Les Aigles V3-Formations
Les Aigles V3-Formations
Les Aigles V3-Formations
LES FORMATIONS
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Maison Berthy-Albrecht – 14, place Grand-Clément, 69100 VILLEURBANNE
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SOMMAIRE
INTRODUCTION................................................................................................................6
INFANTERIE BRITANNIQUE.....................................................................................7
INFANTERIE FRANCAISE.............................................................................................11
INFANTERIE FRANCAISE 1804-1808....................................................................................... 12
INFANTERIE FRANCAISE 1808-1815....................................................................................... 17
GARDE FRANCAISE 1808-1815................................................................................................... 20
INFANTERIE PRUSSIENNE.........................................................................................23
CAVALERIE ...........................................................................................................................41
TIRAILLEURS.......................................................................................................................45
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INTRODUCTION
Dans un jeu à l’échelle tactique comme Les Aigles, il est indispensable de comprendre comment est
constituée une unité sous l’Empire et comment elle était à même de passer d’une formation à une autre. A
cette époque, on enseignait souvent plus longtemps aux soldats l’art de la manœuvre que l’art du fusil. En
effet, la manœuvre était un des fondements de la tactique, encore loin des soucis causés par les
mitrailleuses.
Le présent livret n’a pas pour objet de faire une présentation exhaustive des formations utilisées par les
armées en présence lors des guerres dites napoléoniennes. Il est donc volontairement épuré afin de
concilier l’historicité avec la jouabilité.
Il risque donc de frustrer l’historien, mais peut aussi effrayer le néophyte. Ce dernier doit saisir qu’il ne lui
est nul besoin de connaître toutes ces formations, mais qu’il doit se concentrer sur la nation qu’il souhaite
jouer sur les tables, quitte ensuite à se pencher sur la doctrine de ses adversaires.
Première chose qui peut impressionner, pour chaque unité représentée sont indiquées les compagnies avec
leur numéro. Cette information est inutile au joueur, sauf en ce qu’elle permet de comprendre comment
s’effectue le passage d’une formation à une autre. C’est dans cette optique que nous avons opté pour
l’indication des numéros des compagnies, outre, bien entendu la mention des compagnies d’élites, celle-ci
nécessaire et bien visible sur la table de jeu. Au départ, le joueur doit donc simplement s’attacher à
distinguer et situer clairement les compagnies du centre et les éventuelles compagnies d’élites.
Pour comprendre comment s’effectue le passage d’une formation à une autre, outre l’indication des
compagnies, nous avons appliqué un code couleur. Entre la formation de départ et la formation d’arrivée,
il suffit de distinguer quelle est la couleur commune. Cette zone colorée symbolise une zone fixe de la
table de jeu sur et autour de laquelle les figurines vont se déployer et se déplacer pour atteindre la
formation d’arrivée. Dans la grande majorité des cas, les figurines présentes sur cette zone restent fixes.
Enfin, lors d’un passage de colonne de marche à colonne de division, et vice et versa, le joueur doit
toujours veiller à ce que le front de son unité reste à la même hauteur, sacrifice de l’historicité à la ludicité.
Les flèches présentes autour des schémas ne symbolisent pas le sens des figurines, représenté par le sens
du numéro de la compagnie, mais le sens du mouvement de l’unité. Ainsi, un carré creux présente quatre
flèches, car il peut se déplacer dans quatre directions différentes, le carré plein prussien ne présente aucune
flèche car il ne peut pas se déplacer.
Pour un même type d’unité, vous trouverez souvent au minimum deux planches, voire trois. En effet, ce
type d’unité sera représenté avec les différents effectifs possibles en terme de figurines. Ainsi, vous
trouverez pour l’infanterie russe de 1804 une planche à 16 figurines mais aussi une planche à 12 figurines.
Les formations sont identiques, mais la variation du nombre de figurines modifie nécessairement leur
placement.
Le présent livret s'achève sur une présentation générale des formations de cavalerie et sur le déploiement
des tirailleurs, ces dernières planches concernant l'ensemble des belligérants en présence sauf quelques
particularités nationales.
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7
INFANTERIE BRITANNIQUE
1804-1815
- Figure 1 : ligne
- Figure 2 : double ligne
- Figures 3a et 3b : colonnes de marche
- Figure 4 : colonne de division
- Figure 5 : carrés creux à partir de la ligne
- Figure 6 : carré creux à partir de la double ligne
- Figure 7 : carré creux à partir de la colonne de division
- Figures 8a et 8b : carré creux à partir de la colonne de marche
- Figure 9 : carré creux à partir de la colonne de division
PRECISIONS
La première planche représente les unités britanniques en présence de leurs compagnies d’élite, et la
seconde planche représente ces mêmes unités dont les compagnies d’élite ont été soustraites pour être
regroupées. La plupart du temps, les compagnies légères et exceptionnellement les grenadiers étaient
détachés de leur bataillon et regroupés au niveau de la brigade.
Les bataillons de légers ne sont constitués que de troupes d’élites, mais adoptent les mêmes formations
que les bataillons de fusiliers à 10 compagnies.
La double ligne (Fig. 2) est un intermédiaire pour éventuellement passer au carré double (Fig. 6). Elle est
employée en cas de menace de cavalerie, ou quand le terrain ne permet pas un déploiement en ligne. Cette
formation ne bénéficie pas de bonus d’attaque. Ainsi, dans une action offensive, elle ne bénéficie pas du
rang de derrière. Elle manœuvre comme la ligne mais est considérée en colonne pour le combat. Pour les
tirs, elle est assimilée à une formation de masse. Néanmoins, ses pertes sont retirées sur la seconde ligne,
celle-ci venant toujours compléter les pertes subies par la première ligne.
La colonne de division (Fig. 4) est uniquement destinée aux déplacements. Une telle formation ne
bénéficie pas des bonus de charge. Le passage de la colonne de division à la colonne de marche, et
inversement, se fait toujours par la ligne en cas de présence d’élites dans l’unité.
Ligne à colonne de Ligne à colonne de Ligne à carré creux, colonne de marche à colonne de
marche, vice et versa division, vice et versa vice et versa division, vice et versa
1 ¾ ½ ½
colonne de marche à colonne de division à Ligne à double ligne, Sans formation à En désordre à formé
carré, vice et versa carré, vice et versa vice et versa formé
½ ½ ¼ ¾ 1¼
Il faut toujours ¼ de période pour détacher une compagnie en tirailleurs et pour se réorganiser.
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BRITANNIQUE - PLANCHE 20 FIG.
Fig. 5
1 1/2
Fig. 1
3/4
1/4
1/2
Fig. 4
1/2
1/2
Fig. 6
Fig. 7
Fig. 8a Fig. 8b
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BRITANNIQUE - PLANCHE 16 FIG.
Fig. 5
1/2
1
Fig. 1
1/4 3/4
1/2
1/2 Fig. 4
1/2
Fig. 6
Fig. 7
Fig. 8a
Fig. 8b
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INFANTERIE FRANCAISE
1804-1808
- Figure 1 : ligne
- Figure 2 : colonne de division
- Figures 3a et 3b : colonnes de marche
- Figure 4 : carré creux
- Figure 5a et 5b : carrés creux
PRECISIONS
Dans la majorité des cas, les bataillons était privés de leur compagnie de grenadier, détachée soit auprès de
la division Oudinot, soit au niveau de la brigade ou de la division. En conséquence, les deux premières
planches présentent les formations sans la compagnie de grenadier, et les deux suivantes avec la
compagnie de grenadier, le cas se présentant aussi même s’il était minoritaire.
Les voltigeurs, présents dès 1804 dans les bataillons de légers, n’ont été crées que fin 1805 pour les
bataillons de ligne. Ainsi, pour ceux-ci, pour la période 1804-1805, la compagnie de voltigeur peut être
remplacée par une 8ème compagnie de ligne, mais le joueur peut aussi opter pour conserver cette
compagnie d’élite. En effet, même si elle n’existait pas encore officiellement, dans les faits, elle existait déjà
très souvent en 1804 sous la forme d’une compagnie de chasseurs officieuse rassemblant les meilleurs
éléments des compagnies du centre.
Les deux formations d’attaque françaises sont la ligne (Fig. 1) et la colonne de division (Fig. 2). Les
colonnes de compagnies (Fig. 3a et 3b) sont principalement de manœuvre mais peuvent être envisagées
dans une action offensive quand les passages sont étroits.
Le premier carré creux (Fig. 4) peut être pris tant à partir de la ligne que de la colonne de division.
Le passage de la colonne de division à la colonne de marche, et inversement, se fait toujours par la ligne en
cas de présence d’élites dans l’unité.
Sur la figure 3a de la planche 12 figurines, la colonne combattra au premier tour de mêlée à deux figurines,
mais ne pourra pas bénéficier des rangs de poussée. C’est l’inverse sur la figure 3b.
Ligne à colonne de marche, Ligne à colonne de Ligne à carré creux, colonne de marche à colonne
vice et versa division, vice et versa vice et versa de division, vice et versa
¾ ½ ½ ¼
Il faut toujours ¼ de période pour détacher une compagnie en tirailleurs et pour se réorganiser..
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FRANCAIS - PLANCHE 16 FIG.
Fig. 1
3/4
1/2
1/2
Fig. 2
1/4
1/2
Fig. 3a Fig. 3b
Fig. 4
Fig. 5a Fig. 5b
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FRANCAIS - PLANCHE 12 FIG.
Fig. 1
1/2
3/4
1/2
Fig. 2
1/4
Fig. 4
Fig. 5a Fig. 5b
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FRANCAIS - PLANCHE 18 FIG.
Fig. 1
3/4
1/2 1/2
Fig. 2a Fig. 2b
1/4
1/2
Fig. 3a
Fig. 3b
Fig. 4
Fig. 5a Fig. 5b
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FRANCAIS - PLANCHE 14 FIG.
Fig. 1
3/4 1/2
Fig. 2a Fig. 2b
1/2
1/4
1/2
Fig. 3a
Fig. 3b
Fig. 4
Fig. 5a Fig. 5b
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INFANTERIE FRANCAISE
1808-1815
INFANTERIES ASSIMILEES
Les armées suivantes adoptaient les mêmes formations que l’infanterie française : les armées italienne,
napolitaine, polonaise, bavaroise et westphalienne, l’armée du Roi Joseph, la légion portugaise et la
Confédération du Rhin.
PRECISIONS
Les deux formations d’attaque françaises sont la ligne (Fig. 1) et la colonne de division (Fig. 4), avec sa
variation qu’est la colonne de division flanquée (Fig. 2). Les colonnes de compagnies (Fig. 3a et 3b) sont
principalement de manœuvre mais peuvent être envisagées dans une action offensive quand les passages
sont étroits.
Le passage de la ligne à la colonne de division les élites en tête est assez complexe (Fig. 4b), les élites
venant prendre la place des 2nde et 3ème compagnies qui rétrogradent vers l’arrière.
Le passage de la colonne de division à la colonne de marche, et inversement, se fait toujours par la ligne en
cas de présence d’élites dans l’unité.
Les carrés 5a et 5d peuvent être pris aussi bien à partir de la ligne, qu’à partir de la colonne de marche ou
des colonnes de division aux fronts mixtes (Fig. 4c et 4d). Le carré 5b peut être pris à partir de la ligne ou
de la colonne de division (Fig. 4a).
La colonne de division flanquée (Fig. 2) se prend en ½ période à partir de la ligne. Elle manœuvre comme
la ligne mais combat comme la colonne. Elle ne bénéficie d’aucun rang de poussée.
Ligne à colonne de marche, Ligne à colonne de Ligne à carré creux, colonne de marche à colonne
vice et versa division, vice et versa vice et versa de division, vice et versa
¾ ½ ½ ¼
Il faut toujours ¼ de période pour détacher une compagnie en tirailleurs et pour se réorganiser..
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FRANCAIS - PLANCHE 18 FIG.
Fig. 1
1/2
1/2 Fig. 2
3/4
Fig. 4a Fig. 4b
Fig. 3a Fig. 3b
1/2
1/2
Fig. 4c Fig. 4d
1/4
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FRANCAIS - PLANCHE 12 FIG.
Fig. 1
1/2
1/2 Fig. 2
3/4
Fig. 4a Fig. 4b
Fig. 3b
Fig. 3a
1/2
1/2
Fig. 4c Fig. 4d
1/4
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GARDE FRANCAISE
1808-1815
- Figure 1 : ligne
- Figures 2a, 2b et 2c : colonnes de compagnie
- Figure 3 : carré creux
- Figures 4a, 4b et 4c : carrés creux
PRECISION
Le carré 3 est pris à partir de la ligne. Les carrés 4a à 4c sont pris à partir des colonnes de compagnie.
Ligne à colonne de Ligne à carré creux, Colonne de Sans formation à En désordre à formé
compagnie, vice et vice et versa compagnie à carré, formé
versa vice et versa
½ ½ ¼ ½ 1
20
GARDE FRANCAISE
PLANCHE 16 FIG.
Fig. 3
1/2
Fig. 1
1/2
Fig. 3
1/2
Fig. 1
1/2
1/4
INFANTERIES ASSIMILEES
Les armées suivantes adoptaient les mêmes formations que l’infanterie prussienne : l’armée saxonne,
l’armée wurtembergeoise et l’armée du duc de Brunswick.
PRECISIONS
Jusqu’en 1808, l’infanterie prussienne a pour seule et unique formation de combat la ligne (Fig. 1). La
colonne de compagnie lui est inconnue et la colonne de section n’est utilisée que pour les déplacements.
A partir de 1808, l’infanterie prussienne adopte, aux côtés de la ligne, la colonne de compagnie, assimilée à
la colonne de division, comme formation de combat (Fig. 2).
A partir de la colonne de compagnie, l’unité peut adopter soit le carré creux (Fig. 5), soit le carré plein
(Fig. 6) plus rapide à obtenir puisqu’en ¼ de période, mais moins efficace. Il ne peut pas se déplacer et ne
bénéficie d’aucun des avantages liés au carré creux. Il permet simplement à l’unité d’obtenir un bonus en
mêlée de +1 contre la cavalerie et d’éviter le malus au moral attaché à l’infanterie non en carré contre la
cavalerie.
Sur les figures 3a et 3b de la planche 12 figurines, la colonne combattra au premier tour de mêlée à une
figurine, mais pourra bénéficier des rangs de poussée. Le joueur peut opter aussi pour deux figurines de
front mais il ne bénéficiera plus des rangs de poussée.
Il faut toujours ¼ de période pour détacher une compagnie en tirailleurs et pour se réorganiser.
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PRUSSIEN - PLANCHE 16 FIG.
Fig. 4
3/4 - 1/2
Fig. 1
1 - 3/4
1 1/4 - 1
3/4 - 1/2
Fig. 2
/ - 1/2 / - 1/4
Fig. 3a Fig. 3b
Fig. 6
Fig. 5
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PRUSSIEN - PLANCHE 12 FIG.
Fig. 4
3/4 - 1/2
Fig. 1
1 - 3/4
1 1/4 - 1
3/4 - 1/2
Fig. 2
/ - 1/2
/ - 1/4
Fig. 3a Fig. 3b
Fig. 6
Fig. 5
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INFANTERIE RUSSE
1804-1809
- Figure 1 : ligne
- Figures 2a et 2b : colonnes de compagnie
- Figures 3a et 3b : colonnes de section ou de marche
- Figure 4 : carré creux à partir de la ligne
- Figure 5 : carré creux à partir de la colonne de compagnie
- Figures 6a et 6b : carrés creux à partir de la colonne de section
PRECISIONS
La colonne de compagnie russe est assimilée à une colonne de division.
La colonne de section est uniquement destinée aux déplacements. Elle peut être néanmoins envisagée
dans une action offensive quand les passage sont étroits.
L’ordre des sections n’étant pas joué, à partir de la colonne de section le joueur peut se déployer en ligne
tant sur la droite que sur la gauche.
Sur les figures 3a et 3b de la planche 12 figurines, les colonnes combattront au premier tour de mêlée à
deux figurines, mais ne pourront pas bénéficier des rangs de poussée. Le joueur peut opter pour mettre en
tête deux figurines, il n’aura alors plus les rangs de poussée mais combattra avec deux figurines au premier
tour de mêlée.
Il faut toujours ¼ de période pour détacher une compagnie en tirailleurs et pour se réorganiser.
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RUSSE - PLANCHE 16 FIG.
Fig. 4
1/2
Fig. 1
3/4
1
1/2
Fig. 2
1/2
Fig. 5
Fig. 6a Fig. 6b
29
RUSSE - PLANCHE 12 FIG.
Fig. 4 1/2
Fig. 1
3/4
1
1/2
Fig. 2
1/2
Fig. 3a Fig. 3b
1/2
Fig. 5
Fig. 6a Fig. 6b
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INFANTERIE RUSSE
1810-1815
- Figure 1 : ligne
- Figures 2a et 2b : colonnes de compagnie
- Figures 3a et 3b : colonnes de section ou de marche
- Figure 4 : carré creux à partir de la ligne
- Figures 5a, 5b : carrés creux à partir de la colonne de compagnie
- Figures 6a et 6b : carrés creux à partir de la colonne de marche
PRECISIONS
La colonne de compagnie russe est assimilée à une colonne de division.
La colonne de compagnie la plus utilisée pour l’attaque était la 2a, les élites en queue.
La colonne de section est uniquement destinée aux déplacements. Elle peut néanmoins être envisagée
dans une action offensive quand les passages sont étroits. Le passage de la colonne de compagnie à la
colonne de section, et inversement, se fait toujours par la ligne en cas de présence d’élites dans l’unité.
Le passage de la ligne à la colonne de compagnie les élites en tête est assez complexe (Fig. 2b), les élites
venant prendre la place de la seconde compagnie qui rétrograde vers l’arrière.
Sur la figure 3a de la planche 12 figurines, la colonne combattra au premier tour de mêlée à deux figurines,
mais ne pourra pas bénéficier des rangs de poussée. Sur la figure 3b, la colonne combattra au premier tour
de mêlée à une figurine, mais pourra bénéficier des rangs de poussée.
Le peloton de tirailleurs pourrait historiquement être détaché en tirailleur, mais son effectif est trop réduit
pour que cela soit significatif et pertinent dans la mesure où cela fait perdre l’avantage lié à la présence de
25% de troupe d’élite dans le bataillon. Ainsi, le déploiement en tirailleur est impossible pour un effectif
inférieur à la compagnie, et donc réservé chez les Russes aux bataillons de chasseurs.
Il faut toujours ¼ de période pour détacher une compagnie en tirailleurs et pour se réorganiser.
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RUSSE - PLANCHE 16 FIG.
Fig.4
1/2
Fig. 1
3/4
1
Fig. 2a Fig. 2b
Fig. 3b
Fig. 3a
1/2 1/2
Fig. 5a Fig. 5b
Fig. 6a Fig. 6b
32
RUSSE - PLANCHE 12 FIG.
Fig. 4
1/2
Fig. 1
3/4
1
Fig. 2a Fig. 2b
Fig. 3a 1/2
Fig. 3b
1/2
Fig. 5a Fig. 5b
Fig. 6a Fig. 6b
33
GRENADIERS COMBINES RUSSES
1810-1815
- Figure 1 : ligne
- Figure 2 : colonne de compagnie
- Figures 3a et 3b : colonnes de section ou de marche
- Figure 4 : carré creux à partir de la ligne
- Figure 5a : carré creux à partir de la colonne de compagnie
- Figures 6a et 6b : carrés creux à partir de la colonne de marche
PRECISIONS
La colonne de compagnie russe est assimilée à une colonne de division.
Les bataillons de grenadiers combinés doivent être distingués des bataillons de grenadiers, qui suivent
l’organisation présentée précédemment, les compagnies de mousquetaires étant remplacées par des
compagnies de fusiliers.
Le bataillon de grenadier combiné ne peut pas détacher de tirailleurs, cette tâche étant en pratique réservée
aux bataillons de chasseurs.
34
RUSSE – GRENADIERS
PLANCHE 16 FIG.
Fig. 4
1/2
Fig. 1
1
3/4
1/2
Fig. 2
Fig. 3a Fig. 3b
1/2
1/2
Fig. 5
Fig. 6a Fig. 6b
35
36
INFANTERIE AUTRICHIENNE
1804-1815
- Figure 1 : ligne
- Figures 2a et 2b : colonnes de compagnie
- Figures 3a et 3b : bataillons masses
- Figure 4 : carré creux à partir de la ligne
- Figures 5a, 5b : carrés creux à partir de la colonne de compagnie
PRECISIONS
L’infanterie autrichienne ne connaît pas la colonne de division. Ses deux formations d’attaque sont la ligne
et plus rarement la colonne de compagnie.
L’ordre des compagnies n’étant pas joué, le joueur pourra, à partir de la colonne de compagnie (Fig. 2)
passer en ligne (Fig. 1) tant par la droite que par la gauche, sans qu’il soit nécessaire de s’attacher à la
nature de la compagnie qui est en tête.
La colonne de compagnie peut, en cas de menace de cavalerie, constituer un bataillon masse (Fig. 3a et 3b)
en supprimant les intervalles entre les compagnies. Pour matérialiser ceci sur la table de jeu, on retire des
compagnies au bataillon qui sont réintégrées quand le bataillon reprend ses intervalles. Une telle formation
bénéficie de +1 contre la cavalerie en mêlée et ne subit pas le malus au moral de l’unité non en carré
contre cavalerie. Mais les unités tirant sur une formation masse ont un bonus de +1 cumulatif au bonus
« facteurs tactiques de feu ».
Il faut ¼ de période pour passer de colonne à bataillon masse, et inversement.
1¼ ¾ ¾ 1 1¼
Il faut toujours ¼ de période pour détacher une compagnie en tirailleurs et pour se réorganiser.
37
AUTRICHIEN - PLANCHE 24 FIG.
3/4
Fig. 4
Fig. 1
1 1/4
1/4
Fig. 3a Fig. 3b
Fig. 2a Fig. 2b
3/4
Fig. 5a Fig. 5b
38
AUTRICHIEN - PLANCHE 18 FIG.
Fig. 4
3/4
Fig. 1
1 1/4
1/4
Fig. 3a Fig. 3b
Fig. 2a Fig. 2b
3/4
Fig. 5a Fig. 5b
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AUTRICHIEN - PLANCHE 12 FIG.
Fig. 4 3/4
1 1/4
Fig. 1
1/4
Fig. 3a Fig. 3b
Fig. 2a Fig. 2b
3/4
Fig. 5a Fig. 5b
40
41
CAVALERIE
1804-1815
- Figure 1 : ligne
- Figure 2 : échiquier par escadron
- Figure 3 : double ligne
- Figure 4 : colonne par escadron
- Figure 5 : échelon par escadron
- Figure 6 : colonne de division
- Figure 7 : colonne par compagnie
- Figure 8 : échelon par compagnie
- Figure 9 : échiquier par compagnie
PRECISIONS
Ces diverses formations sont utilisables par toutes les cavaleries des guerres napoléoniennes, mis à part la
colonne de division (Fig. 6) qui n’est utilisable que par les Autrichiens, les Prussiens et les Russes (ces
derniers pour les régiments de hussards et de uhlans).
Toutes ces formations peuvent indifféremment être formées à partir de la première ou de la dernière
compagnie, c'est-à-dire de la droite ou de la gauche de la ligne.
La première planche présente les formations constituées par escadron (un escadron étant formé de deux
compagnies) et la seconde planche les formations constituées par compagnie.
Les schémas proposent des escadrons à 4, voire 6 escadrons, de manière purement arbitraire. Le nombre
d’escadrons présents en fonction de la nature de l’unité doit bien entendu être respecté. De même, il est
représenté une compagnie d’élite qui n’était pas présente dans toutes les cavaleries et doit donc le cas
échéant être remplacée par une compagnie régulière.
Ligne ou
Types Ligne à Ligne à Ligne à double
double ligne à Sans formation En désordre à
de échelon, vice échiquier, vice ligne, vice et
colonne, vice à formé formé
cavalerie et versa et versa versa
et versa
A ½ ½ ½ ½ ¾ 1¼
B ¾ ½ ½ ½ 1 1½
C 1 ¾ ¾ ¾ ¼ 1¾
42
CAVALERIE PAR ESCADRON
Fig. 2
Fig. 2
Fig. 3
Fig. 5
Fig. 4
Fig. 6
43
CAVALERIE PAR COMPAGNIE
Fig. 8
Fig. 7
Fig. 9
44
45
LES TIRAILLEURS
PRINCIPES GENERAUX
Il doit toujours être gardé à l’esprit qu’une compagnie détachée en tirailleur ne peut jamais s’éloigner de
plus de 7 centimètres de son unité mère. Cette distance est calculée de socle à socle là où les deux entités
sont les plus proches.
PRECISIONS
Fig. 1 et 4 : sur une unité déployée en ligne qui comporte une compagnie d’élite susceptible de se mettre
en tirailleur, celle-ci sera détachée de la ligne généralement sur sa gauche et devra se déployer à l’avant du
centre de la ligne (Fig. 1). Par contre, sur une unité déployée en ligne dont toutes les compagnies sont
susceptibles de se déployer en tirailleur, donc un bataillon de légers, la ou les compagnies passant en
tirailleur sont retirées soit du centre de la ligne qui resserre les rangs (Fig. 4), soit d’une extrémité de la
ligne.
Fig. 2 : une colonne de division française, élites en tête, voit sa compagnie de voltigeurs se déployer en
tirailleur. La 4ème et la 3ème compagnie s’avancent pour s’aligner avec le front de l’unité.
Fig. 3 : une colonne de division française, élites en queue, voit sa compagnie de voltigeurs se déployer en
tirailleur, laissant un espace vide à l’arrière gauche du bataillon. La compagnie de grenadiers peut
éventuellement s’aligner sur l’arrière centre du bataillon.
Fig. 5 : ce schéma est intéressant à deux titres. Tout d’abord, il rappelle qu’une ou plusieurs compagnies
déployées en tirailleurs ne sont pas nécessairement au devant de l’unité, mais peuvent aussi protéger un de
ses flancs. Ainsi, en l’espèce, une compagnie détachée en tirailleur protège le flanc gauche d’un bataillon de
léger tout en progressant à ses côtés. Par ailleurs, les tirailleurs sont considérés comme étant formés. Si
une menace provient de la gauche, ils peuvent pivoter sur la gauche pour faire feu, et seront toujours
considérés comme formés, n’étant pas soumis aux règles strictes de changement de formation d’une unité
en ordre serré.
Fig. 6 : un bataillon d’infanterie légère a déployé ses voltigeurs et une de ses compagnies du centre en
tirailleur ; la distance maximale de 7 cm de socle à socle doit être calculée à partir des figurines les plus
proches ; ainsi, certains tirailleurs pourront se trouver à plus de 7 cm de leur unité mère.
Fig. 7 : des figurines en tirailleur suivent la lisière d’un bois. Elles sont considérées en formation bien que
leurs socles soient disjoints.
Fig. 8 : des figurines en tirailleur affrontent à un contre un une unité anciennement en ordre serré mais
qui se retrouve sans formation car dans le bois. Le débordement n’est pas pris en compte compte-tenu de
l’obstacle.
46
TIRAILLEURS
Fig. 1 Fig. 4
Fig. 5
Fig. 2 Fig. 3
Fig. 7
Fig. 6
Fig. 8
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