Diagramme D'ichikawa

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 82

Résumé de théorie et guide des

travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

diagramme d’Ichikawa voir fig 10 ;


Ce diagramme est dressé classant les causes d’une défaillance en six groupes :
méthode, main d’œuvre, moyen , matériel, milieu et matière , on l’appelle
aussi diagramme 6M.
METHODE MAIN D’OEUVRE MOYENS

DEFAILLANCE

MATERIEL MILIEU MATIERE

Figure 10 diagramme Ischikawa

Exemple d’application :
Une centrale hydraulique composée de : vérin V , distributeur D à commande
Cde, pompe P, manomètre M , soupape de sûreté S, filtre F , réservoir R et de
tuyauterie et raccordement T. voir fig.11.
Défaillance : le vérin ne fonctionne plus.

V
A0 A1

D Cd e
M

S
P

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 24 sur 24


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE
Figure 11Central hydraulique

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 24 sur 24


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Traçons le diagramme d’Ichikawa correspondant voir fig.12 :

CENTRALE TUYAUTERIE DISTRIBUTEURD


coupée Tiroir bloqué
Manque d’huile
percés Fuite interne
Bobine grillée
Pompe hors service
bouchée
Moteur défaillant bouché

Le vérin ne fonctionne pas


Fuite interne bloqué Manque de courant

déréglé
Tige tordue
Fin de course défaillant
Fuite interne

VERIN SOUPAPE DE SURETE COMMANDE Cde

Figure 12 Diagramme Ischikawa pour la centrale hydraulique

Analyse des modes de défaillance,de leur effet et de leur criticité AMDEC


Cette méthode est utilisée dans les études de la fiabilité prévisionnelle avant
construction et installation d’équipements complexes . Mais elle peut être
utilisée comme moyen d’analyse des causes de défaillances en service , en
particulier si une AMDEC prévisionnelle a été faite à l’origine .

les logigrammes et les « grafcets » de diagnostic ;


Cet outil devient nécessaire si les équipements sont commandés par des
automates , ces logigrammes prennent la forme d’une « grafcet » qui guide le
dépanneur pas à pas dans s a recherche logique .
Les logirgammes se construisent en quatres étapes principales :
1ere étape : poser clairement le problème ;
2eme étape :rechercher les causes possibles suivant le modèle ci dessous ;

Fonction non Elément de Composant Défaillance


réalisée la fonction s

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 24 sur 24


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

3eme étape : Classement des défaillances


Pour optimiser la démarche du dépanneur , classer les défaillances suivants
des critères précis ( facilité de détection , délai de détection , …. . ).
4eme étape : traçage du logigramme .
les symboles utilisés pour le traçage d’un logigramma sont les suivants fig. 13:

D e b u t d e la s é q u e n c e

A c t io n / o p é r a t i o n

oui
In te r r o g a tio n / e s s a i
non

F in d e la s é q u e n c e

Figure 13 les symboles de base

Exemple : remplir le logigramme de la fonction suivante : départ au travail


en mettant dans chaque symbole le numéro de l’action corréspondante voir
fig.14

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 30 sur 30


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Liste des actions


6- dejeuner
fin 7- faire sa toilette
8- se rendormir
9- partir au travail
10- finir de s’habiller
11- retour à la maison, mettre
les clefs de la voiture dans la
poche
12- allumer la lumière
13- éteindre la lumière
14- préparer soi même le petit
dejeuner
15- faire lever sa femme pour
qu’elle prépare le petit dejeuner
16- sortir , descendre au garage
17- le réveil sonne
18- grogner, en lui donnant

Fin

Liste des questions


1- marié depuis moins un an ?
2- est ce dimanche?
3- les clefs sont elles dans la
poche ?
4- femme demande argent?
5- fait - il jour ?

Figure 14 logigramme

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 30 sur 30


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Réponse : voir fig.15

17

2 8 Liste des actions


6- dejeuner
12 fin 7- faire sa toilette
8- se rendormir
5 9- partir au travail
10- finir de s’habiller
11- retour à la maison, mettre
13
les clefs de la voiture dans la
poche
7 12- allumer la lumière
13- éteindre la lumière
1 14- préparer soi même le petit
dejeuner
15- faire lever sa femme pour
15 14
qu’elle prépare le petit dejeuner
16- sortir , descendre au garage
6 17- le réveil sonne
18- grogner, en lui donnant
4

18

10

16 11

Fin

Liste des questions


1- marié depuis moins un an ?
2- est ce dimanche?
3- les clefs sont elles dans la
poche ?
4- femme demande argent?
5- fait - il jour ?

Figure 15 logigramme réponse .

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 30 sur 30


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Exemple 2 : la fig.16 présente le logigramme de démarrage d’une voiture


essence.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 30 sur 30


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Operation
préliminaire
starter ou
accélérateur

Actionner le
contact de
démarrage

Non
Moteur Circuit dedémarragene Vérifier circuit de
entrainé fonctionnepas démarrage

Oui

Non
Vitesse Circuit dedémarragemanque
normale ? de puissance

Oui

Regarder Non Vérifier circuit de


indicateur niveau Essence?
démarrage
d’ essence

Oui

Modifier ledosage
air-essence par
action sur starter
ouaccelerateur

Non
Miseenroute Défaillances allumage ou Vérier l’allumage
moteur carburation puis la carburation

Oui

Voiturepart

Figure 16 logigramme du démarrage d’une voiture essence.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 30 sur 30


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

les systèmes experts de diagnostic « les tests intégrés » ;


Ils sont les derniers développements techniques pour la recherche des pannes.
Le progrès informatique a permis le développement des systèmes experts , qui
rassemblent des informations , en les utilisant pour en tirer des remèdes et/ou
des propositions d’action .

1.1.1 LA FIABILITE
La fiabilité c’est l’aptitude d’un bien à accomplir une fonction requise dans
des conditions données pendant un temps donné autrement dit c’est la
probabilité que le bien accomplisse une fonction donnée dans des conditions
données pendant un temps donnée .
Dans la pratique on étudie les fréquences de l’apparition des défaillances
comme moyens de jugement de la fiabilité des biens . Les outils de l’étude sont
nombreuses et différent suivant l’entreprise , les équipements et la
compétence du personnel maintenance, par mis ces outils on cite
généralement :
Relevé des défaillances ,
Ce relevé se fait à l’aide des documents suivants ,la fiche d’analyse et
l’historique de la machines. L’analyse statistique de ces données permet
facilement de recenser les organes fragiles , les interventions répétitives ou
coûteuses pour des décisions ultérieures .

Courbe de Pareto (ABC) ;


Généralités .
Cette méthode est un outil de prise de décision quand le plus et le moins
importants se distinguent mal .
PARETO , économiste d’origine italienne (1848-1923), travaillant aux Etats-
Unis , mit en évidence que 85% de l’impôt foncier était payé par 15%
seulement des personnes payants . Des constatations analogues peuvent être
faites :
75% des frais de maintenance sont consommes par 20% des équipements de
l’entreprise .
80% des accidents de la route sont faits par 20% des conducteurs .
80% des sorties d’un magasin de stockage concernent 20% des articles
stockés .

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 30 sur 30


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

80% du trafic chemin de fer sont assurés par 20% des voies .
La méthode nous permet de ranger les éléments en 3 classes :
la classe A : peu d’éléments pour un fort pourcentage du critère observé .
La classe B : nombreux éléments représentant un faible pourcentage du
critère observé.
La classe C : le reste des éléments .
Application de la méthode ABC en maintenance :
Il est très utile d’utiliser cette méthode pour déterminer les urgences ou les
tâches les plus rentables à accomplir en maintenance .

Par exemple :
à quelles défaillances et à quels équipements il faut attacher particulièrement
plus d’attention .
Rechercher les causes et les améliorations possibles pour ces défaillances.
Organiser un magasin en fonction des fréquences de sortie des pièces
(nombre de pièces et emplacement ).
Décider de la politique à appliquer sur certains équipements en fonction des
heures et des coûts de maintenance .
C. Méthodologie du traçage de la courbe ABC ;
Déterminer le cadre de l’étude et ses limites :
Ici on précise le domaine d’analyse par exemple :
des mouvements de stock ;
évolution de la clientèle ;
des activités d’atelier ;
des défaillances de matériel …….
Préciser le critère étudié.
le temps consommé par les défaillances;
le coût des interventions;
le nombre de défaillances , de pièces en stock….
Préparer les données pour la construction de la courbe ;
Connaissant le cadre de l’étude et ses limites , il convient de dresser un
tableau d‘inventaire contenant les données nécessaires .

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 30 sur 30


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

TABLEAU D’ INVENTAIRE
Exemples
N° Machine Nombre de pannes Nombre heures d’arrêt

Nombre de pièces Nombre de Coût de fabrication


fabriquées pièces unitaire

N° de pièces en stock Nombre de Coût de stockage


mouvements unitaire

Après avoir dressé l’inventaire des informations, il convient de :


les classer par ordre décroissant ;
calculer les valeurs et les % cumulés ;

N° Machine Nombre de Cumul des % des pannes par cumul


pannes pannes
Ni Pi Pi Pi
PT
Equipement 1 P1 P1 P1
PT

Equipement n Pn P1+P2+..+Pn=PT 100

Tracer la courbe en faisant correspondre à chaque variable la valeur du %


cumulée à son niveau .
Toutes les étapes sont respectées on aura une courbe de l’allure suivante voir
figure suivante .

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 30 sur 30


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Le cumul des %

100%
C
B
A

Les va riab les


0 A B C

La zone A enferme le peu des variables présentant le plus grand cumul des %
entre 70 et 80 % du cumul total , c’est la zone de première importance.
La zone B enferme le groupe de variables de deuxième importance dont le
cumul est dans les environs de 10 à 15 % du cumul total.
Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 30 sur 30


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

La zone C enferme le reste des variables .

Exemple :
L’étude des historiques d’une ligne de production a donné les résultats
suivants :

Sous- Temps Sous- Temps


système d’arrêt h système d’arrêt h
1 5 6 7
2 4 7 10
3 35 8 3
4 25 9 50
5 15 10 2
Figure 17 tableau des données
On va pour cette ligne de production construire la courbe ABC.
1ere étape : préciser le cadre d’analyse
dans cet exercice les variables étudiés sont les sous _ systèmes d’une ligne de
production.
2eme étape : préciser le critère observé
Le critère choisi est le temps d’arrêt des sous-systèmes en h.
3eme étape : traiter les données et classer les variables .
Le classement des variables suivant le critère observé et le calcul des cumuls a
donné le tableau suivant .

Rang Sous- Temps d’arrêt Valeur cumulée


système Somme %
1 9 50 50 32
2 3 35 85 54.5
3 4 25 110 70.5
4 5 15 125 80.1
5 7 10 135 86.5
Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 30 sur 30


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

6 6 7 142 91
7 1 5 147 94.2
8 2 4 151 96.8
9 8 3 154 98.7
10 10 2 156 100

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 40 sur 40


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

156
100
142
90

80
110
70

60

50
C
40
B
20 A
30

20

10

9 3 4 5 7 6 1 2 8 10

www.cours-ofppt.com
Figure 18 courbe ABC

4eme étape : construire la courbe voir fig. 18

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 40 sur 40


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

On remarque que :
Zone A : 30% des s/ensembles (9,3 et 4) cumulent 70% des heures d’arrêt
Zone B : 30% des s/ensembles (5,7 et 6) cumulent 21% des heures d’arrêt
Zone C : 40% des s/ensembles(1,2,8 et 10) cumulent 9% des heures d’arrêt.

Exercice d’application
Dans une entreprise industrielle, le responsable d’entretien a enregistré sur
une periode d’une année le nombre de pannes et les temps d’arrêt par panne,
pour chacun des types de matériels de l’entreprise .
Le responsable charge un de ses adjoints de l’organisation des méthodes de
réparation qui devra porter en priorité sur les matériels qui ont le plus grand
temps d’arrêt demandant le plus de temps d’intervention.
Le tableau suivant donnera les temps d’arrêt pour chaque type .

Type de matériel Nombre de pannes Temps moyen/panne h


Chaudière 25 05
Compresseur CO2 10 03
Compresseur NH3 07 02
Tours 11 01
Vannes automatiques 05 02
Moteurs électriques 30 20
Compresseurs d’air 09 05
Vannes manuelles 10 05
Pompes centrifuges 50 11
Purgeur 13 01
Réducteur de vitesse 06 2
Question : déterminer la priorité par la méthode de Pareto.

1.1.2 MAINTENANCE
La norme française X60-010 donne à la maintenance la définition suivante :
« La maintenance est l’ensemble des actions permettant de maintenir ou

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 40 sur 40


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service


déterminé » .
1.1.3 REPARATION
intervention définitive et limitée de maintenance corrective après panne .
1.1.4 ESSAI
Ensembles des épreuves et contrôles à faire subir au bien afin de s’assurer
qu’il peut accomplir la fonction requise.

1.1.5 REVISION
Ensemble des actions d’examen , de contrôles , et des interventions effectuées
en vue d ‘assurer le bien contre toute défaillance majeure ou critique ,
pendant un temps ou une unité d’usage donné.

1.1.6 MODIFICATION
Opération à caractère définitif , effectuée sur un bien en vue d’en améliorer le
fonctionnement, ou d’en changer les caractéristiques d’emploi.

1.2 LES PRATIQUES INDUSTRIELLES


1.2.1 BON DE TRAVAIL (BT)

Dans la gestion des interventions la planification et l’édition des bons de


travaux BT ou des ordres de travaux OT occupent une place très importantes
.
Un bon de travail est le document édité pour chaque intervention après la
réception d’une demande d’intervention DI dans le cas d’une maintenance
corrective ou après l’écoulement d’une échéance dans le cas d’une
maintenance préventive . il doit contenir toutes les informations nécessaires
à la réalisation de l’intervention par exemple :
La date et l’heure de l’invention ;
précision de l’intervenant et sa qualification ;
l’équipement sujet de l’intervention
les pièces et la fourniture nécessaires et leurs quantité .
les mesure de sécurité à entreprendre ;
et autres……

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 40 sur 40


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Au BT ,en cas de nécessité, d’autres documents peuvent être joints : croquis


, dessin , gamme d’intervention ….
La figure 20 représente un BT type .

BONDETRAVAIL N°

LIGNE POSTE DESTINATION

DATED’EMISSION : le / / à h mn
DATESOUHAITEED’EXECUTION : le / / à h mn

NOMDEL’EMETTEUR :
NOMSD’INTERVENANTS MATRICULE SPECIALITE
………………………………. ……………… ……………….
………………………………. ……………… ……………….
………………………………. ……………… ……………….
TRAVAILAREALISER (Schémasauversosi nécessaire)

COMMENTAIRE/ EXPLICATION (Schémasauversosi nécessaire)

Figure 19 Figure 20bon de travail

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 40 sur 40


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Remarque : Une fois l’intervention est réalisée un compte rendu (CR) est
établi dans le quel les renseignements suivants doivent figurer :
la date et la durée de réalisation .
nom de l’intervenant.
numéro de BT .
statut du travail : réalisé , en cours , à pour suivre .
les quantités des pièces de rechange de la fourniture utilisées .
Quand le compte rendu est visé par le responsable maintenance le Bt est alors
validé et classé dans le dossier de l’équipement , les coût de l’intervention
peuvent être traités soit par la service maintenance soit par le service de
comptabilité suivant l’organisation de l’entreprise ou déduits
automatiquement si la gestion est informatisée . .

1.2.2 REGLE DE SECURITE

A. GENERALITES
Ici on trouve important de rappeler quelques définitions :

Accident du travail :
« Est considéré comme accident du travail , quelle qu’en soit la cause ,
l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne
salariée ou travaillant , à quelque titre que ce soit pour un ou plusieurs
employeurs ou chefs d’entreprise »
Cette définition est complétée par trois précisions : l’accident est caractérisé
par l’action violente et soudaine d’une cause extérieure provoquant au cours
du travail une lésion de l’organisme humain ou la mort.

Maladie professionnelle :
Une maladie est professionnelle si elle est la conséquence directe de
l’exposition d’un travailleur à un risque physique , chimique, biologique , ou
résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle.

Risque
Combinaison de la probabilité et de la gravité d’une lésion ou d’une atteinte à
la santé pouvant survenir dans une situation dangereuse .
Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 40 sur 40


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Situation dangereuse
Toute situation dans la quelle une personne est exposée à un ou plusieurs
risques dangereux.

B. MAINTENANCE ET SECURITE
L’activité industrielle , au travers des moyens matériels et des procédés
qu’elle met en œuvre mais également des personnes qui y sont associés ,
génère des risques nombreux et variés pour les individus ( risques de lésions
ou atteinte à la santé) , mais également pour les biens et l’environnement (
risques de détérioration ou de destruction , pollution).
Les intervenants lors des réalisations des tâches de maintenance se trouvent
dans des situations variées c’est pour cela ils doivent être capable ,dans une
situation donnée , de mettre en œuvre une méthodologie ( démarche)
d’analyse d’accidents , avant et après l’intervention.

C. LES TROIS PHASES DE LA DEMARCHE


La démarche adoptée comprend trois démarches : décrire, identifier et
prévenir voir fig.21.

DECRIRE
La situatio de debut
de l’intervention

IDENTIFIER

Les risques

PREVENIR
Choisir les mesures
de maitrise de risque

Figure 21 démarche sécurité

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 40 sur 40


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

DECRIRE
Ici on décrit la zone à l’intérieur de la quelle s’effectuera l’opération de
maintenance , c’est la zone d’intervention.
Zone d’intervention : zone dans laquelle peuvent se trouver le et mes
opérateurs de maintenance pour effectuer tout ou partie des opérations liées
au travail à effectuer , elle peut comprendre d’autres zones disjointes .
Pour faciliter la description de la situation on va se limiter à cinq domaines
regroupant les éléments ayants une incidence sur la sécurité fig.22.

ORGANISATION

AMBIANCE

DECRIRE ENERGIE

FLUX D’INFORMATIONS

INTERVENTION

Figure 22 les cinq domaines


er
1 domaine : L’ORGANISATION
Déterminer la zone et son accès et identifier l’équipement cible .

2eme domaine : L’AMBIANCE :


Préciser les types d’ambiance de la zone d’intervention : ambiance lumineuse
, thermique, atmosphérique , et sonore .

3eme domaine : ENERGIE


Ce domaine regroupe toutes les formes d’énergie présentes dans la zone
d’intervention utilisées ou non : énergie électrique , hydraulique , mécanique,
chimique ou énergie de rayonnement.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 40 sur 40


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

4eme domaine : FLUX D’INFORMATIONS


Il s’agit des flux d’informations entrants ou sortants de la zone d’intervention
qui précisent les risques que présente l’évolution du système avec les
opérations de la maintenance et avec les autres systèmes .

5eme domaine : INTERVENTION


L’opération de maintenance peut présenter des risques liés au système et à
son voisinage , aux intervenants et aux moyens utilisés .

IDENTIFIER les risques présents dans la zone d’intervention.

PREVENIR prendre les mesures de protection adéquates .

En appliquant la démarche générale sur les cinq domaines on peut tracer un


organigramme général d’organisation d’une intervention comme le montre la
figure23.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 40 sur 40


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

INTERVENTION

Risques liés à Risques liés à


l’accès dans la ZI
l’identification de
l’équipement

Mesures de Mesures de
prévention prévention

Risques liés à Risques liés à Risques liés à


Risques liés à
l’ambiance l’ambiance l’ambiance
l’ambiance sonore
atmosphérique lumineuse thermique

Mesures de Mesures de
prévention prévention

Risques liés aux


énergies

Mesures de
prévention

Risques liés aux


flux d’informations

Mesures de
prévention

Risques liés aux Risques liés à la Risques liés aux


Risques liés à la Risques liés aux
conditions mise en œuvre de moyens mis en
circulation dans ZI intervenants
d’intervention l’opération oeuvre

Mesures de Mesures de Mesures de Mesures de


prévention prévention prévention prévention

- Vérifier la compatibilité des mesures de prévention


- Mettre en œuvre les mesures de prévention
- Mettre en œuvre l’opération de maintenance

Figure 23 organigramme général

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 40 sur 40


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

1.2.3 SUIVI EY MISE A JOUR DES DOSSIERS


Chaque équipement dans l’entreprise doit posséder deux dossiers :

A. DOSSIER TECHNIQUE
Suivant la norme NF X60-200 le dossier technique d’un équipement se
compose de trois dossiers :
√ Dossier constructeur fig.24 : ce sont les documents établis par le
constructeur lors de l’étude et de la réalisation des matériels .

DOSSIER
CONCEPTEUR Plans d’ensemble et de definition

Schémas fonctionnels

Plans de montage et
d’installation

Figure 24 dossier constructeur

√ Dossier utilisateur fig.25: ce sont les documents qui permettent l’utilisation


du matériel : mode de marche , réglage , maintenance de 1er niveau

Synoptique des modes de


DOSSIER UTILISATEUR
marche

Documents d’utilisation

Eléments de reglage

Maintenance de 1er niveau

Figure 25 dossier utilisateur

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 40 sur 40


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

√ Dossier maintenance fig.26 : ce sont les documents qui permettent de


maintenir, réparer, démonter, remonter tout ou partie du système.

DO S S IE R DE M A IN T E N A NCE D o cu m ents de m a in t enance

C a ta logue de s pièces
détach ées

D o cu m ents des
m odifica tions

P r océdures spécif iques

Figure 26 dossier maintenance

Pour assurer un suivi du matériel (installation , fonctionnement , maintenance


) le service maintenance doit disposer de l’ensemble de ce trois dossiers qui
doivent être classés et répertoriés d’une manière identique à la codification du
matériel .

B. DOSSIER HISTORIQUE

Le dossier historique permet de renseigner le service maintenance sur :


- les défaillances du système et leurs origines,
- le choix des indicateurs de maintenance préventive
- le coût des interventions
- les données nécessaires pour la définition de la politique de maintenance
- les opérations et le planning des interventions de maintenance préventive .

Il est constitué des documents suivants :


- planning des visites préventives ,

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 40 sur 40


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

- comptes rendus des visites préventives,


- rapport des interventions correctives,
- fiches de sortie des pièces de rechange,
- fiche de modification de matériel,
- rapports officiels d’expertises et de visites légales obligatoires,
- fiches d’inspection des matériels,
- fiche historique : document de synthèse regroupe les informations relatives
aux travaux de maintenance préventive te corrective. Fig27.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 40 sur 40


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

FICHE HISTORIQUE DU MATERIEL Date Folio


Secteur Code LEGENDE
Atelier Code Heures : relevé du compteur , Pr : preéventif Cr :
correctif
Machine Code
Tps Imm. : temps d’immobilisation , Tps Inter :
Type N serie temps d’intervention
M. o. : main d’oeuvre ; Four : fourniture .
Date N° BT Heures S/ensemble Designation des interventions Pr Cr Tps Tps Coût Coût
Imm Inret M.o Four.

Figure 27fiche historique

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 53 sur 53


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

1.2.4 RAPPORTS
Dans le service maintenance on produit des rapports qui enregistrent toute
information pouvant servir comme justif de toute intervention réalises et
comme base pour le calcul des arrêt et des frais de maintenance . La figure 28
présente un rapport type.

RAPPORT D’INTERVENTION Matériel :


Intervenant
Date / / NATURE DE L’INTERVENTION

Temps H min Mec. Elec. Hyd. Pneu.


passé
Temps H min L’intervention a nécessité :
imm. Nettoyage Réglage
Debut / / à H ut
Echange Reb
Fin / / à H Modification Soudure

Défaillance

Cause de défaillance

Opérations

Fourniture

Figure 28 rapport d’intervention.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

2 LES TYPES DE MAINTENANCE

2.1 LES TYPES DE MAINTENANCE


Le choix d’une politique de maintenance doit résulter d’une étude technico-
économique.
En simplifiant, il s’agit du rapport entre le coût de maintenance et le coût de
non-maintenance. Une opération de maintenance entraîne des coûts (heures
passées, pièces changées, matériels utilisés, pertes de production). En
revanche, la non-maintenance, ou plutôt l’arrêt inopiné, peut avoir des
conséquences dramatiques quand cela concerne un équipement critique.
En résumé, et par exemple, on n’entretient pas de la même façon une
régulation quand celle ci concerne un réacteur de centrale nucléaire ou la
température d’eau du percolateur. L’illustration ci-dessous résume les
différentes politiques de maintenance et les situe les une par rapport aux
autres fig.29 :

Figure 29types de maintenance

2.1.1 LA MAINTENANCE CORRECTIVE

 Définition (d’après la norme AFNOR NF X 60-010 de décembre 94)

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Ensemble des activités réalisées après la défaillance d’un bien, ou la


dégradation de sa fonction, pour lui permettre d’accomplir une fonction
requise, au moins provisoirement.
Note: La maintenance corrective comprend en particulier:

 La localisation de la défaillance et son diagnostic,


 La remise en état avec ou sans modification,
 Le contrôle de bon fonctionnement.

 La maintenance pallitative (d’après NF X 60-010 de décembre 94)

Activités de maintenance corrective destinées à permettre à un bien


d’accomplir provisoirement tout ou la partie d’une fonction requise.
Note: Appelée couramment “dépannage”, la maintenance palliative est
principalement constituée d’actions à caractère provisoire qui devront être
suivies d’actions curatives.

 Maintenance curative (d’après NF X 60-010 de décembre 94):

Activité de maintenance corrective ayant pour objet de rétablir un bien dans


un état ou de lui permettre d’accomplir une fonction requise.
Le résultat des activités réalisées doit présenter un caractère permanent. Ces
activités peuvent être :
 Des réparations,
 Des modifications ou améliorations ayant pour objet de supprimer la ou les
défaillance(s).

Remarque:
La maintenance corrective se justifie lorsque les coûts de défaillance et les
contraintes de sécurité sont faibles ou lorsque le matériel est renouvelé
fréquemment.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

2.1.2 LA MAINTENANCE PREVENTIVE

 Définition

Maintenance ayant pour objet de réduire la probabilité de défaillance ou de


dégradation d’un bien ou d’un service rendu. Les activités correspondantes
sont déclenchées selon :
 Un échéancier établi à partir d’un nombre prédéterminé d’unités d’usage.
 Et/ou des critères prédéterminés d’unités d’usage.
La maintenance préventive peut se présenter sous plusieurs formes suivant le
paramètre considéré .
 Maintenance systématique
Maintenance préventive subordonnée au franchissement d’un seuil
prédéterminé d’unités d’usage.
 Maintenance conditionnelle
Maintenance préventive subordonnée au franchissement d’un seuil
prédéterminé significatif de l’état de dégradation du bien.
NOTE : Le franchissement du seuil peut être mis en évidence par
l’information donnée par un capteur ou par un tout autre moyen.

 Maintenance prévisionnelle
Maintenance subordonnée a l’analyse de l’évolution surveillée de paramètre
significatif de la dégradation du bien permettant de retarder et de planifier les
interventions.
Notes : Cette maintenance est, parfois, appelée improprement «maintenance
Prédictive».

 Remarque :
La maintenance prévisionnelle permet l’utilisation des équipements au
maximum de leurs possibilités, elle assure une meilleure surveillance et
améliore la sécurité. En revanche, la mesure d’un paramètre significatif n’est
pas toujours possible en marche continue, de plus, le coût des équipements de
mesure peut être élevés. Dans ces conditions ce type de maintenance sera
réservé aux équipements vitaux et aux équipements dont les défaillances sont
répétitives et onéreuses.
Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

2.1.3 OPERATIONS DE LA MAINTENANCE PREVENTIVE


Les opérations relatives à la maintenance préventive peuvent être regroupées
en trois grandes familles :
1. LES INSPECTIONS
L’inspection est une activité de surveillance s »exerçant dans le cadre d’une
mission définie . Elle n’est pas obligatoirement limitée à la comparaison avec
des données préétablie.
Exemples :
Inspection des matériels de lutte contre incendie.
inspection des moyens de protection contre les risques d’accidents.
Inspection de l’état des élingues et des cordages utilisés sur un chantier de
manutention.
Ces activités d’inspection sont en général exécutées sans outillages spécifiques
et ne nécessitent pas d’arrêt de l’outil de production ou des équipements.

VISITE
C’est une opération de maintenance préventive qui se traduit par un examen
détaillé et prédéterminer de tout ou partie du bien.
Exemples :
visite périodique des ascenseurs dans les immeubles d’une habitation.
Visite périodique des organes moteurs d’un véhicule de transport.

CONTROLE
C’est une activité de vérification de conformité par rapport à des données
préétablies, suivis d’un jugement.

Exemples :
- Contrôle du niveau d’isolement électrique d’une installation à basse tension
par rapport à la norme NF C15-100.
- Contrôle du jeu dans une liaison mécanique par rapport aux spécifications
du dessins technique .
Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Le contrôle peut :
- Comporter une activité d’information.
- Inclure une décision : acceptation rejet ….
- Déboucher sue des actions correctives.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

2.1.4 MISE EN ŒUVRE D’UNE ACTION DE MAINTENANCE PREVENTIVE


FIG.30

La mise en place d’une action préventive se compose de plusieurs étapes


logiques et chronologiques présentées dans la figure suivante.
debut

Choix du système de production à maintenir


préventivement

Coix des éléments à visiter et recherche des paramètres


de suivi à étudier

Choix de type de maintenance

Maintenance préventive systématique Maintenance préventive conditionnelle


et prévisionnelle

Inventaire de défaillances susceptibles


d’être observées et recherche des points à Inventaire de défaillances susceptibles
vérifier sur le système et les regrouper d’être observées et recherche du
suivant la périodicité de leur visite paramètre de suivi en rapport avec la
cause de chaque défaillance
Préparation de l’intervention
 nature des opérations
Définition des moyens de contrôle et
 modes opératoires
fixation des valeurs
 planning des interventions
 de seuil d’alarme
 de niveau requis
des maramètres suivis
Exécution de l’intervention de
maintenance

Enregistrement et analyse des résultats

Contrôle des conditions de


fonctionnement du système

Non
Seuil d’alarme
Une autre atteint?
Fonctionnement Non intervention
correct ? de
maintenance

Exécution de l’intervention de
Confirmation de l’application maintenance et de contrôle des
de la maintenance conditions de fonctionnement du
systématique système

Compte-rendu de l’intervention

Fin

Figure 30 mise en place d’une action préventive

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

2.1.5 LES OUTILS DE LA MAINTENANCE PREVENTIVES


SYSTEMATIQUES

1- FICHE DE VISITE
C’est document important dans la maintenance préventive systématique . Il
doit comporter les informations relatives à :
l’identification du matériel sur le quel l’intervention est à réaliser
l’identification de l(intervention
la description du mode opératoire
les résultats de la visite

2- PLANNING DES INTERVENTIONS

Jusqu’à un horizon donné ce planning récapitule l’ensemble des visites


relatives à un même matériel.
3- BON DE TRAVAIL

Le BT est le document qui déclenche une opération de maintenance. Il précise


à un ou plusieurs intervenants la nature des travaux à réaliser .

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

2.1.6 EXERCICES

Pour chaque exemple, donner le type de maintenance dont il s’agit.

1. Je viens de recevoir un coup de téléphone, un palier vient de casser sur une


machine
2. Après le relevé critique d’un compteur, je prépare mon planning.
3. L’installation d’une nouvelle machine.
4. Toutes les semaines j’ai un graissage à faire sur la même machine.
5. Un vérin vient de casser, le magasin me prévient qu’il n’a pas le bon modèle
mais un autre pourra faire l’affaire un moment.

1. ……………………………………………………………………………..
2. ……………………………………………………………………………..
3. ……………………………………………………………………………..
4. ……………………………………………………………………………..
5. ……………………………………………………………………………..

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

3 LA RELATION ENTRE MAINTENANCE ET STOCK


4.1 GENERALITES

4.1.1 EXPRESSIONS DU BESOIN


Dans le sein d’une entreprise , la service maintenance a des besoins
importants pour assurer son fonctionnement notamment en :
- matières consommables
- pièces de rechange
- outillages
- équipements neufs
- matière courante pour assurer son fonctionnement

4.1.2 FONCTIONS A ASSURER


√ Fonction approvisionnement :
Ces besoins doivent être en quantité , qualité et , suivant un planning donné ,
par la fonction approvisionnement qui doit ternir compte des souhaits ou
exigences des services ordonnancement, méthodes et exécution.
√ Fonction achat
Pour assurer la satisfaction de ces besoins, il doit exister une fonction achats
chargée de cette mission , non seulement pour le service maintenance , mais
aussi pour le service production et les différents services fonctionnels de
l’usine .
Cette fonction achats doit assurer :
- la passation des commandes
- la sélection des fournisseurs
- la négociation des conditions
- la surveillance des livraisons au point de vue quantité, qualité et délais.
- Connaissance des stocks nécessaires

Une gestion correcte des stocks implique :


- la connaissance du stock existant

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

- la connaissance des besoins pour une période donnée pour assurer les
travaux de maintenance quotidiens ou planifiés .
- la connaissance des sources et délais d’approvisionnement

4.2 STOCK ET QUALITE GLOBALE


La qualité de gestion de la fonction approvisionnement est une partie
indispensable de la politique de qualité globale menée au sein des entreprises
fig.31.
Elle peut se mesurer en terme de satisfaction :
des clients vis à vis du secteur achats : respect des quantités , qualité , délais et
qualité de service après vente.
Du secteur achat vis à vis :
des demandeurs de l’usines qui doivent lui fournir des demandes précises .
des fournisseurs externes qui doivent être intégrés dans un système
d’assurance qualité et se comporter comme de véritables partenaires.
EFFECACITE DU GESTIONNAIRE

- Nombre de ruptures tend vers 0


- stock minimal
- Coût juistifié
- Délais respectés
QUALITE INTERNE
- Listing clair
- Information claire rapde

EFFECACITE DU DEMANDEUR

QUALITE GLOBALE ET - Demandes précises


APPROVISIONNEMENT - Respect de standardisation
- Eviter les urgences
- Infprmations sur les articles

- Sélection des fournisseurs


QUALITE EXTERNE - Respect des normes
- respet des délais
- Mise en place de procédure
- Agréments fournisseurs
- Assurance qualité

Figure 31 stock et qualité globale

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

4.3 GESTION DES ARTICLES


Pour représenter les différentes méthodes de gestion des stocks et les
variations de ce stock, il est intéressent d’adopter une représentation
graphique fig32.

Stock

600

500

400

300

200

100

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Temps

Figure 32 mouvement su stock

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

S=500 unités au temps 0


- Sortie de 100 unités 2 mois après
- Sortie de 200 unités 1mois après
- approvisionnement de 400 unités 1 mois après
- Sortie de 150 unités 1 mois après
- Sortie de 200 unités 3 mois après
- Sortie de 150 unités 1 mois après
- approvisionnement de 400 unités 2 mois après
- Sortie de 200 1 mois après
- S=300 unités en fin de période

4.3.1 CALCUL DE LA QUANTITE ECONOMIQUE A COMMANDER


Pour un article de consommation courante et régulier le problème suivant se
pose :
Quelle quantité doit-on commander ? pour minimiser le coût total à
l’utilisation, connaissant :
- le besoin moyen annuel =N
- le coût administratif associé à chaque commande : coût de passation C1.
- Le coût occasionné par la possession du stock t% : taux de possession du
stock.
- Coût unitaire de l’article : coût d’achat Ca
Exemple
Données :
Consommation annuelle : N=600 pièces
Coût de passation : C1 = 100.00 Dh
Taux de passation t=20%
Coût unitaire : Ca=25.00Dh.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Calculer le coût total de commandes des quantités suivantes : 600, 300 ,200,
150 ,120 ,100 ,66 ,50.
Quantit Nombre Coût de Stock Valeur de Coût de Coût total Ct
é à de passatio moyen stock possetion
comma comman n C1 moyen total par
nder des par an Cp
an
 Q. 
 Ca  CtC1CpCa
N N. Q  Q .t
Q Q Q C1 2  2 
 2.Ca
 
600 1 100 300 7500 1500 1600
300 2 200 150 3750 750 950
200 3 300 100 2500 500 800
150 4 400 75 1375 375 775
120 5 500 60 1500 300 800
100 6 600 50 1250 250 850
66 9 900 33 825 165 1065
50 12 1200 25 625 125 1325
Conclusion :
D’après les calculs on voit que la commande économique est de 150 pièces 4
fois par an.
4.3.2 CALCUL MATHEMATIQUE DE COMMANDE ECONOMIQUE
Soit n la quantité à commander que l’on cherche à optimiser en tenant compte
des différents coûts :
- coût d’acquisition (commande): Ci N .C1
n

- Coût de possession annuel de stock : Cpn.Ca.t


2
- coût unitaire : Ca
Sachant que N est le besoin annuel
Alors le coût total C t C iC p  N .C1 n.C a.t
n 2
Il peut être considéré comme une fonction de la variable n. Ct est donc
minimal pour la valeur n qui annule sa dérivée .

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

dCt N.C1 Ca.t =0 pour la valeur n 2NC1 formule de Wilson.


 2 
dn n 2 Ca.t
Cette valeur de n est appelée la quantité économique de commande .
2.600.100 154.9 pièces.
Appliquée à l’exemple précédent on trouve n
25.0,2

4.3.3 LES METHODES DE REAPPROVISIONNEMENT :


pour gérer le stock-maintenance il convient de choisir la méthode de
réapprovisionnement qui :
- minimise les coûts de gestion
- éviter les rupture de stocks
La méthode de réapprovisionnement retenue doit surveiller les paramètres de
gestion choisis qui peuvent être soit liés au temps soit aux quantités.
Les paramètres liés au temps sont :
- délai livraison : intervalle de temps entre da date de passation de la
commande et la date de réception .
- intervalle de commande : intervalle compris entre deux commandes
successives .
- intervalle de réapprovisionnement : intervalle de temps entre deux
approvisionnements .
Les paramètres liés aux quantités sont :
- stock disponible : différence entre réel au magasin et le stock affecté
- stock affecté : quantité approvisionnée en fonction d’un besoin et qui ne
peut être prélevée que pour satisfaire ce besoin .
- stock de sécurité : quantité prélevée sur le stock et destinée à pallier les
aléas des approvisionnement et des consommations , afin d’éviter la rupture
du stock .

Dans la pratique plusieurs modes d’approvisionnement sont utilisables


suivants plusieurs paramètres, on cite notamment :
APPROVISIONNEMENT A INTERVALLE CONSTANT
Cette méthode se traduit par un réapprovisionnement périodique avec une
quantité constante ou variable fig .33.
Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Q Q

TR TR TR

Figure 33 approvisionnement à intervalles égalux

Q Q

Rupture de stock

Figure 34 rupture de stock

L’avantage de cette méthode est sa simplicité , pas de suivi au niveau du stock


, d’où un coût de gestion réduit.
Son inconvénient est le risque de rupture de stock fig.34 .

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

APPROVISIONNEMENT A NIVEAU PREDETERMINE


Cette méthode se traduit par une passation de commande dès que niveau de
stock atteint une valeur prédéterminée dite stock d‘alerte (SA) fig.35.

SA

Moment de commande

Figure 35 approvisionnement à niveau prédeterminé

Cette méthode ne peut exclure totalement le risque de rupture der stock .Ce
risque est fonction de stock d’alerte .Ce dernier doit au moins être égal à la
consommation moyenne durant le délai de livraison .

APPROVISIONNEMENT AVEC STOCK MINIMAL


Dans cette méthode la commande est passée au moment où le stock est égal au
stock minimal dit par fois stock de sécurité.

4.4 ORGANISATION DU MAGASIN


Le magasinage concerne les moyens à mettre en œuvre pour pouvoir
physiquement entreposer les différents articles du stock maintenance .
Ce magasinage :
Doit permettre de repérer facilement les articles entreposés.
Doit offrir une capacité suffisante à chaque article compte tenue de sa nature
et de sa quantité .
Doit être conçu avec accès facile.
Doit permettre la conservation des articles de tout facteur de dégradation.
Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

4.4.1 NOMENCLATURE
La nomenclature d’un produit est la liste de ses composants pris dans un
ordre logique . La nomenclature s’établit après l’inventaire complet des
constituants concernés . Cet inventaire doit permettre d ‘éliminer les
constituants excédants.
A partir d’une nomenclature on adopte une classification efficace qui permet
de :
- trouver un constituant qui existe, ou être sûr qu’il n’existe pas.
- disposer une place unique prête à recevoir.
- trouver tous les composants susceptibles de satisfaire un besoin donné .
- trouver tous les besoins que satisfait un constituant donné.

4.4.2 CODIFICATION
A. GENERALITES
La codification est une classification idéologique caractérisée par :
le critère , nécessaire et suffisant pour l’identification des constituants
communs , adapté aux besoins d’exploitation de la nomenclature par
exemple : critère topographique.
la définition ;
l’hiérarchisation.

B. CRITERE TOPOGRAPHIQUE :
Ce critère répond au besoin de localisation du constituant :
Par rapport à son lieu d’emploi dans le matériel.
Une pompe aura des codes différents ce qui peut être intéressent des études de
fiabilité .

Par rapport à son niveau de montage dans l’équipement


Un clapet de la pompe aura un code traduisant la décomposition par niveau
de démontage du matériel pompe qui est la tête de la nomenclature , c’est
aussi une codification en cascade voir fig.36.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

D E C O M P O S IT IO N N I V E A U X

NIV E A U 0 N IV E A U 1 N IVEAU 2 N IVEAU 3

P1 0
P 10 0 1
Po m p e P 10 02
p1003
P 1 00101
P 1 00102
s/ens em ble

O rgane P 10010101

P iece ex : c lapet

Figure 36 hiérarchie des articles

 Par rapport à son lieu de stockage


Exemple : les palettes sont stockées dans l’allée 2 à la colonne 5 , d’où une
partie de code donne l’emplacement fig. 37.

AC PO PC VF A2 C5

S /fam ille
Pom pe Allée 2 C olonne 5
E lém ént
Fam ille P alettes cylindrée variable
A ctionneurs 1 sens de flux

Figure 37 codification suivant le lieu de stockage

4 LES COMPOSANTES D’ UN SYSTEME DE GESTION


INFORMATISEE
4.1 PLAN GENERAL D’IMPLANTATION D’UNE GESTION DE
MAINTENANCE ASSISTEE PAR ORDINATEUR (GMAO)
Le choix du système d’information, s’il n’est pas imposé, est une étape de
lourdes conséquences. Cette sélection tient compte de la stratégie d’entreprise
et comprend plusieurs phases :

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

- le choix du matériel ;
- le choix du SGBD (système de gestion de base de données) ;
la décision d’intégration ou non à d’autres logiciels dans l’entreprise ;
en fonction de ce choix, ce sera un projet d’entreprise (décision d’intégration)
dans lequel la direction devra obligatoirement s’impliquer fortement ou un «
projet-maintenance » (logiciel non intégré) qui laissera à ce service plus de
liberté d’action. L’éventail des fournisseurs possibles se rétrécira très
fortement suite à ces décisions.
la réalisation d’un cahier des charges avec des spécifications sommaires pour
lancer un appel d’offres auprès des éditeurs de GMAO ou les intégrateurs
susceptibles d’être retenus.Avant cela, il pourra être effectué une étude de
faisabilité.
4.1.1 CONDITIONS PREALABLES ;
Un projet d’entreprise :
La première des conditions de la réussite, est que la direction de l’entreprise
soit elle même impérativement convaincue de l’utilité du projet. Cette volonté
affichée sera alors transmise à tous les niveaux hiérarchiques pour créer un
véritable projet d’entreprise.
Le groupe de pilotage ;
Une autre condition est la mise sur pied d’un groupe de pilotage chargé de
suivre le déroulement du projet. La direction y fera des apparitions régulières
pour montrer son intérêt sur l’état d’avancement.
Le groupe de pilotage supervise la bonne marche du projet phase par phase et
trouve des solutions aux éventuelles dérives. Il est le garant du respect du
calendrier et du budget.
Sa composition varie en fonction de la taille et de l’activité de l’entreprise.
Le chef de projet
Contrairement au groupe de pilotage qui se réunit épisodiquement, le chef de
projet est une personne qui va travailler sur cette mise en place à plein temps.
En effet, il est fortement déconseillé de confier cette tâche au responsable
maintenance qui n’aurait pas le temps de prendre le recul nécessaire.
Cependant, le chef de projet devra impérativement avoir une bonne
connaissance du métier de la maintenance, et aussi des compétences en
informatique.
A noter que certaines entreprises se passent d’un chef de projet mais font
appel aux services d’un consultant. Je pense que le chef de projet est
Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

indispensable pour les entreprises importantes, alors que le consultant est plus
recommandé en PMI-PME.
L’organisation du service :
Pour un service qui est déjà bien organisé et où tous les aspects de la
maintenance sont connus, une informatisation n’est que l’évolution logique et
ne devrait pas poser trop de problèmes.
En revanche pour un service entretien coutumier du dépannage «pompier »,
le passage à la rigueur s’avère compliqué, le problème étant de trouver le
niveau minimum d’organisation nécessaire et suffisant pour entamer une
démarche d’informatisation.
Alors que faut-il faire si le niveau d’organisation est insuffisant. C’est là
qu’intervient la notion de pré-GMAO, c’est à dire un système intermédiaire
qui a le mérite d’être économique et simple à mettre en œuvre.
Avec l’aide d’un tableur de type EXEL ou d’un SGBD*, comme ACCES on
peut créer un petit programme permettant par exemple, de compiler des
informations sur les temps passées, et ainsi de produire des ratios sur
l’activité du service par machine ou secteur pendant une période donnée. Ce
système a l’avantage d’apporter un peu de rigueur sur la collecte des
informations, de familiariser le personnel avec l’outil informatique et surtout,
de donner la possibilité de faire les premières analyses.
A noter que de petites sociétés peuvent très bien se satisfaire d’un système de
ce type en l’améliorant au point de calculer les coûts de maintenance.
La motivation :
La motivation est bien difficile à quantifier et dépend beaucoup de la culture
et de l’histoire de l’entreprise. La meilleure évaluation de la motivation sera
faite par un œil extérieur après avoir rencontré les différents acteurs
concernés par le projet et pris connaissance de l’historique de la maintenance
et de la société.
Il est évident que si le niveau de motivation est élevé, l’informatisation sera
facilitée, en revanche, dans le cas contraire, il faut prévoir une campagne de
sensibilisation et d’information en profondeur et à tous les niveaux.
Cette motivation s’obtiendra en prenant le temps d’expliquer au personnel les
avantages qu’ils peuvent, à leur niveau, retirer d’une GMAO. Mais il faut
aussi prendre le temps d’écouter ses craintes ou ses rancœurs, pour mieux lui
montrer le bon côté du système. C’est un travail de fond et de longue haleine,
il faut être convaincant, patient, persuasif, et bien sûr être convaincu soi-
même.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Le dialogue est la seule manière d’arriver à un résultat durable, car


l’informatique étant souvent perçue comme une contrainte, il serait
désastreux de vouloir en plus obliger quelqu’un à s’en servir sans lui
expliquer pourquoi. D’autant plus dans un système comme la GMAO, qui
s’appuie sur une base de données qui doit être le plus fiable possible. Le
moindre désintérêt du personnel conduirait à une mauvaise saisie des
informations, ce qui fausserait la base de données et rendrait impossible toute
analyse, renforçant ainsi le désintérêt.
Comme on le constate, il peut s’agir d’une spirale conduisant à un rejet de
tout le personnel devant un système qui ne sert, de ce fait, plus a rien. Dans
ces conditions, il faudra attendre des années, avant une seconde tentative, et
encore, c’est souvent dans ces cas là, que la mémoire des hommes est la plus
fiable.

4.2 GESTION INFORMATISEE


La maintenance traite un très grand nombre d’informations et l’outil
informatique devient rapidement indispensable, d’où la Gestion de la
maintenance assistée par ordinateur GMAO.
4.2.1 CARACTERISTIQUES D’UN LOGICIEL DE GMAO
Un logiciel GMAO doit présenter un certain nombre de caractéristiques
fonctionnelles. Il doit être :
de conception modulaire , c’est à dire composé de plusieurs modules de
traitement interfacée tels que :
gestion de stock
suivi des équipements
gestion des travaux
outil d’analyse et prise de décision ,,,,,,,
Ce qui permet une souplesse d’implantation au sein de l’entreprise en
fonction des objectifs de sa politique de maintenance .
La mise en œuvre d’un système GMAO nécessite la création de fiches de base
qui regroupe, par nature, toutes les informations nécessaires à la gestion de la
maintenance , fig. 38 .

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Fichier Fichier Fichier


fournisseur articles nom enclature

M ise à jour

G esti des stocks


G estion des interventions
Analyse des coûts

Figure 38 les bases de données

L’optimisation d’un système de GMAO passe par son exploitation en Multi-


Utilisateurs d’où la nécessité d’un roseau informatique fig 39.

Im p r im a n te
M is e à j o u r d e s d o n n é e s M a g a s in

R E S EAU

Im p r im a n te
A te lie r O rdon nan c e m e n t

Figure 39 réseau informatique

d’exploitation conviviale on offrant des possibilités d’apprentissage simples et


rapides .
d’intégration aisée au sein de l’entreprise en prenant facilement en compte sa
terminologie et ses règles de gestion .

4.2.2 GESTION INFORMATISEE DES STOCKS


Cette gestion comprend celle des stocks et celle des transactions. Mais la base
de la gestion des stocks est la constitution de la fiche article. Les informations

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

qu’elle contient permettra des analyses, des recherches et une gestion plus ou
moins fine des stocks.

1. Les fonctions minimum contenues dans la fiche article


 Le code article interne à l’organisation et son libellé.
 Le code article chez le fournisseur et son libellé (éventuellement en langue
étrangère).
 Les caractéristiques techniques, comme par exemple les dimensions d’un
roulement à bille.
 La possibilité de recherche d’articles qui doit se faire sur l’un et/ou l’autre
des éléments précédents. Souvent, les pièces ne sont connues que par le code
du fournisseur ou ses dimensions techniques. Une recherche doit pouvoir se
faire par une combinaison de critères, par exemple rechercher le roulement
de telle dimension de la famille/sous-famille «Roulements à Bille double
rangée de telle dimension». Elle se fera alors en introduisant les données
précédentes et le logiciel proposera une liste de choix répondant à ces critères.
 La désignation (code et libellé) du fournisseur et celle du fabricant.
 Des critères de gestion, comme par exemple :
 La classe d’article : pièce courante, consommable, stratégique ;
 La politique de réapprovisionnement : gestion prudente, gestion standard,
flux tendu, etc. ;
 Le taux de TVA ;
 Le coefficient à appliquer pour les coûts de stockage ;
 Des critères techniques : famille et sous-famille d’articles ;
 Une zone de commentaire en texte libre ;
 Classe d’inventaire et fréquence (inventaire tournant) ;
 article réparable ou non, etc.
 Le lieu de stockage : magasin, rangée, travée, numéro de casier.
 Le numéro de série ou d’immobilisation pour les équipements tels que des
moteurs qui sont stockés provisoirement avant leur installation. Dans ce cas,
la quantité ne peut être égale qu’a 0 ou 1. Il devra également être possible de
suivre ses différentes localisations : stock, monté sur un équipement, en
réparation…

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

 L’absence de cette importante fonction est éliminatoire dans le choix du


logiciel.
 Les machines sur lesquelles on trouve ces articles, ou celles sur lesquelles ils
ont été utilisés. Ce renseignement doit pouvoir se mettre à jour
automatiquement par le logiciel.
 Les prix unitaires : standard, PMP (prix moyen pondéré calculé
automatiquement) ou dernier prix connu.
 La quantité en stock : libre, réservée, en attente de livraison…
 Les paramètres de réapprovisionnement : par exemple le stock mini, le
stockmaxi, le niveau de réapprovisionnement. Sur certains logiciels évolués,
ces paramètres sont périodiquement actualisés par le logiciel en fonction du
profil des consommations si elles sont significatives. Il faudra apporter une
grande attention à cette fonction car elle dépend de la stratégie de la logistique
et des stocks. Cette stratégie sera très différente d’une entreprise à l’autre.
Une entreprise africaine éloignée de ses fournisseurs a, bien entendu, des
contraintes différentes d’une entreprise située dans une zone industrielle
parisienne avec des fournisseurs proches.
 Le classement ABC des consommations (n-1) et (n-2), les dates des derniers
mouvements.
 L’historique des (n-1) et (n-2), les dates des derniers mouvements.
 Les composants de remplacement unidirectionnel ou bidirectionnel
(exemple: un écrou en acier inox peut remplacer un écrou acier ordinaire
mais pas l’inverse).
 Les règles de conversion : un article est parfois débité dans une unité
d’usage
différente de celle avec laquelle il est stocké (exemple : l’huile qui est achetée
et stockée en fûts de 200 litres et qui est débitée au litre).

2. Les fonctions complémentaires souhaitables dans la fiche article


 La consultation d’un plan ou d’une vue éclatée désignant l’article ou la
machine sur laquelle il est utilisé. Cette consultation qui fait appel à un autre
logiciel (CAO, DAO…) doit se faire sans quitter la fiche article.
 L’attribution de responsables par familles d’articles (technologique ou
utilisation). Le responsable sera ainsi consulté pour toute modification des
règles de gestion (rebuts, limitations des quantités en stocks).
Les transactions magasin :
Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Dans le mouvement de flux naturel d’un article, elles sont successivement :


 La réception fournisseur, le retour fournisseur total ou partiel. En cas de
non- conformité, le réceptionnaire doit retrouver sur son écran d’ordinateur
le détail de la commande attendue ;
 La prise en compte de la réception provisoire quantitative et de la réception
définitive qualitative après contrôle ;
 La sortie de stock qui est imputée sur un numéro d’OT et/ou un compte
analytique suivi éventuellement d’un retour magasin. Le magasinier doit
pouvoir retrouver sur son écran en fonction du numéro de l’OT les
réservations ou allocations qui sont générées lors de la préparation des
travaux ou ordonnancement. Cette liste de pièces peut également être éditée à
l’avance ;
 Les consolidations et la gestion multi-site.
3. La gestion des valeurs en stock
Cette fonction comprend les inventaires et les recherches multicritères
destinées à optimiser les quantités et valeurs en stock. Ces recherches et
analyses peuvent présenter une grande variété de formes, elles feront en
général appel au générateur d’état.
Les rapports d’analyse les plus fréquents seront :
 Le classement des articles en stock par valeur ;
 Le classement des articles en stock par taux de rotation ;
 La valeur des stocks mois par mois ;
 Le taux de rotation des articles en stock ;
 Le taux de services des demandes (pourcentage de demandes satisfaites) ;
 Les détails de réponse des demandes non satisfaites ;
 La liste des articles non mouvementés ;
 Le classement ABC des sorties d’articles par la période ;
 La courbe d’évolution des valeurs stockées ;
 la recherche d’équivalences pour une caractéristique donnée, etc.

4. Les caractéristiques de l’outil d’analyse


L’utilisation conviviale par l’utilisateur du générateur d’état.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Le programme d’inventaire comprenant la sélection multicritères et l’édition


des articles à inventorier.
L’écran de saisie des quantités relevées lors de l’inventaire. L’actualisation
des stocks avec différents niveaux d’autorisation en fonction de la valeur
manquante.
La gestion des consommables non imputables à la maintenance ou à un
équipement comme le fuel, les produits d’entretien.

4.2.3 GESTION INFORMATISEE DES ACHATS


La gestion des achats est en général complémentaire à la gestion des stocks.
La particularité des achats en maintenance est due à la multiplicité des
références commander avec des quantités souvent faibles et des fournisseurs
multiples.

Les fonctions minimum


 La gestion des réapprovisionnements avec des dispositifs de calcul des
besoins s’ils ne sont pas inclus dans le module de gestion des magasins et
stocks.
 La consolidation par fournisseur des réapprovisionnements demandés par
différents services.
 La possibilité de commander des articles non stockés, des articles non
référencés, des services tels que les travaux et réparations sous-traitées.
 La gestion des commandes ouvertes avec leur règlement par périodes, la
gestion des commandes contractuelles.
 Le catalogue fournisseur avec les tarifs quantitatifs.
 La liste détaillée des fournisseurs et des fabricants.
 L’émission et l’édition des bons de commandes personnalisables.
 Le transcodage automatique entre le code interne et le code du fournisseur.
 Les niveaux d’autorisation aux différents stade de la commande.
 L’aide au choix de fournisseur par la recherche des équivalences, la
comparaison aisée des prix, et l’indice de satisfaction.
 Le suivi de la qualité des fournisseurs actualisé automatiquement par les
contrôles de réception et le calcul des délais.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

 Le contrôle assisté des factures en regard des bons de commande avant


accord de paiement. Un pourcentage de tolérance peut être défini par famille
d’articles afin de n'a pas bloquer inutilement le système.
 La consultation des stocks et du profil des consommations par articles.
 La possibilité de régler des réceptions partielles ou partiellement refusées,
etc.

Les fonctions complémentaires souhaitables

 Le lancement d’appel d’offres aux fournisseurs référencés pour un article.


 La transformation sans ressaisie d’un appel d’offres en commande.
 L’édition automatique des lettres de remerciements (offre déclinée) et des
lettres de relance pour retard de livraison.
 Le suivi qualitatif des fournisseurs.

4.2.4 GESTION INFORMATISEE DES EFFECTIFS


La gestion des ressources humaines en GMAO est en général limité à la mise à
jour des informations de la fiche de chaque employé. Ces informations seront
utilisées en ordonnancement pour affecter les techniciens en fonction des
compétences requises ou pour les imputations de coûts sur les équipements.
La fiche de l’employé peut également être utilisée pour définir les mêmes
informations concernant le personnel des sous-traitants, le coût horaire sera
bien entendu différent.

1. Les informations minimum contenues dans la fiche


 La qualification des techniciens, des employés ou des sous-traitants.
 Les coûts horaires avec les différents tarifs correspondant aux heures
supplémentaires.
 Le calendrier qui sera celui du service ou du site par défaut.

2. Les informations et fonctions complémentaires éventuellement souhaitables


 Le bilan de compétences : formations suivies et expériences significatives.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

 L’adresse et le téléphone (indispensable pour les sous-traitants).


 Les informations propres au sous-traitant.
 Les informations administratives diverses.
 La visualisation du calendrier avec le numéro d’équipe ou de poste.
 Le temps de présence et d’absence.

De moins en moins de modules de sous-traitance séparés sont proposés dans


les GMAO.
Cette fonction est désormais étroitement intégrée aux autres modules de la
façon suivante :
 Complément aux informations de la fiche de l’employé ;
 Passation de commandes du type service ;
 Création et gestion de contrats qui permettent de trouver les
renseignements suivants disponibles à chaque ordonnancement : date de
validité, étendue des prestations fournies, fourniture ou non des pièces…

4.2.5 GESTION INFORMATISEE DES BONS DE TRAVAUX


A. Généralités
La gestion des travaux consiste à traiter les demandes d’interventions qui
arrivent dans le portefeuille des travaux à réaliser.
1. Les fonctions minimum
La gestion des travaux doit permettre de moduler la gestion des interventions
selon :
 Une procédure simplifiée pour les travaux rapides ;
 Une procédure normale pour les travaux comprenant les préparations, les
réservations et affectations (ordonnancement), l’édition d’un OT (ordre de
travail) ou de plusieurs BT (bons de travaux) ;
 Une procédure de travaux planifiés qui sont déclenchés par l’occurrence
d’une date. Cette date peut être modulée éventuellement par une modification
du calendrier de production. Une fois validée dans le portefeuille des
interventions, il sera traité en procédure normale, comme décrit
précédemment ;

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

 Une procédure du type ronde ou inspection. Ce sont des travaux de


vérifications, de mesures ou de réglages simples mais nombreux portant sur
plusieurs équipements. Cette procédure doit être simple et rapide à utiliser.
Par exemple, une inspection portant sur dix équipements différents ne doit
pas nécessiter la création de dix demandes d’interventions. Certaines de ces
inspections peuvent être réalisées par des outils de TMAO comme par
exemple des terminaux portables munis de sondes ou de capteurs, dont on
décharge les relevés de mesure contenus en mémoire dans la GMAO.
2. La préparation des travaux à effectuer
La préparation des travaux à effectuer doit permettre :
 L’insertion automatique ou semi-automatique de gammes de maintenance,
constituées d’opérations subdivisées éventuellement en tâches prédéfinies et
qui comportent les pièces et outillages nécessaires ;
 La réservation des outillages ;
 La réservation des pièces et leur commande automatique si elles sont en
quantité insuffisante ;
 L’aide à l’ordonnancement ou à l’affectation des ressources–humaines ou
outillage – en consultant un plan de charge ;
 L’édition des OT, personnalisable selon les gammes de maintenance ;
 L’accès sélectif au portefeuille des travaux, à préparer en fonction du
groupe d’utilisateurs ou du mot de passe ;
 La souplesse des imputations de comptes analytiques. Elles doivent se faire
sur le compte de l’équipement par défaut mais être modifiable si nécessaire ;
 La facilité de prise en compte des interventions sous-traitées et de leurs
spécificités ;
 La possibilité d’inclure automatiquement des consignes de sécurité
imprimées sur les OT/BT en fonction des localisations ou des équipements qui
le nécessitent ;
 Le routage des éditions des OT vers les imprimantes situées à proximité des
personnels concernés.
3. Les fonctions complémentaires souhaitables
 Le gestionnaire de projet (PERT ou diagrammes de GANTT) ou encore
l’interface avec un progiciel standard de gestion de projet (MS Project, PSN,
etc.).

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

 L’aide à l’affectation de personnel par la recherche et la sélection des


compétences et des expériences.
 L’accès sélectif par les techniciens aux travaux affectés selon le profil
utilisateur ou le mot de passe.
 La personnalisation de l’édition d’OT selon les gammes de maintenance
sélectionnées. L’édition de l’OT peut également être associée à des éditions de
texte ou de schémas. Ainsi, un OT destiné à des relevés de vibration peut être
édité en même temps que le dessin de la chaîne cinématique de la machine
considérée.
 La réservation préventive des pièces prédictives ou des ressources à partir
des prévisions sur un horizon variable avant l’occurrence de leur date de
déclenchement.
 Plusieurs niveaux d’autorisation pour l’exécution.
 La simulation du plan de charge pour les services importants (s’il y a plus
de 40 techniciens à planifier).
 La visualisation des éléments clés du contrat de sous traitant durant la
préparation.
4. La gestion de la maintenance préventive
Il existe plusieurs variantes de maintenance préventive :
 La maintenance préventive systématique basée sur un calendrier ;
 La maintenance préventive du type conditionnel, dans laquelle la mesure
d’une valeur déclenche une intervention ;
 La maintenance préventive du type prévisionnel (aussi appelée «prédictive
»), qui est une combinaison des deux. On définit en premier les dates
calendaires de l’intervention. Ces dates peuvent être modulées en fonction des
relevés de compteur ou de mesures conditionnelles. Selon son degré de
perfectionnement, le système pourra ou non calculer la date probable
d’occurrence au degré d’usure qui nécessite une intervention. Si pour une
raison ou une autre les relevés ne sont pas enregistrés, les dates calendaires
constituent une sécurité ;
 La maintenance d’opportunité, qui n’est pas une appellation normalisée
mais une nécessité nouvellement apparue en fonction des contraintes de
productivité.
 Il peut arriver que des interventions du type correctif soient nécessaires
mais que, au vu des contraintes économiques et commerciales, la direction
prenne le risque d’attendre un arrêt de la production pour les réaliser. Ces
Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

travaux seront alors préparés et enregistrés, puis lancés dès que l’équipement
sera disponible pour cela.
5. Les fonctions minimum
 Le planning de maintenance calendaire par ligne de production et par
équipement, comme précédemment expliqué.
 La définition détaillée des gammes de maintenance (opérations, tâches,
compétences, outillages, pièces) qui seront déclenchées par ces travaux.
6. Les fonctions complémentaires souhaitables
 La possibilité d’anticiper une opération de maintenance en cas de
modification du calendrier de l’équipement considéré.
 La prévision d’occurrence de la date d’intervention liée à des relevés de
compteurs ou de mesures.

B. Les comptes rendus d’Interventions.

Les travaux terminés, un compte rendu doit être établi afin de remplir les
fichiers d’historique des équipements. Ce compte rendu permet de connaître
les temps passés par équipement et les temps d’arrêt, l’effet, la cause et le
remède pour une intervention demandée. Un commentaire en texte libre doit
pouvoir être éventuellement ajouté.
Nota : le premier critère clé d’appréciation sera la facilité d’emploi et la
rapidité de
saisie. L’insuffisance de cette fonction est éliminatoire dans le choix du
logiciel.
1. Les fonctions minimum
 Pouvoir retrouver et éventuellement corriger la demande d’intervention.
 Choisir des codes de causes et remèdes standard dans des bibliothèques de
choix sélectionnés automatiquement par le code équipement (les défaillances
possibles d’une pompe ne sont pas les mêmes que celles d’un groupe
électrogène).
 Différencier les temps de panne des temps d’arrêt de l’équipement.
 Pouvoir moduler les principes de déclaration des temps passés en
fonction des difficultés possibles à ce niveau (attention à ne pas donner une
impression de surveillance).
 La création et la mise a jour des gammes de Maintenance.
Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

La maintenance préventive et le plan de réponse aux événements nécessitent


la constitution de travaux préétablis appelés gammes de maintenance. Il est
intéressant d’avoir la possibilité de structurer ces gammes en éléments
standard réutilisables et combinables entre eux. Ce sera l’objet de cette
fonctionnalité.
 La définition de l’opération : c’est la description de la ou des compétences
nécessaires, le libellé du travail à faire, le temps requis, les consignes de
sécurité, les tours de main et mesures (démontage, mesure d’isolement…). Ces
opérations seront extraites d’une bibliothèque.
 La description du travail : il s’agit du code et de la définition du sous-
ensemble ou de la pièce de la nomenclature. Elle sera souvent complétée par
du texte libre.
 La description de l’outillage nécessaire pour réaliser le travail. Il y aura
donc une gestion des outils.
 L’indication des mesures à effectuer : le compte rendu devra offrir
automatiquement cette possibilité si elle est prévue dans l’opération.
 La partition de l’OT en plusieurs BT pour les travaux comprenant
plusieurs opérations et qui font appel à des compétences différentes :
plusieurs BT (bons de travaux) pourront être édités.
 La possibilité de combiner séquentiellement ou simultanément plusieurs
opérations.
 La possibilité d’inclure automatiquement des consignes de sécurité
imprimées sur les OT/BT en fonction des localisations ou des équipements qui
le nécessitent.
2. Les fonctions complémentaires souhaitables
 La possibilité d’associer des éditions de schémas, vues éclatées et de plans
inclus dans d’autres logiciels (Autocad, Word, Draw, Excel…) à l’édition des
OT/BT.
 Les analyses des défaillances.Cette fonction fait rarement l’objet d’un
module spécialisé. Elle pourra être remplie par le générateur d’état et les
informations contenues dans l’historique des équipements.
Une analyse peut être réalisée en extrayant les éléments suivants :
 Equipement et sous-ensemble analysés ;
 Effet ou symptôme constaté ;
 Cause relevée ;

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

 Remède apporté ;
 Pièces échangées ;
Il est ainsi démontré l’importance d’utiliser une codification cohérente pour
désigner chacun des éléments de cette analyse.
Pour réaliser des AMDEC, les fonctions supplémentaires suivantes sont
nécessaires :
 Découpage en blocs fonctionnels de chaque sous-ensemble de l’équipement
pour définir les fonctions affectées par le défaut ;
 Définition du mode de défaillance ;
 Effet sur les autres fonctions ou sous-ensembles ;
 Codification de la criticité du défaut, de sa probabilité d’occurrence, de sa
sévérité pour l’exploitation, du risque de non-détection ;
 Manière dont est détecté le défaut ;
 Pondération des éléments de l’analyse.

4.2.6 LES FONCTIONS COMPLEMENTAIRES DE LA GMAO.


Les fonctions complémentaires de la GMAO sont des options ou encore des
logiciels à part qui complètent la GMAO.
1. La gestion des étalonnages et des calibrages
Destinée à enregistrer et visualiser les courbes de dérives des tests et mesures
effectués, elle permet également de gérer les dates de vérification. Les
étalonnages et les calibrages peuvent également être gérés par le module de
maintenance préventive.
2. Le gestionnaire de projet
S’il n’est pas intégré à la GMAO, ce logiciel permet de planifier des projets et
de les visualiser par des diagrammes de Gantt des PERT.
3. Le module d’interface technique
Il permet l’interface avec des acquisitions de mesure, des GTC (gestion
technique centralisée). Il permet d’adapter les signaux transmis par ces
appareils au format requis par la GMAO. Ces signaux pourront être des
signaux d’alarme, des arrêts de machine, des coupures parfois invisibles, des
relevés de mesure de vibration, cavitation, thermique, des relevés de
compteurs, etc.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Cet interface est souvent réalisée en spécifique.


4. Les générateurs d’état extérieurs à la GMAO
Ces générateurs autorisent l’interrogation des bases de données, ce qui
permet d’aller chercher des informations, de les assembler pour présenter des
rapports sous la forme souhaitée .Ils se différencient des générateurs d’état
intégrés à la GMAO par leurs plus grandes possibilités de recherche. Ils
peuvent agir dans plusieurs logiciels et ainsi réaliser des tableaux de bord
pour une exploitation industrielle à partir d’indicateur d’état de la GMAO, de
la GPAO, de systèmes de supervision.
Ils comprennent un programme d’interrogation et un tableur pour la mise en
forme de tableaux et de graphismes. Leur utilisation libère un poste dédié à la
GMAO .
5. Les particularités de la GMAO pour gérer une activité tierce ou un SAV
En service après-vente destiné à des tiers, un appareil qui rentre en
réparation est installé chez un client. Il n’apparaît parfois qu’au moment de
l’intervention et, dans ce cas, il ne peut être suivi avec précision.
Dans ce cas des services après-vente de matériels, de petits matériels tels que
des micro-ordinateurs par exemple, la fiche équipement devra faire référence
à un modèle constructeur bien documenté en caractéristiques techniques et
nomenclatures de pièces détachées. Les équipements seront souvent créés lors
de l’entrée en réparation. Cette création devra donc être très rapide et plus
succincte que pour la gestion d’équipements industriels.
Les réparations donnent lieu à des facturations qui sont comptabilisées et
éditées immédiatement ou périodiquement.
La GMAO devra comporter des fichiers clients avec les conditions
commerciales, les clauses et la validité du contrat, les conditions de
facturation et le règlement qui se rapprochent de la gestion commerciale. Elle
devra également comporter une planification des visites ou des entretiens
périodiques contractuels.
Ces informations devront être immédiatement visualisables lors de la
réception ou d’un appel téléphonique d’un client. Il s’agit donc bien d’un
logiciel ayant ses propres spécificités.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

5 LES PARAMETRES A SURVEILLER DANS L’


ELABORATION D’ UN PLAN D’ IMPLANTATION D’ UN
SYSTEME DE GESTION INFORMATISEE

2.1 PARAMETRES A SURVEILLER

2.1.1 LE LANCEMENT DU PROJET


Il est conseillé de veiller à la communication du projet dans l’entreprise. Un
projet informatique suscite toujours des craintes, à tort ou à raison. C’est
pourquoi il est conseillé de faire une présentation générale des objectifs
envisagés et des implications pour les acteurs de l’entreprise qui seront
concernés.
Le moment du lancement devra être étudié de façon à ne pas coïncider avec
des périodes de très forte activité ou d’autres événements de nature à
perturber ce projet.
2.1.2 LES ETAPES DU PROJET
 L’installation provisoire des postes de travail pour le groupe de projet
Cela comprend l’installation dans une pièce – permettant l’étude au calme –
d’un ou plusieurs postes de travail avec une imprimante. Il faut prévoir deux
personnes au maximum par poste de travail pour les séances de formation. Un
poste téléphonique est nécessaire pour joindre le service client de l’éditeur de
logiciel durant la phase d’étude.

 Le paramétrage du logiciel en fonction de l’étude de faisabilité effectuée


Le paramétrage est la personnalisation des logiciels aux besoins des
utilisateurs. Il peut représenter une charge de travail très variable en fonction
des logiciels et de l’utilisation qui en est faite. Il implique au minimum la
création de groupes d’utilisateurs définis pour chaque site en fonction de
l’organisation maintenance .Cette opération nécessite la création dans le
gestionnaire de menu des groupes suivants :
- superviseur informatique (sécurités, paramétrages, sauvegarde…) ;
- chef de projet;

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

- responsable méthodes, ordonnancement ;


- responsable de gestion, stocks, achats ;
- magasinier ;
- technicien ;
- contremaître ou chef d’équipe ;
- responsable d’exploitation ;
- opérateur d’exploitation ;
- intervenants AMDEC.
Pour chaque groupe, le responsable d’exploitation doit effectuer :
- la création d’un code désignant le profil ;
- les menus et options autorisés ;
- les personnalisations éventuelles ;
- l’attribution d’un profil utilisateur ;
- l’accès aux bases de données autorisées (base opérationnelle ou base
d’étude/formation).
Pour chaque utilisateur, un mot de passe est attribué et changé régulièrement.
Le paramétrage induit des décisions définitives découlant des règles de
gestion. Elles devront avoir été définies en amont pour éviter de perdre temps
et énergie.
Le consultant de l’éditeur réalise une maquette pour former le groupe de
projet et tester le fonctionnement de l’application.
Si les moyens ne le permettent pas, il faut étudier tous les détails
d’installations et de paramétrage du logiciel. Dans ce cas, cette prise de
connaissance nécessitera deux à trois mois supplémentaires de temps de
projet, à moins d’une bonne expérience de la GMAO ou de ce logiciel.

2.1.3 LE RECENSEMENT, LE DECOUPAGE ET LA CODIFICATION DES


EQUIPEMENTS ET INSTALLATIONS CONCERNES.

Les équipements et installations doivent être définis (codifiés, répertoriés)


selon une logique de maintenance. Ce travail sera réalisé par des spécialistes
des méthodes de maintenance.
Le découpage des équipements fait appel à trois notions de découpage ayant
chacune ses propres caractéristiques et objectifs :

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

 le découpage topologique ;
 le découpage fonctionnel ;
 le découpage matériel.
Pour plus de clarté, il est conseillé d’utiliser les termes du document AFNOR
NF X 60-200.

 Le découpage topologique
a) Les objectifs
Ce découpage situe géographiquement les emplacements ou localisations et
nécessite plusieurs niveaux. Il apportera des compléments d’information au
découpage fonctionnel et doit permettre par exemple la localisation des
canalisations enfouies.
Ce découpage doit être cohérent avec les repérages utilisés dans les documents
descriptifs.
b) La réalisation
Les emplacements géographiques sont décomposés de la façon suivante :
 pour les bâtiments, machines, installations : site, zone, bâtiments,
localisation par des repères issus d’un maillage XY et complété par une
indication de niveau, par exemple pour la localisation d’une vanne de sécurité
: Zone 2, Bâtiment 1, A5, niveau 1,5 m.
De nombreuses heures sont perdues dans les usines en recherche d’organes
mal localisés et non documentés ;
 pour les magasins : travées, rangées, rayonnages.
La décomposition est complétée par des caractéristiques d’environnement :
(couvert, air libre, climatisé…).
La logique est celle de la désignation d’un lieu qui ne correspond pas
forcément à un équipement opérationnel.
Il est souhaitable de ne pas se limiter au découpage topologique des
installations à maintenir. Il faut réaliser en même temps celui de toutes les
installations et localisations concernées indirectement (canalisation diverses,
quartiers de vie, magasins, ateliers…). La codification de ces localisations sera
nécessaire ultérieurement pour l’utilisation de la GMAO.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

 Le découpage fonctionnel
Il répond à plusieurs objectifs :
- disposer d’un descriptif des installations basé sur le fonctionnel et non pas
seulement sur le géographique ;
- intégrer toutes les catégories de matériel par leur rôle vis-à-vis du procédé.
Avoir une finesse de découpage permettant à chaque corps de métiers de
suivre ces appareils ;
- uniformiser et homogénéiser les descriptions, afin de permettre la
consolidation d’analyses entre sites distants, en bénéficiant de critères
identiques.
La réalisation du découpage fonctionnel Les installations sont décomposées
par rapport à leur fonction, de la façon suivante :
- des caractéristiques fonctionnelles : réglages, données de production,
criticité dans le processus ;
- des caractéristiques administratives : responsable d’exploitation,
responsable de maintenance, numéro de série des équipements, etc.
La logique est celle du lien opérationnel entre les systèmes et leurs sous-
systèmes. Son degré de détail est défini dans la politique de maintenance .

 Le découpage matériel et les nomenclatures


Ce découpage complète le précédent par la description détaillée des éléments
qui composent l’équipement. Il décrit le matériel selon le modèle et les plans
du constructeur.
a) La réalisation du découpage matériel, des nomenclatures
L’équipement est décomposé selon l’exemple suivant :
Modèle Compresseur EOLE 2200 (appellation du constructeur)
Sous-ensembles Bloc moteur type : xxx
Composants : Roulements, accouplement, bornier
La décomposition est complétée par :
- des caractéristiques techniques : dimensions, puissance, débit maximum,
documents techniques, etc. ;
- des caractéristiques administratives : constructeur, informations sur le
constructeur et sur le distributeur.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

La logique est celle du démontage, réparation et remontage. Ce découpage


indique les sous-ensembles et les composants. Il se fait sur un ou plusieurs
niveaux. Un même modèle peut être utilisé sous des immatriculations
différentes dans plusieurs systèmes.
La consolidation des retours d’expérience concernant un même modèle sur
plusieurs sites permet des analyses statistiques.
b) La réalisation des saisies
Certains éditeurs proposent de réaliser les saisies sous un tableur (ce qui est le
plus rapide) et assurent la conversion des données. Il est possible que le mode
de saisie subisse quelques modifications en fonction des résultats des
prototypes.
c) La réalisation du prototypage
Selon un scénario préétabli, le fonctionnement de la solution est simulé sur le
logiciel avec un nombre restreint de données. La maquette ainsi réalisée
permettra de matérialiser les objectifs à atteindre ainsi que les moyens
nécessaires. La direction confirmera par une validation définitive.
d) La rédaction des manuels utilisateurs
Ils assureront la pérennité et le transfert de la connaissance dans l’entreprise.
e) La formation des utilisateurs

Elle se fera peu de temps avant la mise en œuvre définitive qui sera elle-même
assistée afin d’éviter l’érosion des connaissances et pour accroître la
motivation durant la formation.

2.1.4 LA PREPARATION DE LA FORMATION DES UTILISATEURS

L’objectif est de former les utilisateurs à la fois au logiciel et à ses règles


d’utilisation en les plaçant dans un contexte d’activité familier. La formation
s’adressera donc à des groupes d’utilisateurs homogènes (magasiniers,
techniciens, contremaître…).
Les cours de formation sur le site seront complétés par des séances de travaux
pratiques précédent la mise en application. Les séances de travaux pratiques
seront adaptées au site, mais l’objet du module de formation sera standard
pour le groupe d’utilisateurs.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Chaque module est défini dans une fiche pédagogique dont la conception est
présentée ci-après :
Techniciens : Consultation technique des équipements, nomenclatures,
diagnostics, compte rendu
Magasiniers : Transaction dans le stock : sorties, réceptions fournisseurs,
inventaires, recherche des pièces par caractéristiques
Responsable des stocks :Valorisation des stocks – Optimisation –
Réapprovisionnements. Analyse financière.
Acheteur Réapprovisionnement - Lancement des commandes – Suivi des
fournisseurs – Appels d’offres.
Comptables :Rapprochements des factures et transfert en comptabilité
Agent méthodes : Gestion des équipements – Gestion des tâches Analyse des
défaillances –AMDEC
Responsable méthodes Préventif – Gestion des ressources – AMDEC Etude
approfondie du logiciel –Prédictif.
Contremaître et chef d’équipe : Idem technicien, plus ordonnancement et
suivi des affectations.
Responsable maintenance du site :Tous les cours, plus utilisation du
générateur d’états.
Responsable d’exploitation :Signalements – Demandes d’intervention– Suivi
opérationnel des équipements –Tableaux de bord
Opérateurs d’exploitation ou de production :Signalements – Demandes
d’intervention–Maintenance 1er niveau.

6 L’ ORDONNANCEMENT D’ UNE TACHE DE


MAINTENANCE
6.1 GENERALITES
Quels sont les travaux importants , par le nombre et la durée des opérations
qui les composent , mis en œuvre par le service maintenance ?
Ce sont le plus souvent les arrêts annuels de process, de tranche, qui
mobilisent sur une période allant de 8 jours à un mois un grand nombre de
techniciens , souvent extérieurs au service .

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

L’ordonnancement est la fonction qui , responsable de la fixation des délais ,


prévoit les moyens de réalisation , les affecte en temps opportun et veille en
œuvre.
Pour mener à bien des activité d’ordonnancement on exploite :
les documents du service méthodes maintenance tels que : dossier matériel ,
gammes de démontage , instructions de maintenance …..
ainsi que toutes les informations recueilles auprès du personnel de conduite .
6.2 PLANIFICATION DES TRAVAUX
L’ordonnancement doit établir le programme des travaux , et doit les
planifier .
Les travaux peuvent être classés en deux grandes familles :
les travaux prévisibles et qui sont en rapport avec la maintenance préventive
les travaux imprévisibles , en rapport avec la maintenance corrective.
La planification de ces travaux se fait en fonction de l’ordre d’urgence qui
leur est attribué :
Travaux en urgence 1 : à effectuer immédiatement, en général des travaux de
dépannage exécutés par un personnel qualifié et polyvalent.
Travaux d’urgence 2 : à effectuer avant ou en cours d’ une date limite
prédéterminer .
Travaux d’urgence 3 : dont le délai d’exécution est dans une large mesure .

6.3 TERMINOLOGIE DE LA PLANIFICATION


6.3.1 PROJET
C’est un ensemble de tâches, chaque tâche étant une phase .

6.3.2 CHEMIN CRITIQUE


c’est l’ensemble de tâches « en série » qui conditionnent la durée totale d’un
projet .

6.3.3 PLANNING
le planning au sens propre , ce sont des divers modèles de tableaux qui
visualisent la programmation des travaux

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

6.3.4 LISSAGE
Le lissage consiste à rechercher l’optimisation des charges en jouant sur les
marges.

6.3.5 JALONNEMENT
Le jalonnement est l’ensemble des dates situant sur un planning les tâches et
leurs marges, dans la réalisation d’un projet.
6.3.6 PROGRAMMATION
La programmation c’est l’action d’intégrer une tâche sur un planning, donc
de lui choisir des dates de début et fin.

6.3.7 LANCEMENT
Le lancement c’est une sous fonction de l’ordonnancement ayant pour mission
de rassembler tous les moyens pour assurer leur disponibilité au moment
choisi.

6.3.8 AVANCEMENT
Autre sous fonction assurant le suivi des travaux. Il contrôle l’état
d’avancement des « en cours », leur achèvement , et enregistrer les éventuelles
discordances entre les prévisions et les réalisations
6.3.9 DEBLOCAGE
C’est l’action de libérer le lancement d’une tâche après l’enregistrement de la
fin de la tâche antécédente.

6.3.10 TACHE
En maintenance , une tâche est une intervention caractérisée par une durée
estimée par le préparateur et portée sur un OT5. La situation dans le temps
entraîne les notions suivantes .
Tem ps

D u ré e : te m p s
a llo u é

D e b u t a u p lu s ta rd F in a u p lu s tô t

D e b u t a u p lu s tô t F in a u p lu s ta r d
E ta le m e n t
.
Figure 40 tâche

5
Ordre de travail

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

6.4 MOYENS DE PLANIFICATION


6.4.1 DIAGRAMME DE GANTT
C’est une forme graphique visualisant la succession des tâches , chaque durée
de tâche étant représentée par une barre dont la longueur et à l’échelle des
temps fig. 40.
Cette méthode est la plus ancienne crée depuis 1918 et pourtant encore très
répandue .

Thu 24 Apr
Task
ID Start Finish Duration
Name 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5

1 Tache A 24/04/2003 24/04/2003 4h Tache A

2 Tâche B 24/04/2003 24/04/2003 3h Tâche B

3 Tâche C 24/04/2003 24/04/2003 5h Tâche C

Figure 41 Diagramme deGANTT

Dans la fig.41 on voit bien que la fin de A conditionne les débuts B et C ; la


marge sur B offre une liberté de programmation, utilisée pour lisser la charge.

6.4.2 LES ETAPES DE CONSTRUCTION D’UN DIAGRAMME GANTT

 Fixer le projet
 Définir les différentes opérations à réaliser ( les tâches) .
 Définir les durées de ces différents tâches .
 Définir les antériorités entre les différentes tâches .

EXEMPLE : Construire le diagramme GANTT correspond au programme


suivant :
On veut ordonnancer une opération de maintenance pendant une semaine :
Le programme à réaliser :

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Tâche Durée Antériorité


A 3 -
B 6 A
C 4 B
D 7 A
E 5 D

La tâche A n’a pas des tâches antérieures :


Les tâches B et D s’effectuent après la tâche A.
La tâche E s’effectue après la tâche D.
Réponse :Diagramme fig. 42 .

20Apr2003
ID TaskName Duration
5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2

1 TâcheA 3h TâcheA

2 TâcheB 6h TâcheB

3 TâcheC 4h TâcheC

4 TâcheD 7h TâcheD

5 TâcheE 5h TâcheE

Figure 42 DIAGRAMME DE GANTT

6.4.3 RESEAU PERT


PERT signifie « Program Evaluation and Revue Technic ». Il a été mis au
point en 1958 aux USA pour l’ordonnancement du programme spatial «
Polaris » . Il permet de contrôler les délais. Efficace et facile à traiter par
ordinateur , nombreuses variantes ont été mises au point :

CPM : « critical Path Method » ou méthode du chemin critique.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

PERT coût : à chaque opération est affecté un coût prévisionnel , ce qui


permet de gérer un échancier des dépenses cumulées.
PERT charge : il permet le nivellement des charges par lissage .
Dans cette paragraphe on se limite à l’étude du PERT temps qui donne
l’ordre de l’exécution des tâches dans un calendrier donné .

6.4.4 METHODE DE CONSTRUCTION DU RESEAU PERT

A. Notions fondamentales

On doit tenir compte des notions suivantes :


 PROJET : c’est le RESEAU formé par les tâches et les étapes .
 TACHE : est une opération qui consomme une durée .
 ETAPE : elle ne consomme ni temps , ni coût , ni moyens , c’est un jalon
( nœud) de forme circulaire ,ou autre, complété par les information suivantes :
 date au plus tôt ;
 date au plus tard ;
 Repère de t’étape ( son numéro ).

B. Contraintes d’antériorités

Des relations de dépendances unissent les tâches , suivant les règles suivantes :

 Règle d’enclenchement : B ne peut commencer que si A est achevée.

A B

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

 Règle de convergence : C ne peut commencer que si A et B sont achevées.

A
C
B

 Règle de divergence : B et C peuvent commencer si A est achevée .

A B

 Tâche fictive : Si C suit A et B , D suit B seulement

C
A

B E D

On a ajouté la tâche fictive E , de durée nulle .

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

C. Matrice d’enclenchement
Dans le cas général on trace une matrice carrée portant les tâches en lignes et
en colonnes.
Tâche Antériorité Durée H
A - 3
B A 6
C B 2
D A 5
E GF 2
F CD 10
G B 3
A B C D E F G Les liaisons
A 0
B X 1 0
C X 1 0
D X 1 0
E X X 2 1 0
F X X 2 1 0
G X 1 0
Les priorités A B C F E
D G
On construit une matrice carrée , dans les grilles liaisons on pose les
dépendances comptée pour chaque ligne. La tâche dont la somme des liaisons
est nulle est prioritaire.
L’étape suivante est d’éliminer des liaisons de la tâche reportée dans les
priorités .
On trouve l’ordre suivant d’enclenchement (RESEAU): A , B et D , C et G, F
et en fin E. Cet ordre est représenté par le réseau fig.43

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

2
B6 G3
1 A3 2 C2 5 E2 6
D5 F10
4

Figure 43 schéma du réseau

Construisons le réseau complet fig. 43:


9 9
3
B6 G3
0 0 3 3 21 21 23 23
1 A3 2 5 E2 6
C2
D5
F10
11 11
4

Figure 44 Réseau PERT

Calcul des dates au plus tôt :


On travaille de gauche à droite en additionnant les durées des tâches les unes
aux autres en prenant la plus grande valeur , aux intersections . On positionne
les dates au plus tôt dans la partie supérieure gauche des sommets.

Calcul des dates au plus tard


On travaille de droite à gauche en soustrayant les durées des tâches les unes
aux autres en prenant la plus petite valeur, aux intersections . On positionne
les dates au plus tard dans la partie supérieure gauche des sommets.

Détermination du chemin critique :


Le chemin critique est composé des tâches dites critiques qui ont les dates au
plus tôt et au plus tard égales, (repérées par les flèches grasses).

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Exercices :
Construire le réseau PERT du programme suivant :

Tâche Durée Tâches antérieures


A 4 -
B 17 -
C 20 B
D 25 A
E 8 CD
F 7 CD
G 3 EF
Réponse :

4 12
2

A4 D25

37 37 45 45 48 48
0 0 4 E8 6 G3 7
1

F7 X0
B17 C20

44 45
5
17 17
3

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 54 sur 54


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 104 sur 104


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

7 TRAVAUX PRATIQUES
Demander à chaque stagiaire ou groupe de stagiaires de :
1. Etablir la topologie de leur atelier ou laboratoire en utilisant la
documentation du constructeur.
2. Etablir à partir du catalogue de chaque équipement son planning de
maintenance préventive en précisant la quantité des articles nécessaires
qu’il faut codifier .
3. formuler une demande d’intervention préventive ou corrective ou les
deux , simuler une intervention, rédiger le compte rendu .
4. Saisir le travail réaliser à l’aide d’un logiciel de GMAO.

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 105 sur 104


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

8 LISTE DES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.

Ouvrage Auteur Edition


LA FONCTION F. MONCHY MASSON
MAINTENANCE
MAITRISE ET Maurice FRAISSE BTE
GESTION DE LA Et
MAINTENANCE Alain BEVERINI
Tome I
MAITRISE ET Maurice FRAISSE BTE
GESTION DE LA Et
MAINTENANCE Alain BEVERINI
Tome II
MAINTENANCE DES P. DENIS D.MURAIL DALAGRAVE
SYSTEMES A.BIANCIOTTO
AUTOMATISES P.BOYE

GESTION DE Alain COURTOIS LES EDITIONS D’


PRODUCTION Maurice PILLET ORGANISATION
Chantal MARTIN
Brochure de TRIBOFILM
présentation du INDUSTRIES
logicel de GMAO 2 Rue du Covent BP
MAINTIMEDIA 24 F 17220 Saint
Rogatien France
www.tribofilm.com
Brochure de Apisoft International
présentation du 5 Rue du Tertre
logiciel de GMAO 44477 Carquefou
OPTIMAINT Cedex France
www.apisoft.fr

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 106 sur 104


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 107 sur 107


Résumé de théorie et guide des
travaux pratiques GESTION DE LA MAINTENANCE

Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006

Révision 00-01 Page 108 sur 107

Vous aimerez peut-être aussi