Cours T 8 Torseur Cohesion

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T Transmettre Cours T-8 Introduction à la rdm

Cours T-8 TSI1 TSI2


X
Cours Résistance des matériaux : introduction
Schématisation et identification des sollicitations Période
1 2 3 4 5

Cycle 1 : Alimenter – Moduler / Transmettre Durée : 4 semaines X


1 Objectifs de la résistance des matériaux (r.d.m.)
MODELISER
Choisir un modèle de solide (indéformable ou déformable) en fonction de l'objectif visé
Les fonctions principales du domaine de la résistance des matériaux seront essentiellement de quantifier la
déformation et la résistance des matériaux lorsqu’ils sont soumis à différentes contraintes mécaniques.
• Résistance minimale (câble, barre, dent d'engrenage…)
• Résistance maximale (goupille de sécurité, élément à découper ou à déformer…)
• Déformation limitée : machine-outil, condition d'engrènement…
• Déformation significative : amortissement, mesures, ressorts….

Figure 1 : Contraintes sur déformée d'une poutre, d'un pont et d'un arbre denté (la rdm permet de retrouver ces résultats
rapidement dans le cadre d'hypothèses simplificatrices).

La résistance des matériaux est un modèle simplifié qui ne répond qu'à des cas limités de problèmes mais
dont la résolution rapide peut être effectuée sans outil informatique:
- géométrie simple,
- déformation élastique (non plastique),
- sollicitation constante dans le temps (pas de modélisation du fluage notamment des polymères).

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2 Modèle poutre
P G1 ANALYSER
Analyser la pertinence du choix des grandeurs simulées
Valider ou affirmer une hypothèse
G
G0
S
2.1 Géométrie
Poutre : pièce globalement longiligne
(grande longueur de la ligne moyenne G 0G1 par rapport aux petites dimensions de la section S dans le plan
P perpendiculaire à la ligne moyenne).

Ligne moyenne: courbe constituée des barycentres successifs des sections prises orthogonalement à la
direction locale de la poutre. En pratique la ligne moyenne sera rectiligne.

Section droite S : surface obtenue en coupant la poutre perpendiculairement à sa ligne moyenne.


La section peut être quelconque quant à sa forme mais cette section est de préférence constante sur sa
génératrice (les variations de section seront si possible progressives).

Poutre de section constante


Une poutre est généralement représentée (voir la figure suivante):
- par sa seule ligne moyenne d'une part et
- par sa seule section d'autre part.

Section de la poutre
Ligne moyenne de la poutre

Figure 2 : repérage (𝐱⃗,𝐲,𝐳) et représentation schématique d'une poutre en rdm

2.2 Matériau homogène isotrope continu et élastique


On considère les matériaux comme
- homogène : indépendant de l'échelle d'observation et dans le même matériau,
- isotrope : même comportement dans toutes les directions (ce n'est pas le cas du bois par exemple
plus résistant dans la longueur que dans l'épaisseur),
- continu : pas de défaut macroscopique (fissures, criques),
- élastique : revient à sa forme d'origine au retour des sollicitations initiales.

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3 Modélisation des efforts
ANALYSER
Identifier les contraintes, les déformations et les sollicitations d’un solide
MODELISER
Déterminer le torseur de cohésion dans un solide
Associer un modèle de contraintes à l’état de sollicitation
Proposer ou justifier des conditions aux limites dans un logiciel de simulation par éléments finis

3.1 Modélisation des liaisons


La norme voudrait que l'on utilise les mêmes symboles que dans les schémas cinématiques.
Cependant en pratique, on utilise fréquemment les représentations suivantes (qui par définition sont
variables car non normalisées). Ces représentations ont un sens notamment lorsque le problème est plan.

Liaison plane Symbole Torseur (plan) Logiciel de Exemple : liaison spatiale


𝑅 = (A, ⃗x, y
⃗ , z) simulation correspondante
(Solidworks)
Encastrement ⃗
y A 𝑋01 𝐿01 (= 0) géométrie ⃗ ),
- pivot d'axe(A,x
0 { 𝑌01 𝑀01 (= 0)} fixe - poutre horizontale vissée
1 𝑍01 (= 0) 𝑁01 sur un poteau vertical.
y1
⃗⃗⃗ ⃗x 𝐴,𝑅
Articulation 𝑋01 0 immobile - pivot d'axe(A,z),

y A 1 { 𝑌01 0} - liaison sphérique en A
x⃗⃗⃗1
𝑍01 (= 0) 0 𝐴,𝑅 (pas de (roulement rigide à billes
y1
⃗⃗⃗ ⃗x 0 translation) bloqué axialement)
- rotule en A
Appui simple ⃗ ⃗⃗⃗
y x1 0 0 utiliser une - appui plan de normale
1 A {𝑌01 0} géométrie de (A,y ⃗ ) de petite dimension,
y1
⃗⃗⃗ ⃗x 0 0 𝐴,𝑅 référence - liaison sphère cylindre
(direction 𝑦) d'axe(A,x ⃗ ) (roulement rigide
0
x1
⃗⃗⃗ à billes libre axialement).

N2 N3
N1

Figure 3 : poutre encastrée en N1 avec une articulation en N3.

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3.2 Représentation des actions mécaniques
Lors du bilan des actions mécaniques sur la poutre on représente les actions mécaniques par des vecteurs
concentrés ou répartis.

Action répartie (liaisons surfaciques, poids) : champs de vecteurs uniforme (seules les
répartitions uniformes sont au programme) image d'une répartition linéique des résultantes (en N/m).

Résultantes concentrées (appuis) sont représentées par un vecteur (en N).

Moments concentrés (issus d'encastrement en général) sont représentés par un arc orienté
(en Nm).

Figure 4 : poutre de la figure précédente chargée par le poids et une force concentrée en N2.

Un tronçon de poutre est un segment ne faisant pas apparaitre d'action concentrée hors bornes.

Exemple : La poutre de la figure 4 est constituée de 2 tronçons [N1,N2[, [N2, N3[.


Est inclus dans le tronçon indifféremment le point de droite ou le point de gauche.

3.3 Précaution particulière en résistance des matériaux


En résistance des matériaux (contrairement à la statique), les déplacements des points d'application des
forces, ou la globalisation des actions mécaniques, ne donnent pas des résultats équivalents.

Figure 5 : Déformations sous 2 charges globalement équivalentes.

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3.4 Torseur de cohésion
Pour déterminer les contraintes internes à la poutre, on réalise une coupure fictive de la poutre selon une
section droite. Le torseur de cohésion traduit la capacité de la matière au niveau de la section à garder la
cohésion de la poutre.

3.4.1 Convention pour le torseur de cohésion


Par convention, le torseur de cohésion est le torseur de l'action du tronçon de droite d (côté x+) sur celui
de gauche g (coté x-) écrit au centre d'inertie G de la section droite:
{ 𝑻 (𝒄𝒐𝒉é𝒔𝒊𝒐𝒏)}𝑮 = { 𝑻 (𝒅→𝒈)}𝑮
g d
y
x

G x (parallèle à la partie
allongée de la pièce)
3.4.2 Expression du torseur de cohésion
La détermination du torseur de cohésion se fait par une étude de statique de la partie droite de la poutre
(ou de sa partie gauche).
ATTENTION : la partie à droite (ou à gauche) de la section continue jusqu'au bout de la poutre et ne
s'arrête pas à la fin du tronçon où se situe la coupe (exemple si la coupe fictive est sur le tronçon B2 la
partie gauche de la poutre contient les points N1 et N2).

Equilibre de la partie droite:


PFS en G : { 𝑇 (𝑔→𝑑)}𝐺 + {𝑇 (𝑒𝑥𝑡→𝑑)}𝐺 = {0} donc −{ 𝑇 (𝑔→𝑑)}𝐺 = {𝑇 (𝑒𝑥𝑡→𝑑)}𝐺
d'après le théorème des actions mutuelles { 𝑇 (𝑑→𝑔)}𝐺 = −{ 𝑇 (𝑔→𝑑)}𝐺 d'où

{ 𝑻 (𝒄𝒐𝒉é𝒔𝒊𝒐𝒏)}𝑮 = {𝑻 (𝒆𝒙𝒕→𝒅)}𝑮
Equilibre de la partie gauche :
PFS en G : { 𝑇 (𝑑→𝑔)}𝐺 + {𝑇 (𝑒𝑥𝑡→𝑔)}𝐺 = {0}donc

{ 𝑻 (𝒄𝒐𝒉é𝒔𝒊𝒐𝒏)}𝑮 = −{𝑻 (𝒆𝒙𝒕→𝒈)}𝑮


3.4.3 Composantes du torseur de cohésion
Les différentes composantes du torseur dans la base de la poutre portent un nom qui correspond à la

𝑵 𝑴𝒕
sollicitation : { 𝑻 (𝒄𝒐𝒉é𝒔𝒊𝒐𝒏)}𝑮 = {𝑻𝒚 |𝑴𝒇𝒚 } .
𝑻𝒛 𝑴𝒇𝒛
𝑮,𝒙
⃗ ,𝒚
⃗ ,𝒛

Remarque : la position de la composante dans le torseur dépend du repère (le torseur précédent
correspond à un axe de poutre (G,𝑥)).

Composantes de la résultante de cohésion :


• 𝑁 (en N): composante normale à la section droite
• 𝑇𝑦 et 𝑇𝑧 (en N): composantes tangentes (cisaillement) à la section droite (directions y et z).
Composantes du moment de cohésion au centre d'inertie G de la section (en N.m):
• 𝑀𝑡 (en N.m): moment de torsion en G autour de la ligne moyenne (longitudinale) de la poutre
• 𝑀𝑓𝑦 et 𝑀𝑓𝑧 (en N.m): moment de flexion en G autour des directionstransversales y et z

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3.4.4 Sollicitations
Les sollicitations simples caractéristiques sont fonctions des composantes nulles dans le torseur de
cohésion :
𝐍𝟎
Traction – Compression : { 𝑻 (𝒄𝒐𝒉é𝒔𝒊𝒐𝒏)}𝑮 = { 𝟎 |𝟎}
𝟎 𝟎 𝑮,𝒙⃗,𝒚⃗,𝒛⃗
N N ⃗x
Figure 6 : sollicitation en traction N > 0

Figure 7 : sollicitation en compression N<0 N N ⃗x

Mt
Mt
𝟎 𝑴𝒕
Torsion: { 𝑻 (𝒄𝒐𝒉é𝒔𝒊𝒐𝒏)}𝑮 = {𝟎| 𝟎} Mt ou
𝟎 𝟎 𝑮,𝒙⃗,𝒚⃗,𝒛⃗ Mt

Figure 8 : sollicitation en torsion


(représentation du moment sous forme de flèche ou de vecteur à double trait)


y

F
𝟎 𝟎 G ⃗x
Flexion simple : { 𝑻 (𝒄𝒐𝒉é𝒔𝒊𝒐𝒏)}𝑮 = {𝑻𝒚|𝑴𝒇𝒚} a
A
𝑻𝒛 𝑴𝒇𝒛 𝑮,𝒙⃗,𝒚⃗,𝒛⃗ Figure 9 : poutre en flexion simple plane
(Mfz=-a.F et Ty=-F)
Cas particuliers :
Flexion simple plane : flexion simple + symétrie plane des efforts et de la poutre :
𝟎 𝟎
- flexion plane (A,𝑥,𝑦) :{ 𝑻 (𝒄𝒐𝒉é𝒔𝒊𝒐𝒏)}𝑮 = {𝑻𝒚| 𝟎 }
𝟎 𝑴𝒇𝒛 𝑮,𝒙⃗,𝒚⃗,𝒛⃗
𝟎 𝟎
- flexion plane (A, 𝑥,𝑧) : { 𝑻 (𝒄𝒐𝒉é𝒔𝒊𝒐𝒏)}𝑮 = { 𝟎 |𝑴𝒇𝒚}
𝑻𝒛 𝟎 𝑮,𝒙⃗,𝒚⃗,𝒛⃗

𝟎 𝟎
Flexion pure (seuls les moments de flexion sont non nuls):{ 𝑻 (𝒄𝒐𝒉é𝒔𝒊𝒐𝒏)}𝑮 = { 𝟎 |𝑴𝒇𝒚}
𝟎 𝑴𝒇𝒛 𝑮,𝒙⃗,𝒚⃗,𝒛⃗

T
𝟎 𝟎 ⃗x
Cisaillement :{ 𝑻 (𝒄𝒐𝒉é𝒔𝒊𝒐𝒏)}𝑮 = {𝑻𝒚|𝟎}
𝑻𝒛 𝟎 𝑮,𝒙⃗,𝒚⃗,𝒛⃗ T

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4 Contrainte dans la section
RESOUDRE
Déterminer la répartition des contraintes dans une section droite
Vérifier la résistance mécanique d’une poutre droite
Déterminer le coefficient de sécurité par rapport aux exigences du cahier des charges fonctionnel

Afin de comparer les sollicitations internes à la poutre à la résistance propre du matériau, on va exprimer
les sollicitations indépendamment de la dimension de la section.
On définit pour cela la contrainte C⃗ (M) ou σ
⃗ (M,x
⃗ ) : résultante par unité de surface (homogène à une
pression).
𝑦
O
𝑧 𝑥
⃗ (M) ou σ
C ⃗ (M,x
⃗ ) = σ.x
⃗ + τy . y
⃗ + τz . z
G
dS

M
⃗ (M)
Pour un élément infinitésimal de la section droite dS autour d'un point M, un vecteur contrainte C
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(parfois noté aussi σ(M, ⃗x)) est caractérisé par ses composantes :
- contrainte normale (selon ⃗x) noté σ = ⃗C (M). ⃗x
- contraintes tangentielles (ou de cisaillement) notéτy = ⃗C(M). y
⃗ et τz = ⃗C(M). z

Les contraintes s'expriment en MPa et sont algébriques :


- positif par exemple pour σ en traction,
- négatif par exemple pour σ en compression.

Les contraintes s'obtiennent par identification au torseur de cohésion grâce aux équations suivantes :

⃗⃗𝐑 𝒄𝒐𝒉é𝒔𝒊𝒐𝒏 = ∬ 𝐂(𝐌). 𝐝𝐬


{𝑻𝒄𝒐𝒉é𝒔𝒊𝒐𝒏 }𝑮 = 𝐒

⃗⃗⃗
𝐌𝐆,𝒄𝒐𝒉é𝒔𝒊𝒐𝒏 = ∬ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑮𝑴⋀ 𝐂(𝐌). 𝐝𝐬
{ 𝐒 }𝑮

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4.1 Critères de résistance
Les matériaux ont une cohésion différente selon que la contrainte est normale ou tangente à la section
droite de la poutre.

Critère de résistance à la traction-compression : |𝝈|𝐦𝐚𝐱 ≤ 𝑹𝒆


Où Re (en MPa) : limite élastique du matériau obtenue à partir d'un essai de traction – compression,
|𝜎|max (en MPa) est la contrainte normale maximale en valeur absolue, effective dans la poutre.
Les aciers ont la même résistance en traction et compression.
Les fontes et les bétons sont plus fragiles en traction (lié à leur manque d'homogénéité).
Les composites (bois, béton armé, …) ne sont pas isotropiques (+ résistant dans la direction des
fibres).

Critère de résistance au cisaillement : |𝝉|𝐦𝐚𝐱 ≤ 𝐑 𝐠,


où 𝑅𝑔(en MPa) : limite élastique du matériau au cisaillement (glissement) obtenue par un essai de torsion.
|𝜏|max (en MPa) est la contrainte de cisaillement maximale en valeur absolue, effective dans la poutre.

4.2 Critères pratiques de résistance

Coefficient de concentration de contraintes k


Le coefficient de concentration de contrainte est expérimental et prend en compte les sur-contraintes
occasionnées par les changements brusques de la géométrie (gorge pour anneau élastique,
épaulement…). Le respect des dimensions normalisées permet d'obtenir ce coefficient par des abaques.
En absence de variation brusque de section : 𝑲𝒕 =𝟏

Coefficient de sécurité
Le dimensionnement des structures à partir du modèle poutre fait généralement intervenir un coefficient de
sécurité qui permet de garantir la tenue des pièces dans le cas d'écarts entre la réalité et le modèle de
résistance des matériaux (géométrie simplifiée, non-isotropie, sur-contrainte au niveau des appuis…).
La valeur de ce coefficient de sécurité dépend des enjeux de sécurité du problème :s=1 si la rupture est
souhaitée, s=2 en général et s=10 lorsque la sécurité des personnes est en jeu.
Ce coefficient intervient en plus du coefficient de concentration de contrainte.

Critères pratiques de résistance: |𝜎|max ≤ 𝑹𝒑𝒆 = 𝑲𝑹𝒆.𝒔


𝒕
𝑹
|𝜏|max ≤ 𝑹𝒑𝒈 = 𝒈
𝑲𝒕.𝒔

Rpe(en MPa) : limite élastique pratique


Rpg (en MPa) : limite élastique pratique au cisaillement
s : coefficient de sécurité (souvent : s= 2 parfois s=10 → sécurité personnes)
Kt : coefficient de sur-contrainte (Kt≥ 1)

4.3 Hypothèse de Barré de Saint-Venant :

Les résultats obtenus avec le modèle poutre (ou hypothèses de résistance des matériaux) sont valables:
- loin des points d'application des efforts concentrés ou
- loin des brusques changements de la géométrie.
On montre que localement (à des distances de l'ordre des dimensions de la section), les contraintes sont
supérieures à celles données par la théorie. Cela justifie l'emploi systématique d'un coefficient de sécurité.
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5 Modélisation des déplacements
ANALYSER
Identifier les contraintes, les déformations et les sollicitations d’un solide
Analyser la pertinence du choix des grandeurs simulées
Valider ou affirmer une hypothèse
MODELISER
Proposer ou justifier des conditions aux limites dans un logiciel de simulation par éléments finis

Les résultats de la théorie des poutres reposent sur des hypothèses concernant les déformations.

Hypothèse de Navier et Bernoulli : les sections planes normales aux fibres avant déformation restent
planes et normales aux fibres après déformation (hypothèse bien vérifiée pour les sollicitations simples).

Hypothèse des petits déplacements : on se place dans le cadre des petits déplacements (petits angles
de rotation des sections). Le chargement (et notamment les moments fléchissant) ne dépend que de la
géométrie avant déformation.

Déplacements aux limites selon les liaisons du modèle :


Liaison plane Symbole Conditions de déplacements la section droite en son Logiciel de
centre imposées par la liaison (dans le plan (A, ⃗x, y
⃗ )) simulation
(Solidworks)
Encastrement

y A 𝒙(𝑨) = 𝟎 : déplacement horizontal nul géométrie fixe
0
1 𝒚(𝑨) = 𝟎 : déplacement vertical nul
y1
⃗⃗⃗ ⃗x 𝒚̇ (𝑨) = 𝟎 : rotation de la section nulle
Articulation ⃗
y x⃗⃗⃗1A
1 𝒙(𝑨) = 𝟎 : déplacement horizontal nul immobile
𝒚(𝑨) = 𝟎 : déplacement vertical nul (pas de
y1
⃗⃗⃗ ⃗x 0
translation)
Appui simple ⃗
y A utiliser une
1⃗⃗⃗
x1
𝒚(𝑨) = 𝟎 : déplacement vertical nul géométrie de
⃗x référence
y1
⃗⃗⃗ 0 (direction 𝑦)
x1
⃗⃗⃗

Références : "Mécanique 2" de P. Agati Chez Dunod


"Introduction à la RDM" d'Armel Baguet (http://breeze.mines-douai.fr/p37598916)
Christophe Liénard sur http://tsi.christophe-lienard.fr (accès limité)

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