Logique Cablee
Logique Cablee
Logique Cablee
Logique câblée - 1
AUTOMATIQUE BTS MI
REPRESENTATION EN LOGIQUE CABLEE
Ex : Circuit de commande d’une chaîne de traitement de surface
Logique câblée - 2
AUTOMATIQUE BTS MI
REPRESENTATION EN LOGIQUE CABLEE
Les blocs 1 et 2 permettent de situer un appareil dans un équipement ou dans une armoire.
Le bloc le plus intéressant est le bloc 3 :
Bloc 3A : indique le type d’élément (tableau I ci-après)
Bloc 3B : indique le numéro de l’élément concerné
Bloc 3C : indique la fonction de l’élément concerné (voir tableau II ci après).
Les blocs 3B et 3C sont souvent inversés.
Ex : = A1 + I4 – KM1 : 53 Borne 53 (bloc 4) du contacteur KM1 (bloc 3) situé à l’emplacement repéré I4 (bloc 2) de
l’armoire A1 (bloc 1).
Logique câblée - 3
AUTOMATIQUE BTS MI
REPRESENTATION EN LOGIQUE CABLEE
Logique câblée - 4
AUTOMATIQUE BTS MI
REPRESENTATION EN LOGIQUE CABLEE
Logique câblée - 5
AUTOMATIQUE BTS MI
REPRESENTATION EN LOGIQUE CABLEE
24 – Repérage des conducteurs :
Tant pour la réalisation que l’exploitation des équipements, il est essentiel pour des questions de rapidité d’exécution ou
d’intervention que les conducteurs soient repérés.
Les conducteurs peuvent être repérés de 2 façons :
Par une couleur caractérisant le type de circuit auquel ils appartiennent. Les couleurs recommandées sont :
o Vert / jaune (bicolore) pour les circuits de mise à la terre
o Noir pour les circuits de puissance (alternatif ou continu)
o Rouge pour les circuits de commande en alternatif
o Bleu pour les circuits de commande en continu
o Orange pour les circuits de commande d’interverrouillage
Par un repère individuel (d’après le marquage des bornes reliées : borne d’entrée et borne de sortie, marquage
équipotentiel)
Le principe du repérage
équipotentiel est le suivant : les
conducteurs portés à un même
potentiel (reliés directement entre
eux) sont affectés d’un même chiffre
(0, 1 pour les communs du circuit de
commande ci contre). Ce numéro
est changé à chaque passage dans
un organe actif (susceptible par son
fonctionnement normal d’interrompre
ou d’établir la circulation du courant).
Sur le circuit de commande ci
contre, le fil de sortie du contact DJ1
est repéré 4 puis 5 après le contact
de l’arrêt d’urgence S12 puis 6 après
le contact SC1 et ainsi de suite.
Le repérage s’effectue sur le circuit
développé (comme ci contre) mais
aussi sur les conducteurs par
l’intermédiaire de manchons
plastiques de couleur (conformes
aux codes des résistances),
permettant ainsi une identification
aisée et sûre. Le passage par des
borniers ne modifie pas le repérage.
Logique câblée - 6
AUTOMATIQUE BTS MI
REPRESENTATION EN LOGIQUE CABLEE
III : LE CIRCUIT DE PUISSANCE :
L’emploi de courant électrique nécessite de respecter les normes de sécurité relatives à tout circuit électrique. Ainsi, on
rencontre toujours sur un circuit les fonctions sectionnement, arrêt d’urgence, protection contre les surintensités et les
surcharges, la commande automatique.
31 – La chaîne fonctionnelle :
L’alimentation d’un moteur électrique nécessite d’assurer la
commande automatique et les protections réglementaires (figure ci-
contre).
32 – Distribution de l’alimentation :
Un système automatisé comporte le plus souvent plusieurs moteurs
et il faut de plus alimenter le circuit de commande : cela nécessite
une distribution en dérivation de tous les départs moteurs (cf.
schéma ci dessous).
Le circuit de commande nécessite une protection particulière : il est
alimenté en TBTS (très basse tension de sécurité, généralement 24
V) par un transformateur d’isolement
Logique câblée - 7
AUTOMATIQUE BTS MI
REPRESENTATION EN LOGIQUE CABLEE
33 – Eléments du circuit de puissance :
Les actionneurs : les moteurs sont les actionneurs les plus répandus au niveau des circuits électriques.
Etablissement et interruption du courant : les contacts : la circulation du courant électrique et sa distribution aux
appareils peut être commandée à partir des contacts : éléments mécaniques qui réalisent une interruption ou une
continuité physique du circuit. Depuis quelques années sont apparus d’autres éléments de commande issus de
l’électronique et assurant des fonctions analogues par leurs capacités à opposer soit une résistance très faible (état
passant assimilable à un contact fermé), soit une résistance très grande (état bloqué assimilable à un contact ouvert).
L’absence de mouvement mécanique les rend très fiables et commodes d’emploi.
Les contacts sont de 2 types :
Normalement ouvert (NO) ou à établissement de circuit : l’action sur le contact ferme le circuit et
permet le passage du courant.
Normalement fermé (NF) ou à ouverture de circuit : l’action sur le contact ouvre le circuit et
interrompt le passage du courant
Le symbole de base peut être complété par l’adjonction de symboles complémentaires précisant les fonctions
spécifiques (sectionnement, disjonction, etc.).
Représentation des appareillages : la représentation est
obtenue par association des symboles concernant :
o Les contacts identifiant la fonction : disjonction,
sectionnement, commutation, etc.
o La commande en précisant le ou les éléments
d’action : manuel, électromagnétique, etc.
o La chaîne cinématique représentée par une ligne
en pointillé
Dans l’exemple ci contre, qui représente un disjoncteur,
on trouve :
o 3 contacts de puissance capables de couper le
circuit sur un défaut : fonction disjoncter
o Une commande manuelle d’enclenchement et de
déclenchement
o Une commande automatique de déclenchement
pour des surintensités faibles mais prolongées (surcharges) et des surintensités instantanées importantes
(courts circuits). Les traits pointillés figurent les liaisons cinématiques entre les commandes et les contacts
34 – Circuits de puissance : exemples de composants :
Logique câblée - 8
AUTOMATIQUE BTS MI
REPRESENTATION EN LOGIQUE CABLEE
MOTEURS : repère M
Moteur monophasé
Moteur Moteur asynchrone Moteur asynchrone
asynchrone à 2 triphasé à rotor triphasé à cage
vitesses bobiné d’écureuil
Logique câblée - 9
AUTOMATIQUE BTS MI
REPRESENTATION EN LOGIQUE CABLEE
IV : LE CIRCUIT DE COMMANDE :
Ce schéma décrit les liaisons entre les divers éléments de connexion (appareillages à commande manuelle ou
automatique, capteurs, détecteurs, etc.) et les organes de commande ou de signalisation (bobines de relais, de
contacteurs, voyants, etc.).
41 – Disposition générale :
Le circuit de commande permet donc l’alimentation des bobines, contacteurs, distributeurs, voyants ou organes de
signalisation sonore.
Le circuit de commande peut être disposé horizontalement ou verticalement. Les contacts sont disposés en tenant
compte de leur fonction et indépendamment de leur implantation : on dit alors que le schéma est développé ou de
principe.
42 – Les composants :
Dans les circuits de commande, on rencontre principalement des contacts, des bobines et des organes de signalisation
(voyants, etc.).
Les contacts : ils se divisent en contacts à commande manuelle, en contacts de capteurs ou en contacts de relais. Ces
différents contacts peuvent être de type NO ou NF. Il existe encore des contacts temporisés et des contacts issus
d’organes de protection.
Les bobines et voyants : ce sont les récepteurs dans le circuit de communication. Ils opèrent une action précise :
visualisation (voyants), fermeture ou ouverture d’un contacteur ou d’un distributeur (bobines).
43 – Exemples de composants :
Logique câblée - 10
AUTOMATIQUE BTS MI
REPRESENTATION EN LOGIQUE CABLEE
Logique câblée - 11
AUTOMATIQUE BTS MI
REPRESENTATION EN LOGIQUE CABLEE
Logique câblée - 12
AUTOMATIQUE BTS MI
REPRESENTATION EN LOGIQUE CABLEE
Logique câblée - 13
AUTOMATIQUE BTS MI
REPRESENTATION EN LOGIQUE CABLEE
63 - Les Modes de marches et d'arrêts :
Les modes de marches et d'arrêts d'un système automatisé ont été analysés par L'ADEPA et sont classés dans un
guide graphique, le GEMMA. Ce guide, indépendant de la technologie de commande, permet de définir les modes ou
états de fonctionnement du système en respectant un vocabulaire précis, les liaisons possibles entre ces modes ou
états, et les conditions d'évolution.
Le GEMMA regroupe les modes de marches et d'arrêts en trois familles de procédures :
Les procédures de fonctionnement : ce sont les états de marches nécessaires à la production (marche de
production normale, marches de préparation ou de clôture, marches de vérification, etc.).
Les procédures d'arrêts : cette famille regroupe les marches conduisant à des arrêts normaux ou des états
représentant des arrêts normaux : arrêt demandé en fin de cycle, arrêt obtenu, etc.
Les procédures de défaillances : elles concernent les états de marche ou d'arrêt consécutifs à une défaillance
du système : arrêt d'urgence, production tout de même (marche dégradée), etc.
64 - La sûreté de fonctionnement :
La sûreté de fonctionnement des automatismes est leur aptitude à fonctionner :
sans danger pour les personnes et les biens (sécurité),
sans arrêt de production lié à une défaillance (disponibilité).
La sécurité doit être appréhendée sous les aspects de l'analyse des risques, de la réglementation et des normes en
vigueur.
L'étude de la sûreté de fonctionnement s'appuie sur une procédure d'évaluation des risques à appliquer
successivement : au produit, au processus (parties opérative et commande) et à l'exploitation.
Les technologies disponibles pour la réalisation d'équipements d'automatisme sont principalement : électromécanique,
pneumatique ou électronique (automates programmables, micro et mini-ordinateurs, cartes électroniques standard ou
spécifiques).
On distingue deux types de critères de choix :
Les critères de faisabilité qui éliminent les technologies ne pouvant conduire à la satisfaction du cahier des
charges.
Les critères d'optimisation dont l'objectif est de minimiser le coût global durant le cycle de vie de l'équipement
(achats, mise en oeuvre, mise au point, flexibilité, immobilisation, gestion de production, maintenance, etc.).
Des « technoguides » édités par L'ADEPA facilitent le choix. Pour chaque type de machine, ils aident à définir, en
fonction de critères simples, la technologie ou la combinaison de technologies la mieux adaptée.
65 - Choix des constituants :
Différentes contraintes sont à prendre en compte :
température ambiante (déclassement éventuel du matériel), poussières, etc.,
coordination des appareils qui constituent les départs puissance,
sélectivité entre les appareils de protection jusqu'au disjoncteur général,
temps de cycle machine désiré,
nombre de cycles de manœuvres,
catégorie d'emploi (AC-I, AC-3, etc.),
normes (pétrochimie, EDF, marine, etc.).
Logique câblée - 14