Guide Del Alphabet 00 Cass
Guide Del Alphabet 00 Cass
Guide Del Alphabet 00 Cass
ARMAND CASSAGNE
PEINTRE
OFFICIER DE l'iNSIRUCTION PUBLIQUE
PARIS
LIBRAIRIE CLASSIQUE INTERNATIONALE
A. FOURAUT
4", RUE SAINT-ANDRÉ-DES-ARTS, 47
1895
Tous droits réservés.
BIBLlOTrfECA S
Tout exemplaire iion revêtu de la griffe de l'auteur et de celle de
Véditeur sera réputé contrefait.
cpy x^y^z^/ZiX^ô^
L'ALPHABET DU DESSIN
INTRODUCTION
CHAPITRE PREMIER
BUT DE LA METHODE
contribuer à répandre l'étude dans les masses, est surtout celui quil
convient d'apprendre dans la classe des travailleurs. Enfin, si nous
pouvons l'appeler ainsi, c'est le dessin pratique, non seulement utile,
mais indispensable à tous, et dont il n'est plus permis de négliger l'étude
à Tépoque de développement intellectuel où nous sommes arrivés.
CARACTÈRE DE LA MÉTHODE
ANALYSE DE LA MÉTHODE
PARTIE.
l''^'
—
Les surfaces. A^j^Aication— du 2:>yincipe aux
objets qui ne présentent aucune épaisseur.
Cette partie se subdivise elle-même en deux autres :
"2"
Le cercle, ses transformations et ses applications,
2'"''
PARTIE. — Le relief. — Application du principe aux
COUP D'ŒIL SUR LE DESSIN USUEL 3
à pas, vient se joindre un moyen que nous pensons avoir mis pour la
première fois en usage comme principe : moyen pratique à
c'est le
Taide duquel relève lit et étudie Tesquisse de son modèle. Ce prin-
cipe, représenté surpresque tous les modèles dans ses trois phases
successives, indiquées par les lettres A, B, C, et expliqué par un
texte bref et technique, ne laisse à l'élève ni incertitude, ni difficulté
d'exécution.
Ce principe n'est pas une chose neuve en soi il est 1 application ;
d'un moyen employé chaque jour par les artistes, combiné d'une ma-
nière admirable par Albert Durer et sur lequel il a en quelque sorte
basé ses Quatre Livres, ayant pour but létude du corps humain. 11
y a longtemps déjà que nous avons signalé ce principe dans tous nos
ouvrages. Depuis, nous lavons rectifié, nous en avons classé les
éléments, et c'est le résultat de ce classement rationnel et métho-
dique que nous avons reconnu être véritablement un Alpjliabet du
dessin, c'est-à-dire un traité élémentaire des formes des objets, un
traité apprenant à connaître, à lire et à traduire ces formes sous
leur aspect graphique. C'est pourquoi nous lui avons conservé le nom
sous lequel nous le présentons aujourd'hui à lappréciation du public.
EXPOSÉ DE LA MÉTHODE
Le principe fondamental de cette métliode est un carré ou un rec-
tangle exactement adapté par Fœil du dessinateur au sujet qu'il veut
reproduire, selon que ce sujet est régulier dans son développement
ou j)lus ou moins éten(hi eu hauteur ou eu largeur. C est lui cadre
(I) La sphère ou boule, à roupe plane toujours circulaire et, par conséquent, type parfait
d u cercle appliqué aux volumes, est toutefois d'un emploi trop exclusif et trop peu fréquent
jour être prise ici comme type pratique
iMK. 1.
COUP D'ŒIL SUR LE DESSIN USUEL
Telle est cette grande porte de ferme (fig. 1) sOuvrant sur un fond
auquel elle sert d encadrement en <léterminant naturellement la pro-
portion générale de son ensemble. Sur ce cadre naturel, nous trouvons,
à l'aide des diagonales, la verticale et l'horizontale, qui partagent
notre dessin en quatre parties égales, ce qui permet de juger facile-
ment de la place et de la proportion de chaque objet, d'apprécier
presque sûrement les divers mouvements des lignes du tableau, par
la comparaison qu'on peut toujours établir entre celles-ci et celles du
cadre proportionnel tracé sur le dessin.
Lorsque l'artiste encadre le tableau qu'il va présenter au public,
son unique but est d'isoler son œuvre, afin que l'œil du spectateur
puisse apprécier cette ceuvre sans être distrait par les détails d'un
entourage souvent dissonant, pour qu'on puisse sentir les vibrations
des notes obscures ou brillantes et leur rôle saisissant ou simplement
harmonieux selon leur place, et surtout pour que la belle combinaison
des lignes soit justement appréciée, ce qui devient d'autant plus facile
que la rigidité de forme du cadre sert constanmicnt de point de com-
paraison.
Eh bien, notre principe est simplement le cadre réduit à sa forme
la plus simple et, à la volonté du dessinateur, faisant de
chaque objet, même isolé, le motif d'un tableau.
Cotiteau de poche (fig. 2). — Remplaçons donc mainte-
nant le site pittoresque qui vient de nous servir de type
démonstratif par l'un de ces objets isolés, choisi exprès
parmi ceux d un usage vulgaire et par cela même connu de
tous. C'est un simple couteau de poche. Voyons l'aide
que peut donner au dessinateur l'application du cadre.
Le couteau est ouvert et placé droit devant le specta-
teur. Si peu initié au dessin, si peu intelligent même qu'on
puisse être, la première chose qui frappera, c'est que
l'objet est beaucoup plus long que large : c'est donc un
rectangle très allongé qui sera son cadre naturel. Le cou-
teau est posé droit et debout : donc encore ce rectangle
sera vertical. Le manche du couteau est un peu plus long
que la lame : eh bien, en traçant les diagonales, dont
donne le centre mathématique du rectangle,
l'intersection
toutes les formes des objets otf.'rts comme types doivent être prises
parmi les plus simples, mais encore que ces objets doivent être pré-
sentés dans les positions les plus faciles pour l'interprétation qu'en ;
de l'œil.
Est-ce que cette fenêtre, classant ainsi chaque objet, ne semble pas
inviter à prendre la plum<' ou le crayon et à tracer sur la vitre toutes
ces formes si clairement dessinées? Cette fenêtre, que nous complétons
par les diagonales, c'est notre principe, qui ne permet pas le calque,
mais qui aide le des-
sinateur à établir son
ensemble et à compa-
rer les proportions
des détails
Pour continuer Té-
tude de l'applica-
tion de ce principe,
nous allons passer à
quelques exemples
d'aspects variés et
caractéristiques.
Rosace gothique
(fig. G). — Nous tou-
chons ici à l'orne-
mentation, genre de
j
dessin pour lequel,
plus peut-être que
li;^'. (J. — 11" cahier, ])l:iiicli(' 73.
pour tout autre, l'em-
ploi du carré divisé par les diagonales et la croix est un moyen
parfait.
Trouve!-, en dessinant d'après nature, à la pointe du crayon, un
10 INTRODUCTION
différent. S il s ag-is-
|)lusgrand res-
pect des formes
d'ensemble.
Notre méthode
s'appuie cons-
tamment sur des
principes recon-
nus, et son point
de départ a pour
base les formes
géométriques qui
délimitent d'une
manière précise
touslesobjetsque
nous offre la nalui'c ou ([iic lai't el lindust rie ont créés à son imitation.
Le contour de
{'anémone re-
ju'ésentée ici est
donné réguliè-
rement par le
pentagone, qui
s'inscrit dans le
cercle, formé lui-
même à l'aide du
carré ; de là l'uti-
lité d'appliquer
notre principe à
cette étude pour
déterminer cor-
r<'ctement la pla-
ce des pétales et
des folioles in-
termédiaires fi-
LE RELIEF
semble, tout volume pourra être dessiné au moyen d'un cube ou d'un
parallélipipède rectangulaire plus ou moins étendu en hauteur ou en
largeur.
Le cylindre ayant pour base un cercle et tous les autres volumes à
base curviligne dérivant des surfaces de forme analogue, les volumes
à base rectiligne polygone s'inscriront naturellement dans le cylindre
comme cette base s'inscrit elle-même dans le cercle ; il ne restera
plus à Félève qu'une seule diftîculté réelle, celle de la juste apposition
du cadre à l'objet.
Le premier modèle,
A (fig. 15), est placé de
manière <pie le cercle
vertical est à gauche
du dessinateur, et le
cercle horizontal au-
dessous de son œil,
cest-à-dire au-dessous
de rhorizon. La sphère
sera d'abord indiquée
par un cercle géomé-
Iral formé d'après le
au-dessus de rhorizon.
resser autant que possible les jeunes intelligences par des sujets
d'étude constamment nouveaux, graduellement présentés, parlant
clairement à l'esprit et stimulant l'imagination. La monotonie, pour
tout et pour le dessin en particulier, est un obstacle insurmontable
à l'avancement. C'est cette conviction qui nous a conduit, sans nous
faire modifier en rien la donnée très élémentaire de notre méthode, à
contrer dans l'exécution des difficultés d'un autre ordre ; s'il est bien
Une Cuiller en bois (i\g. 18) servant à puiser l'eau el une i?«7>e de
Fig. 18.
cuisine (fi?:. 19), tels sont les objets de forme très simple que nous
avons choisis pour nos premiers types.
Nous n'avons pas à revenir ici sur l'indication de l'esquisse et sur
2
18 INTRODUCTION
râpe.
Disons seulement que, pour le lavis, l'élève
arrêtera fortement son esquisse avec la
plume, ou avec un pinceau très fin chargé
d'encre bien noire, et laissera parfaitement
séclier le trait. Il ajoutera ensuite beaucoup
dcau à Fencre, trempera largement le pin-
ceau dans la prépai-ation ainsi obtenue et
connaîtra bien les formes i)rimitives des divers objets qui se trouvent
dans notre modèle.
C'est donc à dessein que nous avons choisi ce petit intéi-ieur c'est ;
nous lui faisons étudier le lavis, qu'il peut jeter son balancier et
marcher seul sans craindre les chutes non, le cadre doit lui servir
;
Fitc. 20.
20 INTRODUCTION
— L'assemblage de peaux,
de bois et de cuir qui forme
en général un collier de
cheval nous a paru former im groupe
d effet assez pittoresque pour mériter
de prendre place dans notre Alphabet.
Pour ce dessin, comme pour tous les
autres, l'Alphabet donne la manière d'en
préparer le tracé nous n'aA'ons donc
;
ces vues étaient composées d'objets dont les surfaces déi-ivent des
formes géométriques nous croyons donc indispensable de faire
;
22 INTRODUCTION
(1) Par allusion au Rageur, de la foret de Fontainebleau, illustré par le peintre Théo-
ilore iiousseau.
l'io;. -2c
24 INTRODUCTION
L'ÉTUDE DE L'ORNEMENT
fleur qui aura fixé son attention, de varier ainsi leurs études et do hâter
leurs progrès en développant leur intelligence et leur goût pour l'in-
LA PLACE DU MODÈLE
Bien que ce simple exposé de notre méthode nous ait déjà entraîné
plus loin que nous ne l'aurions désiré, comme nous pensons n'avoir
rien dit d'inutile, et que nous espérons en outre avoir été suivi jusqu'ici
par notre lecteuret notre élève, nous devons encore leur dire quelques
mots sur la place qu'ils devront choisir pour leur modèle ou pour eux-
mêmes, lorsqu'ils auront à dessiner d'après nature des objets ou des
groupes qui ne pourront être déplacés.
Le modèle ne peut presque jamais être placé en face du dessinateur,
sauf lorsqu'il s'agit de copies de très petite dimension; car, aussitôt
qu'on aborde l'étude d'après nature ou quelque copie un peu impor-
tante,il suffît du chevalet avec le carton, de l'album mémo, pour cacher
LE CHOIX DU MODELE
PRINCIPES ET MÉTHODE
Cotte partie du Guide n'est pas la moins utile à étudier. Nous par-
y
lons d'abord du rôle que jouent les différents objets matériels employés
par le dessinateur et par le maître dans son enseignement; puis nous
passons aux principes de tenue pour faire l'esquisse et le dessin; à ces
notions, toujours complétées par des exemples graphiques, succède la
théorie des ombres simplement et clairement exposée ; viennent enfin
les éléments du dessin à la plume et du laA'is. En entrant dans tous
ces détails, en traitant des sujets si variés, nous n'avons pas oublié
que nous nous adressons aux débidants; mais nous n'en avons pas
moins cherché à rendre sérieuse cette première étude, destinée à rester
ineffaçable dans leur esprit, à donner à cette modeste entrée en matière,
à ces éléments toute l'importance de faits saillants dans la carrière à
fournir par le dessinateur.
LE CARTON ET LE CAHIER
LE CRAYON
nouvelle.
Pour âge un peu plus avancé, nous pensons que le
les élèves d'un
crayon noir est préférable au crayon de mine de plomb, celui-ci ayant
l'inconvénient, que n'a pas l'autre, de donner au dessin un miroite-
ment qui gêne l'œil. En outre, avec le crayon noir on obtient sans
effort une coloration beaucoup plus forte, et par conséquent une exé-
cution plus solide.
LE PORTECRAYON
Nous chercherons à éviter autant que possible l'emploi du porte-
crayon aux très jeunes enfants, pour lesquels il est un peu lourd, au
LE CANIF
LE TABLEAU
ont bien compris. Il serait bon que le travail sur 1 ardoise ne commen-
çât qu'après cette leçon préparatoire.
Cette manière de procéder peut ne pas être rigoureusement suivie,
pour ce qui concerne le tableau et l'ardoise; mais nous la conseillons
cependant pour les classes nombreuses.
Application. — Cloche à frmnage (fig. 26). — Ce motif, qui fournit
une excellente application du cercle et de l'ovale, et pour lequel nous
donnons plus
loin la lecture
de l'esquisse,
est placé ici
comme mo -
dèle de des-
sin blanc sur
noir, c'est-à-
dire pour don-
ner ridée de
ce que doit
être le dessin
exécuté à la
craie sur le
tableau noir.
11 faut autant
que possible
que ce dessin
soit épuré sur
le tableau et
qu'il se com-
Fi.'. 26.
prenne facile-
ment ;
que les contours soient larges, exagérés même, afin que
rélève voie bien l'ensemble. Les formes les plus rapprochées doivent
PRINCIPES ET METHODE 29
être les plus fortes, les plus accentuées, et l'ombre et la lumière bien
différenciées.
Ce modèle, spécialement fait pour le Guide, se rapporte, au point
de vue du principe, à ceux des planches 117 et suivantes de l'Alphabet.
Lecture de l'esquisse. —
Faire d'abord le rectangle donnant la
proportion d'ensemble de la cloche, et tracer les diagonales pour
trouver la verticale déterminant le centre de cette cloche.
Conduire l'horizontale 1, qui, avec l'horizontale 2, ligne extérieure
du rectangle, aidera à trouver la largeur et la place du ruban entou-
rant la cloche à sa base.
Partant du point 1, écrire la forme cintrée de cette cloche, et, celle-
ci étant vue en dessus, partant des points 1 et 2, décrire les cercles
fuyants.
Les cercles du sommet suivent le même principe.
L'ARDOISE
Par ses rapports de ton avec le tableau noir qui a servi à la leçon
théorique, par la facilité qu'elle donne à l'élève pour effacer un travail
mauvais ou modifier un travail imparfait, Tardoise présente un excel-
lentchamp de manœuvres pour l'étude préliminaire qui doit toujours
précéder l'exécution sérieuse sur le cahier.
maître doit y
écrire forte-
ment avec de
la craie les li-
gnes de con-
tour de l'objet
dont il s'agit.
La feuille
de vigne que
nous présen-
tons ici com-
me type de
dessin sur
l'ardoise rem-
plit parfaite-
ment la condi-
tion voulue.
Il est pré-
fi'rablo, pour
Fie.-, r, Fétudo sur
l'ardoise, nous le répétons, d'an-iver à l'exagération de la force que
de tomber dans la maigreur.
Ce modèle, spécialement fait pour le Guide, jm'uI se rapporter, au
.
PRINCIPES ET METHODE 3i
LE CAHIER DE MODÈLES
Comme nous venons de le dire, c'est maint(;nant seulement que, le
dessin ayant été bien étudié et dessiné sur l'ardoise, l'élève doit
prendre le cahier sur lequel se trouve ce môme dessin et l'exécuter avec
le crayon noir ou le crayon de mine de ploml). Au-dessus ou à
gauche du modèle il trouvera le principe quil connaît déjà par lexpli-
cation que le maître a donnée sur le tableau par conséquent, il lira ;
facilement ce principe, qui est pour lui l'A B G, et qui doit lui
apprendre à former, non pas ici un mot, mais son dessin.
Comme nous lavons dit également, il est indispensable, surtout
dans Tétude du dessin, de présenter constamment un aliment nouveau
à l'esprit de l'élève. C'est précisément ce que nous faisons ici. En
effet, quoique modèle représente le sujet qui vient d'être déjà
le
LE COMPAS DE L'ARTISTE
Fig. 28.
comme s'il avait employé le compas, avec une exactitude que la pra-
tique rendra naturellement de plus en plus parfaite. Cette proportion
étant prise, il lui sera facile de la reporter où il lui plaira de la réta-
blir. 11 procédera do même pour les autres grandeurs dont il pourra
avoir besoin.
Ce moyen pratique, employé continuellement par les artistes, est
sans doute imparfait conqiarativcmont à l'exactitude mathématique
que donne le compas mais, pour le dessinateur, il a l'innnense
;
L'ESQUISSE
2" Le trait des grands contours des formes générales prises dans
leur ensemble ;
coups de crayon la valeur relative des objets que l'on dessine d'après
nature ou d'après le modèle.
L esquisse, tout en donnant lindication complète du modèle, doit
être tenue dans les tons doux, alin que, lorsqu tlle est terminée, on
puisse l'atténuer facilement avec de la mie de pain.
Tenue du corps et de la tête pour l'esquisse. Le carton —
étant bien placé devant lélève et mainteim avec la main gauche, le
corps doit être droit sans affectation, de manière que Ja tête se
Fi-. 29.
N ^ -V
Fig. 30.
I'i_'. 31.
la perfection ne
consistant jias ici
dans la ncllcfi' (hi tiait, mais dan^ l'cxactiludi' des ])r(ipi>rtinns.
PRINCIPES ET METHODE
j:
et (fig. 32) le modè-
le d une esquisse
de ce même dessin.
L'élève remarque-
ra la douceur du
ton de cette der-
nière, que, lors-
qu'elle sera ainsi
faite , il pourra
effacer légèrement
avec de la mie de
pain roulée en-
tre ses doigts et
aplatie , en lais-
sant subsister une
teinte douce, seu-
lement assez visi-
ble pour pouvoir
le guider dans
Texécution du des-
sin.
Tenue du
crayon pour des-
SINER. — L'es-
quisse ayant été
légèrement effacée, l'élève passera au trait, qui demande une exécu-
3
Fiu-. 33.
36 INTRODUCTION
ne de précision et de
fermeté à l'exécution.
Avant de terminer
cet article sur le
dessin préparatoire,
nous présenterons
encore deux types
empruntés au règne
végétal et offrant
dans leur exécution
plus de liberté que
les précédents.
Feuille de mar-
ronnier (fig. 34). —
Cette feuille, trouvée
PRINCIPES ET METHODE 37
est d'un dessin ferme, vigoureux donnant bien tout ce quil doit
;
LE DESSIN
Le dessin ffig. 3fi est l'imitation aussi complète que possible d'un
objet quelconque pris
dans la nature, d'un
modèle consi-
déré à la fois
comme forme
dans son en-
semble, com-
me couleur et
comme varié-
té d'ombres
produites par
la lumière et
lui donnant
son relief.
Pour ce qui
est de l'exécu-
tion du dessin,
le travail ma-
tériel, soit du
fusain, soit
(lu crayon,
doit disparaî-
tre, pour ne
liiisscr com-
jtrendre que la
nature. L'ha-
bileté de l'ar-
'?*i*<"S!SK'*a-ir. *-" doit .se
tiste
l-i;r .31).
38 INTRODUCTION
LE CROQUIS
Le croquis (fig. 37) est une œuvre moins complète que le dessin,
LE TRAIT
Fio- 38.
LES OMBRES
Les ombres sont, sur les objets en relief, les parties colorées oppo-
l'illusion do la iralil»'.
voit le reflet.
Le principe d'exécution est celui dont l'emploi est constant dans
l'Alphabet: d'abord le rectangle, puis les horizontales 4,5, 0, 7 et 9,
figurant les diamètres des cercles.
Dans l'intérieur de cette tasse se trouvent réunies l'ombre naturelle
42 INTRODUCTION
Fi"-. /|0.
Fifï. 42.
est très colorée, la règle touchant le livre à cet endroit ; enfin elle
s'allonge en s' affaiblissant vers le point G. Elle a donc, en s'éten-
dant sur ces livres, indiqué à la fois leur mouvement montant et
l'obliquité de la règle.
Exécution. — Tracer le rectangle 1, 2, 3, 4, cadre de l'ensemble
des livres ; la verticale 8, indiquant la proportion des deux côtés
fuyants des livres et les séparant ; les horizontales 5, 6, 7, donnant
l'épaisseur du dos des livres. Il est facile maintenant d'apprécier et
A
n
LE DESSIN A LA PLUME
Comme dans tous nos autres ouvrages, nous recommandons ici
chaudement aux débutants le dessin à la plume; car c'est un moyen
excellent, qui force l'élève à prêter une grande attention à son travail :
Fig. 47.
bon.
L'encre de Chine donne sa teinte par le frottement léger du bâton
de cette encre dans un godet contenant un peu d'eau. — Le noir
50 INTRODUCTION
LES SURFACES
CHAPITRE m
LE CARRÉ, SES TRANSFORMATIONS
PREMIÈRE LEÇON
LES LIGNES
doit le représenter ;
3" chercher et comprendre la difliculté qu'il a à
vaincre, ainsi que le degré de rendu auquel il faut qu'il tende.
Si peu important que soit le motif de l'étude, toutes ces choses
doivent être signalées et bien démontrées par le maître.
Parallèles de forces {/radaées. — Les parallèles sont des lignes
qui, ayant la même direction, conservent toujours entre elles la même
distance, de sorte qu'elles pourraient être prolongées indéfiniment
sans jamais se rencontrer.
Suivant les indications données sur la manière de se tenir (page 33)
et sur la différence qui existe entre l'esquisse et l'exécution du dessin,
l'élève, ayant son modèle sur le tableau, commencera ces simples
i
lignes par uno esquisse ; car, dès le début, il doit chercher l'exécution
dans les conditions que lui présentera plus tard un dessin plus
complet.
Il que cette esquisse donne à l'élève, d'abord la forme, qui est
faut
ici simplement la direction des lignes droites, ensuite la proportion,
c'est-à-dire la longueur vou-
'"
'g»^- >^j,^,,w»^aa^..:.:=z....-k^^.....^;:^a^^
fl l
s^yyiai^iî^;»^,,^^:,.
ici que la direction de chaque
E Bfei¥°iqg^fe:N^
ligne, franche et ferme, son
esquisse lui servant de guide ;
La proportion, en corri-
geant encore son esquisse
pour arriver plus juste à la
grandeur donnée ;
La couleur, c'est-à-dire
qu'après avoir observé que
les lignes A, B, C, etc., sont
toutes de colorations diffé-
DEUXIEME LEÇON
VERTICALES ET HORIZONTALES FORMANT DES CARRÉS
ET DES RECTANGLES
i
Ihorizontale AB, puis la ver-
l \
4, 5, 6, on abaissera de ces
points des verticales jusque
53. - " cahier, phanche
1- planche 2.
i>.
^^j, Thorizontale DG. Divisaut
ensuite en cinq parties égales la verticale AD par les points e, /", g, h,
on conduira de ces points des horizontales rejoignant la verticale
BG. Lorsque l'élève en sera à l'exécution, car nous ne parlons ici
que de l'esquisse, il s'efforcera d'obtenir la variété de coloration des
comme l'indique le modèle.
lignes
Deuxième rectangle. Le deuxième — rectangle, 1, 2, 3, 4, pré-
sente une forme beaucoup plus allongée. Après avoir tracé l'horizon-
tale 1, 2, on jugera de la longueur de la verticale 1, 4 en la compa-
rant à l'horizontale ; car la comparaison est toujours le meilleur point
d'appui intellectuel du dessinateur. Gette proportion trouvée, on
terminera le rectangle en traçant l'horizontale 4, 3 et la verticale 2, 3,
que les coups de crayon, rapprochés les uns des autres, donnent un
ton uniforme.
La verticale 1, 4, plus blonde, se compose de lignes fermes et
séparées.
L'horizontale 4, 3 est plus vigoureuse que les deux premières lignes
et d'un travail à la fois ferme et serré.
zontale DG, d'un ton plus coloré, figurent le côté de l'ombre. Au-
cune de ces lignes du contour ne présente pourtant exactement
la même coloration. Le ton local ou couleur de ce rectangle est figuré
par des verticales.
Quatrième rectangle. — Le quatrième rectangle, 1, "2, 4, 3,
plus grand que le rectangle ABGD dont nous venons de parler, suit
les mêmes principes et donne lieu aux mêmes observations pour
l'ombre et la lumière ; comme lui, il est couvert d'un ton local uniforme ;
faudra donc prendre les rubans de couleurs variées qui ont déjà été
employés pour la j)remière leçon ; appliquer une large feuille de
papier blanc sur le tjiblean noir, ou blanchir ce tableau avec de la
LE CARRE, SES TRANSFORMATIONS 57
TROISIEME LEÇON
LE CARRE
Lecture de l'esquisse. —
Tracer l'horizontale AB (fig. .54'^; puis,
comme nous l'avons déjà dit, prenant le crayon pour compas, repor-
ter cette grandeur en AC et tracer la verticale. Terminer le carré en
traçant l'horizontale et la verticale opposées, qui sont absolument de
la même grandeur que les deux premières lignes. Il est certainement
inutile de répéter ces indications pour les deux autres carrés.
Exécution. — On observera la variété de coloration des trois
carrés et la direction dans laquelle sont tracées les lignes qui en
forment le ton local. Comme pour les leçons précédentes, les con-
tours vigoureux figurent le côté de l'ombre et, par contre, les lignes
légères figurent le côté de la lumière.
Nous voici arrivés à déterminer sans effort la forme qui doit, comme
cadre, servir de base à toutes nos études d'après nature. Nous allons
maintenant passer aux différentes applications de cette forme type.
Application d'après nature de la troisième leçon. — Ici les sujets
que la série des colorations plus ou moins élevées qui peuvent s'offrir
g ,
1 d nos regards.
Une infinie variété de tons
résulte, dans la nature, de la
manière dont les objets se
trouvent frappés par la lu-
mière, par suite de leurs dif-
férents mouvements et de leur
direction ; c'est de cette va-
riété de tons que naissent
l'art de la couleur en général
et la coloration caractéristique
de chaque objet. Cette variété
de coloration est, comme nous
l'avons dit plus haut page 4G\
ce que les artistes appellent
les valeurs.
Valeur relative veut dire
coloration juste d'un objet par
rapport à un autre ; l'élève se
lendra compte de cette défini-
QUATRIÈME LEÇON
,,. „..
rig. 00. — ,„ , .
premier coup au noir, si les teintes sont noires, au gris, si elles sont
grises; en un mot, son œil et sa main devront voir et exécuter aussi
juste que possible.
Nous insistons sur ce conseil au maître de ne se laisser jamais
entraîner par l'impatience de l'élève, qui désire toujours voir du nou-
veau, et de ne pas passer à une leçon avant que la précédente ait
CINQUIEME LEÇON
développe, est une leçon nulle pour le maitre aussi bien que pour
l'élève.
Nous voici encore revenus au simple carré mais ici se produit un
;
positions.
Application de la cin-
quième leçon. — La lettre
X (fig. 58). — La lettre -Y,
comme on peut le voir, n'est
— pas autre chose que les deux
Fig. 58. l" cahier, planche 7.
LE CARRE, SES TRANSFORMATIONS 63
SIXIEME LEÇON
modèle G (exemple A) ; y
conduire les diagonales
pour déterminer le centre
(exemple B; conduire, en ;
SEPTIEME LECOiN
1 ^ i 111
divise par une diagonale, et de
quatre triangles, si Ton y conduit
dans le carre.
Lecture de i/esquisse, — Carré A. — Après avoir tracé le carré
et les diagonales, faire centre Thorizontale fg, puis du
passer par le
mité inférieure de cette verticale diriger deux obliques vers les angles
supérieurs du carré.
Carré C. — Dans ce carré, pour lequel on procédera comme pour
le cai-ré B, mais en dirigeant les obliques en sens inverse, l'un des
— Lfxturede l'esquisse.
— Le triangle établi sui-
vant les indications précé-
dentes et d'après les exem-
ples A, B, C détermine la
forme de la lettre ; il suffit
parfaitement régulière.
IILITIEMK LECU.V
CARRES CONCENTRIQUES
Les figures sont dites concentriques lorsqu elles ont un centre
commun.
LE CARRE, SES TRANSFORMATIONS 67
Lo tracé régulier des carrés concentriques (tig. 63) s'appuie sur les
diag'onales d'un carré donné; il fournit, par conséquent, une nouvelle
application des études précédentes.
Le plus souvent, c'est le carré extérieur qu'on établit d'abord, et
Ion détermine ensuite sur les diagonales les angles des carrés inté-
rieurs.
11 y a dans la nature des furmes précises, exactes et, par cela même,
difficiles à reproduire. un moyen quelconque peut aplanir cette
Si
difficulté, il serait aussi peu logique de le dédaigner que de faire fi
du levier qui sert à déplacer la pierre. Un œil exercé dessinerait sans
doute ce petit motif sans avoir recours aux diagonales, mais incon-
testablement moins vite et moins bien qu'en saidant de ces lignes,
dont il est, en consé-
quence, parfaitement ra-
tionnel de faire usage.
Lecture de lesquis-
SE. — Tracer d'abord le
conduire des obliques réunissant entre elles les extrémités delà croix,
pour former le carré d'angle (exemple G).
La Vciriété dans la coloration des lignes doit être rigoureusement
observée.
Le ton local et la manière dont il est exécuté doivent être un sujet
d'observation et d'étude sé-
Dans
V
rieuse. le carré d'an-
t»le, le ton local est figuré par
X \ de légères lignes verticales.
Pour que le carré de front
/S >< se distingue bien, il faut
que sa valeur soit traduite
d'abord par des lignes ho-
rizontales, puis par des
lignes verticales superpo-
sées. C'est ainsi qu'on ob-
tiendra la variété de forme,
de travail et de couleur.
Application d'après na-
ture de la huitième leçon.
— Le maître coupera en
carrés de différentes gran-
deurs des papiers, des cuirs
ou des étoffes de couleurs
Aariées,et les appliquera
les uns sur les autres en
3° cahier, planche 13.
les attachant sur le tableau
avec des clous, comme il a (h'jà été dit. Si les couleurs sont bien
variées et les clous placés convenablement, le motif sera intéressant
et bien proportionné à la force de T élève.
CHAPITRE IV
LE CARRÉ, SES APPLICATIONS
XFrVI[:>[R LEÇON
Pour donner une idt'-c de l'application du carré au dessin d'après
nature et faire bien comprendre l'importance de cette base de notre
méthode, nous allons reproduin' ici quelques types appartenant à la
première série d'études pré-
sentée avec plus de déve-
loppements dànsV Alphabet
du dei<sin. C'est une intro-
duction destinée à faciliter
à l'élève l'appréciation de
l'emploi judicieux du prin-
cipe.
La première difficulté que
rencontre le maître, c est le
premières aj)plications du
carré ou du rectangle au tracé des surfaces, qui, comme on le sait,
Il ne faut pas oublier non plus que, pour le moment, il ne doit s'agir
ser, une à droite, une à gaucho, doux obliques dépassant un peu les
côtés du carré car le toit a pour but non seulement de couA'rir la
;
maison, mais encore d'en garantir les murs. Cela fait, Fensemble de
la maison est indiqué dans son contour (exemple B).
Il reste maintenant à ajouter les détails (modèle C); car toujours,
et pour toute espèce de motifs, les détails, qui ne sont que secondaires,
ne doivent être placés que lorsque l'ensemble est bien établi.
On remarquera que, dans le modèle, les deux fenêtres s'appuient
sur les diagonales, et que, la place d'une de ces fenêtres étant trou-
vée, si do son sommet et
^ ^ '^^
\/ )
horizontales, on aura immé-
diatement la place
teur de la seconde.
et la
En
hau-
pro-
longeant ensuite la verticale
centrale, on aura la place
do la porte, et il ne restera
jjlus qu'à indiquer celle des
herbes et de quelques pierres
pour que l'esquisse soit
complètes; on l'effacera alors
légèrement avec de la mie
do pain ;
puis, tenant lo
—
quisse. — On procédera
Fig. ()(). i" cahier, piancbe 17.
pour cette esquisse comme
jjour les précédentes, en suivant les phases indiquées par les carrés
A, H, C ;
puis, se guidant sur les diagonales, on tracera les traverses
—
fil à plomb.
Remarque. — Bien des objets formés de morceaux de bois assem-
blés, tels qu'une porte de jardin, pourraient offrir des motifs d'étude
ayant avec celui-ci une assez grande analogie de forme et dexpression.
Ces motifs, pittoresques et intéressants, ne sont pas aussi faciles à
exécuter que pourrait le faire croire leur simplicité apparente, et l'on
comprendra, par celui-ci, combien lemploi du carré en simplifie le
tracé et les met à la portée du débutant.
Troisième application. — Vase à jieurs (fig. 67 .
— N'oici maintenant
un modèle de tous points différent du précédent et auquel cependant
notre principe sapplique toujours
également bien. C'est donc avec
/' intentionque nous donnons ce
\ modèle.
/ Ce rase à
comme s'il
fleurs est présenté
était aplati, c'est-à-
dire sans perspective, ou vu dans
sa coupe, ou placé exactement à la
hauteur de de n'offrir
/
l'œil, afin
\ D sentation de
pas plus
ce vase,
caractéristique que le
meilleur texte explicatif,
n'est-elle
et ne
\ M^:.
m
Fi-Ï. 6"; 3' cahier, planche
B -li
nous amène-t-elle pas à conclure
que le plus simple croquis vaut
mieux que toute espèce danalyse ?
Lecture de l'esquisse. —
Tracer le carré selon la grandeur
du modèle D et v conduire les diagonales pour trouver le centre de ce
carré (exemple A^ ; former la croix 'exemple B) ; indiquer par une
horizontale la largeur du bord du vase, et par deux points les angles
rentrants formant l'épaisseur de ce bord; indiquer aussi par deux
points la partie plus étroite du pied; réunir deux à deux ces quatre
points par deux obliques, qui donnent la forme du vase exemple C).
La couleur. — Le côté de la lumière est en dessus et à gauche,
l'ombre est à droite et en dessous; le fond est teinté par des lignes
horizontales légères, pour que la forme générale du pot se dessine en
clair.
LES SURFACES
lecture de l'esquisse le
rendent très élémentaire.
Lecture de l'esquis-
se. — Tracer un rectangle
dans la proportion du mo-
dèle D, avec les diagonales
exemple A) ;
former la
croix (exemple B) ;
puis,
exemple C , application
lombre.
Sixième application. —
Povte vitrée lig. 70). — Ce
modèle a beaucoup de rap-
port avec le précédent, il
m
;
la croix (exemple B ;
conduire la diagonale du
rectangle inférieur du
carré : le point où elle
touche la verticale donne
la proportion cherchée
de la base du toit ; faire
passer par ce point une
horizontale qui marque
cette base, et du sommet
Fig. 72. — se cahier, planche 34.
de la verticale centrale
abaisser, une à droite, une à gauche, deux obliques qui déterminent
la forme générale du toit (exemple C). Il est facile maintenant de
trouver, dans cet ensemble, la place des détails par la comparaison
des lignes entre elles.
L'étude des surfaces rectilignes nous semble avoir été l'objet d'une
analyse suffisante, et nous espérons qu'elle a été bien comprise. Cette
mutf
t
l-i;^. 73.
CHAPITRE V
DIXIEME LEÇON
V
avec cette figure et ses
B (
dérivés, c'est-à-dire d'en
A
/ bien connaître les transfor-
/
mations et les applications.
/
/ \ cercle
Le tracé
présente
régulier
de
d'un
réelles
difficultés d'exécution sans
le secours du compas, et ne
devient possible qu'à Taide
du carré divisé suivant notre
principe par les diagonales
et la croix (fig. 74).
Le cercle parfait est tou-
jours contenu dans un carré
parfait.
Lecture DE l'esquisse.
— Faire d'abord le carré
dans la proportion du mo-
dèle D (exemple A) ; con-
duire les diagonales exem-
ple B) ; tracer la croix
forme cherchée.
L'exécution ainsi
comprise devient
moelleuse, les con-
tours s'arrondissent
sans mouvement
brusque et prennent
la forme voulue. Si
l'élève posait son
crayon sur les li-
gnes qu il vient
d'esquisser et quil
voulût tracer rapi-
F.g. 75. - 6e cahier, planche 37.
^ ^^^^^^ ^^^ ^y^^^ ^^.^-^
_
un cercle ou uiio courbe comme une ligne droite, son dessin serait
mauvais. Il faut donc, dès le début, adopter franchement la vraie
manière d'exécuter les courbes et chercher à s y perfectionner.
Première application de la dixième leçon. — La lettre O fig. 75). —
Lf.GTURK dk L'KSorissK. —
En parhint de la formation du cercle,
nous avons dit que 1 ovale, quelle qu'en soit la forme particulière,
doit être exécuté sans aucun changement au principe du carré et de
la croix. Nous ne pouvons olfrir à l'appui de cette aflirmation un
motif plus rationnel que la lettre 0. Pour former cette lettre, in.scrire
connue préciMlcmnieiit im cercle d;ins le cai'ié, déterminer j>ar
LE CERCLE, SES TRANSFORMATIONS ET SES APPLICATIONS 79
13 lettre
différence
ayant ici
0, avec cette seule
que,
plus de largeur,
le plein
lo
carré-cadre, quand on y
aura conduit les diagonales
d'après l'exemple A, formé
la croix et inscrit le cercle
d'après l'exemple B, devra
être divisé, selon l'exemple C,
en trois parties égales, dont
l'une, celle de gauche, don-
nera l'épaisseur du plein, et
l'autre, celle de droite, le
Remarque. — 11 est à
remarquer que le contour,
au moins partiel, d'un grand
Fig. 70. — o' cahit-r, plauche i(i.
, i i ,, »
appartiennent à la catégorie
des objets dont l'exécution
suit le du cercle,
principe
comme le montrent le chif-
fre 6, donné dans l'Alphabet
10" cahier, planche 68), et
chiffre 2, qui fait l'objet
le
do la présente application,
chilîres dont la forme d'en-
semble, ainsi quonle verra,
siiiSLiit dans un uvale.
Lecture de l'esquisse.
— Tracer le rectangle, avec
les diagonales et la croix ;
,
ONZIEME LEÇON
CERCLES CONCENTRIQUES
11 suffît d un coup dœil pour apprécier la simplicité de cette figure
(fig. 81), qui, dans sa composition, participe des carrés concentriques
(huitième leçon, et du cercle dixième leçon L'élève connaît donc.
Première application de la
onzième leçon. — Rosace
ornementale (fig. 82). — Le
principe dos cercles succes-
sifs étant démontré et, nous
l'espérons, bien compris,
nous devons nécessairement
donner quelques-unes de ses
applications, qui sont fort
nombreuses ; car le double
et le ti-iple cercle sont très
fréquennuent employés dans
Fornementation, architectu-
rale ou industrielle, et les
fleurs même en offrent sou-
vent un exemple naturel.
Xoti'o unique but, en pu-
bliant ce Guide, est dy
présenter avec clarté des
types dans des genres diffé-
rents, pour bien faire com-
Fig. SI. — 6e cahier, planche 38. prendre Fautorité du prin-
P. C cipe que nous avons adopté
comme générateur des for-
mes des objets ; le maître
et l'élève ne devront donc
pas s'étonner si nous les
faisons passer ici brusque-
ment d une difticulté à une
autre, si nous ne procédons
pas dans cet ouvrage comme
dans l'Alphabet du dessin,
où n'existe aucune lacune,
où tous les modèles, comme
nous l'avons dit dans l'ana-
lyse de la méthode, sont
parfaitement gradués et
s'expliquent l'un par l'autre.
Lecture de l'esquisse.
— Etablir, eomme précé-
demment, h' can-é, avec les
diagonales et la croix, jjuis
i'ig. S-i. — 8" caliier, planche décrire le cercle (exemple A);
84 LES SURFACES
nSif '^
"X Tarchitecture monumentale
ancienne et moderne, aussi
^1 bien que dans les construc-
tions dun rang secondaire
qui sont dun si heureux
effet dans les croquis pitto-
resques. Il est donc indis-
pensable d'étudier sérieuse-
ment, dès le début, le prin-
cipe de construction du plein
cintre.
Lectuue de l'esquisse.
— Etablir un carré dans la
proportion générale du mo-
dèle D, avec les diagonales,
et former un carré intérieur
(exemple A) ; faire la croix,
dont la verticale donnera le
centre du sommet de la
Fig. 83. — 10- cahier, planche 66.
porte, et l'horizoutalc la basc
du plein puisque le plein cintre est la moitié du cercle (exem-
cintre,
ple B) dans ce carré central inscrire un cercle (exemple C) diviser
; ;
nom vulgaire de
soleil y décrit un
cercle parfait, et son
centre, qui occupe
une large place, est
formé d'une masse
de fleurons nom-
])r(*ux, offrant dans
leur ensemble l'as-
pect dun cercle
concentrique au
premier. Si, comme
le modèle la pré-
sente, on veut des-
siner cette fleur de
face , soit qu'on
traduise exactement
la nature, soit qu'il
s'agisse d'en faire
Fig. 84. — \i' cahier, iilanche 81.
un motif ornemen-
tal, elle offre de réelles difficultés, non jiar le cercle parfait qu'elle
décrit, mais par la place et la forme de la partie centrale, ainsi quo
])ar la directiondes fleurons en forme de pétales qui, se détachant
du centre, ravonnent vers la circonférence.
86 LES SURFACES
et nous avons dit que toutes peuvent offrir de gracieux motifs. Nous en
DOUZIEME LECOX
que nous avons données à la page 31. Nous arriverons sans doute
forcément ainsi à une exécution moins strictement exacte mais, ne ;
traitant pas ici du dessin purement linéaire, notre but est une exac-
LE CERCLH, SES TRANSFORMATIONS ET SES APPLICATIONS 89
zième siècle.
90 LES SURFACES
Lecture de l'esouisse.
— —
^
Vv^ \\y
SX Execution.
triangle
précédemment
déterminé
(fig.
Sur
comme
88) indi-
le
Fisî. 92.
dans un triangle presque équilatéral.
L'exécution de cette fleur se rap-
porte de tout point à celle du motif précédent.
La couleur. — Observer la coloration très vigoureuse de la
masse centrale et les accents fortement accusés des pétales enlevés
en clair par im trait ferme sur le fond du cercle légèrement coloré.
TREIZIEME LECOX
LE PENTAGONE
Le pentagone fig. 93) est encore une figure géométrique régu-
lière fréquemment employée dans l'ornementation, et l'une de celles
dont la forme d'ensemble se rencontre le plus dans la nature végé-
tale.Les fleurs dont la division des pétales se rapporte au pentagone
sont innombrables et réunissent les genres les plus connus et les
plus recherchés par les dessinateurs, tels que la rose, l'œillet, la
mauve, etc.
Le tracé du pentagone à l'aide du crayon seul est assez difficile ;
ple A) ; un cercle
inscrire
dans ce carré, faire un carré
intérieur et y inscrire un
autre cercle, qui donnera la
grandeur exacte des fleurons
intérieurs de la rosace
exemple B tracer le penta-
;
gone (exemple C .
La couleur. — La ro-
sace, sujet principal, se
détache en clair sur un fond
légèrement coloré par des
verticales. Comme valeur
de trait, y a trois grada-
il
quatorzième: leçon
\/ —
Lecture de l'esquisse.
Les côtés de Flicxagone,
QUINZIEME LEÇON
L'OCTOGONE
La couleur. — Le cercle
se détache en clair sur un
fond coloré ; Toctogone s'en-
lève sur le cercle par ses
contours fortement accen-
tués.
Application de la quin-
zième leçon. — Itosace (fig.
\ /
dans ses contours un en-
semble complot qui permet
d'y écrire toutes les variétés
^.
de détails que Timagination
peut suggérer.
Lecture de l'esquisse.
— Exécution. — Faire
l'esquisse comme celle de la
figure précédente et trouver
le corclc iiitérieur par l'em-
ploi du carré concentrique
(exemples A, B, C). Dessiner
ensuite les détails d'après le
modèle D, en observant que
cluupie lobe présente l'aspect
d'un demi-cercle touchant à
son sommet la circonférence
du cercle extérieur.
La couleur. — La rosace
Fig. 100. — 8-= cahier, planche 51. s'enlève en clair sur un fond
98 LES SURFACES
SEIZIEME LEÇON
Pour terminer cette série dV-tudes sur les surfaces, nous allons
revenir un moment aux feuilles ornementales.
Ce n'est pas l'attrait toujours renaissant de ces modèles qui nous
porte à en remettre quelques-uns des plus gracieux sous les yeux de
l'élève,mais leur rapport direct,
en tant que surfaces, avec les
ligures de géométrie déjà con-
nues, et surtout avec notre
moyen pratique d^exécution. En
outre, ces feuilles sont un des
principaux éléments du dessin
(Tornement, et ce genre de des-
sin, ne l'oublions pas, est une
partie inséparable et importante
du dessin en général et du dessin
industriel en particulier.
Feuille eVariun, f/ouet ou jyied-
(le-veaii {Hg. 101). — Cette feuille,
droite et à gauche des lignes courbes qui touchent le cadre sur l'hori-
\''.-liVt5fS';e\v
Otts
400 LES SURFACES
LE RELIEF
AU LECTEUR
Cette étude sur la perspective, comme toute notre méthode, ne
sadresse quaux débutants et doit, par conséquent, rester tout à fait
CHAPITRE YI
LE CUBE, SES DÉFORMATIONS ET SES APPLICATIONS
SIMPLES NOTIONS DE PERSPECTIVE
DIX-SEPTIEME LEÇON
LE PLAN GÉOMÉTRAL
Toute étude, cclie du dessin comme les autres, si élémentaire qu'elle
LE CUBE, SES DÉFORMATIONS ET SES APPLICATIONS 103
Le plan géomé-
tral, c'est-à-dire le
d'après nature.
Pour rendre plus intelligibles les quebjues explications théoriques
que nous allons donner, nous ferons d'abord connaître les principaux
termes employés généralement.
DlX-liriTIEME LEÇON
LE TABLEAU
pelle le lableaii.
104 LE RELIEF
Fio;. 106.
DIX-NEUVJEME LEÇON
LA DÉGRADATION
Toute surface parallèle au tableau pai'ait diminuer de grandeur en
s'éloignant, mais conserve
exactement sa forme et ses
proportions, comme le montre
la façade EFGHI (fig. 106),
transportée sur le tableau
ABCD en E'F'G'HT.
On exprime cette rckluction
proportionnelle par le mot
dégradation.
L'objet se dégrade ou dimi-
nue plus ou moins, selon qu'il
est plus ou moins éloigné du
tableau.
Ainsi, le spectateur SS'
(fig. 107), ayant devant lui
une suite d"objets, tels que
des colonnes d'égale arran-
deur, représentées par les
lignes AB, CD, EF, GH, IK,
verra ces colonnes de plus en
plus petites à mesure qu'elles
seront à une plus grande
distance : la verticale AB
étant prise comme premier
plan du tableau, la colonne
CD sera réduite en CD', la
colonne EF réduite en E'F',
la colonne GH réduite en
G'H', la colonne IK réduite
en l'K'.
VINGTIÈ.MK LEÇON
L'ANGLE OPTIQUE
Vangle optique est formé })ai- les rayons visuels qui, partant de
Tœil du spoctatoiii-, vont frapper sinuiltanémeut cliatpie point de
l'objet oljservé.
Ainsi, l'angle optique ISIv (iîg. 107), sous lequel est vue la colonne
IK, est moins ouvert que l'angle GSH, et rend, au planAB, la ligne
l'K' moins grande (pu- la ligne ("l'II', bien cpu' les colonnes IK et GH
soient d'égale grandeur.
LE CUBE, SES DEFORMATIONS ET SES APPLICATIONS 107
VINGT-DEUXIEME LEÇON
L'HORIZON
La ligne qui, dans le tableau, correspond exactement à la hauteur
des yeux du spectateur est appelée ligne d'horizon; elle est toujours
parallèle au niveau de Feau dormante.
Cette ligne, qui n'est sensible à lœil cpiau bord de la mer, se
détermine au moyen d'une règle mince, ou mieux d'un fil qu'on tend
(1) Parmi les innombrables points mathématiciues que présente la surface des objets, le
dessinateur ne peut et ne doit considérer que les plus importants, c'est-à-dire ceux qui,
formant arête, suffisent à diriger les-.lignes des contours.
108 LE RELIEF
P^
Application d'a-
près nature de
la vingt-deu-
xième leçon. —
Trois quilles vues
(le face. — Les
règles immua-
bles de la per-
spective démon-
trent évidemment
Fi-. 110.
le mouvement
perspectil des lignes ; mais, pour être appliquées avec exac-
titude, elles exi-
gent tout un
arsenal d'instru-
ments.
Le dessina-
teur, qui voyage
<'t qui souvent
interprète la na-
ture à rimpro-
viste, ne saurait
emprunter le se-
cours de ce ma-
tériel gênant.
L'artiste a besoin
de plus de liberté,
sans qu'il cesse
cependant d'être
maintenu et di-
l'^'o- 111. rigé par les vrais
principes, auxquels il constamment
doit se rapporter.
La difficulté, dans létude du dessin, c'est lïmitation, devant la
110 LE RELIEF
VINGT-TROISTÈME LEÇON
carré.
112 LE RELIEF
VIXGT-QUATRIEME LEÇON
LE CARRÉ VU DE FRONT
Fi-. 11:2.
opposé sur DC, do manière à former avec cette horizontale des angles
de 45 degrés, seront dirigées vers Thorizon à des points dits points
de distance (1).
VINGT-CINQUIÈME LEÇON
{]) Le développement de cette figure n'a pas permis d'indiquer dans le tracé les points de
distance; ils se trouveraient en prolongeant les diagonales fuyantes jusqu'à leur intersec-
tion sur laligne d'horizon également prolongée.
8
114 LE RELIEF
roment carré), afin qu'il soit bien vu d'an seul coup cVœil.
Ainsi, en admettaut ({u'uu objet, un groupe ou un modèle ait d'un
<•-'
—•!f—Ar'V.rti^~»^'<K.;!l,^V>trifr^-.j>^-^*^
Fi-, lli
Application de la ivingt-cin-
quième leçon. — Dessous de
2)orte (fig. 114). — Pour trouver
le cube sur le carré, dont ce
dessous de porte présente
une nouvelle application, placer
le grand régulateur des lignes,
VINGT-SIXIEME LEÇON
D C
A B
Fig. lis.
VINGT-SEPTIEME LEÇON
LE CUBE
Le cube estun volume à six faces ûgales de forme carrée ou, au-
trement dit, un volume ayant pour bases six carrés égaux.
l'ifr. 110.
VINGT-HUITIEME LEÇON
LE CUBE VU DE COTÉ
. =-»»'-~v:'=4i»i«t*„-j#*->-^Â.
Fis. 12i,
grandeur totale de la
blir \e carré-cadre ABCD Tig. 121), selon la
la verticale LM, qui sépare
cage; placer la ligne dhorizon HH; tracer
en donnant exactement leur largeur
le côté fuyant du cMé vu de face
relative; con-
duire les hori-
zontales E, F, K,
I, G, indiquant
la largeur des
bois et les en-
cadrements de fil
de fer.
Cette char-
pente de l'ensem-
ble et des gran-
des divisions
étant ainsi éta-
blie, il reste à
donner aux li-
^ gués E, F, K, I,
te G le mouvement
perspectif qui
leur convient se-
W Ion leur place par
rapport à Ihori-
zon, en observant
la différence de
l'inclinaison de
ces lignes, par
l'ouverture des
angles. Sans
diiut"', il serait
plus exact de
diriger directe-
ment le côté per-
spectif vers le
prtint de vue ;
sur 1 horizon,
mais presque toujours, pour conduire les lignes de fuite
n'a jamais, une très grande
le dessinateur devrait avoir, ce qu'il
hors de son cadre ou augmenter celui-ci, d"où résul-
feuille de papier
une perte de temps qui rendraient l'exécution de
teraient une gène et
avec le
son œuvre presque impossible. Il faut donc se familiariser
approcher
moyen le simple et qui, malgré son imperfection, fait
plus
le plus près du but.
122 I.E RELIEF
VLXGT-NEUVIEME LEÇON
qu'il ne peut en
voir davantage en
aucun cas, sauf
celui de transpa-
rence, que nous
avons dû supposer
ici et pour plu-
sieurs de nos fi-
gures, pour la fa-
cilité de la dé-
l'i; Ii4.
monstration.
Première application de la vingt-neuvième leçon. — lîaiir de
pierre (lig. i->i'dj. — La simplicité toute piimitive de ce motif présente
LK CUBE, SES DEFOmiATIOXS ET SES APPLICATIONS 123
II u
^ [] au
le
cijté
mouvement
vu de face cela fait, chercher
;
car ici cette ligne, placée à un point très élevé, n'a pu être lîgurée.
Eig. ]-2o.
plusieurs pans de murs s'appuyant l'un contre l'autre dans des di-
rections opposées, et divisant Fintérieur d'une construction quel-
conque ayant à peu près la proportion d'un cube. Toutes ces divisions
sont déterminées par l'application des diagonales et de la croix, qui
prouvent ainsi la facilité qu'elles peuvent donner au maçon, au menui-
sier, etc., pour diviser avec exactitude les plans et les matériaux
spéciaux à leurs travaux.
Fis. 1-27
TRENTIEME LEÇON
LE CARRÉ OBLIQUE
AF, BK, et sur le centre O élever une verticale, qui donne la place
de Tarbre et surtout la largeur relative des deux C('it(s fnvants.
On remarquera que le côté gauche, qui est vu plus en raccourci, a
moins de largeur apparente (\\\f Ir aWr droit, et que ce dernier, qui
Fier. H8.
celle qui est donnée par notre modèle. Cette transposition, souvent
forcée devant la nature, obligerait l'élève à raisonner son travail et
deviendrait, sous ce rapport, un excellent enseignement.
Le maître ne devra pas s'étonner si l'élève encore peu exercé
n'apprécie pas d'abord tout à fait juste l'obliquité dos lignes par
par le premier.
Lecture de l'esquisse. — Établir, comme toujours, le rectangle
suivant la proportion de l'ensemble; tracer une horizontale juste en
face de Fangle perspectif du rabot, angle donnant la hauteur réelle de
celui-ci : le que cette ligne d'angle se trouve précisément
hasard a fait
X P X
^^ "^
T
^ Ay
1
^ ">>rD'
\F
E
^
k
B D
le cube a-us sur l'auglr, ([uc pour ]p carré ci lo cube vus dans
A B C
\ A
\ r
/'
âM^hï r^
p^H
^H / M
^
Lecture de l'esquisse. —
Établir le rectangle suivant la pro-
portion d'ensemble du modèle et conduire les diagonales 'exemple A;.
A peu près à la moitié de la partie supérieure de ce rectangle con-
duire une horizontale, pour obtenir Fangle le plus élevé et le plus
rapproché du tabouret; abaisser de cet angle jusqu'au bord inférieur
du rectangle la verticale centrale, qui donne la place du pied le plus
rapproché de ce tabouret; diviser cette verticale en trois parties
égales par des horizontales indiquant la place des barreaux; tracer
une horizontale légère au sommet du rectangle, pour avoir le centre
du siège, et toutes les proportions cherchées seront déterminées
(exemple B).
Cette charpente étant établie, il reste à trouver le mouvement de
fuite des lignes (exemple C), d'après la place de la ligne d'horizon,
qui est au-dessus du motif, à une hauteur à peu près égale à celle du
^ rectangle, et en observant
l'ouverture des angles 1, 2,
3, 4 du modèle D, qui se
resserrent à mesure que les
fuyantes se rapprochent de
l'horizon. C'est par ce res-
serrement de l'angle, resser-
rement que permet d'appré-
cier l'horizontale tracée au
début de l'esquisse, qu'on
peut établir sans règle ni
compas une perspective
assez juste pour que la
dans ces
des dessins faits
l-i<r l:U).
CHAPITRE Yll
TRENTE-DEUXIEME LEÇON
LE CERCLE
Étant donné le diamètre d'un cercle, cette figure pourra toujours
être établie en perspective sans l'aide du plan géométral mais elle ;
TRENTE-TROISIÈME LEÇON
LE CERCLE INSCRIT DANS LE CUBE
Le cercle est toujours rigoureusement inscrit clans un carré. Il faut
donc savoir trouver sur la circonférence du cercle, inscrit dans le carré À
CQ
^\ H
€ •w^^^^^ff3É=«siisa ^ ^
k. ^0
W^ 5x '
\
^fc-- -_
\
=-
\
\ :
/
\ i
c^
Fig. 137.
ID
on obtiendra la grandeur ]R égale à Z — , diagonale du petit carré
formé sur la moitié de la grandeur ID : c'est la connaissance de
cette proportion qui sert à établir le tracé perspectif du cercle (1).
(I) On remarquera que la grairieur UR est égale à OL, côté du carré inscrit dans
le cercle. C'est sur ce rapport de l'angle du carré inscrit avec l'intersection de la circon-
férence sur les diagonales du carré circonscrit qu'est fondée la recherche des points L, M,
N, O, comme points directeurs de la courbe fuyante.
138 LE RELIEF
Opération. — Par
•
le centre E du carré fuyant, déterminé par les
diagonales AB', BA', conduire le diamètre horizontal IG et le dia-
mètre fuyant HF , que toutes les parallèles fuyantes, au
dirigé, ainsi
point de vue P. Si maintenant on prend la grandeur ZH", déterminée
comme il vient d'être dit pour la grandeur Z — de la figure 137, et
qu'on reporte cette grandeur en 110' et en HN', en conduisant les
fuyantes O'P, N'P, on aura, îuix intersections de ces lignes sur les
diagonales du carré fuyant, les points O, L, M, N, sur lesquels on
fera passer la courbe IINGMF'LIO, apparence persj)ective de la cir-
FMGNIIOIL de la figure 137.
conférence
On opérera de la même manière pour les autres cercles fuj'ants,
en reportant successivement la grandeur Zll" en l'IJ' et en FR', en
H'O" et en H'N', etc.
INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES
TRENTE-QUATRIEME LEÇON
L'ÉCHELLE FUYANTE
sa
échelle comparative,
d'une figure placée
auprès de l'objet ;
TRENTE-CINQUIÈME LEÇON
LES PARALLÈLES
Expliquons d'a-
rd remploi des
rallèles en plan
ométral. Soit Iho-
izontale CD (fi g.
40) à diviser en neuf
L'S égales. Du
D et d'un angle
»lonté conduire
que DE, indéfi-
ur cette oblique
dre, également
à volonté,
la grandeur
DF, et la
reporter en
g";h:î7k:
L, M, N,
E; conduire
la droite
EC, puis
les droites
NN', MM',
etc., paral-
Fitç. 142.
R
Fig. US.
•
Deuxième application de la trente -cinquième leçon. — Forte à
claire-voie (fig. 142). — compose, y compris le poteau
Cette jwrte se
tournant, de six pièces de bois également espacées entre elles. Sur
cette porte, ouverte et vue par conséquent en raccourci, la ligne d'hori-
zon est à peu près au tiers de la hauteur il faut donc trouver, sur;
TRENTE-SIXIEME LEÇON
LES DIAGONALES
l'ig. 145.
148 LE RELIEF
TRENTE-SEPTIEME LEÇON
LES OGIVES
les points F', G', sur lesquels on devra diriger le tracé des courbes
fuyantes BF'E', E'G'A', qui forment logive BE'A'.
La ligne HH indique la hauteur de Ihorizon.
Les fuyantes BA', NS, CD', prolongées, se léuniraient au point de
vue sur la ligne HH, également prolongée. Le manque d'espace ne
nous a pas permis d'indiquer sur notre tracé ce point, dont Tusage
doit être maintenant assez familier à 1 élève pour qu'il puisse parfai-
IBO LE RELIEF
TRENTE-HUITIEME LEÇON
LE CERCLE VU DE FACE ET LES CERCLES FUYANTS
Nous avons donné, dans la trente-troisièmo leçon, le principe à
l'aide duquel on détermine régulièrement le cercle en perspective, avec
toutes les déformations de la circonférence, suivant la place qu'il
occupe dans le tableau.
Le moyen pratique que nous allons maintenant indiquer conduit
sans doute à un résultat moins rigoureusement exact que la règle
théorique; mais on ne tardera pas à reconnaître qu'il lui est de l)eau-
coup supérieur dans les applications courantes par sa simplicité, qui
permet de l'employer partout et toujours, sans augmenter le matériel,
tout en laissant à roxécution une exactitude approximative suffisante
pour le tracé pittoresque ou ornemental.
Lecture de l'esquisse (fig. 147). — Faire d'abord un carré aussi
régulier que possible et tracer les diagonales (exemple A) ; former la
croix (exemple B), qui, comme on le sait déjà, donne les quatre points
sur lesquels la circonférence du cercl(> tloit toucher les côtés du carré
(exemple C); tracer le cercle tel (pi'il est indiqué par le modèle D,
en s'appuvant sur les points donnés, mais sans chercher à le faire
(i) Quelle que soit la position d'un cercle fuyant par rapport au tableau, ce cercle présente
toujours un diamètre parallèle au tableau.
152 LE RKLIEF
i sens du mouvement de
liP 1 ïii
ce cercle une ligne
exactement de la gran-
Z^*** 1; P*^ l deur à donner à son
diamètre parallèle. On
a dû observer dans la
ilgure 107 que cette
horizontale et cette
verticale présentent
les moitiés de cercle
venant vers le specta-
teur beaucoup plus
développées que les
moitiés de cercle qui
se trouvent au delà de
ces lignes (voir la dix-
neuvième leçon, page
105); il ne faudra donc
jamais oublier cette dif-
férence de grandeur
relative des deux cotés
du cercle fuyant elle ;
TRENTE-NEUVIEME LEÇON
LE CYLINDRE
Los principes généraux étant bien établis, il reste à aborder fran-
chement la représentation de la nature.
Le motif qui fait lobjet do la figure l'i9 présente dans son ensemble
trois cercles se rapprochant succossivemont de l'horizon, et qu'on
trouvera en procédant ration-
nellement d'après ce que nous
venons de dire.
Lecture de l'esoi-isse. —
Établir un rectangle selon la
former la exemple B^
croix :
eoml)inôos di" mnnioro i\ fîiiro valoir lr> snjot et h lui donner tout son
relief.
g ^
même règle, et ses doubles
cercles, si clairement décrits,
en offrent une excellente appli-
cation.
Lecture de l'esquisse. —
Dans un rectangle de la largeur
et de la hauteur du verre tracer
les diagonales,pour pouvoir
trouver une verticale donnant le
centre de celui-ci dans sa lar-
geur (exemple A) ; chercher la
y proportion
l'objet et
de la
QUARANTIEME LEÇON
LE CONE
Le cône a laspect d Une pyramide à base circulaire, laquelle
pyramide offre dans sa coupe horizontale une particularité remar-
([uable à quelque point que soit pratiquée cette coupe, les deux
:
les points 3 et 4 dessiner avec soin la forme des deux courbes don-
;
objets (11' la lorine la plus simple et d(; l'usage le plus Inuublc pcuveut
souvent servir à expli([U(!r et à traduire les plus importants.
Lecture de i/EShuisSK. — Tracer le carré et les diagonales
APPLICATIONS PRATIQUES DU PRINCIPE DU CERCLE 163
/ taèdre.
/ L'octaèdre est un solide à huit
/ faces ou huit côtés si Ton veut
\J ;
distance de l'horizon.
Lecture de l'esquisse. —
Faire un rectangle dans la pro-
portion du modèle et conduire les
Fig. 158. — 19' ciiliier, planche li'i
diagonales (exemple A) ; tracer la
verticale centrale (exemple B); indiquer par deux jioints, sur l'horizon-
tale supérieure, la réduction appréciable de la largeurdu poids à son
sommet, puis tracer des verticales donnant la proportion des trois
faces (exemple C). Gela fait, placer une coloration voulue et variée
sur chaque face, et le poids sera déjà bien représenté, l'œil étant
supposé juste en face.
Pour dessiner cet objet tel que le montre le modèle D, c'est-à-dire
QUARANTE-DEUXIEME LEÇON
LE CERCLE HORIZONTAL
Sommet (l'une tour ronde à toit conique (fig. 160). — La disposition
particulière et originale de cette construction, disposition que nous
avons exagérée à dessein, se rencontre presque toujours dans les toits
de tour, qui présentent tous l'application des cercles concentriques.
On pourrait supposer, à première vue, que le double cercle doit, en
166 LE RELIEF
^ h b
tour, et deux verticales
^::^ <I If^p-
1 r
figurant la largeur de cette
partie ; dans le petit rec-
,i;i!
^Ji iili
tangle ainsi obtenu conduire
los diagonales et faire passer
par leur point d'intersection
la verticale centrale donnant
le sommet du toit (exem-
ple A).
Indiquer la largeur du
corps de la tour (exemple B).
Du sommet de la verticale
abaisser à droite et à gauche
jusqu'à la ligne 1-3 deux
obliques déterminant la sil-
(exemple C).
Tracer les cercles, en
commençant par les plus
Fig. 160. - 19= cahier, planche 1-20.
grands ct sulvant lour élé-
vation au-dessus de la ligne d'horizon, qui se confond ici avec l'hori-
zontale inférieure du carré D, et placer enfin les détails d'après le
modèle.
Première application de la quarante-deuxième leçon. — l*igeounier
(fig. 101). — Nous reproduisons ici lun d(^s plus charmants motifs de
LECTrui-; de l'eShULSSE. -
— f^tablir un rectangle dans la j)ropor-
quarante-deuxième leçon. —
Cloche (fig. 162). — Cette cloche
\ / présente, dans son ensemble,
une application multiple de la
\ rèsle du cercle. Par son bord
évasé elle est d'abord conique,
puis s'élève en cylindre droit et
prend enfin, vers son sommet,
une forme demi-sphérique.
On remarquera que nous
IIP cherchons dans la nature les
types caractéristiques les plus
variés et les plus opposés,
pour mieux faire comprendre
que notre principe peut égale-
ment bien s'appliquer à tous.
Lecture de l'esquisse. —
Tracer le carré, les diagonales
et la croix(exemple A); indi-
IGi. — 23^ cahier, planche 158. quer la largeur moyenne de
168 LE RELIEF
lèle par des horizontales, et décrire les courbes de ces cercles selon
leur place par rapport à l'horizon.
On n'oubliera pas que le développement des courbes doit augmenter
à mesure que les cercles s'élèvent, puisque l'objet est placé au-dessus
de l'horizon.
Troisième application de quarante-deuxième leçon. — Béret
la
(fig.
163]. —On ne saurait certainoment présenter un motif dune
combinaison de lignes plus simple que cette toque ronde et plate,
qui est la coiffure nationale des Basques, que nos marins d'eau salée
verez à chaque instant auprès de vous, sous votre main, mille objets
capables de former des motifs utiles et charmants. Apprenez à
les voir et persuadez-vous bien, comme nous espérons vous le faire
comprendre dans l'Alphabet, pour lequel nous avons puisé partout,
que tout est capable d'intéresser celui qui veut sérieusement apprendre.
Lecture de l'esquisse. —
Faire le rectangle donnant la gran-
deur de l'objet, en observant que l'épaisseur doit en être déterminée,
ici et dans tous les cas analogues, par les horizontales qui partagent
QUARANTE-TROISIEME LEÇON
LE CERCLE VERTICAL FUYANT
Baquet vu de côté fig. lôo). — Si do temps on temps nous cherchons
à reposer et même, en quelque sorte, à récréer l'esprit de l'élève par
quoique motif simple d'aspect et, par conséquent, facile, nous n'ou-
blions pas que la loi de renseignement est le progrès, et qu'il n'y a
pas de progrès sans diflioulté vaincue. C'est pourcpioi nous donnons
ici un baquet couché et vu presque do trois quarts, c'est-à-dire dans
une situation telle cpe nul
n'arriverait à faire du pre-
\ / mier coup, sans hésitation,
V l'esquisse de notre modèle.
Le mouvement à rendre
\ des doubles cercles du
bord et du cercle extérieur,
qui doit reparaître inté-
QUARANTE-QUATRIÈME LEÇON
LE CERCLE OBLIQUE
A.
place de la tige (exemple C).
1
\
\
/ \
On terminera le liseron en
1
J
traçant le cercle suivant la posi-
tifier les erreurs possibles d'un œil encore peu exercé et facilitera
par là une mise en place que le caractère des modèles rend de plus
en plus difficile. Albert Durer, que nous avons déjà
cité, a mis en
grand honneur ce' })riucipe, et Crispin de Pas l'a souvent employé.
Cette manière d'étudier dès le début la natui-e vivante habitue l'élève
à juger des mouvements variés du modèle et à les apprécier au
moyen de la verticale et de 1 horizontale.
QIARANTE-CINQUIEME LEÇON
TÊTES D'ANIMAUX
Têt4i de cheval (fig, 108). —
Lecture de l'esquisse. —
l'élire un rectangle-cadre dans
la proportion de l'ensemble ; dé-
terminer par l'horizontale 1 la
sentiment du modèle C.
QUARANTE-SIXIÈME LEÇON
LA FIGURE HUMAINE
d'un beau galbe et bien attacliécs au corps. Va\ un mot, cet ensend)le
est un type d'une grande beauté.
Ici se termine, pour la figure, l'emploi du carré et du rectangle, et.
176 LE RELIHF
IXTRODUCTIOX
C II A I' I TRE P I ; K M I EU
But de méthode
la 1
Caractère de la méthode 2
Analyse de la méthode 2
Exposé de la méthode 3
Le relief 12
Le dessin à la plume et le lavis 17
L'étude de l'ornement 24
La place du modèle 24
Le choix du modèle 25
CHAPITRE II
PREVCIPES ET MÉTHODE. 26
Le carton et le cahier 26
Le crayon 27
Le porlecrayon 27
Le canif 27
Le tableau 28
L'ardoise S9
Le cahier de modèles 31
Le compas de l'artiste 31
L'esquisse 32
Le dessin 37
Le croquis 38
Le trait 39
Les ombres 'lO
12
178 TABLE DES MATIERES
PREMIERE PARTIE
LES SURFACES
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
Neuvième Leçon 69
CHAPITRE V
LE CERCLE, SES TRANSFORMATIONS ET SES APPLICATIONS-
DEUXIÈME PARTIE
LE RELIEF
Au Lecteur 102
CHAPITRE VI
CHAPITRE VII
CHAPITRE VIII
CHAPITRE IX
CHAPITRE X
LA FIGURE ET LES AINLMAUX. 17 3
Tous les objets annoncés sur cet extrait de catalogue seront, à moins d'indication
contraire, envoyés franco par la poste ou par le chemin de fer {désigner la station), au prix
marqué pour chacun d'eux, en échange de timbres-poste, ou d'un mandat de poste si
la somme excède 5 francs. Pour tout envoi devant être fait à ["étranger autrement que
par la poste ou par colis postal, une partie du coût du port pourra cire réclamée au des-
tinataire.
divisé en 2 parties comprenant ensemble 32 cahiers du format in-4o \0i",30 sur 0'",23),
dont chacun, composé de 16 pages de papier fort, teinté, renferme 7 modèles, avec
les textes et la place nécessaires a leur reproduction.
/"'«"^^ fr-
Chaque
^ cahier \ 'l'"' ;
• • ; ^?
(
franco, par la poste fr. 45
Cette méthode est basée sur un principe unique, l'application du carré ou du rectangle, divisé
par les diagonales et la croix, comme cadre de chaque objet à représenter. 11 s'agit ici, bien entendu,
du dessin à main libre.
Guide des Modèles à silhouette, ouvrage renfermant 322 figures dans le teste. 1 vol.
in-8', broché 6 fr. »
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— relié en toile anglaise 7 fr. 50
La Nature chez soi fsuite aux Modèles à silhouette), ou boite de cubes formant à vo-
lonté un nombre indéhni de compositions, complétée par des modèles pittoresques ou
fabriques en carton-j)ierre d'environ Om,40 de hauteur; étude directe du dessin d'après
nature, de la persp'ctive linéaire et de la perspective aérienne.
Le Dessin pour tous, Cl cabiers du format in-4" raisin, composés chacun de 16 pages
de fort papier, divisés en 8 séries et renfermant en tout 1429 modèles j)rogressifs, avec
la place nécessaire à leur reproduction et de nombreux textes en français et en anglais.
ira série. Paysage 12 cahiers.
2« — Fleurs et Fruits 4 —
3e — Figure 12 —
4« — Animaux 6 —
.56 — Ornemenis 12 —
68 — Genre 5 —
—
7e — Abécédaire du uesï^in
8« — Marine 5 —
Prix des S séries ou des 61 cahiers, franco. 36 fr. 60
„,
Chaque cahier,
, .
pris
... séparément
( non franco
^..^^^^.^^ ^^^^ ^^ |,^^^g_ _
fr.
,-j._
60
^g
j
L'Art élémentaire (suite au Dessin pour loiis], liiO feuilles, papier fort, teinte (0i",46
sur O'",3o), divisées en trois parties, renfermant chacune 50 modèles,
l'^ partie. Figure fac-similé de dessins de Jean-Paul Laurens, Pils, Henner, Carolus
:
Duran, Tony Robert-Fleury, Cabanel, Flandrin, Gustave Doré, Yvon, etc., et sujets
divers.
^,
fr.
^^
60
^..
J
jij ^_:_- —
Traité pratique de perspective appliquée au
élémentaire renfermant,
c j—
dans I.
le
. —
.„
texte, 2^Q
dessin artistique et industriel ; ouvrage
figures géométriques gravées sur cuivre
et, pour servir d'application, 66 eaux-fortes
dessinées par l'auteur nouvelle édition, re-
;
Eléments de perspective ^
principalement
destines aux cours de mathématiques et aux
classes de dessin dans les établissements
d'instruction ouvrage renfermant, dans
;
Guide pratique pour les différents genres de dessin, — Dessin à la mine deplomh,
i— au crayon noir, —à la sanguine, — au fusain, — à la plume —
au lavis, à la —
Le Dessin enseigné par les maîtres (antiquité, moyen âge. Renaissance et temps
modernes), principes déduits ou extraits de leurs œuvres figure, auatomie, paysage, ;
animaux, fleurs; ouvrage renfermant 487 figures dans le texte. 1 vol. de 648 pages,
grand in-S", broché 25 fr.
— relié 1/2 maroquin, plats en toile, fers spéciaux, tranche jaspée 30 fr.
^ relié 1/2 maroquin amateur 32 fr.
Traité d'aquarelle, renfermant 122 figures dans le texte, 28 eaux-fortes, fisépias, 9 des-
sins ou aquarelles préparatoires et lo aquarelles terminées (paysages, fleui-s et fruits,
figures) le tout dessiné ou gravé par l'auteur. 2» édition, considérablement augmentée.
;
Cette mixtion, préparée par M. P. Tailleur, chimiste distingué, est un liquide épais, de teinte opaline ,
destiBé à être mélangé axec Tenu dont on se sert pour l'e xécution de l'aquarelle, de la sépia, etc.; elle a
pour but, en général, de conserver aux teintes, fortes ou faibles, leur tonalité vibrante, empêchant
que plusieurs touches posées l'une sur l'autre ne s'enterrent dans le p ipier, évitant ainsi à l'aquarelle
un peu travaillée l'aspect louche et fatigué. Elle offre en outre l'avantage important: 1^ de conserver
à volonté plus ou moins longtemps l'humidité de la teiiit'^ et de permettre ainsi de modeler grasse-
ment et de faire presque d'un coup l'aquarelle 2° de rendre les couleurs inaltérables, lors même
;
qu'elles sont exposées à la plus L-rande lumière, et de conserver à l'aquarelle, malgré les années,
toute sa t'iaîcheur primitive. Le miniaturiste et le peintre à la gouache auront, comme l'aquarelliste,
tout [profit à faire us.ige de la Mxt'on Armand C\ss\gnk; enfin, les architectes et toutes les per-
sonnes qui s'occupent de dessin linéaire trouveront dans l'emploi de cette mixtion à dose ordinaire
un agent précieux donnant au lavis une limpidité et une fermeté inconnues jusqu'ici, tout en ren-
dant l'esècutlon plus facile.
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— E4, rose, — . — — fr. 15
— Es, blanc, — . — — Ir. 15
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— — fr. 15
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ou fr. 85 pour un colis postal à domicile, quand le montant de la demande sera in-
férieur à o francs.
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Le papier diviseur, vu son format, ne peut être envoyé par la poste sans être plié. S'il
doit être expédié par le chemin de fer, ajouter fr. 60 pour un colis postal en gare, ou
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1 volume de texte de 185 pages in-80, broché, et 19 plai-ches (de Q^.Zl sur 0*',45), dont
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grand nombre d'applications relatives au dessin linéaire, à rarchitecuire, à l'arpentage,
au levé des plans et à la cubature des solirles, suivies immédiatement de leurs solutions
raisonnées une série d'exercices et de problèmes gradués à résoudre et 417 figures dans le
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texte; à l'usage des écoles normales primaires, des écoles primaires supérieures, des divers
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ou dessins types, et un spécimen de tous les genres de papier dont on peut faire usage pour
dessiner. 2^ édition, considérablement augmentée. 1 beau vol. in-S» broché, franco. 6 fr.
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sins ou aquarelles préparatoires et 18 aquarelles terminées (paysages, fleurs et fruits,
figures):, le tout dessiné ou gravé par l'auteur. 2^ édition. 1 beau vol. grand in-S»
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du (Jaure-Isolateur, qu'il renferme, avec les mêmes proportions relatives.
Cadre-Isolateur en métal verni, renfermé dans un étui, franco 1 fr. 50
<--^^^,^. ^<x,-a^
(;^ Y/^u/z^^UéJ'
PRÉFACE
leur faire saisir au début, par l'œil seul, la variété des formes; leur
faire comparer de visu le caractère différentiel des contours
extérieurs ou silhouettes des objets ; leur faire comprendre com-
ment et pourquoi tel contour est courbe et sinueux, tel autre
VI PRÉFACE
luiaura été rendu plus visible, le chemin plus facile, moins en-
combré d'obstacles, surtout au début; car nous entendons bien
qu'à un point donné il marche seul. Ce sont les jalons posés sur
ce chemin qui constituent la méthode; de leur direction, de leur
habile groupement, de la sûreté du tracé indiqué et de la manière
dont il est suivi dépendent la réussite et la prompte arrivée au
but.
(( Dessiner, c'est écrire dans toutes les langues, c'est écrire pour
tous les yeux. Dessiner, c'est à la fois peindre et sculpter. Ap-
prendre à dessiner par la géométrie, c'est apprendre à rectifier le
perspective et de lanatomie. »
« ... Après des mois passés à limer des ombres, faire des traits
maître dit :
les esprits. »
ne lui donne que des objets, et nous ne devons lui donner les
lignes que pour l'aider à bien voir les objets : mais il faut se garder
de lui enlever les objets et de ne lui faire voir que des lignes. »
le calcul. ))
sont encore aux tracés les plus rudimentaires, presque aux simples
bâtons, et nous avons préconisé cette étude dans tous nos ou-
vrages : ici c'est le philosophe Herbert Spencer qui vient nous
\vi i>i{i:i'ACi-:
qui est fondée sur la psychologie, comme nous l'avons dit déj.i,
doit être admise dès le début et. dès le début aussi, les modèles
doivent être des objets réels. »
« Il faudrait que, dans toutes les écoles, dans tous les lycées,
l'étude du dessin fut imposée aux jeunes élèves, et, cela non pas
d'une manière irrégulière et facultative, mais bien d'une façon
méthodi({ue et suivie. Il faudrait qu'on apprît à dessiner en même
temps qu'à écrire, et qu'en même temps que l'enfant fait des bâtons
et des et des a, il fit des lignes droites et des lignes courbes : il
modeste qu'elle soit. Lorsqu'en effet parut notre Dessin pour tous^
dans celle des travailleurs. Nous croyons donc avoir été un des
premiers à préparer les masses à recevoir une éducation artistique
précise et complète et nous croyons être aujourd'hui un des pre-
miers à rendre possible cette éducation en offrant aux élèves et
plus coloré; il fallait ensuite franchir pas à pas avec lui tous les
obstacles et le mener au but sans qu'il s'aperçût de la longueur
du chemin. C'est ainsi que notre méthode, faisant d'abord étu-
dier et comprendre à l'élève le contour linéaire ou silhouette des
objets, lui en explique ensuite la couleur, puis le relief avec ses
accents divers, et lui donne le moyen de les traduire selon la
manière dont ils sont exposés à la lumière. Elle lui dit plus tard
comment de ces reliefs peut être donnée sur le papier
l'illusion
INTRODUCTION
INTRODUCTION
de l'utilité du perspectoscope
Fi-. 4. Fi -T. b.
La représentation de l'objet
plan, celle du second plan, etc., et les diriger au besoin dans leurs
réponses.
rence et la valeur.
compris.
servation.
LE MATÉRIEL ACCESSOIRE
CONSEILS DIVERS
MOYENS PRATIQUES POUR VÉRIFIER LES PROPORTIONS
LA PERSPECTIVE, ETC.
LES FABRIQUES
Fip, i:
LK MATÉRIEL ACCESSOIRE 11
LE FUSAIN DE FOND
faire valoir les objets du premier plan. Pour que ces objets se
détachent encore mieux, jjour qu ils viennent bien en avant, nous
engageons beaucoup le maître à faire son fusain sur un papier
commun, d'un ton gris bleu, permettant de figurer un ciel à l'aide
de la craie, ce qui contribuera beaucoup à l'effet.
Pour obtenir les reflets d'eau figurés sur notre dessin (fig. 15),
le maître, avant de placer les fabriques, couvrira la table soit
d'une étoffe légère, soit d'un papier d'un ton gris vert ; il fera
ensuite dans cette étoffe ou dans ce papier une entaille figurant
un courant ou une flaque d'eau^ et mettra au-dessous un miroir
quelconque, dans lequel le motif ou au moins certaines parties
des fabriques viendront se refléter.
comme elle peut être posée sur une table ordinaire, nous pensons
qu'elle est appelée à rendre de réels services au maître, qui pourra
Fis. 17.
LA TOILE METALLIQUE
14 PREMIÈRE PARTIE
transpa-
lablemont couverte d'une toile métallique légère et
légèrement d'un vernis
rente, ou d'une feuille de verre couverte (1)
facilement, le
qui permette au crayon ou à la craie de prendre
P
maître pourra faire faire le calque jjersj^ectif de
la fal)rique
Fig. IS.
Fisr. 19.
(i) Le résullal sera encore meilleur si. au lieu de la toile inélalli(|ue, on emploie un»
vitre sur laquelle on aura appliriui-, ronune ci-dessus, un vernis légt'renienl mélangi
d'un Ion de rouleui'ii l'huile ^'ris hieu.
LE MATÉRIEL ACCESSOIRE 17
Le clair-ol)sci3.i'.
(1) L'elîet sera plus sincÎTcnient nature, si l'on peut employer une deuxième vilrc
teinlée.
18 PREMIERE PARTIE
pas cependant avoir plus que nos devanciers les plus lointains
inventé le cadre-isolateur.
La première ouverture que le temps ou la main de l'homme
pratiqua dans un plan vertical quelconque, pour permettre à un
spectateur placé en deçà d'observer, selon leur place et leurs
positions respectives, les objets groupés ou disséminés au delà,
forma pour ce spectateur un cadre-isolateur. L'observateur, ayant,
dans ce cadre naturel, la perception de plans immenses librement
développés dont il appréciait au moins par intuition les grandeurs
réelles, devait être vite amené à comprendre la réduction appa-
20 'HK.MIEKli l>AKTIi:
Fig. 20.
totype du genre, a été inventé par Albert Durer vers 1520. Le méca-
nisme de cet instrument est rendu si lisible par le dessin que le
maître lui-même en a tracé (fig. 20) que nous pourrions nous dis-
LE MATÉRIEL ACCESSOIliE 21
LE MATÉRIEL ACCESSOIRE 23
Fie. li.
ce qui était marqué sur le
verre. »
» Jene crois pas que pas un se soit servi de la lunette, qui est
le secret pour faire toute chose dans la perfection. »
Ihographe de l'époque.
24 PREMIÈRE PARTIE
Fig. 23.
leurs auteurs, nous avons lieu de croire que déjà à ce moment les
peintres professeurs se préoccupaient de la recherche d'un instru-
ment qui, dans l'étude d'après nature, pût, tout en aidant le des-
sinateur, laisser une place importante au travail de l'intelligence,
c'est-à-dire au raisonnement.
26 PRKMIKRK PARTI!
LE CADKE-ISOLATEUR
Fii--.
égale à la hauteur de la verticale cen-
trale et, suivant quelques autres, à
trois fois hauteur; pour nous, deux fois et demie nous
cette
semble une bonne moyenne. C'est faute de place que nous n'avons
pas observé cette proportion dans la figure 26.
Pour bien voir l'ensemble d'un site en plein air ou même d'un
groupe à l'intérieur, la direction du regard ne doit point varier,
c'est-à-dire aller de droite à gauche ou de haut en bas.
La figure 27 représente le dessinateur étudiant, à l'aide du
27
LE MATl'.RIEL ACCESSOIRE
Fig. 27.
Fif
l'ig. jy.
dont le croquis (lig. 2V) a d'abord paru ctœ l'ait dans une propor
LE -AIATÉRIFX ACCESSOIRE 31
Fig. 30.
DIRECTIONS ET
GRANDEURS
DES LIGNES FUYANTES
Le cadre-isolateur, dans
la main de celui qui sait s'en
servir peut décrire indi-
,
,
LE COMPAS DE L'ARTISTE
Fig. 33.
LE PRENEUR D'ANGLE
Fia-. 3T.
Fig. 3.S.
LA CORDE TENDUE
LE CARRE VU OBLIQUExMENT
férence fuyante aux points A', B', C, D'. qu'il suffira de réunir
entre eux parles lignes droites A'B', pour avoir en
B'C. CD', D'A',
Fig. 40.
44 PUEMiKRE PAUTIK
LE PERSPECTOSCOPE
Fig. 41.
punaises (H). Chacun des cotés de la boite est marqué d'une des
lettres A. B, C, D E, F, afin de faciliter au maître la désignation
du côté nécessaire pour l'étude, et percé de deux petits trous
permettant d'y introduire deux fortes punaises, pour fixer le cube
sur un tableau ou sur une table, selon que l'exige la démonstra-
tion. Les carrés intérieurs, rnarciués G, H, peuvent également
être fixés sur le tableau. Le miroir point d'œil pouvant être em-
ployé isolément dans un assez grand nombre de cas, nous allons
d'abord en expliquer l'usage.
IJ- MATKUIEI. ACCKSSOIRE
Lorsqu'il s'agit d(; faire comprendre la, place du point d'œll sur
Le miroir point d'œd 42) est une petite glace carrée faisant
(fig.
Lo car^ro
Leçon 1, —
Un élève s'approche et, fermant complètement l'œil
gauche, détermine exactement la place (|ui correspond, sur le
tableau, à ceHe de
son œil droit. Sur
ce point, qui ne doit
plus varier pendant
la leçon , le maître
fixe au moyen de
punaises le miroir
point d'œil (fig. 43)
et faitremarquer au
refjardant que c'est
bien le reflet de son
œil au delà du mi-
roir qui est appelé
le iDoint d'œil. Pre-
nant alors le double
carré ÂBCD, qui peut
être développé et
ouvert à angle droit,
comme la couverture
d'un livre, le maître
fixe au-dessous du
miroir la partie ver-
ticale de ce double
carré et signale à
Fi-. ;3.
r observation du re-
gardant que. dans le
carré horizontal (jui,par sa position, est dit fuyant, c'est-à-dire
soumis aux lois de la perspective, les ligues des cotés paraissent
se diriger et se réunir vers son point d'(cil.
Leçon 2. —
Lo miroir point d'œil étant invariablement placé en
face de Tœil de l'élève à la distance déterminée, et le carré hori-
zontal ABCD, maintenu comme précédemment au-dessous de ce
point, ayant été éloigné vers la gauche du regardant (fig. 44), le
second carré sera placé de manière à former au point H une sec-
tion verticale parallèle aux côtés fuyants AD — BC. Fixant alors des
Fig. 44.
Leçon 3. —
Suivant la place et la distance déterminée par le
regardant pour son point d'œd, où le miroir est fixé, le carré hori-
zontal ABCD (fig. 45) est placé au-dessous et à gauche, à peu
près
Fig. 45.
Fig. 4G.
LE MATÉRIEL ACCESSOIRE 40
Le cercle.
i^H
IHHHil^^^^^l
deux demi -cercles,
l'un noir et l'autre
blanc ,empruntés
aux types curvilignes
des modèles à sil-
^ra'^"
^^H
^^M /
/\\ '
lîiôîv
\
I^H
^^^^^^1
^^^^H
houette (voir page 31
du guide de ces mo-
^^^^H
^^^/ /l
\^^H dèles), sont juxta-
^H \^^^^l
I^^H posés de manière à
Mm"
Hi
^^^H/^
/
llÈir'
Y^^l
^H
\^^^^l
présenter un cercle
fuyant dont le dia-
mètre E, fortement
indiqué, laisse bien
comprendre
^w*
l^^^l la ré-
duction perspective
du demi -cercle le
^^m v^
plus éloigné. Un cer-
clegéométral inscrit
dans le carré verti-
-'
\ .. cal A'B'CD présente
Bnïïmnrrn-i" le développement
régulier de la figure
Fit suivant le plan DC.
50 PREMIÈRE PARTIE
Leçon 5. —
Ici (fig. 47), les deux demi-cercles fuyants sont
Les reflets.
Leçon6. — Le carré
horizontal ABCD (fig.
48) étant fixé sur la
table en face du
spectateur et au-
dessous de son point
d'œil, position iden-
tique à celle des car-
rés des figures 43 et
FiK. 49.
que tous les points dits accidentels, avec une approximative par-
faitement suffisante pour le dessin d'après nature.
Sans quitter la place déterminée par le point d'œil, le dessina-
teur, prenant son crayon au centre et fermant un œil pour assu-
rer l'unité (lu rayon visuel, placera ce crayon dans la direction
Fisr. 50.
d'une ligne fuyante, soit DE, et suivra avec celui-ci cette direction
jusqu'à ce ciu' il rencontre la ligne cl horizon prolongée. Toutes les
lignes fuyantes parallèles entre elles se dirigeant vers le même point,
le dessinateur réunira au point trouvé les fils parlant des points
54
PREMIÈRE PARTIE
Leçon 9. —
L'élève ayant certainement compris que Télé-
vation du cube sur sa base horizontale
ne présente aucune diffi-
Fig. bl.
Opération. —
Le carré F étant immobilisé dans la position
donnée par les deux punaises R, S, et les fils conducteurs placés
aux angles G, I, K, on cherchera le point de fuite du côté Gl à
l'aide du crayon tenu parallèlement à ce côté et glissé jusqu'à
l'horizon, comme il a été dit pour le cube vu d'angle (fig. 50). On
réunira les fils conducteurs GM, KN, puis on les fixera sur le point
ainsi trouvé au moyen d'une troisième punaise. On répétera l'opé-
ration pour le côté GK, dont le point de fuite sera également celui
de 10 et de toutes les lignes parallèles.
On peut observer que les côtés fuyants de la table BEDC, qui
est vue de face, se dirigent régulièrement au point d'œil.
Le oiiV>e place
cle front.
Leçon 11. —
Les fils directeurs sont encore supprimés ici
(fig. de laisser à l'élève le soin de déterminer par le rai-
53), afin
sonnement le pourquoi caractéristique de cette position et la di-
rection des fuyantes. En cas de difficulté, on se reportera à la
figure 5<).
l.K MATÉRIEL ACCESSOIRE 57
Fi?. 53.
Fig. ji.
58 '
PREMfERh; PARTIE
Lo cône
en perspective.
Leçon 13. — Tout
autre que le
solide
cube peut être mis en
perspective à l'aide de
la tablette horizon-
tale établie d'après la
place du miroir point
d'œil et prise comme
plan de projection de
l'objet. Soit un cône
F'g. 00. (fig. 55), le plus sim-
ple des volumes, dont
la base, un cercle, est déterminée sur la tablette et sur la verti-
cale duquel le sommet G est indiqué à une élévation prise à volonté.
Ce cône étant vu de face, sa verticale centrale GG se trouve sur le
rayon perpendiculaire du point d'œil.
DEUXIÈME PARTIE
LA BOITE DE CUBES
TYPES GÉNÉRATEURS
Fig. 56.
LES CUBES A, D, C.
Fis. 57.
c>^H^y'7\^
Fig. 58.
62 DEUXIEMK PARTIE
LES CUBES D, E.
\7^^fi
Fig. 5y.
LE CUBE F.
Le cube F (fig. 60) est divisé en trois parties égales, dont une
blanche et deux rouges, destinées à élever les constructions ou à
former des assises de pierres ou de briques.
63
LA BOITE DE CUBES
Fig. eu.
^j»
,X\^ M^'>-'^
64 DEUXIEME PARTIE
LE CUBE G.
Fitr. Oï.
Application 4. —
Toutes les pièces de la boîte peuvent former
des groupes variés et s'appliquer d'une manière plus ou moins
élémentaire à l'étude que le maître trouve utile de faire faire à
l'élève, soit sur la perspective ou sur les ombres naturelles et les
ombres portées, soit sur les effets de la lumière, des reflets, etc.
Nous présentons ici (fig. 63) comme type de ce genre d'étu(k> un
groupe formé avec trois pièces du cul)e G.
LA. nOITE Dl' CUBES 65
Fig. G3.
LE CUBE H.
Fis. 65.
Application 7. —
Porte composée à l'aide d'une moitié du
cube H et des divisions 2 et 3 du cube I (fig. 67).
:t
->iig
.K.v«:.-<-?>'
Fig. 66.
LE CUBE I.
Fig. 6:
Fie. 68.
ciment est détaché (fig-. 69) ; l'angle des pierres est rongé et çà
Fig. 69.
Fig. -0.
LE CUBE J.
Fiff. 7 I .
plus élégantes que celles qui sont données par le cube II. Dans
Fig.
Fig. 73.
LE CUBE K.
forme ainsi une haute fenêtre ogivale dans une tour d'église.
LES ffOITS
LE CUBE L.
Fie. 71
72 DEUXIEME PARTIE
Fig.
Application 13. —
Le toit est ici (fig. 77) couvert de tuiles dont
rélève doit obser\ er la direction le sommet ou faîte de la maison
;
Application 14. — Le toit est présenté ici (fig. 78) à peu près
? tMm-/9/i^^M
-AH
Fis. 77.
LE CUBE M.
large toit surbaissé; enfm, rapprochés sur leur côté vertical, ils
présentent un toit semblable au toit central.
Fig. 79.
Application 15. —
Le modèle Mi appuyé sur un cube blanc
(fig. 80). Étude de la forme, de la couleur locale, de l'ombre et de
Fig. 80.
, •
^"^^' VA^ f ^'-^ J^l
'J
' ' '
///> >/l4>--
FI-. 81.
76 DEUXIEME PARTIE
Fig. 82.
./=«* %i
Fig. 83.
LA lîOlTE DE CUBES 77
Fig. 84.
Fig. So.
78 DEUXIEME PARTIE
LE CUBE IV.
Fig. 8G.
Fig. S7
Application 21. —
Modèle Ni OU toit de pavillon (fig. 87) vu
de côté. —
Pour mieux déterminer cette forme, qu'on rencontre
fréquemment, disons que, si Ton prolongeait les obliques formant
les angles du côté large de ce toit, ces obliques, au lieu de rester
parallèles comme dans les toits à pignon, se rencontreraient à un
point central plus ou moins élevé.
'
' r^^'Z^.V^--']^-^ ^ "Vils ' -
^X-A.,.
Fig. 88.
LE CUBE O.
Fig. 89.
Fig. 90.
les parties 0:: et Oi, appliquées sur les cotes du toit Mi, for
ment le toit à quatre pignons représenté par la figure 84.
LA BOITE DE CURES 81
Fiff. yt.
Application 24. —
Représentation d après nature du toit précé-
dent recouvrant une tourelle de forme carrée (fig. 91). Le ton lisse
du toit représente des ardoises.
DEUXIEME PARTIE
LE CUBE P.
Fit;-. 9J
..'^.
Fig. 93,
Fig. Ut.
84 DEUXIÈME PARTIE
LES CHEMINEES
Type 1. — Cette cheminée (fig. 95) se place à cheval sur les toits
du cube L.
Fig. 98.
Fip. 97.
LES CONTREFORTS
Types 1 et 2 (fig. 99 et
jOO). -- Ces contreforts
sont
destinés à être appuyés con
-
Fig. 90
même degré d'inclinaison. Fig. 100.
86 DEUXIÈME PARTIE
notre boîte.
Déjà nos modèles à silhouette
ont permis à l'élève de com-
prendre l'expression du relief
et de la couleur sur les sur-
faces courbes ainsi que l'ex-
pression perspective des parties
tournantes mais autre chose
;
LE MODELE Q.
Fig.
LE MODELE R.
104.
LE MODÈLE S.
Fig. 106.
88 DEUXIEME PARTIE
LES MODELES T, U.
LE MODELE V.
Fi y. 10"
Le modèle V (fig. 107) est
une pyramide hexagonale
pouvant servir de toit à une
tour de même forme.
LES MODELES X, Y.
Fiff. 1Û8.
Fi g-. 109.
LE MODÈLE Z.
Fig. JIO.
L\ BOITE DE CURES 89
^
•rjrr. Mxs jjwJti^ssi^iXiiyx/Mfx^ieAtaitàii
Ji^
Fipr. m.
Fig. 112.
tout pouvant être formé avec les mêmes modèles que pour les
figures 88 et 111
.
LA BOITE DE CUBES 91
COMPOSITIONS ET APPLICATIONS
DIVERSES
Pour mieux faire saisir le rapport qui existe entre les composi-
tions minuscules faites avec nos cubes et la nature de plein air,
nous avons parfois ajouté à côté d'une de ces compositions quelque
fragment de forme identique étudié d'après nature, ou nous nous
sommes inspiré dune construction vraie pour en édifier une sem-
blable, en ayant soin d'indiquer à l'élève les pièces à l'aide des-
quelles il pourra lui-même édifier cette construction.
Coiïiposition. 1
i'IiT. llO.
CompositiorL S.
Fil,'. 114.
-^^-^-«-^
!
FiL'. \Vi.
Composition 3.
sur
vante, le sommet du toit est indiqué par la verticale élevée
le centre du carré.
^
94 DEUXIEME PARTIE
=- ^ i;i-
— '--î —
^::z ^- '-^^"^^^-_ - HUsBÉsUan^^^^^^:^
'^•^ r «~
/
s= -' --.
- \ ' p- -
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1
Btt. '
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p 1
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1
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E _
/ \ -3 _
^ / \ =::;
& -
^ \ 3
B- \ va
N
fti -"-J
• \ à;_ V
^ .
'
Fijr. 11b.
FiL'. in
LA BOITE DE CUBES 95
Composition 4.
r—
FiK. IIS.
Composition 5.
UNE MALLE (fig. 119).
Fiff. 119.
Fig. «20.
lement aux fabriques, mais encore aux objets usuels les plus
divers, dont nous donnons ici quelques types.
LA BOITE DE CUKES 97
Oomposltion G.
Oompoisitioia T.
Vïir. 121.
Fier. 122.
Ooniposition O.
^
V^-;5^-^-i^- '^•sT
y^C 1
Fier. 12t.
Coinpositloix 1 O.
Fig. 125.
Fig. 12C.
.
Oomposltloix 11
Fiff. 127.
Ooinposition 12.
Fig. 128.
Fig. 129.
Oompositioix 13.
c'est dans ce cas, qui constitue la vue dite oblique, que l'emploi
de l'horizontale comme moyen d'appréciation du mouvement des
lignes peut véritablement simplifier et rectifier le travail de l'élève.
m-
\
l> .-A
.y #!''l-^l;'^^i•'.^'.:^L
^/^'l.
rig. 130.
Oompositloxi 14.
Fig. Itl.
I,A HOITE Ï)K CUBI^S 107
Ooxnposition. 15.
Fi^^ 132
Composition IG.
.^
->'o-'
7v-
Fig. 133.
Oonxi>o«?iitiorL 1 T.
POKTE ET ESCALIER (flg. 134).
Emploi de divisions des cul)es J et I. L'ensemble du la compo-
vu de front. L'élévation des marches est d(; face pour le
sition est
Fitr. loi.
rustiques.
110 DEUXIÈME PARTIE
Oompossitioix 1 S.
PETITE PORTE d'ÉGLISE (fig. 135).
Emploi des modèles Ii, Ji, Hi, Oi et li. Nous avons ajouté ici à la
forme rigide des modèles en bois l'enveloppe des détails pittores-
ques, ce que nous conseillons à l'élève de faire à mesure qu'il
devient plus fort, afin de se familiariser avec les divers matériaux
Ooni-positioax 1 0.
PAVILLON VU d'angle (flg. 136).
7'
Fig. 136.
C:îompositiorL SO.
CONSTRLCTIOX PITTORESQLK VUE DE FRO.XT (fîg. 137).
Emploi des modèles F3, F,, li, 1-2, Li et d'accessoires de la boîte ^
Vis. 137
Oompositioxi 31
P
Fig. 138.
CoiiiposltiorL 3S.
MAISONNETTE VUE SLR l' ANGLE ACCOMPAGNÉE d'uN PONT ET d'uNE PETITE
CONSTRUCTION (lîg. 139).
Fig. 139.
y.'>
.— T
Fig. UO.
Fig. lil.
LA BOITE DE CUBES 117
Ooxïiposltlon 33.
Oomposltion 34.
relief n'en est exprimé que par les ombres étudiées suivant les
valeurs différentes présentées par la coloration des bois dont sont
formés les modèles.
OompositiorL 25.
Fiff. 143.
OompositlorL 26.
Emploi des modèles J4, Jo, Je, A, Li, Pt, Ps et d'accessoires de
la boîte DE. Pour donner une idée des transformations auxquelles
Fis. lit.
Composition. ST.
Fig 115.
122 DEUXIÈME PARTIE
OoiïipositiorL 28.
Emploi des modèles Hi, Je, A, B, Oi, €1, Ps, li, I4, I5, Li et d'ac-
cessoires de la boîte DE. D»^terminer à Faide du rectangle-cadre
Finclinaison des lignes fuyantes selon la hauteur de Thorizon.
LA ROITE DE CUBES i23
Fiff. 116.
124 DEUXIEME PARTIE
Composition. 20.
Emploi des modèles I3, I2, Hi, Je, A, Mi, P9, Pi,i, Gi, P:!, J3, Jo, F3,
O2 et d'accessoires de la boîte DE. Ce motif donne lieu à ime
application multiple du rectangle-cadre. Les verticales des carrés
permettent de trouver rigoureusement les sommets des toits.
LA BOITH DE CUBES 125
l'ig. r,-.
126 DEUXIÈME PARII
Oonipositioix 30.
'RS^
Fig. lis.
.
Composition 3 1
Emploi des motlMes H., h. Je. Ji. A, M,, I\ Pi, Jo, Ji. l\ G; Gs
L't craccessoircs dt' la boîLi' DE. Nous recommandons à l'élève
l'observation attentive des valeurs et des reflets dans lesquels
réside l'effet général du croquis.
LA BOITE DE CUBES 129
Fig. 149.
10
K
OompositlorL 3S.
Fig. 150.
Emploi des modèles DE, Oi. A, C, Gi, Gs, Li, Pg, h. Cette compo-
sition a étémise très exactement en perspective par le plan, qui
présente une croix régulière.
LA BOITE DE CUBES 131
LES ARBRES
confiance exagérée dans ses forces, il n'est pas bon non plus de
redouter outre mesure la difficulté. L'élève est maintenant arrivé
au degré de science élémentaire où l'esprit cherche la lutte avec
cette difficulté, pressentant bien d'ailleurs qu'en somme on ne la
lui a pas créée insurmontable qu'il peut atteindre le but avec
,
LE PIN
CoinposltlorL 33.
Fig. loi.
134 DEUXIÈME PARTIE
LE BUIS
Oompositloix 34.
^^l/if
Fig. IS2.
136 DEUXIÈME PARTIE
LE CHENE
OoTnpositiorx 35.
Fig. Iû3.
138 DEUXIÈME PAUTIE
LES ROCHERS
LE GRES ET LE SILEX
Composition. 36.
Fig. 154.
140 DEUXIÈME PARTIE
LE CHARBON DE TERRE
OoinpositlorL ST.
Fiy. 135.
142 DEUXIEME PAHIIK
LA FORME CIRCULAIRE
Oémoatstratioii pr*ati<ixie.
Fig 156.
ment de tous les côtés,
s'en approcher ou s'en
éloigner, la section des rayons visuels embrassant l'ensemble de
ce cylindre se fera toujours sur les extrémités du diamètre hori-
,
EXÉCUTION
Ire OPÉRATION. — La silhouette.
La tourelle (a, fig. 156) étant placée en face de Télève, celui-
ci. après avoir fait une légère esquisse pour la mise en place
de l'ensemble {h, fig. 157),
tracera simplement le dia-
mètre horizontal de chaque
cercle indiqué, soit en saillie,
comme pour base du toit,
la
en ÂB. soit par quelque assise
de pierres, comme en CD et
en EF La liij'ne d'horizon étant
.
Il
146 DEUXIÈME PARTIli;
Oomposltioix 38.
SOUBASSEMENT DE COLOXXE VU E\ PROJECTION' (flg. 159).
Fig. loi).
Compositiom 39.
MÊME SOUBASSEMENT MIS EN PERSPECTIVE (fig. 160).
Fig. 160.
OomposltlozTL 40.
Fig. iiil
Composition 41.
Fig. 162.
Composition.
43.
Oomposltion.
44.
Une tour ronde [fig.
165) rappelant celle
de la figure 164 est
accompagnée sur la
droite d'une fabrique
composée avec les mo-
dèles A, Li,M et quel-
ques pièces accessoi-
res.Ce motif est pré-
senté comme type
simple et facile de
groupe avec tour cen-
trale.
152 DEUXIÈME PARTIE
^ f/ wy '^''^m
Fig. t6o.
,
APPLICATIONS
DAPRÉS NATURE
Application 1.
aucune difficulté ù
I
représenter cette
forme devant la na-
ture en plein air,
soit par exemple
,
ui offrira qu'une
application du re-
lief par l'ombre et
par la perspective.
U n'aura qu'à se
lamiliariseravec ce
nouveau modèle et
à le réduire à l'aide
du cadre-isolateur.
Sans doute, au dé-
but, il s'attachera
aux détails inutiles;
mais, s'il est bien
dirigé, il ne tardera
pas à se corriger
de ce défaut.
Fig lo6
,
Application 2.
UN TRONC DE CHÊNE
(fig. 107).
Il de considé-
suffit
Application 3.
UN LITRE, CROQUIS
(fig. 168).
Ce motif et le sui-
vant n'apprendront
rien de nouveau à
rélève sur la forme
cylindrique; mais ils
Fig. 167.
pouvant être repro-
LA BOITE DE CURES 155
thiits soit au trait, soit au lavis, soit, comme ici, sous forme de
croquis.
Le croquis, dont nous avons déjà parlé dans le Guide de l'al-
Le litre représenté ici est en bois d'un ton gris jaune clair, bois
maintenu par des bandes de fer un peu rouillées et d'une colora-
tion gris noir. Le ton local n'est pas indiqué.
dôG DELXllilME PARTIE
Application 4.
EXÉCUTION DU CRAYON DICTÉE PAR LA NATURE DU MODÈLE
rXE SONNETTE DE TABLE, DESSIN (fi g. 169).
Nous avons déjà dit ailleurs, mais nous croyons utile de répéter
icique le dessinateur doit varier le travail du crayon ou la touche
selon la nature et la couleur de l'objet qu'il veut représenter.
Il s'agit ici de faire le defisin, c'est-à-dire de donner la repré-
sentation complète de
cette sonnette, si variée
dans sa forme, dans sa
couleur, et composée de
parties de nature si dif-
férente.
Le manche, A, est en
bois noir verni; le ton
local de cette partie est
donc noir : le modelé
doit être ici fin et vigou-
reux, la lumière miroi-
tante, comme
la donne
un objet brillant.
La virole B est en , ,
coloré.
Fig. 109.
En résumé, les quatre
parties composant cette
sonnette sont de quatre couleurs différentes, de quatre formes
différentes, demandent une exécution particulière et prennent leur
relief d'ensemble par quatre teintes d'une valeur bien tranchée.
LA BOITE DE CUBES 157
L'OCTOGONE EN PERSPECTIVE
JL.^^. ._„,„_^™_„_„^,„___._.. .„._„ JL
Fig. no.
153 DEUXIÈMIi PARTI li
courbe sur les diagonales et sur les diamètres seront les sommets
des angles de l'octogone.
Le développement du tracé rend ici bien sensible un effet que
nous avons déjà signalé :l'inégalité apparente des demi-cercles
formés par le diamètre horizontal, inégalité plus ou moins accen-
tuée selon la hauteur de l'horizon le demi-cercle en deçà du
:
J'C>
FiR. ni.
est, malgré leur nombre, une des figures les plus simples à mettre
en perspective.
IGO DEUXIÈME PARTIE
Fiff. 1T3.
Oomposition. 43.
Fig. 17i.
104 DEUXIÈME PARTIE
Ooirxpositiorx 46.
COLONNE HEXAGONE SUR SON SOCLE (flg. 175).
Coiïiposltlon.
47.
TOUR HEXAGONE
(fig. 176).
^^ V
^'
^'^}i^B^'
f.
Fig. 176.
DEUXIEME PARTIE
Application
d après nature
(fig. 177).
Inutile de dire
que si un élève
avait à représenter
I
cette tour, il com-
mencerait par cher-
cher la hauteur de
la ligne d'horizon ;
qu'il établirait à
l'aide du diamètre
tous les cercles et
que , brisant ces
cercles en trois par-
ties déterminées
d'abord, il obtien-
drait la forme liexa-
:
gonaledans toutes
: ses déformations
; variées.
l'-ig. 177.
TROISIÈME PARTIE
LA NATURE PITTORESQUE
OBSERVATIONS PRÉLIMINAIRES
des modèles fournis par les cubes en bois, nous avons cherché
nos nouveaux modèles surtout parmi les constructions, rustiques
ou autres, dont les lignes architecturales, déformées, alourdies,
souvent affaissées sous le poids des années, autant que sous celui
des mousses ou des lierres parasites, se présentent, tout en con-
servant bien leur caractère d'ensemble, sous un aspect vraiment
pittoresque, c'est-à-dire invitant par le charme et l'harmonie,
grandiose ou coquette, de leurs groupes, à la traduction picturale.
éaalement intéressante.
une série séparée. Nous allons entrer dans quelques détails qui,
nous l'espérons, feront apprécier l'importance de ces modèles.
170 TROISIÈME PARTIE
LE MODELE 4.
Kig. ns.
172 TROISIÈME PARTIK
FRAGMENT DU MODELE 4.
Fig. 179.
174 mOlSIEMl- PAllTIE
LE MODELE 3.
Une tour carrée, qui peut figurer une tour d'église de village,
forme la partie principale du modèle 3. Cette tour supporte un
clocher composé, c'est-à-dire produit par la superposition de deux
pyramides de formes différentes. La première, cjui constitue le bord
du toit et la base du clocher, est une pyra?nicZe ciuadrangulaire
surbaissée tronquée au tiers de sa hauteur, point oîi vient se
,
Plff. 180
170 TROISIÈME PARTIE
FRAGMENT DU MODELE 3.
(fig.lSl).
Fig. 181,
13
178 TROISIÈME PARTIE
LE MODELE 6.
Fig. i82.
180 TROISIÈME PARTIE
FRAGMENT DU MODELE 6.
Fig. 183
182 TROISIEME PARTIE
LE MODELE 1.
Fig. 184
TROISIEME PARTIE
FRAGMENT DU
MODÈLE 1.
TOIT CONIQUE ET
DÉTAILs(flg.l85).
Le développe-
ment que prend
ici ce toit permet
de remarquer
que sa silhouette
présente à l'es-
quisse une ligne
brisée. Cette bri-
sure tient à ce
que base du
la
toit est formée
d'un cône ayant
pour diamètre
un triangle équi-
latéral et que ce
cône, tronqué à
moitié de sa hau-
teur , supporte
un deuxième cô-
ne ayant pour
diamètre un
triangle acutan-
gle.
On s'aidera
du diamètre de
chaque cercle
fuyant pour en
diriger la courbe
selon l'élévation
de l'horizon.
Fig. IR",
LA NATURE PITTORESQUE 185
LE MODELE 5.
Le modèle 5 est
représenté ici sur la
grande table porte-
modèles dont nous
,
rappelons l'utilité
Fip. U
186 TROISIÈME PARTIE
FRAGMENT DU MODELE 5.
Ce motif montre encore bien mieux que tous ceux qui précèdent
comment un simple fragment, habilement choisi, peut donner lieu
ù un intéressant croquis et devenir le sujet d'une étude sérieuse
et profitable.
Le développement de
courbe rentrante formée par la
la
silhouette du toit est ici par deux obliques
indiqué que l'élève
ne devra pas négliger de tracer, en observant l'ouverture de
Fangle.
La multiplicité des détails, qui doivent tous conserver exacte-
ment leur place, rend indispensable l'emploi du rectangle-cadre.
L.V NATURE PITTORESQUE 187
188 TROISIÈME PARTIE
LE MODELE 2.
Fig. 188.
190 TROISIÈME PARTIE
FRAGMENT DU MODELE 2.
Fig. 189,
i
192 TROISIEME PARTIE
LE MODELE 7.
Fiff. 190.
194 TROISIÈME PARTIE
LE MODELE 7.
Fig. ISl.
196 TROISIEME PARTIE
LE MODELE 7.
Notre table, après avoir tourné sur son pivot, vient nous pré-
senter un troisième côté de la maison rustique que nous venons
déjà de considérer sous deux aspects.
Cette maison, tout en restant la partie principale de l'étude, a
perdu ici un peu de son importance par l'annexion au second plan
plan, et, pour les exprimer au premier, il faut une exécution plus
iine, sans qu'elle cesse d'être ferme, afin de bien déterminer le
caractère et la couleur de chacun de ces détails, surtout dans le
dessin des fabriques.
LA NATURE PITTORESQUE 197
TT'^'T^^ûrifH,
198 TROISIEME PARTIE
FRAGMENT DU MODELE 7.
Pig. 193.
QUATRIÈME PARTIE
OBSERVATIONS PRELIMINAIRES
paraîtront peut-être aux élèves qui nous ont suivi jusqu'à présent
d'une exécution moins difficile que quelques-uns de ceux qu'ils
ont déjà étudiés. Dans notre pensée, ces modèles ont surtout pour
h ut de donner une idée des types que le débutant devra choisir
pour ses jjremières études de plein air.
Exécutés dans des proportions relativement grandes, les détails
des pierres, des tuiles et du vieuxbois ont pu prendre leur forme et
leur caractère réels, et une simple fenêtre ou un contrefort isolé^
par exemple, a pu fournir ainsi un motif présentant un aspect
d'ensemble propre à constituer une page tout à fait intéressante
par l'adjonction habile des moindres accessoires qui se rencon-
treront sur place. C'est ainsi que les quelques études d'arbres que
nous donnons présentent seulement une partie largement modelée
où peut se faire comprendre avec tout son accent la direction de
la touche du crayon ou de la plume caractérisant l'écorce des
arbres, soit l'écorce à nervures verticales ou losangées, soit
l'écorce à nervures et à détails horizontaux cylindriques.
202 QUATRIÈME PARTIE
TYPES D'ETUDES
LES FABRIQUES
Type 1
Fig. 194.
204 QUATRIÈME PARTIK
Type 2.
elles ne soutiennent plus encore tant bien que mal les barres de
fer et les poutres supérieures de la fenêtre, elles ne se maintien-
nent plus elles-mêmes que par la force de la juxtaposition. Un
manteau de végétation primitive s'est étendu chaque année davan-
tage sur ces vieux blocs, les lichens aux racines microscopiques
en ont petit à petit rongé les angles en s'y incrustant de là ces :
Fig. 19:).
.
Type 3.
Fig. 196.
208 QUATRIÈME PARTIE
Type 4.
Fig. 197.
15
2lO QUATRIEME PARTIE
Type o.
Vis. 13S.
212 QUATRIÈME PARTIE
Type 6.
Fig. 199.
214 QUATRIÈME PARTIE
TyT?e T.
T>-pe 8.
contrées oîi l'eau est peu abondante, est en général isolé des
habitations et abrité par quelque construction de forme primitive,
soit ici quatre piliers de bois à peine dégrossis soutenant un toit
en pyramide.
Ce puits, quoique vu d'angle, est un type tout à fait rudimentaire
d'étude en plein air. Malgré cela, l'élève doit observer très attenti-
vement l'expression des vieux bois, le mouvement perspectif de
la poutre horizontale et des assises de tuiles selon l'horizon HH,
enfin la zone de lumière glissant sous la charpente à gauche et
venant frapper tout un côté du puits, dont les autres détails sont
caractérisés par une ombre vigoureuse.
On pourrait composer un ensemble de forme analogue à celle de
ce puits à l'aide de modèles fournis par les cubes.
LA NATUUR EN PLKIN AIR 217
K
.«HumC.
¥ig. 202-
220 QUATRIÈME PARTIE
Type 1 0,
Fig. 203.
222 . QUATRIÈMK PARTIE
T>-po 11.
\ :
;
1
\ . V
224 QUATRIÈME PARTIE
Type 13.
(fig. 205).
Fig. 20a.
ffi-
226 QUATRIÈME PARTIE
Type 13.
doit plus présenter qu'un ton estompé plus ou moins coloré, selon
la distance et sa coloration propre.
LA NATURE EN PLEIN AIR 227
à28 QUATIUÈMK PARTIE
T>-pe 1-1.
Fig. 207
K
LES ARBRES
LE HETRE
T>-po 15.
Les racines de ce
hêtre repoussées par
,
Type 16.
difforme ou rachiti-
que, selon que l'air
ou le soleil lui ont
défaut ou que les
fait
sucs nourriciers du
terrain natal n'ont
pas été en propor-
tion de sesbesoins de
croissance et d'ex-
tension. Ce hêfre,
par exemple ( fig.
209), est né chétif ;
bien jeune , il se
courbe, et il ne tar-
derait pas à tomber
si la nature , cette
bonne mère ralnm
iivdtarj ,T{\\sÀi com-
pensé la faiblesse
du corps de l'arbre
par la force dis-
proportionnée des
Fig. 209. racines ,
qui lui
forment, en s'éten-
dant dans tous les sens, de soHdes arcs-boutants, à l'aide desquels
232 QL'ATRIKME PARTIE
il pourra p^randir
encore, sans toute-
fois atteindre ja-
mais au développe-
ment ni à la longé-
vité moyen ne de ses
congénères nés ,
dans de meilleures
conditions.
Dans des racines
aussi exagérément
développées, l'ex-
pression cylindri-
que de Fécorce
s'accentue comme
dans le corps de
l'arbre , et dans
celui-ci, incliné tel
qu'il est repré-
senté, cette expres-
sion se contourne
suivant le mouve-
ment de l'arbre.
Type IT.
210).
Sans continuer
indéfmiment le pa-
rallèle auquel se
prête l'étude com-
parée du règne ani-
mal et du règne
végétal, rappelons
cependant que, si
pour établir la figu-
re bumaine dans
les données de cor-
Fig. 21 U.
LA NATURE EN PLEIN AIR 233
Type 18.
senter encore le
pied crun vieux
hêtre. Les bran-
ches inférieures
les aînées de la
famille, se sont
brisées sous le
en laissant sur le
tronc de l'arbre,
à leur point d'at
tache, des cica-
trices proéminen-
tes dont l'ex-
,
ainsi à la majesté
de r en semble le
caractère particu-
lièrement pitto-
resque que ne doit
jamais négliger le
dessinateur.
Ce motif étant
'
traité en croquis,
l'expression gé-
nérale est, comme
toujours en pareil
Fig. 211.
LA NATURE EN PLEIN AIII 235
n'omettra pas, doivent, sans être trop cherchées, dire par le coup
de crayon le mouvement et la forme du feuillage du hêtre. Enfin,
un léger frottis à droite et à gauche fait venir Tarbre en avant en
le détachant sur le fond de la foret.
LE CHÊNE
Type lô.
LE BOULEAU
Type 20.
i
typi's auxquels
peuvent se ratta-
cher au moins
,
LE MODELAGE
OBSERVATIONS PRÉLIMINAIRES
du relief»
boule : le résultat sera tant bien que mal une boule. Présentez à
ce sculpteur improvisé une feuille de papier et des crayons et
demandez-lui de résoudre le même problème avec ces instruments
d'une autre espèce, c'est-à-dire de tracer la boule sur le papier et
de l'arrondir au moyen du blanc et du noir vous aurez peine à lui
:
J
LE MODELAGi; 241
LA PLANCHETTE
LA TERRE GLAISE
l.a terre (jhi.'^e nu !ir<iile (jri^e Qiii (Vnn ton gris l)leuté; on en
trouve dans toutes les falnM(jues de poterie. Pour que cette terre
soit d'un bon emploi, il faut qu'on puisse la pétrir avec quelques
cil'orts trop molle, c'est-à-dire trop humide, elle s'attache aux
:
doigts ; trop sèche, elle est peu malléable. En outre, elle doit
être d'un grain égal, autrement dit, sans morceaux plus secs et
plus durs à l'intérieur.
Lorsque la terre glaise, restée depuis un certain temps sans
emploi, se trouve desséchée et durcie, on la place une heure
17
24-2 CINQUIÈME PARTIE
Fie. 21 i.
LES ÉBAUCHOmS
/ "4
m
FiLT. ii:
y
ébauchoirs en bois représentés dans leur grandeur réelle par la
1
244 CINQUIÈME PARTIE
figure 215. Ces élmiichoirs sont ceux dont on fait le plus souvent
usage, surtout l'ébauchoir A, dont l'élève doit se servir pour le début,
qui, devons -nous ajouter, ne comporte pas Femploi des ébauchoirs
en fer.
EXECUTION DU MODELAGE
2'"f opération. —
Après avoir bien constaté que la terre est en
bon état, c'est-;i-dire peut se lier et se pétrir, sinon facilement, au
moins avec quelques efforts, sans qu'elle soit molle ni boueuse,
on la pose par morceaux sur la planchette, en les liant entre eux
et dirigeant la terre sui\ant la forme générale, grossièrement et
sans détails.
3'°* opération. —
Cette opération consiste à modeler réellement
l'objet, mais encore ù l'aide de la main seule, en glissant le pouce
et l'index ou même la paume de la main, pour bien donner à la
terre la forme du modèle, épurer les contours du premier travail,
chercher les détails principaux en enlevant la terre çà et là, pour
la ramener avec les doigts adroite ou à gauche, en ajouter, si l'on
n'en a pas mis assez dès l'abord, compléter la forme de ce qui
existe en pétrissant toujours la terre, obtenir enfin avec la main et
les doigts le plus de perfection possible avant d'employer l'ébau-
choir.
A £
/l
'
>
f
IN
')
f' \,
Fifî- ^16.
Kifc'. 21:.
LE MOULAGE
i.. .
Fig. 218.
TABLE DES MATIÈRES
Prkface. V
INTRODUCTION
Coup «l*€oil <l*ciisciiil>le sur la métliocle 1
PREMIÈRE PARTIE
LE MATÉRIEL ACCESSOIRE
Conseils divers. — Moyens pratiques pour vérifier les proportions,
la perspective, etc.
DEUXIEME PARTIE
LA BOITE DE CUBES
Types générateurs 59
Cubes entiers et cubes à divisions rectangulaires. — Pierres, briques, croi-
sées, 2:)ortes et ponts 60
— Les cubes A, B, C 00
— Les cubes D, E 62
— Le cube F 62
— Le cube G 64
— Le cube H 65
— Le cube I 66
— Le cul)e J
'
09
— Le cube K 71
Cubes k divisions triangulaires. — Les toits 1[
— Le cube L 71
— Le cube M 74
— Le cube .\ 78
— Le cube 80
— Le cube P 82
Boîte des détails accessoires 84
— Los clieminéos 84
— Los fenêtres mansardes 85
— Les conlreforts 85
TABLE DES MATIÈRES 251
Pages
— Les modèles T, U 88
— Le modèle V 88
— Les modèles X, Y 88
— Le modèle Z 88
Cooipositîons et applications diverses 91
Les fabriques et les objets usuels 91
Les arbres 131
— Le pin 132
— Le buis 134
— Le chêne 136
Les rochers 138
— Le grès et le silex 138
— Le charbon de terre 140
La forme circulaire 142
Moyen d'établir et de vérifier la perspective du cercle par le diamètre hori-
zontal, dans la pratique du dessin d'après nature • • • 142
Les formes cylindriques 146
—
Etude d'après les types de la boite 146
Les polygones considérés comme dérivés du cercle 157
—
L'octogone en perspective 157
Application des formes polygonales 159
— L'octogone d'après nature 159
— L'hexagone d'après types de
les la boîte 163
TROISIÈME PARTIE
Li NATURE PITTORESQUE
Observations préliminaires 167
Analyse et mode d'emploi des modèles 170
I^emodèle 4 170
Fragment du modèle 4 172
Le modèle 3 174
Fragment du modèle 3 176
Le modèle 6 178
Fragment du modèle 6 ....... ' ISO
Le modèle 1 lî^~
ÛUATIUEME PARTIE
CINQUIÈME PARTIE
LE MODELAGE
Observations |>réliiiiiiiaires 239'
Moyens matériels «l'exécution 241
La planchellc 241
La terre glaise 241^
Les ébauclioirs 242
Exécution du modelage 244
Le inoiila&re 247
08 0CT. 1£97
NÛV 4 i^97
b 73900 3 005522262b