Noël Fête Païenne Ou Fête Chrétienne

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25 DECEMBRE - NOEL – fête judéo-chrétienne ou fête païenne ?

Décembre annonce la fin prochaine de l’année en cours et le début de la nouvelle.


La plupart d’entre vous vivez des moments d’effervescence à l’approche de la
fête de Noël. Pour d’autres, ce sera l’attente des vacances de fin d’année et la
préparation du réveillon de la Saint Sylvestre, (saint qui n’a que peu de rapport
avec cette date, du reste), Quoiqu’il en soit, la fébrilité des fêtes est palpable.

A en croire la « Tradition chrétienne », Noël ne serait pas une fête comme les
autres. C’est en l’an 354 que le « mouvement catholique » dominant aurait décidé
que le 25 Décembre serait, officiellement, le jour de la naissance de Jésus, le
Fils promis du DIEU Créateur.

Cependant, si vous preniez le temps de lire les Evangiles, vous remarqueriez que
leurs auteurs, c'est-à-dire les premiers disciples témoins fidèles de Son
existence, n’ont jamais fait mention de la date du 25 décembre comme étant le
jour de la naissance du Sauveur promis.

En vérité, si vous y regardiez de plus près, cette date correspondait à une fête
païenne qui célébrait la naissance annuelle du soleil, la fête de Sol invictus, c’est-
à-dire le Soleil invincible, le moment de l’année où les jours commencent à
s’allonger et le soleil à briller avec plus d’éclat.

C’était une des grandes fêtes du paganisme que les premiers judéo-chrétiens ne
fêtaient pas ! L’anniversaire de la mort du Messie les intéressait beaucoup plus,
ainsi que celui de Sa résurrection, c’est-à-dire de Sa victoire sur la mort, qu’ils
célébraient le jour de la Pâque.

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Noël, fête païenne ou fête chrétienne ?
Pour Israël, la pâque est une fête juive qui commémore le miracle de la libération
du peuple juif sorti d’Égypte en traversant la Mer Rouge à pieds secs.

La Pâque que célébraient les premiers judéo-chrétiens, (tout en rappelant cet


événement du passé), commémorait le passage de la mort à la vie du Fils de
DIEU, crucifié sur le poteau d’exécution, et ressuscité le troisième jour selon le
Plan Eternel du DIEU Créateur.

Parenthèse : [Il me paraît important ici de rappeler que le Fils de DIEU est né
d’une jeune fille juive Myriam, choisie par le Créateur pour porter le Messie
promis par les prophètes d’Israël, parce qu’elle était de descendance davidique
et qu’elle était « vierge », c’est-à-dire qu’elle n’avait jamais connu d’homme.

Marie était issue d’une famille Juive. Ses parents étaient des juifs pratiquants.
Elle avait de la parenté. Elisabeth, future mère de Jean le Baptiseur, était sa
parente. « Voici, dit l’Ange à Marie : Élisabeth, ta parente, a conçu, elle
aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son
sixième mois. Marie se leva, et s'en alla en hâte vers les montagnes, dans
une ville de Juda. Elle entra dans la maison de Zacharie, et salua
Élisabeth ». (1)

Marie n’était pas sans péché, comme la tradition catholique l’affirme à tort. Le
péché originel était en elle, comme il l’était dans tous les êtres humains qui ont
vécu au cours des générations passées, comme il l’est dans ceux et celles qui sont
encore vivants de nos jours, et comme il le sera toujours dans ceux et celles qui
naîtront sur la Terre dans le futur ! Le péché originel impacte toute l’Humanité.

Marie avait besoin du Sauveur promis, comme l’Humanité entière en avait besoin,
et elle le proclamera : « Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit
en Dieu mon Sauveur » (2),

Elle est la première femme « porteuse » d’un enfant qui n’était pas le sien.
Myriam (Marie) est donc la mère de l’humanité de Jésus, et non pas la mère de
DIEU, car DIEU n’a pas de mère.

Avant son incarnation, le Fils de DIEU était, de toute éternité, auprès de Son
Père, le Créateur. Il a participé à la Création des mondes visibles et invisibles. Le
véritable prénom de Jésus est « Yéchoua » qui veut dire le « salut » ; il est aussi
appelé « Imanouel » « Emmanuel », ce qui signifie « DIEU avec nous ». Il est la
« Parole » du DIEU Créateur faite chair pour descendre parmi les « hommes ».]

Avec le paganisme ambiant et l’apostasie grandissante, au fil du temps, lorsque


les judéo-chrétiens devinrent peu nombreux, les chrétiens, convertis à la foi au

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Noël, fête païenne ou fête chrétienne ?
Messie Sauveur et donc issus des nations païennes, se joignirent aux païens et
participèrent à ces divertissements jusqu’à en être contaminés.

Les responsables de l’église officielle de l’époque qui s’aperçurent que les


chrétiens participaient à ces festivités, les ont exhortés à ne pas célébrer la
journée du soleil mais plutôt Celui qui a crée le soleil. Le 25 Décembre est donc
devenu officiellement et traditionnellement le jour de la naissance de Jésus !!!!!!

Non seulement le mensonge est entretenu depuis des siècles, mais que l’on sache
ici également que les festivités de Noël, telles qu’elles se déroulent sous nos
yeux, ont un caractère hautement profane, et sont de plus en plus déconnectées
de « l’esprit réel » de la fête « traditionnelle » et de son interprétation
« religieuse » d’autrefois.

Si vous prenez le temps de la réflexion, vous réaliserez que la fête de Noël est
restée majoritairement une fête « païenne », où les membres d’une même famille
se retrouvent ensemble pour manger, boire et s’offrir des cadeaux placés au
pied d’un sapin affublé de guirlandes et de boules de multiples couleurs. Dans ces
rassemblements familiaux, nous trouvons également une foison de chrétiens de
« nom » qui ne recherchent pas spécialement à éradiquer le péché de leur vie et
donc à améliorer la sainteté de leur élection.

Toute la famille attend « minuit » pour qu’un personnage entre en scène, (un
intrus), qui a su détourner le sens profond de la fête (si fête il devait y avoir) et
qui s’est taillé une belle renommée.

Accepté mondialement, je veux parler de ce personnage vêtu d’un habit rouge et


blanc qui se nomme le « Père Noël » ; un usurpateur, (selon la signification de ce
mot), « honoré » en ce jour du 25 Décembre. Un « incitateur » à la
Consommation, au « manger et au « boire » ; il est le « champion » du crève
budget, et le dieu Mammon des commerçants et vendeurs en tous genres.

Avec sa longue barbe blanche et sa houppelande rouge,


son traîneau volant tiré par des rennes et son sac
rempli de jouets, son image a été inspirée par celle de
Saint-Nicolas dont l’accoutrement s'approchait déjà de
la symbolique du futur père Noël : barbe blanche,
manteau rouge et crosse d’évêque.

Mais c’est la marque « coca cola » qui l’a rendu célèbre


et qui en a fixé l’image, telle que nous la voyons, dans le
monde entier.

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Noël, fête païenne ou fête chrétienne ?
Le mensonge est donc grand et affecte depuis des millénaires petits et grands,
surtout les « petits enfants » auxquels nous leur faisons croire à l’existence de
ce vieillard généreux à la fausse barbe blanche, à la figure sympathique et au
ventre redondant.

Cet usurpateur s’est emparé d’office d’un titre et d’une dignité. Tout d’abord
d’un titre, celui du : « Père », qui n’appartient qu’au Véritable Père Céleste,
« Créateur de l’Univers », et ensuite d’une dignité, qui n’est due qu’au Fils, le
Véritable Donateur de toutes grâces, digne de notre profond respect et de
notre fidèle adoration.

Comment s’étonner alors que la foi en un DIEU UNIQUE, essentielle pour la vie
de chaque être humain, ait pu disparaître au profit d’une apostasie toujours plus
grandissante et de la vénération de multiples dieux étrangers inventés par des
esprits ignorants de la Vérité et enténébrés.

Même si je reconnais qu’une masse de chrétiens manifestent une foi sincère, elle
n’est hélas que trop souvent traditionnelle et sentimentale. Ils n’ont pas pris le
temps de la réflexion et de la recherche personnelle, en scrutant les Ecrits
Bibliques, pour vérifier si la vérité leur avait été réellement annoncée ?

Pourquoi ont-ils fait confiance à une caste religieuse de prêtres, d’évêques, de


papes de l’église catholique « dite l’église officielle », et ont accepté de
commémorer la naissance du Sauveur ce jour du 25 Décembre ?

Selon l’Evangile du disciple Luc, au chapitre 2 et au verset 8 et suivants : « Il y


avait, dans la contrée de Nazareth, des bergers qui passaient dans les
champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange
du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux.
Ils furent saisis d'une grande frayeur. Mais l'ange leur dit : Ne craignez
point, car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le
sujet d'une grande joie : c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous
est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous
le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une
crèche. Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste,
louant Dieu et disant : Gloire à DIEU dans les lieux très hauts, et paix sur
la terre parmi les hommes qu'il agrée ! Lorsque les anges les eurent quittés
pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons
jusqu'à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a
fait connaître. Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et
le petit enfant couché dans la crèche. Et les bergers s'en retournèrent,

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glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui
était conforme à ce qui leur avait été annoncé ».

Si des bergers se trouvaient dans les prés pour garder leurs troupeaux, ce ne
pouvait pas être au mois de Décembre, car la température hivernale en Israël ne
se prête pas à dormir à la « belle étoile » !!!! Qu’on le sache, de novembre à mars,
le temps est généralement froid et pluvieux. A cette période de l’année il neige
sur les montagnes, à Jérusalem également et dans la région ! Donc il y a réflexion
à se faire.

Le lieu même de la Naissance de Jésus est à examiner plus attentivement. Il


nous est rapporté que lorsque Joseph et Myriam sont arrivés à Bethléem, « il
n'y avait pas de place pour eux dans l’auberge ». En effet, beaucoup de
personnes allaient se faire recenser, comme l’avait ordonné César Auguste, non
seulement à Bethléem, mais également dans les villages environnants et à
Jérusalem. Il était tout à fait plausible qu’il en était ainsi.

Une auberge à Bethléem, aux temps de Jésus, faisait partie d’un caravansérail,
comme pour tous les caravansérails qui étaient généralement construits le long
des routes commerciales permettant aux voyageurs de faire halte au cours de
leur voyage. Les bâtiments étaient construits en longueur ou en hauteur (avec
une galerie) et pouvaient inclure des étables, des chambres collectives ou
individuelles, des auberges et des magasins vendant des marchandises
transportées.

Les commerçants et les voyageurs y trouvaient de l'eau, de la nourriture, et du


couchage pour passer la nuit en toute sécurité. Suivant leur taille et leur
emplacement, les caravansérails avaient un point commun : leur grande cour,
pouvant accueillir marchandises, bêtes, brebis, chameaux, dromadaires,
commerçants et voyageurs.

Cette parenthèse refermée, revenons à la fête de Noël : pourquoi les chrétiens


devraient-ils croire qu’une « élite » doive exercer une autorité et un pouvoir
décisionnaire sur eux ? A un clergé dominant qui serait le seul à « savoir », donc
à ordonner ou imposer ? A un « pape » qui serait le seul à recevoir les « lumières
d’en haut » ?

Ce n’est pas de cette façon que le Fils du Créateur a voulu bâtir Son Eglise !

Mais qu’est ce que l’église en définitive ? Un bâtiment ou un « corps universel »


de croyants au Messie juif, annoncé par les Ecritures ? Les seuls documents que
nous possédons qui peuvent, avec certitude, nous guider sur la voie véritable,
sont les écrits des véritables premiers disciples juifs du « Maître » qu’ils ont

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Noël, fête païenne ou fête chrétienne ?
côtoyé et qui est le Messie, l’envoyé de DIEU, le Fils promis par les Prophètes
d’Israël.

Son histoire, le but profond de Sa descente parmi les humains, de Son


incarnation, de Ses actes, de Ses enseignements, de Sa mort et de Sa
résurrection, qui sont relatés par Ses disciples, donnent à la Bible l’infaillibilité
qui lui est reconnue. Elle est la seule digne de confiance.

C’est ainsi que nous affirmons que le dogme de l'infaillibilité pontificale


concernant la foi, les doctrines, et la morale (dogme proclamé en 1870), selon
lequel le pape est infaillible quand il parle pour définir la doctrine de l'Église, est
inacceptable et anti-biblique.

Le pape n’est pas le chef des chrétiens, tout comme il n’est pas le successeur de
Pierre, l’apôtre. Dans le cœur de DIEU, il n’en a jamais été question. Le Chef de
l’Eglise Universelle c’est le Fils de DIEU, l’oint de l’Eternel, Jésus (Yéchoua),

Jésus et les croyants « nés de nouveau » (selon l’enseignement du Fils) font


partie de la véritable église bâtie sur le Véritable Fondement, le Véritable
Rocher : le Fils de DIEU lui-même.

En aucune façon les chrétiens doivent prêter attention aux enseignements et aux
dogmes décrétés par la Papauté et les synodes. La Bible reste et restera
toujours ce guide infaillible donné aux hommes et aux femmes de tous les temps,
pour toutes les générations passées, présentes et à venir.

Elle est la seule capable d’ouvrir leur entendement à la compréhension de


l’existence du DIEU Créateur de « toutes choses, les visibles et invisibles » et
de Son plan de Salut Universel en faveur de toutes les créatures qui habitent la
Terre, le peuple juif y compris.

Toutes les réponses aux questions que peut se poser un individu, se trouvent
dans la Bible. Il suffit de la lire et de la « partager » avec les disciples « nés de
nouveau ». C’est ici la grande différence entre un chrétien « né de nouveau » et
un chrétien « de nom ».

Naître de nouveau est la « porte » qui ouvre le chemin qui conduit à la foi
véritable.

Il s’agirait bien de mettre de l’ordre dans votre cœur, dans vos pensées et « de
remettre les pendules à l’heure », dans votre foyer, vos enfants, votre famille,
et partout autour de vous afin de revenir, tout simplement, sur les vrais sentiers
de la foi.

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Noël, fête païenne ou fête chrétienne ?
NOEL EST BIEN UNE FETE PAIENNE. Elle n’a rien de « chrétien ». Elle fait
partie des « Traditions religieuses de l’Eglise Catholique Romaine », très souvent
mêlées de croyances populaires en partie héritées d'anciens usages païens.

La période de l'Avent et de Noël célébrant la naissance du Fils de DIEU, en sont


l'un des exemples les plus caractéristiques. Une pure invention de plus que ce
Mouvement fait « gober » aux croyants, comme ils gobent facilement tout ce
qu’on leur raconte.

Pour les chrétiens authentiques, les « nés de nouveau », peu importe la date
réelle de la Naissance du Messie, ils attendent Sa future apparition dans les
« cieux » et leur « enlèvement dans les airs » à la rencontre de Celui qui est leur
Seigneur et leur Maitre. C’est l’espérance qu’ils entretiennent dans leur cœur.

MON VOEU POUR VOUS

« Soyez continuellement rempli (e) de l’Esprit de DIEU »

Décembre 2022
lamaisondejerusalem.com

(1) Evangile selon Luc chapitre 1 verset 36 et suivants


(2) Evangile selon Luc chapitre 1 verset 46

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Noël, fête païenne ou fête chrétienne ?

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