Mémoire Master 2 Marketing Digital
Mémoire Master 2 Marketing Digital
Mémoire Master 2 Marketing Digital
Présenté par :
KOFFI Astride Merryl Ahou
INTRODUCTION…………………………………………………………………….…......3
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INTRODUCTION
Dès son avènement en 1973, le téléphone mobile n’a cessé de révolutionner les
habitudes des populations. Du téléphone mobile au smartphone, le mobile a connu bon
nombre de mutation. Celui qui n’avait que pour fonction de passer un coup de fil. Devient
au fil des années une technologie incontournable à avoir pour les populations du monde
entier.
En Afrique, l’arrivée du téléphone mobile a constitué plus que nulle part ailleurs,
une véritable révolution, ouvrant la voie à des usages multiples et inédits de cet outil. Le
portable aujourd’hui appelé smartphone, comble un vide en devenant à la fois moyen de
communication, d’information, de paiement et outil de loisir.
Toucher par la fièvre du smartphone, le mobile est omniprésent dans le quotidien des
populations Ivoirienne. En effet, l’usage du smartphone en Côte d’Ivoire n’est plus
considéré comme un luxe. Pourtant des années avant, il était essentiellement réservé à
l’élite sociale aisée. Le marché connait toujours une forte expansion et fait l’objet de
convoitises de la part des grandes compagnies africaines et internationales.
Ces jeunes consommateurs sont devenus de plus en plus exigeant. C’est ainsi qu’on assiste
depuis quelques années au matraquage publicitaire de la part de certaines marques, qui ont
su se démarquer, maitrisé et s’adapter au comportement du consommateur.
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Dans la première partie de notre étude il sera question d’établir la considération
théorique de la recherche, autrement dit nous justifierons le choix de notre sujet par la
problématique, le cadre théorique de référence et la revue de littérature. Nous profiterons
dans la deuxième partie de notre étude, pour aborder la démarche méthodologique, la
Caractérisation des variables de la recherche, ensuite dérouler le matériel ou technique
d’enquête utilisé. Et enfin dans la troisième partie laisserons place aux résultats, aux
solutions et leurs discussions.
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Première Partie : CONSIDERATIONS THEORIQUES
DE LA
RECHERCHE
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Chapitre I : PROBLEMATIQUE
Mais encore, dans le processus d’achat et selon les types d’achat, d’autres intervenants
entrent en ligne de compte. Le marketeur va donc s’intéresser à la fois à celui qui
consomme et à celui qui achète. Mais, en fait, cette distinction renvoie à d’autres rôles que
peut jouer l’individu autour de l’acte d’achat, car le terme « consommateur » est un peu
réducteur. Ainsi dans ce processus nous devons distinguer l’acheteur du consommateur, le
prescripteur du le décideur et les autres personnages influents encore appelé influenceurs.
Par facteur externe, nous voulons aller plus loin en évoquant les facteurs
environnementaux utilisés par les entreprises tels que les stimuli marketing (publicité,
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emballage, la promotion des ventes…), ainsi que d’autres facteurs indirects comme la
situation économique du pays, L’inflation… qui favorisent l’acceptation ou le rejet d’un
produit.
L’ensemble des facteurs personnelles que les responsables marketing doivent comprendre
est appelé la « boîte noir » du consommateur. En effet, 95% des pensées, des émotions, des
apprentissages reliés à nos achats prennent place dans notre inconscient, c’est-à-dire sans
que nous nous en rendions compte. Pour les responsables marketing, la question consiste
donc à savoir comment les consommateurs réagissent aux différentes stratégies marketing,
le consommateur réagit aux sollicitations du marketing et aux autres stimulations de
l’environnement en fonction de ses caractéristiques personnelles et de ses modes de
décision.
De ce qui ressort de ces propos, le comportement du consommateur est animé par plusieurs
facteurs externes et internes. C’est sous cet angle que nous allons décliner notre étude.
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L’intérêt de cette étude se justifie autour de plusieurs niveaux, nous avons : la motivation,
personnelle, pertinence sociale, pertinence managériale, pertinence scientifique.
Dans un premier temps, le choix de cette étude a été motivé par le fait que de nos
jours, les jeunes Ivoirien sont très influençables, ils sont prêts à s’endetter et même à
s’adonner à des pratiques dangereuses afin d’acquérir le dernier téléphone tendance. Soit
par manque d’informations ou mauvaises perceptions des autres marques de téléphones sur
le marché. C’est dans ce contexte, qu’il a nous a été donné de constater que plusieurs
personnes éprouvent un certain désintérêt pour la marque de téléphonie mobile Infinix, qui
jouissait a un certain moment d’un fort engouement de la part des jeunes consommateurs
Ivoirien.
Aussi, après des recherches effectuées, il a été démontré, en 2016 selon le site de e-
commerce Jumia, que la marque Infinix était la plus consommé par les Ivoiriens.
Cependant, en 2018, la marque connait une régression dans le classement se positionnant à
la 4eme place avec pour successeur la marque Samsung. Dans un second temps, nous
avons constaté une chute des ventes des téléphones de la marque Infinix. Suite, aux
mauvais témoignages sur les téléphones de la marque. Malgré les campagnes publicitaires
de grandes envergures les ventes du téléphone n’arrivent pas à décoller. C’est dans ce
contexte que nous avons décidé de nous pencher sur ce phénomène.
Par ailleurs, la portée sociale de ce thème se situe tout d’abord chez les jeunes
Ivoirien parce que l’on a constaté que le mobile a révolutionné les habitudes et l’accès à
internet, c’est principalement parce que le prix d’un smartphone en Afrique en général et
plus particulièrement en Côte d’Ivoire est largement devenu plus abordable au fil des cinq
dernières années. En 2014 un Ivoirien déboursait, en moyenne 61.731 FCFA (107$) pour
s’offrir un smartphone. 5 ans plus tard, avec l’arrivée de nouvelles marques, notamment
Chinoises tel que Infinix, ce prix moyen est passé à 53 000 FCFA.
Avec la flambée des prix mondiale, l’inflation des prix en Côte d’Ivoire. Les populations
Ivoirienne ne peuvent pas toujours subvenir à leurs besoins et comblé leur désir. Par
conséquent, la non-consommation des téléphones Infinix pourrait accentuer la détérioration
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de la qualité de vie en augmentant leurs charges. En effets des jeunes ivoirien se laisse
influencer par leurs envies et groupe de référence, ainsi la plupart des jeunes favorisent les
marques célèbres tel que Apple et Samsung qui sont à cout élevé. Pendant que les
téléphones Infinix permettent de bénéficier des nouvelles technologies des smartphones à
moindre cout et permettent d’économiser. En ce qui concerne les points de vente, la
consommation des téléphones Infinix leur permettra de réaliser un meilleur chiffre
d’affaires. Cela étant, la consommation des téléphones Infinix pourrait développer
l’épargne chez les jeunes Ivoirien. Aussi, au niveau de l’Etat cette forte consommation
l’acquisition de taxes et l’augmentation ses devises.
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Elles nous ont permis de mettre en évidence des facteurs psychologique tel que la
perception avec (Abdoulaye OUATTARA 1991 INSET) qui évoque la perception des
produits de grande consommation par les consommateurs africains : une mesure de
l'influence de l'origine des produits. Aussi ZINDY, R. HALAWANY-DARSON, A.
HAUWUY., 2017 nous parle de la Perception et attitude des consommateurs vis-à-vis des
produits de terroir.
Nos recherches nous ont aussi poussé à mettre en exergue des études scientifique portant
sur l’image de marque. Avec les travaux de (Michaël Korchia, Mai 2000) ; (Jean-Louis
Moulins et Elyette Roux 2008) qui nous ont permis de mettre en évidence les variables
explicatifs associées aux effets de l’image de marque sur le comportement du
consommateur.
Comme facteur externe nous pouvons parler de la publicité avec (AGZIT Fatima
Zahra 2020) parle de L’attitude des consommateurs à l’égard de la publicité sur les médias
sociaux : quel rôle de la crédibilité perçue ?
Force est de constater que diverses études furent menées sur le comportement du
consommateur met très peu voire quasiment inexistantes sont celle qui ont été fait sur notre
étude. Ce qui fonde l’originalité de notre étude. Dans notre pays la cote d’ivoire, ce sujet
est d’une importance capitale, car nous sommes les premiers à le développer. C’est en cela
que notre étude trouve tout son sens dans la mesure ou grâce aux résultats de notre étude
nous pourrons participer aux avancez scientifique qui permettent de déceler le
comportement d’achat chez le jeune consommateur Ivoirien.
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CHAPITRE II : DEFINITION DES CONCEPTS CLES
Ceci étant, il nous semble à présent opportun d’éclaircir quelques concept clés de
notre étude : la perception, la publicité et le comportement d’achat du
consommateur
2.1 La perception
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des produits. Ainsi, la perception peut conduire à une préférence ou au contraire à un rejet
de certains produits.
Trois mécanismes affectent la manière dont un stimulus est perçu : l’attention sélective, la
distorsion sélective et la rétention sélective (Kotler et al, 2006, p225).
L’attention sélective :
La perception du consommateur est sélective puisque sur l’ensemble des stimuli auxquels
est exposé l’individu, seuls quelques-uns seront réellement perçus par ce dernier en raison
de :
Un individu remarque d’autant plus un stimulus que son intensité est forte par rapport à la
normale. Le phénomène de sélectivité explique qu’il soit très difficile d’attirer l’attention
des consommateurs, même les plus intéressés d’entre eux peuvent ne pas percevoir un
message qui ne se détache pas nettement.
La distorsion sélective :
Ce n’est pas parce qu’un stimulus a été remarqué qu’il sera correctement interprété. On
appelle distorsion sélective le mécanisme qui pousse l’individu à déformer l’information
reçue afin de la rendre plus conforme à ses croyances. Lorsqu’un consommateur a déjà une
nette préférence pour une marque, il risque de déformer l’information dans un sens
favorable à cette marque.
La rétention sélective :
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Le consommateur est soumis consciemment ou inconsciemment, à une somme
considérable d’informations sur les produits ou sur les marques. Notre cerveau s’est doté
de règles de conduite pour trier, canaliser et éventuellement utiliser ces informations pour
réagir immédiatement ou ultérieurement. Vernette (2000) explique que ces règles
s’organisent selon un processus perceptuel qui est présenté comme suit :
2.2 La publicité
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Selon LEVY, LINDON et LENDREVIE, la publicité désigne tout message à but
promotionnel inséré à titre onéreux dans l'un des médias qui lui délivrent en contrepartie
leur audience dont la présentation se démarque clairement du contenu rédactionnel du
média.6(*) Il ressort que l'action publicitaire consiste à concevoir et organiser la
communication dans le but d'influencer des personnes en faveur d'idées, d'activités, des
produits ou de marques qu'une organisation souhaite promouvoir.
Pour P. KOTLER, la publicité est une technique qui permet grâce à un support
payant de faire connaître au consommateur potentiel soit un produit, soit un service, soit
encore une idée.
Selon HAAS, la publicité est une technique de communication dont le but est de
propager les idées des rapports d'ordre économique entre certaines personnes qui ont une
marchandise ou mieux un service à offrir et d'autre qui sont susceptibles d'utiliser cette
marchandise ou service. La définition de M. LA LOIRE et celle de HAAS sont
complétées par celle de P. KOTLER par ; le fait que la publicité doit passer par un support
payant avant d'atteindre sa cible qui serait le public.
Leo Burnett, lui, veut faire simple : il veut redonner la parole au produit, en
souligner, par des mots bien choisis et immédiatement compréhensibles, les atouts ou les
caractéristiques, créer une forme de complicité entre ce produit et le consommateur.
Pour connaître les bases de la publicité, il est indispensable de comprendre ses différentes
formes pour mieux travailler les discours publicitaires et créer les messages adaptés,
chaque forme reposant sur une conception du consommateur que l’on veut influencer.
La publicité informative : utile au début du cycle de vie d’un produit, son objectif est
d’informer le consommateur sur l’existence d’un nouveau produit, ses caractéristiques,
qualités, etc…
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La publicité persuasive : dominante dans un univers concurrentiel, elle vise à convaincre
avec des arguments rationnels (preuve, démonstration) afin de créer une préférence pour
une marque, encourager une fidélité…
La publicité mécaniste : ici, on part du principe que le consommateur adopte des réflexes
par habitude et on crée donc des automatismes chez lui. On joue sur la répétition, la
simplicité du message, un slogan efficace…
La publicité projective : cette forme met en avant le fait que le produit affirme
l’appartenance du consommateur à un groupe ou bien qu’il permette d’accéder à un
nouveau groupe social correspondant à ses motivations.
On pourrait donc résumer tout cela en parlant de publicité comme d'une communication à
intention clairement commerciale qui cherche à stimuler la consommation d'un produit.
C'est l'un des nombreux outils dont dispose le marketing pour attirer l'attention des futurs
clients
Les principaux types de publicité que nous pouvons mettre en évidence sont les suivants :
- Publicité en ligne.
- Publicité imprimée.
- Bouche à oreille.
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- Publicité télévisée.
- Télémarketing.
Au cours de notre étude nous nous intéresserons à la publicité en ligne et plus précisément
aux publications sponsorisées.
La publicité en ligne est un terme utilisé pour désigner la publicité sur Internet.
Initialement le terme de publicité en ligne a été utilisé pour désigner la publicité display
utilisant des bandeaux publicitaires qui a fait son apparition en 1994. Le terme de publicité
en ligne désigne désormais de nombreuses formes et formats de publicités diffusées sur
ordinateurs, smartphones et tablettes. Le terme de publicité en ligne est progressivement
remplacé par celui de publicité digitale.
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La publicité dite traditionnelle est composée de formats intrusifs, c’est-à-dire de formats de
publicité qui interrompent le consommateur afin de capter son attention pendant un court
moment : affichage, radio, publicités dans les magazines, télé, banners, etc. Il s’agit d’une
façon de communiquer qui se focalise uniquement sur la vente, avec des campagnes d’une
durée allant d’une à deux semaines en général.
Belk 1974 qui fut l’un des premiers à s’intéresser au concept de la situation de l’étude
au comportement du consommateur, il définit ce dernier comme étant « l’ensemble des
facteurs particuliers a un lieu a une période d’observation qui ne découle pas des
connaissances personnelles ou de réaction face à un stimulus qui a un effet systématique et
démontrable sur le comportement habituel du consommateur »
« L’ensemble des actes liés à l’achat ainsi que les réflexions et les influences intervenant
avant, pendant et après l’acte d’achat auprès des acheteurs et des consommateurs de
produits ou de services » G.SERRAF, dictionnaire méthodologique du marketing. A
partir de cette définition nous pouvons déduire que l’étude du comportement du
consommateur étudie les processus de décision amenant les individus à dépenser leurs
ressources.
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étant : « L’ensemble des actes des individus, directement reliés à l’achat et à l’utilisation
de biens économiques et de services, ceci englobant les processus de décision qui
précèdent et déterminent ces actes »(Dussart, 1993, p05)
Les besoins
En marketing, un des premiers enjeux est d'identifier les besoins du consommateur pour lui
proposer un produit ou un service qui pourra les satisfaire. C'est donc en premier lieu la
volonté de satisfaire un besoin qui dicte l'acte d'achat, qui justifie que le consommateur va
initier une recherche, effectuer des comparaisons, entamer des négociations, etc.
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communauté. Au sommet de la pyramide se trouvent les besoins d'estime, de désir de
réussite sociale ou professionnelle, puis d'accomplissement de soi.
Une bonne compréhension des besoins permet d'adresser les bons stimuli au
consommateur pour activer un achat ou le conforter dans la relation que la marque
entretient avec lui
Les freins
On peut identifier deux types de freins, aussi appelés forces psychologiques négatives.
Elles peuvent empêcher l'acte d'achat :
Les peurs : pulsions négatives causées par les difficultés réelles ou imaginaires concernant
l'achat ou l'utilisation du produit. Peur ou crainte de manipuler un appareil compliqué, peur
concernant des produits alimentaires ou encore le prix acheté.
En marketing, jouer sur les motivations permet d'activer l'achat ou l'utilisation d'un service.
Connaître les freins permet de mieux les lever. Dans les deux cas, il est possible d'orienter
la décision du prospect tout en lui laissant une sensation de libre-arbitre. On appelle ça le
nudge marketing.
La personnalité
Un individu agira de manière différente selon qu'il est plus ou moins actif, dominant,
sociable, vigoureux, stable, impulsif ou réfléchi, pour reprendre la liste des traits de
personnalité dressée par Westfall en 1962.
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réagissent dans un contexte commercial, mieux on pourra adapter la communication pour
susciter l'acte d'achat ou prolonger l'utilisation d'un service en fonction de chaque individu.
On parle de facteurs externes pour désigner les facteurs dont le consommateur n'est pas
responsable. Ceux présents dans son environnement.
Le contexte familial
Le contexte social
L'humain est un être social par excellence. Au fil de sa vie, il fait des rencontres,
personnelles ou professionnelles. Collègues, voisins, amis, membres d'un club ou d'une
association vont avoir une influence sur les choix du consommateur. C'est ce que l'on
appelle les influences sociales. Elles évoluent au fil du temps et sont déterminantes.
Le contexte économique
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Le contexte économique de l'individu va aussi fortement déterminer son comportement
d'achat. De manière générale, le concept traduit le niveau de revenus du consommateur et
les économies dont il dispose. Avec un haut revenu, un individu cherchera à se distinguer
en achetant des produits plus chers ou à satisfaire des besoins en accordant une importance
plus importante à la qualité d'un produit. Le consommateur disposant d'un revenu plus
faible aura lui d'autres priorités et n'évaluera pas les qualités d'un produit selon les mêmes
critères. Le prix et les qualités nutritives d'un produit alimentaire auront peut-être plus
d'importance qu'un packaging attractif ou même que le goût proposé.
Le contexte culturel
Les influences culturelles sont l'ensemble des croyances et valeurs ancrées au sein d'une
communauté donnée, dans laquelle se trouve le consommateur. Selon la culture religieuse
ou laïque, la classe sociale dans laquelle on évolue, la région du monde dans laquelle on se
trouve ou encore le sexe de l'individu, les croyances et valeurs véhiculées vont fortement
différer.
Une marque internationale ne s'adressera pas de la même manière à un client aux États-
Unis, en Chine ou en Europe. Les produits qu'elle propose, en fonction des marchés et des
sensibilités des consommateurs, peuvent même considérablement évoluer d'une région du
monde à l'autre. Au sein d'un même marché, une marque peut chercher à décliner ses
messages pour tenir compte de la diversité culturelle et des éléments qui influencent le
raisonnement du consommateur.
– l'achat impulsif : le client achète alors qu'il ne l'avait pas prévu : un produit peu
impliquant financièrement, mis en valeur (tête de gondole, promotion...) ;
– l'achat réfléchi : il concerne souvent des produits anomaux (nécessitant une réflexion
avant achat). On parle aussi d'achat raisonné. Ce sont par exemple les produits onéreux ;
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– l'achat routinier : il concerne des biens de consommation courante pour lesquels le
client doit renouveler périodiquement l'achat (la nourriture, la lessive...).
- Quel est l’impact de la perception sur le comportement d‘achat des consommateurs des
téléphones Infinix ?
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CHAPITRE III : CADRE THEORIQUE DE REFERENCE
Parmi les modèles théoriques du lien attitude-comportement les plus connus, la théorie de
l'action raisonnée (TAR) complétée ensuite par la théorie du comportement planifié (TCP,
Azjen & Fishbein, 1980, 2000) propose la prédiction des comportements et intentions
comportementales à partir d'un certain nombre de croyances. Si la théorie de l'action
raisonnée tenait compte de deux types de croyances (les normes et les attitudes), la théorie
du comportement planifié propose d'ajouter une croyance supplémentaire : le contrôle
comportemental perçu. L'ajout de cette variable tient du bon sens : il arrive (et bien
souvent) que nos comportements ne soient pas intentionnels. En d'autres termes, nos
comportements seraient fonction de trois types de croyances.
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Tout d'abord, les croyances comportementales et l'évaluation des conséquences de l'action,
qui définissent prises ensemble l'attitude vis à vis du comportement ciblé. Ensuite, les
croyances normatives et la motivation à se comporter conformément à l'opinion d'autrui,
qui prises ensemble déterminent les normes subjectives. Enfin, les croyances de contrôle et
des conditions facilitatrices ou inhibitrices du comportement, qui déterminent le contrôle
perçu. Ainsi, normes subjectives, attitudes et contrôle perçu, détermineraient l'intention
comportementale qui à son tour déterminerait la réalisation effective du comportement. De
ce point de vue, le comportement observé ne serait que la résultante de ces différentes
croyances.
Applicabilité
Le choix de cette théorie a un caractères explicatif bivalent. Dans un premier temps cette
théorie nous permettra de développer les différents aspects du comportement d’achat du
consommateur, les faire correspondre avec les différentes variables de notre étude. Elle
nous permettra d’identifier les différents stimuli du comportement du consommateurs.
Déceler et interpréter les différents résultats qui ressortiront de notre étude. En second cette
théorie est aussi fonction de notre variable perception.
La théorie des usages et des gratifications a émergé dans les années 40, notamment avec
les recherches du pianiste Schuman qui tentaient de démystifier les motifs qui incitaient les
gens à écouter la radio. Or, c’est seulement en 1959 que la théorie a réellement pris
naissance lorsque Elihu Katz désire apporter une nouvelle approche aux recherches de la
communication de masse (Bryant et Miron, 2004). En effet, ce chercheur ne s’est pas
intéressé aux impacts des médias sur leur auditoire comme plusieurs l’avaient fait
auparavant, mais plutôt aux usages que les gens font de ces médias. Cette nouvelle
approche a notamment permis à la recherche de considérer l’auditoire comme étant actif
plutôt que de simples êtres passifs, tels qu’ils étaient considérés auparavant (Bryant et
Miron, 2004). En fait, la théorie cherche à expliquer la façon dont les individus choisissent
et utilisent les médias parmi tous ceux disponibles dans leur environnement pour satisfaire
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certains besoins et atteindre certains buts (Katz et al., 1974). Ainsi, en analysant les
fonctions sociales et psychologiques des médias de masse proposés dans la littérature, Katz
a formé cinq grands groupes de besoins (Katz et al., 1973) :
Applicabilité
Cette théorie nous permettra de développer, la variable publicité car cette théorie fait
références aux fonctions de la publicité. Ces fonctions corrélées au caractère de la théorie
pourront mieux expliquer l’impact de la publicité sur le comportement d’achat du
consommateur. Cette théorie nous permettra d’établir une cohérence avec les différents
besoins afin de recenser les facteurs pourraient qui améliorer les performances
publicitaires.
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CHAPITRE IV : REVUE DE LITTERATURE, OBJECTIFS
ET HYPOTHESES
Dans ce chapitre il s’agira de passer en revue les différentes recherches scientifiques qui
ont une corrélation avec notre sujet qui est l’impact de la perception et de publicité sur le
comportement d’achat du consommateur.
Tout d’abord, au niveau des facteurs psychologique plusieurs variable ont fait
l’objet de recherche scientifique. Sur la perception (Abdoulaye OUATTARA 1991
INSET) qui évoque la perception des produits de grande consommation par les
consommateurs africains : une mesure de l'influence de l'origine des produits. Cette
recherche s'appuie sur l'étude de quelques produits de grande consommation en Côte
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d'Ivoire. Elle met en évidence les différences perceptuelles entre les marques nationales et
internationales, et analyse l'effet de l'origine des produits dans les pays en voie de
développement.
Nos recherches nous ont aussi poussé à mettre en exergue des études scientifique portant
sur l’image de marque.
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Le chercheur (Michaël Korchia, Mai 2000) met en évidence une nouvelle
typologie de l’image de marque. En effet la définition de l’image de marque de Keller
(1993) comme étant “les perceptions portant sur une marque reflétée par les associations à
la marque détenues dans la mémoire du consommateur” est adoptée. Cependant, sa
typologie de l’image de marque, ainsi que celle de Aaker (1991), comportent des
faiblesses. Une nouvelle typologie de l’image de marque est présentée et est validée
empiriquement à l’aide de la méthode de l’élicitation libre.
Les chercheurs (Jean-Louis Moulins et Elyette Roux 2008) nous ont permis de
mettre en évidence les variables explicatifs associées aux effets de l’image de marque sur
le comportement du consommateur. Intégrant les courants sur le rôle de l'image dans la
construction du capital de la marque et ceux du marketing relationnel, l'objectif de cet
article est de proposer un modèle conceptuel des modalités de la relation consommateur-
marque, en fonction des dimensions du contenu de l'image : fonctionnelle, affective et
symbolique. Les variables centrales de la relation à la marque identifiées ici sont aux
nombres de six : -quatre variables attitudinales (1) l’attachement, (2) la confiance (3)
l’identification (4) l’engagement, et deux variables comportementales : (5) la fidélité et (6)
le comportement de communication de bouche-à-oreille.
Comme facteur externe nous pouvons parler de la publicité avec (AGZIT Fatima
Zahra 2020) parle de L’attitude des consommateurs à l’égard de la publicité sur les médias
sociaux : quel rôle de la crédibilité perçue. Cet article s’intéresse à l’étude de l’attitude des
consommateurs à l’égard de la publicité sur les médias sociaux. Plus particulièrement,
l’objectif est de mettre l’accent sur l’impact de la crédibilité perçue de la publicité sur les
réseaux sociaux (SNS) sur l’attitude des utilisateurs et par conséquent sur leur intention
d’achat. A l’aide d’une revue de littérature conjuguée à une enquête en ligne menée auprès
de 198 consommateurs, les résultats de l’étude exploratoire soulignent le rôle de la
crédibilité perçue en tant que facteur prédicteur d’une attitude favorable vis-à-vis de la
publicité sur les SNS. Les résultats suggèrent également qu’il existe des relations
significatives et positives entre les différents construits de notre recherche.
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Déterminer l’incidence de la perception et la publicité sur le comportement d‘achat du
consommateur.
H2 : la publicité en ligne a un impact positif sur la consommation des téléphones Infinix
que la publicité traditionnelle.
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BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
Dussart, C. (1993). Comportement du consommateur et stratégies de marketing,
Montréal, MC Graulhill, 554 pages.
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