Chapitre 3. 4 .5
Chapitre 3. 4 .5
Chapitre 3. 4 .5
Polycopie du cours :
1
Chapitre III : Adductions d’eaux
1. Généralités :
L’adduction est l’ensemble des installations, reliant le point de captage (source, puits, lac forage,
barrage) et l’ouvrage de stockage.
2. Différent types d’adduction :
a. Adduction gravitaire :
R1
R2
SP
R1
R1
PUITS
SP
SP R2
Lorsque la pente suffisante existe entre la zone de captage de l’eau et celle de son utilisation, il est
possible si le relief n’est pas trop tourmenté de réalisé une adduction par gravité à écoulement libre. Il
existe alors un écoulement à surface libre ou la pression est égale à la P Atm.
L’eau écoulant dans un canal ou dans une tuyauterie dont la section n’est pas jamais remplie.
b. Adduction par par refoulement :
L’eau est transitée vers le réservoir de stockage avec des pompes dans les conduites forcées.
c. Quelque avantage et inconvénients de l’adduction à surface libre :
Si le relief très contourné la nécessité pour ce type d’adduction de respecter une pente a peu prés
constante à allonger sensiblement la longueur de l’ouvrage
*/ absence du phénomène de coup de bélier ;
*/ risque de perte des qualités d’eau ;
*/ risque de pollution des quantités d’eau.
2
Choix entre les deux modes d’écoulements (surface libre, en charge) :
Le choix repas sur : les trois critères d’ordres techniques et économiques, par exemple les pertes d’eau
dans les aqueducs étant faibles que les conduits en charges, Alors le choix entre les deux canaux
dépend :
*/ nature de terrain : terrain plat .terrain accidenté, terrain peu accidenté
*/ conditions du tracé.
* Les moyens d’exécutions ainsi que la comparaison entre les dépenses de réalisation et d’entretien.
3. Système de distribution :
SP
refoulement de la station de
pompage vers le réservoir
R
SP
3
La station de pompage refoule vers le réservoir de stockage puis la distribution sera faite à partir de ce
réservoir. Ce système est appelé distribution avec un réservoir de tête.
6. Système de distribution par gravité :
Se système est le plus économique puisque ne consomme aucune énergie, il existe si est seulement si
la source d’eau située au point le plus élevée de l’agglomération de tel façon à assurer la pression
suffisante en tout point de réseau de distribution .
SP
4
Chapitre IV : Réseaux de distributions
1) Généralités :
A partir du ou des réservoirs, l’eau est distribuée dans un réseau de canalisation sur laquelle
branchements seront piqués en une de l’alimentation des abonnées.
Par d’définition, le réseau de distribution est un système de conduite connecté entre eux. L’eau est
distribuée à partir de ce réseau qui doit être dimensionné de telles façons à assurer un Q max et la
pression nécessaire des consommateurs.
2) Choix et types de réseau de distribution :
5
D. Pression :
Le réseau doit être calculé pour satisfaire notamment aux conditions de pression suivantes :
- Une charge minimale de 3 m doit être sur les orifices de puisage les plus élevés « robinet ».
- En vue de la bonne tenue des canalisations et notamment de leurs joints. il y‘a lieu d’éviter en
ville seulement des pressions supérieures à 40 m qui risquent d’apporter des bruits désagréable
dans la installation des abonnés.
- A titre indicatif, selon la hauteur des immeubles, on prévoit des pressions maximales aux sols
exprimées au (mce).
PAdm = 10 + 4.N. (mce)
6
: Côte piézométrique du point considéré (m) ;
: Pertes de charge entre les points considérés (m).
Pe Ps
L ∅ L ∅
Ps Pe
Pe : pression d’entrée ;
Ps : pression de sortie ;
Pi : pression de service au point considéré (m) ;
CPi : côte piézométrique du point considéré (m) ;
CTN: côte du terrain naturel du point considéré (m).
4) Description du réseau :
a) Nœud : un nœud N est un point de réseau satisfaisant à l’une des conditions suivantes :
- C’est un point de jonction d’un nombre supérieur ou égal à trois canalisations.
- C’est un point ou il s’avère nécessaire de distinguer entre parie auront et partie aval d’une
canalisation.
N
N
N1 N2
c) Maille :
N2
N1 N3
N4
Une maille est constituée par un ensemble d’arrêtés formant un cycle fermé.
5) Calcule du réseau :
(a) Calcule du réseau ramifié :
Les problèmes relatifs aux conduites ramifiés peuvent être résolus :
- Soit par calcul en appliquant la méthode numérique.
- Soit par la méthode des courbes caractéristiques.
Dans les deux cas on calcul successivement chaque tronçon, on sait que pour sa connaissance parfaite,
il faut connaître les 04 éléments : Q, V, D et J.
7
Pe Ps
=∑ = .
3éme étape : calcul le débit en route [débit propre pour chaque tronçon] : q q .∑l
4 éme étape : calcul les débits Nœudeux q 0,5 ∑ qr
5éme étape : calcul le débit propre pour chaque tronçon.
Le débit en route est un débit qui entre à l’amont du tronçon est ne sort pas à l’aval puisque, par
définition, il est consommé par les abonnés tout au long du tronçon.
A B
Un débit en route, supposé uniformément repartis sur toute la longueur du tronçon est calculé par l’une
des méthodes suivantes :
*) Soit proportionnellement à la surface desservie par le tronçon, en fonction du nombre usagers à
desservie par le tronçon pendant l’heure de pointe, il faut alors subdiviser l’agglomération en
plusieurs zones suivant leurs sources d’alimentation.
Zone I
R
A B
8
*) Soit proportionnellement à la longueur du tronçon, on utilisant qsp c'est-à-dire :
Qr (AB) = qsp.LAB
La deuxième méthode, bien quelle soit moins précise peut être utilisée dans l’alimentation des zones
rurales, ou éventuellement quand la consommation est homogène dans toute les zone à alimenter.
∅ Q L J (mce / m) Pe J Ps
Exemple 1 :
Calculer la pression au sol Ps pour chaque nœud, sachant que la pression au point A est P a =30 mce.
30m 30m
1 3 5
Ø50mm 3 (l/s) Ø50mm 3 (l/s) Ø50mm
3 (l/s)
15 m
18 (l/s)
Ø102mm Ø90mm Ø66mm
A B 12 (l/s)
C D
6 (l/s)
Ø50mm 15 m
Ø50mm 3 (l/s)
Ø50mm 3 (l/s) 3 (l/s)
2 4 6
Solution :
Appliquant la formule de HAZEN Williams pour le calcul de pertes de charge hp.
.
.
J = 10.69.L . .
Q ∅ J Pe- J Ps Vérifier la
N° (l /s) (mm) (m/m) (m) vitesse (m/s)
A 18 102 0,047 0,71 29,29 30 2,2
B 29,29
B 3 50 0,055 1,65 27,64 29,29 1,53
1 27,64
B 12 90 0,041 1,23 28,06 29,29 1,89
C 28,06
C 3 50 0,055 1,65 26,41 28,06 1,53
3 26,44
C 6 66 0,051 1,54 26,52 28,06 1,75
D 26,52
D 3 50 0,055 1,65 24,87 26,52 1,53
5 24,87
9
Nous remarquons que les valeurs des vitesses sont >1,5 (m/s), en conséquence, il est nécessaire de
modifier le diamètre des conduites jusqu’aux les vitesses deviennes inférieures à 1,5 (m/s).
Exemple 2 :
Soit un réseau de distribution représenté sur la figure ci-dessous.
Le débit maximal horaire qmaxh = 20 ℓ /S
Questions : 1. calculer qsp
2. calculer les débits nœudeux.
3. calculer les débits des conduits.
6
R
0m
10
1
30 300 m
0m 2
3
m
20 0
m 4
100
5
Solution:
1) qsp= ∑
= = 0.02 (ℓ /s) mL
2) qr = qsp.L
qr1-6 = qsL1-2=0,02.100 = 2 ℓ/s
qr3-4 = 200.0,02 = 4 ℓ/s
qr1-2= qsp.L1-2=0,02.300 = 6 ℓ /s
qr2-3= qsp.L2-3= 300.0,02 = 6 ℓ /s
qr2-5= 100.0,02 = 2 ℓ/s
qmax h = ∑ = ℓ /s
3) qN4 = 0.5.∑ = 0.5.qr3-4 = 0, 5.4 = 2 ℓ /s
qN5 = 0,5qr 2-5 = 0, 5(2) = 1 ℓ /s
qN2 = 0, 5( qr2-5+ qr2-3+ qr2-1)= 0,5 ( 2+6+6) = 7 ℓ /s
qN3=0, 5(qr3-4+qr2-3) = 0, 5(4+6) = 5 ℓ /s
qN1= 0, 5( qr1-2+qr1-6) = 0,5 (2+6) = 4 ℓ /s
qN6= 0,5 qr1-6= 0,5.2 =1 ℓ /s
4) qC3-3 = qN4 = 2 ℓ /s qC2-5= qN5 = 1 ℓ /s
qC2-3= qc3-4+ qN3= 2+5=7 ℓ /s qc1-6 = qN6 = 1 ℓ /s
qc1-2= qc2-5+ qN2+qC2-3 =7 +7+1= 15 ℓ /s qc2-1= qN1+q1-6+q1-2 = 20 ℓ /s
10
b) calcul des réseaux maillés:
Le calcul des réseaux maillés est conduit par approximation successive selon la méthode de HARDY
CROSS.
Cette méthode repose sur les deux lois suivantes :
1ére loi : en un nœud quelconque de conduite, la somme des débits qui arrivent à un nœud est égale à la
somme des débits qui en partant.
q3 q2 q3
q1 q2 q1 q5
q4
q4
1+ 2= 3+ 4 1+ 2= 3+ 4+ 5
q2 J2
q1 J1 q3 J3
q4 J4 q6 J6
q5 J5
11
Avec :
: Débit initial proposé ;
: Débit corrigé ;
: Débit correctif.
Le calcul s’arrêt quant la correction devient négligeable c’est-à-dire : ≌
∑
=− ∑| | Formule de FAIRE
∑| |
∑ : Somme des pertes de change dans toutes les tranches pour chaque maille par la formule de
DARCY Weisbash.
̇
= . =8 .
= .
Avec :
Q : débit transité par cette branche (m3/s)
D : diamètre de la conduite (m) ;
R : résistance de la conduite ;
: Accélération de pesanteur.
: Coefficient de pertes de charge.
Leq = 1,15 L
Leq : longueur équivalent.
Remarque :
Les pertes de charges singulières estimées de 15% de perte de charge linéaire pour chaque tronçon de
maille. On calcul une correction de débit de la manière suivante :
∑ .
=−
∑ .
n = 2 cas de régime turbulent
∑ .
Ou bien =− .
∑ .
12
CHAPITRE V :
1- Généralité
Très souvent, les installations d’adductions et de distributions d’eau comportent un réservoir,
ce réservoir à une double fonction :
a- il assure la sécurité de la distribution, soit en cas de défaillance de courte durée, soit pour fournir
rapidement une quantité d’eau importante.
b- il assure une régulation entre les différents débits :
* débit consommé, qui est le plus souvent presque nul la nuit, et peut s’atteindre (3÷4) fois le débit
moyen journalier Q moy j.
* débit des sources d’approvisionnement, généralement peu variable au cours de la journée.
* débits des pompes d’adductions.
2- rôle du réservoir
- Un outil de sécurité pour la lutte contre l’incendie.
- Un impératif technique et économique.
- Un impératif technique et sanitaire.
- Permet la régularisation des pressions et de débit entre le régime de production et le régime de
consommation dans le réseau.
- D’emmagasiner l'eau lorsque la consommation est inférieure à la production et la restituent lorsque
la consommation devient supérieure à la production.
3- Emplacement de réservoir
Le choix de l’emplacement du réservoir est effectué en tenant compte des conditions
suivantes : topographiques et géologiques.
Le choix du site est dicté essentiellement par des considérations de pression aux points d’alimentation,
il est recommandé que cette pression atteigne 10 m de colonne d’eau, et si possible 20m, il est
souhaitable de ne pas dépasser 40 m, exceptionnellement 60m (certains équipement ne peuvent en
aucun cas respecter plus de 70m).
On tiendra compte de la cote des points d’alimentation les plus bas et les plus hauts.
4- Type de réservoirs d’eau potables
Les réservoirs d’eau potables peuvent être de type souterrain en béton armé ou hors terrain en
acier. Pour les constructions hors terre, on trouvera les réservoirs de type élevés ou cylindriques.
13
4-1- Réservoirs souterrains
Ce type de réservoirs est employé lorsque le réservoir est construit à même station de
traitement de l’eau ou lorsque le site est suffisamment élevé afin d’assurer une pression adéquate par
gravité.
Remarque :
La section rectangulaire est surtout adoptée pour les réservoirs de grande capacité (supérieure à 10000
m3).
La section circulaire est généralement adoptée pour les réservoirs de capacité inférieure à 10000 m3.
4-2- Réservoirs cylindriques
Lorsqu’il n’y a aucun site ayant une élévation suffisante pouvant assurer une pression
adéquate dans le réseau a partir d’un réservoir souterrain, on utilise parfois un réservoir cylindrique, le
quel comprend une réserve de soutien assurant l’élévation nécessaire à la réserve utile.
4-3- Réservoirs élevés
Lorsqu’il n’a aucun site ayant une élévation suffisante pouvant assure une pression adéquate
dans le réseau, ce type de réservoir est supporté par des piliers.
Les capacités courantes des cuves s’échelonnent entre 150 et 6000 m3 la hauteur d’eau peut atteindre
(7÷ 8) m.
4-4- Réservoirs sous pression
Les réservoirs hydropneumatiques ne sont acceptables que pour les petits réseaux desservant
50 logements au moins et n’assurant aucune production contre les incendies.
5- Château d’eau
Le château d’eau fait partie de la famille des réservoirs d’eau. Lorsque la topographie permet
de disposer d’un point haut pour construire un réservoir au sol, et lorsque ne présente pas de point
assez haut. Le concepteur du réseau a le choix entre un château d’eau et un réservoir au sol alimentant
un sur- presseur.
Avantages du château d’eau par rapport au réservoir au sol avec sur- presseur
On peut distinguer les avantages suivants :
- Sur le plan énergétique ;
- Sur la fiabilité ;
- Sur le coût de fonctionnement.
6- Capacité du réservoir
Le volume des réservoirs est établi comme étant la somme de la réserve d’opération et de la
réserve d’incendie. Cette capacité oscille alentour du volume moyen journalier d’eau consommée. Le
remplissage du réservoir se fait par pompe d'alimentation de façon automatique pour maintenir un
niveau constant dans le réservoir.
Les volumes des réservoirs les plus utilisés sont :
250 ; 500; 1000; 1500; 2000; 3000 ; 5000; 7500; 10000; 12000; 15000 et 20 000 m3.
14
A – Réserve d’opération
La réserve d’opération permet de faire face aux variations horaires de débits dans le réseau de
distribution.
b – Réserve d’incendie
Le débit d’incendie requis pour les agglomérations dépend de la superficie et de son type de
construction. Au nombre de risque et de densité de la population
Capacité pratique
Généralement en alimentation urbaine, il est admis que la capacité de réservoir n’excède pas
(20 à 30) de Q moy j
D’où : Vr = (20 30)Q max j + V inc
V inc : 3,6 Q inc. T
Q inc : débit d’incendie
T : durée d’une incendie (2 3) h
D = 1.405 3 V (m)
e1
Hauteur d’eau utile
h = 0.46 d (m)
F
Hauteur libre du niveau de l’eau
Jusqu’a la base de ceinture de calotte
tro p
p le in
h0 = 0.1 d h 0
Flèche de la coupole
F = 0.104 d
h
Epaisseur de la calotte M in
50 ÷150
cm
30cm
2
e1 =0.112d (d en (m) , e1 (cm))
e m ax
15
Epaisseur maximale de la paroi à la base
e max = 0,207 d 2
e max est basé sur les contraintes maximales max en traction de 10 bars
Paroi (selon cahier des clauses techniques du béton armé CCBA règles de BEAL 68)
L’épaisseur (e) des parois moulées ne doit pas être inférieure à 12 cm.
Les textes réglementaires prévoient normalement une section minimale d’armature principale, le
diamètre minimal de ces armatures est de :
- 8 mm s’il s’agit de ronds lisse.
- 6 mm s’il s’agit de barre ou de fils à haute adhérence.
Les quadrillages formés par les armatures principales et les armatures de répartitions doivent avoir des
mailles de dimensions au plus égale à 15 et 20 cm ; deux nappes de quadrillages, une par face, sont à
prévoir des que l’épaisseur de la paroi dépasse 15cm.
Lorsque la stabilité d’une paroi est principalement assurée par un encastrement sur le radier ou sur une
autre paroi, des goussets (coulés en même temps que le radier) sont généralement nécessaire à moins
que les parois ne soient peu hautes et que l’épaisseur du radier ne soit au moins égal à 20cm.
e = 20 cm
e = 20 cm paroi
p aro i
supérieur ou égal à 15 cm
d = e Gausset = 12 cm
= 12 cm
L = 1m radier
Supérieur ou égal à 20 cm
rad ier
= 15cm
D isp o sitif p e rm e tta n t d e se d isp en ser d e g o u sse t
16
Remarque :
La hauteur de l’eau dans les réservoirs doit être (3 6) m et 8 m dans des cas exceptionnelles.
Calcul de la côte du radier de réservoir
Il faut, évidemment, que l’emplacement choisi pour édifier le réservoir soit compatible
avec l’un des rôles qu’il doit jouer, c à d donner aux abonner une pression suffisante au
moment de la pointe.
La cote du radier de réservoir est donnée par formule suivante :
CT = C TN + PS + H I
H I : Somme des pertes de charges le long du trajet du radier jusqu'à le point le plus
défavorable.
17
Les châteaux d’eaux dont la forme classique comprennent les éléments suivants :
D
C G H
F
D
E
H
D1
D2
18
7-a/ Coupole sphérique de couverture
La coupole supérieure doit, autre son poids, supporter une charge de neige, et peut être aussi
appelée à supporter une couche de terre d’isolation et/ou équipement géodésique.
Dans les cas courants l’épaisseur est de 6 à 8cm au sommet, et 8 à 12 à la base.
r r f
D
r
D2 4 f
Le rayon de la coupole sera donné par : r d’où
8f
f : Flèche de la coupole.
D : diamètre de la cuve
D
Surface (s) est égale à : S ( ) 2 f 2
2
b
7-b/ Ceinture supérieure
La ceinture supérieure se calcul comme un anneau n iv ea u d 'ea u h
Soumis à une pression interne.
19
7-c/ Coupole sphérique du fond
Cette coupole se calcule de la même manière que la coupole de couverture, avec le rayon r1,
flèche f 1 et de surface S1 c'est-à-dire :
f1
2
D1 4 f 1 r1
r1
8 f1 D1
D 2
S 1 ( 1 ) 2 f 1
2
7-d/ Ceinture intermédiaire
La ceinture intermédiaire est soumise aux charges de la coupole supérieure, aux poids propre
de la ceinture supérieure et de la paroi cylindrique et à son propre poids.
7-e/ Ceinture d’appui sur les poutres
La ceinture d'appui permet comme son nom l'indique, l'appui de la cuve sur son support.
La charge totale sur la poutre circulaire sera :
S .D1 .V
V : c’est la charge verticale sur les poteaux
D1 : c’est le diamètre de la coupole sphérique
Le tableau ci-dessous donne les moments et les efforts tranchants dans une poutre circulaire de rayon
(r) soumise à la charge totale ( S ), suivant le nombre de poteaux sous la poutre :
Moment fléchissant
Nombre de Charge sur Effort Au droit des Moment de
poteaux chaque poteau tranchant max poteaux Au milieu Torsion max
1 1
4
S S -0.03415.S.r + 0.001762.S.r 0.00530.S.r
4 8
1 1
6
S S -0.01482.S.r + 0.00750.S.r 0.00151.S.r
6 12
1 1
8
S S -0.00827.S.r + 0.00416.S.r 0.00063.S.r
8 16
1 1
12
S S -0.00365.S.r + 0.00190.S.r 0.00018.S.r
12 24
20
7-k/ Vérification de la stabilité
Pour que la stabilité de la construction soit assurée, il est nécessaire que la résultante des
forces dues au poids propre et à la pression du vent tombe dans le tiers central de la distance (d ) entre
les poteaux diamétralement opposés.
L’hypothèse la plus défavorable à envisager sera celle du déversoir vide soumise à la pression
maximum du vent si ( M ) est le moment de renversement dû à la pression du vent et (P) le poids
propre de la construction avec le réservoir vide, la résultante ( N ) traverse le sol au centre des
pressions C est on doit avoir
d
Excentricité : OC = e = …………(1)
6
L’hypothèse du réservoir plein sera plus favorable, puisque la charge sera plus grande et
l’excentricité (e) plus petite. Si la condition (1) ci-dessus est satisfaite tous les poteaux seront
comprimés et la stabilité sera parfaitement assurée. Dans le cas contraire, il faut écarter les poteaux à
la base et rechercher la distance (d) telle que la résultante N reste à l’intérieur du tiers central de cette
distance.
D’où N : est le résultante des pressions horizontales et sa distance au sol.
vent
O C
Remarque
Pour la préservation de l’eau contre les variations de température, on peut surmonter la
couverture d’un métal de sable de 0.20m d’épaisseur les parois de la cuve sont parfois doublées d’une
enveloppe en brique creuses.
21
gravillon
brique
Les réservoirs sont exécutés ordinairement en béton armé ou en précontraint. Selon leur importance, la
cuve repose sur un radier établi au dessus d’un béton de propreté.
bache
pipe
d'arrivé
L’arrivé en chute libre provoque une oxygénation de l’eau, par contre l’arrivé noyée elle
présente toutefois un inconvénient : en cas d’accident sur les conduites de refoulement le réservoir se
vide par siphonage.
22
b- Conduite de distribution
Le départ de la conduite de distribution s’effectue à (0,15 0,20) m au dessus du radier en vue
d’éviter d’introduire dans la conduite des boues et des sables.
50 cm Min
15 ÷20 cm
Q = 27,828 RH 2
h : hauteur divergence
B
R : rayon du cône A
trop plein
EAU
h
: Coefficient de débit = f ( )
R
Q = 11,15 RH 2
d- Conduite de vidange
Elle part du point bas du réservoir est se raccord sur la canalisation de trop- pleine. Elle
comporte un robinet vanne.
e- By- pass
C’est un organe qui permet de connecter la conduite de distribution et de l’adduction. Dans le
cas de nettoyage les vannes (2) et (3) sont fermées et (1) ouverte.
23
R2 R1 R3
Bay Pass
f- Ventilation
Des ouvertures entre le toit et murs de réservoirs ne sont pas acceptables comme moyen de
ventilation. Les conduites de ventilations doivent :
empêcher l’intrusion d’eau de surface ou de pluies.
éviter l’entrée d’oiseaux ou autre animaux.
Empêcher l’entrée d’insectes et de poussières. Pour de réservoir élevé ou cylindrique un
grillage non corrosif est obligatoire.
g- drainage du toit
Le toit de tout réservoir doit être drainé efficacement. Les gouttières de descente ne doivent
pas pénétrer à l’intérieur du réservoir.
h- passerelle intérieure
Toute passerelle surplombant un plan d’eau à l’intérieur d’un réservoir doit avoir un plancher
sans trou pour empêcher la chute de détritus dans l’eau.
Matérialisation de réserve d’incendie
Deux dispositifs permettant de garder la réserve d’incendie dans le réservoir.
1er dispositif :
En cas normal vanne (1) ouverte vanne (2) fermée
En cas de sinistre vanne (1) et (2) sont ouvertes
V1
adduction V1 V3
Bay Pass
distribution
ème
2 dispositif :
C’est le dispositif le plus utilisé, constitue par un siphon qui se désamorce quand le niveau de la
réserve est atteint en service normal
24
Vanne (1) ouverte (2) fermée
En cas normal les vannes (1), (3) sont ouvertes
Vanne (2) reste fermée
Cas d’incendie : vannes (1), (2) et (3) sont ouvertes
Event
V3 V1
V2
e- accès
Tout réservoir doit avoir des ouvertures d’accès pour permettre le nettoyage et réparation.
L’accès put également prévu dans l’axe vertical du réservoir, par un escalier en colimaçon sur lequel
seront accrochées toutes les canalisations.
Variation de niveau
La variation maximale entre le haut et bas niveau d’eau à l’intérieur d’un réservoir dont la
fonction et d’assurer le maintien d’une pression adéquate dans le réseau ne devrait pas accéder 9m.
Stagnation de l’eau
Une bonne circulation de l’eau dans le réservoir est nécessaire afin d’éviter la stagnation.
Protection sanitaire
Quand le fond de réservoir se situe sous la surface du sol, aucune conduite d’égout, conduite
de gaz naturel, mare d’eau stagnante ou autre source semblable de contamination ne doit se situer à
moins de 15m des parois des réservoirs.
25