24-Partie 1 - Regl - Titre 2-6
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Art. 28 A peine d'irrecevabilité, un moyen de cassation ou un élément de moyen de cassation doit mettre en
ter œuvre au moins un des cas d'ouverture visés à l'article précédent.
[nouv.]
I. Recours et moyens de cassation irrecevables
C'est à tort qu'il est reproché à la cour d'appel de n'avoir pas permis à la Cour de cassation d'exercer
son contrôle de régularité, en ne faisant état dans son arrêt que d'une partie des conclusions des
intimées et de celles des autres parties à l'instance, dès lors qu'aucune juridiction n'a l'obligation de
faire état dans leur intégralité des conclusions des parties (CCJA, 3 e ch., n° 084, 29-3-2018 : Sté
Holding SAVANA Sénégal, Sté Hôtel Investissements c/ Sté Immobilière de Saly et 3 autres).
Art. 29 Le recours est signifié par la Cour à toutes les parties à la procédure devant la juridiction nationale.
Dans le cas prévu au paragraphe 5 de l'article précédent, la signification est faite dès la régularisation
ou dès que la Cour aura admis la recevabilité, eu égard aux conditions de forme énumérées audit
article.
B. Significations valides
Art. 30 1 - Toute partie à la procédure devant la juridiction nationale peut présenter un mémoire en réponse
dans un délai de trois mois à compter de la signification du recours.
2 - Le mémoire en réponse contient :
a) les nom et domicile de la partie qui le produit ;
b) la date à laquelle le pourvoi lui a été signifié ;
c) les conclusions présentées et les moyens invoqués.
3 - Les paragraphes 3, 4 et 5 de l'article 28 et l'article 29 sont applicables.
I. Computation du délai
C'est la date de réception de la signification du pourvoi par le défendeur qu'il faut prendre en compte
pour la computation du délai dans lequel il doit déposer son mémoire en défense. Ainsi, le mémoire en
réponse reçu au greffe de la cour le 24 août 2015 est recevable dès lors qu'il résulte de l'accusé de
réception de la correspondance du greffe portant signification du pourvoi aux défenderesses que
celle-ci a été reçue par ses destinataires le 4 juin 2015 (CCJA, 1e ch., n° 116, 9-6-2016 : Sté
Industrielle de Papeterie du Togo dite SIPA c/ Sté COTECNA Inspection SA-Genève, Sté COTECNA
Inspection SA-Togo, Ohadata J-17-57).
B. Mémoire produit par une personne qui n'est pas partie au litige
Les mémoires déposés par un avocat pour « [X] épouse [Y], propriétaire [d'une] entreprise individuelle
d'architecture et de décoration intérieure, matériaux de construction », sont irrecevables, dès lors que
cette personne n'est pas partie au litige, quand bien même elle serait l'épouse de l'exploitant de
l'entreprise individuelle (CCJA, 3e ch., n° 064/2012, 7-6-2012 : Sté AXA-CI c/ Sté ARTIS).
Obs. : cette dernière décision, en mentionnant un « mémoire en réplique », semble indiquer la possibilité, pour le
demandeur au pourvoi principal, d'introduire un pourvoi incident, dès lors que, selon l'article 31, le « mémoire en réplique »
vient du demandeur principal en réponse au « mémoire en réponse » du défendeur. Cependant, cette interprétation serait
inefficace et, à notre avis, le « mémoire en réplique du 3 août » mentionné par cet arrêt doit s'entendre en réalité du «
mémoire en réponse » du défendeur, puisqu'il est précisé que le défendeur a reçu notification du pourvoi en cassation le 6
mai 2015. La computation du délai de 3 mois qui lui est imparti par l'art. 30 al. 1 pour déposer son mémoire en réponse
arrive au 6 août 2015, raison pour laquelle le dépôt du mémoire comportant le pourvoi incident le 3 août 2015 a été déclaré
recevable. En conclusion, il y a lieu de retenir que tout pourvoi incident doit être formé dans un délai de trois mois de la
notification du pourvoi principal au défendeur.
V. Absence de mémoire
Lorsque le défendeur au pourvoi n'a pas produit de mémoire en réponse dans le délai de trois mois
imparti, malgré le courrier du greffier en chef de la CCJA, il y a lieu de passer outre à cette défection
et de dire le dossier en état d'être jugé (CCJA, n° 030/2009, 30-4-2009 : Docteur A. C. c/ Sté DPCI,
Rec. jur. CCJA n° 13, janv.-juin 2009, p. 88, Ohadata J-10-73 ; CCJA, n° 012/2009, 26-2-2009 : Sté
NRCCI c/ Sté ALPICI, Rec. jur. CCJA n° 13, janv.-juin 2009, p. 52, Ohadata J-10-63 ; J-09-285).
Dans le même sens et retenant que le contradictoire a été respecté et que le recours doit être
examiné, dès lors que :
- le défendeur a bien reçu la notification du pourvoi (CCJA, 1e ch., n° 004/2013, 7-3-2013 ; P n°
019/2010/PC du 4-3-2010 : Sté Nouvelle Scierie d'Agnibilékro (NSDA SARL) c/ FLUTEC BOIS EN
LIQUIDATION SARL, Rec. jur. CCJA n° 20, vol. 1, janv.-déc. 2013, p. 152-154, Ohadata J-15-04) ;
- toutes les parties n'ont pas produit de mémoire en réponse nonobstant le courrier du greffier en chef
reçu par leur(s) conseil(s) (CCJA, 2e ch., n° 024, 18-4-2013 ; P n° 065/2008/PC du 28-7-2008 : Sté
Tropicale des Allumettes dite SOTROPAL c/ 1) Banque Internationale pour le Commerce et l'Industrie
de la Côte d'Ivoire dite BICICI, 2) DRAMA KOFFI Jean Pierre, Rec. jur. CCJA n° 20, vol. 1, janv.-déc.
2013, p. 11-14, Ohadata J-15-24).
Sur la suspension des délais en raison de la situation en Côte d'Ivoire en 2011, voir sous l'art. 28.1.
Art. 31 1 - Le recours et le mémoire en réponse peuvent être complétés par un mémoire en réplique et un
mémoire en duplique ou par tout autre mémoire lorsque le Président, soit d'office, soit à la suite d'une
demande présentée en ce sens dans un délai de quinze jours à compter de la signification du
mémoire en réponse ou en réplique, le juge nécessaire et l'autorise expressément.
2 - Lorsque le Président autorise le dépôt d'une réplique ou d'une duplique, ou de tout autre mémoire,
il fixe les délais dans lesquels ceux-ci sont produits.
Art. 32 1 - Toute exception à la compétence de la Cour ou à la recevabilité du recours doit être présentée
[mod.] dans le délai fixé pour le dépôt de la première pièce de procédure émanant de la partie soulevant
l'exception. La Cour peut statuer distinctement sur l'exception ou la joindre au fond.
2 - Lorsque la Cour est manifestement incompétente pour connaître du recours ou lorsque celui-ci est
manifestement irrecevable ou manifestement non fondé, elle peut à tout moment par décision
motivée, se déclarer incompétente, déclarer le recours irrecevable ou le rejeter.
I. Exceptions
A. Présentation des exceptions : aucun ordre requis
Si l'article 32 du Règlement de procédure de la CCJA impose un délai pour présenter les exceptions
d'irrecevabilité et d'incompétence, il ne prévoit cependant aucune sanction relativement à l'ordre de
présentation (CCJA, ass. plén., n° 143, 14-7-2016 : Ibrahima Aboukhalil c/ Etat du Sénégal et le
Ministère public représentés par l'Agent Judiciaire de l'Etat, Karim Meissa Wade, Mamadou Pouye,
Monsieur Pierre Goudjo Agbogba et 6 Autres, Ohadata J-17-83).
B. Exceptions recevables
Est recevable, en l'état, l'exception d'irrecevabilité soulevée in limine litis par les défenderesses au
pourvoi sur le caractère nouveau de la demande, dès lors qu'elle ne peut être appréciée au début de
la procédure puisque ayant une similitude avec le moyen unique de cassation et que, d'autre part, le
jugement dont se prévalent les défenderesses n'ayant pas acquis force exécutoire ne peut produire
aucun effet (CCJA, 1e ch., n° 037, 2-5-2013 ; P n° 012/2010/PC du 16-2-2010 : 1) Denis Daniel
François ROZAND, 2) Latré Kayi Tassito LAWSON-HELOU c/ 1) Sté FULLCAT AFRIQUE DE
L'OUEST (FAO) SARL, 2) Sté BOKAMION SARL, Rec. jur. CCJA n° 20, vol. 1, janv.-déc. 2013, p. 47-
49, Ohadata J-15-37).
Il doit être tenu compte des dernières écritures d'une partie. Ainsi par exemple, il n'y a pas lieu de
rejeter l'exception d'irrecevabilité soulevée par la défenderesse, au motif que cette dernière a, à
première vue soulevé une exception d'irrecevabilité alors qu'elle conclut son mémoire en sollicitant de
la CCJA qu'elle se déclare incompétente pour connaître du pourvoi en cassation conformément à
l'article 28 du Règlement de procédure de la CCJA, dès lors que, si dans son mémoire en réponse la
défenderesse s'est référée à l'incompétence, elle a rectifié l'erreur dans son mémoire en duplique et a
en définitive conclu à l'irrecevabilité du recours (CCJA, 2e ch., n° 066, 21-4-2016 : Kachtaban
Mohamed Chaffic c/ BIAO-Côte d'Ivoire dite BIAO-CI, SA, Ohadata J-17-14).
C. Exceptions irrecevables
3° Exception de litispendance
L'exception de litispendance soulevée in limine litis par le défendeur au pourvoi, découlant de la
saisine concomitante du TGI hors classe de Niamey, statuant en matière commerciale et du président
dudit tribunal statuant comme juge de l'urgence en application de l'article 49 de l'AUPSRVE, ne peut
être appréciée au stade de l'examen des moyens de cassation, mais, le cas échéant, si la CCJA
cassait l'arrêt attaqué, invoquait et statuait sur le fond. Il s'ensuit que ladite exception doit être
déclarée irrecevable en l'état (CCJA, 2e ch., n° 40, 8-12-2011 : BINCI SA c/ Etat du Niger, Juris-
Ohada, 2012, n° 3, juill.-sept., p. 24, Ohadata J-13-47, J-13-158).
Obs. : cet arrêt rendu antérieurement à l'entrée en vigueur de l'art. 32 nouveau du Règlement est transposable.
L'exception d'irrecevabilité pour litispendance soulevée au motif que les arrêts attaqués ont également
fait l'objet d'un pourvoi en cassation devant la juridiction nationale suprême et dont l'instruction se
trouve suffisamment avancée, doit être rejetée, dès lors que, en vertu de l'article 16 du Traité relatif à
l'harmonisation du droit des affaires en Afrique, la saisine de la CCJA suspend toute procédure de
cassation engagée devant une juridiction nationale contre la décision attaquée (CCJA, 1 e ch., n° 033,
29-2-2016 : AES SONEL SA c/ Niat Njifenji Marcel, Ohadata J-16-235).
5° Contredit
Les dispositions de l'article 14 du Traité OHADA n'ayant pas prévu le contredit, la mise en œuvre de
cet article ne peut être affectée par une disposition contraire du droit interne. L'exception
d'irrecevabilité tirée de la forclusion n'est pas fondée et doit être rejetée, la saisine sur renvoi d'une
juridiction nationale statuant en cassation étant régie par l'article 30 du Règlement de procédure de la
CCJA dont aucune violation n'a été invoquée en l'espèce (CCJA, 3 e ch., n° 163, 1-12-2016 :
Fousseyni Niare c/ Total Mali, Ohadata J-17-103).
6° Prescription
L'exception d'irrecevabilité d'un pourvoi pour cause de prescription des faits au moment de son
introduction doit être rejetée, dès lors que la CCJA est juge en droit et non en fait (CCJA, 1 e ch., n°
037, 29-2-2016 : TRANSREGIONALES SA c/ ESSO EXPLORATION AND PRODUCTION CHAD INC
(EEPCI), Ohadata J-16-239).
10° Exception visant l'incompétence de la CCJA, qui n'était pas caractérisée en l'espèce
L'exception d'irrecevabilité d'un pourvoi sur le fondement de l'article 28 c-2 du Règlement de
procédure de la CCJA, aux motifs qu'il n'indique pas en quoi la saisine de la cour est justifiée et qu'en
outre les moyens invoqués ne sont pas relatifs aux Actes uniformes, doit être rejetée, dès lors que le
contentieux du fond déféré à la cour d'appel par la voie de la requête civile est relatif à la restitution de
parts sociales, à la distribution de dividendes et au paiement de dommages et intérêts, matières
régies par l'AUSCGIE, et que la cour a été saisie dans les termes et délais fixés (CCJA, 3 e ch., n° 194,
29-12-2016 : SAMPANA SA c/ Sté Ciments de Guinée et 4 autres).
11° Exception visant à tort l'incomplétude et le caractère vague non avérés du moyen unique
Les requérants qui ont indiqué que l'arrêt attaqué, en confirmant le jugement entrepris, viole selon eux
les articles 1, 4 et 5 de l'AUPSRVE se sont conformés aux prescriptions de l'article 28.1 du Règlement
de procédure de la CCJA qui exige que le recours contienne « les conclusions du requérant et les
moyens invoqués à l'appui de ces conclusions », et « indique les actes uniformes […] dont
l'application dans l'affaire justifie la saisine de la Cour ». C'est à tort que le défendeur soulève
l'irrecevabilité du recours au motif qu'il articule un moyen unique tiré de la violation de la loi ou de
l'erreur dans l'application ou l'interprétation de la loi, sans indiquer en quoi l'arrêt querellé a mérité ce
grief, et l'exception d'irrecevabilité, qui est mal fondée, doit être rejetée (CCJA, 2e ch., n° 041, 23-3-
2017 : Sté REGIA SARL et Anongba Guillaume c/ Banque Nationale d'Investissement (BNI), Ohadata
J-17-188).
Sur l'irrecevabilité d'un pourvoi formé par le requérant le lendemain de la date à laquelle l'arrêt objet du pourvoi a été
rendu, voir supra, sous l'art. 28, note n° 2.5. (CCJA, ord. n° 007/2009/CCJA, 16-4-2009, Ohadata J-10-98) ;
2° Recours tendant à obtenir le sursis d'une décision rendue par une juridiction nationale
Le recours tendant à obtenir le sursis à l'exécution d'une décision rendue par une juridiction nationale
est manifestement irrecevable, dès lors que selon l'article 46 du même Règlement de procédure, la
CCJA ne peut ordonner le sursis à l'exécution forcée que de ses propres arrêts (CCJA, 1e ch., ord. n°
007, 31-7-2013 ; P n° 065/2010/ PC du 20/07/2010 : Sté Africaine de Technologie dite ATEC c/ Sté
BERNABE Côte d'Ivoire, Rec. jur. CCJA n° 20, vol. 2, janv.-déc. 2013, p. 152-153, Ohadata J-15-90,
précisant qu'un tel recours doit être rejeté par voie d'ordonnance ; CCJA, ass. plén., n° 118, 4-11-2014
; P n° 145/2012/PC du 22-10-2012 : MFONKEU OUSMANOU, MFONKEU née NFOUNDIKOU
SALAMATOU c/ Banque Internationale pour le Crédit et l'Epargne du Cameroun dite BICEC, Ohadata
J-15-209 ; CCJA, ass. plén., n° 120, 11-11-2014 ; P n° 036/2007/PC du 3-5-2007 : Morelle Michelle,
Sté Mandji immobilier c/ Les Hoirs Tordjeman, Doly Tordjeman, Ohadata J-15-210) .
Obs. : cet arrêt, qui a visé l'art. 28 du Règl. de proc., illustre parfaitement le pourvoi manifestement irrecevable prévu à l'art.
32 dudit Règl.
6° Acquiescement
Lorsqu'il est acquis au dossier que le requérant, qui fait grief à l'arrêt attaqué d'avoir minoré les
dommages-intérêts qu'il lui a alloués en les fixant à 5 000 dollars américains, a, sans réserve, perçu
ladite somme des mains de la partie adverse, marquant ainsi son acquiescement audit arrêt, le
recours doit être déclaré irrecevable, un tel acte entraînant la renonciation par son auteur aux voies de
recours contre la décision exécutée (CCJA, 1e ch., n° 285, 27-12-2018 : BATUNGA SANA LELO
Hervé c/ CITIGROUP CONGO SA, SAMSUNG Electronics East Africa Limited).
Obs. : par transposition, lorsque tout un pourvoi en cassation vise un arrêt qui n'a pas été déféré à la censure de la CCJA,
il doit être déclaré irrecevable.
11° Demande relative à l'exclusion d'un avocat et fusionnée avec un mémoire en réponse
La demande du défendeur au pourvoi relative à l'exclusion de la procédure de l'avocat du demandeur
doit, en application de l'article 23 nouveau du Règlement de procédure, faire l'objet d'une requête
adressée au président de la CCJA ; une telle demande fusionnée au mémoire en réponse est
irrecevable (CCJA, 3e ch., n° 137, 7-7-2016 : BCN c/ Cherif Ould Abdine, SGTP, Compagnie Dubaï
Office Niger, Ohadata J-17-77).
13° Recours en cassation formé contre la décision d'une juridiction suprême nationale
Il résulte des dispositions de l'article 14 al. 3 et 4 du Traité OHADA que les décisions des juridictions
des Etats parties susceptibles d'être attaquées par la voie du pourvoi en cassation sont celles rendues
par les juridictions d'appel ou celles insusceptibles d'appel rendues par les juridictions du premier
degré des Etats parties statuant légalement en premier et dernier ressort. Contre les décisions
rendues par les hautes juridictions nationales statuant en cassation, le législateur OHADA n'a prévu
que le recours en annulation dans les conditions édictées par l'article 18 dudit Traité. En l'espèce, la
décision faisant l'objet du pourvoi, sur le fondement de l'article 14 al. 3 et 4 du Traité, ayant été rendue
par une cour suprême nationale, haute juridiction dont les décisions sont insusceptibles de recours, à
l'exception du recours en annulation prévue par l'article 18 du Traité susvisé, le recours en cassation
est manifestement irrecevable (CCJA, 2e ch., n° 030, 8-2-2018 : Bayor Kélani c/ Dosseh-Adjanon
Daniel, Henry Yaovi Gbone ; CCJA, 2e ch., n° 130, 7-6-2018 : West African Investment Corporation
dite WAIC-SA devenue Tiger Industrie Mali c/ Etat du Mali, Banque Malienne de Solidarité SA).
Obs. : sur l'irrecevabilité d'un recours formé contre une décision ou ordonnance non encore susceptible de pourvoi, voir
sous l'art. 14 du Traité et l'art. 313 de l'AUPSRVE.
Code Ohada - Partie I TRAITE, REGLEMENTS ET DECISIONS - Chapitre II bis DU REGIME LINGUISTIQUE
(c) 2020 Editions Francis Lefebvre