu'il a même offert la graisse
quand il a amené le premier-né de son troupeau (Genèse 4:4). Ainsi, son offrande fut acceptée.
Abel n'a pas retenu ce qui appartenait à son Créateur. Qu'est-ce qui a causé la colère de Caïn à
éclater à ce sujet, et pourquoi a-t-il déversé cette rage sur son frère ? Les réponses à
ces questions sont cruciales pour mieux comprendre un problème qui revient sans cesse dans
familles à travers les Écritures, et même jusqu'à cette génération.
Caïn et Abel étaient ensemble sur le terrain lorsque Caïn a porté le coup mortel à son
frère. YHVH avait averti Caïn que le péché était accroupi et prêt à bondir sur lui si
il ne s'est pas détourné de sa jalousie et de sa haine. Cependant, le rejet de son offre
par YHVH n'était pas le seul motif derrière le comportement de Caïn. A cause de sa désobéissance,
Caïn a perdu la faveur de YHVH et par conséquent son rôle de leader également, ce qui a entraîné
colère et hostilité envers son frère cadet qui aurait hérité de ce premier-né
position.
Un dernier test de confirmation de la perte du droit d'aînesse de Caïn était la question difficile de YHVH
lui concernant le lieu où se trouvait Abel. Dans la réponse sarcastique de Caïn, il a délibérément
défi exprimé envers Elohim et mépris pour son statut de rédempteur et le
responsabilité correspondante pour son frère. S'il avait été un premier-né fidèle, il aurait
ont été conscients et préoccupés par son jeune frère.
- 31 -
En retenant ses prémices, Caïn était devenu la proie de l'orgueil, de l'égoïsme et de la cupidité,
bien qu'il aurait pu se repentir car Elohim lui avait donné un avertissement. Caïn, cependant,
a choisi de l'ignorer. Par conséquent, il a ouvert une porte pour que le « péché » prenne en charge sa vie.
Des esprits de rejet, de jalousie, de représailles, de rage et finalement de meurtre ont envahi son être.
Cet exemple d'un premier-né perdant son droit d'aînesse au profit d'un frère cadet illustre également la
principe du « premier Adam » perdant ses droits sur le « second Un ». « Le premier homme était de
la terre, faite de poussière (terreuse); le deuxième homme est le Seigneur du ciel (spirituel) »
(1 Corinthiens 15:47).
Maintenant que Caïn avait perdu la position de premier-né et qu'Abel était mort, il n'y avait plus personne
dans la famille qui pourrait assumer la responsabilité d'un futur père et rédempteur, et
alors Eve a donné naissance à un autre fils, Seth. Avec Seth commence la généalogie du premier-né,
et le début de l'histoire de l'ordre du royaume de YHVH dans la famille d'Adam.
- 32 -
Chapitre 12
Généalogie du premier-né
(Genèse Chapitres 5 à 9)
Le cinquième chapitre de la Genèse est essentiellement un inventaire qui répertorie les premiers-nés des patriarches
depuis Adam jusqu'à Noé. Pourquoi était-il nécessaire pour Elohim d'énumérer ces hommes dans
Ses dossiers ? Comme mentionné précédemment, ils Lui appartenaient et donc Son nom avait été
inscrits sur eux pour ses fins rédemptrices (réf. Nombres 6:27 ; Deutéronome
28:10ÿ; 2 Chroniques 7:14). Ces ancêtres forment « la généalogie des premiers-nés », et
même la signification de leurs noms dessine une image prophétique.
Adam - homme, Seth - nommé, Enosh - mortel, Cainan - chagrin, Mahalalel - celui qui
loue Elohim, Jared - descendra, Enoch - dédié, Mathusalem - sa mort sera
envoie, Lamech - roi caché (les lettres du mot «roi» - melech - sont mélangées et
donc caché dans 'Lamech'), et Noé - repos. Ainsi, dès le début, YHVH laisse entendre
à son plan rédempteur pour l'humanité. Le message que forment ces noms est : Pour l'homme est
peine mortelle, (mais) celui qui loue Elohim descendra et consacrera
(lui-même), sa mort amenant le roi (bien que caché pendant un certain temps) et le repos.
Ces patriarches de l'humanité étaient tous premiers-nés, ou avaient occupé ce poste à cause de la
infidélité d'un frère aîné. Chacun d'eux était comme un prince dans le royaume de YHVH
ordre, et ne s'appartenait donc pas à lui-même. Ils portaient l'onction en tant qu'anciens ou
les rédempteurs de la famille et les possesseurs potentiels du droit d'aînesse après le décès du
père. Cependant, à cause de la nature pécheresse en eux venant de la lignée naturelle de
Adam, ils ne pourraient jamais se qualifier pour hériter du royaume spirituel de YHVH et profiter de la
tous les avantages de leur place en tant que princes serviteurs de YHVH. Eux-mêmes avaient besoin de
un rédempteur. En fait, selon Josué, ces « [pré]pères ont servi de l'autre côté de
le Fleuve…” dieux/idoles (Josué 24:14). Néanmoins, ils détenaient toujours les droits de position
du premier-né. Noé et son fils Sem étaient les derniers des patriarches premiers-nés qui
a vécu avant le jugement de YHVH sous la forme du déluge, qui a mis fin à ce monde
et ses habitants.
- 33 -
Noé a fait confiance à YHVH et lui a été obéissant. Si Noé n'avait pas été plus juste que
ses contemporains (réf. Genèse 6:9), il ne se serait pas qualifié pour le poste de
premier-né. "Noé trouva grâce aux yeux de YHVH" (Genèse 6:8), et ainsi YHVH
l'a préservé lui et sa famille. Notez que pour sauvegarder l'humanité, YHVH a choisi de
continuer la lignée du premier-né. A cette époque, Noé était le seul héritier légitime de la
promesses et bénédictions que le Créateur a données à Adam - être fructueux, multiplier, remplir
la terre, et dominer, ou régner, sur tous les êtres vivants (réf. Genèse 9:1-2).
Après le retrait des eaux du déluge, YHVH établit une alliance avec sa famille, le
arc-en-ciel dans les nuages. L'arc-en-ciel est un signe très significatif, car l'homme est assimilé à une brume
ou un nuage (réf. Psaumes 39:5; Jacques 4:14), mais quand les rayons invisibles du soleil frappent ceux
petites particules, elles réfractent toutes les teintes de la lumière. Combien plus la beauté de
Que la gloire de YHVH soit quand elle brille à travers nous, Ses 'gouttes de rosée' de justice, révélant
l'essence de Sa nature !
Les Écritures rapportent que Noé avait 500 ans lorsque ses trois fils sont nés.
Fait intéressant, à cause du libellé de Genèse 5:32, certains pensent qu'ils devaient être
triplés. Que ce soit le cas ou non, ils seraient sortis de l'utérus
à la fois. Parce que le nom de Shem est le premier sur la liste des frères et sœurs, nous sommes en sécurité dans le dessin
la conclusion qu'il appartenait à l'ordre des premiers-nés. Ce fait est également confirmé dans
La déclaration de Noé sur ses fils (réf. Genèse 9:25-27).
Le récit suivant dans Genèse 9 a eu lieu quelques années après que la famille soit sortie de
l'arche, à la suite d'un épisode étrange et déroutant. Noé, qui avait planté un
vignoble, savoura son fruit (vin) au point de devenir tellement ivre qu'il
s'est découvert. Son fils Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père,
alors que ses frères s'en gardaient méticuleusement et qui plus est, ils couvraient leurs
la honte du père (réf. versets 20-23).
- 34 -
L'action irrespectueuse de Ham a entraîné une malédiction sur son quatrième fils, Canaan, qui a donc
était destiné à être serviteur des serviteurs : « Il sera le serviteur des serviteurs pour ses
frères » (verset 25). C'était le territoire de ce dernier que YHVH allait donner à Abram
et sa progéniture première-née, Isaac. Cela sera couvert plus en détail plus tard.
Le droit de Sem en tant que premier-né est rendu encore plus clair, à en juger par ces paroles de Noé :
« Béni soit YHVH l'Elohim de Sem et que Canaan soit son serviteur. Mai Élohim
agrandis Japhet, et qu'il habite dans les tentes de Sem » (versets 26-27). Plusieurs
des faits significatifs de la Torah sont présentés dans cette courte bénédiction. Il est important de souligner ces
importe au départ, car cet ordre dans la famille de Noé est une forme embryonnaire de ce qui est
approchant de la maturité à notre époque.
Comme nous l'avons déjà vu, «ÿton royaume est un royaume éternel, et ta domination
dure de génération en génération » (Psaume 145ÿ:ÿ13). Par conséquent, YHVH organisait
l'ordre de Son royaume dans la famille de Noé et de son fils premier-né, Sem. Remarquerez que
Canaan devait être un « serviteur des serviteurs ». Qui sont les serviteurs qu'il devait servir ?
Puisque Sem et Japhet devaient aussi être des serviteurs, la réponse semble claire - Canaan devait
servez Sem et Japhet « dans les tentes de Sem ». Cette déclaration établit Sem comme le
chef responsable de la maison ou de la tente de son père. Mais qui devait servir Sem ? Être le
premier-né, il devait servir la famille de son père et Celui à qui Noé appartenait, qui
est, YHVH Elohim. Sem était le prince de la famille et responsable du bien-être
de tous ses proches ; il devait être le gardien et le rédempteur de ses frères. YHVH a inscrit Son
nom sur Sem, parce que ce premier-né lui appartenait. Noé, donc, béni et
loué YHVH, l'Elohim de Sem. À ce moment-là, YHVH gouvernait
l'humanité à travers Noé. Mais alors un problème est survenu…
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Chapitre 13
Un autre royaume
(Genèse Chapitres 10 et 11)
Comme Noé, ses fils sont nés à l'image et à la ressemblance d'Adam via Seth (réf. Genèse
5:3) et étaient de même nature. Sem, étant l'aîné et le premier-né, avait le droit
hériter de la position patriarcale de son père. Si d'autres membres de la famille devaient
perdre leur propriété, héritage, ou en cas de non postérité, il serait
responsable de racheter ce qui a été perdu ou n'a pas abouti. Il parle de
Shem qu'il était "le père de tous les enfants d'Eber" (Genèse 10:21). Ainsi, on voit
que parfois la «ÿpaternitéÿ» a une portée beaucoup plus large que la parentalité biologique stricte. Car
des principes de rédemption, la paternité biblique implique des
paramètres et leurs ramifications, qui deviendront évidents plus tard.
Dans la troisième génération de la famille de Noé, nous rencontrons une déviation du premier-né
ordre rédempteur. L'instigateur de cette subversion était le petit-fils premier-né de Ham (de
son fils premier-né Cush) - un homme du nom de Nimrod.
Le fait que Nimrod ait reçu ce nom, qui signifie "nous nous rebellerons" ou "rebellons-nous",
indique définitivement les intentions et l'état cardiaque de son père. Le nom parle des deux
père et fils. Contre quoi ou contre qui se rebellaient-ils ? Nimrod "était un puissant
chasseur devant YHVH… comme Nimrod le puissant chasseur devant YHVH » (Genèse 10ÿ:ÿ9).
Cela signifie qu'il était très habile à diriger, planifier, organiser et exécuter une
chasse. Puisque dans les religions païennes les dieux devaient être apaisés par des provisions de nourriture (cf.
Lévitique 21:6, 8, 17, 21-22), Nimrod 'le chasseur' s'était vraisemblablement positionné
être ce pourvoyeur « devant YHVH » (cf. Exode 28ÿ:35 ; 29ÿ:11 ; 34ÿ:23, 34). De façon intéressante,
Le premier-né choisi par YHVH était souvent un berger, tandis que le chasseur est l'exemple d'un
l'antithèse d'un vrai premier-né. Nimrod est dépeint comme un individu rusé qui avait tous les
attributs naturels qui l'auraient prédisposé à se rebeller contre le royaume de YHVH
ordre. Et c'est exactement ce qui s'est passé. « Le début de son royaume [de Nimrod]
était Babel, Erech, Accad et Calneh, dans le pays de Shinar » (Genèse 10:10).
- 36 -
De plus, de ses sujets il est écrit : "Et ils dirent : 'Venez, construisons-nous un
ville, et une tour dont le sommet est dans les cieux; faisons-nous un nom, de peur que nous
être dispersés sur la face de toute la terre » (Genèse 11ÿ:4). Ici on voit le
création d'un autre royaume, un royaume qui avait ses racines dans la première ville du monde
(autre que celle construite par Caïn) - Babel, au Pays de Shinar.
Quelle était la raison de rassembler les gens et de construire une ville avec un haut
la tour? Qu'est-ce qui a motivé Nimrod à établir un autre royaume, et qu'est-ce qui a
des gens avec lui pour essayer de « se faire un nom » ? Nimrod, fidèle à sa spiritualité
héritage (en tant que descendant de Ham), a sans aucun doute été motivé par la jalousie du premier-né sur
les positions patriarcales de son oncle et de son cousin, Sem et Eber. Il netait pas
intéressé à servir humblement YHVH. La nature d'une entité spirituelle satanique a trouvé une nouvelle
premier-né (type Caïn) pour s'en prendre. L'homme était censé être le canal de YHVH pour le
manifestation de sa nature et de son royaume ici sur la planète terre. Du même coup, Satan
peut également utiliser les humains pour les besoins de son royaume. Donc, tout comme Caïn, Nimrod et
ses cohortes ont exprimé et renforcé la nature du royaume de la « connaissance de
le bien et le mal » par la « convoitise des yeux » (la tour), la « convoitise de la chair » (une ville),
et la «ÿorgueil de la vieÿ» (se faire un nom) (réf. 1 Jean 2:16).
Construire quelque chose de plus grand, de plus haut et de plus fort visait à confirmer, justifier et
exprimer l'existence de l'autre royaume. La parole de YHVH à la famille Noé était de
« Soyez féconds et multipliez, et remplissez la terre » (Genèse 9ÿ:ÿ1). Nimrod a fait tout le contraire.
Plutôt que de remplir la terre comme commandé, il rassembla le peuple autour de lui.
Comme le royaume de YHVH, celui de Nimrod était également gouverné par un ordre sacerdotal royal.
Cependant, ces bureaux n'existaient pas pour faciliter le service à YHVH et à l'humanité ;
il s'agissait plutôt de positions hiérarchiques, politiques et religieuses qui devenaient
institutionnalisé et rendu hommage à l'humanité au lieu du Créateur. Comme mentionné,
YHVH n'avait pas donné à l'homme le pouvoir de régner sur les siens, seulement de servir un seul
une autre. Les fonctions de roi et de prêtre de Nimrod, d'autre part, étaient conçues pour exalter
les noms de ceux qui portaient ces titres de fonction.
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YHVH a traité avec le royaume rebelle en confondant la langue afin que leur
objectifs n'ont pu être atteints : « C'est pourquoi son nom s'appelle Babel, parce que
là, YHVH confondit la langue… et de là, YHVH les dispersa à travers
la face de toute la terre » (Genèse 11ÿ:ÿ9). Néanmoins, c'est à partir de cette rébellion que
diverses nations/goyim ont émergé, calqués sur le royaume de Nimrod, ainsi que leurs
gouvernements et expressions religieuses. L'ordre du royaume de YHVH, cependant, était toujours
intacte par le mandat du premier-né.
C'était à l'époque de Peleg (dont le nom signifie 'diviser' ou 'diviser' et qui
n'a vécu qu'une génération après Eber - cousin et contemporain de Nimrod), que YHVH
jugea le royaume de Nimrod et dispersa le peuple en confondant leur langue.
Fait intéressant, avant la naissance d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, la dispersion par YHVH de ces
peuple était lié au nombre des enfants d'Israël : « Quand le Très-Haut divisa
leur héritage aux nations, lorsqu'il sépara les fils d'Adam, il plaça le
frontières des peuples selon le nombre des enfants d'Israël »
(Deutéronome 32: 8 accents ajoutés).
D'après le verset ci-dessus, il est clair qu'Israël devait devenir le chef gouvernant sur le
reste des nations. Le rôle d'Israël serait de servir l'humanité et d'être ses frères
gardiens. Qu'est-ce qui qualifierait les douze tribus pour être en mesure de superviser d'autres
nations ? L'histoire ne prouverait-elle pas que leur conduite n'est pas différente ou meilleure que les autres
des peuples ? Pour répondre à ces questions, nous devons nous tourner vers le douzième chapitre de
Genèse, qui décrit un développement très crucial dans le plan de YHVH pour établir Son
royaume, règne et autorité sur la terre. Cela commence par la parole de YHVH à un homme
appelé Abram.
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Chapitre 14
Abraham
"Or YHVH avait dit à Abram : 'Sors de ton pays, de ta famille et de
la maison de ton père, dans un pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation [goy] ;
Je te bénirai et rendrai ton nom grand; et tu seras une bénédiction "" (Genèse 12: 1-
2).
Après vingt générations de premiers-nés, YHVH rend visite à un homme, Abram, et lui promet
qu'il deviendra le père d'une nation (goy). Pourquoi YHVH Elohim distinguerait-il
le premier-né de cette génération particulière et lui faire une telle promesse ?
Comme nous l'avons vu depuis l'époque de Nimrod, Eber et Peleg, la famille Noahic avait été
dispersées, aboutissant à la formation de nations (goyim) : « Ce sont les familles des
fils de Noé, selon leurs générations, dans leurs nations; et d'eux les nations
ont été divisés sur la terre après le déluge » (Genèse 10ÿ:ÿ32). Ces nations ont continué à
poursuivre la contrefaçon hiérarchique et la règle royale/sacerdotale (oligarchique) qui
établi par Nimrod. Au moment de la naissance d'Abram, il y avait dix premiers-nés encore en vie
dans l'ordre du royaume de YHVH, avec Noé comme chef patriarcal. Cependant, ces anciens
étaient tous âgés et destinés à mourir au cours de la prochaine génération. En raison de l
prolifération des habitants de la terre, il était évident qu'un homme ou un premier-né pouvait
pas représenter et mettre en œuvre le royaume de YHVH pour tous ces groupes de personnes.
L'ordre du royaume de YHVH sur terre devait donc prendre une nouvelle tournure. Du
vingtième génération de premier-né le Tout-Puissant a choisi un homme - Abram, et a déclaré que

une nation sortirait de ses reins. Quel genre de nation serait-ce ? Ce devait être un
nation première-née qui appartiendrait à YHVH Elohim à cause de son nom. Ce devait être
une nation particulière, une nation de rois-serviteurs justes, une nation élue et mise à part, et une
sacerdoce royal (réf. Exode 19:6; 1 Pierre 2:9). Ce peuple montrerait la gloire
du Créateur et être une bénédiction pour le reste de l'humanité (réf. Genèse 12:2-3 ; Zacharie
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8:13). Ils deviendraient une nation témoin de la fidélité de YHVH à son alliance et
aux promesses qu'il ferait aux patriarches et avec eux.
YHVH avait planifié et prédestiné ce groupe de personnes à porter tous les droits de naissance
inhérente à la famille d'Adam et de Noé, et comme telle pour être fructueuse, se multiplier et remplir la
la terre. Ils finiraient par dominer, en tant que serviteurs du Très-Haut, sur tout ce
a été légué à Adam. Cependant, ayant la nature de leur ancêtre, Adam, ils
ne serait pas qualifié pour fonctionner en tant que rédempteurs jusqu'à ce qu'un futur parent remplisse toutes les
justice pour eux, expier leur péché et rétablir leur relation avec leurs
Créateur d'alliances qui rétablirait son royaume en eux et à travers eux.
Revenons aux promesses que YHVH a faites à Abram et à sa semence : « Alors YHVH
apparut à Abram et lui dit : 'Je donnerai ce pays à ta descendance/ semence' » (Genèse
12:7). Abram a dû quitter son père et sa famille à Haran pour que cette promesse soit
être réalisé. Cependant, les enfants de Canaan, le fils maudit de Ham, occupaient déjà
le pays que YHVH a choisi de donner à la descendance d'Abram. Comment se fait-il qu'Abram ait
le droit d'arracher cette propriété aux Cananéens ?
Étant esclave d'esclaves ou serviteur de serviteurs, Canaan n'avait pas le droit judiciaire de
sa propre terre en tant qu'esclave était la propriété de son propriétaire. Ainsi, la zone qu'il occupait était
disponible, pour ainsi dire, tandis que sa progéniture était destinée à être des serviteurs dans la tente, ou la terre, de
une autre. Abram, d'autre part, et ses descendants premiers-nés avaient le droit de racheter
ce territoire et d'y habiter. Pourtant, étant serviteurs - du Très-Haut - eux aussi pouvaient
ne pas le posséder : « La terre est à YHVH et toute sa plénitude » (Psaume 24ÿ:ÿ1), et « Le pays
ne sera pas vendu de façon permanente, car la terre est à moi ; car vous êtes des étrangers et des voyageurs
avec moi » dit YHVH (Lévitique 25ÿ:23). Il détient toujours le titre de propriété de la terre et
peut choisir de le donner à qui Il veut, selon les conditions qu'Il a posées
vers le bas (réf. Lévitique 18:25-28, en particulier le verset 27).
Comme indiqué précédemment, après les jours de Peleg, les nations ont été divisées selon le
nombre (futur) des tribus d'Israël. Essentiellement, l'administration gouvernementale et
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la surveillance du royaume de YHVH sur terre devait être confiée à la semence promise d'Abram
premier-né. Mais qui serait celui-ci, puisqu'Abram et sa femme, Saraï, n'avaient pas d'enfant ?
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Chapitre 15
Tester un Rédempteur
Avant l'apparition du fils promis, Abram a dû passer par une série de tests en
afin de se qualifier, c'est-à-dire d'être trouvé fidèle à sa position de premier-né rédempteur. Après
quittant Ur avec son père, Terah, pour se rendre au pays de Canaan, la famille s'installa à
Haran, au nord de la terre de destination ultime. Terah avait 145 ans quand YHVH
somma son fils Abram de prendre congé de lui et de sa famille et d'aller dans un autre pays.
YHVH s'adressa à ce premier-né de soixante-quinze ans en disant : « Sortez de votre pays,
de ta famille et de la maison de ton père, vers un pays que je te montrerai. je ferai
vous une grande nation [goy]; Je te bénirai et rendrai ton nom grand; et tu seras un
bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai celui qui te maudira ; et en
vous toutes les familles de la terre serez bénies » (Genèse 12:1-3). Avant de partir
Haran, Abram avait la responsabilité d'exécuter un premier-né - il prit son neveu Lot et son
la propriété du frère décédé sous son aile. Ce n'est qu'alors qu'il quitta la famille de son père
maison pour la terre promise.
Dès lors, YHVH soumit Abram à une épreuve après l'autre, examinant les
fidélité dans le rôle d'un prince-serviteur et premier-né-rédempteur. Fidèle à sa mission,
Abram s'est avéré être le "gardien de son frère", démontrant qu'il n'ignorait pas
Dont il était le serviteur.
Quand Abram et sa petite famille et son entourage arrivèrent aux environs de la
ville centrale de Sichem, YHVH lui parla encore une fois, disant :
descendance/ semence, je donnerai ce pays » (Genèse 12:7). Remplir sa charge sacerdotale en tant que
rédempteur, il bâtit son premier autel à YHVH dans le pays qui était maintenant déclaré possession
de sa future famille. Remarquez qu'au début YHVH n'a pas donné l'héritage à Abram, mais
à sa semence qui était destinée à devenir une nation. Pourtant, malgré toutes les promesses,
La femme d'Abram, Saraï, est restée stérile et les espoirs diminuaient qu'elle ait un jour un
enfant.
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Après un court séjour à Sichem, la famille partit pour Béthel (Maison de Dieu), où
Abram a construit un deuxième autel. Ici encore, nous voyons le premier-né fonctionner dans le bureau d'un
sacrificateur, offrant peut-être même à YHVH les prémices et les premiers-nés de ses troupeaux. C'était
peu de temps après que YHVH ait indiqué le pays qu'il donnait à la postérité d'Abram
une famine a balayé le territoire. Cet appelé d'Elohim devait être tout à fait
surpris, sinon confus, du genre d'héritage qui lui a été légué.
Il était là, faisant confiance à son Maître Céleste pour lui donner une terre qui le soutiendrait et
ses personnes à charge à travers les générations, mais au lieu de cela, il s'est retrouvé à descendre
Egypte!
Hélas, même maintenant, les problèmes et les épreuves d'Abram n'étaient pas terminés. En fait, il semble qu'ils étaient
ne fait que commencer… Sa peur que Pharaon puisse regarder sa belle épouse et la tuer
lui pour la prendre pour lui était un réel souci pour le patriarche. Il, donc,
a convaincu Saraï de dire une demi-vérité et de dire au souverain d'Égypte qu'il était son frère
(réf. Genèse 20:12). Cette fois, la justice d'Abram a échoué à l'épreuve. S'il y avait un héros
dans cette histoire, c'est Saraï qui s'est soumise à la décision de son mari et, en vérité, a été
prête à donner sa vie pour sauver la sienne. YHVH, cependant, a non seulement protégé les
l'innocence et la loyauté, mais l'a également délivrée de la main de Pharaon. Pour couronner le tout, il
a amené ce dernier à bénir Abram et à lui donner des moutons, du bétail et d'autres richesses. Étonnamment,
Pharaon n'a pas tenu le mari de Saraï pour responsable de la colère de YHVH qui s'est abattue sur l'Égypte
à cause de cette tromperie !
Avec le temps, Abram retourna à Béthel, au même endroit où il avait planté sa tente et
construit un autel peu de temps après son arrivée initiale dans le pays (réf. Genèse 13:3-4). y a t-il
modèle prophétique ici, préfigurant ce qui arriverait à sa progéniture? En effet plus tard
sur, les promesses à la semence (Israël) sembleront avoir été écartées pour un temps,
résultant en une descente (précipitée par la famine) en Égypte, une éventuelle émergence de
là avec de grandes richesses, et un retour à la "maison d'Elohim" (c'est-à-dire à la
terrain).
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Agissant en fidèle rédempteur, Abram rendit à Lot l'héritage légitime de ce dernier,
qu'il lui avait administré jusqu'alors. Il a également donné à son neveu le premier choix de
terrain. Lot a choisi ce qui semblait être le meilleur que le monde pouvait offrir. Le fait que Lot
est appelé le "frère" d'Abram (réf. Genèse 14:14, 16) illustre un autre aspect de
le principe de la semence, que la vie du père est dans sa progéniture.
Après qu'Abram eut accompli cet acte juste, YHVH lui parla à nouveau, réitérant le
promesse et en y ajoutant : « Levez les yeux maintenant et regardez de l'endroit où vous êtes --
vers le nord, vers le sud, vers l'est et vers l'ouestÿ; pour tout le pays que tu vois, je le donne
toi et ta descendance pour toujours. Et je rendrai ta postérité comme la poussière du
la terre; de sorte que si un homme pouvait dénombrer la poussière de la terre, alors ta postérité aussi
pourrait être numéroté. Lève-toi, parcours le pays dans sa longueur et dans sa largeur, car je le donne à
vous » (Genèse 13:14-17). Abram a peut-être donné à son neveu le premier choix dans la cueillette
territoire, mais YHVH avait offert beaucoup plus au premier, lui promettant la propriété dans tous
directions, y compris celle que Lot avait choisie. Contrairement à la première promesse au
semence du patriarche, cette fois YHVH a accordé des terres spécifiquement à Abram lui-même.
La promesse ci-dessus que les descendants seraient "comme la poussière de la terre" n'est pas limitée
au nombre et à l'abondance de la postérité ; il fait également référence à la nature de la graine, qui
serait «ÿterrestreÿ» et «ÿnaturelÿ». Néanmoins, bien que jusqu'à présent YHVH ait donné
promesses faites à Abram, il n'a pas encore conclu d'alliance avec lui, car une alliance ne pouvait
être ratifié par le sang, après avoir été testé dans les feux des expériences de la vie.
Au départ de Lot, Abram a déplacé sa tente dans la région des grands chênes de Mamré en
Hébron, où il bâtit un troisième autel à YHVH. Pendant son séjour là-bas, une guerre a éclaté.
Cinq des rois des villes de la région, qui étaient des vassaux du roi d'Elam, se sont rebellés contre
lui. Ce dernier forma une coalition avec trois autres rois et descendit pour vaincre le
rebelles. L'une des cinq cités-États cananéennes dissidentes était Sodome, où Lot avait fait
sa maison. Lorsque les quatre rois ont vaincu les cinq insoumis, ils ont fait des captifs
et le butin, y compris la famille et les possessions de Lot. Abram, sans aucun doute, était très
conscient de la situation politique mais n'a pas rejoint ses voisins pour lutter contre le
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forces étrangères. Cependant, en apprenant que Lot avait été fait prisonnier, Abram, de nouveau
fidèle à sa position de premier-né et de rédempteur, a agi conformément à son obligation de restaurer
son proche et récupérer les biens saisis. Il a non seulement ramené ce qui appartenait
à Lot, mais a également récupéré les possessions des cinq rois locaux. Cet événement n'est-il pas
évoquer le plan de YHVH d'envoyer un Parent Rédempteur pour les tribus perdues d'Israël, pour restaurer
eux, avec tous leurs biens, les ramener dans leur pays, et ce faisant,
aussi sauver le reste de l'humanité perdue ? (réf. Matthieu 13:44).
Dès que le butin fut restitué, le roi de Sodome voulut conclure un marché avec ses
Sauveur. Cependant, Abram connaissait les voies de la droiture et de la justice de la Torah et donc
refusé. Selon Genèse 14, lors de cette rencontre ou peut-être même avant,
Melchisédek (dont le nom signifie Roi de Justice), auquel nous nous sommes référés dans
Chapitre 5 Dominion - Rule, est arrivé sur les lieux.
Dans sa volonté d'être le "gardien de son frère" et de donner sa propre vie pour délivrer
de la main de l'ennemi, Abram remplit à nouveau son mandat de premier-né
rédempteur et libérateur. YHVH envoya donc le roi de Shalem (Salem), qui était aussi
un sacrificateur du Très-Haut, pour bénir Abram avec du pain et du vin. « Et il le bénit,
et dit : « Béni soit Abram du Très-Haut Elohim, possesseur du ciel et de la terre ;
et béni soit le Très-Haut Elohim, qui a livré tes ennemis entre tes mains.
Et il [Abram] lui donna la dîme de tout » (Genèse 14ÿ:19-20). Contrairement à Caïn, Abram
fidèlement donné à Elohim ce qui lui appartenait, continuant ainsi à se qualifier pour le
engagement.
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Chapitre 16
L'accord
Après qu'Abram ait été béni par le roi-prêtre du Très-Haut, YHVH vint à lui dans un
vision disant : « N'aie pas peur, Abram. Je suis ton bouclier, et ton extrêmement grand
récompense » (Genèse 15ÿ:ÿ1). Elohim établissait maintenant pour son premier-né un principal
première pierre : « Faites-moi confiance », « N'ayez pas peur ! En d'autres termes, "Ne vous laissez pas gouverner par la peur,
mais la foi, car je suis ta protection et ta provision, l'accomplissement de tout ce que je
t'ai parlé. » A cause de Sa fermeté, YHVH Elohim veillera sur tout
Ses paroles de promesse, et seront fidèles à les accomplir. Il ne s'agira pas de
la religion ou la politique, mais sur une relation avec la parole du grand, « JE SUIS ce JE SUIS ».
"Mais Abram dit: 'YHVH Elohim, que me donneras-tu, vu que je n'ai pas d'enfant, et que le
l'héritier de ma maison est-il Eliézer de Damas ?'” (Genèse 15:2). Après tous les tests, essais et
maintenant la bénédiction qui lui a été conférée par Melchisédek, Abram, plutôt que d'être
pleine d'espoir, craignait toujours de ne pas avoir d'héritier. Il lui semblait que le seul
l'option pour un successeur était Eliezer de Damas, qui devait être un fidèle serviteur dans
son ménage. YHVH, cependant, a été très rapide pour répondre à cette proposition avec le
paroles non équivoques : « 'Celui-ci ne sera pas votre héritier, mais celui qui viendra de
votre propre corps sera votre héritier. Puis Il l'a amené dehors et a dit, 'Regarde maintenant
vers le ciel, et compte les étoiles si tu peux les compter. Et Il lui dit :
'Ainsi sera ta postérité'” (Genèse 15:4-5).
Cette semence sortirait des propres reins d'Abram. Mais contrairement à la dernière fois où YHVH
a décrit ses descendants "comme la poussière de la terre", maintenant l'imagerie des étoiles est ajoutée.
Encore une fois, c'était pour souligner non seulement le nombre, mais aussi pour établir le fait
que la semence promise serait comme les étoiles - pour les signes, les saisons et pour la lumière - et
jouerait un rôle dirigeant dans le royaume des ténèbres spirituelles.
- 46 -
Cependant, Abram était venu à la fin de tout espoir que sa femme Saraï porterait jamais un
enfant. Il n'avait plus qu'un seul recours, et c'était de croire que YHVH serait vrai
pour tenir Sa parole de promesse. C'était là une démonstration de foi agissant dans la vie d'un
homme que YHVH avait appelé dès le sein maternel comme premier-né, et qu'il avait maintenant choisi d'utiliser pour
père un nouveau genre dans l'humanité - un peuple qui serait porteur de la foi de ses
père Abraham.
Deux millénaires plus tard, un apôtre du Messie a compris ce mystère de l'alliance, à savoir,
que YHVH avait multiplié et caché la semence promise dans de nombreuses nations :
est de la foi afin que ce soit selon la grâce, afin que la promesse soit certaine pour tous les
semence, non seulement à ceux qui sont de la Loi [Juifs], mais aussi à ceux qui sont de la foi de
Abraham, qui est notre père à tous » (Romains 4ÿ:ÿ16 souligné par nous). Notez que non
il est fait mention ici d'un « père spirituel ». Il déclare simplement qu'Abraham est le naturel
père de ceux qui ont « la foi » pour pouvoir croire l'Evangile d'Elohim. Ainsi, le
La "semence d'Abraham" est un témoin de la fidélité d'un Elohim qui respecte l'alliance.
Dans sa lettre aux Galates, Paul répète cette idée : « Et si vous êtes du Messie, alors vous
sont la semence d'Abraham, et héritiers selon la promesse » (Galates 3:29). Nous sommes dans
Messie et lui appartenons à cause de la foi que nous avons reçue de nos
ancêtre, Abraham. Cette foi est la tache de naissance qui nous identifie comme héritiers de la
promesses que YHVH a faites à cet ancêtre et à sa progéniture (sperme/vie). Comme il a été noté
ci-dessus, Il a répondu à la question d'Abram au sujet de son héritier en l'emmenant dehors et
lui faire compter les étoiles. À ce stade, Abram crut YHVH, et Il reconnut
sa foi et le lui imputa à justice.
Examinons de plus près ce que YHVH a dit à Abram à propos du pays, tout en
lui rappelant Qui l'avait fait sortir du pays d'Ur. Le dossier indique que
Le père d'Abram, Terah, prit sa famille et quitta Ur pour aller en Canaan. Néanmoins, le
Le Souverain voulait qu'Abram se rende compte qu'Il était Celui Qui dirigeait son
circonstances: "Alors Il lui dit: 'Je suis YHVH, qui t'ai fait sortir d'Ur du
Chaldéens, pour vous donner ce pays en héritage. Et il dit: 'YHVH Elohim, comment vais-je
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sais-tu que j'en hériterai?'” (Genèse 15:7-8). La question d'Abram ici, en réponse à
Les paroles de YHVH suscitent une contre-réponse très intéressante de la part du Tout-Puissant. Garder à
n'oubliez pas que la réponse de YHVH sera prophétique et scellera les promesses :
lui, 'Apportez-moi une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, une chèvre de trois ans
un bélier, une tourterelle et un jeune pigeon' » (Genèse 15:9).
Après une journée très fatigante à accomplir ce que YHVH lui avait demandé et à courir après le
vautours des sacrifices, le soir descendit sur ce premier-né spécial et il tomba dans un
sommeil profond. Ce n'était pas un sommeil agréable, car ce vieux prophète allait expérimenter la
révélation effrayante que sa vie, poursuivie au sein d'une multitude de postérité, serait en
l'esclavage et la servitude à une autre nation. "Maintenant, quand le soleil se couchait, un profond
le sommeil tomba sur Abram ; et voici, l'horreur et une grande obscurité tombèrent sur lui » (Genèse
15:12). Les paroles prophétiques de YHVH lui furent alors transmises : « Sachez certainement que votre
les descendants/ semences seront des étrangers dans un pays qui n'est pas le leur, et les serviront, et
ils les affligeront quatre cents ans. Et aussi la nation qu'ils servent je veux
juge; ensuite ils sortiront avec de grandes possessions » (Genèse 15:13-14).
Soudain apparurent entre les sacrifices une colonne de feu et une nuée. Ce n'est pas clair
si Abram était éveillé ou endormi pendant cet événement, mais le Puissant Rédempteur et
Covenant Maker lui-même est passé au milieu des morceaux découpés comme un signe qu'il ratifiait
l'accord. En même temps, Il a également révélé à Abram le destin du promis
la délivrance de la semence après 400 ans de servitude en Égypte. « Et il arriva, quand le
le soleil s'est couché et il faisait noir, et voici, il est apparu un four fumant et un
torche ardente qui passait entre ces morceaux » (Genèse 15:17). De même, nous lisons
à propos de la sortie d'Egypte, "Et YHVH allait devant eux de jour dans une colonne de nuée
pour montrer le chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin d'aller de jour et
nuit » (Exode 13:21).
YHVH a continué à réitérer la promesse précédente et a donné à Abram une description détaillée
du pays qui devait entrer en possession de ses descendants : « A ta postérité je
donné ce pays, depuis le fleuve d'Égypte jusqu'au grand fleuve, le fleuve Euphrate, le
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Kénites, les Kénezzites, les Kadmonites, les Hittites, les Perizzites, les Rephaïm, les
les Amoréens, les Cananéens, les Girgashites et les Jébusiens » (Genèse 15ÿ:18-21).
Remarquez que YHVH disait qu'Il avait déjà donné le pays à la progéniture d'Abram.
Comment a-t-il pu faire une telle déclaration ? L'avoir donné à un père est aussi bon que d'avoir
le donna à ses descendants.
« Maintenant, toi, tu iras en paix vers tes pères ; tu seras enterré dans un bon vieux
âge » (Genèse 15:15). Même si Abram était assez vieux à cette époque, YHVH a assuré
lui qu'il aurait encore des années devant lui. Cependant, Abram avait toujours un problème -
il avait maintenant une terre promise à ses descendants, mais n'avait pas encore de descendance qui
pourrait en hériter.
- 49 -
Chapitre 17
Épouse et concubine
La situation d'Abram et de Saraï devenait de plus en plus paradoxale. Une partie de
Les promesses de YHVH se matérialisaient très rapidement, tandis que d'autres, à savoir les évidentes et
la plus essentielle - celle de la postérité - semblait s'éloigner de plus en plus. Saraï
non seulement avaient été stériles toutes leurs années de mariage, mais maintenant, pour aggraver les choses, elle était
bien au-delà de l'âge de procréer. Ainsi, un conjoint très désemparé, suivant la coutume de
ce jour qui permettait à une femme de donner sa servante à son mari et d'avoir des enfants
par procuration à travers elle, était sur le point de faire exactement cela. Abram, étant un homme juste, n'a pas
considérez cette option jusqu'à ce que Sarai la propose. Il est difficile de savoir quelles étaient ses pensées
à ce propos. Croyait-il vraiment que cela allait être l'enfant que YHVH avait
lui a promis ? Apparemment, il l'a fait.
C'est ainsi qu'Agar, la servante égyptienne de Saraï, enfanta Abram son premier fils. Comme mentionné,
les premiers-nés ont des droits princiers dans la famille et la situation était donc potentiellement très
volatil. En effet, il ne fallut pas longtemps avant que les troubles ne commencent à se manifester. Après elle
conçue, Agar devint fière et méprisa sa maîtresse. Sarai a blâmé son mari pour
la situation, alors qu'il a, sans répliquer, donné à sa femme le pouvoir de faire face à cet état
des affaires (réf. Genèse 16:5-6).
La solution de Sarai était de traiter Hagar si durement que cette dernière s'est enfuie. Bien que l'enfant
qui était dans le sein d'Agar n'était pas la semence promise, YHVH avait un plan pour lui.
Le Tout-Puissant a envoyé un ange qui a trouvé Agar dans le désert et a transmis un message à
elle : "Retourne vers ta maîtresse, et soumets-toi sous sa main" (Genèse 16:9).
YHVH ordonna à Agar de se soumettre rapidement à l'autorité de Saraï. Était-ce
épisode établissant l'ordre divin dans la famille abrahamique ? Si oui, alors tous les défis
qui surgiraient à l'avenir sous forme de jalousie, d'envie et de discorde, seraient satisfaites
avec l'autorité de la promesse scellée de YHVH.
- 50 -
L'enfant d'Agar a reçu du Créateur une partie des bénédictions de multiplicité de son père,
et sa semence était destinée à devenir aussi une partie de cette "poussière de la terre". YHVH a dit de
Ismaël, fils d'Agar, et sa postérité : « Je multiplierai extrêmement ta descendance,
afin qu'ils ne soient pas comptés pour la multitude..." "Il engendrera douze princes, et je
fais de lui une grande nation » (Genèse 16ÿ:10 ; 17ÿ:20). Cet enfant devait avoir un unique
disposition et nature (une qui serait contraire à celle d'un parent-rédempteur): "Il
sera un homme sauvage; sa main sera contre tous, et la main de tous contre
lui. Et il habitera en présence de tous ses frères » (Genèse 16ÿ:12).
Typiquement, les déclarations de YHVH à un individu ont des effets durables qui
continuent d'être amplifiés lorsqu'ils se déroulent dans l'histoire. C'est certainement le cas d'Ismaël
et sa progéniture, y compris de nos jours. Ainsi, ce que YHVH a établi par sa parole
ici, dans la Genèse, est entrée la force vitale même de la graine, ainsi que la nature particulière
qui se manifesterait partout où cette semence/progéniture serait dispersée.
Abram avait quatre-vingt-six ans lorsqu'Agar donna naissance à Ismaël. A la fois mère et
enfant vivait dans ses tentes, et pendant quelques années les choses semblaient se calmer. Puis un
jour où YHVH revint à Abram…
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Chapitre 18
Le sceau de l'alliance
«Quand Abram avait quatre-vingt-dix-neuf ans, YHVH apparut à Abram et lui dit: 'Je
suis le Tout-Puissant Elohim; marche devant Moi et sois irréprochable. Et je ferai mon alliance
entre moi et vous, et vous multipliera extrêmement. Alors Abram tomba face contre terre,
et Elohim parla avec lui, disant : " Quant à moi, voici, mon alliance est avec toi, et
tu seras le père d'une multitude de nations'... 'Je te rendrai extrêmement fécond ; et je vais
fais de toi des nations, et des rois sortiront de toi. Et j'établirai mon alliance
entre moi et vous et vos descendants après vous dans leurs générations, pour une
alliance éternelle' » (Genèse 17:1-4, 6-7).
Treize ans s'étaient écoulés depuis la naissance d'Ismaël, et à ce moment-là, Abram sentit que ce fils
serait l'héritier de tous ses biens et promesses. Cependant, YHVH était toujours
soignant et préparant Son premier-né, Abram, en continuant à le mettre à l'épreuve.
YHVH était également sur le point de faire un ajout à l'alliance. Comme vous vous en souvenez, la première fois
Il a rencontré Abram, YHVH lui a donné la promesse qu'il sera un "goy"
(nation). Maintenant, Il dit à Son ami qu'il sera le père des "goyim" - nations (pluriel).
Elohim n'allait pas seulement faire de la semence "la poussière de la terre et les étoiles de
ciel », Son plan comprenait également sa prolifération dans les nations.
Abram a été tellement bouleversé par les paroles de YHVH qu'il est tombé face contre terre devant Lui.
En raison de la dévotion éprouvée d'Abram, l'alliance de YHVH avec lui était maintenant sur le point d'être
scellé par le propre sang du patriarche. "C'est mon alliance que vous garderez entre
Moi et toi et ta postérité après toi : tout enfant mâle parmi vous sera
circoncis; et tu seras circoncis dans la chair de tes prépuces, et ce sera un
signe de l'alliance entre moi et vous. Celui qui est âgé de huit jours parmi vous sera
circoncis, tout enfant mâle dans vos générations… Mon alliance sera dans votre chair
pour une alliance éternelle » (Genèse 17ÿ:10-13).
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Le fait que cette alliance allait être imprimée sur la chair même d'Abram et de ses
descendants sert à indiquer qu'il s'agit d'une alliance «terre à terre», rendue évidente dans
réalité « de chair et de sang », mais gouvernée depuis les cieux par le puissant bras droit du
Créateur. Ce sceau d'alliance était également accompagné d'un changement de nom : « Plus
ton nom s'appellera Abram, mais ton nom sera Abraham; car je t'ai fait
un père de plusieurs nations » (Genèse 17:5). Le Tout-Puissant Laboureur allait prendre
la semence/vie d'Abraham et semez-la dans toutes les nations, tribus et tribus de langues et
peuples. De plus, cette semence serait marquée par la foi qui a caractérisé son
ancêtre. Le prophète Osée a prédit ce grand jour des semailles de YHVH :
nombre des enfants d'Israël sera comme le sable de la mer, qui ne peut être
mesurés ou comptés… Et ils sortiront du pays, car grand sera le jour
de Jizréel [Yah sèmera] !” (Osée 1:10-11).
A peine Abraham a-t-il levé les yeux d'être face contre terre et d'avoir entendu ce formidable
bénédiction promise, quand le ton du Tout-Puissant s'est soudainement changé en ce qui sonnait au
vieux patriarche comme une amusante impossibilité : « Quant à Saraï, ta femme, tu n'appelleras pas
son nom Sarai, mais Sarah sera son nom. Et je la bénirai et te donnerai aussi un
fils par elle; alors je la bénirai, et elle sera mère des nations; rois des peuples
viendra d'elle. Alors Abraham tomba sur son visage [encore] et rit, et dit dans son
cœur : « Un enfant naîtra-t-il d'un homme âgé de cent ans ? Et Sarah,
qui a quatre-vingt-dix ans, avoir un enfant ?' Et Abraham dit à Elohim: "Oh, qu'Ismaël
pourrait vivre avant toi !' Alors Elohim dit : "Non, Sara, ta femme, t'enfantera un fils,
et tu appelleras son nom Isaac; J'établirai mon alliance avec lui pour une
alliance éternelle, et avec sa postérité après lui » (Genèse 17ÿ:ÿ15-19).
YHVH s'est engagé à poursuivre la lignée et les bénédictions qu'Il accorde à ceux
qui Lui appartiennent. Car jusqu'ici les vingt patriarches des premiers-nés de YHVH
généalogie ont tous eu des naissances normales, Abraham a naturellement supposé qu'Ismaël, son premier-né,
hériterait de la position princière. Remarquez ce qu'Abraham dit de lui, "Oh, ce
Ismaël pourrait vivre avant toi ! Mais le seul qui peut "vivre devant YHVH" est le
celui qui est appelé et choisi à cette fin. Eliezer de Damas ne s'est pas qualifié et
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Ismaël non plus. Bien des années plus tard, la nation d'Israël/Ephraïm dira : "Il
réveillez-nous après deux jours; Il nous ressuscitera le troisième jour afin que nous vivions avant
Lui » (Osée 6:2 NAS).
Cette alliance que YHVH faisait avec Abraham par Sara n'était pas petite
question; Il marquait Son nom là-dessus. Un signe de ce fait était le changement de nom : Abram
à Abra-h-am et Sarai à Sara-h. La lettre hébraïque "hey" qui a été ajoutée à leur
signifie souvent YHVH, où il apparaît deux fois. Ainsi, garder cette alliance était
ne va pas dépendre de l'homme, mais de la fidélité du Créateur, Yah, Qui l'a initié,
l'a déclaré, et l'accomplirait donc. En fait, cette alliance allait gouverner
toute l'histoire humaine.
En établissant la lignée du premier-né rédempteur et héritier des promesses de l'alliance,
L'implication de YHVH était nécessaire pour qu'une graine puisse émerger d'un utérus mort. Dans
l'avenir, il faudra également sa surveillance engagée pour voir la mise en œuvre de la
promesses de l'alliance jusqu'à leur réalisation ou réalisation. Et donc, le début de
la vie du fils de la promesse allait être marquée par une intervention divine comme celle de
aucun autre enfant né de la race humaine (sauf Yeshua). Le fils de Sarah était destiné à être un
enfant miracle et un témoignage de «vie d'entre les morts», qui signifie la rédemption.
Après qu'Abraham se soit moqué des mots déroutants de YHVH, le Créateur lui a dit de nommer son fils
Isaac (« Yitzchak » en hébreu, signifiant « il rira »), car à travers lui et ses
Semence Lui, YHVH, aurait le dernier rire... (voir Psaume 2).
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Chapitre 19
Le fils de la promesse
"Mais ce n'est pas que la parole d'Elohim n'ait eu aucun effet. Car ce ne sont pas tous Israël qui
sont d'Israël, et ils ne sont pas tous des enfants parce qu'ils sont la semence d'Abraham; mais, 'Dans
Isaac ta postérité sera appelée.' C'est-à-dire, ceux qui sont les enfants de la chair, ces
ne sont pas les enfants d'Elohim; mais les enfants de la promesse sont comptés comme la semence.
Car c'est ici la parole de la promesse : 'En ce moment, je viendrai et Sara aura un fils' »
(Romains 9: 6-9 soulignés ajoutés).
Afin de continuer à suivre la lignée des premiers-nés et la transition d'un
individu à une nation, il est primordial de ne pas confondre le plan de YHVH pour le salut
de l'humanité avec celui de l'établissement de l'ordre de son royaume, bien que ces deux
intimement liés. Ainsi, le "fils de la promesse" ne doit pas être confondu avec Yeshua, comme c'est
souvent le cas. Paul est très clair : « … et Sarah aura un fils.
Lorsque YHVH sous la forme d'un homme visita Abraham, accompagné de deux autres personnes,
la promesse du fils a été réitérée. Le fait que YHVH ait daigné lui apparaître
doit avoir édifié la foi d'Abraham. Mais comme si cela ne suffisait pas, le Créateur a également
précisa une date et fit remarquer que la conception du fils équivalait à sa
présence. Voici ce qu'il a dit à Abraham : « Certainement je reviendrai vers toi selon
le temps de la vie, et voici, Sara, ta femme, aura un fils » (Genèse 18:10 souligne
ajoutée). En effet, c'était un miracle en devenir ! YHVH allait intervenir dans un
ventre mort et faire naître la vie. Bien qu'Abraham et Sarah se soient moqués de la
perspective, la conception d'Isaac dépendait totalement de l'Esprit du Créateur et
Soutien de la vie, et sur sa réponse à la foi d'un seul homme - celle de notre père
Abraham. Paul se réfère dans ses écrits à cet enfant mystérieux qui est né selon la
Esprit : « Mais celui [Ismaël] qui était de la servante est né selon la chair,
et lui [Isaac] de la femme libre par la promesse… Mais, comme il [Ismaël] qui est né
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selon la chair alors persécutèrent celui [Isaac] qui était né selon l'Esprit,
il en est ainsi maintenant » (Galates 4ÿ:ÿ23, 29).
YHVH a dit à Abraham que dans un an, Sarah aurait l'enfant de la promesse.
et quelle année ce fut! Cela a commencé par la destruction de Sodome et Gomorrhe. Au
temps, Abraham vivait si près du feu et de l'air rempli de soufre qu'il était
forcé de déménager à Gerar dans le Néguev (situé entre Kadesh et Shur). Il n'y a pas
indication qu'Abraham (le rédempteur de la famille) avait des informations sur l'éventuelle
sort de son neveu Lot et de sa famille, bien que sa négociation de peine avec YHVH puisse avoir
été en quelque sorte une assurance qu'Elohim épargnerait le fils de son frère (réf.
18:23-32), ce qu'Il a fait. Cette délivrance a entraîné la naissance de deux autres premiers-nés en
la famille de Terah - Moab et Ammon (Genèse 19:31-38). Plus tard, après être devenu
nations, ces deux-là rejoindraient d'autres premiers-nés (selon la chair) et essaieraient de détruire
Israël, la nation première-née de YHVH (réf. Psaume 83).
Alors qu'il était à Guérar, le père de la foi remit sa femme à un autre homme, le
souverain local Abimélek. Ce n'était pour aucune autre raison que celle qui l'avait contraint à
la remettre à Pharaon, c'est-à-dire pour protéger sa propre vie. En même temps, YHVH était
sur le point d'enseigner à un autre roi la leçon qu'il avait enseignée au monarque égyptien.
YHVH est venu à Abimélec dans un rêve, l'avertissant que sa mort était imminente le long
avec celle de toute sa maison, s'il ne rendait pas la femme d'Abraham. YHVH aussi
a informé Abimélec qu'Abraham était l'un de Ses prophètes (réf. Genèse 20:7). C'est
le moment où nous découvrons que Sarah était en effet la sœur d'Abraham, quoique une demi-sœur
d'une mère différente (réf. Genèse 20:12). Toute l'affaire s'est conclue avec
La bénédiction d'Abimélek d'Abraham matériellement, tout comme Pharaon l'avait fait.
Le décor était maintenant planté pour que le « fils de la promesse » entre en scène. Son père était
le récipiendaire d'une grande richesse et d'un pacte de paix avec le dirigeant local. Enfin le
famille pouvait s'installer et attendre la naissance de l'enfant miracle dont la progéniture était
destiné à influencer l'humanité de multiples façons.
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Plus tard dans l'histoire de la semence, l'apôtre Paul fait ce qui suit
observation : "Comme il est écrit : 'Je t'ai établi [Abraham] père d'une multitude de nations' dans
la présence de Celui qu'il croyait - Elohim, qui donne la vie aux morts et appelle
ces choses qui n'existent pas comme si elles existaient [Isaac]; qui, contrairement à l'espoir, dans l'espoir
cru, de sorte qu'il [Abraham] devint le père de plusieurs nations, selon ce qui était
dit : 'Ainsi sera ta postérité' » (Romains 4:17-18). Cette déclaration met en lumière la
alliance de multiplicité que YHVH était déjà en train de réaliser
du ventre mort et stérile de Sarah, appelant vraiment ces choses qui n'existent pas comme
bien qu'ils l'aient fait.
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Chapitre 20
Positionner le premier-né
Après la naissance de l'enfant promis, Isaac, Abraham, obéissant au signe de la
alliance, le circoncit le huitième jour. Avoir été le premier circoncis le
le huitième jour était d'une grande importance. Ce n'était pas seulement un signe de la garantie de YHVH
de l'alliance, mais le nombre huit ("nouveaux départs") a également marqué l'inauguration de
la phase suivante de son plan de rédemption.
Comme déjà mentionné, dans sa conception même cet enfant avait l'empreinte spirituelle de YHVH.
De plus, Elohim a déclaré qu'Isaac était le "fils unique" d'Abraham (réf. Genèse 22:2), et
en tant que tel serait le seul héritier légal de la promesse de l'alliance. La parole de YHVH est de
signification extrême, comme nous le remarquons dans une des lettres de Paul : « Car la promesse qu'il
serait l'héritier du monde [cosmos] n'était pas à Abraham ou à sa semence à travers le
loi, mais [à Abraham et à sa semence] par la justice de la foi » (Romains 4:13
italiques ajoutés). Nous développerons cela dans un autre chapitre.
Quand Isaac a été sevré, Abraham a organisé une grande fête en son honneur. C'est alors que
Sarah a vu le fils d'Agar se moquer du garçon et s'est souvenue de l'histoire de sa mère.
attitude envers elle dans le passé. La réaction de Sarah fut rapide, car elle savait que si cet enfant
devaient rester dans la famille, sa jalousie le pousserait à assassiner son fils afin de
acquérir pour lui-même les droits du premier-né. De son côté, Agar réfléchissait toujours
qu'Ismaël hériterait de la vaste richesse et de la position patriarcale de son père. Craindre
une catastrophe imminente, Sarah a approché son mari et a exigé qu'il envoie
loin la concubine et son fils (réf. Genèse 21:9-10).
Tandis qu'Abraham, troublé, réfléchissait à cela, YHVH Lui-même s'adressa à lui :
que cela ne te déplaise pas à cause de l'enfant ou de ta servante.
Quoi que Sara t'ait dit, écoute sa voix; car en Isaac ta semence sera
appelé. Mais je ferai aussi une nation du fils de la servante, parce qu'il est aussi ton
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semence » (Genèse 21ÿ:12-13). Ainsi, même si Ismaël devenait une nation, le
le peuple promis de l'alliance serait engendré par celui qui est appelé du sein de
Sarah. En même temps, parce qu'Ismaël était aussi issu des reins d'Abraham, YHVH fit
sûr que la rejetée Agar ne laisserait pas son fils mourir dans le désert, comme il l'avait donné
Sa promesse qu'Ismaël deviendrait "une grande nation" (Genèse 21:18).
Après le départ d'Agar et de son fils, Abraham s'établit au pays des Philistins.
Là, il est devenu bien connu, puissant et influent. Le roi local Abimélec et
son commandant d'armée Picol a reconnu la position, le statut et la faveur d'Elohim d'Abraham
vers lui. Par conséquent, le roi a jugé bon de prendre des mesures de précaution concernant son
relation avec le patriarche et appelait à un accord unilatéral avec lui (réf.
Genèse 21ÿ: 22-24).
Habiter en sécurité et profiter de sa famille et de sa prospérité, les jours d'épreuve d'Abraham
semblait terminé. Il pouvait maintenant regarder et profiter des années de croissance de son fils, et tout à fait
prenait probablement beaucoup de plaisir à lui raconter encore et encore l'histoire du premier-né, et
comment le Tout-Puissant l'avait appelé à quitter la maison de son père et à se rendre dans une terre promise.
Abraham raconta sans doute à Isaac en détail les histoires de son voyage, et les temps
dans lequel Elohim le rencontra face à face et en rêve. Il n'a pas non plus négligé d'enseigner son
fils ce que signifiait appartenir à YHVH et vivre devant Lui (réf. Genèse 18:19). Alors ça
n'a peut-être pas été une grande surprise pour le patriarche âgé lorsque YHVH l'a approché
et demanda ce qui lui revenait de droit.
Avant de passer au chapitre suivant, récapitulons et réitérons qu'Isaac est le
fils de promesse incontesté. Isaac devait hériter de tout ce qui était garanti par l'alliance.
Il serait aussi le père d'une nation élue, une nation dont les membres auraient « la
foi » de leur père Abraham. Comme mentionné précédemment, l'apôtre Paul se réfère à eux comme
le « peuple de foi », expliquant que YHVH avait semé et caché son bien le plus précieux
parmi les nations (réf. Romains 4ÿ:16-18 ; Genèse 17ÿ:5-6 ; voir aussi la parabole de Yeshua
le trésor caché, Matthieu 13:44).
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Il n'y a pas d'erreur - l'Ecriture indique clairement qu'Isaac, l'enfant miraculeux, est celui qui
a été "appelé" de la mort à la vie en accomplissement de l'alliance conclue avec Abraham et
Sarah. Ainsi, tous ceux qui sont de la foi sont du même père - Abraham, et
mère - Sarah. « Écoutez, vous qui poursuivez la justice, vous qui cherchez YHVH : regardez
jusqu'au rocher d'où tu as été taillé, et jusqu'au trou de la fosse d'où tu es sorti
creusé. Regarde à Abraham ton père, et à Sara qui t'a enfanté ; car je l'ai appelé seul,
et le bénit et le fit grandir » (Ésaïe 51:1-2).
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Chapitre 21
Le test ultime de l'obéissance

Abraham, le serviteur du Très-Haut, était si habile à entendre la voix de son
Père céleste, que lorsqu'il a appelé son nom, il a immédiatement répondu. Ce temps
La petite voix tranquille d'Elohim retentit en lui aussi fort que le tonnerre : « 'Abraham !' Et il a dit,
'Je suis ici.' Puis il dit : « Prends maintenant ton fils, ton fils unique Isaac, que tu aimes, et
va au pays de Moriah, et offre-le là en holocauste sur l'une des montagnes
dont je vous parlerai' » (Genèse 22:1-2). Une requête étonnante ! Pourtant Abraham,
bien qu'un père aimant, savait dans son cœur que l'obéissance était toujours requise d'un
premier-né pour hériter des plus grandes promesses du souverain Elohim. Abraham aussi
réalisé qu'en tant que premier-né, Isaac ne lui appartenait en fait pas, et donc qu'il ne
interrogez la commande pendant une minute. La déclaration de YHVH se référant au « fils unique
fils » indique clairement qu'il a reconnu Isaac seul comme la semence promise. De
Abraham avait déjà appris que le Créateur de l'univers, le Tout-Puissant
Rédempteur, pouvait ressusciter les morts, comme Il l'a fait dans le sein de sa femme âgée et stérile.
Le récit décrit Abraham se levant tôt, sellant son âne et se rendant à l'endroit
qu'Elohim avait désigné. Trois jours plus tard, quand Abraham aperçoit l'endroit de loin, il
et Isaac prend congé des serviteurs. Les chargeant d'attendre jusqu'à ce que lui et son fils
retour, Abraham montra une confiance totale en son Elohim. Le patriarche « prit le bois de
l'holocauste et le posa sur Isaac son fils; et il prit le feu dans sa main, et un
couteau et les deux allaient ensemble » (Genèse 22:6). Alors que père et fils marchaient côte à côte
à côté, le cœur d'Abraham éclatait en lui. Soudain, la voix d'Isaac brisa le
silence pesant qui enveloppa les deux voyageurs : « 'Mon père !' Et il a dit: 'Me voici,
mon fils.' Puis il a dit : « Regarde, le feu et le bois, mais où est l'agneau pour un brûlé ?
offrande ?' » (verset 7). La voix qui allait maintenant répondre à la bien-aimée d'Abraham était celle de
un prophète éprouvé : « Mon fils, Elohim se pourvoira d'un agneau pour l'holocauste »
(verset 8 KJV).
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Qu'est-ce que tout cela signifiait - un âne, le bois sur le dos d'un fils unique et un
sacrifice à offrir sur une montagne bien précise ? Était-ce une répétition, un prophétique
préfiguration d'un événement futur où YHVH fournirait Son Fils unique, le
Agneau chevauchant à Jérusalem sur un âne, Qui portera plus tard une poutre de bois pour le
sacrifice ultime, afin de donner sa vie sur une montagne désignée ?
Isaac était parfaitement préparé pour cette occasion car il avait appris dès sa plus tendre enfance
qu'il appartenait à son Elohim. C'est ainsi qu'il se soumit volontairement à la volonté de son père,
ainsi qu'au commandement du Tout-Puissant (voir Genèse 18:19; 26:5, où il nous est dit
qu'Abraham a gardé les commandements, les statuts et les lois de YHVH et a chargé ses
ménage également). Quand le père et le fils arrivèrent au lieu que YHVH avait désigné,
Abraham bâtit un autel, lia son fils et le coucha sur le bois. Ensuite, il prit le
couteau et le leva. Le cœur d'Abraham était maintenant pleinement engagé dans l'accomplissement de la volonté de
son Maître lorsqu'une voix du ciel cria son nom : « Abraham, Abraham !
ne pas porter la main sur l'enfant, ni lui faire quoi que ce soit ; car maintenant je sais que tu crains Elohim,
puisque tu ne m'as pas refusé ton fils, ton fils unique » (Genèse 22:11b-12). La
le son de la voix ramena Abraham, comme s'il revenait d'un temple dans le
cieux. Il a rapidement retiré son fils de l'autel et l'a embrassé comme jamais auparavant.
La peur dans l'âme d'Isaac s'enfuit sous la puissance de l'amour de son père. Pour Abraham, cela
moment dans l'étreinte réconfortante de son Père céleste, j'avais l'impression d'être au paradis.
Le son de quelque chose qui battait derrière eux attira l'attention des deux sur un bélier,
dont les cornes étaient emmêlées dans un buisson. Extasiés, ils saisirent le gros animal et
sacrifié à la place du "bélier d'Abraham", qui devait devenir le père de
le troupeau choisi du Berger Tout-Puissant.
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Chapitre 22
Trouver une mariée

Ce fut un triste jour pour Abraham et Isaac alors qu'ils enterraient leur épouse et mère bien-aimées,
Sarah, dans la grotte de Machpelah près de Kiriath Arba (Hébron). Les gens de la terre, les
Hittites, qui respectaient Abraham et l'appelaient "seigneur, prince d'Elohim" (réf. Genèse
23:6 traduction littérale), étaient disposés à lui vendre le champ avec sa grotte. Suivant
L'enterrement de Sarah, cependant, il n'a pas fallu très longtemps au père âgé avant qu'il n'aide son
fils pour remplir la tente vide. Il envoya le plus ancien et le plus digne de confiance de ses serviteurs pour trouver un
épouse d'Isaac parmi ses plus proches parents, la famille de son frère Nahor dans le pays
d'Aram (Mésopotamie).
Abraham savait que si Isaac devait engendrer la nation première-née promise par YHVH, sa femme
devaient appartenir à la même famille qu'eux. Il assura à son messager que
YHVH enverrait un ange devant lui, pour trouver la femme de son choix.
Le serviteur d'Abraham plaça sa main sous la cuisse de son maître (le muscle le plus puissant de
le corps humain), comme un signe qu'il accomplirait fidèlement la charge avec laquelle il
a été confiée (par « procuration »). Arrivé à destination à proximité d'un
puits local, l'homme plaça une « toison » devant le Tout-Puissant. Il a demandé que l'intention
mariée aurait un cœur de servante, de sorte qu'elle ne lui offrirait pas seulement un verre du
bien, mais puiserait aussi de l'eau pour tous ses chameaux. Cet "envoyé en mission" n'a pas
réaliser que YHVH avait déjà préparé l'épouse, Rebecca, la fille de Bethuel, fils
du frère d'Abraham, Nahor - une belle vierge, qui a été choisie pour Isaac.
Pourtant, même avec sa beauté éblouissante et son caractère sacré, l'avenir révélerait que la
la future épouse n'était pas sans problème, le même qui avait tourmenté la mère d'Isaac.
Rebecca, dont le nom comprend l'adjectif rav ("grand, nombreux") était stérile.
Fait intéressant et presque ironique, lorsqu'elle a été renvoyée pour rencontrer le futur mari,
la famille de la mariée l'a fait avec la bénédiction suivante : « Notre sœur, puisses-tu devenir la
mère de milliers de [revava] dix milleÿ; et que vos descendants possèdent le
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portes de ceux qui les haïssent » (Genèse 24:60). Quelle bénédiction merveilleuse et puissante
avec qui laisser sa famille et sa maison ! Ces mots ont dû résonner dans son esprit alors
elle est partie dans un pays étranger pour rencontrer un époux inconnu.
Avant de continuer, nous devrions prendre note des paroles du messager à la famille de Rebeccaÿ:
« YHVH a grandement béni mon maître, et il est devenu grand ; et Il lui a donné
des brebis et des boeufs, de l'argent et de l'or, des serviteurs et des servantes, des chameaux et des ânes.
Et Sara, la femme de mon maître, enfanta un fils à mon maître quand elle était vieille ; et à lui il
a donné tout ce qu'il a » (Genèse 24:35-36 emphase ajoutée). Ici encore, il est évident
que l'héritage devait être donné uniquement à Isaac. Il n'y a pas eu de division du
droit d'aînesse du premier-né; Isaac a reçu la plénitude de la position patriarcale en tant que
prince-serviteur dans l'ordre du royaume de YHVH. L'appel à la vie de ce premier-né signifiait
qu'il devait engendrer la nation première-née, ce qui était promis dans l'alliance avec
Abraham.
L'excitation nerveuse a dû charger les âmes de Rebecca, venant sur un chameau, et
d'Isaac, qui se promenait dans les champs, lorsqu'ils levèrent les yeux et se virent
autre pour la première fois ! Le soir s'installait rapidement et il ne semblait même pas y avoir
le temps de rencontrer le beau-père. Et ainsi, après avoir entendu l'histoire providentielle du serviteur de
trouvant son épouse, « Isaac l'a amenée dans la tente de sa mère ; et il a pris Rebecca et elle
devint sa femme, et il l'aimait, alors Isaac fut consolé par elle après le décès de sa mère.
mort » (Genèse 24:67). Quand Isaac fut sevré, son père organisa une grande fête, mais
son mariage, aucune mention n'est faite d'une célébration. La famille était peut-être encore
pleurer la mort de Sarah.
Abraham, pour sa part, n'a pas perdu de temps et s'est remarié. La nouvelle épouse, Ketura,
lui donna six autres fils. Mais encore une fois, tout comme avec Ismaël, l'Écriture le dit très clairement
qui devait être l'héritier légitime de la famille : « Abraham a donné tout ce qu'il avait
Isaac. Mais Abraham fit des dons aux fils des concubines qu'Abraham avait ; et
vivant encore, il les envoya vers l'orient, loin d'Isaac son fils, vers le pays de
l'orient » (Genèse 25ÿ:5-6).
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Chapitre 23
Les jumeaux
(Genèse Chapitres 25:19-34 et 27)
Isaac avait quarante ans lorsqu'il a épousé Rebecca, mais vingt ans plus tard, il était toujours
orphelin. Le « fils miracle », comme son père avant lui, a dû faire face au fait que sa femme
était stérile. Et ainsi Isaac a commencé à intercéder et à prier YHVH en son nom. En effet, il
n'a pas fallu longtemps au Rédempteur pour intervenir et faire naître la vie dans un autre infertile
utérus! Rebecca a conçu et a rapidement découvert qu'elle portait des jumeaux. La mère-à
on sentait qu'une lutte se déroulait en elle, un peu comme un match de catch.
Lorsqu'elle s'est renseignée auprès de YHVH au sujet de cette situation, le « son ultra » prophétique de Sa voix
parlait ainsi : « Deux nations [goyim] sont dans ton sein, deux peuples seront séparés
de votre corps; un peuple sera plus fort que l'autre, et le plus ancien servira le
plus jeune" (Genèse 25:23). Quelle confusion et mélange dans ce qui était censé être
ordre divin ! De quoi s'agissait-ilÿ? l'aîné, le premier-né, servira le cadet ?
Si tel devait effectivement être le cas, alors Isaac était sur le point d'avoir un problème entre ses mains !
Dans le monde d'aujourd'hui, il n'y a pas trop d'appréciation pour l'expression d'un bébé
sensibilités in utero. Pourtant, les petits de Rebecca semblaient tout savoir sur l'ordre de naissance,
qu'il impliquait une position de leader et une part princière au sein de la famille. Et donc, le
frères étaient déjà en désaccord, se disputant dans le ventre de leur mère pour savoir qui
serait le premier sorti. Finalement, le plus fort a prévalu et est sorti poilu et
rouge (adom - lié à adama, terre), tandis que son frère tirait toujours sur son talon.
Cependant, être le premier à sortir n'était pas nécessairement en sa faveur, car le décret d'Elohim
allait gouverner son avenir.
La réponse du Tout-Puissant à l'enquête de Rebecca (réf. Genèse 25:22) était que la lutte
fils en elle deviendraient deux nations, deux peuples aux destins séparés.
Esaü, qui a été le premier à sortir, a donc obtenu le leadership «automatique» du droit d'aînesse dans
la famille, sans avoir à le mériter. Il avait simplement prouvé qu'il était le plus fort des
deux. Après s'être battu avec succès pour son poste, il en était maintenant le récipiendaire. Jacob, sur le
- 65 -
d'autre part, s'était accroché au talon de son frère et avait ainsi reçu le nom de «ÿYa'akovÿ»,
qui signifie « talonner » et « suivre ».
Conformément à la déclaration prophétique du Tout-Puissant à Rebecca, avant même leur naissance
les deux frères étaient déjà des représentants de nations entières (goyim). Cela devient
très important pour comprendre Son alliance avec leur grand-père Abraham, un
alliance qui continuait maintenant à s'accomplir par l'intermédiaire de leurs parents. Paul l'explique
de cette façon : « Et pas seulement cela, mais quand Rebecca aussi eut conçu par un homme, même par
notre père Isaac (car les enfants ne sont pas encore nés, ni n'ont fait ni bien ni mal,
afin que le dessein d'Elohim, selon l'élection, ne repose pas sur des œuvres, mais sur Lui
qui appelle), on lui a dit: "L'aînée servira la cadette". Comme il est écrit, 'Jacob
j'ai aimé, mais j'ai haï Esaü » (Romains 9ÿ:10-13 ; Malachie 1ÿ:3). Cela peut sembler
totalement injuste envers notre façon naturelle de penser et de juger les choses, mais YHVH Lui-même
gouvernerait la vie et les affaires des deux frères, et donc tout le processus
allait être soumis à sa miséricorde et à sa justice (voir Romains 9:14-18).
De plus, étant le récipiendaire « automatique » de la position de premier-né à la naissance, Esaü pouvait
ne pas être la nation première-née choisie . Cependant, pour que Jacob devienne l' élu
l'un, YHVH devait amener Esaü à abandonner la part princière du droit d'aînesse à son
cadet. Ainsi Jacob le recevrait du Tout-Puissant et non par la nature
ordre de naissance. Ces développements divins dans la famille d'Isaac n'étaient pas tout à fait
extraordinaire. Ce qui paraissait impossible à l'homme n'était pas impossible à un souverain
Elohim, et donc l'histoire se déroule comme suit…
Tôt un matin, le chasseur de la famille, Esaü, sortit pour du gibier. beaucoup à son
consternation, il a eu une mauvaise journée et s'est senti comme s'il était aux portes de la mort lorsqu'il est arrivé
domicile. Comme le voulait le destin de YHVH, Jacob était justement en train de remuer des lentilles
soupe devant la tente de sa mère et n'a pas hésité une minute à conclure un marché avec
son frère. Esaü a estimé que sa position princière dans la famille ne lui ferait aucun mal
bien s'il était mort, alors il a accepté de donner à Jacob sa position de droit d'aînesse pour un bol de
le potage. Cependant, s'il ne mourait pas, il était sûr que son père vieillissant finirait par pondre
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sa main droite sur sa tête, comme c'était la coutume, et lui accorderait la double part qui appartenait au statut
de droit d'aînesse.3 Il savait aussi que son père favorisait et
l'aimait plus qu'il ne l'aimait Jacob, et donc Esaü n'avait aucun doute dans son esprit qu'il
obtenez toujours la bénédiction de la main droite. Mais ce qu'il n'a pas réfléchi, c'est que si Jacob avait
la part princière et lui la double part, ni l'un ni l'autre ne se qualifierait pour être le
prince/rédempteur, un fait qui pourrait être catastrophique pour cette famille. Ce serait doublement
problématique pour une famille/nation qui appartenait au Créateur dans le but même de
rédemption et restauration de la création. Comme Caïn, qui a retenu les prémices et
a perdu son droit d'aînesse, Esaü aussi l'a abandonné sans se soucier des conséquences (réf. Hébreux
12:16-17).
Au moment où Isaac était sur le point de conférer la double bénédiction à Ésaü,
Rebecca a compris qu'il était impératif que Jacob en soit le destinataire. Elle se souvint
la prophétie qui lui avait été donnée alors qu'elle était enceinte, et aurait donc eu un effet définitif
intérêt à ce que Jacob reçoive le droit d'aînesse. En même temps, elle ne pouvait pas se permettre d'avoir
il a divisé; par conséquent, Rebecca devait être au courant de l'accord conclu entre ses fils. La
matriarche n'a pas perdu de temps et a appelé Jacob à ses côtés. La mère et le fils étaient
sur le point de se lancer dans une tentative hasardeuse de recevoir la bénédiction, une entreprise qui pourrait
sont devenus une malédiction. Rebecca avait besoin d'un rédempteur dans la famille, et a donc pris le risque
de mener à bien un plan qui aurait facilement pu échouer s'il n'avait pas été accompagné
L'intervention souveraine de YHVH, malgré ses défauts moraux. Ce qui suit est le
récit scripturaire, commençant par les paroles de Rebecca à Jacob :
« 'Maintenant donc, mon fils, obéis à ma voix selon ce que je te commande. Allez maintenant à
le troupeau et amenez-moi de là deux chevreaux de choix, et je ferai de la sarriette
nourriture d'eux pour ton père, comme il aime. Alors tu le porteras à ton père,
qu'il en mange et qu'il te bénisse avant sa mort. Et Jacob dit à
Rebecca sa mère, 'Regarde, Esaü mon frère est un homme poilu, et je suis un homme à la peau lisse
homme. Peut-être mon père me sentira-t-il, et je lui paraîtrai un trompeur ; et je vais
3
Double portion : une bénédiction de la main droite conférée avant la mort du père à un fils fidèle choisi.
C'est une mesure supplémentaire de richesse qui permettrait au destinataire de racheter un membre de la famille
capturé ou appauvri ou un bien perdu.
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attirer sur moi une malédiction et non une bénédiction. Mais sa mère lui a dit : 'Laisse ta malédiction
sois sur moi, mon fils; obéissez seulement à ma voix, et allez me les chercher. Et il est allé chercher
et les apporta à sa mère, et sa mère fit de la nourriture savoureuse, comme sa
père aimait. Puis Rebecca a pris les vêtements de choix de son fils aîné Esaü, qui étaient
avec elle dans la maison, et mettez-les sur Jacob, son fils cadet. Et elle a mis les peaux de
les chevreaux sur ses mains et sur la partie lisse de son cou » (Genèse 27ÿ:8-16).
Pendant que Jacob était en présence de son père, mentant sur son identité, sa mère était
retenant son souffle et priant pour que cette mascarade réussisse. Après avoir émergé
de la présence de son père victorieusement, Jacob et sa mère dansèrent de joie. Leur
la jubilation, cependant, serait de courte durée car Esaü rentrait chez lui avec son jeu. Qu'est-ce que c'était
sur le point d'avoir lieu influencerait toute l'histoire de la famille, jusqu'à ce
journée. Ces deux frères/nations allaient faire face à la même difficulté que des siècles
plus tôt avait tourmenté Caïn et son frère Abel.
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Chapitre 24
Isaac accorde des bénédictions

(Genèse Chapitres 27 à 28:9)
Les oreilles de Jacob résonnaient encore de la bénédiction prophétique de la double portion qu'il
venait d'être donnée : « C'est pourquoi Elohim vous donnera de la rosée du ciel, de la graisse
de la terre, et beaucoup de grain et de vin. Que les peuples te servent et que les nations se prosternent
à toi. Sois maître de tes frères, et que les fils de ta mère se prosternent devant toi.
Maudit soit celui qui te maudit et béni soit celui qui te bénit ! (Genèse
27:28-29). Avant qu'il ait pu absorber ce qui s'était passé, son frère, l'héritier
présomptif, est arrivé sur les lieux avec de la nourriture savoureuse. Esaü était plein d'anticipation au
pensé à recevoir la bénédiction du premier-né et ses grandes richesses (matérielles et
Par ailleurs). Ce jeune homme en attente n'était pas conscient du fait que quelque temps auparavant
il avait méprisé ce (très) droit d'aînesse. Quel choc pour le père et le fils lorsqu'ils
découvert que la bénédiction de la main droite avait été donnée à Jacob (Ya'acov, le
"supplante", selon Esaü)ÿ! Isaac, qui n'était manifestement pas au courant du marché
fait entre les fils, a été très affligé (réf. Genèse 27:33) car il a supposé qu'il
venait de partager le droit d'aînesse.
Esaü, cependant, n'a pas tardé à clarifier ce détail, bien que partiellement et de manière imprécise,
quand il s'est écrié : « Ne s'appelle-t-il pas à juste titre Jacob ? Car il m'a supplanté ces deux
fois. Il m'a enlevé mon droit d'aînesse, et maintenant regarde, il m'a enlevé ma bénédiction !"
(Genèse 27:36). Avec des larmes de malheur, Ésaü plaida pour une égale bénédiction, mais son père,
qui comprenait extrêmement bien le protocole, savait qu'un seul membre de la famille
pourrait être le bénéficiaire de ce droit judiciaire. Nous devons nous rappeler qu'Esaü méprisait le
droit d'aînesse, qui était saint aux yeux de YHVH.
Dans un commentaire présenté dans l'un des livres de la Nouvelle Alliance, l'auteur de la
peuple hébreu choisi mentionne cet épisode de la vie des ancêtres. Il
avertit par la suite le peuple de foi abrahamique de ne pas prendre à la légère la sainteté et
justice de leur vocation, et de ne pas être profane comme Ésaü, qui, pour un morceau de nourriture
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vendu son droit d'aînesse. Après qu'il ait été donné à un autre, il était trop tard et il n'y avait plus de place
laissé pour la repentance, bien qu'Esaü l'ait cherché avec des larmes (réf. Hébreux 12:16-17).
En entendant les supplications de son fils affolé, Isaac fut ému de compassion et sous la
la main directrice de l'Esprit a prophétisé : « Voici, ta demeure sera de la graisse de
la terre, et de la rosée du ciel d'en haut. Par ton épée tu vivras, et tu
servira ton frère; et il arrivera, quand vous deviendrez agité, que vous
brisera son joug de dessus ton cou » (Genèse 27:39-40). La déclaration suivante à propos d'Esaü
(suite à cette prophétie), est destiné à marquer l'histoire et le caractère de la nation qui
qu'il allait engendrer : « Alors Esaü haït Jacob à cause de la bénédiction dont son père
le bénit, et Ésaü dit en son cœur… 'Je tuerai mon frère Jacob' » (Genèse 27:41).
Ainsi, la relation entre les deux frères se situait désormais dans une atmosphère de
la jalousie, la haine et le meurtre.
Rebecca s'est rendu compte qu'Esaü constituait une menace pour la vie de Jacob, et a donc exhorté son bien-aimé
fils pour lui obéir à nouveau et s'enfuir vers son frère Laban à Haran. La matriarche était
espérant que la colère et la haine d'Esaü s'apaiseraient rapidement, mais YHVH avait un autre plan
pour son élu. Jacob, maintenant doté des pleins droits d'un premier-né dans le
généalogie du premier-né de l'ordre du royaume de YHVH, était sur le point de partir et de retourner
l'endroit où l'histoire de sa famille avait commencé lorsque YHVH a appelé son grand-père pour la première fois
quitter sa famille et aller dans un autre pays. Rappelons que la double portion
bénédiction, que Jacob a reçue par l'imposition de la main droite (réf. Genèse 27:28-29),
était plus qu'une bénédiction conférée à un individu; cela s'appliquerait à toute la nation
qui devait sortir de ses reins. Sa vie même porterait l'onction du
position princière (celle qu'il a obtenue d'Esaü), ainsi que la double portion
bénédiction. Mais l'accomplissement de tout ce qui avait été promis et prophétisé allait prendre
la surveillance souveraine et la vigilance du Tout-Puissant d'Abraham et d'Isaac.
Au lendemain de tout ce qui s'est passé, Rebecca a dû raconter à son mari
tout ce qui s'était passé, y compris la parole que YHVH lui avait dite pendant
les enfants étaient encore dans son ventre. Isaac crut sa femme, et étant plein de foi et
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l'onction de patriarche, il bénit à nouveau Jacob avant que celui-ci ne quitte la maison :
« Puisse Elohim Tout-Puissant vous bénir, vous faire fructifier et vous multiplier, afin que vous puissiez
être une assemblée de peuples; et donne la bénédiction d'Abraham, à toi et à tes
descendance avec toi, afin que tu hérites du pays où tu es étranger, qui
Elohim donna à Abraham » (Genèse 28ÿ:3-4). En même temps, Isaac a également instruit son
fils de ne pas prendre une femme parmi les Cananéens, mais parmi les siens.
Pendant ce temps, Esaü brûlait du venin de la vengeance mais n'était pas en mesure d'accomplir
aucun de ses stratagèmes envers son frère, car leur père était encore en vie. Après avoir entendu
instructions d'Isaac à Jacob de ne pas prendre une femme étrangère, il a essayé de faire amende honorable en
épousant une ismaélite, car ses deux épouses hittites déplaisaient beaucoup à ses parents (réf.
Genèse 28:8-9).
Les larmes aux yeux, Rebecca et Isaac embrassèrent Jacob et lui dirent adieu. Comme le
prochaine phase de l'histoire de cet ancêtre est sur le point de se dérouler, chaque détail continuera à pointer
à l'ordre du royaume de YHVH et à sa juridiction, sa fidélité et sa capacité à veiller sur
Sa parole pour l'exécuter.
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Chapitre 25
Le coup de foudre
(Genèse Chapitre 28:10-22)
Le voyage de Jacob venait à peine de commencer qu'il arriva près d'une montagne et se coucha pour se reposer pendant
la nuit, en utilisant une pierre pour un oreiller. Pendant la nuit, il eut un songe : « Voici une échelle
a été établi sur la terre, et son sommet atteignait le ciel; et là les anges d'Elohim
montaient et descendaient dessus. Et voici, YHVH se tenait au-dessus et dit: "Je suis
YHVH l'Elohim d'Abraham ton père et l'Elohim d'Isaac; le terrain sur lequel
tu mens, je te le donnerai, ainsi qu'à ta postérité. Aussi vos descendants seront comme les
poussière de la terre; tu te répandras à l'ouest et à l'est, au nord et au
sud; et en toi et en ta postérité toutes les familles de la terre seront bénies. Vois, je
suis avec toi et te gardera partout où tu iras, et te ramènera dans ce pays; pour
Je ne te quitterai pas que je n'aie fait ce que je t'ai dit » (Genèse 28ÿ:12-15).
Se réveillant de ce rêve, intimidé et stupéfait, Jacob déclara que l'endroit était "la porte
des cieux », la nommant Béthel (la Maison de Dieu) (versets 17, 19). Quel remarquable
parole prophétique de promesse et d'espérance pour lui-même et pour sa postérité ! Le souverain
Un de ses pères allait veiller sur lui et le ramènerait ici
et cette terre. Voir les serviteurs célestes d'Elohim venir à lui de sa présence
puis revenant, seulement pour continuer à revenir, ils firent signe à Jacob qu'ils gardaient,
servir et accomplir la volonté divine pour sa vie et son avenir, ce qui
toute une inauguration de son parcours !
Jacob a installé la pierre qu'il avait utilisée pour un appui-tête et l'a oint d'huile. Puis il
conclu un «ÿmarchéÿ» avec les Elohim du ciel. Oser s'adresser au Créateur dans son typique
manière, Jacob a dit: "Si toi, Elohim, tu veux être avec moi et me garder de la manière que je suis
va, et donne-moi du pain à manger et des vêtements à revêtir, afin que je revienne chez mon père.
maison en paix, alors YHVH, tu seras mon Elohim », auquel il ajouta ce qui suit
paroles: "Et cette pierre que j'ai érigée en colonne sera la maison d'Elohim, et de tous
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que tu me donnes, je te donnerai sûrement la dîme » (Genèse 28ÿ:20-22, partiellement
paraphrasé).
L'élu de YHVH, lors de la conclusion d'un accord avec l'Elohim de son père, a promis de donner
retour d'un dixième de tout ce qu'il lui accorderait. La disposition ci-dessus prouve que
Jacob s'occupait vraiment de lui-même et de ses propres intérêts, et n'avait pas encore appris
ce que c'était que d'être le gardien des droits de naissance d'un rédempteur.
YHVH n'a pas perdu de temps pour présenter Jacob à sa future épouse. Quand le voyageur
arrivé à un puits couvert dans le pays de ses ancêtres, une jeune fille apparut avec elle
troupeau de moutons et a été désignée comme la fille du frère de sa mère, Laban. C'était
le coup de foudre. Jacob entreprit de retirer le couvercle en pierre. Sa mère, des années auparavant,
peut-être même au même puits, puisait de l'eau pour la donner au serviteur de son grand-père et
ses chameaux. Maintenant, il a rendu la faveur et a abreuvé le troupeau de cette "brebis" - Rachel
(ce qui signifie brebis en hébreu).
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Chapitre 26
Rouler et négocier
Alors que le drame du premier-né choisi continue de se dérouler, nous voyons Jacob rencontrer son oncle
et futur beau-père, Laban. Après un mois de "vacances-travail", Laban
approché Jacob concernant la rémunération tandis que ce dernier, de son côté, proposait de
s'arranger avec son oncle pour la main de sa fille Rachel. Mais en même temps
Jacob se contenta de servir Laban sept ans pour sa fille cadette, il y eut quelques
leçons culturelles qu'il était sur le point d'apprendre. Quand les sept ans furent écoulés, un mariage
le festin était préparé et la mariée voilée était présentée au marié excité. La
les festivités se sont poursuivies jusque tard dans la soirée, puis il était temps pour la mariée et le marié
se retirer dans leur tente. Le lendemain matin, cependant, en se réveillant, Jacob eut une grosse
surprise - Laban lui avait donné la sœur aînée de Rachel, Léa ! Pourtant aussi choqué que le nouveau
marié était, lui-même n'était pas étranger à la dissimulation et à l'usurpation d'identité.
Jacob se précipita sans doute immédiatement pour rendre visite à son nouveau beau-père, seulement pour
apprendre que la coutume de leur pays était de marier d'abord l'aînée (du moins selon
Laban). Homme d'affaires avisé qu'il était, Laban proposa à Jacob de lui servir un autre
sept ans pour la main de Rachel. Jacob aimait tellement la jeune fille qu'il
convenu. Mais heureusement pour Jacob, malgré l'engagement de travail à long terme, Laban a donné
Rachel à lui une semaine après le premier mariage avec sa sœur, bien qu'il ait contré une Torah
décision : « Tu ne prendras pas non plus une femme comme rivale de sa sœur, pour découvrir sa nudité
tandis que l'autre est vivant » (Lévitique 18:18).
Il ne fallut pas longtemps avant que Leah sente que le cœur de son mari n'était pas tourné vers elle, et
alors YHVH ouvrit son sein, lui permettant de donner naissance au premier-né de Jacob, Ruben.
Par la suite, elle eut trois autres enfants (Siméon, Lévi et Juda), tandis que Rachel
resté stérile. Dans sa détresse, Rachel s'est mise à envier sa sœur et a menacé Jacob
que s'il ne lui donnait pas d'enfants, elle mourrait, prononçant ainsi une malédiction sur elle-même.
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La réaction de colère de Jacob fut qu'il n'était pas Elohim, et n'était donc pas responsable de
ouvrant son ventre. Rachel alors, comme Sarah, donna à son mari sa servante Bilha qui
a donné naissance à un fils, Dan. Cette servante enfanta encore un autre fils, Nephthali. Rachel
a commencé à se sentir victorieuse sur sa sœur qui était toujours en compétition pour l'amour et la reconnaissance.
À cause de cela, Léa a donné sa servante Zilpah à Jacob. La servante conçut et
a donné naissance à deux autres enfants, que Léa a nommés Gad et Asher. Mais toujours pas
satisfaite de cette course, Léa permit à sa sœur de lui acheter les mandragores qu'elle
fils Ruben avait trouvé dans le champ, en échange de coucher avec Jacob. Elle espérait
qu'elle pouvait encore acheter l'amour de son mari en lui donnant encore plus de progéniture.
En effet, YHVH a jugé bon de donner à Léa trois autres enfants - Issacar, Zebulon et un
fille, Dina.
Enfin YHVH entendit la supplication de Rachel et ouvrit son ventre, mais seulement après la deuxième
sept ans d'engagement de travail envers Laban ont été achevés. Durant ces quatorze années,
Laban revendiquait tous les biens de Jacob, y compris ses femmes et ses enfants. Mais maintenant
que le temps était écoulé, le salarié était libre de toute obligation. Et ainsi Joseph,
Le premier enfant de Rachel est né dans une famille/un père «ÿlibreÿ». Jacob était extrêmement ravi de
cette naissance et entreprit de prendre des dispositions pour retourner dans son pays natal. Cependant,
Laban a refusé de libérer son gendre et ses filles, petits-enfants et leur stock.
Dans sa cupidité, il recommença à négocier avec Jacob sur son salaire. Cette fois le
ce dernier a pu déjouer son maître trompeur, car YHVH lui a montré dans un rêve ce qu'il fallait
faire pour augmenter ses propres troupeaux (réf. Genèse 31:7-12) - à tel point qu'au fil du temps
il lui a pratiquement arraché toute la richesse de son beau-père. Les fils de Laban devinrent
plein de ressentiment envers leur riche cousin et beau-frère, qui, selon eux, devenait riche à
leur dépense.
Dans le même rêve que YHVH avait utilisé pour instruire Jacob sur l'augmentation de ses troupeaux, Il
lui rappela que Lui, YHVH, était l'Elohim de Béthel (l'endroit où Jacob frappa un
'faire affaire' avec Lui), et qu'il était temps de commencer à se préparer à y retourner. Jacob était
donc obligé de concevoir une stratégie qui lui permettrait non seulement de s'enfuir, mais
aussi d'emporter toutes ses richesses avec lui dans la terre promise. Sa situation n'était pas simple,
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car il avait maintenant des ennemis derrière lui, et très probablement aussi devant lui. Il n'avait aucune idée
comment son frère Ésaü le saluerait après toutes ces années.
Ayant quitté sa maison célibataire, Jacob était maintenant sur le point de retourner dans le pays avec
une famille nombreuse, et ainsi nous voyons que YHVH accomplissait déjà la promesse de l'alliance de
multiplicité.
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Chapitre 27
Jacob rentre à la maison

Jacob a imaginé qu'il pouvait rentrer chez lui en se faufilant par la porte arrière, et ainsi
a commencé à faire exactement cela. Cependant, lorsque Laban apprit que son gendre avait
parti avec toute sa famille et ses troupeaux, il ne perdit pas de temps et se mit à leur recherche.
De plus, lorsqu'il s'est rendu compte que les idoles de la maison avaient également disparu, il est devenu doublement
fâché!
En dépit d'avoir été averti par YHVH dans un rêve de ne pas "parler à Jacob ni de bien
ni mauvais" (Genèse 31:24), au moment où le poursuivant et le poursuivi se rencontraient, Laban était encore
envisageant de récupérer ce qu'il pensait lui appartenir de droit. Il a également exigé de vérifier
le camp des fugueurs pour retrouver ses idoles perdues. Il ne savait pas que son
fille, Rachel, les avait cachés sous la selle de chameau sur laquelle elle était assise, et
refuse maintenant de se lever sous prétexte qu'elle est « à la manière des femmes » (se référant
au cycle mensuel). Jacob, qui était inconscient de la supercherie de sa femme, était une fois de plus
se sentant injustement traité par son beau-père alors que ce dernier examinait scrupuleusement
ses biens. En effet, s'il n'y avait pas eu l'Elohim de ses pères, Laban, qui était
faire valoir son point, aurait laissé Jacob les mains vides : « Ces filles sont mes
filles, et ces enfants sont mes enfants, et ce troupeau est mon troupeau; tout ce que tu vois
est à moi. Mais que puis-je faire aujourd'hui à ces mes filles ou à leurs enfants qu'elles
avez supporté ? (Genèse 31:43).
Laban n'avait absolument aucun scrupule à tromper son neveu et à lui mentir.
Selon l'aveu de Jacob, durant les vingt années qu'il avait servi Laban le
ce dernier "a changé dix fois mon salaire" (réf. Genèse 31:7, 41). Mais comme nous l'avons vu,
YHVH veillait constamment sur Son serviteur, qui parfois avait réellement prospéré
même aux dépens de son patron. Et ainsi, pour que son premier-né soit complètement
coupé de toute autre obligation envers son beau-père, YHVH a dû mettre en place ce
rencontre entre Jacob et Laban. Cela a également permis à Laban d'expulser
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sa famille avec une bénédiction finale de séparation et libérant à Jacob tout ce que ce dernier avait
acquis de lui, y compris ses filles (réf. Genèse 31:55).
L'avertissement d'Elohim à Laban a également servi à l'avertir du fait que Jacob était destiné à
devenir puissant et influent. C'est ce qui l'avait poussé à conclure un pacte avec
Jacob, qui devait garantir que chacun respecterait la vie et les biens de l'autre. Dans
Afin de commémorer leur accord, les deux ont procédé à empiler un tas de pierres,
que Jacob nomma Gal-Ed (« un tas de pierres de témoignage »), en disant : « Ce tas est un témoin,
et cette colonne est un témoin, que je ne passerai pas au-delà de ce monceau jusqu'à vous, et vous ne
passe au-delà de ce monceau et de cette colonne vers moi, pour le mal » (Genèse 31ÿ:52). Jacob, en tant que
porteur du rôle sacerdotal du premier-né, a scellé cette alliance en offrant un sacrifice
aux Elohim de ses pères, après quoi lui et Laban partagèrent un banquet. Ce qui suit
matin Laban a donné son consentement définitif à la séparation quand il a embrassé et béni son
filles et chacun des petits-enfants.
Avec un profond soupir de soulagement maintenant que les problèmes avec son beau-père ont été résolus
de façon satisfaisante, Jacob continua son voyage avec sa famille, mais bientôt il eut un
rencontre surprise. De manière tout à fait inattendue, les anges de YHVH ont "renversé" le voyageur fatigué
(Genèse 32: 1 traduction littérale paraphrasée). Pourraient-ils être ceux qu'il avait vus
monter et descendre les échelons une vingtaine d'années plus tôt ? (réf. Genèse 28:12). Jacob
a déclaré que cette bande d'anges était, littéralement, "le camp d'Elohim" et a nommé le site de leur
apparence Mahanaim ("deux camps" ou un "double camp"), se référant peut-être aux deux
camps - les anges et les siens. Bientôt, il deviendra évident que l'idée d'un "camp double"
doit l'avoir inspiré, car avant de rencontrer son frère Esaü il divisera les siens
ménage en deux camps ou compagnies. De plus, la question de savoir si cela
était également un indice concernant le destin futur de la famille de Jacob à un stade beaucoup plus tardif, quand
il serait divisé en deux "camps/maisons" séparés, ne demandant qu'à être relevés.
Se souvenant de la colère et de la haine de son frère envers lui des années plus tôt, Jacob était maintenant
envoyant quelques-uns de ses serviteurs avec des cadeaux pour informer Ésaü qu'il rentrait chez lui.
Les serviteurs revinrent avec un rapport effrayant - Esaü avançait avec 400 hommes.
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Avec très peu de temps libre, Jacob a organisé sa famille selon ses préférences
et a fourni la plus grande protection à sa femme bien-aimée et à son enfant, Joseph. Dans un
manière si typique de lui, Jacob a estimé que s'il devait diviser sa maison en deux
camps et qu'Esaü attaque l'un, l'autre aura encore une chance de s'échapper.
Néanmoins, comme au fil des ans il s'était un peu mieux familiarisé avec le
Elohim de ses pères, un Jacob un peu plus humble suppliait maintenant YHVH : « Ô
Elohim de mon père Abraham et Elohim de mon père Isaac, YHVH qui m'a dit :
"Retournez dans votre pays et dans votre famille, et je vous traiterai bien." je ne suis pas
digne de la moindre de toutes les miséricordes et de toute la vérité que tu as manifestée
serviteur; car j'ai traversé ce Jourdain avec mon bâton, et maintenant je suis devenu deux
entreprises [littéralement « camps »]. Délivre-moi, je te prie, de la main de mon frère, de la
main d'Esaü; car je le crains, de peur qu'il ne vienne m'attaquer, moi et la mère, avec le
enfants » (Genèse 32:9-11). À ce stade, Jacob a également rappelé à YHVH son
promettre de multiplier sa semence comme "le sable de la mer qui ne peut être compté"
(Genèse 32:12).
Le frère d'Esaü commençait à montrer ici le vrai cœur d'un premier-né. Il
évidemment n'ignorait plus qu'il n'était qu'un serviteur. Bien qu'il
portait le plein droit d'aînesse, il n'a pas fait preuve d'orgueil ou d'arrogance; en fait, il a même
s'est adressé comme le serviteur d'Esaü (réf. Genèse 32:4). Reconnaissant l'importance
de la fonction qui lui avait été confiée et ce que cela signifiait dans le plan de YHVH
rédemption, dans la citation ci-dessus, nous entendons Jacob crier : « Je ne suis pas digne de la moindre
de toutes les miséricordes et de toute la vérité que tu as montrées à ton serviteur… »
En même temps, étant sujet aux faiblesses humaines typiques, la peur s'empara de Jacob et
l'a amené à faire de son mieux pour apaiser son frère. YHVH, pour sa part, avait déjà pris
prendre soin des préoccupations de Jacob en faisant prospérer Esaü pendant son séjour (de Jacob) à Haran. Esaü,
qui avait ajouté à son harem une des filles de son oncle Ismaël, était allé vivre sur la
de l'autre côté du Jourdain. Ce mouvement a très probablement été encouragé par son père Isaac à
éviter un éventuel conflit avec l'héritier légitime lorsque viendrait le moment pour celui-ci de
réclamer son héritage.
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Chapitre 28
Le match de lutte
La nuit précédant les retrouvailles imprévisibles entre les frères, quand Jacob « a été laissé
seul » (Genèse 32:24), il cherchait l'Elohim de ses pères. Par le gué du Jabbok
(Yabbok), le premier-né de retour s'est en effet retrouvé dans une situation très désespérée.
Après tout, Esaü, qu'il essayait d'apaiser, était en route pour le rencontrer avec un
armée de 400 hommes, ce qui a rendu l'avenir assez sombre (réf. Genèse 32:14-22).
Soudain, la silhouette d'un homme est apparue hors de l'obscurité. Avant qu'il ne le sache, le
Jacob déconcerté s'est retrouvé dans un match de lutte. Il n'était pas étranger aux luttes
cependant, car même dans le ventre de sa mère, il avait lutté avec son jumeau. Jacob donc
se remet rapidement de sa surprise, combat avec acharnement et ne lâche pas son adversaire.
Il semblerait que son rival n'ait eu d'autre recours que de prendre le contrôle, et donc « touché
l'emboîture de sa hancheÿ; et l'emboîture de la hanche de Jacob était détraquée alors qu'il luttait avec
lui » (verset 25). Mais toucher Jacob dans l'orbite de sa hanche était un geste intentionnel et prémédité.
La force naturelle du fils d'Isaac devait être "déversée"4 pendant
la "saison nocturne" pour que le matin, au lever du jour, il ne veuille plus
confiance en sa propre force mais en Celui qui a fini à la fois par dominer et par bénir
lui. Nous, du reste racheté de la progéniture de Jacob, devons également garder à l'esprit que
La « force de YHVH s'accomplit dans [notre] faiblesse » (2 Corinthiens 12:9).
Au lever du jour, le concurrent mutilé tenait toujours l' Homme, tandis que ce dernier était
lui demandant de lâcher prise, « pour les pauses du jour ». Jacob, qui n'a pas tardé à évaluer la situation,
répondit : « Je ne te laisserai pas partir à moins que tu ne me bénisse ! (verset 26). L' Homme était
réticent à accorder la bénédiction sur-le-champ, car le «ÿcontratÿ» original était que
Jacob a dû retourner jusqu'à Béthel pour le recevoir (réf. Genèse 28:15).
Néanmoins, Jacob a persisté et a insisté et ne voulait pas le laisser partir. "Alors Il a dit à
4
En hébreu, la racine de Yabbok est liée au déversement , ainsi qu'à la poussière et à la lutte.
- 80 -
lui, 'Comment t'appelles-tu?' Il a dit, 'Jacob.' Et Il a dit, 'Votre nom ne sera plus
appelé Jacob, mais Israël; car tu as lutté avec Elohim et avec les hommes, et
a prévalu' » (Genèse 32:27-28). L' Homme conférait maintenant au serviteur de YHVH la
bénédictions de sa véritable identité, qui était plus qu'un simple nom - c'était un titre et un
déclaration de la position qui avait également été occupée par ses ancêtres. Jacob n'était pas
n'est plus le "suiveur", mais Israël, le prince qui gouverne ayant prévalu avec Elohim
et les hommes (réf. verset 28). Néanmoins, toujours pas entièrement satisfait, il répondit : « Dis-moi
Votre nom, je prie. Et il a dit : 'Pourquoi demandez-vous mon nom ?' » (verset 29
italiques ajoutés).
Qui était cet homme, que Jacob appellera plus tard "El", en nommant le lieu de sa rencontre
avec lui "Peniel" et disant: "J'ai vu Elohim face à face, et ma vie a été
conservé"? (Genèse 32:30). La seule autre occasion où Jacob a nommé un lieu était
quand il vit YHVH debout au-dessus d'une échelle sur laquelle montaient des anges et
descendant. Témoin de ce spectacle, il appela le lieu Béthel - Maison des Elohim (réf.
Genèse 28:19). Y a-t-il un lien entre ces deux épisodes et lieux ? Et est
est-ce une clé de l'identité de l' Homme à qui Jacob avait demandé de le bénir ? Une vingtaine
ans plus tôt, lors de cette rencontre de Béthel, YHVH s'était révélé à lui en songe et
lui a dit son nom (Genèse 28:13). Ainsi, la question actuelle de Jacob quant à la
l'identité n'exigeait pas de réponse. Concernant sa demande d'être béni, qu'a fait Jacob
avoir à l'esprit? Était-ce les bénédictions de l'alliance, que les "Elohim de Béthel" avaient
promis de lui donner lors de cette première rencontre? N'ayant maintenant reçu que le nouveau nom, le
la ratification définitive de la promesse de Béthel devra attendre son retour en ce lieu.
Entre-temps, assuré que tout allait bien, Jacob/Israel put rencontrer son frère à
l'esprit d'humilité. YHVH avait déjà pris soin, au moins temporairement, de la
colère. Quelle merveilleuse scène de réconciliation est dépeinte lorsque les deux frères
embrasser, pleurer sur les épaules de l'autre! (réf. Genèse 33:4). Esaü invita alors Jacob
le rejoindre, y voyant peut-être une opportunité pour son frère de vivre sous son
juridiction; mais ce ne devait pas être le cas. Jacob se souvint bien des paroles de YHVH :
- 81 -
« Retourne dans le pays de tes pères et dans ta famille, et je serai avec toi » (Genèse
31:3).
- 82 -
Chapitre 29
De Sichem à Béthel
Après la rencontre de Jacob avec l' Homme et les retrouvailles pacifiques avec Esaü, il traversa
le Jourdain et pénétra dans le pays par la vallée de Tirzah, qui était la principale
porte d'entrée de son héritage. Cette vallée mène à la région de Sichem, qui se trouve
entre deux montagnes nommées Gerizim et Ebal (destinées à être appelées le Mont de
bénédiction et le mont de la malédiction après l'exode). C'est par cette porte et
vallée qu'Abram et Saraï ont parcourue lorsqu'ils sont arrivés dans le pays de nombreuses années plus tôt, et
c'est ici que Jacob a acquis sa première parcelle de terrain de Hamor, le père de Sichem
le Hivite. Examinons la rencontre entre ces deux familles - Jacob et
Sichem - une rencontre qui illustre comment YHVH s'y prenait pour établir
Son ordre gouvernemental dans le pays.
Jacob/Israël, dont le nouveau nom indique sa position de prince qui gouverne avec Elohim,
est entré en contact direct avec un autre prince. Les Cananéens n'ont pas reconnu la
position et il ne l'a pas affichée d'aucune façon. Il avait été humilié devant le Tout-Puissant
durant ses vingt années d'apprentissage du serviteur, et aussi par son expérience récente avec
l' Homme, comme c'est le cas de quiconque voit Elohim face à face.
Le fils de Hamor, Sichem, est décrit comme « le prince du pays » (Genèse 34ÿ:ÿ2). Le sien
l'intérêt pour Dinah, la fille de Leah, n'était pas nécessairement le coup de foudre. Sichem
a souillé la fille de Jacob et a couché avec elle de force, donc conformément à la Torah,
châtiment devait être effectué (réf. Deutéronome 22:20-30), d'autant plus que
Sichem avait en fait kidnappé la fille (réf. Genèse 34:26). Encore plus se passait
ici qu'il n'y paraît… Cet épisode incarne la lutte pour le spirituel et
domination physique sur le pays de Canaan.
YHVH avait besoin d'établir Ses promesses d'alliance envers Abraham, Isaac et maintenant Jacob, mais
tant qu'il y avait un prince cananéen / hivite gouvernant cette partie du pays, conflit
- 83 -
entre ces deux premiers-nés était inévitable. Ainsi, YHVH a utilisé le
circonstances pour traiter avec le prince Sichem. Quand les frères de Dinah ont entendu comment
leur sœur avait été déshonorée, leur colère s'était enflammée. Ruben, étant le premier-né et
vengeur de la famille, avait la responsabilité de s'occuper de cette affaire mais n'a pas réussi à vivre
à la hauteur de son devoir et de prendre les choses en main. Siméon et Lévi, les suivants, prirent donc
les choses entre leurs mains, exécutant la justice due aux coupables. Cependant, dans tant
ce faisant, ils usurpaient les positions de leur père et de leur frère aîné, car ils ne
obtenir leur autorisation. Leur réaction de colère et leur approche désordonnée ont finalement coûté
chacun d'eux le droit à la part princière du droit d'aînesse, suite à la perte de Ruben
ce statut des années plus tard.
Jacob était bouleversé par ce que Siméon et Lévi avaient fait en trompant, en massacrant,
et pillant les habitants de la ville de Sichem. Il avait aussi peur que sa petite bande
serait soumis à la réaction des autres clans du pays. Cependant, YHVH a mis
grande terreur sur les Cananéens et ainsi ils se sont abstenus de poursuivre celui qui
lui appartenait (réf. Genèse 35:5). Ainsi peu à peu, YHVH mettait en place la
compétence sur le territoire.
Avec l'épisode de Sichem derrière lui, Jacob fut chargé par YHVH de retourner à
Béthel et d'y bâtir un autel. Ce premier-né savait qu'avant de pouvoir se plier à
directive de YHVH, lui et sa famille devaient se purifier, changer leur
vêtements, et très certainement ôter tous les dieux étrangers (réf. Genèse 35:2). C'était l'heure
pour que Jacob garde le vœu qu'il avait fait lors de sa première rencontre avec YHVH (réf.
Genèse 28:20-21). Par conséquent, lui et sa famille se sont préparés à rencontrer Celui qui avait
promis de le ramener dans la maison de son père. Et ainsi, un autre aspect de Jacob
relation avec son Elohim était sur le point de se dérouler.
Après l'arrivée de Jacob à Béthel et l'achèvement de la construction de l'autel,
La nourrice de Rebecca, Deborah, est décédée et a été enterrée sous un chêne juste en dessous de Béthel
(réf. Genèse 35:8). Pourquoi cet événement a-t-il été enregistré, alors que ni Rebecca ni Leah
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les décès sont même mentionnés? Afin de comprendre la signification de Deborah
présence dans la vie de Rebecca et de son fils Jacob, faisons un peu de recul.
Juste avant Rebecca, avec sa nourrice et ses autres jeunes filles (réf. Genèse 24:59),
devait quitter sa famille et rejoindre son futur époux, elle fut conférée
bénédiction suivante : « Notre sœur, puisses-tu devenir la mère de milliers de dix
des milliers [revava]ÿ; et que ta postérité possède les portes de ceux qui les haïssent »
(Genèse 24:60).
Deborah, la nourrice qui avait entendu la bénédiction et plus tard a été témoin du début de
son accomplissement, était maintenant grandement pleuré - à tel point que lorsqu'elle a été inhumée
sous un chêne, le lieu fut nommé le Chêne des Pleureurs (Allon-Bacuth). Ainsi
Deborah, qui pourrait bien avoir soigné Esaü et Jacob et avoir aidé la famille pendant qu'elle
a commencé à se multiplier, s'est activement impliqué dans l'éducation de la progéniture, aidant à faire naître
la réalisation même des promesses. Son décès signifiait donc un changement ; son
rôle allait maintenant être remplacé par un autre.
Quand YHVH s'est fait connaître à Jacob une vingtaine d'années plus tôt, Il lui a dit :
"Je suis YHVH, l'Elohim de ton père Abraham et l'Elohim d'Isaac" (Genèse
28:13). Cependant, immédiatement après l'enterrement de Deborah, YHVH s'est présenté à
Jacob comme (en hébreu) "El Shaddai" (littéralement, Celui qui a le sein, Genèse 35:11). Ici
est la clé de la transition que Jacob l'homme était sur le point de subir - une transition d'un
individu en « Israël la nation et une société de nations ». En se révélant comme El
Shaddai, YHVH disait qu'il serait leur source de force et de substance
(« nourrice »), faisant fructifier et multiplier sa « nation première-née d’Israël » choisie, et
devenir « une nation et une compagnie de nations… » et aussi, « … des rois viendront de
[leur] corps » (Genèse 35:11).
L'impératif "multiplier" est "rveh", d'où la similitude avec la bénédiction ci-dessus sur
Rebecca (revava). YHVH fait constamment référence à l'alliance de la terre, positionnelle
l'autorité et la multiplicité qu'Il a faites avec Abraham et réitérées à Isaac. Maintenant il
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répète les mêmes paroles à Jacob/Israël, ainsi qu'aux matriarches. Les promesses faites
aux ancêtres étaient les moyens que YHVH utilisa pour révéler et établir Son
royaume, et Il les utilise toujours de la même manière aujourd'hui.
Suite à cette bénédiction, qui scellait les promesses antérieures qui lui avaient été faites, Jacob établit
une colonne, versa dessus une libation et l'oignit d'huile. C'était peut-être ça
même pilier/pierre qu'il avait oint et laissé derrière lui la première fois qu'il a passé la nuit à
Béthel (réf. Genèse 28:18). Accomplissant ces devoirs sacerdotaux, Jacob quitta ce
lieu saint et voyagea vers le sud en direction de la tente de son père à Kiriath-Arba (Hébron).
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Chapitre 30
Benjamin - Fils de la main droite

Dans l'épisode de Béthel ci-dessus, nous voyons l'ordre du royaume de YHVH fermement intact, avec Jacob
fonctionnant comme un prince et un sacrificateur devant Son Elohim. Encore une fois, nous devons nous rappeler le
fait que Jacob était plus qu'un simple premier-né individuel. Il ne représentait pas simplement
lui-même devant le Tout-Puissant; plutôt, il était une personnification, pour ainsi dire, de YHVH
le sacerdoce royal et la nation choisie et destinée à servir et à vivre devant lui.
Pendant le voyage, près d'Ephrath (Bethléem), Rachel a commencé à accoucher tandis que le
les voyageurs étaient encore à une certaine distance de leur destination. Par conséquent, c'est sur ce
route qu'elle mit au monde le fils unique de Jacob qui devait naître dans le pays de son héritage. Cette
la naissance, cependant, a coûté très cher car Rachel est décédée dans le processus, mais pas avant de la nommer
fils Ben-Oni ("fils de ma force"). Peu de temps après, Jacob le renomma Benjamin ("fils de
la main droite"); c'était le seul fils à être nommé par Jacob lui-même. celui de Rachel
sa mort prématurée rappelle le fait que son mariage avec Jacob contredit la Torah
loi qui interdit aux sœurs d'être mariées au même homme en même temps (réf. Lévitique
18:18), ainsi que la malédiction auto-infligée de Rachel alors qu'elle était encore stérile (réf. Genèse
30:1). Il y a aussi le fait qu'elle vole les idoles de la maison de son père et qu'elle mente ensuite
à lui à leur sujet (réf. 31:34-35).
Lorsqu'il a donné à son fils le nom de la main droite, Jacob avait en tête quelque chose de très précis.
Son intention était de donner la bénédiction de la main droite ("double portion") à l'un des
enfants. Ainsi, si quelque chose devait arriver à Joseph, il y aurait un fils "de secours" de
Rachel.
En tant que tribu, les Benjaminites ont commis un acte atroce connu sous le nom de "Concubine à
Gibeah' (réf. Juges Chapitres 19-21). Leur rupture résultante et leur quasi-annihilation
semble avoir produit une onction pour la restauration et la réconciliation dans cette tribu
plus que d'autres, comme indiqué dans ce qui suitÿ:
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• Le territoire de Benjamin se situait entre les zones attribuées aux deux premiers-nés -
Juda et Éphraïm. Il y avait des moments où les membres de sa tribu faisaient la médiation
entre les situations impliquant les deux «chefs».
• Même avant la création de la tribu, c'est la présence de Benjamin qui a motivé
Joseph de se révéler à ses frères (réf. Genèse 43ÿ:16, 29-30 ; 45ÿ:1-3, 14).
• Saül le Benjaminite a uni, bien que temporairement, la nation fragmentée (réf. 1
Samuel 11:7).
• Un autre Benjaminite, Shimei, avec un millier de ses frères, a traversé
le Jourdain afin de ramener le roi David pour régner sur les deux maisons après la
guerre avec son fils Absalom (réf. 2 Samuel 19:16-18).
• Mordechai, un Juif de la tribu de Benjamin, avec sa cousine/nièce,
a sauvé le jour où l'existence de la communauté juive mondiale était en danger en Perse
Empire. C'est par leurs actions que le prince Agagite/Amalekite Haman et ses
descendance ont été anéanties (remplissant ainsi partiellement le mandat qui a été donné à
Le roi Saül qui ne s'est pas conformé, réf. 1 Samuel 15:2-3, 9). En conséquence, de nombreux
les non-juifs à cette époque rejoignirent la maison d'Israël ("devinrent juifs" réf. Esther 8:17),
tandis que Mordechai aurait été bien accueilli par ses frères, dont la bonne
et la paix qu'il recherchait (réf. Esther 10:3). Ses exploits, ainsi que son traitement
de son parent orphelin qu'il a pris sous son aile, classer également Mordechai comme
un premier-né rédempteur.
• C'est Rabbi Saul (Paul), de la tribu de Benjamin, qui a pris l'Evangile du
royaume d'Elohim et de son Messie aux nations, où YHVH s'était dispersé
descendants des tribus d'Israël, afin de les ramener à l'alliance
(réf. Romains 11:1, 25-26).
Après que Jacob ait enterré sa femme bien-aimée Rachel à Bethléem, il est arrivé à la maison de son
jeunesse, d'être accueilli par un père très âgé. Jacob avait eu envie de présenter sa famille à
Isaac, surtout sa fierté et sa joie Rachel avec ses deux fils, mais hélas, ce ne devait pas être
l'affaire. Le vieux patriarche était naturellement ravi d'avoir à nouveau sa maison de premier-né choisie,
avec la progéniture qui accomplirait les promesses que YHVH lui avait faites tant
années avant.
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À l'âge de 180 ans, Isaac rendit son dernier soupir et ses deux fils l'enterrèrent à côté de son
père Abraham à Kiriath-Arba (Hébron). Avec la mort d'Isaac, Jacob était maintenant le
seul aîné vivant dans la généalogie des premiers-nés avec tous les droits de naissance, étant les vingt
seconde d'Adam. Il avait les droits légaux du gouvernement sacerdotal royal de YHVH dans le
famille de Noé et était le seul chef de la tente de Sem, bien que, comme nous l'avons vu, à
ce point Jacob représentait en fait la nation élue. Fait intéressant, la paix entre les
deux frères était toujours ininterrompue, comme Esaü n'a pas contesté le droit de son frère à la
héritage.
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Chapitre 31
Les querelles familiales

Quelque temps après que Jacob se soit installé dans le pays, des troubles ont commencé à se produire dans sa famille. Il
avait donné à son fils Joseph un vêtement très spécial. Cela suscita chez ses autres fils une
soupçonné que leur père favorisait le premier-né de Rachel et le préparait pour une
rôle particulier dans la famille. Recevoir un tel vêtement royal (voir 2 Samuel 13:18)
signifiait généralement que le destinataire hériterait du droit d'aînesse. Les frères considéraient
seul Ruben, qui était le premier des premiers-nés, comme ayant la juridiction du prince
chef. Leah, sans aucun doute, avait aussi son opinion sur ces questions. Ce qui a aggravé les choses
était le fait que, alors qu'il aidait les fils des concubines à faire paître les troupeaux, Joseph
rentrait occasionnellement à la maison et donnait à son père un mauvais rapport à leur sujet (réf. Genèse
37:2). Bientôt, tous les frères furent pris dans la jalousie, l'envie et l'aversion envers
leur frère, conduisant à plus d'animosité, de ressentiment et d'hostilité.
Mais comme si ces problèmes ne suffisaient pas à ternir les relations au sein de la famille de Jacob,
Joseph a également eu des rêves concernant ses proches; étant jeune et immature, il ne pouvait pas
résister à la tentation de les partager. Dans ces rêves, il a vu son père, sa belle-mère et
frères se prosternant devant lui. L'envie de ses frères et sœurs était maintenant amorcée par la haine et le meurtre.
Ils ne pouvaient attendre le moment opportun pour se passer de lui. Le même conflit
qui s'était élevée entre Caïn et Abel, Ismaël et Isaac, Esaü et Jacob, avait maintenant
refait surface dans le peuple de YHVH. Ces affrontements étaient toujours au premier plan
de la sélection de celui qui devait hériter du droit d'aînesse. Heureusement, YHVH était dans
contrôle du destin de cette famille. Ayant juré par lui-même qu'il garderait son
alliance avec Abraham, YHVH a décidé qu'une nation première-née choisie émergerait
du fils de la promesse - Isaac.
A dix-sept ans, Joseph fut envoyé par son père pour s'occuper du bien-être
de ses frères et des troupeaux. Encore une fois, il est évident que Jacob visait à
finalement faire de lui le chef de la famille. Lorsque Joseph a finalement rattrapé son
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frères dans la vallée de Dothan, ils avaient déjà décidé de se débarrasser de lui.
Parce que Ruben, en tant que premier-né, était responsable du bien-être de la famille, il était
capable de convaincre les autres de jeter Joseph dans une citerne vide à la place. Inconnu de
ses frères et sœurs, il s'est dit que plus tard, il sauverait Joseph et le ramènerait à
leur père. Contrairement aux attentes de Reuben, cependant, pendant son absence, le
le souverain Elohim fit passer un train de chameaux d'Ismaélites en route vers
Egypte. En les voyant, Juda a eu un remue-méninges. Il a décidé que la vie de son frère
pourraient être épargnés en le vendant comme esclave, alors qu'en même temps ils pourraient gagner un peu
profit. Un accord a été conclu pour vingt sicles d'argent. Plus tard, en arrivant en Égypte,
Joseph a été vendu à Potiphar, l'un des officiers de Pharaon.
Lorsque Ruben retourna à la fosse et constata que Joseph n'y était plus, il déchira son
vêtement alors que la peur le saisit. Il savait que sa position de parent rédempteur était à
risque. Si Jacob entendait parler de son manque de fiabilité et de son incapacité à protéger son
frère, il mettrait très certainement fin à son rôle princier de premier-né et le donnerait à
une autre. C'est pourquoi il s'est écrié : « Où irai-je ? (Genèse 37:30). Ruben avait
une autre «ÿgrèveÿ» contre lui car il avait déjà souillé le lit de son père lorsqu'il s'était couché avec
La concubine de Jacob Bilhah après la mort de Rachel (réf. Genèse 35:22). Ce premier-né a échoué
être à la hauteur des normes qui lui étaient demandées. S'il devait être l'héritier de ce
charge dans la famille, il devait prouver qu'il était fidèle à la volonté de son père dans tous les
questions relatives à la vie de famille et à la piété.
Les frères étaient maintenant confrontés à un véritable dilemme. Que diraient-ils à leur père ?
Ils eurent l'idée de prendre le vêtement princier de Joseph et de le saupoudrer de
du sang de bouc, puis le produisit comme preuve à Jacob que son fils avait été tué par
un animal. Malgré le caractère insidieux de cette action, comme il s'est avéré que cet épisode même
préfigurait l'aspersion de sang d'agneau qui devait avoir lieu de nombreuses années plus tard
sur la nation d'Israël avec le reste de l'humanité.
Jacob a refusé d'être consolé après avoir reçu la triste nouvelle. A tel point qu'il
considérait la mort de son fils bien-aimé comme sa propre perte. Juda, pour sa part, était
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accablé par la culpabilité alors qu'il portait le fardeau de la responsabilité de son père
condition. En effet, il ne supportait plus de vivre à la maison et a donc pris congé pour
le pays d'Adullam (réf. Genèse 38:1).
- 92 -
Chapitre 32
La leçon de Juda
YHVH, ayant déjà déterminé l'avenir du quatrième fils de Léa, dont les trois aînés
frères se sont révélés indignes de la position de premier-né, l'ont placé sur un parcours éducatif comme
digne d'un candidat au rôle de «prince». Comme nous le verrons, Juda dut découvrir
l'importance de respecter les lois de justice qui régissent la vie d'une famille
chef.
Juda a épousé une cananéenne et a eu trois fils d'elle. Un tel mariage était
actuellement interdit par YHVHÿ; il constituait la même désobéissance que celle commise par
Esaü. Lorsque le premier-né de Juda, Er, fut assez âgé, Juda lui trouva une femme. Cependant,
Er était un homme mauvais et donc YHVH a pris sa vie avant d'avoir un héritier. Suivre la règle
de rédemption (réf. Deutéronome 25:5-10), Juda a demandé à son deuxième fils, Onan, de se marier
sa belle-sœur Tamar, la veuve d'Er, et avoir par elle une progéniture pour ses morts
frère. Onan, qui jouait désormais légalement le rôle de rédempteur et d'héritier potentiel du
double portion dans la famille de Juda, était avide de cette position et n'était pas disposé à se séparer
avec ça. Il savait que si son union avec Tamar devait produire un garçon, l'enfant ne le ferait pas.
lui appartiendrait mais remplacerait son frère aîné Er comme premier-né, et lui (Onan)
serait privé du droit d'aînesse. Il a donc renversé sa semence par terre.
A cause de cette désobéissance, de cette cupidité et de cette violation ouverte de la juste loi de YHVH, le
Sovereign One s'est suicidé aussi.
Juda avait un troisième fils, Shéla, mais ce dernier était trop jeune pour se marier et ainsi Juda a dit
Tamar d'attendre dans la maison de son père jusqu'à ce qu'il devienne majeur. Cependant, Juda n'a pas
l'intention de donner son plus jeune en mariage à Tamar, craignant que Shelah ne finisse comme
ses frères et sœurs (réf. Genèse 38:11). À toutes fins utiles, Juda a renoncé à avoir un
héritier à travers ce processus rédempteur. Peut-être a-t-il pensé que son troisième fils serait un peu
jour héritent simplement de lui la position de premier-né rédempteur. Mais tant que la femme d'Er
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était encore en vie, la loi de la Torah du lévirat de YHVH5 ne pouvait être supprimée et Juda avait
pour apprendre une leçon des plus précieuses.
Obéissant à l'ordre de Juda, Tamar est restée pendant de nombreuses années dans la maison de son père.
Mais un jour après la mort de la femme de Juda, on lui dit que son beau-père était
monter à Timna pour tondre les moutons. Elle enleva promptement sa tenue de veuve, enveloppée
elle-même vêtue d'un châle, et le visage voilé, assise à la porte de la ville. Fait intéressant et
peut-être ironiquement, le nom de la porte qui a été témoin de la scène qui allait s'ensuivre
était Eina'im ("yeux"). Alors que YHVH regardait Juda en train de regarder la 'prostituée', elle était
regardant sa « cliente » à travers le voile qui couvrait son visage.
YHVH allait avoir Son chemin avec Juda, le futur chef d'Israël. Ainsi, pour
Juda d'avoir un premier-né légal était absolument vital pour le maintien du droit d'aînesse dans
la famille choisie. Tamar, ayant une compréhension de ces questions, l'a essentiellement mise
vie en jeu pour le royaume d'Elohim. Elle était comme Sarah et Rebecca avant elle,
tous deux étaient prêts à donner leur vie pour le bien de leurs maris, ce qui
peut-être une autre qualification leur permettant de porter les premiers-nés royaux rédempteurs.
Tamar connaissait très bien les conséquences de ses actes, mais a pris des précautions légales en
garder la chevalière, le cordon et le bâton de Juda après coup.
Seulement trois mois s'écoulèrent et la nouvelle revint à Juda que sa belle-fille était
Enceinte. En supposant que sa grossesse soit le résultat d'une prostitution, la réponse de Juda fut
rapide et concluant : « Faites-la sortir et qu'elle soit brûlée » (Genèse 38:24). Cependant,
quand Tamar a présenté son témoignage, Juda ne pouvait que s'incliner devant sa justice et
déclara à tous : « Elle a été plus juste que moi, parce que je ne l'ai pas donnée à Shélah
mon fils » (Genèse 38:26). Juda, humilié par le Tout-Puissant, a bien appris cette leçon, un
fait qui deviendra évident lorsque les occasions se présenteront pour lui de prendre
les rênes du leadership conformément à l'ordre du royaume de YHVH dans la famille. Juda
5
Selon le lévirat, le frère d'un homme décédé qui n'a laissé aucun héritier est obligé d'épouser la
veuve de son frère, et elle est obligée de l'épouser. Dans le cas où il n'y a pas de frère, c'est au
parent/rédempteur le plus proche de le faire, comme l'illustre l'histoire de Ruth et Boaz (réf. Ruth 3:12-4:17).
- 94 -
n'a plus jamais eu de relations avec sa belle-fille, car cela aurait sciemment
violé une ordonnance de la Torah (réf. Lévitique 18:15).
Bien qu'il n'y ait aucune trace de l'ascendance de Tamar, il faudrait supposer que Juda
l'a prise pour son fils d'une famille hébraïque et non des Cananéens, comme suit
point semble indiquer. Quand Juda a constaté que Tamar était une prostituée, il a
ne pas simplement la vouloir enfermer ou lapider ; au lieu de cela, il allait la faire brûler au
pieu. Une loi enregistrée des centaines d'années plus tard qui régissait la famille sacerdotale décréta
que si une fille de cette lignée était trouvée en train de commettre la prostitution, elle devait être exécutée
par le feu (réf. Lévitique 21:9). Toutes les mères des autres premiers-nés étaient de la
lignée première-née, ce qui rend probable que Tamar appartienne également à cette lignée familiale. Juda
lui-même avait violé ce principe en épousant une cananéenne ; en conséquence, ses fils
étaient aussi devenus des rebelles.
Tamar s'est installée dans son rôle de future mère dans la tente de Juda, et quand elle l'a fait
donner naissance ce n'était pas à un enfant, mais à des jumeaux. YHVH consolait Juda et
le dédommageant, pour ainsi dire, des fils qu'il avait perdus. La naissance des jumeaux s'est accompagnée
par un événement très inhabituel : le bras de l'un d'entre eux est soudainement sorti du canal de naissance
et la sage-femme y attacha un fil cramoisi. Cependant, l'enfant retira son bras et
au lieu de cela, c'est son frère qui a en fait jailli le premier de l'utérus. Ce premier-né
de l'utérus a été nommé Perez et son frère, Zerah. Il y a là une récurrence du
modèle familier du premier étant vaincu par le second, accomplissant une fois de plus la volonté de Yeshoua
paroles que "les derniers seront les premiers, et les premiers les derniers" (Matthieu 20:16). Le soi-disant mais
le premier-né déposé Zerah (Zerach), comme Esaü l'homme rouge, était désigné par la couleur rouge
(ou écarlate). Son frère Perez (Peretz) a été ainsi nommé parce qu'il est né par éclatement ou
éclater. De même, Celui dont la prophétie déclare qu'il monterait
avant que le troupeau (proverbial) ne soit le descendant de Perez, et est décrit comme un briseur
(poretz) (réf. Michée 2:13).
- 95 -
Encore une fois, nous voyons la vie sortir d'entre les morts, alors que Perez prend la place d'Er, le fils de Juda.
premier-né. Ainsi, ce principe fondamental dans l'ordre du royaume de YHVH continue d'être
actif dans la perpétuation de Son plan rédempteur.
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Chapitre 33
La préparation de Joseph
Alors que Juda apprenait de sa belle-fille la responsabilité divinement ordonnée,
Joseph passait également par « l'école préparatoire des rédempteurs » de YHVH. La première leçon de Joseph
a abouti à devoir faire face à la cruelle trahison, au rejet et aux mensonges de ses frères, et
finalement vendu comme esclave aux marchands ismaélites. Comme nous l'avons déjà noté, après
arrivé en Égypte, il fut revendu, cette fois à un haut fonctionnaire du gouvernement de
Pharaon.
Contrairement aux faits apparents, le texte déclare de façon surprenante que « YHVH était avec Joseph ».
Cela ne passa pas inaperçu par Potiphar, le nouveau maître de Joseph, et lui aussi « vit que YHVH
était avec lui et que YHVH faisait prospérer tout ce qu'il faisait entre ses mains » (Genèse 39:2-3).
Comment se fait-il que malgré les dures circonstances auxquelles il a été soumis, on puisse encore dire
de Joseph que YHVH était avec lui ? Cela signifiait-il que le Tout-Puissant avait un destin pour
ce jeune garçon, qui, en tant que l'un des deux premiers-nés de Jacob, lui appartenait pour sa rédemption
fins? Joseph était conscient de sa position, même si une ordonnance du royaume
l'empêcherait en fait de recevoir directement le droit d'aînesse (cela sera expliqué
au chapitre 38). Il était également attentif aux qualifications requises pour recevoir le
droit d'aînesse, dont l'un était d'être fidèle à son père et, dans son cas, à son maître.
Marchant comme un serviteur de la justice, Joseph a été béni par YHVH et par conséquent, le
le ménage dans lequel il servait jouissait des bienfaits de ces bénédictions.
Une autre épreuve que Joseph a réussi à passer était celle qui présenterait un défi pour
la plupart des jeunes hommes célibataires. La femme de Potiphar a pris goût à ce beau et réussi
esclave, et a continuellement essayé de le tenter et de le contraindre à une relation illicite. Mais
Joseph est resté fidèle à ses Elohim et aux instructions de ses pères (la «
Torah » de son époque) et n'a pas compromis son obéissance. La femme de Potiphar, furieuse de
la droiture de ce jeune homme l'encadrait et le chargeait de séduction. Avec Joseph
vêtement à la main et l'appui de faux témoins, elle a convoqué d'autres membres de la
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maison et les a séduits avec ses mensonges. Après avoir posé ces bases, elle a procédé
porter l'affaire devant son mari. Potiphar fit immédiatement jeter Joseph dans la
prison du roi.
Pourtant, YHVH continua d'être avec Joseph, le dirigeant sur la voie de la justice
à travers ces tests d'obéissance aux principes de la Torah. Son parcours, ainsi que sa conduite
à bien des égards, préfigurait le voyage terrestre du Messie et sa personne. Joseph's
circonstances représentent aussi le destin prophétique de la maison d'Israël, en ce qu'eux aussi
seraient emmenés dans des pays étrangers et là ils perdraient leur identité et deviendraient aussi
les Gentils. Comme Joseph, beaucoup d'entre eux dans leurs pays d'exil respectifs gagneraient
positions de pouvoir, bien que contrairement à leur ancêtre, ils seraient perdus dans l'iniquité et
péché.
Cette période de détention comme prisonnier fut l'un des plus bas reflux de la vie de Joseph. Ce
n'apparaissait certainement pas qu'il serait jamais le puissant dirigeant et rédempteur à qui sa
la famille se prosternerait. Néanmoins, YHVH a continué à bénir l'esclave hébreu dans
malgré les circonstances, et donc le chef de la prison, chef de la geôle du roi,
lui a témoigné sa gentillesse. Il a également délégué à Joseph l'entière responsabilité de tous les
les prisonniers. De cette façon, YHVH fit cacher son rédempteur pour un temps dans la servitude et
prison du royaume de Pharaon. Pendant l'incarcération de Joseph, l'échanson du roi et le
boulanger ont également été emprisonnés. Tous deux avaient des rêves, prédisant ce que YHVH avait en
magasin pour chacun. Joseph, sachant à qui s'adresser pour obtenir une interprétation, a proclamé :
les interprétations n'appartiennent-elles pas à Elohimÿ?ÿ» (Genèse 40:8). Il a ensuite procédé au démêlage
leurs rêves.
Après que YHVH eut réalisé la destinée prédite de chacun des serviteurs du roi, le
l'exécution du boulanger et la réintégration de l'échanson, Joseph demanda à ce dernier de se souvenir
lui à Pharaon. Mais comme c'était YHVH qui était chargé du destin de Joseph, le
l'échanson oublia le prisonnier car il n'était pas encore temps pour lui d'être relevé de sa
situation difficile. Ce n'est qu'après que Pharaon lui-même eut vécu deux rêves très troublants
qu'aucun de ses prêtres, devins ou sages ne pouvait interpréter, YHVH l'a-t-il trouvé
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approprié de rappeler à l'échanson la capacité du garçon hébreu à
interpréter les rêves. Et c'est alors que son nom fut mentionné aux très troublés
souverain égyptien.
Pharaon n'a pas perdu de temps et a convoqué l'interprète de rêve. Le jeune homme
fut rapidement rasé, lavé, habillé et amené au palais. Mais même si
Pharaon a immédiatement reconnu la capacité de Joseph, la réponse du prisonnier récemment libéré
au souverain d'Égypte était plein d'humilité : « Ce n'est pas en moi ; Elohim donnera à Pharaon un
réponse de paix » (Genèse 41:16).
Étant l'un des premiers-nés de YHVH et un rédempteur dans la famille de Noé, Joseph était maintenant
va être placé dans la 'tente' du deuxième fils de Ham Mizraim/Egypte, afin de
assurer le salut de ses frères. L'amertume ou l'orgueil n'ont jamais levé leurs vilaines têtes dans le
cœur du serviteur de YHVH, et donc les dons de sagesse, de discernement et d'administration
allaient être pleinement opératoires dans celui qui allait devenir le plus puissant
personne en Égypte à côté de Pharaon lui-même.
On ne saurait trop insister sur le fait que nous examinons la souveraineté d'Elohim dans le
vie continue des ancêtres et des anciens de la famille de Noé. Le microcosme de leur
vies individuelles offre une fenêtre prophétique sur ce qui deviendra un macrocosme de leur
la vie et le destin de la semence/descendance.
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Chapitre 34
Un rêve devenu réalité

Tandis que les rêves de l'échanson, du boulanger et maintenant de Pharaon se réalisaient tous,
comme cela avait été prédéterminé par YHVH, les propres rêves de Joseph attendaient toujours d'être réalisés.
Pourtant, c'est à cette époque que l'Égypte se préparait à devenir le lieu de rassemblement
pour leur accomplissement éventuel. Joseph devait être utilisé puissamment par YHVH dans Son grand plan
multiplier la semence/vie des ancêtres et faire naître une nation.
Dans le rôle d'un surveillant de l'Égypte et d'un éventuel parent-rédempteur, Joseph était en
position pour exprimer la volonté du Maître Céleste pour Sa famille, ainsi que pour le
peuple d'Egypte. Peu de temps après l'intronisation de Joseph, Pharaon arrangea le mariage de
son administrateur hautement estimé à la fille d'un prêtre (païen). Comme c'est approprié
concernait l'avenir de la maison de Joseph (comme nous le verrons plus tard) !
La femme de Joseph lui donna deux fils. Non seulement ils étaient une bénédiction pour leurs parents, mais leur
les noms mêmes incarnent le destin prophétique de YHVH pour la famille des Hébreux. La première
fils s'appelait Manassé, comme son père le proclamait : « Elohim m'a fait oublier tous mes
travaux et toute la maison de mon père » (Genèse 41ÿ:51). Manassé (Menashe) vient du
racine, n.sh.h qui signifie « oubli ». Quand le deuxième fils est arrivé, il était
donné le nom d'Éphraïm, car « Elohim m'a fait fructifier dans le pays de mon
affliction » (verset 52). La racine d'Éphraïm est prh, qui signifie «ÿfruitÿ», mais au pluriel
forme (Ephraïm) il est rendu "doublement fructueux". Encore une fois, les deux noms deviennent très
important pour comprendre le plan de YHVH pour la maison de Joseph dans les générations futures -
surtout celle d'Éphraïm. Ce nom deviendra symbolique de la manifestation de YHVH
de fidélité à l'alliance de multiplicité et de fécondité qu'il a conclue avec la
les ancêtres.
Comme mentionné précédemment, les rédempteurs de YHVH n'étaient pas seulement des princes mais aussi des prêtres, donc pour
La postérité de Joseph issue d'une fille de sacrificateur était prophétiquement significative. Quant à
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l'aspect païen, tous les rois du futur royaume du nord d'Ephraïm/Israël conduiront
leurs sujets dans de telles pratiques, montrant une propension au culte des idoles. Par conséquent,
YHVH rejettera ce royaume et enlèvera ses habitants de leur héritage,
les dispersant dans des terres étrangères. En fin de compte, ils seront à la hauteur du nom de Manassé et
oublier leur identité pendant une période prolongée. Ils sont destinés à être comme le fils prodigue
qui a méprisé son héritage, et par conséquent s'est également retrouvé loin de la maison de son père (réf.
Luc 15:11-16).
Pendant leur état d'oubli et d'oubli, YHVH multipliera ces personnes
(Éphraïm/Israël) abondamment sur toute la terre. Bien que rétrogrades, ils continueront
avoir "l'onction" pour conduire et guider d'autres groupes de personnes dans une condition similaire à
eux-mêmes, comme en témoigne leur appel des derniers jours à la repentance : « Allez proclamer ces
vers le nord, et dis : 'Reviens, Israël infidèle', dit YHVH ; 'Je ne vais pas
faire tomber ma colère sur vous. Car je suis miséricordieux, dit YHVH ; 'Je ne resterai pas en colère
toujours. Reconnais seulement ton iniquité, que tu as transgressé contre YHVH ton
Elohim, et tu as dispersé tes voies vers les étrangers sous tout arbre vert, et tu
n'ont pas obéi à ma voix,' dit YHVH » (Jérémie 3:12-13 emphase ajoutée. LSG
modernisé). Encore une fois, comme le prodigue, ces désobéissants se réveilleront à un moment donné
avec le temps et retourneront à la maison du Père, pour y rencontrer également leur frère aîné (réf.
Luc 15:18-20).
Entre-temps, de retour dans la maison de Jacob, les conditions étaient réunies pour la prochaine phase de
Le plan de YHVH. Les sept années d'abondance prédites par les rêves de Pharaon étaient terminées, et
les sept années de famine étaient sur le point d'avoir leur effet sur toute la région, y compris
Canaan, la terre promise. Il est intéressant de noter les paroles de Jacob à ses fils avant qu'il
les envoya chercher les vivres d'Egypte : « 'Pourquoi vous regardez-vous les uns les autres ?'
Et il dit : « En effet, j'ai entendu dire qu'il y a du grain en Égypte ; descendre à cet endroit et
achète pour nous là-bas, afin que nous vivions et ne mourrions pas » (Genèse 42:1-2 emphase ajoutée). À
garantir « la vie et non la mort » relève de la responsabilité du rédempteur
de la famille. Par conséquent, YHVH s'est assuré qu'un premier-né abrahamique soit placé dans un
position pour préserver la vie. YHVH n'a jamais tourné le dos à Son plan, et Il n'a jamais
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choisi un autre pour l'accomplir pour Lui. Il a mis sa parole en place dans le livre de la Genèse
et peu importe à quel moment nous nous trouvons dans l'histoire de la famille de Noé, Sem,
Abraham et Israël, les décrets et les promesses de YHVH ne changent pas. Il regarde encore
sur eux, tout en gardant les yeux sur son premier-né.
Sur ordre de Jacob, dix de ses fils partirent pour l'Egypte pour acheter du grain. Dirigés par Ruben, ils
sont arrivés à destination et ont rencontré Joseph qui était vêtu de vêtements égyptiens officiels
et était en charge de toutes les ventes. Les frères ne l'ont pas reconnu mais lui, de l'autre
main, les identifia immédiatement. La rencontre surprise évoquée dans Joseph ses rêves
d'autrefois et le souvenir de la façon dont ses frères l'avaient traité. Dans le premier rêve que
qu'il avait à l'époque, les frères apparaissaient comme des gerbes de blé s'inclinant devant sa gerbe droite.
Maintenant, plusieurs années plus tard, les frères et sœurs de Joseph étaient dans cette posture avant leur déguisement
frère et cherche à acheter… du blé.
Dans ces circonstances uniques et étant doté de sagesse par YHVH, Joseph
était en mesure de juger le comportement injuste passé de ses frères et de les amener à
repentir. De cette manière, il accomplissait un autre aspect de la mission du rédempteur.
responsabilité. Lorsqu'il les envoya, c'était à la condition qu'ils
s'ils veulent acheter plus de céréales, ils devraient revenir avec leur plus jeune frère.
Siméon a été gardé en prison en otage pour s'assurer qu'ils se conformaient à cette exigence.
Pourquoi était-ce Siméon et non Ruben ou l'un des autres que Joseph avait choisi de garder ?
Voici une autre leçon sur l'ordre de responsabilité de YHVH dans la famille. Quand le
frères avaient vendu Joseph, Ruben était absent et donc Siméon aurait dû entrer dans
à la place de son frère aîné, afin de préserver la vie du cadet. Depuis
Siméon n'avait pas agi selon les principes de la rédemption, Joseph n'avait pas d'autre
recours mais de prononcer maintenant un jugement sur lui. Cette situation a également servi à
apporter à l'esprit et à la conscience des frères leur péché et leur culpabilité d'il y a longtemps
concernant Joseph : « Alors ils se dirent l'un à l'autre : 'Nous sommes vraiment coupables de notre
frère, car nous avons vu l'angoisse de son âme quand il nous a suppliés, et nous n'avons pas voulu
écouter; c'est pourquoi cette détresse est venue sur nous » (Genèse 42:21). À leur insu,
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Joseph était au courant de cet échange mais n'allait pas laisser ce processus de repentir et
de reconnaître que la lourde main de YHVH était sur eux s'est arrêtée.
Juste avant que les frères ne s'apprêtent à partir, Joseph les fait entrer dans
une autre situation pénible. La peur a saisi leurs âmes quand ils ont vu que leur argent
était dans la «ÿbouche de leurs sacsÿ» (traduction littérale). Ils tremblaient tous à l'éventualité
résultat, mais non sans reconnaître à nouveau que cela venait de la main d'Elohim. "Quoi
est-ce cela qu'Elohim nous a fait ?!" (Genèse 42:28), se sont-ils exclamés. Avec leur bouche
ils prétendaient être des «hommes honnêtes» (réf. Genèse 42:11), mais la «bouche» de leur propre
des sacs témoignaient contre ces mots mêmes, qu'ils devaient maintenant « manger ».
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Chapitre 35
Un changement de direction
De retour chez lui, Reuben a eu beaucoup d'explications à donner sur la situation actuelle.
Jacob était plutôt en colère contre ses fils pour avoir informé le souverain sévère de l'Egypte qu'ils avaient
un autre frère à la maison, sans la présence duquel il ne leur fournirait pas plus
dispositions ni libération de Siméon. En même temps, le chagrin qu'ils causaient maintenant à leur
père leur a rappelé qu'ils étaient à blâmer pour la disparition de Joseph, et pour
La situation actuelle de Siméon. Comment le vieux patriarche a-t-il pu confier sa bien-aimée
Benjamin entre les mains de ses fils, surtout de Ruben ?
Reuben a tenté de conclure un accord avec son père afin qu'il soit autorisé à profiter pleinement
responsabilité de la vie du précieux fils de Jacob. Israël, cependant, était déjà fatigué
avec ce premier-né de Léa, qui s'était maintes fois montré indigne de la famille
leadership. Non seulement il n'a pas été en mesure de gouverner ses frères, mais il a également échoué à prendre
vengeance de la disgrâce de sa sœur. Et puis, pour couronner le tout, il a souillé le lit de Jacob en
couché avec la concubine de ce dernier (voir Lévitique 18:8). La dernière tentative de sauvetage de Ruben
sa position aux yeux de son père était d'essayer de négocier avec lui la situation actuelle.
Néanmoins, sa proposition a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase - puisqu'il a offert le
la vie de ses deux fils pour être (littéralement) mis à mort s'il ne parvenait pas à ramener Benjamin
sans encombre. Aux yeux de Jacob, cela a mis fin au rôle de Ruben en tant que rédempteur potentiel, et
il s'oppose donc totalement à ce que sa bien-aimée descende avec lui en Égypte : « Mon fils
ne descendra pas avec vous, car son frère est mort et il est laissé seul. Si une calamité
devrait lui arriver le long du chemin où vous allez, alors vous feriez tomber mon gris
cheveux de chagrin jusqu'à la tombe » (Genèse 42:38). Rappelons-nous qu'un rédempteur est un
agent et conservateur de la vie de la famille - pas de la mort.
La famine dans le pays ne cessa pas et bientôt le grain fut consommé, laissant
Jacob avec un immense dilemme. Il était temps de renvoyer ses fils en Égypte, mais qui
dirigerait la famille et qui pourrait prendre la responsabilité de Benjamin ? Quand le
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moment vint Juda, qui était revenu dans sa famille après l'exil qu'il s'était imposé en
Adullam (comme ses descendants sont également destinés à le faire à l'avenir, selon Moïse
prophétie dans Deutéronome 33:7), a rappelé à son père que le surveillant égyptien
qu'ils ne voient pas sa face s'ils n'ont pas amené leur frère avec eux. Jacob n'avait toujours pas
se sont remis du fait qu'ils avaient agi stupidement et ont révélé aux puissants de l'Égypte
détails du gouverneur sur leur famille. Il a attendu jusqu'à la toute dernière minute, car il a simplement
ne pouvait pas remettre son fils entre les mains de Ruben. Mais alors Juda s'avança et demanda
son père pour lui permettre de prendre Benjamin sous son aile. Comparez la proposition de Reuben
avec celui que Juda offrit alors à son père : « Envoie le garçon avec moi, et nous
levez-vous et partez, afin que nous vivions et ne mourions pas, nous et vous, et aussi nos petits. je
je me porterai garant pour lui; tu le redemanderas de ma main. Si je ne l'amène pas
reviens vers toi et place-le devant toi, puis laisse-moi porter le blâme pour toujours » (Genèse 43:8-9).
Jacob était finalement prêt à libérer son plus jeune fils, car il savait qu'il pouvait faire confiance à Juda pour
prend soin de lui. Il reconnut en Juda un parent rédempteur potentiel qui était disposé
de donner sa propre vie pour son frère : « Si je ne te le ramène pas et ne le remets pas
devant toi, alors laisse-moi en porter le blâme pour toujours… » Le chef en devenir avait été
bien préparé pour ce moment grâce à l'instruction d'Elohim lors de son séjour dans le
Sud. Là, il apprit ce que signifiait être fidèle et fidèle aux statuts et
ordonnances de la Torah. Tamar, sa belle-fille, a réveillé en lui un repentant,
esprit juste et enseignable en étant disposé à donner sa vie pour le bien de
ordre du royaume de YHVH.
Avant qu'ils ne partent en voyage, Jacob prononça une bénédiction sur Juda et ses
frères, en disant: "Et qu'El Shaddai te fasse miséricorde devant cet homme, afin qu'il
libère ton autre frère et Benjamin. Si je suis en deuil, je suis en deuil ! (Genèse
43:14).
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Chapitre 36
Rencontre mémorable
(Genèse Chapitres 43:15-34 et 44)
Les fils de Jacob n'ont pas eu la vie facile en descendant vers l'Égypte. La peur constante
et des tremblements accompagnaient leurs pensées et leurs conversations. Et si l'Egyptien
le maître ne serait pas satisfait de l'argent remboursé, de l'argent supplémentaire qu'ils étaient
l'expédition et les cadeaux qu'ils emportaient avec euxÿ? Surtout, ce qui allait devenir
du seul fils survivant de Jacob de sa bien-aimée Rachel?
À leur arrivée, les frères se tenaient devant Joseph en attendant son verdict. Quand le
Gouverneur "égyptien" a vu Benjamin, qui était maintenant un jeune homme, il a demandé à son intendant de
préparer un animal pour qu'il puisse dîner avec ses visiteurs à midi. Déconcerté par le
invitation à la maison du souverain, les invités étaient extrêmement troublés: «C'est à cause de la
l'argent, qui a été remis dans nos sacs la première fois, que nous sommes amenés, afin qu'il
peut faire un procès contre nous et tomber sur nous, pour nous prendre comme esclaves avec nos ânes »
(Genèse 43:18).
Comme ils se tenaient là, sur le seuil de la maison de Joseph, les frères firent une
essayer de construire un dossier défensif devant le serviteur de Joseph: "O monsieur, nous sommes en effet descendus
la première fois pour acheter de la nourriture; mais il arriva, quand nous arrivâmes au campement, que nous
avons ouvert nos sacs, et là, l'argent de chacun était dans l'embouchure de son sac, notre argent
en poids totalÿ; nous l'avons donc ramené entre nos mains. Et nous en avons fait tomber d'autres
l'argent entre nos mains pour acheter de la nourriture. Nous ne savons pas qui a mis notre argent dans nos sacs »
(Genèse 43:20-22). L'intendant a dû être très amusé par ces effrayés
Hébreux, dont l'occupation de bergers les aurait déjà fait apparaître
inférieur à ses yeux. Son maître, pensa-t-il, était tout aussi probablement amusé par ce
petite couvée de bergers. Il a essayé de calmer ce "groupe tremblant" en suggérant qu'il
était leur «ÿdieuÿ» qui avait jugé bon de leur accorder le don en argent, ajoutant qu'il avait été
lui remit avec instruction de le mettre dans leurs sacs. Avant d'entrer chez Joseph,
les pieds des voyageurs furent lavés et leurs ânes nourris, puis Siméon leur frère fut
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leur a apporté. Une fois à l'intérieur de la résidence du souverain, ils se sont prosternés et lui ont remis
leur hommage. C'était la deuxième fois que les frères se prosternaient devant
leur frère, comme il l'avait vu dans ses rêves tant d'années auparavant.
La scène à laquelle Joseph assistait maintenant l'émut profondément, en particulier la présence de
le fils de sa mère, qui était probablement agenouillé à côté de Juda. Il ne pouvait plus
se contenir et s'empressa de quitter la pièce afin de libérer ses émotions et ses larmes.
Après s'être lavé le visage et avoir retrouvé son sang-froid, il revint et commanda le repas à
être servi. Au grand étonnement et à la consternation des frères, le souverain égyptien les plaça
autour de la table selon leur âge. De plus, lorsque la nourriture a été apportée,
Benjamin a reçu cinq fois plus que les autres.
Après le repas, Joseph envoya son serviteur remplir de grains les sacs des frères, et une fois
à nouveau rendre leur argent. Mais cette fois, il ajouta aussi sa coupe d'argent, qu'il ordonna au
steward à mettre dans le sac du plus jeune. Tôt le lendemain matin, les frères ont été envoyés
sur leur chemin mais dès qu'ils ont quitté la ville, le même intendant les a rattrapés et
les accusa de rendre le mal pour le bien en ayant volé la coupe d'argent de leur hôte. La
les hommes stupéfaits ont immédiatement commencé à se défendre. Juda, étant totalement
convaincu de l'innocence de ses frères et sœurs, a déclaré que si la coupe devait être retrouvée dans le sac
de l'un d'eux, le même devrait perdre la vie tandis que les autres deviendraient
esclaves de son seigneur. Le serviteur a accepté. Lorsque les sacs ont été fouillés, l'argent a été
en effet trouvé là-bas, tandis que la coupe d'argent a été découverte dans le sac de Benjamin. Juda doit
est entré en état de choc, le visage vidé de toute goutte de sang. Que pouvait-il dire ?
Les preuves parlaient d'elles-mêmes et c'était lui qui avait prononcé le verdict... tout comme il
l'avait fait il y a longtemps, quand Joseph a été vendu.
De retour à la maison du seigneur du pays, ils s'attendaient tous à ce que ce soit le
fin de leur liberté ; ou à l'inverse, est-ce que ça allait être le début de leur sortie
de culpabilité et de peur? Ils se sont de nouveau prosternés devant leur juge et ont été priés de justifier
leurs actions. Juda, l'avocat de la défense, s'est levé devant celui qui déciderait
leur sort et a procédé à un long discours de défense, mais pas avant de faire un
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déclaration qui signifiait beaucoup plus pour son auditeur que ce qu'il aurait pu avoir
imaginé : « Que dirons-nous à mon seigneur ? De quoi parlerons-nous ? Ou comment allons-nous effacer
nous-mêmes? Elohim a découvert l'iniquité de tes serviteurs… » (Genèse 44:16
italiques ajoutés). Juda s'est ensuite lancé dans son récit détaillé des événements.
"Mais tu as dit à tes serviteurs : 'Si ton jeune frère ne descend pas avec toi, tu
ne verra plus mon visage. C'est ainsi que, lorsque nous sommes montés vers ton serviteur mon père, nous
lui dit les paroles de mon seigneur. Et notre père a dit : 'Retourne et achète-nous un peu de nourriture.' Mais
nous avons dit : 'Nous ne pouvons pas descendre ; si notre plus jeune frère est avec nous, alors nous descendrons ;
car nous ne pouvons voir le visage de l'homme que si notre plus jeune frère est avec nous. Alors votre
serviteur mon père nous a dit : « Vous savez que ma femme m'a donné deux fils ; et celui est parti
hors de moi, et j'ai dit, sûrement il est déchiré en morceaux; et je ne l'ai pas revu depuis. Mais si
tu me prends aussi celui-ci, et la calamité l'atteint, tu feras tomber mon gris
cheveux de chagrin jusqu'à la tombe. Maintenant donc, quand j'irai vers ton serviteur mon père,
et le garçon n'est pas avec nous, puisque sa vie est liée à la vie du garçon, cela arrivera, quand
il voit que le garçon n'est pas avec nous, qu'il va mourir. Alors tes serviteurs feront tomber le
cheveux gris de ton serviteur notre père avec tristesse jusqu'à la tombe. Car ton serviteur est devenu
caution pour l'enfant à mon père, en disant: "Si je ne te le ramène pas, je porterai
le blâme devant mon père pour toujours. Maintenant donc, je t'en prie, laisse ton serviteur rester
au lieu de l'enfant comme esclave de mon seigneur, et que l'enfant monte avec ses frères. Pour comment
monterai-je vers mon père si le garçon n'est pas avec moi, de peur que je ne voie peut-être le mal qui
venir sur mon père ? (Genèse 44:23-34).
Juda montre encore une fois la nature d'un vrai rédempteur, demandant de payer de sa propre vie pour
celui de son frère. Pendant des millénaires, des volumes de livres et d'articles ont été écrits
à propos de ces histoires de la Genèseÿ; cependant, les détails mis en évidence ici sont dans le but de
suivant l'ordre du royaume de YHVH dans la création d'un sacerdoce royal et d'une nation sainte.
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Chapitre 37
Joseph révèle son identité

Joseph ne pouvait plus contenir l'émotion qui montait en lui. L'amour
qu'il avait pour son père et sa famille était écrasante. Il a soudainement chargé tous les
serviteurs de quitter la pièce et alors que ses frères se tenaient sous le choc et la consternation, il cria à haute voix :
« Je suis Joseph ! Mon père est-il toujours en vie ? Les hommes sont restés debout dans une admiration muette
et l'incrédulité, alors Joseph leur a demandé de se rapprocher. À ce stade, il a peut-être révélé
à eux sa circoncision. Si tel était bien le cas, une telle scène pourrait-elle préfigurer une époque
quand la maison de Joseph, restée méconnue pendant des millénaires, sera
révélé par la circoncision du cœur de la nouvelle alliance ?
Joseph a ensuite consolé ses frères et sœurs consternés : « Mais maintenant, ne soyez donc pas
attristé ou en colère contre vous-mêmes parce que vous m'avez vendu ici; car Elohim m'a envoyé avant
vous conserver la vie… et Elohim m'a envoyé avant vous pour vous conserver une postérité dans
la terre, et pour vous sauver la vie par une grande délivrance » (Genèse 45ÿ:ÿ5, 7). Encore ici
nous entendons la voix d'un vrai parent-rédempteur.
La famine devait durer encore cinq ans, alors Joseph ordonna à ses frères d'aller chercher
leur père et toutes leurs maisons et les faire descendre en Égypte. Après avoir donné ces
directions, il embrassa Benjamin et tous deux pleurèrent sur les épaules l'un de l'autre. Puis il
fit de même avec les autres, et tous pleurèrent ensemble ce jour-là, car grande était la joie de
voir vivant leur rédempteur.
En entendant la nouvelle (et le bruit !) venant de la maison de Joseph, Pharaon convoqua
son adjoint et offrit de fournir des wagons et des vivres pour amener sa famille au
meilleure terre d'Egypte. Joseph a également donné des vêtements de rechange à tous ses frères, mais encore une fois
a décerné à Benjamin cinq fois plus, ainsi que 300 pièces d'argent.
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Avec les provisions qu'ils ont reçues de Pharaon, les hommes hébreux ont commencé
leur voyage de retour. Ils reçurent un ordre très ferme de Joseph de se dépêcher de rentrer
à Jacob et délivrer un message de son fils premier-né perdu et bien-aimé : « Elohim a
m'a établi seigneur de toute l'Égypte; descends vers moi, ne tarde pas. Tu habiteras dans le pays de
Goshen, et tu seras près de moi, toi et tes enfants, les enfants de tes enfants,
tes brebis et tes boeufs, et tout ce que tu as. Là je te pourvoirai, de peur que tu
et ta maison, et tout ce que tu possèdes, sont devenus pauvres ; car il y a encore cinq ans
de la famine » (Genèse 45ÿ:9-11).
Lorsque les onze de Jacob sont arrivés à la maison, ils ont dit à leur père accablé de chagrin que Joseph était
encore en vie, et de plus, qu'il était devenu l'une des personnes les plus puissantes
la terre. Au début, Jacob fut tellement stupéfait par le rapport qu'il ne crut pas ses fils, mais
quand ils lui ont raconté le reste de l'histoire et qu'il a vu le train de wagons, les dix ânes
chargé de grain, et dix autres chargés de pain et d'autres articles essentiels pour le voyage, il
a finalement fait confiance à leur parole. « L'esprit de Jacob, leur père, s'est réveillé. Alors Israël a dit, 'Il
est assez. Joseph mon fils est toujours en vie. J'irai le voir avant de mourir'" (Genèse
45:27b-28).
On pourrait penser que Joseph aurait emballé le char le plus rapide de la ville et
se précipita directement vers son père. Néanmoins, il a reconnu qu'en tant que serviteur de la
Très-Haut, ainsi que celle de Pharaon, son obligation à son appel en tant que rédempteur et sauveur
a pris le pas sur une question émotionnelle, pourtant proche et chère à son cœur. Au même
temps, il a fait tous les préparatifs nécessaires pour son père, ses frères et leurs
ménages de rentrer en toute sécurité.
De nombreuses années s'étaient écoulées depuis que YHVH avait parlé pour la dernière fois à Jacob. Mais maintenant c'était à nouveau
nécessaire pour apaiser les craintes d'Israël, ainsi dans une vision de la nuit Elohim apparut à Ses élus
premier-né : « 'Jacob, Jacob !' Et il a dit : 'Me voici.' Alors Il a dit, 'Je suis Elohim, le
Elohim de votre père; ne crains pas de descendre en Égypte, car je ferai de toi un grand
nation là-bas. je descendrai avec toi en Égypte, et je te ferai aussi sûrement remonter;
et Joseph mettra sa main sur tes yeux' » (Genèse 46:2-4).
- 110 -
Pour Jacob, la descente en Egypte vers sa bien-aimée qu'il avait endeuillée depuis si longtemps
longtemps doit avoir semblé être une éternité. Enfin, le jour est venu où le cœur d'un père
a été réuni avec son fils, et un fils avec son père. Joseph et Israël s'embrassèrent et
pleurèrent longtemps sur les épaules l'un de l'autre. Cela ressemble beaucoup à l'expérience
que beaucoup ont de nos jours, alors que l'Esprit de YHVH tourne le cœur des
enfants à leurs ancêtres, Abraham, Isaac et Jacob (réf. Malachie 4:6).
Joseph retourna vers Pharaon et lui dit que sa famille était arrivée ; il a aussi apporté
avec lui son père et cinq de ses frères, mais non sans les avoir avertis de ne rien dire au
souverain puissant qu'ils étaient bergers, car une telle occupation était une abomination pour le
Égyptiens. Cependant, lorsqu'on leur a demandé, ils n'ont pas menti à Pharaon mais lui ont dit qu'eux et
leurs pères avant eux avaient tous été bergers. Cette divulgation a effectivement fonctionné dans leur
favoriser. Comme les Égyptiens ne se mêlaient pas aux troupeaux, les fils d'Israël ne seraient pas
exposés aux pratiques païennes de leurs hôtes. Juste avant de quitter la présence de
Pharaon, Joseph présenta son père à son maître et Jacob bénit le roi d'Egypte.
Avec la permission de Pharaon, les Hébreux se sont installés dans l'une des régions les plus riches d'Égypte, Goshen.
YHVH plantait à nouveau la semence de Jacob/Israël dans un pays étranger fertile, afin qu'ils
se multiplierait et deviendrait une nation selon sa promesse dans le cadre patriarcal
engagement. Ce modèle de la bénédiction de la multiplicité semble toujours se produire en dehors du
terre d'Israël. C'est peut-être ainsi que YHVH entend faire d'Abraham une bénédiction pour tous les
familles de la terre et héritier du monde (voir Genèse 12:3 ; Romains 4:13).
- 111 -
Chapitre 38
Jacob l'avocat
Jacob, se retrouvant avec et sous la garde de son premier-né bien-aimé, s'installa
avec le reste de la famille au pays de Goshen. Pendant encore dix-sept ans, il
apprécié les bénédictions du Créateur et Maître Céleste. Mais finalement le jour est venu
lorsque son corps de 147 ans s'est effondré. Sachant que le moment était venu, il avait maintenant
d'accomplir sa dernière obligation en tant que premier-né de YHVH, et c'était d'imposer la main droite sur
le fils de son choix afin de lui conférer la bénédiction rédemptrice du double
portion.
Cependant, lié par les lois d'Elohim, Jacob se trouva dans une situation embarrassante. Il
ne pouvait pas léguer l'héritage à Joseph car cela contredisait la parole de YHVH : « Si un homme
a deux femmes, l'une aimée et l'autre non aimée, et elles lui ont donné des enfants, toutes deux
l'aimé et le mal-aimé, et si le fils premier-né est de celle qui n'est pas aimée, alors il
être, le jour où il lègue ses biens à ses fils, qu'il ne doit pas donner premier-né
statut sur le fils de la femme aimée de préférence au fils de la mal-aimée, le vrai
premier-né. Mais il reconnaîtra le fils de la femme mal-aimée comme le premier-né en donnant
lui une double portion de tout ce qu'il a, car il est le commencement de sa force; le droit de
le premier-né est à lui » (Deutéronome 21ÿ:15-17).
Par conséquent, Jacob était conscient que seul le côté de la famille de Léa pouvait recevoir cette bénédiction.
Ruben aurait dû être l'héritier légal, mais il a perdu la faveur et comme nous l'avons déjà appris
(au chapitre 35), Juda est intervenu et a reçu la permission de son père de diriger la famille.
Juda était donc maintenant l'héritier potentiel de cette bénédiction finale comme Joseph était son
premier-né de sa mère mais pas de son père. Le vieux patriarche, cependant, n'était pas un novice
'avocat', et ainsi il a effectué l'une des transactions les plus étonnantes de la Bible
l'histoire. Avant d'accomplir la tâche qu'il avait en tête, Jacob a partagé avec sa bien-aimée
Joseph ce que son fidèle Elohim lui avait accordé dans le cadre de son propre droit d'aînesse : « El
Shaddaï m'apparut à Luz au pays de Canaan et me bénit et me dit :
- 112 -
"Voici, je vais te faire fructifier et te multiplier, et je ferai de toi une multitude
[littéralement une congrégation de personnes], et donnez cette terre à vos descendants/ semences après vous
en possession éternelle » (Genèse 48ÿ:3-4). Jacob déclara alors à son fils que le
deux jeunes hommes qui se tenaient à côté de lui, c'est-à-dire les deux petits-enfants d'Israël par
Joseph, devaient devenir les siens. Et ainsi le patriarche alla de l'avant et adopta les deux
garçons.
Suivons le plan d'action de Jacob. « Et maintenant tes deux fils, Éphraïm et
Manassé, qui vous sont nés au pays d'Égypte avant que je vienne vers vous en Égypte, sont
mien; comme Ruben et Siméon, ils seront à moi » (Genèse 48:5 emphase ajoutée).
Fait intéressant, Jacob a d'abord mentionné le deuxième fils de Joseph, Éphraïm, et donc le plus jeune
a pris la place de Ruben dans la famille. Bien que Ruben ait été le premier-né de Leah, parce qu'il
a perdu sa direction du droit d'aînesse à Juda, et la double bénédiction de la main droite
n'était pas encore donnée, Éphraïm, par adoption, avait maintenant le droit de la recevoir. Jacob
a également placé Manassé dans la position de deuxième né de Siméon, peut-être comme remplaçant au cas où
quelque chose arriverait à Éphraïm. Joseph, pour sa part, n'a pas tout à fait compris
ce que faisait son père, comme nous le verrons plus tard.
Veuillez noter que jusqu'à présent, lorsqu'il est fait référence à la personne du patriarche, le nom
"Jacob" a été principalement utilisé. Cependant, au cours du processus d'attribution du double
bénédiction sur Joseph et ses fils, le patriarche est appelé Israël. En fait, "Israël"
est mentionné sept fois dans le chapitre en question (Genèse 48). Ainsi, Israël demanda à Joseph
concernant l'identité des deux qui se tenaient à côté de lui, même s'il avait
les connaît déjà depuis dix-sept ans. Cependant, à cause de sa vue défaillante et
la bénédiction trop importante qu'il s'apprêtait à donner, il devait s'assurer que cette
la procédure judiciaire serait menée conformément aux statuts et aux lois régissant
Royaume de YHVH. A ce moment, le souvenir de son propre père, qui avait essayé de
vérifier sans succès l'identité de celui qui se tenait devant lui, a dû flasher
dans l'esprit d'Israël. Joseph a assuré à Jacob que ces enfants étaient ceux qu'Elohim
lui avait donné en Égypte.
- 113 -
Comprenant l'importance de la position du premier-né, Joseph emmena Manassé à
sa gauche pour qu'Israël étende sa main droite et la pose sur la tête de son premier-né.
Mais Joseph n'a manifestement pas réalisé l'ordre d'adoption ; c'est-à-dire que son père allait
de donner la bénédiction de cette portion du droit d'aînesse à Éphraïm, qu'il venait de
transféré du côté de Leah de la famille.
Ensuite, Israël croisa ses mains et posa celle de droite sur la tête d'Éphraïm. Le perplexe
Joseph a protesté contre cette action, mais son père a continué, étant tout à fait sûr de ce qu'il avait en
esprit, et ainsi nous lisons : « Alors Israël étendit sa main droite et la posa sur
la tête d'Éphraïm, qui était le plus jeune, et sa main gauche sur la tête de Manassé, guidant
ses mains sciemment, car Manassé était le premier-né » (Genèse 48:14). Bien plus tard dans
l'histoire, YHVH valide la bénédiction d'Israël sur Éphraïm : « Car je suis le Père d'Israël,
et Éphraïm est mon premier-né » (Jérémie 31ÿ:ÿ9). On ne nous dit pas ce qui a poussé Israël à
préfère Éphraïm à son frère aîné. Peut-être a-t-il reconnu qu'avoir une vision prophétique
nom indiquant la multiplicité, la progéniture d'Éphraïm accomplirait la bénédiction qui
YHVH lui avait donné, ainsi qu'à ses pères, Abraham et Isaac. En choisissant le plus jeune
fils pour la bénédiction de la main droite du droit d'aînesse, Israël a suivi le modèle que nous avons vu
à plusieurs reprises. En bénissant Joseph, via ses deux fils, il accordait aussi au bien-aimé de
Rachel une mesure supplémentaire de "double portion". Ainsi, dès lors, Joseph était le seul
fils qui était représenté par deux tribus (réf. Genèse 48:22).
L'acte de Jacob/Israël concernant les fils de Joseph est définitivement décrit dans I Chroniques
5: 1-2, qui accorde également à Juda sa position dans le droit d'aînesse: "Maintenant, les fils de Ruben
le premier-né d'Israël - il était en effet le premier-né, mais parce qu'il a souillé le
lit, son droit d'aînesse fut donné aux fils de Joseph, fils d'Israël, afin que le
la généalogie n'est pas répertoriée selon le droit d'aînesse; pourtant Juda l'emporta sur ses frères,
et de lui est sorti un chef, quoique le droit d'aînesse fût à Joseph.
- 114 -
Chapitre 39
Jacob donne les bénédictions du droit de naissance

Après avoir imposé les mains à ses fils nouvellement adoptés, Israël poursuivit : « Les Elohim,
devant qui ont marché mes pères Abraham et Isaac, l'Elohim qui m'a nourri de tous mes
la vie jusqu'à ce jour, l'Ange qui m'a racheté de tout mal, bénis les jeunes gens ; laisse mon
nom [Israël] soit nommé sur eux, et le nom de mes pères Abraham et Isaac; et
qu'ils deviennent une multitude au milieu de la terre » (Genèse 48ÿ:15-16).
"Que mon nom soit sur eux." Puisque dans ce récit, Jacob est appelé "Israël", comme c'était le cas
souligné dans le dernier chapitre, et puisque c'est en ce nom qu'il bénit Joseph et
ses fils, il le leur a ainsi transmis. Dans le futur, quand YHVH s'adressera aux deux
nations, ou les deux maisons de Juda et d'Éphraïm, il appellera plusieurs fois la maison de
Joseph/Ephraïm (et les autres tribus qui lui seront associées), Israël. Parfois
la maison de Juda est aussi appelée Israël (voir Esaïe 8:14), en particulier dans les écrits
de la Nouvelle Alliance, époque à laquelle la progéniture de Joseph et les autres tribus du nord avaient
déjà dispersés et assimilés parmi les nations.
Israël était maintenant prêt à donner la double bénédiction à Ephraïm, mais ce faisant
il était sur le point de partager le droit d'aînesse. Il avait déjà reconnu Juda comme chef,
lui conférant la position princière dans la famille. Mais en posant sa main droite sur
Le fils de Joseph, Israël s'est assuré qu'aucun des récipiendaires ne se qualifierait pour être le
rédempteur de la famille. Cet acte mystérieux de Jacob ne peut être compris qu'à la lumière de
le destin prophétique que YHVH avait ordonné à « Jacob la nation élue ».
Avec l'attribution de la direction et le droit d'aînesse à seulement deux héritiers/tribus, comment est-il
que la nation entière est destinée à être un sacerdoce royal et une nation sainte ? La réponse
réside dans la division future du peuple d'Israël en deux maisons. Quand ça prend
place, les tribus du nord feront partie intégrante d'Éphraïm, tandis que Benjamin,
Siméon et Lévi (pour la plupart) rejoindront Juda. Ainsi, chaque groupement participera à la
- 115 -
fonction respective, ainsi que le destin prophétique de la tribu dirigeante. A cause du péché, le
division était nécessaire - Elohim ne pouvait pas permettre à une entité d'être le seul possesseur de
l'intégralité des droits de naissance (pour un exemple, voir 2 Chroniques 26:16-18).
Revenons brièvement au moment de la bénédiction. Comme nous nous en souvenons, la citation ci-dessus s'est terminée
par les mots: "... et qu'ils deviennent une multitude au milieu de la terre." Cette
déclaration est résumée par un mot ou un verbe dans l'original hébreu, "va'yid'goo" - ce
étant le seul endroit dans l'Écriture où il se trouve. En fait, en hébreu normatif, ce
verbe n'existe pas du tout. C'est comme si YHVH avait spécifiquement "inventé" le verbe pour ce
bénédiction prophétique. Le seul terme comparable en anglais serait le tout aussi non
existant "et ils pêcheront", ce qui signifie "ils deviendront ou se transformeront en poisson". Ainsi,
des millénaires plus tard lorsque le Messie appela ses disciples à devenir pêcheurs d'hommes (réf.
Matthieu 4:19), à quel poisson pensait-ilÿ?
Après un désaccord entre le père et le fils, Israël a prophétisé sur les deux
petits enfants. A Manassé, il dit qu'il serait un "am", c'est-à-dire un seul peuple
groupe - "Am Yisrael" (le peuple d'Israël). A Éphraïm, il déclara qu'il
devenir littéralement la « plénitude des nations » (goyim) (réf. Genèse 48:17-19).
Examinant attentivement la signification prophétique des noms Manassé et Éphraïm, nous
conclure qu'en tant que "Am Yisrael/ le peuple d'Israël" (en particulier les descendants du
royaume du nord d'Israël), ils "oublieraient" (nashah - racine de Manassé) et perdraient
leur identité. En même temps, ces descendants de Jacob et Joseph deviendront
"fructueuse" (parah - racine d'Ephraïm), et se multiplier en plusieurs nations (goyim). En fin de compte
à une date future, à travers une « nouvelle alliance », YHVH révélerait sa compassion,
bonté de cœur et fidélité envers eux (réf. Jérémie 31:2-3, 10b, 12-13), et
amener le cœur de leurs enfants à se tourner vers leurs ancêtres (réf. Malachie 4:6). Ainsi, le
"suis" qui est destiné à oublier son identité en tant que peuple d'Abraham, d'Isaac et d'Israël,
commenceraient à se souvenir de la Torah, qui est le document décrivant leur héritage et
appel, leurs racines et leur destin choisi, ainsi que leur identité en tant que ceux qui appartiennent
à YHVH.
- 116 -
Paul, l'apôtre des nations, s'est adressé à son auditoire en citant ce très
bénédiction : « Car je ne désire pas, frères, que vous ignoriez ce mystère
[mystère de l'aveuglement d'Israël], de peur que vous ne soyez sage dans votre propre opinion, que
l'aveuglement en partie est arrivé à Israël jusqu'à ce que la plénitude des Gentils/ nations ait
entre. Et ainsi tout Israël sera sauvé » (Romains 11:25-26 emphase ajoutée). Quoi
la « plénitude des nations » a-t-elle à voir avec « tout Israël », à moins que le mystère ne soit
directement lié à la bénédiction d'Ephraïm ?
Le Tout-Puissant nous dit-il qu'il est un Elohim qui observe l'alliance, et qu'il est donc
constamment fidèle aux pères qu'Il avait infusés (ou oints) de Sa parole ?
«Ainsi sera ma parole qui sort de ma bouche; il ne me reviendra pas sans effet, mais il
accomplira ce que je veux, et il prospérera dans la chose pour laquelle je l'ai envoyé »
(Ésaïe 55:11). « Car je suis YHVH, je ne change pas ; donc tu n'es pas consumé, ô
fils de Jacob » (Malachie 3ÿ:ÿ6). Est-ce dans le cadre de la nouvelle alliance que le
multitudes d'Éphraïm, ceux qui ont reçu cette alliance comme l'a dit le prophète
Jérémie, sera-t-il révélé ? Paul affirme cette idée en faisant la déclaration suivante :
« C'est donc de la foi qu'il en soit selon la grâce, afin que la promesse soit
sûr à toute la semence [sperma d'Abraham], non seulement à ceux qui sont de la loi [maison de
Juda], mais aussi à ceux qui sont de la foi d'Abraham, qui est notre père à tous »
(Romains 4:16 soulignés ajoutés). Remarquez, Paul ne se réfère pas à Abraham comme un adoptant
ou père spirituel. Concernant la foi, l'apôtre précise ailleurs que « tous n'ont pas
la foi" (2 Thessaloniciens 3:2, traduction littérale, italiques ajoutés) - se référant à la foi
d'Abraham (comme nous venons de l'observer dans Romains 4:16). Cette « foi » ne doit pas être
confondu avec le don de la foi qui ne vient qu'avec le Saint-Esprit (réf. 1 Corinthiens
12:9).
Le mouvement suivant de Jacob était de convoquer tous ses fils et de bénir chacun individuellement. Comme nous
avons déjà observé, Juda a reçu le leadership ou la portion princière de la
droit d'aînesse parce que ses frères et sœurs aînés ont été disqualifiés par leur désobéissance à la Torah
statuts, alors qu'il s'était montré digne. Les frères de Juda étaient destinés à se prosterner
- 117 -
devant lui et d'obéir à son autorité, comme il porterait le sceptre du
responsabilité d'exécuter la Torah (réf. Genèse 49:8, 10).
La bénédiction de Jacob à Joseph révèle le rôle de ce dernier en tant qu'entité féconde "Ephraïm", un
fécondité qui accomplira ou accomplira l'alliance de « multiplicité » des ancêtres.
Joseph est destiné à être doublement béni avec la richesse des nations et le pouvoir de
règne en dehors du pays d'Israël (réf. Genèse 49ÿ: 22, 25-26).
Dans cette bénédiction, l'ancien a également prononcé ce qui suit concernant Joseph : « Les bénédictions de
votre père a surpassé les bénédictions de mes ancêtres… Ils seront sur la tête de
Joseph, et sur le sommet de la tête de celui qui était séparé [nazeer - "Nazaréen"] de
ses frères" (Genèse 49:26). En prononçant son fils un nazir, Jacob était -il
préordonnant proverbialement sa postérité pour la séparation et la consécration à YHVH ? Jacob
sentait que le fait d'avoir un fils avec un tel appel rendait ses bénédictions, en tant que père de Joseph, plus grandes
que ceux accordés à ses pères (Abraham et Isaac).
Dans Osée chapitre 4, il y a une allusion à la position éventuelle d'Israël/Ephraïm (en tant que
de Juda - voir verset 15a), dans lequel YHVH leur dit : « Parce que vous avez rejeté
connaissance, je te rejetterai aussi d'être sacrificateur pour moi… » (verset 6a ; pour la même idée
voir aussi 5:1-5 où, encore une fois, le contexte indique la maison d'Israël et non Juda).
Ainsi, à l'inverse, un Israël/Ephraïm repenti et réformé pourra assumer sa
rôle sacerdotal dans l'ordre de Melchisédek dans le futur.
- 118 -
Chapitre 40
Enterrement du patriarche
Après que Jacob ait fini de bénir tous ses fils, il leur ordonna de l'enterrer avec ses pères dans
la grotte de Macpéla au pays de Canaan. Quel merveilleux départ pour un père
pouvoir bénir tous ses fils alors qu'un par un ils venaient lui dire adieu, mais surtout,
regarder le visage de sa bien-aimée perdue et retrouvée, qui serait maintenant la dernière
qu'il verrait ! Après que Jacob ait pris son dernier souffle, Joseph l'a embrassé puis,
pleurant, posa sa main sur le visage du vieux patriarche et ferma les yeux, tout comme YHVH
avait prédit (réf. Genèse 46:4).
Joseph fit embaumer son père selon la coutume des Égyptiens. Après le
soixante-dix jours de cette procédure étaient terminés, l'un des plus grands entourages funéraires de l'époque
quitté l'Égypte pour Canaan. En un point au-delà du Jourdain, à l'est et avant d'entrer
le pays, ils s'arrêtèrent et pleurèrent la mort de Jacob pendant sept jours. Les Cananéens
qui vivaient dans la région ont vu tous ces Égyptiens en deuil et ont nommé le lieu Abel
Mitsraïm ("le deuil de l'Egypte"). Mais étaient-ils tous égyptiens ? Souvenez-vous, Joseph avait
donné à sa famille «des vêtements de rechange» (réf. Genèse 45:22). Par conséquent, on ne pouvait
faire la différence entre les Hébreux et les Égyptiens. De même aujourd'hui, il y a beaucoup
comme les Cananéens, qui ne reconnaissent pas les Israélites pour ce qu'ils sont et considèrent donc
eux comme des Gentils.
Les fils de Jacob retournèrent à Goshen, après avoir satisfait à la demande de leur père. En peu de temps
moment où ils commencèrent à s'inquiéter de ce puissant prince d'Égypte, et vinrent implorer son
pardon pour ce qu'ils lui avaient fait. Une fois de plus, Joseph s'est montré égal à
le rôle de rédempteur et de serviteur de YHVH alors qu'il pleurait, pardonnait à ses frères repentants,
et leur dit : « N'ayez pas peur, car suis-je à la place d'Elohim ? Mais quant à toi, tu
voulait dire du mal contre moi; mais Elohim l'a signifié pour de bon, afin de le réaliser tel qu'il est ce
jour, pour sauver de nombreuses personnes en vie. Maintenant donc, n'ayez pas peur ; je te fournirai
- 119 -
et tes petits.' Et il les consola et leur parla avec bonté" (Genèse 50:19-
21).
Joseph a vécu assez longtemps pour voir la troisième génération des enfants d'Éphraïm, mais lorsqu'il s'est agi de
Le premier-né de Manassé, Machir, a fait quelque chose d'assez étrange. L'Ecriture nous dit que
Les enfants de Machir sont nés sur les genoux de Joseph (réf. Genèse 50:23). Comme nous l'avons noté
ci-dessus, le premier-né de Joseph, Manassé, a été adopté par Jacob à la place du deuxième fils de Léa.
Israël avait dit à Joseph, après avoir pris ses deux fils qu'il (Joseph) obtiendrait de garder le
reste de ses enfants. Selon le raisonnement de Joseph, cependant, il avait en fait perdu son
premier-né, et que d'autres enfants soient nés ou non après l'adoption, Manassé était
encore le premier. Ainsi, Joseph n'avait pas de premier-né légal pour sa propre famille. Alors quand le
femme de son petit-fils Machir accoucha, elle s'assit sur les genoux de Joseph en signe que le
les enfants sont sortis de ses propres reins, et de cette façon ils sont devenus ceux de leur arrière-grand-père
progéniture et lui appartenait. De nombreuses années plus tôt, la mère de Joseph, Rachel, avait décrété ce
même procédure de procuration. « Alors elle dit : 'Voici ma servante Bilhah ; entrer chez elle, et elle
porterai un enfant sur mes genoux, afin que moi aussi j'aie des enfants d'elle » (Genèse 30:3).
Avant de mourir, à 110 ans, Joseph a fait jurer à ses frères que chaque fois qu'ils iraient
de retour à la terre, ainsi que ses os. Le corps de ce sage fut embaumé et mis dans un
cercueil, et le moment venu, ses « ossements desséchés » retournèrent dans le pays de son héritage.
Il est possible que tous les autres frères aient reçu le même traitement à leur mort, et que
leurs corps momifiés ont été placés dans des habitations temporaires ou "succot" (pluriel pour
souccah). Fait intéressant, quelque 300 ans plus tard, alors qu'ils quittaient l'Égypte, les habitants de
Israël s'est arrêté à un endroit nommé Succoth et y a ramassé les restes de Joseph (réf.
Exode 13:19-20). Il n'est pas improbable qu'en dehors de lui, d'autres ancêtres y aient été ensevelis et que leurs
ossements aient également été emportés et transportés sur la terre.6
6
En Israël aujourd'hui, dans la région de Benjamin à l'ouest de Jéricho, il y a un site dont le nom arabe de "Kuvur
Beney Yisra'eel" n'est qu'une légère déformation de l'hébreu - "les tombes des fils d'Israël", qui pourrait être où les
os ont été enterrés par les Israélites à un moment donné après être entrés dans le pays.
- 120 -
Avec l'ajout des deux premiers-nés de Jacob, Juda et Joseph, comme derniers patriarches, nous
ont maintenant les vingt-quatre anciens (les premiers-nés-rédempteurs de YHVH) que l'on voit assis
autour du trône de YHVH (réf. Apocalypse 4:4). Voici les générations de ces
premiers-nés : Adam, Seth, Enosh, Cainan, Mahalalel, Jared, Enoch, Mathusalem, Lamech,
Noé, Shem, Arpaxad, Salah, Eber, Peleg, Reu, Serug, Nahor, Terah, Abraham, Isaac,
Jacob, Juda et Joseph - en tout vingt-quatre anciens. Veuillez noter qu'aucun d'entre eux
qualifié pour prendre le rouleau qui était dans la main droite du Tout-Puissant et pour en ouvrir les sceaux
(réf. Apocalypse 5:3-4). Psaume 49:7-8 déclare que personne « ne peut en aucun cas racheter son
frère, et ne donne pas à Elohim une rançon pour lui, car la rédemption de leurs âmes coûte cher,
et cela cessera pour toujours. Elohim était donc obligé de fournir un rédempteur qui
aurait le droit, entre autres choses, de prendre le rouleau de sa main.
A partir de maintenant, nous ne regarderons plus les patriarches individuellement mais leurs
descendants, les tribus d'Israël, qui formeront la nation première-née promise
à leurs ancêtres dans l'alliance. YHVH fit descendre son troupeau hébreu en Égypte,
leur donna la terre la plus fertile de ce pays, et les bénit et les multiplia.
- 121 -
Chapitre 41
Un Libérateur selon l'Ordre de Lévi

(Exode chapitres 2 à 4)
La nation de Jacob connut de nombreuses années de prospérité et de fécondité dans la région de
Gochen. Comme ce fut le modèle dans la vie de Jacob, qui prospéra et eut des enfants à l'extérieur
la terre promise (sauf un), ainsi en fut-il maintenant de ses descendants, qui multiplièrent
grandement sur le territoire de Ham. Cependant, à un moment donné, la population indigène a commencé
s'inquiéter de ce peuple hébreu prolifique, dont le grand nombre semblait
constituer une menace pour eux.
Lorsque YHVH fit alliance avec Abraham, il lui dit que sa vie serait
perpétué dans un peuple aussi nombreux que les étoiles, et qu'un jour viendrait où ils
serait dans une condition d'obscurité extrême et d'esclavage (réf. Genèse 15:12-13). Cette
les ténèbres ne concernent pas seulement les conditions naturelles (de la servitude) en Égypte, mais aussi
les ténèbres spirituelles et l'esclavage du péché, de la mort et du monde (voir Romains 5:12). (Référence
à la condition spirituelle d'Israël en Égypte se trouve dans Josué 24:14.)
Vers la fin de leur séjour en Égypte, la situation oppressante des Hébreux devint
insupportable. La tentative de tuer ou de détruire ce qui appartenait au Tout-Puissant, ainsi que
avec la souffrance résultante de son peuple, a assuré une réponse du ciel. Après 400
années d'exil d'Israël, YHVH était maintenant prêt à racheter, sauver et délivrer Son
l'héritage du monde d'esclavage de Pharaon et prouver au cosmos qu'Il était Qui
Il prétendait être - l'Elohim d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.
Afin de mettre en œuvre ce plan directeur, le roi d'Israël allait former un chef qui
sortirait la nation naissante de l'esclavage et la ramènerait dans sa patrie. Ainsi dans le
« plénitude des temps », Il a ressuscité Moïse dont la vie, dès le début, a été marquée pour
ce but. Ce qui a été dit de Jérémie le prophète s'applique aussi à
et libérateur à venir : « Avant de te former dans le sein, je te connaissais ; avant d'être
né je t'ai sanctifié; Je t'ai établi prophète..." (Jérémie 1:5). Moïse, cependant, était
- 122 -
devenir bien plus qu'un prophète (pour la nation d'Israël). Il allait être un
libérateur et chef que YHVH utiliserait pour transformer une masse d'esclaves en une nation pendant
un voyage de quarante ans en pleine nature. Surtout, Moïse serait en présence de YHVH
pendant deux périodes différentes de quarante jours, au cours desquelles la Torah et les instructions
car le tabernacle lui serait donné. Le serviteur de YHVH était aussi destiné à agir comme un
rédempteur 'par excellence' au nom des enfants d'Israël, comme en s'adressant à YHVH
après l'épisode du veau d'or, il l'a supplié de "pardonner leur péché - mais sinon, je prie, effacez
me sortir [à leur place] de ton livre que tu as écrit » (Exode 32:32).
Moïse est né dans une famille lévite, soumis à une menace de mort, mis dans un panier, placé
dans les roseaux du Nil, sauvé par la fille de Pharaon, nourri par sa propre mère, et
élevé dans la maison du roi. Des années plus tard, Moïse prit sur lui de rendre justice en
tuant un corsaire égyptien et finit par fuir pour sauver sa vie dans le désert de
Madian. Là, il épousa la fille du prêtre local et devint berger et
père. Une telle série d'événements était suffisante pour la vie d'une personne, et Moïse était
certainement prêt à s'installer.
Néanmoins, un jour dans le schéma temporel des plans de YHVH, le fugitif hébreu
rencontra le Créateur qui lui parla du feu d'un buisson qui n'était pas
consumé par les flammes. La voix ordonna à ce Lévite de retourner en Égypte, de dire
Pharaon de laisser partir Son peuple, puis de le faire sortir de sa « maison de servitude ». Dans
lumière de la juridiction et de la position du premier-né rédempteur, que nous avons été
examinant tout au long, le choix d'un fils de Lévi pour ce rôle, plutôt que quelqu'un de
Juda ou Éphraïm, semble assez étrange.
Accompagnons Lévi depuis le moment où Jacob a prononcé ses paroles prophétiques sur
l'individu, vers le voyage dans le désert et la tribu portant son nom. Levi's (et
La colère et les actions violentes de Siméon) dans l'épisode "Sichem et Dina", quand lui et
Siméon a usurpé la responsabilité première-née de Ruben, a amené Jacob à prononcer le
les suivant : « Je les diviserai en Jacob et les disperserai en Israël » (Genèse
49:7). Fait intéressant, les éventuelles tâches ministérielles confiées à la tribu de Lévi
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nécessitait d'être " divisé et dispersé en Israël ", et donc ce qui était à l'origine
comme une forme de châtiment se transforma en bénédiction (pour Lévi et pour les
reste d'Israël).
De même, le tempérament vif de Lévi, un trait qui déplut beaucoup à son père, était ce qui
a finalement permis à ses fils de répondre à l'appel de Moïse après que les Israélites eurent péché avec
le veau d'or : « 'Celui qui est du côté de YHVH -- venez à moi.' Et tous les fils de Lévi
se rassemblèrent auprès de lui" (Exode 32:26) et exécutèrent le jugement de YHVH
par l'épée sur le peuple. En conséquence, "Moïse a dit : 'Consacrez-vous aujourd'hui à
YHVH, afin qu'Il vous accorde aujourd'hui [les Lévites] une bénédiction, car chacun a
opposé à son fils et à son frère » (Exode 32ÿ:29).
Plus tard, YHVH s'adressa à Moïse concernant les Lévites, en disant : « Amenez la tribu de
Lévi s'approche, et présente-les devant le sacrificateur Aaron, afin qu'ils le servent. "…JE
J'ai moi-même pris les Lévites parmi les enfants d'Israël au lieu de tout premier-né
qui ouvre le sein parmi les enfants d'Israël. C'est pourquoi les Lévites seront à moi,
car tous les premiers-nés sont Miens. Le jour où j'ai frappé tous les premiers-nés dans le pays de
Égypte, je me suis sanctifié tous les premiers-nés d'Israël » (Nombres 3ÿ: 6, 12-13). Nous
observez ici un lien intéressant entre les Lévites et les premiers-nés d'Israël.
Ces derniers ont toujours appartenu à YHVH, et d'autant plus depuis qu'ils ont été
épargnés par Lui quand Il les a rachetés (achetés) pendant cette nuit fatidique dans le cours
dont tous les premiers-nés d'Égypte sont morts (réf. Exode 12:12). Mais maintenant YHVH déclare que
les fils de Lévi doivent être Sa possession (au niveau national) à la place du premier-né.
En fait, alors que le peuple se tenait au pied du mont Sinaï, il fut fait mention de
"prêtres" bien avant qu'Aaron et ses fils n'entrent en fonction (réf. Exode 19:22). Ces
les « prêtres » étaient sans doute les anciens et les premiers-nés des clans et des tribus.
La racine du nom "Levi" (lvh) signifie "accompagner" et aussi "emprunter". YHVH
appela la tribu de Lévi pour aider (accompagner) leur frère aîné Aaron dans les devoirs du
tabernacle. Avant de pouvoir servir légalement à ce titre, ils ont dû «ÿemprunterÿ» un
part des droits du premier-né d'Israël. Aussi, parce que le premier-né avait beaucoup
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responsabilités dans et envers leurs familles, clans et tribus, il n'aurait pas été pratique
pour les enrôler dans un travail à plein temps dans le sanctuaire. Ainsi, une douzième partie de la nation
a été « emprunté » pour accomplir certaines des tâches du premier-né. Les Lévites n'ont pas
acquièrent tous les droits de naissance, mais leur propre premier-né, Aaron, et ses descendants étaient
assigné le rôle du sacerdoce tandis que le reste servait les prêtres. Le bureau de la
Les Lévites comme premiers-nés préfigurent également l'œuvre expiatoire du futur Souverain Sacrificateur, le
Messie, et ainsi nous lisons : « Et j'ai donné les Lévites en cadeau à Aaron et à ses fils…
dans le tabernacle d'assignation, et pour faire l'expiation pour les enfants d'Israël… »
(Nombres 8:19 emphase ajoutée).
Le statut des Lévites devait durer jusqu'à ce que YHVH s'occupe des questions de "péché et
l'iniquité" par une "nouvelle alliance" (réf. Jérémie 31:31-35) qui finirait par inaugurer
dans le sacerdoce royal de Melchisédek (réf. Hébreux 7:11-27). Ce dernier se manifestera par
une nation entière de premiers-nés de prêtres et de rois, dirigée par le Souverain Sacrificateur de la prêtrise
et Roi des rois, Yeshua leur Messie (réf. Apocalypse 17:14). Le fait que
YHVH ordonna aux Israélites de racheter leurs premiers-nés prouve que les Lévites étaient
de ne pas les remplacer complètement (réf. Nombres 18ÿ:15-16).
En plus de racheter chaque mâle premier-né, il y a une référence intéressante au
âne premier-né, qui devait être racheté par un agneau ou bien son cou devait être brisé
(réf. Exode 34:20). Le mot hébreu pour « âne » (chamor) partage sa racine avec le
mot pour "argile" ou "sol" (chomer), et est parallèle à la connexion entre Adam
("homme") - adama ("terre"). Ainsi, « l'âne » représente l'homme dans sa condition terrestre.
Le Messie, l'Agneau monté sur un âne, illustre la nécessité pour le premier-né (la nation) de
l'humanité à racheter (et à suivre, bien sûr, par le reste de l'humanité).
Bien que les positions des Lévites et des prêtres soient temporaires, il convient de noter que, comme
l'alliance faite avec la maison de David, leur alliance avec Elohim est aussi liée à
l'existence continue des lois et des éléments de la création (réf. Jérémie 33:20-22 ;
pour en savoir plus sur leur rôle des derniers jours, voir Ézéchiel 44). Ainsi, avant le sacerdoce de Melchisédek
souverain de la nation dans son ensemble, les prêtres et les lévites sont « empruntés » pour un temps.
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Cependant, dans la future ère du royaume, leur fonction sera celle de "l'accompagnement", mais
pas avant qu'un processus de purification n'ait lieu tel que décrit dans Malachie 3:3 : "Il
asseyez-vous comme raffineur et purificateur d'argent; Il purifiera les fils de Lévi, et les purgera comme
de l'or et de l'argent, afin qu'ils offrent à YHVH une offrande en justice.
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Chapitre 42
Préparatifs de guerre
(Exode Chapitre 40 et Nombres Chapitres 9 à 11)
Après que YHVH se soit déplacé par son bras droit puissant et ait fait sortir son peuple d'Égypte, il
a immédiatement établi le règne du royaume sur sa nation. Le Tout-Puissant-El Shaddai était
va être pour eux tout ce dont ils auraient besoin pour faire le voyage. "Je serai ce que
Je serai » (Exode 3ÿ:14, traduction littérale), dit le buisson ardent à Moïse. Elohim alors
s'est révélé par le pouvoir de la verge de Moïse, et dans la "nuée le jour" et la
«ÿle feu la nuitÿ» qui les a conduits tout au long du voyage. Il était le vent qui divisait le
Mer de Roseaux, asséchant le sol. Il était la manne, l'eau du rocher aussi
comme le rocher, le feu sur le mont Sinaï, la voix qui parlait comme le tonnerre, le doigt qui
a écrit les Dix Paroles (Commandements) sur la pierre. Il a donné à son peuple une justice sans faille
système qui contenait des statuts, des lois et des ordonnances pour la vie communautaire de la nation :
pour les tribus, pour les familles et pour les individus. Il leur a également accordé leur
identité, ainsi que leur droit de naissance en tant que nation première-née. Mais plus important encore,
à cause de leur propension à l'iniquité en tant qu''homme déchu', Il est devenu le Tabernacle en
afin qu'ils puissent faire l'expérience de son amour, de sa miséricorde, de sa compassion et de son pouvoir de pardonner.
Néanmoins, sans sa présence réelle dans ce sanctuaire temporel, cela n'avait aucune valeur
quoi que ce soit. Le tabernacle qui a été construit dans le désert selon les instructions
que YHVH donna à Moïse, était aussi une manifestation extérieure d'une réalité céleste qui
Il révélerait à l'avenir par Son Fils et notre Messie (voir Hébreux chapitre 9).
Les gens de YHVH sont restés environ un an au mont Horeb, où les artisans
méticuleusement fait chaque partie du tabernacle. Puis vint le jour où Moïse posa le
dernière pièce à sa place. « Et il arriva le premier mois de la deuxième année, le
premier jour du mois, que le tabernacle fut érigé. Alors Moïse leva le
tabernacle, fixa ses bases, dressa ses planches, posa ses barreaux et dressa ses piliers.
Et il étendit la tente sur le tabernacle et plaça la couverture de la tente sur
comme YHVH l'avait commandé à Moïse. « Et il éleva la cour tout autour du
tabernacle et l'autel, et suspendu le paravent de la porte du parvis…" (Exode 40:17-19,
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33). « Or, il arriva que lorsque Moïse eut fini de dresser le tabernacle qu'il
l'oignit et le consacra avec tout son ameublement, et l'autel et tous ses ustensiles; alors
il les a oints et les a consacrés » (Nombres 7ÿ:ÿ1). « Alors Moïse acheva le travail.
Alors la nuée couvrit le tabernacle d'assignation, et la gloire de YHVH remplit
tabernacle. Et Moïse ne put entrer dans le tabernacle d'assignation, car la nuée
reposait au-dessus d'elle, et la gloire de YHVH remplissait le tabernacle » (Exode 40:33b-35).
Maintenant, "Les chefs d'Israël, les chefs des maisons de leurs pères, qui étaient les chefs de
les tribus et sur ceux qui ont été dénombrés, ont fait une offrande. Et ils ont apporté leur
offrande devant YHVH » (Nombres 7ÿ:2-3a). Quelle journée cela a dû être pour Moïse,
Aaron et la nation ! Les premiers sacrifices devaient être apportés par les chefs (premiers-nés) des
chacune des tribus. Veuillez noter l'ordre dans lequel ils devaient venir offrir leur
sacrifices et cadeaux - une tribu par jour (voir Nombres 7:11). Le premier jour (probablement le
deuxième jour du premier mois de la deuxième année), le chef de la tribu de Juda vint
les Lévites pour présenter une offrande. Le lendemain Issacar vint, Zabulon le troisième
jour, Ruben le quatrième, puis Siméon, Gad, Ephraïm, Manassé, Benjamin, Dan,
Aser, et enfin, Naphtali qui apporta la douzième offrande le treizième jour du
premier mois. YHVH s'adressa alors à Moïse, lui rappelant l'importance de la
jour suivant : « ‘Le quatorzième jour de ce mois, au crépuscule, tu le garderas
[Pâque] à son heure fixée. Selon tous ses rites et cérémonies, vous garderez
ce.' Alors Moïse a dit aux enfants d'Israël qu'ils devaient célébrer la Pâque. Et ils
célébré la Pâque le quatorzième jour du premier mois, au crépuscule, dans le Désert de
Sinaï; selon tout ce que YHVH avait commandé à Moïse, ainsi firent les enfants d'Israël"
(Nombres 9:3-5).
Cependant, tous les hommes ne pouvaient pas participer à la Pâque car ils avaient manipulé des choses
qui a provoqué la souillure. Après avoir interrogé YHVH, Moïse a reçu une décision pour
ceux qui n'ont pas pu participer à la Pâque à l'heure fixée : « Si quelqu'un d'entre vous ou
ta postérité est impure à cause d'un cadavre, ou est loin en voyage, il peut encore
célébrez la Pâque de YHVH. Le quatorzième jour du deuxième mois, au crépuscule, ils peuvent
garde le. Ils le mangeront avec des pains sans levain et des herbes amères. Ils ne laisseront rien de
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jusqu'au matin, ni briser un seul de ses os. Selon toutes les ordonnances du
La Pâque, ils la célébreront » (Nombres 9ÿ:10-12).
"Mais l'homme qui est pur et qui n'est pas en voyage, et qui cesse de célébrer la Pâque,
même personne sera retranchée du milieu de son peuple, parce qu'il n'a pas apporté l'offrande
de YHVH à son temps désigné; cet homme portera son péché. Et si un étranger habite
parmi vous, et veut célébrer la Pâque de YHVH, il doit le faire selon le rite du
Pâque et selon sa cérémonie; vous aurez une seule ordonnance, à la fois pour le
étranger et natif du pays » (Nombres 9ÿ:13-14). YHVH insistait sur le
gravité de ce jour désigné. C'était la Pâque de YHVH . Il ne devait pas y en avoir
marchant en avant, surtout dans la bataille et dans la terre promise de leur héritage,
sans que tous observent ce jour.
Après que la Pâque ait été célébrée selon toutes ses prescriptions, YHVH fit Son
intentions connues de toute la nation le premier jour du deuxième mois du deuxième
année de l'exode. Il demanda à Moïse de recenser tous les hommes depuis vingt ans
et plus qui ont pu aller au combat (réf. Nombres 1:1-2). Ensuite, les tribus étaient
réunis en rang martial autour du tabernacle, selon l'ordre dans lequel leurs
les chefs ont présenté les offrandes tribales aux Lévites.
YHVH a continué à donner des instructions, cette fois pour la fabrication de deux trompettes d'argent et
pour leur utilisation. Ces instruments avaient des objectifs variés : rassembler les gens avant
YHVH, rassemblant les chefs de tribus, déplaçant le camp, pour les fêtes et le premier jour du
mois, et avant d'aller à la guerre (réf. Nombres 10:1-10). Moins d'un an auparavant,
la nation n'était pas prête pour la bataille. Par conséquent, YHVH ne les a délibérément pas guidés
le pays des Philistins. À ce moment-là, cependant, leur voyage venant tout juste
commencé, ils étaient accostés par Amalek. Josué avec quelques hommes choisis devait
combattre défensivement (réf. Exode 17:8-10). Maintenant, la situation était différente. YHVH était
passant à l'offensive pour s'emparer par la force de la terre promise.
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Quel spectacle impressionnant cela a dû être lorsque le vingtième jour de la seconde
mois, après la deuxième Pâque, la nuée s'est levée du tabernacle pour la première fois
et cette puissante armée de YHVH, avec ses bannières flottantes et avec les prêtres portant le
arche devant la principale tribu de Juda, partez vers sa destination ! Sans doute Moïse'
voix portée jusqu'aux extrémités du camp alors qu'il proclamait : « Lève-toi, ô YHVH ! Et laissez votre
ennemis soient dispersés, et que ceux qui te haïssent fuient devant toi » (Nombres 10ÿ:35).
Les attentes étaient grandes lorsqu'ils ont entrepris le voyage de trois jours. Cependant,
cachée sous la surface de leur excitation, se cachait chez certains la peur du
ennemi inconnu qui occupait le pays dans lequel ils devaient pénétrer et posséder…
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Chapitre 43
Doute, incrédulité, rébellion

(Nombres chapitres 11, 12, 14 et Deutéronome chapitre 1)
YHVH a donné à Moïse des instructions explicites sur l'ordre dans lequel l'armée d'Israël était
partir (réf. Nombres 10:13-28). Le camp de Juda devait ouvrir la voie, suivi de
Issacar puis Zabulon (186 400 soldats). Viennent ensuite deux des fils de Lévi,
Gershon et Merari, qui devaient porter le tabernacle. A la suite de ce dernier vint
Ruben, Siméon et Gad (dans cet ordre, au nombre de 151 450 soldats), suivis de
une autre éventualité de Lévi, les Kehathites, qui reçurent la charge de tous les saints
articles - « l'arche, la table, le chandelier, les autels, les ustensiles du sanctuaire…
écran » (Nombres 3:31). Derrière les Kehathites se trouvaient Éphraïm et Manassé, puis
Benjamin (108 100 soldats). Dan, Asher et enfin Naphtali (157 600 soldats), furent
être l'arrière-garde. Ainsi, quand tout et tout a été mis en place, 603 550
les soldats de leur armée marchaient dans le désert, conduits par un nuage
le jour et un feu la nuit. Un spectacle impressionnant en effet !
À l'intérieur du camp, cependant, des troubles se préparaient. Moïse, qui n'était pas tout à fait
convaincu qu'une telle armée pourrait être dirigée uniquement par YHVH, a plaidé auprès de son beau-père
rester avec eux et agir comme leurs yeux afin de conduire Israël vers leurs différents sites de campement
(réf. Nombres 10:31). Mais parce que le prêtre Madianite a choisi de ne pas aller avec eux, Moïse
enfreint les ordres de YHVH et plaça l'arche devant la compagnie de Juda, "pour chercher
un lieu de repos pour eux » (Nombres 10:33). Ainsi, au lieu que l'arche soit dans son
endroit désigné avec la famille des Kehathites et avec le reste des articles saints, il
a été déplacé à l'avant pour montrer la voie. Ce n'était que la première phase d'une chaîne d'escalade
rébellions.
Des grognements s'élevèrent au milieu du peuple. Ce n'est que l'intercession de Moïse qui a mis un
fin au feu de la colère de YHVH qui s'éleva aux abords du camp d'Israël (réf.
Nombres 11ÿ:1-2). Ensuite, le désir de viande de la «ÿmultitude mixteÿ» a immédiatement influencé les
Israélites aussi. Les murmures et les plaintes avaient toujours été monnaie courante. À présent,
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cependant, les désirs de la chair étaient si forts qu'ils voulaient plus que le poisson,
concombres, melons, poireaux et oignons qu'ils avaient soi-disant mangés dans leur exil - maintenant
seule la viande (chair) pouvait satisfaire leur appétit. Depuis plus d'un an, YHVH fournissait
avec de la manne (comme des graines de coriandre), qu'ils ramassaient et cuisaient en pain, mais
ce n'était plus acceptable. De nouveau, le peuple pleura dans ses demeures et souhaita que
ils n'avaient jamais quitté l'Egypte. Moïse, sachant que ce comportement était mauvais aux yeux de
Elohim, le prit personnellement et porta sa propre plainte, allant même jusqu'à Lui demander
de se suicider car il en avait assez de « supporter » ce peuple.
C'est sa propre incrédulité qui a amené cette détresse sur Moïse. Dès lors, il devait
éprouvez la réprimande : “Et YHVH dit à Moïse : 'Le bras de YHVH a-t-il été raccourci ? À présent
tu verras si ce que je dis t'arrivera ou non' » (Nombres 11:23). Moïse
a été chargé d'amener soixante-dix anciens à la tente d'assignation, où YHVH a accordé à
eux la même onction prophétique qui était sur Son serviteur. Maintenant, tout comme Moïse, ils
tous prophétisés, très probablement à propos de l'approvisionnement en viande de trente jours à venir (réf. Nombres 11:17-
19, 25). Deux autres hommes ont également reçu l'esprit de prophétie; ils sont restés au camp
et ne s'est pas présenté à la Tente de la Rencontre. Même ainsi, YHVH ne leur a pas refusé
l'esprit de prophétie (réf. Nombres 11:26-27). Lorsque Josué vint avertir Moïse de
ces deux prophètes, Moïse avait déjà été suffisamment humilié par les Elohim d'Israël,
Qui lui a démontré que la prophétie provient de l'onction de l'Esprit et est
n'est attaché à aucun don ou statut humain. Ainsi la question de Moïse au jeune homme
Josué, "Êtes-vous zélé pour moi?" était teinté de sarcasme. Changer son ton
Moïse a ajouté : « Oh, que tout le peuple de YHVH était des prophètes et que YHVH mettrait Son
Esprit sur eux ! (verset 29). Paul fait écho à ces paroles en disant : « Poursuivez l'amour et le désir
dons spirituels, mais surtout pour que vous prophétisiez… celui qui prophétise parle
l'édification, l'exhortation et la consolation des hommes » (1 Corinthiens 14ÿ:ÿ1, 3). Le prophète
Amos a déclaré : « Elohim ne fait rien s'il ne révèle son secret à ses serviteurs les
prophètes » (Amos 3:7).
En accomplissement de la prédiction concernant la provision de viande, le Tout-Puissant d'Israël
envoya un vent/esprit qui jeta sur le sol des masses de "viande morte" (cailles) en tas jusqu'à
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trois pieds de haut et un voyage d'un jour tout autour du camp. En d'autres termes, YHVH a donné
leur fournir un mois de viande en une seule fois. Imaginez la puanteur que cela produit après un
jour ou deux sous le chaud soleil du désert ! Au moment où les Israélites ramassaient les oiseaux, ces volailles
étaient devenus immondes en mourant d'eux-mêmes, les rendant non casher. Ainsi, les personnes
violaient une interdiction de manger des animaux morts ou même de les toucher (voir
Lévitique 22:8). En conséquence, un fléau très sévère s'abattit sur le camp d'Israël. C'était
pas la première fois que YHVH leur avait donné des cailles à manger - dans le deuxième mois de leur
voyage hors d'Égypte, Il leur a fourni assez de viande d'oiseau pour une seule soirée (réf.
Exode 16:13).
L'esprit de rébellion continue d'assaillir le peuple. Il a frappé une autre fois quand Aaron
et Miriam devint jalouse de l'onction de Moïse pour prophétiser : « [YHVH] n'a-t-il pas
parlé à travers nous aussi ? (Nombres 12:2). De plus, Miriam a également critiqué Moïse pour
épousant une femme à la peau foncée. Aaron et Miriam ont tous deux été réprimandés sans aucun doute
termes par YHVH Qui a souligné que Moïse n'était pas seulement un prophète, mais une personne à
à qui Il a parlé « face à face, clairement, et non par des paroles obscures » (Nombres 12ÿ:ÿ8).
Encore une fois, le jugement a été prononcé, car Miriam a été en proie à la lèpre pendant sept jours.
Lorsqu'ils arrivèrent à ce qui aurait été un point d'entrée dans le pays de Kadesh-Barnea,
L'ordre de Moïse sortit de "monter et posséder [le pays], comme YHVH l'Elohim de
vos pères vous ont parlé; ne craignez pas et ne vous découragez pas » (Deutéronome 1:21). Encore
l'armée d'Israël n'ira pas plus loin, et le peuple exigea que Moïse envoie un
mission de reconnaissance. Avec la permission de YHVH, Moïse a choisi douze chefs tribaux
et les envoya faire une tournée de quarante jours dans le pays. A leur retour, dix d'entre eux
confirme les appréhensions du peuple sur la terre et ses habitants : « Le
les gens sont plus grands et plus grands que nous; les villes sont grandes et fortifiées jusqu'au ciel »
(Deutéronome 1:28).
La peur des Amoréens a poussé les Israélites à reconsidérer la campagne militaire imminente.
Mais ce qui a aggravé les choses, ce sont leurs plaintes contre les Elohim d'Israël :
« Parce que YHVH nous hait, il nous a fait sortir du pays d'Égypte pour nous livrer dans
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la main des Amoréens, pour nous détruire » (Deutéronome 1:27), et « Pourquoi YHVH a-t-il
nous a amenés dans ce pays pour tomber par l'épée, afin que nos femmes et nos enfants deviennent
victimes ? (Nombres 14:3). Lorsque Josué et Caleb ont essayé de les encourager à continuer
dans le beau pays sous la protection du Tout-Puissant de leurs ancêtres, ils
étaient prêts à les lapider (réf. Nombres 14:6-10). En fait, ils ont même exprimé leur souhait
pour un chef qui les ramènerait en Égypte.
Ce fut la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Leur constante rébellion et
l'égarement a conduit YHVH à finalement passer au-dessus de cette génération, y compris Moïse, et
les condamner à quarante ans dans le désert. De plus, ils ont eux-mêmes déclaré
leur propre verdict après avoir écouté le rapport maléfique des espions : « Si seulement nous étions morts dans le pays
d'Egypte ! Ou si seulement nous étions morts dans ce désert ! (réf. Nombres 14:2). Seul Josué
et Caleb, les deux espions qui ont vu la bonté du pays et ont été assurés de la
Les conseils et le leadership du Tout-Puissant, devaient finalement entrer pour le posséder, avec le
les enfants n'ayant pas atteint l'âge militaire (voir Deutéronome 1:35-39). Ainsi YHVH a transmis le
jugement : « Mais toi, tourne-toi et entreprends ton voyage dans le désert par le chemin de
la mer Rouge [littéralement roseau] » (Deutéronome 1ÿ:ÿ40). « Et vos fils seront bergers dans
le désert pendant quarante ans, et porter le poids de votre infidélité, jusqu'à ce que vos carcasses soient
consumé dans le désert » (Nombres 14ÿ:33).
En entendant cet ordre douloureux, le peuple tenta de se repentir, prenant sur lui
eux-mêmes d'aller dans le pays de toute façon, sans Moïse ni l'arche et surtout, sans
Présence de YHVH. Ils furent immédiatement vaincus par l'ennemi. Leur soi-disant
la repentance n'était rien de moins qu'une autre forme de rébellion. "Maintenant, toutes ces choses
leur est arrivé comme exemple, et ils ont été écrits pour notre remontrance, sur qui le
la fin des temps est venue » (1 Corinthiens 10ÿ:ÿ11, italiques ajoutés).
Cela donne à réfléchir de se rendre compte que toute cette armée de 603 550 hommes, moins Josué et Caleb,
tous périrent dans le désert sans posséder leur terre ni même entrevoir
ce…
- 134 -
Cependant, au lieu que ce verdict stimule une profonde introspection, conduisant à
l'humilité et la repentance, plus d'écume de mécontentement a fait surface dans le camp israélite. Une fois que
encore une fois, des dirigeants et des «princes» renommés ont exprimé leur mécontentement et leur jalousie envers Moïse
et les positions d'Aaron. Korach, un parent des dirigeants lévitiques, a infecté trois
Les Rubénites qui ne pouvaient probablement pas oublier le retrait de leur ancêtre du premier-né
statut, et 250 "princes" dont les droits de naissance, au moins partiellement, ont été transférés à
les Lévites. Cette rébellion a eu des effets dévastateurs avec non seulement la mort dramatique de
Dathan, Abiram, Koré et son clan, mais aussi celui des 250 autres qui ont péri par le feu (réf.
Nombres 16:1-35). Mais ce n'était apparemment pas suffisant pour secouer les gens
une crainte solennelle de YHVH. Déjà « le lendemain toute la congrégation des enfants de
Israël murmura contre Moïse et Aaron, disant : « Vous avez tué le peuple de
YHVH' » (Nombres 16:41). Cette dernière insolence provoqua un fléau qui dévora
14 700 personnes. Seulement par Aaron faisant l'expiation avec un encensoir de feu et d'encens
de l'autel, la peste a été stoppée (réf. versets 46-49).
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Chapitre 44
Ennemis de la nation
Après ces événements de mécontentement et de méfiance, qui ont conduit à une série de rébellions,
YHVH détourna le peuple de son héritage. A cause de leur mutinerie, de leur incrédulité,
et douter en Lui, leur voyage prendrait une nouvelle tournure. Il a été obligé d'envoyer Israël
dans le désert pour les humilier, ainsi que pour tester s'ils garderaient Sa
commandements ou non (réf. Deutéronome 8:2). Il savait cependant très bien qu'ils
ne serait pas capable de vivre selon Ses normes d'obéissance à cause de leur enracinement
La nature adamique et le pouvoir d'un autre royaume spirituel qui dominait sur eux.
C'est pourquoi il a fait la prédiction suivante : « Quand je les ai amenés dans le pays
coulant de lait et de miel, dont j'ai juré à leurs pères, et ils ont mangé et
remplis et engraissés, alors ils se tourneront vers d'autres dieux et les serviront; et
ils m'irriteront et briseront mon alliance » (Deutéronome 31ÿ:20).
En raison de ces prédispositions, le plus dangereux de tous les ennemis résidait en eux.
Le pouvoir et la capacité de pécher étaient aussi naturels que la respiration. YHVH leur a donné le
tabernacle comme type visuel des réalités célestes. Il a également fourni le sacerdoce d'Aaron
qui accomplirait Ses exigences judiciaires pour l'expiation. Ainsi, malgré leur
condition, YHVH était lié à son alliance et à sa parole. Il était toujours le roi régnant,
et ils étaient son peuple. Il n'a pas changé d'avis ou d'intentions pour leur donner le
terre de leurs ancêtres, et qu'ils deviennent ses témoins - un royaume de prêtres
et une nation sainte.
Extérieurement, ils avaient aussi des ennemis. Dès leur sortie d'Egypte, les Amalécites
sortit contre eux. Cet ennemi portait les esprits d'inimitié, de haine et de meurtre
hérité de leur ancêtre Esaü. Les privilèges de domination et de
territoire sont les deux principales composantes qui planent sur toute l'histoire de la
relation avec leurs cousins germains des nations environnantes. Concernant
Amalek, YHVH a dit à Moïse qu'il effacerait complètement leur mémoire de dessous
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ciel et qu'Il leur ferait la guerre à travers toutes les générations (réf. Exode
17:14, 16).
Sans raconter chacune des hostilités enregistrées qui ont fait face aux Israélites dans le désert,
il suffit de dire que ce que ces ancêtres ont vécu était une forme microcosmique de
ce qui allait devenir dans les générations suivantes une série à part entière de conflits en cours. Psaume
83 résume cet état perpétuel qui a ses débuts (au niveau national) dans la
désert, et continue toujours. Le psaume énumère les groupes de personnes antagonistes et
leur motif pour combattre la nation de YHVH. « Car voici, vos ennemis font un tumulte ; et
ceux qui te haïssent ont relevé la tête. Ils ont pris des conseils astucieux contre
Ton peuple, et se sont concertés contre Tes protégés. Ils ont dit : 'Viens,
et supprimons-les d'être une nation, afin que le nom d'Israël soit
ne me souviens plus. Car ils se sont concertés d'un même consentement ; ils forment un
confédération contre Toi : Les tentes d'Edom et les Ismaélites ; Moab et le
Hagritesÿ; Guebal, Ammon et Amalek ; Philistia avec les habitants de Tyr; Assyrie
s'est également joint à eux; ils ont secouru les enfants de Lot » (Psaume 83ÿ:2-8 emphase
ajoutée). Remarquez les parents proches et combien sont en fait des premiers-nés. Le droit d'aînesse
était toujours au centre de la roue de l'animosité, de la jalousie et de l'inimitié. Mais YHVH avait
Sa nation aînée choisie Jacob/Israël et rien n'allait changer cela, pas même
leur mauvaise conduite et leurs manières indisciplinées.
Après quarante ans de leadership de Moïse, YHVH était sur le point de restaurer la juridiction du
tribus qui détenaient les droits de naissance au sein de la famille. Josué de la tribu d'Éphraïm et
Caleb de la tribu de Juda était le choix de YHVH pour amener la nation dans le pays
de promesse. Ces deux hommes étaient les seuls espions qui avaient la foi et la confiance que le
Elohim des Armées d'Israël ferait ce qu'Il avait dit qu'Il ferait, à savoir,
atterrir et s'en emparer en chassant ses occupants. Voici encore une photo, bien qu'en petit
l'échelle, d'Éphraïm et de Juda réunis dans leur autorité combinée de premier-né, avec
YHVH se déplaçant devant eux pour exécuter et accomplir Ses desseins (voir Esaïe 11:11-
14; Zacharie 9:13).
- 137 -
Chapitre 45
La solution de YHVH à la désobéissance

(Deutéronome chapitres 9, 10, 30, 31)
Alors que nous voyons les enfants d'Israël échouer à maintes reprises à se conformer aux conditions
qui leur ont été imposées, avec les conséquences résultantes de ces échecs, une nouvelle
le thème qui continuera à revenir commence à se frayer un chemin à travers le vieux familier
fibre de 'crime et châtiment.' Petit à petit, YHVH dévoilera Sa solution pour
leur propension sans fin au péché et à la rébellion.
Les nombreux actes de désobéissance qui se sont produits pendant les années de préparation avant leur
entrer dans la terre promise, a clairement indiqué qu'il n'y avait qu'une seule opération qui
garantir l'obéissance des Israélites - une circoncision du cœur. Ce concept est d'abord introduit
dans Deutéronome 10:16 : « Circoncisez donc le prépuce de votre cœur, et raidissez-vous
n'a plus de cou. D'autres descriptions de ce cœur d'obéissance se trouvent dans le prochain
chapitre : « C'est pourquoi tu mettras ces paroles qui sont les miennes dans ton cœur et dans ta
âme… » (11:18a emphase ajoutée). YHVH commençait à souligner qu'Il détenait le
solution à leur problème dans sa main. Dans Deutéronome chapitre 30 où Il prédit
ce qui est à venir, Il l'élucide en outre, au point même de prédire la dispersion
et le bannissement (versets 3 et 4), car finalement Juda serait "dispersé" (du
racine hébraïque nftz), et Éphraïm "conduit" (littéralement "rejeté" - de la racine d.ch.h)
finalement être réunis (réf. Ésaïe 11:12).
Dans ce futur lointain, non seulement YHVH restaurera-t-il les perdus pour lui-même et pour le pays, mais il
fera également passer la directive de « circoncire ton cœur et le cœur de ton
descendance, d'aimer YHVH ton Elohim de tout ton coeur et de toute ton âme qui
que vous viviez » (Deutéronome 30ÿ:6 ; voir aussi Jérémie 31ÿ:31-34). De cette façon le
exigences de sainteté, qui doivent caractériser le peuple de YHVH et Son royaume,
s'accomplira comme cela a été présenté plus tôt dans le récitÿ: «ÿAujourd'hui, vous avez
a proclamé que YHVH est votre Elohim, et que vous marcherez dans Ses voies et garderez Ses
statuts, ses commandements et ses ordonnances, et que vous obéirez à sa voix. Aussi
- 138 -
aujourd'hui YHVH vous a proclamés Son peuple spécial, comme Il vous l'a promis, que
tu dois garder tous ses commandements, et qu'il te placera au-dessus de toutes les nations
qu'il a fait, en louange, en nom et en honneur, et afin que vous soyez un peuple saint
à YHVH ton Elohim, comme il l'a dit" (Deutéronome 26:17-19). De plus, même
bien qu'à ce stade la description ci-dessus était bien loin de la réalité des Israélites, YHVH
Qui voit la fin depuis le début pourrait faire une telle déclaration et être absolument
sûr que cela s'accomplirait en son temps.
Après avoir établi une base solide du contrôle total de YHVH sur le destin d'Israël, un
voix humaine a été entendu parler dans le camp. C'était Moïse. Cette fois, il n'a pas parlé
pour YHVH. Moïse parlait pour lui-même avec une conscience du changement qui était
s'approchant, reconnaissant qu'il n'allait plus diriger le peuple ni
il va entrer dans le pays. Pourtant, très profondément, il a rassuré le peuple de YHVH de
La loyauté implicite d'Elohim, se terminant par un chaleureux: "Soyez forts et bon courage, ne
n'ayez pas peur d'eux [les ennemis]; car YHVH ton Elohim, c'est Lui qui va
avec vous. Il ne vous quittera pas et ne vous abandonnera pas » (Deutéronome 31ÿ:ÿ6).
Ainsi ces mots, déclarés si catégoriquement, et décrivant les plans de YHVH et Son rôle dans
la relation d'alliance, validait la promesse qui avait été proférée plus tôt : « Par conséquent
comprends aujourd'hui que YHVH ton Elohim est Celui qui passe devant toi comme un
Feu consommateur. Il les détruira [les ennemis] et les fera tomber devant toi ; alors
tu les chasseras et tu les détruiras rapidement, comme YHVH te l'a dit"
(Deutéronome 9:3).
Cependant, afin qu'il n'y ait aucun malentendu quant aux motifs de YHVH en faisant tout ce qu'Il
était sur le point de faire, Il n'a laissé aucune place au doute lorsqu'Il a présenté Son point de vue :
« Ce n'est pas à cause de ta justice ou de la droiture de ton cœur que tu entres dans
posséder leur pays, mais à cause de la méchanceté de ces nations que YHVH ton
Elohim les chasse devant vous, et afin qu'il accomplisse la parole que YHVH
juré à vos pères, Abraham, Isaac et Jacob » (Deutéronome 9ÿ:ÿ5).
- 139 -
Chapitre 46
Israël rejette YHVH comme roi
De même que Jacob bénit ses fils avant sa mort, ainsi Moïse, l'homme d'Elohim, conféra
bénédictions sur chacune des tribus d'Israël avant son départ. Le Cantique de Moïse et
la courte introduction forment ensemble un préambule significatif aux paroles prophétiques qui
Moïse s'est prononcé sur chaque tribu (réf. Deutéronome 32:1-43 ; 33:1-5).
Le « Cantique » était principalement destiné à témoigner contre Israël dans son infidélité prédite : « Car
Je connais leur inclination ['yetzer' - leur forme et leur disposition] de leur comportement
aujourd'hui, avant même de les avoir amenés dans le pays que j'ai juré de leur donner »
(Deutéronome 31:21b). En fait, Moïse a même fait appel aux éléments de la nature (réf.
Deutéronome 31:28bÿ; 32:1) pour être témoin de l'histoire - passée, présente et future - de la
relation avec leurs Elohim, ainsi que les desseins et les relations qu'Il a
prédéterminé pour son peuple en dépit de ses 'inclinations'. Moïse a continué à déclarer
un principe pour tous les temps : « Et il y avait un roi à Jeshurun, lorsque les chefs du peuple
étaient rassemblées, les tribus d'Israël ensemble » (chapitre 33:5 traduction littérale). Comme vu
ici, le règne suprême du roi d'Israël se manifestera pleinement lorsque Jacob le
"tordu" devient Jeshurun, le "droit et droit" ou "le redressé", et
quand tout Israël est uni sous la direction de son berger et roi (réf. Ézéchiel
37:24-25).
Après la mort de Moïse, YHVH chargea Josué de traverser le Jourdain pour entrer dans le pays qu'Il
donnait à son peuple. Une fois de plus, des espions ont été dépêchés. Cette fois seulement deux étaient
envoyé, comme dans l'épisode précédent, il n'a fallu que deux témoins pour dire la vérité. En effet, le
les éclaireurs sont revenus avec un rapport positif concernant l'état de la population locale, qui
appréhendaient beaucoup l'invasion imminente des tribus israélites. Le chemin
était maintenant ouvert à Israël pour entrer et conquérir le pays. Avec YHVH des Hôtes en tête
eux et avec les eaux du Jourdain se retirant jusqu'à un endroit appelé Adam, le
les gens marchaient à la suite de l'arche de l'alliance.
- 140 -
Cependant, cette entrée triomphale n'annonçait pas ce qui allait se passer, même après la
chute miraculeuse des murs de Jéricho. Malheureusement, la terre n'a jamais été entièrement conquise malgré
de YHVH faisant Sa part, comme il est clairement déclaré : « Alors YHVH donna à Israël tout le pays de
qu'il avait juré de donner à leurs pères, et ils en prirent possession et y habitèrent.
YHVH leur donna du repos tout autour, selon tout ce qu'il avait juré à leurs pères. Et
pas un homme de tous leurs ennemis ne s'est dressé contre eux; YHVH a livré tous ses ennemis en
leur main. Pas un mot n'a manqué de toute bonne chose que YHVH avait dite à la maison de
Israël. Tout arriva » (Josué 21ÿ:ÿ43-45). YHVH a donné et « rendu possible » tous les
ci-dessus pour ses enfants. Cependant, ils n'ont pas pleinement profité de ce qui avait été mis à disposition
pour eux. “… La parole qu'ils ont entendue ne leur a pas profité, n'étant pas mêlée à la foi
en ceux qui l'ont entendue » (Hébreux 4:2).
À la fin de la vie de Josué, nous entendons le rapport douloureux : « Quand toute cette génération eut
réunis auprès de leurs pères, une autre génération s'éleva après eux qui ne savaient pas
YHVH ni l'oeuvre qu'il avait faite pour Israël" (Juges 2:10). Les militaires
les campagnes se poursuivirent donc même après la mort de Josué. Le livre des Juges
commence par l'ordre de YHVH pour Juda, typiquement, de mener la bataille avec le
Cananéens (réf. Juges 1:1-2). Cependant, toutes les rencontres des tribus avec l'ennemi
se terminait par le refrain "et [ainsi et ainsi ]... n'a pas chassé..."
Il n'était pas étonnant que dans cet état la nation ait constamment échoué à plaire à Elohim et comme si
cela ne suffisait pas, ils ont continué à se livrer au culte des idoles. Par conséquent, YHVH a donné
Israël entre les mains des nations qui l'entourent. Cela les a inévitablement fait pleurer
à Lui, à laquelle Il a répondu à plusieurs reprises en les sauvant (habituellement en ressuscitant
un juge/chef). Ce cycle continu s'est répété de nombreuses fois. Cependant, malgré
Le châtiment de YHVH ainsi que Ses «ÿopérations de sauvetageÿ», cette époque a été caractérisée dans le
livre des Juges par ce qui y apparaît comme un thème récurrent : « En ce temps-là, il n'y avait pas
roi en Israël; chacun a fait ce qui était bon à ses yeux. Ainsi, la royauté de YHVH
sur Israël a été défié, même s'il s'était continuellement montré capable de
gouverner son peuple par sa souveraineté ainsi qu'en déléguant le pouvoir aux anciens de la tribu,
juges, et au sacerdoce d'Aaron. Chaque fois que cet ordre était rejeté, le chaos régnait.
- 141 -
Afin de permettre à son peuple de faire l'expérience de ses principes de gouvernement à travers une
serviteur de confiance, YHVH a choisi la personne de Samuel de la tribu de Lévi (réf. 1
Chroniques 6:33-38). Samuel, qui avait été appelé dès sa naissance, avait une position unique
parmi le peuple d'Israël - en plus d'être prêtre, il a également fonctionné comme juge. Cette
homme d'Elohim ne s'embarqua dans son ministère qu'après la mort d'Eli et de ses fils, Hophni
et Phinehas, qui se sont avérés infidèles à leur vocation et ont contribué à une sévère
défaite d'Israël, au cours de laquelle même l'arche de l'alliance fut prise par les
Philistins.
Samuel avait un passé familial très intéressant. Son père avait deux femmes - l'une aimait
et l'autre mal aimé. La femme aimée était stérile et la mal-aimée était féconde. C'était le
femme stérile, Hanna, qui a reçu la "double portion" de son mari (réf. 1 Samuel
1:5) et a finalement donné naissance à Samuel. Cette situation a créé beaucoup de conflits et
rivalité entre les deux femmes, ce qui la rend assez similaire à l'histoire de Jacob et de ses deux
épouses. En effet, Jacob et Rachel (et leur relation) sont en quelque sorte un prototype de
Les parents de Samuel.
Samuel a jugé Israël alors qu'il parcourait la route de Béthel à Guilgal à Mitspa. Durant
ses jours, Israël s'est repenti et a renversé tous ses dieux étrangers, y compris les Ashtaroth, et
dirigé leurs cœurs vers YHVH. Ainsi, ils réussirent à vaincre les
Philistins (réf. 1 Samuel 7:10). Cependant, les fils de Samuel n'ont pas suivi YHVH, ce qui
conduit à l'une des décisions les plus dévastatrices de tout son ministère. Comme nous
vu déjà au chapitre 4, Un royaume éternel, le peuple réclamait un roi comme tous
les autres nations, y voyant la seule solution pour rétablir l'ordre et la paix. Cette
affligé le voyant âgé qui se sentait personnellement mis de côté. Elohim, cependant, a informé Son
serviteur que la nation ne le rejetait pas, mais lui-même comme roi sur eux. "Et
YHVH dit à Samuel : 'Écoute la voix du peuple dans tout ce qu'il te dira ; pour eux
ne t'ont pas rejeté, mais ils m'ont rejeté, afin que je ne règne pas sur eux » (1
Samuel 8:7 emphase ajoutée). Néanmoins, avant de choisir leur roi terrestre, Samuel
a averti le peuple des conséquences d'un tel acte (réf. 1 Samuel 8:11-18).
- 142 -
Étonnamment, les premiers rois d'Israël seraient assis sur le trône de YHVH, comme par exemple
dans ce qui suit: "Alors Salomon s'assit sur le trône de YHVH comme roi à la place de David
son père » (1 Chroniques 29:23 emphase ajoutée).
L'insistance du peuple à rechercher ou à demander un roi humain est mise en évidence par plusieurs
références (par exemple, 1 Samuel 8:10; 12:13, 17, 19) employant le verbe sh.al qui
partage la même racine qui forme le nom "Shaul" - Saul, le grand et beau
Benjaminite que YHVH a choisi pour se 'remplacer' sur le trône. Cependant, Shaul
signifie aussi « celui qui est emprunté ». Est-ce une tournure ironique, révélatrice du fait que lorsque
la volonté humaine est apaisée est-elle nécessairement éphémère ?
Fait intéressant, la tribu de Benjamin, dont le territoire était situé entre Juda et
Éphraïm, a donné le premier monarque qui, avant son couronnement, a été transmis prophétiquement
deux miches de pain (réf. 1 Samuel 10:4). Cependant, Juda tenait toujours le sceptre, le
portion royale, Éphraïm ayant la double portion. Ainsi, cette tentative de mise en place
Benjamin pour la position d'unifier tout Israël était condamné dès le début.
- 143 -
Chapitre 47
Deux camps en conflit

(1 Samuel chapitre 16 ; 2 Samuel chapitres 3 à 8, 11 à 13, 15 à 20)
Avec l'échec de Saül à diriger la nation dans la justice, YHVH s'est tourné vers le roi
lignage de Juda, choisissant l'homme de son choix pour s'asseoir sur son trône. Certains des détails
de la lignée de Juda sont répertoriés dans le livre de Ruth, en commençant par Boaz (qui était un
descendant de Perez, premier-né de Juda par Tamar), suivi d'Obed, père de
Jesse, qui a engendré le monarque choisi. Samuel, le juge/voyant/prophète, a été envoyé dans son
capacité sacerdotale à Bethléem à la famille de Jessé, pour trouver celui qui se qualifierait
pour le poste (réf. 1 Samuel 16:1). Après avoir fait passer sept des fils de Jessé devant lui
sans recevoir aucune indication du choix de YHVH, Samuel demanda au père si
il n'y avait plus de garçons. Presque à contrecœur, Jesse mentionna le dernier de ses fils qui
était sorti s'occuper des moutons. Alors que le jeune berger arrivait et se tenait devant les personnes âgées
prophète, le ciel et la terre ont témoigné une fois de plus de l'implication divine de YHVH.
Le cœur de David était tourné vers les Elohim d'Israël dès sa jeunesse. Par conséquent, YHVH
l'a choisi pour s'asseoir sur son trône.
Comme nous l'avons vu à maintes reprises, ce n'était pas nécessairement celui qui sortait le premier de la
ventre qui se qualifierait pour recevoir le droit d'aînesse. La vie du père est dans tous ses fils,
ainsi il (ou YHVH) peut léguer les droits de premier-né au plus fidèle. Dans le cas
de David, YHVH l'a choisi même s'il était le huitième de la lignée. En sélectionnant l'un des
fils de Juda pour la position royale, YHVH honorait le rôle de Juda en tant que
prince et chef.
La maison d'Israël était très mécontente de ce changement, alors ils ont gardé leur allégeance à
Ishbosheth, fils de Saül. David, d'autre part, régna sur Juda pendant ces sept années,
pendant laquelle les conflits se sont poursuivis entre les deux parties de la nation (réf. 2 Samuel
3:1a). Cependant, "David est devenu de plus en plus fort, et la maison de Saül s'est affaiblie
et plus faible » (verset 1b). Ce n'est qu'après que le commandant de l'armée de la maison de Saül,
- 144 -
Abner, a fait défection aux côtés de David que les anciens d'Israël ont invité le roi de Juda à régner sur
eux aussi (réf. 2 Samuel 3:17-21).
Peu de temps après cette réunification, David a conquis Jérusalem et l'a bâtie, la faisant
la capitale du royaume uni. Il a ensuite continué à diriger la nation dans plusieurs autres
campagnes militaires réussies, étendant les frontières de la terre promise. David, qui
était également enclin à la spiritualité, a préparé un site à Jérusalem pour l'arche de l'alliance en
afin de « faire place » à la présence du Tout-Puissant. À son tour, YHVH a répondu en
initier une alliance avec ses élus (réf. 2 Samuel 7:4ff).
Pourtant, les entreprises militaires victorieuses de David ont peut-être aussi aiguisé ses appétits charnels,
le faisant se sentir invincible et menant ainsi à l'affaire Bathsheba. La réprimande de YHVH
et le prononcé des malédictions sur la maison de David ne tarda pas à venir : l'épée
ne quitterait pas sa famille, ses femmes seraient données à d'autres hommes en général
lumière du jour, et il subirait la mort du premier-né de Bathsheba (réf. 2 Samuel 12:10-14).
Avec l'esprit de luxure ayant maintenant des incursions dans la famille de David, l'inceste et la fornication
ont commencé à se manifester, ainsi que la rébellion et le meurtre. Après que son fils Amnon ait violé sa
sœur Tamar, un autre fils, Absalom, s'est vengé en tuant son frère. Une rupture alors
s'ensuivit entre David et Absalom, entraînant une insurrection et une tentative par
Absalom pour usurper le trône de son père. Cette mutinerie a de nouveau divisé la nation,
avec la plupart de la maison d'Israël suivant Absalom.
Comme nous le savons, David s'enfuit loin de son fils et séjourna au-delà du Jourdain dans la ville de
Mahanaïm (qui signifie « double campement »). Là, il a attendu, refusant de sortir
avec son armée contre son fils. Étonnamment, même après la mort de ce dernier alors qu'il était clair
que la rébellion avait été contenue, David ne monta toujours pas pour réclamer son trône.
Pourquoi?
L'armée d'Absalom était composée principalement d'Israélites du nord qui, après la mort de
leur chef et leur défaite, s'enfuirent chacun dans sa tente. À ce stade, les conflits internes
naquit parmi les tribus du nord. Ils avaient oint Absalom comme roi, dans une tentative
- 145 -
pour remplacer son père. Mais maintenant qu'Absalom était mort, que devaient-ils faire ? (réf. 2
Samuel 19:9-10). Les Israélites s'étaient mutinés « en grande pompe ». Comment pourraient-ils alors
faire face à David dont ils envisageaient la réintégration ?
David, qui a pris conscience de cette situation, est resté sur place. Ses raisons de faire
ainsi peut révéler pourquoi le Messie, roi d'Israël, fils de David, s'attarde aussi à la porte de
le "campement" dans le désert au-delà du Jourdain, pour ainsi dire, et ne viendra pas
retour pour régner à Jérusalem. Ses attentes pourraient être similaires à celles de David, qui a envoyé son
deux prêtres, Zadok et Abiathar, pour appeler ses parents de la tribu de Juda en disant : « Pourquoi
êtes-vous le dernier à ramener le roi dans sa maison ?… Vous êtes mes frères, vous êtes mes
os et ma chair » (2 Samuel 19ÿ:11-12). Remarquablement, ces mots ont tourné le cœur de
tous les hommes de Juda (réf. verset 14). Que cela soit vrai de la maison de Juda dans notre
génération; puissent-ils également reconnaître le plus grand Fils de David et l'inviter

retour à Jérusalem !
À ce stade, les anciens envoyèrent dire au roi de revenir, mais il ne vint que d'aussi loin
comme le Jourdain. David attendit que les membres de sa tribu descendent à Guilgal, qu'ils
finit par faire comme un seul homme, afin de le rencontrer là-bas. Gilgal était le lieu de
circoncision après l'entrée des enfants d'Israël dans la terre promise, et c'était là
où «l'opprobre de l'Égypte a roulé» loin d'eux (réf. Josué 5: 2, 9). Est le Messie
attendre que la maison de Juda réalise non seulement qu'ils sont "mon os et ma chair"
(voir Isaiah 11:1; Luke 1:31-32; Romans 1:3; 2 Timothy 2:8), mais aussi qu'ils (comme le
reste d'Israël) ont besoin de la circoncision du cœur qui enlèvera la proverbiale
reproche à l'Egypte (infestation par le monde) ?
La position royale, le sceptre et le leadership de Juda dans la famille devaient également être respectés et
honoré par les tribus du nord. David s'est rendu compte que si une seule maison reconnaissait son
Nommé par Elohim, le royaume divisé ne tiendrait pas. Se pourrait-il que jusqu'à
le Messie a un royaume uni - quand Juda et Israël/Ephraïm sont prêts à marcher
ensemble dans l'humilité, la repentance et la réconciliation sous sa royauté, son règne et sa divine
ordre - Il devra rester sur place, tout comme il est dit de Lui: "que le ciel doit recevoir
- 146 -
jusqu'aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Elohim a parlé par la bouche de tous
Ses saints prophètes depuis le commencement du monde » ? (Actes 3:21 emphase ajoutée). Un important
prophétie, parmi les nombreuses (encore) non réalisées concernant cette restauration, se trouve
dans Ézéchiel 37:15ff.
Juste avant que la contingence de Juda n'atteigne le roi, un autre groupe se joignit
leur. Un Shimei repentant, fils de Gera de la maison de Saül, un homme qui avait maudit
et lapidé David quand ce dernier était à son point le plus bas (réf. 2 Samuel 16:5ff), vint
maintenant avec mille hommes de Benjamin et traversa le Jourdain devant le roi (réf. 2
Samuel 19:16-20). Shimei a pris sur lui de parler non seulement pour sa tribu, mais aussi
pour la « maison de Joseph ». David a accordé le pardon à Shimei et a également été réconcilié
au fils infirme de Saül, Mephibosheth. Pendant ce temps, de plus en plus d'Israélites étaient
descendant pour regarder le cortège traverser le Jourdain. Ils avaient cessé de se disputer
entre eux, mais maintenant ils étaient furieux contre Juda. Lorsque ce dernier est descendu
pour rencontrer leur roi, la jalousie d'Israël finit par monter à la surface : « À ce moment-là, tous les
hommes d'Israël s'approchèrent du roi, et dirent au roi : Pourquoi nos frères, les hommes de
Juda, t'a dérobé et a amené le roi, sa maison et tous les hommes de David avec
lui de l'autre côté du Jourdain ?' » (2 Samuel 19:41). Les Israélites dans leur pharisaïsme
oubliaient leur propre rébellion récente, et ne voulaient pas être laissés pour compte ou expulsés ou
même «intimidé» par leur frère aîné. Ils ont donc porté plainte : « C'est
pas juste! C'était notre idée en premier lieu de ramener le roi ! Dans d'autres circonstances
cela pourrait être un grief raisonnable. Malheureusement, le sentiment d'infériorité d'Israël
exigeait une touche de favoritisme et une certaine reconnaissance. Ayant échoué dans leur
tenter d'obtenir leur chemin, ils ont éclaté de colère.
Quelle a été la réponse de Juda à cette agression émotionnelle ? « Le roi est un de nos proches parents.
Pourquoi alors êtes-vous en colère à ce sujet ? Avons-nous jamais mangé aux frais du roi ? Ou
nous a-t-il fait un cadeau ? (2 Samuel 19:42). Cette réponse avait-elle quelque chose à voir avec
La plainte d'Israël ? Pauvre Israël, toujours déjoué par ses frères juifs ! En effet, là
ne semblait pas y avoir de favoritisme de la part du roi envers Juda, mais la blessure d'Israël
des sentiments de fierté, de jalousie et de colère ont fait surface - mais pas totalement sans raison.
- 147 -
Toujours confus par les remarques de Juda, les fils d'Israel firent leur prochaine erreur par un
tenter d'adopter une approche pragmatique : « Et les hommes d'Israël répondirent aux hommes de
Juda, et dit : « Nous avons dix parts dans le roi ; donc nous avons aussi plus le droit de
David que toi. Pourquoi donc nous méprises-tu ?' » (2 Samuel 19:43). (Notez qu'à certains
point, peut-être pendant le règne de sept ans de David sur Juda, le rapport de "dix pour un" était
établi.)
« Nous avons dix parts dans le roi », se vantaient-ils. "Grosse affaire!" Alors qu'est-ce que cela représente pour Juda ?
Il peut prendre sa part et en faire cent avant même que son frère ne commence à
rendre compte de ce qu'il fait. « Pourtant, les paroles des hommes de Juda étaient plus féroces que les paroles
des hommes d'Israël » (2 Samuel 19:43b). La dispute a dû être assez intense, mais
le rugissement du lion a gagné le conflit et a laissé Israël encore plus frustré, intimidé et
dévasté.
Quand Israël vit que le roi ne les écoutait pas, un rebelle de la tribu de
Benjamin souffla de la trompette et annonça : « Nous n'avons aucune part en David, ni n'avons-nous
héritage dans le fils d'Isaï; chacun à ses tentes, ô Israël ! (2 Samuel 20:1).
Par conséquent, Israël est parti vers ses tentes et une fois de plus, des combats ont éclaté. Un tout-en-un
la guerre a été évitée de justesse grâce à l'intervention d'une "femme sage" anonyme de
Abel Beth-Maaca (réf. 2 Samuel 20:16ff).
Même si David a finalement pu amener toutes les tribus sous son règne, les dix tribus
du nord maintenaient toujours leur jalousie, et Juda gardait leur inimitié. La
les relations entre les deux camps seront encore plus tendues sous le règne de
Salomon. Cependant, il y a très peu de mention de "deux maisons" à l'époque salomonienne
récit; la nation est principalement appelée «ÿtout Israëlÿ». Même s'il restait encore
preuve de la séparation des deux parties de la nation comme on peut le voir par ce qui suit
déclaration : « Et Juda et Israël habitèrent en sécurité, chacun sous sa vigne et son figuier,
depuis Dan jusqu'à Beersheba, tous les jours de Salomon » (1 Rois 4:25). Qu'est-ce qui a fait le
distinction entre les deux parties d'Israël au temps de Salomon était que la maison de
- 148 -
Joseph se sentait tout à fait réprimé. C'était Jéroboam l'Éphraïmite, chargé de la
travail de cette maison par le roi, qui a finalement levé la bannière du mécontentement et
rébellion (réf. 1 Rois 11:28, 26).
YHVH répondit aux voies idolâtres de Salomon en accusant l'un de Ses prophètes, Achija,
diviser le royaume et transférer officiellement dix des tribus d'Israël à Jéroboam (réf. 1
Rois 11:31-32). En apprenant cet événement, Salomon a cherché à tuer ce trouble
fabricant qui s'enfuit en Egypte et y resta jusqu'à la mort du roi. Quand Jéroboam
revint, ce que YHVH lui avait promis s'accomplit, mais non sans quelques négociations
avec Roboam, fils de Salomon. C'est ici que nous avons un aperçu de ce qu'était la vie
au temps de Salomon. A Sichem, Jéroboam et quelques autres des tribus de
Israël a fait appel au roi de Juda nouvellement couronné, lui demandant d'alléger le joug pesant
que son père leur avait imposées. Roboam, cependant, a refusé avec ces mots :
« Et maintenant, tandis que mon père t'a imposé un lourd joug, j'ajouterai à ton joug ; ma
mon père t'a châtié avec des fouets, mais je te châtierai avec des fouets ! (1 Rois 12:11
soulignements ajoutés). « Lorsque tout Israël vit que le roi ne les écoutait pas, le
les gens répondirent au roi, disant : « Quelle part avons-nous en David ? Nous n'avons pas
héritage dans le fils d'Isaï. A vos tentes, ô Israël ! Maintenant, occupez-vous de votre propre maison, ô
David!' Alors Israël s'en alla vers ses tentes » (1 Rois 12ÿ:16 - voir des mots presque identiques dans
2 Samuel 20:1). Ils firent alors de Jéroboam le roi de la maison d'Israël. Seule la maison
de Juda, la tribu de Benjamin, tous les Lévites et quelques Israélites vivant en Juda
suivi la maison de David (réf. 1 Rois 12ÿ:20 ; 2 Chroniques 10ÿ:17 ; 11ÿ:13-14, 16).
Roboam n'allait pas concéder la défaite, et avec l'aide de la tribu de Benjamin,
prévu d'attaquer les autres tribus d'Israël. YHVH, cependant, a envoyé un message à travers
Shemaiah, un homme d'Elohim, disant: "Tu ne monteras pas ni ne combattras contre tes
frères les enfants d'Israël. Que chacun retourne dans sa maison, car cela vient de
Moi » (1 Rois 12:24 emphase ajoutée). Voici le YHVH officiellement sanctionné
ordonné, commencement de la division de la descendance d'Abraham, d'Isaac et de Jacob
dans les deux royaumes, nations et peuples séparés et distincts - Israël et Juda.
- 149 -
Chapitre 48
Le péché de Jéroboam
(1 Rois Chapitres 11, 12 et 14)
Avec la maison de Jacob (Israël et Juda) maintenant divisée en deux nations et royaumes,
La volonté et la parole d'Elohim continueront à guider leurs destinées, malgré leurs iniquités.
En suivant leur histoire biblique, nous devons porter une attention particulière aux prophètes, car
YHVH les utilise pour parler très spécifiquement et explicitement à chaque maison et parfois
aux deux à la fois.
L'influence initiale que le premier roi, Jéroboam, avait sur le royaume du nord est très
important, car il a établi le modèle et créé un «modèle» de rébellion, d'idolâtrie et d'adultère.
Non seulement il a fait pécher Israël en édifiant des idoles, qu'il a déclarées être la propriété d'Israël.
« dieux », mais il a également rompu toutes relations avec Juda, Jérusalem et le Temple.
Abolissant la Torah de Moïse, il a établi son propre sacerdoce, ainsi que des jours de fête
autres que celles décrétées par YHVH (réf. 1 Rois 12:25-33).
Le règne de Jéroboam n'a duré que vingt-deux ans. Cependant, il a laissé son héritage imprimé sur
le cœur même de son royaume. YHVH se réfère à maintes reprises au «ÿpéché de Jéroboamÿ» comme
la raison principale des jugements et des malédictions qui sont tombés sur le peuple et la terre. La
«ÿle péché de Jéroboamÿ» peut se résumer en une phraseÿ: «ÿla théologie du remplacementÿ».
YHVH a demandé au très âgé et aveugle prophète Ahiya d'apporter un message de malheur
et ténèbres pour Jéroboam et pour la nation. C'était ce même prophète qui auparavant avait
donna symboliquement à Jéroboam la royauté sur les dix tribus par le geste de déchirer son
vêtement en douze morceaux, dont dix qu'il a remis au futur roi (réf. 1 Rois
11h30). Mais maintenant, il a livré une prophétie très différente : « Mais tu as fait plus de mal
que tous ceux qui étaient avant toi, car tu es allé te faire d'autres dieux et
façonné des images pour m'irriter, et m'avoir jeté derrière ton dos - c'est pourquoi
voir! Je ferai venir le malheur sur la maison de Jéroboam, et je retrancherai de Jéroboam
tout mâle en Israël, esclave et libre ; J'emporterai le reste de la maison de
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Jéroboam, comme on enlève les déchets jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus. « Car YHVH frappera Israël, comme
un roseau est secoué dans l'eau. Il déracinera Israël de ce bon pays qu'il a donné à
leurs pères, et les dispersera au-delà du fleuve, parce qu'ils ont fait leur
images en bois, provoquant la colère de YHVH. Et Il abandonnera Israël à cause du
péchés de Jéroboam, qui a péché et qui a fait pécher Israël » (1 Rois 14ÿ:9-10, 15-16).
Ce n'était pas la première fois que YHVH ordonnait à un prophète de parler dans ce
manière. Moïse, avant que le peuple n'entrât dans le pays, avait prédit ces jours et
les raisons de ce qui devait arriver à la maison d'Israël : « Parce qu'ils ont abandonné la
l'alliance de YHVH, l'Elohim de leurs pères, qu'il a conclue avec eux lorsqu'il
les fit sortir du pays d'Égypte; car ils allaient servir d'autres dieux, et
les adorait, des dieux qu'ils ne connaissaient pas et qu'il ne leur avait pas donnés ; puis le
colère de YHVH s'éleva contre ce pays, pour faire venir sur lui toute malédiction qui y est écrite.
ce livre; et YHVH les déracina de leur pays dans la colère, dans la colère et dans une grande
indignation, et jetez-les dans un autre pays, comme il en est aujourd'hui » (Deutéronome 29ÿ:25-28).
L'une des principales caractéristiques des relations entre les deux royaumes était celle de leur
conflits fréquents. Sous le règne de Jéroboam (dont le nom signifie « dispute dans le
nation » et aussi « multiplicité nationale ») et au-delà, les royaumes d'Israël et de Juda
se faisaient la guerre les uns contre les autres. La tribu d'Éphraïm, jaloux amèrement de Juda, était la
principal rival de ce dernier. Des années plus tard, Isaïe prophétisera que l'un des signes de la fin
temps de restauration des deux maisons serait que cette jalousie et cette envie s'en aillent, et
en conséquence, les ennemis de Juda seraient retranchés (réf. Ésaïe 11:13).
Malgré cette disposition horrible envers l'anarchie dans la maison d'Israël/Ephraïm,
L'intention de YHVH était d'accomplir les promesses d'alliance de multiplicité qu'Il avait faites avec
Abraham, Isaac, Jacob et Joseph. Sa parole est attachée à la vie des ancêtres
semence/descendance, malgré le fait que "bien qu'ils connaissaient Elohim, ils [la descendance]
ne l'ont pas glorifié comme Elohim… et leurs cœurs insensés ont été obscurcis » (Romains 1:21).
Comme nous l'avons déjà vu dans certains des premiers chapitres, YHVH a caché ses desseins dans le
royaume des ténèbres jusqu'à ce qu'il soit temps de mettre ces plans en lumière. De même dans ce
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cas, YHVH a camouflé Ses intentions pour la maison de Joseph sous la couverture de
iniquité. Il cacha Son peuple/trésor dans ce royaume de ténèbres spirituelles jusqu'à ce qu'Il veuille
enlevez l'autorité derrière la "puissance du péché" et faites sortir Israël de [ces] ténèbres dans
Sa merveilleuse lumière (1 Pierre 2:9).
Tous les rois du royaume du nord étaient mauvais et ont suivi les traces de
Jéroboam. Le plus célèbre était peut-être l'équipe d'Achab et de Jézabel et celle de ce dernier
prophètes de Baal. YHVH leur envoya, ainsi qu'à leur royaume, ses deux plus célèbres
serviteurs, Élie et Élisée. Fait intéressant, juste avant la venue de Yeshoua, Jean le
Immerser est apparu sur la scène dans l' esprit d'Elie pour tourner le cœur des pères vers
les enfants (réf. Luc 1:17). Avant « le grand et terrible jour de YHVH », Il
envoyer cette même onction spirituelle sur le prophète Élie pour transformer également le cœur des
enfants (d'Israël) aux pères - Abraham, Isaac et Jacob (réf. Malachie 4:5-6), et aux
exhortez-les à « se souvenir de la Torah de Moïse mon serviteur, même des statuts et
ordonnances que je lui ai prescrites en Horeb pour tout Israël » (verset 4).
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Chapitre 49
Jugement et prophétie
«ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿ comme la ceinture s'attache à la taille d'un homme, ainsi j'ai causé toute la maison d'Israël
et que toute la maison de Juda s'attache à moi, dit YHVH, afin qu'ils deviennent mon
peuple, pour la renommée, pour la louange et pour la gloire; mais ils n'entendraient pas [écouter]' »
(Jérémie 13:11 emphase ajoutée).
Tandis qu'Israël suivait les voies (les péchés) de Jéroboam, Juda n'était pas non plus exempt de
l'iniquité, comme il est écrit : « Or Juda fit ce qui est mal aux yeux de YHVH, et ils irritèrent
lui à la jalousie avec leurs péchés qu'ils ont commis, plus que tout ce que leurs pères avaient
Fini. Car ils se construisirent aussi des hauts lieux, des piliers sacrés et des images de bois
sur toute colline élevée et sous tout arbre vert » (1 Rois 14ÿ:22-23). Le prophète Ezéchiel
compare les deux nations d'Israël représentées par leurs capitales respectives,
Samarie et Jérusalem, à deux sœurs. Le prophète oppose Samarie à Sodome et
poursuit en concluant que les péchés de Jérusalem sont bien pires que ceux de Samarie : « Samarie
n'a pas commis la moitié de vos péchés; mais tu as multiplié tes abominations plus que
eux, et j'ai justifié celle de ta sœur par toutes les abominations que tu as commises.
(Ézéchiel 16:51).
Si les péchés de Juda étaient pires que ceux d'Israël, comment se fait-il que Juda n'ait pas été jugé de la même manière ?
La réponse réside dans les destins séparés des deux nations. Puisque le destin de Juda était
va être différent de celui d'Israël, ses leçons et les conséquences de ses péchés ne pourraient pas
identiques à celles de sa compatriote de la maison d'Israël. Ainsi, en distribuant
justice de différentes manières, YHVH faisait une distinction claire entre les deux parties de
la nation. Son but en divisant la maison de Jacob n'était pas seulement pour des raisons judiciaires
comme mentionné dans les chapitres précédents (diviser les droits positionnels du premier-né en raison de
péché inhérent), mais aussi parce qu'en définitive Ses deux pierres d'onyx, deux pains, deux maisons,
deux sœurs, deux nations, deux pays, deux bâtons/ arbres, deux royaumes, deux oliviers
branches, deux oints et deux chandeliers devaient devenir les deux témoins de
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Sa fidélité, sa miséricorde et son amour (réf. Exode 28ÿ:9 ; Lévitique 23ÿ:17 ; Ésaïe 8ÿ:14 ;
Jérémie 3:6-10 ; Ézéchiel 35:10ÿ; 37:19, 22ÿ; Zacharie 4:3,11-12, 14; Esaïe 43:10, 12 ;
44:8ÿ; Apocalypse 11:3-4).
Voyons comment les conséquences des péchés d'Israël/Ephraïm sont décrites,
car ces descriptions indiquent le destin prophétique de cette maison. YHVH envoie le
prophète Osée à ses enfants égarés qu'il compare à une prostituée du nom de
Gomer. Fait intéressant, Gomer était aussi le nom du premier-né de Japhet (réf. Genèse
10:2). Le prophète Ézéchiel mentionne Gomer comme l'une des nations qui descendront
de l'extrême nord dans la bataille de Gog et Magog, qui aura lieu dans les derniers jours
(après que Juda et Éphraïm soient unis et vivent en sécurité dans leur pays, réf. Ézéchiel 38:1-8,
11). Cependant, plusieurs millénaires avant que ce scénario de la fin des temps ne se produise, la maison de
Éphraïm se retrouvera dans le pays de Gomer lorsqu'il y sera emmené par les Assyriens en 722 avant notre ère.
C'est là qu'ils se mêleront aux habitants locaux et perdront leur identité, car
prophétisé par Osée (réf. 8:8-9). Néanmoins, dans et à partir de cet endroit, ils seront également
commencer à se multiplier comme il convient à Éphraïm, le « doublement fécond ».
Osée est dit par YHVH d'avoir des enfants par cette prostituée, dont les noms étaient déjà
prédéterminés en raison de leur signification prophétique. Le fils premier-né devait être
nommé Jizreel qui signifie « Yah sèmera ». YHVH réitérait ce qu'Il avait dit à
les ancêtres quand il a fait l'alliance avec eux, qu'il multiplierait leur
semence/vie abondamment. Néanmoins, ici le « semis » implique aussi l'éparpillement et donc
la démolition du royaume et la déportation de ses sujets. Un autre immédiat
raison de la destruction du royaume était en réponse directe aux actions de Jéhu
(réf. Osée 1:4), qui avant de prendre les rênes du pouvoir dans le royaume du nord avait versé
le sang d'Achazia, roi de Juda (réf. 2 Rois 9:27), la descendance de David et celle de YHVH
oint, dans la vallée de Jizreel.
Le prochain enfant d'Osée avec Gomer, une fille, devait s'appeler Lo-Ruhama, "car je
Je n'aurai plus pitié de la maison d'Israël, mais je les ôterai complètement"
(Osée 1:6). Voilà encore une étiquette prophétique sur le destin temporaire de cette maison, qui
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prépare le terrain pour qu'ils deviennent finalement "les vases de miséricorde de YHVH" à travers un nouveau, ou
renouvelé, alliance (réf. Romains 11:31). Bien plus tard, les apôtres Paul et Pierre citent
ces prophéties d'Osée en s'adressant à leurs auditoires, un fait qui indique la
l'identité de leurs destinataires (réf. Romains 9ÿ: 25-26 ; 1 Pierre 2ÿ:10).
Faisant une claire distinction entre les destinées des deux royaumes d'Israël, Osée
dit à la maison de Juda : « Mais j'aurai pitié de la maison de Juda, je les sauverai
par YHVH leur Elohim, et ne les sauvera ni par l'arc, ni par l'épée, ni par le combat, ni par les chevaux
ou des cavaliers » (Osée 1:7). Ainsi Juda et ses compagnons des autres tribus furent
destinée à rester une entité identifiable (à être connue sous le nom de Juifs et d'Israël).
Gomer a conçu et donné naissance à un autre garçon qui devait s'appeler Lo-Ami, ce qui signifie
« pas mon peuple », auquel YHVH a ajouté, « et je ne serai pas votre Elohim » (réf. Osée
1:9ÿ; 1 Pierre 2:10a). Avec ces mots YHVH coupe les branches de la proverbiale de Jacob
olivier (voir Jérémie 11:16-17). Les parias n'auraient plus de racines ni de liens avec
le peuple d'Israël, ni aux ancêtres. Ils devaient devenir la coupure et dispersés
"olivier sauvage" (Romains 11:17), "étant étrangers à la communauté d'Israël et
étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Elohim dans le
monde » (Éphésiens 2ÿ:ÿ12). YHVH non seulement les a coupés, mais Il les a également brûlés dans le
les feux de sa jalousie. Ils sont devenus cendres, epher, qui se trouve être le premier
trois consonnes du nom Ephraïm. YHVH envoya alors un vent du désert qui souffla
cendres principalement, mais pas exclusivement, vers le nord et vers l'ouest (voir Jérémie 3:12 ; 31:8 ;
Osée 11:10) jusqu'à ce qu'Éphraïm soit bien mélangé dans toutes les nations (réf. Osée 7:8). Cependant,
l'étincelle divine qui a été placée dans ces cendres est la parole de YHVH, et ainsi quand
Son Esprit soufflera sur ces braises, elles deviendront une flamme puissante, "La maison
Jacob sera un feu, et la maison de Joseph une flamme » (Abdias 1:18a). Cette flamme
promet d'être belle, car YHVH assure à Israël qu'Il "leur donnera la beauté pour
cendres » (réf. Ésaïe 61:3).
Malgré ces promesses futures, à présent les jugements qui devaient être infligés à
Éphraïm étaient si sévères qu'il semblait qu'il ne resterait rien d'eux : « Éphraïm est
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frappés, leur racine est desséchée ; ils ne porteront aucun fruit. Oui, s'ils avaient des enfants, je
tueraient les chéris de leur sein » (Osée 9ÿ:ÿ16). Quel contraste avec leur déclaration
destin de multiplicité ! Nous avons noté auparavant que les ténèbres et le péché forment parfois un voile
sur les buts positifs de YHVH. Ici aussi, nous constatons qu'il a caché ses intentions dans ce
apparaît comme une situation contradictoire.
La prophétie de malheur d'Osée, cependant, ne se termine pas par une prévision tout aussi tragique. Comme
tous les autres prophètes, lui aussi souligne « l'espérance d'Israël » et la fidélité d'un
Elohim, gardien de l'alliance: "Pourtant, le nombre des enfants d'Israël sera comme le sable
de la mer, qui ne peut être ni mesuré ni chiffré. Et il arrivera dans le
lieu où il leur a été dit : Vous n'êtes pas mon peuple, là on leur dira :
« Vous êtes les fils des Elohim vivants. Alors les enfants de Juda et les enfants d'Israël
seront rassemblés et se nommeront un chef; et ils monteront
hors du pays, car grande sera la journée de Jizréel ! (Osée 1:10-11). Des centaines d'années
plus tard, le prophète Zacharie renforça ces paroles : « Je les sèmerai parmi les peuples,
et ils se souviendront de Moi dans des pays lointains. Ils vivront, avec leurs
enfants, et ils reviendront » (10:9).
Comment reconnaîtrons-nous la grandeur du jour de Jizreel autrement que dans la moisson
produit par cette semence (Israël) que YHVH a semée ? John the Immerser fait référence à
Yeshoua debout avec une fourche à vanner et dégageant l'aire de battage,
préparation pour la récolte de la moisson de la semence que Son Père avait semée (réf.
Matthieu 3:12); mais pas avant de s'être débarrassé de l'ivraie (Matthieu 13:24-30).
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Chapitre 50
Le cœur du problème
Les deux chapitres précédents (traitant des péchés de la nation et de leurs conséquences) peuvent être
vue dans un contexte qui avait déjà été mis en place par Moïse. Avant le
entrée des Israélites dans le pays, le chef dévoué a livré à son troupeau un très
message troublant dans lequel il leur révéla que YHVH « ne [leur] avait pas donné
le cœur pour percevoir, les yeux pour voir et les oreilles pour entendre » (Deutéronome 29ÿ:4). Moïse a continué
pour prédire qu'une fois installés dans leur terre donnée par YHVH, ils rompraient l'alliance avec
Lui. Par conséquent, ils n'y vivraient pas longtemps, car YHVH chasserait et disperserait
parmi les nations (comme cité dans le chapitre précédent). Malgré cette dure
proclamation, le peuple d'Israël n'a pas été laissé sans espoir. Moïse leur a promis que
dans les derniers jours, ils retourneraient à leur Elohim de tout cœur, et écouteraient Son
voix (réf. Deutéronome 4:29-30).
Le prophète Jérémie a prononcé une prophétie similaire : "Ainsi parle YHVH : 'Voici, je ferai venir
recule les captifs des tentes de Jacob, et aie pitié de ses demeures; La ville doit
sera construit sur son propre monticule, et le palais restera selon son propre plan.
Alors d'eux sortiront des actions de grâces et la voix de ceux qui se réjouissent; je
les multipliera, et ils ne diminueront pas ; Je les glorifierai aussi, et ils ne
sois petit... Ainsi tu seras mon peuple, et je serai ton Elohim…' L'ardeur de la colère de
YHVH ne reviendra pas tant qu'Il ne l'aura pas fait, et tant qu'Il n'aura pas exécuté les intentions de Son
cœur. Dans les derniers jours, vous y réfléchirez" (Jérémie 30:18-19, 22, 24 emphase
ajoutée). Ici, nous avons un aperçu du cœur d'amour et de compassion d'Elohim pour Jacob.
YHVH accomplira Ses intentions et ses desseins envers nos ancêtres et nous, leur progéniture.
Et ainsi, bien qu'il ait été judiciairement tenu à cause de leurs iniquités de rejeter Israël
et les disperser, Il allait se servir de ces circonstances pour Son ultime
Buts.
YHVH avait déterminé que Son élu (en particulier à travers Éphraïm), deviendrait un
multitude de nations et des myriades de peuples, et que leur multiplication aurait lieu
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en s'assimilant au milieu des païens. Mais, la dispersion ne serait pas uniquement
aux fins de leur prolifération. "Je te disperserai parmi les nations, je te disperserai
dans tous les pays, et ôte complètement de toi ta souillure » (Ézéchiel
22:15 emphase ajoutée). YHVH a également voulu que la diffusion soit efficace dans le
« suppression de leur souillure », afin que la relation avec ses enfants désobéissants puisse
être entièrement restauré.
À plusieurs reprises, Israël a été réprimandé, puni et « mis en demeure », mais en vain.
Par conséquent, qu'est-ce qui rendra cet effort de restauration actuel différent ? Par Moïse, YHVH
fait allusion à ce qu'il devra faire (dans les derniers jours) pour que son peuple soit lié
à Lui au niveau du cœur. Ainsi, cette transformation, qu'Il mettra en œuvre,
également permettre à Israël de retourner dans le pays. « Et YHVH ton Elohim circoncira tes
coeur et le coeur de ta postérité, pour aimer YHVH ton Elohim de tout ton coeur
et de toute ton âme, afin que tu vives » (Deutéronome 30ÿ:6).
Certes, "le cœur du problème" est qu'il y a un problème inhérent au cœur de
homme, et Israël ne fait pas exception. Même dès les jours pré-noéens, YHVH a souligné
que le cœur de l'homme est mauvais dès sa jeunesse (réf. Genèse 6ÿ:5 ; 8ÿ:21). Il y avait
périodes pendant lesquelles les Israélites eux-mêmes crièrent à YHVH concernant leur cœur
condition : "Pourquoi nous as-tu détournés de tes voies, et endurci notre cœur
Ta peur? Revenez à cause de vos serviteurs, les tribus de votre héritage » (Esaïe 63:17).
Néanmoins, YHVH est très clair et sans équivoque concernant l'avenir de Son peuple :
« Car je vous prendrai d'entre les nations, je vous rassemblerai de tous les pays, et je ferai venir
vous dans votre propre pays. Alors je répandrai sur vous de l'eau pure, et vous serez purs; je
vous purifiera de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. je vais vous donner un nouveau
cœur et mets un nouvel esprit en toi; J'ôterai le coeur de pierre de ta chair et
te donne un coeur de chair. Je mettrai Mon Esprit en vous et vous ferai marcher dans Mon
statuts, et tu garderas mes ordonnances et tu les mettras en pratique. Alors tu habiteras le pays
que j'ai donné à vos pères; vous serez mon peuple, et je serai votre Elohim » (Ezéchiel
36:24-28).
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En un souffle, YHVH renverse complètement ce qui ressemblait à la disparition de Sa nation. Mais
comment transformera-t-il le cœur de son peuple afin qu'il réponde aux exigences de son
Torah?
- 159 -
Chapitre 51
Préparation pour une autre alliance
Afin de répondre à la question que nous venons de poser, nous devons continuer à suivre les instructions de YHVH
plan stratégique tel qu'exprimé par les prophètes. C'est un plan qui pointe vers Sa
l'amour et l'acceptation continus et inconditionnels (grâce - chen), cette dernière formant la
fondement de toutes les promesses de son alliance envers Abraham et ses descendants choisis.
Entre la dispersion d'Israël, vers 722 av. J.-C. et la déportation de Juda en 586
AEC, YHVH a suscité les deux prophètes majeurs, Jérémie et Ezéchiel, par qui Il
expliqué en entier aux deux maisons (bien que le royaume du nord ait déjà été dispersé)
les raisons de leur situation difficile. En même temps, ces prophètes ont également décrit et
élaboré sur la future restauration et la rédemption d'Israël.
En s'adressant aux anciens d'Israël qui étaient maintenant au-delà du Grand Fleuve, Ézéchiel
leur a rappelé leur histoire de désobéissance et de rébellion et comment Elohim avait
à chaque fois répondu à leur insurrection. YHVH avait « agi pour [Son] nom
qu'il ne soit pas profané devant les Gentils/ nations parmi lesquelles [Israël
vécu], aux yeux de qui [Il] s'était [S'] fait connaître à eux… » (Ézéchiel 20:9). Avant de
les Israélites sont entrés dans le pays de Canaan, YHVH a déclaré qu'il ne les prenait pas
là à cause d'eux ni à cause de leur justice, mais à cause de son nom, comme ils
étaient un peuple rebelle et au cou raide (réf. Deutéronome 9:5-7). Cependant, il a encore
destinés à être ses témoins auprès des nations, comme le roi David l'a souligné :
"Néanmoins [YHVH] nous a sauvés à cause de son nom, afin qu'il rende son puissant
puissance connue… non pas à nous, mais à ton nom rend gloire, à cause de ta miséricorde, parce que
de Ta vérité. Pourquoi les Gentils/ nations devraient-ils dire : 'Où est donc leur Elohim ?' » (Psaumes
106:8ÿ; 115:1-2).
Même si YHVH a chassé les deux maisons d'Israël, Il continuait à veiller sur eux
car il n'avait pas renoncé à ses alliances et à ses promesses envers leurs ancêtres. Par ailleurs,
bien que son peuple se soit avéré incapable de respecter la Torah, YHVH était manifestement
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ne va pas supprimer les statuts, les lois et les ordonnances qui régissent son royaume,
Sa relation avec son peuple et sa destinée. Parce qu'il est lié à sa parfaite
nature et parole, rien ne s'opposerait à Son plan progressif, pas même
Le tempérament totalement déchu d'Israël et sa propension au péché.
Comme nous l'avons vu tout au long, Israël a été appelé et choisi comme nation première-née de YHVH.
YHVH a même scellé Sa relation avec eux avec une déclaration très radicale :
« Ainsi parle YHVH, qui donne le soleil pour lumière le jour, les ordonnances de la lune et
les étoiles pour une lumière la nuit, qui trouble la mer, et ses vagues rugissent (YHVH des armées est
Son nom) : « Si ces ordonnances s'écartent de devant Moi », dit YHVH, « alors la semence de
Israël cessera aussi d'être une nation devant moi pour toujours. Ainsi parle YHVH : « Si
le ciel au-dessus peut être mesuré, et les fondements de la terre sondés au-dessous, je
rejettera aussi toute la postérité d'Israël pour tout ce qu'ils ont fait, dit YHVH » (Jérémie
31:35-37). Ayant dit tout cela, YHVH devait se lancer dans une entreprise qui
transformer les cœurs errants de ses élus, qui jusqu'à présent ont été en constante
opposition à son royaume, à son autorité, à ses plans et à ses desseins.
C'est ici qu'une nouvelle alliance entre dans l'histoire. Cette alliance allait être
différente de celle faite au mont Sinaï, qui dépendait de certaines
conditions et dépendait donc de la capacité d'Israël à choisir la justice de YHVH
via une loi écrite sur des tablettes de pierre. Cet accord nouvellement déclaré a été fondé totalement
sur la miséricorde de YHVH et sa capacité à enlever la nature rebelle du péché des cœurs humains,
et d'accorder le pardon une fois pour toutes. Le prophète Jérémie rapporte les termes de cette
nouvel arrangement : "'Voici, les jours viennent', dit YHVH, 'où je ferai une nouvelle
alliance avec la maison d'Israël et avec la maison de Juda, non selon la
alliance que j'ai faite avec leurs pères le jour où je les ai pris par la main pour les conduire
du pays d'Égypte, mon alliance qu'ils ont rompue, bien que j'aie été un mari pour
eux, dit YHVH. "Mais c'est ici l'alliance que je traiterai avec la maison d'Israël après
ces jours-là, dit YHVH : Je mettrai Ma Torah dans leur esprit, et je l'écrirai dans leur cœur ;
et je serai leur Elohim, et ils seront mon peuple… Car je pardonnerai leur iniquité,
et je ne me souviendrai plus de leur péché » (Jérémie 31ÿ:ÿ31-34). Quelle portée
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promettre! Ainsi la Torah, ses lois et ses statuts, ne présenteront plus une insurmontable
défi. C'est la Torah qui est au cœur même de la nouvelle alliance, car les destinataires
les nouveaux cœurs seront compatibles avec la Torah par nature.
Pourtant, plus remarquable encore, cette nouvelle déclaration d'alliance est intervenue à un moment où Israël était
déjà en exil et Juda aussi risquait la déportation. Le timing particulier et délibéré
d'annoncer cette alliance attestait de sa véracité et garantissait que YHVH lui-même
le réaliserait. Il a promis par Moïse qu'Il susciterait un autre tel
prophète (réf. Deutéronome 18:15, 18). Comme nous l'avons vu, Moïse était le serviteur de YHVH
libérateur de l'esclavage en Egypte. Mais maintenant, il avait besoin d'un libérateur, un sauveur, pour apporter
les sortir de leur servitude au péché et à leurs penchants naturellement mauvais. YHVH devait
présenter un premier-né, un parent-rédempteur qui se qualifierait pour cette fonction. Celui-ci
devrait être à la fois prince et prêtre selon l'ordre de Melchisédek (roi/prêtre de
justice), et être totalement libre de la nature du péché.
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Chapitre 52
Un parent rédempteur
Afin de maintenir les lois régissant la rédemption de l'homme et les principes du royaume tels
ils s'appliquent spécifiquement à la famille de Noé, le parent-rédempteur que YHVH était
allait enfanter devait être de la famille première-née, la famille qui détenait le
droits de direction. Abraham était le vingtième prince premier-né de cette lignée, suivi de
Isaac et par la « nation élue » de YHVH - Jacob. Comme nous l'avons déjà vu, Juda était
accordé la part princière du droit d'aînesse. David, un descendant de Juda, n'a pas agi
seulement en qualité de roi, mais portait également l'éphod rituel et servait YHVH dans un
rôle de prêtre (réf. 1 Chroniques 15:27). Les Psaumes démontrent la relation particulière
entre YHVH et David, qui préfigurait le futur Rédempteur/Messie.
Plusieurs années plus tard, lors de la scission en deux royaumes et au-delà (c'est-à-dire après la
l'expulsion de la maison du nord et même après l'exil de Juda), les prophètes de YHVH
prédit Son plan pour le futur rachat de Son héritage, la maison de Jacob.
Par la bouche de ces prophètes, YHVH a déclaré qu'il susciterait un juste
Branche pour David - un roi qui régnerait, prospérerait et exécuterait le jugement et la justice dans
La terre. Aux jours de ce monarque, Juda sera sauvé et Israël habitera en sécurité.
Ce roi sera appelé « YHVH notre justice » (réf. Jérémie 23ÿ:5-6).
Puisqu'il n'y avait aucun moyen pour l'homme non régénéré d'avoir la justice de
YHVH (réf. Psaume 14:1-3), la figure ainsi décrite de la lignée de David aurait
être doté de la nature divine. Comment peut-il y avoir une telle dichotomie ? Celui
qui devait venir ne pouvait pas être de la vie adamique naturelle. Il faudrait qu'il soit
conçu par une vie non liée à cette disposition, mais dans son rôle de parent-rédempteur
(bien avant son règne en tant que roi) était encore lié à la famille d'Israël, Juda et
David. Ainsi, seul un membre de la famille de la maison de Jacob dont la vie/le sang n'était pas
souillé par le péché pourrait se qualifier pour expier, pour enlever à l'esprit et à l'âme
nature du péché, et de réconcilier l'homme avec Elohim.
- 163 -
Dans le désert, avant même d'établir la vie nationale d'Israël, YHVH avait déjà
a annoncé ce qu'il faudrait pour expier et pardonner le péché: "Pour la vie [littéralement "l'âme"
(nefesh) qui est la force vivifiante et l'expression] de la chair est dans le sang, et je
je vous l'ai donné sur l'autel pour faire propitiation pour vos âmes; car c'est le sang
qui fait l'expiation pour l'âme » (Lévitique 17:11). Mais comme nous le savons, le sang de
animaux sacrifiés n'était efficace que temporairement, car les animaux sont une forme de vie inférieure
que les humains et ne sont pas compatibles dans l'échange qu'appellent l'expiation et
propitiation (réf. Hébreux 9:12-28). Cependant, l'homme ne peut « en aucun cas racheter
son frère, ni donner à Elohim une rançon pour lui; car la rédemption de leurs âmes est
coûteux, et il cessera pour toujours » (Psaume 49:7-8). Comment alors sera durable et efficace
l'expiation est-elle possible ?
Pour que YHVH ait un parent-rédempteur avec la nature qualificative de la Sienne
justice, il devrait produire une postérité de lui-même. Pour que cette progéniture
être le sien mais aussi un descendant de la race humaine et plus particulièrement du premier-né
famille de Jacob, YHVH devrait faire naître celui-ci par un agent humain.
Cela nécessiterait la "semence d'une femme" (réf. Genèse 3:15) de la race adamique, et
spécifiquement de la lignée des premiers-nés israélites. C'est bien ce qui s'est passé quand
YHVH a enfanté Son Fils unique par une jeune fille du nom de Miriam.
Nous voyons donc que notre Père céleste, par son Esprit, est intervenu dans un ventre tout comme il
fait avec Sarah et Rebecca. Un ange avec le message suivant a visité l'élu
jeune fille : « Et voici, tu concevras dans ton sein et tu enfanteras un fils, et
appellera Son nom Yeshoua. Il sera grand et sera appelé le Fils du Très-Haut ;
et YHVH Elohim lui donnera le trône de son père David. Et il régnera sur
la maison de Jacob pour toujours, et son royaume n'aura pas de fin.' Puis Marie/ Miriam
dit à l'ange : 'Comment est-ce possible, puisque je ne connais pas d'homme ?' Et l'ange répondit
et lui dit: "Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut
vous éclipser; c'est pourquoi aussi ce Saint qui doit naître sera appelé le Fils
d'Elohim' » (Luc 1:31-35).
- 164 -
Joseph, le fiancé de Miriam qui devint plus tard son époux, était de la famille de David
(réf. Matthieu 1:1-16). Il a essentiellement adopté le Fils du Très-Haut quand il a pris
Myriam sera sa femme. Ainsi, l'enfant était légalement rattaché à la maison et à la lignée de
David, et était en mesure de se qualifier comme leur Kinsman Redeemer.
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Chapitre 53
La prêtrise restaurée au premier-né
Tout ce que YHVH Elohim a fait jusqu'à présent était en accord avec Son
exigences pour le rétablissement complet de toutes les choses qui avaient été annoncées par le saint
prophètes depuis le commencement du monde (réf. Actes 3:19-21). La vie et le ministère de Yeshoua, comme
consignées dans les quatre évangiles des écrits de la Nouvelle Alliance, réitèrent ce fait. Yeshoua
Lui-même a déclaré qu'Il n'est pas venu pour supprimer la Torah mais pour l'accomplir (réf.
Matthieu 5:17-18).
Comme prédit par le prophète Michée, Yeshoua est né à Bethléem de Judée (réf. Michée
5:2ÿ; Matthieu 2:1ÿ; Jean 7:42). Après sa circoncision le huitième jour, à l'âge d'un an
mois où les jours de purification de sa mère étaient terminés, il fut emmené au Temple pour
être racheté comme premier-né (réf. Nombres 18ÿ:15-16, Luc 2ÿ:22-23). Là, lui et son
parents ont été accueillis par deux prophètes, Siméon et Anne, qui ont tous deux reconnu l'enfant comme
Celui envoyé comme Sauveur et Rédempteur (réf. Luc 2:25-38). Plus tard, quand Yeshoua est devenu
d'âge (douze ans), Il a été vu dans le Temple discutant de la Torah avec des hommes de
l'apprentissage (réf. Luc 2:46-47). Lorsque ses parents l'ont trouvé là-bas, il a répondu à leurs
préoccupations de la manière la plus révélatrice : « Pourquoi M'as-tu cherché ? Ne savais-tu pas que je dois
s'occuper des affaires de Mon Père ? (Luc 2:49). Yeshua a déjà reconnu qui il était
et pourquoi Il est venu. Il savait aussi qu'il ne s'appartenait pas.
Pourtant, même si Yeshua est entré dans ce monde en tant que prince premier-né (réf. Actes 3:15) et
futur roi, son rôle de prêtre devra attendre qu'il ait trente ans (réf.
Nombres 4:3). L'union des deux fonctions, de roi et de prêtre, a été prédite par Zacharie
le prophète : « Voici l'Homme dont le nom est la BRANCHE ! De sa place, il doit
se ramifient, et Il bâtira le temple de YHVH. Oui, Il bâtira le temple de
YHVH. Il portera la gloire, s'assiéra et régnera sur son trône; alors il sera un
sacrificateur sur son trône, et le conseil de paix sera entre eux [le roi et
offices sacerdotaux] » (Zacharie 6:12-13).
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John the Immerser, un premier-né de la prêtrise de l'ordre lévitique, dont la mère comme
Sarah était vieille et stérile quand YHVH est intervenu et l'a fait concevoir (réf. Luc
1:7, 13), était encore dans le ventre quand Yeshua "est venu pour une visite" dans le ventre de Son
mère. Comme l'épisode in utero d'Esaü et Jacob, ici aussi nous voyons un autre de
ces incidents mystérieux, lorsque John a sauté à l'intérieur de sa mère à la «ÿprésenceÿ» de Yeshua
(réf. Luc 1:41). Quelque temps avant que la mère de Jean ne tombe enceinte, YHVH envoya un ange
à Zacharie, le futur père, alors qu'il officiait au Temple. Parmi les autres
prédictions concernant l'enfant qui devait naître, l'ange annonça que ce dernier
serait rempli « de l'esprit et de la puissance d'Élie, pour ramener le cœur des pères
[Abraham, Isaac et Jacob] retour aux enfants… » (Luc 1ÿ:ÿ17 ; Malachie 4ÿ:ÿ6). C'est dans
réponse aux paroles prononcées par Isaïe au chapitre 63, où l'on dit d'Abraham et d'Israël,
littéralement, « ne connaissent ni ne reconnaissent » leur progéniture (verset 16). Remarquez qu'il n'est pas dit que
Jean « ramènerait le cœur des enfants vers les pères », ce qui est la deuxième partie de
la prophétie de Malachie ; qui devra attendre un temps futur, quand l' esprit et la puissance
d'Elie ("mon Elohim est Yah") sera déversé pour cet objectif.
Jean, comme Yeshua (réf. Luc 3:23), aurait commencé son rôle sacerdotal d'immersion à
vers l'âge de trente ans, six mois avant que son cousin ne vienne le trouver au Jourdain.
Dès son arrivée, Jean reconnut immédiatement Yeshoua et annonça : « Voici le
Agneau d'Elohim » (Jean 1:29). Pourquoi Yeshoua est-il venu à Jean, qui a montré quelques
réticence à l'immerger ? Et concernant cette immersion, que voulait dire Yeshoua par
les mots: "Permettez qu'il en soit ainsi maintenant, car ainsi il nous convient d'accomplir toute justice"
(Matthieu 3:15)ÿ? Notez que les deux devaient accomplir "toute justice" dans celui-ci
loi. Quelle ordonnance de la Torah exige le lavage, surtout lorsque Yeshoua n'a pas été souillé par
péché? Quel lavage remplirait une exigence "juste" de la Torahÿ? On obtient un
aperçu de cela dans le commandement de YHVH à Moïse concernant le lavage et l'onction
d'Aaron et de ses fils avant qu'ils n'entrent dans le sacerdoce et ses affectations (réf.
Lévitique 8:6). Par conséquent, pour que Yeshua soit initié à cette fonction, il devait être lavé/baigné
et oint comme Aaron et ses fils.7
sept
À l'époque du Second Temple, les prêtres s'immergeaient dans des mikvas (piscines rituelles spéciales) ou dans
plans d'eau naturels; ils ne se sont pas simplement lavés comme on le faisait dans le désert.
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Ce n'est qu'après cet acte que Yeshoua s'est qualifié pour recevoir l'onction du Saint-Esprit,
Lui à part pour remplir Son rôle de Souverain Sacrificateur dans la maison de Jacob (réf. Matthieu 3:16).
YHVH a affirmé cet acte judiciaire en déclarant : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je suis
bien content » (verset 17). De cette façon, Yeshua était maintenant à la ressemblance de Melchisédek.
Paul explique ce rôle important dans sa lettre aux Hébreux : « De même, le Messie n'a pas
glorifié lui-même pour devenir Souverain Sacrificateur, mais c'est Lui qui lui a dit : "Tu es mon Fils,
aujourd'hui je t'ai engendré.' Comme Il le dit aussi dans un autre endroit : « Tu es sacrificateur pour toujours
selon l'ordre de Melchisédek' » (Hébreux 5:5-6).
Yeshoua n'était pas seulement l'agneau sacrificiel, il devait aussi être le prêtre qui officiait dans
Son propre sacrifice. Paul poursuit en précisant : « Mais le Messie est venu comme Souverain Sacrificateur des
de bonnes choses à venir, avec le tabernacle plus grand et plus parfait qui n'est pas fait de mains,
c'est-à-dire pas de cette création. Pas avec le sang des boucs et des veaux, mais avec le sien
sang Il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, ayant obtenu la rédemption éternelle.
Car si le sang des taureaux et des boucs et la cendre d'une génisse, aspergeant l'impur,
sanctifie pour la purification de la chair, combien plus le sang du Messie, qui
par l'Esprit éternel s'est offert sans tache à Elohim, purifie ton
conscience des œuvres mortes pour servir les Elohim vivants ? Et pour cette raison, Il est le
Médiateur de la nouvelle alliance, par la mort, pour la rédemption des
transgressions sous la première alliance, afin que ceux qui sont appelés reçoivent le
promesse de l'héritage éternel » (Hébreux 9:11-15). (Pour une meilleure compréhension de
ce changement qui a eu lieu dans le sacerdoce, lisez Hébreux chapitre 7.)
Malgré le fait que le premier-né appartenait à YHVH depuis le début de l'humanité
l'histoire, ce problème devient plus prononcé lorsqu'il est à la place du premier-né d'Égypte, YHVH
prit du milieu d'eux ce qui lui appartenait de droit, c'est-à-dire le premier-né d'Israël. Cette
l'événement n'a pas eu lieu, cependant, jusqu'à ce que le sang d'un agneau distingue le sort des
Égyptiens de celui du premier-né d'Israël, que YHVH a délivré (réf. Exode 12:12-
13). Le sang de Yeshoua, l'Agneau d'Elohim, avait un rôle parallèle à celui de l'agneau dans
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Egypte. Lui aussi a d'abord été donné pour la délivrance et le salut de la nation première-née
qui appartiennent à YHVH - le peuple d'Israël.
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Chapitre 54
Yeshoua et l'Autorité du Royaume
Peu de temps après que Yeshua fut remonté des eaux du Jourdain, l'Esprit le conduisit dans le
désert pour affronter le prince du royaume spirituel des ténèbres (réf. Luc 4:1-13). Cette
la confrontation n'était que le début de beaucoup tout au long de la présence physique de Yeshoua sur
la terre. Ces trois premières tentatives de Satan pour le piéger n'étaient autres que la tactique
avec laquelle il avait séduit Eve (et Adam). Satan essaya de tenter le Rédempteur avec le
la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l'orgueil (réf. Luc 4:3, 5-7, 9). de Yeshoua
l'obéissance à la volonté de son Père était de la plus haute importance. Il savait qu'un acte de
coopérer avec la nature du péché le disqualifierait d'être le
agneau pour le sacrifice. Il comprit aussi qu'il perdrait la double portion du
l'héritage à moins qu'il n'ait été parfaitement obéissant.
C'était un Yeshoua victorieux qui retourna dans sa maison à Nazareth. Le jour du sabbat, il
se rendit à la synagogue où il lut publiquement du prophète Isaïe : « L'Esprit de
YHVH Elohim est sur moi, parce que YHVH m'a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux
pauvre; Il m'a envoyé pour guérir les cœurs brisés, pour proclamer la liberté aux captifs, et
l'ouverture de la prison à ceux qui sont liés; proclamer l'année acceptable de
YHVH » (Ésaïe 61ÿ:1-2a ; Luc 4ÿ:18-19). Il a alors dit quelque chose de très étonnant :
"Aujourd'hui s'accomplit cette Ecriture que vous entendez" (Luc 4:21).
En accomplissement de ces paroles, Yeshua sortit au pouvoir du royaume d'Elohim.
Il chassa les démons, guérit les malades, les boiteux et les aveugles, ressuscita les morts, et d'une parole,
a calmé le rage d'une tempête. À un moment donné, les chefs religieux, se demandant qui
permis à un certain homme de porter un grabat le jour du sabbat, ont été dits par ce guéri
paralytique que c'était Yeshoua. Interrogé à ce sujet, Yeshoua a donné une réponse qui porte un
grande importance pour nous, croyants d'aujourd'hui : « En vérité, je vous le dis, le Fils
ne peut rien faire de lui-même, mais ce qu'il voit le Père faire ; car quoi qu'il fasse, le
Le fils fait de même » (Jean 5ÿ:ÿ19). Yeshoua a toujours reconnu que la Vie et
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L'Esprit de Son Père agissait en Lui, pour initier et faire tout selon Sa volonté (réf.
Jean 14:10).
Cependant, le but principal pour lequel le Père a envoyé son Fils unique à la famille
de Jacob était de restaurer son royaume sur la terre. Avant que ce plan puisse être mis en œuvre,
l'expiation devait être faite par un sacrifice sanglant. Satan avait toujours le droit légal de
domination sur l'humanité, à travers laquelle il a manifesté son soi-disant "bien" et "mal"
nature, entraînant la mort. D'autre part, Yeshua, en tant que Parent Rédempteur, est venu à
donner la vie en soumettant sa volonté à celle de son Père, afin que les justes exigences du
Les lois de la Torah relatives à l'expiation et à la rédemption pourraient être satisfaites.
Satan, comme les disciples, était d'avis que Yeshoua allait établir son royaume
pendant qu'ici sur terre. Ainsi, puisqu'il n'a pas réussi à le tenter de pécher, Satan a fait
tous les efforts pour mettre Yeshua à mort en mobilisant les systèmes politiques et religieux de
son royaume. Sans le vouloir, tous ont joué directement dans le plan de YHVH, travaillant ensemble
pour accomplir le but du Tout-Puissant en établissant son royaume, son pouvoir et son autorité.
Paul le note dans sa lettre aux Corinthiens : « Mais nous parlons de la sagesse de
Elohim dans un mystère, la sagesse cachée qu'Elohim a ordonnée avant les siècles pour notre
gloire, qu'aucun des dirigeants de ce siècle n'a connue; car s'ils avaient su, ils n'auraient pas
crucifié le Seigneur de gloire » (1 Corinthiens 2:7-8 italiques ajoutés).
Quand Yeshua était sur le poteau d'exécution, toutes les principautés et puissances étaient là dans
le royaume invisible. C'était comme si YHVH les avait invités dans Son tribunal, où
Il a jugé Satan et son royaume. Ainsi, le diable et toutes ces autorités et démons
sortit les mains vides : « Après avoir désarmé les principautés et les puissances, Il fit un
spectacle public d'eux, en triomphant d'eux [le bûcher d'exécution; C'est le
mort de Yeshoua] » (Colossiens 2ÿ:ÿ15). Par ce seul acte judiciaire, YHVH a réconcilié
retour de l'humanité à lui-même par le pardon et la propitiation pour le péché (réf. 2 Corinthiens
5:14-19ÿ; Hébreux 2:17). De cette manière, Il a rendu possible l'Esprit Saint - Son
royaume de justice, de paix et de joie (réf. Romains 14:17) - pour résider dans la
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esprit/cœur. Néanmoins l'ordre divin, qui est déterminé par le facteur premier-né,
doit être pris en compte.
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Chapitre 55
Les prévenus, les appelés et les élus de YHVH
Nous avons vu que les prémices ou premiers-nés qui appartiennent à Elohim sont les élus parmi
dont la loyauté est attendue. Ce sont ceux que YHVH connaît, car ce sont eux qu'Il
s'est séparé de lui-même, et ainsi il les connaît intimement. Parler à
Israël YHVH dit : "Je n'ai connu que toi de toutes les familles de la terre" (Amos 3:2a).
Les auteurs des livres de l'Alliance nouvelle ou renouvelée dont les écrits sont des révélations,
élaborations et commentaires sur le Tanach (l'Ancien Testament), se référant à YHVH
les gens comme «préconnus, prédestinés, appelés et choisis». « Pour qui Il
prédestiné, il a aussi prédestiné à être conforme à l'image de son Fils... qu'il
prédestinés, il les a aussi appelés; ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et qu'il
justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8ÿ:29-30). Aux croyants d'Ephèse Paul
écrit: "Nous ayant prédestinés à l'adoption comme fils par Yeshua Messiah à lui-même,
selon le bon plaisir de sa volonté. « En Lui aussi nous avons obtenu une
l'héritage, étant prédestinés selon le dessein de Celui qui opère toutes choses
selon le conseil de sa volonté » (Éphésiens 1ÿ:ÿ5, 11).
Les auteurs de la Nouvelle Alliance se réfèrent et citent l'extrait de Tanach suivant à un certain nombre de
fois : « Et il arrivera au lieu où il leur a été dit [Israël] : ‘Tu es
pas mon peuple", là on leur dira : "Vous êtes les fils de l'Elohim vivant".
(Osée 1ÿ:10b emphase ajoutée ; voir aussi Osée 2ÿ:23 ; Romains 9ÿ:25-26 ; 1 Pierre 2ÿ:10).
Dans ce contexte prophétique, Paul dit : « Car l'attente sérieuse de la création
attend avec impatience la révélation des fils d'Elohim » (Romains 8ÿ:ÿ19, italiques ajoutés).
Les termes décrivant le peuple de YHVH cités ci-dessus dans les livres ("commentaires") du
Nouvelle Alliance sont enracinées dans les alliances et les promesses que YHVH a faites avec et pour
le peuple d'Israël et ses ancêtres. Afin de les garantir, YHVH jura par
lui -même et parce qu'il ne peut pas mentir, il doit les accomplir tous : « Elohim n'est pas un homme,
Il devrait mentir, ni un fils d'homme, qu'Il devrait se repentir. A-t-il dit, et ne fera-t-il pas ?
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Ou a-t-il parlé, et ne le rendra-t-il pas bon ? (Nombres 23:19). "Ainsi Elohim,
déterminé à montrer plus abondamment aux héritiers de la promesse l'immuabilité de Son
conseil, l'a confirmé par un serment, que par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible
pour qu'Elohim mente, nous pourrions avoir une forte consolation, nous qui avons fui pour prendre refuge
de l'espérance placée devant nous » (Hébreux 6ÿ:ÿ17-18, italiques ajoutés). Qui sont ces « héritiers de
la promesse"? Évidemment, ce sont à eux que l'apôtre s'adresse - les
Hébreux, c'est-à-dire toute la maison d'Israël.
Les écrits du Tanach et de la Nouvelle Alliance s'adressent occasionnellement au peuple de YHVH comme
"saints" ou "saints". Bien que dans certains contextes ces termes soient liés à la pureté
("Soyez saint pour moi comme je suis saint" - réf. Lévitique 20:26a), à d'autres moments, ils désignent le premier
fruit ou premier-né, c'est-à-dire ceux qui ont été mis à part. Après que YHVH ait fait sortir Israël
d'Égypte, par exemple, Moïse dit : « Il [YHVH] aime le peuple » , puis ajoute : « Tout
Ses saints » - Ses mis à part (Deutéronome 33ÿ:ÿ3). Par conséquent, je me risquerais à dire que
dans de nombreux cas où "saints" ou "ceux appelés" est utilisé, il fait allusion à YHVH
peuple élu d'Israël. Cela serait aussi vrai dans les écrits des apôtres que dans les
écrits du Tanach. Chez les premiers, ces mis à part ou premiers-nés représentent aussi les
prémices du nouvel ordre de la création dans le Messie, ayant expérimenté l'accomplissement de la
promesse qui est l'onction de l'Esprit de YHVH par la foi dans le sang du
nouvelle alliance (voir par exemple, Ephésiens 1:7, 13-14).
Par conséquent, à chaque génération, tous ceux de la semence d'Abraham, c'est-à-dire les gens de "la foi"
(réf. Romains 4:16; Galates 3:29), qui par la grâce de YHVH ont eu leurs oreilles ouvertes pour
entendre et "la foi" pour croire la "Bonne Nouvelle", constituent les prémices de la nouvelle
création dans le Messie. Jacques le confirme en écrivant aux douze tribus : « De ses propres
nous enfantera-t-il par la parole de vérité, afin que nous soyons une sorte de prémices de sa
créatures » (Jacques 1ÿ:ÿ1, 18). Paul écrit aussi : « Si donc quelqu'un est dans le Messie
(par la même foi que leur père Abraham), il est une nouvelle création ; les vieilles choses ont
décédé; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5ÿ:17).
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La volonté de YHVH était inscrite dans la Torah et dans les livres des prophètes. Depuis le
les écrits des apôtres suivent l'établissement du "nouvel ordre de la création" par Yeshua, leur
l'interprétation des textes du Tanach est augmentée par ce fait fondamental. Dans sa première lettre
aux Corinthiens, Paul enseigne l'ordre divin dans le processus de la résurrection : « Car
puisque par l'homme est venue la mort, par l'homme est aussi venue la résurrection des morts. Car comme dans Adam
tous meurent, de même dans le Messie tous revivront. Mais chacun dans son ordre :
Messie les prémices, puis ceux qui sont au Messie dans sa venue [parousie - présence cachée] » (1
Corinthiens 15ÿ:ÿ21-23, italiques ajoutés).8 Nous étions morts dans notre vie.
offenses et péchés, mais maintenant nous avons été rendus vivants dans la présence cachée du Messie
par le séjour de son Esprit : « De même, vous aussi, considérez-vous comme morts
certes pour pécher, mais vivant pour Elohim dans le Messie Yeshoua notre Seigneur. « Et ne présentez pas
vos membres comme des instruments d'iniquité pour le péché, mais présentez-vous à Elohim
comme vivant d'entre les morts, et vos membres comme instruments de justice pour
Elohim » (Romains 6:11, 13).
La promesse de YHVH à Israël était qu'Il habiterait parmi eux : « J'habiterai parmi eux.
les enfants d'Israël et seront leurs Elohim » (Exode 29:45). « Et il me dit :
"Fils de l'homme, c'est ici le lieu de mon trône et le lieu de la plante de mes pieds, où je
habitera pour toujours au milieu des enfants d'Israël. La maison d'Israël ne sera plus
souille mon saint nom…' » (Ézéchiel 43:7). Paul a compris que l'accomplissement de ces
prophéties à Israël auraient lieu à travers une nouvelle alliance ratifiée par un parent
Le sang du Rédempteur : « Car tu es le temple des Elohim vivants. Comme l'a dit Elohim : "Je
habitera en eux et marchera parmi eux. Je serai leur Elohim, et ils seront Mon
peuple' » (2 Corinthiens 6:16). Selon Zacharie 6:12-13, la 'construction' du
temple des Elohim vivants (la maison restaurée de Jacob) était une tâche désignée du
Branche – Messie (voir aussi Luc 1ÿ:ÿ31-33). Ainsi, la restauration d'une nation, qui était
8
Dans la version araméenne de ce texte (texte araméen Peshitta) , « prémices » est resheeta (ou resheet en hébreu)
– c'est-à-dire « premier » ou « début » (issu de rosh – tête). Ce mot est identique à celui employé dans Lévitique 23:10 en
référence au « premier » (refeuille) du Omer – les premières gerbes d'orge.
Cela signifie que Yeshua est le premier du Omer, qui est agité pour notre « acceptation ».
"Venir" est parousie en grec et signifie "présence cachée". Ainsi, lorsque les disciples ont été remplis du Saint-Esprit à
Chavouot (Pentecôte), le 50e jour du décompte, la présence de Yeshoua est entrée en eux ("caché" en eux), faisant d'eux les
prémices ou bikkourim de Chavouot (qui est cuit au levain). Bikkourim
est le mot hébreu utilisé dans Lévitique 23:17 pour le premier fruit de Chavouot – Fête des Semaines.
- 175 -
dans la tombe pendant des millénaires (réf. Ézéchiel 37: 1-14), représente le concept de «vie hors de
la mort » qui est au cœur du plan rédempteur de YHVH.
Cette vérité fondamentale est également d'une importance primordiale dans la vie de l'individu racheté.
Paul témoignait dans son être même de ce trait qui caractérise la personne de la « nouvelle création »,
enfanté à l'image et à la ressemblance de son Rédempteur, lorsqu'il voulut être retranché
expulsé ou maudit du Messie "pour mes frères, mes compatriotes selon la chair"
(Romains 9:3). Essentiellement, lorsque la vie de Yeshua par le Saint-Esprit a envahi Paul, il
est venu avec la volonté du Rédempteur de donner sa vie afin que d'autres puissent être sa
destinataires. Paul a fait de ce principe une partie essentielle de son enseignement : « …portant toujours
environ dans le corps la mort du Seigneur Yeshua, afin que la vie de Yeshua soit aussi
manifeste dans notre corps. Car nous qui vivons, nous sommes toujours livrés à la mort à cause de Yeshoua,
que la vie de Yeshoua puisse aussi se manifester dans notre chair mortelle. Alors la mort est
agissant en nous, mais la vie en vous » (2 Corinthiens 4ÿ:10-12).
- 176 -
Chapitre 56
Yeshoua glorifié
(Apocalypse chapitre 5)
En donnant sa vie pour le bien de ses frères, Yeshoua, notre parent rédempteur,
a rempli la dernière exigence qui a démontré sa fidélité à la volonté de son
Dieu. Par conséquent, trois jours après son enterrement, l'Esprit du Tout-Puissant a ressuscité
Lui en nouveauté de vie. Miriam de Magdala l'a vu dans le jardin hors du tombeau,
tôt le premier jour après le sabbat. Sa tentative de le toucher a suscité de Yeshua un
réponse très inhabituelle : « Ne me touchez pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père ; mais
va vers mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, et
Mon Elohim et votre Elohim » (Jean 20:17 AENT). Pourquoi Miriam n'a-t-elle pas été autorisée à
toucher à ce moment-là quand plus tard dans la même journée, il a été vu et touché par
d'autres, et pourquoi ce message particulier aux disciples ? Que se passait-il dans le
jardin?
Pour la réponse, tournons-nous vers une ordonnance de la Torah : « Parle aux enfants d'Israël, et dis
leur dit : « Quand vous entrerez dans le pays que je vous donne et que vous en récolterez la moisson, alors vous
apportera une gerbe des prémices [littéralement début ou premier] de votre récolte au
prêtre. 'Il agitera la gerbe devant YHVH, pour être agréée en votre nom ; sur le
jour après le sabbat, le sacrificateur l'agitera » (Lévitique 23:10-11 emphase ajoutée).
Yeshua ne pouvait pas être touché avant de se présenter devant le Père comme cela
offrande de début/première vague (c'est-à-dire Omerÿ; voir la note de bas de page du chapitre précédent) de la
nouvel ordre de création. Cela aurait été le point à la fois dans le temps et dans l'éternité que le
Père, conformément à ses exigences judiciaires, pouvait nous accepter de retour à lui.
Mais il y avait plus à venir. Le mandat de Yeshoua ici dans le royaume terrestre n'était pas tout à fait
achevé. Il est revenu et a visité de nombreuses personnes après sa résurrection ; Il a également rencontré
avec ses disciples à de nombreuses reprises pendant une période de quarante jours et leur a parlé de
le royaume d'Elohim (voir Actes 1:3).
- 177 -
Les détails de ce que Yeshua a dit à ses disciples pendant ces quarante jours ne sont pas enregistrés,
mais cela leur a arraché leur dernière question : « Voulez-vous maintenant rétablir le royaume à
Israël?" (Actes 1:6). Ils lui posaient des questions sur le même royaume qu'il avait
leur a déjà parlé plus tôt. La réponse de Yeshua à leur question devient
extrêmement important pour nous aussi : « Ce n'est pas à vous de connaître les heures ou les saisons
Père a investi Sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance lorsque le Saint-Esprit
est venu sur vous; et vous serez mes témoins… » (Actes 1ÿ: 7-8). Il semble que
Yeshoua disait aux disciples qu'ils deviendraient les premiers témoins de la
restauration du royaume de YHVH à Israël.
De plus, Yeshoua a demandé à ses enquêteurs d'attendre à Jérusalem jusqu'à ce qu'ils
recevoir ce que le Père avait promis, faisant écho à ce qu'Il leur avait dit dans le passé à propos de
ce sujet (réf. Actes 1ÿ:4-5 ; Jean 14ÿ:16, 26 ; 15ÿ:26). Cependant, avant qu'ils puissent demander au
question suivante, Yeshoua a disparu dans un nuage. Où est-il allé? Comme mentionné, il a dit
Ses disciples resteront à Jérusalem jusqu'à ce qu'ils aient reçu la promesse du Père. C'était
encore quelques jours avant la Fête de Chavouot-Bikkourim (Semaines-Premiers Fruits), qui était la
désignée « plénitude du temps » pour recevoir le Saint-Esprit promis. Cependant, l'Esprit
ne pouvait pas venir jusqu'à ce que Yeshoua soit glorifié : « … car le Saint-Esprit n'a pas encore été donné,
parce que Yeshoua n'était pas encore glorifié » (Jean 7:39b emphase ajoutée). Où allons-nous
regarder pour savoir quand Yeshoua a été glorifié ? Peut-être que la réponse réside dans le
vision de Jean décrite dans le livre de l'Apocalypse. L'Esprit révélait-il à
lui que s'est-il passé dans les cieux après le départ de Yeshoua dans la nuée ?
On dit que Jean était « en esprit » (Apocalypse 1ÿ:ÿ10), ce qui signifie que ce qu’il a vu
n'était pas soumis à la dimension du temps. Dans sa vision, l'apôtre a observé le
Tout-Puissant assis sur le trône du pouvoir et de l'autorité sur le ciel et la terre, avec un rouleau
dans sa main droite que personne au ciel, sur la terre ou sous la terre n'était qualifié pour ouvrir
en desserrant ses sept sceaux (réf. Apocalypse 4-5:3). Ce parchemin était si important que
quand on disait que personne n'avait le droit d'ouvrir ses sceaux, y compris les vingt-quatre
anciens assis autour de ce lieu de gloire céleste, Jean tomba sur sa face et pleura amèrement
(réf. Apocalypse 5:4). Puis l'un des anciens lui a dit d'arrêter de pleurer car le Lion de la
- 178 -
tribu de Juda, la racine de David, avait vaincu et avait donc le droit de prendre le rouleau
de la main droite du Père et ouvre ses sceaux (réf. verset 5). Pourtant, quand Jean a regardé, il n'a pas
vu un lion, mais plutôt un agneau comme immolé (réf. verset 6).9
Yeshoua, l'Agneau d'Elohim, se dirigeait vers la droite de Son Père pour prendre
le rouleau, qu'il avait légitimement mérité. Les quatre êtres vivants et les vingt-quatre
les anciens se sont prosternés devant lui et ont chanté un cantique nouveau. Puis des myriades se sont jointes et ont déclaré :
« Digne est l'Agneau qui a été immolé de recevoir puissance, richesse et sagesse, et
force et honneur et gloire et bénédiction » (Apocalypse 5:12 emphase ajoutée). Était-ce
l'occasion dans laquelle le Père exaltait son Fils à sa droite et donnait à
Lui tout pouvoir et autorité ? Si c'est le cas, alors Yeshua était maintenant en mesure d'envoyer le Saint
l'Esprit dans la vie de tous ceux qui croyaient en lui, comme il l'a dit à ses disciples lors de la
dernier Seder (repas de la Pâque) : "Cependant je vous dis la vérité. C'est à votre avantage que
Je m'en vais; car si je ne m'en vais pas, le Consolateur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je le ferai
envoie-le vers toi. Et quand Il sera venu, Il convaincra le monde de péché et de
justice, et de jugement : de péché, parce qu'ils ne croient pas en moi ; de
justice, parce que je vais à mon Père et que vous ne me voyez plus ; du jugement, car
le prince de ce monde est jugé » (Jean 16ÿ:7-11). Ainsi, le Yeshoua glorifié allait
9
Par sa description, ce livre ou parchemin ressemble à un titre de propriété typique (livre d'achat), composé de deux
sections - la première section était roulée et fermement scellée (le livre scellé), et la deuxième section, qui contenait
une description sommaire du contenu scellé, a été laissé ouvert et accessible à la lecture (le livre ouvert).
Dans la première section ont été enregistrés tous les détails d'un contrat, d'un accord ou d'une transaction immobilière,
y compris les signatures de toutes les parties et témoins impliqués, comme cela est cité dans Jérémie 32: 6-16. Cette
section du livre, en étant roulée et fermement scellée, était inaccessible aux personnes non autorisées, et était donc
appelée «ÿle livre scelléÿ».
Le reste du rouleau, appelé le "livre ouvert", enregistrait une version abrégée des termes du contrat, de l'accord ou
de l'achat. Le cas décrit dans Jérémie impliquait l'achat ou le «rachat» de sa propriété familiale (celle de Jérémie).
Cela fournit également un indice quant au contenu du "rouleau du livre", dont seul Yeshua a pu ouvrir les sceaux.
Ainsi, il était tout à fait probable que "le rouleau de rédemption", avec la "propriété" qui y était inscrite étant la
"propriété" du Père de Yeshua, était ce que Yeshua en tant que Parent de la famille était en position de racheter ou
de racheter (pour Son Père).
De plus, les premières tablettes que Moïse a fait descendre du mont étaient également «ÿécrites des deux côtésÿ»
(Exode 32:15) tout en étant parqué "du doigt d'Elohim" (Exode 31:18). Par conséquent, cette similitude pourrait
être indicative du fait que le rouleau du livre à portée de main a également été écrit ainsi.
- 179 -
pour restaurer la maison de Jacob et établir son royaume éternel, par le Saint-Esprit,
conformément à ce qui avait été prophétisé à son sujet avant sa naissance (réf. Esaïe 9:6-
sept; Luc 1:31-33).
Non moins important est le fait que maintenant Yeshoua pouvait accorder aux croyants la vie éternelle,
en accomplissement de ce qu'il avait prononcé dans sa prière sacerdotale : « Père, l'heure
est venu. Glorifie ton Fils, afin que ton Fils aussi te glorifie, comme tu lui as donné
autorité sur toute chair, afin qu'il donne la vie éternelle à tous ceux que tu as donnés
Lui » (Jean 17:1-2).
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Chapitre 57
Restaurer le royaume intérieur
Yeshoua, s'étant assis à la droite du Père et tenant le rouleau dans sa main,
était maintenant prêt à continuer à remplir son rôle de parent rédempteur et de berger de
Israël. Comme nous venons de le voir, Yeshoua a dit aux disciples qu'il devait partir mais qu'il
revenez vers eux (réf. aussi Jean 14:28a). En même temps, Il a également promis de leur envoyer le
Saint-Esprit, l' Aide (Jean 14:16, 26; 15:26; 16:7). Dans la version araméenne du même
textes, « l'aide » est appelé « celui qui enlève la malédiction », et est donc reconnu comme un rédempteur.10
Fait intéressant, dans Daniel 4:27 (verset 24 en araméen/hébreu) le même
Le terme araméen a été traduit (en hébreu) par propitiation. Yeshoua a également dit de lui-même que
Il était la Vérité (Jean 14:6) tout en appelant l'Esprit qui vient, l' Esprit de Vérité (verset 17).
Ainsi, les références de Yeshua aux caractéristiques de l'Esprit étant identiques aux siennes sont
révélateur du fait qu'il revenait effectivement vers ses disciples, quoique dans l'Esprit. Paul
défia les croyants de Corinthe en leur demandant : « Examinez-vous pour savoir si
vous êtes dans la foi. Testez-vous. Ne savez-vous pas que Yeshoua le Messie est
en toi?" (2 Corinthiens 13:5 emphase ajoutée).
Le jour de Chavouot (Pentecôte) lorsque les disciples ont reçu la transmission de la
Esprit, ils ont pu reconnaître la venue ou le retour promis de Yeshoua (ce n'est pas la
identique à sa future venue dans les nuées). Ce retour n'a pas été limité comme le post
résurrection quarante jours, mais il était permanent comme il l'avait dit: «Je suis toujours avec vous,
jusqu'à la fin des temps » (Matthieu 28ÿ:20). En « ce jour-là » (Chavouot), des langues de feu
apparut au-dessus de la tête des disciples alors qu'ils se balançaient sous les vents puissants du
Esprit. En effet, Yeshua faisait maintenant ce que Jean l'Immerseur avait dit qu'il ferait, et
c'était « immerger… du Saint-Esprit et de feu » (Matthieu 3:11). De plus, le
la venue de l'Esprit à ce moment-là était en accomplissement des paroles de Yeshoua : « En ce jour-là, tu
saura que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:20).
dix
Le Nouveau Testament anglais araméen (compilé, édité et traduit par Andrew Gabriel Roth, Netzari Press), p.
280.
- 181 -
En venant ainsi avec la puissance de l'Esprit, Yeshoua a en fait répondu à la
question précédente des disciples sur le Mont des Oliviers : « Voulez-vous en ce moment restaurer le
royaume à Israël ? (Actes 1:6). En définissant le royaume, il a dit : « Le royaume de
Elohim ne vient pas avec l'observation ; ils ne diront pas non plus : 'Voyez ici !' ou 'Regardez là-bas!' Pour
en effet, le royaume d'Elohim est au dedans de vous » (Luc 17:20-21). Paul a déclaré que le
royaume n'était «pas de manger ni de boire, mais la justice, la paix et la joie dans le Saint
Esprit » (Romains 14ÿ:ÿ17, italiques ajoutés). Le royaume, étant la quintessence de la nature
de la vie du Père par son Fils, habiterait et régnerait maintenant dans le cœur de ceux qui
étaient connus d'avance, appelés, choisis et prédestinés à devenir un royaume de prêtres et qui
finirait par régner sur terre en tant que sacerdoce royal et une nation sainte (réf. 1 Pierre
2:9). De cette façon, le royaume de YHVH commençait à être restauré en Israël avec Yeshua
régnant sur la maison de Jacob en tant que Roi des rois (réf. Apocalypse 17:14), et Souverain Sacrificateur
du sacerdoce d'Israël (réf. Hébreux 8:1), offices qu'il occupe jusqu'à ce jour.
Lorsque Yeshua était sur le point de prendre le rouleau des mains de la Majesté d'en haut, le
vingt-quatre anciens et les créatures vivantes ont chanté une chanson qui a confirmé sa position
sur la nation d'Israël : « Tu es digne de prendre le rouleau et d'ouvrir ses sceaux ; pour
Tu as été tué, et tu nous as rachetés à Elohim par ton sang de toute tribu et
langue et peuple et nation, et nous ont établis rois et sacrificateurs pour notre Elohim; et
nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10 emphase ajoutée). A cette époque, la plupart
Israël et Juda avaient été dispersés en plusieurs nations, tribus et langues (réf. Ézéchiel
34:6ÿ; 36:19), mais même ainsi, ils avaient toujours la promesse de devenir un sacerdoce royal,
auquel il est fait allusion dans cette chanson.
La salutation de Jean aux sept congrégations en Asie fait également écho à la même compréhension :
« De celui [le Père] qui est, qui était et qui vient, et des sept
Esprits qui sont devant Son trône, et de Yeshoua le Messie, le témoin fidèle, le
premier-né d'entre les morts, et chef des rois de la terre. A Celui qui nous a aimé
et nous a lavés de nos péchés dans son propre sang, et a fait de nous des rois et des prêtres pour son
- 182 -
Elohim et Père, à lui la gloire et la domination pour toujours et à jamais. Amen » (Révélation
1:4-6, emphase ajoutée).
C'était toujours l'intention de YHVH de restaurer Son règne sur Sa nation première-née Israël, et de faire
ainsi dans le pays qu'Il avait promis. De nos jours, ce processus de restauration a lieu
à la fois naturellement et spirituellement, avec la création de l'État d'Israël d'une part
d'une part, et l'établissement du royaume de YHVH dans le cœur de nombreux Israélites d'autre part.
Yeshoua a dit à ses disciples de "chercher le royaume d'Elohim... car c'est le bien de votre Père
plaisir de vous donner le royaume » (Luc 12:31-32). Rappelez-vous, YHVH a identifié Israël
en tant que nation première-née, comme en témoigne son message à Pharaon : « Israël est mon fils, mon
premier-né » (Exode 4:22). Plus tard, il s'adressa à toute la nation en disant : « Et vous
sois pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte » (Exode 19:6a). Mais avant tout, Israël
devait être extrait de l'autre royaume spirituel, que l'œuvre expiatoire de YHVH
dans et à travers le sang de Yeshoua, leur Parent Rédempteur, a rendu possible : « Il [le
Père] nous a délivrés du pouvoir des ténèbres et nous a transportés au royaume de
le Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption par son sang, le pardon de
péchés » (Colossiens 1:13-14 emphase ajoutée).
Comme mentionné dans les premiers chapitres sur la création (6-9), cette terre avec tous ses
composants a été créé dans les "eaux spirituelles" des ténèbres. C'était la sphère appelée
shéol - l'endroit où Satan et tous ses partisans démoniaques ont été précipités du ciel.
YHVH a permis à Lucifer d'y avoir sa domination et son autorité en tant que "prince et
puissance de l'air » (Éphésiens 2ÿ:ÿ2) pour une période de temps limitée. La nature de ce royaume
était totalement opposé au royaume d'Elohim. Tout au long de ce livre, nous avons suivi
Le plan de YHVH pour racheter le monde à Lui par un Parent Rédempteur et Son
nation première-née appelée, choisie et connue d'avance - Israël.
Alors que l'ère que le Tout-Puissant a désignée pour le processus de restauration touche à sa fin,
la bataille s'intensifiera à tous les niveaux. Satan ne sera pas vaincu, et ses
l'autorité s'effondre jusqu'à ce que Yeshua règne dans la justice, la paix et la joie dans le
nation d'Israël. La connaissance et la compréhension des réalités de ce monde spirituel sont
- 183 -
essentiel, donc, car « nous ne luttons pas contre la chair et le sang, mais contre
principautés, contre les puissances, contre les dirigeants des ténèbres de cet âge, contre
armées spirituelles de méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6ÿ:ÿ12).
La nature de ces ténèbres se manifeste à travers l'humanité, en particulier sur le plan national.
niveau. Ainsi, ceux qui sont conscients de leur identité dans toute sa totalité doivent comprendre
que c'est dans la vie même des individus, des familles, des communautés et finalement de l'ensemble
nation que la bataille doit être gagnée. Ainsi, bien que meurtri dans le processus comme le
Le Messie, leur pied ou talon, écrasera la tête du serpent, en accomplissement de Genèse 3:15,
où YHVH déclare : « Je mettrai inimitié entre [Satan] et la femme, et entre
la semence [de Satan] et sa semence; Il écrasera la tête de [Satan], et [Satan] lui écrasera
talon » (nous soulignons). Nous avons déjà noté que le nom Jacob - en hébreu
Ya'acov - provient du mot akev, qui est "talon".
L'accomplissement de la déclaration énigmatique de YHVH concernant Satan a dû attendre
le moment où une nouvelle alliance a été conclue avec la maison de Jacob (réf. Jérémie 31:31 ;
Matthieu 26:28 ; Marc 14:24ÿ; Luc 22:20; 1 Corinthiens 11:25). La nouvelle alliance avait
conçu dans le plan d'Elohim, pour être accompli par Yeshoua, le Fils Premier-né, né
de la semence d'une femme (réf. Genèse 3:15; Matthieu 1:23) dans la maison de Jacob, qui
le ratifierait par son sang et ses meurtrissures. Lorsque les destinataires prévus de ce nouveau
alliance entrera enfin dans leur restauration promise, elle conduira à leur union avec leurs
Elohim et les uns les autres, devenant ainsi la seule maison de Jacob (ou Heel Company). Comme
tels, ils magnifieront la victoire de leur Rédempteur sur l'ennemi, accomplissant les paroles
écrit par l'apôtre Paul : « Et l'Elohim de paix écrasera Satan sous vos pieds
sous peu" (Romains 16:20).
Paul a mis la « touche finale » à la réalité de la présence et du royaume de YHVH dans Son
les gens en ces termes : « Mais nous avons ce trésor dans des vases d'argile, que le
l'excellence de la puissance soit d'Elohim et non de nous » (2 Corinthiens 4:7). La
l'Esprit intérieur fonctionne exactement comme Yeshua lui-même lorsqu'il marchait sur la terre selon
à la sainte Torah de YHVH, mettant en pratique la promesse de la nouvelle alliance avec le
- 184 -
maison d'Israël par laquelle la «ÿ…ÿTorah [est écrite] dans leur esprit, et… dans leur cœurÿ»
(Jérémie 31:33). Ceci est encore confirmé par : « Je mettrai Mon Esprit en vous et
que tu marches dans mes statuts, et tu garderas mes ordonnances et tu les mettras en pratique » (Ézéchiel
36:27).
- 185 -
Chapitre 58
L'avenir en un coup d'œil
De toute évidence, nous n'avons pas l'intention de couvrir le vaste sujet du "futur" tel qu'il est décrit dans
L'Écriture, avec ses possibilités innombrables et sa variété d'interprétations. Dans le
ci-après, nous ne soulignerons que brièvement quelques grands carrefours relatifs au sujet
de la rédemption et de la restauration du royaume de YHVH à Israël.
Le chapitre 10 de Zacharie présente un synopsis de la réintégration d'Israël et de Juda et des
événements, dont certains se déroulent sous nos yeux, tandis que d'autres sont déjà
des faits établis ou subsistent en tant que développements futurs. Selon ce scénario, Juda
nation/bâton (réf. Ézéchiel 37:16) est le premier à être visité par YHVH et devient ainsi un
cheval de bataille puissant et puissant . Ils doivent également fournir la pierre angulaire, le piquet de tente,
et l' arc de la bataille. Il est clair que la pierre angulaire, le Messie, est venue de Juda. Dans
rapatriant et restaurant le pays, Juda a également posé cette pierre angulaire tout en étirant le
piquets de tente proverbiaux ("frontières" réf. Isaïe 54: 2), mais pas encore dans toute leur étendue.
Par conséquent, l' arc de la bataille (réf. Zacharie 9:13) a été l'une des caractéristiques du
État juif d'Israël. Les prouesses militaires de Juda confirment véritablement ce texte. En ce qui concerne
Joseph/Israël est concerné, il doit être sauvé et sera ensuite ramené avec miséricorde comme
bien qu'il n'ait jamais été abandonné (réf. Zacharie 10:6). En effet, les nombreux qui découvrent maintenant
leur identité israélite et leurs racines hébraïques (les dix qui s'emparent du vêtement de
le Juif, réf. Zacharie 8:23), se décriraient comme "sauvés". Continuant dans
chapitre 10, nous constatons que Joseph/Israël sera rassemblé en grand nombre et, comme Juda,
deviendront des hommes puissants (verset 7). Suivant le son distinct de leur berger
coup de sifflet, ils reviendront des nombreux pays où ils ont été dispersés.
Ceci, cependant, ne se produira pas avant qu'ils ne se frappent la cuisse en signe de repentance pour la rébellion
de leur jeunesse (réf. Jérémie 31:18-19 NAS), et sont pleinement réconciliés avec leur frère
Juda (réf. Ésaïe 11:13).
- 186 -
Le rôle international que les deux peuples d'Israël joueront est vu plus en détail dans le chapitre d'Isaïe
11, où ils sont décrits comme une bannière ou un étendard qui sera devant les nations,
une fois qu'ils sont rassemblés comme les exilés d'Israël et les dispersés de Juda. Elles vont
reprendre des parties de la terre d'Israël qui doivent encore être libérées. Pendant ce temps, ils
traversera la mer de l'affliction, mais sera également fortifié par YHVH (réf.
Zacharie 10:11-12). Ensemble, ils combattront dans les terres environnantes, comme le
l'épaule des Philistins à l'ouest. Ils combattront aussi les peuples de l'Est dans
Edom, Moab et Ammon, et s'engagera militairement dans la langue de la mer d'Egypte
(réf. Esaïe 11:14-15). Comme nous l'avons vu plus haut, Juda fournit l' arc de la bataille mais c'est
Éphraïm qui est la flèche (réf. Zacharie 9:13). Joel corrobore ce scénario de
Les vaillants hommes d'Israël (réf. Joël 3:9) dans leur guerre avec les nations environnantes (versets 11-
12 traduction littérale) que YHVH juge pour avoir partagé son pays (verset 2), un
fait qui a été une réalité croissante depuis des décennies.
Jérusalem joue un rôle très central dans ces conflits et guerres des derniers jours et sera une tasse
de tremblement et une pierre très lourde pour tous les peuples (réf. Joël 3:1 ; Zacharie 12:2-3),
quelque chose qui est en train de se faire alors même que ces lignes sont écrites. Il y a un
effort international concerté pour reprendre les collines, les montagnes, les ravins et les
vallées, qui sont sous le contrôle de l'État juif, et les livrer à l'ennemi
qui a crié avec arrogance : « Ah ! Les hauteurs antiques sont devenues notre
possession" (Ézéchiel 36:2), et, "Venez, et retranchons-les d'être une nation, qui
on ne se souviendra plus du nom d'Israël » (Psaume 83:4). Néanmoins, le
l'inévitable guerre du futur aboutira à la victoire grâce à l'intervention de YHVH au nom de
Son peuple (réf. Joël 3ÿ:16 ; Zacharie 10ÿ:12 ; 12ÿ:3-9). A peu près au même moment, "Sur le
maison de David et sur les habitants de Jérusalem [Il répandra] l'Esprit de grâce et
supplication; alors ils regarderont vers Moi qu'ils ont percé. Oui, ils le pleureront
comme on pleure son fils unique, et pleurez-le comme on pleure un premier-né »
(Zacharie 12:10).
Les Écritures regorgent de récits élogieux du retour au pays et de la
rassemblement des troupeaux, avec leurs bergers dévoués. Ces bergers vont
- 187 -
nourrir les troupeaux avec connaissance et intelligence, et ainsi plaire à YHVH (réf.
Jérémie 3:15). Le retour des Israélites sera d'une telle ampleur que l'arche du
on ne se souviendra plus de l'alliance, ni de la sortie d'Égypte (réf. Jérémie
3:16ÿ; 23:7-8). Au fur et à mesure que de l'eau propre est versée sur ces rapatriés, leur nouvelle création, leur nouvelle
le cœur de la Torah de l'alliance sera révélé (réf. Jérémie 31ÿ:33 ; Ézéchiel 36ÿ:26-27). Leurs péchés
sera pardonné et oublié (réf. Jérémie 31:34 ; 50:20). De cette façon, ils peuvent devenir
un bâton dans la main de YHVH (réf. Ézéchiel 37:17, 19) sur la terre d'Israël, face à
la moquerie et l'audace de l'ennemi (réf. Ézéchiel 35:1-36:5).
La terre aussi sera préparée à recevoir la nation unifiée sous la direction du
Un seul berger (réf. Ézéchiel 34ÿ:23-24 ; 37ÿ:24-28 ; Osée 1ÿ:11), qui reviendra «
comme [il était monté] au ciel » (Actes 1ÿ:ÿ11). Yeshoua a quitté la terre dans un nuage et
reviendra dans une nuée de gloire, et ainsi nous lisons dans Isaïe : « Alors YHVH créera
au-dessus de chaque demeure du mont Sion, et au-dessus de ses assemblées, un nuage et de la fumée
le jour et l'éclat d'un feu flamboyant la nuit. Car sur toute la gloire il y aura un
couvrant » (Isaïe 4:5). Si c'est la "nuée de témoins" (réf. Hébreux 12:1), remplie de
les feux de l'Esprit, se pourrait-il que sa "composition" ne soit autre que les rachetés de
Jacob? « 'Mais sur le mont Sion il y aura délivrance, et il y aura sanctification ; la
maison de Jacob possédera leurs biens. La maison de Jacob sera un feu, et
la maison de Joseph une flamme ; mais la maison d'Ésaü sera du chaume; ils s'enflammeront
dévorez-les, et il ne restera aucun survivant de la maison d'Ésaü, car YHVH a
parlé » (Abdias 1:17-18).
Maintenant, le sanctuaire de YHVH sera établi parmi Son peuple, qui, après avoir vaincu
leurs ennemis et reprenant possession de leur héritage, assumeront leur rôle de rédempteurs et
sauveurs à l'image et à la ressemblance de leur Parent Rédempteur et Sauveur. Leur ascension
au mont Sion (pour juger le mont d'Ésaü) fera que le royaume deviendra
de YHVHÿ! (Voir Abdias verset 21). Ainsi, Israël premier-né prendra la place désignée
pour eux comme un sacerdoce royal (réf. 1 Pierre 2:9) et les fils d'Elohim (réf. Osée 1:10),
pour qui la révélation de toute la création attend avec impatience (réf. Romains 8:19, 21).
- 188 -
Rétablis en droit avec Elohim, ces fils d'Israël, à peu près de la même manière
que les premiers humains ont fait avant de commettre le péché, donner la vie à la création qui a tant
rêvait de leur apparition. C'est pourquoi nous lisons : « 'Il arrivera en ce jour-là que je
réponds, dit YHVH ; 'Je répondrai [littéralement, répondrai] aux cieux, et ils
répond la terre. La terre répondra par du grain, du moût et de l'huile; elles ou ils
répondra à Jizreel' » (Osée 2:21-22). « ‘Voici, les jours viennent’, dit YHVH,
"Quand le laboureur atteindra le moissonneur, et le fouleur de raisins celui qui sème
planter; les montagnes dégoutteront de moût, et toutes les collines couleront avec lui »
(Amos 9:13). « Israël fleurira et bourgeonnera, et remplira la face du monde de fruits »
(Ésaïe 27:6b emphase ajoutée).
- 189 -
EN CONCLUSION
Aussi éloignés de l'esprit moderne que puissent être les idées et les concepts discutés dans ce livre, un
examen approfondi par ceux qui ont suivi l'histoire, en particulier celle du passé
siècle, révèle que ces principes apparemment archaïques forment, en fait, la grille dans laquelle
correspondent à la plupart des événements importants. En d'autres termes, YHVH est invisible mais toujours progressif
les plans sont la cause première qui met en branle tout ce qui s'est produit pour le bien de
Ses élus et à l'appui de Ses desseins ultimes pour l'humanité dans son ensemble. Ce qui
a été semé au début n'a jamais été déraciné. Il est maintenant en train de se concrétiser. La vie
les réalités révèlent continuellement l'omniscience, l'omnipotence et l'omniprésence de l' Un
qui était, qui est et qui vient. Ainsi, ceux qui sont appelés de Son nom, YHVH
(Yah-Hoveh, l'Éternel et Vivant, Qui Est la Présence Présente), doivent vivre leur
vit devant Lui d'une manière qui est conforme à la nature de Celui qui est ainsi nommé.
Aucun de nous n'est exempt de Son plan en évolution. Nous avons le choix, cependant, si
participer volontairement et intelligemment, ou rester passif et inconscient… Quoi qu'il en soit,
ce train est imparable; il est en route vers sa destination prédéterminée.
"Car comme la pluie tombe, et la neige du ciel, et n'y retournez pas, mais
arrosez la terre, et faites-la germer et bourgeonner, afin qu'elle donne de la semence au semeur et
du pain à celui qui mange, ainsi sera ma parole qui sort de ma bouche ; Il ne reviendra pas
pour moi vide, mais il accomplira ce que je veux, et il prospérera dans la chose pour
que je l'ai envoyé » (Esaïe 55:9-11).
Abba, ouvre nos yeux pour que nous puissions voir
Votre olivier uni adoré !
- 190 -
ATTENTION!
YHVH connaît la fin depuis le début, et est le Aleph et le Tav. Il a donc
nous exhorte à : « Souviens-toi de la Torah de Moïse, mon serviteur, que je lui ai commandée en
Horeb pour tout Israël, avec les statuts et les ordonnances ; car voici, je vous enverrai Élie
le prophète avant la venue du jour grand et redoutable de YHVH; et il tournera
le cœur des pères aux enfants, et le cœur des enfants à leurs pères, de peur que je
venez frapper la terre de malédiction » (Malachie 4ÿ:4-6). Ainsi, le défaut de mémoire
la Torah de Moïse et tourner son cœur vers les pères (les Patriarches)
entraîner une « malédiction » - cherem dans le texte hébreu.
Dans le premier chapitre d'Habacuc, le terme ci-dessus, cherem - malédiction, ou littéralement un chasseur'
net, se répète trois fois au cours de la représentation d'un certain peuple et de ses
exploits: "Car en effet je soulève les Chaldéens, une nation amère et hâtive qui
parcourt l'étendue de la terre, pour posséder des demeures qui ne sont pas les leurs.
Ils sont terribles et épouvantables ; leur jugement et leur dignité procèdent d'eux-mêmes.
Leurs chevaux sont aussi plus rapides que les léopards et plus féroces que même les loups… Ils sont tous
viennent pour la violence… Ils rassemblent des captifs comme du sable. Ils se moquent des rois, et les princes sont
méprisé par eux. Ils se moquent de toute forteresse, car ils entasse des monticules de terre et
saisis-le. Alors son esprit change, et il transgresse ; il commet une offense, l'attribuant
puissance à son dieu... Pourquoi rends-tu les hommes comme des poissons de la mer, comme des reptiles qui
n'ont pas de maître sur eux ? Ils les prennent tous avec un crochet, ils les attrapent dans leur
net [cherem], et rassemblez-les dans leur filet. C'est pourquoi ils se réjouissent et sont dans l'allégresse.
C'est pourquoi ils sacrifient à leur filet [cherem], et brûlent de l'encens à leur filet; car
par eux leur part est somptueuse et leur nourriture abondante. Vont-ils donc vider leur
net [cherem], et continuez à massacrer des nations sans pitié ? (Habacuc 1:6-11, 14-17 ; voir
aussi Michée 7:2 où "net" est encore une traduction de cherem).
De même, dans Jérémie 16:16, nous lisons : «ÿVoici, j'enverrai chercher de nombreux pêcheurs, dit-il.
YHVH, 'et ils les pêcheront; et ensuite j'enverrai chercher beaucoup de chasseurs, et ils
Je les chasserai de toutes les montagnes et de toutes les collines, et des trous des rochers.'”
- 191 -
La raison pour laquelle Elohim envoie ces chasseurs est que Son peuple ne se tourne pas vers la Torah
de Moïse, comme l'ont demandé Malachie et les autres prophètes. Rester dans les systèmes religieux
et institutions, leur véritable identité en tant que nation rachetée par YHVH est retenue
leur. En même temps, l'Esprit qui était en Elie et en Jean l'Immerseur est aujourd'hui
se déplaçant à travers le monde afin de ramener le cœur des fils à leur
ancêtres et la Torah, afin que la malédiction du « filet » soit conjurée.
Ainsi, il y a une réponse qu'Elohim exige, et c'est d'embrasser ce qu'Il est
tenant devant nos yeux : « Il [YHVH] élèvera [ littéralement] une bannière/ mât de signalisation devant
les nations, et rassemblera les exilés d'Israël, et rassemblera les dispersés de
Juda des quatre coins de la terre. « Et les bâtons/ arbres [Juda et
Joseph/Ephraïm] sur lequel tu écris sera dans ta main devant leurs yeux » (Isaïe
11h12ÿ; Ézéchiel 37:15-20 accents ajoutés). Mais sans la feuille de route de la Torah, à la fois le
l'identité et le travail de restauration resteront obscurcis, rendant ainsi le croyant
sensibles aux dangers de la malédiction du net.
- 192 -
Autres livres du même auteur :
Retour au pays
Ce témoignage touchant d'Ephraïm Frank raconte l'histoire personnelle
d'un « étranger » qui se sentait divinement attiré à la fois vers la Terre Promise
et le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Il raconte aussi la
naissance d'un mouvement nouveau et frais du Saint.
Des terres agricoles d'Amérique à la Terre Sainte d'Israël, cette
une autobiographie convaincante est en vérité une histoire d'amour. Tout en douceur
révélant ce que le Père fait sur la terre aujourd'hui, il dépeint aussi
de nombreux visages, cultures, événements majeurs et paysages d'Israël.
Un récit rafraîchissant du voyage d'un homme tel qu'il se déroule non seulement
sa propre histoire, mais aussi une révélation de grande ampleur.
Publié par:
Key of David Publishing PO

Box 700217, Saint Cloud, FL 34770, États-Unis
1-407-344-7700 www.keyofdavidpublishing.com
ISBN 1-886987-18-1
Psaumes de prière
Ephraim Frank a découvert que les Psaumes étaient une merveilleuse source de
inspiration, espoir, encouragement, réconfort et exhortation. La
paroles qui ont été écrites par le roi David ont révélé le propre d'Ephraïm
besoins du fond du cœur et en même temps fait connaître un Tout-Puissant
Créateur et Père, dont la nature même remplissait tous les aspects de
ces besoins. Par conséquent, Ephraïm a commencé à prier les Psaumes en
première personne. Quand il s'est familiarisé avec la langue hébraïque
des Psaumes, et surtout avec les noms du Tout-Puissant, il
rendu compte que chacun des noms et des titres qui Lui étaient accordés convenait à l'homme.
nombreuses exigences complexes. Éphraïm a incorporé ces noms,
ainsi que d'autres termes hébreux aux Psaumes personnalisés, ajoutant un
profondeur de richesse et de sens de la langue originale de
Hébreu. Ce volume, de tous les 150 Psaumes de prière, comprend un CD de
le glossaire du livre (qui est la liste complète des termes hébreux,
translittéré et traduit).
Publié par :
Golden Eagle Publishing Une
division de Living Word Ministries International Courriel :
[email protected]
1-303-989-2208
www.LivingWordMinistriesIntl.org
ISBN 0-9785398-1-8

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EPHRAIM & RIMONA FRANK

Copyright © 2010 par Ephraim et Rimona Frank

Imprimé à Jérusalem, Israël. Deuxième édition.

Ephraim et Rimona Frank (shevet achim)

Autres livres d'Ephraïm Frank:

DANS LE PLAN DE RACHAT

Avis de non-responsabilitéÿ: ce livre suppose la véracité absolue des Écritures,

prendre leur contenu au pied de la lettre sans utiliser le soi-disant supérieur

méthodes de critique ou d'évaluation. En fait, nous n'avons eu recours à aucune

et ainsi laisser "l'Écriture interpréter l'Écriture" à la fois de l'hébreu, comme

ainsi que les traductions anglaises (NKJV/BibleWorks à moins que

Voici les termes hébreux utilisés à la place de leur anglais

El Shaddai - Dieu Tout-Puissant

Tanach - Ancien Testament

BCE (Avant l'ère commune) - BC (Avant Christ)

"Ainsi parle l'Éternel [YHVH]:

"Consacrez-Moi tous les premiers-nés, tout ce

"Comme il est écrit dans la loi/Torah de l'Éternel

TABLE DES MATIÈRES

DÉCOUVRIR LES CONCEPTS FONDAMENTAUX

Chapitre 1 Retour à la bergerie 1

Chapitre 2 A la recherche du premier royaume de YHVH 5

chapitre 3 La brebis perdue de la maison d'Israël 8

Chapitre 4 Un royaume éternel 11

Chapitre 5 Dominion - Règle 14

DYNAMIQUE SPIRITUELLE DANS LE RÉCIT DE LA CRÉATION

Chapitre 7 Les deuxième et troisième jours 19

Chapitre 8 Les quatrième, cinquième et sixième jours 22

Chapitre 9 Le principe de la semence 25

ÉTABLIR L'ORDRE DANS L'HUMANITÉ

Chapitre 10 Chacun dans son propre ordre 28

Chapitre 12 Généalogie du premier-né 33

Chapitre 13 Un autre royaume 36

LES PATRIARCHES - PREMIERS-NÉS RÉDEMPTEURS

ABRAHAM - APPEL ET ACCOMPLISSEMENT

Chapitre 15 Tester un Rédempteur 42

Chapitre 17 Épouse et concubine 50

Chapitre 18 Le sceau de l'alliance 52

Chapitre 19 Le fils de la promesse 55

Chapitre 20 Positionnement du premier-né 58

Chapitre 21 Le test ultime de l'obéissance 61

ISAAC ET SES FILS

Chapitre 22 Trouver une épouse 63

Chapitre 23 Les jumeaux 65

Chapitre 24 Isaac accorde des bénédictions 69

LES LEÇONS DE JACOB

Chapitre 25 Coup de foudre 72

Chapitre 26 Rouler et négocier 74

Chapitre 27 Jacob rentre chez lui 77

Chapitre 28 Le match de lutte 80

Chapitre 29 De Sichem à Béthel 83

LES FILS DE JACOB SONT POSITIONNÉS

Chapitre 30 Benjamin - Fils de la main droite 87

Chapitre 31 Querelles de famille 90

Chapitre 32 La leçon de Juda 93

Chapitre 33 La préparation de Joseph 97

Chapitre 34 Un rêve devenu réalité 100

Chapitre 35 Un changement de direction 104