Confiance
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Confiance
LA
CONFIANCE EN SOI
Présentation de la méthode :
- Introduction
- S’aimer davantage
- Connaître les clefs de la confiance en soi
- Vaincre ses complexes
- Appréhender positivement l’imprévu
- Pouvoir dire non
- Affirmer sa personnalité
- Acquérir du charisme
- Ce qu’il faut retenir de cette méthode
La confiance en soi n’est pas innée. Il ne suffit pas d’avoir connu une enfance
heureuse ou de bénéficier d’un emploi satisfaisant pour afficher une parfaite
confiance en ses moyens.
Toutefois, avec un peu de motivation et l’envie réelle de produire des efforts sur
soi-même, il est parfaitement possible de la développer.
Voici une méthode pour améliorer la confiance en soi, l’un des facteurs essentiels
de la réussite tant sur le plan personnel que professionnel.
Etape 1 : S’aimer davantage
Avoir confiance en soi, c’est être à l’aise dans toutes les situations possibles et
quelles que soient les circonstances. Pour l’acquérir, il convient d’abord de
développer une véritable estime de soi, c’est à dire s’aimer plus soi-même.
Répétez-vous chaque matin en vous levant « j’ai confiance en moi », à la manière d’un
mantra bouddhiste. Affichez dans votre cuisine, au-dessus de votre lavabo, des photos
de personnes qui symbolisent cet état de plénitude que vous souhaitez atteindre.
N’hésitez pas à remplacer ainsi dans votre esprit des modèles issus de votre passé et
qui vous ont peut-être porté préjudice.
Pour cultiver l’estime de soi, il vous faut accepter la dimension positive que peut
suggérer cette estime. N’ayez pas peur de vous aimer davantage, vous ne deviendrez
pas un égoïste furieux ni un égocentrique suffisant.
Votre objectif est de devenir plus déterminé, de bien savoir ce que vous voulez sans
pour autant en « faire des tonnes ». Sachez donc établir un dosage équilibré entre
l’amour et la vision actuelle que vous portez sur votre propre personne.
Vous n’êtes pas une machine, en conséquence, n’associez pas l’amour de soi avec vos
résultats ou vos performances. Mais attachez-vous d’abord à votre personnalité
profonde qui, c’est un sentiment humain, mérite à la fois l’indulgence et l’amour.
Vous allez réussir à entretenir une vision positive de vous-même. Concrètement, vous
apprendrez à mieux vous connaître, en sachant où sont vos qualités et aussi où se
situent leurs limites.
Voici d’autres exemples qui sont, en revanche, à bannir de votre vocabulaire et de vos
pensées :
- En fin de compte, je suis un raté.
- Souvent, j’ai l’impression que je ne vaux rien.
- Parfois je me trouve parfaitement inutile.
Sans estime de soi, il est difficile de prendre des décisions personnelles et quasi-
impossible de refuser les situations que l’on juge néfaste ou désagréables. L’échec
prend alors une plus grande ampleur et le succès provoque la peur par crainte de ne
pas pouvoir l’assumer.
EXERCICE
1. La volonté
La confiance en soi ne saurait être le résultat d’un sentiment ou d’une sensation. Le
point de départ d’une confiance absolue se situe dans l’esprit, de par la volonté que
vous êtes capable d’afficher.
Bien souvent, vous rencontrez des personnes qui vous paraissent formidablement
confiantes en elles-mêmes. Contrairement à ce que vous pouvez imaginer, le moteur
de leur comportement n’est pas la certitude mais d’abord une réelle volonté d’action.
Ils sont donc pétris d’incertitudes comme n’importe lequel d’entre nous mais cela ne
constitue pas un problème, seul compte le désir.
2. Le réalisme
La confiance en soi ne doit pas souffrir d’aveuglement mais se fonder sur la richesse
et la variété de vos expériences personnelles. Une confiance aveugle est le meilleur
moyen d’enchaîner les échecs de façon inexorable sans même en comprendre la
raison.
A moins d’être frappé de mégalomanie, vous devez faire appel à vos réflexes vitaux
pour vous protéger de l’excès de confiance en soi. Il s’agit d’une attitude en fin de
compte naturelle, consistant à privilégier les résultats que vous avez obtenus par le
passé pour mieux anticiper ce qui vous attend. Quel que soit le domaine concerné :
professionnel, familial, social, affectif…….
Vous ne pouvez jamais savoir à l’avance si vous allez réellement atteindre vos
objectifs. C’est toute la force du doute actif, qui permet de croire que vous allez faire
de votre mieux. Dans tout ce que vous entreprenez, recherchez l’excellence et non
pas la perfection. Ne vous trompez pas : chez les autres, la confiance en soi semble
souvent globale. Or, en réalité, elle est toujours spécifique. Tout dépend des
expériences engendrées dans chaque domaine.
4. Se remettre en question
En terme de confiance en soi, gardez bien présent à l’esprit que rien n’est jamais
définitivement acquis. Si vous êtes réaliste, vous savez bien que la confiance n’est
jamais que temporaire. Si vous arrêtez de jouer au tennis ou au piano pendant
plusieurs années, votre niveau dans ces domaines et votre assurance personnelle vont
décliner.
Bien sûr, vous aurez toujours l’espoir de retrouver vos aptitudes oubliées. Ce que
techniquement vous avez su faire jadis, vous pouvez probablement le refaire
aujourd’hui. Du moins si vos capacités physiques n’ont pas faibli. En prenant de
l’âge, il faut savoir accepter de bon gré la diminution des performances. C’est
normal ! attention toutefois aux expériences négatives : elles peuvent anéantir la
confiance en soi si l’on ne parvient pas à s’interroger, à effectuer de vraies remises en
question.
Dire »je veux avoir plus confiance en moi », c’est comme dire « je veux
voyager…. » Oui d’accord, mais quand, où et comment ? De manière concrète, cela
pourrait donc être : « en présence de gens que je ne connais pas, je veux être capable
de participer à la conversation de façon détendue et pouvoir moi aussi poser des
questions et y répondre. »
EXERCICE
- Quelles sont les situations où j’ai besoin d’avoir plus confiance en moi ?
Sans penser directement à des échecs patents, réfléchissez d’abord à des événements
où c’est le doute qui a pris le dessus dans votre esprit.
- Quels sont les domaines dans lesquels j’ai déjà confiance en moi ?
En famille, avec des amis, au travail ? Ou bien pour faire la cuisine, jardiner,
conduire ? Interrogez-vous sur ces activités que vous maîtrisez parfaitement sans
même y penser.
Si vous avez un complexe moral ou physique, c’est le plus souvent que vous vous
focalisez sur un détail. Le détail, comme son nom l’indique, n’est que la partie d’un
ensemble et ne saurait donc être représentatif d’un tout !
Il est essentiel de se regarder dans une glace tel que l’on est et surtout pas tel que l’on
pense être. Enfin, et c’est déjà une preuve de confiance en soi, il importe de
comprendre que le regard que l’on porte sur soi n’est pas le même que celui que les
autres portent sur vous. Car ils ne sont pas « vous » !
Jouer la victime est une solution de facilité : il est tellement simple d’attribuer tous
ses problèmes à ses complexes. En cherchant les raisons de vos ennuis plus loin, vous
allez atteindre une forme de lucidité qui constituera un gage d’estime de soi.
Enfin, demandez-vous quelles sont les personnes qui vous apprécient pour ce que
vous êtes, ainsi que ceux qui s’échinent à vous critiquer, mais que vous fréquentez,
comme par masochisme. Au contact de personnes bienveillantes et tolérantes à votre
égard, vous aurez une toute autre assurance.
La force d’un complexe est d’émerger lors d’un moment de crise. Il intervient aussi
bien lors de la petite enfance qu’à l’âge adulte, notamment au cap de la quarantaine.
Il surgit à l’occasion d’un licenciement ou d’une rupture…. C’est le principe de la
maladie qui vous atteint quand votre organisme n’a pas développer suffisamment
d’anti-corps.
Tout ce dont vous avez besoin pour vaincre vos complexes et acquérir une plus
grande confiance est en vous. Concentrez-vous sur votre force intérieure. Il ne s’agit
pas d’enfreindre les règles de la vie en société mais vous allez devoir sortir du carcan
dans lequel vous étouffez ; la meilleur façon de procéder étant de faire les choses à
votre goût, plutôt qu’en suivant l’avis des autres. Ne faites pas taire la petite part de
folie qui est en vous.
N’ayez pas peur de ce que les autres vont penser. Donnez libre court à votre
fantaisie : ces gens supposés normaux et qui ne semblent pas heureux sont-ils la
référence ? Certainement pas !
C’est en construisant votre propre histoire que vous allez libérer votre énergie. C’est
toujours par la différence que l’on s’affirme. Ne vous cachez pas, ne dissimulez pas
vos envies et vous ouvrirez de nouveaux horizons. Soyez honnête avec vous-même,
ne vous soumettez pas à des règles qui n’ont d’autre effet que de vous contraindre à
subir l’environnement extérieur.
CONSEIL
Déterminez ce qui apparaît à vos yeux comme votre principal complexe. Ensuite,
demandez-vous depuis quand vous le ressentez et ce qui a pu le déclencher ou le
conforter dans votre esprit.
Vous allez prendre conscience que vous êtes le principal responsable, car vous le
nourrissez en vous persuadant qu’il est un trait essentiel de votre personnalité.
Le but de cet exercice de réflexion consiste à réaliser que votre esprit est plus fort que
n’importe quel complexe. Puisqu’il en est généralement l’instigateur, il doit aussi
pouvoir l’anéantir.
EXERCICE
Vous allez chercher en vous un complexe qui vous dérange particulièrement.
Ensuite, vous allez déterminer une qualité que vous possédez et qui vous apparaît
comme indéniable. Votre objectif : parvenir à minimiser ce complexe en idéalisant la
qualité que vous mettez en avant.
Peut-être pensez-vous être trop gros. Certes, c’est ce que vous croyez, mais d’un
autre côté, vous savez que vous possédez un très grand sens de l’humour. Cet
exercice de gymnastique mentale doit d’abord vous permettre de faire fondre les kilos
superflus dans votre esprit ! De sorte qu’en vous regardant dans la glace, vous finirez
par réaliser qu’après tout, vous n’êtes pas si gros que cela. Il ne s’agit pas tant d’auto
persuasion mais surtout mais surtout d’une authentique prise de conscience, sincère et
réaliste.
Avec l’habitude, on éprouve moins facilement cette perception du risque, car l’on a
appris à évaluer les dangers et à identifier les pièges éventuels. Nul besoin de
chercher à prédire ce qui va survenir. L’important est de savoir que l’on peut compter
sur sa faculté d’adaptation.
Il est vital de réussir à s’impliquer activement sur le plan personnel pour engranger de
l’expérience, ne pas se laisser dominer par la peur et ne jamais battre en retraite.
« L’homme ne fuit pas, fuir c’est bon pour les robinets », disait-on dans l’armée….
Cependant, l’expérience seule n’est pas suffisante, il faut encore pouvoir en tirer des
leçons appropriées. Pour ne pas répéter à l’infini les sempiternelles mêmes erreurs.
Le fruit de vos différences expériences ne peut être une recette miracle à appliquer en
toutes circonstances. Analysez vos échecs et vous en comprendrez les raisons. En
prenant le temps de réfléchir à ce qui a bien pu se passer – pour quelles raisons vous
avez échoué - , vous êtes mieux placé pour retrouver confiance en vos moyens. Vous
allez appréhender positivement l’imprévu car vous aurez su développer une attitude
critique mais ô combien constructive par rapport à vos propres échecs. Celui qui
connaît l’échec, c’est celui qui a osé. Ceux qui n’osent jamais ne réussissent jamais !
Vos expériences vous sembleront tout de suite plus utiles dans un contexte où le
degré de risque vous apparaîtra « admissible ». Même les échecs seront tolérables et
feront partie intégrante de votre apprentissage. Car vous en aurez évalué la gravité au
préalable.
CONSEIL
Prendre des risques est la bonne solution pour échapper aux solutions préfabriquées.
Attention : graduez la difficulté en augmentant progressivement le niveau de
difficulté et l’importance des risques.
EXERCICE
A partir d’une situation professionnelle où vous avez connu l’échec, vous allez
utiliser la technique du « débriefing ». Il s’agit d’analyser et de comprendre ce qui a
provoqué cet échec.
1. Commencez par revivre la situation de façon intégrale, étape par étape. Vous
pouvez la raconter à voix haute ou bien l’écrire. N’omettez aucun détail et soyez
concentré sur le déroulement des faits.
2. Une fois que vous avez établis ce canevas, repérez les moments essentiels, ceux où
il s’est passé quelque chose de significatif par rapport à l’issue fatale. Pour chacun
d’entre eux, demandez-vous « pourquoi ? », « à cause de quoi (de qui) ? », et « où se
situe ma responsabilité personnelle ? »
3. L’objectif de ces question n’est pas de vous faire culpabiliser mais bien de vous
permettre à froid de comprendre les tenants et les aboutissants de cette expérience
malheureuse.
4. Utilisez maintenant les réponses obtenues pour envisager le déroulement des faits
comme si tout s’était bien passé.
Pour dire non, ne cherchez pas à exercer une volonté de pouvoir sur les autres mais
plutôt une forme de volonté sur vous-même. Cette démarche est essentielle : parce
que vous avez une estime pour votre personne, vous allez avoir de l’assurance et vous
serez capable de refuser ce qui ne vous plait pas.
Vous devez montrer à votre interlocuteur que vous ne changerez pas d’idée, malgré
tous les arguments qu’il serait susceptible de vous opposer.
EXEMPLE
Imaginons un petit scénario. Vous êtes au bureau, vous êtes débordé et pourtant c’est
vendredi et il est déjà 15 heures. Votre patron vous demande d’effectuer un travail
supplémentaire. Vous savez que si vous dites oui, vous êtes coincé au bureau jusqu’à
21 heures. En plus c’est l’anniversaire de votre femme.
Bien sûr, vous savez que l’entreprise a besoin de cette contribution. En ce moment,
vos relations avec votre patron sont un peu délicates. Il insiste pour que vous
accomplissiez cette tâche. Vous sentez monter en vous une forme d’agressivité et
vous n’êtes pas loin de l’envoyer « balader ».
Reprenant votre calme, vous lui répondez alors en le regardant directement dans les
yeux, sans fuir son regard :
- J’aimerais vraiment rester, mais je ne peux pas.
Il va peut-être encore insister et même argumenter…. De votre côté, vous lui répétez
fermement cette phrase, en conservant un ton calme. Surtout, n’argumentez pas, ne
vous justifiez pas, car d’une part, vous n’êtes pas en mesure de le faire et d’autre part,
ses « bonnes raisons » à lui pourrait venir troubler votre conscience professionnelle.
Soyez déterminé, n’entrez surtout pas dans un rapport émotionnel avec votre
supérieur. En sachant éviter l’arrogance, vous devriez parvenir à vos fins.
EXERCICE
Vous avez prévu dimanche prochain de tondre la pelouse de votre jardin. Une activité
que vous comptez effectuer le matin car l’après-midi, vous avez prévu une sortie avec
femme et enfants.
Votre voisin vient justement frapper à votre porte le samedi soir pour vous demander
de lui prêter votre tondeuse à gazon le dimanche matin. Il a l’habitude de vous
l’emprunter et vous ne lui avez encore jamais refusé ce coup de main.
Votre objectif : lui dire non poliment mais avec fermeté. Etablissez une hiérarchie
dans vos désirs et vos besoins. Posez-vous les questions suivantes :
- A qui est-ce important de faire plaisir, mon voisin ou ma famille ?
- Rendre service revient-il à annuler mes projets ?
- Si mon voisin pense à lui, ai-je le droit de penser à moi ?
Etape 6 : Affirmer sa personnalité
La majeur partie des gens ne sait pas qui elle est vraiment. En méconnaissant leur
propre personnalité, les gens se condamnent à être transparents, à n’avoir aucune
appartenance.
Ces tests se basent sur la théorie des 16 types psychologiques établis au début du
XXème siècle par le psychologue suisse Carl Jung, grand explorateur de l’âme
humain. Ils classent les psycho-types autour de quatre critères correspondant aux
groupes de tempérament fondamentaux :
Les informations recueillies en effectuant ces tests peuvent vous aider à mieux vous
comprendre et de la sorte vous permettre une identification à un groupe précis
d’individus dans la société.
Face aux difficultés que vous risquez de rencontrer à tout moment dans votre vie,
vous possédez instinctivement une palette réduite de comportements : la fuite ou
l’attaque.
Fuir c’est aussi se plier, accepter l’inacceptable, ne pas regarder un problème en face.
Se plaindre ou se refermer sur soi sont aussi des formes avancées de fuite. En
revanche, attaquer c’est mordre, mépriser, frapper, insulter.
Dans ces deux cas extrêmes, on est très loin de la confiance en soi. Fuir ou attaquer
revient bien souvent à débrancher son intelligence émotionnelle pour suivre ses
pulsions et ses instincts.
En dépit des circonstances et malgré un entourage qui peut vous « taper » sur les
nerfs, la faculté de rester soi-même fait appel à la capacité de se contenir pour ne pas
exprimer avec brutalité ce que l’on ressent au plus profond de soi. L’affirmation de
soi ce n’est pas l’explosion mais bien au contraire la maîtrise, l’assurance…. En un
mot, la confiance en soi. C’est accepter ce qui est négatif et ce qui ne va pas, sans
penser automatiquement que l’on est personnellement visé, responsable ou obligé de
réagir directement.
Il ne s’agit pas de s’effacer mais simplement de donner aux autres l’estime que l’on
peut s’accorder à soi-même. Dans le cadre d’un groupe de travail, le vrai leader est
celui qui sait se montrer tel qu’il est, y compris à travers ses défauts.
L’objectif n’est pas de jouer les « supermen » mais bien au contraire de savoir rester
humain.
EXEMPLE
Cet exercice fait appel au contrôle de soi. Il consiste à ne pas tenir compte de la façon
dont votre interlocuteur vous dit les choses, mais plutôt de ce qu’il vous dit
précisément…. La technique à employer permet de ne pas s’offusquer et d’éviter
d’avoir à réagir brusquement face à une agression verbale.
L’un de vos collègues est hors de lui. Il est manifestement très énervé. Il vous fait le
reproche, de façon agressive, d’avoir monopolisé la photocopieuse pendant un long
moment.
- enfin pour qui tu te prends, tu sais que tu n’es pas seul ici ? Tu n’as pas compris
que j’ai besoin de faire des photocopies ?
En adoptant le même ton que lui, vous pourriez très bien répondre sèchement et
donner ainsi à la situation l’occasion de dégénérer. En vous affirmant avec sérénité et
assurance, vous allez répondre :
- Oui, je comprends bien l’urgence de ton besoin. Maintenant la machine est libre.
Et vous aurez réussi à désamorcer sa colère grâce à votre sang-froid, de telle sorte
que l’altercation n’a plus lieu d’être.
CONSEIL
Dans des situations où vous avez un besoin immédiat de confiance et de courage,
rappelez-vous trois choses qui vous procurent du plaisir, qui vous rendent serein.
Cela peut être un très bon souvenir, une chanson, ou encore le visage d’un ami.
Entraînez-vous à y penser et à y ouvrir votre esprit.
Car les émotions sont intimement liées à la mémoire, pour le bien comme pour le
pire. En vous exerçant à faire remonter dans votre souvenir des données agréables,
vous allez acquérir la faculté de vous sentir bien quand vous le désirez. Un moyen
très efficace pour booster la confiance en soi sur le long terme.
Etape 7 : Acquérir du charisme
Selon le dictionnaire, le charisme est la « faculté de posséder auprès d’autrui un
prestige extraordinaire, une influence certaine ». Le charisme ne va pas servir à vous
imposer mais à inspirer la confiance et le respect des autres. Il sera donc
particulièrement précieux auprès des personnes que vous rencontrez pour la première
fois. C’est la confiance en soi qui propulse et développe votre aptitude à ne pas passer
inaperçu.
Si vous souffrez du regard des autres, vous risquez de ne jamais leur présenter une
image attrayante de vous-même. C’est pourquoi il faut initier le contact plutôt que de
l’éviter à tout prix.
Soyez moins perfectionniste, cherchez plutôt l’excellence, osez prendre des risques et
accordez-vous le droit de ne pas toujours réussir au premier coup. Apprenez à rendre
votre image personnelle plus positive. Sachez que vous n’êtes pas obligé de vous
soumettre au bon vouloir des autres et qu’il n’y a aucune raison de vous dévaloriser
en permanence.
Cessez de croire que les autres sont des adversaires redoutables. Apprenez plutôt à les
connaître, à décrypter leurs sentiments en aiguisant votre sens de l’observation.
Etudiez leurs gestes, leurs sourires, la tonalité de leur voix et découvrez quelles
émotions ils expriment. Vous vous apercevrez rapidement qu’ils sont aussi
vulnérables que vous ! mais qu’ils savent sans doute mieux le cacher….
Il n’y a pas que la communication verbale pour développer son charisme. S’en tenir à
l’élocution, c’est se limiter à un rôle d’orateur. Votre attitude physique, vos gestes,
vos mimiques du visage jouent un rôle primordial dans la perception inconsciente que
les autres ont de vous.
Dès que vous êtes confronté à une situation délicate, vous rougissez, vous tremblez,
vous ne pouvez plus parler ni bouger. Pour retrouver confiance en vous, ne niez pas
les manifestations corporelles de vos émotions, apprenez à les maîtriser. Découvrez et
travaillez votre body-language : ce que votre corps dit ne ment jamais. Alors
entraînez-vous à respecter une harmonie entre ce qu’il y a dans votre tête et la
traduction que votre corps peut en faire.
EXERCICE
Vous allez chercher le principal défaut de votre caractère. Pour cela, soyez honnête
avec vous-même. Cherchez dans votre mémoire des exemples concrets de la vie
courante où ce mauvais trait de votre personnalité a eu l’occasion de se mettre en
évidence.
Ensuite, demandez aux personnes en qui vous avez confiance de vous parler de votre
principal défaut – à leurs yeux – avec si possibles des exemples à l’appui. Si l’on
vous parle du trait de caractère auquel vous avez pensé de votre côté, vous êtes sur le
bon chemin. Votre amour-propre n’est pas aveugle. En revanche, si l’avis des autres
est différent, interrogez-vous sur les raisons qui vous amènent à ne pas reconnaître ce
défaut vous-même.
CONSEIL
Lorsque vous croisez une personne à qui vous aimeriez ressembler, évitez le
mimétisme en reprenant à votre compte tous ses comportements. Inspirez-vous-en
dans le bon sens pour développer votre propre style.
N’évitez pas le regard d’autrui. Ne dévisagez pas non plus avec insistance, mais
souvenez-vous qu’il n’y a pas que la parole pour communiquer. Les « autres » ne
sont pas des adversaires ! Décryptez leurs sentiments en aiguisant votre sens de
l’observation : étudiez leurs gestes, leurs sourires, la tonalité de leurs voix et vous
découvrirez quelles émotions ils expriment.
Pour ne pas passer votre temps à la dérive, fixez-vous des objectifs à votre portée.
Une fois que vous avez ce que vous voulez, il ne vous reste plus qu’à tout mettre en
œuvre pour y parvenir.
CAS PRATIQUE
Voici un mini récit dans lequel vous allez sans doute vous reconnaître, au moins
partiellement. C’est en voyant ses propres travers via un autre que l’on réalise leur
inutilité !
Jean pénètre dans la salle pour participer à la réunion d’un groupe de travail. Il est en
avance mais essoufflé et en sueur. Immédiatement, il déniche une place libre et s’y
installe. Jetant des coups d’œil furtifs vers les autres, il cherche à se donner une
contenance pour que personne ne réalise combien il est tendu. Gestes saccadés et
maladroits, posture rigide, mains moites et gosier desséché, il se sent mal !
Quand Nathalie arrive, elle salue les personnes déjà présentes et sourit à ceux qui
répondent à son regard. Jean n’est pas de ceux-là, il s’est empressé de regarder dans
La direction opposée lorsqu’elle s’est tournée vers lui. Bien sûr, il s’en veut à mort !
Nathalie vient s’installer à côté de lui. Il n’est pas rassuré quand elle s’adresse à lui :
- Bonjour, je m’appelle Nathalie, je travaille la compta…. Vous connaissez le
motif de la réunion ?
Jean aimerait lui répondre mais aucun son ne sort de sa gorge. Il se demande quoi
dire, quoi faire de ses mains, comment avoir l’air dégagé. Il sait qu’il ne réussira pas,
comme d’habitude…. Heureusement, la réunion commence.
Peu attentif à la réunion, Jean est songeur. Il envie l’assurance de Nathalie. Il pense
qu’elle a de la chance d’être aussi à l’aise. Au bout d’une heure, il constate que
Nathalie devient déjà une personne importante dans la réunion. Alors que lui, il n’a
pas encore dit un mot ! D’ailleurs, il ne sait toujours pas vraiment de quoi l’on parle.
Une fois de plus, Jean ne fait que de la figuration sans vraiment exister. Au cas où on
l’oblige à donner son point de vue, il va s’arranger pour rester vague en reprenant une
idée émise par un autre participant.
Car il y a une question que Jean est très loin de se poser : Nathalie connaît-elle une
vie sans problème ? Son apparente décontraction et son aisance à communiquer ne
doivent pas laisser penser qu’elle vit sur un petit nuage. Elle maîtrise ses émotions et
sa confiance ne se laisse pas submerger par la moindre tracasserie.
CONCLUSION
C’est d’abord par l’estime de soi que l’on parvient à développer la confiance en soi.
Se dénigrer revient à refuser de s’extirper du carcan de ses problèmes personnels. En
se motivant pour anéantir ses complexes, on acquiert une puissance intérieure qui
donne l’occasion à sa personnalité profonde de s’exprimer.
Il faut essayer, pratiquer, expérimenter, pour savoir ce que valent les choses.
L’intelligence émotionnelle permet d’analyser ses erreurs, d’éviter de les reproduire
et surtout d’évaluer ses propres capacités. La confiance en soi permet de rayonner
auprès des autres et de transmettre une image de soi. C’est un véritable « boost » pour
réussir sa vie.
LA SPIRALE DU SUCCES
Vous manquez de
confiance en vous