AII Marocetude - Com Controleurs RESUME de THEORIE 2
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MODULE 15
Contrôleurs
Résumé de Théorie
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Deuxième Année
Programme de Formation des Techniciens
Spécialisés en Électronique
RÉDACTION
Stéphane Nicol, Jacques Tremblay et Michel Rouleau
RÉVISION TECHNIQUE
Michel Rouleau
RÉVISION LINGUISTIQUE
François Gaudreau
2. Définition du procédé
À première vue, le travail d'un système asservi peut sembler assez simple. Ce système agit de
façon à maintenir une grandeur physique conforme à une valeur de consigne. Pour y parvenir, il
doit être sensible à toute cause de changement et être en mesure d'apporter la correction
adéquate. Puisqu’une erreur est nécessaire pour déclencher une correction, la qualité d'un
système asservi est donc proportionnelle à sa capacité de minimiser cette erreur.
Par contre, dans la réalité, le problème s'avère plus complexe que cela. Il existe un certain nombre
de facteurs physiques dont il faut prendre conscience, et dont la conséquence globale est de
limiter l'efficacité du système de commande, voire même de le rendre instable. Il est aisé de
constater comment il est difficile de contrôler une voiture lorsqu'un vent latéral souffle par
rafales. Même un système asservi, qui est pourtant un système en boucle fermée, peut être
sérieusement affecté par des perturbations et sa correction peut même devenir imparfaite dans
certaines conditions. La présente section a pour but d'analyser toute cette problématique.
Tous ces changements obligent le système asservi à réagir pour préserver la condition d'équilibre.
Cette réaction se traduit nécessairement par une modification de la variable manipulée qui,
rappelons-le, nous informe de l’importance de la charge du système.
La présente section détaille ces multiples causes à l’exception de la variation à la source, puisque
celle-ci se définie simplement par une variation physique de la variable manipulée Voici quelques
exemples concrets d’une variation à la source:
une variation de la tension de ligne qui affecterait la vitesse d'un moteur;
une variation de la température du fluide chauffant dans un échangeur de chaleur;
une variation de l'indice d'octane de l'essence fournie à un moteur.
Tout d’abord, analysons les délais dans le procédé. Ils sont les conséquences de l’utilisation
d’une multitude de composants, dont chacun possède des caractéristiques physiques qui peuvent
retarder considérablement la réponse d’un système asservi aux perturbations. Dans un procédé
industriel, on retrouve habituellement les sources de délais suivantes:
la capacité;
la résistance;
les systèmes d’ordre supérieur;
le temps de délai du procédé.
Afin de présenter ces différentes sources de délais, nous allons considérer un cas spécifique, celui
de l'échangeur de chaleur illustré à la Figure 2-1. Ce modèle-ci diffère quelque peu de l'échangeur
tubulaire mais son principe est le même. Le système détecte les changements de température
grâce à un capteur thermique collé sur la paroi du tuyau de sortie; la correction a lieu en
modifiant la position de la valve qui règle le débit de vapeur dans le serpentin.
Sortie de
vapeur
F I G UR E 2-1 É C HAN G E UR DE C HAL E UR T Y PI QUE
Les procédés, comme celui illustré à la Figure 2-1, possèdent tous la propriété inhérente de
retarder les effets résultant de perturbations. C'est justement cette propriété qui complique la
commande. Identifions la nature de ces sources de retard.
La capacité est représentée par tout système qui emmagasine de l'énergie. Ainsi, la masse d'eau
contenue dans l'échangeur est capable d'emmagasiner une quantité d'énergie thermique tout
comme le condensateur emmagasine de l'énergie électrique. Nous savons cependant qu'une
capacité est caractérisée par le fait qu'elle ne se charge pas instantanément; un temps de charge
est toujours requis. En l'occurrence, si le débit de vapeur augmente dans le serpentin, il faudra un
certain temps à la masse d'eau pour atteindre une nouvelle température plus élevée. Ce temps de
charge est proportionnel au volume de liquide à chauffer.
La résistance est le facteur qui s'oppose au transfert d'énergie dans un système. Il est possible de
faire une analogie parfaite avec la résistance d'un circuit RC qui s'oppose à la charge ou à la
décharge d'un condensateur. En effet, plus un système oppose de la résistance à l'accumulation ou
à la restitution d'énergie, plus il mettra de temps à atteindre la charge voulue.
Dans notre échangeur, la résistance au transfert d'énergie thermique provient de l'existence d'un
film isolant qui se forme toujours entre un corps solide et un fluide en contact. Ce film consiste en
une mince couche stagnante de fluide qui recouvre le corps solide et l'isole thermiquement
comme le ferait un recouvrement de caoutchouc mousse. L'effet d'isolation dû à ce phénomène
physique s'oppose au transfert thermique.
L'effet combiné de la résistance au transfert thermique et de la capacité de la masse de liquide
engendre un délai plus ou moins considérable entre l'application d'une quantité de chaleur et le
réchauffement général de la masse de liquide.
Pour le traitement mathématique, on a l'habitude de représenter les procédés par leurs équivalents
électriques. Ainsi, le système d'échangeur thermique pourrait équivaloir, en première
approximation, au circuit de la Figure 2-2. Nous n'insisterons cependant pas trop sur cette
représentation.
Énergie Rt Énergie
appliquée emmagasinée
Ct
Les systèmes d’ordre supérieur (les procédés multicapacitifs et multirésistifs) peuvent être
comparés à un schéma électrique composé d’une suite de circuits RC consécutifs. Afin de
poursuivre l’analogie avec l’échangeur de chaleur, il faut ainsi tenir compte de la capacité
thermique du serpentin lui-même, dont la masse doit absorber la chaleur avant de la transférer au
liquide, et d'une seconde résistance de transfert. On se retrouve donc devant un système à deux
cellules RC (système d'ordre deux).
Par ailleurs, les parois du réservoir, à moins d'être très bien isolées, sont refroidies par l'air
ambiant et refroidissent donc eux-mêmes le liquide. Cette fuite thermique, par laquelle l'énergie
accumulée par la masse de liquide se perd, équivaut à une résistance de décharge. Ces éléments
supplémentaires nous amènent à un schéma équivalent plus réaliste que montre la Figure 2-3.
Dans ce schéma, on voit que l'énergie appliquée est d'abord transférée à CT1 via RT1, c'est-à-dire à
la vapeur du serpentin, lequel la retransfère à CT2 via RT2, c'est-à-dire à la masse de liquide.
Cependant, une partie de l'énergie accumulée dans CT2 se dissipe dans RT3 qui représente la perte
dans la paroi du réservoir.
Le temps de délai du procédé, « dead time », est une autre importante cause de retard dans le
procédé et c’est le temps requis pour qu'une modification se transporte d'un point à l’autre. La
conséquence directe de ce retard est qu'un changement de la variable commandée n'est pas
détecté immédiatement par le capteur. Ainsi, supposons que la température de l'eau injectée dans
l'échangeur baisse de plusieurs degrés. Cette diminution devrait être compensée immédiatement
par le contrôleur. Cependant, le contrôleur n'a connaissance du changement que lorsque la masse
d'eau plus froide a traversé le réservoir et s'est rendue au capteur. Ce retard, ou temps de délai,
dépend de la vélocité du fluide et de la distance à parcourir.
Maintenant, analysons les délais dans la commande. Ils sont les conséquences de l’utilisation
d’une multitude de composants, dont chacun possède un temps de réponse bien spécifique. Donc,
les caractéristiques intrinsèques de ces composants peuvent retarder considérablement la réponse
d’un système asservi.
Plusieurs sources de retards apparaissent également dans un système asservi mais leur ampleur est
généralement moindre surtout s'il s'agit d'une commande électronique. En ce qui a trait à la
commande, nous retrouvons habituellement les délais suivants:
retard de l’élément primaire;
retard dans la détection d’erreur;
retard de transmission;
retard de l’élément final de commande.
Le retard de l'élément primaire est le plus important retard de cette catégorie. En effet, le
capteur ne répond pas instantanément à un stimuli physique. Le capteur thermique, par exemple,
équivaut thermiquement à un circuit RC qui requiert un certain temps avant d'atteindre la
température du milieu qui l'entoure.
Le retard dans la détection d'erreur est plutôt faible. On peut considérer les retards de nature
capacitive comme très négligeables dans les contrôleurs pneumatiques et électroniques,
comparativement aux phénomènes rencontrés dans le procédé même.
Le retard de transmission, à toute fin pratique, ne s'applique qu'aux systèmes pneumatiques
(lignes 3-15 psi). Ces lignes ne doivent pas s'allonger indûment car le retard de transmission est
proportionnel à la distance.
Le retard de l'élément final de commande est simplement relié au fait que la réponse d'un
élément final n'est pas instantanée. Selon le cas, des retards peuvent être causés par l'inertie au
mouvement, la friction mécanique, le transfert d'énergie (délai capacitif) ou par un temps de délai.
La valve pneumatique, par exemple, oppose une friction mécanique (ou résistance mécanique) qui
retarde son déplacement et provoque, à la limite, un déplacement par à-coups très néfaste pour la
stabilité du système. Une lubrification périodique est d'ailleurs recommandée dans certains cas. Le
moteur, quant à lui, ne modifie pas sa vitesse instantanément en raison de son inertie. L'élément
chauffant réagit à peu près comme le serpentin à vapeur: il ne chauffe pas instantanément et
demeure chaud un certain laps de temps après qu'on cesse de l’alimenter en tension.
À la suite de l’analyse des multiples retards que l’on peut retrouver dans un système asservi, il est
de mise de présenter leurs conséquences sur la réponse du système lorsqu’une variation
quelconque survient. L'action visant à corriger l'écart dû à une perturbation ne peut être
entreprise que lorsque le contrôleur a détecté cette perturbation via la chaîne de mesure. Cette
information prend un certain temps à lui parvenir (temps de délai). Dès qu'il la possède, le
contrôleur génère la correction adéquate mais un délai s'ajoute encore avant que cette correction
ne provoque un certain effet dans le procédé (délai capacitif). À cause de ces délais, la
correction, qui limiterait ainsi la déviation à l'instant où elle prend naissance, est impossible dans
la plupart des systèmes. Par conséquent, avant que le contrôleur ne puisse enrayer cette déviation,
il s'écoule toujours un certain temps durant lequel la variable commandée n'est pas conforme à la
consigne. Ainsi, l’information est retardée et il est alors impossible d’anticiper les réactions du
procédé pendant ce délai.
Pour ce qui est du bruit, il est possible de le définir comme étant une perturbation constante et
prévisible. Il provient habituellement d’oscillations ou de perturbations rapides.
On constate aisément que le bruit est fort indésirable car il fausse l’information qui parvient au
régulateur. Ainsi, le signal de commande peut être modifié inutilement et les actions posés
peuvent même être nuisibles à l’équilibre du procédé.
%
100
90
80 Mesure de la variable
commandée
70 1er ordre
60
3ième 4ième ordre Signal de commande
50
2ième ordre
40 ordre
30
20
10
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
F I G UR E 2-4 R É PO NS E DU PR OC É DÉ E N BOUC L E OUV E R T E
La réponse sur-amortie (Figure 2-5 et Figure 2-6) est caractéristique d'un procédé à longue
constante de temps, où les capacités sont importantes, et où le régulateur n'envoie qu'une faible
puissance. Dans le cas d'une commande de température, il en résulte un faible taux de transfert de
chaleur et le système met du temps à se rendre à la température désirée.
La réponse critique (Figure 2-7 et Figure 2-8) est obtenue via un ajustement optimal. Une
augmentation du gain du contrôleur donne lieu à un plus fort signal de commande pour la même
erreur, donc à un taux plus élevé de transfert de chaleur. Il s'agit de la correction la plus rapide
que l'on puisse obtenir sans qu'il y ait dépassement de la valeur-cible.
La réponse sous-amortie (Figure 2-9 et Figure 2-10) est un compromis entre la vitesse de
correction et un dépassement acceptable. Si le gain dépasse la valeur critique, la correction
devient rapide, mais la surdose d'énergie thermique provoque un dépassement de la valeur-cible.
Le contrôleur devra alors corriger à nouveau, à plusieurs reprises, pour se stabiliser
graduellement à la nouvelle consigne.
D'un autre point de vue, cette réponse caractérise un procédé à constante de temps courte
(capacité relativement faible qui réagit vivement à la commande).
Quand le gain devient trop élevé pour un procédé à faible capacité, le système ne parvient pas à
se stabiliser et la variable commandée oscille perpétuellement autour de la consigne.
F I G UR E 2-9 R É PO NS E S O US - AM OR T I E L OR S D ’ UNE V AR I AT I ON DE C ON S I G NE
F I G UR E 2-11 O BJ E C T I F S D ’ UN S Y S T È M E AS S E R V I
L’erreur maximale peut se définir comme étant le plus grand écart, par rapport à la valeur
désirée, à survenir à la variable commandée lors d’une perturbation quelconque. Grâce à la valeur
de l’erreur maximale, il est possible de déterminer le taux de dépassement. Celui-ci représente la
différence, en pourcentage, entre la valeur maximale de la réponse et la valeur finale sur une
échelle normalisée. On obtient donc cette valeur en déterminant le rapport entre l’erreur
maximale (lors du premier dépassement) et le changement de la mesure (Figure 2-12).
Pour ce qui est du temps de rétablissement, c’est le temps compris entre le début d’une
perturbation et le moment où la mesure de la variable commandée se stabilise à l’intérieur d’une
plage de ±5% de sa valeur finale. Cette plage de ±5% implique l’utilisation d’une échelle
normalisée concernant la variation totale de la mesure.
Temps de
rétablissement
105 %
100 %
95 %
0%
F I G UR E 2-13 L E T E M PS DE R É T ABL I S S E M E NT
Enfin, l’erreur résiduelle est la différence permanente entre la variable commandée et le point de
consigne à la suite de l’atteinte d’un nouveau point d’équilibre pour le système.
Consigne
% Erreur résiduelle
F I G UR E 2-14 L ’ E R R E UR R É S I DUE L L E
Ouverture
de la vanne
(en %)
Niveau
Réservoir mesuré
(en %)
F I G UR E 2-15 R É S E R V OI R S I M PL E
On constate que, dans le procédé de la Figure 2-15, le niveau de liquide se stabilise lorsque la
pression, due à la colonne de liquide, est suffisante pour assurer un débit de sortie équivalent au
débit d’entrée. En effet, si la quantité de liquide en entrée augmente, le niveau augmente
rapidement car la différence, entre le débit d’entrée et le débit de la sortie, est grande. Puisque le
niveau monte, le débit de sortie augmente aussi car la hauteur de la colonne de liquide devient de
plus en plus importante. Ce type de procédé est autorégulateur car il ne requiert pas de régulateur
pour maintenir un niveau stable.
En ce qui concerne le test à l’échelon, le régulateur du système asservi doit être mis hors fonction
ou il doit se trouver en mode manuel.
Régulateur
Valeur initiale
Point de Signal de
consigne Commande commande
(SP) Auto
Élément de mesure
Transmetteur Capteur
%
100
90
80 Mesure de la variable
commandée
70
60
Signal de commande
50
40
30
20
10
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
F I G UR E 2-17 R É PONS E À L ’ É C HE L ON
Le gain de procédé est une information très importante car il permet de déterminer la sensibilité
du système asservi en réponse au signal de commande.
Dans un procédé de régulation de niveau, le gain de procédé est influencé par la densité des
liquides en présence. En effet, la hauteur de la colonne de liquide, qui est nécessaire pour assurer
un débit de sortie équivalent au débit d’entrée, sera très différente selon que le liquide est léger ou
lourd.
Donc, le gain de procédé nous renseigne sur la valeur avec laquelle le procédé réagit à une
perturbation.
La constante de temps (ou tau) du procédé permet de déterminer la rapidité avec laquelle le
système aurait atteint le prochain état stable (la valeur finale pour une variation du signal de
commande donnée) et ce, en conservant la vitesse initiale.
En réalité, le temps nécessaire pour atteindre la valeur finale est plus élevé puisque le rythme n’est
pas maintenu; il est plutôt réduit graduellement.
Le tau est un paramètre important lorsque le système réagit à une perturbation. En effet, la
vitesse de réaction du système est d’abord dictée par la constante de temps. Si des perturbations
continuelles sont présentes, le procédé débute sans cesse un nouveau régime transitoire dont la
pente est proportionnelle au tau.
Dans un procédé de régulation de niveau, la modification du diamètre du réservoir influence
directement la constante de temps et ce, sans changer le gain de procédé. Le gain est inchangé car
il est fonction de la hauteur de la colonne de liquide (ou de sa densité). Par contre, la constante de
temps est grandement affectée car la quantité de liquide nécessaire varie en fonction de la
capacité du réservoir.
Sommes toutes, il est plus usuel de définir la constante de temps comme étant le temps nécessaire
pour atteindre 63,2% du changement total (voir Figure 2-18).
%
100
Mesure de la variable
90
commandée
80
70
60
50
40
30
20
10
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
1t 2t 3t
Le temps de délai est le retard que l’on observe entre le moment où un signal est appliqué au
procédé (une variation du signal de commande ou une perturbation) et le moment où on observe
une réaction sur la variable mesurée. Un temps de délai pur ne fait que retarder le signal et ce,
sans l’altérer.
Le temps de délai est la conséquence directe du retard reliée au transport de matériel ou
d’énergie. Par contre, ce type de délai est très nuisible car il retarde l’information et qu’il est alors
impossible d’anticiper les réactions du procédé.
%
100
Mesure de la variable
90
commandée
80
70
63,2%
60
50
Variation de la
mesure
40
30
20
10
2%
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
td t
t63,2%
F I G UR E 2-19 M E S UR E DE S C AR AC T É R I S T I QUE S DU PR OC É DÉ
%
100
Mesure de la variable
90
commandée
80
70
60
50
Variation de la
mesure
40
30
20
10
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
td t
F I G UR E 2-20 M E S UR E DE S C AR AC T É R I S T I QUE S DU PR OC É DÉ
Pour ce qui est de l'hystérésis, c’est une caractéristique souvent engendrée par un jeu mécanique,
ou un frottement excessif, qui est généralement présent dans l’élément final de commande (vanne
pneumatique).
Il est très aisé de vérifier si un procédé possède de l’hystérésis ou non. Il suffit d’effectuer la
réponse à l’échelon et de vérifier si le procédé retourne, une fois le test complété, à la valeur
initiale. Si tel n’est pas le cas, nous sommes en présence d’un procédé qui possède de l’hystérésis.
L’hystérésis est très indésirable car elle perturbe le procédé en causant des oscillations, en
augmentant le temps de délai et en détériorant la régulation. La Figure 2-21 illustre un procédé
doté de cette caractéristique.
%
100
90
80
70
60
Signal de commande
50
40
30 Mesure de la variable
commandée
20
10
Hystérésis
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
F I G UR E 2-21 R É PO NS E D ’ UN PR OC É DÉ AV E C HY S T É R É S I S
% Emballement Intégrateur
100
Autorégulateur
90
80
70
60
50
40
30
20
10
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
td t
F I G UR E 2-22 T Y PE S DE PR OC É DÉ
2.6 Exercices
Question #1 -
En vous référant au test à l’échelon de la Figure 2-23, utiliser la méthode de la pente maximale
pour compléter le Tableau 1.
TABLEAU 1
Paramètres la pente maximale
temps de délai
constante de temps
gain de procédé
%
100
Mesure de la variable
90
commandée
80
70
60
50
Signal de
commande
40
30
20
10
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
F I G UR E 2-23 T E S T À L ’ É C HE L ON
Question #2 -
En vous référant à la Figure 2-24, déterminer l’erreur résiduelle suite à la variation de la charge.
%
100
Charge du procédé
90
80
70
60
50 Mesure de la variable
commandée
40
30
20
10
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 t(sec.)
F I G UR E 2-24 V AR I AT I ON DE C HAR G E