Memoire

UNIVERSITE AUBE NOUVELLE
INSTITUT SUPERIEUR D’INFORMATIQUE ET DE GESTION

DEPARTEMENT : BUSINESS SCHOOL
RAPPORT DE STAGE EN VUE DE L’OBTENTION DE LA LICENCE
DOMAINE : SCIENCES DE GESTION
Option : Techniques Comptables et Financières
THEME :
Diagnostic de l’organisation comptable des entreprises dans le

cadre d’une mission d’assistance comptable : Cas de la
pharmacie ALPHA
Stage effectué du 01 juin au 31 aout 2021
Présenté par : Nonkane Larissa Benedicte
Professeur de suivi : Dr Olivier COMBELEM

Enseignant-Chercheur à U-AUBEN
Maître de stage: Monsieur Diallo Mohamed Belko
MARS 2022
DEDICACE
Je dédie le présent rapport de

stage de fin de ma formation
à ma famille.
Diagnostic de l’organisation comptable des entreprises dans le cadre d’une mission
d’assistance comptable : cas de la pharmacie ALPHA
REMERCIEMENTS
Vladimir Volkoff disait que : « l’admiration et la gratitude sont les sentiments les plus nobles
qu’il soit donné à l’homme d’éprouver ». En partageant cette pensée, nous souhaitons
témoigner notre gratitude à l’ensemble des personnes ayant œuvré à la rédaction du présent
travail. Nos remerciements s’adressent à :
 Docteur Olivier COMBELEM, chargé de cours à l’U-AUBEN, notre directeur de
mémoire qui malgré son emploi du temps très chargé, a accepté de nous suivre dans la
réalisation du présent mémoire ;
 Monsieur Diallo Mohamed Belko, notre maitre de stage pour sa patience et sa
compréhension durant notre stage
 Monsieur le Directeur General du cabinet ACECA international Sarl pour avoir bien
voulu nous accueillir au sein de son entreprise et de nous avoir bien permis de réaliser
notre travail dans de meilleures conditions ;
 Monsieur Isidore Gnatan KINI, Président Directeur Fondateur de l’Université Aube
Nouvelle, pour l’accompagnement dont nous avons bénéficié durant notre formation ;
 Le corps professoral et administratif de l’Université Aube Nouvelle pour la formation
intellectuelle et morale dont nous avons bénéficié durant notre formation ;
 L’ensemble du personnel de la direction administrative et financière pour son accueil ;
 Nos condisciples de l’Université pour les bons moments partagés et le soutien reçu ;
 Toutes les personnes, qui, de près ou de loin, ont contribué, de quelque manière qu’il
soit, à la rédaction du présent mémoire.
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Mémoire présenté par : NONKANE LARISSA BENEDITE
SOMMAIRE
DEDICACE..............................................................................................................................................................I
REMERCIEMENTS.............................................................................................................................................II
SOMMAIRE.........................................................................................................................................................III
LISTE DES ABREVIATIONS............................................................................................................................IV
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES.............................................................................................................V
PREAMBULE.......................................................................................................................................................VI
RESUME...............................................................................................................................................................IX
INTRODUCTION GENERALE...........................................................................................................................1
CHAPITRE 1 : FONDEMENTS THEORIQUES DE L’ORGANISATION COMPTABLE.........................5
1.1. Définition des concepts clés……………………………………………………………………….5
1.2. GÉNÉRALITÉS SUR L’ORGANISATION COMPTABLE......................................................................7
CHAPITRE 2 : CADRE INSTITUTIONNEL ET METHODOLOGIE DE RECHERCHE........................20
2.1.PRESENTATION DU CABINET ACECA...........................................................................................................21

2.2. PRÉSENTATION ET ORGANISATION DE LA PHARMACIE ALPHA................................................................28
2.3. DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE DE LA COLLECTE DES DONNÉES...........................................................31
CHAPITRE 3 : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS..........................................................35
3.1. ORGANISATION COMPTABLE DE L’ENTREPRISE ALPHA........................................................................35
3.2. CRITIQUES ET RECOMMANDATIONS.................................................................................................53
CONCLUSION GENERALE..............................................................................................................................56
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................................................58
ANNEXE................................................................................................................................................................60
TABLE DES MATIERES....................................................................................................................................64
3
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LISTE DES ABREVIATIONS
AUDCG : Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et

du groupement d’intérêt économique
ALC : American Language Center
AUF : Agence universitaire de la Francophonie
CAMES : Conseil africain et malgache pour l’enseignement
Supérieur
ACECA : Audit Contrôle-Expertise comptable Conseil et Assistance comptable
CCI : Centre de carrière et de l’innovation
DTS : Diplôme de technicien supérieur
ITRI-GEC : Institut de technologie et de recherche industrielle et
d’ingénierie civile
ISIG : Institut supérieur d’informatique et de gestion
JA : Journal des achats
JB : Journal banque
JC : Journal caisse
JOD : Journal des opérations diverses
JV : Journal vente
SYSCOHADA : Système comptable de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique
du Droit des affaires
TOEFL : Test Of English as a Foreign Language
OHADA : Organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des affaires
TOEIC : Test Of English for International Communication
U-AUBEN : Université Aube Nouvelle
UFR : Unité de formation et de recherche
5
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
FIGURE 1 : SCHÉMA DE FONCTIONNEMENT DU SYSTÈME CLASSIQUE..........................................................12

FIGURE 2 : SCHÉMA DU SYSTÈME CENTRALISATEUR......................................................................................14
FIGURE 3: MODÈLE D’ANALYSE.......................................................................................................................33
TABLEAU N°1 : TABLEAU RÉCAPITULATIF DES JOURNAUX TENUS PAR ALPHA..........................................44
TABLEAU 2 : ÉCRITURE COMPTABLE D’ACHAT DE FOURNITURES NON STOCKABLES...................................46
TABLEAU 3 : ÉCRITURES COMPTABLE DE VERSEMENT EN BANQUE...............................................................46
TABLEAU 4 : ÉCRITURE COMPTABLE D’UNE FACTURE D’EAU ET D’ÉLECTRICITÉ PAR LA BANQUE............47
TABLEAU 5 : ÉCRITURE COMPTABLE VERSEMENT EN BANQUE......................................................................47
TABLEAU 6 : ÉCRITURE DE CONSTATATION DES SALAIRES............................................................................50
TABLEAU 7 : ÉCRITURE DE RÈGLEMENT DES SALAIRES..................................................................................51
6
PREAMBULE
Le contexte de compétitivité auquel le monde est confronté impose aux nations de disposer de
ressources humaines de qualité pour assurer leur développement. En effet, les ressources
humaines sont des facteurs clés du développement d’une nation. La clé du succès réside dans
l’adéquation des ressources humaines et des défis à relever. Une formation qualitative
s’impose donc pour permettre de relever les défis du XXIème siècle. C’est dans cette
dynamique et pour être en adéquation avec les besoins d’un monde de plus en plus exigeant
que l’Institut Supérieur d’Informatique de Gestion, aujourd’hui Université Aube Nouvelle est
né.
l’Institut Supérieur d’Informatique de Gestion, aujourd’hui Université Aube Nouvelle fut créé
en Octobre 1992 et agréé par l’arrêté N°092-125/ESSRS/MDCHEP/DG/DEGST du 21
Octobre 1992, ensemble des modificatifs arrêté
N°2003-089/MESSRS/SG/DGESRS/CNESSP/SP du 16 Mai 2003 ; arrêté
N°2005-244/MESSRS/CAB du 02 Décembre 2005 ; arrêté 2010-355/MESSRS/ETFP/CAB
du 11Octobre 2010 portant modification des statuts de l’ISIG-INTERNATIONAL ; arrêté
N°2010-356/MESSRS/ETFP/CAB du 11 Octobre portant autorisation d’ouverture de cycles
de filières et de délivrance de diplômes à l’ISIG-INTERNATIONAL devenu Université
AUBE Nouvelle (U-AUBEN) par autorisation N°2012-0000344/MESS/SG/DGESPR du 17
Février 2012. L’Université Aube Nouvelle est un établissement d’enseignement supérieur
privé membre titulaire du CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement
Supérieur). Les diplômes délivrés ont les grades DTS (Diplôme de Technicien Supérieur),
Licence, Master et Doctorat.
L’Université a pour objectifs et missions :
 L’Enseignement Supérieur
 La recherche Scientifique
 La formation professionnelle continue
 Les prestations technologiques

7
L’Université dispose de deux campus situés à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, avec son

siège social situé au cœur du quartier 1200 logements, de la ville de Ouagadougou, capitale du
Burkina Faso.
L’Université propose des formations pluridisciplinaires de haut niveau dans plusieurs
domaines.
Elles regroupent 6 UFR qui sont :
 UFR Sciences Economiques et de Gestion
 UFR Sciences Juridiques et politiques
 UFR Langues, Lettres, Sciences Humaines et Sociales
 UFR Sciences de l’Ingéniorat
Elle compte également en son sein 3 Instituts qui sont :

 L’Institut Supérieur d’Informatique et de Gestion (ISIG-INTERNATIONAL)
 L’Institut de Technologie de Recherche Industrielle et d’Ingénierie Civile (ITRI-GEC)
 L’Institut des Métiers
Elle possède également une école doctorale pour les études du 3ème cycle.
Pour assurer une meilleure qualité de la formation, U-AUBEN a signé de nombreux
partenariats avec des universités et institutions d’enseignement supérieur, scientifique et de
recherche aussi bien en Amérique, en Europe, en Asie qu’en Afrique (AUF, CAMES, CISCO,
AIX-MARSEILLE, Ecole de Télécom et Management de Paris, etc.). Ainsi chaque année,
plus de vingt (20) missions d’enseignement sont programmées à l’U-AUBEN.
L’Université compte à ce jour à son actif 26 diplômes homologués par le CAMES et dispose
en son sein du TOEIC CENTER qui est le centre d’examen officiel du TOEIC (Test of
English for International Communication) et du TFI (Test de Français International) au
Burkina-Faso. Grâce à une convention signée avec l’ambassade des Etas Unis, U-AUBEN
abrite dans ses locaux le Centre de Langue Américaine (American Langage Center), qui est le
centre d’examen du TOEFL.
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Elle dispose donc en son sein de 4 centres.

American Language Center (ALC)
Laboratoire des langues (TOEIC)
L’Académie CISCO
Le Centre de Carrière et de l’Innovation (CCI)
U-AUBEN compte à ce jour plus de 3000 étudiants, plus de 18 nationalités, plus de 5000
diplômés sur le marché du travail et 15 conventions signées avec des universités étrangères.
La formation à U-AUBEN est constituée de cours théoriques, de travaux pratiques et d’un
stage en fin de cycle. Au vue de cette obligation venant parfaire notre formation, nous avons
effectué du 01 juin au 31 aout 2021, un stage pratique au cabinet ACECA. Le thème retenu
pour le mémoire est ainsi libellé : « Diagnostic de l’organisation comptable des entreprises
dans le cadre d’une mission d’assistance comptable : cas de la pharmacie ALPHA ».
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RESUME
Ce présent rapport a pour objectif principal d’analyser l’organisation comptable de la
pharmacie ALPHA Pour y parvenir, nous avons adopté la triangulation comme outil de
collecte de données en partant d’un modèle d’analyse qui nous a permis d’analyser les
résultats obtenus. Cette analyse a permis de connaitre les composantes de l’organisation
comptable (déclarations fiscales et sociales ; établissement des comptes annuels ; révisions
des compte…). L’entreprise rencontre quelques difficultés liées à l’archivage des documents
justificatifs, difficultés de saisies ou pertes de données lors de la sauvegarde à cause des
délestages récurant aux mois de mars et d’avril, matériaux informatique défectueux. Au
regard de ses difficultés nous avons formulés des recommandations pour contribuer à
l’amélioration du processus de gestion de l’organisation comptable qui sont en autres :
s’équiper d’un système électrique hybride ; se munir des matériels nécessaires pour son bon
exercice ; Etablir un bon système de communication ; recrutement d’un responsable des
archives.
Mots-clés : organisation comptable, documents justificatifs, SYSCOHADA.
Abstract:
The main objective of this report is to analyze the accounting organization of alpha pharmacy
To achieve this, we have adopted triangulation as a data collection tool based on an analysis
model that has allowed us to analyze the results obtained. This analysis made it possible to
know the components of the accounting organization (tax and social declarations; preparation
of annual accounts; revisions of accounts, etc.). The company encounters some difficulties
related to the archiving of supporting documents, difficulties of entry or loss of data during
the backup because of the load shedding recurring in March and April, defective computer
materials. In view of its difficulties, we have made recommendations to contribute to the
improvement of the management process of the accounting organization that are among
others: equip themselves with a hybrid electricity system; bring the necessary equipment for
his proper exercise; Establish a good communication system; recruitment of an archive
manager.
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Keywords: accounting organization, supporting documents, SYSCOHADA.
INTRODUCTION GENERALE
L’entreprise est une unité économique dotée d’une autonomie juridique qui combine des
facteurs de production (travail et capital) pour produire des biens et des services destinés à
être vendus sur un marché” (Beitone, Cazorla, Dollo & Drai, 2001, p. 169).
Pour son activité de production de biens ou de services, l’entreprise est en relation avec son
environnement, constitué de ses clients, ses fournisseurs, l’Etat, les institutions financières.
Dans sa relation avec son environnement, l’entreprise se doit de bien suivre ses opérations
avec celui-ci, car toute entreprise a besoin d’entretenir et d’agrandir ses activités et opérations
afin de se développer dans la pérennité. Pour atteindre cet objectif, l’entreprise se trouve dans
la nécessité de recueillir, consigner, enregistrer et analyser les informations financières liées à
tous les flux économiques qui résultent de ses diverses opérations avec son environnement.
En plus de ce besoin d’information financière pour son propre usage, l’entreprise doit aussi
informer ses partenaires économiques notamment ceux qui la finance. C'est dans cette optique
que ALI GARMILLIS et CHANTAL POTY (Comptabilité financière, 2ème Ed. DUNOD,
Pais,2002) ont affirmé que : « l’organisation qui reçoit des ressources a vis-à-vis des
personnes qui la financent, a un devoir d'information sur la manière dont les ressources sont
utilisées ».
Pour une bonne organisation comptable, toute entreprise doit donc mettre en place une
comptabilité destinée à l'information externe comme à son propre usage. La comptabilité est
une technique qui permet d'enregistrer, dans des comptes, les flux économiques de l'entreprise
afin de déterminer le résultat de l'exercice (bénéfices ou pertes) et de présenter la situation
patrimoniale de l'entreprise.
11
Les états financiers qui en résultent doivent répondre aux besoins d'un grand nombre
d'utilisateurs internes à l'entreprise (dirigeants, salariés) ou externes à l'entreprise
(actionnaires, Etat, organismes sociaux, créanciers, etc.).
Les Etats et entreprises évoluent et s’organisent de plus en plus dans des espaces économiques
et communautaires. Depuis la fin du XXème siècle, pour harmoniser les besoins en matière de
comptabilité, les Etats membres de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
(UEMOA) ont adopté comme référentiel commun le Système Comptable Ouest Africain
(SYSCOA) qui est entré en vigueur le 1er janvier 1998. Le SYSCOA après avoir été révisé en
Système Comptable de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires
(SYSCOHADA) Révisé suivit de sa mise en vigueur le 1er janvier 2018 a mis en place un
certain nombre de postulats et conventions pour permettre à la comptabilité d'être la mémoire
sans laquelle le bon fonctionnement de l'entreprise pourrait être remis en cause.
Une comptabilité adéquate est importante pour soutenir et faire progresser une entreprise.
Sans elle, cette dernière court le risque de se heurter à des problèmes de trésorerie, de
gaspiller des ressources et de ne pas saisir les opportunités de se développer. Au final, une
entreprise qui aspire à la performance, a besoin d'une comptabilité fiable et efficace.
Cependant, la comptabilité n'est pas seulement un ensemble formellement parfait, mais elle
est effectivement le reflet de toutes les caractéristiques patrimoniales de l'entreprise. C'est un
ensemble organisationnel constitué, en amont, par un système de captation et de traitement
des flux d'informations et, en aval, par un système de contrôle des procédures et des
enregistrements comptables.
Une comptabilité ne peut, en effet, donner des informations fiables que si toutes les
informations sont correctement traduites dans celle-ci. Ceci suppose, outre le respect des
principes et des règles comptables, des contrôles internes suffisants. C'est dire donc qu'une
comptabilité efficace ne peut être construite que dans le bon ordre organisationnel. Face aux
multiples défis auxquels il est confronté, le Burkina Faso a décidé de « moderniser et
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d’améliorer » son système de gestion comptable. Prenant en compte les nombreux avantages
que confèrent le SYSCOHADA, le Burkina Faso a fait de la mise en place des services
comptables dans ses institutions, l’une de ses priorités. Il faut noter que le droit Burkinabé est
issu de la réglementation nationale, des conventions internationales ainsi que des textes
adoptés par les principales organisations panafricaines suivantes dont le Burkina Faso est
membre : la CEDEAO, l’OHADA, l’UA, l’OAPI, la CIMA, L’UEMOA.
Le Burkina Faso faisant partis des dix-sept pays membres de l’OHADA, est tenu de se
conformer aux normes du droit comptable OHADA. En effet, la comptabilité générale a pour
objet d’enregistrer toutes les opérations affectant le patrimoine de l’entreprise. C’est un outil
de la gestion normalisée, elle permet d’évaluer et de contrôler l’entreprise. Elle permet à
l’Etat de connaitre le bénéfice fiscal servant de base au calcul de l’impôt sur les bénéfices et
aux tiers (dirigeants, propriétaires, prêteurs actuels ou potentiel de l’entreprise) de mesurer sa
solvabilité, sa rentabilité et sa valeur, vu du coté obligatoire, toutes les entreprises devraient
tenir une comptabilité suivant les normes du SYSCOHADA. Malheureusement nombreuses
sont les structures de la sous-région qui tiennent toujours des caisses malgré des chiffres
d’affaires annuels assez importants. Il est donc nécessaire de conserver une trace fiable des
opérations effectuées afin de pouvoir déterminer le fonctionnement et le développement de
l’entreprise.
Dans le souci de respecter les normes en vigueur, la pharmacie ALPHA a jugé utile et
nécessaire de mettre en place une comptabilité en son sein. Elle a donc fait appel au cabinet
ACECA Sarl pour qu’il apporte son assistance afin d’atteindre ses objectifs à travers le
diagnostic de son organisation comptable. Les difficultés relevées lors de ce diagnostic telque
l’archivage des documents justificatifs, les difficultés de saisies ou pertes de données lors de
la sauvegarde, matériaux informatique défectueux nous amène à nous posez la question
principale suivante :
L’organisation comptable de la pharmacie ALPHA est-elle efficace ?

En d’autres termes :
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 Quel est l’état des lieux de l’organisation comptable de la pharmacie ALPHA ?

 la comptabilité de la pharmacie ALPHA est-elle tenue selon les normes du
SYSCOHADA révisé?
 l’organisation comptable contribue-t-elle à l’amélioration de la performance de la
pharmacie ALPHA ?
L’objectif principal de cette étude est d’analyser l’efficacité de l’organisation comptable de la
pharmacie ALPHA, il s’agit plus spécifiquement de :
 décrire l’organisation comptable de la pharmacie ALPHA ;

 Vérifier que la comptabilité de la pharmacie ALPHA est tenue selon les normes du
SYSCOHADA révisé ;
 Évaluer la contribution de l’organisation comptable à l’amélioration de la performance
de la pharmacie ALPHA ;
Pour atteindre ces objectifs des hypothèses ont été formulées :
 la comptabilité de la pharmacie ALPHA est tenue selon les normes du SYSCOHADA
révisé.
 l’organisation comptable permet à la pharmacie ALPHA d’être plus performante.
 l’organisation comptable de la pharmacie ALPHA peut être améliorée.
La suite du travail est structurée en trois chapitres : Le premier chapitre est consacré aux
fondements théoriques de l’organisation comptable. Le deuxième chapitre présente le cadre
institutionnel et la méthodologie de recherche. Enfin, le troisième chapitre présente et analyse
les résultats.
14
CHAPITRE 1 : FONDEMENTS THEORIQUES DE

L’ORGANISATION COMPTABLE
La tenue de la comptabilité est essentiellement pour la bonne gestion d’une entreprise. Elle est
non seulement obligatoire du point de vue légal pour toute entreprise, mais elle est aussi
indispensable pour les différentes analyses qui aideront aux différentes décisions afin de faire
prospérer l’activité de l’entreprise. La comptabilité d’une entreprise doit donc suivre certaines
normes afin que les informations financières qu’elle produit soient exploitables mais aussi
valable aux yeux de la loi. Le présent chapitre aborde dans un premier temps la définition des
concepts clés, et ensuite le cadre théorique de la recherche.
1.1. Définition des concepts clés
1.1.1. Comptabilité
Plusieurs définitions similaires sont données à la comptabilité prenant en compte le maximum
d’aspects qui entourent son concept.
Pour le couple (Béatrice et Francis) GRANDGUILLOT (1991) la comptabilité comme un
système d’organisation de l’information financière permettant de saisir, classer, enregistrer
des données de base et présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et du résultat de l’entité à la date de clôture.
15
Selon Martinet, et Silem, (2003) La comptabilité est une technique de mesure qui constate,
enregistre et mémorise l'activité économique d'un agent économique privé ou public, ou de la
nation.
Elle est destinée à servir d'instrument d'information à l'agent économique lui-même ou au
public, en vue soit de répondre à l'obligation légale et fiscale, soit de l'analyse de la gestion et
de la prévision.
Le système comptable de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires
(SYSCOHADA) définit la comptabilité comme un « système d'organisation de l'information
financière permettant de saisir, classer, enregistrer des données de base et présenter des états
reflétant une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'entité à la
date de clôture ».
Selon FAYEL et PERNOT, (2004) la comptabilité n'est pas seulement une technique ou un
langage, elle est avant tout un outil dont il est indispensable de savoir se servir, et qui doit être
parfaitement adapté aux tâches qu'il doit remplir.
Selon le Plan Comptable Général (PCG) de 1982, la comptabilité est un système

d’organisation de l’information financière permettant de saisir, classer, enregistrer les données
de bases chiffrées et de présenter les états reflétant une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et du résultat de l’entité à la date de clôture.
L’OHADA définit la comptabilité comme une science qui a pour but l’enregistrement en
unités monétaires des mouvements de valeurs économiques en vue de faciliter la conduite des
affaires financières, industrielles et commerciales.
De façon générale, la comptabilité est un ensemble de conventions et de règles qui consistent
à recueillir et compiler des données liées aux événements et aux opérations financières, afin
de présenter dans une unité monétaire, la situation financière et les activités économiques
d’une entité permettant aux utilisateurs de ce système d’information de comparer et analyser
ces informations comptables et de prendre des décisions.
16
Dans le domaine commercial et administratif cette discipline est mise en œuvre par le
comptable ou l’agent comptable, éventuellement assisté d’experts comptables et de logiciels,
bureaux ou agences spécialisées.
1.1.2. Les traitements comptables
Les traitements comptables consistent à trier, saisir et enregistrer les données nécessaires à
l'établissement des états de synthèse que sont le bilan et le compte de résultat. Ils sont bien
évidemment liés aux relations commerciales, mais aussi aux relations des entreprises avec les
salariés, les organismes sociaux, les banques et l'administration fiscale.
1.1.3. Le système comptable OHADA
Un système comptable est un ensemble de principes et de règles comptables mises en place
dans une entreprise permettant de collecter, d'organiser et de traiter l'information afin d'en
donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'entreprise.
1.1.4. Organisation comptable
L'organisation comptable est une notion qui se rattache à la mise en place d'un système
comptable dans une entreprise ; en d'autres termes, c'est la façon dont est organisée la
comptabilité d'une entreprise.
Selon l’article 14 de l’acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du
groupement d’intérêt économique (AUDCG) de l’OHADA, « l’organisation comptable mise
en place dans l’entreprise doit satisfaire aux exigences de régularité et de sécurité pour assurer
l’authenticité des écritures, de façon à ce que la comptabilité puisse servir à la fois
d’instrument de droit et d’obligation des partenaires de l’entreprise, d’instrument de preuve,
d’information des tiers et de gestion ».
Pour ce faire, l'organisation comptable doit assurer :
 Un enregistrement exhaustif au jour le jour et sans retard des informations de base ;

 Le traitement en temps opportun des données enregistrées ;
 La mise à la disposition des utilisateurs des documents requis dans les délais légaux
fixés pour leur délivrance.
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1.1.5. Ecriture comptable

Une écriture comptable est une opération consistant à enregistrer un flux commercial,
économique ou financier à l’intérieur de comptes. (Meda Laurent, cours de comptabilité
générale)
1.2. Généralités sur l’organisation comptable

Considéré comme le « père de la comptabilité » Luca PACIOLI (1445-1517) est crédité
comme l'auteur du premier livre sur la comptabilité (summa de arithmetica) publié à Venise
en 1494. Ce livre est une synthèse des connaissances mathématiques de son temps dont une
partie décrit la méthode de tenue de compte des marchands vénitiens de son temps, la
comptabilité en partie double. Luca Pacioli n'a fait que codifier plutôt que d'inventer ce
système.
Sa description comprend la plupart des éléments du cycle comptable tel que nous la
connaissons aujourd'hui ainsi qu'une recommandation précieuse de ne pas aller se coucher
avant que les débits n'égalent les crédits. Ses journaux comportent des comptes pour les actifs
(immobilisations, avoirs et inventaires), pour les dettes, pour le capital, pour les dépenses et
les recettes, toutes les catégories nécessaires à un bilan et un compte de résultat. Il présente les
écritures nécessaires à une clôture des comptes de fin d'année et n'oublie pas les sujets relatifs
comme l'éthique comptable et les centres de coût.
En 1943, dans le « Que je sais-je ? » intitulé la comptabilité, Jean Fourastié, (1907-1990)
définissait celle-ci comme « ayant pour but l’enregistrement en unités monétaires de
mouvements de valeurs économiques, en vue de faciliter la conduite des affaires financières et
commerciales ». De plus il ajoutait qu’il était nécessaire de classer ces mouvements
enregistrés en divers rubriques et de les vérifier.
1.2.1. Le rôle de la comptabilité
FAYEL et PERNOT, (2004) attribuent à la comptabilité un rôle multiple à savoir :
- un outil de pilotage de l’entité ;
- un moyen de preuve entre les commerçants ;
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- un moyen d'information des associés, salariés et tiers en général ;
- un moyen de calcul de l'assiette de différents impôts ;
- un moyen d'obtention des informations homogènes sur le plan national, d'où la

nécessité d'être réglementée par l'élaboration d'un plan comptable général.
De ces différents rôles, nous pouvons retenir que la comptabilité est une technique qui
consiste à constater et enregistrer les activités d'une entité économique dans le but de
présenter à une date déterminée, l'état du patrimoine et du résultat de cette entité.
L’histoire de la comptabilité remonte à celle de l'humanité : les Sumériens et Assyriens nous
ont laissé de nombreuses tablettes d'inventaires (terres, bétails, hommes)
1.2.2. Règles générales de la tenue d’une comptabilité
Le code de commerce impose que les comptes annuels soient sincères et réguliers, et qu’ils
donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière de l’entreprise. La
comptabilité est encadrée par la loi et par des principes comptables.
L’information comptable doit réunir de nombreuses qualités pour satisfaire les obligations
légales en vigueur ; citons notamment :
- Comparabilité : la comptabilité doit permettre au lecteur des comptes de pouvoir

comparer les informations financières dans le temps et dans l’espace ;
- Fiabilité : l’information comptable doit être exhaustive et sans erreurs d’aucune sorte ;
- Sincérité :la réalité et l’importance des évènements enregistrés au cours de l’exercice

doivent être correctement traduites dans les comptes ;
- Régularité : les informations financières doivent être conformes aux règles et

procédures en vigueur ;
- Clarté : l’information comptable telle qu’elle est produite doit pouvoir être comprise
par ses lecteurs, elle ne doit pas s’adresser qu’aux spécialistes mais à un public averti
ayant une connaissance raisonnable des affaires.
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1.2.3. Le plan comptable

Le plan comptable de l’entité est un document qui rassemble, dans un ordre logique, la
nomenclature des comptes à utiliser, définit leur contenu et précise les règles particulières de
leur fonctionnement. Le système comptable ouest africain (SYSCOA), entré en vigueur le 1 er
Janvier 1998 dans les pays membres de l’UEMOA, est le système en vigueur au Burkina
Faso. Ainsi toutes les entreprises font recours au plan des comptes normalisés dont la liste
figure dans le SYSCOHADA révisé qui, est rentré en vigueur le 01 Janvier 2018. Les
comptes sont identifiés par un numéro et un intitulé. Le plan comptable de chaque entité doit
être suffisamment détaillé pour permettre l’enregistrement des opérations. Le SYSCOHADA
révisé distingue trois (3) types de comptes des engagements hors bilan (classe 9).
Lorsque les comptes prévus par le SYSCOHADA révisé ne suffisent pas à l’entité pour
enregistrer distinctement toutes ses opérations, elle peut ouvrir toutes subdivisions
nécessaires.
Inversement, si les comptes prévus par le SYSCOHADA révisé s’avèrent trop détaillés par
rapport aux besoins de l’entité, elle peut les regrouper dans un compte global de façon à
permettre l’établissement des états financiers annuels.
1.2.4. Les procédures comptables
Les procédures comptables sont un ensemble de règles édictées au sein d’une entité et
permettant de gérer la comptabilité de façon claire et précise dans le but de pouvoir situer les
responsabilités et d’éviter les éventuelles malversations. Ces dispositions doivent
obligatoirement être inscrites.
Elles doivent être obligatoirement mises en place dans toute comptabilité.
1.2.5. Les systèmes comptables

Le système comptable est un ensemble de règles qui permet d’atteindre les objectifs fixés à la
comptabilité c’est-à-dire : enregistrer, classer, résumer et synthétiser.
l’enregistrement des opérations : se fait dans les journaux,
le classement des opérations : se fait dans le grand livre des comptes,
le résumé des opérations : se fait dans la balance générale des comptes,
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la synthèse des opérations : se fait dans le bilan et le compte de résultat.
C’est dans cet ordre que tout système comptable doit s’organiser.
On distingue deux principaux systèmes comptables qui sont : le système classique et le
système centralisateur.
1.2.5.1. Le système classique
Le système d’organisation comptable généralement baptisé système classique est le plus
ancien des systèmes comptables. Il est calqué sur les objectifs de base de la comptabilité. Ce
système est adapté aux entités de petite taille. Il utilise un journal général classique, tenu par
une personne, enregistrant au jour le jour et de façon chronologique toutes les opérations
comptables. Mais il est évident que si l’entité a de nombreux enregistrements, il s’avère très
vite insuffisant. Il s’ensuit un travail énorme et fastidieux au niveau des reports dans le grand
livre.
Le système classique est basé sur l’emploi de trois (3) documents principaux :
1.2.5.1.1. Le journal
Il représente le livre de base de ce système. L’enregistrement des opérations comptables se
fait de façon chronologique, et répond à la procédure suivante :
 la réception des documents et pièces comptables (factures, relevé de caisse, chèque et
talons, avis de crédit ou débit de banques ou CCP) ;
 la préparation des enregistrements (tri des documents et pièces comptables), la pré-
comptabilisation (indication des imputations), la totalisation des documents de même
nature ;
 l’enregistrement chronologique dans le livre journal ;
 report du livre journal au grand livre (le grand livre référent tous les comptes de
l’entreprise) ;
 établissement d’une balance générale périodique mettant en évidence les numéros et
intitulés des comptes du grand livre, les mouvements cumulés à l’ouverture de
l’exercice et les soldes à la fin de l’exercice ;
21
 établissement de balances partielles : balance des clients ou relevé nominatif des

clients.
1.2.5.1.2. Le grand livre

C’est l’ensemble des comptes de l’entreprise ou sont reportés les différents mouvements de
l’exercice, compte par compte. Il permet de calculer les totaux mouvements débits de tous les
comptes utilisés et de tirer les différents soldes que l’on utilisera pour établir la balance
générale des comptes.
1.2.5.1.3. La balance des comptes
C’est un tableau récapitulatif de tous les comptes de l’entreprise avec des colonnes de
montant et solde. L’utilité de ce tableau est de vérifier le respect de la partie double lors du
passage du journal au grand livre.
On distingue trois (3) types de balance des comptes. Il s’agit de :
- la balance à deux (02) colonnes : C’est une balance qui retient soit les totaux de
comptes soit le solde des comptes ;
- la balance à quatre (04) colonnes : C’est une balance qui retient les totaux et les soldes
des comptes ;
- la balance à six (06) colonnes : cette balance donne tous les détails sur les différents
comptes c’est-à-dire les soldes d’ouverture les mouvements de la période et les soldes
de clôture.
Figure 1 : Schéma de fonctionnement du Système Classique
Document Balance
Imputation Journal Grand Livre
de Base
Système classique
22
1.2.5.2. Le système centralisateur

Le système centralisateur est apparu pour répondre aux besoins des grandes entités dont la
lourdeur du système classique ne permet pas de satisfaire. En effet, le système classique a
l’inconvénient de cumuler les reports sans permettre une division du travail. Le système
centralisateur pour répondre à ce besoin, repose sur une véritable division du travail en tenant
deux comptabilités complémentaires à savoir :
1.2.5.2.1. La comptabilisation auxiliaire
Elle contient essentiellement la saisie quotidienne des documents de base est réalisée dans
plusieurs journaux auxiliaires spécialisés (journal de vente, journal de banque, journal OD)
selon la nature des opérations (recettes, paiements, opérations diverses). Le nombre de
journaux auxiliaires est une décision de gestion. L’emploi des comptes de virements internes
est alors nécessaire pour éviter le double enregistrement d’opérations qui concernent plusieurs
journaux auxiliaires.
NB : La nature de certaines opérations peut provoquer un double enregistrement. C’est le cas
par exemple d’un retrait à la banque pour alimenter la caisse. Lorsqu’il Ya un mouvement
entre le compta de trésorerie, il convient d’utiliser un compte de virement interne le 585 en
contre partie pour solder le compte de trésorerie débité ou crédité. C’est le cas aussi pour un
achat au comptant dont le paiement est fait par chèque bancaire.
1.2.5.2.2. La comptabilisation générale ou centralisatrice
Elle comporte deux (2) volets :
 A la fin de la période de centralisation choisie, on totalise les différentes colonnes des
journaux auxiliaires représentant des comptes, ce sont les totaux de ces comptes qui
seront enregistré au journal général ou journal centralisateur.
 Les reports sont ensuite faits dans le grand livre général à partir duquel est établie la
balance avant inventaire. Du point de vue fiscal, la tenue des journaux auxiliaires n’est
pas obligatoire mais le journal général l’est au moins une fois par mois.
23
Figure 2 : Schéma du système centralisateur
1.2.6. Les postulats et conventions comptables

Les entités doivent établir à la fin de chaque exercice comptable les états de synthèse aptes à
donner une image fidèle de leur patrimoine, de leur situation financière et de leurs résultats.
La représentation d’une image fidèle repose nécessairement sur un certain nombre de
conventions de bases constitutives d’un langage commun-appelées postulants et conventions
comptables fondamentaux qui sont couramment regroupés sous le terme générique de
principes comptables.
Ces postulats et conventions comptables sont des concepts permettant à tout pratiquant
d’exercer la technique comptable de façon fiable et transparente.
24
1.2.6.1. Les postulats comptables

Les postulats permettent de définir le champ de modèle comptable. Ce sont des principes
acceptés sans démonstrations mais cohérents avec des objectifs fixés.
Les postulats retenus pour définir le champ du modèle comptable du système comptable
OHADA sont les suivants :
 Le postulat de l’entité
Il s’agit d’une hypothèse fondamentale portant sur la relation entre d’une part, la personne
morale ou le groupe et d’autre part son ou ses propriétaires (exploitant, associés, actionnaires
ou membres). En effet, l’entité est considérée comme une personne morale ou un groupe
autonome et distinct de ses propriétaires économiques. La comptabilité financière est fondée
sur la séparation entre le patrimoine de l’entité et celui de ses propriétaires.
Ces sont les transactions de l’entité et non celles des propriétaires qui sont prises en compte
dans les états financiers de l’entité.
 Le postulat de la comptabilité d’engagement
En effet, des transactions et autres évènements sont pris en compte dès que ces transactions et
autres évènements se produisent et non pas au moment des encaissements ou paiements. Ils
sont enregistrés dans les livres comptables et présentés dans les états financiers des exercices
auxquels ils se rattachent. L’information financière ainsi établie, à l’exception de celle
contenue dans le tableau des flux de trésorerie et sous réserves des dispositions spécifiques
concernant le système Minimal de Trésorerie, renseigne, non seulement sur les transactions
passées ayant entrainé des flux de trésorerie, mais également sur les obligations et autres
évènements entrainant des encaissements et des paiements futurs.
 Le postulat de la spécialisation des exercices
Ce postulat, prévu à l’article 59 de l’acte uniforme relatif au droit comptable et à

l’information financière, signifiant que la vie de l’entité étant découpée en périodes appelées
« exercices » à l’issue desquels sont publiés des états financiers annuels, il faut rattacher à
chaque exercice tous les produits et les charges qui le concerne (nés de l’activité de cet
exercice), et ceux-là seulement.
25
 Le postulat de la permanence des méthodes
Le postulat de la permanence des méthodes rappelé dans l’article 40 de l’Acte Uniforme

relatif au droit comptable et à l’information financière exige que les mêmes méthodes soient
utilisées par l’entité d’une période à l’autre. En effet la comparabilité et la cohérence des
informations comptables au cours de périodes successives impliquent la permanence des
méthodes d’évaluation et de présentation. Le terme « méthode comptable » s’applique aux
méthodes et règles d’évaluation et de présentation des comptes.
 Le postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence
juridique
Selon ce postulat, pour que l’information représente d’une manière pertinente les transactions
et autres évènements qu’elle vise à représenter, il est nécessaire qu’ils soient enregistrés et
présentés en accord avec leur substance et la réalité économique et non pas seulement selon
leur forme juridique. Le SYSCOHADA révisé opte pour une application limitée de ce
postulat comptable.
1.2.6.2. Les conventions comptables
Les conventions comptables sont destinées à guider le préparateur des comptes dans
l’évaluation et la présentation des éléments devant figurer dans les états financiers. Elles ont
un caractère de généralité moins grand que les postulats comptables et peuvent varier d’un
pays ou d’un espace géographique à un autre.
Les conventions comptables servant de guide pour l’élaboration des états financiers annuels
du SYSCOHADA révisé sont les suivantes :
 Convention du cout historique
La convention du coût historique consiste à comptabiliser les opérations sur la base de la

valeur nominale de la monnaie sans tenir compte des éventuelles variations de son pouvoir
d’achat. Il repose sur la stabilité de l’unité monétaire qui doit permettre d’additionner des
unités monétaires de différentes périodes, sans dénaturer l’information comptable. Selon la
convention du coût historique, les actifs sont comptabilisés pour le montant payé ou par la
valeur de la contrepartie qui a été donnée pour les acquérir. Les passifs sont comptabilisés
26
pour le montant des produits reçu en échange de l’obligation ou dans certaines circonstances
(par exemple, les impôts sur le bénéfice), le montant que l’on s’attend à verser pour atteindre
le passif (passif externe) dans le cours normal de l’activité. Selon les articles 35 et 36 de
l’AURDCIF, la méthode d’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est fondée sur la
convention du coût historique.
 Convention de prudence
Cette convention est énoncée d’entrée dans les articles 3 et 6 de l’AURDCIF « la comptabilité
doit satisfaire dans le respect de la convention de prudence, aux obligations de régularité, de
sincérité et de transparence inhérente à la tenue, au contrôle, à la présentation et à la
communication des informations qu’elle a traitée ».
La prudence est l’appréciation raisonnable des faits dans des conditions d’incertitude afin
d’éviter le risque de transfert, sur l’avenir, d’incertitudes présentes susceptibles de grever le
patrimoine ou de résultat de l’entité. Les actifs et les produits ne doivent pas être surévalués,
et les passifs et les charges ne doivent pas être sous-évalués.
La convention de prudence est avant tout, dans le contexte socio-économique et culturel de
nos entités, un moyen d’une part, de protéger et, surtout garder la confiance des tiers et,
d’autre de prévenir toutes distributions de dividendes fictifs (distribution de plus-values
potentielles) susceptibles de nuire à leur équilibre financier, leur croissance et leur capacité
d’autofinancement.
 Convention de régularité et transparence
Dans le SYSCOHADA révisé, cette convention a été affirmée dans l’article 6, 8, 9,10 et 11 de
l’AURDCIF. En fait, elle imprègne tous les textes relatifs à l’information externe.
Il faut inclure dans ce concept :
 la conformité aux règles et procédures du SYSCOHADA Révisé, au plan
comptable et à sa terminologie, à ses présentations d’états financiers (notion de
régularité) ;
 la présentation et la communication claire et loyale de l’information, sans intention de
dissimuler la réalité derrière l’apparence (article 6 de l’Acte Uniforme) ;
27
 le respect de la règle de non compensation, dont l’inobservation entrainerait des

confusions juridiques et économiques et fausserait l’image que doivent donner des
états financiers annuels. Sont uniquement autorisées les compensations juridiques
fondées (articles 34 de l’Acte Uniforme) en vertu de la loi ou du contrat.
 Convention de la correspondance bilan clôture-bilan d’ouverture
Cette convention est rappelée à l’article 34 de l’AURDCIF : « le bilan d’ouverture d’un
exercice doit correspondre au bilan de clôture de l’exercice précédent ».
Cette convention, classique mais d’application délicate a pour principale conséquence que
l’on ne peut imputer directement sur les capitaux propres (à l’ouverture de l’exercice, donc à
la clôture de l’exercice précédent) :
 ni les incidences (gains ou pertes) des changements de méthodes comptables ;
 ni les produits et les charges relatifs à des exercices qui auraient été omis.
Ces corrections doivent transiter par le compte de résultat du nouvel exercice.

 Convention de l’importance significative
Cette convention, bien qu’énoncée formellement à l’article 33 de l’Acte Uniforme Relatif au

Droit Comptable et à l’Information Financière (AURDCIF), à propos des notes aux états
financiers, concerne également tous les autres états financiers.
Sont significatifs « tous les éléments susceptibles d’influencer le jugement que les
destinataires des états financiers peuvent porter sur le patrimoine, la situation financière et le
résultat de l’entité » (article 33 de l’Acte Uniforme).
Ces différents postulats et conventions doivent guider le comptable dans son exercice
quotidien et surtout lors de l’élaboration des états financiers. Ces différents postulats et
conventions sont appuyés et explicités par les articles de l’Acte Uniforme.
1.2.7. Importance de l'organisation comptable
« La comptabilité est effectivement le reflet de toutes les caractéristiques patrimoniales de

l'entreprise ». L'organisation comptable d'une entreprise et la régularité de la tenue de sa
comptabilité s'inscrivent dans l'organisation administrative d'ensemble de cette entreprise,
28
concernant la collecte des faits comptables à enregistrer, les circuits d'information, la

vérification des faits à enregistrer, à la vérification des faits d'exactitude et de vraisemblance,
et les supports matériels mis en œuvre. « C'est dire qu'une comptabilité régulière ne peut être
construite que dans le bon ordre organisationnel.
Une comptabilité ne peut, en effet, donner des informations fiables que si toutes les
informations sont correctement traduites dans la comptabilité. Ceci suppose, outre le respect
des principes et des règles comptables, des contrôles internes suffisants. Les écritures
comptables doivent être appuyées par des pièces justificatives qui doivent être conservées.
Les dirigeants de l'entreprise et les vérificateurs de la comptabilité doivent pouvoir :
 Examiner la validité d'un enregistrement élémentaire en le comparant à la pièce

justificative de base ;
 Contrôler la validité d'un enregistrement porté dans un compte à l'aide de la pièce
récapitulative et vérifier la validité des pièces justificatives de base qui ont été utilisées
pour la pièce récapitulative ;
Ainsi, l'établissement des comptes annuels doit être précédé :
 D'un contrôle par inventaire, au moins une fois tous les douze mois, de l'existence et
de la valorisation des éléments actifs et passifs du patrimoine.
29
1.3. Etat des lieux de la gestion comptable à la pharmacie ALPHA

Beaucoup d’entreprises de petite taille et de taille moyenne externalisent une partie de leur
comptabilité auprès d’un cabinet d’expert-comptable ou de comptable agrée.
Dans le souci de respecter les règles comptables et fiscales et l’amélioration de l’organisation
et du système d’information de l’entreprise, la pharmacie ALPHA a décidé d’externaliser une
partie de sa comptabilité en faisant appel au cabinet ACECA international Sarl pour qu’il lui
porte assistance. Ainsi, le personnel de l’entreprise assure la tenue courante de la comptabilité
(comptabilité fournisseurs, clients, trésorerie) et l’expert-comptable ou le comptable agrée
intervient sur les opérations techniques : établissement des déclarations fiscales, production
de tableaux de bord, révision de la comptabilité et établissement des comptes annuels.
Le recours à un professionnel permet au chef d’entreprise de bénéficier du savoir-faire de ce
dernier, de ses conseils, et d’avoir un partenaire qui maîtrise les obligations légales et
réglementaires que l’entreprise doit respecter.
Le développement du cadre théorique de notre étude nous a permis de mieux comprendre la

notion de l’organisation comptable sur tous ses aspects, notamment les objectifs de la
comptabilité et de l’organisation comptable, les procédures comptables ainsi que les différents
types de postulats et conventions comptables qui existent. A la suite donc de ce chapitre, nous
aborderons dans le chapitre suivant, la présentation de nos zones d’études, ainsi que la
méthodologie de recherche utilisé.
30
CHAPITRE 2 : CADRE INSTITUTIONNEL ET

METHODOLOGIE DE RECHERCHE
A la suite de la présentation des fondements théoriques de la notion de l’organisation

comptable, nous présentons dans ce chapitre, nos zones d’étude d’une part, à savoir le cabinet
ACECA et la pharmacie ALPHA, d’autre part nous présentons la démarche méthodologique
utilisée pour mener à bien le travail de recherche.
2.1 Présentation du cabinet ACECA

La bonne gestion comptable se présente comme un élément essentiel pour toute structure qui
veut sa pérennité. C’est ainsi que les entreprises sollicitent l’appui des cabinets comptables tel
que ACECA International SARL pour assurer la gestion de leur comptabilité. Cependant, il
est important avant toute assistance comptable de connaitre la structure et l’organisation du
cabinet.
Comme toute autre société, le Cabinet ACECA International a une histoire, des objectifs à
atteindre. Au cours de cette histoire, le cabinet ACECA a eu des missions d’ordres
organisationnel et financier.
2.1.1. Historique
Le cabinet d’Audit-Contrôle-Expertise comptable-Conseils et Assistance Comptable
(ACECA) a vu le jour le 02 juillet 1991 par l’agrément de l’État burkinabè sous le numéro
82/99. Il s’est constitué en SARL le 15 juillet 1998, au capital de cinq millions (5 000 000)
divisé en parts sociales de valeur nominale de 10 000 F/CFA.
Le cabinet ACECA International SARL a été créé par quatre (04) associés dont trois (03)
inscrits au tableau de l’ONECCA-BF. Il est inscrit par ailleurs au tableau de l’ONECCA-BF à
la section n03 comme société d’expertise et a reçu l’agrément de la Banque Africaine de
Développement (BAD) suite à son inscription le 11/12/1991 sous la référence
SF/13466/BURK. Par correspondance N° 963582 du 20 Novembre 1996, la Banque Africaine
de Développement (BAD) a confirmé son enregistrement dans le répertoire du groupe de la
31
Banque Africaine de Développement sous le numéro F.01427 BFA. Ce nouveau numéro

d'enregistrement : F.01427 BFA du 20 Novembre 1996 annule l'ancien numéro SF/13466/BURK
du 11 Décembre 1991.
2.1.2. Les valeurs et la vision du cabinet ACECA International SARL
Les valeurs du cabinet ACECA International SARL sont les suivantes :
 honnêteté;
 respect d’autrui;
 rigueur;
 respect d’éthique;
 excellence.
Sa vision est de:

 bâtir un cabinet solide de renommée internationale aux compétences
pluridisciplinaires autour de la compétence distinctive qu’est l’audit, la formation, les
conseils et les études ;
 Être perçu comme l’un des meilleurs cabinets dans ses prestations et reconnu comme
pôle d’excellence.
2.1.3. Les domaines d’interventions et l’organisation du cabinet ACECA

International SARL
Le cabinet ACECA International SARL dispose d’un personnel compétent et dynamique qui
intervient pour effectuer les différentes missions dont ils sont chargés.
2.1.3.1. Les domaines d’interventions
Le cabinet ACECA International SARL intervient dans les domaines qui suivent :
 audit, investigation, contrôle ;
 commissariat aux comptes ;
 assistance comptable et informatique ;
 organisation d'entreprise ;
 évaluation – diagnostic ;
32
 liquidation ;
 conseil en gestion ;
 étude;
 formation ;
 restructuration des sociétés ;
 recrutement .
2.1.3.2. L’organisation
L’organisation du cabinet ACECA International SARL consiste surtout à la répartition des

responsabilités de telle sorte que toutes les tâches concourant à son fonctionnement soient
accomplies de façon cohérente. Le cabinet ACECA International SARL coordonne sous la
responsabilité du gérant, le secrétariat et les différents départements. Il est structuré en cinq
(05) départements basés sur la nature des prestations qu’il rend à sa clientèle. La direction du
cabinet est assurée par un gérant.
2.1.3.2.1. La gérance
La gestion du cabinet est assurée par l’un des associés, Monsieur Jean Baptiste SO. Monsieur
SO est un Expert-Comptable titulaire d’un M.B.A (Master of Business Administration) en
gestion. L’associé gérant est chargé de rechercher des marchés pour le fonctionnement de la
société. Il est le responsable de la gestion générale de la société et de son développement
stratégique.
2.1.3.2.2. La direction technique
22
Elle est chargée :
 de définir la stratégie d’intervention lors des missions ;

 d’assurer la revue des dossiers qui sont confiés au cabinet ;
 de contrôler la qualité des rapports et les différents départements de l’entreprise ;
33
 d’assurer la gestion opérationnelle des ressources humaines, financières, matérielles

en vue de la réalisation, dans les conditions d’économie, d’efficacité et d’efficience,
de l’objet social du cabinet.
2.1.4. Les différents types de départements
Le cabinet est structuré en cinq (05) départements et chacun d'eux est dirigé par un
responsable qui organise et coordonne les travaux de celui-ci. Ce sont :
 le Département Commissariat aux comptes ;

 le Département Audit et Contrôle ;
 le Département Assistance Juridique, Formation et Recrutement ;
 le Département Etude et Conseil ;
 le Département Assistance Comptable et Informatique.
2.1.4.1. Le Département Commissariat aux comptes

Selon le SYSCOHADA révisé, le commissariat aux comptes est le contrôle légal des comptes
effectués par un professionnel compétent et indépendant. Le commissariat aux comptes a pour
finalité essentielle de garantir la fiabilité de l’information financière et comptable produite par les
entités et de concourir à la sécurité des relations commerciales, financières et boursières.
Ce département a pour mission de :
 vérifier les valeurs et les documents comptables de l’entité ;
 contrôler la conformité de la comptabilité aux règles en vigueur ;
 vérifier la sincérité et la concordance avec les états financiers des
informations données dans le rapport de gestion des organes de gestion et dans les
documents adressés aux actionnaires ou associés ;
 s’assurer que l’égalité entre les associés ou actionnaires est respectée.
En outre, le cabinet ACECA International SARL est amené à intervenir au sein des entités,
lorsque des opérations particulières sont décidées ou lorsque des évènements particuliers
34
remettent en cause la continuité de l’exploitation. Il peut également donner son avis sur le bon
fonctionnement des procédures comptables ainsi que sur la régularité de certaines opérations.
2.1.4.2. Le Département d’Audit et de Contrôle
Ce département est chargé des missions d’audit (ou de révision de comptes) contractuelle qui
revêtent des formes très variées qui sont :
 l’audit opérationnel ;
 l’audit comptable et financier ;
 l’audit organisationnel et de gestion ;
 l’audit des performances ;
 l’audit social ;
 l’audit juridique ;
 l’audit informatique.
En rappel, l’audit est l’examen professionnel d’une information, en vue d’exprimer sur celle-
ci une opinion responsable et indépendante, par référence à un critère de qualité.
2.1.4.3. Le Département Assistance Juridique, Formation et Recrutement
Le département assistance juridique est composé d’un assistant juridique. Il a pour mission les
conseils juridiques, le recrutement et la formation.
Pour la formation, elle a été développée pour tenir compte d’une part, de l’évolution rapide
des techniques en matière de gestion, liée à l’expansion générale de l’environnement des
entreprises au plan institutionnel et règlementaire et d’autre part des différentes
recommandations issues des missions d’audit, visant à remédier aux insuffisances du système
comptable. Cela, particulièrement dans l’imputation et l’enregistrement des opérations
réalisées par les différents comptables.
ACECA International SARL, après avoir recensé les lacunes à corriger, propose les
formations adéquates. De ce fait, il intervient principalement dans les modules suivants :
35
 l’audit ;
 la comptabilité ;
 les finances ;
 le marketing et la gestion commerciale ;
 la production et la gestion des stocks ;
 les études et la conception des microprojets ;
 la gestion des projets ;
 tout autre module à la demande du client ;
 l’assistance juridique.
ACECA International SARL propose à ses clients les prestations suivantes :

 l’organisation et le secrétariat d’assemblées générale et de conseil d’administration ;
 la rédaction de procès-verbaux et de statuts ;
 l’assistance à la création de société ;
 la rédaction de contrats de toute nature ;
 l’analyse des clauses de contrats soumis pour étude par le client ;
 la préparation de prospectus de recouvrement de créances ;
 l’élaboration de procédure de recouvrement de créances ;
 les études de meilleures options fiscales (mise en place de politique fiscale adaptée à
l’entreprise) ;
 la supervision périodique des déclarations des sociétés et assistance pour le respect de
leurs obligations fiscales ;
 la préparation et suivi des dossiers de demande d’agrément.
Concernant le recrutement, il apparait en cas de besoin de nouveaux postes ou en cas de

vacance de poste. Pour bien fonctionner, toute entité a besoin d’un responsable qualifié.
Ainsi, le cabinet dans le souci de mettre à la disposition des sociétés qui sont dans le besoin
du personnel qualifié procède après la détermination du poste à :
36
 la recherche des candidatures par l’intermédiaire des médias (les journaux, radios,
annonce) ;
 la sélection sur dossiers, curriculum vitae ;
 le lancement de test ;
 la décision du recrutement.
Et enfin l’assistance juridique, elle intervient dans :
 la relation avec le client ;

 la résolution des problèmes avec les clients ;
 la gestion du personnel et les contentieux qui peuvent subvenir ;
 la gestion des contrats du cabinet avec les tiers.
2.1.4.4. Le Département Étude et Conseil

Le cabinet ACECA International SARL a le souci de rechercher une solution parfaitement
adaptée aux exigences de chaque type d’activité. Pour ce faire, les travaux suivants sont
réalisés dans ce département :
 stratégie d’entreprise;
 suivi et évaluation des projets ;
 étude de marché ;
 étude de faisabilité.
Il donne des conseils, aux entreprises qui en font la demande dans des domaines bien précis
tels que : la gestion, la finance, le social, le fiscal. Ces conseils éclairent ces entreprises dans
la gestion courante de leur patrimoine.
2.1.4.5. Le Département Assistance Comptable et Informatique
Ce département est composé d’un chef de département et ses collaborateurs. Les missions
d’assistance comptable couvrent les domaines suivants :
 la supervision et le suivi de la tenue de la comptabilité

37
 l’assistance à l’élaboration des états financiers en fin d’année ;

 le contrôle périodique de la tenue des documents comptables ;
 l’assistance à la confection des supports périodiques d’exécution budgétaire ;
 l’élaboration de plans comptables adaptés ;
 l’élaboration de guides d’application ;
 l’élaboration des supports de suivi comptable et extracomptable ;
 la mise en place de la comptabilité analytique et budgétaire ;
 la mise en place d’indicateur de gestion (tableau de bord)
 la confection de supports de suivi budgétaire ;
 la mise en place de procédure de prise d’inventaire ;
 l’assistance à l’élaboration des situations déclaratives fiscales (TVA, IUTS, TPA) ;
 l’assistance aux prises d’inventaire (immobilisation et stocks de marchandises) ;
 le conseil en gestion et organisation.
C'est dans ce département que nous avons effectué notre stage. Ainsi, nous avons pris part à
une mission au sein d’une entreprise privée que nous allons nommer pharmacie ALPHA pour
des raisons de confidentialité.
2.2. Présentation et organisation de la pharmacie alpha
Dans cette section, nous allons présenter la pharmacie Alpha, c’est-à-dire parler de son
historique, de son organisation et de son fonctionnement, mais aussi de son domaine
d’intervention.
2.2.1. L’historique
La pharmacie alpha a été créé le 25 Novembre 1999 en tant qu’entreprise individuelle au

capital d’un million (1 000 000) de FCFA grâce à l’initiative d’un Docteur en pharmacie. Elle
devient par la suite une SARL unipersonnelle le 1er Janvier de l’année 2006. Elle fonctionne
ainsi jusqu’à nos jours.
Elle est dirigée par un associé unique et possède huit (08) employés permanents en son sein.
38
La pharmacie Alpha admet aussi périodiquement des stagiaires qui assistent les employés
dans l’exécution de leurs activités.
2.2.2. L ’organisation et le fonctionnement de la pharmacie Alpha
La pharmacie est organisée en six (06) services que sont le service approvisionnement, le
service vente et le service caisse, tous rattachés au responsable de la pharmacie tout comme le
pharmacien assistant qui fait figure de secrétaire, l’agent de liaison et le service nettoyage.
Elle a mis à la disposition de son personnel des fiches de poste définissant les attributs de
chaque poste.
Grâce à ces fiches, nous avons pu schématiser son organisation qui s’articule autour de six
(06) postes essentiels.
2.2.2.1. Le responsable de la pharmacie
L’associé unique a à sa charge la gestion de la pharmacie. Il s’occupe de toutes les opérations

nécessaires à la bonne marche de la pharmacie.
Il supervise le travail, donne des directives et effectue les déclarations fiscales et sociales
périodiques telles que la TVA, la CNSS, l’IUTS, et la TPA.
2.2.2.2. Le pharmacien assistant
Le pharmacien assistant travaille sous la responsabilité directe du pharmacien et est

responsable de tous les actes réalisés dans la salle de vente.
Il veille au bon déroulement de tous les actes de vente, supervise l’achalandage des rayons et
la bonne tenue des stocks. Le pharmacien assistant assure également la gestion des affaires
courantes de la pharmacie en cas d’absence du pharmacien.
39
2.2.2.3. L’agent de liaison
Sous la responsabilité directe du pharmacien, il assure les commandes des fournitures de

bureau, la gestion des bons de la pharmacie, c’est-à-dire leur récupération et vérification, la
facturation et l’enregistrement dans le cahier de bon et de transition.
Il est chargé de la gestion des relations avec les clients mais également chargé de l’affiche du
programme de garde et des courses de la pharmacie (versement des recettes, recherche de
monnaie…).
2.2.2.4. L’auxiliaire de suivi des stocks de la pharmacie
Ce dernier participe à éviter les erreurs sur les stocks et éventuellement les ruptures de stocks.
Sous la responsabilité du pharmacien, l’auxiliaire organise et gère les stocks. Il s’agit entre
autre:
 du suivi des fiches de stocks au magasin ;
 de la passation et de la réception des commandes ;
 de l’organisation et de la supervision des inventaires.
2.2.2.5. Responsable de la caisse
Le responsable de la caisse a à sa charge l’encaissement des ventes, des arrêtés de la caisse et

de la gestion de la monnaie.
Il contrôle et vérifie l’arrêté de caisse des autres caissiers.
40
2.2.2.6. L’auxiliaire chargé de la vente en officine
Les auxiliaires sont chargés de la relation avec les clients dans la salle de vente. Leur mission
principale est de délivrer des médicaments sur prescription médicale et sur conseil.
Ils proposent, conseillent et vendent en médication familiale et parapharmaceutique.
En plus de la gestion des réclamations clients, ils s’occupent de leur suivi particulier
(identification et enregistrement des noms pour une meilleure connaissance de la clientèle).
2.2.3. Le domaine d’intervention
Comme la plupart des pharmacies de la place, la Pharmacie Alpha exerce son activité
commerciale 7 jours sur 7, de 8h à 12h30 et de 15h30 à 20h.
La pharmacie Alpha exerce plusieurs activités qui se résument aux opérations suivantes :
 l’achat et la vente des produits pharmaceutiques (médicaments génériques ou de

spécialité) et parapharmaceutiques (notamment les produits de beauté ou
cosmétiques) ;
 l’achat et la vente des produits diététiques (laits, bouillies de nourrissons, plantes

médicales) ;
 l’achat et la vente des produits optiques (les lunettes solaires, les montures,
lentilles sur commande) ;
 la livraison des produits aux clients.
2.3. Démarche méthodologique de la collecte des données

La méthodologie peut être définie comme l’ensemble des méthodes, des procédés permettant
au chercheur d’atteindre les objectifs visés. Pour cela un certain nombre de techniques ont été
utilisées.
41
2.3.1. Techniques de collecte

Nous avons utilisé un certain nombre de méthode pour la mobilisation des informations parmi
lesquelles la recherche documentaire, les entretiens et l’observation participante.
2.3.1.1. Recherche documentaire
La recherche documentaire est un ensemble d’étapes permettant de chercher, d’identifier et
trouver des documents relatifs à un sujet de recherche afin de favoriser la compréhension
d’une notion. L’objectif est de faire ressortir les différents ouvrages ayant fait l’objet de
recherche sur la notion de l’organisation comptable dans une entreprise.
Dans le cadre de cette étude, nous avons procédé à la consultation des documents et ouvrages
relatifs à la notion de l’organisation comptable, aux différents mémoires et rapports de fin de
cycle antérieurement rédigés en lien avec la thématique traitée.
2.3.1.2. Observation participante
C’est une méthode couramment utilisée lors des travaux de recherche. Selon TOURAINE
(1995), l’observation participante vise à obtenir «la compréhension de l’autre dans le partage
d’une condition commune ». L’idée apparait déjà en 1800, à l’époque des voyages
d’explorations scientifiques. C’est donc une méthode scientifique de collecte de données dans
laquelle les observateurs s’immergent personnellement dans la vie des gens et partagent leurs
expériences.
L’expression « observation participante » dans le cas de notre étude tend à designer le travail
de terrain dans son ensemble. Notre présence physique au sein de la structure nous a permis
d’apprendre tant de choses en termes d’imputations des pièces comptables, de saisie et de
traitement comptable au sein de ACECA.
2.3.1.3. Entretien
Au sens scientifique, l’entretien est une méthode de recherche et d’investigation. Par le biais
de cette méthode, l’enquêteur doit obtenir des informations sur l’objet de son étude. A propos
de cette méthode, Quivy et Van Campenhount (2011) signalent qu’il permet « l’analyse du
sens que les acteurs donnent à leurs pratiques et aux évènements auxquels ils sont confrontés :
leurs systèmes de valeur, leurs repères normatifs, leurs interprétations de situations
conflictuelles ou non, leurs lectures de leurs propres expériences ».Les entretiens, dans le
42
cadre de cette étude ont été menées auprès du personnel comptable de ACECA avec lequel
nous avons obtenu des informations capitales concernant l’entreprise, ses procédures, jusqu’à
apprécier la culture de l’entreprise.
2.3.2. Modèle d’analyse
Le modèle d’analyse résume les différentes étapes de la présente recherche
Figure 3: Modèle d’analyse
Phases Etapes Outils
Recherche documentaire
Préparation Prise de connaissance Observations
Entretien
Description de l’organisation
comptable de la pharmacie
Alpha ;
Indentification des processus
d’activité ; Recherche documentaire
Réalisation
Mise en équivalences des Observation
forces et faiblesses de Entretien
l’organisation comptable de
la pharmacie Alpha
Finalisation Remarques et Suggestions Observations Entretien
Source : construction personnelle
43
Le développement de ce chapitre nous a permis de mieux appréhender notre zone d’étude

dans son ensemble, notamment à travers l’historique, l’organisation et son fonctionnement.
Ce fut le lieu de présenter la démarche méthodologique, le socle de notre étude qui nous a
permis d’atteindre les résultats présentés et analysés dans le chapitre suivant.
44
CHAPITRE 3 : PRESENTATION ET ANALYSE DES

RESULTATS
La présentation et la discussion des résultats constituent l’étape clé de notre travail. Elles
permettent de confronter les éléments théoriques aux éléments pratiques rencontrés sur le
terrain. C’est la démarche qui permet d’aboutir à des conclusions probantes sur la base
d’analyses scientifiques. Cette démarche permet une interprétation rationnelle des résultats
qui débouche sur des recommandations.
Il s’agira dans la suite du chapitre de faire la description de l’organisation comptable de la
pharmacie ALPHA ensuite Vérifier que la comptabilité de la pharmacie ALPHA est tenue
selon les normes du SYSCOHADA révisé ; Évaluer la contribution de l’organisation
comptable à l’amélioration de la performance de la pharmacie ALPHA ; et enfin de formuler
des suggestions sur la base des critiques.
3.1. Description de l’organisation comptable de la pharmacie ALPHA
Au cours de notre stage nous avons participé au diagnostic de l’organisation comptable de la
pharmacie ALPHA qui nous a permis de connaître les réalités pratiques de l’organisation
comptable des entreprises au Burkina Faso.
Pour une bonne organisation comptable dans une entreprise, le strict respect de certaines
procédures s’impose. La pharmacie ALPHA accorde une grande place aux éléments qui
composent l’organisation comptable. A cet effet l’article 14 de l’acte uniforme portant
organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises dispose que « l’organisation
comptable mise en place dans l’entreprise doit satisfaire aux exigences de régularité et de
sécurité pour assurer l’authenticité des écritures de façon à ce que la comptabilité puisse servir
à la fois d’instrument de mesure des droits et obligations des partenaires de l’entreprise,
d’instrument de preuve, d’information des tiers et de gestion. » Il existe deux types
d’organisation comptable, nous avons d’une part l’organisation matérielle de la comptabilité
caractérisée par l’établissement des outils et support de la comptabilité, des chronos et
registres, du brouillard de caisse et les pièces justificatives. D’autre part, nous avons
45
l’organisation fonctionnelle de la comptabilité caractérisée par le logiciel et le système

comptable utilisés au sein d’une entité.
3.1.1. Organisation matérielle de la comptabilité de la pharmacie ALPHA
3.1.1.1. Outils et support de la comptabilité
3.1.1.1.1. Le manuel de procédures comptables et administratives
C’est un document obligatoire pour toutes les entreprises. Il décrit les procédures et
l’organisation comptable lorsqu’il est nécessaire à la compréhension du système de traitement
et à la réalisation des contrôles. Ce document est conservé aussi longtemps qu’est exigée la
présentation des documents comptables auxquels il se rapporte. Ce document est le socle
d’une organisation comptable parfaitement élaborée. Il comprend notamment les informations
ayant trait :
- à l'organisation générale de l'entreprise, à l'organisation comptable de l'entreprise,
- au plan des comptes, à la description des contenus des comptes et au guide des
imputations comptables, à la description des procédures de collecte, de saisie, de
traitement et de contrôle des informations,
- au système de classement et d'archivage,
- aux livres comptables obligatoires et aux liens entre ces livres et autres documents et
pièces comptables,
- au modèle retenu de présentation des états financiers,
- au guide de justification des comptes et des travaux d'inventaire avec des modèles de
rapprochement et d'état de justification pour les travaux récurrents,
- au modèle d'instructions d'inventaire,
- à l'organisation des travaux d'élaboration et de présentation des états financiers.
46
3.1.1.1.2. Le plan Comptable

Le plan comptable utilisé par ALPHA est celui du SYSCOHADA Révisé. ALPHA étant une
entreprise de prestations de services, les comptes couramment utilisés sont : les comptes de
charges, les comptes de produits, les comptes de tiers et les comptes de trésorerie.
 Les comptes de charges
Ce sont les comptes de la classe 6 prévu par le SYSCOHADA Révisé. Nous avons :
- 60 : Achats
- 603 : Variations des stocks de biens achetés
- 61 : Transports
- 62-63 : Services extérieurs A/B
- 64 : Impôts et taxes
- 65 : Autres charges
- 659 : Charges pour dépréciations et provisions pour risques à court
- 66 : Charges de personnel
- 67 : Frais financiers et charges assimilées
- 68 : Dotations aux amortissements
- 69 : Dotations aux provisions et aux dépréciations.
 Les comptes de produits

Ces comptes représentent les comptes de la classe 7 du SYSCOHADA Révisé. Ce sont :
- 70 : Ventes
- 71 : Subventions d’exploitation
- 72 : Production immobilisée
- 73 : Variations des stocks de biens et services produits
- 75 : Autres produits
- 759 : Reprise de charges pour dépréciations et provisions pour risques à court terme
d’exploitation
- 77 : Revenus financiers et produits assimilés
- 78 : Transferts de charges
47
- 79 : Reprises de provisions, dépréciations d’immobilisations

 Les comptes de tiers
Ce sont les comptes de la classe 4 prévus par le SYSCOHADA Révisé. On distingue les
comptes clients et les comptes fournisseurs :
- 40 : fournisseurs et comptes rattachés
- 41 : clients et comptes rattachés
- 42 : personnel
- 43 : organismes sociaux
- 44 : Etats et collectivités publiques
- 45 : organismes internationaux
- 46 : apporteurs, associés et groupe
- 47 : débiteurs et créditeurs divers
- 48 : créances et dettes hors activités ordinaires
- 49 : dépréciations et provisions pour risques à court terme (tiers)
 Les comptes de trésorerie

Ce sont les comptes de la classe 5 prévus par le SYSCOHADA Révisé. Cette classe
comprend les rubriques suivantes :
- 50 : titres de placement
- 51 : valeurs à encaisser
- 52 : banques
- 53 : établissements financiers et assimilés
- 54 : instrument de trésorerie
- 56 : banques, crédits de trésorerie et d’escomptes
- 57 : caisse
- 58 : régies d’avances, accréditifs et virement internes
- 59 : dépréciations et provisions pour risques
48
Compte tenu du fait que les comptes du SYSCOHADA révisé ne suffisent pas à l’entité pour
enregistrer distinctement toutes ses opérations, elle a procédé à des subdivisions nécessaires à
ses enregistrements. Ces subdivisions concernent les comptes des classes ‘4’ ; ‘5’.
Exemples
 comptes clients / Comptes fournisseurs
- "411100" client A "401100" fournisseur A
- "411101" client B "401101" fournisseur B
- "411102" client C "401102" fournisseur C
- "411103" client D "401103" fournisseur D
 comptes de trésorerie :
- "521101" Banque A "521103" Banque C
- "521102" Banque B
3.1.1.1.3. Les chronos et registres

ALPHA dispose :
- d’un registre de « courriers arrivés » à la comptabilité ; (ce registre enregistre tous les
documents qui sont réceptionnés par la comptabilité. Il indique la date de réception, la
nature du document reçu, le numéro d’ordre attribué par la comptabilité à ce
document, le nom du partenaire, le montant du document si nécessaire.) ;
- d’un registre de « courriers départs » : (il sert à noter toutes les sorties de pièces de la
comptabilité. Il doit être signé par le service ayant reçu la pièce.) ;
 d’un chrono des ventes : (ce chrono sert à classer les différentes factures de ventes
adressées aux clients.) ;
 d’un chrono des achats : (il sert à classer les différentes factures d’achats reçues des
fournisseurs.) ;
49
 d’un chrono des immobilisations : (il s’agit d’y classer des copies des factures de
fournisseurs d’investissement qui se trouvent déjà dans le chrono des achats. Cela
permet de pouvoir suivre rigoureusement les immobilisations.) ;
 d’un chrono de caisse centrale ou principale : (ce chrono classe les documents de
recettes quotidiennes de la caisse principale. Il doit permettre de déterminer
automatiquement les recettes journalières sans être obligé de faire recours aux factures
individuelles de ventes.) ;
 d’un chrono de caisse de menues dépenses : (ce chrono reçoit les pièces de caisse
menues dépenses. Il comporte en général les pièces de petites dépenses par la caisse et
la copie des chèques des différents approvisionnements.) ;
 d’un chrono de banque : (ce chrono permet de classer les avis bancaires, les relevés
bancaires. Il est conseillé d’ouvrir un chrono par compte bancaire.) ;
 d’un chrono des opérations diverses : (ce chrono reçoit les pièces qui ne peuvent être
classées dans les chronos ci-dessus.).
Il est à rappeler que les pièces comptables contenues dans les chronos doivent être conservées
dans l’entité pendant au moins dix (10) ans.
3.1.1.1.4. Le brouillard de caisse
Le brouillard de caisse est un cahier servant de support pour la tenue de la caisse de menues
dépenses. Dans ce cahier, le comptable note toutes les entrées et les sorties de la caisse de
menues dépenses et en tire le solde à la fin de chaque journée. Il le transmet chaque fin de
semaine au Chef comptable qui, après vérification de la concordance entre les fonds entrés et
les dépenses faites, approuve ou désapprouve.
3.1.1.1.5. Nature des pièces justificatives
Les pièces justificatives qui circulent dans la comptabilité sont de deux (2) ordres. On
distingue les pièces d’origines externes et celles d’origines internes.
 Les pièces d’origine externes
50
 Les factures fournisseurs

Elles permettent de constater les dettes de l’entité vis-à-vis de ses fournisseurs. Elles
comprennent :
- les factures de consommation d’eau, d’électricité, de téléphone ;
- les factures d’achat de fournitures de bureau ;
- les factures d’achat de petits matériels et outillages ;
- les factures de frais de publicité ;
- les reçus de consommation du carburant utilisés par le personnel dans l’exécution de
leurs tâches ;
- les chèques de règlement des clients : ces chèques sont établis par les clients en guise
de règlement de leurs dettes.
 Les documents en provenance de l’administration fiscale : Ce sont :
Les documents fiscaux :
- les Attestations de Situation Fiscale ;
- les quittances de règlement.
Les documents sociaux :
- les copies d’attestation de la CNSS.
 Les pièces d’origine internes

Ce sont :
- les factures à la clientèle qui sont des factures fournies aux clients à la fin des
prestations rendues à ceux-ci. Ces factures permettent de faire le point des créances de
l’entité. Chaque facture définitive porte les mentions suivantes :
- les noms et références de ALPHA,
- la date d’établissement de la facture,
- les noms et références du client,
- le numéro de la facture,
51
- la désignation des services,
- les quantités et les prix,
3.1.2. Organisation fonctionnelle de la comptabilité

3.1.2.1. Le logiciel et le système comptable utilise
3.1.2.1.1. Le logiciel Sage Compta Base 100
ALPHA utilise le logiciel comptable dénommé ‘SAGE COMPTA BASE 100’.
SAGE COMPTA BASE 100 est un logiciel de gestion financière qui présente un fort intérêt
pour les entreprises notamment ALPHA. En effet, le logiciel SAGE COMPTA apporte des
solutions au niveau de la gestion de la comptabilité de l’entreprise. Autrement dit, il permet
efficacement à ALPHA d’élaborer un tableau de bord.
Le logiciel SAGE COMPTA BASE 100 permet à ALPHA de répertorier ses opérations
comptables journalières. Ainsi, ALPHA peut enregistrer ses encaissements, ses ventes à crédit
et ses décaissements. Autrement dit, grâce au logiciel SAGE COMPTA BASE 100, ALPHA
est en mesure de dresser convenablement son « Grand Livre ». Le logiciel SAGE COMPTA
BASE 100 permet de mettre en place des postes ou comptes budgétaires afin de pouvoir faire
ressortir l’image financière exacte de l’entreprise. Ceci permet à ALPHA de gérer au mieux
son patrimoine. Par ailleurs, l’entreprise pourra mieux apprécier la teneur de ses liquidités et
de ses besoins. Cette procédure permet aux comptables de disposer d’un outil de gestion à la
pointe du progrès.
3.1.2.1.2. Le système comptable utilisé par ALPHA
Le système d’organisation comptable adopté par ALPHA est le « système centralisateur »
caractérisé par :
 l’utilisation de journaux spécialisés (journaux auxiliaires ou JA) comme supports
d’enregistrement ;
 l’utilisation des comptes de virement interne (585 et 588) pour éviter les doubles
emplois.
52
En effet, encore appelé journaux divisionnaires, ces journaux auxiliaires reçoivent dans
l’ordre chronologique, les écritures d’une période comptable.
A chaque journal, correspond un compte mouvementé commun à toutes les écritures.
Les opérations groupées dans le compte commun donnent son nom au journal (par exemple le
compte caisse pour le JA de caisse, le compte banque pour le JA de banque).
Les différents journaux retenus par l'entreprise " ALPHA " sont :
- Le Journal Auxiliaire de Caisse ;
- Le Journal Auxiliaire de Banque ;
- Le Journal Auxiliaire de Vente ;
- Le journal Auxiliaire d’Achat ;
- Le Journal Auxiliaire des Opérations Diverses.
Tableau N°1 : Tableau récapitulatif des journaux tenus par ALPHA

JOURNAUX OPERATIONS CONCERNEES
Il enregistre tous les achats effectués :
- Achat de fournitures de Bureaux ;
Journal Auxiliaire d’Achat - Achat de services et autres achats ;
- Achat de Petits Matériels ;
- Achat de Cartes Téléphoniques.
Il enregistre toutes les prestations réalisées :
- Vente ;
Journal Auxiliaire de Vente
53
Ces journaux enregistrent toutes les opérations

Journal Auxiliaire de Caisse intéressant le compte « 571 Caisse ». Encaissement
et décaissement d’espèces.
Ils enregistrent toutes les opérations intéressant le

compte « 521 Banque » les opérations de trésorerie
Journal Auxiliaire de Banque par chèque, virement bancaire, transfert… (Recettes
et Dépenses).
Il s’agit de toutes les opérations non prises en
compte ailleurs : mouvements de stocks, cession
Journal Auxiliaire des Opérations Diverses d’actifs, amortissements et provisions,
compensation et régularisations diverses, paie,
facturation etc.
Source : nous même
3.1.3. Les taches comptables

Il s’agit de l’ensemble des opérations régulières que la comptabilité d’une entité effectue. A la
pharmacie « ALPHA », on distingue les tâches courantes et les tâches périodiques.
3.1.3.1. Les taches courantes
Ce sont les tâches que le comptable accompli au jour le jour ; il s’agit de :
3.1.3.1.1. La vérification des pièces justificatives
Lorsque les pièces justificatives arrivent au service comptable, elles font l’objet d’une
vérification portant sur : la conformité
- les montants,
- les cachets,
- les noms de l’expéditeur et du destinataire.
Lorsqu’il décèle des anomalies sur les pièces qu’il vérifie, le comptable procède à leurs
corrections auprès des émetteurs de ces pièces avant leurs enregistrements dans la
comptabilité.
54
3.1.3.1.2. Le recensement et le collage des pièces comptables

Après la vérification, les pièces comptables sont classées par date et par nature ensuite collées
sur des papiers.
Exemple : deux reçus de carburant ayant été consommés le même jour sont collés sur le
même papier.
3.1.3.1.3. Le classement des pièces comptables
Les pièces comptables collées sont ensuite classées dans des chronos par ordre chronologique
et par mois. Un numéro est attribué à chaque pièce afin de faciliter les recherches ultérieures.
3.1.3.1.4. L’imputation des pièces comptables
Après le classement, le comptable doit rechercher les comptes qui doivent être mouvementés
au regard des informations comptables fournies par les pièces. L’imputation est faite sur des
fiches d’imputations comptables qu’il agrafe sur chaque pièce.
Le but de cette opération est de faciliter l’enregistrement des pièces dans le logiciel, et
d’éviter les erreurs.
3.1.3.1.5. La saisie des pièces comptables
Après l’imputation, les pièces comptables sont saisies (résumés) à la machine sur Excel avant
d’être saisies dans le logiciel de comptabilité sage compta i7. La saisie se fait par pièce dans
l’ordre chronologique et suivant les numéros.
Quelques exemples d’opérations saisies :
 Pour les opérations de fournitures non stockables on a :
Tableau 2 : écriture comptable d’achat de fournitures non stockables

Débit Crédit Libellés Débit Crédit
6055. Charges Montant HT
4454. TVA récupérable TVA
4. /5. Tiers/Trésorerie Montant TTC

4011/5211/5711
55
(Constatation des autres charges)
Source : nous même

 Pour les opérations de versement en banque on a :
Tableau 3 : écritures comptables de versement en banque
585 Virement de fonds Montant
571 Caisse Montant
5211 Banque Montant

Virement de fonds
585 (Versement en banque) Montant
Source : nous même
Pour le règlement de la facture d’eau par la Banque.
Tableau 4 : écriture comptable d’une facture d’eau et d’électricité par la banque
Débit Crédit Libellés Montant Montant
17/08
605100 Eau 30 000
445400 TVA sur services extérieurs 5400
521100 Banque 35 400
(règlement de facture d’ONEA)
17/08
Electricité
605200 TVA sur services extérieurs 100 000
445400 Banque 18 000
521100 (Règlement de facture SONABEL) 118 000
56
Source : nous même
Pour les versements en banque :

Tableau 5 : écriture comptable versement en banque
16/10
585000 Virement de fonds 2 000 000
646200 Droit de timbre 50
571100 Caisse 2 000 050
(Versement en banque)

16/10
521100 Banque 2 000 050
585100 Virement de fonds 2 000 000

646200 Droit de timbre 50
(Versement en banque)
Source : nous même
3.1.3.1.6. Le contrôle des saisies

Une fois les saisies faites, le comptable procède à leur contrôle en faisant le rapprochement
avec les fiches d’imputations comptables. Les éventuelles erreurs de saisies constatées seront
corrigées avant l’édition du journal définitif.
57
3.1.3.1.7. La correction des erreurs

Toute erreur non corrigée se répercute dans les documents utilisés ultérieurement et la
comptabilité est faussée. Les erreurs qui n’ont pas pu être décelées lors du contrôle des saisies
doivent être corrigées une fois qu’elles sont décelées.
Les erreurs peuvent être décelées :
 par leurs conséquences extracomptables par exemple le fait de débiter le compte d’un
client de l’entité à la place d’un autre ; ce dernier se plaindra par la suite et l’erreur
sera corrigée ;
 par l’inégalité des totaux du journal ;
 par l’inexactitude de la balance ;
 par omission ou par double enregistrement ;
 etc.
Le procédé de l’inscription en négatif est retenu par le cabinet Avant d’enregistrer

correctement l’opération, le comptable annule l’écriture erronée faisant jouer en sens
identique les mêmes comptes mais en y portant comme somme les nombres opposés des
nombres primitifs.
3.1.3.2. Les taches mensuelles
Certaines taches comptables ne sont exécutées que chaque mois. Ces travaux mensuels
effectués par la comptabilité pour l’élaboration des documents de synthèse sont :
- le traitement des salaires ;
- la déclaration et le paiement de l’IUTS et de la TPA ;
- l’établissement des états de rapprochement bancaire.
3.1.3.2.1. Le traitement des salaires

A la fin de chaque mois, le comptable se charge d’établir les bulletins de paie et l’état des
salaires. Chaque bulletin de paie comprend :
- les éléments d’identification du salarié : noms, N° Matricule, poste occupé, catégorie ;
58
- le nombre de charges sociales, le numéro de la CNSS du salarié et celui de

l’employeur ;
- la période concernée, le mode de paiement et le nombre d’heures de travail ;
- les éléments du salaire tels que le salaire de base, les différentes indemnités et primes,
et les retenues ;
- le salaire net.
3.1.3.2.2. La déclaration et le paiement de l’IUTS et de la TPA

Lors du traitement des salaires le comptable procède à la détermination de l’IUTS (l’Impôt
Unique sur le Traitement et Salaire) et de la TPA (Taxe Patronale et d’Apprentissage). Leurs
calculs se font sur la base des salaires : l’IUTS est calculé individuellement et est à la charge
de l’employé, tandis que la TPA, de façon collective est à la charge de la société. Leurs
déclarations sont faites au plus tard le 10 du mois suivant auxquels ils se rapportent.
L’Impôt Unique sur les Traitements et Salaires (IUTS) est un impôt qui a été institué par
l’ordonnance 70/043 du 17/09/1970 en remplacement de l’impôt proportionnel sur les
traitements publics et privés, les indemnités, émoluments et les salaires.
La procédure de calcul et d’enregistrement des charges sociales est la suivante :
 Mode de calcul et déclaration de l’IUTS :
L’IUTS se calcul suivant le statut de l’employé dont le personnel permanent.

 Personnel permanent :
Pour ce qui est de cette catégorie de personnel, l’IUTS se calcule sur le salaire net imposable.
Ce salaire net imposable s’obtient sur la base du salaire brut imposable déduction faite des
différentes exonérations (limite fiscale autorisée sur les indemnités) et de l’abattement de 20%
ou 25% selon la catégorie de l’agent (cadre supérieur ou moyen). Aussi la détermination du
montant de l’IUTS déduite sur le salaire net imposable est fonction du nombre de charges.
L’IUTS est calculé et déclaré aux impôts au plus tard le 10 suivant le mois du paiement des
salaires.
59
 Mode de calcul et déclaration de la TPA :
Aux termes de l’article 120 du CGI (Code Général des Impôts), la Taxe Patronale et
d’Apprentissage (TPA) est calculée sur la base du salaire brut de l’employé auquel on
applique un taux de 3% peu importe sa nationalité. La TPA est calculée et déclarée aux
impôts au plus tard le 10 suivant le mois du paiement des salaires.
 Enregistrement comptable des salaires :
Lors de la constatation, l’écriture suivante est constatée en comptabilité.

Tableau 6 : écriture de constatation des salaires
661100 Rémunération de base Salaire brut
664130 Cotisation patronale CNSS CNSS 16%
641400 TPA 3% Salaire Brut
422100 Rémunération due Salaire net
431300 CNSS CNSS 21.5%
447200 IUTS IUTS
Source : nous même

Tableau 7 : écriture de règlement des salaires.
Débit Crédit Libellés Montant
442200 Personnel rémunération due Salaire Brut

443130 CNSS CNSS 21.5%
447200 IUTS IUTS
5. Compte de trésorerie
60
Source : nous même
3.1.3.2.3. L’établissement des états de rapprochement bancaires

L’état de rapprochement bancaire permet de vérifier la concordance entre les comptes banque
tenus par l’entité et les différents relevés bancaires envoyés par les banques. Le comptable
effectue cette tâche à la fin de chaque mois.
3.1.3.3. Les taches trimestrielles
Ces travaux sont effectués par trimestre. Il s’agit de la déclaration et le paiement des
cotisations sociales.
3.1.3.3.1. La déclaration et le paiement de la CNSS
Les cotisations sociales sont des prélèvements obligatoires opérés sur les salaires. Au Burkina
Faso ces prélèvements servent à financer le régime de la sécurité sociale. A cet effet on
distingue :
la cotisation sociale à la charge du salarié :
Les cotisations salariales (5,5%) au titre de la branche assurance vieillesse dans la limite de
33 000 à la charge du salarié.
la cotisation sociale à la charge de l’employeur :
La cotisation patronale (16%) du salaire brut est à la charge de l’employeur. Les cotisations
sont donc une part du salaire socialisée. C’est-à-dire captée par des organismes appelés caisse
(CNSS), afin d’être redistribuées aux salariés. Elle est ventilée comme suit :
- 5,5 % au titre de la branche assurance vieillesse ;
- 3,5 % au titre de la branche des risques professionnels ;
- 7 % au titre de la branche des prestations familiales.
A la fin des travaux, un rapprochement est fait entre les déclarations effectuées et la
comptabilité. La différence obtenue est forcément celle du mois de décembre. Cette
déclaration se fera en janvier de l’année suivante.
61
3.1.3.4. Les taches annuelles

ALPHA utilise le ‘Système Normal’ de présentation des états financiers. En effet, l’article 7
de l’Acte Uniforme sur la comptabilité des entités de l’OHADA impose l’établissement
annuel pour chaque exercice (12 mois) des documents d’informations dénommés « états
financiers annuels ». Ces états concernent chaque exercice, lequel est définit de façon
uniforme dans les pays membres de l’OHADA comme coïncidant avec l’année civile (1 er
Janvier au 31 Décembre sauf exception dûment motivée).
ALPHA procède elle-même à l’établissement de ses états financiers. Ces états financiers
annuels comprennent le compte de résultat, les tableaux de flux de trésoreries ainsi que les
notes annexes. Pendant le mois de janvier à mars, la comptabilité procède aux différentes
régularisations et à l’inventaire pour pouvoir déposer les états financiers au service des impôts
au plus tard le 30 avril.
3.1.3.4.1. Le Compte de Résultat
Le compte de résultat de l’exercice présente les charges et les produits organisés selon qu’ils
concernent les activités d’exploitation, financières ou hors activités ordinaires (H.A.O). Il
permet de calculer plusieurs indicateurs de gestion utiles tels que les soldes significatifs de
gestion, la capacité d’autofinancement, le besoin de financement d’exploitation, l’excédent de
trésorerie d’exploitation, le seuil de rentabilité, divers ratios de gestion et d’activité, ainsi que
le résultat net.
La structure du compte de résultat comprend quatre (4) niveaux successifs :
 activités d’exploitation ;
 activités financières ;
 hors Activités Ordinaires ;
 participations des travailleurs et impôts sur le résultat.
3.1.3.4.2. Le tableau de flux de trésorerie

Le tableau des flux de trésorerie détaille l’ensemble des mouvements de trésorerie sur un
exercice donné en distinguant les flux provenant des processus d’exploitation,
62
d’investissement et de financement. Le tableau des flux de trésorerie fait partie des états
financiers de l’entité avec le compte de résultat, et les notes annexes.
3.1.3.4.3. Les Notes Annexes
Une annexe est un document joint au bilan et au compte de résultat qui en explique le détail et
les variations d’un exercice à l’autre. Les notes annexes font à ce titre partie intégrante des
états financiers. Il faut être clair et aussi succinct que possible. Une petite phrase en dit parfois
plus qu’un tableau.
3.2. Critiques et recommandations

Ce point est axé sur quelques remarques que nous avons pu relever sur le fonctionnement de
la pharmacie ALPHA durant notre stage. Notons qu’il n’y a pas que de faiblesses, des points
positifs existent et il faut veiller à les maintenir et à les renforcer dans le temps afin de
pouvoir répondre aux objectifs de façon générale et particulièrement à ceux du département
de finance comptabilité.
3.2.1. Critiques
3.2.1.1. Forces
Le service de la Comptabilité de la pharmacie ALPHA dispose d’un certain nombre
d’éléments qui lui confère une force dans le domaine de l’organisation comptable.
 La fiabilité des informations comptables : le système comptable de la pharmacie
ALPHA assure la fiabilité des informations obtenues du fait que l’organisation du
système de traitement garantit toutes les possibilités d’un contrôle éventuel, c'est-à-
dire que chaque pièce comptable est accompagnée d’une pièce justificative.
 La rédaction du rapport mensuel : tout service de la pharmacie ALPHA est tenu de
fournir chaque mois un rapport détaillé et structuré des activités menées au cours de
ladite période.
 La stabilité des équipes dans le temps : c’est grâce à la stabilité que les équipes
peuvent s’adapter à la situation et traiter les changements.
 De plus, nous avons travaillé en parfaite collaboration avec le reste du personnel grâce
au climat de travail favorable instauré au sein de l’entreprise.
63
 Le règlement des obligations légales c’est-à-dire (l’IUTS, la CNSS) 10 jours avant la

date limite de paiement. Cette pratique permet d’éviter à la pharmacie ALPHA de
payer des pénalités de retard.
3.2.1.2. Faiblesses
Au cours de notre stage au service de la Comptabilité de la pharmacie ALPHA, nous avons

décelé quelques pratiques à améliorer pour une productivité optimale de son service.
 au mois de mars, avril les fréquentes coupures de courant (souvent de longue durées)
peuvent occasionner des retards relatifs au travail des saisies et même des pertes de
données au moment de la sauvegarde.
 à ALPHA, certains matériels sont défectueux nous avons :la photocopieuse et les
agrafeuses , c’est pannes entrainent des retards dans le classement des pièces
comptable dans les chronos.
 mauvaise communication entre les comptables stagiaires, ce qui entraine souvent la
perte de certains documents justificatifs ;
 Le personnel au niveau du service de la Comptabilité est insuffisant pour ses besoins ;
par exemple pour la réception et l’archivage des pièces justificatives.
3.2.2. Recommandations
Les recommandations suivantes peuvent contribuer à combler les insuffisances constatées :
 s’équiper d’un système électrique hybride pour parer aux coupures de courant de
longue durée.
 la mise en place des moyens efficaces pour améliorer son emplacement de service
comptable, c'est-à-dire mettre à la disposition du département comptable les matériels
nécessaires pour son bon exercice.
 Etablir un bon système de communication pour éviter la perte des documents
justificatifs ;
64
 Penser au recrutement d’un responsable des archives au niveau du service comptable

pour alléger la tâche des comptables.
3.3. Bilan du stage

Notre stage au cabinet ACECA international Sarl qui s’est déroulé du 01 Juin au 31 Août
2021 nous a été très profitable. Effectivement dès notre arrivé, nous avons été
chaleureusement accueillis. Un accueil qui a consisté en une visite guidée par le chef du
service administratif, de tous les différents services. C’est alors dans un environnement
enthousiaste et détendu que nous avons progressivement appris en quoi consiste
l’organisation comptable d’une entreprise. En plus de nous avoir permis d’enrichir nos
connaissances sur le traitement comptable de l’entreprise, nous a permis de vivre les réalités
de la vie professionnelle.
Au terme de notre chapitre, nous avons pu analyser le processus d’organisation comptable à la

pharmacie ALPHA. Nous avons pu ainsi appréhender les différents éléments qui composent
l’organisation comptable, comprendre le processus de traitement des pièces comptables,
analyser les tâches courantes, les tâches mensuelles, les tâches trimestrielles et les tâches
annuelles effectuées par le service de la comptabilité du cabinet ACECA Pour terminer, nous
avons proposé des suggestions à la suite des critiques formulées pour l’amélioration de
l’organisation comptable à la pharmacie ALPHA.
65
CONCLUSION GENERALE
Le cabinet ACECA, avec lequel nous nous sommes familiarisés durant notre période de stage
nous a permis de comprendre son statut, son organisation et son fonctionnement, puis
comment est organisé la comptabilité dans cette entreprise. L’opportunité nous a été offerte de
prendre connaissance du monde des entreprises. Il nous a permis également de mettre en
pratique les connaissances théoriques acquises à l’école. C’est sur cette confrontation avec les
réalités du terrain, qu’a été élaboré le présent rapport dont le thème est « diagnostic de
l’organisation comptables dans une entreprise réalisé dans le cadre d’une mission d’assistance
comptable : cas de la pharmacie ALPHA ». Nous avons constaté l’intérêt d’un comptable et
l’importance de ses services dans une organisation. Aussi il faut noter qu’entre la théorie et la
pratique, il y a une grande différence entre les deux. Si la première nous enseigne les normes à
respecter, la deuxième s’applique à l’organisation, la prise d’initiatives personnelles,
l’adaptation à l’évolution et la recherche d’un rendement meilleur.
Pendant l’investigation sur notre thème, nous avons constaté que le traitement rigoureux des
données comptables est à la base du bon fonctionnement de la pharmacie ALPHA. Les
comptables, en effet réunissent tous les éléments pour présenter une comptabilité saine et
crédible tout en se référant au plan comptable général. Nous pouvons donc dire que la
première hypothèse concernant la tenue de la comptabilité de la pharmacie ALPHA selon les
normes du SYSCOHADA révisé est confirmée. (Hypothèse 1 confirmée).
66
De plus, cette structure a une bonne politique de mise en œuvre des outils de gestion qui est
efficace et favorise la bonne tenue de la comptabilité. Ce qui confirme notre hypothèse 2.
Enfin, il nous a été donné de constater que des modifications sont constamment apportées par
les principaux acteurs en ce qui concerne les normes ou des règles qui régissent l’organisation
comptable au sein des entreprises. Il est donc important pour ALPHA d’adapter son
organisation comptable aux dites normes. Notre hypothèse 3 est donc confirmée.
Nous espérons que cette présente étude servira non seulement pour l’organisation de la
comptabilité de la pharmacie ALPHA, mais aussi pour celle de toute autre entreprise.
Dans le contexte de concurrence ardue auxquelles sont confrontées les entités Burkinabés une
bonne organisation comptable influence-t-elle la performance de l’entité ?
67
Bibliographie
ALI GARMILLIS et CHANTAL POTY (2002) (Comptabilité financière, 2ème Ed. DUNOD,
Paris, P.1)
Beitone, Cazorla, Dollo & Drai (2001), dictionnaire des sciences économiques, p. 169
Fayel et Pernot Daniel (2004), Comptabilité générale à l'entreprise, éd. Dunod, Paris.
Jean Fourastié (1943), la comptabilité
Luca Pacioli (1494), Summa de arithmetica
GRANDGUILLOT. comptabilité générale 8ème Edition. Paris: Gualino.
QUIVY et VAN CAMPENHOUNT, manuel de recherche en science sociale ,2001,p 135

KOLLO Azatta (2011-2013), Analyse de la procédure d’élaboration des Etats au sein d’un
cabinet : cas du cabinet CAGEFIC, université « Aube nouvelle », Ouagadougou, Burkina
Faso.
La loi n°058-2017/AN du 20 décembre 2017 portant code général des impôts, Ouagadougou.
204 pages.
Mohamed, K. Organisation comptable dans une entreprise : cas de OKAZ TRADING SARL,
Finance-Comptabilité, Institut Supérieur Privé Polytechnique. Ouagadougou.
68
Nathalie, B. B. Organisation comptable cas LYDIA LUDIC BURKINA SA, Finance-

Comptabilité, Université Aube Nouvelle. Ouagadougou.
OHADA. (2017). Système Comptable de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du

Droit des Affaires (SYSCOHADA) Révisé : Plan Comptable Général des entreprises.
OHADA. (2018). SYSCOHADA Révisé : Analyse comparée et commentée de l'acte

uniforme avant et après la révision (Tome 1).
SOULEY ILLIASSOU Abdoul Kader : « Analyse du traitement comptable des opérations de

pension à la caisse nationale de sécurité sociale du NIGER » pour l’obtention de sa licence
professionnelle en Finance-comptabilité (U-AUBEN, NOVEMBRE 2019).
TANKOANO Manbagari Germain (2017), Mise en place d’une comptabilité des PME/PMI :
cas de MI YEMA, Finance-Comptabilité, Université Aube Nouvelle, Ouagadougou, Burkina
Faso.
Webographie
www.etudier.com, consulté le 13 novembre 2021 à 9h
www.memoireonline.com, consulté le 16 novembre 2021 à 10h
www.wikipedia.com consulté 20 decembre 2021 à 13h12
https://www.sage.ma, consulté le 25 janvier 2022 à 10h
Compta-Facile. . Compta-Facile. Récupéré sur Compta-Facile: https://www.compta-
facile.com
69
ANNEXE
ANNEXE 1 : : FICHE DE DÉCLARATION DE LA CNSS......................................................................................71

ANNEXE 2 : FICHE DE DÉCLARATION DE D’IUTS............................................................................................72
ANNEXE 3 : ETAT ANNEXE.................................................................................................................................73
70
71
Annexe 1 : : Fiche de déclaration de la CNSS.
72
Annexe 2 : fiche de déclaration de d’IUTS
73
Annexe 3 : etat annexe
74
TABLE DES MATIERES

DEDICACE..............................................................................................................................................................I
REMERCIEMENTS.............................................................................................................................................II
SOMMAIRE.........................................................................................................................................................III
LISTE DES ABREVIATIONS............................................................................................................................IV
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES.............................................................................................................V
PREAMBULE.......................................................................................................................................................VI
RESUME...............................................................................................................................................................IX
INTRODUCTION GENERALE...........................................................................................................................1
CHAPITRE 1 : FONDEMENTS THEORIQUES DE L’ORGANISATION COMPTABLE.........................5
1.1. Définition des concepts……………………………………………………………………………………………….…5

1.1.1. le financement…………………………………………………………………………………………………….5
1.1.2. Les traitements comptables....................................................................................................................6
1.1.3. Le système comptable OHADA..............................................................................................................6
1.1.4. Organisation comptable.........................................................................................................................6
1.1.5. Définition organisation comptable........................................................................................................6
1.1.6. Ecriture comptable.................................................................................................................................7
1.2. GÉNÉRALITÉS SUR L’ORGANISATION COMPTABLE......................................................................7
1.2.1. Le rôle de la comptabilité......................................................................................................................8

1.2.2. Règles générales de la tenue d’une comptabilité...................................................................................9
1.2.3. LE PLAN COMPTABLE.............................................................................................................................9
1.2.4. LES PROCÉDURES COMPTABLES.............................................................................................................10
1.2.5. LES SYSTÈMES COMPTABLES............................................................................................................10
1.2.5.1. LE SYSTÈME CLASSIQUE.......................................................................................................................10

1.2.5.1.1. Le journal.......................................................................................................................................11
1.2.5.1.2. Le grand livre.................................................................................................................................11
1.2.5.1.3. La balance des comptes.................................................................................................................12
1.2.5.2. LE SYSTÈME CENTRALISATEUR...........................................................................................................12
75
1.2.5.2.1. La comptabilisation auxiliaire.......................................................................................................13

1.2.5.2.2. La comptabilisation générale ou centralisatrice...........................................................................13
1.2.6. LES POSTULATS ET CONVENTIONS COMPTABLES....................................................................14
1.2.6.1. LES POSTULATS COMPTABLES.............................................................................................................14

1.2.6.2. LES CONVENTIONS COMPTABLES.........................................................................................................16
CHAPITRE 2 : CADRE INSTITUTIONNEL ET METHODOLOGIE DE RECHERCHE........................20
2.1.PRESENTATION DU CABINET ACECA……………………………………………………………….21

2.2.1.HISTORIQUE……………………………………………………………………………………21
2.1.2. LES VALEURS ET LA VISION DU CABINET ACECA INTERNATIONAL SARL........................................21
2.1.3. Les domaines d’interventions et l’organisation du cabinet ACECA International SARL...........21
2.1.3.1. Les domaines d’interventions......................................................................21
2.1.3.2. L’organisation..............................................................................................22
2.1.3.2.1. La gérance.........................................................................................................................................22
2.1.3.2.2. La direction technique.......................................................................................................................22
2.1.4. Les différents types de départements...................................................................23

2.1.4.1. Le Département Commissariat aux comptes............................................................................................23
2.1.4.2. Le Département d’Audit et de Contrôle...................................................................................................24
2.1.4.3. Le Département Assistance Juridique, Formation et Recrutement...........................................................24
2.1.4.4. Le Département Étude et Conseil.............................................................................................................26
2.1.4.5. Le Département Assistance Comptable et Informatique..........................................................................27
2.2. PRÉSENTATION ET ORGANISATION DE LA PHARMACIE ALPHA................................................................28
2.2.1. L’historique..................................................................................................................................28
2.2.2. L ’organisation et le fonctionnement de la pharmacie Alpha......................................................28
2.2.2.1. Le responsable de la pharmacie...................................................................28
2.2.2.2. Le pharmacien assistant...............................................................................29
2.2.2.3. L’agent de liaison........................................................................................29
2.2.2.4. L’auxiliaire de suivi des stocks de la pharmacie.........................................29
2.2.2.5. Responsable de la caisse..............................................................................30
2.2.2.6. L’auxiliaire chargé de la vente en officine..................................................30
2.2.3.Le domaine d'intervention………………………………………………………………………………………………………30
2.3. DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE DE LA COLLECTE DES DONNÉES...........................................................31
76
2.3.1. Techniques de collecte.........................................................................................................................31

2.3.1.1. Recherche documentaire...................................................................................31
2.3.1.2. Observation participante...................................................................................31
2.3.1.3. Entretien............................................................................................................32
2.3.2. Modèle d’analyse.................................................................................................................................33
CHAPITRE 3 : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS..........................................................35
3.1. ORGANISATION COMPTABLE DE L’ENTREPRISE ALPHA........................................................................35

3.1.1. Importance de l'organisation comptable pour ALPHA.......................................................................36
3.1.2. ORGANISATION MATÉRIELLE DE LA COMPTABILITÉ DE ALPHA........................................................37
3.1.2.1. OUTILS ET SUPPORT DE LA COMPTABILITÉ........................................................................................37
3.1.2.1.1. Le manuel de procédures comptables et administratives..............................................................37
3.1.2.1.2. LE PLAN COMPTABLE........................................................................................................................37
3.1.2.1.3. Les chronos et registres.................................................................................................................40
3.1.2.1.4. Le brouillard de caisse...................................................................................................................41
3.1.2.1.5. NATURE DES PIÈCES JUSTIFICATIVES...............................................................................................41
3.1.3. ORGANISATION FONCTIONNELLE DE LA COMPTABILITÉ.....................................................42
3.1.3.1. LE LOGICIEL ET LE SYSTÈME COMPTABLE UTILISE...........................................................................42

3.1.3.1.1. Le logiciel Sage Compta Base 100................................................................................................42
3.1.3.1.2. Le système comptable utilisé par ALPHA......................................................................................43
3.1.4. LES TACHES COMPTABLES......................................................................................................................45
3.1.4.1. Les taches courantes.........................................................................................................................45
3.1.4.1.1. La vérification des pièces justificatives.........................................................................................45
3.1.4.1.2. Le recensement et le collage des pièces comptables.....................................................................45
3.1.4.1.3. Le classement des pièces comptables............................................................................................45
3.1.4.1.4. L’imputation des pièces comptables..............................................................................................45
3.1.4.1.5. LA SAISIE DES PIÈCES COMPTABLES.................................................................................................46
3.1.4.1.6. Le contrôle des saisies...................................................................................................................48
3.1.4.1.7. La correction des erreurs...............................................................................................................48
3.1.4.2. LES TACHES MENSUELLES...................................................................................................................49
3.1.4.2.1. LE TRAITEMENT DES SALAIRES........................................................................................................49
3.1.4.2.2. LA DÉCLARATION ET LE PAIEMENT DE L’IUTS ET DE LA TPA.....................................................49
3.1.4.2.3. L’ÉTABLISSEMENT DES ÉTATS DE RAPPROCHEMENT BANCAIRES..................................................51
3.1.4.3. LES TACHES TRIMESTRIELLES.............................................................................................................51
77
3.1.4.3.1. La déclaration et le paiement de la CNSS.....................................................................................51

3.1.4.4. LES TACHES ANNUELLES......................................................................................................................52
3.1.4.4.1. LE COMPTE DE RÉSULTAT................................................................................................................52
3.1.4.4.2. LE TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE............................................................................................53
3.2. CRITIQUES ET RECOMMANDATIONS.................................................................................................53
3.2.1. CRITIQUES................................................................................................................................................53
3.2.1.1. FORCES..................................................................................................................................................53
3.2.1.2. FAIBLESSES...........................................................................................................................................54
3.2.2. RECOMMANDATIONS...............................................................................................................................54
3.3. Bilan du stage.........................................................................................................................................55
CONCLUSION GENERALE..............................................................................................................................56
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................................................58
ANNEXE................................................................................................................................................................60
TABLE DES MATIERES....................................................................................................................................64
78

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UNIVERSITE AUBE NOUVELLE

INSTITUT SUPERIEUR D’INFORMATIQUE ET DE GESTION

Diagnostic de l’organisation comptable des entreprises dans le

Stage effectué du 01 juin au 31 aout 2021

Présenté par : Nonkane Larissa Benedicte

Professeur de suivi : Dr Olivier COMBELEM

Maître de stage: Monsieur Diallo Mohamed Belko

Je dédie le présent rapport de

LISTE DES ABREVIATIONS............................................................................................................................IV

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES.............................................................................................................V

CHAPITRE 1 : FONDEMENTS THEORIQUES DE L’ORGANISATION COMPTABLE.........................5

1.1. Définition des concepts clés……………………………………………………………………….5

1.2. GÉNÉRALITÉS SUR L’ORGANISATION COMPTABLE......................................................................7

CHAPITRE 2 : CADRE INSTITUTIONNEL ET METHODOLOGIE DE RECHERCHE........................20

2.1.PRESENTATION DU CABINET ACECA...........................................................................................................21

CHAPITRE 3 : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS..........................................................35

3.1. ORGANISATION COMPTABLE DE L’ENTREPRISE ALPHA........................................................................35

3.2. CRITIQUES ET RECOMMANDATIONS.................................................................................................53

TABLE DES MATIERES....................................................................................................................................64

LISTE DES ABREVIATIONS

AUDCG : Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

FIGURE 1 : SCHÉMA DE FONCTIONNEMENT DU SYSTÈME CLASSIQUE..........................................................12

 La formation professionnelle continue

 Les prestations technologiques

L’Université dispose de deux campus situés à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, avec son

 UFR Sciences Juridiques et politiques

 UFR Langues, Lettres, Sciences Humaines et Sociales

 UFR Sciences de l’Ingéniorat

Elle compte également en son sein 3 Instituts qui sont :

 L’Institut de Technologie de Recherche Industrielle et d’Ingénierie Civile (ITRI-GEC)

 L’Institut des Métiers

Elle dispose donc en son sein de 4 centres.

Keywords: accounting organization, supporting documents, SYSCOHADA.

L’organisation comptable de la pharmacie ALPHA est-elle efficace ?

 Quel est l’état des lieux de l’organisation comptable de la pharmacie ALPHA ?

 décrire l’organisation comptable de la pharmacie ALPHA ;

CHAPITRE 1 : FONDEMENTS THEORIQUES DE

Selon le Plan Comptable Général (PCG) de 1982, la comptabilité est un système

 Un enregistrement exhaustif au jour le jour et sans retard des informations de base ;

1.1.5. Ecriture comptable

1.2. Généralités sur l’organisation comptable

- un outil de pilotage de l’entité ;

- un moyen de preuve entre les commerçants ;

- un moyen d'information des associés, salariés et tiers en général ;

- un moyen de calcul de l'assiette de différents impôts ;

- un moyen d'obtention des informations homogènes sur le plan national, d'où la

- Comparabilité : la comptabilité doit permettre au lecteur des comptes de pouvoir

- Sincérité :la réalité et l’importance des évènements enregistrés au cours de l’exercice

- Régularité : les informations financières doivent être conformes aux règles et

1.2.3. Le plan comptable

1.2.5. Les systèmes comptables

la synthèse des opérations : se fait dans le bilan et le compte de résultat.

 établissement de balances partielles : balance des clients ou relevé nominatif des

1.2.5.1.2. Le grand livre

Figure 1 : Schéma de fonctionnement du Système Classique

1.2.5.2. Le système centralisateur

Figure 2 : Schéma du système centralisateur