TRANSFERRINE
TRANSFERRINE
TRANSFERRINE
HYPERTRANSFERRINEMIES
VARIATIONS PHYSIOPATHOLOGIQUES
- Carence en fer : carence d’apport chez le jeune enfant,
VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES la personne âgée et la femme enceinte ; carence
Il n’existe pas de variation nycthémérale de la d’absorption d’origine gastrique ou intestinale ;
transferrine sérique. saignements chroniques mineurs digestifs ou génitaux.
- En fonction de l’âge : des valeurs de référence plus - Imprégnation oestrogénique par induction de
précises ont été établies en fonction de l’âge et du sexe synthèse : endogène (grossesse : augmentation de 40 à
pour l’interprétation des profils protéiques incluant le 70 % lors des deuxième et troisième trimestres) ou
dosage de la transferrine. iatrogène (prise de contraceptifs oraux : augmentation
de 30 %, oestrogénothérapie substitutive chez la femme
- Grossesse : les valeurs de la transferrine en fin de ménopausée ou traitement du cancer de la prostate).
grossesse peuvent atteindre 4,4 g/l.
- Autres médicaments : diurétiques thiazidiques
VARIATIONS PATHOLOGIQUES (hydrochlorothiazide, bendrofluméthiazide, ciclétanine,
chlortalidone, indapamide).
Principales étiologies des variations de la concentration
sérique de la transferrine :
Diminution Augmentation POUR EN SAVOIR PLUS
Métabolisme Autres Métabolisme Autres
du Fer du Fer
Revenant M.C., Doyen C., La Transferrine, Encyl Med Biol,
Trf Surcharge en Syndromes Anémie Grossesse 2003, Elsevier, Paris.
fer inflammatoires ferriprive Contraceptifs oraux
Infections Vernet M., Corberand J., David V., Deugnier Y., Giraudet
Insuffisance P., Renversez J.C., Sebahoun G., Algorithmes de prescription
hépatocellulaire
Fuites protéiques
recommandés pour le diagnostic d’un déficit et d’une
Cancers surcharge en fer, Ann Biol Clin 2001; 59:149-155.
Malnutrition
Atransferrinémie HAS : rapport d’évaluation « Examens du métabolisme du
CS Déplétion Grossesse Surcharges fer dans les carences », février 2011. www.has.fr
martiale Inflammation (ou N) en fer
Anémie Infections (ou N)
ferriprive
HYPOTRANSFERRINEMIES
- Surcharges en fer lors de l’hémochromatose génétique
ou secondaire (transfusions répétées, porphyrie
cutanée).
- Réactions inflammatoires et infections aiguës ou
chroniques. La transferrine est, avec l’albumine et la
préalbumine, l’une des trois protéines négatives de la
réaction inflammatoire. Sa diminution est due à un
hypercatabolisme protéique au profit de la synthèse des
protéines positives (CRP, haptoglobine, orosomucoïde).
- Insuffisance hépatocellulaire : cirrhose, hépatites
virales, toxiques ou médicamenteuses.
- Dans les hépatopathies alcooliques qui peuvent
s’accompagner d’une augmentation polyclonale des
IgA, le rapport IgA/ transferrine a été proposé pour
suivre l’évolution de la cirrhose (ce rapport est
normalement inférieur à 2).
- Etats de dénutrition : lors des états de dénutrition, la
baisse est moins sensible et moins spécifique que celles
de l’albumine et de la préalbumine.
- Fuites protéiques d’origines rénales (néphropathies
glomérulaires), gastro-intestinales ou cutanées
(brûlures).
- Atransferrinémie congénitale, très rare.