TD Coe302
TD Coe302
TD Coe302
F. CAMUS
Tramway Français Standart - Alstom
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Version du 2 décembre 2022
1
TD COE302
TD 1 :
Electronique de puissance - Généralités 1
1. Module convertisseur DC/DC (d’apres http ://fabrice.sincere.pagesperso-orange.fr)
2. Chargeur solaire
Un convertisseur DC/DC est inséré entre un panneau photovoltaïque et une batterie 12 [V]. La caractéristique
courant/tension Ip=f(Vp) du panneau est donnée ci dessous pour différents éclairements :
On suppose que le courant de la batterie est maintenu constant à 2 [A] dans la mesure du possible. Le rendement
du convertisseur est de 80 [%]
1 – Quelle est la puissance absorbée à l’entrée du convertisseur ?
2 – En déduire la caractéristique Ip=f(Vp) imposée à l’entrée du convertisseur au panneau ?
3 – Comment évolue la tension Vp pour différents éclairements ?
4 – Le convertisseur est il abaisseur ou élévateur ?
5 – Combien de quadrants doit avoir le convertisseur ?
TD 2 :
Électronique de puissance - Généralités 2
1 – Dans les quatre structures de hacheur dessinées ci dessous, l’interrupteur K est commandé de manière pé-
riodique pendant une fraction α de la période. Dire si le hacheur dessiné est viable et sinon préciser ce qu’il
se passe ?
2 – Quel est le courant moyen délivré par la source de tension E (100 [V]) dans un hacheur série alimentant une
charge R, L série ( rapport cyclique : 30 [%], résistance R = 10 [Ω] et inductance suffisante pour assurer une
conduction continue et supposer que I S E F F ≈< I S > (1) ?
3 – On considère la diode de roue libre d’un hacheur série parcourue par un courant dont l’allure temporelle
est la suivante :
Calculez les pertes dans la diode. La température ambiante est de 40° C, la résistance thermique jonction-
ambiante vaut [15°/W], la résistance thermique jonction-boitier vaut [1°/W] et la température maximale
de jonction est de 150 [°C]. Faut-il prévoir un dissipateur ? Si besoin, quelle est la résistance thermique du
dissipateur ?
TD 3 :
Hacheur série sur charge R+L
On considère un hacheur série alimentant une charge RL :
VK L
IK IL
Vs
E=300 [V]
L=10.0 [mH]
E Va R Fréquence de découpage f=20.0 [kHz]
rapport cyclique α
Courant maximum dans les composants : 20 [A]
Pour tout le problème on supposera la conduction continue et que le taux d’ondulation de la tension de sortie est
très petit (ce qui revient à supposer que le courant is(t) est triangulaire). Dans un premier temps, les composants
sont supposés idéaux.
1 – Que doivent respecter les valeurs de la résistance R et de l’inductance L pour supposer que le courant Is(t) a
une forme triangulaire (ou que la tension de sortie est très filtrée ) ?
2 – Tracez les formes d’ondes Va(t), Is(t), Ik(t) et Id(t).
3 – Donnez l’expression de <Vs> en fonction de E et α. En déduire l’expression de <Is>.
4 – Donnez l’expression de ∆I s , l’ondulation du courant dans l’inductance en fonction de E, L, f et α. (Pour cela
on pourra négliger l’ondulation de la tension Vs(t) devant l’ondulation de la tension de l’inductance VL(t)
soit : Vs(t)=<Vs> )
5 – Montrez que l’on a Imax = <Is> + ∆I s /2 avec (Imax : courant maximum dans le transistor)
6 – Pour quelle valeur de α l’ondulation ∆I s devient elle maximale ? Calculez alors cette valeur et montrez que
l’on peut négliger l’ondulation du courant ∆I s pour les forts débits du hacheur (<Is> grand).
7 – En déduire la valeur minimale de la résistance R pour respecter les contraintes maximales sur les compo-
sants semiconducteurs.
8 – Pour le point de fonctionnement suivant : <Is>=20 A, α = 80 [%] et en supposant les courants rectangulaires,
remplissez les cases vides du tableau de valeurs suivant :
Diode Transistor
Vd Id Vk Ik
Maximale
Moyenne N/A N/A
Efficace N/A N/A
9 – Dans les mêmes conditions de fonctionnement mais en tenant compte des imperfections des composants,
calculez les pertes par conduction du transistor Mos et de la diode. On retiendra les valeurs suivantes :
MOSFET Diode
R DSON = 0.3 [Ω] R D = 0.25 [Ω] ; VD = 0.9 [V ]
TD 4 :
Hacheurs (suite)
1. Hacheur parallèle
VL VD
IL ID
L
VT D
On considère le hacheur parallèle ci-contre dans le-
quel l’inductance L est suffisante pour supposer le E T E0
courant I L constant. L’interrupteur T est commandé
de manière périodique avec un rapport cyclique α. IT
f=1,5 [MHz]
L=2,2 [µH]
C= 10 [µF]
Cette structure peut fonctionner en hacheur série, en hacheur parallèle ou en hacheur à stockage inductif, pour
cela la commande des 4 transistors est adaptée suivant le fonctionnement :
— TOUJOURS BLOQUÉ ,
— TOUJOURS PASSANT ,
4. Hacheur 4 quadrants
On considère un hacheur 4 quadrants (ou en H ) qui doit être capable d’alimenter un moteur entre +/- 40 V :
i CC
COM 1 COM 2
Um
UCC
im
COM 4 COM 3
1 – Parmi les stratégies de commande des interrupteurs proposées, indiquez la meilleure solution :
2 – Sur le chronogramme du document réponse, tracez l’allure temporelle de Um(t), Icc(t) dans les deux cas
suivants :
— α = 75 [%], Im constant et positif : Im = 5 [A]
— α = 75 [%], Im constant et négatif : Im = -5 [A]
3 – Proposez une valeur pour la tension d’alimentation du hacheur Ucc.
4 – En raisonnant sur les réversibilités (éventuelles) en puissance du moteur et du hacheur, doit-on prévoir une
réversibilité de la source Ucc ? Si oui, peut-elle (ou doit-elle) être réversible en courant ? En tension ?
5 – Pour la valeur de Ucc choisie, déterminez la valeur moyenne du courant Icc dans les deux cas.
6 – Précisez sur les chronogrammes, dans les deux cas, quel semiconducteur est passant à chaque instant.
α = 75 [%], Im = 5 [A]
α = 75 [%], Im = - 5 [A]
TD 5 :
Onduleur monophasé pleine onde
On s’intéresse à l’alimentation de la bobine d’une plaque à induction. L’inducteur et la casserole peuvent être
modélisés par un schéma équivalent constitué d’un inductance L s et d’une résistance R s . Le convertisseur qui
alimente l’inducteur est un onduleur pleine onde à commande décalée et à fréquence fixe f. Le décalage entre les
bras de l’onduleur est appelé τ. L’onduleur est alimenté à partir du secteur redressé et filtré dont la valeur est E.
ie is
= vs
Rs
Ls
˜
Schéma de principe
K1
ON
t
OFF
0 T
K2
ON
t
OFF
0 T
K3
ON
t
OFF
0 T
K4
ON
t
OFF
0 T
v s [V ], i s [A]
t
0 T
K1
ON
t
OFF
0 T
K2
ON
t
OFF
0 T
K3
ON
t
OFF
0 T
K4
ON
t
OFF
0 T
v s [V ]
t
0 T
TD 6 :
Onduleur monophasé MLI
On considère un onduleur monophasé dont la partie puissance est fondée sur un pont en H. La commande
des interrupteurs est obtenue par MLI intersective.
−
VS
IS
UCC +
COM 1 = COM 3
VT R I VRE F
COM 4 COM 3
V
V̂T R I
V̂RE F
t
0
−V̂RE F
−V̂T R I
COM 1
ON
OFF t
0
VS
UCC
t
0
−UCC
TD 7 :
Moteur asynchrone
1. Moteur asynchrone et ventilateur
On considère un moteur asynchrone alimenté par le réseau triphasé 400 [V] / 50 [Hz]. Ce moteur entraîne un
ventilateur de couple résistant C R proportionnel au carré de la vitesse : C R = k Ω .Ω2 avec k Ω = 5, 70.10-04 [U .S.I .]
Les éléments du schéma équivalent sont :
R S [mΩ] L m [mH ] R f [Ω] R R0 [mΩ] NR [mH ] p
500 250 700 2000 16 2
15
10
0 N [t r /mi n]
−100 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300 1400 1500
Échelles : 5 [N .m/cm] verticalement et 100 [(t r /mi n)/cm] horizontalement.
c) Quelle est la vitesse de rotation N de l’ensemble moteur + ventilateur ? En deduire la valeur du glissement g
puis de la vitesse Ω.
d) Déterminez :
— Le courant I s (approximation à faire sur le schéma équivalent),
— le bilan de puissances complet pour ce moteur,
— le rendement du moteur,
— la valeur des condensateurs (couplés en étoile) à choisir pour compenser parfaitement la puissance
réactive absorbée par le moteur.
Pertes méca.
VSn [V] I Sn [A] Nn [tr/min] P un [kW] P f Sn [W] g n [%]
[W]
97,5 950 4887 225 365 400 2,45
P u est la puissance mécanique utile (ce qui reste lorsque l’on tient compte des pertes mécaniques). On supposera
les pertes mécaniques et les pertes fer constantes. Le moteur possède p=2 paires de poles et sa résistance stato-
rique vaut R S = 2, 03 [mΩ]. Le moteur, couplé en étoile, est alimenté par un onduleur triphasé qui permet de faire
varier la tension VS et la fréquence f S .
1. Déterminez la valeur nominale de la tension simple et de la tension composée du réseau triphasé de l’on-
duleur.
2. Déterminez la valeur de la fréquence nominale f Sn .
3. Faites un bilan de puissance complet au point nominal. Vous présenterez votre bilan sous forme de dia-
gramme sagittal (flèches).
4. Déterminez la valeur nominale du rendement η n .
5. Déterminez la valeur nominale du cos(ΦSn ).
6. Déterminez la valeur nominale du couple utile C un .
7. Déterminez la valeur du couple de pertes C p
TD 8 :
MAS - Détermination expérimentale des valeurs
du schéma équivalent
Afin de déterminer les différentes valeurs des éléments du schéma équivalent du moteur asynchrone, on réa-
lise classiquement un essai en continu, un essai « à vide » et un essai « rotor bloqué ».
1. Essai en continu
— But : Détermination de R s
— Conditions de l’essai : f S DC = 0, VS DC suffisant mais pas trop grand . . .
— Mesures : I S DC
a) Simplifiez le schéma équivalent en tenant compte des conditions de l’essai.
b) Ecrire la relation qui permet de retrouver la valeur de R S à partir des mesures.
2. Essai à vide
— But : détermination de R f et L m
— Conditions de l’essai : I R0 0 = 0, VS 0 = VS n , f S 0 = f S n
— Mesures : I S 0 , P S 0
— Mesures supplémentaires éventuelles : N0 , Q S 0
a) Comment obtenir I R0 0 = 0 alors que le moteur est alimenté sous tension nominale ?
b) Simplifiez le schéma équivalent en tenant compte des conditions de l’essai.
c) Ecrire les relations qui permettent de retrouver la valeur de R f et L m à partir des mesures.
— But : détermination de R R0 et NR
— Conditions de l’essai : ΩCC = 0, I SCC = I S n , f SCC = f S n
— Mesures : VSCC , P SCC
— Mesures supplémentaires éventuelles : Q SCC
a) Comment procéder pour obtenir I SCC = I S n alors que le moteur est alimenté et son rotor bloqué ?
b) Simplifiez le schéma équivalent en tenant compte des conditions de l’essai.
c) Ecrire les relations qui permettent de retrouver la valeur de R R0 et NR à partir des mesures.
4. Exemple numérique
On considère une machine asynchrone dont la plaque signalétique du moteur indique :
5. Préparation du TP
Codez un script python ou utilisez un tableur qui permet d’obtenir les valeurs du schéma équivalent à partir
des mesures . . .