Maintenance Série 5
Maintenance Série 5
Maintenance Série 5
SOMMAIRE
3. EXERCICE : 1
4. AMDEC.
5. EXERCICE : 2
6. ARBRE DE DEFAILLANCE.
7. LEXIQUE DU DIAGNOSTIC.
8. AIDE AU DIAGNOSTIC.
9. CONCLUSION.
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1. COUTS DE LA MAINTENANCE CORRECTIVE
En général, l’analyse des coûts de la maintenance corrective conduit à distinguer :
CI = CMO + CPR
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2.4. COUT D’UNE DEFAILLANCE (CD)
CD = CI + PP
2.5. CODE COMPTABLE
3. EXERCICE : 1
Reprendre, le carnet de réparation de la station de pompage et calculer le coût de
la défaillance qui s’est produite le 20/06/2012, à savoir :
4. AMEDC
(Analyse des modes de défaillances et de leurs effets critiques).
C’est une méthode qui vient des USA sous l’appellation FMECA (Failures Modes
Effects and Criticality Analysis). Utilisée essentiellement au départ aux USA et au
JAPON pour assurer la fiabilité des produits à hauts risques (armement, spatial, etc.),
elle fait son entrée en EUROPE vers les années 70, dans l’industrie électronique,
puis dans l’industrie mécanique.
4.1. PRINCIPE
La rigueur qui est garantie par l’animateur du groupe de travail en étant directive sur
la forme.
4.2. DEMARCHE
De l’occurrence (O).
De la gravité (G).
De la détectabilité (D).
IPR = O * G * D
Des remarques et recommandations (maintenance corrective et / ou préventive).
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Une défaillance occasionnelle est apparue sur du matériel similaire existant
en exploitation. Dans le cas d’un nouveau composant ou organe, toutes les
conditions ne sont pas réunies pour garantir son non défaillance.
1 si défaillance mineure :
Défaillance mineur, ne provoquant un arrêt de production inférieur à
5 minutes et aucune dégradation notable du matériel.
2 si défaillance moyenne :
Défaillance moyenne, provoquant un arrêt de production de 5 à
20 minutes et nécessitant une remise en état ou une réparation sur place.
3 si défaillance critique :
Défaillance importante provoquant un arrêt de production de 20 à
60 minutes ou nécessitant un changement du matériel défectueux.
4 si défaillance catastrophique :
Défaillance grave, provoquant un arrêt supérieur à 60 minutes ou
impliquant des problèmes potentiels de sécurité.
1 si signe(s)avant-coureur :
Signe(s) avant-coureur de la défaillance que l’operateur pourra éviter par
une action préventive. Aucun risque de production de pièces
défectueuses.
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5. EXERCICE : 2
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ENTREPRISE AMDEC MOYEN DE PRODUCTION
SYSTEME : AMDEC établi par :
Organe Remarque(s)
Mode de Cause de la Moyen(s)
Elément Fonction Effets induits O G D IPR Recommandation(s)
Défaillance défaillance De détection
Composant Action (s) à mener
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6. ARBRE DE DEFAILLANCE
(MAINTENANCE CORRECTIVE)
Exercice
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Arbre de défaillance
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7. LEXIQUE DU DIAGNOSTIC
(MAINTENANCE CORRECTIVE)
Constat : constatation
Constater : remarquer, s’apercevoir de...
Effet : ce qui est produit par une cause, résultat, conséquence.
Symptôme : indice (s, signe (s).
Cause : ce qui fait que quelque chose est ou se fait, raison, motif.
Causalité : rapport de cause à effet.
Action corrective : action qui agit directement sur la cause et qui devrait « réparer »
définitivement.
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LOGIQUE DU DEPANNAGE
(MAINTENANCE CORRECTIVE)
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8. AIDE AU DIAGNOSTIC
(STATION DE POMPAGE)
INDICATEUR (S)
EFFET CAUSE(S) REMEDE (S)
Ou TEST(S)
E1 : Absence de débit
(en amont du réservoir)
C3 : Pompe
E11 : Absence de débit à
La sortie de la pompe
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8.2. TABLEAU « ENTREE- SORTIE »
De lecture rapide il exclut le remède, souvent évident une fois la cause trouvée.
On classe généralement les causes possibles dans l’ordre décroissant des
probabilités d’apparition.
Causes possibles
E1 :
Absence
de débit
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DIAGRAMME D’ISHIKAWA
Recherche des origines (causes) des défaillances
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8.4. ALGORIGRAMME DE DEPANNAGE
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L’algorigramme de dépannage est construit à partir d’une configuration classique, les
causes sont classées par ordre décroissant de probabilité d’apparition.
Cet algorigramme de dépannage suppose que le REMEDE i ou les REMEDES i
relatif(s) à la CAUSE i soit (en) t :
Adapté(s) et efficace(s).
Convenablement mis en œuvre (intégration des vérifications et / ou du
contrôle).
Concernant la station de pompage cet algorigramme est réduit à sa plus simple
exprission, on pourrait le développer davantage...
Si une cause est évidement non avérée un saut de bloc est possible.
9. CONCLUSION
Il est évident que tous ces « outils » d’aide au diagnostic ne concernent que des
systèmes relativement complexes, dans les cas simples une réparation ou un
dépannage peut être engagé directement.
D’autres formes de graphismes existent concernant l’aide au diagnostic, différentes
ou variantes des modèles proposés.
Le principal est d’agir rationnellement face à la panne, le diagnostic pour un système
relativement complexe doit se faire méthodologiquement, puis la cause décelée la
réparation s’ensuivra. Avant de « rendre » le système il ne faudra pas oublier de faire
les vérifications d’usage pour contrôler si tout est en ordre.
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