Montage de Projets Culturels Au Mali

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Projet de Développement et de Structuration de l’Action Culturelle dans le Cercle de Tominian – PDSAC/CT

PROJET D’ORGANISATION DU FESTIVAL


DES ARTS DE TOMINIAN
FESTAT DEUXIEME EDITION

Initié et soumis par l’Association pour le


Développement de la Culture et des Arts au
Mali (ADECA MALI)

Décemb 2019

Association pour le Développement de la Culture et des Arts au Mali (ADECA


MALI) Récépissé n° 0011/P-CT/Loi N°04-038/AN-RM du 05.08.2004
Compte n°25188087201 – 49 BOA Siège social Tominian Tél. : 63 23 35 17/ 73 24 79 72/78922993
Avant-propos:
La culture est le socle de tout développement humain durable, un véritable levier pour la croissance sociale et
économique. Quand on observe l’évolution des territoires, on se rend bien compte que la culture est le premier
élément à considérer dans le développement local, urbain ou rural. Aucun peuple ne s’est véritablement
développé sans trouver les ressources de son développement dans sa propre culture. L’expression artistique
et culturelle doit servir le développement local et son émancipation des contingences sociales, politiques et
économiques. A une époque où les différentes régions sont en lutte pour leur ascension, la beauté d’un lieu et
sa culture, la fierté et le sentiment d’appartenance qui en découlent sont des facteurs de développement
certains. Le développement de la culture peut apporter une amélioration significative dans la vie quotidienne
des populations locales. C’est le développement culturel qui vitalise les localités tout en jouant un rôle capital
dans la promotion et la consolidation de la paix ainsi que le renforcement de la solidarité et du vivre ensemble.
La culture améliore l’image d’un territoire, elle renforce la cohésion sociale, elle suscite une attention accrue des
habitants et des ressortissants en faveur de leur territoire et elle les incite à y entreprendre des projets. L’action
culturelle s’impose plus que jamais comme un outil incontournable et un véritable fer de lance du développement
local, que ce soit en milieu urbain ou même dans l’espace rural. L’influence des bénéfices et raisons d’être de
l’action culturelle comme facteur explicatif et levier de développement est très souvent sous-estimée. Pour
prendre en compte la mise à contribution de la dimension culturelle dans le développement des sociétés, il va
falloir replacer la Culture au centre des facteurs constitutifs du développement de nos terroirs. Cela implique
qu’il faut davantage aborder et considérer la Culture comme fer de lance du développement local et de la
revitalisation urbaine ou rurale.
Convaincue donc de la pertinence du caractère fécond, du rôle et la place de l’action culturelle dans la
croissance sociale et économique d’une région, ADECA Mali a décidé de mettre en œuvre avec d’autres
partenaires disponibles, un vaste programme de redynamisation et de valorisation du secteur des Arts et de la
culture autour d’un festival dans le Cercle de Tominian, région de Ségou. Avec l’implication et la collaboration
des acteurs locaux, notamment les populations, les institutions, les organisations de la société civile et les
différentes autorités, ce projet dénommé PDSAC/CT veut s’engager avec détermination à ce que dans les
années à venir le secteur de la culture soit promu avec un impact très positif pour l’amorce d’une société et une
économie locales fortes. Cette initiative va certainement permettre de faire de la culture un facteur de
citoyenneté, de création d’emplois et de mobilisation sociale en faveur de la paix et la cohésion sociale, la
préservation de l’environnement, l’intégrité, la bonne gouvernance et la redevabilité etc. Ce projet va également
servir d’espace d’expression pour les populations et leurs communautés artistiques respectives, surtout les
jeunes, en leur permettant de participer activement et positivement au dialogue social à travers des activités
culturelles, en occurrence le Festival des Arts de Tominian – FESTAT.
Le Cercle de Tominian est une contrée culturellement riche qui a hérité d’un immense patrimoine culturel où les
talents et les potentialités abondent. Cependant, cette zone est restée inconnue pendant trop longtemps sur les
plans culturel et touristique. Et sur ce plan, la difficulté caractéristique de Tominian est que malgré la richesse
artistique et culturelle dont regorge la région, ce Cercle ne disposait pas de structures ni d’événements culturels
majeurs pouvant permettre à sa forte communauté artistique de s’exprimer, et à ses habitants de bénéficier des
avantages liés à la valorisation du secteur culturel. A l’image du Festival sur le Niger à Ségou et de la biennale
artistique et culturelle d’autrefois, ce festival se donne pour mission de faire émerger des talents locaux en
stimulant la créativité et le dynamisme des artistes et troupes folkloriques tout en renforçant la culture de la paix
et la cohésion sociale dans le Cercle de Tominian. Il s’agit aussi de renforcer la capacité et le rôle des acteurs
culturels dans le développement local et de contribuer à la formation d’acteurs performants, de nouveaux artistes
modernes et troupes traditionnelles dans la zone. Dans une perspective de développement social, la vision du
projet est de favoriser l’intégration, les échanges culturels transfrontaliers et une collaboration artistique poussée
et l’objet est d’agir en sorte que la culture vienne en appui aux autres initiatives de développement local du
Cercle de Tominian. Il s’agit de promouvoir ses richesses culturelles afin de faire de Tominian, une nouvelle
direction culturelle et une nouvelle destination touristique au Mali.
Caravane culturelle FESTAT 2019 – Musiques et danses rituelles chez les Minianka de Diora.

DESCRIPTION DU PROJET
I. Identification du Projet :
Titre du projet : organisation du Festival des Arts de Tominian (FESTAT 2è édition) assorti d’une caravane
culturelle dans le Cercle de Tominian.
Promoteur du Projet : Association pour le Développement de la Culture et des Arts au Mali (ADECA MALI) –
Association culturelle enregistrée sous le Récépissé n° 0011/P-CT/Loi N°04-038/AN-RM du 05.08.2004.
Siège social : Tominian
Personne de contact : Arouna Moussa Coulibaly dit Ben Zabo. Bacodjicoroni ACI, Rue 690 Pte 95 Bamako
Tél : (+223) 73247972 / 63233517. Emails : [email protected]
Localisation du Projet : Cercle de Tominian
Présentation du projet :
Ce projet consiste à organiser l’édition de 2020 du Festival des Arts de Tominian (FESTAT), accompagné d'une
caravane culturelle (tournée de journées culturelles) en avril 2020 dans le Cercle de Tominian. Englobant une
diversité d’actions culturelles et d’activités artistiques autour du développement local, ce festival est une initiative
qui vise à vitaliser et à renforcer le secteur des arts et de la culture dans le Cercle de Tominian, en milieu rural.
Bien qu’axé sur les arts vivants de la scène, surtout la musique et la danse ; le FESTAT se présente comme un
programme d’activités culturelles présentant un ensemble de disciplines et de formes artistiques diverses. De
façon objective, le but du projet est surtout d’aider et d’inciter les populations locales du Cercle de Tominian à
comprendre et à penser la culture comme un puissant vecteur de développement local et communautaire. Il se
veut donc un cadre stratégique global d’une politique culturelle locale qui consiste à stimuler, à soutenir et à
encourager la créativité et l’innovation artistiques en suscitant une forte mobilisation des différents acteurs
locaux. Au regard des nombreux atouts et apports potentiels liés à la culture, il s’avère plus que nécessaire de
mettre la créativité et le patrimoine culturel de chaque région au service de son développement local.
La Culture est le socle de tout développement humain durable car elle revêt une importance capitale pour la
société et l’économie en général. Elle a un rôle important à jouer dans le développement social et économique
en tant que secteur qui donne un sens à la vie humaine et qui contribue à la survie des individus. C’est un
véritable moteur d’épanouissement et une source non négligeable de création d’emplois et de revenus. La
culture demeure un facteur majeur de visibilité et d’attraction pour le tourisme local, créant ainsi des revenus
économiques pour les habitants. Par ailleurs, la culture s’impose comme un puissant levier d'intégration sociale
pour des individus, des communautés ou des peuples en difficulté, contribuant à ce titre à renforcer la cohésion
sociale et à consolider le dialogue entre les langages traditionnel, moderne et contemporain en faveur d’une
paix durable. C’est dans cette vision de contribuer au développement local du Cercle de Tominian que s’inscrit
l’action de ce projet.

Caravane culturelle FESTAT 2019 : 1 Troupe de cors de Sokoura/ Fangasso 2. Griots Daffing de Koula
II. Contexte:
a. Historique et Justification du Projet:
La culture est le socle de tout développement humain durable, un véritable levier pour la croissance sociale et
économique. Quand on observe l’évolution des territoires, on se rend bien compte que la culture est le premier
élément à considérer dans le développement local, urbain ou rural car elle intègre le respect de l’histoire, le
sens du lieu, le patrimoine sous toutes ses formes et les pratiques des habitants. Aucun peuple ne s’est
véritablement développé sans trouver les ressources de son développement dans sa propre culture. La culture
est non seulement une composante essentielle du cadre de vie des habitants, mais également une source
importante de revenus liés aux multiples produits culturels et au tourisme. Elle est toujours un levier de créativité
pour la production de biens et services nouveaux. La force symbolique de la créativité et le dynamisme des
acteurs culturels constituent des atouts pour communiquer l’attractivité d’un territoire . La beauté d’un lieu, les
pratiques socioculturelles, la fierté et le sentiment d’appartenance qui en découlent sont des facteurs de
développement local. L’approche et les apports de la culture au développement local se déploient dans diverses
directions et domaines. Elle représente un élément essentiel du développement durable car elle s’inscrit de
manière transversale en regard des dimensions économique, sociale, touristique, patrimoniale etc. Le
développement culturel ne doit plus être considéré comme un luxe hédonique ou de simple divertissement dont
on pourrait se passer, mais comme un moteur de développement économique et social. Le rôle et la place de
la culture dans le développement local demeurent intangibles. Et au regard des nombreux atouts et apports
potentiels liés à la culture en général et aux arts en particulier, il s’avère plus que nécessaire de mettre la
créativité et le patrimoine culturel de chaque région au service du développement local. La pertinence de
l’adoption et du recours à la stratégie culturelle comme levier du développement local implique différents aspects
comme la production, la diffusion, la valorisation, la préservation, la dynamisation et la promotion des ressources
culturelles locales.

L’expression artistique et culturelle


doit servir le développement local et
son émancipation des contingences
sociales, politiques et économiques.
A une époque où les différentes
régions sont en lutte pour leur
ascension, la beauté d’un lieu et sa
culture, la fierté et le sentiment
d’appartenance qui en découlent
sont des facteurs de développement
certains. Le développement de la
culture peut apporter une
amélioration significative dans la vie
quotidienne des populations locales.
C’est le développement culturelle qui vitalise les localités tout en jouant un rôle capital dans la promotion et la
consolidation de la paix ainsi que le renforcement de la solidarité et du vivre ensemble. La culture améliore
l’image d’un territoire, elle renforce la cohésion sociale, elle suscite une attention accrue des habitants et des
ressortissants en faveur de leur territoire et elle les incite à y entreprendre des projets. En effet, les activités
culturelles sont reconnues comme d’excellents facteurs de lien social, d’entraide, de tolérance et de qualité de
vie des citoyens. Les manifestations culturelles sous toutes leurs formes représentent de véritables moments
de communion, de relation à l'autre et à un territoire. Il existe toujours "une corrélation positive" entre la
présence d'une implantation culturelle et le développement socio-économique d'un territoire.
L’action culturelle s’impose plus que jamais comme un outil incontournable et un véritable fer de lance du
développement local, que ce soit en milieu urbain ou même dans l’espace rural. L’influence des bénéfices et
raisons d’être de l’action culturelle comme facteur explicatif et levier de développement est très souvent sous-
estimée. Pour prendre en compte la mise à contribution de la dimension culturelle dans le développement des
sociétés, il va falloir replacer la Culture au centre des facteurs constitutifs du développement de nos terroirs.
Cela implique qu’il faut davantage aborder et considérer la Culture comme fer de lance du développement local
et de la revitalisation urbaine ou rurale. C’est pourquoi ce projet s’articule à consolider le secteur de la culture
dans la collectivité de Tominian en vue de créer et de renforcer l’attractivité culturelle et touristique de toute la
zone et ses environs.
Le Cercle de Tominian est une circonscription administrative du Mali, située au Sud-Est de la région de Ségou
et qui couvre une superficie de 6.573 Km 2 avec une population de 235 967 habitants environ. . Les principales
activités socioprofessionnelles et économiques dans toute la contrée reposent essentiellement sur le secteur
agropastoral soutenu par un léger commerce et un semblant d’artisanat qui peinent à se développer. La
collectivité territoriale de Tominian se trouve au cœur du terroir couramment appelé « Bwatun » (le pays des
Bwa), un territoire géoculturel situé à cheval entre le Mali et le Burkina Faso. Ce terroir pluriséculaire est
majoritairement habité par les communautés Bwa, qui y cohabitent pacifiquement avec d’autres peuples ou
groupes ethniques minoritaires tels que les Dafing, les Minianka, les Bambara, les Dogons, les Samo, les Marka,
les Mossi, les Peulhs et les Bellah etc.
La contrée de Tominian est une zone culturellement riche qui a hérité d’un immense patrimoine culturel où les
talents et les potentialités abondent. Cependant, cette zone est restée délaissée et inconnue pendant trop
longtemps sur les plans culturel et touristique. Et la particularité caractéristique de Tominian reste que malgré
la richesse artistique et culturelle dont regorge la région, ce Cercle ne dispose pas de structures ou institutions
culturelles reconnues, pas de manifestations de prestige, ni d’événements culturels majeurs pouvant permettre
à sa forte communauté artistique de s’exprimer, ou encore à ses habitants de bénéficier des avantages liés à la
valorisation du secteur culturel et ses multiples produits. Même si quelques initiatives ou actions occasionnelles
(qui naissent et disparaissent au gré des évènements), essayent d’apporter une animation à la vie culturelle des
populations locales, leurs irrégularités et leur manque de structuration ou d’organisation les maintiennent
toujours dans le registre folklorique, et non pas comme des actions durables pouvant contribuer à
l’accroissement socioculturel et économique de la contrée. Le secteur de la culture n’est pas suffisamment
développé et vulgarisé dans la zone à tel enseigne que le Cercle de Tominian ne figure quasiment pas sur la
carte culturelle et touristique du Mali, faute de promotion ? En tout cas, jusqu’à aujourd’hui encore la localité de
Tominian à l’image de l’ensemble du Cercle n’a rien d’attrayant, rien de fascinant, rien d’impressionnant et
n’intéresse personne sur les plans culturel et touristique. Et l’on constate avec regret et amertume que l’absence
de vitalité et de promotion du secteur culturel et touristique dans la circonscription de Tominian ne bénéficie
d’aucune attention particulière des autorités du pays, ni des partenaires locaux au développement, encore moins
des collectivités locales elles-mêmes. Mais, il est important de savoir que les produits artistiques et culturels
d’une région n’apportent de contribution au développement local que s’ils sont reconnus et mis en valeur. Certes,
le secteur des arts et de la culture est encore latent au Mali de façon générale, et cette situation est peut-être
liée à un manque de volonté politique réelle ou à une faiblesse notoire de la politique culturelle nationale, et cela
en raison des défis ayant trait à la gouvernance.
Rappelons cependant qu’au lendemain des indépendances, à travers l’instauration des semaines nationales de
la jeunesse et des biennales artistiques et culturelles, les pouvoirs publics maliens jouaient un rôle déterminant
dans la révolution, l’épanouissement et la structuration du domaine culturel sur toute l’étendue du territoire
national. En effet, devenue très populaire à travers toutes les régions et cercles du pays, la biennale artistique
et culturelle était une véritable institution nationale qui mettait en compétions l’ensemble des jeunes du Mali
dans différentes disciplines artistiques et culturelles telles que musique et danse traditionnelles, orchestres
modernes, ballet, théâtre, performance en solo de chant etc. Elle revêtait une importance capitale dans la
valorisation des arts et la réussite de la politique culturelle rayonnante de cette époque. Le Mali a beaucoup
rayonné en Afrique et dans le monde grâce à ses artistes talentueux qui émanaient pour la plupart de ces
biennales artistiques et culturelles.
Mais malheureusement, à partir des années 1990, l’avènement de la démocratie a entrainé un délitement, un
abandon, une mise en suspens, voire même la disparition des biennales artistiques et culturelles du Mali, qui
galvanisaient fortement l’animation culturelle dans tout le pays. Par conséquent, depuis ce temps, Tominian à
l’instar de beaucoup d’autres régions du pays, est délaissé complètement sur le plan culturel. Le secteur de la
culture ne profite aucunement au développement local du cercle par faute d’initiatives. C’est vraiment dommage
qu’il ne s’y passe pas grand-chose susceptible d’encourager et d’exacerber le développement artistique, culturel
et touristique dans cette zone et ses environs.
Un grand penseur avait pourtant dit à une certaine époque en ces termes : « les peuples sans culture sont
appelés à disparaitre car ils seront métamorphosés et phagocytés par ceux-là qui auront pu garder la leur... »,
fin de citation.
Hélas ! De nos jours, les valeurs culturelles traditionnelles qui faisaient le fondement et les repères de la société
malienne, la force et la fierté des populations et leur assuraient autrefois une certaine stabilité, semblent être
délaissées au profit des modes et tendances nouvelles, venues d’ailleurs. Ces repères de la société y compris
ses autorités coutumières, traditionnelles et institutionnelles s’effondrent peu à peu et peinent de nos jours à
assumer et assurer leurs rôles et responsabilités de défenseurs et gardiens des coutumes, des valeurs
culturelles et des traditions. Et si rien n’est fait pour endiguer cette situation et inverser la tendance, on va aboutir
à une société ignorant la presque totalité de ses valeurs traditionnelles, bravant tous les interdits et les règles
sociétales d’autrefois. Et ayant tourné le dos aux valeurs et pratiques culturelles d’antan, notre société n’aura
que faire de sa propre culture qu’on risque de considérer d’ailleurs comme importune et dépassée. La perte
progressive de ces valeurs va entrainer une perte de repères et de l’identité culturelle pour la plupart des
populations, surtout les jeunes, avec des conséquences plus ou moins considérables. Ainsi, une partie
importante de l’héritage artistique et du patrimoine culturel du Mali reste sous silence et demeure encore
inexploré véritablement, c’est le cas de la zone de Tominian. Il est toutefois regrettable qu’un réel échange entre
l’offre artistique et les ressources culturelles locales ne soit pas exploité plus régulièrement au cours du temps.
Ce qui pose un réel problème de connaissance, de reconnaissance, d’interprétation, de sauvegarde, de
préservation, de démocratisation, d’échange, de partage et de transmission de ce riche patrimoine dont une
bonne partie est en voie de disparition si rien n’est fait. Toutes les fêtes traditionnelles, les manifestations
populaires de réjouissance, les célébrations de travaux collectifs et de cérémonies rituelles d’antan, rythmés
avec leurs concerts de différentes formes de musiques, de chants et de danses et tous leurs contenus
artistiques, culturels et identitaires sont en train de disparaitre phagocytés alors par des pratiques inspirées des
nouvelles tendances importées.
Toutefois, les multiples potentialités dont dispose la collectivité de Tominian dans le domaine des arts, de la
culture et même du tourisme, si elles étaient suffisamment valorisées et promues, apporteraient certainement
une grande visibilité à la zone avec comme corollaire une plus-value et un impact positif à l’économie locale.
D’autre part, elles contribueraient fortement au renforcement et à la diversification du patrimoine et l’offre
culturels du Mali en général. Par conséquent, c’est dans la perspective de répondre à cette problématique que
ce projet est initié.

A l’image du Festival sur le Niger à Ségou et de la biennale artistique et culturelle d’autrefois, ce projet se donne
pour mission de faire émerger des talents locaux en stimulant la créativité et le dynamisme des artistes et
troupes folkloriques dans le Cercle de Tominian à travers un programme d’activités pluridisciplinaire. Il s’agit
aussi de renforcer la capacité et le rôle des acteurs culturels dans le développement local et de contribuer à la
formation d’acteurs performants, de nouveaux artistes modernes et troupes traditionnelles dans la zone.
L'accroissement notable des activités culturelles développées à la fois par l'action de ce projet et par la demande
grandissante des populations locales sera certainement une opportunité de croissance socioéconomique pour
le Cercle de Tominian à plusieurs égards. Cette initiative constitue donc un atout majeur pour toute la
circonscription. Elle offre une programmation d’activités artistiques et une série de manifestations culturelles
aux populations locales et permet de promouvoir l’identité culturelle de la zone et d’attirer une potentielle
clientèle touristique dans la région. Faire de la culture locale le fer de lance du développement local ! C’est à
cela que tend réellement le projet sans pour autant se confondre à un repli du monde rural sur une culture
folklorique traditionnelle reposant sur le culte d'un passé en passe de disparaitre et qu’on chercherait à
réinventer. Evidemment à l’opposé, il faut aider et encourager nos terroirs à s’ouvrir au reste du monde et à
adopter des moyens de création et de diffusion modernes, sachant bien aussi que l'ouverture excessive de
l’espace rural à une culture moderne largement imprégnée par les modèles de la civilisation urbaine pourrait
aboutir à la négation et à la disparition des valeurs et traditions rurales. Considérant donc que les relations entre
l'action culturelle et le terroir doivent s'inscrire manifestement dans deux types de rapports : celui de « l'ici » et
de « l'ailleurs » et celui de tradition/modernité, le projet envisage de se positionner dans une dialectique bien
équilibrée.
Globalement et sur un autre plan, ce projet permet un accès facile et gratuit à différentes formes d’expressions
de l’art et la culture dans un environnement rural où l’animation culturelle est peu représentée dans la vie
quotidienne des habitants. L’aspect de gratuité de l’ensemble des activités et manifestations du projet est une
marque de solidarité et une démarche forte vers une meilleure cohésion sociale. Dans cette perspective de
développement social, la vision du projet est de favoriser l’intégration, les échanges culturels transfrontaliers et
une collaboration artistique poussée. De par son contenu pluridisciplinaire, le projet veut contribuer à la
professionnalisation du secteur culturel, en offrant un nouvel espace d’apprentissage et d’expression pour la
diversité culturelle. A cet égard, l’accent est mis sur l’implication des populations et des différents acteurs locaux.
Le projet porte alors une attention particulière aux populations et acteurs culturels locaux, au développement
d’un réseau culturel étendu, au renforcement des relations culturelles au sein de la région transfrontalière et au
dépassement des barrières ethniques et linguistiques, tout comme des clivages sociaux et sociétaux. Ainsi
l'action culturelle va pouvoir participer à une recomposition plus interactive de signes et de symboles du milieu
rural de Tominian, en cumulant les profits symboliques de l'enracinement et de l'ouverture à l'extérieur.
En conclusion, le développement local constitue une motivation puissante pour conforter ou mettre en œuvre
des projets culturels. Il est la finalité de cette action culturelle dont l’objet est d’agir en sorte que le secteur des
arts et de la culture vienne en appui aux autres initiatives de développement local du Cercle de Tominian. Une
localité ou une région devient culturelle lorsqu’elle reconnaît et met en valeur les us et coutumes de ses
résidents, son patrimoine et les œuvres de ses artistes et artisans. La principale ambitionne de ce projet est de
contribuer à assoir une pratique artistique professionnelle dans tout le Cercle et promouvoir toutes ses valeurs
et richesses culturelles afin de faire désormais de Tominian une source de fierté nationale, une nouvelle direction
culturelle et une nouvelle destination touristique au Mali.
b. Objectifs :

b1. Objectif global : Contribuer à l’essor du secteur des arts et de la culture dans le Cercle de Tominian
et participer activement à l’attraction touristique de la région en proposant un festival radicalement novateur et
original ainsi que d’autres manifestations culturelles pluridisciplinaires. Autrement dit, il s’agit de redynamiser la
vie culturelle de ce terroir en réunissant art, culture, patrimoine, environnement et économie locale tout en
apportant un soutien considérable à la promotion de la paix et le renforcement de la cohésion sociale.

b2. Objectifs spécifiques :

- OS1 : Organiser une caravane culturelle assortie d’une tournée de concerts de musiques modernes
sur l’ensemble territorial du Cercle de Tominian (journées culturelles et artistiques) ;

- OS2 : Tenir l’édition 2020 du Festival des Arts de Tominian (FESTAT 2020) ;

- OS3 : Créer un cadre de formations, d’expression, d’échanges et de renforcement de compétences à


l’endroit des différents acteurs concernés : les artistes, acteurs, médiateurs et promoteurs culturels, et
surtout les groupements locaux de la jeunesse ainsi que les organisations féminines etc. ;

- OS4 : Contribuer à la consolidation de la paix et le vivre ensemble : il s’agit concrètement de


transmettre des messages et mener des actions de sensibilisation en faveur de la promotion et
l’éducation à la paix, la cohésion sociale et la préservation de l’environnement par le biais de l’ensemble
des activités du projet.

c. Résultats attendus :

- RA1: La caravane culturelle du FESTAT est organisée dans le Cercle de Tominian et dans 6 communes
rurales du Cercle ont lieu des journées culturelles animées par les troupes folkloriques traditionnelles locales et
un concert de musiques et de danses dont l’animation est renforcée par des prestations d’artistes modernes.
De nombreux talents et produits artistiques sont découverts ;
- RA2: La troisième édition du Festival des Arts de Tominian (FESTAT 2020) est tenue à Tominian avec une
envergure internationale et une incidence social, économique et culturelle positive pour la localité;
- RA3: Des ateliers de formations, des rencontres d’échanges et de partage portant sur l’art et la culture ont
lieux dans le Cercle et les acteurs concernés sont outillés et renforcés.
- RA4 : La citoyenneté, l’intégration et la cohésion sociale sont renforcées dans le Cercle de Tominian à travers
des messages orientés et les populations sont informées et conscientes de leurs responsabilités face au vivre-
ensemble et la préservation de l’environnement.
Caravane culturelle FESTAT 2019 – Masques Bobofing de Mafouné
Caravane culturelle FESTAT 2019 – officiels à la manifestation populaire de Sanékuy.

III. Les acteurs du projet et le groupe-cible :


L’Association pour le Développement de la Culture et des Arts au Mali (ADECA MALI) porte la responsabilité
juridique, morale et logistique de ce projet. C’est une jeune association qui regroupe des artistes, des opérateurs
et promoteurs culturels et qui s’est donnée pour mission de mener des activités en faveur du développement
culturel au Mali.
Le groupe-cible concerné par ce projet englobe en général la communauté artistique et les populations locales
du cercle de Tominian et ses environs. La réalisation du projet fait intervenir les acteurs et animateurs
socioculturels, le personnel technique des localités concernées, les artistes, les propriétaires de lieux de
représentations, les acteurs économiques et commerciaux, les restaurateurs, les guides, les conférenciers, les
structures d’accueil et d’hébergement, le public des spectateurs, les producteurs locaux…
Le projet s’adresse particulièrement aux jeunes en leur offrant un espace d’expression artistique et un large
programme d’activités propices à leur épanouissement culturel. Car évidemment, les différentes
manifestations populaires que le projet propose constituent des opportunités de convivialité, de
rencontre, de par tage, d’échanges, de loisirs et de réjouissance susceptibles de
répondre/combler à de multiples besoins de ces jeunes ruraux. Un accent particulier est donc mis sur
l’implication des jeunes et des femmes pour les sensibiliser et les faire adhérer massivement à ce projet. Pour
ce faire, des partenariats divers sont proposés aux groupements de jeunes, aux associations féminines, aux
écoles et établissements scolaires, aux ONG et aux services techniques étatiques, aux différentes structures
et autorités administratives, politiques et coutumières, aux collectivités locales et à toutes les personnes
ressources disponibles de la région. Par conséquent, c’est l’ensemble des communes du Cercle qui
accueillent les activités du projet. Ainsi donc, l’adhésion et l’accès aux différentes activités et manifestations
sont libres, volontaires et gratuits.

Pour une mise en œuvre efficiente du projet, ADECA MALI va utiliser une approche stratégique et participative.
Il s’agira d’entreprendre toutes les démarches et actions nécessaires permettant la réussite du programme
d’activités de ce projet.
Sous la coordination générale du bureau d’ADECA MALI, l’exécution du projet sera assurée par une équipe
technique recrutée à cet effet dont la composition est la suivante :
- Un Chef de projet chargé de piloter le projet ;
- Un Gestionnaire chargé de l’administration, la gestion, la logistique, la comptabilité et les rapports
finaux ;
- Du personnel d’appui : un agent par commune, donc 12 agents au total ;
- Un consultant chargé d'accompagner l'équipe technique du projet.
Cette équipe d’exécution du projet est essentiellement constituée de gens expérimentés ayant des compétences
variées et complémentaires en matière d’organisation et en gestion de projets artistiques et culturels.
Diplômé du conservatoire des arts de Bamako, l’artiste Arouna M. Coulibaly dit Ben Zabo est le coordinateur
principal de ce projet. Fort de ses multiples formations et stages dans le domaine des arts et de la culture, il a
une bonne connaissance de l'écosystème culturel malien avec une expérience avérée dans la mise en œuvre
de projets artistiques et culturels. Par ailleurs, Ben Zabo est natif de Tominian, la zone d’exécution du projet.
C’est un milieu avec lequel il est permanemment en contact à travers des liens sociaux et des activités
professionnelles. C’est donc un terrain, un milieu social dont il maitrise l’approche et les réalités culturelles. Par
conséquent, il est bien outillé et détient les compétences techniques et les connaissances socioculturelles
requises pour l’implémentation de ce projet afin de le mener avec succès. En plus de cette équipe technique,
des organisations et structures locales accompagnent la mise en œuvre du projet, notamment les autorités
administratives et coutumières, les conseils communaux des collectivités, les services étatiques en charge de
la culture, le Conseil local de la jeunesse, la CAFO, les groupements et associations des jeunes et des femmes
etc. Des sous-commissions d’organisation locales sont mises en place dans chaque commune sous l’égide des
conseils communaux.

Festival des Arts de Tominian – Public tominianais à un concert du FESTAT 2019


IV. Présentation technique du Projet :

a. Description des activités du Projet et du mode opératoire :


a1: Organisation d’une caravane culturelle assortie d’une tournée de concerts de musiques modernes dans
six communes rurales du Cercle de Tominian (journées culturelles et artistiques):
Dans chacune des six communes rurales choisies du Cercle, sera organisée une journée culturelle basée sur
les différentes formes d’expressions artistiques et culturelles présentes dans chaque collectivité. Le but de cette
action est de donner une opportunité et un espace aux artistes traditionnels locaux de s’exprimer afin de détecter
et révéler des talents disséminés dans la contrée. C’est pour créer durablement une offre et une pratique
artistique dans une région qui reçoit très peu de concerts et de manifestations culturelles importantes. Ainsi, on
pourra découvrir, identifier et faire connaitre certains artistes cachés. En plus de l’expression et du renforcement
de l’identité culturelle locale, c’est aussi une action qui va contribuer à faire rayonner les valeurs culturelles du
Cercle au Mali et ailleurs. Les habitants des zones rurales ont rarement l’occasion de voir un concert d’artistes
modernes. Ainsi, la journée culturelle de chaque commune sera couronnée par un concert animé par des artistes
modernes de renommée nationale, permettant donc à ce public rural d’avoir accès directement et gratuitement
à ce type de spectacle. Il s’agit de créer durablement une offre musicale dans une région qui reçoit très peu de
concerts de musique moderne. Ces différentes manifestations de mobilisation populaire seront accompagnées
d’une sensibilisation en faveur de la paix et la cohésion sociale à travers des messages orientés.
a2 : Organisation de la troisième édition du Festival des Arts de Tominian (FESTAT 2020) :
Initié en avril 2019, la vision pour ce festival est de créer durablement un évènement culturel majeur dans la
localité de Tominian, une offre artistique grandiose et pérenne dans une circonscription qui reçoit très peu de
concerts de musique et de manifestations ou autres rencontres culturelles d’envergure. Autrement dit, il s’agit
de combler un vide culturel et touristique dans le cercle de Tominian en le dotant d’un festival original et novateur
d’envergure internationale qui mettra à l’honneur le patrimoine culturel local et ses multiples ressources et
valeurs artistiques. Ce festival est axé sur la musique et la danse autour desquelles sont greffées plusieurs
disciplines artistiques ou d’autres formes d’expressions culturelles. Il constitue l’épicentre et le moteur de ce
projet, et c’est autour de lui que sont planifiées plusieurs autres activités en vue d’impulser une nouvelle
dynamique à la vie artistique et culturelle de la zone/contrée/région tout en contribuant au développement
socioéconomique local.
Entre autres manifestation du FESTAT on peut citer : concerts géants de musiques, danse traditionnelle,
carnavals et manifestations folkloriques populaires dans les rues et quartiers, conférences-débats, théâtre,
ateliers de formation, contes et devinettes, rencontres d’échanges culturels, master-class, expositions d’œuvres
d’art antiques, émissions radiophoniques, séances de reboisement et création du « bosquet du Festat », sorties
de masques et marionnettes, visites guidées de sites touristiques, défilés de mode, foire artisanale etc.).
Au-delà de l’aspect artistique, ce festival va certainement créer une véritable interaction entre le public
(notamment touristique) et les structures locales (découvertes de lieux, d’activités et de produits locaux).
a3 : Organisation d’ateliers de formations, de rencontres d’échanges et de renforcement de compétences à
l’endroit des différents acteurs concernés : l’équipe du projet, les artistes, les acteurs et promoteurs culturels
locaux, les groupements de jeunes et de femmes partenaires etc.

Plusieurs ateliers de formations et de multiples rencontres d’échanges culturels auront lieu durant l’exécution
du projet. Ces différents ateliers prévus tout au cours du projet sont destinés à :
- outiller davantage et à renforcer la capacité et les compétences opérationnelles des membres de l’équipe
chargée de l’implémentation du projet ;
- augmenter la capacité opérationnelle et professionnelle des différents acteurs et leur rôle dans le cadre du
projet à travers leur intégration dans un cadre dynamique de rencontres, d’échanges, de renforcement de
compétences, de promotion et de diffusion des œuvres artistiques et des artistes dans la communauté.
- créer et pérenniser un partenariat avec les écoles du cercle pour sensibiliser et encourager les enfants à la
musique et a pratique artistique, et leur permettre de devenir de véritables acteurs culturels de leur
environnement. Ce partenariat avec les écoles va permettre aux enfants de découvrir la pratique musicale et
artistique dans une zone où les structures de formations musicales n’existent quasiment pas. Un processus de
médiation suivi sur plusieurs années permettra d’initier une pratique musicale pour des enfants qui jusqu’à
présent n’en avaient pas assez la possibilité.
a4 : Promotion de l’éducation à la paix, du renforcement de la cohésion sociale et de la préservation de
l’environnement par le biais de messages sensibilisation orientés :
Les activités artistiques et les différentes formes d’expressions culturelles sont de puissants facteurs de
mobilisation sociale. Au regard de la crise sociopolitique et sécuritaire que traverse le Mali depuis un certain
temps, l’ensemble des activités du projet seront accompagnées parallèlement de gestes de sensibilisation en
faveur de la consolidation de la paix, la citoyenneté et le renforcement de la cohésion sociale à travers des
messages orientés. Et dans la perspective de contribuer à la lutte contre la dégradation de la nature et l’avancée
rapide du désert, des thèmes écologiques favorisant la protection de l’écosystème seront également associés.
Lors des différentes manifestations, il sera recommandé aux différents intervenants de transmettre des
messages qui permettent une véritable sensibilisation du public au respect de la nature et de l’environnement.
Cela stipule que des séances de reboisement seront effectuées pour renforcer les messages qui vont être livrés
pour informer, éduquer, sensibiliser et conscientiser les populations locales sur leurs responsabilités vis-à-vis
de l’environnement, notamment la coupe abusive du bois et les « feux de brousse ».
FESTAT 2019 – Prestation d’artistes modernes : Sadio Sidibé.
Groupe Amanar de Kidal au FESTAT 2019.
FFESTAT 2019 - Prestation de la Diva de Tominian : Delphine Mounkoro.
Le guerrier du Bwatun, Ben Zabo.
b. Chronogramme des activités du projet :
Durée et chronogramme de mise en œuvre des activités du FESTAT 2020
- Durée totale du projet : 05 mois
- Durée de d’exécution des activités : 02 mois
Activités du Activités du
Période Responsable
Activités Festat mois 1 : Festat mois 2 :
préparatoire de la mise
avril mai
Janv Sem. Sem. Sem. Sem. Sem. Sem. Sem. Sem. en œuvre
N° ier
Février Mars
1 2 3 4 1 2 3 4

I Activité 1 : Phase de préparation des activités du Festat.


1. Recherche et collecte de
1
partenaires et sponsors.
2. Rencontres, échanges, réunions
et établissements de partenariats
divers avec les autorités et les
organisations locales
2 (administration, collectivités,
autorités coutumières, notabilités,
organisations féminines et
groupements de jeunes, artistes,
opérateurs et acteurs culturels etc.).
3. Visites du terrain, prospection et
évaluation des sites d'accueil de la
3
caravane culturelle dans les
communes concernées.
4. Mise en place de sous-
4 commissions d'organisations locales
dans les communes.
5. Formation et renforcement du
5 Equipe
personnel de l'équipe du projet.
projet
II Activité 2 : Organisation de la caravane culturelle du Festat
1. Lancement des activités :
6 promotion, publicité, communication
& campagne médiatique.
2. Caravane culturelle dans 06
7 communes du Cercle (tournée de
journées culturelles).
Evaluation et rapport de la caravane
8
culturelle.
III Activité 3 : Organisation du Festival des Arts de Tominian (FESTAT)
1. Lancement et préparation du site
9. du festival à Tominian- promotion,
publicité & campagne médiatique.
2. Festival des Arts et de la Culture
de Tominian: Concerts,
manifestations folkloriques,
10. conférences-débats, campagnes de
sensibilisation, ateliers de formation
des jeunes et des artistes locaux
etc.
3. Evaluation et rédaction rapports Equipe projet
12
finaux des activités du projet. & bureau
Documentation, remise du rapport exécutif
13 ADECA MALI
général aux partenaires.
c. Pérennisation du Projet :
Le projet s’insère globalement dans la logique du développement local en général, et en particulier de l’essor
du secteur des arts et de la culture le cercle de Tominian. Pour ce faire, il impliquera l’ensemble des populations
et surtout la jeunesse et les collectivités du cercle. Cette même jeunesse devra assurer la durabilité et la relève
dans le temps des différentes activités initiées et mises en œuvre dans le cadre du projet.
Les activités comme les formations et les journées culturelles envisagées dans le projet seront transférées aux
collectivités pour assurer leur pérennité dans le cercle. Pour le festival, nous maintiendrons de le pérenniser à
un rythme annuel avec une forte implication des populations et collectivités locales. Cet aspect relève de
l’institutionnel dans la conduite des activités afin d’assurer une garantie d’exécution dès la fin du projet.

Cérémonie officielle d’ouverture du FESTAT 2019 – Conférence-débat : « culture et développement local ».

V. Le Budget
BEN ZABO, le guerrier du Bwatun : directeur du FESTAT.

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