Jorf Lasfar
Jorf Lasfar
Jorf Lasfar
d’Imacid, une usine d’acide phosphorique dont la capacité de production annuelle a été portée à
370.000 tonnes P2O5. Un tel volume nécessite 1,2 million de tonnes de phosphates de Khouribga et
330.000 tonnes de soufre. Zuari Maroc Phosphate (: Fruit d’un partenariat entre le Groupe OCP et
Chambal Fertiliser (Groupe indien Birla). L’unité est spécialisée dans la fabrication d’engrais
phosphatés avec une capacité de 1 million de tonnes par an. 7 Office Chérifien des Phosphates
Pakistan Maroc Phosphore S.A.: son Capital social est de : 800 millions de dirhams son démarrage a
été prévu en fin 2006 sa Capacité de production est de : 375.000 tonnes d’acide phosphorique.
Bunge Maroc Phosphore S.A.: son Capital social est de : 900 millions de dirhams son démarrage a été
prévu en fin 2008 sa Capacité de production est de : 375.000 tonnes d’acide phosphorique. B) Le
site de Jorf Lasfar I- Le pôle chimie La direction Maroc Phosphore Jorf Lasfar (PCJ), la société Imacid
(PCI) et la société Emaphos (PCE). La direction pôle chimie a une mission d’animation, d’assistance,
d’harmonisation et de consolidation auprès des différentes entités qui la composent. Elle assure
également le suivi des performances et des réalisations en matière de qualité, sécurité,
environnement et d’actions sociétales. Le pôle s’appuie par ailleurs sur quatre départements : «
Consolidation économique », « Audit et amélioration processus », « Consolidation technique » «
Consolidation et pilotage de l’activité externalisation et sous-traitance ». Il s’appuie également sur un
projet « Consolidation environnement, sécurité et promotion des sites ». II- Un site industriel en
développement Situé sur le littoral atlantique, à 20 km au sud-ouest d’El Jadida, le complexe
industriel de Jorf Lasfar a démarré sa production en 1986. Cette nouvelle unité a permis au Groupe
OCP de doubler sa capacité de valorisation des phosphates. Le site a été choisi pour ses multiples
avantages : proximité des zones minières, existence d’un port profond, disponibilité de grandes
réserves d’eau et présence de terrains pour les extensions futures. Le complexe de Jorf Lasfar
compte trois entités, dont l’unité Maroc Phosphore III-IV créée en 1986. Avec la construction de
l’usine BUNGE MAROC PHOSPHORE en 2009, en partenariat avec Prayon (Belgique) et CFB
(Allemagne), le Groupe OCP a inauguré une nouvelle ère dans la diversification de ses produits finis
par la production d’un acide à haute valeur ajoutée : l’acide phosphorique purifié. Deux ans plus tard,
la mise en service d’Imacid, en partenariat avec le Groupe indien Birla, lui a permis d’accroître sa
capacité de production d’acide phosphorique de 25% sur le site de Jorf Lasfar. III- BUNGE MAROC
PHOSPHRE Historique : La nouvelle unité d’acide et engrais BUNGE MAROC PHOSPHORE est
destinée à subvenir en en priorité aux besoins de BUNGE en engrais, Elle occupe une surface de 18
hectares, est localisée au coté sud des unités de l’acide phosphorique MPIII & IV prés du port de jorf
lasfar à l’océan atlantique du Maroc. 8 Office Chérifien des Phosphates Le projet de la nouvelle unité
à jorf lasfar est constitué des installations suivantes : Une ligne de production d’acide sulfurique de
1125 KT MH/an. Une ligne de production de l’acide phosphorique de 375 kT P205 Une ligne mixte
de production d’engrais MAP/DAP de 340 KT MAP/an Une centrale thermoélectrique de 32 MW
Une station de traitement des eaux douces et de compression d’air Le projet nécessitera les
matières premières suivantes Soufre : 370 000 TM/an Phosphate 1.300.000 TM/an (31% P2o5)
La nouvelle unité acide et engrais va utiliser le phosphate de la mine de Khouribga dont l’OCP est
propriétaire et exploiteur. Le soufre sera importé, fondu et filtré par MP et l’unité BMP recevra
directement le soufre liquide. Les utilités suivantes seront requises par la nouvelle unité : Eau de
mer : 340 mètre cube/TM de P2O5 Eau traité : 7.8 mètre cube /TM de P2O5 Organisation :
l’organigramme suivant schématise l’organisation de BUNGE MAROC PHOSPHORE en tant que filiales
integrée au groupe OCP : 9 Electrique Phosphorique Sulfurique CENTR ALE TED G.civil Mécanique
Instrumentation Magasin BMP Gestion des flux Comptabilié Direction Financière et administrative
Direction d’exploitation Contrôle de gestion Administrat ion Département Projet des engrais
maintenance Département de production Office Chérifien des Phosphates Deuxième partie : le
service du contrôle de gestion A) Présentation du service de contrôle de gestion I- Définition Le
service contrôle de gestion regroupe tout un ensemble de processus de recueil d’informations, de
procédures et de documents visant à aider les responsables opérationnels, à surveiller et à maîtriser
la gestion de leurs entreprises afin d’augmenter le rendement ou encore la productivité. Cette
fonction met le contrôleur dans l’obligation d’être avant tous, au courant des opérations et du
processus de production au sein du groupe pour ne pas tomber dans la confusion au moment du
contrôle. Ce service a une forte relation avec la Direction qui s’en alimente par voie des documents
qui lui sont propres, il s’agit donc, des données et des informations (financières, analytique,
statistiques,…) et ce, en fournissant périodiquement des données chiffrées caractérisant l’évolution
du complexe. Leur comparaison avec les données prévisionnelles ou antérieures peut dans le cas
échéant déclencher les mesures correctives appropriées. Le service s’occupe moyennement des
procédures ayant pour but principal d’assister les responsables des autres services et divisions durant
toutes les étapes de production, afin de pouvoir atteindre les objectifs prédéfinis. II- Tâches et
missions 10 Office Chérifien des Phosphates Le service contrôle de gestion représente une plaque
tournante des différentes sources d’informations et qui est chargé de : Connaître les points forts et
faibles qu’ils soient internes ou externes ; Etre en état de veille ; Animer l’organisation Harmoniser
les structures des différents systèmes ; Suivi des factures ; Aider à la prise de décision en mettant à la
disposition de la direction les outils nécessaires. Pour ce qui est des tâches affectées au service, elles
se résument comme suit : Produire les statistiques (analyser et exploiter les informations,
indicateurs, ratios dans le cadre du développement du contrôle de gestion) ; Développer une
fonction d’audit interne et de contrôle de gestion ; Analyser les résultats et calculer les prix de
revient ; Détermination des différents coûts, à savoir : coûts d’activité, de production,… ; Réalisation
des études économiques et financières ; B) Son organisation I- Organigramme 11 Chef du service
Secrétariat de service Hors-cadres Section prix de revient Section facturation Office Chérifien des
Phosphates Le service est composé des sections suivantes : Section BUNGE MAROC PHOSPHORE
Section facturation. Prix de revient et budget de fonctionnement Gestion et études Budget est
contrôle d’investissement II- Sections du service Section BUNGE MAROC PHOSPHORE : Elle
s’occupe de l’enregistrement des flux internes et externes réalisés par la société, du calcul du prix de
revient en se basant sur le rapport de production mensuel, de la gestion financière, de la réalisation
des études de rentabilité, des déclarations fiscales de la comptabilité générale. Les situations et les
documents réalisés par les attributions subdivisées sont comme suit : Comptabilité analytique : Cette
cellule est chargée de : calcul du coût de revient ; établissement du CPC et une synthèse de
l’activité mensuelle ; consolidation des comptes avec les autres ; établissement de la comptabilité
budgétaire et prévisionnelle ; Comptabilité générale : Dans cette subdivision de la section on va citer
les principales fonctions de la comptabilité générale, entre autres : La tenue du journal (écritures
comptables quotidiennes) Balance (situation après chaque opération comptable) CPC périodique
Bilan périodique Etat de solde de gestion Tableau de financement Suivi extra comptable :
Charges, ventes, clients, fournisseurs et autres. Fiscalité : EMAPHOS est assujettie à trois impôts
principaux (IS, TVA , et la Patente), en plus elle prélève pour le compte de l’Etat des revenues sur les
produits perçus par les société étrangers opèrent au Maroc. Bref cette cellule est chargé à la fois du :
12 S. EMAPHOS S. budget S. gestion & études d’investissement Office Chérifien des Phosphates
Suivi et réalisation des déclarations de la TVA trimestrielle ; Suivi et réalisation des dossiers de
remboursement de la TVA trimestrielle ; Gestion de la trésorerie : Cette cellule veille à la gestion de
la trésorerie d’EMAPHOS d’une part et d’autre part sur son traitement comptable et sur le suivi
quotidien de ses comptes. En plus, et pour mieux gérer ses relations avec ses préteurs une procédure
est consacrée pour le suivi de l’emprunt et du découvert. Section facturation : Cette section a pour
objet de traiter les documents relatifs à la facturation des prestations rendues et reçues par
EMAPHOS. Il se révèle donc nécessaire de distinguer entre les factures charges et les factures
produits. Les factures charges : il s’agit des prestations rendues par Maroc phosphores ainsi que les
autres entités du groupe OCP ; Les factures produits : il s’agit de la facturation des prestations
rendues par EMAPHOS à Maroc phosphore Section prix de revient et budget de fonctionnement
A- prix de revient Le processus de production engendre des coûts dont le nombre est non
négligeable, liés à la moindre opération et ce, depuis l’importation des matières premières jusqu’à
l’exportation des produits finis. Le prix de revient est donc l’ensemble des charges supportées
pendant tout ce processus. La détermination du prix de revient pondéré intervient lors de chaque
étape de production. On peut dire que ce sont des coûts de revient intermédiaires. Afin de faciliter le
calcul du prix de revient on procède à un découpage analytique par stade de production afin de
pouvoir affecter les charges, rationnellement aux sections concernées : Sections principales : sont les
sections de production ; Sections secondaires : sont les ateliers de prestations et utilités ; Sections
fonctionnelles : sont les services fonctionnels B- Budget de fonctionnement Le budget de
fonctionnement est l’ensemble des dépenses prévisionnelles que compte engager une section ou un
service pour un exercice donné afin d’assurer le bon fonctionnement de l’activité de l’entreprise.
Pour se faire, il est nécessaire d’établir des prévisions qui sont déterminées compte tenu de
l’exercice précédant ; en effet ces prévisions sont à établir par section analytique sur la base du
découpage analytique et lignes des prix de revient qui sont alimentés par 5 chaînes : Chaîne GS
(gestion des stocks) : saisie des bons de sortie ; Chaîne PRES (prestations) : alimentée par les bons de
travaux ; Chaîne CA (comptabilité analytique) : elle indique la facturation interservices ; Chaîne
location : elle est alimentée par les bons d’entrée des immobilisations nouvelles ; 13 Office Chérifien
des Phosphates Chaîne paie : celle-ci est alimentée par les documents de pointage du personnel
Section gestion et études : Cette section est récemment créée pour bien maîtriser tout ce qui est
gestion et études. Les procédures au sein de cette section sont : Établissement des états de
synthèses ; Analyse des tâches effectuées par les services ; Établissement des tableaux de bord ; État
du mouvement du personnel ; Classement des documents de qualité ; Suivi des factures matières ;
Suivi des stagiaires affectés au service ; Suivi des séminaires du service ; Expression des besoins ; Bon
de sortie ; Section contrôle et budget d’investissement : Le choix d’investissement est l’une des
décisions les plus importantes qu’un responsable est tenu de prendre, et qui peut assurer la
continuité de l’entreprise. En fait l’investissement n’est qu’un placement d’argent dans l’attente de la
réalisation d’un gain à long terme, permettant ainsi de récupérer les fonds investis et de profiter du
bénéfice. Par ailleurs pour choisir un investissement, il faut : Etudier sa rentabilité économique et
financière ; Calculer le délai de récupération des montants engagés pour l’investissement ; Prendre
en considération l’ensemble des charges d’exploitation et des charges financières liées à
l’investissement et qui serviront de base au calcul des cash flow générés ; En effet, le groupe OCP et
dans le cadre de réglementation des investissements budgétaires a édité un manuel de planification,
d’élaboration, d’exécution, et de contrôle des budgets d’investissement et de gros travaux. Un
investissement passe par les étapes suivantes : L’élaboration des budgets ; L’exécution du budget
d’investissement ; Le suivi. 14 Office Chérifien des Phosphates 1