Chapitre 1C A
Chapitre 1C A
Chapitre 1C A
Dès lors qu’un solide ionique est placé en solution aqueuse, les molécules d’eau qui sont fortement
polaires perturbent l’état ordonné du cristal et le dissocient (dissociation du cristal). Les
interactions entre anions et cations vont être remplacées par des interactions entre le solvant (eau) et
les solutés (ions en solution).
Les molécules d’eau vont donc entourer les anions ainsi que les cations en formant avec eux des
liaisons électrostatiques : ce phénomène est appelé (la solvatation).
Les deux étapes précédentes, dissociation du cristal en ions séparés, solvatation des
ions, sont suivies de la dispersion des ions solvatés dans tout le volume occupé par le
liquide. Une agitation permet d'accélérer cette 3° phase.
Une dissolution aura donc pour bilan la transformation d’une espèce solide en
plusieurs espèces solvatées (alors sous forme aqueuses). La solution contient alors
des ions dissous : Ce sont des solutions ioniques aussi appelées électrolytiques.
H2O
Exemple : solvatation du proton
L'atome d'hydrogène est constitué d'un noyau ne comprenant qu'un seul proton.
Le noyau est donc très petit et les forces électriques qui s'exercent entre cette molécule d'eau et ce
proton sont si fortes qu'on peut assimiler l'ion H+ (aq) à l'espèce chimique H3O+ (ion oxonium).
La solvatation du proton par l'eau peut s'écrire :
Remarque : La concentration effective d’un ion [X] peut différer de la concentration C de la solution.
Exemple : Si alors [Fe3+]=0.1 mol/L et [Cl-]=3×0.1=0.3 mol/L.
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Principe d’Oswald : Pour augmenter la dissociation des substances, il faut une dilution infinie.
Pour traduire cet écart au cas idéal où le soluté ne subit aucune interaction, on introduit une
grandeur corrective (activité d’une solution) qui correspond à la concentration active de la
solution.
ai : activité de l’espèce i dans le mélange. Sans dimension. Toujours inférieure à la
concentration molaire sauf à dilution infinie a=C.
Ci : concentration molaire de l’espèce i dans le mélange.
C° : concentration de référence égale à 1 mol/L.
γi : coefficient d’activité de l’espèce i dans le mélange. Il est compris entre 0 et 1. Il
est égal à 1 pour les solutions idéales.
Modèle de Debye-Hückel :
b) Force ionique
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VI. Concentration équivalente
• La concentration équivalente est le nombre d’équivalents d’un ion par unité de volume de la
solution (eq/L). Elle permet de connaitre la quantité d’équivalents (de charges électriques)
dans une solution.
• Un équivalent est un ensemble d’ions de charge électrique totale de 96500 Coulomb.
(Constante de Faraday)
• La concentration équivalente ne concerne que les électrolytes. Elle n’a pas lieu d’être pour
les molécules non chargées.
• Un ion, totalement dissocié, de concentration équivalente 2, à une charge équivalente de
2x96500 Coulomb par litre.
Exemple :
Calculons la concentration équivalente de la solution obtenue par la dissolution de 14.2g de cristaux
de Na2SO4 dans 500 mL d’eau. Sachant que la masse molaire du sulfate de sodium M Na2SO4=142
g.mol-1.
Solution:
n (Na2SO4) = 0.1 mol
Concentration molaire : C (Na2SO4) = 0.2 mol/L
Na2SO4 → 2Na+ (aq) + SO42- (aq)