POLYCOPIÉ de Cours Tribologie: Republique Algerienne Democratique Et Populaire
POLYCOPIÉ de Cours Tribologie: Republique Algerienne Democratique Et Populaire
POLYCOPIÉ de Cours Tribologie: Republique Algerienne Democratique Et Populaire
POLYCOPIÉ de Cours
Tribologie
Master 2
Energétique
Installation Energétique et Turbomachine
Par :
Dr BENDAOUD Nadia
2020-2021
Avant-propos
Tribologie : La science des frottements, de l’usure et de la lubrification
Le cours débute par un aperçue sur la tribologie tout en précision la topographie de surface, les principes
de la mécanique de contact. Le cours se réunis ensuite les différents modes de frottements et d’usure,
essentiellement sur l’usure par adhésion et abrasion (érosion), Enfin ce cours illustre tout une bonne
partie sur la lubrification avec les différents modes.
Ce cours est destiné pour les Master 2 gémie mécanique, option énergétique et Installation énergétique
et turbomachine, ainsi que pour les chercheurs dans le domaine des sciences des contacts lubrifiés, les
surfaces complexes, revêtus.
2.2.2 Contact entre deux solides cylindriques selon une direction ………………………………………………………. 17
2.2.3 Point de contact entre solide ……………………………………………………………………………………………………… 18
2.3 Contraintes et déplacements entre contacts …………………………………………………………………………………. 21
2.3.1 contact avec un chargement «linéaire» ……………………………………………………………………………………… 22
2.3.2 Chargement "ponctuel" ………………………………………………………………………………………………………………
23
2.4 Facteur de frottement et forces résultantes lors du déplacement d'un corps par rapport à un
24
autre…………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
2.4.1 Force normale ……………………………………………………………………………………………………………………………. 24
Chapitre 3 29
3.1 Usure…………………………………………………………………………………………………………………………………………….. 30
Chapitre 4 34
Chapitre 1
Généralité sur la Tribologie
1.1.1 Définition
La tribologie est la science qui étudie les interactions de deux surfaces en mouvement
l'une par rapport à l'autre. Elle englobe la technique associée et l'ensemble des
secteurs de la friction et de l'usure, y compris la lubrification. Elle y étudie les
interactions entre les surfaces de contact, mais aussi celles des solides, liquides et gaz
présents entre ces surfaces. Elle développe des technologies visant à optimiser les
frictions.
Tribologie
Le frottement est l'un des phénomènes physiques les plus anciens connus. C'est
certainement l'un des plus importants par ses implications technologiques. C'est la
raison pour laquelle le concept de tribologie a été introduit en 1966.
Le but de la tribologie consiste à minimiser les pertes de matériau et d'énergie liées à
l'usure et au frottement ; c'est donc d'arriver à fabriquer des systèmes mécaniques et
énergétiques efficaces. L'amélioration qu'elle apporte aux surfaces en mouvement (au
système tribologique donc) permet d'améliorer efficacité et durée de vie des
machines.
Les aspects (tant techniques qu'économiques) améliorés par la tribologie sont :
Performance et rendement
Fiabilité et durée de vie
Économie d'énergie et de composants
Impact environnemental
1. Diminution des contacts : Ce sont les changements qui visent à effectuer des
mouvements sans aucun contact. Par exemple : Rails et Glissières magnétiques.
2. Diminution des efforts : Ce sont les mesures qui sans modifier les mouvements
diminuent les efforts nécessaires pour les réaliser. Par exemple : remplacement d'un
palier lisse par un palier à roulement.
c) Par des choix de matières adaptées : La sélection des couples optimaux de matériaux
ou l'usage de revêtements de surface optimisés.
Raison scientifique :
Raison technique :
1) La surface : calcul des structures pour améliorer la résistance, ont été
accomplis depuis plus d’un siècle.
2) Le frottement : le frottement présente une source principale de gaspillage
d’énergie.
3) L’usure : La durabilité des pièces est limitée.
4) Les indisponibilités : Le couts des pièces de rechange d’un groupe turbo
alternateur est élevée.
Une surface solide de contact est l’interface entre un solide et un deuxième milieu qui
peut être un autre solide, un gaz (atmosphère) ou un liquide.
Surfaces de contact
Figure 1.1 Surface en contact
Un atome de surface est soumis aux forces des atomes qui serait situés de l’autre côté
de la surface.
Cci traduit par une réduction des distances interatomiques par suite, les propriétés
mécaniques du matériau sont affectées en surface. Ainsi que les atomes de surface
sont susceptibles d’interagir avec l’atmosphère.
- Couche d’oxyde :
La plupart des matériaux réagissent avec l’oxygène pour former une couche
d’oxyde, son épaisseur est de 1 à 100nm.
- Couche de Beilby :
La structure cristalline de cette couche est différente à celle du matériau de
base, el est e 1 à 100nm d’épaisseur
- Couche Déformée :
Cette couche est soumise à des contraintes résiduelles résultantes du procédé
de fabrication, son épaisseur varie de 1 à 100µm.
Les surfaces présentent des écarts géométriques par rapport à leur forme théorique.
On peut classer les défauts en fonction de leur longueur d’onde ‘L’.
Dureté caractérise la capacité d’un matériau (surface) à résister à la déformation. Elle est
généralement mesurée en appliquant un effort au moyen d’un poinçon plus dur que le
matériau testé de façon à laisser une empreinte sur la sur face.
matériau HV (MPa)
Acier en carbone 55-120
Acier inox 140
Alumine AL2O3 1800
Diamant 10 000
- Traitement de surface :
Consiste à modifier la constitution chimique ou la structure cristalline du
matériau. Pour l’acier, il existe plusieurs techniques pour augmenter la dureté
superficielle du matériau :
Nitruration : Implantation d’atome d’azote dans l’acier
Carburation : Implantation d’atome du carbone dans l’acier
Trempe superficielle ou à cœur : Modification de la structure cristalline de
l’acier
- Revêtement :
Consiste à déposer une couche d’un matériau différent sut le solide, i ; existe :
c)Energie de la surface () : cette énergie provient des atomes en surface qui sont libres
d’interagir avec l’environnement. Plus cette énergie est élevée plus la surface use
facilement, les valeurs de sont faibles mais leurs impact n’est pas négligeables.
matériau (mJ/m²)
Métaux 800-3000
Céramique 50-120
Polymères 10-30
Chapitre 2
Frottement (Friction)
2.1 Définition
La friction mécanique est une force. Cette force diminue le mouvement relatif de deux
pièces en contact (adhérence) et s'oppose au mouvement conduisant ainsi à une perte
d'énergie mécanique
- Lorsque deux corps se déplace l’un par rapport à l’autre, dans un milieu visqueux (air,
eau, huile), il se produit une résistance au mouvement (Force de frottement
cinétique).
- Lorsqu’on pousse un objet reposant sur un plan horizontal, il faut appliquer une
certaine force pour que l’objet se mette en mouvement. Le glissement de cet objet sur
le plan provoque une (Force de frottement statique).
Dans les deux cas, le frottement provient de liaison entre les deux surfaces,
précisément entre les molécules en contactes des deux surfaces.
Ff
v
𝐹𝑓 < 𝑓. |𝑊 |
Lors du frottement, une puissance est dissipée :
𝑷 = 𝑭𝒇 𝒗 = 𝒇. 𝑾. 𝒗
La force de frottement dynamique (Ff) peut être une résultante par des forces
adhésives (Fa) et de force de déformation (Fd) donc :
𝐹𝑓 = 𝐹𝑎 + 𝐹𝑑 = (𝑓𝑎 + 𝐹𝑑 ). 𝑊
Dans la zone où les solides sont en contact, des forces d’adhésion dues aux interaction
atomique se developpent. Pour rempre ces liaisons, une contrainte de cisaillement (a)
est nécessaire. La forces qui permet de rempre ces liaisons est la force d’adhésion qui
est donnée par :
𝐹𝑎 = 𝜏𝑎 . 𝐴
A : Aire (section) totale de contact
2 2𝜋𝑅
𝑓𝑎 = 𝜏𝑎 √
𝐸 𝜎
R : rayon de courbure
Cas d’un maériau rigide de surface rugeuse glissent sur un matériau mou de surface
lisse. Les aspérités de la surface dure vont laisser des sillons sur la surface mole.
* Aire de contact
3. 𝑃. 𝑅 1/3
𝑎= ( ) 𝑚²
4. 𝐸 ∗
* Rapprochement normale des deux solides
1/3
3. 𝑃²
𝜎= ( ) 𝑚
16 . 𝑅 . 𝐸 ∗ 2
*Pression maximale sous le contact
1/3
6 . 𝑃 . 𝐸∗2
𝑃0 = ( 2 ) 𝑃𝑎
𝜋 . 𝑅²
Avec :
1 1 − 𝛾12 1 − 𝛾22
= +
𝐸∗ 𝐸1 𝐸2
𝜏𝑆 = 0,31 . 𝑃0 𝑃𝑎
*coefficient de frottement
1 2 .𝜋 . 𝑅
- contact élastique 𝑓𝑎 = 𝜏𝑆 . √
𝐸 𝜎
𝜎𝑆
- contact plastique 𝑓𝑎 =
𝐻
*Aire de contact
4 .𝑅 .𝑃
𝑎= 𝑚²
𝜋 . 𝐿 . 𝐸∗
L : Longueur du contact cylindrique en m
𝜏𝑆 = 0,3 . 𝑃0 𝑃𝑎
Figure 2.4 Contact entre deux solides cylindrique le long d’une direction
𝟏𝟏𝟓𝟓𝟎 . 𝑷 𝟏/𝟑
𝒂 = 𝒆𝒂 ( )
𝑬∗ .∑ 𝝆
𝟏𝟏𝟓𝟓𝟎 . 𝑷 𝟏/𝟑
𝒃 = 𝒆𝒃 ( )
𝑬∗ .∑ 𝝆
Avec :
𝜌1′ , 𝜌1′′ 𝑒𝑡 𝜌2′ , 𝜌2′′ ∶ les courbures principales des solides au point de contact
𝜏𝑆 = 0,3 . 𝑃0 𝑃𝑎
Sur la surface : = /2
Sur la surface : = /2
Sur la surface S :
2.4 facteur de frottement et les force résultante au cours du déplacement d’un corps
par rapport à l’autre
Un corps qui se repose sur un plan imprime une force dû à son poids, on appelle la
force gravitaire Fg = m.g et le plan aussi imprime une force sur le corps qui est la force
normale
F
Corps (m)
Cette force est toujours perpendiculaire au plan.
Lorsque deux corps interagissant, les forces qu’il exercent l’un sur l’autre sont toujours
égale en grandeurs mais en directions opposé.
𝐹𝐶 = 𝑓𝐶 . 𝐹 𝑁
Figure 2.10
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑋 = 0
𝐹⃗𝑆 − 𝐹⃗𝑋 = 0
On a Fx = T cos
Donc
Fs = T cos
On retire l’expression de la force normale Fs = fs . FN
fs . FN = T cos FN = T cos / fs
Figure 2.11
Remarque :
Lorsque le corps se met à bouger, la force de frottement est réduite puisque le
coefficient cinétique (fc) est inférieur au coefficient statique (fs). Et la force appliquée
Fa = m. a est égale à la masse fois l’accélération du corps et c’est le coefficient cinétique
fc qui va intervenir.
Le frottement statique (fs) est maximal lorsque la tangente du plan incliné est
importante, dans ce cas la force de frottement est égale au coefficient de frottement
statique Fs = fs , il est indépendant de la masse et de l’accélération gravitationnelle.
m.g.sin
m.g.cos
Figure 2.12
En 1883, Nicolai Pavlovich Petrov (1836-1920), présent une relation pour le calcul du
frottement et il montre que seule les caractéristiques physiques d’une huile (viscosité)
qui joue un rôle important sur le frottement. Il montre que le frottement « f » du palier
est proportionnel à la vitesse « v » et à la surface de contacte « Sc » ainsi à la viscosité
du lubrifiant.
𝜇 .𝑣 .𝑆𝑐
𝐹=
𝑒+ 𝜆𝜇 +𝜆𝜇
1 2
Avec :
Remarque :
𝜇 𝜇
Pour un palier non chargé, 𝜆
1
+ 𝜆 2
= 0, il n’y a pas de
glissement aux parois.
P = W / D . L (N/mm2)
Avec
C : jeu radial C = Rc – Ra
𝜇 . 𝜔 . 𝑅𝑐 3 . 𝐿 𝜋 . (2 + 𝜀)
𝐶𝑎 = .
𝐶 (1 + 𝜀). √1 + 𝜀 2
e : excentricité
La mesure de frottement fait partie des mesures mécaniques où l'on calcule un coefficient de
frottement à l'aide d'un tribomètre. La mesure de frottement est fréquemment utilisée dans
plusieurs domaines tels que la mécanique, la maintenance des machines.
Pour le système présenté ci dessous, l'éprouvette est serrée entre deux mâchoires avec une
force Fs. On relève la force de traction Ft. Le coefficient (ou facteur) de frottement est déterminé
par
= Ft / 2 Fs
Chapitre 3
Usure
3.1 Usure
Le frottement est la cause principale de l’usure qui entraîne les effets suivants :
a) Corrosion
b) Erosion
L’érosion est provoquéé par l’écoulement d’un fluide chargé de particules contre la
surface.
c) Fatigue superficielle
La figue superficielle est provoquée par le passage répéter d’un contct localisé, des
contraintes de cisaillements élevées se développent sur la surface, qui conduit
progressivement à l’écaillage de la surface (Roulements, Engrenages).
Usure adhésive est l’arrachement de matière irrégulière sur la surface. Les particules
arrachées du matériau le plus tendre vont adhérer sur l’autre surface. L’adhésion dépend
de l’énergie de surface des matériaux en contacts. On peut atteindre un réginme sévère
d’adhésion ou les surfaces sont soudées, le mécanisme se bloque (Grippage), la pression
de contact est très élevée.
Ce type d’usure est limité en augmentant la dureté du matériau le plus tendre, ou réduire
l’indexe de plsticité afin de rester dans le régime plastique et de limité labourage.
Phaes 1 : Dans les premières heures de fonctionnement d’un mécanisme, c’est une phase
d’adaptation des surfaces (Rodage).
Phaes 2 : Le contact entre dans une phase d’usure normale.
Phaes 3 : Phase rapide d’usure (Fin de vie)
V=K.F.d
Avec
K = k/H
husée = K . Pn . d
d = v . Td
Donc
husée = K . Pn . v. Td
avec
Pour les matériaux fragiles, l’usure est contrôlée essentiellement par les mécanismes de
rupture puisque l’enlèvement de matière se produit par l’intersection des fissures
latérales ou par leur propagation jusqu’à la surface. Le volume d’usure par rayage des
matériaux fragiles sous la forme suivante :
V =α ⋅ KCn ⋅ Hm
Kc tenacité du matériau
Chapitre 4
Lubrification
4.I- Définition
La lubrification ou le graissage est un ensemble de techniques permettant de
réduire le frottement, l'usure entre deux éléments en contact et en mouvement l'un par
rapport à l'autre. Elle permet souvent d'évacuer une partie de l'énergie thermique
engendrée par ce frottement, ainsi que d'éviter la corrosion… Dans ces situations, les
écoulements fluides sont parallèles aux surfaces, ce qui simplifie leur description et leur
calcul (théorie de la lubrification).
Le contact surfacique représente tous les contacts lubrifiés pour lesquels les pressions
dans le film restent relativement faibles c'est-à-dire inférieures ou de l’ordre de quelques
dizaines de Mega Pascal (quelques centaines de bars).
La courbe de Stribeck correspond à quatre régimes de lubrification différent :
- La zone I présente la lubrification limite,
-la zone II expose la lubrification mixte,
- la zone III montre la lubrification hydrodynamique,
- la zone IV définisse la lubrification hydrodynamique non laminaire.
La ligne en traie discontinu, présente la lubrification hydrostatique qui peut être
réalisée en régime laminaire ou non laminaire.
a) Lubrification limite
A faible vitesse et pour des pressions de contact
modérées, la séparation des surfaces est
essentiellement due aux molécules d’huile
adsorbées. Ce type de lubrification qui correspond
à la zone I de la courbe Stribeck est assuré par des
molécules d’huile polaire qui « s’accrochent » aux
surfaces (figure 4.2).
En fait les molécules lubrifiantes forment soit des
monocouches épilâmes de substances polaires (acides gras ou savons) qui adhèrent aux
surfaces par adsorption ou par chimisorbsion soit des colloïdes compacts (carbonate de
calcium amorphe par exemple) qui forme un film qui sépare les surfaces.
c) lubrification hydrodynamique
d) Lubrification hydrostatique
Dans les zones III et IV de la courbe de Stribeck les surfaces sont totalement séparées
par un film fluide. Les seules avaries possibles sont dues à une érosion éventuelle liée
aux impuretés en suspension dans le lubrifiant, aux phénomènes de cavitations qui
peuvent exister dans le film sous charges dynamiques, ainsi que sous l’effet de
températures trop élevées et à des piqûres par décharges électriques s’il existe une
différence de potentiel entre les deux surfaces du contact.
4.2.2 Les contacts Hertziens
Cette courbe est semblable à la courbe de Stribeck obtenue dans le cas du contact
surfacique et présente trois zones qui correspondent à trois types de lubrification.
2- La lubrification mixte
La zone II correspond à la lubrification mixte. Comme pour les contacts surfaciques,
c'est une zone de transition. Pour les contacts à haute pression cette transition s’effectue
entre la lubrification extrême pression et la lubrification élastohydrodynamique sous
l’effet du déplacement des surfaces il se forme, dans les zones convergentes du film,
une génération de pression avec une augmentation de la vitesse, sépare progressivement
les surfaces.
3- La lubrification élastohydrodynamique
La zone III correspond à la lubrification élastohydrodynamique pour laquelle le
lubrifiant sépare totalement les surfaces. La détermination des caractéristiques du
mécanisme est obtenue par la résolution simultanée de l’équation de Reynolds dans le
film et des équations de l’élasticité dans les matériaux formant le contact en tenant
compte du comportement rhéologique du lubrifiant.
h P h P
3 3
h h
6(U 1 U 2) 6(W 1 W 2) 6h (U 1 U 2)
x x Z Z x Z x
+ 6h ) 12V 2 ...................(4.1)
Z W 1 W 2
(
En coordonnées cartésiennes
La figure 4.5 où l’épaisseur du film h est mesurée selon les conditions aux limites sur
les vitesses du fluide sont:
Avec :
1 P h y y
u y ( y h) U U 2 ...............................(4.2)
2 x h 1
h
1 P h y y
w y ( y h) W W 2 .............................(4.3)
2 Z h 1
h
u 1 P
XY
y 2 x
(2 y h) (U 2 U 1) .........................(4.4)
h
W 1 P
XZ y 2 Z (2 y h) (W 2 W 1) h .........................(4.5)
rh P h P
3 3
P h
6r (U 1 U 2) 6(V 1 V 2) 6rh (
r U1 U 2
)
r r r r
+ 6h (U 1 U 2) 6h(U 1 U 2) 12rW 2 .............(4.6)
Avec :
u, v : composantes de la vitesse du fluide dans les direction radiale et tangentielle sont
données par la relation (2.7) et (2.8) respectivement:
1 P hZ Z
u Z ( Z h) U
hU2
...............................(4.7)
2 r h 1
1 P hZ Z
w Z ( Z h) V V 2 ................................(4.8)
2 r h 1
h
u 1 P
rY
Z 2 r
(2Z h) (U 2 U 1) .........................(4.9)
h
V 1 P
Z
Z 2r
(2Z h) (V 2 V 1) .........................(4.10)
h
L’équation de Reynolds est une équation aux dérivées partielles du second ordre
de type elliptique dont l’inconnue principale est la pression.
La valeur de la pression dans le film dépend non seulement de la géométrie du contact
et de sa cinématique mais aussi des conditions aux limites sur la pression retenue lors
de la résolution de l’équation de Reynolds.
( , y, z )
log10 log10 L a m log10 T ( , y, z n ………………(4.13)
L
b) Effet d’écrasement
h1
h(x)
h2
x
0 U L
dp h h*
Soit 6U 3 .............(4.15)
dx h
Où h* représente l’épaisseur du film au point d’abscisse x* pour lequel le gradient de
pression s’annule.
On peut caractériser l’épaisseur du film de façons différentes. Nous retiendrons
l’expression :
6U 1 h*
P C1 ..............(4.18)
tg h 2h²
Si l’entrée et la sortie du film sont à la pression atmosphérique et si celle-ci est
prise comme référence ; il faut prendre les conditions aux limites suivantes.
Les conditions aux limites :
p = 0 pour x = 0 ou h = h1
....(4.19)
p = 0 pour x = L ou h = h2
Ces conditions permettent de calculer les deux constantes h* et C1 ; il vient aussi :
2h1h2
h* et C1
1
(4.20)
h1 h2 h1 h2 ..................
6U 1 1 h1h2 1
P ..........(4.21)
tg h h² (h1 h2 ) h1 h2
4.3.4 Equation de Reynolds pour les Paliers lisse cylindriques en régime laminaire
la figure 4.8 présente un palier cylindrique développé.
V2
U2 arbre
- L/ 2
W2
0
V1 2R
2 U1
V
Coussinet
W1 1
L/ 2
Z
Fig.-11b- Palier
fig.4.8 palier développé
développé
………… (4.22)
U 2 Raa cos ; V2 Raa sin W2 0
………. (4.24)
dh
U 2 Raa ; V2 Raa
dx
-selon Z :
P , Z L P1 , P , Z L P2
2 2
…………. (4.26)
- selon : P 0, Z P 2, Z
P, Z 0 Pa
Pa, Z Pa …………………………(4.27)
d 3 dp dh
6 R
2
h ………………………….(4.28)
d d d
Soit encore :
d 3 dP dh
h 6 …………………………………..(4.29)
dz dz d
P , z L 0
2
…………………………….…………(4.30)
P , z L 0
2
3 2 L sin
2
P( , Z ) 2 z
………………………..(4.31)
C 4 1 cos 3
Il est évident que la pression varie comme sin , elle est positive pour
0, .
- Distribution de la pression ;
𝜕 𝜕𝑝 𝜕 ℎ3 𝜕𝑝 ℎ2
(𝑟ℎ3 ) + ( ) = −6 𝜇 𝜔 𝑟
𝜕𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝜃 𝑟 𝜕𝜃 𝛽
Conditions aux limites
p(r=R1)=p(r=R2)=0
p(=0)=p(=)=0
- Calcul les principaux paramètres de fonctionnement d’une butée à
patins
Le comportement des butées dépend de leurs caractéristiques géométriques,
étandue angulaire (), rapport d’épaisseur () et le rapport de forme ()
= (R2-R1)/R2
*Charge supportée par le patin :
𝝁 𝝎 (𝑹𝟏 +𝑹𝟐 ) 𝜷 (𝑹𝟐 −𝑹𝟏 )𝟑
𝑾𝑷 = 𝑾 ̅̅̅̅̅
𝑷 𝟐
𝟒 𝝅 (𝒉𝟏 −𝒉𝟐 )
̅̅̅̅̅
𝑾𝑷 Coefficient de la charge sans dimension (Table1)
- Champ de pression
Le champ de pression est de la relation suivante :
𝜕 3
𝜕𝑝 3 2
𝜕2𝑝 𝜕ℎ
(ℎ )+ℎ 𝑅 2
= 6 𝜇 𝜔 𝑅2
𝜕𝜃 𝜕𝜃 𝜕𝑧 𝜕𝜃
p (z = L/2) = p (z = -L/2) = 0
p ( = 0) = p ( = 2) = 0
Références
[1] FRENE J., NICOLAS D., DEGUEURCE B., BERTHE D. et GODET M., « Lubrification
hydrodynamique : Paliers et Butées » Collection de la direction des études et recherche
d’électricité de France n°72, Edition Eyrolle, (1999).