J. Touzard
J. Touzard
J. Touzard
CHAPITAE II
L'ÉCRITURE
Grâce à ce rôle des consonnes, on put se passer d'écrire les voyelles tant que l'hébreu fut une
langue parlée : le lecteur suppléait de lui-même les sons qui exprimaient les nuances de l'idée mère.
L'alphabet hébreu renferme vingt-deux lettres, dont I’ une est dédoublée. Ce sont :
Fin
Lettre de Translittération Nom Prononciations et notes
mot
Ghime
ג ּג g, g ou gh l g toujours dur comme ceux de gare ou gamme.
Lettre Fin de
mot Translittération Nom Prononciations et notes
ז z zayin z
Lettre Fin de
mot Translittération Nom Prononciations et notes
ל l lamed l
ס S samekh s
F
i
n
Lettr d
Translittération Nom Prononciations et notes
e e
m
o
t
ר r resh r
ׂש ś sin s
כdevient , ך
מdevient ,ם
נdevient ,ן
פdevient ף,
צdevient ,ץ
( בBetb) et ( כKaf);
( דDaletb) et (רResch);
( הHé), ( חleth et (תTaw);
( וWaw) et ( יYod);
נet ( ןNun final);
(םMem fînal) et ( סSamech) ;
(עAin) et ( צTsadé);
ש
֩ (Sin) et ( ֠שSchin).
8, Prononciation.
- Du point de vue de la prononciation, on a coutume de distinguer les groupes les suivants :
la prononciation correcte du רsuppose qu'on fait vibrer la langue, Comme pour I'r
italien ou espagnol.
Le waw équivaut au w anglais dans « war »,
le y à notre y dans « yeux ».
Les trois consonnes ט, צ,ק, sont emphatiques, et a ce tire, S’opposent
respectivement àכ, ת, ס. Elles se prononcent dans l'arrière
bouche, en comprimant les muscles.
Les six lettres que par procédé mnémotechnique on appelle
B g ad k p at , à savoir ב, ג, ד, כ, פ, תont une double prononciation :
e h h he
h h
a) Une prononciation dure indiquée par un point place à l'intérieur de la lettre (voir sur
le Dâghês, 16) ּפ, ּג, ּכ, ּת, ּד ּבse prononcent comme nos consonnes b, d, k, p, t; ּגa
toujours le son dur de g dans ga, jamais le son adouci de g dans gi ;
b) Une prononciation adoucie et aspirée, c'est elle que l’on doit toujours faire
entendre quand ces lettres ne sont pas pointées. Le בet le פs'articulent à peu près
comme notre v et notre f, le דcomme le th doux et le תcomme le th dur de
l’anglais ; quant au גet au כil faut pour les prononcer introduire après les sons g et k
un h très rapide.
Sens de la lecture.
L’hébreu, comme l'arabe et plusieurs autres langues de la même famille, se lit de droite à gauche.
14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1
א ַל ה י ם, ּב ר א ׂש י ת ּב ר א
Exercice 1.
TRANSCRIRE EN LETTRE FRANCAISE :
ּת ם ס ק ץ ע ן ט ּג פ ר ף ז ׃
ּ ב ּכ נ מ ל צ ע ד ר ך ן ת ה ח י ו א ע ש ש ר ּב ּד
Exercice 2
Exercice
מיכה, ינה, בדיה, מש, יל, הש, יחזקל, ירמיה,ישיה
מלכי, זכריה, חּגי, ספניה, חבּק,נחם
LES VOYELLES
10. A l’origine, aucune voyelle n'était, à proprement parler, indiquée dans l'écriture.
De bonne heure toutefois, certaines Consonnes furent employées pour suggérer la présence des voyelles
consentantes, et elles ont souvent gardé cette fonction dans l’hébreu biblique. Ainsi וpour les voyelles ô et
û, יpour i et è, הpour â et ô, אpour à, é, ô. De là le nom de matres lectinis, donné à ces Consonnes,
GRAIMAINE HEBRAIQUE
Cependant, à mesure qu'on perdait l'usage de la langue parlée, le besoin se faisait sentir d'indiquer
les voyelles d’une façon plus explicite. Même avant l'ère chrétienne, divers essais furent tentés dans ce but.
Le système qui a prévalu (celui de l’école dite de Tibériade) n'a été fixe qu’aux VII è et VIIIè siècles de notre
ère. II est appelé massorétique ou traditionnel Par respect, les Massorètes n'ont voulu introduire aucune
modification dans le texte sacré lui-même ; c’est pour quoi ils ont placé des signes des voyelles au-dessus,
au-dessous et au-devant des lettres ; ces signes d’ailleurs ne sont autres choses, dans leur état actuel, que
des combinaisons diverses du trait horizontal, du trait vertical et du point.
11.- Le système massorétique, élaboré avec grand soin, comprend huit signes vocaliques. En
voici la liste avec leurs dénominations traditionnelles.
Le hirèq et le hộlèm peuvent être accompagnés respectivement du י.et du ;וle sûréq suppose toujours un ו.
Dans cette position ; le יet le ו, qui sons des demi-consonnes, ne servent plus qu'à indiquer l'allongement
des voyelles en question : ainsi ּבִי,מִי, הִי. C’est ce qu'on appelle écriture pleine. Autrement, on a l’ecriture
défective : ֹ ּכ,ֹ מ
12.
Puisque la voyelle ou est indiquée par deux signes, les huit signes du tableau ci-dessus ne
traduisent que sept timbres différents. Le premier, à savoir le qâmès, qui dans l'école de Tibériade avait
uniformément le son « o ouvert » est équivoque, en ce sens qu’il figure une voyelle venant
étymologiquement tantôt de a, tantôt de u. L'usage s'est donc introduit de le lire, selon son origine, tantôt
â, tantôt ô. On verra plus loin (29) les règles qui permettent de faire ce discernement.
Les sept voyelles se ramènent aux trois timbres primitifs a, i, u. On passe de l'un à l'autre par un
dégradé que représentent quatre intermédiaires. De là les deux séquences suivantes :
(ouverte
(0 0uvert)
(ferme)
0 fo fermé)--
GRAIMAINE HEBRAIQUE
13.
Une même voyelle est susceptible de longueurs variables, que l'écriture massorétique ne se
préoccupe pas de représenter. La distinction a priori entre longues et brèves, inventée par Qimhi à
l'analogie des langues romane et adopter par nos anciennes grammaires, est donc inexacte. La seule chose
qu'on puisse dire est que, dans la majorité des cas. les voyelles accompagnées de leur mater lectionis sont
longues, à savoir ה י םinversement les voyelles ( ה י םô) et sont brève, seul parfois le ;;; entre ces deux
catégories on peut distinguer des voyelles moyennes ָ, ֵ, (a) et ֹ il est très important de ne pas confondre
longues et moyenne : si en effet dans l'histoire de la langue, les premières sont restées immuables, ayant
été longues dès l’origine, les secondes ne sont que des brèves allongées : ֵ venant de ִ ou de ָ, ָ venant de ,ֹ
ַ venant de . ֻ Cette distinction est, comme on le verra bientôt, de très grande conséquence au point de vue
pratique.
Exeraice 3.
חָ ג י ָד ר ֹב שָ ם עָ ב עָ ש שָ ת שָ שִ ֹון ָאח זֵד חֵ ת מֵ ת נֵר ֵרק י ֵש שִ יר עִ יב אִ יש קִ יר קֹול לִֹוטִ טֹוב מֹות
י ּפָ נֶידָ ׃ ֵסּוס טִ ּוב חּוג הּוא
Exercice 5.
ָאדָ ם נָהָ ר ָזכָר סָ טָ נ ָאשָ ה ָלבָנ ָרָאב חָ מֵ יש ָאקֵ יב ָלכֵינ ָאשֵ יר ָרחֵ יל שָ לֵים לֵיבָב נָבִיא שָ נִם ָאחִ ים
בָסִ יר ָאשִ ית הָ אֹור מָ קֹום ָארּור אֵ יבּוש י ָקּוש
Exercice 5.
ּכַף שָ בת שָ ַרי אֵ לַי אּולַי ָאמַ ר אֶ בֶן ָאו ֶן אזָן ַאחַ ד זֶה ֶזבַח חַ י ִל אִ ם מִ ן נֹולַד שֻ ב ׃
Exercice 6.
Si, bats, al, ad", yain, raq, qn), liqai, yålad', ik en.
שַ ק בַת ַאל ַאד י ַם ַרק קַ ה לָקַ ה יָלַד ָלכֵים הֵ יחָ ג ָבבֵיל י ֵיחִ י אִ ים מִ נ קּום ו ָָאש ֹב
14. 0utre les signes vocaliques mentionnés Ci-dessus, on rencontre sous certaines lettres deux
points verticaux ְ ce signe porte le nom de šewâ il est sous la lettre ,,,, quiescentes qui, dans l’intérieur des
mots ne sont pas pourvues de voyelles. On le met cependant aussi à la fin des mots dans )(ֵּברך ֵ ך, à ce titre
de signe diacritique pour distinguer cette lettre du ;ןet aussi lorsque deux lettres finales ne sont pas
vocalisées : ָ;ּתְ לְטַ ק
Le šewâ peut avoir trois valeurs différentes, la première étant très nettement distincte des deux
autres :
GRAIMAINE HEBRAIQUE
1. Il est un simple signe d'orthographe, qui n'est pas rendu dans les transcriptions יִכְֹּתבyikhtób c il écrira ».
On l'appelle alors quiescent, c’est-à-dire non prononcé.
2. Le šewâ proprement dit, ou šewâ mobile, est une vraie voyelle. On le prononce comme un e muet (par
ex. dans tenir), et on Je transcrit en exposant : kethôbh « écrit », kôthebhâh « écrivant ». Le šewâ mobile
rend spirante la Beghadhkhephath qui suit (cf. les exemples ci-dessus). Si dans un mot se rencontrent
deux šewâ de suite, le premier est quiescent, le second est mobile : 13 yik htebhû « ils écriront ».
3. Enfin, on peut distinguer un š ewâ intermédiaire entre le quiescent et le mobile, et que pour cette raison
on appelle moyen. Comme le š ewâ quiescent, il termine une syllabe ; comme le mobile, il est prononcé :
2 malekhêy, « les rois », libhenêy, « aux fils », 72 halelû « louez ». Il se rencontre après les voyelles
auxiliaires et toutes les consonnes qui ont perdu le redoublement. Il rend spirante la B eghadhkhephath qui
suit.
15. Le šewâ dont il a été question jusqu'à présent est appelé š ewâ simple (en raison de son signe), ou encore
incolore (en raison de sa prononciation). A Ce double titre, il s’oppose au š ewâ composé ou coloré. Ce
dernier, qui peut être mobile ou moyen, porte dans la langue rabbinique le nom de hâtêp, c'est-à-dire šewâ
enlevant, abrégeant, par allusion à la rapidité de sa prononciation
Il y a trois hâtêph qui combinent le signe du šewâ simple celui des voyelles a, è, ö. On a donc :
EXERCICE 7
Correction 7
Shekâm, yeda’ettûm, henôkh, ‘elî, heranô, ‘eshèr, tse’qhîm, èhyôth, è’ebîr, ehrîm, lè’emèth.
EXERCICE 8
C’est une propriété des gutturales ע, ח,ה , אqu’ elles ne prennent jamais le Dag"es et qu'elles ne se
redoublent qu’imparfaitement. ll en est de même du ר
b) Avec les B°ghad kephat (8), le.Dàg ês peut jouer un autre role. Quand ces lettres sont au
commencement des mots, ou des sylabes dans l’intérieur des mots, elles prennent souvent point, qui a
pour fonction d’indiquer leur prononciation dure.
– Lorsque le Dag"es remplit cette fonction, il est dit Dág'i léger. On doit mettre le Dâg"es léger dans une
B°g'ad*kh*p*at quand elle n'est précédée immédiatement d'aucun son vocalique, fût-ce d'un šewà mobile
ou moyen. Pour les applications particulières de ce principe general, voir n° 25.
GRAIMAINE HEBRAIQUE
La consonne redoublée par le Dag ês fort est supposee avoir le son dur. Ainsi on dit nNa, mais N
Uppay
18. Le maqqep – C'est un signe qui rapproche , qui « rapproche », qui « égalise » (tel est le sens du
mot en arame » : simple trait d’union qui joint deux ou plusieurs mots unis par le sens. lls sont alors
supposés n'en plus former qu'un seul; l'accent principale porte sur le. dernier, et la vocalisation tend
à s’alléger saleger7N kol-"ad'an a tout tiomme'» au lieu d
19.Le mètèg' (bride, frein est un petit trait vertical qu'on met a gauche d’une voyelle pour indiquer
qu'on doit la faire nettement entendre, et non pas glisser rapidement sur elle, il sert en même temps
d'accent tonique secondaire : F qaIal « elle a tué »
Lorsque l’addition des désinences améne un déplacement du ton, il en résulte des changements
dans les voyelles susceptibles de s'abreger, de disparaitre ou de modifier leur timbre (28 – 21)
21 0n appelle accents les signes qui indiquent le ton principal ou secondaire, le groupement logique
des mots, et la modulation requise par la lecture publique traditionnelle. Le système des accents est basé
sur la division du texte en versets. Il est très complexe : on distingue les accents ordinaires ou prosanque et
les poétiques utilises seulement dans Job., Prov. et Ps. Chaque catégorie comprend des accents conjonctifs
et disjonctifs.
Pour l'utilité pratique immédiate, il suffit de retenir les trois disjonctifs suivants
b)e Silliq qul marque la fin du verset. il est Complété par le Sop-Pâst (:) qui sépare les versets les uns
des autres
S V. K°T"IB" DT Q°RE[Y].
22.- On rencontre assez fréquemment au-dessus des mots du texte biblique de petits cercles ou de
petites étoiles (navi 0uniw) renvoyant à des notes qui, dans les Bibles manuscrites, se trouvent d'ordinaire
dans la marge, mais qui, dans les Bibles imprimées, sont réunies soit au bas des pages, Soi-même à la fin du
volume. – Nombre de ces notes indiquent les diverses anomalies du texte, v. g. la présence d’une voyelle
longue là où il faudrait une voyelle brève, la présence d'un dagês alors que normalement il ne devrait pas y
en avoir, etc. Mais les plus importantes de ces annotations sont celles qui invitent à ajouter au texte ou à
en retrancher un not ou une lettre, ou encore á substituer un autre mot ou une autre lettre à ceux du texte.
Dans ce cas le mot écrit dans le texte est appelé Ketâb (,,, « écrit», partie passif du verbe araméen ,,,
GRAIMAINE HEBRAIQUE
« écrire ») ; le mot qui est placé en marge ou au bas de la page est appelé Qerè(y) (,,,, «lu », masc. sing.
Partic. pass. Qal du verbe araméen ,,,, « lire »).
Le mot écrit dans le texte est muni, non des voyelles qui lui conviennent, mais celles quì
conviennent au (Q*rê(y). Ainsi, 1 Sam., V, 16, on a dans le texte ,,, et en note ,,, ; les voyelles du texte sont
celles du Q°rêl (y} ,,,, et non celles du K°t" qui devrait être vocalisé : ,,,
Lorsque certaine mots usuelle reviennent fréquemment, dans le texte et doivent être lus
autrement qu'ils sont écrits, on n'indique pas la lecture à adopter en marge ou au bas de la page, On se
borne à mettre sous les consonnes du KaIbJ les voyelles du Qeré(y), qui est dit perpétuel. L'exemple de
beaucoup le plus frappant est celui du nom (tétragramme) divin יְהוָהPar respect pour la divinité, les Juifs ne
lisaient jamais ce nom dans les réunions synagogales; on lui substituait soit le non ,,, Sengneur, soit, lorsque
le mot ,,, précédait immédiatement (à savoir dans la locution יְהוָהN, Seigneur Yahweh), le nom ;;;, Dieu, -
c’est pourquoi I ‘on a transporté sous les consonnes de יְהוָה, soit les voyelles de ,,,, soit celles de ,,,; dans le
premier cas, on a substitué au de la gutturale le shwa simple, qui convient mieux au ,,,; on a ainsi 1 mais 78.
- Beaucoup de lecteurs de la Bible se sont mépris sur le vrai caractere de ce Qerê[yj perpétuel, et comme la
forme יְהוָהest de beaucoup la plus fréquente, on s'est accoutumé à unir aux consonnes les voyelles qui les
affectent, mais qui ne sont pas faites pour elles, et l'on est arrivé ainsi a ce barbarisme Yehowah, que l’on a
pris pour le nom propre de Dieu chez les Juifs. De fait, la lecture la plus probable du tétragramme divin est
Yabwè(h).
CHAPITAE III
b) Il y a assimilation quand une première consonne, plus faible, se transforme en la suivante, plus
forte. De la un redoublement, indiqué par le dag'ëi fort. L'assimilation a lieu surtout dans le cas du נpourvu
d'un św': ;;; il s'approchera (pour ,,,).
c) L'élision est la disparition d'une lettre. Quand elle se produit au début du mot, on l'appelle
aphérėse : ,,, « approche » (au lieu de ,,,). dans l'intérieur du mot. c'est la syncope: ,,, « à la parole » (au licu
de,,,); à la fin du mot, l'apocope ,,, « qu'il révèle » (au lieu de 7)
d) La métathèse est l'inversion des lettres. Ainsi une sifflante ou chuintante passe avant une
dentale :2307 « il s'es Uraln.e » (pour 20n); ,,, « il s’est gardé » pour ,,,). La métathèse se combine quelque
fois avec la permutation, ;;; « il s’est justifié » (au lieu de ,,,)
25 – les begadkephat – on a dit plus haut (16) que les lettres ,,,, ont le son dur, marqué par le
dagesh léger, quand elles ne sont précédées immédiatement d’aucun élément vocalique, et le son spirant
dans le cas contraire. Voici quelques application particulière du principe : la begadkepath a le son dur :
26.-Les gutturales. – Les lettres guturales ,,, auxquelles il faut joindre la linguale ,,, ont les exigences
suivantes :
a) elles ne souffrent pas, dans la langue biblique, d'être redoublées. Cependant elles
s'accommodent parfois d’un redoublement faible, qu’on apelle virtuel. L’aptitude au redoublement virtuel
exise surtout chez le , , , : , ,, ahan, « les freres » ; elle est à peu pres inexistant dans le cas de ,,.
Lorsque les guturales ne se redoublent pas, la voyelle précedente s'allongne : c'est ce qu'on appelle
le redoublement compensé. Ainsi ,,, hâ’âdâm, « l’homme », tandis qu’ on a ,,, haddáb'ár, « la parole ». On
reconnait donc I'existence d'un redoublement virtuel à la persistance d'une voyelle brève devant la
gutturale : ,,, hahódhes, « le mois », , , héhârîm, « montagne »
La règle propre de gutturales est généralement le son a, qui leur est homogène. Cette voyelle,
tantôt expulse la voyelle primitive : ;;; yislah, « il enverra » (cf. ;;;) ; tantôt parait à l'état de s'wa'
composé : 1101 yish*tû, « ils massacreront » (cf, 17ap), ou de pat'ah furtif (on appelle ainsi un pat'ah qui,
pour simple raison d'euphonie, se glisse sous a gutturale. Sans déranger la voyelle normale salû'h, cf. ,,,).
Outre le son a, les gutturales s'accommodent encore des sons e et o: ;;;, « manger »; ,,, po "o « son oeuvre
».
LA SYLIABE
27. Il est très important en hébreu de savoir distinguer les syllabes.
Toute syllabe commence par une consonne : ;;; sâ-mar, « il a gardé », même si la première lettre est
quiescente :
,,, ‘â-mar, « il a dit ». Cependant, le 7 conjonctif, vocalisé, peut ouvrir une syllabe : ,,,, ; û-d'e-b°â-rim, « et
les paroles ».
La syllabe peut finir par une voyelle, auquel cas elle est dite ouverte : ni2 bEt'6, « sa maison »; ou par une
consonne : elle est alors fermée : ;;; yâm, « la mer ». Ies consonnes quiescents ne ferment pas les syllabes :
ainsi le yod de ,,, ; malekê ; « les rois », le hé de 771 gâlâh, « il a dcouert » le aleph de ,,, mâsâ, « il u trouvê
». – Les syllabes terminées par un double consonne sont dites doublement fermées : ,,, sâmart, « tu as
gardé ». Celles qui sont terminées par une consonne redoublée sont dites aiguës: ,,, immô, « sa mère ».
Le s'wa' mobile peut étre considéré comme constituant une demi-syllabe : ,,, se-môr, « garde »,,,, ho-li,
« maladie »
Certaines syllabes sont anormales, en co sens qu'elles sont imparfaitement ou virtuellement fermées. Le
premier cas : se présente avec le swå moyen : ;;;; malkê, « les rois ». ,,,, yamôd', « il se tiendra » : ce Šwå'
tient, en eñet, du mobile et du quiescent, et donc la consonne qu'il affecte peut
être tout à la fois considérée comme fermant la syllabe précédente, ou comme constituant à elle seule une
demi-syllabe indépendante. Le deuxième cas est créé par le redoublement virtuel des consonnes : ;;; y b'a
êr, « il brûlera » (26, 5).
:
GRAIMAINE HEBRAIQUE
Exxercice 9.
VOYELLES ET SYLLABE
28.Ouantité des voyelles, selon que la syllabe est ouverte ou fermée, tonique ou atone,
Normalement, on a, en syilabe 0uverte, des longues ou des moyennes 121p) yâqûmâ, « a ils se lèveront »
NŞN mâsâ, « il a trouvé ». iI arrive aussi qu'on rencontre, en syllabe ouverte tonique, lés
brèves a et è ,,, yâşânî, « il m'a conseillé », ;;;; yiqtlèhâ, « il l'a tuée ». L'accent tonique ayant pour effet
d'élargir notablement la voyelle qu'il affecte, ce cas rentre, en somme, dans le précédent. Il n'en va pas de
même dans le suivant, qui est très exceptionnel; c'est celui de voyelles brèves en syllabe ouverte atone ,,,
hâ êsêb « habiterai-je » ?
Les syllabes fermées, toniques et finales. peuvent ètre indifferemment munies de voyelles longues ,,,
debârim, « les paroles »; moyennes : ,,,qâtón, « petit , ou brèves : ,,, âmar, « il a dit » : Simplement
toniques, elles ont des moyennes : ,,, lâmmâh, « pourquoi » ou des brèves : ,,, kat'abtâ, « tu as écrit .
Atones, elles ne s'accommodent que de voyelles brèves: ,,, malki, « mon roi » ; ,,,, hahû « le méme » (la
première syllabe est virtuellement fermée); ,,, wayyâqom « et il se leva).
29. – Les règles qui précèdent permettent de reconnaitre qand le qâmès est bref ou non, et donc doit être
prononcé ô ou â.
En règle genérale. il se prononce quand i est dans une syllabe fermée non accentuée, à savoir
a) quand il est suivi d'un šwa' simple quiescent ,,, hôk'mah « sagesse ». Toutefois, si la syllabe fermee qui
cosmporte le qâmèş est accentuée, on prononce : ,,, lây-lâh, «nuit ». Dans le cas d'un s'wå mobile, le
signe ,,, serait accompagné du métheg ,,, et devrait se prononcer à : mDN 'â-ktâh, « elle a mangé ».
b) quand il est suivi du dâg'es fort : hon-néni, « aie pitié de moi » , Mais si la syllabe qui le renferme est
accentué on prononcera à : mp5, lâmmâk, «pourquoi »
c) de même quand il est suivi du trait d'union (qui fait perdre l'accent tonique au mot precedent) 7N2, kol-
dd'ám « tout homme » ; et quand il est dans la derniere syllabe du mot, l'accent affectant a pénultième ,,,
wayyaqôm, « et il se leva ».
CHAPITRE V
LES PRONOMS (Paradigme II, p. 3)
2° Certaines formes pronominales qui différent des autres au moins par la présence de l’accent tonique
(cf. ,,, et ,,,), s’emploient avec l’Athnâh, le Sillûq et quelques autres accents.
3° Dans les pronoms de la 2e personne, le redoublement du ,,, vient d’un ,,, primitif assimilé. On avait
« ‘ant », etc. – les pronoms de la 3e personne sont souvant précédés de l’article, et prennent ainsi le sens
d’un démonstratif faible : ,,,, « ce pretre », littéralement « ce meme mpretre ».
59 –
par suite de suffixes légers et celui_des suffixes graves. Dans la première hypothèse, les consonnes sont
celles de l'état construit, mais elles sont vocalisées comme à l'état absolu, parce que l'accent tonique ne
change pas: 7, 7i7, comme D37. Il en va autrement avec les suffixes lourds, puisqu'ils attirent á eux l' accent
tonique : on les joint aux consonnes du mot, vocalisées comme à l'état construit :DS , 22
Nom fénninin.
Au Singulier, la désinence d'état construit étant le ,,, se termine toujours par une consonne. On la fait, donc
suivre d'une voyelle de liaison, sauf quand il s'agit des suffixes graves. L'a bref de l'état construit s'allonge,
puis qu'il se trouve en syllabe ouverte: noiQ; npTS « ma justice ».
Au pluriel, on part de l'état, construit, et on lui ajoute les désinences , comme ci-dessus :no7O, hpS
SINGULIER PLURIEL
« parole »
SINGULIER PLURIEL
fém. ta … tes …
3e p. masc. sa … ses …
fém. sa … ses …
« roi »
SINGULIE PLURIEL
R
Nom féminin.
« jument »
GRAIMAINE HEBRAIQUE
SINGULIER PLURIEL
fém. ta … tes …
3e p. masc. sa … ses …
fém. sa … ses …
« justice »
SINGULIER PLURIEL
fém. ta … tes …
3e p. masc. sa … ses …
fém. sa … ses …
Exercice 24
VERSION ET EXERCICE DE VOCALISATION.
Exercice 25
THÈME. Ton salut- Son alliance, Son nom (est) grand. Sa loi (est) dans leurs cœurs Vaste (est) sa sagesse 8.
La main' de Yahweh (est) sur vous.
7. 713-8. R: DT- 9. 7,
€t. Constr. 7
GRAIMAINE HEBRAIQUE
זֶהpour le masculin, זאתpour le féminin. Elles viennent toutes deux d'une « za » primitif, auquel s'est
ajouté, pour זאתle תdu féminin sémitique. Au pluriel, la forme ( אֵ ּלֶהrarement )אֵ לs'emploie
indifféremment pour les deux genres.
Le pronom démonstratif mis en apposition suit le nom et prend l'article, parce qu'il est déterminé׃
הַ ּכ ֹהֵ ן הַ ּזֶה, « ce prêtre. Le démonstratif hébreu s'emploie aussi bien pour les objets présents que pour les
éloignés. ll signifie donc indifféremment « celui-ci » et « celui-là ».
63.-
Le pronom interrogatif est, sans distinction de genres ni de nombres : םִ י, qui ? pour les personnes et מָ ח
) מַ ח, (מֶ הquoi ? pour les choses. Ces dernières formes sont des différenciations d'un « ma » primitif.
Lorsque מַ ה־est proclitique, il entraine ordinairement le redoublement de la première consonne du mot
suivant.
) מַ ח, מָ ה(מֶ הpeut prendre la signification d'un pronom indéfini : « quelque chose », «quoi » .
Exercice 26
VERSION ET EXERCICE DE VOCALISATION.
1. Le verbe être est souvent sous-entendu 2. Et. Const. De DTN 3. Israël. IL n’y a pas de signe spécial pour
marquer l’interrogation ; toute ponctuation qui divise les membres de la phrase peut être en même temps
signe d'interrogation
Exercice 27.
THEME. Qui êtes vous ? Nous sommes de la race de David. Tu es une grande ville? , Jérüsalem, Je
suis un Dieu' jaloux, Dieu aime! les prières 1a des justes holocauste de l'impie est une aboninationt pour"
Yahweh 15 Voici la parole ° qui fut adressée à l'homme de D:eu' Voici le signe 23 de l'alliance entre 15 Dieu'
et Israel.-Par l'épée, ces héros délivrèrent Israel.
1 Le verbe être peut se supprimer.2. H. 4. les noms des villes qui sont personnifiées sont souvent
traités comme féminins 5. L’article indéfini ne s'exprime pas- 8. R. 57; l'adjectif qualificatif se place apres le
GRAIMAINE HEBRAIQUE
substantif qualifié 1. Chercher ,,, voici celle-ci ou celui-ci est a parole ou le signe lui adressée, pr et en
hebreu et entre
CHAPITRES VI
LE VERBE REGULIER
SI.GENERALITÉS
Le sémitique primitif avait un tableau très riche et tres régulier des conjugaisons : l'arabe actuel en
compte 26 principales, dont 15 représentent des nuances appréciables Dans l’hébreu biblique, il en reste 7,
y compris la conjugaison Qal
Les conjugaisons dérivées portent des nom emprunté à la racine « ּפָ עַ ל faire », que les anciens
grammairiens juifs l’imitation des arabes, avaient prise comme modèle des formes Verbales et noninales.
On a cessé en hébreu d'employer cet exemple, ּפָ עַ לsuivant des regles particulières, á cause de sa seconde
radicale gutturale. Mais on a gardé les dénominations anciennes, et ainsi on distingue:
1° le Pi’êl et le Pu’âl, qui indiquent principalement l'intensité. Le signe distinctif de ces conjugaisons est le
redoublement de la deuxième radicale.
2° le Hiph’îl et le Hoph’âl qui ont surtout le sens causatif. On les reconnait à leur préformente hé.
3° le Nip’al et le Hit pa'êl, qui indiquent le réfléchi. Le Nip'al est muni du nun préformante, ou bien du hé,
avec redoublement de la première radicale. Le Hit"pa el a la préformante ְהִ ת, avec redoublement de la
deuxième radicale.
Le parfait et l’imparfait sont les deux seuls temps qui constituent le mode do l'indicatif. Outre
l'indicatif, l'hébreu connait les modes volitifs Le plus fréquent est l'impératif,
1. Ces notions vaient pour les verbes d'action, qui sont de beaucoup les plus nombreux. Chez les verbes
d'état (88), le parlait a la valeur tem-qui est le volitif de la deuxième personne. Pour 1a première, on a le
cohortatil, et pour la troisième le jussif. Ce dernier exprime toutes les nuances de volonté: ordre, désir,
souhait Cohortatif et jussif se forment sur l'imparlaif.
L’infinitif e le participe sont en debors de la notion de temps et de made. Ce sont des noms
verbaux.
67.-
Un verbe est normalement désigné par la 3 e personne masc. sing. du parfait Qal, parce que sa
racine trilittère s'y présente généralement à l'état pur : שמַ ר.
ָ֠ « garder »; « עָ מַ ר se tenir debout » , י ָשַ ב,
« s'asseoir ». Il est dit régulier quand la racine ne contient que des lettres fortes, par ex. : שמַ ר. ָ֠ Les
irréguliers sont ceux dont la ranine contient une ou plusieurs lettres faibles (ainsi י ָשַ ב ; קּוםse lever ) 0u
répète la seconde radicale (סָ בַב, « entourer »)
Les circonstances de personne, genre et nombre sont indiquéés par des désinences, qui sont ou
bien des caractéristiques analogues à celles que nous avons rencontrées pour le nom ou bien des débris de
pronoms personnels, à savoir׃
3e pers. Sing. fém. הdésinence semblable, quant à la forme, A celle du nom ientn
2° addition des désinences au radical entraine des changements vocaliques, quand elles sont
accentuées. Le cas se présente pour תֶ םet ֶתןprimitivement dissyllabiques, et pour ָ הet ּו, en dehors de la
GRAIMAINE HEBRAIQUE
ֶ קְ טַ ּל. קְ טַ ּלְּתֶ ם, avec chute de l'antéprétonique, et ,קָ טְ לָּו, קָ טְֹלָהavec chute de la
pause. Par suite, on a ְּתן
prétonique.
69.
A côté des verbes qui expriment l'action, et qui sont dits à ce point de vue « actifs », il en existe
d'autres qui signifient l'état ou qualité. On les appelle statifs, ou qualitatifs. Ils ont pour seconde voyelle au
parfait un sêrê ou un hôlèm : ּכבֵד, «il est lourd »; קָ ט ֹל, « il est petit ». On les conjugue de la façon suivante :
SINGULIER 3e pers. masc. : ָּכבֵד קָ ט ֹל
fém. : ָּכבְדָ ה קָ טְ לָה
e
2 pers. masc. : ָָּכבַדְ ּת ָקָ טֹלְּת
fém. : ְָּכבַדְ ּת קָ טֹלְְּת
er
1 pers. comm. : ָּכבַדְ ּתִ י קָ טֹלְּתִ י
70. – Le participe.
La forme Qal à deux participes, un participe actif ( ק ֹטֵ לavec ô long) et un participe passif קָ טּול. Ils
viennent respectivement des formes primitives « qâtil » et « qatûl » qui, allégées en « qatul » ont donné les
formes, ָּכבֵד, קָ ט ֹן. Ces dernières sont utilisées à titre d'adjectifs verbaux : elles constituent le thème du
parfait actif, lequel n'est qu'un adjectif conjugué.
Les participes actif et passif ont un féminin et un pluriel selon la forme ordinaire : ק ֹטֵ ל, ק ֹטְ לָה
etc. )cf. (קָ טּול, ֹ֠מֵ ר ;קְ טּולֶה
שetc.) cf.שטִ ּור
ָ֠ ). Quelquefois, le participe actif féminin prend la forme ségolée
ק ֹטֶ לֶת.
71. – l'infinitif.
Il y a deux infinitifs, qui dans la conjugaison du Qal sont nettement distincts. Le premier est , קָ טֹולle
second קְ ט ֹל. L’usage s’est introduit de les appeler infinitif absolu et infinitif construit : ce dernier a en effet,
devant les noms et les suffixes, la signification d’état construit. Mais le ô de קָ טֹולest long comme venant
d’un â long primitif, et le o de קְ ט ֹלn’est que moyen, parce qu’allongement du u bref primitif. De plus, il
arrive que le second infinitif est employé comme état absolu. Il serait donc préférable de se contenter de la
dénomination : premier et second infinitif.
Dans les statifs, le second infinitif devrait avoir la voyelle a : ( שְ כַכcf. infra : imparfait et impératif).
La règle n’est observée que rarement. Quelquefois, la forme normale de ce même infinitif est doublée et
GRAIMAINE HEBRAIQUE
remplacée par l’un ou l’autre des suivants : קַ טְ לָה, קִ טְ לָה, קָ טְ לָה, קֻ טְ לָה. On trouve rarement la forme מִ קִ טַ ל
qui est araméenne.
Exercice 28
1° Conjuguer au parfait indicatif, au participe (en déclinant en entier), à l’infinitif, - les verbes , פָ קַ ר
מָ זַך, ָזכַר, שכַב
ָ֠
2° Quelles sont, au parfait indicatif Qal, au participe ou à l’infinitif, les ponctuations possibles des
groupes des lettres suivantes : ? שמר,֠ זכרה, שמור,֠ שפטת,֠ הלכת
N.B. – Pour le 2°, on ne doit ajouter aucune consonne, pas meme un יou un ו.
Exercice 29
VERSION ET EXERCICE DE VOCALISATION.
Exercice 30
Exercice 31
3e pers. sing. masc. : préform. dont l'origine est assez difficile à expliquer.
3e pers. sing. fém. : préform. n qui rappelle l'ancienne désinence du feminin au ai parfait.
2e pers. sing. masc. : préform. ;;; qui derive du pronom ;;; et est pareille à celle de la 3 3 e pers. sing. fém. ;
seul le contexte perment de le distinger.
2e pers. sing. fém. : préform. ;;; afformante;;; se rattachant l’une et lautre à ;;; pronom archaîque d la 3 e
pers. sing. fém.
3e pers. plur. fém. : préform. ;;; , comme au sing., et afform. ;;; qui rappelle la finale du pronon ;;;.
Le N, préformante de la 1e pers. sing.. prend un La voyelle lo ip, étant moyenne, tombe en syllabe ouverte,
quand l'afformante prend le ton. C'est, le cas à toutes les personnes sauf aux 3 e et 2e fém. pl.
2° Le jussif, mode volitif de la 3 e personne, utilise-lui aussi la forme de l'imparfait. Il a tendance à l'abréger,
mais la plupart du temps, et specielement au Qal du verbe régulier, cette tendance ne réalise pas. il y a
donc lieu de distinguer entre le sens juissif, qui peut toujours exister, et la forme Juissive, qui est
relativement rare : 70p1: « il tuera », ou « qu'il tue! »
3° L’impératif, mode volitif de la 2e personne, prend comme point de départ le même thème que celui de
l’infinitif construit et de l'imparfait: p. 7. il prend les mëmes afformantes de la 2 e personne que celles de
l'imparfait 1 et -, toniques; et m, non tonique. -- ct - provoquent la chute de la voyelle du radical, et par
suite l'apparition, sous la première consonne, d'une voyelle qui est ordinarement. On a donc la tlexion
fém. :
Exercice 32
Exercice 34.
THÈME. – Les ennemis s'empareront du pays ils brûleront la ville . Qui habitera dans les parvis du temple
saint? -Vous dominerez sur ces peuples Jeunes filles, vous garderez la parole du Dieu Israël jugeras les
méchants. Elles chercheront la lois de Yahweh, en ce jour tu ne rechercheras pas les dieux étrangers, Je me
rappellerai la gloire" de Jerusalem.
Le parfait inverti se compose de trois éléments : un waw ponctué, le verbe au parfait ; l’accent tonique
ordinairement reporté sur la derniere syllabe (ton « milera »). Ex ;;; cette forme est apte à exprimer toutes
les nuances de l’imparfait. Elle insinue aussi le sens de succession temporelle ou de consecution logique.
Normalement, elle est précédée d’un verbe à l’imparfait. Ex ;;;; les nations le rechercheront, et (en cons)
GRAIMAINE HEBRAIQUE
L’imparfait investi lui aussi trois caractéristiques, anagues deux précédentes : 1° un waw, mais ici
c'est le waw fort, qui, à la manière de l’article, est ponctué avec redoublement de la consonne suivante ; 2°
le verbe à l'imparfait : sa voyelle finale est quelquefois abregée, par ex ,,, au lieu de ,,,, (78) ; 3° souvant la
remontée du ton vers le debut du mot (ton « mile’êl »), ce qui entraine l’abrègement de la voyelle
posttonique ;;; « il mourut », au lieu de ,,, ou ;;;
L’imparfait inverti expríme tous les sens du pafait, et y joint la nuance de succession temporelle ou
de consecution logique. Normalement il est précédé d'un verbe ou d'une locution qui indique le
parfait : ;;;; « Le roi d’Assyrie monta contre les villes de juda et (puis) s’en empara ». Avec l’usage,
l'imparfait inverti est devenu le temps narratif ; aussi le rencontre-t-on souvent en debut absolut en tête
d’un recit et même d’un livre : ;;; « il y eut un homme ».
le signe propre des conjugaison intensive est le redoublement de la deuxième radicale. On le troue à tous
les temps.
76. – Le Pi’êl,
Au parfait, a pour 1 er voyelle un i affaiblissement d’un a primitif. La 2 e voyelle est un élargissement
d’un hirêq anterieur. Devant les desinences qui commencent par une consonne le ;;; s’altère en ,,,
On a aussi le Pi’êl :
Singulier : 3e pers. masc. ,,, fém. ;;; 2e pers. masc. ,,, fém. ,,, ; 1er pers. comm.
Pluriel : 3e pers. masc. ,,, fém. ;;; 2e pers. masc. ,,, fém. ,,, ; 1er pers. comm.
A l’imparfait on a ,,, primitivement « yuqattil ». la voyelle antéprétonique est tombée, comme dans le cas
de ,,,, et ,,, qui viennent de ,,, l’addition des désinences se fait comme au Qal. D’où la flexion :
Singulier : 3e pers. masc. ,,, fém. ;;; 2e pers. masc. ,,, fém. ,,, ; 1er pers. comm.
Pluriel : 3e pers. masc. ,,, fém. ;;; 2e pers. masc. ,,, fém. ,,, ; 1er pers. comm.
A L’imparfait on a ;;;, primitivement « yuqattil ». la voyelle antepretonique est tombée, comme dans le cas
de ;;;; et ;;;, qui viennent de ;;; L'addition des désinences se fait comme au Qal. D'où la flexion :
Singulier : 3° pers. masc. ;;;, fém, ;;;; 2e pers. masc. ;;; fém. ;;;; 1er pers. comm. 79PN.
L'infinitif construit, l’impératif, le participe, ont les voyelles de l'imparfait. Le participe est formé au moyen
du préfixe : pp. D pp, 7pp n79pp), etc. L'infinitif absolu est ordinairement semblable à l’infinitif construit:
ojP, mais on rencontre aussi ;;; à L’initiation du Qal p
77. - Le Pu al,
Comme toutes les formes passives, est caractérisé par lu vocalisation en u de la 1 er radicale. Au parfait. le
Pu'al est l'ancien passsif du Qal : « qutil » est devenu « quttal », la voyelle u atone ne se maintenant qu'en
GRAIMAINE HEBRAIQUE
syllabe aigue. Par le fait du redoublenment de la 2 e radicale, ;;; a eté rapproché de ;;;, a titre de passif de
l'intensif.
Au parfait on a : la 3e pers. sing. masc. ;;;; avec les desinences qui commencent par une voyelle,
oap, 15op: et avec celles qui commencent par une consonne, noep. Abup,
A l’imparfait : dans les formes sans desinances : ;;; avec les desinences qui commencent par une
voyelle ;;; avec celle qui commencent par une consonne ;;;
L’infinitif construit, qui serait ;;; ne se rencontre pas dans la Bible. On trouve une fois l’infinitif
absolut, sous la forme ;;;
Exercice 35
Exercice 36
Theme – enseigner au peuple cette loi – ils n’ont pas ……… des, étoiles"? – En ce jour je chercherai ceux qui
perissent et je rassemblerai" ceux qui sont éloignés", L'iniquité de Samarie ne sera pas expiée et les petits
enfants de Jérusalem seront écrasés.
1. R. 72 (gouverne deux acousatifs).2. R. Ds 3. R. 7m-4. ze.. pas, N5. R. 7p6 nom, C’état constr. ow7. R. ED8.
etoile, 12-9 jour, 91710. R. p- 11. ceuz gai perissenties. Périssan R. 728 12. R. y2 13. ceux qui sont éloignes
les dioignés, R. p7 14. R. m15. inei18 R.D 17. pétits enfants, R. 55- 18. Cua 19 R. V'L
Comme l'intensif, le causatif peut exprimer le sens déclaratif-estimatif: ainsi « être juste » (Qal),
« déclarer juste » (Hip’îl) ; « être fort » (Qal), « redouter », c'est-a-dire estimer fort (Hip’îl)
masc. ;;;;
a l’imparfait, le thème primitif s’est maintenu et il y’a syncope du ,,, on à donc ;;; pour le y’haqtîl
parallèlement à cette forme, il existe une forme plus légere, vocalisée en ;;; elle caractérise le juisif et
l’inverti : ;;;;
L’imparfait et l’infinitif absolu ,,, on la ponctuation de la forme légere, tandisque l’infinitifs construit reste
fidèle au thème ;;; de meme le participe ;;;;
Le parfait. – on a : à la 3e pers. sing. Masc. : ;;;; - puis avec les désinences qui commencent par une
voyelle :;;; etc ; - avec celles qui commencent par une consonne : ;;;; etc.
L’inparfait. – on a : dans la formre sans désinences : ;;; etc , pourr ;;; etc, avec les désinences qui commence
par une voyelle : ;;;; etc avec la desinence qui commence par une consonne : ;;;;
L’infinitif absolu ;;; a été formé à l’image de l’infinitif absolu Hip’îl. Le participe est ;;; il ny à pas d’infinitif
construit ni d’impératif.
Exercice 37
;;;;;;;
Exercice 38
diphtongue ay, qui s'est contractée en ê, d'où 7, « il est bon » , partie. ;;;;
Le waw s'est maintenu au Nip’ al, au Hip’îl, au Hop’al et partiellement au Hit'pa’ ël. Tantot il garde sa valeur
de consonne N, IaL (imparf et inf. constr. Nip’al) « il se fera connaitre » (inparf. Hitp.); tantöt il forme, ávec
le a primitif qui le précédait, une diphtongue aw qui se contracte en ô d:ui (parf, Nip.) ; 1i7 (parf. Hip.) Au
Hop’al la contraction avec le u primitif aboutit à ;;;
Sept verbes qui avaient remplace le waw par yod ponctuent en sêrê la préformante de imparfait Qal. Ce
sêrê vient de la contraction de l'a primitif avec le yod 1er radicale : 2U NS « il sortira», 1, « il connaitra » Les
mêmes verbes subissent l’infnitif construit et a l'impératif Qal l'aphérèse du yod, et ajoutent l’ancienne
désinence féminine ,,,,,,, (pour ;;😉 ) ;;;;; les autres ;;; adoptent à ces même temps la ponctuation des ;;;
primitif ;;; « craindre » ;;; « fonder » ;;;; être aride » ;;; plusieurs sont hésitants ;;; « posséder », inf.
constr. ;;; mais imparf. ;;;;
99.- Au Qal imparf. infn. constr. et impér. et au Hip’îl, le verbe 1 « aller », suit la flexion des ;.
Exercice 38
Identifier et expliquer les formes suivantes