INITIATION AUX OUTILS DE GESTION - Support de L'apprenant
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Dr K. Abel YAO
Consultant-Formateur
Courriel : [email protected]
Mobile / WhatsApp : +225 0749 555 211
SOMMAIRE
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MODULE 1 : TYPOLOGIE DES ENTREPRISES
Bien que les entreprises constituent chacune une entité originale, on peut les classer en
catégories homogènes en fonction d’un ou plusieurs critères d’analyse : dimension, domaine
d’activités, forme juridique. Cette classification permet de mieux comprendre le monde des
entreprises.
1. Des fonctions
On peut classer les activités nécessaires à la vie de l’entreprise en quatre grandes catégories :
Les fonctions de direction, qui comprennent les activités dont le rôle est de gouverner
l’entreprise, notamment en choisissant les objectifs et les politiques
Les fonctions de distribution, qui s’organisent autour de la nécessité de mettre à la
disposition des clients (consommateurs ou utilisateurs) les biens et / ou services produits
par l’entreprise ;
Les fonctions de production, qui concernent toutes les opérations requises par la
création de biens ou de services que l’entreprise a choisi de mettre sur le marché ;
Les fonctions logistiques ou auxiliaires, qui regroupent les activités dont le rôle est de
mettre à la disposition de l’entreprise, et notamment des fonctions objectives de
distribution et de production, tous les moyens nécessaires.
2. Les organes
Ils sont généralement rangés en trois catégories principales :
SECTION 2 : LA STRUCTURE
1. Analyse de Mintzberg
Pour Mintzberg, « toute activité humaine organisée – de la poterie à l’envoie d’un homme sur la
lune-doit répondre à deux exigences fondamentales et contradictoires : la division du travail
entre les différentes tâches à accomplir et la coordination de ces tâches pour l’accomplissement
du travail. »
Division du travail
Mintzberg identifie 5 éléments de base de l’organisation :
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La ligne hiérarchique : relie par des relations d’autorité le sommet stratégique au centre
opérationnel ;
La technostructure : spécialistes qui analysent, planifient et contrôle le travail ;
Les unités fonctionnelles logiques : fonction de support telles que les relations publiques,
le service social
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L’ajustement mutuel réalise la coordination du travail par le
simple processus de la communication informelle.
Exemple : contacts de gré à gré entre quelques employés du
même niveau. La coordination se fait par échange, négociation et
compromis.
La supervision directe réalise la coordination du travail par le
biais d’une seule personne qui donne les ordres et les
instructions à plusieurs autres qui travaillent en interrelations.
Exemple : un patron explique à ses employés ce qu’ils doivent
faire.
La standardisation des procédés de travail réalise la
coordination du travail par l’application de processus
d’homogénéisation et d’uniformisation des règles de
fonctionnement et de méthodes de travail formalisées dans des
manuels de procédure.
Exemple : la « bible » chez Mc Do dans laquelle se trouvent toutes
les manières de faire de l’entreprise.
La standardisation des résultats implique l’uniformisation des
résultats à obtenir, des objectifs à atteindre pour chaque
département de l’organisation. Ces résultats sont fixés par le
sommet stratégique et les cadres fonctionnels se charge de les
faire appliquer.
Exemple : chaque département doit dégager une rentabilité nette
des capitaux investis d’au moins 15%.
La standardisation des qualifications suppose une
uniformisation des savoirs et des compétences des employés. Si
chacun apprend en utilisant les mêmes méthodes, les mêmes
raisonnements, les mêmes façons de travailler alors les membres
de l’organisation peuvent utiliser des références communes
(langage, méthode de raisonnements, procédures de base) pour
coordonner leur travail. Le plus souvent, la standardisation des
qualifications se fait au niveau du recrutement et de la formation
interne.
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2. Les structures traditionnelles
On distingue cinq types de structures :
Avantages Limites
Plus grande clarté Difficultés de coordination
Responsabilités bien définies Lenteur des communications
Discipline et contrôle facilités Arbitrage des conflits difficile
Initiative peu stimulée
Fragilité de la chaîne
La structure fonctionnelle
La structure fonctionnelle repose sur la spécialisation et offre l’avantage d’une grande efficacité
technique. En contrepartie, elle génère des problèmes organisationnels : la coordination des
activités sous les ordres de plusieurs chefs est source de conflits ; la dilution des responsabilités
est la conséquence de l’absence d’unité de commandement (donc un employé peut recevoir des
ordres de plusieurs chefs et il sera difficile de déterminer qui est responsable) ; la circulation de
l’information est souvent perturbée ; les subordonnées ne savent pas à qui s’adresser pour
communiquer des informations ou demander des conseils.
Structure fonctionnelle
Direction Générale
Finances, Ressources
Production Marketing R-D
comptabilité humaines
La structure divisionnelle
La structure divisionnelle organise l’entreprise autour de critères de départementalisation, tels
que les produits, les marchés, les secteurs géographiques. A chaque division, sont attribués les
moyens nécessaires, notamment les ressources fonctionnelles, ce qui rend notamment ce type
de structure coûteuse. La structure divisionnelle est plutôt décentralisée puisque chaque
division peut être érigée en unité complète. Les problèmes de coordination sont limités dans la
mesure où le responsable de division est responsable du produit, du marché, du secteur
géographique. La direction générale se réserve les décisions stratégiques, en déléguant les
responsabilités opérationnelles.
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Cette division du travail constitue une parade à la surcharge du sommet qui menace la structure
fonctionnelle.
Structure divisionnelle
Direction générale
La structure matricielle
La structure matricielle peut être considérée comme une synthèse des deux formes
précédentes, cherchant à combiner les avantages réciproques. Elle est à la fois centralisée et
décentralisée. Elle est composée de départements fonctionnels et de directeurs de produits. La
structure met en place un mode de coordination verticale qui a pour objectif d’optimiser les
moyens dévolus à chaque fonction et un mode de coordination horizontale qui assure le bon
enchaînement des différentes fonctions s’inscrivant dans le même flux d’opération. Elle présente
les avantages liés à la flexibilité. Cependant, cette combinaison fait apparaître une dualité
d’autorité et des risques de conflits
Cette structure est attractive pour les entreprises très internationalisées, car elles permettent le
cumul d’une perspective globale avec une adaptation locale.
Structure matricielle
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La structure par projet
Les entreprises ont toujours eu des projets (des idées) à réaliser : un produit, un processus de
fabrication. Ces projets étaient réalisés dans des structures traditionnelles. Mais l’ampleur de
certains projets et surtout la succession rapide de projets dans un environnement très
dynamique ont conduit à structurer l’entreprise de manière spécifique. La structure matricielle
a souvent été la structure adoptée pour les projets. Aujourd’hui des structures plus souples sont
mises en œuvre. Dans cette approche de structure transversale, l’idée est de faire travailler des
individus, des unités en dehors de la ligne hiérarchique habituelle, le temps du projet. De part le
produit ou service réalisé, certaines entreprises aujourd’hui fonctionnent uniquement par
projet.
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MODULE 2 : LES GRANDES FONCTIONS DE L’ENTREPRISES
1. La connaissance du marché
1.1. Les marchés de l’entreprise
Pour les gestionnaires commerciaux, un marché est composé de l’ensemble des acheteurs d’un
produit ou d’un service.
On peut opposer :
Le marché principal qui est l’ensemble des produits semblables et directement concurrents ;
ex : lessives en poudre.
Le marché environnant qui est l’ensemble des produits de nature différente du produit
principal, mais satisfaisant les mêmes besoins et les mêmes motivations dans les mêmes
circonstances ; ex : lessives liquides, savons.
Le marché générique qui est regroupe tous les produits liés au genre du besoin satisfait par le
produit principal ; ex : entretien, hygiène.
Le marché support qui est l’ensemble des produits dont la présence est nécessaire à la
consommation du produit étudié. ex : textile
Population
Marché actuel des concurrents
Non-consommateurs absolus
Non-consommateurs relatifs
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1.2. L’origine des informations
Internes
Externes ou primaires
Documentaires ou secondaires
Les sondages
Cinq phases :
Il s’agit de définir avec précision l’objet de l’étude, établir la liste des informations utiles et
opératoires à recueillir, prévoir la grille d’analyse des résultats.
L’échantillon choisi doit être aussi représentatif que possible de la population de base. Deux
grandes familles de méthodes existent : méthodes probabilistes et méthodes empiriques.
Cette phase se termine par le test du questionnaire auprès d’un échantillon réduit.
Phase 4 : l’enquête
Le questionnaire est utilisé pour faire une enquête directe, par téléphone, par mail ou par
internet.
Le dépouillement permet de mettre à disposition une base de données nettoyées prête à être
analysée.
Les panels
Le panel est un échantillon statistique permanent, représentatif d’un univers défini à un moment
précis, permettant d’effectuer des mesures successives. C’est un triple instrument :
De projection ;
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1.4. Les études qualitatives
Les études qualitatives permettent d’étudier les opinions (attitudes, motivations, freins, etc.) et
comportement des consommateurs (lié à l’environnement et à l’individu).
2. La stratégie commerciale
Les responsables commerciaux sont amenés à prendre des décisions stratégiques, qui portent
sur le long terme et concernent les choix de marchés et domaines (produits).
Stratégie commerciale
Objectifs Politique commerciale
Marchés / domaines d’activités
Il s’agit de définir le produit que l’entreprise doit développer. Deux analyses peuvent éclairer ce
choix : le cycle de vie du produit et le portefeuille de produits.
Elle est définie par la segmentation, ciblage et positionnement. Segmenter un marché, revient à
le découper en sous-ensembles homogènes. Le ciblage consiste à choisir un des segments du
marché à qui adresser l’offre de l’entreprise. Enfin, le positionnement consiste à déterminer la
situation que doit occuper le produit sur le marché ciblé ainsi que sa place dans l’esprit des
consommateurs et potentiels consommateurs.
3. La politique commerciale
Une fois la cible et le positionnement déterminés, il reste à choisir les moyens les mieux adaptés
pour atteindre les objectifs. Pour ce faire, il convient de faire un mixage des 4p (product, price,
promotion, place) qui évoluent de plus en plus vers les 4c (client, coût, commodité d’achat,
communication).
La politique de prix est induite par l’intervention de l’Etat ou à partir des coûts, ou encore à partir
du marché. La stratégie de prix est aussi basée sur différents critères (distance, période, chiffre
d’affaires réalisés avec le client, etc.).
Quant à la politique de distribution, c’est l’ensemble des canaux et méthodes utilisés pour
acheminer un bien ou service aux consommateurs.
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SECTION 2 : LA FONCTION DE PRODUCTION
1. Typologie de la production
1.1. Classification selon le processus de production
On distingue 3 types de production selon le processus :
En discontinu : faible standardisation, faibles volumes, accent mis sur la flexibilité et la qualité ;
Par projets ;
2.Personnel
- Compétences Faible Elevée Elevée
- Type de tâches Répétitives Différentes Différentes
- Salaires Bas Elevés Elevées
3.Capital
- Immobilisations Elevées Moyennes Faibles
- Stocks Faibles Elevés Moyens
- Equipements Spécifiques Généraux Généraux
4.Objectifs
- Qualité Nette Sujet à appréciation Sujet à appréciation
- Délais Figés Liés à l’ordonnancem. Liés à l’ordonnancem.
- Coûts Bas Moyens Elevés
- Flexibilité Faible Moyenne Elevée
5.Planification/Contrôle
- C de production Simple Difficile Difficile
- C des stocks Simple Difficile Difficile
- C de qualité Simple Difficile Difficile
La production sur stock : caractérisée par une offre sur catalogue ; un investissement financier
important et le problème de gestion équilibrée des stocks ;
La production sur commande : caractérisée par une offre sur devis et la nécessité
d’ordonnancement
La production mixte : sur stock jusqu’à un certain stade, puis sur commande pour la finition.
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1.3. Classification selon l’arborescence
2. Gestion de la production
La gestion de la production consiste en la prévision et en l’organisation des nombreux actes
techniques et administratifs qui accompagnent et réalisent la transformation de la matière
première en produit fini ; et ce, à partir des ordres clients reçus par le département commercial,
et des plans d’exécution ou du processus de fabrication fournis par le bureau d’études de façon
à:
Gestion de la production
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2.2. Missions et objectifs
La mission essentielle de la production est de créer des biens ou des services que l’entreprise a
pour finalité de mettre sur le marché, mission qui doit être remplie en atteignant quatre
objectifs plus ou moins indépendants : volume, délai, coût, flexibilité et qualité.
Les outils sont nombreux et souvent complexes, nous citons quelques-uns selon la fonction
dans la gestion de la production.
3. Le Contrôle de qualité
L’ANAFOR définit la qualité comme « l’aptitude d’un produit ou d’un service à satisfaire les
besoins des utilisateurs ».
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De l’objectif comment ? aux solutions
Anticiper
Prévention les
prospective défaillance
s
Prévenir
la
non-qualité
Corriger
la
non-qualité
Analyser
Vérifier
la
qualité Contrôler
la
qualité
Les cercles de qualités : ils se composent d’un petit groupe d’opérateurs volontaires et souvent
élus par leurs collègues pour effectuer des activités de gestion de la qualité sur les lieux mêmes
de leur travail.
Le kaizen : c’est une stratégie d’amélioration permanente, pas à pas, du processus de production
dans laquelle tous les acteurs sont fortement impliqués. Ce dispositif est au cœur de la
démarche qualité totale.
Brainstorming
Courbes statistiques et histogrammes ;
Diagramme de Pareto
Diagramme d’Ishikawa, etc.
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SECTION 3 : APPROVISIONNEMENT ET LOGISTIQUE
1. Les achats
Comme les services commerciaux sont en relation avec le marché aval, les services
approvisionnement sont un organe d’écoute et de connaissance du marché amont.
La demande d’achat (DA) est émise par la comptabilité matières, par une section gestion des
stocks, par une section ordonnancement ou par un utilisateur ayant tel besoin particulier à
satisfaire.
La consultation : une demande de prix est adressée aux fournisseurs ou un appel d’offres est
lancé.
Le choix du fournisseur : Ce choix est parfois imposé par le demandeur ou effectué à priori par
le chef des achats.
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Le gestionnaire de stocks a plusieurs rôles :
Connaître le stock
Exprimer les besoins en articles
Réceptionner les matières
Conserver les matières
Faire les sorties : instruction de la demande, comptabilisation, délivrance du BS, Sortie
des matières
Contrôler les sorties et consommations.
2.1. Comptabilité des stocks
Plusieurs méthodes sont concevables pour attribuer une valeur aux sorties :
Combien commander ?
Coût d’acquisition annuel (A) = Coût unitaire par lancement (L) x fréquence
𝐃
Soit A = L x 𝐐 avec D = demande annuelle du produit en quantité et Q = quantité économique
de lancement ou réapprovisionnement.
La valeur de deux facteurs (A+P) à produit constant ( AxP indépendant de Q) est minimale
lorsqu’ils sont égaux (A=P) donc :
𝐃 𝐐 𝟐𝑳𝑫
Lx = x t x u soit Q = √
𝐐 𝟐 𝒕𝒖
Exemple : Soit une entreprise fournisseur de pièces d’automobiles, qui fabrique des
électriques dont un élément x est approvisionné à l’extérieur au prix de 500 F l’unité. Elle utilise
1000x par jour, 250 jours par an. L’approvisionnement s’effectue par un camion qui peut
circuler tous les jours ou moins souvent. Le coût d’un voyage du camion est de 50 000 F
(amortissement, entretien, essence, salaire du chauffeur) et l’on peut rapporter la quantité de x
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que l’on désire. Le coût de stockage d’un article x estimé à 5 000 F pour 1 000 par an et le coût
de l’argent investi dans le stock de 10% (Soit pour une quantité de 1 000 maintenue en stock,
un coût financier de 5 000 F). On rappel que le taux de possession est 2%. Soit t = 0,02.
Calculer Q.
Quand commander ?
Demande régulière :
Stock de sécurité :
3. La logistique
3.1. La chaîne logistique
FLUX D’INFORMATIONS
FLUX DE MARCHJANIDISES
- D’un flux d’informations associées au flux physique d’aval en amont (commande client,
ordre de fabrication, ordre d’approvisionnement)
Les activités logistiques recouvrent notamment les manutentions, les transports, et les
conditionnements. Le caractère commun est de permettre le déroulement des fabrications et
leur indépendance, tout transport nécessitant une manutention initiale et une manutention
terminale.
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3.2.1. Transport
Par manutention, on entend l’action de manipuler, de déplacer des matières et/ou des produits
en vue de leur stockage, de leur expédition ou de la vente.
Le conditionnement est la protection initiale de tout produit comprenant la mise directe dans
un premier contenant, avec éventuellement la recherche d’une présentation accrocheuse et
d’une protection mécanique ou physico-chimique suffisante.
4. L’approvisionnement
Externes : prix d’achat ou prix coûtant réel, frais éventuels à la charge de l’entreprise
- Acheter ou produire ?
- Un ou plusieurs fournisseurs
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SECTION 4 : FONCTION FINANCIERE
L’investissement, c’est l’acquisition de biens durables par une entreprise dans l’espoir d’en retirer
des flux de liquidités sur un certain nombre de périodes afin d’enrichir l’entreprise. Il peut être
classé par nature ou par fonction.
- De modernisation (productivité) ;
- D’expansion (capacité) ;
- D’innovation ;
- Sociaux.
- Investissement forcé ;
- Investissement volontaire.
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Ou
ACTIF PASSIF
Matières premières
En cours
Stocks
Besoin en Fonds de
Produits finis Roulement
d’exploitation (BFRE)
Créances d’exploitation
Dettes d’exploitation
Dettes fiscales
Créances clients
Dettes sociales
Dettes fournisseurs
A noter : Plus l’activité s’intensifie, plus les fonds à avancer augmentent. Ainsi, lorsque des
investissements de capacité sont réalisées, les stocks augmentent et les crédits clients et
fournisseurs évoluent dans le même sens. Autrement dit, une croissance rapide de
l’activité peut mettre en difficulté une entreprise qui n’aurait pas les moyens de financer
cette évolution du BFR.
Pour couvrir ses besoins de financement, l’entreprise peut être amenée à contracter des
emprunts auprès des institutions financières ou faire appel à ses propriétaires en vue
d’augmenter les moyens de financer cette évolution du BFR.
2. Les ressources
Pour financer les investissements, l’entreprise a le choix entre les fonds propres et les capitaux
étrangers.
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La capacité d’autofinancement : surplus monétaire laissé à l’entreprise de par l’ensemble des
activités pour une période.
L’augmentation du capital : elle résulte de l’émission de nouvelles actions (cas des sociétés de
capitaux) ou de nouvelles parts sociales (cas de sociétés de personnes).
- L’emprunt obligataire (réservé aux entreprises qui ont un accès direct au marché
financier.
- Le crédit-bail
Le cycle d’exploitation est partiellement financé par mobilisation des créances commerciales,
crédit fournisseur et crédits de trésorerie.
L’escompte commercial ; C’est une opération de crédit qui permet à l’entreprise d’encaisser, par
l’intermédiaire d’un banquier, le montant d’un effet de commerce avant son échéance
moyennant une retenue justifiée par l’avance de fonds.
- Les crédits généraux : la facilité de caisse et le découvert bancaire sont réalisés par la
banque sous forme d’avance en compte courant pour faire face à des décalages de très
courte durée. Le crédit par billet suppose l’escompte d’un billet souscrit à ordre du
banquier.
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- Les crédits spécialisés ont un objet clairement défini : le crédit de campagne sert à
financer les déséquilibres liés à une activité saisonnière, le warrant est un billet à ordre
par lequel le souscripteur affecte des marchandises en garantie des concours consentis
par le banquier.
On pourrait définir la fiance comme l’art de l’allocation optimale de ressources rares à des
emplois plus nombreux qu’il n’est possible d’en réaliser. Etablir un plan financement qui respecte
les contraintes d’équilibre, solvabilité, autonomie et rentabilité exige de sérieuses compétences
de la part du responsable financier.
Le fonds de roulement net global (FRNG) représente l’excédent des ressources stables sur les
emplois stables. C’est donc une sécurité pour l’entreprise.
Si FRNG > BFRE, il y a un excédent de ressources sur les emplois et la trésorerie est dite positive.
Un endettement excessif expose l’entreprise qui sollicite un concours financier au refus des
banques et au-delà au risque de faillite.
3.3. Solvabilité
La solvabilité traduit la capacité de l’entreprise à faire face à ses engagements à leur échéance.
3.4. Rentabilité
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