Diagramme D'ichikawa
Diagramme D'ichikawa
Diagramme D'ichikawa
DEFAILLANCE
Exemple d’application :
Une centrale hydraulique composée de : vérin V , distributeur D à commande
Cde, pompe P, manomètre M , soupape de sûreté S, filtre F , réservoir R et de
tuyauterie et raccordement T. voir fig.11.
Défaillance : le vérin ne fonctionne plus.
V
A0 A1
D Cd e
M
S
P
déréglé
Tige tordue
Fin de course défaillant
Fuite interne
D e b u t d e la s é q u e n c e
A c t io n / o p é r a t i o n
oui
In te r r o g a tio n / e s s a i
non
F in d e la s é q u e n c e
Fin
Figure 14 logigramme
17
18
10
16 11
Fin
Operation
préliminaire
starter ou
accélérateur
Actionner le
contact de
démarrage
Non
Moteur Circuit dedémarragene Vérifier circuit de
entrainé fonctionnepas démarrage
Oui
Non
Vitesse Circuit dedémarragemanque
normale ? de puissance
Oui
Oui
Modifier ledosage
air-essence par
action sur starter
ouaccelerateur
Non
Miseenroute Défaillances allumage ou Vérier l’allumage
moteur carburation puis la carburation
Oui
Voiturepart
1.1.1 LA FIABILITE
La fiabilité c’est l’aptitude d’un bien à accomplir une fonction requise dans
des conditions données pendant un temps donné autrement dit c’est la
probabilité que le bien accomplisse une fonction donnée dans des conditions
données pendant un temps donnée .
Dans la pratique on étudie les fréquences de l’apparition des défaillances
comme moyens de jugement de la fiabilité des biens . Les outils de l’étude sont
nombreuses et différent suivant l’entreprise , les équipements et la
compétence du personnel maintenance, par mis ces outils on cite
généralement :
Relevé des défaillances ,
Ce relevé se fait à l’aide des documents suivants ,la fiche d’analyse et
l’historique de la machines. L’analyse statistique de ces données permet
facilement de recenser les organes fragiles , les interventions répétitives ou
coûteuses pour des décisions ultérieures .
80% du trafic chemin de fer sont assurés par 20% des voies .
La méthode nous permet de ranger les éléments en 3 classes :
la classe A : peu d’éléments pour un fort pourcentage du critère observé .
La classe B : nombreux éléments représentant un faible pourcentage du
critère observé.
La classe C : le reste des éléments .
Application de la méthode ABC en maintenance :
Il est très utile d’utiliser cette méthode pour déterminer les urgences ou les
tâches les plus rentables à accomplir en maintenance .
Par exemple :
à quelles défaillances et à quels équipements il faut attacher particulièrement
plus d’attention .
Rechercher les causes et les améliorations possibles pour ces défaillances.
Organiser un magasin en fonction des fréquences de sortie des pièces
(nombre de pièces et emplacement ).
Décider de la politique à appliquer sur certains équipements en fonction des
heures et des coûts de maintenance .
C. Méthodologie du traçage de la courbe ABC ;
Déterminer le cadre de l’étude et ses limites :
Ici on précise le domaine d’analyse par exemple :
des mouvements de stock ;
évolution de la clientèle ;
des activités d’atelier ;
des défaillances de matériel …….
Préciser le critère étudié.
le temps consommé par les défaillances;
le coût des interventions;
le nombre de défaillances , de pièces en stock….
Préparer les données pour la construction de la courbe ;
Connaissant le cadre de l’étude et ses limites , il convient de dresser un
tableau d‘inventaire contenant les données nécessaires .
TABLEAU D’ INVENTAIRE
Exemples
N° Machine Nombre de pannes Nombre heures d’arrêt
Le cumul des %
100%
C
B
A
La zone A enferme le peu des variables présentant le plus grand cumul des %
entre 70 et 80 % du cumul total , c’est la zone de première importance.
La zone B enferme le groupe de variables de deuxième importance dont le
cumul est dans les environs de 10 à 15 % du cumul total.
Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006
Exemple :
L’étude des historiques d’une ligne de production a donné les résultats
suivants :
6 6 7 142 91
7 1 5 147 94.2
8 2 4 151 96.8
9 8 3 154 98.7
10 10 2 156 100
156
100
142
90
80
110
70
60
50
C
40
B
20 A
30
20
10
9 3 4 5 7 6 1 2 8 10
www.cours-ofppt.com
Figure 18 courbe ABC
On remarque que :
Zone A : 30% des s/ensembles (9,3 et 4) cumulent 70% des heures d’arrêt
Zone B : 30% des s/ensembles (5,7 et 6) cumulent 21% des heures d’arrêt
Zone C : 40% des s/ensembles(1,2,8 et 10) cumulent 9% des heures d’arrêt.
Exercice d’application
Dans une entreprise industrielle, le responsable d’entretien a enregistré sur
une periode d’une année le nombre de pannes et les temps d’arrêt par panne,
pour chacun des types de matériels de l’entreprise .
Le responsable charge un de ses adjoints de l’organisation des méthodes de
réparation qui devra porter en priorité sur les matériels qui ont le plus grand
temps d’arrêt demandant le plus de temps d’intervention.
Le tableau suivant donnera les temps d’arrêt pour chaque type .
1.1.2 MAINTENANCE
La norme française X60-010 donne à la maintenance la définition suivante :
« La maintenance est l’ensemble des actions permettant de maintenir ou
1.1.5 REVISION
Ensemble des actions d’examen , de contrôles , et des interventions effectuées
en vue d ‘assurer le bien contre toute défaillance majeure ou critique ,
pendant un temps ou une unité d’usage donné.
1.1.6 MODIFICATION
Opération à caractère définitif , effectuée sur un bien en vue d’en améliorer le
fonctionnement, ou d’en changer les caractéristiques d’emploi.
BONDETRAVAIL N°
DATED’EMISSION : le / / à h mn
DATESOUHAITEED’EXECUTION : le / / à h mn
NOMDEL’EMETTEUR :
NOMSD’INTERVENANTS MATRICULE SPECIALITE
………………………………. ……………… ……………….
………………………………. ……………… ……………….
………………………………. ……………… ……………….
TRAVAILAREALISER (Schémasauversosi nécessaire)
Remarque : Une fois l’intervention est réalisée un compte rendu (CR) est
établi dans le quel les renseignements suivants doivent figurer :
la date et la durée de réalisation .
nom de l’intervenant.
numéro de BT .
statut du travail : réalisé , en cours , à pour suivre .
les quantités des pièces de rechange de la fourniture utilisées .
Quand le compte rendu est visé par le responsable maintenance le Bt est alors
validé et classé dans le dossier de l’équipement , les coût de l’intervention
peuvent être traités soit par la service maintenance soit par le service de
comptabilité suivant l’organisation de l’entreprise ou déduits
automatiquement si la gestion est informatisée . .
A. GENERALITES
Ici on trouve important de rappeler quelques définitions :
Accident du travail :
« Est considéré comme accident du travail , quelle qu’en soit la cause ,
l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne
salariée ou travaillant , à quelque titre que ce soit pour un ou plusieurs
employeurs ou chefs d’entreprise »
Cette définition est complétée par trois précisions : l’accident est caractérisé
par l’action violente et soudaine d’une cause extérieure provoquant au cours
du travail une lésion de l’organisme humain ou la mort.
Maladie professionnelle :
Une maladie est professionnelle si elle est la conséquence directe de
l’exposition d’un travailleur à un risque physique , chimique, biologique , ou
résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle.
Risque
Combinaison de la probabilité et de la gravité d’une lésion ou d’une atteinte à
la santé pouvant survenir dans une situation dangereuse .
Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006
Situation dangereuse
Toute situation dans la quelle une personne est exposée à un ou plusieurs
risques dangereux.
B. MAINTENANCE ET SECURITE
L’activité industrielle , au travers des moyens matériels et des procédés
qu’elle met en œuvre mais également des personnes qui y sont associés ,
génère des risques nombreux et variés pour les individus ( risques de lésions
ou atteinte à la santé) , mais également pour les biens et l’environnement (
risques de détérioration ou de destruction , pollution).
Les intervenants lors des réalisations des tâches de maintenance se trouvent
dans des situations variées c’est pour cela ils doivent être capable ,dans une
situation donnée , de mettre en œuvre une méthodologie ( démarche)
d’analyse d’accidents , avant et après l’intervention.
DECRIRE
La situatio de debut
de l’intervention
IDENTIFIER
Les risques
PREVENIR
Choisir les mesures
de maitrise de risque
DECRIRE
Ici on décrit la zone à l’intérieur de la quelle s’effectuera l’opération de
maintenance , c’est la zone d’intervention.
Zone d’intervention : zone dans laquelle peuvent se trouver le et mes
opérateurs de maintenance pour effectuer tout ou partie des opérations liées
au travail à effectuer , elle peut comprendre d’autres zones disjointes .
Pour faciliter la description de la situation on va se limiter à cinq domaines
regroupant les éléments ayants une incidence sur la sécurité fig.22.
ORGANISATION
AMBIANCE
DECRIRE ENERGIE
FLUX D’INFORMATIONS
INTERVENTION
INTERVENTION
Mesures de Mesures de
prévention prévention
Mesures de Mesures de
prévention prévention
Mesures de
prévention
Mesures de
prévention
A. DOSSIER TECHNIQUE
Suivant la norme NF X60-200 le dossier technique d’un équipement se
compose de trois dossiers :
√ Dossier constructeur fig.24 : ce sont les documents établis par le
constructeur lors de l’étude et de la réalisation des matériels .
DOSSIER
CONCEPTEUR Plans d’ensemble et de definition
Schémas fonctionnels
Plans de montage et
d’installation
Documents d’utilisation
Eléments de reglage
C a ta logue de s pièces
détach ées
D o cu m ents des
m odifica tions
B. DOSSIER HISTORIQUE
1.2.4 RAPPORTS
Dans le service maintenance on produit des rapports qui enregistrent toute
information pouvant servir comme justif de toute intervention réalises et
comme base pour le calcul des arrêt et des frais de maintenance . La figure 28
présente un rapport type.
Défaillance
Cause de défaillance
Opérations
Fourniture
Remarque:
La maintenance corrective se justifie lorsque les coûts de défaillance et les
contraintes de sécurité sont faibles ou lorsque le matériel est renouvelé
fréquemment.
Définition
Maintenance prévisionnelle
Maintenance subordonnée a l’analyse de l’évolution surveillée de paramètre
significatif de la dégradation du bien permettant de retarder et de planifier les
interventions.
Notes : Cette maintenance est, parfois, appelée improprement «maintenance
Prédictive».
Remarque :
La maintenance prévisionnelle permet l’utilisation des équipements au
maximum de leurs possibilités, elle assure une meilleure surveillance et
améliore la sécurité. En revanche, la mesure d’un paramètre significatif n’est
pas toujours possible en marche continue, de plus, le coût des équipements de
mesure peut être élevés. Dans ces conditions ce type de maintenance sera
réservé aux équipements vitaux et aux équipements dont les défaillances sont
répétitives et onéreuses.
Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006
VISITE
C’est une opération de maintenance préventive qui se traduit par un examen
détaillé et prédéterminer de tout ou partie du bien.
Exemples :
visite périodique des ascenseurs dans les immeubles d’une habitation.
Visite périodique des organes moteurs d’un véhicule de transport.
CONTROLE
C’est une activité de vérification de conformité par rapport à des données
préétablies, suivis d’un jugement.
Exemples :
- Contrôle du niveau d’isolement électrique d’une installation à basse tension
par rapport à la norme NF C15-100.
- Contrôle du jeu dans une liaison mécanique par rapport aux spécifications
du dessins technique .
Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006
Le contrôle peut :
- Comporter une activité d’information.
- Inclure une décision : acceptation rejet ….
- Déboucher sue des actions correctives.
Non
Seuil d’alarme
Une autre atteint?
Fonctionnement Non intervention
correct ? de
maintenance
Exécution de l’intervention de
Confirmation de l’application maintenance et de contrôle des
de la maintenance conditions de fonctionnement du
systématique système
Compte-rendu de l’intervention
Fin
1- FICHE DE VISITE
C’est document important dans la maintenance préventive systématique . Il
doit comporter les informations relatives à :
l’identification du matériel sur le quel l’intervention est à réaliser
l’identification de l(intervention
la description du mode opératoire
les résultats de la visite
2.1.6 EXERCICES
1. ……………………………………………………………………………..
2. ……………………………………………………………………………..
3. ……………………………………………………………………………..
4. ……………………………………………………………………………..
5. ……………………………………………………………………………..
- la connaissance des besoins pour une période donnée pour assurer les
travaux de maintenance quotidiens ou planifiés .
- la connaissance des sources et délais d’approvisionnement
EFFECACITE DU DEMANDEUR
Stock
600
500
400
300
200
100
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Temps
Calculer le coût total de commandes des quantités suivantes : 600, 300 ,200,
150 ,120 ,100 ,66 ,50.
Quantit Nombre Coût de Stock Valeur de Coût de Coût total Ct
é à de passatio moyen stock possetion
comma comman n C1 moyen total par
nder des par an Cp
an
Q.
Ca CtC1CpCa
N N. Q Q .t
Q Q Q C1 2 2
2.Ca
600 1 100 300 7500 1500 1600
300 2 200 150 3750 750 950
200 3 300 100 2500 500 800
150 4 400 75 1375 375 775
120 5 500 60 1500 300 800
100 6 600 50 1250 250 850
66 9 900 33 825 165 1065
50 12 1200 25 625 125 1325
Conclusion :
D’après les calculs on voit que la commande économique est de 150 pièces 4
fois par an.
4.3.2 CALCUL MATHEMATIQUE DE COMMANDE ECONOMIQUE
Soit n la quantité à commander que l’on cherche à optimiser en tenant compte
des différents coûts :
- coût d’acquisition (commande): Ci N .C1
n
Q Q
TR TR TR
Q Q
Rupture de stock
SA
Moment de commande
Cette méthode ne peut exclure totalement le risque de rupture der stock .Ce
risque est fonction de stock d’alerte .Ce dernier doit au moins être égal à la
consommation moyenne durant le délai de livraison .
4.4.1 NOMENCLATURE
La nomenclature d’un produit est la liste de ses composants pris dans un
ordre logique . La nomenclature s’établit après l’inventaire complet des
constituants concernés . Cet inventaire doit permettre d ‘éliminer les
constituants excédants.
A partir d’une nomenclature on adopte une classification efficace qui permet
de :
- trouver un constituant qui existe, ou être sûr qu’il n’existe pas.
- disposer une place unique prête à recevoir.
- trouver tous les composants susceptibles de satisfaire un besoin donné .
- trouver tous les besoins que satisfait un constituant donné.
4.4.2 CODIFICATION
A. GENERALITES
La codification est une classification idéologique caractérisée par :
le critère , nécessaire et suffisant pour l’identification des constituants
communs , adapté aux besoins d’exploitation de la nomenclature par
exemple : critère topographique.
la définition ;
l’hiérarchisation.
B. CRITERE TOPOGRAPHIQUE :
Ce critère répond au besoin de localisation du constituant :
Par rapport à son lieu d’emploi dans le matériel.
Une pompe aura des codes différents ce qui peut être intéressent des études de
fiabilité .
D E C O M P O S IT IO N N I V E A U X
P1 0
P 10 0 1
Po m p e P 10 02
p1003
P 1 00101
P 1 00102
s/ens em ble
O rgane P 10010101
P iece ex : c lapet
AC PO PC VF A2 C5
S /fam ille
Pom pe Allée 2 C olonne 5
E lém ént
Fam ille P alettes cylindrée variable
A ctionneurs 1 sens de flux
- le choix du matériel ;
- le choix du SGBD (système de gestion de base de données) ;
la décision d’intégration ou non à d’autres logiciels dans l’entreprise ;
en fonction de ce choix, ce sera un projet d’entreprise (décision d’intégration)
dans lequel la direction devra obligatoirement s’impliquer fortement ou un «
projet-maintenance » (logiciel non intégré) qui laissera à ce service plus de
liberté d’action. L’éventail des fournisseurs possibles se rétrécira très
fortement suite à ces décisions.
la réalisation d’un cahier des charges avec des spécifications sommaires pour
lancer un appel d’offres auprès des éditeurs de GMAO ou les intégrateurs
susceptibles d’être retenus.Avant cela, il pourra être effectué une étude de
faisabilité.
4.1.1 CONDITIONS PREALABLES ;
Un projet d’entreprise :
La première des conditions de la réussite, est que la direction de l’entreprise
soit elle même impérativement convaincue de l’utilité du projet. Cette volonté
affichée sera alors transmise à tous les niveaux hiérarchiques pour créer un
véritable projet d’entreprise.
Le groupe de pilotage ;
Une autre condition est la mise sur pied d’un groupe de pilotage chargé de
suivre le déroulement du projet. La direction y fera des apparitions régulières
pour montrer son intérêt sur l’état d’avancement.
Le groupe de pilotage supervise la bonne marche du projet phase par phase et
trouve des solutions aux éventuelles dérives. Il est le garant du respect du
calendrier et du budget.
Sa composition varie en fonction de la taille et de l’activité de l’entreprise.
Le chef de projet
Contrairement au groupe de pilotage qui se réunit épisodiquement, le chef de
projet est une personne qui va travailler sur cette mise en place à plein temps.
En effet, il est fortement déconseillé de confier cette tâche au responsable
maintenance qui n’aurait pas le temps de prendre le recul nécessaire.
Cependant, le chef de projet devra impérativement avoir une bonne
connaissance du métier de la maintenance, et aussi des compétences en
informatique.
A noter que certaines entreprises se passent d’un chef de projet mais font
appel aux services d’un consultant. Je pense que le chef de projet est
Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006
indispensable pour les entreprises importantes, alors que le consultant est plus
recommandé en PMI-PME.
L’organisation du service :
Pour un service qui est déjà bien organisé et où tous les aspects de la
maintenance sont connus, une informatisation n’est que l’évolution logique et
ne devrait pas poser trop de problèmes.
En revanche pour un service entretien coutumier du dépannage «pompier »,
le passage à la rigueur s’avère compliqué, le problème étant de trouver le
niveau minimum d’organisation nécessaire et suffisant pour entamer une
démarche d’informatisation.
Alors que faut-il faire si le niveau d’organisation est insuffisant. C’est là
qu’intervient la notion de pré-GMAO, c’est à dire un système intermédiaire
qui a le mérite d’être économique et simple à mettre en œuvre.
Avec l’aide d’un tableur de type EXEL ou d’un SGBD*, comme ACCES on
peut créer un petit programme permettant par exemple, de compiler des
informations sur les temps passées, et ainsi de produire des ratios sur
l’activité du service par machine ou secteur pendant une période donnée. Ce
système a l’avantage d’apporter un peu de rigueur sur la collecte des
informations, de familiariser le personnel avec l’outil informatique et surtout,
de donner la possibilité de faire les premières analyses.
A noter que de petites sociétés peuvent très bien se satisfaire d’un système de
ce type en l’améliorant au point de calculer les coûts de maintenance.
La motivation :
La motivation est bien difficile à quantifier et dépend beaucoup de la culture
et de l’histoire de l’entreprise. La meilleure évaluation de la motivation sera
faite par un œil extérieur après avoir rencontré les différents acteurs
concernés par le projet et pris connaissance de l’historique de la maintenance
et de la société.
Il est évident que si le niveau de motivation est élevé, l’informatisation sera
facilitée, en revanche, dans le cas contraire, il faut prévoir une campagne de
sensibilisation et d’information en profondeur et à tous les niveaux.
Cette motivation s’obtiendra en prenant le temps d’expliquer au personnel les
avantages qu’ils peuvent, à leur niveau, retirer d’une GMAO. Mais il faut
aussi prendre le temps d’écouter ses craintes ou ses rancœurs, pour mieux lui
montrer le bon côté du système. C’est un travail de fond et de longue haleine,
il faut être convaincant, patient, persuasif, et bien sûr être convaincu soi-
même.
M ise à jour
Im p r im a n te
M is e à j o u r d e s d o n n é e s M a g a s in
R E S EAU
Im p r im a n te
A te lie r O rdon nan c e m e n t
qu’elle contient permettra des analyses, des recherches et une gestion plus ou
moins fine des stocks.
travaux seront alors préparés et enregistrés, puis lancés dès que l’équipement
sera disponible pour cela.
5. Les fonctions minimum
Le planning de maintenance calendaire par ligne de production et par
équipement, comme précédemment expliqué.
La définition détaillée des gammes de maintenance (opérations, tâches,
compétences, outillages, pièces) qui seront déclenchées par ces travaux.
6. Les fonctions complémentaires souhaitables
La possibilité d’anticiper une opération de maintenance en cas de
modification du calendrier de l’équipement considéré.
La prévision d’occurrence de la date d’intervention liée à des relevés de
compteurs ou de mesures.
Les travaux terminés, un compte rendu doit être établi afin de remplir les
fichiers d’historique des équipements. Ce compte rendu permet de connaître
les temps passés par équipement et les temps d’arrêt, l’effet, la cause et le
remède pour une intervention demandée. Un commentaire en texte libre doit
pouvoir être éventuellement ajouté.
Nota : le premier critère clé d’appréciation sera la facilité d’emploi et la
rapidité de
saisie. L’insuffisance de cette fonction est éliminatoire dans le choix du
logiciel.
1. Les fonctions minimum
Pouvoir retrouver et éventuellement corriger la demande d’intervention.
Choisir des codes de causes et remèdes standard dans des bibliothèques de
choix sélectionnés automatiquement par le code équipement (les défaillances
possibles d’une pompe ne sont pas les mêmes que celles d’un groupe
électrogène).
Différencier les temps de panne des temps d’arrêt de l’équipement.
Pouvoir moduler les principes de déclaration des temps passés en
fonction des difficultés possibles à ce niveau (attention à ne pas donner une
impression de surveillance).
La création et la mise a jour des gammes de Maintenance.
Préparé par A. MJIDILA Gestion de la maintenance 13/02/2006
Remède apporté ;
Pièces échangées ;
Il est ainsi démontré l’importance d’utiliser une codification cohérente pour
désigner chacun des éléments de cette analyse.
Pour réaliser des AMDEC, les fonctions supplémentaires suivantes sont
nécessaires :
Découpage en blocs fonctionnels de chaque sous-ensemble de l’équipement
pour définir les fonctions affectées par le défaut ;
Définition du mode de défaillance ;
Effet sur les autres fonctions ou sous-ensembles ;
Codification de la criticité du défaut, de sa probabilité d’occurrence, de sa
sévérité pour l’exploitation, du risque de non-détection ;
Manière dont est détecté le défaut ;
Pondération des éléments de l’analyse.
le découpage topologique ;
le découpage fonctionnel ;
le découpage matériel.
Pour plus de clarté, il est conseillé d’utiliser les termes du document AFNOR
NF X 60-200.
Le découpage topologique
a) Les objectifs
Ce découpage situe géographiquement les emplacements ou localisations et
nécessite plusieurs niveaux. Il apportera des compléments d’information au
découpage fonctionnel et doit permettre par exemple la localisation des
canalisations enfouies.
Ce découpage doit être cohérent avec les repérages utilisés dans les documents
descriptifs.
b) La réalisation
Les emplacements géographiques sont décomposés de la façon suivante :
pour les bâtiments, machines, installations : site, zone, bâtiments,
localisation par des repères issus d’un maillage XY et complété par une
indication de niveau, par exemple pour la localisation d’une vanne de sécurité
: Zone 2, Bâtiment 1, A5, niveau 1,5 m.
De nombreuses heures sont perdues dans les usines en recherche d’organes
mal localisés et non documentés ;
pour les magasins : travées, rangées, rayonnages.
La décomposition est complétée par des caractéristiques d’environnement :
(couvert, air libre, climatisé…).
La logique est celle de la désignation d’un lieu qui ne correspond pas
forcément à un équipement opérationnel.
Il est souhaitable de ne pas se limiter au découpage topologique des
installations à maintenir. Il faut réaliser en même temps celui de toutes les
installations et localisations concernées indirectement (canalisation diverses,
quartiers de vie, magasins, ateliers…). La codification de ces localisations sera
nécessaire ultérieurement pour l’utilisation de la GMAO.
Le découpage fonctionnel
Il répond à plusieurs objectifs :
- disposer d’un descriptif des installations basé sur le fonctionnel et non pas
seulement sur le géographique ;
- intégrer toutes les catégories de matériel par leur rôle vis-à-vis du procédé.
Avoir une finesse de découpage permettant à chaque corps de métiers de
suivre ces appareils ;
- uniformiser et homogénéiser les descriptions, afin de permettre la
consolidation d’analyses entre sites distants, en bénéficiant de critères
identiques.
La réalisation du découpage fonctionnel Les installations sont décomposées
par rapport à leur fonction, de la façon suivante :
- des caractéristiques fonctionnelles : réglages, données de production,
criticité dans le processus ;
- des caractéristiques administratives : responsable d’exploitation,
responsable de maintenance, numéro de série des équipements, etc.
La logique est celle du lien opérationnel entre les systèmes et leurs sous-
systèmes. Son degré de détail est défini dans la politique de maintenance .
Elle se fera peu de temps avant la mise en œuvre définitive qui sera elle-même
assistée afin d’éviter l’érosion des connaissances et pour accroître la
motivation durant la formation.
Chaque module est défini dans une fiche pédagogique dont la conception est
présentée ci-après :
Techniciens : Consultation technique des équipements, nomenclatures,
diagnostics, compte rendu
Magasiniers : Transaction dans le stock : sorties, réceptions fournisseurs,
inventaires, recherche des pièces par caractéristiques
Responsable des stocks :Valorisation des stocks – Optimisation –
Réapprovisionnements. Analyse financière.
Acheteur Réapprovisionnement - Lancement des commandes – Suivi des
fournisseurs – Appels d’offres.
Comptables :Rapprochements des factures et transfert en comptabilité
Agent méthodes : Gestion des équipements – Gestion des tâches Analyse des
défaillances –AMDEC
Responsable méthodes Préventif – Gestion des ressources – AMDEC Etude
approfondie du logiciel –Prédictif.
Contremaître et chef d’équipe : Idem technicien, plus ordonnancement et
suivi des affectations.
Responsable maintenance du site :Tous les cours, plus utilisation du
générateur d’états.
Responsable d’exploitation :Signalements – Demandes d’intervention– Suivi
opérationnel des équipements –Tableaux de bord
Opérateurs d’exploitation ou de production :Signalements – Demandes
d’intervention–Maintenance 1er niveau.
6.3.3 PLANNING
le planning au sens propre , ce sont des divers modèles de tableaux qui
visualisent la programmation des travaux
6.3.4 LISSAGE
Le lissage consiste à rechercher l’optimisation des charges en jouant sur les
marges.
6.3.5 JALONNEMENT
Le jalonnement est l’ensemble des dates situant sur un planning les tâches et
leurs marges, dans la réalisation d’un projet.
6.3.6 PROGRAMMATION
La programmation c’est l’action d’intégrer une tâche sur un planning, donc
de lui choisir des dates de début et fin.
6.3.7 LANCEMENT
Le lancement c’est une sous fonction de l’ordonnancement ayant pour mission
de rassembler tous les moyens pour assurer leur disponibilité au moment
choisi.
6.3.8 AVANCEMENT
Autre sous fonction assurant le suivi des travaux. Il contrôle l’état
d’avancement des « en cours », leur achèvement , et enregistrer les éventuelles
discordances entre les prévisions et les réalisations
6.3.9 DEBLOCAGE
C’est l’action de libérer le lancement d’une tâche après l’enregistrement de la
fin de la tâche antécédente.
6.3.10 TACHE
En maintenance , une tâche est une intervention caractérisée par une durée
estimée par le préparateur et portée sur un OT5. La situation dans le temps
entraîne les notions suivantes .
Tem ps
D u ré e : te m p s
a llo u é
D e b u t a u p lu s ta rd F in a u p lu s tô t
D e b u t a u p lu s tô t F in a u p lu s ta r d
E ta le m e n t
.
Figure 40 tâche
5
Ordre de travail
Thu 24 Apr
Task
ID Start Finish Duration
Name 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5
Fixer le projet
Définir les différentes opérations à réaliser ( les tâches) .
Définir les durées de ces différents tâches .
Définir les antériorités entre les différentes tâches .
20Apr2003
ID TaskName Duration
5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2
1 TâcheA 3h TâcheA
2 TâcheB 6h TâcheB
3 TâcheC 4h TâcheC
4 TâcheD 7h TâcheD
5 TâcheE 5h TâcheE
A. Notions fondamentales
B. Contraintes d’antériorités
Des relations de dépendances unissent les tâches , suivant les règles suivantes :
A B
A
C
B
A B
C
A
B E D
C. Matrice d’enclenchement
Dans le cas général on trace une matrice carrée portant les tâches en lignes et
en colonnes.
Tâche Antériorité Durée H
A - 3
B A 6
C B 2
D A 5
E GF 2
F CD 10
G B 3
A B C D E F G Les liaisons
A 0
B X 1 0
C X 1 0
D X 1 0
E X X 2 1 0
F X X 2 1 0
G X 1 0
Les priorités A B C F E
D G
On construit une matrice carrée , dans les grilles liaisons on pose les
dépendances comptée pour chaque ligne. La tâche dont la somme des liaisons
est nulle est prioritaire.
L’étape suivante est d’éliminer des liaisons de la tâche reportée dans les
priorités .
On trouve l’ordre suivant d’enclenchement (RESEAU): A , B et D , C et G, F
et en fin E. Cet ordre est représenté par le réseau fig.43
2
B6 G3
1 A3 2 C2 5 E2 6
D5 F10
4
Exercices :
Construire le réseau PERT du programme suivant :
4 12
2
A4 D25
37 37 45 45 48 48
0 0 4 E8 6 G3 7
1
F7 X0
B17 C20
44 45
5
17 17
3
7 TRAVAUX PRATIQUES
Demander à chaque stagiaire ou groupe de stagiaires de :
1. Etablir la topologie de leur atelier ou laboratoire en utilisant la
documentation du constructeur.
2. Etablir à partir du catalogue de chaque équipement son planning de
maintenance préventive en précisant la quantité des articles nécessaires
qu’il faut codifier .
3. formuler une demande d’intervention préventive ou corrective ou les
deux , simuler une intervention, rédiger le compte rendu .
4. Saisir le travail réaliser à l’aide d’un logiciel de GMAO.