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SOMMAIRE

PREMIERE PARTIE : COURS

Chapitre 1 : Opérations courantes (révision) page 2 - 15


Chapitre 2 : Amortissements page 15- 34
Chapitre 3 : Provisions , page 34 - 48
Chapitre 4 : État de Rapprochement page 49 - 55
Chapitre 5 : Régularisations des comptes de charges et de produits..…page 55 - 59

DEUXIEME PARTIE : EXERCICES


CHAPITRE 1 : LES OPERATIONS COURANTES

LECON 0 : GENERALITES

I. LES PRINCIPES COMPTABLES FONDAMENTAUX

Les principes comptables fondamentaux structurent la représentation comptable de l’entité. Ce sont les
postulats et conventions comptables qui sont couramment regroupés sous le terme générique de principes
comptables.
Les postulats définissent le champ du modèle comptable SYSCOHADA. Il s’agit du :
1. POSTULAT DE L’ENTITE
Une entité est un ensemble organisé d’une ou plusieurs personnes physiques ou morales et d’éléments corporels
ou incorporels permettant l’exercice d’une activité économique en vue de produire des biens et des services
dans un but lucratif ou non.
2. POSTULAT DE LA COMPTABILITE D’ENGAGEMENT
Les effets des transactions et autres événements sont pris en compte dès que ces transactions et événements se
produisent et non pas au moment des encaissements ou paiements. Ils sont enregistrés dans les livres
comptables.
3. POSTULAT DE LA SPECIALISATION DES EXERCICES (article 59)
Les exercices comptables étant découpés suivant une période annuelle, il convient d’imputer à chaque exercice
tout ce qui s’y rattache uniquement. Exemple : les régularisations des charges et des produits en fin
d’exercices.
4. POSTULAT DE LA PERMANENCE DES METHODES (articles9 ; 10 ; 40)
Pour permettre une bonne comparaison dans le temps, les états financiers doivent être élaborés selon les mêmes
formes, les mêmes méthodes d’évaluation et de présentation que les années précédentes. Exemple : évaluation
des stocks (coût moyen pondéré après chaque entrée…)
5. POSTULAT DE LA PREEMINENCE DELA REALITE ECONOMIQUE SUR L’APPARENCE
JURIDIQUE
Ce postulat n’est pas accepté par bon nombre de pays. Pour que ce postulat soit pertinent il est nécessaire que
les transactions et autres événements soient enregistrés et présentés en accord avec leur substance et la réalité
économique et non pas seulement selon leur forme juridique. Le SYSCOHADA opte pour une application
limitée de ce postulat.
6. CONVENTION DU COUT HUSTORIQUE (article 35 ; 36)
Les biens entrent dans le patrimoine de l’entité à leur coût d’achat ou de production sans tenir compte de
l’inflation ou de la déflation (opération en monnaie étrangère).
7. CONVENTION DE PRUDENCE (article 3 ; 6)
Ce principe se définit comme une appréciation raisonnable des faits afin d’éviter le risque de transfert sur
l’avenir d’incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine et les résultats de l’entité. Les produits ne
sont comptabilisés que s’ils sont définitivement acquis. Exemple : la plus value latente n’est pas comptabilisée.
8. CONVENTION DE LA TRANSPARENCE (articles 6 ; 8 ; 10 ; 11)
C’est ma transposition des concepts de régularité et de clarté de l’information. Exemple : la règle de non
compensation des dettes et créances.
9. CONVENTION DE LA CORRESPONDANCE BILAN D’OUVERTURE-BILAN DE CLÔTURE
(article 34)
C’est le principe de l’intangibilité du bilan qui dispose que les comptes de bilan clôturé en fin d’exercice N
doivent être identiques à l’ouverture N+1
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10. CONVENTION DE L’IMPORTANCE SIGNIFICATIVE (article 33)
Ce principe renvoie à la notion de seuil signification qui se définit comme le montant à partir duquel des
omissions ou inexactitudes isolées ou cumulées auraient pour effet de modifier ou d’influencer le jugement des
utilisateurs.
II. LES MASSES DU BILAN
LE BILAN
A l’actif : 3 Masses Au passif : 3 Masses
- Actif immobilisé - Ressources stables
- Actif circulant - Passif circulant
- Trésorerie -actif - Trésorerie –passif
ACTIF
Actif immobilisé
Emplois durables nécessaires à l’exploitation économique et financière de l’entreprise. Ce sont les
immobilisations incorporelles, corporelles et financières.
Actif circulant
Il est composé des stocks et des créances du circuit d’exploitation. La partie HAO est noyée dans les autres
postes.
Trésorerie –actif
Il est composé des titres de placement négociables, de la banque, de la caisse et des CCP
PASSIF

Capitaux propres et ressources assimilées (Ressources stables)


 Capitaux propres et ressources
 Subventions d’investissement
 Provisions réglementées
 Fractions d’impôts latents
Dettes financière (passif circulant)
 Dettes
 Dettes de crédit-bail
 Comptes bloqués d’associés
 Crédits bancaires renouvelables
 Fraction à – 1 an + intérêts
Trésorerie – passif
 Crédit de trésorerie (avances, concours bancaires)
 Les découverts
 Les crédits d’escompte correspond au montant des effets escomptés restant en cours c'est-à-dire
avant la constatation de la bonne fin

LECON 1 : LA FACTURE DE « DOIT »

La facture de « doit » est composée de réductions subdivisée en réduction commerciale (rabais, remise et
ristourne) et réduction financière (escompte), de majorations (TVA ; transport : port avancé, port payé,
port récupéré, port forfaitaire et port facturé ; emballages consignés) et de l’avance.

COMPTABILITE GENERALE Page 3


I. PRESENTATION
Avec port facturé ou forfaitaire Avec port payé, récupéré ou avancé
F/SEUR date
F/SEUR date
Fact. N° doit client
Fact. N° doit client
Montant brut X
Montant brut X
- Remise % X
- Remise % X
Net ccial 1 X
Net ccial 1 X
- Rabais % X
- Rabais % X
Net ccial 2 X
Net ccial 2 X
- Ristourne % X
- Ristourne % X
Dernier net ccial X
Dernier net ccial X
- Escompte % X
- Escompte % X
Net financier X
Net financier ou MT HT X
+ Port X
+ TVA X
Montant HT X
Montant TTC X
+ TVA X
+ Port X
Montant TTC X
+ Emb. consignés X
+ Emb. consignés X
- Avance X
- Avance X
NAP X
NAP X

Application : L’entreprise DOUMEX vend des marchandises le 05/01/N à SACI d’un montant de 100 000 F,
remise 5% et 2%, escompte 2%.
TAF : Établir les factures F105 et F106 dans les cas suivants :
Cas n°1 : le transport est assuré par le fournisseur à hauteur de 10 000 F (F105)
Cas n°2 : le transport est assuré par un transporteur à hauteur de 10 000 F (F106)

II. SCHEMA D’ECRITURE


1) Achat de marchandises
Chez le F/seur Chez le Client
411 NAP 601 DNC
673 Escpte ou602
4191 Avce 4452 TVA/ach TVA
701 6015 Port
ou702 DNC 4094 Emb.cons
4431 TVA/Vte TVA 401 NAP
7071 Port 773 escpte
4194 Emb.cons 4091 Avce

Avec la venue du SYSCOHA révisé un grand nombre de numéro de compte ont du disparaitre pour
laisser la place à de nouveaux comptes notamment le 611 : transport/achat est remplacé par :
 6015 Frais sur achats de marchandises
 6025 Frais sur achats de matières 1ere et fournitures liées
 6045 Frais sur achats de matières 1ere et fournitures consommables
 6085 Frais sur achats d’emballages.
L’entité peut créer des sous comptes pour les frais accessoires : douane, fret, assurance sur commissions,
courtages sur achats et transit.

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Application : Comptabiliser les factures F105 et F106

2) Acquisition d’immobilisation
NB : la TVA sur mobilier de bureau et sur matériel de transport de tourisme dont la puissance
fiscale excède 12 chevaux, n’est pas récupérable. Ces biens entrent dans le patrimoine à leur coût d’achat
T.T.C. Si la TVA n’est pas récupérable sur ces biens, elle ne sera pas non plus récupérable sur leurs
pièces de rechange et leur entretien et réparation.
Chez le F/seur Chez le Client
411 NAP 2….. Coût d’acq
673 Escpte 4451 TVA/Immo TVA
4191 Avce 481 NAP
701 Coût d’acq 773 escpte
4431 TVA/Vte TVA 25… Avce
NB : le coût réel d’acquisition d’une immobilisation est formé :
- du prix d’achat définitif net de remises et de rabais commerciaux, d’escompte de règlement et de
taxes récupérables ;
- des charges accessoires rattachables directement à l’opération d’achat (frais de douane, de transit, de
transport sur achat, d’assurance du bien lors de la livraison, de magasinage lors de l’achat, etc)
- des frais d’acquisition notamment les droits d’enregistrement, les honoraires, les commissions, les
frais d’actes, après déductions des taxes récupérables.
- des charges d’installation qui sont nécessaires pour mettre le bien en état d’utilisation ;
Sont à exclure :
- toutes les charges non directes (coûts de maintenances, de formation, administratifs et généraux)
- toutes les charges en aval de l’achat
- les différences induites par les modalités de paiement.

Application : KESYCorp vend à DOUMEX des ordinateurs à 1 000 000 F, des imprimantes à 200 000 F et des
papiers listing 118 000 F TTC le 10/01N, KESYCorp fournit l’installation à 118 000 F TTC.
Le 11/01/N AMOBLA vend des bibliothèques et des chaises de bureau respectivement à 800 000F et 200 000F,
port payé 40 000 F.
TAF : Comptabiliser toutes les opérations
3) Prestation de service
Chez le F/seur Chez le Client
411 NAP 6….. MT HT
706 MT HT 4454 TVA/Svce TVA
4432 TVA/Svce TVA 401 NAP

Application : CFAO motors s’occupe de la réparation de la 607 puissance fiscale 12 cv du directeur pour
80 000 F.
TAF : Établir la facture puis comptabiliser au 17/01/N

LECON 2 : LA FACTURE « D’AVOIR »


Les conditions d’établissement d’une facture « d’avoir » sont : le retour de marchandise, les réductions
hors facture de « doit » et l’escompte conditionnel.

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SCHEMA D’ECRITURE
 Retour de marchandises
Chez le F/seur Chez le Client
701 DNC 401 NAVC
4431 TVA 773 escpte
612 Port 601 DNC
411 NAVC 4452 TVA
673 Escpte 7071 Port

Application : SACI retourne 50 000F de marchandises et se fait facturé le transport à moitié prix.
TAF : Établir la facture A106 puis la comptabiliser

 Réductions hors facture


a. Remise ou Rabais
Chez le F/seur Chez le Client
701 NAVC 401 NAVC
411 NAVC 601 NAVC
Ou *
*6019 ; 6029 ; 6049 ; 6059 ; 6089 si la
réduction ne porte pas sur une facture
précise.
b. Ristourne
Chez le F/seur Chez le Client
701 ou 702 NAVC 401 NAVC
411 NAVC 6019 NAVC
NB : les réductions obtenues sur les achats de services sont portés au crédit des comptes 61, 62 et 63.
Application : DOUMEX se rappel avoir omis une remise d’une valeur de 10 000 F le 09/01/N
TAF : Établir la facture A107 puis la comptabiliser

 Escompte conditionné
L’escompte conditionné se calcul sur le dernier net commercial de la facture de « doit ». Sa
comptabilisation fait apparaitre la TVA qui initialement déduite de trop du faite de la non application de
l’escompte sur la facture de « doit ». L’escompte conditionnel est une charge pour le F/seur et un produit
pour le client.
Chez le F/seur Chez le Client
521 Montant à 401 NAVC
ou régler 521 Montant à
571 ou régler
673 Escpte HT 571
4431 TVA/escpte 773 Escpte HT
411 NAVC 4452 TVA/escpte

Application : le 10/01/N DOUMEX accorde un escompte de 4% pour un achat de 1 000 000 F à SACI si
règlement dans 8 jours facture F110, le 14/01/N SACI vient régler sa facture F110
TAF : Établir la facture F110 puis régulariser l’escompte conditionné

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LECON 3 : LES OPERATIONS SUR LES EMBALLAGES

1. LES ACHATS D’EMBALLAGES


Les emballages se repartissent en deux groupes : les emballages commerciaux (emballages perdus et
emballages récupérables non identifiables) et le matériel d’emballage (emballages immobilisés). La
comptabilisation des emballages commerciaux est identique à celle des achats de marchandises, on débite
le 6081 pour les emballages perdus et le 6082 pour les emballages récupérables non identifiables. Le
matériel d’emballages quant à lui est une immobilisation on débite donc une classe 2 : 243

 Emballages immobilisés
Chez le Client
243 Mt HT
4451 TVA
481 NAP

 Emballages commerciaux : emballages perdus


Chez le Client
6081 Mt HT
4452 TVA
6085 Frais sur achat X
401 NAP

 Emballages Récupérables Non Identifiables


Chez le Client
6082 Mt HT
4452 TVA
401 NAP

2. LES DIFFICULTES LIEES A LA RESTITUTION DES EMBALLAGES


Avant d’aborder les difficultés liées à la restitution des emballages nous allons évoquer la consignation et
la déconsignation dite normale.

2.1 ) SCHEMA D’ECRITURE


 Consignation
Chez le F/seur Chez le Client
411 PC TTC 4094 PC TTC
4194 PC TTC 401 PC TTC

 Déconsignation normale

Chez le F/seur Chez le Client


4194 PC TTC 401 PC TTC
411 PC TTC 4094 PC TTC

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2.2 ) DIFFICULTES LIEES A LA RESTITUTION

 Restitution des emballages contre un prix inférieur au prix de consignation

Boni ou mali TTC = (prix de consignation - prix de repris) x nombre d’emballages repris

Boni ou mali HT = / TVA = (boni ou mali HT) x 0,18

Chez le F/seur Chez le Client


4194 PC TTC 401 PR TTC
411 PR TTC 6224 Mali HT
7074 Boni HT 4452 TVA
4431 TVA 4094 PC TTC

Application : le plein-air retourne 800 bouteilles à SOLIBRA, celle-ci les reprend à 80 F l’une or elle était
consigné à 118 F.
TAF : Comptabiliser cette opération
 Conservation des emballages
L’opération est une vente pour le F/seur et un achat pour le client
Chez le F/seur Chez le Client
4194 PC TTC 6082 PC HT
7074 PC HT 4452 TVA/PC
4431 TVA/PC 4094 PC TTC

 Destruction des emballages


L’opération est une vente pour le F/seur et une perte pour le client
Chez le F/seur Chez le Client
4194 PC TTC 6224 PC HT
7074 PC HT 4452 TVA
4431 TVA 4094 PC TTC

Application : le plein-air informe la SOLIBRA qu’elle ne pourra pas restituer 300 bouteilles précédemment
consigné à 118 F l’une.
TAF : Comptabiliser cette opération si le client conserve les emballages puis si le client les a détruits.

LECON 4 : LES OPERATIONS DE REGLEMENT


1. Les règlements contre espèces
Chez le F/seur Chez le Client
571 NAP 401 ou NAP
411 NAP 481
571 NAP

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2. Les règlements contre chèque
 Réception du chèque
Chez le F/seur Chez le Client
513 NAP
411 NAP

 Remise du chèque à la banque


Chez le F/seur Chez le Client
514
513

 Encaissement du chèque (Avis de crédit)


Chez le F/seur Chez le Client
521
631
514

3. Les règlements par monnaie électronique


3.1 Lors du chargement de l’instrument
55
6317
5…

3.2 Lors du règlement ou du transfert

4…. Compte de tiers


55

4 Les règlements par effets de commerce


4.1 Circulation des effets de commerce
 Création de l’effet
Chez le tireur ( F/seur ) Chez le tiré ( Client )
412 ou 4852 VN 401 VN
411 VN 402 ou 482 VN
S/Tirage S/Acceptation
 Endossement de l’effet
Chez le tireur ( F/seur ) Chez le tiré ( Client )
401 VN Pas d’écriture
412 VN

 Remise à l’encaissement
Chez le tireur ( F/seur ) Chez le tiré ( Client )
512 VN Pas d’écriture
412 ou 4852 VN

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 Remise à l’escompte
Chez le tireur ( F/seur ) Chez le tiré ( Client )
415 VN Pas d’écriture
412 ou 4852 VN

 A la réception de l’avis de crédit ( cas de l’effet remis à l’encaissement )


Chez le tireur ( F/seur ) Chez le tiré ( Client )
521 Net=VN-commission 402 ou VN
6312 Commissions 482
512 VN 5… VN

 A la réception de l’avis de crédit (cas de l’effet remis à l’escompte)


Chez le tireur ( F/seur ) Chez le tiré ( Client )
521 Net=VN-Agios RAS
675 Agios
4454 TPS sur agios
565 VN

 A l’échéance ( cas de l’effet remis à l’escompte )


Chez le tireur ( F/seur ) Chez le tiré ( Client )
565 VN RAS
415 VN

4.1 Prorogation des effets de commerce


 Effet se trouve toujours en possession du F/seur
 Annulation de l’effet initial
Chez le tireur ( F/seur ) Chez le tiré ( Client )
411 VN 402 ou 482 VN
412 VN 401 VN

 Création du nouvel effet


Chez le tireur ( F/seur ) Chez le tiré ( Client )
412 VN nvl effet 401 VN ancien effet
411 VN ancien effet 6744 Intérêt
771 Intérêt 6288 frais
7078 Frais 402 VN nvl effet

 Effet remis à l’encaissement


 Avance de fonds
Chez le tireur ( F/seur ) Chez le tiré ( Client )
411 VN 513 VN
521 VN 401 VN

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 Création du nouvel effet
Chez le tireur ( F/seur ) Chez le tiré ( Client )
412 VN nvl effet 401 VN ancien effet

411 VN ancien effet 6744 Intérêt


771 Intérêt 6288 frais
7078 frais 402 VN nvl effet

 A l’échéance de l’ancien effet


Chez le tireur ( F/seur ) Chez le tiré ( Client )
521 VN 402 VN
512 VN 521 VN

 Effet remis à l’escompte


Écriture identique au niveau de l’avance de fond et de la création du nouvel effet.
 A l’échéance de l’ancien effet
Chez le tireur ( F/seur ) Chez le tiré ( Client )

565 VN 402 VN
415 VN 521 VN

3.3 Cas des effets revenus impayés à l’échéance


 Cas de l’effet remis à l’encaissement
Chez le tireur ( F/seur )
6312 frais
5… frais
(S/suivant les frais)
413 Σcrédit
512 VN
771 Intérêt
7078 Frais
(S/imputation du principal majoré des frais au client)
412 VN nvl effet
411 VN nvl effet
(S/création du nvl effet)

 Cas de l’effet remis à l’escompte ou négocié


Chez le tireur (F/seur)

6312 frais
521 frais
(avis de débit)
413 Σcrédit
521 VN
7078 Frais
(imputation du principal majoré des frais au client)
565 VN
415 VN

COMPTABILITE GENERALE Page 11


EXERCICE 1
L’entreprise PEACI a réalisé les opérations suivantes en Novembre et en Décembre 2018.
Éléments Novembre Décembre
Ventes de marchandises HT 37 000 000 69 500 000
Achats de marchandises HT 15 700 000 19 750 000
Entretien et réparations HT 5 400 000 4 600 000
Acquisition de matériel industriel HT 23 000 000 15 900 000
TRAVAIL A FAIRE :
1. Calculer la TVA due au titre du mois de Décembre
2. Passer les écritures de TVA de Décembre
3. La TVA est réglée le 13/01/2019 par chèque bancaire

EXERCICE 2
- le 02/06/2018, la société ZZ a commandé à son fournisseur BB des marchandises. A cet effet, la
société ZZ a versé à son fournisseur la somme de 24 000 000 F par chèque bancaire N°AZ 0435
comme avance sur cette commande.
- Le 15/06/2018, livraison des marchandises commandées accompagnées de la facture N°D688
comportant les éléments suivants : brut HT à déterminer, Remise 5% et 10% ; Escompte 2% ; Port
avancé 1 518 788 F ; Emballages consignés 8 000 emballages à 2 800 F HT l’emballage ; Net à payer
49 432 000 F.
TRAVAIL A FAIRE
Enregistrer toutes ces opérations dans un journal classique après avoir présenté la facture N°D688.
EXERCICE 3
La SA KOUAKOU a réalisé les opérations suivantes au cours du mois de Mars 2017 :
05/03/17, facture N°402 de SOLIBRA comportant les éléments suivants :
- prix de vente : 1 casier de 24 bouteilles à 4 800 F HT le casier
- Remise 10% et 5%, Escompte 5%, port payé 59 708 F
- Emballages consignés 118 F TTC la bouteille
- Avance 576 000 F, Net à payer 3 200 000 F.
10/03/17, facture N°738 à ROCACI avec les éléments suivants :
- Marchandises : x
- Rabais 3%, remise 4%, Escompte 3%, port facturé 122 880 F
- Emballages consignés 1 180 000 F
- Avance 2 000 000 f, Net à payer 7 676 000 F.
22/03/17, acquisition d’un casier métallique de 4 niveaux pour le rangement des dossiers aux prix de
1 800 000 F HT, port 26 000 F. Facture N°569.
27/03/17, achat d’emballages perdus 500 000 F HT, remise 10%, port 25 000 f, acompte 200 000 F. Facture
N°407.
TRAVAIL A FAIRE
Enregistrer toutes ces opérations dans un journal classique après avoir présenté les factures.

EXERCICE 4
Le 02/06/18, la SA ZHOUELA, spécialisée dans l’achat et la vente de chemise a reçu la facture N°50 de la SA
DERVIS relative à l’achat de 5 000 chemises. La facture comprend les éléments suivants :
 Montant HT : à déterminer
 Remise : 5%
 Escompte : 2%

COMPTABILITE GENERALE Page 12


 Transport facturé : 100 000 f (ne bénéficie pas de l’escompte)
 Emballages consignés : 200 emballages à 500 f ht l’un
 Avance sur commande : 28 900 (payée en espèce le 25/05/18)
 Net à payer : 5 700 000 f
Le 15/06/18, la SA ZHOUELA retourne à la SA DERVIS 500 chemises pour défaut de qualité. Elle paie
20 000 F en espèce à la société ATS pour acheminer les chemises. Pièce de caisse N°11.
Le 20/06/18, facture d’avoir N°AV1-50 de la SA DERVIS relative à la restitution des 200 emballages repris à
531 F TTC l’un.
Le 25/06/18, facture d’avoir N°AV2-50 de la SA DERVIS relative au retour des 500 chemises, port récupéré
2000 F.
Le 30/06/18, reçu la facture d’avoir N°A10 de la SA DERVIS, ristourne mensuelle 10% sur les achats nets HT
du mois de Juin.
TRAVAIL A FAIRE :
1. Présenter les factures de Doit et d’Avoir et les calculs nécessaires à leur enregistrement.
2. Enregistrer toutes ces opérations dans un journal classique

EXERCICE 5
L’entreprise SAIBON a effectué les opérations suivantes au cours du mois de janvier 2019,
o Le 04/01/19, adressé facture N°13 au client NDAKOUM dont les éléments sont les suivants :
Marchandises brute HT 20 000 000 F ; 200 emballages consignés à 800 F ttc l’un ; Escompte % si règlement
dans 10 jours ; 1ere remise 10% ; 2eme remise 8% ; port facturé 1 500 000 F.
o Le 05/01/19, adressé facture N°A6 pour retour de 150 emballages repris à 682 F TTC l’un.
o Le 06/01/19, adressé facture N°14 pour 50 emballages conservés.
o Le 08/01/19, adressé traite N°0083 pour solde de tout compte. La traite est acceptée le même jour.
o Le 09/01/19, la traite N°0080 de 2 500 000 F remise à l’encaissement revient impayée, frais 15 000 F TTC
o Le 10/01/19, la traite N°0078 de 3 500 000 F remise à l’escompte revient impayée, frais de retour
13 000 F TTC, intérêt de retard 12500 F, frais de correspondance 10 000 F
o Le 12/01/19, la traite N°0083 est endossée à l’ordre de notre fournisseur BACI.
TAF : Passer les écritures dans les livres de SAIBON, TVA 18%

EXERCICE 6
Le 15-04-N, la SA KACOU a adressé la facture N°40 à la SAMBI. Les conditions de la vente des marchandises
sont les suivantes :
 La SA SAMBI a fait une avance par chèque postal d’une valeur de 2 201 440
 Montant TTC 11 101 440
 Remises successives 2%, 4%
 Transport payé d’avance 100 000
 Escompte de 2% si règlement sous quinzaine
 TVA au taux normal de 18 %
Le 20-04-N, la SA SAMBI règle la facture N°40 par chèque bancaire N°1110588462 (Montant à déterminer).
La facture d’avoir N°AV-40 a été établie par la SA KACOU et adressé à la SA SAMBI pour régulariser
l’escompte.
TRAVAIL A FAIRE
1. Présenter les factures N°40 et N°AV-40 ; tous les calculs relatifs à leur établissement doivent figurer
sur votre copie.
2. Enregistrer au journal de la SA KACOU l’avance, les factures N°40 et N°AV-40.
Arrondir les montants au franc supérieur 04,01=05 12,60=13

EXERCICE 7
L’entreprise SANOGO donne les informations suivantes concernant des opérations effectuées au cours du mois
de mars N :

COMPTABILITE GENERALE Page 13


 1/3/N facture n 25 à l’entreprise YANBI, marchandises : brut 2 000 000, escompte 2%, TVA
18%, emballages consignés : 100 à 4 956 TTC l’un.
 10/3/N YANBI retourne 50 emballages repris à 4 425 F TTC l’un.
 12/3/N YANBI décide de conservé 25 emballages.
 15/3/N YANBI retourne le reste des emballages qui sont repris au prix de consignation.
 15/3/N YANBI accepte une traite d’une valeur nominale de 2 352 000 (échéance : 30/4/N).
 25/3/N l’entreprise SANOGO remet l’effet à l’escompte à sa banque.
Travail à faire : passer toutes les écritures nécessaires.

EXERCICE 8
Le 1/5/N, la SA AKANI a fait l’acquisition d’un micro-ordinateur, la durée de vie probable de ce matériel est
de 8 ans.
Le net à payer de la facture reçue du fournisseur était de 5 353 800 F.
Cette facture comprend une remise de 10%, un escompte de 2% et des frais de transport récupérés de 150 000
F.
TRAVAIL À FAIRE
1) La facture puis la comptabiliser
2) Passer les écritures au 31/12/N sachant que le matériel est amorti.

EXERCICE 9
Vous êtes engagé (e) au service comptabilité de la société N’DATCHIEN. Le chef comptable vous remet les
documents suivants en vue de leur comptabilisation au journal classique. Comptabiliser les documents ci-après
au journal classique.
STINFOR Facture n°12
AMOBLA Facture n°10 02/03/N Doit :"N’DATCHIEN"
01/03/N Doit :"N’DATCHIEN"
Ordinateur 1 000 000
Bibliothèque 800 000 Imprimante 200 000
Chaises 200 000 TVA 18% 216 000
TVA 18% 180 000 Installation dont TVA 18% 118 000
Port avancé 40 000 Port payé 100 000
Papier listing TTC 118 000
NET A PAYER 1 220 000
NET A PAYER 1 752 000

CACI Facture n°20


SCOA Facture n°15
06/03/N Doit :"N’DATCHIEN"
04/03/N Avoir :"N’DATCHIEN"
Votre ristourne Notre remise omise
150 000 100 000
trimestrielle sur facture n° 120
NET A VOTRE NET A VOTRE
150 000 100 000
CREDIT CREDIT

N’DATCHIEN Facture n°123 N’DATCHIEN Facture n°110


07/03/N Avoir :"SIT" 12/03/N Doit :"KOFFI"
Votre remise omise Marchandises 1 000 000
200 000 TVA 18% 180 000
sur facture n° 59
NET A VOTRE NET A PAYER 1 180 000
200 000 Escompte 4% si règlement dans 8 jours
CREDIT

COMPTABILITE GENERALE Page 14


LIBRAIRIE DE FRANCE
PC N°6
23/03/N Doit :"N’DATCHIEN"
20/03/N
Fourniture de 100 000
bureau
Recette
1 132 800 TVA 18% 18 000
Règlement facture n°110
sous escompte 4 % NET A PAYER 118 000

N’DATCHIEN Facture n°123 N’DATCHIEN Facture n°123


22/03/N Doit :"SACO" 26/03/N Avoir :"SIM"
Marchandises 1 000 000 Marchandises 100 000
Remise 10% 100 000 Remise 10% 10 000
Net commercial 1 900 000 Net commercial 1 90 000
Remise 5% 45 000 Remise 5% 4 500
Net commercial 2 855 000 Net commercial 2 85 500
Escompte 2% 17 100 Escompte 2% 1 710
Net financier 837 900 Net financier 83 790
TVA 18% 150 822 TVA 18% 15 082
Port avancé 60 000 Port avancé 20 000
Avance sur commande 200 000
NET A PAYER 118 872
NET A PAYER 848 722

EXERCICE 10
L’entreprise ZIDA a livré à son client ABBE de TOUMODI un certain nombre d’articles à 10 000 F l’unité. La
facture de vente N°A0193 établie le 25/05/2013 et adressée à ABBE comporte les éléments suivants :
 remise 5 % ;
 escompte 10 % ;
 avance 2 000 000 F ;
 port payé 218 000 ;
 Net A Payer 5 704 038 F
Travail à faire :
1. Déterminer le nombre d’articles vendus.
2. Présenter la facture
3. Comptabiliser cette facture chez ZIDA

CHAPITRE 2 : AMORTISSEMENTS
1- Généralité
1-1- Objet de l’amortissement
Les immobilisations sont les éléments d’actif destines à servir de façon durable à l’activité de l’entreprise. On
distingue :
- les immobilisations incorporelles (biens immatériels : compte 21),
- les immobilisations corporelles (comptes 22 à 24),
- les immobilisations financières (comptes 25 à 27).

COMPTABILITE GENERALE Page 15


Les immobilisations sont appelées à se déprécier, considérons l’exemple suivant :
L’entreprise BBS a acquis en 2000 une machine-outil pour 10 000 000 francs, cette valeur d’acquisition ou
valeur d’origine a été comptabilisée au débit du compte 2411 : matériel industriel. En 2010, ce bien qui
appartient à l’entreprise a-t-il encore une valeur de 10 000 000 de franc ?
La réponse est évidente : non car le bien a subit une dépréciation qui est constatée par l’amortissement.
Les immobilisations peuvent se déprécier :
- Soit par usure : c’est le cas d’une machine qui s’use progressivement et devient inutilisable au
bout d’un certain nombre d’année.
- Soit par vieillissement : c’est le cas d’un bâtiment qui se détériore peu à peu
- Soit en raison de l’évolution des techniques ou l’appréciation des nouvelles découvertes : c’est le
cas d’une machine qui est techniquement dépasser par l’apparition de nouveaux modèles.
L’entreprise doit constater à chaque inventaire la dépréciation de ses immobilisations afin que les comptes
reflètent la réalité.
Les travaux d’inventaire relatifs aux immobilisations consistent à évaluer la dépréciation et à la comptabiliser.

1-2- Définition
L’amortissement pour dépréciation selon le SYSCOA est la constatation d’un amoindrissement de la valeur
d’un élément d’actif résultant de l’usage du temps, du changement de technique et de toute autre cause dont les
effets sont irréversibles.
Remarque :
- Certaines immobilisations ne se déprécient pas avec le temps : le fonds de commerce, les terrains, les
immobilisations financières.
- Taux usuels préconisé par l’administration fiscale.
 Bâtiments (industriels ou commerciale2 à5%)
 Matériel de transport (20 à 25%)
 Matériels et outillage (10 à 20%)
 Mobilier, matériel de bureau (10 à 20 %)
 Agencement, installations (5 à 10%)

1-3- Terminologie
1-3-1- La valeur d’origine (VO)
La valeur d’origine est la valeur d’entrée du bien ou valeur brute. Elle correspond au cout d’acquisition hors
taxe déductible. Coût d’acquisition = prix d’achat HT après déduction des rabais, remise et de l’escompte +
frais accessoires d’achat y compris la TVA non déductible

NB :
- Frais d’acquisition (accessoires) = frais de transport, frais de montage ou d’installation, droit de
douane, frais de transit, frais de manutention…
- Quant aux biens pour lesquels la TVA n’est pas déductible, on retiendra le cout d’achat TTC.
Ex : Mobilier de bureaux et matériels de transport (véhicule de tourisme, et véhicule personnel des
dirigeants) lorsque la puissance fiscale est supérieure à 12 chevaux
- Pour les véhicules à 2 roues, lorsque le prix d’achat est inférieur à 3 000 000 francs la TVA est
déductible, dans le cas contraire elle ne sera pas récupérable.
- Pour les biens fabriqués par l’entreprise et conservés en immobilisation (production immobilisée),
la valeur d’entrée est le coût de production.
La valeur d’origine représente en principe la base de calcul de l’amortissement c’est à- dire le montant sur
lequel doit s’appliquer le taux d’amortissement. En présence d’une valeur résiduelle (Vr), la base de calcul de
l’amortissement (Ba) est déterminée comme suit :

COMPTABILITE GENERALE Page 16


Ba = VO – Valeur résiduelle

La valeur résiduelle est le montant estimé, à la date de mise en service qu’une entité obtiendrait de la sortie de
l’actif, après déduction du coût de sortie estimé. Elle n’est pas amortissable.

1-3-2 le taux d’amortissement (tl)


Le taux d’amortissement appelé taux linéaire est un taux annuel. C’est un pourcentage de dépréciation du bien.
Ce taux appliqué à la valeur d’origine détermine le montant annuel de l’amortissement. Ce taux s’il n’est pas
connu d’avance, il se calcule en fonction de sa durée d’utilisation (D) comme suit :

tl = (si durée exprimée en année) ou tl = (exprimée en mois) ou tl = (exprimée en jours)

Exercice : Calculer les taux d’amortissement dans les cas suivants :


Durée : 60 mois tl : …..

Durée : 8 ans tl= …..

Durée : 6 ans 8mois tl=….

Durée : 3 600 jours tl=…..

NB :
le taux = x 100

1-3-3- La durée d’utilisation (D)


La durée d’utilisation est la durée normale pendant laquelle l’entreprise espère pouvoir user du bien, autrement
dit, c’est le temps sur lequel sera amorti le bien. Cette durée si elle n’est pas connue d’avance, elle se calcule en
fonction du taux comme suit :

D= ou D= ou D=

Exercice : Calculer les durées normales d’utilisation dans les cas suivants :

tl = 15% D (en mois) D = …..


tl = 25% D (en année) D = …..
tl = 12,5% D (en jours) D = …..

1-3-4- Date d’acquisition (Da) et date de mise en service (Dms)

- La date d’acquisition (Da) est la date à laquelle le bien a été acheté ou produit.
- La date de mise en service (Dms) est la date à laquelle le bien a été mis en route (mis en
utilisation).
Ces deux dates servent au départ du décompte de la période (n), de calcule de l’amortissement.
En présence des deux dates ; on retient la date de mise en service pour le décompte dans le cas de
l’amortissement linéaire et la date d’acquisition pour le décompte dans le cas de l’amortissement fiscal
(accéléré et dégressif).
1-3-5- Période d’amortissement (n)
La période d’amortissement (n) est décomptée depuis la date de mise en service ou la date d’acquisition jusqu’à
la date de calcul de l’amortissement.
COMPTABILITE GENERALE Page 17
 Si la date débutant le décompte est comprise entre le 01 et 15 du mois, on procède au décompte à
partir du 01er du mois.
 Si la date débutant le décompte est compris entre le 16 et 31 du mois, on procède au décompte à
partir du 01er du mois suivant.

2- Calcul de l’amortissement
Le calcul de l’amortissement se fait en général à la fin de l’exercice comptable (date d’inventaire) : tous les 31
décembre).
Un exercice comptable compte 12 mois (du 01er janvier de l’année N au 31 décembre de la même année N).
Pour obtenir l’amortissement annuel (A), il faut appliquer à la valeur d’origine (Vo), le taux d’amortissement.

 1er méthode
A= Vo x tl% =Vo x

 2ème méthode :
A= où D est la durée
L’amortissement peut être aussi calculé pour une période (n) exprimée en année, en mois ou en jour de
dépréciation. La formule devient :

A = Vo x tl x (pour n exprimé en année)

A = Vo x tl x (pour n exprimé en mois)

A = Vo x tl x (pour n exprimé en jours)

La durée normale d’utilisation des biens et les taux d’amortissement correspondant sont fixés comme
suit :
LOI n°2002-156 du 15/03/2002, annexe fiscale 12-2
Immobilisations amortissables Durée d’utilisation Taux d’amortissement
Frais d’établissement 2 ans 50%
Construction à usage commercial, artisanale et agricole 20 ans 5%
Matériel de transport 3 ans 33 ,33%
Matériel et outillage 5 ans 20%
Matériel et mobilier de bureau 10 ans 10%
Installation, agencement et aménagement 10 ans 10%
Matériel informatique 2ans 50%

Exercice : Un matériel Z100 a une valeur d’origine de 18 000 000 et une valeur résiduelle de 3 000 000. Il est
amortissable sur une durée normale d’utilisation de 5ans.
TRAVAIL A FAIRE : Calculer
1- La base d’amortissement
2- Le taux d’amortissement
3- La dépréciation (l’amortissement) pour une période de 32 mois.

3- Calcul de la valeur comptable nette (VCN)


La valeur comptable nette est la valeur restant du bien après avoir déduit de la valeur d’origine le cumul
des amortissements ( A).
VCN = Vo - ∑A

COMPTABILITE GENERALE Page 18


Exercice : les données de l’exercice précédent sont utilisées. TRAVAIL A FAIRE : Calculer la VCN du
matériel précédent

4- Les différents types d’amortissement

Il existe de manière théorique plusieurs méthodes d’amortissement. Cependant, celles qui sont utilisées en
côte d’ivoire sont :
- L’amortissement linéaire
- L’amortissement accéléré
- L’amortissement dégressif
- Mode dégressif à taux décroissant (méthode SOFTY)
- Mode des unités d’œuvre ou de production

4-1- Les amortissements économiques


4-1-1- L’amortissement linéaire
Définition
L’amortissement linéaire consiste à repartir de manière égale les dépréciations sur la durée probable de vie du
bien. Il constitue sur le plan fiscal le mode normal des amortissements. C’est donc l’amortissement minimum à
pratiquer chaque année.
4-1-1-1 Principe
Peuvent bénéficier de l’amortissement linéaire tous les actifs immobilisés amortissables acquis neufs ou
d’occasion quel que soit leur durée d’utilisation.
4-1-1-2 Modalité de calcul
Le taux d’amortissement est constant :
tl =

L’amortissement linéaire est obtenu en appliquant à la valeur d’origine du bien le taux d’amortissement
linéaire.
4-1-1-3 Le plan d’amortissement
Le plan d’amortissement linéaire est un tableau prévisionnel mettant principalement en évidence les
dépréciations linéaires subies par une immobilisation sur sa durée probable d’utilisation.
Le plan d’amortissement se présente comme suit.

Nom de l’immobilisation :
Valeur d’origine :
Date d’acquisition :
Taux d’amortissement :
Mode : linéaire
Exercices Base Annuité de Cumul Valeur
Années amortissable l’exercice amortissement comptable nette

4-1-1-4 Comptabilisation
La constatation annuelle de l’amortissement comprend :
- Une charge : perte de valeur : compte 681 "dotation aux amortissements".
- Une dépréciation de l’immobilisation : le compte d’amortissement du bien s’obtient en intercalant
en seconde position le chiffre 8 dans le numéro de compte de ce bien.
Ex : 245 : Matériel de transport → Amortissement du matériel de transport, compte 2845

COMPTABILITE GENERALE Page 19


Ainsi, les amortissements linéaires sont comptabilisés comme suit :

681… Dotation aux amortissements d’exploitation X


28… Amortissement du matériel X
(Suivant le plan d’amortissement)

4-1-1-5 Bien mis en service au début d’exercice


Exercice 1
Acquisition d’un matériel et outillage VX 3000 le 01/01/2019 à 7 000 000 F ; durée : 5 ans
Travail à faire :
1- Comptabiliser l’acquisition du matériel et outillage.
2- Présenter le plan d’amortissement linéaire de ce matériel et outillage.
3- Passer les écritures relatives au plan d’amortissement.
4- Présenter la ligne du bilan au 31/12/2021
NB : Lorsque le bien est mis en service au début d’exercice, le nombre de lignes est N lignes
4-1-1-6 Bien mis en service en cours d’exercice
Lorsque l’acquisition est faite dans le courant de l’exercice, la première annuité de l’amortissement doit être
réduite au "prorata temporis" afin de ne retenir que la période d’utilisation de la mise en service à la fin de
l’exercice. Ainsi, la première année est incomplète ; il viendra donc s’ajouter en fin d’amortissement une
annuité supplémentaire ; complément de la première annuité.
NB : Le prorata temporis s’apprécie en nombre de jours, mais pour simplifier les calculs, la méthode des mois
entiers est tolérée bien que non préconisée par le SYSCOHADA
Exercice 2
Une entreprise a acquis le 13/03/17 une broyeuse électrique de 7 500 000 F HT amortissable selon le mode
linéaire sur une durée normale de 5 ans. Ce bien est mis en service depuis le 01/04/17
Travail à faire :
1- Comptabiliser l’acquisition du matériel le 13/03/2017.
2- Présenter le plan d’amortissement linéaire.
3- Passer les écritures relatives au plan d’amortissement.
4- Présenter la ligne du bilan au 31/12/2019.
NB : Lorsque le bien est mis en service en cours d’exercice, le nombre de lignes est N+1 lignes

4-1-2- Mode dégressif à taux décroissant (méthode SOFTY)


Définition
La méthode consiste à amortir l’immobilisation selon une suite arithmétique décroissante par l’application
d’un taux décroissant à la base amortissable.
4-1-2-1 Modalité de calcul : taux décroissant (TD)
Il est obtenu en faisant le rapport entre le nombre d’année restant à courir jusqu’à la fin de la durée d’utilité
du bien et de la somme des numéros d’ordre de l’ensemble des années.

TD =

4-1-1-3 Le plan d’amortissement

COMPTABILITE GENERALE Page 20


Exemple : Un matériel industriel acquis le 02/01/2015 à 120 000 000 F HT et amortissable par la méthode
dégressive à taux décroissant sur 8 ans.
Résolution :
Somme = 1 + 2 +3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 = 36
Plan d’amortissement
Exo Taux décroissant VO Annuités P Σ Amortissement VNC
2015 8/36 = 0,22 120 000 000 26 400 000 1 an 26 400 000 93 600 000
2016 7/36 =0,19 120 000 000 22 800 000 1 an 49 200 000 70 800 000
2017 6/36 =0,17 120 000 000 20 400 000 1 an 69 600 000 50 400 000
2018 5/36 =0,14 120 000 000 16 800 000 1 an 86 400 000 33 600 000
2019 4/36 =0,11 120 000 000 13 200 000 1 an 99 600 000 20 400 000
2020 3/36 =0,08 120 000 000 9 600 000 1 an 109 200 000 10 800 000
2021 2/36 =0,06 120 000 000 7 200 000 1 an 116 400 000 3 600 000
2022 1/36 =0,03 120 000 000 3 600 000 1 an 120 000 000 0
Total 1 120 000 000 120 000 000 8 ans - -

APPLICATION
Un matériel industriel acquis le 01/10/2015 à 120 000 000 F HT et amortissable par la méthode dégressive à
taux décroissant sur 8 ans.

4-1-3- Mode des unités d’œuvre ou de production


Définition
Il s’agit de la répartition d’un montant amortissable en fonction d’unités d’œuvres qui peuvent être le nombre
de produits fabriqués, le nombre de km parcourus, le nombre d’heure de travail, etc. L’annuité d’amortissement
est obtenue en multipliant la base amortissable par le rapport entre le nombre d’unités consommées pendant
l’exercice et le nombre total d’unités d’œuvres prévues.
4-1-3-1 Annuité d’amortissement

Annuité d’amortissement =

NB : * Le nombre total d’unité d’œuvre prévues est déterminé en fonction de la durée d’utilité de
l’immobilisation
Pour le calcul des annuités d’amortissements, il n’est pas appliqué le prorata temporis car les annuités se
calculent en fonction des unités d’œuvre consommée et non en fonction du temps.
* Pour ces amortissements, il ne sera pas constaté d’amortissements dérogatoires car les amortissements
dérogatoires sont uniquement constitués en application des dispositions fiscales de chaque pays.
4-1-3-2 Le plan d’amortissement
Exemple : Le 01/01/N la société MABUD a acquis une machine-outil à 110 000 000 F HT. La valeur résiduelle
de la machine est estimée à 10 000 000 F. Sa durée d’utilité est estimée à 8 ans. Les avanta ges économiques
attendus sur les 8 exercices sont mesurés en fonction des unités fabriquées sont repartis ainsi : en milliers
d’unités.
Années N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 N+6 N+7 total
Nombre d’unité
Unités fabriquées 100 50 150 25 75 125 200 75 800
Résolution
Ba = 110 000 000 – 10 000 000 = 100 000 000
Plan d’amortissement

Pour N, on a : annuité =

COMPTABILITE GENERALE Page 21


Pour N+4, on a : annuité =

Exo Base amortissable Annuités Σ amortissements VNC

N 100 000 000 12 500 000 12 500 000 87 500 000


N+1 100 000 000 6 250 000 18 750 000 81 250 000
N+2 100 000 000 18 750 000 37 500 000 62 500 000
N+3 100 000 000 3 125 000 40 625 000 59 375 000
N+4 100 000 000 9 375 000 50 000 000 50 000 000
N+5 100 000 000 15 625 000 65 625 000 34 375 000
N+6 100 000 000 25 000 000 90 625 000 9 375 000
N+7 100 000 000 9 375 000 100 000 000 10 000 000 (1)
(1)
VNC à N+7 = valeur brute au bilan – cumul des amortissements
110 000 000 – 100 000 000 = 10 000 000
4-2- Les amortissements fiscaux
4-2-1- L’amortissement accéléré
 Conditions
L’amortissement accéléré est une mesure d’aide fiscale. Peuvent bénéficier de l’amortissement accéléré, les
matériels et outillages neufs remplissant à la fois la double condition :
 Être utilisé exclusivement pour les opérations industrielles de fabrication, de manutention, de
transport ou d’exploitation agricole.
 Être normalement utilisable pendant plus de 5 ans.
 Principe
Pour ces matériels et outillages acquis neufs, Il consiste à doubler la première annuité d’amortissement et à
rendre par la suite les autres annuités d’amortissement normal comme celle de l’amortissement linéaire.
 Modalité de calcul
L’amortissement accéléré consiste à doubler les douze (12) premiers mois de dépréciation. Ainsi, la durée
d’amortissement du bien est réduite d’une année. Le taux d’amortissement est le même que celui de
l’amortissement linéaire et la base de calcul de l’amortissement est constante.

 Le plan d’amortissement
Amortissement dérogatoire (AD) = Amortissement accéléré (AC) – Amortissement linéaire (AL)
Le plan se présente comme suit :
Nom de l’immobilisation :
Valeur d’origine :
Date d’acquisition :
Taux d’amortissement : Mode accéléré
Amortissement
Cumul dérogatoire (151)
Exercices Base Amortissement VN Amortissement
Période amortissement
Années amortissable accéléré fiscale linéaire Dotation Reprise
accéléré
(851) (861)

 Comptabilisation
On enregistre au débit dans le compte 681 (dotation aux amortissements d’exploitation) l’amortissement
linéaire normal de l’exercice et au crédit le compte 28… (Amortissement des valeurs immobilisées).
L’excédent c’est-à-dire la différence entre l’amortissement accélérée et l’amortissement linéaire est
comptabilisé au crédit dans le compte 151 (amortissement dérogatoire) et au débit dans le 851 (dotation aux
provisions réglementées) Si l’amortissement accéléré > l’amortissement linéaire. Dans le cas contraire cette
charge est enregistrée au débit du compte amortissement dérogatoire (151) par le crédit du compte 861 (reprise
de provisions réglementées)
COMPTABILITE GENERALE Page 22
 Si l’amortissement accéléré ou fiscal > l’amortissement linéaire

681… Dotation aux amortissements d’exploitation X


851 Dotation aux provisions réglementées X
28… Amortissement du matériel X
151 Amortissement dérogatoire X
(Suivant le plan d’amortissement)

 Si l’amortissement accéléré ou fiscal = l’amortissement linéaire

681… Dotation aux amortissements d’exploitation X


28… Amortissement du matériel X
(Suivant le plan d’amortissement)

 Si l’amortissement accéléré ou fiscal < l’amortissement linéaire

681… Dotation aux amortissements d’exploitation X


151 Amortissement dérogatoire X
28… Amortissement du matériel X
861 Reprise aux provisions réglementées X
(Suivant le plan d’amortissement)

Remarque :
A la fin de la durée d’amortissement on constate que :
- Le compte 151 est soldé
- Les comptes 851 et 861 présentent les mêmes soldes

Application 1 : Cas de biens acquis en début d’exercice


L’entreprise GESCOFI a acquis le 05/01/2012 un Buldozer B57 neuf pour 17 500 000 amortissable en 8 ans
selon la méthode accéléré.
Travail à faire :
1- Présenter l’écriture d’acquisition du matériel du 05/01/2012.
2- Présenter le plan d’amortissement de ce matériel
3- Passer les écritures relatives au plan d’amortissement de ce matériel.
4- Présenter la ligne du bilan au 31/12/2016.
NB : Lorsque le bien est acquis en début d’exercice, le nombre de ligne pour les annuités accéléré est de N-1
lignes.

Application 2 : Cas de biens acquis en cours d’exercice


Acquisition d’une machine à tisser par GONFREVILLE le 01/04/2000 au coût de 10 000 000 F amortissable
en 8 ans selon le mode accéléré.
Travail à faire :
1- Présenter l’écriture d’acquisition du matériel au 01/04/2000
2- Présenter le plan d’amortissement de ce matériel
3- Passer les écritures relatives au plan d’amortissement de ce matériel.
4- Présenter la ligne du bilan au 31/12/2005.

COMPTABILITE GENERALE Page 23


NB : Lorsque le bien est acquis en cours d’exercice, le nombre de ligne pour les annuités accéléré est de N lignes.

4-2-2 L’amortissement dégressif


 Définition
L’amortissement dégressif consiste à calculer l’amortissement de la première annuité à partir de la valeur
d’origine puis la valeur comptable nette, pour les années suivantes. Ce système d’origine fiscale permet un
amortissement décroissant ; les annuités étant plus fortes au départ.
 Principe
Peuvent bénéficier de l’amortissement dégressif :
- Les matériels et outillages acquis neufs pour être exploités dans le domaine industriel, agricole et
de manutention pendant une durée supérieure ou égale à trois (3) ans.
- Les matériels informatiques acquis neufs
 Modalité de calcul
L’amortissement dégressif consiste à calculer le premier amortissement sur la base de valeur d’origine et les
autres sur la base de la VNF en début période. Le taux d’amortissement appliqué n’est pas le taux linéaire
mais un taux dégressif (td) calculé selon la formule :
td = taux linéaire x coefficient

Le coefficient lui-même est déterminé en fonction de la durée de vie du bien.


Durée de vie Coefficient
De 3 à 4 ans 1,5
De 5 à 6 ans 2
Plus de 6 ans 2,5

Ex : Ainsi, un bien est amorti sur 4 ans, le taux linéaire et le taux dégressif seront:

Taux linéaire (tl) :………………. Soit tl = ….%

Taux dégressif (td) :………………… Soit td = ….%


 Il est important de calculer le rapport (R) appelé nombre d’année charnière

R = durée / coefficient ou R = 100 / td

NB : On retient la partie entière


 Ce rapport détermine le nombre d’années restantes pour lesquelles l’amortissement est calculé
selon la formule suivante : A=
 Le plan d’amortissement
Le plan d’amortissement dégressif met aussi en évidence les dépréciations du système dégressif et les
dépréciations dérogatoires comme dans le cas du système accéléré.
Amortissement dérogatoire (AD) = Amortissement dégressif (AD) – Amortissement linéaire (AL)

Le plan d’amortissement est le même que celui de l’amortissement accéléré à la seule différence que la base
amortissable peut être remplacée par la VCN début.

COMPTABILITE GENERALE Page 24


Nom de l’immobilisation :
Valeur d’origine :
Date d’acquisition :
Taux d’amortissement : Mode dégressif
Amortissement
Base dérogatoire
Cumul
Exercices amortissable Amortissement VN Amortissement (151)
Période amortissement
Années / VCN dégressif fiscale linéaire
dégressif Dotation Reprise
début
(851) (861)

 Comptabilisation
L’enregistrement se fait de la manière suivante :
 Si l’amortissement dégressif ou fiscal > l’amortissement linéaire

681… Dotation aux amortissements d’exploitation X


851 Dotation aux provisions réglementées X
28… Amortissement du matériel X
151 Amortissement dérogatoire X
(Suivant le plan d’amortissement)

 Si l’amortissement dégressif ou fiscal < l’amortissement linéaire

681… Dotation aux amortissements d’exploitation X


151 Amortissement dérogatoire X
28… Amortissement du matériel X
861 Dotation aux provisions réglementées X
(Suivant le plan d’amortissement)

Application 1 : Cas de biens acquis en début d’exercice


Un matériel industriel est acquis le 01/01/2018 à 12 000 000 HT. TVA 18%. Ce matériel amortissable de façon
dégressive sur 5 ans. Il est mis en service le 05/05/2018.
Travail à faire :
1- Présenter l’écriture d’acquisition du matériel du 01/01/2018.
2- Présenter le plan d’amortissement dégressif de ce matériel
3- Passer les écritures relatives au plan d’amortissement de ce matériel.
4- Présenter la ligne du bilan au 31/12/2021.
Application 2 : Cas de biens acquis en cours d’exercice
Une entreprise a acquis un matériel et outillage à 18 880 000 F TTC, TVA 18%, le 01/10/2005.
L’entreprise compte l’amortir sur 60 mois de façon dégressive.
Travail à faire :
1- Comptabiliser son acquisition 01/10/2005.
2- Présenter le plan d’amortissement dégressif de ce matériel
3- Passer les écritures relatives au plan d’amortissement de ce matériel.
4- Présenter la ligne du bilan au 31/12/2008.
NB : Lorsque le bien est acquis en début ou en cours d’exercice, le nombre de ligne est de N lignes.

COMPTABILITE GENERALE Page 25


Remarque :
Dans une balance
- Les postes d’immobilisations amortissables font apparaitre sur leur ligne, la valeur d’origine, le cumul de
l’amortissement linéaire et la valeur nette comptable linéaire (vo-al-VNC)
- Le poste d’amortissement dérogatoire fait apparaitre sur la ligne au passif les soldes d’amortissement
dérogatoire (dotation - reprise).

5- Les charges immobilisées


5-1- Définition
Les charges immobilisées sont définies par le SYSCOHADA comme des charges non répétitives pouvant
engendrer des économies ou des gains sur les exercices suivants.
A la page 360 du PCG SYSCOA, il est clairement indiqué que ces charges immobilisées constituent des actifs
fictifs.
Au vu de cette définition, toutes les charges immobilisées doivent être exclues de l’actif du bilan du SYSCOA
et être maintenues dans les comptes de charge par nature.
Par conséquent la classe 20 n’existe plus dans le SYCOHADA révisé. Il n y a plus à constater les charges
immobilisées par le crédit d’un compte de transfert de charges et il n y a donc plus d’amortissement à constater.
5-2- Principes de comptabilisation

6… ou Compte de charge X
8 Charges HAO X
4454 Taxes sur prestations de service X
4… ou Compte de tiers X
5 Compte de trésorerie X
(Constatation des frais)

5-3 Les charges à repartir sur plusieurs exercices (reformé)


 Justification de la reforme
Le cadre conceptuel du SYSCOA conformément aux articles 36 et 37 du Règlement précise que le coût
d’entrée est constitué : du prix définitif d’achat, des frais directs d’achats dont les taxes non récupérables et
commissions, les frais de montage, d’installation et de mise en état d’utilisation.
Le CCOA abroge donc toutes les dispositions du SYSCOA non conforme à l’incorporation des frais
d’immobilisations au coût d’entrée de l’immobilisation. Il importe de noter que les experts du SYSCOA de
l’époque avaient déjà relevé une anomalie à la page 67 du guide d’application du SYSCOA car en effet ces
frais ont un caractère on ne peut plus « direct » et, selon les normes de l’I.A.S.C, ils devraient faire partie du
coût d’acquisition.
En outre, il convient de souligner que la propriété de certains biens immobiliers n’est acquise qu’après
l’accomplissement de certaines formalités notamment les droits de mutations et honoraires exclus du coût
d’acquisition des biens par le plan de compte SYSCOA. Il s’agit donc de dépenses parfois importantes,
indispensables à l’accession à la propriété, que presque totalité des professionnels rencontrés souhaite
enregistrer dans la valeur d’entrée des immobilisations conformément aux dispositions du Règlement.
Le CCOA corrige donc cette anomalie en s’alignant sur les IFRS en la matière.
En conséquence, le compte « 202 charges à repartir sur plusieurs exercices » du PCG SYSCOA est supprimé.
 Plan de comptes
Les frais accessoires d’acquisition des immobilisations doivent être comptabilisés dans les subdivisions des
comptes d’immobilisations concernées en insérant le chiffre 8 en cinquième position et en sixième position le
détail des frais d’acquisition par nature.
COMPTABILITE GENERALE Page 26
Exemple :
24 : MATERIEL
241 : MATERIEL ET OUTILLAGE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL
2411 : Matériel industriel
241181 : Droit de mutations
241182 : Commissions
241183 : Frais d’actes
etc…
Enregistrement " par nature" des frais d’acquisition

241181 Droit de mutations X


241182 Commissions X
241183 Frais d’actes X
241184 Honoraires X
……… X
4… ou Compte de tiers
5 Compte de trésorerie
(Constatation des frais)

5-4 Les primes de remboursement des obligations (reformé)


 Justification de la reforme
La prime de remboursement constituée par la différence entre le prix de remboursement des titres et le prix réel
d’émission est comptabilisée par le SYSCOA dans les charges immobilisées.
Le traitement à retenir sera que les primes de remboursement des obligations seront considérées comme des
frais d’émission d’emprunt au fur et à mesure du remboursement des obligations ou en intégralité dès
l’émission de l’emprunt. Le poste « emprunt » est donc majoré de la charge future des primes de
remboursement et le compte « 206 prime de remboursement des obligations » est donc supprimé.
 plan de comptes
Suppression des groupe de comptes « 206 prime de remboursement des obligations » et « 6072 dotations aux
amortissements prime de remboursement des obligations »
Enregistrement de l’émission de l’emprunt obligatoire (en début ou en cours d’exercice)

521 Banque X
6711 Frais d’émission d’emprunt X
161 Emprunts obligataires X
(Souscription emprunt)

6- Cession des immobilisations amortissables


Il faut entendre par cession la sortie définitive d’un bien du patrimoine de l’entreprise. Le SYSCOA
distingue quatre cas de sorties d’immobilisations qui sont :
- La vente du bien (dans ce cas le prix de cession est le prix de vente).
- L’échange de bien (dans ce cas le prix de cession est la valeur attribuée au bien cédé dans l’opération
d’échange)
- La mise au rebut du bien (dans ce cas il n’y a pas de prix de cession)
- La destruction ou vol du bien (dans ce cas le prix de cession correspond à l’indemnité d’assurance
perçue, si le bien est assuré. Dans le cas contraire, c’est une mise au rebut)
COMPTABILITE GENERALE Page 27
Selon le SYSCOA, on distingue deux types de cession qui sont :
- Les cessions courantes réalisées par les entreprises de transport, de crédit-bail ou leasing et de location
de voiture
- Les cessions occasionnelles réalisées par les autres entreprises.
Remarque :
 Si la date de cession est comprise entre le 01er et le 15 du mois, on considère que la date de cession
est à la fin du mois précédant.
 Si la date de cession est comprise entre le 16 et le 31 du mois, on considère que la date de cession est
à la fin du mois de la cession.
6-1- La cession occasionnelle (la plus utilisée)
La vente constitue un produit exceptionnel et un apport financier pour l’entreprise (HAO).
6-1-1- Les étapes des écritures
a) Constatation de la cession
Lorsque la TVA est récupérée sur une immobilisation à son acquisition, lors de la cession, la TVA doit être
facturée sur son produit de cession et comptabilisée au crédit du compte 4431 (TVA facturée sur vente).

5…ou Compte de trésorerie (au comptant) PC TTC


485 Créance de cession (en cas de cession à crédit)
821/ 2 Produit de cession d’immobilisation PC HT
4431 TVA facturée sur vente TVA
(Suivant cession)

NB : le produit de cession est comptabilisé TTC en cas de cession de mobiliers de bureau et de matériels
transport dont la puissance fiscale excède 12 chevaux.
b) L’amortissement complémentaire
C’est la constatation de la dépréciation pour la période écoulée entre le début de l’exercice et la date de sortie
du bien autrement dit le décompte de l’amortissement complémentaire commence toujours le 01/01/de l’année
de cession jusqu’à la date de cession du bien. La comptabilisation de l’amortissement complémentaire se fait
comme dans le cas général.

681 Dotation aux amortissements d’exploitation X


28 Amortissement du matériel X
(Suivant dotation complémentaire)

NB : Tenir compte des amortissements dérogatoires en cas de mode accéléré ou dégressif.


c) Sortie du bien ou mise en évidence de la VCN linéaire (VCNL)
Le bien cédé sort du patrimoine de l’entreprise de même que ses amortissements linéaires sont annulés. Cela
met en évidence la VCN.

28 Amortissement de … Σ AL
812 VCN de cession d’immobilisation VCN
2… Compte d’immobilisation VO
(Sortie du bien et solde du compte 28)

COMPTABILITE GENERALE Page 28


d) Solde du 151 (en cas d’amortissement fiscale)

151 Amortissement dérogatoire X


861 Reprise de provision
(solde du 151) X

e) Règlement de la créance (en cas de règlement)

5… Compte de trésorerie PC TTC


485 Créances sur cessions
(règlement) PC TTC

f) Résultat de cession
On constate qu’en comptabilité, le résultat de cession est distingué en deux parties. La plus-value (gain) ou la
moins-value (perte) réalisée est la différence entre le crédit du compte 82 (produit de cession) et le débit du
compte 81(VCN de cession)
 Mode linéaire

Résultat de cession = Prix de cession HT - VCNL

 En cas de mode accéléré ou dégressif


a- Résultat comptable de cession

Résultat de cession = Prix de cession HT – VCNL + solde du compte 151

b- Résultat fiscal de cession

Résultat de cession = Prix de cession HT - VNF

Lorsque le texte reste muet sur l’activité de l’entreprise, il faut considérer qu’il s’agit d’une cession
occasionnelle.

6-2- Vente ou cession courante


Il y a vente ou cession courante lorsqu’une entreprise renouvelle couramment ses immobilisations.
Dans le cas d’une cession courante, les étapes des écritures ne changent pas. Toutefois, les comptes 485, 81, 82
sont remplacés respectivement par les comptes :
- 414 "créances sur cession courantes d’immobilisations"
- 654 "valeurs comptables des cessions courantes d’immobilisations"
- 754 "produits de cessions courantes d’immobilisations"

Application 1
ASSINIE est une entreprise qui est spécialisée dans la fabrication de l’eau minérale prisée par la population.
Elle a cédé une machine à 600 000 F HT, le 20 Juillet N, cette machine a été acquise le 1er mars N-3 à une
valeur de 1 770 000 F TTC. Cette machine est amortie selon le procédé linéaire sur 5 ans. A cette date le
comptable s’est borné à passer l’écriture suivante :

D : 521 : banque 600 000


C : 2442 Matériel informatique 600 000
Travail à faire :
Passer les écritures de cession de ce matériel au 31/12/N
COMPTABILITE GENERALE Page 29
a- Cession occasionnelle
b- Cession courante
Application 2
La société SOCOB a acquis le 01/01/1997, une machine outil à 8 000 000 F HT, les frais de transport et de
montage sont respectivement de 500 000 F HT et 3 500 000 F HT. La machine est amortissable selon le mode
dégressif sur 5ans, le 01/10/1999 celle-ci est cédé au prix de 10 431 200 F TTC (TVA 18%).
Travail à faire : Passer les écritures de cession au 31/12/1997 sachant qu’au 01/10/1999 seule l’écriture a été
passée : banque (débit) : 10 431 200 F, matériel (crédit) : 10 431 200 F
Application 3
Un matériel et outillage acquis le 01/03/N à 17 700 000 F TTC est amorti selon le système accéléré. Le cumul
des amortissements linéaires au 31/12/N+2 avant inventaire s’élève à 2 750 000.
Le 01/09/N+6, le bien est cédé à 7 316 000 F TTC contre un chèque bancaire.
Travail à faire :
1- Déterminer le taux d’amortissement du bien
2- Passer toutes les écritures relatives à la cession
3- Déterminer le résultat de cession
6-3- Cession avec échange
6-3-1- Définition
L’échange est l’opération par laquelle l’ancienne immobilisation est remplacée par une nouvelle ou plus
performante, en générale moyennant le paiement d’une soulte (différence ou complément de règlement) dans ce
cas, le prix de cession appelé prix de reprise est la valeur attribuée au bien cédé dans l’opération d’échange.
On entend par soulte la différence entre la valeur du nouveau bien et le prix de cession de l’ancien bien (prix de
reprise).
Soulte = Valeur du nouveau bien TTC (VO) - Prix de reprise TTC

Soulte = montant du chèque


NB : facture de l’échange
VO HT du nouveau bien ou Prix d’achat (PA) X
+ TVA 18% X
= VO TTC ou PA TTC du nouveau bien X
- Prix de reprise TTC X
NAP ou soulte X

6-3-2- Principe de comptabilisation


L’opération d’échange est décomposée en deux étapes :
 La cession de l’ancienne immobilisation (vente)
 L’acquisition de la nouvelle machine (achat).
a. Dotation complémentaire
NB : Tenir compte de l’amortissement dérogatoire en cas de mode accéléré ou dégressif.

681 Dotation aux amortissements d’exploitation X


851 ou 151 Amortissement dérogatoire X
28… Amortissement du matériel X
151 ou 861 Amortissement dérogatoire X
(Dotation complémentaire)

COMPTABILITE GENERALE Page 30


b. Sortie du bien et solde du compte (28)

28… Amortissement du matériel Σ AL


812 VCN de cession d’immobilisation X
2… Compte d’immobilisation VO
(Solde des amortissements)

c. Créances sur Cession

485 Créance sur cession PR TTC


822 Produit de cession sur immobilisation PR HT
4431 TVA / Vente X
(Suivant cession)
d. Solde du compte 151
NB : Lorsqu’un bien est amorti de façon accéléré ou dégressif, il convient de solder le compte 151
(amortissement dérogatoire) par l’écriture suivante :

151 Amortissements dérogatoire X


861 Reprise de provision réglementée X
(Annulation d’amortissement dérogatoire)

e. Acquisition du nouveau bien

2… Compte d’immobilisation VO HT
4451 TVA / immobilisations X
481 Fournisseur d’investissement VO TTC
(Suivant facture d’acquisition)

f. Soldes des comptes de tiers avec ou sans paiement de la soulte

481 Fournisseurs d’investissement PR TTC + Soulte


485 Créance sur cession PR TTC
521 Banque Soulte
(Mise en évidence de la soulte)

Résultat
Idem que pour la cession d’immobilisation

Application :
Le groupe ECHI a acquis un matériel et outillage le 01/10/N au prix de 53 100 000 F TTC, la durée de vie est
de 4 ans en amortissement dégressif. Le 01/07/N+2, la société décide de l’échangé contre un matériel plus
performant pour un montant HT de 23 250 000 F, la soulte versée est de 18 000 000 F. TVA 18%
Travail à faire :
1- Présenter la facture
2- Sachant que le nouveau matériel est amorti de façon dégressive sur 4 ans passer les écritures de
régularisation au 31/12/N+2

COMPTABILITE GENERALE Page 31


EXERCICE 1
Le 01/01/N+2 l’entreprise STARK a acquis un matériel industriel IRON X amortissable en mode dégressif. La
durée d’utilisation de IRON X est supérieure ou égale à 5 ans. Les annuités dégressive de N+1 et N+2 sont
respectivement de 4 800 000 F et 2 880 000 F.
Travail à faire :
1- Présenter le taux d’amortissement dégressif et la valeur d’origine de IRON X
2- Présentera le plan d’amortissement

EXERCICE 2
La société DOUMEX a acquis une machine industrielle le 01/04/N. Cette machine est amortie sur 5 ans selon le
procédé dégressif.
Au 31/12/N+2, le compte 151 « amortissement dérogatoire » présente un solde de 2 376 000 F.
Travail à faire :
1. Déterminer la valeur d’origine (VO) de cette machine
2. Dresser le plan d’amortissement

EXERCICE 3
Monsieur KACOU, le directeur financier de l’entreprise "Immo SA" vous demande de recevoir certains
dossiers restés en attente. Il vous appartient, après l’examen de ces dossiers et à l’aide des données avant
inventaire au 31/12/2003, de passer toutes les écritures de régularisation que vous jugerez nécessaires.
Dossier matériel et outillage : il comprend diverses machines.
Machines Dates de mise en Prix Amortissements Observations
service d’acquisition pratiqués
Fraiseuse 115 02/01/1999 4 500 000 F 3 600 000 Système linéaire
Fraiseuse 121 01/10/2001 5 400 000 F 1 350 000 Système linéaire
Tour AZ-11 02/01/1995 9 900 000 F 9 900 000 Système accéléré
Tour AC-12 05/09/2002 10 800 000 F 900 000 Système accéléré
Fraiseuse 137 Début juillet 2003 15 200 000 F - Système dégressif et
même taux
d’amortissement que les tours.
La fraiseuse 115 a été cédée le 28/07/2003. Le comptable de l’entreprise " IMMO SA" s’est contenté de passer
uniquement cette écriture au journal

521 Banque 900 000


241 Matériel et outillage 900 000
(Suivant cession)

Travail à faire : Monsieur KACOU vous demande de déterminer les taux d’amortissement des tours et des
fraiseuses, d’effectuer toutes les régularisations jugées nécessaires.
EXERCICE 4
On extrait de la balance avant inventaire de l’entreprise LA FLECHE au 31/12/2018
N° de compte Libellés Débit Crédit
151 Amortissements dérogatoires 3 125 000
241 Matériel et outillage 17 920 000
2841 Amortissements du Matériel et outillage 10 937 500
Le poste Matériel et outillage est composé de deux machines MO1 et MO2 acquises à la même date le
30/06/2014 et amortie selon le procédé accéléré. La machine MO1 acquise à 11 800 000 F TTC a été cédée le
01/04/2018 à 7 080 000 F TTC. Le comptable a passé l’écriture suivante :

COMPTABILITE GENERALE Page 32


D : 521 Banque 7 080 000
C : 241 Matériel et outillage 7 080 000
Travail à faire :
1. Déterminer la valeur d’origine des machines MO1 et MO2
2. Déterminer le taux d’amortissement des machines MO1 et MO2
3. Passer les écritures de cession le 01/04/2018.

EXERCICE 5
Le 1/ 05/ N l’entreprise NANG a acquis un matériel industriel amortissable en 6 ans. L’annuité
d’amortissement au 31/12/N était de 4 000 000.
Le procédé d’amortissement retenu est le mode accéléré. Le 01/06/ N+ 3 le matériel est cédé à 5 900 000 TTC
Travail à faire :
1. déterminer la valeur d’origine du matériel
2. présenter le plan d’amortissement et passer les écritures de la première et de la dernière année
3. passer toutes les écritures relatives à la cession.

EXERCICE 6
La société DROU est située à YOPOUGON zone industrielle. Elle fait l’acquisition d’une machine à usage
industriel pour un montant de 10 500 000 TVA au taux de 18%. Port payé 25 000 ; remise 5% ; escompte 2%.
La machine est amortissable sur 5 ans en système dégressif ; la date d’acquisition de la machine est le 01-02-N.
Le 01-04-N+3 la société l’échange contre une nouvelle d’une valeur de 20 650 000 TTC et amortissable sur 5
ans en linéaire.
Travail à faire :
1. Présenter la facture du 01/04/N +3 sachant que la soulte est de 15 930 000 F
2. Passer l’écriture d’acquisition de l’ancien matériel
3. Présenter le plan d’amortissement de l’ancien matériel
4. Présenter les écritures des opérations du 01- 04- N +3 et du 31/12/N+3.

EXERCICE 7
L’entreprise AMAKO donne les informations suivantes concernant le poste matériel et outillage :
- le cumul des amortissements dégressifs au 31/ 12/ N avant inventaire s’élève à 23 555 501
- le poste comprend deux matériels M1 et M2 acquis à la création de l’entreprise (5 mois avant la fin du
premier exercice) et amortis sur 8 ans.
- Le compte 241 « matériel et outillage » au 31-12-N présente un solde débiteur de 35 044 000
- Le deuxième matériel M2 acquis à 15 000 000 HT a été cédé le 1/5/ N à 4 956 000 TTC réglés par
chèque bancaire. Le comptable a passé l’écriture suivante à cette date :
D : 521 banques : 4 956 000
C : 241 matériel et outillage : 4 956 000
Travail à faire :
1. Retrouver la valeur d’origine des 2 matériels M1 et M2
2. Déterminer la date de création de l’entreprise
3. Présenter les écritures relatives à la cession. (TVA 18%)
EXERCICE 8
La société « PHINEES » a acquis le 28/03/N un matériel et outillage dont la facture comporte les éléments
suivants :
 Prix d’achat du matériel : 1 800 000 FHT
 Droit de douane : 900 000 F HT
 Frais de montage : 600 000 F HT

COMPTABILITE GENERALE Page 33


 Port facturé : 200 000 F HT ; TVA 18 %.
Travail à faire
1. Déterminer le coût d’acquisition du matériel informatique et passer l’écriture d’acquisition le
28/03/N.
2. Sachant que le matériel a une valeur résiduelle de 500 000 F et qu’elle est amorti au taux de
12 ,5% ; présenter le plan d’amortissement selon :
a) Le procédé accéléré
b) Le procédé dégressif.

EXERCICE 9
Extrait de la balance avant inventaire AU 31-12-2012 de la SA ZEBEHI
N° Comptes Libellés Débit Crédit
241 Matériel et outillage 20 000 000
245 Matériel de transport 12 000 000
2841 Amortissement du matériel outillage 10 000 000
2845 Amortissement du matériel transport 3 000 000
151 Amortissement dérogatoire 4 000 000
 Le matériel et outillage est acquis à la création de l’entreprise et amorti suivant le procédé accéléré sur 5
ans.
 Le matériel de transport est acquit six (6) mois après la date de création de l’entreprise et amorti suivant le
procédé linéaire.
 Le 30/09/2012, le matériel et outillage est échangé contre une machine plus performante d’une valeur de
41 300 000 FTTC. La soulte est payée par chèque le même jour : 21 830 000 F. aucune écriture
comptable n’a été passée à cette date.
Travail à faire
1. Déterminer la date de création de l’entreprise ZEBEHI.
2. Déterminer le taux d’amortissement et la durée de vie du matériel.
3. Passer toutes les écritures de cession le 30/09 et de régularisation le 31/12/2012 ; la nouvelle
machine est amortie en dégressif sur 8 ans.

CHAPITRE 3 : PROVISIONS
1- Définition
La provision est une constatation comptable de la dépréciation d’un élément d’actif résultant de causes dont les
effets sont jugés réversibles (provision pour dépréciation) ou de l’augmentation du passif (provision pour
risque et charges).
Pour les immobilisations, cette provision est constatées par une dotation ; pour les autres éléments d’actif, par
une charge provisionnée. C’est aussi la constatation d’une charge non encore effective à la date de clôture de
l’exercice, mais que ces éléments en cours rendent probable. Il s’agit de la provision pour risque et charges
(passif).
De façon générale, une provision est constituée à l’inventaire lorsque la valeur actuelle (valeur probable nette
de réalisation ou valeur du moment) du bien est inférieure à sa valeur d’entrée.

Valeur d’achat Valeur actuelle


Provision = ou Valeur d’entrée - ou Valeur estimée
Valeur d’origine Valeur réelle

COMPTABILITE GENERALE Page 34


2- Rôle des provisions
La création de provisions régularise le bilan en faisant apparaitre le montant des dépréciations et des dettes
probables. Elle est donc indispensable à l’exactitude de ce document
En créant des provisions on diminue le résultat de l’exercice qui s’achève. On considère ainsi que les charges
ou les pertes prévues sont imputables à cet exercice et non à l’exercice ultérieur au cours duquel elles
deviendront effectives. On évite en même temps que le résultat de cet exercice ultérieur soit grevé sensiblement
par ces charges ou ces pertes. Le mécanisme des provisions opère donc le transfert dans le temps des charges et
des pertes. Leur utilité est d’aider fiscalement l’entreprise.
3- Principe
La constatation de la provision intervient en fin d’exercice précisément le 31/12 de chaque année elle
correspond à :
 une charge portée à la classe 6
 une perte probable de valeur du bien portée dans les classes : 1 ; 2 ; 3 ; 4 et 5
Ces provisions tout comme les amortissements sont présentés dans le bilan en diminution des comptes de l’actif
4- Notion de dotation et de reprise
 dotation : elle correspond à une augmentation de la provision.
 reprise : il s’agit de la réduction ou diminution de la provision.

5- Les différents types de provisions


On distingue deux types de provision :
 Les provisions d’éléments d’actif
 Les provisions d’éléments du passif
5-1- Les provisions d’éléments d’actif
Ces provisions viennent en diminution des éléments d’actif pour établir leur valeur nette. Ce sont :
 Provision pour dépréciation des immobilisations (long terme) :
a. Les fonds de commerce, les terrains, les titres de participation.
 Dépréciation sur les valeurs d’actifs circulant (court terme) :
b. Les stocks de marchandises et les créances.
 Dépréciation sur les éléments de trésorerie (court terme) :
c. les titres de placement
NB : le SYSCOHA retient le terme de "dépréciations" et non de "provisions pour dépréciation" pour les
comptes d’actifs circulant et de la trésorerie.

5-2- Les provisions d’éléments du passif


Il s’agit des provisions financières pour risque et charges et des provisions réglementées.
Elles permettent de constater des charges dont l’évaluation est incertaine, mais la réalisation très probable. Elles
créent ou modifie des postes du passif.
 les provisions financières pour risques et charges
 Autres provisions financières pour risques et charges compte (198)
 les provisions règlementées et fonds assimilé (compte 15)
Ce sont des provisions à caractère purement fiscal que les entreprises ont la possibilité de constituer dans
certains cas. Elles ont en réalité le caractère de "réserves" en franchise totale ou partielle d’impôt. A ce titre,
elles sont placées au bilan dans les capitaux propres
NB : Pour trouver les comptes de provisions, il suffit d’insérer le chiffre 9 entre les deux premiers numéros des
comptes intéressés.

COMPTABILITE GENERALE Page 35


Exemple :
21 : immobilisations incorporelles →291 : provisions pour dépréciations des immobilisations incorporelles
6- Comptabilisation
Deux cas peuvent se présenter :
 Cas où il n’existe pas de provision antérieure, dans ce cas l’enregistrement consiste à passer une
écriture de dotation.
 Cas où il existe une provision antérieure, dans ce cas il y a lieu d’ajuster la provision antérieure à la
provision nouvelle. Cela se traduit par une augmentation ou une diminution de la provision antérieure.
Ajustement = provision nouvelle – provision antérieure

La provision nouvelle est aussi appelée provision nécessaire.


La provision antérieure est aussi appelée provision existante ou ancienne.
 Si ajustement est positif (augmentation) l’enregistrement consiste à passer une écriture de dotation.
 Si ajustement est négatif (diminution) l’enregistrement consiste à passer une écriture de reprise.
a) Les provisions sur immobilisation
Ces provisions concernent surtout les immobilisations non amortissables (Terrains, fonds de commerce et les
titres de placements).
Comptabilisation
6.1) Des provisions sur immobilisations corporelles et incorporelles
Deux situations se présentent :
Dotations Annulation ou Reprises
3 D : 29 Provision pour dépréciation
D : 691 Dotation aux provisions d’exploitation 3
4 C : 791 Reprise de provision d’exploitation
ou 4
D : 853 Dotation aux provisions pour dépréciation ou
HAO C : 863 Reprise de provision HAO
C : 29 Provision pour dépréciation

Application 1
La CFAO est propriétaire d’un terrain pour ses besoins. A la suite d’une décision de construction d’usine de
traitement de déchets domestiques à proximité du terrain, les dirigeants de CFAO ont décidé de constituer une
provision de 15 000 000 F le 21/12/02.
TAF : Enregistrer cette provision
Application 2 :
La situation des immobilisations corporelles et incorporelles d’une entreprise se présente comme suit avant
inventaire.
N° de Valeurs estimées
Immobilisations Valeur d’achat
Comptes 31/12/2006 31/12/2007
215 Fonds de commerce 15 720 000 14 060 000 14 820 000
222 Terrains nus 16 940 000 16 484 000 15 440 000
223 Terrains bâtis 15 400 000 15 800 000 14 240 000
224 Terrains agricoles 43 560 000 43 140 000 43 974 000
Travail à faire :
1- Déterminer les provisions à constituer en fin d’année 2006 et 2007 puis procéder aux ajustements.
2- Passer les écritures d’inventaire au 31/12/2006 et au 31/12/2007.

COMPTABILITE GENERALE Page 36


6.2) Des provisions sur immobilisations financières (26 et 27)
Deux situations se présentent :
Dotations Reprises
D : 6972 Dotation aux provisions financières 6
D : 29 provision pour dépréciation de TP
6 7
C : 29 provision pour dépréciation de TP
7 C : 7972 Reprise de provision financières
Application 1
L’état des titres de participation détenus par l’entreprise NESTLE au 31/12/2000 se présente comme suit :
Date d’acquisition Nature Nombre PU d’acquisition Provision au 31/12/1999 Cours au 31/12/2000
19/01/1999 UNILEVER 1 500 40 000 4 800 33 000
20/05/1999 Autres valeurs 600 26 000 4 130 23 000
Travail à faire :
1. Établir l’état des titres au 31/12/2000
2. Passer toutes les écritures de régularisations au 31/12/2000

Application 2
L’état des titres de participation et des titres de placement d’une entreprise est donné comme suit :
N° de Prix d’achat Cours moyens au
Noms Nombres
Comptes unitaire 31/12/09 31/12/10
261 SOGB 700 24 600 22 600 22 300
262 REXI 1 100 25 500 24 300 25 500
274 SAGA 900 27 600 26 200 27 600
Travail à faire :
1- Déterminer les provisions à constituer au 31/12/2009 et au 31/12/2010.
2- Passer les écritures d’inventaire au 31/12/2009 et au 31/12/2010.

b) Les provisions pour dépréciation des stocks


On distingue deux cas de tenue de stock qui sont :
 La tenue de stock en inventaire intermittent qui contraint l’entreprise à réaliser un seul stock dans l’année.
 La tenue de stock en inventaire permanent qui contraint l’entreprise à réaliser plusieurs stocks dans
l’année.
 Cas des stocks tenus en inventaire intermittent
Les écritures d’inventaire sont à réaliser à deux niveaux.
 Au niveau des stocks eux-mêmes :
Il faut annuler les stocks anciens et constater les stocks nouveaux comme l’indique le schéma
d’écriture suivant :
o annulation des stocks anciens (stocks initiaux)

603… Variation de stock de marchandises X


73… Variation de stock de produits finis X
3… Compte de stock X
(Annulation de stocks anciens)

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o Constatation des stocks nouveaux (stocks finaux)

3… Compte de stock X
603… Variation de stock de marchandises X
73… Variation de stock de produits finis X
(Constatation de stocks nouveaux)

 Au niveau des provisions :


Les écritures de provision sont réalisées en deux étapes.
o Annulation des provisions antérieures : L’écriture de reprise est utilisée

39… Provision pour dépréciation des stocks X


7593 Reprises sur provisions X
(Annulation de la prov. initiale)

o Constatations des provisions nouvelles : l’écriture de dotation est utilisée

6593 Dotation pour charges prov. sur stocks X


39… Dépréciation des stocks X
(provisions finales)

Application
Stocks au 01//01/N
marchandises : 5 000 000
provisions : 800 000
Stocks au 31/12/N
marchandises : 3 500 000
provisions : 1 000 000
TAF : Régulariser au 31/12/N
 Cas de stock tenus en inventaire permanent
Les écritures d’inventaire sont à réaliser à deux niveaux :
 Au niveau des stocks eux-mêmes :
En principe, il n y a pas de régularisation à faire, au niveau des stocks. Toutefois, si le stock final réel (SFR) est
différent du stock final théorique (SFT), il y a lieu de comptabiliser la différence selon le schéma d’écriture
suivant :
Solde final théorique : soldes des comptes de stocks
o SFR < SFT (Diminution)

603… Variation de stock de marchandises X


73… Variation de stock de produits finis X
3… Compte de stock X
(Diminution de stock)

o SFR > SFT (Augmentation)

COMPTABILITE GENERALE Page 38


3… Compte de stock X
603… Variation de stock de marchandises X
73… Variation de stock de produits finis X
(Augmentation de stock)

 Au niveau des provisions :


Il faut annuler les provisions anciennes et constituer les provisions nouvelles comme dans le cas de l’inventaire
intermittent ci-dessus. On peut aussi procéder à l’ajustement.
Application
Stocks finals théoriques
Marchandises : 1 800 000
Matières : 1 000 000
Produits : 7 500 000
Stocks finals réels (physiques)
Marchandises : 1 950 000
Matières : 800 000
Produits : 7 600 000
TAF : Régulariser au 31/12/N
EXERCICE
La situation des stocks d’une entreprise se présente comme suit :
Stocks au 31/12/02 Provisions au 31/12
Éléments Stocks au 31/12/01
Théorique Réel 2001 2002
Matières premières 6 650 000 9 200 000 9 600 000 10% 12%
Marchandises 7 500 000 4 800 000 3 200 000 5% 18%
Produits finis 15 800 000 7 100 000 9 700 000 20% 15%
Travail à faire :
Passer les écritures au 31/12/02
1. Dans le cas d’un inventaire intermittent
2. Dans le cas d’un inventaire permanent
c) Les provisions pour créances
1. Généralité sur les créances
La dépréciation correspondant à la partie des créances que l’on risque de ne pas recouvrir lorsqu’un client a des
difficultés de règlement ou lorsque certains faits permettent de douter de la solvabilité ou de la ponctualité du
client (insolvabilité, faillite…).
En fin d’année, on procède à une estimation de la perte probable définie le plus souvent en pourcentage, et est
calculé sur le montant TTC.
2. Les différentes catégories de clients
Nous notons trois sortes de clients :
2.1- les clients ordinaires (411)
Ce sont les clients qui paient régulièrement leurs dettes.
2.2- les clients douteux ou litigieux (416)
Ce sont les clients sur lesquels pèsent des risques de non-paiement en raison de leurs difficultés financières
2.3- les clients insolvables (651)
Ce sont les clients qui ne peuvent plus payer leurs dettes.

COMPTABILITE GENERALE Page 39


NB :
 Un client ordinaire peut devenir douteux ou même insolvable comme un client douteux peut
s’acquitter de sa dette après une série de relance du contentieux.
 Seules les créances douteuses font l’objet de provision pour dépréciation
 Une créance irrécouvrable est une perte pour l’entreprise.
3. Comptabilisation
Lorsqu’une créance doit subir pour la première fois une provision, cette créance doit être transférée au
préalable du compte 411"client" au compte 416"client litigieux ou client douteux" comme l’indique l’écriture
suivante :

416 Clients litigieux ou douteux X


411 Client X
(Reclassement des charges)

A partir du montant de la créance qui est devenue douteux, on calcule la provision comme suit :
Dotations Reprises
D : 6594 Charges provisionnées sur créances 1
D : 491 Dépréciation des créances
1 2
C : 491 Dépréciation des créances
2 C : 7594 Reprise de charges provisionnées
sur créances
Provision nécessaire = créance douteuse x taux probablement irrécouvrable
4. Les cas particuliers
 Créances irrécouvrables déjà provisionnées (ayant une provision antérieure)
La perte est devenue définitive or il a été constitué une provision antérieure, dans ce cas il faut passer les deux
écritures suivantes :
Enregistrer la perte
D : 651 perte
C : 416 client douteux
Annuler la provision antérieure
D : 4912
C : 7594
 Créances irrécouvrables non provisionnées (n’ayant pas une provision antérieure)
Une créance qui n’a pas fait l’objet de provision est donc une créance ordinaire que le débiteur n’a pas pu
régler. C’est donc une perte, dans ce cas il faut passer l’écriture suivante :
D : 651 Perte
C : 411 Client ou
416 clients douteux

 Créances amorties
C’est une créance qui ne figure plus dans nos livres, et un jour le client vient recouvrer sa dette. Dans ce cas,
cette créance représente un produit accessoire pour l’entreprise. Elle est ainsi enregistrée :

D : 521 Banque
C : 758 autres produits accessoires

COMPTABILITE GENERALE Page 40


Application 1
L’état des créances douteuses de l’entreprise GAMA se présente ainsi au 31/12/N avant inventaire :
Clients Créances en N Pertes probables Règlement en N Observation en fin N
FIDEL 500 000 20% 100 000 Porter provision à 30%
GOSSE 400 000 30% 50 000 Possibilité d’encaisser 50%
OGOU 1 000 000 45% 140 000 Pour solde
NANGO 600 000 5% 300 000 irrécouvrable

Au cours de l’année N, on espère récupérer 60% de la créance de 600 000 du client VAL. Le client TIESCO
dont la créance a été totalement amortie nous remet un chèque de 3 500 000 F.
Travail à faire Passer toutes les écritures de régularisation après avoir établir l’état des créances douteuses.

Application 2
L’état des créances douteuses de l’entreprise KODIA est le suivant :
CLIENTS Créances HT Provision au Règlement 2005 OBSERVATION au 31/12/05
31/12/04
TIAGBA 3 550 000 25% 1 800 000 On compte récupérer 30% du solde
ARMEBE 5 560 000 50% 2 536 000 Ramener la provision à 40% du solde
GBOUGBO 3 580 000 60% 1 300 000 Pour solde
N’GATTY 3 520 000 55% 0 Il a fuit le pays

Au cours de l’exercice 2005, les créances suivantes sont devenues douteuses


CLIENTS CREANCES HT OBSERVATION
YASSAP 2 500 000 Recouvrement probable 60%
LAYO 1 750 000 Perte probable 75%
Travail à faire Passer toutes les écritures de régularisation après avoir établir l’état des créances douteuses.

d) les provisions pour dépréciation sur les titres de placement


Les titres détenus en portefeuille par une entreprise sont évalués à la clôture de chaque exercice. Il y a lieu de
faire une provision si la valeur de l’inventaire des titres est inférieure à la valeur d’achat.
Comptabilisation
Dotations Reprises
D : 6795 Charges provisionnées financières D : 590 Dépréciation des titres de placement
C : 590 Dépréciation des titres de placement C : 7795 Reprise de charges provisionnées
Financières
(constatation de la provision) (annulation de la provision)

7- Provisions financières pour risques et charges

7-1- Définition
Elles sont destinées à "couvrir" les risques ou charges ou les pertes rendues probables par certains évènements
survenus au cours d’un exercice. Elles sont nettement précises quant à leur objet, mais sont constituées dans un
souci de prudence afin que le passif du bilan indique non seulement les dettes juridiquement nées mais aussi les
dettes probables qui trouvent leur origine dans l’activité de l’entreprise. Les provisions pour risques et charges
sont inscrites au passif du bilan dans les dettes financières et ressource assimilés.

7-2- Comptabilisation
Elle est traitée selon les cas suivants :
 Si le risque est à plus d’un an, elle est comptabilisée comme une ressource durable : actif immobilisé
(voir tableau des écritures ci-dessous)

COMPTABILITE GENERALE Page 41


 Si le risque est à moins d’un an, elle est comptabilisée comme une ressource non durable : actif
circulant et trésorerie actif (voir tableau des écritures ci-dessous)
NB : Dans les deux cas il y a lieu de distinguer les risques et charges ayant un caractère financier et les
risques et charges ayant un caractère d’exploitation.
Tableau des écritures
Le tableau des écritures se présente comme suit :
Risques et charges d’exploitation (à + 1an)
Dotations Reprises

D : 691 Dotation aux provisions d’exploitation D : 19… Provision financières pour risque
ou
D : 854 Dotation aux provisions pour risque HAO C : 791 Reprise de provision d’exploitation
ou
C : 19… Provision financières pour risques C : 864 Reprise de provision pour risques et
charges (HAO)

Risques et charges financières (à + 1an)


Dotations Reprises

D : 697Dotation aux provisions financières D : 19… Provision financières pour risque

C : 19… Provision financières pour risque C : 797 Reprise de provisions financières

Risques et charges d’exploitation (à – 1 an)


Dotations Reprises

D : 659 Charges provisionnées d’exploitation D : 499 Risques provisionnés


ou
D : 839 Charges provisionnées HAO C : 759 Reprise de charges provisionnées
d’exploitation
C : 499 Risques provisionnés ou
C : 849 Reprise de charges provisionnées HAO

Risques et charges financières (à – 1 an)


Dotations Reprises

D : 679 Charges provisionnées financières D : 599 Risques provisionnés financières

C : 599 Risques provisionnés financières C : 779 Reprise de charges provisionnées


Financières

7-3- Extinction des risques et charges provisionnés


La provision financière pour risques et charges est constitué pour des risques et charges auxquels l’entreprise
pourrait être confrontée. Lorsque le montant de la charge est connu et payé, on constate le règlement et on
annule la provision antérieure.
Comptabilisation
D : 6…compte de charges
C : 4…compte de tiers ou
5…compte de trésorerie
(constatation de la dette)

COMPTABILITE GENERALE Page 42


Écriture d’annulation de la provision antérieure
Risques et charges financières (à + 1an) Risques et charges financières (à - 1an)
D : 19… Provision financières pour risque D : 499 Risques provisionnés
599 Risques provisionnés financières
C : 791 Reprise de provision d’exploitation
797 Reprise de provisions financières C : 759 Reprise de charges provisionnées
864 Reprise de provision pour risques et d’exploitation
charges (HAO) 779 Reprise de charges provisionnées
financières
Applications
EXERCICE 1 : Cas de risques et charges d’exploitation à plus d’un an
Une entreprise a décidé le 15-04-2004 d’entreprendre sur trois ans des travaux sur son bâtiment industriel,
le devis des travaux est évalué à 300 000 000 F. Cette somme ne pouvant être supportée par un seul
exercice, l’entreprise décide de constituer des provisions d’égales montants jusqu’à la fin des travaux.
Travail à faire : Passer les écritures d’inventaire nécessaires.
EXERCICE 2 : Cas de risques et charges financière à plus d’un an
Suite à une augmentation de la dette emprunt provenant de la hausse du cours du dollar, l’entreprise
constitue une provision de 4 800 000 au 31 -12-2003
Au 31-12 -2004, le cours du dollar a encore augmenté et l’entreprise décide de porter la provision a un
montant de 6 000 000 F.
Au 31-12-2005, le cours du dollar baisse, l’entreprise ramène la provision à 4 400 000 F
Travail à faire :
Passer les écritures d’inventaire nécessaires au 31-12-2003, au 31-12-2004 et au 31-12-2005.
EXERCICE 3 : Cas de risques et charges d’exploitation à moins d’un an
Une entreprise a décidé le 31-12-2003 de constituer une provision de 7 000 000 pour pénalité sur impôt
payable dans 5 mois.
Au 31-12-2004, la provision pour pénalité et impôt est estimée à 5 700 000.
Au 31-12-2005, la provision pour pénalité et impôt est réévaluée à 6 400 000.
Travail à faire : Passer les écritures d’inventaires nécessaires aux différentes dates
EXERCICE 4 : Cas de risques et charges financière à moins d’un an
Une entreprise disposait d’un découvert bancaire avant inventaire en dollar américain estimé à
12 000 000F CFA. A l’inventaire au 31-12-2005, compte tenu du cours, ces somme en dollar sont évaluée
à 11 000 000F CFA.
A l’inventaire au 31-12-2006, compte tenu du cours, les somme en dollar sont évaluées à un montant de
10 400 000F CFA.
Travail à faire : Passer les écritures d’inventaire nécessaires aux différentes dates.
EXERCICE 5 : cas d’extinction
Une entreprise est en procès avec un employé qu’elle a licencié. Pour faire face aux indemnités qu’elle
pourrait payer, l’entreprise a constitué une provision de 5 000 000 F le 31/12/05. Le 15/06//06 le verdict
est prononcé. L’entreprise est condamnée à payer 6 500 000 F qu’elle règle par chèque.
Travail à faire : Passer les écritures d’inventaire nécessaires aux différentes dates.

8- La cession des éléments provisionnés

8-1- Cession des immobilisations corporelles et incorporelles provisionnées


Elle se fait comme dans les cas des immobilisations amortissables.

COMPTABILITE GENERALE Page 43


 Écriture de la constatation de la cession

485 ou Créance sur cession (cession à crédit) X


5… Compte de trésorerie (cession au comptant) X
821 ou Produit de cession (immo. incorpo) X
822 Produit de cession (immo. corpo) X
4431 TVA / Vente X
(Suivant cession)

 Écriture constatant la sortie

81… VCN de cession d’immobilisation X


2… Compte d’immobilisation X
(Reprise de provisions)

 Écriture constatant l’annulation ou la reprise de la provision antérieure

29… Provision pour dépréciation X


791 Reprise de provisions X
(Annulation provision antérieure)

EXERCICE 1 :
1) Un fonds commercial a été acheté à 100 000 000 F au début de l’exercice N par chèque bancaire.
A la fin de l’exercice, il semble perdre 25% de sa valeur.
2) A la de l’exercice N+1, la dépréciation du fonds commercial est estimée à 20 000 000.
3) En année N+2, la dépréciation du fonds commercial est estimée à 28 000 000.
4) Le fonds commercial acheté en année N a été vendu le 31-12-N+3 à 79 603 980 TTC par chèque
bancaire, TVA 18%.
Travail à faire :
Passer les écritures qui s’imposent

8-2- Cession des créances


Sont considérées comme cédées toute les créances dont le recouvrement est jugé impossible. Dans ce cas
la créance est perdue.
8-3- Cession des titres
8-3-1- Les titres de participation (compte 26) et les titres immobilisés (compte 274)
Les écritures de cession sont identiques à celles des immobilisations corporelles ou incorporelles provisionnées,
à la seule différence qu’on utilise :
 Le compte 816 "valeur comptable nette de cession d’immobilisation financières"
 Le compte 826 "produit de cession d’immobilisations financières"

COMPTABILITE GENERALE Page 44


 Constatation de la cession

485 / Créance sur cession (à crédit) X


521 Banque X
826 Produit d’immobilisation financière X
(Suivant cession des titres)

 Sortie des titres de bilan

816 Valeur comptable nette d’immo. financière X


26 Titres de participation X
27 Titres immobilisés X
(Sortie du titre)

 Annulation de la provision ou reprise de la provision

296 Provision sur titre de participation X


2974 Provision sur titre immobilisé X
7972 Reprise de provision financière X
(Suivant annulation)

Application 1 :
Soit l’état des titres de participation de la société Diallo.
Nature Intitulé du Prix Cours au Cours au
Date Quantité
du titre titre unitaire 31/12/N-1 31/12/N
Titre de
26 05/03/N-3 50 25 000 20 000 22 000
participation
30 titres sont cédés le 01/12/N à 20500 F l’un, le règlement s’est fait par chèque bancaire n°30.
Travail à faire : Passer toutes les écritures de régularisation nécessaires.

Application 2 :
L’état des titres de participation détenus par l’entreprise NESTLE au 31/12/2000 se présente comme suit :
Date d’acquisition Nature Nombre PU d’acquisition Provision au 31/12/1999 Cours au 31/12/2000
19/01/1999 UNILEVER 1 800 35 000 960 32 000
20/05/1999 Autres valeurs 600 22 000 2 900 19 800
Le 10/12/2000 : 300 titres NESTLE ont été cédé, le cours de l’action est de 32 000, règlement par chèque.
Travail à faire :
1. Établir l’état des titres cédés au 31/12/2000
2. Passer toutes les écritures de régularisations au 31/12/2000
8-3-2- Les titres de placement (compte 50)
Pour les titres de placement, lors de leur cession, ils sont comptabilisés à leur prix d’achat. Les écritures de
cession des titres de placement se font selon les étapes suivantes :
 La cession proprement dites des titres
Elle met en évidence le résultat réalisé sur la cession
Résultat = Vente - Achat

COMPTABILITE GENERALE Page 45


 En cas de gain : Prix de cession > Prix d’achat

486 / Créance sur cession (à crédit) X


5… Compte de trésorerie (au comptant) X
50 Reprise de provision financière X
777 Gain sur cession de titre X
(Constatation de la cession)

 En cas de perte : Prix de cession < Prix d’achat

486 / Créance sur cession (à crédit) X


5… Compte de trésorerie (au comptant) X
677 Perte sur cession de titre X
50 Reprise de provision financière X
(Constatation de la cession)

 L’annulation de la provision antérieure du titre cédé

590 Dépréciation des titres de placement X


7795 Reprise de charges provisionnées sur titre X
(Suivant annulation)

Application 1
Une SA détient 900 titres de placement acquis à 15 000 F l’unité le 31/12/2011. Il avait été constitué 3 000 000
F de provision. Le 14/08/2012 les 900 titres ont été vendus en espèce à 14 000 F l’unité. A la date de cession
aucune écriture n’a été passée.
Travail à faire : Passer les écritures correspondantes de cession
Application 2
L’état des titres de l’entreprise OGOU est le suivant au 31/12/N+1
Titres Prix d’achat unitaire Quantité Cours au 31/12/N Cours au 31/12/N+1
501 Alpha 12 000 500 11 000 15 000
2611 Béta 14 000 600 12 000 11 000
274 Lambda 25 000 20 22 000 21 000
502 Epsilon 20 000 300 22 000 21 000
 50 titres Alpha ont été cédés le 13/12/N+1 à 14 000 F l’unité.
 100 titres Béta ont été cédés le 25/12/N+1 à 20 000 F l’unité.
NB : Aucune écriture n’a été passée lors des différentes cessions. Tous les titres ont été acquis pendant
l’exercice N.
Travail à faire : Passer toutes les écritures de régularisation au 31/12/N+1.

COMPTABILITE GENERALE Page 46


EXERCICE D’ENTRAINEMENT

EXERCICE 1
L’état des créances douteuses au 31/12/2004 des Ets DIDI B se présente comme suit :
Provision
Client Créance Règlement 2004 Observation
31/12/03
MOUSSO 2 100 000 35% 800.000 Porter la provision à 40%
BB 3 000 000 75% 1 300.000 On espère récupérer 20%
FITINI 1 920 000 25% 520 000 Pour solde de tout compte
ANANI 4 000 000 40% 2 000.000 Totalement irrécouvrable
Les clients ESSOH et GASSO sont devenus douteux. Le montant de leur créance sur ces 2 clients est
respectivement de 500 000 F et 6 200 000 F et on espère récupérer 30%.
Le client GNEKI dont le compte a été soldé dans nos livres réapparait avec un chèque de 1 500 000 F pour le
règlement de sa dette.
Travail à faire :
1. Présenter l’état des créances douteuses au 31/12/2004
2. Passer les écritures de régularisations nécessaires au 31/12/04.
EXERCICE 2
L’état des titres de la SA BADOLA se présente comme suit avant inventaire :
Cours boursiers
N° Titres Nombre Prix d’achat
Comptes 31/12/2012 31/12/2013 31/12/2014
50 IIM 250 20.000 21.000 19.500 18.000
274 BNI 500 32.000 29.500 30.500 31.200
50 SODECI 200 35.000 35.000 33.500 34.000
261 SGBCI 330 50.000 48.000 51.000 48.500

Au cours de l’exercice on a enregistré la cession des titres suivants :


 10 titres IIM à 18.000 l’unité le 25/12/2014
 30 titres SGBCI à 48.500 l’unité le 30/12/2014
NB : Le comptable n’a passé aucune écriture de cession.
Travail à faire :
1) Passer toutes les écritures de régularisation au 31/12/2013
2) Passer les écritures relatives à la cession des titres IIM et SGBCI.
3) Passer toutes les écritures de régularisation au 31/12/2014

EXERCICE 3
L’état des stocks au 31/12/2009 avant inventaire de la SA KONOHA se présente comme suit :
Stocks au 31/12/06 Stocks au 31/12/07
Éléments
Valeurs Provisions Valeurs Provisions
Matières premières 1 800 000 40% 2 000 000 30%
Marchandises 7 500 000 20% 3 000 000 50%
Produits finis 4 000 000 25% 4 200 000 10%
L’inventaire pratiqué le 31/12/2007 révèle les stocks suivants :
- Stocks finals réels de marchandises : 2 100 000 F
- Stocks finals réels de matières premières : 3 000 000 F
- Stocks finals réels de produits finis : 4 000 000 F
Travail à faire :
Passer les écritures au 31/12/02
1. Dans le cas d’un inventaire intermittent
2. Dans le cas d’un inventaire permanent
COMPTABILITE GENERALE Page 47
EXERCICE 4
Au 31 décembre N lors des travaux de fin d’exercice, des créances douteuses avaient été constatées et des
provisions constituées sur les clients suivants de la société BYAGUGAN.
Provision
Client Créance HT Règlement N+1 Observation
31/12/N
Ets Black K 6 500 000 1 950 000 3 500.000 Perte probable 70%
ELOWN 2 500 000 1 250 000 Néant Irrécouvrable
NEUBA 12 000 000 7 200 000 5 500 000 On pense récupérer 60%
WATTA 900 000 280 000 450 000 A fuit
NCHO 5 500 000 2 000 000 2 000.000 Perte probable 70%
MATHURIN 800 000 300000 Néant Fermé
Travail à faire
1. Établir l’état des créances douteuses au 31/ 12/N
2. Comptabiliser les régularisations nécessaires.
EXERCICE 5
On extrait de la balance avant inventaire au 31/12/02

NOMS SOLDES DEBIT SOLDES CREDIT


Clients 6.194.560
Clients douteux 1.533.760
Dépréciation des comptes clients 957.840
Titres de placement 1.250.000
Dépréciation des titres placements 562.500

A) La situation des clients douteux est la suivante

CREANCE PROVISION REGLEMENT


CLIENT OBSERVATION
2001 31/12/01 2002
A 581.280 290.640 400.000 Pour solde
B 168.000 67.200 120.000 Pour solde
C 504.480 152.000 0 Insolvable
Porter provision à 50% de
D 1.120.000 448.000 320.000
créance
B) La situation des titres possédés par l’entreprise CC est la suivante :
Cptes Noms PU achat Nbre Date d’acquisition Cours au 31/12/01 Cours au 31/12/02
261 GEMCO 15 000 100 01/12/2001 1 500 14 000
262 SIEMA 10 000 60 08/08/2000 9 000 9 600
27 EKSON 16 000 250 09/03/1998 16 100 15 900
501 SINEM 11 000 150 01/12/1999 10 000 9 100
502 COPICA 14 000 200 01/04/2001 12 000 13 000
503 ISMO 12 000 100 16/12/2000 11 800 13 000

- 40 titres SIEMA ont été cédé à 10 500 F chacun


- 70 titres ISMO ont été cédé à 11 000 F chacun

TRAVAIL A FAIRE : Passer les écritures nécessaires au 31/12/200

COMPTABILITE GENERALE Page 48


CHAPITRE 4 : ETAT DE RAPPROCHEMENT
BANCAIRE

1- Généralités
Lorsqu’une entreprise ouvre un compte en banque, elle réalise sur ce compte un ensemble d’opération
(versements, retraits, virements …).
Toute ces opérations sont notées ou enregistrées à la fois chez le banquier et dans l’entreprise.
 Chez le banquier :
Les enregistrements se font dans un document appelé "relevé bancaire" ou "compte client".
 Dans l’entreprise :
Les mêmes opérations sont enregistrées dans le "compte banque".
Au bout d’un certain temps (généralement en fin du mois), la banque adresse à son client (l’entreprise) un
extrait du relevé bancaire pour lui permettre de comparer les enregistrements avec ceux du "compte banque"
tenu par l’entreprise.
En principe lorsqu’une l’entreprise enregistre une opération au débit du "compte banque", le banquier doit
enregistrer la même opération au "crédit du relevé" et de même si l’opération est enregistrée dans l’entreprise
au crédit du "compte banque", le banquier enregistre l’opération au débit du "relevé".
La plupart du temps le solde du relevé bancaire ne correspond pas au solde du compte "banque". Il est donc
nécessaire d’établir un état de rapprochement afin de vérifier la concordance des comptes et des soldes.
Exemple1 :
Dans la banque
Dans l’entreprise (chez nous) (notre compte tenu par la banque ou relevé bancaire)

D compte 521 "banque" C D compte 411 "client" C

3 000 000 3 000 000


10 000 000 10 000 000
7 000 000 SD 7 000 000 SC

10 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000

Remarque :
Les deux comptes ont des soldes finaux opposés (même montant et de signe contraire) il n’y a donc pas lieu
de corriger les comptes.
Exemple 2 :
Dans l’entreprise Dans la banque (relevé)

D compte "521 banque" C D compte "411 client" C

11 200 000 13 000 000


18 000 000 18 000 000
6 000 000 6 000 000
4 000 000
4 800 000 SD 11 000 000 SC

22 000 000 22 000 000 24 000 000 24 000 000

COMPTABILITE GENERALE Page 49


Remarque :
Les deux comptes ont des soldes finaux non opposés. Cela signifie que des erreurs ou des omissions ont été
commises soit dans un compte, soit dans les deux comptes.
Il y a donc lieu d’identifier ces erreurs ou omissions et les corriger à travers un tableau appelé « état de
rapprochement bancaire ou état de concordance ou état de réconciliation.
2- Origine et correction des différences
2-1- Origine des différences
De façon générale, les différences constatées entre les deux comptes sont causées par :
 Des omissions :
Il y a omission lorsqu’une inscription faite dans un compte ne figure pas dans l’autre compte.
Exemple : les 4 000 000 F inscrits au débit du compte banque devraient être enregistrés par le banquier au
crédit du relevé mais ce dernier l’a omis.
 Des erreurs de montant :
Il y’a erreur de montant lorsque, pour une même opération, le montant enregistré dans un compte diffère du
montant enregistré dans l’autre compte.
Exemple :
Le banquier a enregistré correctement un montant de 13 000 000 F au débit du relevé. Pour la même opération
l’entreprise a enregistré au crédit du compte banque un montant de 11 200 000 F l’entreprise a donc commis
une erreur de montants.
 Des erreurs d’enregistrement :
Il y a erreur d’enregistrement lorsque pour une même opération l’enregistrement a été fait dans le même sens
dans les deux comptes (crédit-crédit ou débit-débit).
Exemple :
Le banquier a enregistré correctement au crédit du relevé un montant de 6 000 000 F. La même opération
devrait être enregistrée par l’entreprise au débit du compte banque. Mais ce dernier l’a enregistré au crédit.
L’entreprise a donc commis une erreur d’enregistrement.

2-2- Corrections des différences


La correction des différences se fait à travers "l’état de rapprochement bancaire".
 Cas des omissions :
En cas d’omission, le montant est inscrit là où il a été omis.
 Cas des erreurs de montant
En cas d’erreur de montant, la différence entre les deux montants est inscrit dans le compte où il y’a l’erreur.
 Si le montant erroné doit être complété, il faut inscrire la différence dans le même sens que le montant
erroné.
 Si le montant erroné doit être diminué, il faut inscrire la différence dans le sens contraire du montant
erroné.
NB : Si le sujet ne précise pas qui a fait l’erreur, on considèrera que c’est le montant sur compte banque qui
est erroné.
 Cas des erreurs d’enregistrement
En cas d’erreur d’enregistrement, il faut procéder à l’enregistrement correct en doublant le montant de
l’opération. Cela permet l’annulation dans l’enregistrement initial et de porter le nouvel enregistrement.

3- L’état de rapprochement bancaire


C’est un document extra comptable qui permet d’expliquer les différences entre le solde du compte "banque"
et le solde "du relevé bancaire".

3-1 Les étapes de l’élaboration

COMPTABILITE GENERALE Page 50


a- Présenter le tracé de l’état de rapprochement bancaire
L’entreprise dresse deux tableaux :
- Un tableau appelé « compte banque 521 » ou « grand livre ».
- Un tableau appelé « compte envoyé par la banque » ou « relevé bancaire ».
b- Inscrire les soldes finaux à rectifier
Les soldes à la date d’établissement de l’état de rapprochement de notre compte à la banque et de la banque
chez nous, seront reportés dans les colonnes appropriés.
c- Procéder aux différentes corrections dans chacun des comptes sur le compte "banque" et sur
"le relevé bancaire"
 Il faut pointer les sommes figurant à la fois sur le compte banque et sur le relevé bancaire.
 Les sommes portées au débit du compte banque correspondent aux sommes portées au crédit du relevé
bancaire.
 Les sommes portées au crédit du compte banque correspondent aux sommes portées au débit du relevé
bancaire.
 Après pointage on s’aperçoit que :
- Certaines sommes figurent sur le compte "banque" et ne figurent pas sur le relevé bancaire.
- Certaines sommes figurent sur le relevé bancaire et ne figurent pas sur le compte banque.
d- Déterminer les sous-totaux
a- Tirer les soldes finaux rectifiés
f- Si les soldes finaux rectifiés sont opposés, alors les corrections sont bien réalisées et l’état de
rapprochement est réussi
g- Déterminer les totaux de chaque compte

3-2- Présentation de l’état de rapprochement de l’exemple précédent

Dans nos livres (chez nous) Relevé bancaire (notre compte tenu par la banque)
Opérations Sommes Dates Opérations Sommes
Dates
Débit Crédit Débit Crédit
Solde final à Solde final à
rectifier rectifier
Erreur de Cas d’omission
montant
Erreur Erreur
d’enregistrement d’enregistrement
Sous-totaux Sous-totaux
Solde débiteur Solde créditeur
Total Total

4- Comptabilisation
- L’entreprise tient le compte 521 "banque". Elle enregistre donc les corrections qui ont été portées sur le
compte lors de l’établissement de l’état de rapprochement bancaire.
- Les erreurs ou omissions de la banque lui sont simplement signalées pour vérification.

COMPTABILITE GENERALE Page 51


521 Banque X
411 Client X
77 Produits financiers X
512 Effet à recevoir X
565 Escompte de crédit ordinaire X
(Selon l’état de rapprochement bancaire)

631 Frais bancaire X


411 Client X
6… Compte de charge X
4… Compte de tiers X
402 Fournisseur, effet à payer X
675 Frais financiers X
521 Banque X
(Selon l’état de rapprochement bancaire)

NB :
- Les comptes 512 et 565 peuvent être remplacés par le compte 412 "client, EAR".
- Il n’y a aucune écriture à passer pour le tableau "compte envoyé par la banque".

Exercice 1
Au 31-12, le solde de notre compte à la banque est créditeur de 2 072 690.
Dans nos livres, le solde du compte banque (521) est débiteur de 2 140 960.
Un pointage nous indique :
- La banque a enregistré des opérations que nous n’avons pas enregistrées
 Intérêt en notre faveur 12 430F
 Agios 4 480F
 Commission 3 470F
- Inversement, des opérations enregistrées chez nous ne sont pas encore chez la banque.
 Chèque remis à des fournisseurs 218 000F
 Chèque déposé en banque par nos soins, pas encore portée à notre compte 290 750F
TAF :
1- Présenter l’état de rapprochement au 31-12
2- Passer au journal les écritures de régularisation qui en découlent.

Exercice 2
A partir du relevé bancaire de mai N et du compte tenu par l’entreprise DOMA, on vous demande de :
1- Faire l’état de rapprochement bancaire au 31/12/N.
2- Passer les écritures de régularisation au 31/05/N

COMPTABILITE GENERALE Page 52


521 COMPTES BIAO
DATES OPERATIONS DEBIT CREDIT
01/05/N Solde à nouveau 7 500 000
02/05/N Chèque n°306 850 000
05/05/N Remise à l’encaissement effet n°10 2 500 000
08/05/N Remise à l’escompte effet n°12 3 800 000
10/05/N Domiciliation CIE 115 000
12/05/N Versement d’espèces 400 000
18/05/N Virement client 900 000
20/05/N Remises chèques 785 000
24/05/N Chèque n°307 180 000
25/05/N Chèque n°308 1 500 000
26/05/N Retrait d’espèces 600 000
28/05/N Chèque n°309 80 000
30/05/N Chèque n°310 100 000
31/05/N Solde débiteur 79 960 000

RELEVE BANCAIRE MAI N

BIAO RELEVE DE COMPTE


Relevé du 01/05/N au 31/05/N DESTINATAIRE : ENTREPRISE DOMA
BP 100 TEL 45-33-25
01/05/N Solde à nouveau 95 500 000
02/05/N Chèque n°304 15 000 000
03/05/N Chèque n°305 5 500 000
06/05/N Remis effet n°10 net 2 480 000
09/05/N Remis effet n°12 net 3 775 000
09/05/N Chèque n°306 850 000
10/05/N Domiciliation CIE 115 000
12/05/N Versement d’espèces 400 000
17/05/N Virement du client YAO 900 000
20/05/N Remises chèques 785 000
25/05/N Chèque n°307 810 000
26/05/N Chèque n°308 1 500 000
26/05/N Retrait d’espèces 600 000
28/05/N Coupons (intérêts) 15 000
30/05/N Domiciliation effet n°121 125 000
24 900 000 103 455 000
Solde créditeur au 31/05/N : 78 555 000

NB : Après vérification le chèque n°307 est de 810 000

EXERCICE 3

Le 31 janvier 2013, le compte ANACONDA et le relevé de compte reçu de la banque SGBCI se présentent
comme suit :

COMPTABILITE GENERALE Page 53


 Le relevé de compte de l’entreprise ANACONDA

DATES LIBELLES DEBIT CREDIT


01-01-13 Solde à nouveau 405 800
18-01-13 Paiement chèques n°585 et 587 243 000
20-01-13 Virement client DALLY 63 900
24-01-13 Net sur remise à l’escompte 163 400
26-01-13 Domiciliation CIE 328 700
28-01-13 Paiement chèques n°586 et 588 143 000
29-01-13 Traite Yao impayée 55 300
30-01-13 Domiciliation Côte d’Ivoire TELECOM 123 000
31-01-13 Encaissement des coupons 175 000
31-01-13 Frais de tenue de compte 9 500
31-01-13 Solde débiteur 94 400
TOTAUX 902 500 902 500

 Compte 521 Banque SGBCI

DATES LIBELLES DEBIT CREDIT


01-01-13 Solde à nouveau 19 800
20-01-13 Remise à l’encaissement chèque 440 000
23-01-13 Chèque n°589 à l’ordre de KESSIE 68 000
24-01-13 Remise à l’escompte 169 500
27-01-13 Domiciliation CIE 328 700
30-01-13 Remise de chèque ADJOBI 250 400
30-01-13 Chèque n°590 320 000
30-01-13 Versement en espèces 600 000
30-01-13 Ordre de virement au projet de la BICICI 750 000
31-01-13 Solde débiteur 13 000
TOTAUX 1 479 700 1 479 700

Travail à faire : Présenter l’état de rapprochement bancaire et les écritures correspondantes

Exercice 4

Le relevé de compte envoyé par la SGBCI et le compte 5212 tenu par la société WASSY se présente comme
suit au 31/12/2000.

COMPTABILITE GENERALE Page 54


Débit 5212 banque SGBCI crédit
Solde à nouveau 4 590 000 Chèque n°1 992 1 440 000

Virement de Elibil 1 626 300 Chèque n° 1 993 722 340


Remise de l’effet à l’encaissement 3 240 000 Domiciliation échue 4 860 000
Remise a l’escompte 3 870 000 Votre virement à CHRIST 706 770
Remise de chèque 1 483 920
Notre versement en espèce 1 125 000
Solde débiteur 8 206 110
TOTAL 15 935 220 TOTAL 15 935 220

Relevé bancaire de la SGBCI


Libellés Débit Crédit
Solde à nouveau 5 850 000

Chèque n°1 992 1 440 000


Chèque n° 1 993 725 580
Chèque n° 1 990 1 260 000
Virement Elibil 1 537 200
Domiciliation échue 4 875 120
Remise d’effet à l’encaissement 3 223 800
Votre virement à CHRIST 706 770
Prélèvement CIE 230 760
Remise à l’escompte 3 793 500
Votre versement d’espèces 1 125 000
Frais de tenue de compte 47 430
Coupons 1 087 920
Solde créditeur 5 081 760
15 492 420 15 492 420

Travail à faire
1) Présenter l’état de rapprochement bancaire
2) Passer les écritures de régularisation nécessaires

CHAPITRE 5 : REGULARISATION DES


COMPTES DE CHARGES ET PRODUITS

1- Principes
Selon le principe de la spécialisation des exercices, le résultat d’un exercice doit être déterminé uniquement
avec les charges et les produits concernant cet exercice.

Résultat (N) = produit (N) – charge (N)

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 Si au cours de l’exercice considéré, des charges et des produits ont été enregistrés et que certains sont
rattachés à des exercices ultérieurs, ces derniers doivent être exclus de sorte à ne conserver que ceux
concernant l’exercice considéré.
 Si au cours de l’exercice considéré, des charges et des produits n’ont pas été enregistrés alors qu’ils le
concernent, il faut les comptabiliser dans l’exercice considéré.

2- Régularisation des charges et de produits constatés d’avance


Les charges et les produits constatés d’avance, sont ceux qui ont été enregistrés au cours de l’exercice
considéré, alors qu’ils ne le concernent pas. Au contraire, ils concernent les exercices ultérieurs.
Ces charges et produits constatés d’avance doivent être exclus de l’exercice considéré par les écritures
suivantes :
 Les charges constatées d’avance

476 Charges constatées d’avance X


6… Compte de charge X
(Suivant régularisation)

 Cas particuliers des charges constatées d’avance


 Facture reçue sans les marchandises

381 Marchandises en cours de route X


6031 Variation de stock de marchandises X
(Suivant régularisation)

 Les produits constatés d’avance

7… Compte de produit X
477 Produits constatés d’avance X
(Suivant régularisation)

 Cas particulier des produits constatés d’avance


 Facture adressée sans les marchandises

6031 Variation de stock de marchandises X


31 Stock de marchandises X
(Suivant régularisation)

NB : Les charges et produits constatées d’avance sont comptabilisés hors taxe sans création de compte de
TVA.

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EXERCICE
Au 31/12/2003, on constate les faits suivants dans une entreprise :
a- Il reste au magasin 165 200 F TTC de carburant et 120 000 F HT de fournitures de bureau.
b- Les produits d’entretien achetés à 236 000 F TTC au cours de l’exercice ont été consommés à 70%.
c- Le loyer du magasin a été encaissé le 01/11/2003 pour les 5 mois à venir pour un montant de 590 000
TTC.
d- Une facture d’achat a été reçue sans les marchandises. Brut 2 000 000 F, remise 10%, TVA 18%
e- Une facture de vente a été adressée à un client sans les marchandises. Montant brut 2 500 000 F,
remise 5%, escompte 3%, TVA 18%.
f- Nous avons encaissé un intérêt de retard de 150 000 couvrant la période du 01/10/2003 au
31/03/2004.
Travail à faire : Comptabiliser ces opérations au journal de l’entreprise.

3- La régularisation des charges à payer et de produits à recevoir


Les charges à comptabiliser ou à payer et les produits à comptabiliser ou à recevoir sont ceux qui concernent
l’exercice, mais qui n’ont pas pu être enregistrés faute de pièces justificatives ou par manque de paiement. Au
contraire, les paiements et les pièces justificatives interviendront au cours des exercices ultérieurs.
Ces charges à payer et ces produits à recevoir doivent être inclus dans l’exercice considéré par les écritures
suivantes :
 Pour les charges à payer

6… Compte de charges X
4455 TVA récupérable X
408 Fournisseur facture non parvenue X
4...8 Autre tiers créditeur X
(Suivant régularisation)

 Pour les produits à recevoir

418 Client facture à établir X


4.8 Autres tiers débiteur X
7… Compte de produit X
4435 TVA facturée sur facture à établir X
(Suivant régularisation)

 Cas particuliers des charges à payer


 Intérêt d’emprunt à payer

671 Intérêt de l’emprunt X


1662 Intérêt couru X
(Suivant régularisation)

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 R. R. R et autres avoirs à accorder

70… Vente de … X
4198 R.R.R à accorder X
(Suivant régularisation)

 Acquisition d’immobilisation, facture non reçue

2… Compte d’immobilisation X
4455 TVA reçue sur facture non parvenue X
4818 Fournisseur facture non parvenue X
(Suivant régularisation)

 Cas particuliers de produits à recevoir


 Intérêt de prêt à recevoir

276 Intérêt couru X


771 Intérêt de prêt X
(Suivant régularisation)

 R.R.R et autres avoirs à obtenir

4098 R.R.R et autres avoir X


6019 R.R.R obtenus/achat X
(Suivant régularisation)

 Cession d’immobilisation, facture non adressée

4858 Intérêt de l’emprunt X


82. ou 754 Produit de cession X
4435 TVA facturée sur facture à établir X
(Suivant régularisation)

NB : les charges à payer et les produits à recevoir sont comptabilisés hors taxe déductible avec création
de compte de TVA si cette dernière est récupérable ou facturée

APPLICATION
Au 31/12/03, on constate les faits suivants dans une entreprise
a. Nous n’avons pas encore reçu la facture de la CIE de décembre 2003 qui s’élève à une somme 88 500 F TTC
b. Le loyer du magasin (du 01/10/03 au 28/02/04) n’a pas été réglé. Il est évalué à un montant de 1 534 000 F
TTC
c. Les marchandises ont été reçues sans la facture. Brut : 4 000 000 F, remise 10 %, TVA 18 %, port facturé
40 000
d. Nous n’avons pas encore encaissé un intérêt de retard de 150 000 F

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e. Les marchandises ont été livrées à un client sans que la facture ne soit établie. Brut : 1 500 000 F, escompte :
3 % TVA : 18 %, port avancé : 55 000 F
f. Nous avons promis une remise de 28 000 F à un client. A ce jour nous n’avons pas encore établir la facture
d’avoir
g. Un rabais de 18 000 F nous a été promis. A ce jour nous n’avons pas encore reçue la facture d’avoir
Travail à faire : comptabiliser ces opérations au 31/12/2003 dans le journal de l’entreprise.
Remarque :
- Les charges à payer (augmentation des charges) et les produits constatés d’avance (diminution des produits)
sont les comptes de régularisation du passif
- Les charges constatées d’avance (diminution des charges) et les produits à comptabilisés où à recevoir
(augmentation des produits) sont des comptes de régularisation de l’actif
- Ces comptes sont aussi appelés compte d’attente
- Ce sont des comptes provisoires, ouverts en fin d’exercice et soldés au début de l’exercice suivant. Ils
permettent de déterminer le résultat réel au moment de l’élaboration du bilan

4- La contrepassation en début d’exercice


Au 01/01/ de l’année suivante, toutes les charges et produits constatées d’avance ainsi que les charges et
produits à comptabiliser doivent être contre-passée.
Application
Prime semestrielle d’assurance auto réglée le 01/11/12. Montant 480 000 F
TAF : passer les écritures aux 01/11/12 ; 31/12/12 et 01/01/13

EXERCICE
L’entreprise AKRE donne les informations suivantes au 31/12/N
 Il reste en stock 35 000 F de timbres fiscaux et 200 000 F de timbres postes.
 Loyer annuel payé d’avance le 01/07/N : 4 800 000
 Des marchandises d’une valeur de 10 000 000 F ont été achetées, mais les marchandises ne sont pas
encore livrées.
 La prime annuelle d’assurance auto échue le 30/06/2018 pour 360 000 F.
 Abonnement annuel à la revue « JEUNE AFRIQUE » le 01/05/N : 60 000 F.
 Achat de marchandise le 05/12/N à 590 000 F, facture non parvenue.
 Ristourne relative des ventes de N à payer des clients : 300 000 F.
 Intérêt annuel d’emprunt échus le 31/10/N+1 : 250 000 F
 Loyer annuel perçu d’avance pour la période du 01/10/N au 30/09/N+1 : 1 200 000 F
 L’entreprise a accordé un prêt de 12 000 000 F à un débiteur au taux de 12%. L’échéance de la 1ere annuité
est fixée au 30/04/N+1
 Marchandises livrées mais facture non établie : 1 180 000 F TTC
 Facture déjà établie mais marchandises non livrée, coût d’achat : 40 000 000 F HT
 Ristourne promise par le fournisseur PAIN : 1 500 000 F
Travail à faire : Passer les écritures de régularisation nécessaires au 31/12/N

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EXERCICES DE SYNTHESE
EXERCICE 1
05/06/08 : reçu facture N°074 de ABLA KOFFI, NAP 2 070 280 F, remise 2%, consignation (600x1000F
TTC), transport assuré par le fournisseur 70 000F.
10/06/08 : adressé facture N°034 à DIOUF à Dakar 5 000 000 F, rabais 10%, port 200 000 F.
14/06/08 : reçu facture N°407, brut HT 1 200 000 F ; rabais 5%, remise 10%, escompte 10% sous neuvaine,
port facturé 250 000 F, emballages consignés 300 000 F HT.
20/06/08, acquisition d’un fauteuil brut 800 000 F HT, remise 10%, montage 500 000 F HT, escompte 5%,
transport 100 000 F HT, avance 1 000 000 F. Facture N°128.
21/06/08 : retour de marchandises suite à l’opération du 14/06/08, brut HT 500 000 F, port 50 000 F,
emballages consignés 120 000 F HT. Facture d’Avoir N°A35 et règlement du solde par chèque bancaire.
27/06/08 : retour d’emballages au fournisseur ZA, prix de reprise 8 000 F HT, TVA/Mali 360 F. Facture N°A17
Travail à faire
1) Présenter les factures
2) Passer les écritures dans les livres de la SARL DJITAMEL

EXERCICE 2
Le 05/05/2012, la SA 2BTS LPCY a reçu des paires de chaussures de la SA SABAGO installé à la zone
industrielle de Yopougon. La facture présente les éléments suivants :
- Prix d’achat unitaire : 17 000 F la paire
- Remise : 5 % et 4 %
- Escompte : 4 % si règlement dans 10 jours
- TVA facturé : 594 000 F dont TVA sur port facturé : 35 856 F
- Emballages consignés : 4 caisses pour 67 260 F TTC réglée immédiatement en espèces par
la société
Lors de la commande le 25/03/2012, une avance de 3 000 000 F a été réglée par chèque bancaire.
Le 12/05/2012, le solde est réglé en espèce.
Travail à faire :
1- Présenter la facture et déterminer le nombre de pair de chaussures achetées
2- Calculer le montant du solde réglé en espèce et passer les écritures correspondantes

EXERCICE 3
La société AS-NDRIN a reçu les factures suivantes de son fournisseur ADAYE
Date : 21/05/08 Date : 23/08/08
Facture « doit » N°245 Facture « avoir » N°AV304
Brut ? Marchandises brut ?
Remise 10 % Remise 12 %
Rabais 5 % Escompte 3 % soit 66 000
Escompte 2 % T V A 18% ?
Port facturé 250 000 Port payé 150 000
20 emballages 165 200 15 emballages consignés 106 200
Net à payer 9 853 059 Net à payer ?
Travail à faire :
1) Reconstituez chacune de ces factures
2) Comptabiliser ces factures chez AS-NDRIN

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EXERCICE 4
La société YAOVI a réalisé durant le mois de Mars 2018 les opérations suivantes :
 02/03/18 : Facture N°V24 adressé à KAMARA brut 7 400 000 F, remise 10%, escompte 2%, port facturé
30 000 F, avance 800 000 F, 10 caisses consignés à 5 310 F TTC l’unité, TVA 18%.
 05/03/18 : Facture N16R reçu de FERRER, remise 10%, escompte 3%, port facturé 140 000 F, 20
emballages consignés à 101480 F, avance 2 800 000 F, TVA 1 125180.
 08/03/18 : Facture N°34T reçu de AFFI pour achat de matériel industriel : brut 3 500 000 F HT, remise
10%, escompte 3%, port payé 150 000 F, frais d’installation 350 000 F, avance 1 500 000 F.
 10/03/18 : Facture N°12A adressé à KAMARA vente de matériel informatique : brut 1 400 000 F, remise
10%, port facturé 100 000 F, avance 800 000 F, escompte 3%, TVA 18%.
 15/03/18 : Facture achat N°79K reçu de GAMI, remise 15%, escompte 3%, port facturé 130 000 F, net à
payer 4 534 495 F.
 18/03/18 : Facture N°345T reçu de DICI pour achat de machine remise 10%, port facturé 140 000 F,
escompte 3%, frais d’installation 350 000 F, avance 1 800 000 F, net financier 6 111 000 F.
Travail à faire :
Passer les écritures nécessaires chez YAOVI après avoir établis les différentes factures.

EXERCICE 5
Comportant Le 30/10/N, la SA TANAO a adressé à son client TOURE la facture N°17 comportant les
éléments suivant :
 Marchandises brutes 8 000 000 F
 Rabais 5%
 Remise 5%
 Escompte 2%
 TVA 18%
 Port payé 100 000 F
 Emballage consignés 1 500 000 F TTC
La SA TANAO avait reçu de son client TOURE le 15/10N en espèce une avance sur commande de
1 000 000 F
- Le 03/11/N : la SA TANAO tire sur son client TOURE 3 traites (T21 ; T22 ; T23) de valeur égales
(échéance fin Novembre N), les 3 traites sont acceptées le même jour
- Le 05/11/N : la traite T21 est endossée à l’ordre du fournisseur NATOU.
- Le 06/11/N : la traite T22 est remise à l’escompte auprès de la BICICI (bordereau n°19)
- Le 08/11/N : la traite T23 est remise à l’encaissement auprès de BICICI (bordereau n°35)
- Le 10/11/N : la SA TANAO reçoit de la BICICI l’avis de crédit n°63 pour la traite T22 remise à
l’escompte le 06/11/N, Agios 11 500 F.
TRAVAIL À FAIRE :
1- Établissez la facture n°17
2- Passez les écritures ;
NB : Les emballages sont déduits de la créance

EXERCICE 6 : cas Koné ZABRA


Vous disposez les informations suivantes relatives aux opérations réalisées par ces trois opérateurs
économiques :
02/01 : Koné vend des marchandises au client ZIAO à crédit ; facture R15.
 Brute 500 000 F
 TVA 18%
 Règlement par traite N°25 à 30 jours
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07/01 : ZIAO accepte la traite N°25 qu’il retourne à KONE le même jour dès la réception de la facture et
la traite.
10/01 : Koné endosse la traite N°25 à l’ordre de son fournisseur KEBE à qui il doit 450 000 F le 07/02.
Le solde est réglé par chèque (A 125) immédiatement
22/01 : KEBE négocie l’effet N°25 auprès de sa banque.
23/01 : KONE remet le chèque A125 à sa banque pour encaissement
25/01 : KEBE reçoit de sa banque un avis de crédit. Agio de 7 700 F TTC
26/01 : KONE reçoit de sa banque l’avis de crédit relatif au chèque. Frais bancaire : 5000 F.
28/01 : ZIAO informe Koné qu’il ne pourra pas payer la traite N°25 à l’échéance et demande un report de
paiement de 45 jours. Koné accepte et lui fait une avance du nominal.
30/01 : l’effet N°45 est créé en remplacement de l’effet N°25. Le nominal est majoré des intérêts de
retard au taux de 12% et des frais de correspondance de 2500 F.
02/02 : KEBE est informé de la bonne fin de l’opération (effet N°25)
Travail à faire :
Passez les écritures nécessaires chez KONE, ZIAO et KEBE.

EXERCICE 7
A. L’entreprise « INDUSTRAP » a acquis un matériel industriel M1 le 1er/07/2008. La facture suivante
a été établie par le fournisseur.
BERNABE Date : 1er/07/2008
Facture N° 80 DOIT : INDUSTRAP
Matériel industriel ………………………...
Remise 5% …………………………
NC …………………………
Escompte 4% …………………………
NF …………………………
TVA 18% …………………………
M TTC …………………………
Port avancé 250.000
Net à payer 8.859.280

Travail à faire
1. Reconstituer la facture N° 80.
2. Déterminer le coût d’acquisition de M1 et enregistrer la facture chez INDUSTRAP.
3. Établir le plan d’amortissement dégressif de M1 sachant que la durée d’utilisation est de 5 ans.
B. Le 30 septembre 2010, M1 est échangé contre un autre matériel industriel plus moderne dont le
montant est de 10.620.000 F TTC, TVA 18%.
A cette occasion, l’entreprise INDUSTRAP a payé une soulte de 5.900.000 F et le comptable a passé
l’écriture suivante :
D : 241 Matériel Industriel 5.900.000
C : 521 Banque 5.900.000
Travail à faire
4. Passer au 31/12/2010 les écritures de régularisations de l’échange du 30 sep.2010
5. Le nouveau matériel est amorti selon le mode accéléré sur une durée de 8 ans.
Passer l’écriture du 1er amortissement au 31/12/2010.

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EXERCICE 8
La société « US NAVY » a acquis le 01/04/N, une machine industrielle amortissable en dégressif sur 5 ans. Au
31/12/N, le compte 151 amortissements dérogatoires à un solde créditeur de 6.000.000 F. Le 04/08/N+3, cette
machine est cédée au prix TTC de 14.750.000 F par chèque bancaire N° AX015.
Travail à faire
1. Déterminer la valeur d’origine de la machine.
2. Dresser le plan d’amortissement dégressif.
3. Passer les écritures de cession.

EXERCICE 9
La SA GKJB a acquis le 20/03/2005 un matériel industriel. Les annuités dégressives sont calculées à partir du
01/04/2005 ; celle calculée le 31/12/2009 est de 2 016 000 F. ce matériel est amorti sur une durée de 5 ans.
Travail à faire :
1) Retrouver la valeur d’origine et présenter le plan d’amortissement.
2) Le 01/03/2007, le matériel industriel est échangé contre un autre matériel plus performant dont la
valeur HT est de 14 000 000 F, TVA 18 %. A cet effet la société a payé une soulte de 10 620 000 F
par chèque, le comptable a passé l’écriture suivante :
D : 2411 : Matériel industriel 10 620 000
C : 521 : Banque 10 620 000
Le nouveau matériel sera amorti suivant le procédé accéléré sur 8 ans.
Passer les écritures nécessaires au 31/12/2007

EXERCICE 10
La SA DOUMAN a acquis une machine-outil à la création de l’entreprise à 35 400 000 FTTC. Elle
pratique l’amortissement accéléré au taux de 15 %. La balance avant inventaire au 31/12/2010 fournie les
renseignements suivants :
N°compte Libellés Débit Crédit
151 Amortissement dérogatoire 4 500 000
241 Matériel et outillage 83 000 000
245 Matériel de transport 50 000 000
2841 Amortissement du matériel et outillage 11 250 000
2845 Amortissement du matériel de transport 10 000 000
Le poste matériel et outillage comportait uniquement la machine M1 jusqu’au 10/09/2010 date à laquelle
elle a été échangée par une autre M4 plus performante. Ci-joint les informations suivantes :
 Soulte : 53 000 000 F
 Prix de reprise : 9 540 000 F
Lors de l’échange le comptable a passé l’écriture suivante :
D : 241 : Matériel et outillage 53 000 000
C : 531 : Chèque postaux 53 000 000 F
Travail à faire :
1) Déterminer la date de création de l’entreprise et présenter la facture de l’échange.
2) Passer toutes les écritures de régularisation le 31/12/2010.

EXERCICE 11
Voici l’extrait de la balance au 31/12/N+3 de l’entreprise « NOUS SOMMES LA POUR VOUS » dans
laquelle vous être stagiaire
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N° Compte Libellés Débit Crédit
245 Matériel de transport 25 000 000
2411 Matériel industriel 56 500 000
284 Amortissement du matériel 11 250 000
151 Amortissement dérogatoire 10 678 710
Information complémentaire
- Le matériel de transport est constitué d’une camionnette achetée le 01/04/N+2 et est amorti en 5
ans selon le mode accéléré
- Le matériel industriel a été acquis le 30/06/N, amortissable en dégressif. Le 30/06/N+3, une partie
de ce matériel industriel (coût d’achat HT 8 200 000) a été vendue et seul l’écriture suivante a été
passée.
D : 521 Banque 3 500 000
C : 241 Matériel industriel 3 500 000
En remplacement le 01/12/N+3, le nouveau matériel a été acheté pour 36 000 000 HT (l’écriture a été
correctement passée)
Travail à faire
1- Déterminer la valeur d’origine du matériel industriel ainsi que le taux d’amortissement pratiqué
2- Passer les écritures de cession au 31/12/N+3
3- Passer les écritures d’amortissement des biens au 31/12/N+3
4- Présenter l’extrait de la balance après inventaire au 31/12/N+3
NB : Vous dissocierez le compte d’amortissement de matériel de transport et de celui du matériel
industriel.

EXERCICE 12
A- Opérations courantes
La société ZINI est spécialisée dans la commercialisation de plusieurs produits cosmétiques. Le 10 juillet
N, elle remet à la société CATHY un chèque N°000125A d’une valeur 9 540 000 pour une avance sur
commande d’un matériel industriel X100.
La société ZINI reçoit dix (10) jours après la commande, la facture N°128B établie par la société CATHY
portant les informations suivantes :
- Matériel industriel X100 : (Montant à déterminer)
- Remise 10 %
- Escompte 2 %
- Installation TTC = 1 416 000
- Port récupéré = 300 000
- T V A taux normal
- Avance sur commande : ?
Le 01 Août N le règlement de la facture N°128B se fera 4 195 000 par chèque, 2 000 000 en espèce et
12 000 000 seront réglés dans deux mois.
Le 25 Août N la traite N°5 tirée sur la société ZANDRO par la société ZINI pour échéance le 26
Septembre N à un nominal de 11 200 000.
Le 28 Août la traite N°5 est escomptée auprès de la banque SIB-CI sise dans la commune du plateau.
Le 31 Août la société ZINI reçoit un avis de crédit de sa banque portant les renseignements suivants :
- Nominal : 11 200 000
- Frais d’escompte : 15 000
- Commission : 112 000
- TPS : 11 200
- Net à votre crédit (à déterminer)

COMPTABILITE GENERALE Page 64


Travail à faire :
1) Présenter la facture N°128B
2) Calculer la valeur d’entrée du bien dans la société ZINI.
3) Passer les écritures comptables du 10 juillet N au 31 Août N.

B- Amortissement
Le matériel industriel X100 est amorti selon le procédé dégressif et son plan d’amortissement présente au
31/12/N+1 une base amortissable de 21 500 000. Suite à de fréquentes pannes, le matériel industriel X100
est échangé contre un autre matériel X200 plus performant le 16 juin N+6 dont la valeur TTC est
17 700 000. Le fournisseur du nouveau matériel reçoit un chèque 0137-X3 d’une valeur de 12 000 000.
Le matériel X200 est amorti selon le système accéléré sur 8 ans.
Travail à faire
1- Déterminer le taux linéaire et la durée de vie du matériel industriel X100
2- Présenter le plan d’amortissement du matériel industriel X100
3- Passer toutes les écritures relatives à l’opération d’échange
4- Passer les écritures comptables des deux premières années d’amortissement du matériel industriel
X200.
NB : coefficient : 2,5

EXERCICE 13
Etat des stocks au 31/12/2012 avant inventaire de la SA DJOUMAN
Stocks Stocks au 31/12/2011 Stocks au 31/12/2012
Valeurs Provisions Valeurs Provisions
Marchandises 6 000 000 10 % 6 500 000 -
Matières premières 8 000 000 30 % 7 000 000 150 000
Produits finis 12 000 000 - 10 000 000 200 000
L’inventaire extracomptable pratiqué le 31/12/2012 révèle les stocks réels suivants :
 Stocks finals réels de marchandises : 7 000 000
 Stocks finals réels de matières premières : 6 800 000
 Stock final réel de produit finis : 10 000 000
Travail à faire : passer les écritures de régularisation au 31/12/2012 sachant que l’entreprise utilise la
méthode de l’inventaire permanent.

EXERCICE 14
L’état des stocks au 31/12/2013 avant inventaire de l’entreprise CONSCIENCE
Stocks Stocks au 01/01/2013 Stocks au 31/12/2013
Valeurs Provisions Valeurs Provisions
Marchandises 1 200 000 50 % 2 000 000 45 %
Matières premières 800 000 40 % 500 000 60 %
Produits finis 5 000 000 30 % 6 000 000 20 %
Travail à faire : Passer les écritures de régularisation le 31/12/2013 sachant que l’entreprise utilise la
méthode de l’inventaire intermittent

EXERCICE 15
Extrait de la balance avant inventaire au 31/12/03
COMPTABILITE GENERALE Page 65
NOMS DES COMPTES SOLDES DEBIT SOLDES CREDIT
Clients 2.194.670
Clients douteux 8.496.000
Dépréciation compte client 3.420.000
Stock matières premières 12.000.000
Dépréciation Stock matières premières 360.000
Provision des impôts 190.000

1) La situation des créances douteuses est résumées dans le tableau ci-dessous


NOMS Créances HT Règlements Provisions OBSERVATION
Thomas 1.600.000 538.080 30% Ajuster provision à 30% du solde
Pierre 2.400.000 2.124.000 1.500.000 Client redevable solvable 100%
Judas 3.200.000 Néant ? client parti du Bénin
Aucune écriture de règlement n’a été passée
Mathieu 1.560.000 HT Nouveau client douteux provision 30%
Marc 460.000 HT nouveau client devenu insolvable
2) Le stock final de matières premières au 31/1203 est de 7.360.000. Dont ce stock figure un lot de
matières démodées dont la valeur d’entrée est de 2.000.000.
Les décotes forfaitaires (frais de distributions et bénéfice) s’élève à 25%).
La provision pour impôt a été constituée en 2002 pour faire face à une amende fiscale qui a été payée le 14
Septembre 2003 montant 235.000 (aucune écriture n’a été passée).
Travail à faire : Passer les écritures de régularisation

EXERCICE 16
Dans la comptabilité de la SA INFAS, on dispose des informations sur les créances douteuses au
31/12/2011.
Pourcentage Règlement
Créance
Clients de perte au au cours de Observation au 31/12/2011
HT
31/12/2010 l’exercice
Eugénie 2 100 000 35% 800 000 Porter la provision à 60% du solde
Touré 3 000 000 75% 1 300 000 Ramener la provision à 90% du solde
Kinda 1 920 000 55% 1 120 000 Pour solde de tous comptes
Esso 2 849 000 80% - Totalement irrécouvrable
Christiane 4 570 000 40% 1 600 000 Recouvrement probable 100%
Sali 3 380 000 - 600 000 On espère récupérer 70%
Autres informations :
Le client Doumbia débiteur de 1 950 000 est porté disparu. Cette créance est considérée irrécouvrable.
Par contre, le client Anicet dont le compte a été soldé dans les livres de la SA INFAS a remis un chèque
bancaire de 3 900 000 sur sa dette de 5 000 000 ; aucune écriture n’a été passée concernant ces clients.
Travail à faire : Procéder aux régularisations nécessaires au 31/12/2011

EXERCICE 17
A- Créances
L’état des créances de la société CATHY au 31/12/N se présente comme suit :

COMPTABILITE GENERALE Page 66


N°compte clients Créances HT Encaissement Provision Observations 31/12/N
15/10/N 31/12/N-1
4161 ZANDRO 1 500 000 70 % 200 000 Pour solde
4162 ZINTEX 820 000 400 000 30 % On espère encaisser 80 % du solde
411 ZINAI 6 900 000 190 000 - Irrécouvrable
411 ZOBOHI 1 050 000 35 % - Disparu
Le client ZOUL qui était insolvable au 31/12/N-1 nous remis un chèque le 31/12/N pour s’acquitter de sa
dette d’une valeur 5 275 000
Travail à faire : passer toutes les écritures comptables nécessaires au 31/12/N

B- Titres
L’état des titres MOYE au 31/12/2012 se présente comme suit :
N°compte Titres quantité Prix Cours au Cours au Cours au ventes
unitaire 31/12/N-2 31/12/N-1 31/12/N
261 Marcos 500 45 000 47 000 35 000 30 000 400
501 Mazahi 350 31 000 29 000 27 500 25 000 ?
502 Winnie 210 30 000 27 000 28 000 29 000 ?
NB :
- Titres Marcos vendu à 46 200 l’unité
- Titres Mazahi vendu à 34 000 l’unité
- Titres Winnie vendu à 27 000 l’unité
- La somme des résultats obtenu sur la vente des titres Mazahi et Winnie est 180 000

Travail à faire :
1- Calculer le nombre de titres Mazahi et titres Winnie vendu sachant que la quantité de titre Winnie
vendu est la moitié des titres Mazahi vendu
2- Passer toutes les écritures nécessaires au 31/12/N

EXERCICE 18

A- le relevé de compte par la sib a son client William se présente comme suit au 31/10/N
DATES LIBELLES DEBIT CREDIT
30 09 Solde a nouveau 240.700
08 10 Remise effet n°490 130.000
10 10 Votre remise de cheque 87.000
12 10 Cheque n°225 18.700
18 10 Virement du client KODJO 32.000
20 10 Cheque n°226 150.000
21 10 Virement du client BOSSON 99.000
30 10 Domiciliation COFRITUREL 145.000
31 10 Virement du client LOIC 50.000
31 10 Solde créditeur 325.000

COMPTABILITE GENERALE Page 67


B- le compte 521 SIB tenu par WILLIAM présente comme suit au 31/10/N

DATES LIBELLES DEBIT CREDIT


01/10 Solde à nouveau 240.700
08/10 Remise de chèques 87.000
09/10 Négociation effet n°490 130.000
10/10 CHEQUE N°225 18.700
18/10 Virement du client BOSSON 99.000
24/10 CHEQUE N°226 150.000
29/10 Versement espèces 100.000
31/10 CHEQUE N°227 47.000
31/10 Solde débiteur 441.000

TRAVAIL A FAIRE
1) Faire l’état de rapprochement bancaire au 31/10/2017
2) Passer les écritures de régularisation

EXERCICE 19

RELEVE DE COMPTE Ets IGWE ENVOYE PAR UBA POUR LE MOIS D’AVRIL N

DATES NATURE OPERATION DEBIT CREDIT


Solde à nouveau 1.975.115
02/04 Achat de titre 3.500.000
02/04 Frais sur achat de titres 12.500
02/04 Versement d’espèces 1.000.000
05/04 Chèque n°4008 135.350
07/04 Versement d’espèce 5.000.000
08/04 Remise de chèque 1.387.025
17/04 Virement au fournisseur ADOU 3.125.400
18/04 Chèque n°4012 1.621.850
19/04 Chèque n°4010 225.700
20/04 Domiciliation effet 3.525.300
21/04 Domiciliation SODECI 59.450
26/04 Négociation effet n°275 (net) 7.786.215
28/04 Chèque n°4014 2.430.160
29/04 Frais de tenue de compte 11.355
30/04 Coupons échus 56.316
30/04 Intérêt en votre faveur 115.210

COMPTE UBA TENU PAR Ets IGWE AU COURS DU MOIS D’AVRIL N

COMPTABILITE GENERALE Page 68


DATES NATURE OPERATION DEBIT CREDIT
SOLDE AU 31/03 2.315.025
01/04 Chèque n°4001 15.000
01/04 Commissions 3.800
01/04 Domiciliation CIE 19.525
01/04 Virement client 5.305.100
01/04 Intérêt en sa faveur 55.310
01/04 Domiciliation effet 3.525.400
03/04 Chèque n°4011 1.340.500
05/04 Versement espèces 5.000.000
07/04 Achat de titres 3 .500.000
10/04 Chèque n°4012 1.628.150
15/04 Virement au fournisseur ADOU 3125.400
20/04 Négociation effet 7.800.000
22/04 Chèque n°4013 885.325
25/04 Chèque n°4014 2.340.160
27/04 Chèque n°4015 675.200
28/04 Chèque n°4016 250.000
30/04 Versement espèces 2.000.000

N.B : Le relevé de compte ne comporte aucune erreur

TRAVAIL A FAIRE
1) Faire l’état de rapprochement bancaire au 30/04/N
2) Passer les écritures au journal des Ets IGWE
EXERCICE 20
Le comptable de l’entreprise ZOUGLOU vous demande de régulariser toutes les informations ci- dessous
au 31 Décembre 2003.
1- Fournitures de bureau enregistrées dans le compte 6055 pour 1 500 000 et consommées 60%
(l’entreprise ne tient pas de compte de stock de fournitures). Quel aurait été le schéma d’écriture si
l’entreprise tenait un compte de stock de fournitures.
2- La prime annuelle d’assurance automobile est échue le 30 Avril 2004 pour une valeur globale de
3 000 000
3- La facture n°20 du fournisseur d’une valeur de 1 250 000 HT (TVA 18%) est déjà enregistrée
mais la marchandise n’est pas encore livrée ;
4- Ristourne sur marchandises d’une valeur de 187 500 F HT (TVA 18%) promise à un client ;
5- Intérêt de retard dus à fournisseur 200 000
6- Vente de marchandises à client d’une valeur de 1 500 000 F HT (TVA 18%) mais la facture n’est
pas encore établie ;
7- Droit de congé annuel de salariés nationaux à compter du 1 er Octobre 2003 (4 000 000 F pour 12
mois : du 1er Octobre 2003 au 30 Septembre 2004) ;
8- Une facture de 630 000 TTC a été émise au client et déjà enregistrée mais la marchandise n’est
pas encore livrée au client (le cout d’achat de cette marchandise est de 440 000 F HT)
Travail à faire : Procéder à toutes les régularisations nécessaires

EXERCICE 21
Stagiaire dans un cabinet comptable, votre responsable vous charge des régularisations de fin d’exercice
2001 de l’entreprise ZIGUEÏ.

COMPTABILITE GENERALE Page 69


1- Un emprunt de 25 000 000 a été contracté le 01/03/97 au taux de 12% remboursable par
amortissement constant sur 10 ans.
2- La prime d’assurance annuelle de la camionnette de livraison a été payée par chèque bancaire le
01/10/2001 pour un montant de 600 000 F.
3- Il reste en stock 25 000 F de fournitures de bureau, 30 000 F de timbre-poste et 10 000 F de
timbres fiscaux.
4- Le 26/12/2001, il a été livré des marchandises au client KOUASSI pour un montant TVA
comprise de 3 000 000 F. la facture sera établie le 25/01/2002.
5- Le fournisseur CECA doit nous accorder une ristourne annuelle de 2% du montant annuel de nos
achats qui s’élèvent à 12 000 000 F TTC.
6- La facture d’avoir relative à une ristourne de 4% à accorder au client Yao sera établie le 10
janvier 2002, montant du chiffre d’affaires HT 5 200 000 F.
7- Le fournisseur DIGBEU nous a adressé une facture le 20/12/2001 ; il nous promet la livraison
pour première semaine de janvier 2002, montant HT 3 000 000 F. Remise 2% TVA 18%.
8- Nous louons un local à une autre entreprise qui a réglé le 1er Novembre son loyer trimestriel
montant 600 000 F.

EXERCICE 23
On constate les faits suivants dans l’entreprise KUITATA au 31/12/2011 :
1- Des matières consommables enregistrées au cours de l’exercice pour 1 500 000F, seulement 40%
ont été consommées.
2- Des marchandises de 2 360 000 TTC ont été réceptionnées sans la facture.
3- Une facture de 3 540 000 F TTC relative à des marchandises a été comptabilisée alors que les
marchandises n’ont pas été reçues.
4- Des marchandises pour 3 894 000 F TTC ont été livrées sans la facture
5- Une facture d’un montant de 11 800 000 F TTC a été adressée au client AMANI sans les
marchandises
6- Un intérêt de 480 000 F dû à un fournisseur n’a pas encore été payé.
7- Le loyer trimestriel du local de la période allant du 01/11/2011 au 31/01/2012 n’a pas encore été
payé. Il est estimé à 480 000 F
8- Une facture d’avoir relative à une ristourne de 105 000 F promise par un fournisseur n’a pas
encore été reçue
9- Un intérêt annuel d’emprunt de 150 000 F dû à une banque sera payé le 01/03/2012.
10- Nous avons cédé un matériel informatique de 950 000 F. A ce jour, la facture n’a pas encore été
établie.
Travail à faire :
Passer les écritures de régularisation nécessaires au 31/12/2011.

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