Cours Economie Et Gest° de L'ese Poly Agdal + IAV + Big Data
Cours Economie Et Gest° de L'ese Poly Agdal + IAV + Big Data
Cours Economie Et Gest° de L'ese Poly Agdal + IAV + Big Data
…………………………………………………
Présentation
Afin de faciliter le travail des étudiants (deuxième année Topographie (I.A.V.)) en
matière d’Economie et Gestion de l’Entreprise, le présent support n’est qu’un
complément des séances de cours et ne peut, en aucun cas, en être considéré comme un
substitut. En effet, des explications, dont une faute de connaissance peut limiter la
compréhension du cours, ne peuvent pas paraître, toutes, sur les pages de ce petit
document. Ce dernier est préparé d’après, parmi d’autres, des spécialistes dont l’apport
est particulièrement considérable en la matière.
Par conséquent, les étudiants sont invités (en plus de la présence - condition sine qua
non d’une discussion des différents aspects à traiter du cours -) à consulter toute
référence pouvant s’avérer, à leur sens, susceptible d’accroître l’intérêt que présente
l’apport des quelques ouvrages cités ci-après, à titre indicatif.
Bibliographie sélective :
Roger AIM, (2006), Organisation des entreprises, Edition AFNOR, Saint-Denis La
Plaine.
Chantal BUSSENAULT et Martine PRETET (2002), Economie et gestion de l’entreprise,
3ème édition, Vuibert, Paris.
Gérard LELARGE (1998), Organisation et gestion de l’entreprise, Gualino éditeur,
Paris.
Claude MENARD (1997), L’économie des organisations, Editions La Découverte, Paris.
Yves-Frédéric LIVIAN (2008), Organisation, Théories et pratiques, Editions Dunod,
Paris.
Jean-Michel PLANE (2003), Théorie des organisations, 2ème édition, Dunod, Paris.
Gilbert KOENIG (1998), Les théories de la firme, 2ème édition, Economica, Paris.
.
.
1
Plan sommaire provisoire :
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE :
L’ENTEPRISE ET SON ENVIRONNEMENT
Chapitre I. Définition et typologies des entreprises
Chapitre II. L’intégration de l’entreprise dans son environnement
Chapitre III. Les principales fonctions de l’entreprise
DEUXIEME PARTIE :
ORGANISATION ET STRUCTURES D’ENTREPRISE
Chapitre I. Les éléments de base de l’organisation
Chapitre II. Les différentes formes de structures
TROIXIEME PARTIE :
APERÇU SUR LE SYSTEME DE GESTION DE L’ENTREPRISE
Chapitre I. Le rôle de l’information dans la prise de décision
Chapitre II. La gestion et la prise de décision dans l’entreprise
…
..
.
2
Complément du cours d’Economie et Gestion de l’Entreprise
PREMIERE PARTIE :
L’ENTEPRISE ET SON ENVIRONNEMENT
Introduction
« L’entreprise est une organisation qui rassemble des hommes et des moyens financiers,
informationnels, technologiques, matériels, etc., en vue de produire des biens et/ou des
services destinés à la vente ».
Derrière cette définition se cache une grande diversité de situations. Pour mieux
appréhender le monde de l’entreprise, il faut rechercher dans cet ensemble les
caractéristiques communes qui permettent de former des sous ensembles homogènes, de
mettre en évidence une typologie.
Définition et exemples
3
Section 1. Le concept d’entreprise
L’entreprise est une unité de biens et de services, ainsi qu’une unité de répartition des
richesses (approche traditionnelle). C’est également un système (approche systémique)
autant de caractéristiques propres.
Le but de l’entreprise est d’atteindre l’efficacité maximale afin de minimiser ses coûts et de
réaliser des profits. Pour cela, elle recherche la meilleure combinaison possible des facteurs
de production.
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I. 2. L’entreprise en tant qu’unité de répartition
Le personnel Salaires
Richesses
L’Etat et les organismes Impôts et cotisations
sociaux Sociales
créées par
Les prêteurs Intérêts
l’entreprise
Les apporteurs de Dividendes
capitaux
L’entreprise Revenus non distribués
« Un système est un ensemble d’éléments en interaction dynamique entre eux, mais aussi avec
leur environnement, dans la poursuite d’une finalité ». De ce fait, l’entreprise est considérée
comme un système.
L’entreprise est en relation avec son environnement économique, technologique, fiscal,… par
des flux d’entrée et des flux de sortie.
SYNTHESE
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Approche traditionnelle Approche systémique
L’entreprise en tant
qu’unité de production …DIRIGE FINALISE
et de répartition Les décisions L’entreprise
sont prises par poursuit des
un groupe buts précis :
d’hommes recherche du
organisé et profit, de la
hiérarchisé croissance
• Produire des
biens et des services ….OUVERT
en combinant des L’entreprise est en relation
facteurs de avec son environnement
production économique, technique
• Distribuer des
revenus en partageant
les richesses réées
(Valeur Ajoutée)
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Section 2. La classification des entreprises
Introduction
I. 1. Critères juridiques
En fonction de la (ou des) personne(s) qui détient le capital, et les objectifs retenus
par l’entreprise, on distingue deux types d’entreprises :
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Les entreprises publiques Les entreprises privées
Entreprises individuelles Sociétés
Leur capital est détenu Plusieurs associés
Un seul propriétaire assume
totalement ou en partie par assument tous les risques
tous les risques financiers
l'Etat ou les collectivités (société de personnes) ou
(nombreux artisans,
publiques (ONCF, une partie seulement
commerçants et professions
SOMACA, ONE…) (sociétés de capitaux
libérales)
SARL)
I. 2. Critères dimensionnels
Selon la nature de leur activité, les entreprises sont aussi classées par branche ou
par secteur1. Une même entreprise peut se trouver classée dans plusieurs branches. Elle
est par contre toujours classée dans un même secteur, celui qui correspond à son activité
principale. Ainsi l’entreprise ONCF qui a de nombreuses activités (transport ferroviaire,
hôtellerie, fabrication industrielle,…) est classée dans plusieurs branches et dans un
secteur qui correspond à son activité principale, les transports et communications.
1
Il existe des classifications plus détaillées pour analyser l’activité économique nationale. Il s’agit de
nomenclatures d’activités destinées d’une part, à identifier les entreprises à partir de leurs activités et d’autre
part, à l’analyse de l’évolution de l’économie à partir des concepts de secteur, de branche et de filière.
· Le secteur correspond à l’ensemble des entreprises qui exercent la même activité principale. Exemples :
secteur de la construction, secteur de l’éducation, de la santé.
· La branche est un regroupement comptable de toutes les unités de production qui fabriquent le même
produit. Exemples : toutes les entreprises produisant des téléphones
· La filière comprend toutes les activités qui participent d’amont (matières premières) en aval
(commercialisation) à la création et à la vente de certaines catégories de produits. Exemples : la filière bois,
la filière chimique, la filière pétrolifère (extraction du pétrole en mer, sur terre, raffinage, distribution dans
stations services).
9
II. La classification des entreprises
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Selon une commission mixte, composée de représentants de Bank Al-Maghrib et du GPBM
(2004) :
La nomenclature marocaine des activités économiques qui permet de définir aussi bien les
branches que les secteurs comporte 9 secteurs codés de 01 à 09 et 47 branches codées de 01
à 47 et fait apparaître également les branches rattachées à chaque secteur d’activité.
Plusieurs types de classification ont été faits à ce niveau. L’une des premières est la
classification de Colin Clark : Les trois grands secteurs d’activité, dans son ouvrage publié
en 1941 intitulé The conditions of Economic Progress (traduit par Les conditions du progrès
économique). Clark découpe le système productif en trois grands secteurs d’activité :
• Le secteur primaire : regroupe les entreprises liées à l’exploitation du milieu naturel, et
aboutissant à la mise à disposition de matières premières (agriculture, pêche, extraction
minière)
• Le secteur secondaire : rassemble les entreprises qui réalisent la transformation des
matières premières en biens de production ou en biens de consommation (industrie,
BTP…)
• Le secteur tertiaire (appelé des services) : inclut les entreprises réalisant la production
de services (commerces, banques, assurances, transport…)
Clark introduit un nouveau concept : "La loi des trois secteurs". Le développement
économique est lié à l’évolution de la part respective de chacun des 3 secteurs dans l’activité
économique ; ainsi :
- Au départ, c’est le secteur primaire qui est dominant,
- Puis, le secteur secondaire se développe, et finit par dépasser le secteur primaire,
- Enfin, le secteur tertiaire prend de l’importance et devient petit à petit dominant.
D’aucuns aujourd’hui, parlent du secteur quaternaire : il concernerait les prestations
intellectuelles (en général, cette appellation désigne les sociétés de conseil informatique).
11
III. L’évolution et la structure actuelle du tissu industriel et commercial
Le tissu industriel et commercial marocain présente de plus en plus quelques caractéristiques
dont notamment :
Le tissu industriel et commercial marocain présente de plus en plus quelques caractéristiques
dont notamment :
- La montée des groupes : Après l’indépendance en 1956, la loi sur la marocanisation
promulguée en 1973 a poussé à la généralisation des groupes et à la naissance des groupes
marocains publics et privés en tant que forme dominante dans l’économie marocaine. On
constate ainsi que de plus en plus d’entreprises appartiennent à un groupe tel que le cas de la
SNI (Société Nationale d’Investissement, privatisée en 1994).
- La prédominance des PME : On constate ces dernières années une très grande vitalité des
petites et moyennes entreprises, représentant plus de 95% du tissu industriel marocain.
- La percée du secteur informel : Il regroupe les entreprises non structurées, localisées surtout
dans le milieu urbain. Selon une enquête réalisée par la direction des statistiques, on estime
leur nombre à plus de 250000 unités, réalisant une production de 31 milliards de dirhams et
une valeur ajoutée de 21 milliards de dirhams, ce qui avoisine les 12% du produit intérieur
brut (PIB).
SYNTHESE :
Comment classer les entreprises ? (Critères et classification) :
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Classification des entreprises
Entreprises
Introduction
Comme nous l’avons vu précédemment, l’entreprise n’est pas un système fermé sur lui-
même. Elle entretient des relations et des rapports (de lois, de production, de consommation,
de concurrence, de partenariat, …) avec son environnement. L’ensemble de ces rapports
influent directement et indirectement sur l’activité de l’entreprise et détermine, partant, ses
performances.
« L’environnement de l’entreprise est l’ensemble des éléments externes susceptibles
d’influencer son activité et son équilibre ».
Il est ainsi commode de distinguer différentes composantes de cet environnement afin de
faciliter son étude et son interprétation.
L’entreprise est un système ouvert ; elle entretient des relations constantes avec son
environnement. Cet environnement a des incidences sur le comportement de l’entreprise,
mais cette dernière influence également son environnement.
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Qu’est ce que l’environnement Définition de l’environnement de
d’une entreprise ? l’entreprise
Un Macro-Environnement Un Micro-Environnement
L’analyse de
l’environnement
conduit l’entreprise à rechercher
les facteurs clés de celui-ci
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II. Les domaines clés de l’environnement de l’entreprise
II.1. Macro-environnement :
Il existe de nombreux facteurs clés de cet environnement qui ont des conséquences
pour l’entreprise. Celle-ci se doit de les connaître pour agir efficacement. Par exemple,
une entreprise qui décide de lancer un nouveau produit doit savoir que la demande future est
fonction de multiples facteurs.
Démographiques Culturels Juridiques Economiques Technologiques
Structure par Etat et Réglementation Croissance Etat et évolution
âges, mortalité, évolution des , interdiction, économique, des connaissances,
projection future valeurs et des conditions de évolution des prix, nouveaux produits,
de la pyramide croyances, garantie, politique diffusion
des âges… niveau conditions de économique de l’Etat internationale de
d’éducation… vente,… (impôts, taux l’innovation…
d’intérêt…)
2. Micro-environnement
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Défi International Défi Technologique Défi Sociologique &
Humain
La mondialisation de L’information, les De nouvelles aspirations
l’économie entraîne : biotechnologies, de la population
Des menaces : concernant la qualité de la
l’automatisation, les
Arrivée de nouveaux vie ou la protection de la
nouveaux matériaux nature
concurrents (Chine, UE,…)
bouleversement (écologie) modifient le
Des opportunités :
quotidiennement les données comportement des
Signature d’accords de libre-
de la concurrence nationales entreprises.
échange...
et internationale.
Toutes les variables clés de l’environnement de l’entreprise ont des conséquences sur le
comportement de l’entreprise. La réaction et les décisions éventuelles de l’entreprise
constituent sa stratégie.
Par leurs décisions, les entreprises ont un impact sur leur environnement. Ainsi, la
présence d’une ou plusieurs entreprises dans une ville ou une région a des conséquences
pour celle-ci. Les effets exercés sur l’environnement constituent des externalités.
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Externalités positives Externalités négatives
Création d’emplois o Concurrence pour les entreprises déjà installées
Distribution de revenus o Augmentation du prix des terrains
Impôts payés aux collectivités o Dégradation de l’environnement naturel
territoriales o Pollution
Plus généralement, on peut constater que les entreprises ont des missions dans de multiples
domaines : l’économique, le social, le politique, l’écologie.
Elles sont de deux grandes catégories : les fonctions opérationnelles et les fonctions de
support.
I. La fonction commerciale
I.1. La connaissance du marché et du consommateur
Toute entreprise est amenée à connaître son marché pour mieux répondre aux besoins et
adapter sa production aux exigences de la clientèle.
I.1.1 Caractéristiques du marché
Le marché se caractérise par son étendue, sa structure et les niveaux de concurrence.
1- L’étendue : clients actuels, clients des entreprises concurrentes, non consommateurs
relatifs, non consommateurs absolus.
2- La structure : concurrence pure et parfaite, oligopsone, monopsone, monopole…
3- Les niveaux de concurrence : directe, indirecte, sur les autres marchés.
III.3. La logistique
« La logistique est l’ensemble des activités ayant pour but la mise en place, au moindre coût,
d’une quantité de produits, à l’endroit et au moment où une demande existe ».
(Elle concerne toutes les opérations déterminant les mouvements des produits telles que :
localisation des usines et entrepôts, approvisionnement, emballages, stockage et gestion des
stocks, manutention et préparation des commandes, transport et tournées de livraison).
Flux d'information
Firme
Fournisseurs manufacturière Distributeurs
Distribution
AMONT Approvisionnement Production AVAL
physique
Flux de marchandises
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Section 2. Les fonctions de support
II.1. Définition
La fonction administrative consiste à recueillir toutes les informations élémentaires
découlant de l’activité de l’entreprise, à les classer et à les exploiter afin de les adapter aux
décisions à prendre.
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DEUXIEME PARTIE :
ORGANISATION ET STRUCTURES D’ENTREPRISE
La structure est l’ossature de l’organisation, c’est la manière dont les tâches et les
responsabilités sont réparties. La structure d’une organisation peut être définie
simplement comme « la somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre
tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches »2.
L’entreprise se structure donc autour de deux axes ; l’un horizontal correspond à la
division du travail et l’autre vertical à la coordination des tâches.
I. Décomposition horizontale
Les tâches à accomplir pour gérer l’entreprise sont multiples et demandent des
capacités différentes ; c’est pourquoi les organes et les individus sont spécialisés. Cette
division du travail correspond à la décomposition horizontale de l’organisation.
On peut retenir deux critères de spécialisation qui permettent de structurer l’entreprise
par rapport à l’homogénéité et à la complexité des travaux à effectuer.
2
Henry Mintzberg, Le management ; voyage au centre des organisations, éditions d’Organisation, 2004, p.
188.
21
II. Décomposition verticale
3
H. Mintzberg, Structure et dynamique des organisations, éditions d’Organisation, 1982.
22
Chapitre II. Les différentes formes de structures
La structure de l’entreprise :
Qu’est ce qu’une structure d’entreprise? Nature et choix
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Section 1. La structure de l’entreprise : Nature et facteurs de choix
Les structures établies aujourd’hui sont de plus en plus complexes et mieux adaptées à la
réalité des grandes organisations contemporaines. La structure de L’entreprise reste le plus
souvent représentée par dans organigrammes qui schématisent les relations d’ordre
hiérarchique entre les différents services de L’entreprise.
La structure est l’armature de l’organisation qui est l’entreprise. Elle décrit la façon dont les
tâches sont réparties, la manière dont le pouvoir est exercé et les relations entre les divers
éléments du système (coordination)
Selon Mintzberg, la structure d’une organisation peut être définie comme « la somme totale
des moyens employés pour diviser le travail entre des tâches distinctes et pour ensuite
assurer la coordination entre ces tâches »
Une structure est représentée par un organigramme. Celui-ci fait apparaître :
- le processus réel de l’exercice du pouvoir,
- la répartition des tâches,
- les liens formels entre les différents services
A noter qu’il n’existe pas de structure idéale pour l’entreprise. Le problème revient alors à
déterminer les facteurs qui poussent les entreprises à choisir telle ou telle structure.
24
Le pouvoir et la formation des dirigeants : dans les pays en développement, la structure
adoptée par l’entreprise est généralement très influencée par la formation des dirigeants,
leur degré d’ouverture sur le monde environnant et leur capacité de prévision et d’organisation.
I. La structure hiérarchique
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I.2. comment peut-elle être schématisée ?
AVANTAGES INCONVENIENTS
+ structure simple, facile à mettre en place - le responsable est submergé de tâches,
+ structure qui permet une communication ce qui risque de perturber la marche
entre les différents sous-systèmes normale du système
+ structure où l’autorité et la compétence - risque de déformation de l’ordre
sont bien définies : donné (surtout quand il est oral), vu le
* Tous les éléments du système ont un nombre de niveaux parcourus par ce
pouvoir propre délégué dernier
* Chaque élément du système est - difficulté de trouver les responsables
conscient du résultat qu’on attend de lui compétents dans tous les domaines
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II.1.1. Comment peut-elle être schématisée ?
AVANTAGES INCONVENIENTS
+ utilisation de spécialistes - multiplicité de commandements
la spécialisation accroît la compétence - dilution des responsabilités
de chacun - absence de coopération
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II.2. La structure fonctionnelle avec relations hiérarchiques : le staff and line
Elle vise à combiner les 2 structures précédentes et est fondée sur 2 types de liaisons :
Cette structure allie les avantages des deux systèmes précédents à savoir :
- Principe de l’unité de commandement est respecté.
- Spécialisation est introduite par fonction.
A’
B C
D E F G
AVANTAGES INCONVENIENTS
+ combine les avantages des 2 structures : - risques de relations conflictuelles entre
+ existence d’1 unité de commandement les hommes de terrain et de dossiers
(fonctionnels)
+ les opérationnels se font assister par des
spécialistes
+ gestion à LT par les fonctionnels et le
CT par les opérationnels
+ structure adaptée aux entreprises de
moyenne importance
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III. Les autres structures de l’entreprise
Au cours de son existence l’entreprise développe des produits spécifiques, avec des
technologies adaptées, dans des sites de production propres. L’entreprise ses structure alors en
divisions, par marchés, par pays, par produits, par clients.
Ainsi, cette structure repose sur une division donnant naissance à la création de sous-systèmes
correspondant soit :
• aux différents produits ou famille de produits fabriqués
• aux différentes zones géographiques dans lesquelles opère le système
• aux différentes catégories de clients du système-entreprise
La structure divisionnelle par produits, par exemple, repose sur une répartition qui se fait par
rapport aux produits ou famille de produits. Chaque division a sa propre structure, ce qui
aboutit à une structure composite.
Direction générale
AVANTAGES INCONVENIENTS
+ autonomie des divisions les rapproche - risque de déséconomies d’échelle par
des segments de marché multiplication des services fonctionnels
+ la culture commune du produit facilite - chaque division devient une entreprise
les échanges indépendante, négligeant les intérêts du
+ chaque division est jugée sur ses groupe
résultats
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III.2. La structure matricielle
Elle est la forme d’organisation qui présente plus de difficulté pour les managers, étant donné
ses caractéristiques très particulières. Toutefois, dans certaines conditions, elle peut se révéler
efficace.
Dans cette structure, certains employés, surtout les cadres ou les spécialistes, dépendent de
deux managers et non d’un seul. Elle comporte une combinaison des deux formes
d’organisation par produit et par fonction grâce à une dualité de systèmes relationnels, en
matière d’autorité comme d’information et de subordination.
Ainsi, elle combine structure fonctionnelle et divisionnelle pour cumuler leurs avantages.
Elle peut être temporaire dans une structure par projet ou permanente dans une structure
multidimensionnelle.
Ex : Entreprise de TP : un chantier = 1 projet ; Agence de pub : une campagne = 1 projet).
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Remarque :
• Les éléments du système sont repérés par leur subordonné.
Exemple : l'entreprise X appartient au service de l'établissement des plans (abscisse)
consacre ses activités au projet A (ordonnée)
• Une structure matricielle peut correspondre à la réalisation d'un seul projet.
Exemple : construction d'un immeuble, d'une route. Quand le projet ou l'activité est
achevé, l'équipe en place est dissoute et les personnes affectées à ce projet retournent à leurs
services respectifs.
AVANTAGES INCONVENIENTS
+ chaque membre bénéficie de la - difficultés de coordination dues à la
compétence de 2 responsables (projet et dualité de commandement
fonction) - risque de lourdeur dans la prise de
+ les modifications de projet ne cassent décision
pas toute la structure (suppression d’un
produit)
+ particulièrement adaptée à une gestion
par produit ou par marché (flexibilité qui
peut évoluer en fonction des activités de
l’entreprise)
NB. :
A noter que, ces dernières années, certains éléments ont accéléré la mise en place de
structures simples et rapidement adaptables, à savoir :
- l’élargissement des compétences du personnel qui a permis de déléguer le pouvoir et
l’autorité et de réduire le nombre de niveaux hiérarchiques, ce qui a favorisé les structures
décentralisées ;
- la mondialisation et la mouvance des marchés qui nécessitent des structures réactives et
décentralisées ;
- la mise en place d’équipes temporaires et spécialisées auxquelles est confiée la réalisation
de projets. Ces structures par projets peuvent concerner toute l’entreprise ou seulement
quelques personnes.
- le développement des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la
Communication) et des réseaux qui permettent de développer la coopération interentreprises
voire la constitution en réseau.
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SYNTHÈSE :
Conclusion
En guise de conclusion, à souligner que la liste des formes de structures organisationnelles
étudiées dans cette section n’est pas exhaustive ; elle ne comprend que les structures les plus
connues, les formes de base qui engendrent actuellement des formes dérivées.
A noter également à ce titre qu’il n’existe pas de structure idéale, et même s’il en existait une,
on aurait beaucoup de mal à l’adopter de manière définitive. Eu égard au contexte actuel
marqué par de fortes incertitudes, mutations et tensions, il ne semble pas possible que l’on
aille vers des structures bien définies et fixes. La souplesse et la flexibilité des structures, en
tant que condition de la capacité d’innovation, s’imposent donc ; d’où la nécessité de
s’orienter davantage vers des structures non stables, plus dynamiques.
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TROIXIEME PARTIE :
APERÇU SUR LE SYSTEME DE GESTION DE L’ENTREPRISE
Pour aboutir à un choix rationnel, chaque décision nécessite de nombreuses informations qui
doivent irriguer l’ensemble de l’entreprise. Un système d’information a justement pour objet
de fournir toutes les informations dont l’entreprise a besoin pour prendre les bonnes décisions
en vue d’une meilleure gestion.
Une information est un renseignement ou un signe qui permet de réduire un état d’incertitude
ou d’augmenter la connaissance. Elle est nécessaire à toute prise de décision et est
indispensable à la communication dans l’entreprise.
I.1. Définition
Au sens premier, l’information est l’acte d’informer, de mettre au courant d’événements.
C’est une nouvelle, un renseignement que l’on communique… ou que l’on obtient, un
ensemble de connaissances acquises sur quelqu’un ou sur quelque chose… De manière plus
simple, on peut définir l’information comme un ensemble de données qui permettent de
prendre une décision dans l’entreprise.
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Pour qu’elle devienne une information, une donnée doit être :
- Significative : l’information apporte une connaissance que le destinataire ne possédait
pas, et réduit donc son ignorance…
- Utile (elle a une valeur) : l’information permet d’améliorer la décision, c'est-à-dire que
le choix est meilleur que si l’information n’avait pas existé. (Exp. : Soleil…)
I. 2 Typologie de l’information
Selon le critère retenu, on peut distinguer plusieurs types d’informations
I. 3 La qualité de l’information
La réussite de la décision dépend de la qualité de l’information utilisée. Cette dernière doit
être :
- pertinente, c'est-à-dire être utile à celui qui va l’utiliser (adaptée à ses besoins) ;
- intelligible, c'est-à-dire comprise par son utilisateur ;
- fiable, c'est-à-dire complète, mise à jour, précise, exacte … ;
- disponible, elle doit être accessible en temps utile…
La prise de décision, difficile (en soit toujours, ou la plupart du temps), le devient plus encore
dans la société actuelle avec la surabondance des informations disponibles et la nécessité de
réaction de plus en plus rapide.
Ainsi la prise de décision suppose d’intégrer le maximum d’informations en un temps
minimum. Elle suppose également des informations de qualité suffisante et bien adaptées aux
problèmes à résoudre.
Grosso modo, l’information a des rôles multiples dans l’entreprise ; elle conditionne sa
gestion et détermine ses performances.
Dans la plupart des organisations, le système d’information s’appuie sur les Technologies de
l’Informations et de la Communication (TIC).
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Chapitre II. La gestion et la prise de décision dans l’entreprise
I. Définition de la gestion
La gestion peut être définie comme étant l’ensemble des activités permettant de conduire des
organisations par la prise continue de décisions. L’activité du gestionnaire est donc de
prendre des décisions en fonction d’objectifs à atteindre et de contraintes à respecter, et de
les faire appliquer.
La prise de décision nécessite, comme on l’a vu précédemment, l’existence d’un système
d’information permettant aux gestionnaires de connaître la situation actuelle et passée de
l’organisation et son environnement pour décider plus rationnellement.
La gestion peut être aussi considérée sous l’angle d’un ensemble de techniques utilisées par
les décideurs.
- Pour s’informer : c’est l’exemple de la comptabilité qui est une technique permettant
de connaître la situation du patrimoine et du résultat de l’entreprise, de connaître les
coûts des bien et services produits (rôle de la comptabilité analytique) ;
- Pour décider : c’est le cas des modèles mathématiques servant comme techniques
employées par exemple dans la gestion des stocks (connaître le volume de commande
et son rythme pour minimiser les coûts), le choix d’investissement (déterminer
l’investissement le plus rentable)… ;
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- Pour agir : techniques de gestion du personnel en vue de sa motivation (mode de
rémunération par exemple), techniques d’action commerciale (promotion des ventes,
publicité, etc.)…
Comme on vient de le voir, l’activité principale d’un gestionnaire est la prise continuelle de
décisions, en fonction d’un certain nombre d’informations.
La décision peut être définie comme étant une opération intellectuelle débouchant sur un
choix qui se matérialisera par une action. Décider c’est donc faire un choix et agir ; c’est
choisir, résoudre un problème, trancher, c’est transformer l’information en action, (ce peut-
être par exemple le fait de saisir une opportunité avec les risques que cela comporte).
Pour décider, on a dit qu’il faut disposer d’informations (d’où l’importance du Système
d’Information), de la capacité de décider, du droit de décider (c'est-à-dire d’un certain
pouvoir).
Pour prendre une décision, le décideur doit se fixer un but à atteindre, prendre en
considération les moyens techniques, humains et financiers dont l’entreprise dispose et bien
évaluer les contraintes extérieures (position concurrentielle de l’entreprise, réglementation,
groupes de pression,…). En général, la géographie de la décision au sein de l’entreprise
respecte scrupuleusement la hiérarchie du pouvoir.
composantes ?
- Qui ? Qui semble à priori responsable ?
apparu ?
- Pourquoi ? Quelles semblent en être à priori les causes ? Comment cela est-il arrivé ?
- Combien ? Quel serait le coût induit du problème tel qu’il apparaît actuellement ? Quel
- Choix d’une solution (la prise de décision) : Ce choix se fera au travers de critères de
choix préalablement établis, et parfois à la suite d’une négociation si les décideurs sont
multiples et ont des intérêts parfois divergents.
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- Contrôle et évaluation des résultats : Il faudra finalement évaluer les conséquences de
la décision et prendre la mesure des éventuels écarts entre réalisations et objectifs, qui
pourront amener à prendre de nouvelles décisions.
Le pouvoir est la capacité de décider, c'est-à-dire d’influencer l’activité des autres. C’est la
possibilité d’agir sur quelqu’un ou sur quelque chose. Les notions d’autorité et de
commandement sont à rapprocher du pouvoir.
L’autorité : C’est le droit de commander, c’est le pouvoir reconnu ou non d’imposer ses
décisions.
Le commandement : Commander c’est exercer son autorité ou exercer le pouvoir.
Dans les petites organisations, le pouvoir est d’habitude concentré entre les mains d’une
personne. Avec l’accroissement de la taille de l’organisation, les décisions vont être plus ou
moins réparties entre différentes personnes. On assistera alors, soit à une délégation de
pouvoir, soit à la décentralisation.
II.2.2. La décentralisation
C’est une forme d’organisation où on accorde une certaine autonomie de décisions aux
différents secteurs de l’entreprise. Cette façon d’agir implique un contrôle à posteriori de la
part de l’autorité décentralisatrice. La décentralisation se distingue de la déconcentration qui
est la dispersion géographique du pouvoir central.
Les avantages de ce mode de fonctionnement sont essentiellement d’avoir des décideurs plus
près des problèmes à résoudre (géographiquement et en termes de compétences - spécialistes),
donc plus capables de prendre plus rapidement qu’avant les bonnes décisions.
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