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.
cameroun
1
,1 Orientation scolaire
i
Septembre 1970 - août 1971
par A. J. Hoyoux
L;::.V
N° de série: 2525jRMO.RDjEDS
Paris, novembre 1971
unesco
I. ORIGINE DU POSTE ET A'rl'RIBUTIONS DE L' EXPEffi'
1. La République fédérale du Cameroun a, dans le cadre des résolutions du
Deuxième Plan quinquennal (1966-1971) relatives à l'orientation scolaire,
créé par décret présidentiel du 12 Juillet 1968 Lm Bureau d'orientation scolaire
et universitaire au sein du Ministère de l'éducation, de la culture et de la for-
mation professionnelle. Si le Plan met l'accent sur la nécessité d'améliorer la
formation des professeurs de l'enseignement général et de l'enseignement tech-
nique en vue de mieux préparer les élèves à participer à leur tour au développe-
ment économique et social du Cameroun, il n'en reste pas moins qu'il convient de
rentabiliser au maximum l'enseignement à tous les niveaux. Ceci implique que tous
les élèves devraient suivre les voies correspondant à leurs aptitudes tant phy-
siques qu'intellectuelles et caractérielles, compte tenu de leurs intérêts réels
et des besoins de l'économie. Il est à noter qu'un pre~er projet avait Jeté les
bases du Bureau d'orientation scolaire (Cf rapport couvert" Janvier-décembre 1967 -
RM/AT Cameroun 16).
Il résulte du décret du 12 Juillet 1968 précité qu'il appartient à ce Bureau
placé sous l'autorité du Chef du Service de la planification" de définir et d'ap-
pliquer en fonction d'une politique générale de développement de l'action éduca-
tive menée par le Ministère de l'éducation, de la culture et de la formation pro-
fessionnelle, une ligne technique na.tionale dans le domaine de l'orientation sco-
laire et universitaire.
Les spécialistes de ce Bureau sont demeurés en nombre trop limité pour ré-
pondre à la demande principalement aux paliers d'orientation.~inquième, troisième
et terminale), eu égard au déve1oppe'llent important des effectifs scolaires.
Dans ces conditions, le Ministère précité a sollicité la venue d'un expert
de l'Unesco en orientation scolaire, les attributions de ce dernier devant ~tre
précisées en fonction de l'évolution de la situation locale depuis Juillet 1968.
2. Les attributions de l'expert en orientation scolaire, conformément aux obJec-
tifs et aux caractéristiques de la situation ci-dessus mentionnée, compte
tenu des impératifs de l'action d'orientation menée par ledit Bureau d'orientation
scolaire et universitaire depuis 1968, seront les suivants :
(a) Principalement : activités de recherches en orientation scolaire et uni-
versitaire" en psychologie de l'enfant et de l'adolescent camerounais,
et accessoirement" en psychopédagogie.
(b) Participation effective, sur le terrain, et sous la respons~bilité du
Bureau d'orientation scolaire et universitaire, des campagnes d'orienta-
tion confiées à ce B'JI'eau.
(c) hl~a1isationde toute tâche qui pourrait lui @tre confiée par le l'ün.i.:;tère
de l'éducation, de la culture et de la formation professionnelle en liai-
~on avec les ~ctivités du Ministère, en orientation scolaire et
lmiversitaire.
3. L'expert arrivé le 10 septembre 1970, a été reçu par M. Zachée MONGO Soo,
minietre de l'éducation, de la culture et de la formation professionnelle
qui lui a demandé d' appu:~e!' par ses études les activités et réalisa.t~.oI"'S dll Bureau
d'orientation scolairo" d:.rigé par M. EOUCEET, Mme MARTm et M. SffiVIGNZ j étant
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- 2 -
respectivement psychologue et orienteur" assistés de trois opérateurs MM. NJOM"
NTIMBAN et <Y.rl'. M. 1e ministre a prié M. NDEDI M'PACKO" chef du Service de la
planification" de la documentation et de l'orientation" de présenter l'expert
aux principaux collaborateurs tant camerounais <Iu' étrangers des di verses coopé-
rations techniques oeuvrant dans son ministère.
4. L'expert a pu ainsi travailler en collaboration étroite avec :
M. NDEDI M'PACKO" chef du service précité"
~l. LABROUSSE.. expert de l'Unesco en planification scolaire, t'
- à la sortie du primaire ;
à la fin de la classe de cinquième ;
- à la fin du premier cycle secondaire;
- à la fin du second cycle secondaire."
Au cours des travaux préparatoires à l'élaboration du Troisième Plan quin-
quennal (1971-1976), le ministre a reconnu disposer d'un dossier d'orientation
scolaire pour les élèves des classes de troisièmes et de terminales de l'année
1S69-1970. Ces dossiers (bien qu'encore incomplets d'un point de vue strictement
teçhnique) doivent permettre de connattre les aptituèes intellectuelles des élèves
et aussi les formations qu'ils peuvent embrasser avec le maximum de chance de
succès. Enfin, pour le Cameroun qui ne peut avoir une éducation purement id~a1iste
mais une éducation intégrée au développement économique et social, l'orientation
scolaire, universitaire et professionnelle doit être considérée comme un moyen de
rentabiliser les dépenses d'éducation.
A cet effet, elle doit conseiller aux élèves le genre d'étud~ pour lequel ils
ont le plus de chance de réussir et les orienter en fonction des besoins en main-
d'oeuvre de l'économie. Elle devra intervenir aux pl"incipaux paliers d'orientation
situés :
à l'=', fin du primire (NB. l'obligation scolaire n'existe PaS) ;
à 1('" fin du premier cycle du seconeaire, général et technique;
- à 1& fin du seccr.d cycle du secondaire, g~néral et technique.
N° de série 2525
- 4-
Les contacts qu'il a eus avec un millier d'élèves des classes de troisièmes
et de terminales dans les CEG et les lycées~ avec des candidats à l'Ecole fédérale
supérieure polytechnique, l'ont amené à obtenir une meilleure approche des élèves
camerounais et à mieux conna1tre leurs réactions.
N° de série 2525
- 5-
La. première solution indique un maximum" tandis que la deuxième constitue
une phase acceptable tant du point de vue du recrutement que de celui des finances
(cf annexe 4 précitée" p. 6 et 7).
Remarques
Le centre aura nour mission d'assurer non seulement l'orientation sous tous
ses aspects, mais aussi la tutelle psychopé<i<"gogique. médJ cale et sociale des
él~ves tant du tect.nique que de l'enseignement général. Se l i miter à "donner un
conseil" fondé sur la conclusion d'un seul examen n'est plus de mise. C'est le
principe de l'orientation continue, nécessaire pour arriver à la synthèse des
données recueillies et analysées aux divers examens successifs des individus" qui
doit être adopté.
11. Une action polyva~ incombe donc au centre elle peut se subdiviser
comme suit :
Une action de formation qui entendue dans le sens le plus large ne peut être
confondue avec un enseignement traditionnel ; elle se présentera sous la forme
d'un perfectionnement par séminaire où l'action enseignante devient collégiale.
Elle s'adresse à des personnes de nive~ux différents et vise à l'éducation per-
manente (stages, colloques, sémina1~es) alors que les intéressés exercent déjà
une activité opérationnelle. Ocasionnellement cette formation pourrait intéresser
le personnel enseignant et le sensibiliser aux diverses investigations en psycho-
logie appliquée.
Une action de recherche qui portera sur les études de la psycholcgie expé-
,-:'imentaÎa de l'enfant et de 1 t adolescent, mais aussi en tant que centre d' orien-
·~tion p~ofessionnelle sur celles du travail, de la formation et de la sélection.
La reche~che portera ainsi sur la psychologie eppliquée à l'éducation et à la
formation professionnelle. A cet effet elle doit se poursuivre &L~s un labora-
toire Judicieusement fourni en instruments peychotechniques, en tests psychologiques
et épreuves visant à analyser les intérêts, le comportement et la pel'sonnalité.
N° de' série 2525
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Il convient de signaler l'importance de la cellule médicale du centre qui
doit dépasser le stade d'une inspection médicale scolaire sommaire ou celui d'une
inspection de médecin du travail. Elle aura pour mission d'exploiter toutes les
données m6dicales collectées afin d'en établir des normes scientifiques. Le trai-
tement des divers résultats par les moyens propres à l'informatique s'impose.
L'information
Il serait erroné de croire que l'information sur les études et sur les
professions est inutile parce que les débouchés restent encore le plus souvent
inférieurs à la demande~ Certes~ les élèves terminant le premier cycle connaissent
en principe les différents établissements scolaires susceptibles de les accueillir
au second cycle. Mais au cours des visites faites dans les écoles l il a pu être
constaté que bien peu savent exactement l'aboutissement des différentes sections
(littéraire l mathématiques, sciences expérimentales). Bon nombre - même parmi le
personnel enseignant - ignore les aptitudes nécessaires pour suivre avec fruit les
cours de l'enseignement technique secondaire. C'est ce qui explique le succès
qu'a rencontré d'emblée la première édition du fascicule énumérant en détail les
débouchés possibles après les 5e et 3e secondaires tant auprès des élèves que de
leurs parents et de leurs professeurs. (cf. l'annexe 3 du rapport semestriel). Ce
travail a été essentiellement réalisé au sein du Bureau par M. A. SERVIGNE, con-
seiller en orientation scolaire et professionnelle. Ce travail doit être poursui-
vi inlassablement l mais comme il est peu rationnel de le faire exécuter par un
conseiller d'orientation qui a pour tâche prioritaire la recherche l la mesure et
l'analyse des aptitudes des élèves, la présence d'un documentaliste averti s'avère
nécessaire. Plus tard~ on pourra envisager la désignation dans chaque établisse-
ment scolaire d'un professeur-correspondant qui fournira des renseignements adé-
quats constamment mis. à· jour. De plus l le travail doit être fait à propos des
débouchés après la terminale en collaboration avec l'Université fédérale et à pro-
pos de ceux des différents métiers en collaboration avec le monde industriel et
les services du Ministère du PIanI qui ont l'inventaire des ressources humaines
dans leurs attributions. L'information étant prioritaire au même titre que les
recherches en psychologie appliquée et en activités opérationnelles de psychotech~
nique l la présence d'un documentaliste doit donc être envisagée.
Le principe de l'information sur les études et professions au cours d'une
série d'émissions radiophoniques est admis par les autorités. L'expert considère
qu'il faut en pareille matière éviter le monologue assez rébarbatif; organiser
une table ronde serait plus rentable. Il y serait donné réponse aux questions
intéressant non seulement les élèves mais aussi les parents. A cette table ronde
pourraient participer les autorités académiques en ce qui concerne les questions
présentées par des élèves des terminales ; pour répondre à celles posées par des
élèves des troisièmes, la présence de responsables de la formation professionnelle
ressortissant d'autres ministêres serait en outre souhaitable. Le tout est de ré-
pondre franchement aux demandes et de faire comprendre aux intéressés que si les
structures d'accueil sont encore insuffisantes à ce Jour, le gouvernement met
tout en oeuvre l dans les limites des moyens qui lui sont impartis, pour les déve-
lopper le plus harmonieusement.
Une action o~érationnelle intégrée dans les domaines psychologique l médical
et social permet d aller de l'examen de simple dépistage à l'examen plus indivi-
dualisé pour aboutir le cas échéant à un examen plus approfondi. Cette action vise
N° de série 2525
- 7 -
à orienter chaque individu.; elle doit assurer aussi une aide psychopédagogique
en vue de réduire les déperditions d'effectifs onéreuses pour l'Etat comme pour
les individus.
IV. REALISATIONS
12. Conformément au plah d'opération" l' xpert a surtout travaillé dans l'optique
pragmatique de la psychologie appliquée" évitant d'émettre des avis trop
généraux sur les réactions des él~ves camerounais (et a fortiori de l'élève afri-
cain). Il n'a rien condamné a priori. Il s'est même intéressé à l'application
d'épreuve socio-affectives" considérées inapplicables par certains auteurs" car
il a maintes fois remarqué que les réactions des élèves ne sont pas essentielle-
ment différentes quelle que soit la région. Au Cameroun" il suffit parfois de réa-
liser quelques adaptations dans la forme" dans la durée des épreuves. Certes il
eÜt été plus facile de se cantonner dans les seules épreuves de co~ssances sco-
laires en langue française et en mathérœtiques" mais c'est insuffisant pour évaluer
le potentiel intellectuel et caractériel des élèves. Bien sÜr de telles épreuves
sont nécessaires .; il faudrait même en arriver à constituer des examens scolaires
comprenant des épreuves standardisées" objectives et faciles à corriger. Le récent
examen d'entrée dans les sixièmes secondaires" montre hélas : qu'on en est encore
loin de compte: construit sur la forme d'un test" il n'est que le vague décalque
d'un texte destiné à être dicté contenant de trop fortes difficultés pour ce ni-
veau d'études et de problèmes- types en arithmétique. Un examen sérieux doit être"
avant tout" un contrôle le plus large possible des connaissances scolaires ; il
doit être à ce niveau fait en équipe composée d'instituteurs ou d'inspecteurs de
l'enseignement primaire" mais aussi avec la collaboration de conseillers pédago-
giques et de psychopédagogues. Cet état de choses a amené l'expert à proposer au .
conseiller pédagogique des rrathématiques du Bureau de recherches pédagogiques" la
mise au point d'un test de connaissances à appliquer dans les sixièmes. Ce dernier
portait sur les mati0res suivantes : calcul rapide" cal~ul écrit, formes géomé-
triques. Les premiers résultats sont encourageants et les premières analyses de
chaque item (ou exercice) indiquent le degré d'assimilation de ces matières en
sixièmes.
Il a également participé
(a) La variation des moyennes d'âge suit un rythme régulier dans l'ensemble
en rela.tion avec la suite que forment les années d'études. Le retard
actuel, compris entre un et deux ans en moyenne par rapport à une sco-
larisation norrœJ.e qui commence à l'âge de 6 ans, pourrait être résorbé
à mesure de l'expension scolaire.
N° de série 2525
- 9 -
(b) L'amplitude variable mais asSez large des âges arrime à se poser des
problèmes sur le plan psychopédagogique. On peut se demander en effet
si certaines questions qui sont présentées lors des examens scolaires
et qui font plutôt appel au raisonnement impliquant la pensée concep-
tuelle seraient plus aisément résolues par les élèves plus âgés de la
classe et plus péniblem~lt par ceux qui en seraient encore, de par leur
âge, au stade de la pensée perceptue11e, par exemple. Cependant pour
s'en rendre effectivement compte, il conviendrait que soit banni le
recours, encore trop fréquent chez certains ey..a,minateurs aux questions
portant sur des acquisitions tr~s automatisées qui, dans certaines
lirndtes, favorisent les redoublants.
14. Une analyse critique des épreuves utilisées dans les classes terminales de
l'enseignement secondaire s'effectue en équipe avec les membres du Bureau ;
par le calcul des divers coeffiCients de corrélation et d'une première analyse
factorielle (faits avec la collaboration de M. Bouchet) .. on en arrive à estimer
nécessaire certains changell1ents pour les passations ultérieures. Lorser..t' on relè-
vera toutes les observations possibles au cours des prochaines années, la vali-
dation des épreuves pourra ~tre faite ; la valeur du diagnostic sera ainsi
renforcée.
15. L'accent a cependarit été particulièrement mis sur l'analyse des épreuves
appliquées en classe de troisi~me (passage du premier au second cycle) :
des tests furent remplacés et l'un d'eux fut fortement renanié. Il s'agit du test
des proverbes dont l'étude analytique est présentée en annexe. Il conatit'..le une
épreuve impliquant le raisonnement à partir des phrases dont l'élève devra certes
en comprendre le sens.. nirls aussi effectuer un choix qui refll::tera son degré de
généralisation. Les quatre phrases proposées en guise de réponses à chaque dicton
ou proverbe sud-camerounais sont conçues respectivement comme phraseanal.ogue
d'une conceptualisation large, p1"..rase analogue mais d'une acception plus parti-
culière que la précédente.. phrase sans rapport avec le thème inducteur et enfin..
phrase de sens contraire.
N° de série 2525
- 10 -
24. Une étude particulière a été faite à la demande du Ministère~ d'après des
notes fournies par M. Labrousse et par les services de la direction de
l'administration générale. Il s'agit d'une réponse à une enqu~te du Bureau inter-
national d'éducation~ intitulée: "le milieu social des élèves et leurs chances
de succès à l'école." Elle peut être considérée comme u~e documentation des traits
dominants de la politique scolaire au Cameroun (annexe 3).
V. RECQMl'I./UIDATIONS
Procéder à l'analyse dës résultats exige certes du temps, mais permet d'en
gagner ultérieurement dans la mise en pratique. Cette opération pourrait, en
partie du moins, @tre entrepris~ au sein de l'Institut national de l'éducation
dont la création est prévue. Les modalités de la collaboration devront @tre en-
visagées avec le service de l'orientation.
N° de séri e 2525
ANNEXE 1
SERVICE DE LA PLANIFICATION,
DE LA DOCUMENTATION ET DE L'ORIENTATION
S.P.D.O
19'71
TABLE DE MATIERES
Pages
Avon t-propos . è VI t
et étalonnage ) . 46
'" test de fa cteur nUfTlérique, id ••••.•• 49
:: test de facteur "s" ou test )
spatial 1 , id )
....... 51
ERRATUM:
A la page 6, entre les 7° et 8° 1 ignes avant la fin, il
fa u t inclure
" 3) l'écart-type est de 2,57
" 4) N ll; 241
" b) Lycée de New-Bell (fi Iles)
" 1.) distribution normale
2) la moyenne est de 9,64 "
-i-
AVANT-PROPOO
\0_ Question
Les répartitions an9rm a les (ou non conformes 0 la
courbe normale) ne proviennent-el les pas du procédé de cor-
.. ect ion ut i 1 isé, 1a " no tat ion pondérée" où 1es quatre phrases
(réponses possibles) sont affectées d'un coefficient diff$rent ?
D'où,
1°- alors que de la variation des résultats par ré-
gion on peut conclure à la nécessité d'étalonner l'épreuve sur
1a base du rég iona 1 i sme, une anaiyse plus aPi)rofond 1e dévo i 1 e
d'outres aspects du problème et permet d'obtenir des étalonna~es
plus valables par
le regroupement logique de certains établ is-
sements scolaires;
--------------------------------------------------------------
(1) La Capitole Yaoundé est située dans la Région Administrative
du Centre-Sud.
-v-
2°_ la reglon de l'Est doit être distinguée des
outres, t 1 y 0 été observé en effet unÇ moyenne infér itil ure
o celle g é né rai e rlÎ (; n t rel c v ci e dan sie 5 out r e s r é g i fi) n sen dép i t _
d 1 une dur é e plu s Ion 9 u e della ppli c a t ion dut est (20 min u tes
(lU 1 i eu de 16).
11°- Qu~stion
Un test des proverbes a été inclus dans la batterie appliquée dans les
Des essais antérieurs avaient montré que les élèves camerounais de m@me
comme tests de raisonnement sur ,des données verbales. Pour pallier cette diffi-
proverbe, dont le sens avait au préalable été commenté notamment par les opéra-
teurs camerounais du Bureau, quatre phrases avaient été rédigées, l'une étant
ter que le sens ambigu de certaines d'entre elles rendait difficile et parfois
impossible la pondération des réponses jugée utile pour mieux mesurer le rende-
ment de chaque individu à l'épreuve. C'est pourquoi une analyse critique du conte-
pour chaque proverbe quatre phrases qui répondent mieux aux critères suivants :
le m3me ordre à chaque proverbe. Un texte acceptable dans son ensemble résulta
Le fait que certains proverbes leur sont familiers constitue une bonne motivation.
Remarque; des ~rreurs d'impression n'ont pas permis de tenir compte des
analyses subséquentes.
Dans certaines régions les opérateurs ont adopté l'ancienne durée, soit
16 minutes tandis que dans d'autres, la durée nouvellement estimée à 20 minutes
Etalonnages :
La tendance officielle est d'établir un étalonnage général - dénommé étalon-
la base partielle d'une population de 719 élèves qui ont subi le test en 16 mi-
nutes (groupe A), et un autre à partir de 423 élèves soumis à l'épreuve durant
20 minutes (groupe B). L'analyse révèlera cependant que pareilles normes sont
- 3 -
(Pts
.
(----------.----------.-----.-----.-----.-----.-----.
13 et 14
.
-----.-----.-----.----------)
17 19 22 24 27: 29: 31: )
( à: à: à: à: à: à: à: à: 33 et + )
( A : moins : 16: 18: 21: 23: 26: 28: 30: 32: )
(----------:----------:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:-----:--.-------)
(Pts 10 et 11 14 17 20 22 25 28. 31 )
~ à à à à à à à' à 33 et + ~
(_ _B_ _.:--_m_o~_·n_s_ _:...._l_3~_1_6_=__19___:_2_1~_2_4_=__27___:_3_0~_3_2_=_: )
( . ..:...... )
( T ; 25 ; ; 0 ; 35 : 40 ; 45 ; 50 ; 55 ; 60 ; 65; 70 )
(~--~------,--~~--_.-:----:~---:----:----:---~:----:~---:----:---------)
( : ::: : : : : : )
~ 1i 1~ 1i 2:: 24 2~ 29 3~:
l--:-~~:~~-·-~~-::-~-.-~:-.-~~-:-:~--:~-:-:~-:-:~-:-~~-:-~:-:-~~::-:-
12 15 18 21 23 26 29 31 :
F (215) 11 et -
: 14
à à
17
à
20
à
22
à
25
à
28 ;0 : 32 •.
à : à : 3; et +
, .....,.......t._
Enfin, en présence d'uno distribution anormale, certains con-
- 5 -
sidèrent seule valable l'utilisation du décilage, bien quo la tendance
forment ce qu'on désignera ici par "note pondérée" (ou "notation pondé-
constate que
et P = .10)
2) la moyenne est de 9,83 réponses exactes
les deux échantillons ne sont pas significatives. Ils peuvent ~tro con-
de normalité de la distribution.
4) N = 580.
La différence de variances entre
lons ne peuvent donc pas Otre considérés comme représentatifs d'une même
population
REIURQUES :
4° N = 438
tandis que pour celui des résultats provenant des autres écoles du
Centre-Sud
mule adaptée).
différences tant sur le rapport des variances que sur celui des moyen-
rapport.
seuil de P = .01).
tiques des points (M) les variances (v) ct les nOMbres d'élèves (li) :
(
~ v
6.1379 5.8672 5.1739 6.3064 5.4500
« N 29 78 84 70 31
_-::-- ._~_::_, .....:~ .....:~ .....::..__
......
_ ......._..___.._..rO...__.!..: _
~ SANGMELIMA : ns
1
{ LIBAMBA S ns
:
S ns ns
.•
ES S ns ns
donne pour 10 ;
M = 9.55 M = 10.76
v = 5.5734 v = 6.0809
2. REGION LITTORAL~
donnéos suivantes :
~
1
: MBOUDA 1 BANGANTE :BAFOUSSAM BAFANG FOUMBAN: DSCHANG IBAFOUSSAM
---:--------:--~-------:----------:--------:---------:---~------I----------
:
8.33
C E S
8.82 9.07 9.19 9.94 9.98 • 10.03
Lycée
M
. 1
1
V 1 6.8487: 5.15~0 5.0142 6.7905 8.0575 4.7306 1 6.1879
)
N
1
87 91 . 63 77 50 79
1
1 133 ~
1 : f ..-
Sous le rapport de la variance l'ensemble complet des sept échantillOPB
par Bangante, Bafoussnm CES, Dschang et celui formé par les qUatr~
autres établissements.
1 : :
: MBOUDA : BANGANTE : BAFOUSSAM: BAFANG:
1 :
FOUMBAN
-•
1 DSCHA~G)
)
: 1 : CES: : :
l
BAF. CES: ns ( 1 : ns : - : 1
BAFANG : S : S (1) : S (1) : :
FOUMBAN TS 1 S (1) ns (1) ns
DSCHANG : S (1) TS S S (1) ns (1) 1
BAF.Lycée: ES ES (1) S (1) 3 ns: ns (1)
: ..L_ ... )
D'où pour le
1er groupe 2e groupe ~r.o.tU?e.
M = 8.71 M = 10.00 M = 9.19
v = 5.6976 v == 6.0560 v = 6.7905
écart type = 2.39 écart type 2.46 écart type 2.61
N = 241 N = 262 N = 77
REHJ..RQUES
Compte non tenu des régions, en considér~nt l'cnscffiblo dos
groupes, certaines moyennes semblent très proches l'une de l'autre. Elles
seront comparées.
I - Les trois groupes ayant entre 10 et 11 de moyenne (les établissements
de Yaoundé, ceux de Foumban, de Dschang et de Bafoussam - Lycée; ceux
do Kribi, de Libamba et de Makak) ont été rapprochés.
Si sous le rapport de la variance l'homogénéité vxiste peur
l'ensemble, de la comparaison des moyennes il résulte quo soule la dif-
férence entre les groupes "Yaoundé et Kribi, Libamba, Makak" n'est pas
significative. Ceci permet le regroupement de ces deux derniers avec :
- un nombre d'élèves de 606
- une moyenne de 10.63
une variance de 5.9374
- un écart type de 2.44
Il n'a pas été tenu compte du groupe de Yabassi, vu sa varianco
trop importante.
II - On a rapproché les 3 groupes :
a) Foumban, Dschang, Bafoussarn-Lycée
b) Bafia, Sangrnélima, Ebolowa
c) Edéa, Nkongsamba
- 15 -
à la probabilité de 98 %
Lo groupement de b et c est donc plus adéquat quo celui do~ trots groupo$.
Ce qui donnera :
Nkongsamba.)
au seui l de P = .02
- un nombre d'élèves de 714
situ6s cependant dans des régions différentes, pour obtenir des éta-
ciliés à Yaoundé, par exemple, qui n'ont pu trouver place dans les éta-
phénomène.
culturel optimum.
NOTES: (1) Pour chacun d'eux il a été uni une note tot;ï;~rens~m~l$ deB--'
bonnes réponses enregistréos selon la "notation simplQ") ~t une not~
dichotomisée (bonne réponse ou réponse inexaote) à ch~que item,
(2) Le ooefficient de corrélation "point bissérial" est égal au P~9~
duit du rapport de la différence entre la note moyenne du groupe q~i
répond exactem~nt à une question (à un item) et la note moyennp de~
résultats globaux du test à l'écart type de la distribution total~
d'une ~art par la racine carrée du rapport entre la proportion du
grou~e qui répond exactement et oelle du groupe qui répond erroné-
ment.
soit r pb X réussite - i totale~ p / q
= .,
total S
Le oalcul de t est indispensable pour rechercher la signifioation
du coefficient. Il se fonde sur la formule:
t = r pb VN - 2
~1 _ r pb 2
On consulte ensuite la table de valeur t pour détorminer la signi-
fioation dé la corrélation.
-18 _1
~
TES! des PROVERBES ,\
/
1\
\
-! Yaoundé - MakhK:
1 \
L1bamba - Krjbi
(notation simple) ~ 1 \
1\ 1 1
,
1 \
\
"
/ 1
Edéa - Nkon~aambe
, \ l "_..1....-_ (ou N'Samba)
1
\
\
1"
1/"\ \
\
Batla - SangmH i.ll8
Ebolowa.
'.r"-;-
1 \ /' 1
1 l '
\ / \• \\
1
\1/1 Foumban - DS('}lan,.
l ,1 \ \ Batous8am (Lye/el
• \
1
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"'\--~""'
.
..... ,
o 2 3 4 5" 7 9 10 Il 13 I~ 15 16 17
- 19 -
Libamba - Krib;.
1 (notation simple)
( a r a :
'( item : pb : t :
(----------------:----------------:----------------:----------------
(. : : . :
.132 2.03 S+
6 .264 S+++
l 14
15
17
a
.355
.406
.442
5.87
6.87
7.57
S+++
S+++
S+++
)
~
18 .139 2.17 s+
19 .297 . 4.81
. S+++
puisque le choix d~ne des trois phrases autre que la r~ponse exacte était
cun point).
Tandis que dans la plupart des régions, les distributions des r~sul-
tats obtenus par la notation simple sont normales, il n'en est pas de
même pour toutes les distributions des notes globales obtenues selon la
Cette analyse n'a pu être faite que sur l'échantillon de 241 élèves
la population test~e il eût fallu d'autres moyens que ceux dont on dis-
pose ici.
pondérée.
tive ou non la diff~rence de ces moyennes, ainsi que celle des variances,
tions entre les notes attribuées selon l'un puis l'autre procédé. Ces va-
32
30 2
28 3 4
26 : 2 2 6 3 2
24 2 2 5 7 10: 5 4
22 3 4 6 4 : 9 4 :
(
( 20: : : : 4 : 2: : 3 : 5 : 8 : 3 : 4 : 6 : 3: : : :
( : : : : : : : : : : : : : : : : :
(----:---:---:---:---:---:---:---:---:---:---:---:---: ---:---:~--:---:---)
: :: :: 1 :: 1 :: - :: 2 :: 4 :: 6 :: 2 :: 9 :: 2 :: 2 :: 2 :: 2:: :: :: 1
18:
1 1416
.. . .. . . .. •.. •.. •. ... 3 ... 5 ..• 2 .• 6 .• 2 ..• 3 ·. .• .•
~ . ••.• - : - • 3 • 2 • 4 • 4 • 3 • - : 2' • • ~
( )
( 12 2 : - -: : )
( )
( 10 . 2 : - : -
~ 8
. - : - - : : - .. 1 :
~ 6: - :
:
2
~
( 4. . . . . . . . . . . . . . . . .
• : • . . • • • • • • • • • . : »
( . . . . . . . . . . . . . . . . .
(~---:---:---:---:---:---:---:---:---:---:---:---:---: ---:---:---:---:---)
)
( ; 1 ; - ; 3 ; 7 ; 12; 15; 21; 44; 40; 38; 21; 22; 8 ; 7 ; ~ ; 1 ; 1 )
1-----------23-----------:-15;--------------------;o;--------------------j
En conclusion, sur 241 élèves :
.15 conservent la même note quel que soit le procédé de notation utilisé
23 perdent des points (de -1 à -5) quand on procéde par notation pondéré
203 en gagnent (de 1 à 11 points).
- 23 -
(oompte non tenu de leur dispersion), les nombres repris dans la colonne 2.
30 31.3 a
28 30.0 b
26 27.6 a
26.3 b
22 25.5 c
20 22.96 c
18 21.1 c
20.5 d
17.9 c
13.1 a
d
d
r .<.D2J:.l.lULl1mt
A B a b
.:~.:ù..W!m
t a:n~u.._~.~.
20 ,:
4 " soit 14.2
,
,/0 113 ., 4 " 17
3 " 7 Il
soit 2.1 ~0 5 Il
7 " 3 2
7 Il
e " 2
Il 10 Il
" 11 "
( soit un ea:l. n moyen de 3.2 Points de 4.3 point.
à la seconde.
~DE DE N..Q..TATI~1i
PONDEREE
exacte par les élèves est de 4. ·1· avec un sigma de 0.76, tandis que celui
des phrasE13 dont le sens est l'invorse de celui du pro )rbo, notées - 1
que les notes - 1, on en déduit une moyenne pour COG deux gonres de·
,
notes reunis do 4.4 x 3 - 2,08 = 3. 7 et un ecar
' t t ype d e :
3
0.76 x 3 - 0,43
= 0,61. D'où la moyenne augmentée respectivoment Be
3
1, 2 et 3 sigmas vaut: 4.3, 4.9, et 5.5.
Les deux graphiques pp·28-29 montrent la transformation des
RE~iARQUES :
simple" elle est plus régulière que la courbe des notes pondérées
d'autres réponses. Ce. qui ne serait plus le cas avec une pondération
6, 1, 0 et - 1 par exemple.
tages d'élèves ayant à chaque item fourni les réponses notées 2, 1,0
11 : 1 .2 0.8
,
\
\
\
,,
1
1
1
\,,
\
\
\
\ ,
\
\
\
\
,,
,
\
\
\
\
\
\
\
\
\
,,/
,,;
\ \
l' \
1
1
\\
1
O'------I.<C.#-
vi ~~...L__
\
4 G 8 1D 12. 14 16 1g fOl t .% ~ 2b 2~ 30 3:t 3 ft
(notation simple)
\
\
\
L
j 1
1
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r- 1
I ,
1
,
1
!- 1 ,
1 1
l ,
1
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1 1
4l 1
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r 1
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- 1
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1 \
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... ,/ \
\
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, 1 \
4 G
"
o~_'-":';"_.L.--_-'--_.L.-_L
g -10 -12.
_ _- l - - - - L
14 16
~_-L.-_..!_ _ -1..'_--1_ _- - - - ' ' - - - ' .
,18 20 22 24 t6 30 32.
____L_. _
3',
- - (notation simple: ~points par répoBse exacte)
___'1 6 8 1D 12- 14 16 H3 ~D 2~ '/A ~6 29 30 3% 34
(notation pond~r~e +2, +1, 0, -1 )
_,10 ~5 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 10 75 80
(~otation pondérée +5. +1, 0, -1 )
- 30 -
B. Compte tenu que des notes + 2, la suite des item selon l'ordre de
Par contre, en se fondant sur les notes pondérées, la suite des item d~-
viendrait :
4,2,9,5,3,7,11,10,14,13, j 1,15,19,17,18,20,6.
- 31 -
D'où
des item ne doivent pas faire oublier que par rapport à la moyenne,
seuls les nOs 1 et 6 rejoignent 10 groupe des item les plus diff1cile~.
batterie.
Il serait dès lors préférable de ranger les item par gro~pos
IV. - ANALYSE INTERNE DE CHAQUE ITEM: (sur la base des mêmes 241 ré-
sultats) •
• Item nO 1
rencontrer un véri-
table ami."
.. 32 ..
la question.
10 bois" n'est choisie par aucun élève ayant au total plus d,1) la mO-
yenne des points.
hasard", n'est choisie par aucun élève ayant au total plus de 1& mo-
Item nP 2
signifie
Item nO 3
Item nO 4
du crocodile" signifie :
Item nO 5
"L'enfant qui vomit attend toujours le piment". - signifie =
- "Quand on est malade, on cherche un remède efficace".
(+ 2) 81,7 %
2° "Pour prendre, deux doigts valent mieux qu'un". (+ 1) l'ost par 42%
Item nO 7
Item nO 9
Item nO 10
"Tous les doigts de la main ne sont pas égaux~" signifie 1
.Item nO 11
Item nO 13
"L'avenir est un enfant dans le sein" - signifie :
Item nO 14
Item N° 16
(Comme pour le 12, est à représenter)
- "Si ton ennemi a faim, donne lui à manger tu es on train
d'~~lumer le feu sur sa tOte" - signifie:
Item nO 17
Item nO 18
Item nO 19
"L'iguane ne perd pas ses taches parcequ'il est tombé dans
l'eau" - signifie:
Item N° 20
CONCLUSION
•
1° En résumé
Il: :
~ 11
:
:
phrase ..
phrase ..
phrase 0
phrase ...
omission
phrase 0
( : omission
~
:
13 omission :
14 ...
(~) l
15 phrase 0 :
17 .• phrase ..
18
: : :
phrase + 1 :
19 phrase 0
: omission :
~
: :
20 phrase ... 1 : : (3)
( omission 1
(; : ;
Re,afQue : obtiennent plus de la moyenno la réponse + 2
\1 l'item 4 .. (2) à l'item 17 {8 chances/10) .. CS) à l'item 20
(9 chnnces/10)
- 41 -
On pout prévoir quo l'élève n'atteindra pas la mpyenn~ lors-
2° ln phraso + 1 ~ l'item
3° l~ phrase - 1 à l'item 9
2° .Mtros rcmaL9ues
- la réponse 0 et -1 QU - 1 et 0
recueillis dans la Région Est, assez faibles par rapport à ceux d'autres
régions.
pays entier.
obtenus par les élèves testés alors qu'ils seront en première puis en
ce que pour permettre une meilleure approche puis une meilleure connais-
sance des possibilités des élèves afin de réduire les difficultés de ces
derniers.
second cycle.
- 43 -
Annexe 1
Lorsque le test F (Snedecor) n'est pas significatif -c'est-
à-dire que le rapport entre deux variances est infériour aux v~leurs
des deux groupes ne peut ~tre d'application~ Il doit ~tre adapté comme
suit
P = .01, on pose t
1
=t pour N
1
- 1 degrés de liberté (dl) et t
2
~ t
pour(N 2 - 1 ) dl. v
1
F ~ "V2 présente une différence des variances sign~ficative.
En effet, la v~leur
de t 1 = t 2 soit 1.960 ou 2.576 selon qu'on
sc fonde sur les seuils de P = .05 ou P = .01
La formule (1) devient alors
= 1.960 ou 2.576.
- 45 -
Annexe 2
(
(
12 ·
8.7 11.1 : 12.3
~ t, 6.0 8.4
·: 9.6 10.8 11.9 : 13.1 14.3
( : .
~(65 3.5 4.8 6.1 7.4 8.7 :10.0 11.3 12.6: 15.2
3.7 4.9 6.1 7.3 8.5 9.7 10.9 12.1 1 13.3 : 14.51
( ....;..._......._~=--_....:-- __---_--:.I_ _.... ..:.::...-_-)
1. Bafang (N=77)
6. le 4 et le 5 réunis. (N = 7 14 )
- 45 a -
Test de Vocabulaire
Test numérique
Tests de facteur "s"
Etalonnages et commentaires
i _ 46 _
Test de vocabulaire
C:
· 1 2
· 4 •• 5 :: 6 . 7 8 9 ··• 10
3
· . . . .. . . .
. ----:~---~~~
~-:-~--:------:------:------:---:------:-----:------~
-- .----.. ----- .------ ------ .--- .------ .----- .------ .----- .--.
G:0-9 :10-11 : 12-13: 14 : 15: 16 :17-18:19-20 :21-22: 23et+
.,.~
· •• . ·•••
-----.
1 · 2 3 : 4 5 6 7
· . . .
------:-------:-------:-------:-------:-------:-------~----
: .
G : 0 à 8 : 9-11 : 12-14 : 15-17 : 18-21 : 22-25 : 26 et +
-----:-------:-------:-------:-------:-------:-------.
. . •
-----~---~
F • 0 à 8 : 9-11
· · . . .
.12-14 .15-17 .18-21 : 22-25 • 26
:
e't' +
puisque. si les distributions avaient été proches de leur
courbe normale. correspondante , théoriquement on aurait d~ avoir
les classes normalisées suivantes :
·•·• ·• .• .• ••
2 · 3 4 5 : 6 7
G
.
: 0-1 0
.
: 11 -1 3
·
:14-16
.
: 17-20
.
: 21-24
.
----:-------:---------:-------:--------:--------:------:----~-----
.
:25-27: 28 et +
----:~------:---------:-------:--------:--------:------:-------~--
F : 0-9 :10-12 :13-16: 17-19 : 20-22 :23-26: 27 et ...r
------------...,---.. - ----------... -----,.1.
A constater que l'épreuve présente des 'difficultés: pour l'en-
semble de la population.
La conclusion qui s'impose devant un tel état de fait es~' que
l'étalonnage général dressé pour toutes les populations francophQnes
des 3ème années du secondaire en vue d'instaurer une uniformisat~on
dans les normes, n'est pas logique tant qu'il sera établi sur la base
du test de vocabulaire soumis aux élèves sous sa forme actuelle. Ou
il faut le modifier - ce qui est bonne chose en soi - après une analy-
se interne de manière à obtenir une épreuve dont la distribution de
tout l'effectif des 3ème soit homogène. Ou, nonobstant cette opé~ation,
les différences déjà constatées à propos d'un autre test entre des
groupes d'établissements scolaires entra!nent le calcul d·étalonnages
plus particuliers corrigeant ainsi les aléas de l'étalonnage national.
La diversité des populations scolaires testées est un fait
bien établi et l'on se condamne à se fonder sur l'empirisme en s~éver
tuant à la confection d'un seul étalon alors que l'on doit viser 'à
créer un outil scientifique.
Aussi convient-il de :
1 0 / - soumettre le contenu du test à une revision. L'allure
générale de la courbe montre qu'il peut s'agir de quelques modifica-
tions car dans son ensemble l'économie du test est valable.
2 0 / - établir des étalonnages établissement par établissement
puis d'effectuer les regroupements possibles.
- 49 -
: 1 : 23 : 4 : 5 : 6
: 7 : 8 9 ~ : 10 ~ ~
----:----:-----:------:----:----:----:-----:------:---
-----:-----~-~j
-~--:~::_~~:~--~--~---:-_:-:-~--~_:_-~~:~--~_:~---:-~~::~--~-~~-~-:_-,
. •.
F ;0-1 2 3-4 5 6 7 8 9-10 11 12 & +
- 50 -
Si, en dépit de cette asymétrie des distributions on adopte la
normalisation des résultats (en 7 cla3ses), on aura:
,-----:-~-:--'---:------------------\
2 3 4 5 6 7
----:-----:-----:-----:-----:-----:---------------~ -------------
G i 0-1 2 : 3-5 : 6-8 : 9-11 : 12 - 14 15 et +
---:-----~ ----:-----:-----:-----:---------------:--------------
F... 0 . . .
1-2 : 3-5 : 6-8 : 9-11:
(\ . 12 - 13 14 et +
.
·•: 1 :,: -----
~-
2 .• 3 .
: ----
• 4 .
: -----
• 5 .
: -----
• 6
: ------ .
• 7
------
:
.
•
:
8
------- .
•
:
9
------- .
• 10
---------
G ·
:0-8 . :9-10 .:11-12 .
:13-14 .:15-17:. 18-19:. 20-22:. 23-24 . : 25-28 . : 29+ &+
~--.~ --~ ---_._---_._---_._----_._-----._-----_._------~ --------
:0-6 :7-8 .:9-10 .: 11 .: 12 .: 13-14:. 15-17:. 18-20 .
F · : 21-23 .
.
--- ---- ----- ----- ----- ------ ------ ------- -------
: 24 &+
-------~
(G : max = 35, min" =1 - P : max 34, mi 11 = 0) ,"
·•
. . . .••
.•
··----- ..------ ..--------- ..--------- ..--------- ..--------- ..-------------
: 1. 2: 3 .4 : 5 .6 • 7
G : 0-5 : 6-9 : 10-14 : 15-20 : 2\ -25 : 26-29 : 30 et +
----:-----+------:---------:---------:---------:---------:----------~--
F :0-4 : 5-7 : 8-10 : 16-20 : 21-24 : 25 et +
•
· : .:• 11-15 : ••
, 0 -ll.' A:'1 •
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" CD
•
- 53 ...
·:•
1 : 2 3 4 5 6 7 8 9
:
10 ·
--- :---- :--- :--- :----- :----- :. ,~----- :------ :------ :------- :----------
G :0 à5 :6-7 ~8-9 :10-11 :12-13 :14-15 :16-17 :18-20 : 21-23 : 24 !: +
. . .
---:----:---~ --:-----:-----~ -----:------:------:-------:-------~--
·
• .
F :Oà 5: 6 ·7-8 ·9··10 11 :12-13 :14-15 :16-18 ;19-21 • 22 &+
. . ·
·· . ··
• •• : :
·
•
.. Max 29,
:
(G 1 Hax = 30, min ::: 2 F min 3)
1
--- ··------- ..------- ..------- ..--------- ..------- ..--------- ..---------
:1 : 2 :3: 4 : 5: 6 : 7
G : 0 - 4 : 5 - 6 :7-10
••
: 11-16
F--~-O-:-4-~5-:-6-~7:g·-~10:14 .
• •
• •
• •
: 17-21 : 22 - 24 : 25 et +
--~-15:19-~-20:22--:-23-~t +
• • • ••
l
La conclus:ton qui s'impose est encore qu'il convient de soumettre
toute l'épreuve à, 'I..tne analyse interne exhaustive. L'épreuve parattlians
son ensemble moyennement difficilee
, Une talle analyse devrait être faite sur des échantillons repré-
sentatifs des divers groupes d'établissements (of le test des proverbes).
- 53 a -
Etude préalable
à la
remise des conclusions
aux élèves des troisièmes
ayant subi les tests d'orientation
Cette étude se base sur les résultats qui ont été recueillis
lors des séances de testing et les notes scolaires qui ont SRhc-
tionné l'activité et le rendement des élèves penddnt les deux
premiers trimestres;. Les cons ta tEl tians ont ensui te été examin-ées
soigneusement au cours d'une discussion d'équipe ayant eu lieu
avec la Direction et le corps professoral de l'Ecole secondaire
de Makak au cours d'un conseil de classe.
des résultats aux tests et leur comparaison avec les notes seo- .
laires. Une seconde est. constituée par le compte rendu de la dis-
cussion d'équipe qui avait pour but de dégager des éléments du
dossier individuel. parfois contradictoires, la meilleure conclu-
sion possible. Il convient de préciser qu'il ne s'agit pae-dbun au-
thentique conseil d'orientation scolaire parce qu'il y manque
d'abord le constat médicophysiologique indicateur d'interférénce
psycho-somatique et ensuite d'autres éléments entre autres ceux
qui constituent d'éventuelles pressions psycho-sociales. La con-
clusion reste donc un élément d'approche; il n'est pas actu~lle
Consta ta tians
1. La moyenne arithmétique des points est de 20,39 pour la 3e A
de 21,96 pour la 3e B
2. L'écart-type (racine carrée de la moyenne de la somme
des carrés, la somme des carrés étant la somme dGS carrés_dës'écarts
à la moyenne arithmétique) est de 4.S pour la 3e A et S.59 pour l'autre.
Constatations
1. Le moyenne arithmétique est de 24 pour les deux classes
avec un écart-type de 4.86.
Constatations
1. La moyenne arithmétique des points est de 9,8 pour la 3e A
9,04 pour la 3e B
2. L'écart type est de 2,97 pour la 3e A
de 2,83 pour la 3e B
3. La différence des variances comme celle des moyennes ne
sont pas significatives.
4. La moyenne génerale est de 9,42 et l'écart-type de 2,90
II - Le deuxième test de facteur non-verbal qui implique un ~ai
sonnement sur graphiques a pour but de mettre en évidence outre
un facteur général, un facteur spatial et à un moindre degr~, un
facteur numérique. En Europe, ce test a une assez bonne corréla-
tion avec les résultats en mathématiques surtout en géométr~e.
Constatations
1. la moyenne arithmétique des points est de 21,55 pour la 3e A
de 23,58 pour la 3e B
2. L'écart-type est de 6,72 pour la 3e A
de 6,08 pour la 3e B
3. La différence des variances comme celle des moyennes ne
sont pas significatives.
- 59 -
D'où la moyenne générale pour les deux classes est de
22,56 et l'écart-type de 6,40.
de ...
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élève à encourager
2. v
J~"n 2 4 : ., 2 :3 3 dès le début de tri··
" mestre
'3 4 5 4 ~ "'- difficulté d'intégration
3. y Georpes 4
au niveau des condisciples
etc •••
- 65 -
Rubriques
Pendant que l'élève travaille en classe, vous avez observé
quelques traits importants de son comportement.
A. Ses réactions dans le travail en général qui peuvent ~tre
évaluées selon une échelle allant de 1 à 5;
5 signifiant une attitude très marquée pour le travail
4 _"- _"- marquée _11- _11-
3 _"- _11- moyenne _"- _"-
2 _"- _"- indifférente ou peu intéressée
pour le travail
1 _"- _"- nulle, ou de désintéressement
ou de rejet pour le travail.
Remarque : si pour l'une ou l'autre raison - assez rare - il vous est
impossible de répondre à une rubrique, écrivez alors (0)
B. Devant une difficulté nouvelle, l'élève s'adapte:
(5) parfaitement, (4) bien, (3) comme la moyenne des élèves,
(2) difficilement,(1) très difficilement voire pas du tout.
Les écarts importants entre certains résultats à des tests pre CloS
et notes scolaires. relatives à la matière d'un cours. considérées
en liaison avec ces tests (par exemple résultats à un test verbal
et en rédaction française) s'expliqueraient, dans la majeure partie
des cas. par le comportement des élèves dépisté par les épreuves
adéquates, Les constats relevés à c~s épreuves de dépistage du
comportement rencontrent déjà l'opinion des professeurs. Toutefois,
afin de récueillir des avis plus nuancés, il conviendrait d'envisa-
ger toute possibilité d'approfondir ces expériences qui exigent une
analyse plus fine des réponses émises par les élèves au moyen d'une
méthode d'investigation plus développée à proposer aux professeurs
disposés à observer méthodiquement le comportemGnt de leurs élèves.
x x
x
fournies élèves du Coll~ Libermann
••
• · ·• ••
POINT • 4. 5 • 6 • 7 • 8. 9
: 3 • 10
----------------- ·---- .• ---- .• ---- .• ---- .• ----.
• •
. .
• ------- • ---------
----
Nombre d'élèves: 0 .• 1 :• 4 : 6 : 13 :16 :: 13
• • · · .. ••
21
-----------------:----:----:----:----:----:----:-------:---------
: :::::.::::::
POINTS :11: 12 :13 :14 :15 :16 :17 :18 :19 :20 :21 :22 :23 : 24
(------------~:---:---:---:---:---:~--:---:---:---:--- :---:---:---:-----
~ . . . . . . . . . . . . .
N• d'élèves : 0 : 2 : 1 : 1 : 4 : 5 :12 :10 :12 :14 : 5 : 7 : 1 : 0
·• •• .•
·--- ._._- .--- .--- .
.---..-...--- )
!·
29 :30 :31 :32 :33 :34 : 35 )
----
· . . . . ..
6:7:3:4:1 :_:-
1e parallèlogramme
12 % ont omis de répondre
58 % échouent complètoment
19 ~ tracent une figure exacte
11 % tracent un parallèlogrnmme approximatif.
Le trê-pèze
4 ?o échouent
93 ~ tracent une figure exacte
3 % tracent un trapèze plus ou moins exact dans son aspect
général.
2/ - L~s élèves devaient onsuite inscrire le nom de six figu-
res dessinées à savoir: un cercle, un quadrilatère, un trapèze, un
triangle rectangle, un carré, un losange régulier.
Pour chacun d'eux ont été respectivement considérées valables
les réponses suivantes :
1. - Cercle, circonférence, rond
2. quadrilatère, polygone, polygone irrégulier
3. - trapèze
4. triangle rectangle, triangle à angle droit angle ou de 90°
5. - carré ( un seul a indiqué rectangle)
6. - hexagone, hexagone régulier, polygone, polygone régulier
(un élève a écrit "sixagone").
Parmi les erreurs indiquées figurent pour le dessin :
1. Aucune
2. trapèze, parallèlogramme, losange, pentagone, parallèlépède
prisme droit, triangle~ trapèze équivalent
3. parallèlogramme, parallèlépipède, trapèze isocèle triangle
rectangle0
· l II · III ·· IV (*) ~
------------------------- •
• ----------_._----------
· --------- ··----------
1 126 x 10 = 100 %
•
100
·
94,87 % 98,95 %
1~
2 25 x 5 =
6 x 9 =
97
100
· 97.50
97.50
.~6 10U
94.87
96.85
97.90
3
4 13 x 11 .= 81 .57
92.10
· 85.-
8'1.50 76.90
84.61
· 87.•
82.72
95
5 172 x 0,1=
6 18 x 7 = 86.84 •• 92.50 87.17 88.48
;
-7 34 x 25 = 60.52
··55.- 64.10 • 60.20
8
9
1235
12
x
x
0,01
75 =
••
••
92-.10
78.94
81-.50
77.?0
60. ··
87.17
79.48
82.05
···
84.81
• 71 .20
68.06
tO 65.78
250 x 0,5=
··•
• ·· ~
•• .'• ••
·••• ~
·
•
Les histogrammes des fréquences correspondant aux différents résultats
obtenus au total sont repris ci-dessous.
Nombres d'élèves
Points
1
•• II • ··•
III IV (*)
----------- ·•---------------• ----------- ··•---------
·
10 11 9
· 16 ·•: 5745
9
8
11
5
· 149 ·•• 76
•
•• 36
• •
2 • • 29
7
6 2
9
4
2
••
•
•
5
2
2
·
• 14
8
5
4
•• ·
( Les effect1fs de Libermann sont compris dans J.e ttaJ..
1 2
(*)
•
- 76 -
Les histogrammes des fréquences correspondant aux points
obtenus au total (calcul écrit) sont repris ci-dessous :
Nombre d'élèves.
~ Points
·
•
: l ·
•
: Il : · III ·
: IV (*)
( _____________________ : ___________ : ___________ : ___________ e _____________
! 25
24
23
·
3
2
1
3
2
1
6
··••
( 5
22 2 2 14
?1
3
10 ··• 8 2 25
~O
19
••
•• 1
6 · 7
7
· 9
4
31
29
18 5 29
17
16
·• 4
4
· 9
2
2
·••• 5
3
2
21
13
1 ••
15 1 3 9
14
13 ·
•
••
·
•
~
··• 2
•
3
1
12 •• 1
··••
•
·••• 1 ·• 4
·• ·••
(*) Le d'élèves de Libermann
•• •• II ·
• III •• IV (*)
··----------- ·-----------.
Points l
~-------------------- •
• ••
.
-----------
·•• 1 ·•
•-------------
35 •• 1 <
34
33
· 1 2
1
: 2
1 ·
• 4
5
J
32
31
· 45 2
2
2
1
• 12
11
30 • 3 8 7 25
29 4 5 3 21
28 5 4 3 16
27 8 5 3 30
26 2 5 4 17
25 1 2 2 13
24 1 3 7 15
23 1 2 • 1 • 9
22 3
21 •• 1 1 4
20 •• 1
19 •• 1 2
18
17
·••• : 1 1
·• !
- 77 -
VeJ1\'..:nt
dessin du ·• l
1
•1,•
II •1 III •
•
••
•
,•
• Total (*) •
•
L-- .. =
triangle ••
isocèle : 76~ ,• 75 ~: 79" ,• 72" ••
losapge •• 63 : 62 : 64 : 48 ,•
paJ'allélogr. : 5u : 52 •• 58 : 40 :
trapèze
-- - ------ •• 94 : 90 ·
• 89 : 92 •
-'
b) raoonnaLBsanoe de figur~s
reconnattre •• l : II : III : Total (*) ••
cerole :11mf': 100111 1001': --99 " :
qv.a.drilatère :' 5,2: 7 : 10,2 9,9 :,
trapèze •• 81 : 80 : B2 :
triMgle raot.: 55 : 55 •• 58 :
76
53
• ,
oarré : 100 : 100 : 100 : 99 ••
h~xaaon2 : 29~6 20: 2i: 26
-1 gr
.!. ,
N'= - J8 - 4U - j
Les conatatatione faites l. propos des forr:los géométriques
sont assoz 8ympto~t1quee de 08 que leur enseiinement est 3noore
loin d' ~tre oonoret. 1a fom dopatiqu<J Qst cnoore trop utilis()c
fr:;quomraent. lk où elle ne devrait vra11lent plus ~tre cle mise.
_.. _--~--------
ANNEXE 2
Bureau de l'orientation Questionnaire individuel
scolaire et universitaire Niveau : classe de 3e
N° de série 2525
- 2 -
Bureau d'orientation
scolaire et universitaire
Niveau : classe de 3e
* NOM
---------
Date de naissance
Prénom
--------
lieu
Sexe G F
_
Nationalité _
2e langue vivante
N° de série 2525
frén.cW\ : CI3.~U : "R double. \d. d.tssc-4c 3-: oui-ft<t"
JI' Lit FiCHE
PA.TII
...
"'.SIR"."
• st...
AV,\( l':\IH'Coi,eullS
,.. '" .s. .... .. c. _. -=It.
4; . . ."34 . ......,;..\".,~.
""'1
IV T"i""'12~'INi".A.U Elive./C\awe Ob••t'v..~io,,' d.. -P.. of... ueu..s ~t"'uir. S.eo~d _Cyc.le.
J(·"I1\·~ ....
11W~ ~"'I"'~
.20 IT." M"I fit 1M,sl $ S
Dit~CI'. QU6n: • , • 1• ~
/ / 1
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..
1
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RilU\t.TIOti / / 1
• 1• 1•
1
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UtiiOb
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• 1 • • 1 • 1, •
MAT"' • / ~ ~
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.
• 1 • 1•
• , .. I~'
AH"!."IS /1 I/I·t-\·!· • t • i.
Scitteç... KflT. / /. ~
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Hi S1"OI1l1: / / . ".,. 1
K"To,a«
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G{~0l\ Cil 'Idd • 1 • ! • 1 • 1 •
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fhn. CMtMIf! /_ 1 :~LJ~+,~·. - -' - - _ .__ _.. 1 2= ~éIlSS'th.
'Riuuit'e Ms ru proPl.ole
/ T/1· !. ;.:. iW\ce~t4itle
.~-,_.
/1 1 /1 - i·1- 1. 1 •
~oy' Ctll • E: lit "Re"'JL",uello.1I Chef d'E~4Dliu.~."\" • tu clu "P"o,.. ult~ .. 1'r'"c.ip.. '
C4sst ,,~ 1 E 1 • l"'preuLol4 cl... 1'.\\..",,1.1.. • Otoi.W\t..... io" S O\lh .. it... ble.:
...
- 5 -
Bureau d'orientation
scolaire et universitaire
* Nom - - - - - - - - - Prénom
-------- Sexe
Date de naissance
----------- lieu ----------------
Nationalité
------------------------------
* Nom de l'établissement scolaire fréquenté
(public - privé)
Département Région administrative _
2e langue vivante
N° de série 2525
PetRTtC ;De LA F.CHe:: 1u..."ve« ItllJ< TROfE,S.:JEUR,S
"_"06 t'le.
. --
'YT"'m. ~t~. NlY••u el~ve./CI_2 Obt..... v ... ~io~s d.~ -P"o-P.t.'ieu ..s
E~u~.$ Suf.'~eu~~
, .. .20 ~·"9
No'" No"_ lta"!1
tv.. 20 1 ][/. l'R X 1 1 .3 ~ 5-
F'''ANÇI'S / /
•
.~ · · · · . .
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HUT .. G60.
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· · • · · · L
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CCI..f . _'''"P''.'''.''
...,.,,~.@
B-"·"~····· ŒIIIJ
..·Euloh"...._ .... "".......- ,...... \1'6') 4le.
I·e••••lal. . . . ,. :
1'voote."sWP,S
C'.I'~ /
... O"ie."t...h ...
Swh.. i .....l..'..
..
ANNEXE 3
SERVICE DE LA PLANIFICATION,
DE LA DOCUMENTATION ET DE L f ORIENTATION
•
S.P.D.O
mars 1971
N° de série 2525
ENQUETE DU BUREAU INTERNATIONAL D'EDUCATION
(BIE/Q/70/1 )
Les autorités sont conscientes des inégalités secrétées par le système d'en-
seignement lui-même, aussi ont-elles doté le pays de groupes d'études et de re-
cherches, car elles estiment que l'essentiel de leur travail e~t inachevé lorsque
le pays a donné au maximum possible d'enfants une chance d'accès dans le système
d'enseignement; quelques études un peu poussées commencent à être réalisées qui
démontrent que les programmes, les méthodes, les structures, le personnel ensei-
gnant, c'est-à-dire l'infrastructure éducationnelle est conçue par des gens qui
N° de série 2525
- 2 -
appartiennent à un certain milieu socio-culturel et que la majorité des enfants
qui sont issus d'un milieu différent sont défavorisés par un tel système.
- revenu de famille ;
- profession des parents ;
- niveau culturel des parents
nombre d'enfants de la famille;
- rang des enfants dans la fratrie
- lieu de résidence des parents (il est important de distinguer le lieu de
l'habitat - zone rurale urbaine l pays de plaine ou de montagne à l'habitat
groupé ou dispersé) ;
origine ethnique des Parents : il faut procéder à une information adroite
auprès de certaines ethnies l du nord particulièrement l qui s'opposent
encore à la scolarisation qui brise les structures traditionnelles ;
- origine religieuse (dans le pays on y rencontre paIens l musulmans 1 chré-
tiens l animistes) ;
- origine linguistique puisque la langue d'enseignement est toujours une
seconde langue plus ou moins parlée dans le milieu naturel de l'enfant. A
noter que les langues anglaise et française sont les langues officielles
de l'enseignement.
Au Cameroun l'enseignement est gratuit l surtout l'enseignement primaire l mais
en raison du nombre insuffisant de places offertes aux enfants d'âge scolaire l des
difficultés menant à l'impossibilité~eprocéder à une sélection équitable des en-
l
N° de série 2525
- 3 -
De surcro!t, les instituteurs les mieux qualifiés ne veulent pas aller en
brousse, si bien que les enfants des zones rurales ont bien souvent un enseigne-
ment au rabais; l'accès dans le secondaire, important goulet d'étranglement,
fondé sur le système du concours traditionnel ne peut donc favoriser que les
élèves qui y ont été bien préparés, c'est-à-dire ceux qui viennent des zones
urbaines et sont issus de milieux socio-culturels évolués.
Des études ont été faites au Cameroun (voir bibliographie 1, 2 et 3). Elles
constituent une approche dans l'évolution de l'importance des facteurs socio-
psychologiques ainsi que des facteurs ethniques religieux et géographiques dans
les chances d'accès des enfants dans le système scolaire. Des différences très
importantes ont ainsi été relevées.
B. Les inégalités dans les chances de succès des élèves à l'intérieur du
système scolaire
1re année ou CI, contient 29,3 %du nombre total d'élèves du cycle
2e année ou CP ••••••••• ,19,0 %
3e année ou CEl ·....... 16,1 %
4e année ou CE2 ·....... 12,2 %
5e année ou CM1 ·....... 11,4 %
6e année ou CM2 ·....... 12,0 %
Le problème des déperditions scolaires a été analysé et montre que les aban-
dons et redoublements font que l'élève dip18mé CEPE revient à 7 fois son coQt
normal.
N° de série 2525
- 4 -
(0) Les oonditions préoaires en raison du trop grand nombre d'élèves
par rapport aux pIaoes disponibles. Il faut signaler à oet effet
que le rapport élèves-mattres dans le Cameroun oriental se présente
oomme suit :
(0) L'éloignement des écoles du lieu de résidence des parents dans beau-
coup de zones rurales.
N° de série 2525
- 5 -
(e) Le nombre encore important des parents peu ou très mal informés sur
ce qu'est l'école~ fait que les contacts souhaitables entre parents
et instituteurs sont rares.
5) Un système d'éducation qui ne tient pas assez compte de tous ces facteurs
dans ses progrannnes~ méthodes et structures~ a tendance à mettre sur le
compte d'une insuffisance de travail~ des capacités et des aptitudes in-
tellectuelles des élèves~ les échecs~ les abandons ou redoublements (voir
à ce propos bibliographie n° 4).
Les autorités responsables savent que le problème à mettre en cause afin d'y
trouver les remèdes les plus adéquats est en fait l'ensemble du système.
N° de série 2525
- 6 -
NON QUALIFIES
Privé 633 301
Public 114 54
Précisons l'absence de services nationaux de formation pour professeurs de
l'enseignement technique, services prévus cependant dans le 3e Plan quinquennal.
N° de série 2525
- 7-
L'insuffisanoe du rendement du seoondaire est due aussi:
2e question : Quels sont, parmi ces problèmes, ceux qui ont été résolus au
niveau de la politique générale du gouvernement ?
(a) Les taux de scolarisation atteignent respectivement 64,9 %et 59,34 % pour
le Cameroun oriental et le Cameroun occidental en 1969-1970, soit les accroisse-
ments respectifs par rapport à l'année précédente de 2,8 et 3,19 %et pour les
cinq années scolaires de 1965-1966 à 1969-1970, des progressions de 17 et 33,9 %.
Toutefois dans les régions (Nord et Est) une diminution du nombre de nouveaux
inscrits constitue une régression scolaire en dépit d'un accroissement d'effec-
tifs provoqué par l'augmentation des redoublants et le développement démographique.
(b) Des mesures spéciales sont prises selon les nécessités géographiques et cli-
matiques en vue d'organiser des horaires adéquats pour assurer le maximum d'effi-
cacité : ainsi le début et la fin de l'année scolaire sont-ils différents dans
le Nord par rapport aux autres régions.
(c) Là où le besoin s'en fait sentir un effort considérable dans la limite des
disponibilités budgétaires est fait pour créer des internats. Il en existe actuel-
lement 104 hébergeant 11.038 internes dans le Cameroun oriental (enseignement se-
condaire en 1969-1970).
(e) I. La réforme des programmes des écoles primaires par leur adaptation aux
réalités nationales pour tenir compte des besoins dans les domaines de la science
et de la technologie ainsi que dans celui de l'agriculture et des conditions de
vie en milieu rural implique une orientation rurale ,de l'enseignement primaire,
dont le principe est d'ailleurs insorit au 3e Plan quinquennal; elle est en
voie de réalisation par la mise en plaoe de l'Institut de pédagogie appliquée à
vocation rurale (IPAR) chargé :
1) de définir les structures nouvelles et les programmes de l'enseignement
primaire ;
2) de mettre au point les méthodes nouvelles de cet enseignement en langage,
lecture, formation logique, étude du milieu par l'observation active,
dessin et d'éditer manuels et documents conformes à ces méthodes
N° de série 2525
- 9 -
L'IREM peut organiser des cours, des conférences, des séminaires, des classes
expérimentales dans les établissements publics d'enseignement en accord avec les
chefs de ces établissements.
N° de série 2525
- 10 -
IV. Une école normale d'enseignement ménager et couture créée en 1966, est
chargée de la formation du personnel en cette matière pour l'ensemble des écoles
publiques de la République fédérale. Les études d'une durée de trois ans sont
sanctionnées par le brevet supérieur d'aptitude à cet enseignement.
N° de série 2525
- 11 -
4e question : Quels sont les problèmes qui paraissent exiger une étude
complémentaire ?
N° de série 2525
- 13 -
2. Travailleurs spécialisés ou
semi-qualifiés •••••••••••••••••• 3
3. Employés semi-qualifiés ••••••••• 4
•
4. Travail de la mère à plein
temps ou à temps partiel •••••••• 5
B. RELATIONS PARENTS-ENFANTS
N° de série 2525
- 14 -
1. Sous-alimentation ••••••••••••• 1
5. Sous-équipement médico-social • 2
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- 15 -
N° de série 2525