Le Dispositif D'incitation À L'investissement.
Le Dispositif D'incitation À L'investissement.
Le Dispositif D'incitation À L'investissement.
Le dispositif d’incitation à
l’investissement au Maroc.
Préparé par :
LAAZIRI Fadwa
KOUALIL Chaimae
AOUTMI Hafsa
TAHIRI Soufiane
AMRAOUI El Mehdi Supervisé par le professeur :
Mr. RIGAR Sidi Mohammed.
2021/2022
PLAN DU TRAVAIL
Introduction
Conclusion.
INTRODUCTION
C’est pour cela, un cadre incitatif à l’investissement est mis en place au Maroc pour
participer à cette relance de l’économie.
Les incitations à l’investissement rassemblent les mesures qui ont pour but principal
d’ajouter à un projet d’investissement un régime fiscal favorable ainsi que d’autres avantages
affectant le coût relatif du projet.Elles peuvent stimuler la demande d’investissement et ainsi
favoriser la reprise économique.
L’indice de stabilité permet d’appréhender la trajectoire politique d’un pays. Il comporte trois
grands groupes de critères qui permet d’articuler les défis politiques et sécuritaires
immédiats : la résilience de l’état, la résilience face aux vulnérabilités sociales et
environnementales et enfin, la gouvernance et la sécurité.
Sur le front économique et après une contraction de 6,3 % en 2020, le PIB réel a
progressé de 1 % en glissement annuel au premier trimestre de 2021, à la faveur d’un solide
rebond (20,5 %) de l’agriculture à valeur ajoutée, qui a bénéficié de précipitations abondantes,
et de l’exportation de certains produits manufacturés.
Le Maroc a mis en œuvre un vaste programme de réformes, sur les plans législatif,
réglementaire et institutionnel pour faciliter la pratique des affaires et créer les bases
attrayantes pour l’investissement national et international, ce qui a permis un cadre
institutionnel et légal incitatif ; une approche territoriale de promotion; une approche
sectorielle ciblant les délocalisations et des mécanismes d’aide spécifiques de l’État.
Les réformes institutionnelles impulsées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l'adoption
d'une nouvelle Constitution et la formation d'un nouveau gouvernement de coalition issu des
élections ont permis au Maroc de "consolider sa stabilité politique et sociale et d'accélérer la
dynamique de réformes nécessaires pour faire face aux défis économiques et sociaux et répondre
aux aspirations des citoyens.
Les lois régissant les entreprises : lois commerciales, lois des concurrences :
Un nouveau code de commerce et des lois sur la société anonyme et sur les autres formes
de sociétés ont été promulgués à compter de 1995. En ce qui concerne le code de commerce,
on a introduit des innovations relatives au statut du commerçant, à l’élargissement de la
commercialité et aux procédures de traitement et de liquidation des entreprises en difficulté.
Pour ce qui est de la loi sur la société anonyme, elle a introduit des dispositions qui présentent
un intérêt double :
- assurer une plus grande protection aux actionnaires, consacrer l’appel public à
l’épargne et introduire la forme avec un directoire et un conseil de surveillance ;
- inciter les entreprises installées au Maroc à se restructurer et faciliter leur intégration
au marché mondial. Soulignons à ce niveau que la loi 17-95 relative à la SA a été
modifiée et complétée par la loi 20-05, l’objectif étant une modernisation des
dispositions juridiques régissant cette société. S’agissant des autres formes de sociétés,
plusieurs innovations ont été introduites :
- acquisition de la personnalité morale à partir de l’immatriculation au registre de
commerce ;
- extension de la commercialité par la forme aux sociétés en nom collectif et en
commandite simple ;
- obligation de nomination d’un commissaire aux comptes si le chiffre d’affaires hors
taxe dépasse 50 millions de DH ;
- protection des associés par l’extension de leur droit à l’information ;
- renforcement de la responsabilité civile et pénale des gérants. Par ailleurs, nous avons
assisté à l’assouplissement de la loi sur la SARL à travers :
la suppression de l’exigence d’un capital minimum de 100 000 DH pour la
constitution de cette société et son remplacement par un capital minimum de
10 000 DH. Ce capital est divisé en parts sociales égales d’un montant ne
pouvant être inférieur à 10 dirhams au lieu des 100 dirhams précédemment
exigés42 ;
l’obligation de libération intégrale des parts sociales et sa mention dans les
statuts a été supprimée
- accorder des avantages à l'acte d'investir plutôt que de retenir des régimes spécifiques selon
les secteurs d'activités;
- alléger la charge fiscale qui concerne autant la phase de création de l'entreprise que la phase
d'exploitation;
- Exonération totale de l’impôt sur les sociétés les 5 premières années d’activité, et abattement
de 50% sur le chiffre d’affaires à l’export pour les 5 années suivantes.
- Suspension de la TVA pour les produits et prestations de services qui font l’objet
d’exportation.
- Pour les investissements dans la province de Tanger, la réduction de 50% de l’impôt sur les
sociétés (IS), de la taxe professionnelle et de la patente.
- Pour les investissements dans la zone franche de Tanger, exonération totale de l’Impôt sur
les Sociétés pendant 5 ans et imposition à 8,75% pour les 10 années suivantes.
- Imposition au taux de 10% sur la plus value de cession des stocks options sous certaines
conditions.
- Exonération des droits d’enregistrement sur les actes d’acquisition de terrains destinés à la
réalisation d’un projet. Ce régime s’applique également aux entreprises investissant dans les
régions de développement prioritaire.
- Régime de convertibilité pour les investissements étrangers réalisés au Maroc en devises.
Le code général des impôts est une loi édictant les dispositions fiscales applicables au
Maroc. En effet, ce code traite des impôts suivants :
Le taux du barème de 31% est toutefois ramené à 28% pour les sociétés exerçant une
activité industrielle, à l’exclusion de celles dont le bénéfice net est égal ou supérieur
à 100 000 000 de dirhams.
Les entreprises d’assurances et de réassurance Takaful ainsi que les fonds d’assurances
Takaful et des fonds de réassurance Takaful seront soumises au taux spécifique de 37%.
Matière d’impôt sur le revenu. Il s'agit de l'exonération des nouveaux contrats à durée
indéterminée et de la mise en place du régime de la contribution professionnelle unique,
lequel remplace le régime du bénéfice forfaitaire.
Pour encourager les employeurs à recruter en CDI malgré la crise, il a été prévu d’exonérer de
l’IR des salaires versés à compter du 1er janvier 2020. Les conditions sont les suivantes : il
faut que le contrat soit conclu à part du 1er janvier 2021 et ce quelle que soit la date de
création de l’entreprise.
Mais ce n’est pas tout. En plus de cela, la nouvelle recrue salariée doit être âgée au maximum
de 35 ans à la date de la signature du contrat. Autres détails non moins importants, sont
concernées par cette mesure, les associations coopératives et entreprises.
Et enfin, le recruteur doit s’acquitter, avant le 1er mars de chaque année, d’une déclaration
comportant la liste des salariés bénéficiant de l’exonération d’après un timbré imprimé
modèle établi par l’administration fiscale.
À partir du 1er janvier, le régime du bénéfice forfaitaire sera remplacé par une nouvelle
mesure à savoir le régime de la contribution professionnelle unique. La CPU réunit tous les
impôts et taxes qui étaient payés jusque-là par les professionnels.
Majorée d’une contribution complémentaire, elle est destinée à la couverture médicale. Autres
caractéristiques de la CPU, l’imposition sous le régime de celle-ci est libératoire de l’IR.
Sont concernées, les activités dont le chiffre d’affaires est inférieur ou égale 2 000 000
dirhams ou les prestataires de services ayant un CA inférieur ou égale à 500 000 dirhams. Il
faut noter que l’option pour la CPU reste valable si les seuils précités ne sont pas dépassés
pendant deux années consécutives.
Pour ce qui est des modalités d’imposition et de déclaration, la formule est la suivante :
Actuellement, trois types de taux existent au Maroc et sont appliqués en fonction des
opérations réalisées.
Ce taux est communément utilisé et le plus répandu dans nos transactions quotidiennes en
entreprise. Ce taux concerne toutes les opérations imposables pour lesquelles aucun autre taux
n’a été prévu.
Trois taux réduits : un taux de 14 %, un taux de 10 % et un taux de 7 %
Un taux de 14 % :
Avec droit à déduction, le taux intermédiaire de 14% concerne certains produits et services de
consommation courants tels que le beurre non artisanal, le transport de voyageurs ou encore
de marchandises….
Sans doit à déduction, le taux de 14 % concerne toutes les prestations de services des agents
d’assurance principalement.
Un taux de 10% :
Avec droit à déduction, le taux de 10 % est relatif à certains produits alimentaires, boissons,
au secteur de l’hôtellerie, du tourisme, des établissements touristiques ou encore d’opérations
financières…
Un taux de 7 % :
Avec droit à déduction, le taux de 7 % englobe les ventes et livraisons de certains produits de
première nécessité : comme le lait en poudre, les produits pharmaceutiques, l’eau délivrée aux
différents réseaux de distribution publique
Sont exonérés par la taxe sur la valeur ajoutée, dans le cadre d’une convention préalablement
conclue avec l’Etat marocain, tous les biens d’équipement, les matériaux, les outils (pièces
détachées, accessoires importés …) utilisés pour la réalisation de projets d’investissement
dont le montant global est égal ou supérieur à 100 millions de dirhams. A noter que ces
projets d’investissement doivent être acquis par les concernés sur une période n’excédant pas
36 mois, à compter de la date de démarrage de l’activité.
Les droits d’enregistrement ont également connu des modifications. De fait, tous les actes
et écris afférents aux opérations de restructurations des entités publiques (EEP) sont
désormais exonérés à partir du 1er janvier 2021.
De même, les actes et écrits liés aux transferts d’actifs et passifs relatifs aux installations
d’énergies renouvelables ne sont pas taxés.
Par ailleurs, il a été décidé d’une réduction de 1 à 0,5% des droits d’enregistrement pour
les constitutions et augmentations de capital par apports en nature.
A cette liste, s’ajoute la suppression des droits d’enregistrement sur les obligations,
reconnaissance de dettes et cessions de créances.
Au fait, Les investissements directs étrangers (IDE) au Maroc se sont élevés à 2,8
milliards de dirhams en 2021, en baisse par rapport aux 16,7 milliards de dirhams enregistrés
l’an dernier. Les IDE au Maroc ont fortement baissé au premier trimestre 2021, du fait d’une
tendance mondiale négative, due à la crise sanitaire, selon le dernier rapport de la Conférence
des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Du coup, Le flux
d’investissements vers le Maroc est resté largement inchangés entre 2019 et 2020, résistant
aux tendances mondiales négatives en 2020 selon les éditions précédentes du même rapport,
alors que « le Royaume détient un portefeuille d’IDE diversifié, avec la présence « établie »
de multinationales dans des secteurs tels que la fabrication et l’exploitation minière ».
En vue de situation du Maroc en tant que pays en voie de développement, on peut dire
que ce dispositif attractif.
Il est vrai que l’efficacité de ce plan est largement remarquable, mais on ne doit tout de
même pas oublier qu’il a des insuffisances ; premièrement, le SMIG au Maroc est attractif
pour les investisseurs, très insuffisant pour le salarié. Autre inconvénient, la fraude fiscale
reste encore un signal qui cloche.
Enfin, il faut aligner les dispositifs futurs avec le NMD afin d’avoir un action collective
gagnante.
CONCLUSION
Le dispositif d’incitation à l’investissement est un plan très important pour chaque pays ;
c’est le marketing des économies.
Plus ce dispositif est enrichissant pour tout le monde, plus qu’il est fort.
Les prochaines idées de ce dispositif doivent respecter les grandes lignes du nouveau
modèle du développement.