Vocabulaire Et Méthodes D'analyse RP

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 12

Vocabulaire et méthodes d’analyse des risques

professionnels
Pr Mor NDIAYE
Service de Médecine du Travail et Médecine Légale, FMPO, UCAD

Introduction
L’employeur assure la sécurité et la santé des travailleurs dans tous les aspects liés au
travail en mettant en œuvre les principes généraux de la prévention :

1. Eviter les risques


2. Evaluer les risques qui ne peuvent être évités
3. Combattre les risques à la source
4. Adapter le travail à l’homme
5. S’adapter au progrès technique
6. Remplacer ce qui est dangereux par ce qui est moins dangereux
7. Elaborer une politique globale et cohérente de prévention des risques
8. Donner la priorité aux mesures de protection technique collective
9. Donner des instructions adéquates aux travailleurs

La concrétisation de ces principes sur le terrain pose de nombreux problèmes :

- Problèmes de terminologie : les termes risques, facteurs de risque, prévention


primaire, secondaire, tertiaire, restent utilisés dans des acceptations différentes.
- Problèmes de nature des risques abordés : selon leur formation personnelle, certains
préventeurs ont parfois tendance à n’aborder que des problèmes de sécurité, d’autres que
les maladies professionnelles ou encore les seuls problèmes psychosociaux.
- Problèmes de pénétration dans les entreprises : la situation est en effet différente
dans une PME isolée et une grande entreprise (différence de sensibilisation, de moyens et
de pression sociale).
- Problèmes de coordination : entre les préventeurs (médecins du travail, responsables
de sécurité, ergonomes, psychologues industriels …) et avec le monde de travail.

1. Définitions

1.1. Le risque

C’est la combinaison de la gravité et de la probabilité de survenue d’une lésion ou d’une


atteinte de la santé.
C’est une notion mathématique. C’est la probabilité de survenue d’un événement
indésirable par le fait ou à l’occasion d’une rencontre entre l’homme et le danger.

1
Le risque s’évalue et se contrôle (maîtrise).
Le risque s’identifie par la collecte et l’énumération des dangers et situations dangereuses
sur les lieux de travail.
Le risque s’évalue par le mesurage objectif, qualitatif ou quantitatif des risques créés par
l’existence de conditions de constitution du danger sur les lieux de travail.
Le risque se contrôle par la conception et mise en œuvre de mesures correctrices et
préventives et les moyens de protection adéquats et adaptés aux risques.

1.2. Le danger

C’est la cause capable de provoquer une lésion ou une atteinte à la santé.


C’est la propriété ou la capacité intrinsèque par laquelle une chose ou situation est
incompatible avec l’intégrité du corps humain ; Donc susceptible de causer un dommage.
Le danger est une menace pour la santé et la sécurité des personnes et des biens, soit de
façon automatique (mettre son doigt au feu), soit de façon plus aléatoire (travailler avec
une scie à ruban sans protection).
Une analyse objective des différentes situations de travail permet de le repérer.
Le danger se constitue et se constate.

1.3. Les facteurs de risque

Il s’agit de tous les facteurs de situation de travail susceptibles d’interférer avec la


sécurité, la santé et le bien être des travailleurs.

1.4. L’exposition

C’est la durée pendant laquelle ou la fréquence dans le temps à laquelle le travailleur est
exposé aux facteurs de risque.

1.5. La prévention

Elle recouvre l’ensemble des dispositions techniques et organisationnelles à mettre en


œuvre pour préserver la sécurité et santé des travailleurs (bien-être au travail) et
améliorer les conditions de travail (milieu de travail sûr et salubre).

1.6. La prévention primaire

Elle vise à supprimer les risques à la source et par conséquent les causes en agissant sur
les facteurs de risque.

1.7. La prévention secondaire

Elle vise à réduire les risques à leur plus bas niveau possible et agit par un dépistage
précoce pour éviter les dommages.

2
1.8. La prévention tertiaire

Elle intervient lorsque le risque s’est matérialisé avec un dommage avéré et vise à réduire
au maximum les conséquences des atteintes à la santé et un maintien dans l’emploi.

1.9. L’approche globale du risque au travail

La loi fait obligation à l’employeur d’éviter les risques et d’évaluer ceux qui ne peuvent
être évités afin d’adopter une politique de prévention appropriée.

On peut distinguer trois (3) grands types de risque :

- Les risques professionnels : ils sont susceptibles d’entraîner des accidents du travail,
des maladies professionnelles ou des atteintes plus insidieuses à l’équilibre de la santé.
- Les risques matériels : ils constituent une menace pour le patrimoine de l’entreprise,
qu’il s’agisse des bâtiments, installations, équipements de travail ou des informations.
- Les risques environnements : ils sont ceux qui peuvent atteindre le sol, l’eau ou l’air et
par conséquent la flore, la faune ou les populations riveraines.

2. Méthodologie d’étude
2.1. Les composantes du système

Quels que soient les risques considérés, la compréhension du phénomène passe par
l’analyse des composantes du système.

Désignation Nature Action Observations


Élément matériel
Élément dangereux Solides Déterminer Le dommage ou la perte est en
ou nuisible, l’énergie relation directe avec la nature
susceptible Liquides causale du danger
d’entraîner une
atteinte à l’intégrité Gaz C’est l’énergie causale :
physique, une physique, chimique ou
dégradation biologique à l’origine de la
quelconque ou une rupture d’équilibre !
pollution.

Contact Estimer les Le contact va avoir une


Gêne circonstances incidence directe sur la
Appelé circonstance Inconfort probabilité de survenue d’un
dangereuse. Nuisance : événement.
C’est l’exposition qui Blessure,
va occasionner une Dégradation Mais, aussi une incidence
rupture d’équilibre. indirecte sur la gravité de ses
conséquences.

3
Cible
Hommes Identifier et Les caractéristiques de la
Entité à préserver. caractériser la personne, l’objet ou l’élément à
Biens cible : préserver auront une incidence
sur la réalisation et l’ampleur du
Environnement . Ce qu’elle est : dommage.
(Aptitude)

. Ce qu’elle fait :
(Rôle)

. Comment elle
le fait :
(Comportement)

2.2. Les méthodes cliniques ou statistiques

Cette variable oppose la seule observation d’un ou plusieurs événements (aspect


qualitatif) et la prise en compte des données numériques (aspect quantitatif).

- L’examen clinique : Il permet de dégager des renseignements sur la nature du danger,


les modalités de réalisation (circonstances) et les caractéristiques de la cible. La
probabilité de survenue et la gravité peuvent être également explorées.

- Les études statistiques : Quand elles sont transversales et mettent en évidence une loi
des grands nombres dans un contexte d’espace/temps donné ou de population considérée.

2.3. Les méthodes descriptives ou analytiques

Cette variable s’intéresse au type de relation susceptible d’exister entre les différentes
données relatives à la réalisation effective ou éventuelle d’un dommage.

- La description : elle se borne à relever les faits constatés dans la réalisation de


l’événement redouté, en n’évoquant qu’une simple relation de coexistence.

- L’analyse : elle va prendre en compte la dépendance ou l’indépendance existante ou


envisagée entre les faits. Elle met en évidence un enchaînement dans l’espace et le temps
des faits.

4
2.4. Les méthodes rétrospectives ou analytiques

Cette variable se rapporte à l’orientation temporelle du déroulement des faits par rapport
à l’événement redouté.

- L’étude rétrospective : Par un raisonnement inductif, elle part d’une réalisation pour
remonter dans les antécédents les plus lointains possibles.

- L’étude prospective : Par un raisonnement déductif, elle part d’un événement ou d’un
concours de circonstances possibles pour aller vers ses conséquences, mêmes lointaines
et raisonnablement envisageables.

3. Étude de danger
3.1. Description de l’installation

Elle doit permettre une évaluation des dangers potentiels :

- Implantation et accès,
- Articulation des ateliers,
- Formation de l’encadrement,
- Installations analogues ou utilisant mêmes procédés et produits,
- Accidents provoqués par ces installations,
- Utilisation de la production,
- Choix du procédé retenu.

3.2. Fonctionnement de l’installation

Il va s’intéresser à divers paramètres :

- Circulation des matières,


- Réaction chimique normale en régime permanent ou transitoire,
- Réactions parasites,
- Cinétique des réactions,
- Bilan des matières,
- Conditions opératoires,
- Schémas de régulation.

3.3. Produits mis en œuvre ou stockés

Ils concernent :

- Les matières premières,


- Les produits intermédiaires,
- Les produits finis,
- Les déchets,

5
- Importance des stocks et des flux,
- Les fiches de produits,
- Les impuretés,
- Les conditions de stockage.

Pour la réception ou l’expédition de produits dangereux, l’étude analysera :

- La quantité et la fréquence d’approvisionnement ou d’expédition,


- L’origine et la destination des produits,
- Les conditions d’utilisation et de stockage,
- La nature, quantité et destination des résidus ou des emballages,
- La nature des risques et les mesures envisagées pour prévenir ou limiter les
conséquences, lors du chargement, déchargement ou transport,
- Les itinéraires de transport,
- Les conditions d’accès ou d’évacuation des véhicules,
- Les dispositions de circulation et de stationnement dans établissement,
- Les dispositions pour la formation et l’information du personnel,
- Les moyens de protection prévus pour le personnel,
- Les consignes internes de sécurité pour le transport et la manipulation des
matières dangereuses.

3.4. Éléments dangereux des gros œuvres

Il s’agit des :

- Terrils,
- Barrages,
- Cuvettes de rétention,
- Bassins de décantation

3.5. Description de l’environnement

Deux aspects sont à considérer :

• L’environnement comme facteur à protéger (étude d’impact) :

- Habitat et points de concentration des personnes,


- Points d’eau et de captage,
- Voies de communication et de transport,
- Sites remarquables.

• L’environnement comme facteur éventuel de danger :

- Climat, régimes des vents et des précipitations,


- Foudre,
- Hydrographie,

6
- Géologie, affaissements miniers,
- Autres installations,
- Voies de circulation (routes, canaux, voies ferrées et aériennes),
- Installations de transport (gare, aérodrome, port, ..)

3.6. Analyse de sécurité de l’installation

L’analyse de sécurité doit comporter en général :

- L’identification des risques (incendie, explosion, nuage toxique, effondrement,


projection des solides et liquides),
- La recherche des risques élémentaires (méthode HAZOP),
- L’identification des évènements indésirables,
- L’examen de la gravité des risques majeurs.

3.7. Risques majeurs

Après identification des évènements indésirables, on doit s’efforcer de déterminer la


gravité de ces évènements. En particulier, si :

- L’accident reste circonscrit dans l’entreprise considérée,


- Ou avoir des conséquences à l’extérieur de l’établissement : c’est le cas considéré
comme un risque majeur.

3.8. Justification des mesures retenues

Compte tenu de l’importance attachée à l’analyse, il convient de :

• Justifier le procédé et les améliorations adoptées,


• Justifier les mesures particulières prises et concernent :

- Les natures des constructions,


- L’isolement des unités,
- Les volumes de stockage,
- Les consignes,
- La qualification du personnel,
- Les sécurités passives ou actives,
- Le programme d’entretien et de maintenance,
- Les exercices périodiques.

• Préciser les précautions adoptées contre l’intrusion et la malveillance.

7
3.9. Moyens d’intervention

Ils concernent :

- Les moyens privés propres,


- Les moyens disponibles par accord avec d’autres établissements,
- Les moyens publics (distance et équipements),
- Les stocks d’émulseurs et de neutralisants,
- Le plan d’opération interne (POI),
- Le plan particulier d’intervention (PPI).

4. Méthodologie d’étude
Un des moyens de sensibiliser les gens aux dangers que présente leur travail est
d’effectuer une analyse des dangers professionnels (ADP) par tache individuelle. Elle
permet d’intégrer à des opérations précises, des principes et méthodes d‘hygiène et de
sécurité connus, reconnus et établis.

Au cours d’une telle analyse, chaque étape fondamentale des tâches est examinée de
façon à déceler les dangers éventuels et à déterminer quel est le moyen le plus sûr
d’effectuer chaque tâche.

Les expressions « Analyse de la Sécurité Professionnelle » (ASP) et « Décomposition des


Dangers Professionnels » sont ainsi utilisées dans le même contexte. Certains préfèrent
étendre l’analyse à tous les aspects du travail (santé et confort), plutôt que de s’en tenir
strictement à la sécurité. On parle d’« Analyse Professionnelle Globale » ou d’« Analyse
de Poste ».

5. Les catégories d’études des risques

Prospectives Cliniques Statistiques


Rétrospectives
- Evaluation à priori des - Tableaux des transitions
risques : - Taux de prévalence
. étude de vulnérabilité - Diagnostic :
. prédiagnostic . des faits accidentels
Descriptives . environnement . taux d’accidentabilité
. fréquence/Population
- Compte rendu : . fiabilité d’un système
. AT
. description dommage
. incendie ou pollution
- AMDEC (santé, sécurité, - Méthode HAZOP :
Analytiques environnement) . plan de survie
. étude de danger
- Arbre des causes - Facteurs potentiels

8
5.1. Analyse préliminaire des risques

Cette méthode permet de façon précoce, dès la phase de recherche et de développement


du procédé, de :

- Identifier les éléments dangereux et les causes d’accidents,


- Evaluer leurs conséquences,
- Imaginer les mesures préventives ou correctrices,
- Répertorier les études complémentaires nécessaires.

Cette analyse s’intéresse plus particulièrement aux risques liés aux produits chimiques ou
procédés.

5.2. La méthode HAZOP

La méthode HAZOP (Hazard and Operability Study) a été proposée en 1977.

Le procédé est décomposé en systèmes dont chacun peut être défini comme un ensemble
matériel, logiciel ou humain organisé pour remplir une fonction ou une mission
déterminée en termes de matière mise en œuvre, d’activité, de source et de destination.

Pour chaque système, une analyse systématique des dérives est appliquée pour :

- Rechercher des causes possibles,


- Rechercher les conséquences et dangers si la dérive n’est pas maîtrisée,
- Rechercher des protections ou détections en place,
- Effectuer des recommandations, améliorer la sécurité si elle est insuffisante.

5.3. La méthode de l’arbre des défaillances

Cette méthode est aussi appelée « arbre des causes » (ADC) pour un événement
indésirable. Elle permet de trouver toutes les combinaisons logiques de causes pouvant y
conduire. Partant d’un événement final indésirable, on construit un arbre par des
combinaisons d’événements intermédiaires associés par des « et » et des « ou », en
remontant jusqu’aux événements initiaux. Cette méthode permet une quantification du
risque en attribuant à chaque événement initial un niveau de probabilité.

5.4. La méthode de l’arbre d’évènements

Cette méthode consiste en un examen systématique des conséquences des défaillances ou


pannes de chaque élément du système.
L’arbre ainsi construit décrit les événements induits par une défaillance initiale selon que
les moyens de détection d’alarme et de sécurité ont fonctionné ou non.

9
5.5. La méthode AMDEC (Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et
de leur Criticité

Elle fait appel aux techniques d’analyse préventive permettant d’identifier et d’évaluer
les défaillances potentielles des différents composants d’un système (instruments,
organes de contrôle, équipements, unités ou installations, etc…)

5.6. La méthode MOSAR

C’est une méthode générique qui permet d’analyser les risques techniques d’une
installation humaine et d’identifier les moyens de prévention nécessaires pour les
neutraliser. Elle peut s’appliquer dès la conception ou lors du diagnostic d’une
installation existante.

5.7. La méthode MAFERGO (Méthodologie d’Analyse, de la Fiabilité et


d’Ergonomie Opérationnelle)

Cette méthode comprend 4 étapes :

- L’analyse structurelle et fonctionnelle : vise à comprendre le fonctionnement normal


du système existant par l’utilisation d’une méthode descriptive (diagrammes blocs,
graphes de fluence) et par la description des tâches prescrites et la première analyse des
activités réelles.
- L’analyse opérationnelle : vise à décrire les modes d’exploitation et de fonctionnement
du système, ainsi que le taux de disponibilité des composants techniques, en les mettant
en relation avec l’analyse de la planification spatio-temporelle des tâches (exigences,
contraintes).
- L’identification des dysfonctionnements : par utilisation des méthodes « arbre des
événements» et AMDEC ainsi que l’analyse des conséquences de ces
dysfonctionnements sur l’activité des opérateurs.
- L’analyse causale des dysfonctionnements : par utilisation de la méthode « arbre de
défaillance » qui permet de définir le degré de fragilité du système ainsi que les scénarii
d’événements générateurs de contraintes pour l’opérateur ;
- Les propositions d’amélioration : Centrées sur l’amélioration, la fiabilité, la
disponibilité et l’amélioration du couplage « Homme / Tâche ».

5.8. La méthode MAECT (Méthode d’Analyse et Evaluation des Conditions de


Travail)

C’est une méthode spécifique au secteur des BTP. Et bientôt, on aura la méthode Maeva
pour les BTP.

10
6. Rédaction de l’analyse de risque
A l’issue du travail d’analyse et quelle que soit la méthode utilisée, une synthèse doit être
rédigée pour expliquer chaque événement majeur redouté :

- Les causes possibles identifiées,


- Les mesures préventives adoptées pour réduire la probabilité de survenue de
l’événement,
- Les mesures correctrices et limitantes destinées à limiter les effets de
l’événement.

Les causes, mesures préventives, correctrices et limitantes les plus courantes sont :

- Défaillance d’une régulation due à la prise de mesure, au capteur,


au système de conduite ou à l’actionneur ;
- Réaction chimique incontrôlée par manque d’utilité, mélange
CAUSES indésirable, …
- Apport excessif de calories par feu, …
- Refroidissement insuffisant ;
- Arrêt d’une machine (pompe, compresseur,)
- Sollicitation mécanique excessive (vibrations, chocs,)

- Enregistrement paramètres de fonctionnement (pression,


MESURES température, niveau,) permettant de détecter une dérive.
PREVENTIVES - Position de sécurité des vannes automatiques en cas de manque
d’utilités (air ou électricité).
- Possibilités de secours des utilités (alimentation électrique sur
batterie, etc.)
- Conception de l’installation,
- Procédures et surveillance des travaux,
- Procédures de démarrage et d’arrêt, etc …

- Action de mise en sécurité de l’installation si une valeur excessive


est détectée sur des paramètres de fonctionnement (température,
pression, niveau, concentration, …)
MESURES - Soupapes,
CORRECTRICES - Moteurs antidéflagrants,
ET - Détecteurs de gaz,
LIMITANTES - Consignes,
- Moyens de collecte et de retraitement des égouttures et épandages,
- Moyens d’alerte,
- Moyens de lutte fixes et mobiles contre le feu.

11
La conduite à tenir se résume à :

- Inviter les acteurs de la prévention à promouvoir la recherche par la consultation


de sites et revues professionnelles qui font des commentaires et réflexions claires
et limpides.
- Trouver les voies et moyens pour mutualiser nos savoir faires.
- Décider du « Comment » et « Avec quoi » nous devrions formaliser les supports
(méthodes, guides, etc…) d’identification et d’analyse des risques
professionnels ?

On dispose de deux instruments :

• La fiche d’entreprise (FE) : Elle contient des informations obtenues auprès du chef
d’entreprise (indicateurs de risques, effectif, contrats, temps travail,) et notamment les
Surveillances Médicales Spéciales qui sont, soulignons le, de la responsabilité juridique
de l’employeur. Elle traduit la vision du Médecin du travail sur les risques.

• Le document unique (DU) : Il prévoit l’identification des dangers, le repérage des


situations dangereuses, l’appréciation de la fréquence d’exposition et de la gravité des
dommages possibles. Il aidera l’employeur à définir ses priorités dans son plan d’action.
Il traduit la vision de l’employeur.

Exercice d’auto-évaluation

1. Décrire la méthodologie et les indications des différentes méthodes d’étude des


risques professionnels.

2. Définir la prévention légale, la prévention technique collective, la prévention


technique individuelle, le dommage, la gravité, la situation de travail, le caractère
acceptable ou non

12

Vous aimerez peut-être aussi